DOSSIER DE PRESSE – NICE Samedi 18 octobre 2014 LES RENCONTRES DE LA SÉCURITÉ 2014 :

POUR MIEUX NOUS CONNAÎTRE !

Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, a décidé de reconduire cette année les manifestations locales des « Rencontres de la Sécurité » sur l’ensemble du territoire, en Les rencontres de la sécurité se métropole et en Outre-mer. dérouleront du 8 au 11 octobre sur l’ensemble du territoire, en métropole Ces journées sont l’occasion d’une rencontre de et en outre-mer. la population avec des policiers, des gendarmes, des sapeurs-pompiers, des personnels de la sécurité civile et des préfectures. Cet échange est l’occasion pour celles et ceux qui nous protègent, dans des conditions souvent difficiles, d’illustrer et de faire partager leur DANS LES ALPES-MARITIMES, CES engagement quotidien. Sur le terrain, ils RENCONTRES DE LA SÉCURITÉ SE assurent la protection des personnes et des DÉROULERONT : biens, garantissent l’ordre public, sécurisent les routes, portent secours et assistance en cas d’accident.

Les rencontres de la sécurité constituent, ainsi, SAMEDI 18 OCTOBRE 2014 un moment privilégié de dialogue entre les acteurs de la sécurité et la population. QUAI DES ÉTATS-UNIS À NICE En permettant une meilleure connaissance des DE 10 H À 17 H acteurs de la sécurité et de leurs missions, en facilitant cet échange avec nos concitoyens, ces rencontres contribueront au respect mutuel que chacun mérite. PROGRAMME

10h00 : Ouverture des stands

10h45 : Démonstration de recherche d'explosifs par la gendarmerie des transports aériens

11H00 : Interpellation d'individus, après un échange de produits stupéfiants, par les militaires du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie de Nice

11h10 : Démonstration des chiens de recherche d'explosifs et de fumigènes par la police nationale

11h30 : Rencontre informelle avec la presse

- Monsieur Éric CIOTTI, Député, Président du Conseil général des Alpes-Maritimes - Monsieur Christian ESTROSI, Député-Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d'Azur - Monsieur Adolphe COLRAT, le Préfet des Alpes-Maritimes

12h15 : Démonstration des auxiliaires canins par la police municipale de Nice

12h30 : Démonstration de recherche d'explosifs par la gendarmerie des transports aériens

12h45 : Démonstration commune des Formateurs en Techniques de Sécurité en Intervention du Centre Départemental de Stage et de Formation et de l'Unité Technique d'Aide à l'Enquête de la Sûreté Départementale des Alpes Maritimes

13h00 : Intervention GIPN : Exercice de prise d'otages dans un bus et la libération de ces derniers à l'issue d'une négociation et d'un assaut

13h15 : Secours médicalisé à une victime en milieu périlleux par le SDIS

13h30 : Démonstration de secours en mer par le SDIS 06

13h45 : Démonstration des auxiliaires canins par la police municipale de Nice

14h00 : Interpellation d'individus, après un échange de produits stupéfiants, par les militaires du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie de Nice

14h15 : Visite du simulateur incendie du SDIS 06

14h30 : Recherche de balise d'avion par l'ADRASEC

14h45 : Démonstration de recherche d'explosifs par la gendarmerie des transports aériens

15h00 : Démonstration par maître chien recherche stupéfiants par les Douanes

15h15 : Sensibilisation au débroussaillement et à l'autoprotection lors d'un feu de forêt par le SDIS

15h30 : Démonstration premier diplôme de secourisme (PSC1) par la FFSS

15h50 : Démonstration de désincarcération dans une voiture par le SDIS

16h05 : Démonstration par maître chien de recherche de stupéfiants par les Douanes

16h20 : Démonstration de recherche de balise d'avion par l'ADRASEC

16H45 : Démonstration de recherche d'explosifs par la gendarmerie des transports aériens

17h00 : Fin de la manifestation SOMMAIRE

• Le Préfet

• La Croix Rouge

• Le SAMU 06

• Force 06

• La Police Municipale

• La Sécurité Routière

• La Délégation Militaire Départementale (DMD)

• Le Centre Service National

• Le Centre d'Information et de Recrutement des Forces Armées (CIRFA)

• Le Service Départemental d'Incendie et de Secours (SDIS)

• La Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP)

• La Compagnie Républicaine de Sécurité 6 (CRS 6)

• L’Association Départementale des RadioAmateurs au Service de la Sécurité Civile des Alpes-Maritimes (ADRASEC 06)

• La Gendarmerie Nationale

• La Gendarmerie des Transports Aériens (GTA)

• La Direction Départementale de la Police aux Frontières (DDPAF) LES ACTEURS LOCAUX DE LA SÉCURITÉ

LES RENCONTRES DE LA SÉCURITÉ DONNERONT L’OCCASION AUX FRANÇAIS DE MIEUX CONNAÎTRE LES ACTEURS DE LEUR SÉCURITÉ, INTERVENANT AU QUOTIDIEN COMME DANS LES SITUATIONS EXCEPTIONNELLES.

LE PRÉFET

Le préfet de département

Le préfet est garant, dans son ressort départemental, de l’unité nationale et de la cohésion territoriale. Pilote et coordinateur des forces de sécurité (police, gendarmerie, sécurité civile) au quotidien et particulièrement en cas de crise, il assure sur l’ensemble du territoire la représentation du Gouvernement et le respect de la loi républicaine. Le préfet de département a la charge de l’ordre public et de la protection des populations. Il dirige les opérations de secours. A ce titre, il coordonne l’ensemble des services de l’État et des sources d’information mises en réseau autour de lui : CODIS (sapeurs-pompiers), policiers, gendarmes, collectivités territoriales, opérateurs publics et privés de services publics… Il s’appuie sur un état-major de sécurité (EMS). Instance de concertation et de pilotage, il réunit mensuellement tous les acteurs de la sécurité locale : responsables de la police et de la gendarmerie nationales, inspecteur d’académie, directeur départemental des finances publiques, directeur des douanes, autour du préfet et du procureur de la République.

Adolphe Colrat, Préfet des Alpes-Maritimes Le préfet de police Deux préfectures de police répondent aux enjeux spécifiques de la sécurité des personnes et des biens à et son agglomération, d’une part, et pour les Bouches-du-Rhône, d’autre part.

Le préfet de zone Dans les sept zones de défense réparties sur le territoire, le préfet de zone détient des pouvoirs importants en cas de crise grave. Il coordonne les moyens de sécurité civile, et fournit les moyens humains et matériels de renfort aux préfets des départements concernés. Il est assisté par un un préfet délégué à la défense et à la sécurité. LA CROIX ROUGE

La Croix-Rouge française, ce sont 54 000 bénévoles et 18 000 salariés présents sur l’ensemble du territoire national.

Auxiliaire des pouvoirs publics dans ses missions humanitaires, la Croix-Rouge française mène un combat de tous les instants pour soulager la souffrance des hommes.

En terme de sécurité dans les Alpes-Maritimes, cette action se décline principalement autour de trois axes : • la mise en place de dispositifs prévisionnels de secours lors de manifestation sportive ou culturelle, • le soutien aux pouvoirs publics lors de situation d'exception, • la formation au premiers secours et à la préparation des catastrophes du grand public.

Mais la Croix-Rouge française est également présente dans le département par ses actions sociales : vestiboutiques, samu sociaux, etc.

LE SAMU

LES MISSIONS DU SAMU 06 – CENTRE 15

SAMU 06

Le Service d'Aide Médicale Urgente des Alpes-Maritimes, ouvert le 4 janvier 1983, est l´un des 105 SAMU de , sa compétence est étendue à l´ensemble du département des Alpes- Maritimes.

C´est un service public hospitalier dont la mission est de répondre 24h/24 et 365j/365 aux demandes d'aide médicale urgente et de permanence des soins. Le public y accède par un numéro de téléphone gratuit, le “ 15 ”. Il est installé dans des locaux de l’Hôpital St Roch au Centre Hospitalier Universitaire de Nice. Les missions des SAMU définies par la loi du 6 janvier 1986 (décret du 16 décembre 1987) sur l'Aide Médicale Urgente et les Transports Sanitaires sont principalement : • assurer 24h/24 une écoute médicale permanente aux demandes d´urgence médicale, • déterminer et déclencher dans les meilleurs délais la réponse la mieux adaptée à la nature et à la gravité de l´appel (simple conseil médical, ambulance privée, ambulance des sapeurs-pompiers, médecin libéral, équipe de réanimation pré hospitalière),

• s´assurer de la disponibilité des moyens d´hospitalisation publics ou privés adaptés à l´état et aux soins nécessités par le patient dans le respect du libre choix du patient, de sa famille et de son médecin traitant, • organiser le cas échéant le transport en milieu hospitalier par le moyen le plus adapté en faisant appel à un service public (SMUR, sapeurs- pompiers) ou privé (ambulances privées),

• organiser l'accueil hospitalier par les équipes soignantes, • coordonner les interventions par voie terrestre ou aérienne (hélicoptère sanitaire) des Services Médicaux d´Urgence et de Réanimation (SMUR) qui sont les structures de réanimation pré hospitalière qui interviennent en dehors de l'hôpital à la demande du médecin régulateur du SAMU.

Le SAMU 06 participe également :

• à l´élaboration et à la mise en œuvre sur le terrain des plans de secours, en particulier, lors des grands rassemblements et accidents impliquant un grand nombre de victimes, • à la médicalisation des grands événements (sommets, triathlons, concerts…), • à l'enseignement de la médecine d´urgence, à la formation aux gestes et techniques d´urgence via le CESU 06 des personnels de santé aussi bien auprès des médecins que du personnel paramédical, des conducteurs ambulanciers, de l ´éducation nationale..., ainsi qu’à des programmes de recherche en médecine d´urgence (infarctus du myocarde, asthme, traumatismes graves, arrêt cardiaque...), • au fonctionnement du Groupe Médical d´Intervention du Groupe d´Intervention de la Police Nationale de Nice (GIPN) ;

Le SAMU 06 coordonne les interventions des Services Médicaux d´Urgence et de Réanimation (SMUR) du département (SMUR de Nice, d’Antibes, de Cannes, de Grasse et l’antenne du SMUR de Nice à Menton) dont les équipes comportent un médecin urgentiste, un infirmier (IDE) ou un aide-soignant (AS) et un conducteur ambulancier ou un pilote (hélicoptère du SAMU 06). FORCE 06

FORCE 06 (Force Opérationnelle Risques Catastrophes Environnement des Alpes-Maritimes) est un service départemental composé de 208 agents. Il intègre les missions des forestiers-sapeurs et les élargit à la gestion des risques naturels.

Les effectifs de FORCE 06 sont répartis sur 15 sites (Valbonne, Roquestéron, Sospel, Estérel, Paillons, Levens, Villars-sur-Var, Breil-sur-Roya, Saint-Auban, Lantosque, Tende, Guillaumes, Clans, Nice et Carros) et interviennent sur la totalité du territoire départemental.

Les missions de FORCE 06

Le service a un rôle préventif contre les incendies de forêt : • il procède à l'entretien des équipements de Défense des forêts contre l'incendie (DFCI) tels que les pistes (1680 km) et les points d’eau spécialisés (582 réserves de tous types) ;

• il réalise des travaux de débroussaillement, par voie manuelle, mécanique ou par brûlage dirigé ;

• il surveille les massifs forestiers en période estivale, à haut © G. Veran ; E. Rossolin risque d’incendie (17 à 23 patrouilles de surveillance de la forêt et 12 postes de guet).

