IMPLANTATION D’UN POINT DE VENTE AGRICOLE COLLECTIF SUR LA COMMUNE DE SAINT SORLIN EN BUGEY

Déclaration de projet

Partie III – Evaluation Environnementale

Janvier 2019

Atelier du Triangle 128, rue Pouilly Vinzelles – 71000 MACON Tel : 03 85 38 46 46 / Fax : 03 85 38 78 20 / Mail : [email protected] Site internet : www.atelierdutriangle.fr

Mosaïque Environnement 111, rue du 1 er mars 1943 – 69100 VILLEURBANNE Tel : 04 78 03 18 18 / Fax : 04 78 03 71 51 / Mail : [email protected] Site internet : www.mosaique-environnement.com

SOMMAIRE

3.1. LA DÉMARCHE D ’ÉVALUATION ENVIRONNE MENTALE 2 3.1.1. FONDEMENT JURIDIQUE ET RÉGLEMENTAIRE DE L ’ÉVALUATION 2 3.1.2. OBJECTIFS ET CONTENU DE L ’ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE 2

3.2. PRÉSENTATION DU PROJE T ET ANALYSE DE L ’ARTICULATION AVEC LE S PLANS ET PROGRAMMES 4 3.2.1. PRÉSENTATION DU PROJET : RAPPEL DES PRINCIPAUX ÉLÉMENTS 4 3.2.2. ANALYSE DE L ’ARTICULATION AVEC LES PLANS ET PROGRAMMES 6

3.3. ÉTAT INITIAL DE L ’ENVIRONNEMENT 15 3.3.1. LE MILIEU PHYSIQUE 15 3.3.2. LES RESSOURCES EN EAU ET LES MILIEUX AQUATIQUES 23 3.3.3. AGRICULTURE ET CONSOMMATION D ’ESPACE : 35 3.3.5. LE PAYSAGE , ET LE PATRIMOINE 56 3.3.6. LES RISQUES MAJEURS 60 3.3.7. LES NUISANCES ET POLLUTIONS 65 3.3.8. L’ ÉNERGIE 71 3.3.9. SYNTHÈSE DES PRINCIPAUX ENJEUX 78

3.4. ANALYSE EXPOSANT LES INCIDENCES NOTABLES PROBABLES DE LA MISE EN ŒUVRE DU DOCUMENT SUR L 'ENVIRONNEMENT ET PRO POSITION DE MESURES 79 3.4.1. RAPPEL DES CARACTÉRISTIQUES DU PROJET 79 3.4.2. PRÉSENTATION DE LA MISE EN COMPATIBILITÉ DU PLU 79 3.4.3. EVALUATION DES INCIDENCES PRÉVISIBLES ET PROPOSITION DE MESURES 80 3.4.4. EVALUATION DES INCIDENCES SUR LE RÉSEAU NATURA 2000 90 3.4.5. CONCLUSION SUR LES INCIDENCES DE LA DÉCLARATION DE PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT 91

3.5. JUSTIFICATION DE LA L OCALISATION DU PROJE T ET ANALYSE DES SOL UTIONS ALTERNATIVES 92

3.6. MÉTHODE UTILISÉE POUR L ’ÉVALUATION 93 3.6.1. PÉRIMÈTRE D ’ÉTUDE : 93 3.6.2. AUTEUR DES ÉTUDES 93 3.6.3. MÉTHODOLOGIE 93

3.7. RÉSUMÉ NON TECHNIQUE 96

Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale –Jan vier 201 9

Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale –Jan vier 201 9 3.1. La démarche d’évaluation environnementale

Afin de permettre l’implantation d’un point d’accueil touristique et d’un point de vente agricole collectif, à l’entrée de son territoire, sur la commune de Saint-Sorlin-en-Bugey, la Communauté de communes de la Plaine de l’Ain a engagé une procédure de Déclaration de Projet, sur la base de l’article L300-6 du Code de l’Urbanisme.

3.1.1. Fondement juridique et réglementaire de l’évaluation

En application des articles R104-8 et R104-9, les plans locaux d'urbanisme, dont le territoire comprend en tout ou partie un site Natura 2000, font l'objet d'une évaluation environnementale à l'occasion : 1° De leur élaboration ; 2° De leur révision ; 3° De leur mise en compatibilité, dans le cadre d'une déclaration d'utilité publique ou d'une déclaration de projet, lorsque la mise en compatibilité emporte les mêmes effets qu'une révision au sens de l'article L.153-31. La mise en compatibilité du PLU de Saint-Sorlin-en-Bugey dans le cadre de la présente déclaration de projet est donc soumise à une évaluation environnementale.

3.1.2. Objectifs et contenu de l’évaluation environnementale

La directive 2001/42/CE relative à l'évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l'environnement a introduit les outils et méthodes de l’évaluation environnementale. Les objectifs de cette évaluation sont à la fois de : - fournir les éléments de connaissance environnementale utiles à l’élaboration du projet ; - favoriser la prise en compte des enjeux environnementaux ; - vérifier la cohérence avec les obligations réglementaires et leur articulation avec les autres plans et programmes en vigueur sur le territoire ; - évaluer chemin faisant les impacts du projet sur l’environnement, et au besoin, proposer des mesures visant à les améliorer ; - contribuer à la transparence des choix et la consultation du public ; - préparer le suivi de la mise en œuvre du PLU afin de pouvoir en mesurer l'efficacité au regard des objectifs fixés. Le contenu de cette évaluation environnementale est défini par l’article R104-18 du code de l’urbanisme. Il comprend : - 1° Une présentation du document et de son articulation avec les autres documents d'urbanisme et les autres plans et programmes avec lesquels il doit être compatible ou qu'il doit prendre en compte ; - 2° Une analyse de l'état initial de l'environnement ;

Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 2 - 3°Une analyse exposant les incidences notables probables de la mise en œuvre du document sur l'environnement ainsi que les problèmes posés par l'adoption du document sur la protection des zones revêtant une importance particulière pour l'environnement, en particulier Natura 2000 ; - 4° L'exposé des motifs pour lesquels le projet a été retenu au regard des objectifs de protection de l'environnement et les raisons qui justifient le choix opéré au regard des solutions de substitution raisonnables ; - 5° La présentation des mesures envisagées pour éviter, réduire et, si possible, compenser s'il y a lieu, les conséquences dommageables de la mise en œuvre du document sur l'environnement ; - 6° La définition des critères, indicateurs et modalités retenus pour suivre les effets du document sur l'environnement - 7° Un résumé non technique des éléments précédents et une description de la manière dont l'évaluation a été effectuée. L'évaluation environnementale est proportionnée à l'importance du plan, aux effets de sa mise en œuvre ainsi qu'aux enjeux environnementaux de la zone considérée.

Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 3 3.2. Présentation du projet et analyse de l’articulation avec les plans et programmes

3.2.1. Présentation du projet : rappel des principaux éléments

La Communauté de communes de la Plaine de l’Ain projette la création d’un point d’accueil touristique auquel il sera adjoint un point de vente agricole collectif sur la base d’une étude de faisabilité de la Chambre d’Agriculture de l’Ain et de la sollicitation de l’association Ain En Ferme qui regroupe plusieurs agriculteurs. L’ensemble comprendra un bâtiment d’environ 300 m2 ainsi que des espaces de stationnement. Le projet nécessitera dans son ensemble environ 4 000 m2. Un tel équipement devant être bien en vue pour attirer le visiteur, le choix de l’implantation s’est porté sur un terrain situé à l’entrée Ouest de la commune de Saint-Sorlin-en-Bugey et au Sud de la ville de Lagnieu, le long de la RD1075.

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Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 5 3.2.2. Analyse de l’articulation avec les plans et programmes

L’article R104-18 du code de l’urbanisme précise que l’évaluation environnementale comprend : « 1°une présentation résumée des objectifs du document, de son contenu et, s'il y a lieu, de son articulation avec les autres documents d'urbanisme et les autres plans et programmes mentionnés à l'article L. 122-4 du code de l'environnement avec lesquels il doit être compatible ou qu'il doit prendre en compte »

L’article L131-4 – précise que Les plans locaux d'urbanisme et les documents en tenant lieu ainsi que les cartes communales sont compatibles avec : « 1° Les schémas de cohérence territoriale prévus à l'article L. 141-1 ; 2° Les schémas de mise en valeur de la mer prévus à l'article 57 de la loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 ; 3° Les plans de déplacements urbains prévus à l'article L. 1214-1 du code des transports ; 4° Les programmes locaux de l'habitat prévus à l'article L. 302-1 du code de la construction et de l'habitation ; 5° Les dispositions particulières aux zones de bruit des aérodromes conformément à l'article L. 112-4. ».

Le territoire d’étude n’est concerné que par le SCOT BUCOPA (Bugey Côtière Plaine de l’Ain) approuvé le 26 janvier 2017. Il n’est pas concerné par les autres plans et programmes listés.

L’article L 131-5 du code de l’urbanisme précise que « Les plans locaux d'urbanisme et les documents en tenant lieu prennent en compte le plan climat-air-énergie territorial prévu à l'article L. 229-26 du code de l'environnement et les schémas départementaux d'accès à la ressource forestière ». Le territoire est concerné par le PCAET du département de l’Ain mais le SCoT en est intégrateur.

Enfin l’article L131-7 précise qu’ « En l'absence de schéma de cohérence territoriale, les plans locaux d'urbanisme, les documents en tenant lieu et les cartes communales sont compatibles, s'il y a lieu, avec les documents énumérés aux 1° à 10° de l'article L. 131-1 et prennent en compte les documents énumérés à l'article L. 131-2. » Le SCOT ayant été approuvé en janvier 2017, il est intégrateur de ces documents de rang supérieur.

Le chapitre qui suit s’attache à analyser l’articulation de la mise en compatibilité du PLU envisagée dans le cadre de la déclaration de projet avec les orientations du SCoT. Le croisement met en évidence les points de convergence ou au contraire les risques d’incohérence :

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Légende des tableaux :

Le projet présente des divergences avec le plan ou programme

Le projet contribue positivement et partiellement au plan ou programme

Le projet contribue positivement et complètement au plan ou programme

Le projet n'a pas de relation avec le plan ou programme

Absence de traitement dans le projet d'une thématique potentiellement à enjeux

Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 7 Analyse de l’articulation avec le SCoT BUCOPA Périmètre 82 communes regroupées en 4 EPCI 1 138 km2 Période d’application/version du plan Approuvé par délibération du 26 janvier 2017 Rapport avec le PLU Compatibilité Orientations fondamentales Le SCoT BUCOPA définit deux objectifs stratégiques comme fondements de son développement futur : - renforcer l’unité et la singularité du territoire à l’échelle de l’aire métropolitaine lyonnaise - miser sur la pluralité interne au territoire, source de richesse et d’opportunités de développement. Il fixe 3 objectifs complémentaires destinés à permettre un aménagement lisible et cohérent du BUCOPA comme moyen de mise en œuvre de cette stratégie : - soutenir des projets économiques majeurs véritables leviers pour la reconnaissance économique du territoire ; - organiser le rayonnement du BUCOPA en s’appuyant sur des pôles, structurant l’archipel des vocations et des ambiances ; - améliorer la lisibilité des différents espaces.

