A RETA DI I MUSEI DI Stagione/Saison LE RÉSEAU DES MUSÉES DE CORSE 2018-2019

CARTULARE DI STAMPA DOSSIER DE PRESSE SOMMAIRE

LES MEMBRES DU RÉSEAU DES MUSÉES DE CORSE 02

L’OFFRE ÉCLECTIQUE DU RÉSEAU DES MUSÉES DE CORSE 03

PROGRAMMATION 2018-2019 BEAUX-ARTS PALAIS FESCH I Aiacciu 06

ART CONTEMPORAIN FRAC Corsica I Corti 09

ANTHROPOLOGIE I HISTOIRE 00 MUSÉE DE BASTIA I Bastia 11 MUSÉE NATIONAL DE LA MAISON BONAPARTE I Aiacciu 15 MUSÉE DE LA CORSE - JEAN-CHARLES COLONNA I Corti 17 MAISON NATALE DE I Merusaglia 21

ARCHÉOLOGIE MUSÉE D’ARCHÉOLOGIE I Aleria & SITE ANTIQUE D’ALERIA 23 MUSÉE DE L’ALTA ROCCA I Livia & SITE ARCHÉOLOGIQUE DE CUCURUZZU-CAPULA 27 MUSÉE DE PRÉHISTOIRE CORSE ET D’ARCHÉOLOGIE I Sartè & SITE MÉGALITHIQUE DE CAURIA 31 SITE ARCHÉOLOGIQUE & MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE DE MARIANA PRINCE RAINIER III DE MONACO I Lucciana 35

LA COLLECTIVITÉ DE CORSE ET LE RÉSEAU DES MUSÉES DE CORSE 37

CONTACT PRESSE NATIONALE, INTERNATIONALE ET RÉGIONALE Collectivité de Corse Direction de la Communication Catherine Paoletti ou Laurence Tommasi 04 95 51 64 55/64 19 [email protected]

01 LES MEMBRES DU RÉSEAU DES MUSÉES DE CORSE

CORTI BASTIA 2 6 3 13 LUCCIANA MERUSAGLIA 7 ALERIA 8 11 AIACCIU 12 1 4 5 LIVIA 9 SARTÈ 10 14

DIX ÉTABLISSEMENTS

BEAUX-ARTS 1 Aiacciu I Palais Fesch - Musée des beaux-arts

ART CONTEMPORAIN 2 Corti I Fonds Régional d’Art Contemporain de la Corse

ANTHROPOLOGIE I HISTOIRE 3 Bastia I Musée de Bastia - Palais des Gouverneurs 4 Aiacciu I Musée du Salon Napoléonien 5 Aiacciu I Musée national de la Maison Bonaparte 6 Corti I Musée de la Corse - Jean-Charles Colonna 7 Merusaglia I Maison natale Pasquale Paoli

ARCHÉOLOGIE 8 Aleria I Musée d’archéologie 9 Livia I Musée de l’Alta Rocca 10 Sartè I Musée de Préhistoire corse et d’archéologie QUATRE SITES À CIEL OUVERT 11 Aleria I site antique d’aleria 12 Livia I site archéologique de cucuruzzu-capula 13 Lucciana I site archéologique de mariana 14 Sartè I site mégalithique de cauria

02 L’offre éclectique DU RÉSEAU DES MUSÉES DE CORSE 2018-2019

AIACCIU ALERIA BASTIA CAURIA CORTI CUCURUZZU LIVIA LUCCIANA MERUSAGLIA SARTÈ

« Corsica : LA CORSE, baptisée il y a plusieurs millénaires de cela « Kallisté », ce qui Terra di signifie en grec ancien « la plus belle », a toujours suscité beaucoup d’attrait, de Bellezza, passion et d’admiration tant auprès de ses habitants, que de ses visiteurs et a Isula di inspiré de nombreux artistes qui ont célébré, à travers toutes les formes d’arts, son Cultura » exceptionnelle beauté environnementale et son caractère des plus authentiques. Aujourd’hui, on peut se réjouir de voir que l’intérêt porté à notre territoire est toujours « La Corse : aussi fort, et on note même que cette île de Méditerranée, riche d’une tumultueuse terre de histoire et qui a su conserver de belles et ancestrales traditions, est, dans la société beauté, actuelle fortement façonnée par les standards de la mondialisation, de plus en plus île de culture » appréciée pour ses caractéristiques, mais aussi, pour ses formidables richesses culturelles et patrimoniales qu’elle offre à voir sur l’ensemble de son territoire. C’est forte de ce constat que la Collectivité de Corse, assumant pleinement son rôle de « chef de file » dans le domaine des musées, a souhaité mettre en synergie, à travers le Réseau des Musées de Corse, les dix établissements labellisés « musées de », les quatre sites archéologiques remarquables ainsi que le Fonds Régional d’Art Contemporain. Ainsi, d’Aiacciu à Bastia, en passant par Merusaglia, Aleria et Corti ou en descendant sur Livia et Sartè, l’ensemble de ces structures muséales se mobilisent toute l’année pour offrir aux visiteurs, à travers la découverte de leurs collections permanentes ou des expositions temporaires, un véritable voyage dans le temps, permettant de parcourir dix mille ans d’histoire, allant du mésolithique à la production artistique la plus contemporaine, en passant naturellement, entre autres, par l’incontournable période napoléonienne. Pour la saison 2018-2019, le public pourra découvrir, en entrant dans nos musées, des pièces uniques d’archéologie à Livia, Sartè et Aleria où se tient une superbe exposition de statues monumentales dans le cadre du festival Aleria Antica ; des éléments d’ethnographie et d’anthropologie à Corti, avec une exposition sur les symboles, emblèmes et allégories de la Corse ; des collections prestigieuses à Bastia et, à Aiacciu avec des objets et œuvres d’art représentatifs de la famille impériale à la Maison Bonaparte ou au Musée Fesch, qui conserve le plus important et le plus cohérent des fonds d’art italien visibles en France après celui du Musée du Louvre. Enfin à Merusaglia, ce sont des documents historiques inestimables sur le Père de la Patrie Corse, Pascal Paoli, qui sont exposés.

03 L’offre éclectique DU RÉSEAU DES MUSÉES DE CORSE 2018-2019

AIACCIU ALERIA BASTIA CAURIA CORTI CUCURUZZU LIVIA LUCCIANA MERUSAGLIA SARTÈ

LES AIACCIU CORTI Grâce à l’ offre éclectique PALAIS FESCH MUSÉE DE LA CORSE faite cette année encore JEAN-CHARLES COLONNA par l’ ensemble des EXPOSITIONS RENCONTRES À VENISE : ÉTRANGERS ET VÉNITIENS DANS L’ART DU XVIIe SIÈCLE Jusqu’au 30/03/2019 établissements insulaires, Jusqu’au 1er/10/2018 E FIGURE DI A CORSICA TEMPORAIRES Symboles, emblèmes et allégories tous les publics trouveront DE GREUZE À CANNICCIONI : UNE DÉCENNIE D’ENRICHISSEMENT A TESTA MORA - TÊTE D’AFFICHE leur musée, jusqu’ aux plus EN UN Parcours destiné au jeune public (6-11 ans) DES COLLECTIONS DU PALAIS FESCH jeunes, auxquels un espace Du 22/11/2018 au 04/03/2019 U SOGNU, U SPECHJU, A BANDERA COUP D’ŒIL Exposition photographique d’Antoine Giacomoni est dédié, pour les sensibiliser ALERIA LE BANDEAU CORSE de façon ludique aux thèmes MUSÉE D’ ARCHÉOLOGIE Installation monumentale de Gabriel Diana & SITE ANTIQUE des expositions temporaires LIVIA organisées. Jusqu’au 16/09/2018 MUSÉE DE L’ ALTA ROCCA Site antique, Place du Fort Matra et Espace Vincentelli & SITE ARCHÉOLOGIQUE MYTHOLOGIES DE CUCURUZZU-CAPULA ALALIA, un oppidum corse au cœur des échanges de la Méditerranée antique LES ANIMAUX EN VOIE D’APPARITION BASTIA Jusqu’au 30/09/2018 MUSÉE DE BASTIA Geneviève Moracchini Mazel, A SINTINEDDA DI U PATRIMONIU CORSU Du 13/10/2018 au 30/04/2019 Jusqu’au 22/12/2018 IDENTITÀ, LES CORSES ET BOLLÙ PUSTALI : accirtatu da franchizia LES MIGRATIONS XVIIe-XXIe SIÈCLES ART POSTAL : cachet de la poste faisant foi Du 13/10 au 31/12/2018 PASSEGHJI, CHASSES ONIRIQUES ET TRAVERSÉES VERS L’AU-DELÀ EN CORSE AUTOUR DE L’EXPO : Atelier de création de timbres à partir du fonds muséal. Pour tous publics. CORTI FRAC CORSE MUSÉE DE PRÉHISTOIRE LA CONDITION HUMAINE, CORSE ET D’ ARCHÉOLOGIE LEONARDO BOSCANI Jusqu’au 10/10/2018 & SITE MÉGALITHIQUE DE CAURIA LA CONDITION HUMAINE, SIMONETTA FADDA Du 20/10/2018 au 20/01/2019 VISU DI PETRA - FIGURE MÉGALITHIQUE Jusqu’au 30/09/2018 WEEK-END DES FRAC 17 & 18 novembre 2018

04 PRUGRAMMAZIONE PROGRAMMATION 2018-2019

L’emuzione hè sempre viva !

05 50 rue cardinal Fesch PALAIS FESCH 20000 Aiacciu Musée des Beaux-Arts Tél. : 04 95 26 26 26 AIACCIU www.musee-fesch.com

Le Palais Fesch doit son existence à la volonté du cardinal Fesch, demi-frère de la mère de Napoléon. Par testament, le cardinal voulait que soit fondé à un « Grand Institut des Études », nanti d’une collection d’œuvres d’art. 1 000 tableaux, sur les 16 000 que le Cardinal conservait à Rome, furent légués à la Ville d’Ajaccio. Différents dons et legs enrichiront par la suite les collections, notamment ceux de Félix Baciocchi en 1866, du duc de Trévise en 1892, de Jérôme Napoléon en 1897, de la famille Rothschild en 1889 et 1909.

Aujourd’hui, le musée expose environ 500 œuvres sur quatre niveaux. La collection s’articule autour de plusieurs grands axes : la peinture italienne du XIVe au XVIIIe siècle, ce qui en fait l’un des principaux musées français de peinture italienne, le département napoléonien, comprenant les portraits peints ou sculptés de la famille Bonaparte et, depuis 2010 et grâce à la générosité de donateurs locaux, un département de peinture corse.