Force 06 intervient également lorsque la sécurité des biens et des personnes est menacée : • sur les feux naissants et sur les incendies déclarés en appui du SDIS ;

• pour certaines opérations exceptionnelles : en situation de crise à la suite d'un sinistre ou d'une catastrophe naturelle (inondations, déneigement, pollutions aux hydrocarbures, tempêtes…). Pour ces actions d’intervention, une équipe d’alerte pluridisciplinaire est rapidement mobilisable après mise en astreinte.

Par ailleurs, suite au transfert de domanialité du fleuve Var, FORCE 06 réalise également des travaux d’entretien des digues et du lit mineur du fleuve. © G. Veran ; E. Rossolin LA POLICE MUNICIPALE DE NICE

→ Une Police de Proximité - 380 policiers municipaux (100 recrutements en 3 ans) - 150 ASVP - 228 Papy Mamy trafic (128 en 2008) - 24h sur 24h - Armée (299 revolvers 4ème cat, Taser,) - Équipement : 50 véhicules géo-localisés, 15 motos, segways, vtt, scooters, gilets pare-balles… 11 postes de police de proximité déployés, le dernier étant celui du Port de Nice inauguré fin juillet 2014.

→ Police Municipale / Police Nationale : différences et complémentarité. Depuis la loi de mars 2007, le Maire coordonne les acteurs locaux et définit les objectifs en matière de prévention de la délinquance. → la sécurité est une mission régalienne et il est du devoir de l’État de maintenir l’ordre public, de lutter contre la prostitution et les trafics de stupéfiants. Contrairement à la police nationale, la police municipale ne peut procéder à aucun contrôle d’identité ni à aucun acte d’enquête ou d’investigation comme une simple surveillance. La seule modalité d’action légale reste le flagrant délit (articles 53 et suivant du code de procédure pénal). En matière de vidéo protection, les images ne peuvent être utilisées qu’après un dépôt de plainte auprès de la police nationale qui sollicitera alors une réquisition judiciaire. Un partenariat existe entre les polices municipale et nationale qui s’est traduit par la signature le lundi 11 février 2013 d’une convention de coordination pour la période 2013-2016. Cette convention prévoit notamment l’organisation d’opérations communes qui se sont élevées à plus de 80 pour 2013.

→ Les différentes unités de la Police Municipale LES UNITES TERRITORIALES Un rapprochement entre la police municipale et les niçois s’est réalisé en janvier 2013 à travers un nouveau mode de déploiement des effectifs autour de 4 unités territoriales (Ouest, Nord, Est et Centre). Ces unités territoriales constituent la pierre angulaire de la police niçoise de proximité, à l’écoute des niçoises et des niçois autour de patrouilles pédestres, des prises de contacts, d’une réelle présence sur le terrain car c’est le meilleur moyen d’être au plus près des riverains et des commerçants.

LES UNITES SPECIALISÉES UNITÉ DU PORT-LA BRIGADE NAUTIQUE Les agents font respecter les arrêtés municipaux dans la bande des 300 mètres du 15 juin au 15 septembre. Leur mission est d’avertir et de rappeler la réglementation aux plaisanciers et aux usagers des plages, de secourir les baigneurs ou plaisanciers qui pourraient être en difficultés, de porter assistance aux services de secours dans le cadre de recherches de personnes disparues. Au-delà de cette période, la brigade nautique intervient pour des missions ponctuelles telles que la surveillance des feux d’artifice ou l’organisation de régates.

BRIGADE DE SURVEILLANCE DES PARCS ET JARDINS Cette nouvelle Brigade, créée en 2013, est composée de 16 Agents de Surveillance de la Voie Publique, encadrée par 2 Policiers Municipaux. Elle est présente de façon permanente sur les jardins de Nice et notamment la Promenade du Paillon. Un règlement intérieur sous la forme d’un arrêté pris lors du Conseil municipal du 11 octobre 2013 a donné les moyens juridiques aux agents de faire respecter le calme et la quiétude au sein des parcs et jardins de la Ville. Ces agents portent un uniforme dédié pour être clairement identifiés et sont chargés de s’assurer de la tranquillité des usagers des parcs et jardins : Faire respecter le règlement des parcs et jardins, être un bouclier contre les incivilités et les actes de malveillance mais aussi évacuer les personnes qui ne respectent pas les arrêtés de la Ville de Nice. BRIGADE ÉQUESTRE C’est une brigade de proximité (contacts avec les administrés) qui patrouille sur les secteurs du centre ville et du collinaire. Un travail singulier est effectué concernant l’entretien et les soins dispensés aux chevaux. De nombreuses interventions sont réalisées sur les manifestations et les cérémonies.

BRIGADE DES TRANSPORTS Les agents de cette brigade portent assistance et sécurité lors des opérations de contrôle des employés du Réseau Lignes d’Azur ce qui ne les empêche pas d’assurer également des missions de police générale. Depuis septembre 2013, et le passage en régie, les actions de contrôles en commun entre la police municipale et RLA sont effectuées à raison de 5 en moyenne par semaine de façon aléatoire. Lors des événements importants, ils effectuent une surveillance mobile sur la voie du tramway afin de permettre la sécurité des moyens de transport.

UNITÉ DE CIRCULATION - BRIGADE DE SÉCURITÉ ROUTIÈRE Les agents qui composent cette brigade ont notamment pour missions d’effectuer des contrôles de vitesse, des contrôles de bruit des véhicules, d’accompagner les services de secours ou encore de faire de la prévention en milieu scolaire.

BRIGADE CYNOPHILE Cette brigade participe à des patrouilles communes avec la police nationale, intervient sur différents types d’opérations et concourt également à des missions de sécurité générale en point fixe : rencontres sportives, carnaval, prom-party, …

BRIGADE MOBILE D’INTERVENTION (BMI) La BMI intervient sur les saisines du centre et sur l’ensemble des missions dédiées aux territoires. De façon générale lorsqu’elle n’est pas sollicitée par le biais des saisines, sa présence sur la voie publique lui permet de relever les problèmes et d’assurer des missions générales de sécurité. La multiplicité des outils permet de répondre à de nombreuses situations, tantôt aux besoins de contacts et de proximité via les segways (gyropodes) tantôt les patrouilles pédestres.

« BAC PM NUIT » Il s’agit d’une unité d’intervention rapide qui intervient essentiellement pour des flagrants délits, et des mises à disposition à l’Officier de Police Judiciaire la nuit.

→ Le Centre de Supervision Urbain (créé en mars 2010)

70 fonctionnaires - 956 caméras (depuis 2012 en Haute Définition)

Vidéo protection et vidéo verbalisation sont les grands axes du Centre Opérationnel de Commandement, situé au cœur de la ville ; c’est un outil partagé qui est mis à disposition des différents partenaires : Police nationale, gendarmerie, parquet, SDIS (réquisitions judiciaires). Depuis mars 2010, plus de 2 470 réquisitions judiciaires ont été effectuées.

Disposant d’une salle de réception d’appels d’urgence 53.53.53, d’une salle de commandement et de décision, d’un système de géolocalisation des équipages PM pour une coordination renforcée avec la police de l’État et une intervention immédiate de l’équipage le plus proche.

+ 318 % de caméras (220 en 2007, 750 en 2012, 956 aujourd’hui)

► Coordination des équipages sur le terrain pour renforcer les chances d’interpellation ► Suivi en temps réel des grandes manifestations ► Un Système de Vidéo Protection Intelligent qui permet de détecter automatiquement et en temps réel, tout comportement « anormal » (exemple : intrusion, colis suspect et attroupement.)

→ La prévention de la délinquance : EN MILIEU SCOLAIRE Tout au long de l’année scolaire, des policiers municipaux de la ville de Nice mènent auprès des élèves de CE2, CM1 et CM2 des actions de prévention de la délinquance pour leur permettre de détecter et de lutter contre toute forme de violence (harcèlement, discrimination, racket, jeux dangereux, ...). 25 écoles, 91 classes et plus de 2 850 élèves sensibilisés sur 3 années scolaires.

Prévention routière : En partenariat avec l’Association Prévention Routière, des policiers municipaux interviennent dans toutes les écoles primaires publiques et privées des classes de CP au CM2, dans le cadre du programme de l’éducation nationale afin de promouvoir la politique d’éducation routière. 16 000 enfants sensibilisés par an

Prévention de la récidive Des mesures sont mises en place afin de lutter contre la récidive (stage de citoyenneté, stage de formation civique, accueil de personnes condamnées à un travail d’intérêt général…). Dans le cadre du pouvoir de police du maire, des rappels à l’ordre à l’encontre de personnes, auteurs de faits susceptibles de porter atteinte au bon ordre de la commune sont organisés conformément à l’article L.132.7 du code de la sécurité intérieure.

PRÉVENTION CAMBRIOLAGE ET VOISINS VIGILANTS Créé en 2009, le dispositif des voisins vigilants a pour objectif de faire participer les acteurs locaux de la sécurité et la population concernée avec l’appui et le contrôle de l’État, à la sécurité de leur propre environnement. Les référents « voisins vigilants » reçoivent une formation de la part de la Police Municipale en collaboration avec la Police Nationale visant à les sensibiliser à l’accomplissement d’actes élémentaires de prévention, à développer leur vigilance à l’égard des comportements et événements suspects et à encourager les réflexes de signalements aux autorités compétentes de tout fait anormal. Il existe 676 voisins vigilants et 44 chaînes de voisins vigilants.

Afin de lutter le plus en amont possible contre les cambriolages, la ville a mis en place depuis le 14 avril 2014 « des correspondants prévention situationnelle ». Ces agents de la police municipale qui sont formés aux techniques de prévention des cambriolages et de protection de domicile interviennent gratuitement à la demande des Niçoises et des Niçois. 59 audits de sûreté ont été réalisés.

LA STRATÉGIE TERRITORIALE Dans le contexte de la loi du 5 mars 2007 qui fait du Maire le pivot de la prévention de la délinquance, il est apparu nécessaire de rénover, relancer et aller au-delà des contrats locaux de sécurité (CLS). Le Plan National de Prévention de la Délinquance et de l’Aide aux Victime arrêté le 2 octobre 2009, introduit la notion de Stratégie Territoriale qui à terme se substituera au Contrat local de Sécurité.

Qu’est-ce qu’une stratégie territoriale ? C’est un programme de travail du conseil local (ou intercommunal) de sécurité et de prévention de la délinquance, la stratégie territoriale est l’expression claire d’une volonté d’agir, partagée par les partenaires d’un territoire, pour améliorer la sécurité des habitants par la prévention de la délinquance. La Stratégie Territoriale a été mise au point sur la base d’un diagnostic précis établi de manière partenariale qui a permis de mettre en évidence des thématiques prioritaires.

La Stratégie Territoriale de Prévention de la Délinquance pour la période 2013/2015 a été signée par le Maire de Nice ainsi que tous les partenaires le 29 avril 2013. (Ville de Nice- Conseil Général- Préfet- Procureur)

→ Aide aux victimes :

En 2009, la Ville de Nice a créé un Service d’Aide aux Victimes unique en France en lien avec la police municipale.

Public concerné : Tout administré de la Ville, tout commerçant, tout touriste qui déclare être victime d’une infraction pénale traumatisante et / ou toute personne vulnérable (personne âgée, handicapée, mineur etc…) ayant vécu un événement déstabilisant. Action du service : Le service d’aide aux victimes de la Ville est là pour assurer une prise en charge rapide et de proximité ainsi qu’un accompagnement personnalisé, par téléphone.

LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE

La mission préfectorale sécurité routière

Dans les Alpes-Maritimes, le Préfet a décidé, en accord avec le Préfet de Région, de regrouper l'étude de l'accidentalité et la mise en œuvre et l'animation de la politique de sécurité routière au sein même du bureau du cabinet étant entendu qu'il fixe lui-même les grandes orientations. Il a désigné comme Chef de projet sécurité routière, son Directeur de cabinet. Le Chef de projet est la voix du Préfet. Il le représente pour présider des réunions et médiatiser des actions.