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SCoT BUCOPA Orientations fondamentales et Articulation avec le projet de mise en compatibilité du

objectifs PLU dans le cadre de la DP I - Valoriser la diversité et la lisibilité du territoire

I.I - La trame verte et bleue : valoriser la biodiversité et l’accès aux ressources naturelles

1.1.1. Protéger les réservoirs Le site de projet se situe à l’écart des zones d’intérêt de biodiversité écologique (réservoirs ou corridor). 1.1.2. Protéger et gérer les Il est très dégradé d’un point de vue fonctionnel ou boisements en tenant compte patrimonial. de la diversité des enjeux La requalification de ce site est donc en cohérence avec les objectifs du SCOT. 1.1.3. Promouvoir la Par ailleurs le projet prévoit la préservation des structures fonctionnalité des espaces naturels du BUCOPA 1 boisées présentes sur le site et est donc sur ce point en cohérence avec les objectifs du SCoT. 1.1.4. Protéger les milieux Le site se situe à l’écart des cours d’eau et ne comprend humides, les cours d’eau et pas de zone humide. Le projet est par conséquent en leurs abords cohérence avec les objectifs du SCoT. Le projet est compatible avec les objectifs de préservation des captages et de la ressource en eau affirmés dans le SCoT. Il s’inscrit dans un site proche des réseaux, desservi par 1.1.5. Protéger la ressource l’AEP et l’assainissement collectif. en eau Toutefois une gestion exemplaire des eaux pluviales doit être mise en œuvre comprenant la récupération et le traitement des eaux de ruissellement des voiries et aires de stationnement, ceci afin d’éviter tout risque de pollution de la nappe. 1.2. La trame agricole - Affirmer une économie primaire dynamique et diversifiée

1.2.1. Privilégier l’enveloppe Bien que situé en extension, le site correspond déjà à une urbaine zone urbaine et est dépourvu de fonctions agricoles. Il 1.2.2. Limiter la s’inscrit donc bien en cohérence avec l’objectif de consommation d’espaces réhabiliter et requalifier les zones existantes pour le agricoles développement des zones d’activité économiques. 1.2.3. Lier le développement aux espaces de centralité (hors zone de montagne) 1.2.4. Définir des fronts urbains intangibles dans la plaine de l’Ain Non concerné 1.2.5. Définir des règles spécifiques pour le développement dans les

espaces de montagne

1.3. La trame urbaine : Développer de nouvelles fonctions dans des cadres de vie différenciés au service des usagers du territoire

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objectifs PLU dans le cadre de la DP 1.3.1. Affirmer l’armature urbaine territoriale dans la programmation du développement 1.3.2. Asseoir le rayonnement d’Ambérieu (projets, réorganisation, pôle gare) 1.3.3. Renouveler l’attractivité Le projet a pour objectif la valorisation du territoire. Il de la montagne et de la Vallée s’inscrira ainsi en cohérence avec les objectifs du SCoT de l’Albarine II - Un développement résidentiel attractif et adapté aux défis du XXIe siècle 2.1. La politique des transports Renforcer l’armature urbaine et répondre aux besoins de mobilités différenciés 2.1.1. Réaffirmer le rôle clé des infrastructures dans le projet de développement

2.1.2. Hiérarchiser les gares 2.1.3. Renforcer le rôle des gares du BUCOPA Le projet devra prévoir des stationnements pour les vélos. 2.1.4. Promouvoir les modes Conformément aux objectifs du SCoT le site devra être de déplacements alternatifs à équipé de bornes de recharge des véhicules électriques la voiture (stationnement des équipements accueillant du public). L’implantation de nouveaux équipements doit intégrer les 2.1.5. Structurer le territoire dispositions du SCoT en matière d’insertion urbaine. Des en espaces de vie optimisant règles ont été définies pour favoriser l’insertion du futur les mobilités à leur échelle projet. 2.1.6. Étendre le réseau d’infrastructures numériques 2.2. Les territoires et le changement climatique - Produire un aménagement et un urbanisme durables Le projet vise à préserver les structures boisées existantes 2.2.1. Accroître la place de la et prévoit un aménagement paysager du site. Il contribuera nature en ville positivement aux objectifs du SCoT.

2.2.2. Améliorer la Le SCoT prescrit l’efficacité énergétique des nouvelles performance énergétique des opérations. Le projet devra intégrer cette préoccupation. bâtiments 2.2.3. Articuler l’offre de transport aux solutions de déplacements doux dans les espaces du quotidien Le SCoT prescrit la mise en place de récupérateurs d’eaux 2.2.4. Concevoir des pluviales pour réutiliser les eaux stockées pour l’arrosage opérations d’aménagement des espaces verts et le nettoyage des surfaces extérieures. vertueuses en matière de Il prescrit également l’infiltration des eaux pluviales gestion des ressources lorsqu’elle est techniquement réalisable.

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objectifs PLU dans le cadre de la DP Enfin il invite à privilégier des essences végétales peu consommatrices d’eau et peu exigeantes en intrants phytosanitaires. Ces points seront à prendre en compte dans la mise en œuvre du projet. Le projet se situe à l’écart des zones de risques naturels. Il se situe en revanche dans une zone exposée au bruit des infrastructures routières. L’équipement en projet ne correspond cependant pas aux établissements définis 2.2.5 Prévenir l’exposition aux comme sensibles par le SCoT. risques et aux nuisances Toutefois le SCoT prescrit que dans ces secteurs, la qualité des bâtiments devra mettre en œuvre une isolation acoustique adaptée pour satisfaire à des niveaux de confort internes aux locaux, conformes aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé. 2.3. La politique de l’habitat - produire des logements de qualité, diversifiés et accessibles pour valoriser les ambiances et les modes de vie pluriels 2.3.1. Favoriser le développement et l’accessibilité aux services et aux équipements Non concerné 2.3.2. Organiser la mixité sociale et générationnelle 2.3.3. Organiser le renouvellement en montagne 2.3.4. Encadrer la qualité des logements 2.3.5. Mettre en œuvre des morphologies économes en espace et adaptées au contexte urbain et paysager Le SCoT prescrit une amélioration des entrées de ville et une qualification des abords des routes à grande 2.3.6. Qualifier les entrées de circulation. Le projet permettra de contribuer à ces objectifs ville et les lisières urbaines en requalifiant un site aujourd’hui dégradé.

IV - Un schéma d’aménagement économique pour valoriser nos savoir-faire et l’innovation et renforcer ainsi le poids économique du BUCOPA 3.1. Organiser le développement des activités économiques dans des espaces de qualité 3.1.1. Valoriser et développer les activités tertiaires Non concerné productives dans le tissu urbain 3.1.2. Développer les parcs spécialisés en lien avec des projets ou atouts spécifiques identifiés

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objectifs PLU dans le cadre de la DP 3.1.3. Développer, requalifier, réorganiser, optimiser les parcs grands flux 3.1.4. Organiser l’irrigation artisanale et le confortement des entreprises existantes 3.1.5. Améliorer la qualité des parcs d’activités économiques 3.2. Promouvoir une agriculture diversifiée créatrice de valeur ajoutée 3.2.1. Anticiper et alléger les Le projet s’implante hors zone agricole contraintes d’exploitation en fonction des filières 3.2.2. Développer les circuits La possibilité de création de points de vente mutualisés est courts une des prescriptions du SCoT. Le SCoT prévoit la possibilité d’implantation dans les zones agricoles de constructions liées aux activités de vente des 3.2.3. Faciliter les activités produits de l’exploitation. accessoires complémentaires Il prévoit également hors zones agricoles et naturelles les de revenus possibilités d’implantations d’activités de diversification de l’agriculture. Le projet s’inscrit donc en cohérence avec le SCoT. 3.3. Développer la valorisation et l’innovation pour l’exploitation des ressources naturelles 3.3.1. Valoriser durablement les ressources du sous-sol 3.3.2. Relever le défi du Le SCoT prescrit que « l’utilisation des toitures de changement climatique en bâtiments industriels, commerciaux ou agricoles est matière de gestion favorisée pour les dispositifs de production d’énergie ». Ce énergétique et de production point serait à étudier dans le cadre de la réalisation du d’énergies renouvelables projet. 3.3.3. Rationaliser la production des déchets et améliorer leur traitement 3.4. Structurer l’armature touristique et culturelle au service d’une vocation régionale 3.4.1. Valoriser la perception des différents motifs paysagers du territoire point d’appui des Non concerné « parcours » touristiques et culturels 3.4.2. Valoriser les éléments de patrimoine et gérer leurs abords 3.4.3. Développer de nouveaux attracteurs touristiques

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objectifs PLU dans le cadre de la DP 3.4.4. Favoriser le développement de l’hébergement et des activités sportives, culturelles et de loisirs associées aux sites et parcours touristiques 3.5. Encadrer le développement commercial dans le BUCOPA 3.5.1. Hiérarchiser les pôles commerciaux en fonction de l’armature urbaine du Non concerné BUCOPA 3.5.2. Établir une localisation préférentielle du commerce dans les pôles existants 3.5.3. Concentrer et diversifier l’offre commerciale dans les pôles existants 3.5.4. Document d’Aménagement Artisanal et Commercial

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Synthèse :

Au regard de ses objectifs premiers, visant la valorisation du territoire et des produits locaux, le projet contribuera positivement aux orientations du SCoT BUCOPA. Il va également dans le sens du développement des circuits courts encouragé dans le SCoT. Par ailleurs en s’implantant sur un site déjà artificialisé et dégradé il s’inscrit aussi en cohérence avec les objectifs du SCoT en matière d’optimisation de la consommation foncière et limitation de la consommation de terre agricole. Pour être en cohérence avec le SCoT sur les questions environnementales, le projet devra intégrer dans sa conception la récupération, l’infiltration, le traitement des eaux pluviales, une approche bioclimatique et la recherche de l’efficacité énergétique du bâti. Il serait également intéressant d’étudier la possibilité d’utiliser les toitures ou les stationnements pour la production d’énergie solaire thermique ou photovoltaïque.

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3.3.1. Le milieu physique

Topographie La commune d’une superficie de 907 hectares est implantée à cheval sur le piémont du Bugey et la plaine alluviale du Rhône, à environ 10 km d’AMBERIEU-EN-BUGEY. Le bourg de ST SORLIN EN BUGEY se présente sous la forme d’un village rue, adossé aux contreforts du Bugey. Le bâti très dense s’est développé le long de la RD 122, qui chemine sur la zone du Piémont, parallèlement au Rhône, et à l’intersection avec la RD 40. On distingue ainsi deux unités topographiques bien distinctes que la RD122 et l’urbanisation du bourg délimitent :

- Le piémont du Bugey qui présente une topographie assez accidentée. Au Nord- Est du bourg les altitudes s’élèvent rapidement de 200 m à 500 m et composent ainsi une pente assez marquée. Au-delà le relief s’adoucie légèrement. L’altitude maximale de la commune s’élève à 700 m (Arpézieux). Cette unité est dominée par la forêt. Quelques parcelles de prairie subsistent toutefois au-dessus du bourg et autour du hameau de le Bessey. - La plaine alluviale du Rhône, dont l’altitude se situe autour de 200 m. Cette unité contraste fortement avec la précédente du fait de l’absence de relief et d’une occupation des sols majoritairement vouée aux grandes cultures et aux développements urbains récents (lotissement, zone d’activité). Cette unité est marquée par la présence de la RD40a, les RD 20 et 20a. Les zones urbaines se sont développées au sein de cette unité. Le projet envisagé se situe au sein de cette unité, à l’intersection des D20, D20a, D40a et D1075.