Conservateur des musées de la ville d’Aiacciu : Philippe COSTAMAGNA Chargée des relations presse : Emmanuelle TAVERNI

DU 1er MAI AU 31 OCTOBRE, de 9 h 15 à 18 h. DU 1er NOVEMBRE AU 30 AVRIL, de 9 h à 17 h. Fermeture annuelle : le 25 décembre & du 1er au 15 janvier.

PRATIQUES

INFORMATIONS INFORMATIONS 06 PALAIS FESCH Musée des Beaux-Arts AIACCIU

EXPOSITIONS TEMPORAIRES 2018-2019

RENCONTRES À VENISE : ÉTRANGERS ET VÉNITIENS DANS L’ ART DU XVIIe SIÈCLE Du 29 juin au 1er octobre 2018

Cette nouvelle exposition sur la peinture L’exposition, dont le commissariat est du XVIIe siècle s’inscrit dans la suite des assuré par les plus grands spécialistes de expositions précédemment organisées au la peinture et de la sculpture vénitiennes musée d’Ajaccio sur le baroque italien : du Seicento, permet au public de découvrir Florence au Grand Siècle, entre peinture et une période méconnue, grâce à des littérature (2011) et La peinture en Lombardie, œuvres magnifiques exceptionnellement la violence des passions et l’idéal de beauté prêtées par la Surintendance des Beaux- (2014). Arts de Venise. La vitalité et la diversité de l’école de peinture vénitienne du XVIIe siècle, qui bénéficie de l’apport novateur de nombreux artistes étrangers, est illustrée par des peintures, des dessins mais aussi des sculptures. L’exposition s’articule de manière chronologique mais aussi autour de thèmes et de genres qui connurent un succès prépondérant : portraits, autoportraits, allégories des arts, visions célestes, héros de la Bible et de l’histoire antique… en passant par des thèmes macabres qui stimulèrent particulièrement l’imagination des artistes comme des commanditaires.

Sebastiano Ricci, Allégorie de la France sous la figure de Minerve (la Sagesse) Huile sur toile, 113x85 cm, musée du Louvre, © RMN – Grand Palais (musée du Louvre) Stéphane Maréchalle

07 PALAIS FESCH Musée des Beaux-Arts AIACCIU

EXPOSITIONS TEMPORAIRES 2018-2019

DE GREUZE À CANNICCIONI : DIX ANS D’ ENRICHISSEMENT DES COLLECTIONS DU PALAIS FESCH Du 22 novembre 2018 au 4 mars 2019

Depuis l’arrivée de la collection Fesch à Durant la dernière décennie, les collections Ajaccio en 1843 et l’ouverture du musée dans ont pris une nouvelle envergure grâce, d’une les années 1860, les collections publiques part, à la rénovation du Palais Fesch entre municipales ne cessent de s’enrichir grâce à 2008 et 2010, et, d’autre part, aux donations des dons, des dépôts et des acquisitions. François et Marie-Jeanne Ollandini qui ont permis la création d’un département de peintures corses. Ce geste philanthropique est la pierre de fondation d’une politique offensive visant à développer toute la thématique des collections municipales. Si le fonds corse a également été enrichi par la donation Bassoul, les fonds italiens et napoléoniens ne sont pas oubliés pour autant.

Ainsi Le Joueur de cornemuse de Pietro Paolini a rejoint les collections italiennes du XVIIe siècle. Cependant, depuis 2014, la Ville d’Ajaccio a investi pour l’enrichissement des collections napoléoniennes, en prévision de l’ouverture du futur musée napoléonien au cœur de l’hôtel de ville. Cet investissement est soutenu financièrement par la Collectivité de Corse mais aussi par le Fonds du Patrimoine de l’État. De véritables chefs-d’œuvre ont pu ainsi intégrer le parcours muséographique consacré à la famille Bonaparte, dont un important portrait de Napoléon Bonaparte en habit de Premier Consul par Jean-Baptiste Greuze et un buste de de Lorenzo Bartolini. Jean-Baptiste Greuze Portrait de Napoléon Bonaparte en habit de Premier Consul, 1803 En un peu plus de dix ans, plus de mille Huile sur toile, 73 x 59,5 cm œuvres (peintures, dessins, sculptures et MNA 2017.2.1 photographies) ont fait leur entrée au Palais © Ville d’Ajaccio Fesch.

08 Fonds Régional d’Art Contemporain de la Corse FRAC CORSICA La Citadelle 20250 Corti Art contemporain Tél. : 04 20 03 95 33 Fax : 04 95 46 03 03 CORTI www.frac.corsica [email protected] © Pascale Neri, CdC Neri, © Pascale

Le FRAC Corsica constitue et gère une collection internationale d’art contemporain. Il en organise la diffusion sur le territoire insulaire et dans l’espace européen. Première institution de l’île inscrite sur le réseau professionnel, il participe aux projets internationaux avec Platform qui coordonne le réseau des FRAC. La Collection du FRAC Corsica compte 503 œuvres. Elle présente des axes historiques à partir des grands mouvements des années 60 : Art Minimal, Art Conceptuel, Arte Povera, et fait une large part à la prospective en soutenant notamment la jeune création et en accordant une attention particulière aux jeunes artistes de Corse. Très tôt identifiée comme remarquable, la collection du FRAC Corsica, construite avec exigence et audace, représente aujourd’hui un patrimoine de premier ordre pour la Corse et un outil de connaissance, d’ouverture et d’échanges. Sa programmation s’élabore à partir d’un projet défini en cohérence avec un contexte qui donne un écho particulier aux questions environnementales et qui ont trait aux notions de territoire et d’identité. Le FRAC réalise des partenariats et des rencontres avec des institutions muséales dans l’espace méditerranéen. Le travail de médiation du FRAC, inhérent à toutes les opérations (expositions, présentations d’œuvres, rencontres avec les artistes), ouvre à l’art contemporain un public diversifié, toujours plus nombreux.

Directrice, conservateur en Chef du Patrimoine : Anne Alessandri

BUREAUX : du lundi au jeudi, SALLES D’EXPOSITION (en période d’exposition) : de 8 h à 12 h et de 14 h à 18 h. DE MAI À SEPTEMBRE 2018 Le vendredi, de 8 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Le samedi, de 14 h à 18 h. CENTRE DE DOCUMENTATION : D’OCTOBRE 2018 À AVRIL 2019 du lundi au vendredi, Du lundi au vendredi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h. PRATIQUES de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Le samedi, de 14 h à 17 h. Entrée libre. INFORMATIONS INFORMATIONS 09 FRAC CORSICA Art contemporain CORTI

EXPOSITIONS TEMPORAIRES 2018-2019 © Pascale Neri, CdC Neri, © Pascale

« LA CONDITION HUMAINE, « LA CONDITION HUMAINE, LEONARDO BOSCANI » SIMONETTA FADDA » Corti, salles d’exposition du FRAC Corsica Corti, salles d’exposition du FRAC Corsica Du 10 juillet au 10 octobre 2018 Du 20 octobre 2018 au 20 janvier 2019

Tout ce que Boscani dit passe par la forme, les Simonetta FADDA vit et travaille entre Savone formes. Il en utilise certaines ancrées dans la et Milan. Elle est vidéaste et théoricienne des mémoire de tous (publicités, reportages célèbres) médias (photo, cinéma, vidéo, son technologique) qu’il s’amuse à pervertir pour leur donner une et enseigne à l’École des Beaux-arts de Milan dimension critique plus efficace encore que leur (Brera) et à l’École du Cinéma et de la Télévision message initial. Il y a toujours de l’enthousiasme Luchino Visconti (Milan). Son travail est focalisé de la fantaisie, de la dérision, de l’ironie aussi dans sur la dynamique du regard dans l’époque son approche critique. Boscani croit en l’homme, contemporaine par rapport aux rituels sociaux il est en éveil, il ne laisse rien passer. Il est dans avec une approche anthropologique fortement une lutte constante lucide et sans aigreur, sûre critique. d’elle. Et l’expérience lui donne raison : quand il met en œuvre des actions qui sont de vastes performances, il mobilise un très grand nombre de participants heureux d’être actifs. Au FRAC Corsica, la plupart des œuvres présentées ont été spécialement produites pour l’exposition. Le film vidéo ORACOLI est une œuvre qui a été réalisée en 2008 à partir d’une performance/spectacle à Nuoro lors de l’exposition MONDO e TERRA conçue par le FRAC à l’invitation du Museo MAN (Musée d’Art de Nuoro).

Simonetta Fadda Cantiere, 2015 Installation vidéo, détail © Simonetta Fadda

© Leonardo Boscani Éclipse, 2018 Installation Matériaux divers.

WEEK-END DES FRAC, 17 & 18 novembre 2018 CORTI, salles d’exposition du FRAC Corsica : ouverture de l’exposition La condition humaine, Simonetta Fadda durant le week-end avec visites commentées. BASTIA, Auditorium du Musée de Bastia : rencontre avec Patrizia Poli, chanteuse, musicienne, comédienne, autour d’une œuvre choisie dans la collection.

10 Place du donjon MUSÉE DE BASTIA La Citadelle Beaux-Arts & Histoire 20200 Bastia Tél. : 04 95 31 09 12 BASTIA www.bastia.corsica

Le musée de Bastia est installé dans l’ancien Palais des gouverneurs génois, au cœur du quartier historique de la Citadelle. Ses jardins offrent une inattendue escale de verdure et de tranquillité en pleine ville, à l’aplomb du Vieux port.

La présentation permanente des collections mêle histoire et beaux-arts. Peintures, sculptures, arts graphiques, mobilier, artefacts, multimédias vous feront découvrir sept siècles d’histoire de Bastia et de la Corse à travers l’évocation des hommes et événements marquants qui les ont façonnées. Trois thèmes rythment cette visite : le développement urbain, les fonctions de capitale politique et économique et, enfin, le rôle de foyer culturel. Cette dernière thématique se clôt sur la présentation d’une partie des tableaux de la collection du cardinal Fesch.

Deux salles complètent ce parcours dont une consacrée à l’histoire du Palais des gouverneurs. L’ancienne chapelle des gouverneurs sert quant à elle d’écrin aux objets de curiosité d’époque révolutionnaire et Empire de la collection Carlini.