1- S'agissant de la connaissance de l'accidentologie et la mise en place d'actions de sensibilisation, le Chef de projet s'appuie sur :

• l'observatoire départemental de la sécurité routière dont la mission est de : - assurer le suivi statistique de l'accidentologie ; - mener des études ; - analyser, proposer ; - fournir des éléments statistiques de communication pour le Préfet.

• la coordination sécurité routière dont la mission est de : - contribuer à l’élaboration de la politique locale, au développement du partenariat et au pilotage des structures départementales ; - mettre en œuvre, suivre et évaluer le DGO et le PDASR ; - contribuer à l’amélioration des connaissances en sécurité routière ; - gérer et animer les programmes de mobilisation ; - effectuer la gestion administrative et financière.

• le chargé de mission deux-roues motorisés (2RM) dont la mission est de : - relayer le politique nationale en matière de sécurité des usagers de deux-roues motorisés ; - faire l'interface et se positionner comme interlocuteur privilégié des usagers de 2RM ; - proposer des actions dans le cadre du PDASR ; - sensibiliser les services de l’État aux spécificités du 2RM ; - développer des partenariats et intégrer les manifestations en sécurité routière ; - participer aux réflexions nationales coordonnées par l'administration centrale. © Préfecture 06

2- S'agissant de la politique locale de lutte contre l'insécurité routière, le Chef de projet s'appuie sur :

• le Document Général d'Orientations (DGO) : - élaboré de manière collégiale par les acteurs départementaux ; - il détermine les enjeux et les orientations prioritaires locaux pour 5 ans ; - le DGO 2012/2017 a fixé 3 enjeux prioritaires : alcool / piétons / 2RM. • le Plan Départemental d'Actions de Sécurité Routière (PDASR) : - élaboré chaque année, il comporte un appel à projets, les actions retenues pouvant être financées ; - c'est un outil de concertation et de coordination des projets proposés par les différents acteurs ; - il comporte 3 grands domaines d'intervention que sont les infrastructures routières / l'éducation, la formation, la prévention, la communication / le contrôle et les sanctions.

• le Plan Départemental de Contrôle Routier (PDCR) : - il est élaboré chaque année en concertation avec les forces de l'ordre et est intégré au PDASR ; - il vise à coordonner, une fois par mois sur un enjeu particulier, les actions des forces de l'ordre ; - ces contrôles s'ajoutent à ceux réalisés dans le cadre de l'activité habituelle des forces de l'ordre.

3- S'agissant des acteurs départementaux, le Chef de projet s'appuie sur :

• les forces de l'ordre : - remontée statistiques pour tous les accidents mortels et corporels permettant l'étude de l’accidentalité locale ; - actions de contrôles des conducteurs ; - actions de formations et de sensibilisation.

• les Intervenants Départementaux de Sécurité Routière : - les acteurs de terrain, tous bénévoles, retraités, fonctionnaires, salariés du publiques ; - ils constituent un réseau d'une cinquantaine de personnes engagées et dévouées mandatées par le préfet pour cette mission ; - la préfecture a la responsabilité d'animer ce réseau et de répondre à leurs besoins de formation avec le Pôle d'Appui Régional de Sécurité Routière.

• la caravane de sécurité routière : - un outil avec différents ateliers au service des actions de prévention ; - en 2013, 98 journées d'intervention avec 13'900 personnes sensibilisées ; - 60 interventions en collège, 18 en lycée, 9 en centre de loisirs ; - 4 interventions en CCAS et 7 à la demande de communes ou en entreprises.

• des partenariats : © Préfecture 06 - les associations spécialisés dans un domaine (RM, piétons, public jeunes...) ; - le Conseil général des Alpes-Maritimes, la Métropole Nice Côte d'Azur, les communes, les CCAS ; - ESCOTA, Radio Vinci Autoroute ; - l'UGECAM ; - l'éducation nationale, le tribunal de Grasse ; - les professionnels en lien avec les déplacements automobiles. LA DÉLÉGATION MILITAIRE DÉPARTEMENTALE

Le délégué militaire La DMD 06 est départemental est implantée à la le représentant de caserne Filley l’OGZDS dans le centre et le conseiller militaire du Vieux Nice du préfet

Les missions de la DMD 06

OPERATIONNELLES TERRITORIALES MEMORIELLES LE CENTRE SERVICE NATIONAL

Le centre du service national de Nice animera un stand sur le parcours citoyen.

CE QUE DIT LA LOI :

Tout jeune de nationalité française doit se faire recenser entre la date anniversaire de ses 16 ans et la fin du 3ème mois suivant. Le recensement citoyen est une démarche obligatoire et indispensable pour participer à la Journée défense et citoyenneté (JDC)

L'attestation de recensement, puis le certificat de participation à la JDC sont indispensables pour se présenter aux examens soumis au contrôle de l'autorité publique (permis de conduire, conduite accompagnée, baccalauréat, CAP...) et pour tous les dossiers de candidature dans l'administration.

UN QUIZZ SUR LE SERVICE NATIONAL SERA PROPOSÉ SUR LE STAND AFIN DE TESTER LES CONNAISSANCE DE CHACUN.

LE CENTRE D'INFORMATION ET DE RECRUTEMENT DES FORCES ARMÉES

La Défense, grand pourvoyeur d’emplois, continue d’offrir plus de 400 métiers et près de 15 000 postes chaque année à de jeunes hommes et femmes volontaires, désireux d’acquérir un savoir- faire technique et professionnel reconnu. Les forces armées représentent ainsi une réelle opportunité d’insertion professionnelle. LE SERVICE DÉPARTEMENTAL D'INCENDIE ET DE SECOURS

L’ORGANISATION GÉNÉRALE

Le Service départemental d’incendie et de secours des Alpes-Maritimes est un établissement public. Il est géré par un Conseil d’administration, lequel est composé d’élus du Conseil général, des communes et des établissements publics de coopération intercommunale.

Le Directeur départemental, le Colonel Patrick BAUTHEAC, est assisté dans sa tâche par un adjoint.

Le Président du Conseil d’administration, Éric CIOTTI, est responsable de l’administration et de la gestion financière de l’établissement.

Le Préfet, Adolphe COLRAT, est compétent pour la prévention des risques et la mise en œuvre opérationnelle des moyens du SDIS.

Le SDIS 06 comprend le service de santé et de secours médical et les services opérationnels administratifs et techniques notamment chargés de la prévention, de la prévision, de la logistique et de la technique, des ressources humaines, de la formation, de l’administration et des finances, des centres d’incendie et de secours (C.I.S) classés en centres de secours principaux, centres de secours et centres de première intervention.

Ces services et centres d’incendie sont définis et répartis sur 5 groupements territoriaux selon les niveaux organisationnels.

LES MISSIONS DES SAPEURS-POMPIERS

Dans le cadre de ses compétences, le SDIS 06 exerce les missions suivantes :

• La prévention et l’évaluation des risques de sécurité civile • La préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours • La protection des personnes, des biens et de l’environnement • Les secours d’urgence aux personnes victimes d’accidents, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation

Durant la saison estivale, le SDIS 06 renforce ses dispositifs pour assurer :

• La lutte contre les feux de forêts

Le risque feux de forêts constitue au sein du département des Alpes-Maritimes, un risque particulièrement aigu. Pour faire face à ce risque durant les mois d’été, des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires du département des Alpes Maritimes viennent s'ajouter aux moyens habituels, en alerte dans les centres d’incendie et de secours pour assurer la protection des biens et des personnes.

Chaque jour un effectif variable en fonction des risques, 154 à 596* sapeurs-pompiers participent à la prévention et à la lutte contre les incendies de Forêts. (*données 2014)

Ces moyens sont renforcés par trois hélicoptères bombardiers d’eau loués pour la saison. © Préfecture 06 • La surveillance des plages

Durant la période estivale par convention avec les communes du département, le SDIS assure la surveillance des plages au profit de ces dernières.

Le nombre de postes de secours est variable chaque année en fonction des sollicitations des communes.

© Préfecture 06

LE SDIS 06 EN QUELQUES CHIFFRES

- 1 État Major, à vocation administrative, au service des Groupements Territoriaux et Fonctionnels et des Centres d’Incendie et de Secours.

- 5 Groupements Territoriaux (GT) à vocation administrative et opérationnelle

- 75 Centres d’Incendie et de secours (CIS) à vocation essentiellement opérationnelle et répartis sur les 5 GT

- 1 Service Santé Secours Médical (médecins, infirmiers, pharmaciens et vétérinaires)

- 12 Groupements Fonctionnels

- 1 Atelier Départemental

- 1191 véhicules dont 287 poids lourds et 31 vecteurs nautiques

- 8 sections opérationnelles spécialisées (SOS)

Afin de réceptionner et de traiter les appels d’urgence et afin de gérer les moyens opérationnels et humains à engager sur les interventions, le SDIS 06 dispose de plusieurs salles opérationnelles :

- 1 Centre Opérationnel départemental d’incendie et de secours (CODIS). Il est l’organe de coordination de l’activité opérationnelle des Services d’incendie et de Secours du département. • Il est immédiatement informé de toutes les opérations significatives en cours et est régulièrement tenu au courant de l'évolution de la situation. • Il est placé sous l'autorité opérationnelle du Préfet. • Il est chargé, en cas d'incendies, accidents, sinistres, catastrophes, d‘informer toutes les autorités départementales, municipales, ainsi que les organismes publics ou privés participant aux opérations de secours. Disposant de moyens de communications adaptés (voies radios, SYNERGI, téléphones, télécopies, etc...), le CODIS intervient directement dès qu'une intervention déborde du cadre "habituel" ou s'il s'agit d'un départ de feu.

- 2 centres de traitement de l’alerte (CTA) : le CTA arrondissement de Grasse et le CTA de l’arrondissement de Nice. Le CTA arrondissement de Grasse gère les appels d’urgence et les moyens de secours à engager par les groupements territoriaux Ouest et Centre sur 57 communes.

Le CTA arrondissement de Nice gère les appels d’urgence et les moyens de secours à engager par les groupements territoriaux Sud, Est et Nord sur 166 communes. Au 01/01/2014 – 4 660 agents

. 1 284 sapeurs-pompiers professionnels . 2 904 sapeurs-pompiers volontaires . 472 personnels administratifs et techniques

LA SOLLICITATION OPÉRATIONNELLE

• Année 2000 : 88.435 interventions

• Année 2013 : 112.165 interventions (chiffres provisoires au 13/03/2014)

Soit une augmentation de la pression opérationnelle de : 26,87 %.

En 2013 : 87 800 personnes secourues par le SDIS 06, dont 4 126 étaient dans un état grave et 61 499 dans un état léger.

En 2013, le SDIS 06 a réalisé 307 interventions par jour,soit une intervention toutes les 4 minutes et 41 secondes.

Pendant la saison estivale se sont entre 660 et 1152 sapeurs-pompiers professionnels et volontaires qui sont mobilisables chaque jour en raison du niveau de risques.

RECRUTEMENT ET FORMATION

SPP : recrutement par concours au niveau de sapeur et de lieutenant SPV : contrat de 5 ans renouvelables SPP et SPV : formation initiale, continue et spécialisée

LES RENCONTRES DE LA SÉCURITÉ

Dans le cadre des Rencontres de la Sécurité, le SDIS 06 souhaite sensibiliser le plus grand nombre de citoyen aux missions de sécurité civile par la mise en œuvre de 10 ateliers :

- atelier Simulateur Incendie Grand Public – Détecteurs de fumées – Intoxications CO : Entraînement citoyen sur les comportements réfléchis face à un danger. Le simulateur permet une mise à situation du public dans une tente dont le brouillard simule un début d’incendie.

- atelier Extincteurs sur feu réel : Mise en œuvre d’extincteur d’entraînement sur un bac éprouvette feu réel.