Le terrain d’implantation du projet présente une très légère pente du Nord (201,86 m d’altitude au Nord de la parcelle n°496) vers le Sud (201,46 m).

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Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 16 Géologie La commune de ST SORLIN EN BUGEY Le site d’étude appartient à l’unité géologique de la chaîne jurassienne. Sa géologie est ainsi constituée de formations du secondaire d’origine sédimentaire et datées du Jurassique moyen. De grands mouvements tectoniques survenus au cours du Tertiaire sont à l’origine des reliefs actuels. Les couches les plus anciennes sont issues du Bajocien supérieur et se composent principalement de calcaires oolithiques et à débris. Les versants sont recouverts d’éboulis de matériaux issus des falaises en amont. Le Rhône s’étire au pied de ce massif. Le lit majeur du Rhône est recouvert de dépôts sablo-limoneux d’origine fluviatiles post- wurmiennes et modernes.

Les terrains constitutifs du sous-sol du site sont caractérisés par une perméabilité d’interstice variable, faible dans les horizons superficiels argileux et limoneux à moyenne dans les horizons sablo-limoneux sous-jacents.

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Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 18 Climat Le régime climatique de la Plaine de l’Ain est de type semi-continental à influences méditerranéennes. Les données climatologiques sont issues de la station Météo-France la plus proche, à savoir celle d’Ambérieu-en-Bugey, sur la période 1971-2000. Précipitations Le nombre de jours de précipitations par an à Ambérieu-en-Bugey est de 124 jours (nombre de jours où le cumul de précipitations est supérieur ou égal à 1 mm), ce qui est assez important. La hauteur moyenne annuelle de précipitations à l’année sur la période 1971-2000 est de 1 146,4 mm. Les mois les plus pluvieux sont les mois de : mai (115 mm en moyenne), septembre (117,2 mm) et octobre (115,2 mm), tandis que les mois les plus secs sont ceux de février (80,5 mm), mars (82,5 mm), juillet (76,1 mm) et août (81,2 mm).

Températures et précipitations moyennes mensuelles sur la période 1971-2000 (source : météo France – station d’Ambérieu-en-Bugey 1971-2000) Compte tenu de ces résultats, la région est exposée à d’importantes périodes de précipitations, notamment entre mai-juin et entre septembre-novembre. En effet, localisée entre le val de Saône et la chaîne du Jura, la région est soumise à des précipitations, dont les quantités augmentent d’Ouest en Est en se rapprochant des premiers contreforts jurassiens. Neige La région est soumise à des précipitations dont les quantités augmentent d’Ouest en Est et où les épisodes de neige peuvent être fréquents. En effet, par rapport à l’agglomération lyonnaise, il neige environ 15 jours dans le département de l’Ain contre 10 jours dans le Rhône. Aussi, les épisodes de froids peuvent être plus fréquents compte tenu de la localisation du site (entre le val de Saône et la chaîne du Jura). Dans les climats plus rigoureux, l’orientation et la compacité sont des facteurs de limitations des déperditions mais aussi de résistance mécanique aux extérieurs : meilleure résistance au vent mais aussi à la neige.

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Températures La température moyenne annuelle à Ambérieu est de 11 °C. Les mois les plus chauds sont ceux de juillet (20,1 °C) et août (19,9 °C), tandis que les mois les plus froids sont situés en hiver : décembre (3,5 °C), janvier (2,4 °C) et février (4 °C). Ensoleillement Les données moyennes de l’insolation entre 1971 et 2000 indiquent environ 1 881 heures d’ensoleillement.

Source : Météo-France – station d’Ambérieu-en-Bugey 1971-2000 Ce nombre d’heures d’ensoleillement peut être favorable à l’installation de capteurs thermiques pour la production d’eau chaude sanitaire ou de chauffage. L’orientation la plus favorable est l’orientation verticale sud car elle permet de récupérer une énergie maximale en hiver et minimale en été. L’ensoleillement est une donnée nécessaire dans la prise en compte de l’implantation et la conception des bâtiments. En zone tempérée, c’est la façade sud qui reçoit le maximum de rayonnement solaire en hiver, et les façades ouest et est ainsi que la toiture en été. Aussi, pour garantir l’optimisation thermique d’hiver comme celle d’été, il est important de veiller à développer au maximum la surface des façades sud des bâtiments et à réduire celles des façades Est et Ouest et des toitures. L’ensoleillement est également dépendant des effets de masque du relief alentour. Sur le site on note un effet de masque des reliefs situés à l’Est qui vont impacter les premières heures d’ensoleillement. Il est peu significatif en hiver.

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Vents Le régime des vents en un lieu est représenté par une rose des vents qui exprime la distribution statistique des vents suivant leur direction. D’après les résultats de la station météo d’Ambérieu entre 1971 et 2000, la majeure partie des vents provient de 3 directions : - de Sud à Nord (vents dominants) ; - de Sud à Sud-Ouest ; - de Nord à Nord-Ouest. La vallée du Rhône contribue à la présence de ces vents dominants sur l'axe Sud-Nord. Les vents secondaires sont de secteurs sud et ont une intensité moyenne à forte. Les vents du secteur sud sont en général doux et chauds. En revanche, les vents du secteur nord, donc d’origine continentale, sont beaucoup plus froids. Le vent souffle en moyenne à 2,7 m/s (calcul sur 10 minutes). Par rapport à d’autres territoires, ce résultat n’est pas très élevé. Par comparaison la vitesse moyenne du vent dans l’agglomération lyonnaise est de 3,1 m/s. Néanmoins, ces épisodes de vents sont utiles en été car ils rafraîchissent l’atmosphère (vitesse du vent moyennée sur 10 minutes au mois de juillet 3,2 m/s entre 1977 et 2000). En revanche, les vents d’hiver sont sources de refroidissement (vitesse du vent moyennée sur 10 minutes au mois de janvier 2,8m/s entre 1977 et 2000). Aussi, il sera important de veiller à favoriser les brises naturelles pour assurer le rafraîchissement en été et, en hiver se protéger des vents froids par une meilleure étanchéité grâce à la réduction des surfaces exposées au vent.

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Source : Météo France, statistiques climatiques de la France 1971-2000

Changement climatique Les évolutions climatiques attendues sont les suivantes dans le Département de l’Ain : • augmentation des températures, notamment l’été, avec une augmentation de la fréquence des canicules/épisodes de chaleur ; • Les précipitations deviendront plus aléatoires d’une année sur l’autre, même si annuellement, le volume de précipitations devrait peu évoluer. En revanche, on s’attend à de longs épisodes de sécheresse en été et à des hivers particulièrement pluvieux, ce qui augmentera fortement le risque de crue.

Atouts vis-à-vis du projet Contraintes vis-à-vis du projet • Relief du site peu marqué présentant de faibles contraintes topographiques vis-à- • Vents Nord-Sud dominants liés à la vis de l’implantation du bâti vallée du Rhône • Fortes précipitations à l’automne et au • Sols d’alluvions ayant une forte capacité printemps de drainage des eaux de pluie (peu de • Léger effet de masque lié aux reliefs rétention d’eau en surface) périphériques • Une légère pente du secteur de projet, à valoriser pour la gestion des eaux pluviales. Enjeux Valorisation des dispositions du terrain pour la gestion des eaux pluviales : infiltration, utilisation du pendage naturel Valorisation de l’exposition Sud pour le confort d’hiver et la production d’énergie solaire

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 22 3.3.2. Les ressources en eau et les milieux aquatiques

Contexte réglementaire et institutionnel : Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux Pour atteindre ces objectifs environnementaux, la directive cadre sur l’eau préconise la mise en place d’un plan de gestion. Pour la France, le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) et ses documents d’accompagnement correspondent à ce plan de gestion. Il a pour vocation d’orienter et de planifier la gestion de l’eau à l’échelle du bassin. Il bénéficie d’une légitimité politique et d’une portée juridique. Révisé tous les 6 ans, il fixe les orientations fondamentales pour une gestion équilibrée de la ressource en eau et intègre les obligations définies par la DCE ainsi que les orientations de la conférence environnementale. Son contenu est précisé par arrêté ministériel. Le SDAGE Rhône-Méditerranée-Corse 2016-2021 comprend 9 orientations fondamentales : - OF n° 0 : « S’adapter aux effets du changement climatique » ; - OF n° 1 : « Privilégier la prévention et les interventions à la source pour plus d’efficacité » ; - OF n° 2 : « Concrétiser la mise en œuvre du principe de non-dégradation des milieux aquatiques » ; - OF n° 3 : « Prendre en compte les enjeux économiques et sociaux des politiques de l’eau et assurer une gestion durable des services publics d’eau et d’assainissement » ; - OF n° 4 : « Renforcer la gestion de l’eau par bassin-versant et assurer la cohérence entre aménagement du territoire et gestion de l’eau » ; - OF n° 5 : « Lutter contre les pollutions, en mettant la priorité sur les pollutions par les substances dangereuses et la protection de la santé » ; - OF n° 6 : « Préserver et restaurer le fonctionnement des milieux aquatiques et des zones humides » ; - OF n° 7 : « Atteindre l’équilibre quantitatif en améliorant le partage de la ressource en eau et en anticipant l’avenir » ; - OF n° 8 : « Augmenter la sécurité des populations exposées aux inondations en tenant compte du fonctionnement naturel des milieux aquatiques ». Le SDAGE 2016-2021 évalue le Risque de Non-Atteinte des Objectifs Environnementaux (RNAOE) à l’horizon 2021 au regard des objectifs environnementaux de la DCE : - La non-dégradation des masses d’eau, et la prévention et la limitation de l’introduction de polluants dans les eaux souterraines ; - L’objectif général d’atteinte du bon état des eaux ; - Les objectifs lies aux zones protégées ; - La réduction progressive ou, selon les cas, la suppression des émissions, rejets et pertes de substances prioritaires, pour les eaux de surface ; - L’inversion des tendances, pour les eaux souterraines.