Directeur : Sylvain GREGORI

Haute saison : du 1er mai au 30 septembre, de 10 h à 18 h 30. Fermé les lundis en mai, juin et septembre. Ouvert tous les jours en juillet et en août. Basse saison : du 1er octobre au 30 avril, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Fermé les dimanches et lundis.

er er PRATIQUES Fermé le 1 novembre, le 11 novembre, le 1 mai, le 8 mai et pendant les vacances scolaires de Noël.

INFORMATIONS INFORMATIONS 11 MUSÉE DE BASTIA Beaux-Arts & Histoire BASTIA

EXPOSITIONS TEMPORAIRES 2018

Mot du directeur du Musée de Bastia : Sylvain GREGORI

En sa qualité de Musée d’Histoire, le Musée de Bastia se doit d’interroger le public sur des phénomènes contemporains. Cette année, à travers Identità, les Corses et les migrations XVIIe-XXIe siècles, le Palais des gouverneurs donne à comprendre comment l’identité corse s’est construite dans sa confrontation aux Altérités. Un sujet d’actualité qui permet de mieux comprendre les enjeux et les débats sociétaux de notre temps.

Mais il ne faut pas s’y méprendre : grâce à son langage propre fondé sur la présentation d’œuvres d’art, de documents et d’objets patrimoniaux, dans une scénographie à la fois émouvante, spectaculaire et symbolique, l’exposition demeure avant tout un moment d’émotion(s), de détente, de partage et de plaisir.

Les Corses qui visitent Identità y trouveront de nombreux échos à leur histoire familiale car l’émigration n’a épargné aucune famille depuis la fin du XIXe siècle. Les touristes découvriront une autre facette de l’histoire de l’île : celle d’un peuple qui, dès le XVIIe siècle, s’est en partie établi à l’étranger, en France continentale puis dans le vaste empire colonial. Mais quitter la Corse, ce n’est pas l’oublier… On saisit en effet comment l’identité corse s’exprime dans ces communautés d’exilés : dans le quartier du Panier à Marseille, dans la sociabilité des amicales, dans ce rapport viscéral à l’île qui perdure jusqu’à l’inévitable retour. Loin de faire disparaître l’identité corse, l’émigration l’a renforcée et a participé à sa construction. Celle-ci a également été influencée par l’immigration comme la seconde partie de l’exposition le démontre à travers notamment l’exemple des apports culturels des Italiens qui participent à façonner l’identité corse. À partir de la seconde moitié du XXe siècle, Portrait de Martino Guidoni Bianconi, de nouveaux immigrés arrivent : Pieds-Noirs, Maghrébins et professeur à l’Université de la Sapienza Portugais composant cette « communauté de destins ». Un et archiatre du pape Pie VI défi pour les Corses comme l’illustre le film de Jean-André Attribué à Antonio Cavalucci (1752-1795) Bertozzi et Sylvia Cagninacci, Paroles dévoilées, diffusé pour 1791 Huile sur toile / 61 x 49 cm la première fois dans l’exposition. Musée de Bastia / Inv. MEC.96.5.1 Photo : J.-A. Bertozzi/Musée de Bastia Conçue comme un voyage dans le temps et l’espace, mêlant patrimoine et art contemporain, Identità donne à découvrir une autre histoire de la Corse… celle des Corses eux-mêmes.

En contre-point de cette exposition, c’est à un voyage métaphorique inédit que le public est invité avec l’exposition artistique Passeghji, chasses oniriques et traversées vers l’au-delà en Corse de Jeanne de Petriconi et Guillermo Peydró qui ont investi à travers les œuvres et leurs installations vidéos le sous-sol et les citernes du Musée. Car la clé d’une des multiples significations de Passeghji réside dans les concepts transcendés de départ, de voyage, de franchissement, de devenir, de racines et de l’ Ailleurs traduits dans le rapport que la culture corse entretient avec le surnaturel et l’au-delà.

12 MUSÉE DE BASTIA Beaux-Arts & Histoire BASTIA

EXPOSITIONS TEMPORAIRES 2018

IDENTITÀ, LES CORSES ET LES MIGRATIONS XVIIe-XXIe SIÈCLES Du 7 juillet au 22 décembre 2018

Cette exposition ambitionne de répondre Comme en témoigne Sénèque dans à une question : comment l’identité corse Consolation à Helvia, la Corse a été se construit-elle dans ce rapport à l’Autre dès l’Antiquité une terre d’accueil. Du induit par les migrations ? Moyen Âge à la période moderne l’immigré est originaire de la péninsule italienne. Toscans, Sardes et ligures ne sont cependant pas perçus comme des « étrangers » dans une Corse intégrée culturellement et économiquement à l’ensemble italien. L’annexion française change la donne. Naguère minoritaires, les Français deviennent une composante croissante des nouveaux arrivants. La deuxième moitié du XXe siècle et le début du XXIe sont marqués par une nouvelle évolution avec la substitution des Italiens au profit des rapatriés d’Algérie puis des Maghrébins et des Portugais qui deviennent les premières communautés étrangères dans l’île. Les récents événements internationaux, la crise Les Émigrants, Charles-Emmanuel Jadin (1845 - 1922) d’identité nationale qui se répercute d’une 1876/Huile sur toile/133 x 206 manière singulière en Corse, prouvent à Musée des beaux-arts, Ville de Bernay/Inv. 922.2.2 quel point la définition de l’identité insulaire Photo : Musée des beaux-arts, Ville de Bernay/Jean-Pierre Copitet se construit par rapport aux altérités et à leurs représentations auxquelles la société De Marseille à Saigon, en passant par est confrontée. Identità (identité), un mot le continent américain, l’émigration des qui même au pluriel demeure invariable insulaires est un phénomène marquant comme un écho au concept d’intégration des XIXe et XXe siècles, n’épargnant aucune porté par cette « communauté de destins » famille et aucun village. Elle s’inscrit dans censée définir le peuple corse. une tradition remontant à l’époque moderne en direction de l’Italie avant de se rattacher au contexte migratoire du Mezzogiorno de l’Europe du Sud. Dans les années 1930, Commissaire général de l’exposition : Sylvain Gregori, directeur du musée de Bastia alors que l’île compte 250 000 habitants, Commissaires associés : plus de 150 000 Corses sont établis dans le Audrey Giuliani, responsable des expositions et des monde. Facteur d’intégration à l’ensemble publications national français, cette émigration se Didier Rey, professeur des universités révèle également le principal moteur de la construction de l’identité corse. Combattues, subies ou acceptées, les conséquences positives ou négatives sur la société insulaire sont considérables. Dans les années 1970, l’adoption du terme de « diaspora » pour qualifier la communauté insulaire en France continentale et à l’étranger est révélatrice de la place occupée par ce phénomène dans l’imaginaire corse.

13 MUSÉE DE BASTIA Beaux-Arts & Histoire BASTIA

EXPOSITIONS TEMPORAIRES 2018

PASSEGHJI, CHASSES ONIRIQUES ET TRAVERSÉES VERS L’ AU-DELÀ EN CORSE Jeanne de Petriconi / Guillermo G. Peydró Du 7 juillet au 22 décembre 2018

L’exposition Passeghji (Passages) imagine au travers du prisme de l’art contempo­rain, une traversée des rites, objets et espaces associés au culte funéraire en Corse et en Méditerranée. Elle entrelace sculptures et art vidéo dans une succession d’installations hybrides sur tout un niveau du Musée de Bastia, ancien Palais des Gouverneurs, édifice génois du XVIe siècle. Organisé en six espaces connectés, le parcours propose autant aux visiteurs une approche abstraite, que des notions spécifiques à la Corse, liées à la mort et sa relation poreuse avec des notions complémentaires du pourtour méditerranéen, de l’Egypte ancienne à la Bible ou à la mythologie gréco-latine. Du chamanisme corse appelé mazzerisme à la religion mégalithique, qui a laissé dans le Sud de l’île des menhirs aux visages de guerriers sculptés qui peuvent être considérés comme les premiers portraits monumentaux européens, l’exposition s’articule autour du rôle de l’eau dans les récits de la mort, sa polysémie et ses échos dans l’actualité en mer Méditerranée.

Photogrammes de la vidéo installation pour cinq écrans de Guillermo G. Peydró, Passeghji, 14 min. - 2018

Sculpture : Jeanne de Petriconi Crédit photo : © Guillermo G. Peydró

14 Rue Saint-Charles MUSÉE NATIONAL DE 20000 Aiacciu LA MAISON BONAPARTE Informations, réservations groupes : Tél. : 04 95 21 43 89 Beaux-Arts & Histoire www.musee-maisonbonaparte.fr AIACCIU

Napoléon naît dans cette demeure le 15 août 1769. La maison Bonaparte, construite à la fin du XVIIe siècle, présente alors toutes les caractéristiques des maisons génoises, hautes et austères. Il y résidera jusqu’à son départ pour le collège d’Autun, à l’âge de neuf ans. En 1769 Charles et Letizia Bonaparte, ses parents, occupent le premier étage et ont la jouissance de la cuisine située au rez-de-chaussée.

Leur demeure s’agrandit en 1774 d’une terrasse construite par le père de Napoléon. Les deuxième et troisième étages qui appartenaient à d’autres membres de la famille seront achetés au fil des ans. La famille Bonaparte, acquise à la République, doit quitter l’île tombée aux mains des Anglais en 1793. Quatre ans plus tard, la Corse reconquise, Letizia Bonaparte, mère de Napoléon, regagne Ajaccio et grâce à d’importantes indemnisations attribuées aux spoliés de l’occupation anglaise, elle agrandit et embellit la maison. Napoléon y séjourne pour la dernière fois à son retour d’Egypte du 29 septembre au 6 octobre 1799. En 1843, la maison revient à Joseph Bonaparte, puis à Napoléon III en 1852.

Les voyageurs illustres s’y succèdent : Napoléon III et Eugénie, l’impératrice Elisabeth d’Autriche, le grand-duc Georges de Russie, le Président Sadi- Carnot, le Roi Edouard VII ainsi que Gustave Flaubert, Balzac ou Loti. En 1923, le prince Victor Napoléon, héritier de l’impératrice Eugénie, l’offre à l’État, elle est alors classée monument historique. En 1967, enfin, la demeure devient musée national, aujourd’hui rattaché au musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau.