- atelier Escalade (mur d’escalade) – Risque et Sécurité : Animation sur la pratique de l’escalade : le risque et la sécurité

- atelier EPA (Échelle Pivotante Automatique) et BEA (bras Élévateur Articulé) : Animation permettant une descente en rappel sous EPA

- atelier Défibrillateur Automatique Externe (DAE) – Secourisme / Sensibilisation du public aux gestes de premiers secours et à l’utilisation du DAE.

- atelier Mini Parcours des Sapeurs-Pompiers pour les enfants : Engagement sportif des enfants de 5 à 12 ans sur une réplique miniature du parcours sportif des sapeurs-pompiers.

- atelier Secours Routiers : Sensibilisation à la sécurité routière. Possibilité de mise en situation d’un accident de scooter ou de démonstration de désincarcération d’un véhicule léger. - atelier Sensibilisation Feu De Forêt : Sensibilisation au débroussaillement et à l’autoprotection de la mise à l’abri lors d’un feu de forêt.

- atelier Recherche des Causes d’un Incendie : Prévention débroussaillement et sensibilisation à la recherche des causes.

- manœuvre de secours en mer

Sous l’impulsion du Groupement Fonctionnel Citoyenneté, ces stands permettront à tous de découvrir les missions des sapeurs-pompiers mais surtout d’être sensibilisés aux premières mesures de sauvegarde et de secours civiques.

Par ailleurs, à ce jour, 250 000 adultes et 30 000 enfants ont été sensibilisés aux risques de sécurité civile par les animateurs sapeurs-pompiers IPCS (Information Préventive aux Comportements qui Sauvent) dans le milieu scolaire et les autres établissements sensibles.

LA DIRECTION DÉPARTEMENTALE DE SÉCURITÉ PUBLIQUE

Présentation du service :

La direction départementale des Alpes Maritimes regroupe deux districts et une zone de sécurité prioritaire :

 Le district de NICE avec :

♦ le Commissariat de Nice compétent sur les communes de Nice, Villefranche-sur-Mer, ♦ le commissariat de Menton compétent sur les communes de Beausoleil – Menton, Roquebrune -Cap-Martin.

 Le district de CANNES avec :

♦ le commissariat de Cannes compétent sur les communes de Cannes - Le Cannet, ♦ le commissariat d'Antibes compétent sur les communes de Antibes – Vallauris-Golfe-Juan, ♦ le commissariat de Cagnes-sur-Mer compétent sur les communes de Cagnes-sur-Mer - St Laurent du Var – Vence, ♦ le commissariat de Grasse.

La Z. S. P :

Crée en 2013 sur le département afin d'apporter des réponses durables et concrètes aux territoires souffrant d'une insécurité quotidienne et d'une délinquance enracinée . Elle est définie géographiquement à l’Est par le quartier de l Ariane – Bon Voyage et à l’ouest quartier des moulins à NICE. Elle a pour originalité d’être multi-sites .

. Les missions de la Police:

“ La Police nationale concourt, sur l'ensemble du territoire, à la garantie des libertés et à la défense des institutions de la République, au maintien de la paix et de l'ordre public et à la protection des personnes et des biens. ” Elle assure : • La sécurité et la paix publiques, consistant à veiller à l'exécution des lois, à assurer la protection des personnes et des biens, à prévenir les troubles à l'ordre public et à la tranquillité publique ainsi que la délinquance et à lutter contre l’insécurité routière .

• La police judiciaire, ayant pour objet, sous la direction, le contrôle et la surveillance de l'autorité judiciaire, de rechercher et de constater les infractions pénales, d'en rassembler les preuves, d'en rechercher les auteurs et leurs complices, de les arrêter et de les déférer aux autorités judiciaires compétentes ..

• Le renseignement et l'information, permettant d'assurer l'information des autorités gouvernementales, de déceler et de prévenir toute menace susceptible de porter atteinte à l'ordre public, aux institutions, aux intérêts fondamentaux de la Nation ou à la souveraineté nationale :

Cinq axes d’intervention :

• Assurer la sécurité des personnes, des biens et des institutions, • Maîtriser les flux migratoires et lutter contre l'immigration illégale, • Lutter contre la criminalité organisée, la grande délinquance et la drogue, • Protéger le pays contre la menace extérieure et le terrorisme, • Maintenir l'ordre public.

. Le recrutement, la formation :

 Le recrutement :

♦ Les agents spécialisés de la police technique et scientifique : Le concours externe est ouvert aux personnes de nationalité française. Il faut être âgé de 18 ans au moins au premier janvier de l’année en cours, être titulaire d’un diplôme de niveau V être en règle avec la législation sur le service national et de bonne moralité. ♦ Les adjoints de sécurité : Pour être candidat, aucun diplôme n’est exigé , il faut être âgé de 18 à 30 ans au dépôt de la candidature, être de nationalité française, être recensé et avoir accompli la Journée Défense et Citoyenneté

♦ Les gardiens de la paix appartiennent au corps d'encadrement et d'application de la Police Nationale.

Le corps comprend quatre grades : gardien de la Paix, brigadier de police, brigadier-chef de police,le major de police. Les gradés et gardiens participent aux missions qui incombent aux services actifs de police et exercent celles qui leur sont conférées par le code de procédure pénale.

- Le concours externe est ouvert aux personnes titulaires d'un baccalauréat ou d'un diplôme équivalent, de nationalité française âgé de 17 ans au moins et de 35 ans au plus au premier janvier de l’année en cours , et possédant un casier judiciaire vierge .

- Le second concours est ouvert aux adjoints de sécurité qui jouissent d’au moins un an de service ou aux « cadets de la République, option police nationale ” à l’issue de leur scolarité.

Dans les deux types de concours, les candidats doivent remplir des conditions physiques bien spécifiques.

♦ Les officiers de police appartiennent au corps de commandement de la police nationale. Les officiers de police qui constituent ce corps assurent les fonctions de commandement opérationnel des services et d'expertise supérieure en matière de police et de sécurité intérieure. Ils secondent ou suppléent les commissaires de police dans leurs fonctions. Ils ont également vocation à exercer certaines des fonctions de direction de certains services. Ils assurent le commandement des fonctionnaires du corps d'encadrement et d'application de la police nationale ,ils peuvent être chargés d'enquêtes, de missions d'information et de surveillance.

Le corps comprend trois grades : lieutenant de police, capitaine de police, commandant de police. Ils sont recrutés par concours externe, interne ou par voie d'accès professionnelle.

- Le concours externe est ouvert aux personnes de nationalité française âgés de 35 ans au plus au 1° janvier de l'année en cours (avec certains aménagements). Ces personnes doivent être titulaires d'un diplôme sanctionnant la réussite de trois années d'enseignement supérieur après le baccalauréat . Les candidats doivent faut remplir des conditions physiques bien spécifiques.

♦ Les commissaires de Police appartiennent au corps de conception et de direction de la police nationale. Ils sont chargés de l'élaboration et de la mise en œuvre des doctrines d'emploi et de la direction des services dont ils assument la responsabilité opérationnelle et organique. Ils ont autorité sur les personnels affectés dans ces services. Ils participent à la conception, à la

réalisation et à l'évaluation des programmes et des projets relatifs à la prévention de l'insécurité et à la lutte contre la délinquance. Ils exercent les attributions de magistrat qui leur sont conférées par la loi

Le corps comprend deux grades : commissaire de police et commissaire divisionnaire de police. Ce concours est accessible par voie externe, interne ou par voie d'accès professionnelle.

- le concours externe est ouvert aux personnes de nationalité française âgés de 35 ans au plus au 1° janvier de l'année en cours et titulaires du master. Les candidats doivent faut remplir des conditions physiques bien spécifiques.

 La formation :

Le Centre Départemental des Stages et de la Formation assure la formation continue des policiers du département.

Cette formation vise à renforcer leurs compétences et leur professionnalisme pour leur permettre, en tenant compte des évolutions juridiques et technologiques, de répondre aux exigences de toutes les missions de police. Elle permet de démultiplier les actions de formation autour des grandes priorités nationales, de répondre aux besoins de formation des services locaux et de réaliser les opérations de conseil auprès des services.

Les actions fortes :

 La lutte accrue contre les violences faites aux personnes (existence d'une brigade de lutte contre les actions violentes)  L’accueil des victimes: existence d'un bureau d'aide aux victimes, présence de psychologues pour la prise en compte des victimes en fonction de chaque infraction subie  La présence policière renforcée en ZSP , sur la voie publique avec la création de Brigades Spécialisées de Terrain (BST) dans le quartier de Saint- Augustin et de l’Ariane, et de patrouilleurs  La lutte contre les cambriolages : renforcement de la prévention (plan opération tranquillité vacances devenu annuel ) et la création d’un groupe de réaction rapide GRR pour lutter contre la délinquance de voir publique en appui de la cellule anti cambriolage et de la brigade de répression des atteintes aux biens  La lutte contre la délinquance routière avec la venue d’un radar embarqué de nouvelle génération  La validation d’un dispositif d’alerte par texto a été mis en place pour renforcer le partenariat avec les commerçants en centre-ville et accroître la prévention de la délinquance  Le rapprochement Police/ Population en ZSP ( mise en place de sondages, d’un accueil police population)  Présence de la police dans les réseaux sociaux via Twitter

LES GROUPES D'INTERVENTION DE LA POLICE NATIONALE

Les GIPN ont été créés le 27 octobre 1972 par une circulaire du Ministre de l’Intérieur Raymond MARCELLIN.

Historique des Groupes d'Intervention de la Police Nationale

La décision de créer des groupes d'intervention est intervenue après le "choc" qu'a constitué, pour les gouvernements des pays occidentaux, l'assassinat des athlètes israéliens pris en otage par des terroristes lors des jeux olympiques de Munich en 1972. L'intérêt de disposer d'unités de police capables de faire face à des situations de crise d'une exceptionnelle gravité, est alors apparue comme une impérieuse nécessité.

Le 27 Octobre 1972, 17 groupes d'intervention sont formés sur le territoire national. Leur nombre est ramené à 7 en 1985, puis porté à 9 avec les créations des GIPN de La Réunion (1992) et de Nouvelle-Calédonie (1993). Un 10ème groupe a été créé le 1er Juillet 2007 en Guadeloupe avec une compétence sur l’ensemble de la zone Antilles-Guyane.

La circulaire ministérielle du 24 septembre 2007 définit aujourd'hui les fondements de l'emploi des GIPN : organisation, cadre d'engagement, compétence territoriale, missions, principes d'actions, mise en œuvre, moyens et coordination.

Depuis le 31 juillet 2009, les GIPN font partie de la Force d’Intervention de la Police Nationale.

Consécutivement, le décret du 11 janvier 2011 prévoit de nouveaux critères concernant les sélections (âge limite pour les personnels issus du CAE (38 ans) et du CC (45 ans) ainsi que la durée d’affectation sous forme de contrats de cinq années renouvelables deux fois après passage devant un jury (évaluation professionnelle).

Organisation des GIPN

Les GIPN sont des unités de la Direction Centrale de la Sécurité Publique, compétentes dans 78 départements et implantées au sein des services territoriaux de 10 grandes villes de province et d'Outre Mer (Lille, Strasbourg, , Nice Marseille, Bordeaux, Rennes, Saint-Denis de la Réunion, Pointe à Pitre et Nouméa), toutes sièges de DDSP et à l’exception de Strasbourg et de Nice, sièges de DDSP zonale.

Les groupes sont composés de fonctionnaires de police recrutés selon des critères très sélectifs, dotés de matériels performants et soumis à un entraînement rigoureux et suivi.