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 23 Le RNAOE est apprécié en fonction des pressions exercées sur la masse d’eau, de l’état de la masse d’eau et du scénario tendanciel d’évolution de ces pressions. Il est présenté ci-après pour les masses d’eau du territoire. Les orientations fondamentales du SDAGE et leurs dispositions ne sont pas opposables aux tiers mais aux décisions administratives dans le domaine de l’eau (police de l’eau et des installations classées par exemple) et aux documents de planification suivants : les schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE), les schémas de cohérence territoriale (SCOT) et à défaut les plans locaux d’urbanisme (PLU), les schémas régionaux de carrière et les schémas régionaux d’aménagement de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET). Les eaux superficielles

La commune est principalement concernée par le fleuve Rhône qui en constitue la limite ouest. Elle est également concernée par quelques petits cours d’eau affluents : - le ruisseau du Moulin et celui de Tournes à l’Ouest, qui prennent leur source sur la commune de Lagnieu et confluent sur la commune de Saint-Sorlin-en-Bugey avant de se jeter dans le Rhône. Ces cours d’eau sont les plus proches du secteur de projet. - Le ruisseau de Compierre, qui prend naissance sur les reliefs et se jette dans le Rhône en amont des ruisseaux de Tournes et du Moulin. - Le ruisseau du Buizin qui prend sa source sur les reliefs au nord de la commune. Aucun cours d’eau ne jouxte la zone de projet. Le projet se situe a environ 300 m du ruisseau du Moulin et 250 m du Rhône. On note la présence d’un fossé le long de la RD20a. Le régime hydraulique du Rhône , de type nivo-pluvial, est caractérisé par des étiages très soutenus (220 à 270 m3/s) et des crues importantes qui peuvent apparaître en toutes saisons (3 260 m3/s en 1990). Son débit moyen est de 450 m3/s avant la confluence avec la Saône. Les états quantitatifs et chimiques de la masse d’eau correspondant au Rhône amont (masse d’eau FDR 2005) sont considérés comme bons (état des lieux du SDAGE1 2009) et les objectifs d’atteinte des bons états chimiques et écologiques étaient fixés à l‘horizon 2015. Le ruisseau du Moulin présente un bon état chimique. Toutefois les objectifs de bon potentiel écologiques ont été reportés en 2027 en raison d’une dégradation de sa morphologie. La faisabilité technique d’une restauration apparaît toutefois contraignante. Le ruisseau du Buzin présente quant à lui un bon état écologique et chimique.

1Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 24

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Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 26 Les eaux souterraines

Le territoire communal est principalement concerné par deux masses d’eau affleurantes : - FRDG 326 - Alluvions du Rhône des Gorges de la Balme à l’ïle de Miribel. Il s’agit d’une nappe alluviale libre qui correspond aux alluvions de la plaine du Rhône depuis sa sortie de la Cluse de la Balme (ou de Pierre Chatel) jusqu'à la ville de Miribel. Cette nappe est largement alimentée par les cours d'eau (et surtout le Rhône) dans les parties amont des bandes alluviales. Les précipitations et les apports de versants (avec arrivées karstiques des massifs de l'Ile Crémieu, du Bugey méridional) participent également à l'alimentation de la masse d'eau. Cette nappe fait l’objet de nombreux usages et prélèvements : refroidissement des centrales nucléaires, prélèvements importants pour l’AEP, l’irrigation, l’industrie. Elle présente un bon état quantitatif mais un état chimique médiocre en raison de la présence de nitrates et de pesticides. Les objectifs de bon état ont été reportés à l’horizon 2021. - FRDG 149 – Calcaires et marnes jurassiques Haut Jura et Bugey – BV Ain et Rhône Géographiquement, la masse d'eau correspond aux reliefs du Moyen et Bas-Bugey. La masse d'eau est constituée par des formations essentiellement jurassiques connaissant une karstification plus ou moins intense. Elle présente un bon état chimique et quantitatif mais une vulnérabilité importante, du fait de la perméabilité des terrains. Le réservoir de cette masse d'eau est exploité quasi exclusivement (plus de 95 %) pour l’alimentation en eau potable desservant de nombreuses communes, conférant à la masse d'eau, un intérêt très important. On note sur la commune d’importants exutoires en bas de falaises. Lors des forts épisodes pluvieux les débits peuvent être importants. Ces écoulements alimentent les eaux de surface (ruisseaux du Moulin, de Tournes et de Compierre).

Le site d’implantation du projet est situé dans la plaine alluviale du Rhône. Les terrains constitutifs du sous-sol du site sont caractérisés par une perméabilité d’interstice variable, faible dans les horizons superficiels argileux et limoneux à moyenne dans les horizons sablo-limoneux sous-jacents.

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L’alimentation en eau potable

La production et traitement : Les ressources en eau potable de la commune de Saint-Sorlin-en-Bugey sont générées par le captage de Collonges situé en amont du village. Ce captage profond de 13,50 mètres, est alimenté par les eaux circulant dans les roches calcaires. Il satisfait aux besoins de la commune sauf pendant les mois d’été où il est parfois nécessaire de se connecter au réseau de Lagnieu. La capacité limitée du pompage du puits de Collonges et l’évolution du nombre du nombre d’habitants ont motivé la recherche d’une nouvelle ressource en eau. En cas de déficit en eau potable durant les mois d’été et/ou d’augmentation de la population l’alimentation en eau se fera en interconnexion avec le puits de Lagnieu. L’eau fait l’objet d’un traitement en vue de sa potabilisation dans une usine située sur la commune. L’eau distribuée par le syndicat est de bonne qualité, les contrôles sanitaires ont abouti à un taux de conformité de 100 % pour l’année 2017. Le site de projet se situe en aval de la zone de captage et sur une masse d’eau différente. Consommation : En 2017 69 224 m3 d’eau ont été produits et 466 m3 importés pour 56 965 m3 consommés. La part des volumes importés est donc très minoritaire. Distribution : Le rendement du réseau est estimé à 81,74 % en 2017 ce qui est satisfaisant et on note une nette amélioration comparativement aux années précédentes.

Le site d’implantation du projet est traversé par une canalisation pour l’eau potable (Ø 100).

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Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 30 L’assainissement

Zonage d’assainissement La commune est dotée d’un zonage d’assainissement en date de 2009.

Assainissement collectif La commune de Saint-Sorlin-en-Bugey est équipée d’un réseau d’assainissement collectif qui dessert le bourg, la zone d’activité et le hameau du Moulin. Le secteur pavillonnaire de la Corbatière au sud-est du centre, le secteur de Perrozan et le Port de Lagnieu situés à l’extrémité Ouest ainsi que quelques habitations isolées ne sont pas desservis par le réseau collectif d’eaux usées.

Plan des réseaux d’assainissement Le réseau totalise 6 kilomètres de réseaux majoritairement unitaires. Le hameau du Moulin et les extensions récentes sont de type séparatif. Les effluents sont conduits vers une station d’épuration commune avec Lagnieu, d’une capacité de 8 200 équivalents habitants (EH). Les effluents une fois traités sont rejetés dans le Rhône. Il s’agit d’une station de type boues activées en aération prolongé. En 2017, les charges maximales entrantes étaient estimées à 5 996 EH. Elle dispose donc d’une capacité résiduelle suffisante. Elle est conforme en équipement et en performance (par temps sec). Le site du projet se situe à proximité du réseau d’assainissement collectif qui dessert le hameau du Moulin de l’autre côté de la RD20a à une cinquantaine de mètres. Toutefois, il se situe légèrement plus haut que le site d’implantation du projet.

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Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 32 Les eaux pluviales Le hameau du Moulin est équipé d’un réseau séparatif. Le site du projet est bordé par un fossé qui longe la RD 20a. Le PLU en vigueur précise les règles suivantes en matière de gestion des eaux pluviales : « Les eaux pluviales doivent être : ° Soit absorbées en totalité sur le terrain ° Soit dirigée, directement et sans stagnation vers un déversoir désigné par les services techniques de la commune. Dans ce cas, il pourra être demandé, pour les eaux de parking, la mise en place d’un système de traitement des eaux de ruissellement (décantation, déshuileur…) avant rejet. »

Fossé le long de la RD 20a

Défense incendie :

Le plan des réseaux (cf. précédent) fait apparaître la présence d’un hydrant le long de la RD 1075 au Sud du site, à moins de 100 m du site d’implantation du projet.

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Atouts vis-à-vis du projet Contraintes vis-à-vis du projet Des petits cours d’eau et captages qui se situent en amont de la zone de projet. Une ressource en eau de qualité Des nappes phréatiques sensibles aux Une production d’eau qui couvre l’essentiel pollutions des besoins du territoire.

Des possibilités d’interconnexion

Un réseau de distribution à proximité permettant de répondre aux besoins pour l’AEP et pour la défense incendie. Présence du Rhône en aval.

Une station d’épuration à proximité qui Contrainte de raccordement à dispose de capacités résiduelles l’assainissement collectif : traversée de la importantes RD et légère topographie Présence d’un fossé le long de la RD 20a

Les enjeux La prise en compte du cycle de l’eau dans l’aménagement (gestion des eaux pluviales et du ruissellement), La préservation de la qualité des milieux récepteurs (gestion qualitative des eaux usées), limitation des risques de pollution.

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 34 3.3.3. Agriculture et consommation d’espace :

Le site du projet s’inscrit dans un contexte agricole de grande culture. Toutefois il n’a pas de vocation agricole bien qu’il soit aujourd’hui classé en zone A au PLU. L’occupation des sols du site d’étude se compose d’un bosquet de faible emprise, de zones de remblai et d’une végétation rudérale. Aucun accès agricole ne se fait par les parcelles destinées au projet.

3.3.4. Les milieux naturels et la biodiversité

Le cadre réglementaire et institutionnel

Les sites protégés Les sites protégés correspondent aux réserves naturelles nationales, aux réserves naturelles régionales, aux arrêtés préfectoraux de protection de biotope (APPB). La zone d’étude n’est directement concernée par aucun site protégé. Un APPB se trouve à environ 1 500 m de la zone d’étude et concerne la protection des oiseaux rupestres des falaises du Bas-Bugey.

Les Zones Naturelles d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique Les Zones Naturelles d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) sont des outils de connaissance permettant une meilleure prévision des incidences des aménagements et des nécessités de protection de certains espaces naturels fragiles. Elles correspondent aux espaces naturels dont l’intérêt repose soit sur l’équilibre et la richesse de l’écosystème, soit sur la présence de plantes ou d’animaux rares et menacés. On distingue : - les ZNIEFF de type I , d’une superficie limitée, caractérisées par la présence d’espèces, d’associations d’espèces ou de milieux rares ou menacés du patrimoine naturel ; - les ZNIEFF de type II , grands ensembles naturels riches et peu modifiés, incluant souvent plusieurs ZNIEFF de type I, qui offrent des potentialités biologiques importantes (massif forestier, vallée…). La zone de projet se trouve à proximité de 3 ZNIEFF de type II et de 2 ZNIEFF de type I :

- La ZNIEFF de type II n°820030681 « Cours du Rhône de Briord à Loyettes » se trouve à 100 m de la zone d’étude. Le tronçon identifié ici concerne le cours du Rhône, certaines zones humides annexes et une partie de son lit majeur. Il est jalonné par une succession de défilés aux environ de Briord, de Sault-Brénaz, de Saint Sorlin, où le Rhône s’insinue entre le Bugey et l’Isle Crémieu. Le fonctionnement hydraulique du fleuve est désormais profondément modifié par les ouvrages hydroélectriques. Il s’inscrivait auparavant dans l’espace fréquenté par les diverses espèces de poisson migrateur du Rhône, et cet axe demeure toujours de grande importance pour la migration des oiseaux. Le cours du Rhône demeure