15 MUSÉE NATIONAL DE LA MAISON BONAPARTE Beaux-Arts & Histoire AIACCIU

La maison Bonaparte s’illustre aussi par la qualité de son mobilier et de ses décors de styles divers : du Directoire au Second Empire. Elle est un exemple unique de maison patricienne corse qui nous soit parvenu dans un tel état de conservation.

En 1796, grâce aux dommages de guerre votés par le Directoire et à la fortune montante du général Bonaparte, Letizia remeuble « la casa ». Les sièges,

© JF Paccosi © tables, consoles et trumeaux sont des périodes Louis XV et Louis XVI. Seul le mobilier de la galerie, en bois clair, annonce le style plus épuré de la fin du Directoire.

Cinq commodes marquetées et incrustées de pierres dures sont achetées à Milan. Les murs de l’appartement sont recouverts de papiers peints à dominante rouge ou jonquille, couleur que paraît affectionner Letizia. Les sols, comme dans toutes les maisons ajacciennes, sont constitués de tommettes rouges, sauf ceux de la salle de réception qui sont parquetés. Depuis la donation à l’État de la maison Bonaparte, des travaux ont régulièrement été menés sur les toitures, les murs, les façades, la décoration intérieure et le mobilier. Une campagne de restauration des tableaux, des sculptures et du mobilier a pu également être entreprise à la faveur des récents aménagements.

Le circuit se termine par la présentation, au rez-de-chaussée, des maisons de campagne que possédait la famille et par la visite des caves de l’ancienne demeure où sont exposés l’outillage agraire et les instruments consacrés à l’extraction de l’huile, activité rémunératrice qui fut longtemps pratiquée par les Bonaparte.

Conservateur général : Jean-Marc OLIVESI

OUVERT TOUS LES JOURS sauf le lundi, de 10 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 15 à 17 h 30.

Tarifs Plein tarif : 7 € Tarif réduit : 5 € PRATIQUES Gratuit pour les moins de 26 ans

INFORMATIONS INFORMATIONS 16 La Citadelle MUSÉE DE LA CORSE 20250 Corti JEAN-CHARLES COLONNA Tél. : 04 95 45 25 45 Anthropologie www.musee-corse.com CORTI

Le musée de la Corse a ouvert ses portes en juin 1997 afin d’accueillir le fonds d’ethnographie collecté par le Père Louis Doazan, missionné par le musée national des Arts et Traditions populaires. L’architecte Andrea Bruno, expert auprès de l’UNESCO et spécialiste de la réhabilitation des bâtiments anciens, a fait de ce lieu un véritable musée de site. Inséré au cœur de la Citadelle classée monument historique, mêlant rénovation d’un édifice néo-classique et construction contemporaine, il offre aux publics un espace propice à la découverte d’une culture et de son territoire.

Sa muséographie repose sur l’articulation de deux galeries permanentes et d’espaces d’expositions temporaires. La galerie Doazan met en lumière le regard porté sur la Corse rurale traditionnelle par les voyageurs et les ethnologues au fil des siècles. La galerie du « musée en train de se faire » est consacrée aux problématiques de l’anthropologie actuelle. Chaque année, une nouvelle exposition temporaire et ses contrepoints, ainsi qu’un espace pédagogique et interactif dédié au jeune public, viennent compléter le parcours. Ce musée de société et sa programmation culturelle offrent ainsi une diversité de points de vue qui accompagnent le visiteur afin qu’il puisse construire son propre regard sur la Corse.

Institution ressource en matière d’ethnographie de la Corse entre la fin du XIXe siècle et les années 1970, le musée voit régulièrement ses fonds s’enrichir d’objets et de documents sonores et audiovisuels témoignant du dynamisme de cette société aux identités plurielles. Près de 10 000 objets ethnographiques, peintures, estampes et dessins, cartes de géographies, cartes postales et photographies composent le fonds patrimonial, ainsi que des archives sonores et documentaires.

En 2017, le musée a fêté ses 20 ans. Depuis son ouverture, on ne compte pas moins de 1 380 000 visiteurs venus découvrir ses espaces et le site de la citadelle de Corti. Pour poursuivre, continuer à innover et à renouveler les questionnements, l’équipe du musée travaille à son nouveau projet scientifique et culturel. Cette démarche vise à confirmer la vocation du musée, son développement pour les années à venir et ainsi continuer d’en faire un outil culturel au service du territoire.

17 MUSÉE DE LA CORSE JEAN-CHARLES COLONNA Anthropologie CORTI EXPOSITIONS TEMPORAIRES 2018-2019

Mot de la responsable du musée de la Corse : Marion TRANNOY

Se représenter ou être représenté, se voir ou être vu… la question de l’image et des signes traverse le parcours temporaire du musée de la Corse pour cette année 2018 et ce jusqu’en mars 2019.

L’exposition E Figure di a Corsica. Symbole, emblèmes et allégories et le catalogue qui lui est associé, ainsi que l’espace pédagogique A Testa mora - Tête d’affiche, explorent la production de sens induite par les représentations de la Corse au cours des siècles et jusqu’à aujourd’hui : sa forme si caractéristique sur les cartes, ses allégories, ses symboles et ses armoiries.

Le musée de la Corse propose notamment de mieux saisir comment la figure du Maure est devenue l’emblème officiel de la nation corse. L’iconique tête de son drapeau, héritée d’une bannière féodale aragonaise, traversant le temps pour devenir l’image des aspirations de la société corse actuelle.

C’est encore la testa mora qui est la source d’ins- piration d’Antoine Giacomoni pour l’exposition photographique U sognu, u spechju, a bandera, nous invitant à regarder à travers son miroir, l’Autre devenu l’Île. Elle, toujours, que l’artiste Gabriel Diana sculpte dans un bronze installé en extérieur, le bandeau corse attirant le regard et marquant les esprits par sa force, symbole char- gé d’histoire, de fierté et d’espoir.

Enfin, la programmation culturelle de cette année, sur le thème des « voyages, exils et identités » accompagne ces expositions pour démontrer l’universalité du questionnement autour de l’altérité et de l’image que l’on donne à voir ou à entendre.

.

L’affiche 2017 © CdC Graphisme : Gaëtan Laroche

Responsable du musée de la Corse : Marion TRANNOY Chargée des relations presse : Frédérique NUCCI-ORSATELLI

Du 1er NOVEMBRE au 31 MARS de 10 h à 17 h : tous les jours sauf dimanches, lundis, jours fériés et 24 décembre. Du 1er AVRIL au 21 JUIN de 10 h à 18 h : tous les jours, sauf lundis et 1er mai. Du 22 JUIN au 20 SEPTEMBRE de 10 h à 20 h : tous les jours. Du 21 SEPTEMBRE au 31 OCTOBRE de 10 h à 18 h : tous les jours, sauf lundis.

Fermeture annuelle du 31 décembre au 14 janvier inclus. PRATIQUES

18 INFORMATIONS INFORMATIONS MUSÉE DE LA CORSE JEAN-CHARLES COLONNA Anthropologie CORTI EXPOSITIONS TEMPORAIRES 2018-2019

E FIGURE DI A CORSICA. L’exposition s’articule selon un rythme ternaire : SYMBOLES, EMBLÈMES ET • Les origines : un État, une collectivité ou ALLÉGORIES une principauté se doit d’avoir, pour exister et er Du 1 août 2018 au 30 mars 2019 être reconnu, des origines (donc un nom), une assise territoriale reconnue et admise de tous Cette nouvelle exposition se propose de décrire en fonction de ce nom, mais aussi de se situer les symboles, les emblèmes et les allégories de dans la durée. Dans le cas de la Corse, cette la Corse depuis l’ Antiquité jusqu’à nos jours. Il période s’étend sur plus de vingt siècles, ce qui s’agit d’une représentation sur le long terme permet de concevoir et d’asseoir la légitimité des aspirations culturelles, emblématiques et d’un discours étatique ; identitaires de la Corse. • Les regalia désignent l’ensemble des fonctions, Comment la Corse est-elle représentée ? rituels et prérogatives de nature matérielle, poli- tique, juridique et emblématique reconnus à un Comment les Corses se voyaient/se voient au État, une collectivité ou une principauté ; cours des siècles et étaient vus/sont vus ? • La tête de Maure : hier, aujourd’hui et demain. L’exposition prend en compte les multiples Les signes d’identité de la Corse venus des noms donnés à la Corse ; ses représentations siècles passés se retrouvent dans le discours cartographiques à travers les siècles (une île et les représentations d’aujourd’hui, qu’ils reconnaissable par sa forme au premier coup soient politiques, artistiques, commerciaux, d’œil) ; ses allégories (la « guerrière »), ses commémoratifs, linguistiques ou monétaires. symboles (le chien, le mouflon) et ses armoiries Ils sont les preuves vivantes et tangibles d’une (la tête de Maure). La testa mora est à ce jour le continuité culturelle et politique. principal emblème et le symbole incontesté de la Corse et des Corses. Parmi les 400 œuvres exposées, les Ainsi, il est nécessaire de restituer E figure di a visiteurs pourront découvrir des créations Corsica à la fois dans le long terme historique, contemporaines, des manuscrits et des malgré les césures inévitables qu’entraînent armoriaux, des atlas hollandais du XVIIe siècle, certains soubresauts de l’histoire, mais aussi du mobilier armorié ainsi que d’importantes au-delà des frontières insulaires démontrant collections de monnaies et de médailles. Les ainsi que les aspirations corses sont celles de premières cartes manuscrites aquarellées de la nombreux autres peuples. Corse seront pour la première fois présentées au public. E figure di a Corsica mettra en lumière la diversité des domaines, des plus anciens au plus récents, dans lesquels s’inscrivent ces figures, symboles et emblèmes, donnant à voir la Corse dans sa multiplicité.

Commissariat de l’exposition et responsabilité scientifique : Michel POPOFF, Conservateur en chef (h) au Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France - Président (h) de - Vue de la Citadelle de Corte © CdC, direction du patrimoine/Pascale Neri l’Académie internationale d’héraldique - V. Salvini, Gourde – Corse, Coll.particulière © CdC, musée de la Corse/P. Pierangeli Marie-Eugénie POLI-MORDICONI, - J. Blaeu, Corsica insula (détail) © CdC, musée de la Corse/DR Conservateur en chef, responsable des collections - V. M. Coronelli, Isola di Corsica, Coll.particulière © CdC, musée de la Corse/P. Pierangeli au musée de la Corse, CdC

19 MUSÉE DE LA CORSE JEAN-CHARLES COLONNA Anthropologie CORTI EXPOSITIONS TEMPORAIRES 2018-2019

A TESTA MORA - TÊTE D’AFFICHE U SOGNU, U SPECHJU, A BANDERA Du 1er août 2018 au 30 mars 2019 Du 1er août 2018 au 30 mars 2019

Parcours jeune public Exposition photographique d’Antoine Giacomoni

Chef de projet : Ann Bilger-Depoorter, responsable de la Antoine Giacomoni, artiste photographe séduit médiation culturelle au musée de la Corse, CdC et fascine… Notre âme est touchée par sa dimension mystique et par l’intense émotion que dégage cette installation consacrée à l’iconique tête coupée du drapeau corse, où modernité absolue, intemporalité, et noir et blanc des origines se confondent.