L’effectif des GIPN :

L’effectif théorique des 10 GIPN est de 194 personnels. Chaque groupe est dirigé par un officier. - 2 groupes de 24 : Lyon et Marseille - 5 groupes à 20 : Nice, Bordeaux, Lille, Rennes et Strasbourg. - 2 groupes à 16 : La Réunion et Antilles-Guyane -1 groupe à 14 : Nouvelle Calédonie. Les groupes sont composés de spécialistes dans les domaines suivants :

- négociateurs, - animateurs des activités physiques et professionnelles - tireurs haute précision, - varappeurs, - manipulateurs d’explosifs, - largueur hélico.

Chacune de ces spécialités est sanctionnée par un diplôme.

Les missions des GIPN

Les GIPN interviennent pour toutes les missions potentiellement dangereuses exigeant un grand professionnalisme, une technicité de très haut niveau et des moyens d'action spécifiques.

C'est le cas notamment des prises d'otages et des forcenés retranchés, qui constituent la majeure partie des interventions en urgence réalisées par ces unités.

De même, les assistances aux services spécialisées de la Police Nationale (Office Central de Répression du Banditisme – Services Régionaux de Police Judiciaire – Direction de la Surveillance du Territoire – Sûretés Départementales - etc.) pour l'interpellation d'individus dangereux et armés, en milieu clos notamment, sont du ressort des GIPN ;

Missions prioritaires : Les prises d'otages, les retranchements de malfaiteurs ou de forcenés, les mutineries de détenus, les interpellations d'individus armés (terroristes, grand banditisme).

Les assistances : L'assistance aux services de la Sécurité Publique, l'assistance aux services spécialisés.

Les protections de personnalités : Les personnalités politiques faisant l'objet de menaces, la protection des itinéraires et des lieux clos lors des déplacements du Président de la République, des membres du gouvernement ( points-hauts) ou de personnalités étrangères, la protection des magistrats exposés lors de leurs déplacements.

Autres missions : La sécurisation de procès à hauts risques, les extractions, escortes et présentations de détenus particulièrement dangereux, la formation des unités à même vocation à l'étranger.

Le recrutement des GIPN

Organisées au plan national, les sélections communes avec le RAID ont lieu une fois par an et se déroulent au sein d'une école de la Direction des Ressources et des Compétences de la Police Nationale (DRCPN) avec le concours d'une équipe de psychologues de cette direction.

Les personnels du CEA (gardiens de la paix, brigadiers et brigadiers-chefs) et les officiers (lieutenants et capitaines) de la Police Nationale peuvent faire acte de candidature, à condition de répondre aux critères administratifs exigés.

Deux niveaux sont à franchir par les postulants : • les présélections (des épreuves physiques permettant d’évaluer les capacités de ces derniers – minima établis par ateliers) organisées par les DRRF à l’issue desquelles les meilleurs candidats seront retenus ; • les sélections : les candidats présélectionnés sont convoqués sur le site choisi (ENP Oissel) où, pendant une semaine, ils doivent passer une série d'épreuves : tests psychologiques, combat, vertige, athlétisme, tests professionnels, natation...

A l'issue de ces épreuves, les candidats sélectionnés reçoivent l'habilitation intervention RAID- GIPN. Dans un premier temps, ils sont reversés dans un vivier et leur habilitation est valide pour les deux années à suivre. En préalable à leurs affectations dans leurs groupes respectifs, ils reçoivent une formation initiale dite « tronc commun » de quatorze semaines RAID-GIPN encadrés par des personnels formateurs de chaque unité.

Les missions internationales :

Des missions de formation sont effectuées à la demande de différents pays au bénéfice de leur forces d’intervention ; pour ce faire, les autorités demandeuses transmettent leurs souhaits par le biais des ASI en place.

Les personnels des GIPN participent à la sécurité de l’ambassadeur et de l’ambassade de France au Liban à hauteur de 3 effectifs, en Afghanistan à hauteur d’un effectif et en Jordanie à hauteur de deux effectifs.

Ces missions sont assurées sur de périodes de 2 mois au Liban et en Jordanie et de 3 mois pour l'Afghanistan.

Les zones de compétence territoriales des forces de l’intervention de la police nationale sont définies sur la carte ci-dessous.

LA COMPAGNIE RÉPUBLICAINE DE SÉCURITÉ

LE MAINTIEN DE L'ORDRE

En France, selon les dispositions du décret du 3 octobre 2003 portant organisation des Compagnies Républicaines de Sécurité ; les C.R.S. sont un des éléments de la force publique, composé d’unités mobiles de police placées sous l’autorité du Ministre de l’Intérieur et de l’aménagement du territoire. Elles constituent une direction active de la police nationale et sont spécialisées dans le maintien et le rétablissement de l’ordre public (article 1 du décret).

Mais l’ordre public ne se limite pas au strict maintien de l’ordre confié à des unités de police spécialisées, mais s’étend plus largement à tous les services d’ordre et de sécurité mis en place à l’occasion de grands rassemblements de foule pour des spectacles, des manifestations culturelles ou sportives.

Pour toutes les missions collectives, et notamment celles visant à maintenir l’ordre public, les 60 compagnies républicaines de sécurité, dites de service général par rapport aux compagnies autoroutières, ne peuvent être employées et déplacées que sur ordre du Ministre de l’Intérieur, qui délègue ce pouvoir de décision au directeur général de la police nationale (D.G.P.N.).

Cependant, le déploiement des unités dans ce type d’opérations varie en fonction de l’urgence de la situation. Il existe à ce jour deux procédures :

– Une procédure normale : les besoins en effectifs supplémentaires sont évalués par le préfet du département concerné qui en fait la demande à l’un des 7 préfets de zone de défense qui, depuis le 12 novembre 2002 qui porte

déconcentration de l’emploi des forces mobiles au niveau zonal, décide de l’opportunité de l’engagement des forces de police ou de gendarmerie. Cette nouvelle stratégie opérationnelle excluent de fait les unités qui participent à un emploi national décidé au niveau central (missions de gardes statiques, déplacements en Corse, grands événements).

Si la disponibilité de compagnies n’est pas suffisante à l’échelon zonal, notamment pour des rencontres sportives classées à hauts risques où des grands événements ; Anniversaire du Débarquement en 2014 à Caen ; , la décision de renforts émanant d’une autre zone revient au Ministre de l’Intérieur, et par délégation au DGPN.

Il semble intéressant de préciser ici qu’il existe, au sein de la direction générale de la police nationale, une structure particulière, composée de personnes qualifiées dans la gestion du maintien de l’ordre : l’unité de coordination des forces mobiles (U.C.F.M.), qui évalue les besoins et décide, sous l’autorité du DGPN, de l’envoi de renforts aussi bien police nationale (C.R.S.) que gendarmerie nationale (Escadron de Gendarmerie Mobile – E.G.M.). - Une procédure d’urgence, en cas d’événements graves et fortuits : dans ce cas exceptionnel, chaque préfet de département détient le pouvoir de mettre en œuvre la ou les unités stationnées sur son ressort, en contactant directement le commandant de la compagnie. Bien sûr, cette option nécessite une information dans les plus brefs délais à l’U.C.F.M.

Aujourd’hui, composées de personnels spécialement formés et fortement spécialisés dans de nombreux domaines, les C.R.S. sont engagés sur tous les fronts. . Durant les inondations de l’année 2010 dans le Var, les missions d’assistance aux populations en cas de sinistre grave ou de calamité publique viennent confirmer cette évolution.

Pour parfaire ces dispositifs et adapter au mieux les unités et leurs personnels à l’évolution de l’ordre public, une organisation tactique a été mise en œuvre. Elle a pour objectif l’adaptabilité et la mobilité des compagnies quelle que soit la mission.

Fondée sur le principe de l’intervention et de l’appui à la manœuvre, cette nouvelle doctrine permet une meilleure réactivité en milieu urbain, une plus grande résistance au contact de manifestants particulièrement déterminés et une meilleure occupation du terrain.

A ce jour, chaque unité est composée de quatre sections opérationnelles : 2 sections de protection et d’intervention (S.P.I.) ; 2 sections d’appui et de manœuvre (S.A.M.).

Les personnels qui constituent les premières sont recrutées sur la base du volontariat et doivent présenter des aptitudes physiques, techniques et psychologiques indispensables aux fonctions particulières que ces sections, commandées par un officier ou un major, se voient confiées.

Au plan de l’emploi, appuyées par des S.AM., elles sont plus spécifi- quement chargées de faire échec aux menaces et aux agissements perpétrés, à l’occasion d’opérations de maintien de l’ordre ou de lutte contre les violences urbaines, par des groupes d’individus particulièrement violents ou dangereux et de procéder à des interpellations.

Pour tenir compte de ces missions sensibles, des dispositifs de formation et d’entraînement poussés de plusieurs semaines par an (tireurs SPI, gestes techniques interventions… ).

Mobiles, disponibles, exigeants, parfaitement entraînés et rompus aux évolutions du maintien de l’ordre moderne, les personnels des C.R.S. se reconnaissent dans cet esprit d’exigence qui a forgé tous ceux qui, depuis le 8 décembre 1944, ont choisi cette voie certes difficile mais si différente du quotidien de policier. Tous, quel que soit leur grade et leur responsabilité dans la hiérarchie de ce corps, sont unis derrière une seule et unique devise, leur devise : « SERVIR ». L'ASSOCIATION DÉPARTEMENTALE DES RADIOAMATEURS AU SERVICE DE LA SÉCURITÉ CIVILE DES ALPES-MARITIMES

LES RADIOAMATEURS ET LA SÉCURITÉ CIVILE

Dans toutes les situations d'urgence ou de catastrophe, les Radioamateurs sont présents. Leurs activités au sein de la Sécurité Civile débutèrent en 1972, mais sans la structure actuelle de la FNRASEC, agissant alors individuellement et ponctuellement en apportant spontanément et bénévolement leur concours pour sauver des vies humaines.

La Conférence Administrative Mondiale des Télécommunications (WARC1979 Genève) a confirmé dans sa résolution RSBN l'importance croissante de la participation des Radioamateurs (structurés) aux actes de sauvegarde de la vie humaine. L'ANRASEC (Association Nationale des RadioamAmateurs au service de la Sécurité Civile)devenue FNRASEC, régie selon la loi de 1901 a été créée à la demande du Ministère de l'Intérieur en 1972. Elle a pris son nom actuel (FNRASEC) en 1984.

Au terme de la convention nationale du 20 Décembre 1984, renouvelée le jusqu’à ce jour, le Ministère de l'Intérieur(Direction de la Défense et de la Sécurité Civile) reconnaît en la FNRASEC la seule structure permettant aux Radioamateurs volontaires de la métropole et des DOM de participer officiellement à cette mission de sauvetage.  Agrément Sécurité Civile obtenu le 13 décembre 2006

La métropole et les DOM sont découpés en zones contenant chacune plusieurs départements. Dans chaque département structuré, se trouve une association départementale, ADRASEC (Association Départementale des RadioAmateurs au Service de la Sécurité Civile), affiliée à la FNRASEC, constituée de Radioamateurs bénévoles.

L'ADRASEC-06

L'ADRASEC-06 met bénévolement les moyens dont elle dispose à la disposition de l'Autorité Préfectorale,principalement dans les deux domaines suivant :

 TRANSMISSIONS RADIO, en tant que moyen de communication complémentaire.

 LOCALISATION DE BALISES DE DETRESSE d’AVIATION (plan SATER).

Grâce à sa sa structure et à sa rapidité d'intervention, son efficacité dans les plans de secours n'est plus à démontrer. Sa participation, bien que discrète, à plusieurs cas réels a montré sa disponibilité et sa compétence aux différentes Autorités.