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 35 un corridor écologique remarquable. Les principaux défilés identifiés ici (Malville- Malarage à l’amont, Sault-Brenaz, Saint Sorlin) fonctionnent comme autant de corridors transversaux facilitant le transit de la faune terrestre (y compris probablement la grande faune) entre le Bas-Bugey et l’Isle Crémieu. Le Rhône joue également le rôle de zone de stationnement et de dortoir (avifaune migratrice), de zone d’alimentation ou liée à la reproduction des espèces (Castor d’Europe...). - La ZNIEFF de type II n°820030262 « Ilse Crémieu et basses terres » se trouve à environ 700 m de la zone d’étude, en rive gauche du Rhône, dans le département de l’Isère. Le relief de l’ensemble est très fortement marqué par l’action des glaciers quaternaires et génère des paysages diversifiés : landes sablonneuses et sèches, zones marécageuses, falaises, taillis de charmes et de hêtres… Le patrimoine naturel local est remarquable en matière de flore, tant en ce qui concerne les zones humides que les pelouses sèches. Il s’agit en outre de l’une des régions les plus riches du département de l’Isère sur le plan ornithologique, mais il est frappant de remarquer que la faune est abondamment représentée à travers l’ensemble des groupes (entre autres les chiroptères, les libellules, les mammifères aquatiques, les batraciens ou les reptiles). - La ZNIEFF de type II n° 820030677 « Bas Bugey » se trouve sur la commune de Saint-Sorlin à 1 300 m de la zone d’étude. Le massif du Bas-Bugey reste, en dépit de la proximité de la vallée du Rhône et de l’agglomération lyonnaise, faiblement peuplé ; il conserve des paysages globalement très bien préservés. Entre la plaine du Rhône à 250 m d'altitude et le point culminant du massif (à 1 219 m), il présente un relief accusé qui contribue à de forts contrastes de climat, de pluviométrie et de végétation. Celle-ci s'échelonne de la série xérophile du Chêne pubescent jusqu'à celle de la hêtraie-sapinière montagnarde. Certaines combes sont occupées par des pâturages à la flore vernale spectaculaire. Sur les versants les plus chauds dominant la vallée du Rhône, des espèces méditerranéennes parviennent à s’insinuer. L’intérêt souvent exceptionnel des lacs, marais et tourbières dissimulés dans le massif, notamment vers le sud, mérite d’être particulièrement signalé. D'autre part, les falaises qui bordent le massif de tous côtés constituent souvent de bons sites de nidification de rapaces. - La ZNIEFF de type I n° 820032070 « Forêt du Serverin et grottes de la Balme » se trouve sur les reliefs de l’Isle Crémieu, à environ 1 400 m de la zone d’étude. Falaises, grottes et boisements composent cet ensemble naturel. Il est délimité au nord, à l'est et à l'ouest par des falaises qui surplombent la plaine alluviale du Rhône. Dans celles-ci s'ouvre la grotte de la Balme, milieu naturel fragile hébergeant une colonie de reproduction de Minioptère de Schreibers. Sur le plateau, la forêt du Serverin, l'une des plus belles de l’Isle Crémieu, recouvre la quasi-totalité du site. Enfin, à l’est, un cordon de zones humides comportant un lac, des gravières et des mares temporaires s’étirent en contrebas des côtes. - La ZNIEFF de type I n° 820031091 « Pelouses de Sault-Brénaz », se trouve dans le massif du Bas-Bugey, à environ 1 500 m de la zone d’étude. Les coteaux exposés au sud du site de Sault-Brenaz, dominant le Rhône, présentent des conditions idéales à l’installation de pelouses sèches, d'une richesse botanique

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 36 exceptionnelle, caractérisée par une très grande diversité d'orchidées. Elles renferment de nombreuses espèces protégées et menacées.

Le réseau Natura 2000 Le réseau Natura 2000 comprend : - les Zones de Protection Spéciales (ou ZPS) désignées au titre de la directive 79/409/CEE du conseil du 2 avril 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages dite directive « Oiseaux » ; - les Zones Spéciales de Conservation (ou ZSC) et/ou Sites d’Importance Communautaire (SIC) désignés au titre de la directive 92/43/CEE du conseil du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que la faune et la flore sauvages dite directive « Habitats-Faune-Flore ». La zone de projet ne se trouve à proximité d’aucun site Natura 2000 . Les sites les plus proches sont la ZSC FR8201641 « Milieux remarquables du Bas- Bugey », située à environ 2 400 m de la zone d’étude, qui concerne la commune de Saint- Sorlin, et la ZSC FR8201727 « Isle Crémieu », qui se trouve à environ 1 400 m de la zone d’étude, sur la commune de Parmilieu, en Isère.

L’inventaire des zones humides Un espace est considéré comme zone humide au sens du 1° du I de l’article L. 211-1 du code de l’environnement, dès qu’il présente les critères suivants précisés de l’arrêté du 1er octobre 2009 : - - 1° Ses sols correspondent à un ou plusieurs types pédologiques parmi ceux mentionnés dans la liste figurant dans l'annexe 1 de l’article. - - 2° Sa végétation, si elle existe, est caractérisée : soit par des espèces indicatrices de zones humides (nomenclature de la flore vasculaire de France) ; soit par habitats (communautés végétales), caractéristiques de zones humides. Par leurs caractéristiques et leurs fonctionnements écologiques, les zones humides assurent de nombreuses fonctions hydrologiques et biologiques qui justifient la mise en place de mesures de protection et de gestion. La prise en compte, la préservation et la restauration des zones humides constituent une des orientations fondamentales du SDAGE (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux) Rhône-Méditerranée. L’inventaire des zones humides du département de l’Ain a été réalisé en 2013 par le Conservatoire d’Espaces Naturels. Le site faisant l’objet de la déclaration de projet n’est pas identifié comme zone humide dans le cadre de l’inventaire du CEN. Les zones humides les plus proches de la zone d’étude sont : le fleuve Rhône (~200 m), le ruisseau des Tournes (~300 m), le ruisseau du Moulin (~250 m) et le ruisseau de Cotillon (~630 m).

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Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 38 La trame verte et bleue Un dispositif à plusieurs échelles La Trame Verte et Bleue (TVB) a pour objectif d'enrayer la perte de biodiversité en participant à la préservation, à la gestion et à la remise en bon état d’un réseau écologique fonctionnel permettant aux espèces de se déplacer pour accomplir leur cycle de vie. Elle comprend une partie terrestre (trame verte) et aquatique (trame bleue). Le dispositif législatif de la TVB articule plusieurs niveaux d’approche territoriale qui se complètent selon le principe de subsidiarité : - A l’échelle nationale , l’Etat définit les orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques et les critères de cohérence nationale pour la Trame Verte et Bleue ; - A l’échelle du bassin hydrographique , la politique de l’eau vise des objectifs de bon état écologique des cours d’eau, qui intègrent les continuités écologiques (SDAGE) - A l’échelle régionale , les Régions et l’État élaborent conjointement des schémas régionaux de cohérence écologique (SRCE) ; - A l’échelle intercommunale, les SCOT déclinent à leur échelle le SRCE et les éléments du réseau écologique à préserver ou restaurer. Ces éléments doivent être ensuite pris en compte et traduits dans les PLU/PLUi à une échelle cohérente avec celle du zonage. La Trame verte et bleue est constituée de réservoirs de biodiversité, de sous-trames écologiques et des corridors qui les relient : - réservoirs de biodiversité : espaces qui présentent une biodiversité remarquable et dans lesquels vivent des espèces patrimoniales à sauvegarder. Ces espèces y trouvent les conditions favorables pour réaliser tout ou partie de leur cycle de vie (alimentation, repos, reproduction et hivernage…). Ce sont soit des réservoirs biologiques à partir desquels des individus d’espèces présentes se dispersent, soit des espaces rassemblant des milieux de grand intérêt. Ces réservoirs de biodiversité peuvent également accueillir des individus d’espèces venant d’autres réservoirs de biodiversité. - sous-trames écologiques : ces espaces concernent l’ensemble des milieux favorables à un groupe d’espèces et reliés fonctionnellement entre eux forme une trame écologique (exemple : la trame prairiale). Une sous-trame est donc constituée de zones nodales (cœurs de massifs forestiers, fleuves, etc.), de zones tampons et des corridors écologiques qui les relient. - corridors écologiques : les corridors écologiques sont des axes de communication biologique, plus ou moins larges, continus ou non, empruntés par la faune et la flore, qui relient les réservoirs de biodiversité. La trame verte et bleue comprend une composante verte qui fait référence aux milieux terrestres (boisements, prairies, parcelles agricoles, haies…) et une composante bleue qui correspond aux continuités aquatiques et humides (rivières, étangs, zones humides, mares…). Ces deux composantes forment un ensemble indissociable, certaines espèces ne se limitant pas à une composante exclusivement, en particulier sur les zones d’interface (végétation en bordure de cours d’eau, zones humides…).

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 39 Le Schéma de Cohérence Écologique (SRCE) Rhône-Alpes Le SRCE est l’outil de mise en œuvre de la trame verte et bleue régionale. Ce document est issu du Grenelle de l’Environnement. Il est élaboré conjointement par l’État et la Région dans un principe de co-construction. C’est un document à portée réglementaire qui sera opposable aux documents de planification (SCoT, PLU, SDAGE, SAGE …). Le SRCE Rhône-Alpes se décline de la manière suivante : - présentation et analyse des enjeux régionaux ; - identification des espaces naturels, des corridors écologiques, des cours d’eau et zones humides ; - cartographie des trames vertes et bleues ; - mesures d’accompagnement. A proximité de la zone d’étude, plusieurs éléments sont identifiés par le SRCE : - Des réservoirs de biodiversité de la trame verte : sites Natura 2000 et ZNIEFF de type I de l’Isle Crémieu et du Bas-Bugey ; - Un réservoir de biodiversité de la trame bleue : le fleuve Rhône ; - Un corridor fuseau d’intérêt régional à remettre en bon état, qui passe à l’ouest de la zone d’étude.

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Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 41 Le SCoT BUCOPA Le SCoT BUCOPA, auquel appartient la zone de projet a été approuvé le 26 janvier 2017. A l’ouest de la zone d’étude, le SCoT reprend le corridor fuseau du SRCE, sans en apporter une déclinaison plus précise.

Les continuités écopaysagères du département de l’Ain Le Département de l’Ain a souhaité accompagner les collectivités dans leur obligation de préserver leurs continuités écologiques (décret d’application des lois Grenelle de janvier 2014) et notamment dans la prise en compte du Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) à l'échelle d'une commune ou d'une communauté de commune. Le projet en partenariat avec le Conservatoire des Espaces Naturels (CEN) Rhône Alpes s'inscrit dans une démarche non règlementaire. 4 grandes continuités écopaysagères sont définies par le CEN : continuités zones humides, bocagère, prairies sèches et forestières. Pour chacune, des cœurs de biodiversité d’intérêt départemental ou local sont identifiés, et reliés entre eux par des continuités écologiques (à maintenir, à favoriser, à renforcer). La zone d’étude se trouve dans un secteur de continuité écopaysagère liée aux zones humides, continuité à renforcer.

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Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 43 La TVB sur la zone de projet Au niveau de la zone d’étude, aucun enjeu particulier n’est identifié par les différents documents et études. Le SRCE et le SCoT l’intègrent dans l’enveloppe urbaine associée aux communes de Saint-Sorlin et Lagnieu, en limite de laquelle est identifié un corridor d’importance régionale. L’étude sur les continuités écopaysagères réalisée par le CEN identifie une continuité à renforcer pour la sous-trame zones humides. Actuellement, aucune continuité fonctionnelle n’est identifiée sur la zone d’étude. La zone d’étude présente de faibles enjeux en termes de continuités écologiques : les milieux rudéralisés de celle-ci et sa position au carrefour de plusieurs départementales à fort trafic réduisent très fortement les potentialités écologiques du site. En bordure nord de la zone d’étude, les terrains rudéralisés sont bordés par un bosquet, qui marque la limite avec les terrains agricoles au nord et contribue au maintien de leur tranquillité par rapport à l’agitation routière au niveau du rond-point.