© CdC, musée de la Corse Cliché : Antoine Giacomoni

Outre son indéniable qualité esthétique et artistique, ce maître du noir et blanc argentique se révèle aussi en tant qu’auteur où, comme dans ses portraits aux yeux constellés de © CdC, musée de la Corse carrés de lumière – véritable marque de Graphisme : Laurent Sick-Kascen fabrique – les mises en abîme vertigineuses ne se départissent jamais de leur part d’enfance Un espace dédié au jeune public (6-11 ans) et d’innocence. permet de sensibiliser le visiteur au thème de l’exposition temporaire consacré aux emblèmes de la Corse. Le sujet y est abordé sous un angle pédagogique et interactif. Le LE BANDEAU CORSE parcours propose de décrypter de manière Du 1er août 2018 ludique les deux signes iconiques les plus au 30 mars 2019 représentatifs de la Corse : la forme du territoire et la testa mora. Installation monumentale de Gabriel Diana

© CdC, musée de la Corse Gabriel Diana

20 MAISON NATALE DE Hameau de Stretta 20218 PASQUALE PAOLI Merusaglia Tél. : 04 95 61 04 97 Histoire www.isula.corsica/musees MERUSAGLIA © Pascale Neri, CdC Neri, © Pascale

Le musée est installé dans une demeure de notables, celle de la famille Paoli. Cette bâtisse de plan carré, recouverte d’une toiture de schiste, présente un rez-de-chaussée voûté, des planchers de châtaignier et un plancher à claire- voie au dernier étage, illustrant l’architecture traditionnelle des villages de Castagniccia. Pasquale Paoli y voit le jour en 1725 et y passe son enfance jusqu’à son départ pour Naples en 1740. À cette date il suit son père, Ghjacintu Paoli, figure des Révolutions de Corse (1729-1743), en exil après la défaite des insurgés corses contre la République de Gênes.

Pasquale Paoli, « Général de la Nation corse, Père de la Patrie », est le fondateur de l’une des premières républiques démocratiques modernes (1755-1769). Il rédige pour la Corse la première constitution qui établit la souveraineté du peuple et la séparation des pouvoirs, pourvoit l’île d’une armée et d’une marine, d’une administration, d’une justice, d’une monnaie et d’une imprimerie. Il promeut l’instruction et fonde une Université à Corti, développe l’agriculture, l’industrie et le commerce extérieur, faisant de la Corse le premier État démocratique de l’Europe des Lumières.

Responsable du musée : Julia TRISTANI

DU 16 MAI AU 30 SEPTEMBRE, de 9 h à 12 h et de 13 h à 18 h. DU 1er OCTOBRE AU 15 MAI, de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h. Les visiteurs ne sont plus admis ½ heure avant la fermeture. Fermé le dimanche du 1er novembre au 31 mars. Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre, 25 décembre. Plein tarif : 2 €/personne. PRATIQUES Tarif réduit : 1 €/(étudiants, enfants et groupes de 10 personnes et plus). Entrée gratuite pour les classes et les scolaires sous la conduite de leurs professeurs,

INFORMATIONS INFORMATIONS ainsi que pour les guides officiels. 21 MAISON NATALE DE PASQUALE PAOLI Histoire MERUSAGLIA © Pascale Neri, CdC Neri, © Pascale

La maison est cédée en 1889 au Département de la Corse par Jean-Baptiste Franceschini-Pietri, descendant de Clémente Paoli, frère aîné de Pasquale, à condition d’installer à l’intérieur de l’oratoire les cendres de l’illustre personnage et de transformer le deuxième étage en musée : ce dernier est créé en 1954.

Les collections sont présentées à travers quatre salles qui évoquent la vie de Pasquale Paoli ainsi que les grands aspects de la période paoline, notamment à travers le mobilier, les effets personnels et souvenirs de Paoli et de son gouvernement. Parmi les pièces les plus représentatives se trouvent les œuvres d’artistes anglais et américains du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle : un buste en marbre de Paoli réalisé par John Flaxman, des portraits de grands artistes tels que Henry Benbridge ou Richard Cosway, que Paoli a côtoyés à la fin de sa vie, exilé à Londres après la défaite de Ponte Novu face aux armées de Louis XV, mettant un terme à la période d’indépendance de la Corse.

La chapelle funéraire, accolée à la maison, conserve les cendres de Paoli ainsi que la pierre tombale qui ornait son caveau au cimetière londonien de l’église Saint-Pancrace.

Le Musée de Merusaglia a obtenu le label Maison des Illustres en 2012.

22 Fort de Matra MUSÉE D’ARCHÉOLOGIE Hameau du Fort 20270 Aleria & SITE ANTIQUE Tél. musée : 04 95 57 00 92 Archéologie Tél. site : 04 95 46 10 92 www.isula.corsica/musees ALERIA www.isula.corsica/patrimoine © Pascale Neri, CdC Neri, © Pascale

LE MUSÉE Le musée, en articulation avec le site de la ville antique, relate l’histoire d’Aleria et de son territoire entre le Ve siècle avant J.-C. et le Ve siècle de notre ère. Le parcours permanent du musée permet d’appréhender plus de dix siècles d’occupation humaine à travers une riche collection archéologique. Les objets présentés proviennent majoritairement des fouilles de la nécropole préromaine de Casabianda, située à quelques centaines de mètres au sud du musée. De ces tombes ont été exhumés de nombreux objets de la vie quotidienne des populations vivant sur place : cratères attiques aux décors inspirés de la mythologie, rhytons zoomorphes, bijoux en ambre ou pâte de verre colorée, machairas (épées à lame courbe) accompagnaient le défunt dans son ultime demeure. À noter la grande diversité de provenances de ce mobilier funéraire : parfois importé de Grèce, des mondes italique et punique, il est également souvent de production indigène. Il porte la marque des influences stylistiques des civilisations du bassin méditerranéen.

Responsable du musée : Julia TRISTANI Responsable du centre de conservation et d’étude : Jean-Michel BONTEMPI

Billet d’entrée commun en vente au musée DU 16 MAI AU 30 SEPTEMBRE, de 9 h à 12 h et de 13 h à 18 h. AU MUSÉE Comptoir de vente DU 1er OCTOBRE AU 15 MAI, de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h. de cartes postales Les visiteurs ne sont plus admis ½ heure avant la fermeture. Fermé le dimanche du 1er novembre au 31 mars. Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre, 25 décembre. PRATIQUES Plein tarif : 2 €/personne. Tarif réduit : 1 €/(étudiants, enfants et groupes de 10 personnes et plus).

INFORMATIONS INFORMATIONS Entrée gratuite pour les classes et les scolaires sous la conduite de leurs professeurs, ainsi que pour les guides officiels. 23 MUSÉE D’ARCHÉOLOGIE & SITE ANTIQUE Archéologie ALERIA © Pascale Neri, CdC Neri, © Pascale

La ville romaine, déjà mentionnée en 1779 par De Pommereul dans son Histoire philosophique de l’Isle de Corse, fait l’objet d’une première description précise par Prosper Mérimée, à l’issue de son voyage d’inspection en Corse de 1839. Plus tard, entre 1955 et 1960, Jean Jehasse entreprend les premiers grands dégagements, mettant au jour des temples romains, boutiques et habitations distribués autour d’un forum dallé de schiste bleu. L’ensemble est classé au titre des Monuments Historiques depuis 1990. Les fouilles engagées sur le site ont permis la mise au jour d’objets usuels ou sacrés, venant compléter chronologiquement la collection. Parmi les pièces maîtresses de cet ensemble, un buste de marbre figurant Jupiter Hammon, un protomé de cheval en bronze ou un icosaèdre en cristal de roche témoignent de la vie culturelle et cultuelle de la colonie romaine entre le Ier siècle av. J.-C. et le IVe siècle de notre ère. La collection d’Aleria, sous appellation « Musée de France », est abritée dans le fortin génois de Matra, édifié à partir du XVe siècle et classé au titre des Monuments Historiques depuis 1962.

24 Fort de Matra MUSÉE D’ARCHÉOLOGIE Hameau du Fort 20270 Aleria & SITE ANTIQUE Tél. musée : 04 95 57 00 92 Archéologie Tél. site : 04 95 46 10 92 www.isula.corsica/musees ALERIA www.isula.corsica/patrimoine

LE SITE

Déjà mentionnée dans Histoire philosophique de l’Isle de Corse par De Pommereul en 1779, la ville antique d’Aleria fait l’objet d’une première description précise par Prosper Mérimée, à l’issue du voyage d’inspection de 1839 en Corse. Plus tard, entre 1955 et 1960, Jean Jehasse entreprend les premiers grands dégagements mettant au jour temples romains, boutiques et habitations distribués autour d’un forum dallé de schiste bleu.

Découverte à environ 1000 m au sud de la ville antique, la nécropole préromaine est fouillée entre 1960 et 1981, livrant une collection d’objets funéraires grecs et étrusques de premier ordre, visibles au musée d’archéologie.

Site classé au titre des Monuments Historiques

Archéologue, responsable du pôle d’archéologie d’Aleria : Franck ALLEGRINI-SIMONETTI

Billet d’entrée commun en vente au musée DU 16 MAI AU 30 SEPTEMBRE, de 9 h à 12 h et de 13 h à 18 h. DU 1er OCTOBRE AU 15 MAI, de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h. Les visiteurs ne sont plus admis ½ heure avant la fermeture. Fermé le dimanche du 1er novembre au 31 mars. Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre, 25 décembre. PRATIQUES Plein tarif : 2 €/personne. Tarif réduit : 1 €/(étudiants, enfants et groupes de 10 personnes et plus).