Intérêt des moyens offerts par l'ADRASEC-06

L'ADRASEC-06 offre des moyens véritablement complémentaires :

 Réseau indépendant, autonome et essentiellement mobile

 Opérateurs agréés répertoriés et entraînés

 Fréquences variées propres aux Radioamateurs

Les moyens radio officiels, mis en œuvre quotidiennement, sont principalement axés autour d'un réseau VHF couvrant l'ensemble du département. En cas de catastrophe importante, de difficultés techniques, de saturation du réseau officiel, ou pour un besoin de sécurité, il peut être nécessaire de mettre en place un réseau de communication complémentaire. L'ADRASEC-06, composée uniquement de Radioamateurs licenciés, particulièrement compétents dans le domaine de la radio, et ayant une connaissance parfaite du département, apporte un complément de moyens aux possibilités beaucoup plus variées, grâce, en particulier, à la diversité des bandes de fréquence propres au trafic Radioamateur, ce qui permet d'assurer des liaisons 24 heures sur 24, quelles que soient les heures, distances et saisons.

 Bandes VHF/UHF pour les liaisons à l'intérieur du département ou avec les départements limitrophes  Bandes HF pour les liaisons interdépartementales vers les DOM, voir même l'étranger  Liaisons spécialisées telles que Morse, Transmission de données digitales, Vidéo...

UTILISATIONS ENVISAGEABLES DE L'ADRASEC-06

1)-En cas d'accident (suspecté ou réel) d'aéronef, pour aider à localiser le plus rapidement possible sa balise de détresse, quelles que soient l'heure et les conditions atmosphériques. Notre département possède deux des plus importants aéroports de France (Nice et Mandelieu), et est survolé par un grand nombre de lignes aériennes nationales et internationales.

 Les chances de survie sont liées à la rapidité d'intervention des secours, donc à la rapidité de la localisation du lieu de l'accident  Une balise de détresse en marche intempestive doit être localisée et neutralisée rapidement, car elle peut gêner les recherches en cas d'accident réel simultané.

2)-Chaque fois qu'un besoin de communications particulier ou complémentaire se fait ressentir

 Catastrophe départementale importante pour  Compléter les liaisons internes  Lever l'isolement de certains villages  Assurer les liaisons vers l'extérieur du département si les liaisons téléphoniques sont détruites ou réduites  Saturation des réseaux officiels, ou besoin de les doubler pour des raisons de sécurité  Liaisons impossibles avec les moyens normalement disponibles par suite de difficultés techniques ponctuelles  Assurer une liaison avec des équipes de secours opérant en dehors du département, voir à l'étranger  Interconnections des équipes de secours Associatives avec les Autorités  Interconnections de la Préfecture et du SDIS-06 avec la préfecture de Zone (Valabre)

MOYENS MIS A DISPOSITION PAR L'ADRASEC-06

Réseau structuré, autonome, constitué d'une trentaine de Radioamateurs, licenciés, bénévoles, répertoriés, compétents en radio communications, pour les besoins exclusifs de la Sécurité Civile en temps de paix.

Parc de matériel personnel mis à disposition

 Équipements radio HF/VHF/UHF mobiles, portables et portatifs  Antennes de tous types  Équipements spécialisés (Vidéo, transmission de données,...)  Récepteurs spécialisés pour la recherche de balises de détresse  Groupes électrogènes  Véhicules personnels équipés radio Parc de matériel collectif financé presque exclusivement par le SDIS-06 (Service Départemental Incendies et Secours des Alpes Maritimes)

 Équipements VHF/UHF fixes au PC-ORSEC (Préfecture) au CODIS-06 et dans les CTA  Transceivers portatifs VHF  1 Véhicule PC-Radio équipé HF, VHF, UHF, plus réseau officiel 80 MHz, SAMU_06 et Secours en Montagne  1 Relais automatique VHF portable autonome  1 Transpondeur VHF/UHF portable  Transpondeur VHF/UHF fixes autonomes dans l'arrière pays  30 Récepteurs spécialisés pour la localisation des balises de détresse  2 groupes électrogènes

RECONNAISSANCE DE L'ADRASEC-06 PAR LES AUTORITÉS

Notre compétence et les possibilités que nous offrons sont parfaitement reconnues par les Autorités départementales (Préfecture, SDIS-06) qui le matérialisent de différentes façons

 Agrément Sécurité Civile  Intégration opérationnelle dans la majorité des plans ORSEC et annexes du département  Attribution de matériel collectif financé par le Conseil Général au travers du SDIS-06.  Intégration en tant que Sapeurs Pompiers Volontaires au SDIS-06  Reconnue d'Utilité Publique par Décret du 15 octobre2012

LA GENDARMERIE NATIONALE

La Gendarmerie Nationale est une force militaire chargée de veiller à la sûreté publique et d'assurer le maintien de l'ordre public ainsi que l'exécution des lois.

Par ailleurs, elle participe à la défense de la Nation et à la protection des institutions.

Dans le département des Alpes-Maritimes, la gendarmerie départementale constitue une force humaine de 860 personnels et de 300 militaires de réserve. Elle est compétente sur 94 % du territoire, où demeure 30 % de la population, et 43 % de la zone côtière. Elle exerce ses missions dans les domaines suivants :

• police administrative • police judiciaire • police de la circulation routière • prévention et de secours.

Le groupement est l'échelon où le service de la gendarmerie est commandé et coordonné au niveau départemental. Il se subdivise en 5 compagnies, elles-mêmes composées de 25 brigades territoriales autonomes ou communautés de brigades. Chaque communauté de brigades est composée d'une brigade chef-lieu de communauté et d'une ou plusieurs brigades de proximité.

D'autres formations de la gendarmerie sont implantées dans le département, à savoir :

- la gendarmerie mobile : Escadrons 23/6 de Grasse et 24/6 d'Antibes (220 gendarmes) ; - la gendarmerie maritime : 1 brigade à Nice (10 gendarmes) - 1 vedette « La Vésubie » ; - la gendarmerie des transports aériens : 1 compagnie implantée sur l'aéroport de Nice (50 gendarmes).

Les différents acteurs des Rencontres de la sécurité :

Sécurité routière :

L'Escadron Départemental de Sécurité Routière (EDSR) participe, en dehors de ses missions traditionnelles de police de la route, à des actions spécifiques orientées vers les objectifs de la sécurité routière (campagnes, information, éducation) et dispose d'un groupe d'enquête spécialisé (GSR). L'EDSR est en outre chargé de nombreuses escortes de personnalités et de la lutte contre la délinquance sur la route et l'autoroute A8.

Police judiciaire :

La Brigade Départementale de Renseignements et d'Investigations Judiciaires (BDRIJ) est spécialisée dans le traitement de l'information judiciaire et l'exploitation des bases de données. Elle se consacre exclusivement à la police judiciaire et assiste les brigades territoriales en leur apportant une technicité particulière (technicien en identification criminelle, technicien en informatique nouvelles technologies de l'information N'Tech, analyses criminelles).

La Cellule d'Identification Criminelle dispose depuis février 2014 du 1er plateau technique certifié à la norme ISO 17025 de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ce dernier permet aux techniciens en identification criminelle de traiter localement une grande majorité des analyses qui leur sont demandées par les unités de terrain. Maintien de l'ordre :

L'emploi de la Gendarmerie Mobile (GM) est orienté vers l’exécution des missions de sécurité générale en renfort du dispositif territorial des forces de l’ordre. À cet effet, le suivi de l’activité et de l’engagement des formations de gendarmerie mobile est déconcentré au niveau de la zone de défense.

Ces unités ont pour mission d’assurer le maintien de l’ordre public, la sécurité générale, les missions permanentes de la zone et la formation décentralisée.

Intervention et ordre public :

Les 6 Pelotons de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie (PSIG) ont pour vocation prioritaire la lutte contre la délinquance de voie publique, menée de manière préventive et dissuasive, dans les secteurs et les périodes les plus sensibles, notamment nocturnes. Les missions permanentes du PSIG s'inscrivent dans le cadre de la sécurité publique générale en complément de l'action des unités territoriales. Elles consistent à :

– renforcer les brigades appelées sur tous les événements troublant l’ordre public ; – assurer des missions de surveillance générale en complément des services effectués par les brigades territoriales ; – procéder à l'interpellation d'individus, en renfort d'autres unités.

Référent sûreté :

Depuis 2007, le ministère de l'intérieur a développé la mission de prévention technique de la malveillance (PTM) et, corrélativement, la fonction de référent sûreté (RS).

Ce dernier intervient à plusieurs niveaux :

- la consultation de sûreté : conseils formulés oralement au demandeur ; - le diagnostic de sûreté : document écrit sommaire à l'intention d'un demandeur ; - l'audit de sûreté : étude approfondie suivie de préconisations ; - le diagnostic de vidéoprotection : conseils aux collectivités territoriales et avis pour l'attribution d'une subvention du fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) ; - les études de sûreté et de sécurité publique (ESSP) : réalisées par des tiers et examinées par le RS avant validation par la sous-commission départementale de sécurité publique.

Recrutement / Réserve :

Le recrutement s'effectue au niveau régional au Centre d'Information et de Recrutement (CIR) à Marseille ou auprès de 3 référents recrutements du GGD 06. Le CIR assure des permanences chaque mois dans les Alpes-Maritimes et participe à des forums pour l'emploi. Cette action est complétée par les référents recrutement locaux. La réserve est activée pour renforcer des unités à l'occasion de grands événements (Tour de France...) et des cavaliers réservistes servent également dans le groupement des Alpes-Maritimes durant la période estivale aux côtés d'un détachement de la garde républicaine. LA COMPAGNIE DE GENDARMERIE DES TRANSPORTS AÉRIENS

La G.T.A, commandée par le général STRIEBIG, est une gendarmerie spécialisée, placée pour emploi auprès du directeur général de l'aviation civile. Son État-major est situé au siège de la D.G.A.C. à Paris. Deux Groupements lui sont subordonnés : le Nord et le Sud, respectivement implantés à Roissy-en-France et Aix-en-Provence.

Le Groupement GTA Sud, commandé par le colonel MEURIOT, est divisé en six compagnies, réparties sur les Zones de Défense Sud, Sud-Est et Sud-Ouest (4 Directions de la Sécurité de l'Aviation Civile) : Bordeaux, Toulouse, Lyon, Marseille, Nice et Ajaccio.

La compagnie G.T.A. de Nice, commandée par le Lieutenant-Colonel BORDE est composée de 79 militaires.

Tous les militaires de la compagnie sont logés sur l'emprise de la zone aéroportuaire de Nice- Côte-d'Azur, conférant ainsi à l'unité disponibilité des personnels et rapidité d'intervention.

MISSIONS :

• Les missions traditionnelles de la Gendarmerie nationale : - Police judiciaire (constatation des crimes et délits, lutte contre le travail illégal....) - Police administrative (renseignement : lutte anti-terrorisme, intelligence économique, sécurité publique...)

• Les missions spécialisées de la gendarmerie des transports aériens :

- Les missions de sûreté du transport aérien et des installations aéroportuaires

Sur la plate-forme niçoise, la GTA exerce ces missions sur la Zone Côté Piste (ZCP) :

- Inspection fret (26 sociétés) : agents habilités, vérification des mesures de sûreté - Protection des points sensibles (installations ILS, balises...) - Surveillance des zones de tri-bagages de soute, contrôles d'accès - Constatation des manquements à la sûreté - Patrouilles, protection et escortes de personnalités - Contrôle des procédures liées aux vols sensibles - Surveillance de l'intégrité des aéronefs - Recherche d'explosifs (bagages, fret, véhicules...) par les équipes cynotechniques - Interventions diverses des équipes cynotechniques à la demande des préfectures, de la zone de défense ou d'unités de gendarmerie départementale des Alpes-Maritimes ou du Var - Surveillance et contrôle de la mise en œuvre des mesures de sûreté par tous les intervenants agissant en zone réservée - Réalisation de tests de sûreté (PARIF, fret, bagages de soute, cabine et soutes des aéronefs) - Contrôles divers : Titres d'accès, clôtures et portails, véhicules, galeries techniques, zones de chantier, aires de trafic, aéronefs - Protection des mouvements de fonds - Escorte, protection et surveillance des chargement de satellites à destination de la Guyane ou de la Russie - Escorte des évacuations sanitaires - Gestion des translations judiciaires - Missions ponctuelles liées aux grands sommets internationaux (OTAN, CIMO, G8, G20) - Participation à la conception et mise en œuvre des différents plans liés à la plate-forme niçoise et aux différents sites aéronautiques des départements des Alpes-Maritimes et du Var.