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 44 Les habitats naturels et semi-naturels Zone rudérale La majeure partie de la zone d’étude est dominée par une zone rudérale, terrain remblayé utilisé comme parking, pour le dépôt de graviers, de déchets inertes, de terre. La végétation y est quasi inexistante. Elle se développe uniquement sur un petit secteur de stagnation d’eau de 20 m², où l’on trouve une végétation à dominante hygrophile (Oseille crépue, Salicaire, Laîche) en mélange avec des espèces de friches (Liseron des haies, Asters …). Les dépôts de terre sont colonisés par des recrues de Robinier faux-acacia ou de Peupliers.

Zone rudérale utilisée pour le stockage de graviers et déchets inertes, terre végétale colonisée par le Robinier

Friches et habitats artificialisés En bordure de la zone rudérale, une végétation de friche se développe. Ainsi, sous les alignements de tilleuls, en bordure du fossé, on retrouve des espèces caractéristiques des milieux remaniés tels que la Molène bouillon-blanc, la Cardère sauvage, Armoise commune, Orpin blanc, recrues de Peuplier et de Robinier faux-acacia, Ronces, Mélilot blanc, Ambroisie, Cirse commun… Un secteur est colonisé par un roncier, dans lequel se développe une friche à Solidage.

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Friches entre la route et la zone rudérale, sous les tilleuls

Friches à Asters et Robinier sur les dépôts de terre

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Ronciers et friche à Solidage

Fossé Le long de la D1075 et de la D20a, la zone d’étude est bordée par un fossé à sec. Celui-ci ne présente aucune végétation hygrophile. On y trouve des espèces de friches citées précédemment, ainsi que des espèces telles que la Carotte sauvage, l’Avoine élevée, le Millepertuis, l’Origan, la Saponaire, la Vesce craque, le Dactyle aggloméré… Cette jachère fleurie est favorable à une biodiversité commune (nombreux papillons).

Fossé fleuri Bosquet En bordure nord de la zone d’étude se trouve un bosquet composé de Peupliers d’Italie, d’Érable sycomore, de Saule blanc, de Merisier sauvage, de Frêne, de Viorne lantane, d’Églantier et de Laurier-cerise. Le sous-bois est pauvre, colonisé par la Vigne vierge, les ronces, le Lierre terrestre et le Lierre grimpant.

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Bosquet en limite nord de la zone d’étude Autres habitats La zone d’étude est bordée le long de la D20a par un alignement de Tilleuls. Au nord de du bosquet se trouve une culture de céréales

Culture au nord du bosquet

Alignement de tilleuls vu depuis la D20a, masquant la zone rudérale

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Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 49 La flore Aucune espèce végétale protégée n’a été recensée sur la zone d’étude. Par contre, plusieurs espèces végétales exotiques présentant un caractère envahissant ont été identifiées sur la zone : Robinier faux-acacia, Asters américains, Solidage, Ambroisie, Vigne vierge et Laurier cerise.

Laurier-cerise et Ambroisie La faune Oiseaux : Au niveau des oiseaux, seulement 9 espèces ont été contactées aux alentours de la zone d’étude, dont 6 sont protégées en France. Il s’agit d’espèces des jardins ou des bosquets, très communes : Fauvette à tête noire, Hirondelle rustique (passage en vol), Mésange bleue, Pinson des arbres, Rossignol philomèle et Verdier d’Europe. On note également la présence de 3 autres espèces, non protégées, également communes : Merle noir, Pie bavarde et Pigeon ramier. Ces espèces sont présentes sur le site d’étude en vol (Hirondelle rustique, Pigeon ramier, Merle noir), ou utilisent les bosquets et alignements d’arbres dans leurs déplacements (Mésange bleue dont un petit groupe passe dans les tilleuls). Le Pinson des arbres, le Verdier et le Rossignol sont présents dans le bosquet qui borde la zone d’étude au nord. Reptiles et amphibiens : Concernant les reptiles, le Lézard des murailles, espèce protégée très commune, a été observé à plusieurs reprises sur la zone d’étude. Les dépôts de gravats et déchets inertes sont pour cette espèce un habitat artificiel favorable. Aucune espèce d’amphibien n’a été observée, aucun milieu ne leur est favorable sur la zone d’étude, qui est, de plus, très isolée au niveau des connexions par les routes qui l’entourent. Mammifères et chiroptères : Concernant les mammifères, des indices de présence du Lapin de Garenne ont été observés (crottier). Cette espèce est également commune et non protégée. Concernant les chiroptères, les arbres présents sur la zone d’étude présentent un potentiel de gîte assez faible. Toutefois, le bosquet et les alignements de tilleuls sont des éléments importants dans la structure du paysage pour des espèces communes en ville, comme les pipistrelles. Ils

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 50 participent aux déplacements des chauves-souris, en créant un élément conducteur et un écran végétalisé limitant l’impact de la lumière artificielle sur la faune nocturne. Insectes : Au niveau des insectes, 4 espèces de papillons communes et non protégées ont été observées sur la zone d’étude : l’Azuré commun, la Piéride de la Rave, le Procris et le Myrtil. Deux espèces de libellules ont également été observées sur la zone d’étude : l’Orthetrum brun et le Gomphe à pinces. Il s’agit d’espèces communes à grand territoire, qui utilisent la zone d’étude comme terrain de chasse (proximité avec le Rhône). Aucun milieu aquatique n’est présent sur la zone d’étude, ne présentant pas de milieu favorable à leur reproduction.

Azuré commun sur une inflorescence d’Origan au niveau du fossé et Gomphe à pinces

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Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 52 Les zones humides Suite aux récentes modifications de la réglementation en matière de délimitation des zones humides (arrêt du conseil d’état CE, 22 février 2017, n° 386325 et à la note technique du 26 juin 2017), la méthodologie de délimitation de zones humides se base sur une analyse portant (dans le cas d’une végétation spontanée) sur la présence conjointe de deux critères : un critère de végétation et un critère de pédologie. Critères de végétation L’examen de la végétation repose sur l’étude des habitats ou communautés végétales à partir de l’observation des espèces végétales présentes. Cette caractérisation des habitats est ensuite comparée à la liste des habitats considérés comme caractéristiques des zones humides de l’arrêté du 24 juin 2008 (cf. annexe II de cet arrêté). Les habitats classés « H » pour humides sont des habitats caractéristiques de zones humides. Les habitats classés comme « P » pour pro parte , peuvent être humides ou non, ce qui signifie qu’un diagnostic plus approfondi des espèces végétales ou des sols est nécessaire. La table B de l’arrêté de juin 2008 liste les habitats classés « H » et les habitats classés « P » suivant la typologie Corine Biotopes. Sur la zone de projet, les habitats (zones rudérales, friches et bosquets) sont des habitats pro parte .

Critère flore et végétation Habitats Habitats non artificialisés artificialisés Habitats pro-parte Habitats pro-parte Habitats humides avec flore sans flore Critère pédologique au sens de la hygrophile hygrophile Habitats pro (étude du sol) réglementation dominante dominante parte

Sol caractéristique d'une zone Zone humide Zone humide Zone non humide Zone humide humide au sens de la réglementation

Sol non caractéristique d'une zone Zone non Zone non humide Zone non humide Zone non humide humide au sens de la réglementation humide

• Délimitation des zones humides au sens de la réglementation : croisement des critères habitats / flore hygrophiles avec le critère pédologique

Critères pédologiques L’examen pédologique porte sur une analyse de la morphologie du sol et notamment sur la présence dans le sol de traces d’hydromorphie (=traduisant une présence prolongée et régulière d’eau dans le sol). Pour cela, des sondages pédologiques doivent être réalisés à l’aide d’une tarière manuelle, permettant de sortir une carotte de sol sur 120 cm de profondeur. Les sondages caractéristiques de sols de zones humides sont décrits dans l’annexe I de l’arrêté du 1 er octobre 2009 modifiant l’arrêté du 24 juin 2008, schématisés dans le tableau GEPPA (ci- dessous) :

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Sur la zone d’étude, les sols remaniés et terrassés ne permettent pas la réalisation de sondages pédologiques à la tarière manuelle. L’impossibilité de creuser ces sols jusqu’à une profondeur minimale de 50 cm exclut la possibilité de présence de zone humide au sens de la réglementation .

Synthèse des enjeux écologiques sur le périmètre de la déclaration du projet La synthèse des enjeux écologiques sur la zone de projet est présentée sur la carte suivante. Les enjeux identifiés sont faibles à très nuls.

Atouts vis-à-vis du projet Contraintes vis-à-vis du projet - Sols déjà anthropisés et terrassés - Absence de zone humide sur la zone de - Présence d’un bosquet en limite nord de projet la zone d’étude à préserver - Habitats naturels de très faible enjeu - Présence d’un alignement de tilleuls (friches, zone rudérale) présentant une valeur paysagère, à - Potentialités d’accueil d’espèces animales préserver protégées ou patrimoniales très faibles

- Aucune espèce végétale protégée inventoriée sur la zone de projet Les enjeux Préservation des éléments paysagers identifiés : bosquet en limite nord de la zone d’étude et alignement de tilleuls Maintien de la biodiversité commune liée au fossé fleuri en limitant la fauche à la bordure de la route, et pratiquant une fauche tardive sur le reste du fossé (présence de papillons)

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3.3.5. Le paysage, et le patrimoine

Cadre réglementaire et institutionnel : Les éléments protégés du patrimoine correspondent aux monuments historiques, sites inscrits ou classés. Aucun élément protégé n’est répertorié sur la zone d’étude. Les unités paysagères : La commune de SAINT SORLIN EN BUGEY s'inscrit à l'interface de deux unités paysagères, la plaine de l'Ain dominée par les grandes parcelles de cultures céréalières et les reliefs majoritairement boisés du Bas-Bugey qui forment un encadrement paysager. Le village s’est développé à l’interface de ces deux unités, sur la zone de rupture de pente. Les deux parties de Saint-Sorlin, la « Ville » et le hameau de Collonges, autrefois nettement séparés, sont maintenant réunis par des constructions récentes. L'urbanisation s'est faite depuis le centre ancien, en direction du hameau de Collonges, puis en direction de la plaine, avec la construction d'habitat de type pavillonnaire. Le lotissement du Moulin, encore plus récent et situé à l'Ouest de la commune est plus rattaché visuellement à la ville de Lagnieu qu'à Saint-Sorlin . C’est la zone urbanisée la plus proche du projet. Les zones d’activités sont implantées dans des zones favorables topographiquement, au Nord-Ouest du bourg.

Le site concerné par la déclaration de projet se situe dans l’unité paysagère de la plaine du Rhône.

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 56 Les valeurs paysagères Le site ne porte pas de valeurs paysagères carte il est fortement marqué par l’infrastructure du giratoire. Il est d’abord lié au paysage routier.

Mais aussi au paysage urbain puisque, sur le côté Est, est implanté un lotissement dont les maisons sont visibles depuis la route. Le paysage du terrain lui-même est très pauvre puisqu’essentiellement constitué d’une plate-forme sommairement aménagée accueillant des dépôts de matériaux.