INFORMATIONS INFORMATIONS Entrée gratuite pour les classes et les scolaires sous la conduite de leurs professeurs, ainsi que pour les guides officiels. 25 MUSÉE D’ARCHÉOLOGIE & SITE ANTIQUE Archéologie ALERIA EXPOSITIONS TEMPORAIRES 2018

Site antique, Place du Fort Matra et Espace Vincentelli

MYTHOLOGIES ALALIA, UN OPPIDUM CORSE Du 7 juin au 16 septembre 2018 AU CŒUR DES ÉCHANGES DE LA MÉDITERRANÉE ANTIQUE Une exposition d’art contemporain, au cœur de la Cité antique. Du 7 juin au 16 septembre 2018

L’exposition Mythologies sous la houlette de Signée Jean Castela, historien-géographe, Valérie Marchi, historienne de l’art, questionne l’exposition Alalia, un oppidum corse au la survivance et l’interprétation des mythes dans cœur des échanges de la Méditerranée la création contemporaine et, sous le vocable antique se propose de retracer les différentes « mythologie personnelle », aborde ce qui dans occupations du site archéologique d’Aleria et l’art contemporain appartient à la narration, à son environnement méditerranéen. Grâce à l’exploration de l’intime. des maquettes originales, des reconstitutions de mobilier archéologique en céramique, en Le sculpteur Christophe Charbonnel, les métal (bronze, fer), des panneaux explicatifs, vidéastes Ange Leccia et Olivier Dominici et des visuels et même la reproduction la photographe Sabine Pigalle nous livrent d’un guerrier de l’époque étrusque avec leur propre interprétation des différentes son équipement, le visiteur est amené à mythologies. s’interroger sur les phases de l’implantation de l’homme sur le territoire d’Aleria et de la plaine orientale, ainsi que sur les rapports entretenus par les Corses avec les Phéniciens, les Grecs, les Étrusques puis les Romains.

MYTHOLOGIES. Christophe Charbonnel, MYTHOLOGIES. Exposition photographique de Sabine Pigalle. ALALIA. Reproduction d’un casque David et Goliath, composite de fer, Photo : © Pascale Neri, CdC corinthien en bronze du Ve siècle © galerie Bayart, Paris. avant notre ère. Photo : © Pascale Neri, CdC

26 Quartier Pratu MUSÉE DE L’ALTA ROCCA Avenue Lieutenant Aviateur de Peretti & SITE DE 20170 Livia CUCURUZZU-CAPULA Tél. musée : 04 95 78 00 78 Tél. site : 04 95 78 48 21 Archéologie www.isula.corsica/musees LIVIA www.isula.corsica/patrimoine © Pascale Neri, CdC Neri, © Pascale

LE MUSÉE Créé en 1963 à partir des fouilles réalisées en Alta Rocca et installé au cœur du village, ce musée a été transféré en 2003 au Quartier Pratu de Livia dans un bâtiment neuf. Le parti pris architectural visant à reproduire en élévation le dessin des antiques jardins en terrasses donne au musée une architecture de caractère. À l’intérieur, dans la grande galerie, le visiteur suit pas à pas dans leur vie quotidienne les groupes humains depuis leur première implantation dans des abris sous roche il y a 10 000 ans jusqu’à leur installation dans des casteddi du Moyen Âge. Étape par étape, le musée retrace l’invention de la poterie, les débuts de l’agriculture et de l’élevage, le perfectionnement des outils avec la maîtrise progressive de la métallurgie, l’ingéniosité des guerriers de l’Âge du Bronze, la coquetterie des dames de l’Âge du Fer, l’évolution de l’habitat et des rites funéraires. Il présente de façon détaillée Cucuruzzu et Capula et offre ainsi un bon prélude à leur visite. La programmation culturelle valorise le fonds permanent et ouvre des fenêtres sur des thèmes connexes grâce à des expositions temporaires, des journées à thèmes et diverses animations. Le musée se veut un lieu d’échange et de partage tout au long de l’année.

Conservateur en chef : Janine de LANFRANCHI

MUSÉE DE L’ ALTA ROCCA DU 1er JUIN AU 30 SEPTEMBRE, de 10 h à 18 h, sauf le lundi, le 14/07 et le 15/08. DU 1er OCTOBRE AU 31 MAI, du mardi au samedi, de 10 h à 17 h, sauf jours fériés et jours donnés. Visites commentées sur réservation. Audio guide en français, anglais, italien. Parcours Jeu audioguidé pour jeune public. Musée accessible aux handicapés.

PRATIQUES Aides à la visite pour les non-voyants et malentendants. SITE DE CUCURUZZU

INFORMATIONS INFORMATIONS AVRIL, MAI, OCTOBRE, tous les jours, de 9 h 30 à 18 h. DE JUIN À SEPTEMBRE, tous les jours, de 9 h 30 à 19 h. 27 MUSÉE DE L’ALTA ROCCA & SITE DE CUCURUZZU-CAPULA Archéologie LIVIA EXPOSITIONS TEMPORAIRES 2018-2019

Le parti pris © Pascale Neri, CdC Neri, © Pascale L’année 2018 se place sous le signe de la créativité, de l’humour et du partage. L’objectif est de tordre le cou à l’idée reçue d’un musée ennuyeux et poussiéreux. On peut venir au musée pour s’instruire mais aussi pour s’évader, s’émerveiller et s’interroger sur le passé, le présent et même sur ce qu’il adviendra. C’est ainsi que la programmation 2018 est entièrement tournée vers le vrai du faux et le faux du vrai. Apprendre à voir étant une des missions premières du musée, il était tentant de proposer au public de porter un regard amusé sur ce qui est et sur ce qui pourrait advenir. Les animaux en voie d’apparition mis en exposition ne sont qu’une version contemporaine des créatures fantastiques de nos mythes et croyances d’autrefois. Le cachet de la poste qui oblitère des œuvres d’art ramène à la question de l’authenticité de certaines découvertes ou pièces archéologiques et de la preuve toujours demandée. Enfin, le ça vous regarde pose au sens propre un œil sur notre environnement immédiat et sur les témoins historiques qu’on y croise. Il contribue à aiguiser ce sens qu’est la vue et que l’on sollicite dans les musées. Quant à l’exposition consacrée à une grande dame de l’archéologie insulaire, Geneviève Moracchini Mazel, elle s’inscrit dans le hors champ thématique de l’année. Il s’agit de présenter le parcours scientifique d’une pionnière. À travers cette personnalité, c’est la Corse des églises romanes et des monuments paléochrétiens qui se révèle à tous les publics.

Ces quatre expositions originales et inédites s’accompagnent d’ateliers, de rencontres et de découvertes tout au long de l’année 2018.

LES ANIMAUX EN VOIE D’APPARITION Du 19 mai au 30 septembre 2018

Et pourquoi pas un En lieu et place des animaux en voie de dispari- oiseval, un coqueret, un tion, imaginons ceux qui pourraient apparaître. chamolion… Une union Pour une fois, ouvrons les portes d’un monde entre un flamant rose et un nouveau dans lequel le réel et la fiction se cochon, un jaguar et une bousculent au point de ne plus trop savoir… et tortue. Dans un quotidien de n’avoir plus que la certitude du doute. où tout devient de plus en Le travail présenté est une déclaration d’amour plus réalisable, certaines à toutes les espèces existantes et qui sont choses sont immuables, toutes vouées à disparaître... dont l’homme sans n’ont pas de frontières et doute un jour ! Mais d’autres émergent, aussi sont essentielles à notre étonnantes, aussi belles, c’est la vie qui évolue, évolution : la créativité, et nous sommes tous dans le même film... l’humour et le partage. Alors L’exposition invite à entrer dans ce nouveau tout devient possible… cette monde qui nous tend les bras et dont nous exposition en est probablement la preuve. ignorons les finalités. Dans ce monde en perpétuelle mutation qui enregistre apparitions, transformations et disparitions, il était plaisant de prendre le contrepied de ce qu’un musée de préhistoire présente traditionnellement.

28 MUSÉE DE L’ALTA ROCCA & SITE DE CUCURUZZU-CAPULA Archéologie LIVIA EXPOSITIONS TEMPORAIRES 2018-2019

GENEVIÈVE MORACCHINI MAZEL, BOLLÙ PUSTALI : ACCIRTATU DA A SINTINEDDA DI U PATRIMONIU FRANCHIZIA CORSU ART POSTAL : CACHET DE LA POSTE Du 13 octobre 2018 au 30 avril 2019 FAISANT FOI Du 13 octobre au 31 décembre 2018 L’exposition met en scène Mme Geneviève De quoi s’agit-il au juste ? D’une blague de MORACCHINI MAZEL, de 1951, date de son départ consistant à créer un faux timbre et arrivée en Corse, jusqu’en 2014. Celle qui qui aboutit à plus de 1000 pièces uniques qui découvrit Mariana en 1951, démarra ses ensemble forment une histoire peu commune. recherches en 1958 sur les églises romanes Un artiste a eu l’idée, un jour où il n’avait plus et les monuments paléochrétiens un sou et devait envoyer une lettre, de faire lui- de Corse, demeure encore même le timbre dont il avait besoin ; la lettre aujourd’hui une référence pour part… et arrive à destination ! les spécialistes, les étudiants et les amateurs. Tout au long de À la suite de cette « aventure », il lance le sa carrière, elle a milité et agi Gag’Art ou Art postal où tout est prétexte à pour la protection, la valorisation devenir un timbre-poste : collage, chewing- et l’animation des sites ainsi gum, liège, carton… Son imagination n’a pas de que pour la création de lieux de limite. Car les pseudo-timbres ne sont pas des mémoire. Quelles furent ses faux ou des imitations mais des chefs d’œuvre actions ? Quel héritage laisse-t- miniatures, différents et originaux. Chaque elle aujourd’hui ? timbre est une histoire, une idée. Chaque envoi a un sens. Des événements historiques sont L’exposition raconte l’histoire ainsi datés. L’exposition propose un parcours d’une vie et d’un engagement au complètement timbré qui passe du vrai au faux, service de l’archéologie insulaire. du faux au vrai. Le cachet de la poste officialise Ses travaux y sont présentés dans l’ordre l’œuvre de l’artiste, la date et la signe. chronologique et illustrés par un ensemble de

documents et d’objets, y compris sa table de travail. Autour de l’exposition ATELIER DE CRÉATION DE TIMBRES à partir du fonds muséal. Pour tous publics

29 Quartier Pratu MUSÉE DE L’ALTA ROCCA Avenue Lieutenant Aviateur de Peretti & SITE DE 20170 Livia CUCURUZZU-CAPULA Tél. musée : 04 95 78 00 78 Tél. site : 04 95 78 48 21 Archéologie www.isula.corsica/musees LIVIA www.isula.corsica/patrimoine CdC/F. Santoni/2017 CdC/F.