- Les missions aéronautiques :

- Police aéronautique - Application des mesures POLAIR - Constatation des infractions à la législation aéronautique - Contrôle des aéronefs - Contrôles des aérodromes secondaires, hélistations, hélisurfaces, plates-formes ULM - Interventions en quelconque lieu pour contrôler la hauteur de survol des aéronefs - Surveillance du respect des règles inhérentes aux manifestations aériennes - Enquêtes judiciaires consécutives aux accidents et incidents d'aéronefs.

COMPÉTENCE TERRITORIALE :

Les unités de la compagnie GTA de Nice exercent leurs missions sur l'ensemble des départements des Alpes-Maritimes du Var. Et de la Corse Les principales plates-formes aéronautiques sont :

• Pour les Alpes-Maritimes : Nice-Côte-d'Azur (missions de sûreté en zone côté piste, fret et aéronautique), Cannes-Mandelieu (aéronautique), hélistation de Cannes-Quai-du- Large (aéronautique), alti-surfaces de Valberg et d'Isola 2000 (aéronautique), plate- forme ULM de Andon (aéronautique).

• Pour le Var : Fayence (aéronautique), Vinon-sur-Verdon (aéronautique), Le Luc (aéronautique), Cuers-Pierrefeu (aéronautique), La Mole (Sûreté et aéronautique), Hyères (aéronautique), Le Castellet (Sûreté et aéronautique), hélistation de Grimaud (aéronautique), plates-formes ULM de Fréjus, La Roquebrussane, Flayosc, Pourrières et Grimaud (aéronautique).

• Pour la Corse : Ajaccio, Bastia et Figari (missions de sûreté en zone côté piste, fret et aéronautique) Propriano (aéronautique).

De très nombreuses hélisurfaces sont également réparties sur les deux départements, avec une grosse concentration sur le golfe de Saint-Tropez. Dans ce secteur, l'importante activité liée aux aéronefs à voilure tournante nécessite, durant les périodes estivales (juillet / août), la mise en œuvre d'un détachement saisonnier aux fins de contrôler le respect des Règles De l'Air (RDA) et des différentes dispositions réglementaires.

Les militaires ayant la qualité d'officiers de police judiciaire possèdent une compétence étendue à l'ensemble des 11 départements de la Direction de la Sécurité de l'Aviation Civile Sud-Est (DSAC- SE), soit les régions administratives de P.A.C.A. et de Languedoc-Roussillon. LA COMPAGNIE GTA DE NICE EN QUELQUES CHIFFRES (Année 2013) :

• 6894 titres de circulation journaliers délivrés à des personnes ou pour des véhicules • 52515 personnes et véhicules contrôlés sur la zone côté piste • 1076 traitement vols sensibles et 42 aéronefs d’État • 16301 contrôles d'intégrité des aéronefs (3 manquements relevés) 101 missions d'inspection des sociétés de fret • 39244 heures dédiées aux missions de sûreté de l'aviation civile ( 25 manquements constatés) • 29425 heures de missions de surveillance aéroportuaire et d'aérodromes (1076 aéronefs contrôlés) • 641 missions de mesures télémétriques (hauteur de vol) • 6330 heures d'activité de police judiciaire (17 interpellations) • 10762 heures de formation continue des personnels (ENAC, DGAC, police judiciaire, formation cyno etc...) • 603 missions en aérodromes secondaires et 25 infractions constatées à la police aéronautique • 19 accidents d'aéronefs constatés (4 tués / 3 blessés) et 55 interventions sur des incidents d'aéronefs • 177 missions cynophiles sur aéroports et 22 missions extra-aéroportuaires.

LA DIRECTION DÉPARTEMENTALE DE LA POLICE AUX FRONTIÈRES

La Direction Départementale de la Police Aux Frontières des Alpes-Maritimes revêt un rôle particulièrement important, en raison d’une part de sa situation géographique eu égard à la frontière italienne sur 163 kilomètres, et d’autre part du fait de l’exploitation de deux plates- formes aéroportuaires: celle de Nice Cote d’Azur, premier aéroport de province, et celle de Cannes-Mandelieu, second aéroport d’aviation générale, après Paris-Le-Bourget. .

Elle est dirigée par un Commissaire Divisionnaire, Directeur Départemental.

Son siège est implanté sur l’aéroport de Nice, au terminal 1.

Pour remplir ses différentes missions, elle dispose d’un effectif total de 365 agents. Ceux-ci exercent leur activité au sein des différents services de la DDPAF répartis dans le département :

• LE SERVICE DE LA POLICE AUX FRONTIÈRES DE NICE AÉROPORT (SPAF)

Il est dirigé par un commissaire ,Directeur Départemental Adjoint de la Direction Départementale de la Police Aux Frontières des Alpes-Maritimes. Avec un nombre de 11 554 251 passagers en 2013, dont 7 038 301 relèvent du trafic international ,l’aéroport se situe en troisième position par son importance après les plates- formes parisiennes. Cet aéroport ,dessert des destinations vers toutes les capitales européennes, le Maghreb, mais aussi des liaisons plus lointaines comme le Moyen-Orient, la Russie, les États-Unis.

La Police aux Frontières y exerce d’une part des missions spécifiques liées au trafic aérien et aux flux migratoires, et d’autre part déploie l’activité traditionnelle d’un service de police sur un territoire donné, celui de l’aéroport.

. Missions spécifiques :

Le cœur de métier du SPAF de Nice Aéroport est d’assurer le contrôle trans-frontière pour les liaisons à destination ou en provenance de pays situés en dehors de la zone Schengen. Ces contrôles ont pour objet de ne permettre l’accès à la zone Schengen qu’aux voyageurs réunissant les conditions requises pour y pénétrer, et de détecter des porteurs de faux documents. Le second axe d’activité prioritaire du SPAF est de contribuer au maintien de la sûreté aéroportuaire sur le site. Ce, de concert avec les autres services de l’État et l’ACA de Nice, exploitant de l’aéroport.

Le rôle de la PAF est de vérifier le respect des mesures de sûreté par l’ensemble des acteurs œuvrant sur l’aéroport. Il s’agit notamment de contrôler le respect des mesures mises en œuvre aux postes d’inspection filtrage lors du passage des voyageurs et des personnels accédant en salle d’embarquement ou côté piste de l’aéroport.

Ce service participe également à la sûreté en procédant à l’instruction des dossiers de demandes d’habilitation pour les titres d’accès aéroportuaires ainsi que des demandes d’agrément permettant aux agents de sûreté d’exercer leur activité sur les postes d’inspection filtrage.

. Protection des personnalités et missions d’ordre protocolaire :

La Côte d’Azur est un pôle d’attraction touristique et économique en même temps qu’une région propice à l’organisation de manifestations d’envergure (sommets internationaux, congrès, grand prix de Monaco, festival du film. Ces événements favorisent le passage de personnalités notables issues notamment du monde politique, voire artistique. Dans ce cadre, la PAF participe en collaboration avec les autres services de l’État à la mise en place de dispositifs particuliers de sécurité pour certains type d’événements.

Elle est également chargée de la protection de ces personnes lors de leur transit sur l’aéroport. L’accueil de ces nombreuses personnalités dans le cadre de voyages officiels, et plus fréquemment à l’occasion de déplacements privés, constitue une tâche importante et sensible qui dépasse largement le contrôle documentaire . Il s’agit ainsi d’assurer la sécurité des personnalités, de leur procurer des facilitations de passage et de régler un certain nombre de formalités.

. Missions de police générale :

Il s’agit pour la PAF d’exercer des missions de police courantes, telles que celles dévolues à un commissariat.

Le directeur de la Police Aux Frontières est responsable, sous l’autorité du Préfet, du maintien de l’ordre public sur l’aéroport. La PAF est parfois amenée à gérer des problèmes résultant de conflits sociaux, que ce soit à l’occasion de grèves liées au transport aérien, ou lorsque la plate-forme se transforme en terrain privilégié pour protestataires de tout ordre. Les missions de police administratives et judiciaires sont variées, allant du contrôle de la circulation du côté ville, à l’enregistrement de plaintes et de conduite d’enquêtes judiciaires.

Dans le cadre de la sécurisation générale des aérogares, la PAF contribue à l’application des mesures Vigipirate, en opérant de nombreuses patrouilles sur l’ensemble du site.

La PAF est souvent sollicitée par d’autres unités de police ou d’autres ministères, à qui elle apporte son assistance en matière de renseignements ou lors d’interpellation de passagers recherchés.

Enfin, à la liste non exhaustive de ses missions sur le site, il convient d’ajouter le rôle que ce service remplit en matière d’accueil du public et d’écoute tendant à régler des problèmes, notamment humains. Ce, tout au long d’une présence permanente sur l’aéroport (24h/24).

La Police aux Frontières est également implantée sur l’aérodrome de Cannes- Mandelieu, où elle assure les missions de contrôle trans-frontière, de paix publique (sûreté et police générale) et d’accueil des personnalités. Enfin, le SPAF de Nice est également composé d’un service judiciaire basé à la Caserne Auvare qui est chargé de traiter les procédures judiciaires et administratives des étrangers en situation irrégulière interpellés d’initiative ou mis à disposition par les services de police et de gendarmerie du département.

LE SERVICE DE LA POLICE AUX FRONTIÈRES TERRITORIAL DE MENTON (SPAFT)

Le SPAFT de Menton, dirigé par un commandant de police à l’échelon fonctionnel, opère ans le cadre de la convention de Chambéry - signée en 1998 entre la France et l’Italie en application de la convention de Schengen.

• Missions spécifiques :

Adossé à une frontière intérieure, son rôle est de lutter contre l’immigration irrégulière par des contrôles aléatoires à la frontière mais également à l’intérieur du territoire sur une bande de 20km de profondeur à partir de la frontière italienne, notamment en gare de Menton Garavan, au péage de l’autoroute A8 à la Turbie et dans l’arrière pays.

Il est aussi chargé de détecter et de lutter contre les filières d’immigration par un travail d’investigation. Son action est enfin orientée sur la lutte contre le travail dissimulé en collaboration avec les partenaires institutionnels (URSAFF/ DTE / DIRECCTE), dans le cadre du Comité Départemental Anti Fraudes.

Il participe à la coopération franco-italienne par l’organisation de patrouilles mixtes dans les trains et en véhicules automobiles et au travers de l’échange d’informations opérationnelles.

Il procède aux réadmissions en Italie des étrangers en situation irrégulière dont il a été établi qu’ils proviennent de ce pays et traite ceux remis par la partie italienne.

Le SPAFT Menton est composé à ce jour de 72 fonctionnaires de police. Les unités opérationnelles sont implantées dans les locaux du poste de pont Saint-Louis, situé à l’exacte frontière géographique et à proximité immédiate du CCPD franco- italien. Le chef de service et l’état-major se trouvent au Commissariat de sécurité publique de Menton, en centre ville.

• Les unités départementales

La Brigade Mobile de Recherche départementale (BMR)

Composée de 19 fonctionnaires, elle est chargée de lutter contre la criminalité transfrontière et notamment d’établir des procédures judiciaires à l’encontre des personnes mises en cause dans des différentes infractions liées à l’immigration irrégulière : emploi sur d’étrangers en situation irrégulière, aide à l’entrée ou au séjour de clandestins, détention et usage de faux documents administratifs, démantèlement d’officines de faux documents. Cette unité est installée dans un bâtiment du commissariat central de Nice à Auvare avec un détachement au commissariat de Cannes et est compétente sur le ressort des deux TGI du département.