L’intérêt paysager de ce terrain apparaît donc faible et déprécié, en dehors de son positionnement qui le met particulièrement « en vue » depuis la route… Toutefois, on notera, côté de la RD20A un alignement d’arbres qui, petit à petit prend de l’ampleur et marque cette frontière de la parcelle.

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Analyse des co-visibilités La frange Nord est marquée par la présence d’un bosquet qui marque la limite avec la zone agricole cultivée et constitue un écran important qui ferme les vues sur le site

Vu depuis la RD20 au Nord du site La limite Est est quant à elle fortement marquée par l’alignement de tilleuls qui composent un rideau plus ou moins perméable selon leur densité et limitent les effets de covisibilité avec le lotissement et l’axe routier mais constituent un facteur indéniable d’intégration paysagère.

Vue depuis le lotissement à l’Est

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 58 La frontière Sud et ouest est essentiellement routière. Le site est parfaitement visible depuis la route et les parcelles agricoles attenantes. L’image offerte par le site est aujourd’hui plutôt négative.

Il n’existe pas réellement de covisibilité avec le bâti existant.

Vue depuis la RD1075

Atouts vis-à-vis du projet Contraintes vis-à-vis du projet Enjeux paysagers et patrimoniaux faibles Préexistence de structures boisées pouvant Site dégradé à requalifier contribuer à l’intégration du projet

Les enjeux Préservation des alignements d’arbres et de la haie existante. Intégration paysagère et architecturale du projet Traitement qualitatif de la façade vers le rond-point et les RD Requalification du site

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 59 3.3.6. Les risques majeurs

Les risques naturels Le risque d’inondation La commune de Saint-Sorlin en Bugey est soumise au risque d’inondation du Rhône et de ses affluents. L’état de la connaissance du risque inondation en Rhône-Alpes permet de définir deux zones de crues : la crue millénaire et la crue exceptionnelle. Le site concerné par la déclaration de projet se trouve en dehors de la zone de crue millénaire, bien que très proche, mais se situe dans la zone de la crue exceptionnelle. Ce risque est encadré par un PPRi (Plan de Prévention des risques d’inondation) Inondation du Rhône, approuvé le 25 juillet 2017. Les objectifs du PPRI sont les suivants : amélioration de la sécurité des personnes exposées au risque, maintien du libre écoulement et de la capacité d’expansion des crues tout en préservant les milieux naturels, limitation des dommages aux biens et activités, information de la population et aide à l’organisation des secours, prévention des effets indirects des crues. Le site concerné par la déclaration de projet se trouve en dehors des zones inondables définies par le PPRI.

Le risque de rupture de barrage La commune de Saint-Sorlin est concernée par le risque de rupture de barrage, encadré par le PPI du barrage de Vouglan. Le risque mouvement de terrain Il existe un plan de prévention des risques « Mouvements de terrain » sur la commune de Saint-Sorlin en Bugey, approuvé le 15 février 2002. Celui-ci définit les zones inconstructibles en raison du risque et émet des prescriptions sur les espaces en dehors de la zone d’aléa mais pouvant tout de même être impactés.

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 60 Le site concerné par la déclaration de projet ne fait pas partie du PPR mouvements de terrain et se situe à environ 1,5 km de la première zone de prescriptions. L’aléa retrait-gonflement des argiles Les phénomènes de retrait-gonflement de certaines formations géologiques argileuses provoquent des tassements différentiels qui se manifestent par des désordres affectant principalement le bâti individuel. Ces phénomènes apparaissent notamment à l’occasion de période de sécheresse exceptionnelle. La commune de Saint-Sorlin en Bugey est essentiellement concernée par un risque faible. Seul le secteur des contreforts du Bugey se situe en partie en risque moyen . Le site concerné par la déclaration de projet se situe en zone à risque faible. Le risque sismique Le zonage sismique français, entré en vigueur à compter du 1 er mai 2011 divise le pays en 5 zones de sismicité : de la zone 1 où la sismicité est très faible à la zone 5 où la sismicité est forte. La commune de Saint-Sorlin est située en zone de sismicité 3, à risque modéré.

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Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 62 Les risques technologiques Le transport de matières dangereuses La commune de Saint-Sorlin en Bugey n’est pas concernée par les canalisations de transport de matières dangereuses. Le risque industriel La commune est concernée par un site ICPE (Installation Classé Pour l’Environnement) : ELYGESTION (soumis à enregistrement). Le site concerné par la déclaration de projet est toutefois plus proche (moins de 500 m) du site ICPE Ballandras Raymond (soumis à enregistrement), situé sur la commune de Lagnieu. Le risque nucléaire La commune de Saint-Sorlin en Bugey se situe à moins de 20 km de la centrale nucléaire du Bugey, mais n’est pas concernée par le PPI (Plan Particulier d’Intervention).

Atouts vis-à-vis du projet Contraintes vis-à-vis du projet Faible niveau de risques naturels ou Gestion des eaux pluviales technologiques

Les enjeux La gestion des eaux pluviales La gestion des risques liés à l’activité (incendie notamment)

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Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 64 3.3.7. Les nuisances et pollutions

Le bruit Les infrastructures de transports terrestres sont classées en cinq catégories selon le niveau de bruit qu’elles engendrent, la catégorie 1 étant la plus bruyante. Un secteur affecté par le bruit est défini de part et d’autre de chaque infrastructure classée, dans lequel les prescriptions d’isolement acoustiques sont à respecter. Niveau sonore Niveau sonore Largeur maximale des Catégorie de de référence de référence secteurs affectés par le bruit classement de Laeq (6 heures- Laeq (22 heures- de part et d’autre de l’infrastructure 22 heures) en 6 heures) en dB l’infrastructure dB (A) (A) 1 L > 81 L > 76 d = 300 mètres 2 76 < L < 81 71 < L < 76 d = 250 mètres 3 70 < L < 76 65 < L < 71 d = 10 mètres 4 65 < L < 70 60 < L < 65 d = 30 mètres 5 60 < L < 65 55 < L < 60 d = 10 mètres Catégorie de classement sonore des infrastructures La commune de Saint-Sorlin en Bugey est concernée par le classement de la D1075 et de la D20 en catégorie 3 au niveau du pont, et du rond-point à l’extrémité du point. Le secteur affecté par le bruit est de 100 m. Le site concerné par la déclaration de projet est donc concerné par la nuisance générée par le trafic au niveau du rond-point. Les sols pollués La commune de Saint-Sorlin en Bugey est concernée par plusieurs sites BASIAS et un site BASOL. Le site BASOL est localisé sur l’actuelle zone industrielle et ne concerne donc pas le projet. Un site BASIAS, localisé en limite de la commune avec Lagnieu, se trouve à environ 250 m du site. Aucune étude de pollution des sols n’a été réalisée sur le site d’implantation du projet. La zone n’a servi a priori que pour le dépôt de matériaux inertes. Toutefois il conviendrait de le confirmer.

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Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 66 Les déchets

Collecte des déchets La collecte des ordures ménagères est assurée par la Communauté de communes de la Plaine de l’Ain. Depuis juillet 2004, les ordures ménagères sont transférées à la Tienne sur la commune de Viriat dans le cadre d’ORGANOM (méthanisation). Le volume collecté en 2015 était de 12 450,36 t, soit 189 kg/habitant. Le tri sélectif est en place sur la commune. Il fonctionne en porte-à-porte en C0.5 pour les cartons/papiers, emballages métalliques, et bouteilles et flacons plastiques. Le verre est collecté en PAV : il y en a 2 sur la commune, le plus proche du site étant à moins de 1 km. Sur 2015, il a été noté une augmentation de 2.8 % dans la collecte des emballages (40,3 kg/hab), mais une baisse dans celle du verre, de 4 % (32.5kh/hab). La déchetterie est située au Nord de la ville de Lagnieu. En 2015, 3 853 tonnes de déchets y ont été apportées, pour une baisse de 3 %. 145 tonnes de DEE ont été collectées.

Traitement des déchets Le traitement des ordures ménagères est assuré par le syndicat mixte de traitement des déchets ménagers et assimilés ORGANOM. Les ordures ménagères résiduelles sont acheminées vers le centre de méthanisation OVADE à Viriat. En 2003, la CCPA a signé avec Eco-Emballages un contrat Programme de Durée, devenu ensuite Contrat pour l’Action et la Performance, pour le tri des emballages ménagers et des journaux ou magazines. Un centre de tri (PAPREC à Saint-Priest) permet de valoriser le carton, l’acier, l’aluminium, les bouteilles et flacons en plastique ainsi que le papier. Les encombrants des déchetteries sont envoyés vers des cimenteries pour alimenter les fours, tandis que les déchets verts sont dirigés vers une plateforme de traitement pour la fabrication de compost. Les particuliers ont également la possibilité de faire leur compost eux-mêmes : la CCPA subventionne à hauteur de 70 % l’achat d’un composteur individuel.

Incitation au tri et à la réduction des déchets En 2013, la CCPA a mis en place une Taxe Incitative d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TIEOM) avec part variable incitative. L’objectif de cette taxe est de réduire la quantité de déchets ménagers résiduels en offrant aux habitats la possibilité d’une répercussion financière. Elle comporte ainsi une part fixe, basée sur la taxe foncière, et une part variable dite incitative qui dépend du nombre de fois où les bacs sont collectés sur une année.

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 67

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 68 La qualité de l’air Le suivi de la qualité de l’air La qualité de l’air sur le territoire est contrôlée et suivie par l’Association Territoriale pour la Mesure, l’Observation, la Surveillance et la Formation dans le domaine de l’air (ATMOSF’air Rhône-Alpes). L’association a pour objectifs principaux la réalisation de mesures, la surveillance de la qualité de l’air, l’analyse et l’étude des résultats obtenus mais également l’information et la sensibilisation du public. Il n’existe pas de mesures de la qualité de l’air sur la commune. Les seules données disponibles sont les émissions par commune de 2015 (ATMOAURA). Emissions polluantes sur la commune de Saint-Sorlin-en-Bugey Les principales émissions sur la commune sont les COV (composés organiques volatiles), les NOX (oxydes d’azote) et le NH3 (ammoniac) : • Les oxydes d’azote (NOX) sont issus de procédés de combustion (oxydation de l’azote atmosphérique pendant la combustion), notamment des véhicules. Ils sont émis par des véhicules essences comme par des diesels, bien que le pot catalytique sur les essences permette de réduire les émissions. Ce sont des gaz irritants, qui peuvent aggraver les problèmes respiratoires, du type asthme, et provoquer des infections pulmonaires, notamment chez les enfants. Le dioxyde d’azote contribue également au phénomène de pluie acide, à la formation d’ozone troposphérique et à l’effet de serre. • L’ammoniac est un composé chimique émis par les déjections des animaux et les engrais azotés. En excès, il conduit à l’acidification et à l’eutrophisation des milieux. La contribution de l’ammoniac aux pics de particules fines est donc importante au printemps, période d’épandage. • Les COV sont des hydrocarbures, tels le benzène et le toluène. Ils viennent des transports, de procédés industriels et d’usages domestiques de solvants. En réagissant avec les NOx, ils créent de l’ozone troposphérique et engendrent la pollution à l’ozone (dite photoxydante). Ils peuvent causer des irritations respiratoires et des céphalées, mais ont également des effets mutagènes et cancérigènes (pour le benzène). Certains ont des effets pouvant aggraver des états asthmatiques, voire participent au développement d’allergies.