LE SITE

En traversant une forêt méditerranéenne au cœur d’un environnement préservé, vous découvrirez le Casteddu de Cucuruzzu, qui fait partie de la vingtaine de casteddi connus de l’île, situés essentiellement en Corse méridionale. C’est en 1959 que l’archéologue Roger Grosjean, à qui l’on doit notamment la renommée des sites de Filitosa (Sollacaro) et de Cauria (Sartè), mentionne le site de Cucuruzzu. En 1964, l’étude sera reprise par François de Lanfranchi, qui poursuivra et étendra ses recherches jusque dans les années 1990. Érigé par les hommes de l’Âge du Bronze, il a été établi au sein d’un chaos granitique aménagé, dominant le versant nord du plateau de Livia. En contrebas du casteddu vers le Nord-Est, plusieurs des terrasses aménagées et des abris ont été occupés ; il s’agit d’un village, ceinturé par un mur de protection (non accessible). Le monument principal est formé par la Torra (tour : probable lieu de stockage et de transformation des denrées), qui conserve encore une partie de sa couverture. Les vestiges recueillis lors des fouilles sont présentés au musée de l’Alta Rocca. Votre chemin se poursuivra vers le site médiéval voisin de Capula, avec sa tour défensive, son habitat et les vestiges de la chapelle San Larenzu. Site protégé au titre des Monuments Historiques

Archéologue, responsable du site : Marie-Laurence Marchetti Responsable de la médiation : Chantal de PERETTI

AVRIL, MAI, OCTOBRE, ouvert tous les jours, de 9 h 30 à 18 h. DE JUIN À SEPTEMBRE, ouvert tous les jours de 9 h 30 à 19 h. Accueil site : 04 95 78 48 21

PRATIQUES 30 INFORMATIONS INFORMATIONS Boulevard Jacques Nicolaï MUSÉE DE PRÉHISTOIRE 20100 Sartè CORSE ET D’ARCHÉOLOGIE Tél. musée : 04 95 77 01 09 & SITE DE CAURIA www.isula.corsica/musees Archéologie www.isula.corsica/patrimoine SARTÈ © Pascale Neri, CdC Neri, © Pascale

LE MUSÉE Situé sur les hauteurs de la ville de Sartène, disposant d’une vue panoramique sur la baie du Valinco, le musée de Préhistoire corse et d’Archéologie est l’héritage du Centre de Préhistoire corse, dédié à la recherche sur la Préhistoire et la Protohistoire de la Corse et comportant un espace de présentation des collections au public. Cet établissement a évolué vers un musée doté du label « musée de France » en 2002. Le dépôt de fouilles d’origine est devenu en 2010 un Centre de Conservation et d’Etudes (CCE) géré en partenariat avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Corse et le Département de Recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines. L’abondance des vestiges archéologiques conservés au CCE fait du musée une ressource incontournable pour la communauté scientifique. Avec la collaboration des chercheurs, le musée a pour vocation de présenter au public les résultats des études et des opérations archéologiques, au plus près de l’actualité de la recherche. Les contenus de diffusion et de valorisation sont diversifiés afin de s’adapter à tous les publics.

DU 1er JUIN AU 30 SEPTEMBRE, ouvert tous les jours, de 10 h à 18 h. Fermé les 14 juillet et 15 août.

DU 1er OCTOBRE AU 31 MAI, ouvert du lundi au vendredi, de 10 h à 17 h. Fermeture hebdomadaire : samedi, dimanche. Fermé les jours fériés et les jours donnés. PRATIQUES

31 INFORMATIONS INFORMATIONS MUSÉE DE PRÉHISTOIRE CORSE ET D’ARCHÉOLOGIE & SITE DE CAURIA Archéologie I SARTÈ © Pascale Neri, CdC Neri, © Pascale

Depuis les premières occupations humaines connues dès le Mésolithique, au IXe millénaire avant notre ère, jusqu’à la fin de l’époque génoise eau XV siècle de notre ère, le musée présente divers aspects de la culture matérielle du peuplement de la Corse (industrie lithique, vaisselle, vases de stockage, débuts de la métallurgie, armement médiéval, tissage, parures, rites funéraires, matières premières…) issus de différents sites archéologiques.

La salle des statues-menhirs, témoignages spectaculaires des groupes humains locaux, regroupe des œuvres originaires de tout le territoire, avec pour objectif de les préserver d’une dégradation inéluctable due aux agents naturels et climatiques. La salle d’archéologie sous-marine révèle la dynamique des échanges commerciaux et culturels en Méditerranée dans l’Antiquité. Un focus paléontologique fait état du peuplement animal de la Corse au Pléistocène, avec des espèces endémiques.

Les expositions temporaires dynamisent le parcours de visite et élargissent le propos du musée lorsque la thématique dépasse le cadre archéologique (art contemporain, ethnologie, histoire…).

La visite du musée complète la découverte des grands sites archéologiques de Corse, en particulier l’exceptionnel site mégalithique de Cauria.

Directeur, conservateur de l’Espace muséal de Sartène : Vaidehi GLIBERT Responsable du musée : Laurence PINET

32 MUSÉE DE PRÉHISTOIRE CORSE ET D’ARCHÉOLOGIE & SITE DE CAURIA Archéologie I SARTÈ EXPOSITION TEMPORAIRE 2018

VISU DI PETRA - FIGURE MÉGALITHIQUE Du 2 mai au 30 septembre 2018 Les mégalithes de la Corse, vestiges monumentaux préhistoriques, captent l’attention. L’exposition temporaire Visu di petra est issue de la rencontre de Jacques Paris, artiste plasticien, avec des statues-menhirs­ de l’île, en particulier celles conservées au Musée de préhistoire corse et d’archéologie et les stantari des sites de Cauria à Sartène. À l’occasion de voyages archéologiques, les dessins de Jacques Paris sont réalisés sur le motif, d’après nature puis font l’objet de superpositions et d’agrandissements qui font ressortir la présence de ces pierres, dressées il y a plusieurs millénaires. Ces créations apportent une autre vision des stantari et résonnent avec la collection de statues-menhirs­ du musée de préhistoire corse et d’archéologie. C’est l’occasion, pour la première fois, de rassembler autour de la collection de statues-­menhirs du musée, des objets mis au jour sur les sites mégalithiques et en lien avec les pierres dressées. © Jacques © Jacques Paris

En 2018, le musée a inauguré l’installation d’une statue-­menhir, dépôt de l’État, dans la salle dédiée, issue de Coti-­Chiavari (Corse-­du-­Sud). © Pascale Neri, CdC Neri, © Pascale

33 Boulevard Jacques Nicolaï MUSÉE DE PRÉHISTOIRE 20100 Sartè CORSE ET D’ARCHÉOLOGIE Tél. musée : 04 95 77 01 09 & SITE DE CAURIA www.isula.corsica/musees Archéologie www.isula.corsica/patrimoine SARTÈ © Mala Alignements d’I Stantari et de Renaghju , dolmen de Funtanaccia

LE SITE Une visite sur le plateau de Cauria, situé à 2 km de la mer, permet de découvrir sur 60 hectares trois sites archéologiques majeurs de Corse : les alignements mégalithiques d’I Stantari, ceux de Renaghu et le dolmen de Funtanaccia, l’un des dolmens les plus emblématiques et le mieux conservé de Corse, comme souligné par Prosper Mérimée. Les alignements de Cauria sont constitués de menhirs, de stèles et de statues-menhirs en granit. Aujourd’hui implantés dans un paysage organisé par les activités agricoles, ils mettent en évidence les différentes phases d’occupation du site. Même si à l’heure actuelle, les recherches permettent de les insérer dans un paysage anthropisé organisé depuis le Néolithique et modifié à l’Âge du bronze. La diversité des architectures et leurs évolutions témoignent d’une continuité de leur sens social et symbolique où la mémoire collective, le contrôle de l’eau et l’image masculine, voire guerrière, ont pu jouer un rôle.

Site protégé au titre des Monuments Historiques

Conservateur en chef du Patrimoine : Vincent MALIET

OUVERT TOUS LES JOURS. Accès libre. PRATIQUES INFORMATIONS INFORMATIONS 34 SITE ARCHÉOLOGIQUE Mairie de Lucciana, & MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE DE 20290 Lucciana Tél. : 04 95 30 14 30 MARIANA PRINCE RAINIER III DE MONACO www.musee-mariana.com Archéologie LUCCIANA Photo : © Pixel Envol Photo : © Pixel

Le site archéologique de Mariana présente différents types de vestiges, de la colonie romaine à la cathédrale Santa Maria Assunta, dite A Canonica édifiée au XIIe siècle. Nécropoles, stèles, mosaïques, édifices religieux racontent plusieurs siècles d’histoire antique et médiévale, tout en illustrant une spécificité stylistique propre au contexte corse. D’abord colonie romaine, Mariana présente les vestiges d’un marché, de voies à portiques ou encore d’une nécropole. Les mosaïques découvertes sur le site ont quant à elles été déposées en 2014 et seront présentées dans le musée. Les origines paléochrétiennes (Ve siècle) du site se matérialisent par une basilique, associée à un baptistère et bâtie sur une maison antique. Dès le début du XIIe siècle, sous hégémonie pisane, un nouvel édifice est construit non loin du premier complexe. Dédié à Santa Maria Assunta, il est consacré par l’archevêque de Pise en 1119. D’influence toscane, la cathédrale se distingue également par ses dimensions, qui en font le lieu de culte médiéval le plus spacieux de l’île.

Chargée de projet : Ophélie DE PERETTI

Site en accès libre toute l’année. Église A Canonica, accès libre tous les jours, du 18 juin au 17 septembre, de 8 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h. PRATIQUES INFORMATIONS INFORMATIONS 35 SITE ARCHÉOLOGIQUE & MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE DE MARIANA PRINCE RAINIER III DE MONACO Archéologie I LUCCIANA

UN NOUVEAU MUSÉE POUR MAGNIFIER DES COLLECTIONS PATRIMONIALES INCONTOURNABLES

La création du musée archéologique de Mariana « Prince Rainier III de Monaco » est une ambition nourrie et mûrie pendant de longues décennies par la Commune de Lucciana et la communauté scientifique qui a œuvré sur le site archéologique. En 2010, le projet prend forme et aboutit à l’obtention de l’appellation « musée de France » auprès du ministère de la Culture en 2012. Cette même année, un concours international est lancé afin de sélectionner le projet architectural qui accueillera le musée.