La Brigade des Chemins de Fer (BCF)

Elle a été crée en 2000 avec pour mission essentielle de lutter contre l’immigration irrégulière utilisant le vecteur ferroviaire par des contrôles effectués tant en embarqué dans les trains circulant sur l’ensemble du département que dans les 5 gares internationales des Alpes- Maritimes.

Depuis 2006, avec la création du Service national de police ferroviaire, son activité est également orientée vers la sécurisation du réseau, la lutte contre les incivilités et l’interpellation d’auteurs d’infraction de droit commun. Son effectif total est aujourd’hui de 27 fonctionnaires. Cette unité est installée en gare de Nice. Elle assure des contrôles dans les cinq gares à statut international du département.

L’unité d’éloignement

Depuis décembre 2002, la DDPAF 06 s’est vu confier les phases préalables et l’exécution matérielle des décisions d’éloignement tant pour les ESI que pour les condamnés ITN sortant des maisons d’arrêt de Nice et de Grasse.

Composée de 19 fonctionnaires, cette unité joue un rôle essentiel en liaison avec les services de la Préfecture pour la réalisation des mesures d’éloignement. La DDPAF des Alpes-Maritimes a, depuis le 1er février 2009, la gestion du centre de rétention administrative de Nice. Sa capacité d’accueil théorique est de 38 personnes et ne se compose que d’hommes.

Le centre de rétention administrative

A ce jour, le centre de rétention administrative de Nice regroupe 40 fonctionnaires répartis dans les unités suivantes : commandement, secrétariat, service du greffe, service de garde et de transfert.

Les effectifs du CRA assurent la garde du centre et des retenus (repas, rondes, promenade) Ils effectuent les transferts devant les différentes juridictions ou les services médicaux, ils procèdent aux palpations et fouilles de sécurité.

LA DOUANE

L'ACTIVITÉ DE LA DOUANE

La libre circulation des marchandises et des personnes au sein du grand marché de l’Union européenne n’a en rien diminué les missions de contrôle et de lutte contre les fraudes de la douane, dans la mesure où la France se caractérise par 5 000 km de frontières maritimes, qui sont autant de frontières extérieures de l’Union européenne, et où elle surveille et contrôle les marchandises circulant à l’intérieur du territoire douanier.

La douane contribue, activement, à la lutte contre la fraude, le travail illégal et tous les trafics portant sur les marchandises les plus sensibles (contrefaçons, tabacs manufacturés), mais également à la lutte contre le blanchiment du produit de ces trafics, générateurs de substantiels bénéfices pour les organisations de fraude.

Par ailleurs, la douane, parce qu’elle contrôle les flux de marchandises, veille au respect de nombreuses réglementations visant à protéger la santé et la sécurité des consommateurs. Elle participe à la protection du consommateur, lors du contrôle de la sécurité alimentaire des produits ou de la conformité aux normes techniques des produits industriels, mais aussi lors de la gestion des éventuelles crises sanitaires. La protection du citoyen est donc devenue une priorité d’action de la douane française.

LA DOUANE EXERCE UNE MISSION DE PROTECTION ET DE LUTTE CONTRE LA FRAUDE

Dans l’espace sans frontière intérieure du marché unique, ouvert aux échanges avec le reste du monde, la douane assure une mission essentielle de protection contre les grands courants de fraude en :

- luttant contre les grands trafics frauduleux liés à la criminalité organisée, notamment les trafics de stupéfiants, de contrefaçons, de cigarettes, d’armes et d’explosifs, ou des espèces animales et végétales menacées d’extinction ; - surveillant les mouvements de déchets nuisibles et toxiques à l’intérieur du marché unique ;

- contrôlant la circulation des produits stratégiques civils ou militaires, des produits radioactifs et celle des biens culturels, et en empêchant l’entrée en France de produits dangereux ou non conformes aux normes techniques européennes ;

- luttant contre les fraudes fiscales et douanières dans le secteur commercial ;

- contribuant à la fonction garde-côtes (sauvetage, police des pêches, lutte contre les pollutions marines, protection des espaces maritimes, etc.) ;

- luttant contre les transferts illicites de capitaux et le blanchiment ;

- relevant des infractions de droit commun dans l’exercice de ses contrôles et de ses enquêtes judiciaires.

Elle contribue donc, en s’opposant aux risques de fraude sur le commerce international, à la sécurité des citoyens, préserve l’environnement, défend les consommateurs et soutient l’économie légale.

Les contrôles douaniers ont pour objet de vérifier le respect des mesures de prohibition ou de restriction de circulation portant sur les marchandises et les capitaux. Les interventions de la douane, tant en entrée ou sortie du territoire national qu’à la circulation, lui permettent d’intercepter les marchandises illicites avant leur dispersion sur le marché.

Par leur présence vigilante aux frontières maritimes et aéroportuaires et sur les axes routiers de communication, les services douaniers jouent en outre un rôle majeur dans la gestion des crises affectant la santé publique ou conduisant à la mise en place d’embargos (armes, SRAS, grippes aviaire ou de type A/ H1N1, sécurité alimentaire, etc.).

Pour compléter ces contrôles, la douane intensifie la lutte contre la criminalité organisée qui profite de la croissance des échanges et utilise les circuits commerciaux à des fins illicites.

LA LUTTE CONTRE LES DIFFÉRENTS COURANTS DE FRAUDE

Le trafic de stupéfiants Le trafic de stupéfiants constitue une menace directe pour l’ordre et la santé publics. Il génère des circuits financiers illicites, et alimente une économie souterraine qui affecte durablement les équilibres économiques de notre pays.

La douane joue un rôle essentiel dans la lutte contre ces trafics : contrôles des transports frontaliers, contrôles sur le territoire pour réprimer trafic et revente, surveillance des «produits précurseurs» (pouvant servir à la fabrication de drogues), détection et démantèlement des filières de narcotrafic.

Les deux tiers des saisies annuelles de drogues en France sont réalisées par la douane.

La lutte contre les trafics de stupéfiants constitue donc l’une des priorités d’action de la douane, répondant ainsi aux préoccupations des pouvoirs publics sur les dangers de ces trafics pour la santé et la sécurité des citoyens, et notamment des jeunes.

Dans le département des Alpes Maritimes, au 1er septembre 2014 :

484 kg de cannabis, 10,9 kg de cocaïne et 6,1 kg d'héroïne ont été saisis par la douane.

Découverte de 5,6 kg d'héroïne par la brigade des douanes de Menton La mobilisation contre la contrefaçon La douane est mobilisée contre le fléau de la contrefaçon, en raison des dangers qu’elle constitue, pour l’économie et l’emploi, mais aussi pour la sécurité et la santé des consommateurs.

La loi du 29 octobre 2007 renforce les pouvoirs d’investigation de la douane en la matière et étend le délit douanier de contrefaçon aux dessins et modèles. Elle conforte, également, la coopération avec les titulaires de droit, qui conditionne l’efficacité de la lutte contre la contrefaçon.

L’objectif recherché par la douane française est, tout à la fois, d’exercer une forte pression sur les contrefacteurs, et de dissuader les consommateurs potentiels de produits contrefaits.

En complément des contrôles traditionnels, notamment en zone frontalière, les services douaniers ont multiplié leurs interventions sur les marchandises acheminées par la voie postale ou le fret express, ainsi que sur les foires et marchés, lieux privilégiés pour l’écoulement.

En 2014, 100.000 articles contrefaits ont déjà été saisis par la douane de Nice

Destruction de contrefaçons

La contrebande et le trafic de cigarettes La douane française lutte activement contre l’importation, l’exportation ou la détention irrégulière de produits fortement prohibés ou taxés, ce qui est notamment le cas des cigarettes et tabacs.

Cette action à l’encontre de ces réseaux frauduleux vient compléter celle qu’elle mène contre l’économie souterraine générée par la vente illicite de cigarettes au détail, et contre le tourisme fiscal transfrontalier.

Cette action, qui contribue à la protection de la santé publique, s’appuie sur le monopole de distribution des tabacs.

Elle s’oppose au développement, sur le territoire national, de circuits de distribution parallèles préjudiciables à l’activité régulière des préposés de l’État que sont les buralistes.

En 2014, 987 kg de tabac ont déjà été saisis.

La lutte contre le blanchiment d’argent La douane est habilitée à détecter les circuits clandestins de blanchiment de capitaux. Elle contrôle, en particulier, le respect de l’obligation déclarative qui impose de déclarer à Saisie de cigarettes par la brigade des douanes l’entrée et à la sortie du territoire de l’Union européenne les à l'aéroport de Nice Côte d'Azur sommes, titres ou valeurs d’un montant égal ou supérieur à 10 000 €.

Au 1er septembre 2014, les services de Nice ont saisi 636.400 euros.

La lutte contre les trafics d’armes et de munitions A partir de 2002, et consécutivement aux attentats du 11 septembre 2001, la douane française a renforcé sa vigilance sur les trafics d’armes. La vigilance des services douaniers ne se relâche pas. Le contrôle de l’immigration et du travail illégal Les services douaniers participent à la lutte contre le travail illégal, composante de l’économie souterraine. Ils contrôlent, en liaison étroite avec d’autres services publics, l’immigration clandestine ou irrégulière dans les zones frontalières du territoire. En 2014, les douaniers de Nice ont interpellé 1 ressortissant indien, 1 passeur d'origine syrienne avec 4 clandestins, 1 Tchéchène, 4 ressortissants érythréens et 1 passeur marocain avec 3 syriens. Toutes ces personnes ont été remises à la Police de l'Air et des Frontières.

L’ACTION DE LA DOUANE EN DIRECTION DU CITOYEN

Le contrôle des normes de sécurité La douane participe au contrôle et respect des réglementations relatives à la qualité et à la sécurité des produits de diffusion et consommation courantes

L’application de ces règles de protection du consommateur s’exerce lors de l’importation des produits dans le cadre d’un partenariat avec la DGCCRF (direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).

En 2014, 10 constatations ont été réalisées dans le fret commercial. Les objets reconnus non conformes et dangereux ont été soit mis en conformité, soit réexportés.

La sécurité sanitaire La douane contribue aussi à la protection du territoire national Saisie de peluches non conformes vis-à-vis des risques d’introduction de maladies contagieuses transmises par des animaux vivants ou des produits d’origine animale ou d’origine végétale en liaison avec la direction de la protection des populations (DDPP).

Des contrôles réguliers des animaux de compagnie et des bagages des passagers en provenance des pays tiers sont réalisés par la brigade des douanes de l’aéroport, en collaboration avec les agents de la DDPP. De plus, des contrôles sont opérés par les services douaniers dans le fret commercial.

En 2014, les services de l’aéroport de Nice ont saisi 157kg de produits alimentaires d’origine animale non conformes aux normes sanitaires.

La protection de l’environnement naturel Le trafic illégal des espèces animales et végétales sauvages menacées d’extinction est la deuxième cause de disparition de celles-ci, après la destruction des milieux naturels. La douane a pour mission, dans ce domaine, de faire respecter la convention internationale signée à Washington en 1973 (CITES), qui interdit ou soumet à autorisation, l’importation, l’exportation et la réexportation des espèces menacées.

La direction des douanes de Nice s’assure au quotidien du strict respect de cette réglementation, lors de contrôles des passagers et du fret commercial à l’aéroport de Nice, sur le réseau routier du département et dans les commerces de bouche des agglomérations du département.

Ainsi, par exemple, le commerce du caviar d’esturgeon est strictement réglementé. La douane de Nice a saisi 3,5 kg de caviar d’esturgeon importé et commercialisé frauduleusement.