Le parti pris architectural est imaginé par l’agence Faloci, lauréate du concours, dans un esprit à la fois de monumentalité et de fluidité. Le dialogue architectural entre la masse de la Canonica et la « masse en apesanteur » des espaces d’exposition du musée offrira aux visiteurs un nouveau regard sur un lieu unique, dont le futur parc archéologique sera l’écrin.

© Pixel Envol © Ville de Lucciana © Ville de Lucciana

Les travaux de construction du bâtiment ont débuté en 2016. L’ouverture prévisionnelle est fixée à l’automne 2019.

36 LA COLLECTIVITÉ DE CORSE & LE RÉSEAU DES MUSÉES DE CORSE A CULLETTIVITÀ DI CORSICA & A RETA DI I MUSEI DI CORSICA © MALA

37 LE RÉSEAU A RETA DI DES MUSÉES DE CORSE I MUSEI DI CORSICA

La Corse fait à l’évidence partie des destinations de vacances les plus prisées pour profiter de superbes plages et criques, en se baignant dans des eaux turquoises, humer et savourer les parfums et senteurs du maquis sauvage, parcourir les sentiers de randonnée et ainsi s’émerveiller à chaque détour, de Photographie : © Mala Photographie panoramas littoraux et montagneux remarquables. Mais au-delà de tous ces attraits la Corse propose d’ajouter une dimension culturelle au voyage, empreinte d’authenticité et de partage. Et ainsi, les visiteurs pourront découvrir CRÉATION: Gaëtan laroche/ Gaëtan CRÉATION: son riche patrimoine architectural et CAMPAGNE religieux, ses concerts et festivals en tout genre, mais aussi une offre riche et PUBLICITAIRE variée à travers la visite de ses dix musées labellisés et le Fonds Régional d’Art 2018 Contemporain Corse qui offrent à voir, tout au long de la saison estivale, au- delà de leurs collections permanentes, un panel d’expositions ; sans oublier de visiter également les différents sites archéologiques situés dans les différentes microrégions de l’île. Pour présenter l’ensemble des activités muséales programmées tout au long de la saison 2018-2019, le réseau des musées a décidé de continuer à parler, cette année encore, d’une seule voix en invitant à visiter ses établissements et les sites archéologiques s’y rattachant et en permettant à chacun de mieux connaître la Corse, son histoire, sa culture, en effectuant un voyage dans le temps, de la préhistoire à l’époque contemporaine. En initiant cette nouvelle approche à travers le réseau des musées, la Collectivité de Corse a souhaité fédérer les principaux établissements de l’île, afin de les promouvoir et de les ancrer plus fortement encore dans le paysage culturel et touristique insulaire. En œuvrant ainsi, notre institution assume pleinement la mission attribuée par le législateur qui lui a confié une compétence générale dans le domaine des musées en matière de création, de gestion et de développement des 10 structures muséales majeures de l’île, labellisées « musées de France » : le Musée d’Anthropologie de la Corse, le Palais Fesch-Musée des Beaux-Arts, le Musée du Salon napoléonien, le Musée de Bastia-Palais des gouverneurs, le Musée de préhistoire corse et d’archéologie de Sartè et de l’Alta Rocca à Livia, le futur Musée archéologique de Mariana, le Musée Pasquale Paoli de Merusaglia, le Musée d’archéologie d’Aleria. Ce réseau compte également comme membres associés le Musée national de la Maison Bonaparte ainsi que le Fonds Régional d’Art Contemporain de Corse.

38 LA COMPÉTENCE DE LA COLLECTIVITÉ DE CORSE EN MATIÈRE MUSÉALE

Au titre des nombreuses particularités juridiques afférentes au statut particulier de la Corse, nous pouvons mentionner le très large champ d’intervention en faveur de l’activité muséale dont dispose notre île, depuis que la loi du 22 janvier 2002 a transféré à l’ancienne Collectivité territoriale de Corse la quasi-totalité des compétences, jusqu’alors dévolues à l’État, de ce secteur. Désormais, c’est à la Collectivité de Corse, héritant des prérogatives de l’ancienne Collectivité territoriale de Corse, qu’il appartient de participer financièrement aux travaux de construction, ou de restructuration des musées labélisés « Musées de France », d’aider à la réalisation de leurs programmes d’activités, mais aussi d’accompagner les opérations de conservation et de restauration des collections, ainsi que les projets d’acquisition d’œuvres afin d’enrichir leurs collections. De surcroît, dans ce domaine de compétences, l’application de la loi du 7 août 2015, dite « loi NOTRe », portant nouvelle organisation administrative territoriale qui a fait fusionner la Collectivité territoriale de Corse et les Conseils départementaux de la Haute-Corse et de la Corse-du-Sud, a eu pour conséquence de voir la Collectivité de Corse disposer d’un patrimoine muséal accru. celui-ci compte à présent : le musée d’anthropologie de Corti, le Musée Pasquale Paoli de Merusaglia, le Musée d’archéologie d’Aleria, le Musée d’archéologie de l’Alta-Rocca à Livia, le Musée de préhistoire corse et d’archéologie à Sartè ainsi que des Centres de Conservation et d’Études (C.C.E.), attenants. Sans omettre les quatre sites archéologiques d’Aleria, de Cucuruzzu - Capula, de Cauria et d’Araguina - Sennoa. Ce bloc ainsi constitué peut être considéré comme le pivot du réseau des musées de Corse, voulu et créé par la Collectivité de Corse pour mettre en synergie l’activité de tous ces acteurs culturels, auxquels s’ajoutent cinq autres établissements : le Palais Fesch - Musée des Beaux-arts, le Palais des Gouverneurs - Musée de Bastia, le Musée national de la Maison Bonaparte, le Musée d’archéologie de Lucciana « Prince Rainier III de Monaco » et le Fonds Régional d’Art Contemporain de Corse. Peut-être également signalée l’initiative prise par la CdC dans le cadre de la politique menée en faveur de la sauvegarde du patrimoine de créer le Centre de Conservation et de Restauration du Patrimoine Mobilier de la Corse (C.C.R.P.M.C.), situé à Calvi. Sa mission est à la fois de soutenir les communes soucieuses de la survie de leur patrimoine mobilier et de conseiller les établissements muséaux et sites archéologiques, dans toutes les opérations de restauration et de conservation des œuvres. Enfin, il convient de noter que depuis le er1 janvier dernier, du fait de la fusion des trois collectivités ci-dessus mentionnées, les services des archives de la Haute-Corse et de la Corse-du-Sud, relèvent à présent de la responsabilité de la Collectivité de Corse. C’est donc à elle qu’il incombe dorénavant d’assumer les missions de collecte, de contrôle et de bonne conservation des archives publiques, tout en assurant leur mise en communication auprès des différents publics.

www.isula.corsica/musees

39 A CUMPITENZA DI A CULLITTIVITÀ DI CORSICA IN QUANTU À L’ATTIVITÀ DI I MUSEI

Frà tanti spicificità ghjuridichi culligati à u statutu particulari di a Corsica, omu pò mintuvà u campu d’intarvinzioni propiu largu à prò di l’attività di i musei ch’idda t’hà in mani a noscia isula dapoi ghninnaghju di u 2002 hà trasfiritu guasi in tuttu à l’anziana Cullittività tarrituriali di Corsica i cumpitenzi chì sinu à tandu erani di u statu, in issu sittori. Oramai tocca à a Cullittività di Corsica, piddendu a succissioni di l’anziana Cullittività tarrituriali di Corsica, di participà à u finanzamentu di i travaddi di custruzzioni è di riassestu di i musei classificati « musei di Francia », di aiutaddi à rializà i so prughjetti d’attività è dinò di accumpagnà l’uparazioni di cunsirvazioni è di ristoru di i cullizzioni o i so prughjetti par acquistà o par arricchiscia i so cullizzioni. In oltra, in issu campu di cumpitenzi, l’appiigazioni di a leghji «NOTRe» chì porta un’ urganizazioni amministrativa tarrituriali nova chì hà appicciatu a Cullittività tarrituriali di Corsica è i dui Cunsiglii Dipartimentali di u cismonte è di u pumonti, hà fattu chì a Cullettività di Corsica disponi avà di un patrimoniu museali oramai crisciutu, chì conta : u Museu d’antrupulugia di Corti, u Museu Pascale Paoli di Merusaglia, u Museu d’archiulugia d’Aleria, u Museu d’archiulugia di l’Alta Rocca di Livia, u Museu di prestoria corsa è d’archiulugia in Sartè è dinù u Centru di cunsirvazioni è di studii appicciati, senza sminticà i quattru siti archiulogichi di Aleria, di Cucuruzzu, di Cauria, d’Araguina - Sennoa. Stu insemi, omu u pò cunsidarà com’è l’acchisu di a Reta di i musei di Corsica, chì a noscia cullettività hà vulsutu è criatu da metta in sinergia l’attività di tutti issi centri culturali, è ci tocca à aghjustà cinqui altri stabilimenti : U Palazzu Fesch, Museu di i Belli Arti, u Palazzu di i Guvernatori, Museu di Bastia, u Museu naziunali di a casa Bonaparte, u Museu d’archeulugia di Lucciana «Principu Rainer III di Monacu», è u Fondu Righjunali d’Arti cuntempurania di Corsica. Da signalà dinò in u quatru di issa pulitica di a salvezza di u patrimoniu l’iniziativa presa di crià u Centru di Cunsirvazioni è di Ristoru di u Patrimoniu Mubiliari di Corsica (CCRPMC), cullucatu in Calvi. A so missioni hè attenpu di sustena i cumuni primurosi di a perennità di u so patrimoniu mubiliari è di cunsiglià i stabilimenti museali è i siti archiulogichi in tutti i so azzioni di ristoru è di cunsirvazioni di i so opari. Infini, hè da nutà chì, da u 1ma di ghjinnaghju scorsu l’adunita di i trè Cullittività mintuvati da sopra, i sirvizii di l’archivii di u Cismonte è di u Pumonti sò oramai dinù di à rispunsabilità di a Cullitività di Corsica. Tocca dunqua à a CdC a carica di i missioni di racolta, di cuntrollu è di cunsirvazioni curretta di l’archivii publichi, assicurendu attempu a so missa in cumunicazioni à tutti i publichi.

www.isula.corsica/musees

40