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 69 PART DES POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES DANS LES ÉMISSIONS DE LA COMMUNE DE SAINT-SORLIN-EN-BUGEY

1%

22% SOX 32% NOX NH3 PM10 7% 29% PM2,5 9% COV

Les concentrations en ozone sont assez élevées mais n’atteignent pas les seuils réglementaires. C’est un polluant dit secondaire, qui se retrouve dans les espaces de campagne, bien que produit essentiellement au niveau des axes routiers. On constate ici que la présence des contreforts du Bugey concentre l’ozone sur la partie Est de la commune.

Le site concerné par la déclaration de projet est concerné par des concentrations assez importantes de NOX, puisqu’il se situe en bordure de route, mais peut également être impacté par des émissions de NH3, en raison de sa proximité avec des espaces agricoles. Concernant les COV, il s’agit généralement d’une pollution plus diffuse, le site est donc également concerné.

Atouts vis-à-vis du projet Contraintes vis-à-vis du projet Site non concerné par les différents risques Des nuisances sonores associées à la Une collecte des déchets bien organisée circulation routière pour les déchets ménagers et assimilés Une pollution de l’air liée au trafic routier.

Les enjeux La prise en compte des nuisances sonores liées à la circulation routière dans l’aménagement du site.

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 70 3.3.8. L’énergie

Documents cadres Le Schéma Régional du Climat, de l’air et de l’Energie Rhône-Alpes : Le Schéma Régional Climat, Air, Energie (SRCAE) Rhône-Alpes approuvé le 17 avril 2014 permet l’articulation des engagements nationaux et internationaux avec les enjeux locaux et assure une cohérence entre eux. Le SRCAE incarne ainsi l’un des éléments essentiels de la territorialisation du Grenelle de l’environnement. Les objectifs du SRCAE Rhône-Alpes sont les suivants

Objectifs du SRCAE Rhône-Alpes Le Plan Énergie Climat du Département de l’Ain Le PCET a été adopté en mars 2010. Il devrait permettre d’atteindre les objectifs européens du « 3x20 » en 2020 (-20 % d’émissions de GES, -20 % de consommations d’énergie, 20 % d’énergies renouvelables), dans la perspective de tendre vers le « facteur 4 » en 2050 (division par 4 des émissions de GES), en ce qui concerne le patrimoine et les activités du Département. Le PCET repose sur 5 grands enjeux : • Développer un territoire durable ; • Préserver les ressources naturelles ; • Anticiper l’activité économique de demain ; • Agir pour les solidarités ; • Maintenir les dynamiques sportives, culturelles, associatives et accompagner les jeunes vers l’autonomie.

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 71

Consommations d’énergie Les consommations d’énergie de la commune de Saint-Sorlin en Bugey étaient de 25,27 GWh en 2015 (source OREGES). Le secteur résidentiel représente 35 % de la consommation énergétique, soit 8,95 GWh. Avec 1 131 habitants (INSEE, 2015), cela représente 7 908,95 kWh/habitant, une consommation dans la moyenne française. Le secteur routier représente 33 % des consommations, soit 8,41 GWh. Cette consommation assez élevée peut s’expliquer d’une part par la prédominance de l’usage de la voiture dans les modes de transport en milieu rural, et d’autre part par la présence du pont routier de Lagnieu, au-dessus du Rhône et reliant le territoire des Balcons du Dauphiné à la Plaine de l’Ain. Ce pont engendre alors un trafic plus important sur la commune. Enfin le secteur tertiaire représente 28 % de la consommation énergétique, soit 7,01 GWh. Cette consommation élevée pour une commune de milieu rural peut s’expliquer par l’implantation de la zone industrielle, et notamment de l’entreprise PCH (fabrication de plastique).

RÉPARTITION DES SECTEURS DANS LA CONSOMMATION D'ÉNERGIE DE LA COMMUNE DE SAINT-SORLIN-EN-BUGEY, EN 2015

2% 2%

Agriculture, sylviculture et aquaculture 33% Industrie hors branche énergie 35% Résidentiel

Tertiaire

Transport routier

28%

De 2000 à 2014 les consommations présentent une tendance à la hausse, passant de 24,12 à 26,63 GWh, malgré une baisse entre 2005 et 2010 liée à la crise financière de 2008. L’année 2015 présente une baisse comparativement à 2014 (-5,12 %).

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 72 Evolution de la consommation d'énergie de la commune de Saint-Sorlin-en-Bugey, en kTeqCO2

30 25

20 15 10 5

0 1990 2000 2005 2010 2011 2012 2013 2014 2015

En relation avec la consommation du secteur routier, les produits pétroliers représentent la première source d’énergie consommée sur la commune : 41 % soit 10,41 GWh. L’électricité est la seconde énergie consommée, 34 % du total, soit 8,5 GWh. Sa consommation est répartie à part quasi égales entre le résidentiel et le tertiaire. Enfin, on note que le bois énergie représente 30 % de la consommation liée au chauffage du secteur résidentiel, et que le volume de bois énergie consommé sur la commune est à 96 % dédié à cet usage.

RÉPARTITION DES SOURCES D'ÉNERGIE DANS LA CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE DE LA COMMUNE DE SAINT-SORLIN-EN-BUGEY, EN 2015

0% CMS

Electricité 34% 41% ENRt

Gaz

Organo- 7% carburants

16% 2%

Les émissions de GES Les émissions de GES de la commune de Saint-Sorlin sont de 4,85 kTeq CO2 en 2015 (source OREGES). Les produits pétroliers sont la principale source d’émission, à 57 %, soit 2,79 kTeqCO2. Les émissions de GES ont connu un pic en 2000 à plus de 6 kTeqCO2, puis marquent une tendance nette à la baisse, avec une stagnation des émissions de 2010 à 2014. Comme pour les consommations énergétiques, on constate une baisse entre 2014 et 2015 (-7 %).

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 73 RÉPARTITION DES SECTEURS DANS LES ÉMISSIONS DE GES DE LA COMMUNE DE SAINT- SORLIN-EN-BUGEY, EN 2015

Agriculture, sylviculture et aquaculture 0% 13% 1% Gestion des déchets

Industrie hors branche 43% énergie 24% Résidentiel

Tertiaire

19% Transport routier

Evolution des émissions de GES sur la commune de Saint-Sorlin en Bugey, en kTeqCO2

7,00

6,00

5,00

4,00

3,00

2,00

1,00

0,00 1990 2000 2005 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Le transport routier est le principal émetteur de GES, à hauteur de 43 % des émissions totales, soit 2.09 kTeqCO2. Sa part s’explique par le trafic routier de transit ainsi que l’importance de la voiture dans les déplacements. Le secteur résidentiel est le second secteur émetteur, à 24 %, soit 1,18 kTeqCO2. Les émissions résidentielles sont généralement liées à l’utilisation de fioul domestique ou de gaz (respectivement 38 et 28 % des émissions contre près de 20 % des consommations énergétiques chacun). Le secteur tertiaire représente 19 % des émissions, soir 0,92 kTeqCO2, pour les mêmes raisons que développées pour la consommation d’énergie. On peut toutefois noter que les émissions sont essentiellement issues la consommation de gaz du secteur (52 %). Le secteur agricole apparaît ici également comme un secteur non négligeable puisque de responsable de 13 % des émissions, soit 0,62 kTeqCO2. Toutefois 87 % de ces émissions

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 74 sont d’origine non énergétique, c’est-à-dire émises par autre chose que la consommation d’énergie. Dans le domaine agricole il s’agit de l’élevage et des intrants azotés.

RÉPARTITION DES SOURCES D'ÉNERGIE DANS LES ÉMISSIONS DE GES DE LA COMMUNE DE SAINT-SORLIN-EN-BUGEY, EN 2015

0%

13% 2% CMS Electricité

17% ENRt Gaz 57% Non-énergétique 11% PP

La production d’énergie La production actuelle d’énergies renouvelables sur la commune de Saint-Sorlin est de 2,21 GWh. On recense quatre sources d’énergie : le bois énergie, la géothermie, le photovoltaïque et le solaire thermique. La production de chaleur est de 2,18 GWh et celle d’électricité de 0,03 GWh. Cette production couvre 29 % de la consommation en chaleur de la commune, mais seulement 0,4 % de l’électricité (il n’y a que 13 installations photovoltaïques recensées). La production totale représente l’équivalent de 9 % de la consommation d’énergie de la commune (toutes sources confondues). La commune est donc assez fortement dépendante de l’importation d’énergie (91 %). La principale source est le bois énergie, à hauteur de 76 % de la production totale, soit 1,68 GWh. La géothermie représente la seconde source, avec 20 % de la production, soit 0,45 GWh. Dans ce secteur, la nappe affleurante permet en effet la production de chaleur sur un système de pompe à chaleur air-eau. Le photovoltaïque et le solaire thermique restent à développer.

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 75 RÉPARTITION DES SOURCES D'ÉNERGIE DANS LA PRODUCTION DE LA COMMUNE DE SAINT- SORLIN-EN-BUGEY, EN 2015

1,5% 2,2%

bois énergie

20,4% géothermie

photovoltaïque

solaire 75,9% thermique

Les principales potentialités en énergie renouvelable Énergie solaire (photovoltaïque et thermique) : Le gisement de la commune de Saint Sorlin est estimé entre 1350 et 1490 kWh/m²/an (irradiation solaire de 1 470 kWh/m²/an selon PVGis), soit plutôt dans la moyenne française, située entre 1220 et 1760 kWh/m²/an. L’énergie solaire reçue est donc suffisante pour utiliser du photovoltaïque ou du solaire thermique. On peut estimer à 1,98 GWh par an la production en photovoltaïque sur les toitures résidentielles ou à 2,99 GWh par an en solaire thermique. Bois énergie : localement la ressource en bois est assez importante, avec 51 % de la commune recouvert par la forêt (CLC2012). La zone forestière est située sur les hauteurs de la commune, à l’Ouest, sur les contreforts du Bugey. Le développement de la filière bois permettrait de réduire la dépendance énergétique du territoire aux énergies fossiles et non renouvelables. Un approvisionnement local est d’ailleurs favorable à l’emploi local. Cette superficie représente un gisement brut de 915,75 Tep. Méthanisation : 27,9 % du territoire communal est dédié aux activités agricoles (PLU), orientées essentiellement vers la production céréalière et fourragère, ainsi que la viticulture. En l’absence d’activité d’élevage importante, le développement de la méthanisation sur la commune ne possède pas de potentiel. Eolien : D’après le schéma éolien du département de l’Ain, la commune de Saint-Sorlin en Bugey se trouve dans une zone majoritairement peu propice au développement de l’éolien.

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 76 Géothermie : Le zonage de favorabilité pour la géothermie établie par le BRGM place la commune de Saint-Sorlin en Bugey en zone favorable, en particulier la zone de plaine, proche du Rhône. Il existe donc un potentiel intéressant concernant le développement de la géothermie. Type d’énergie Fort Moyen Faible Nul / Potentiel Solaire Eolien Méthanisation Bois énergie Géothermie

Atouts vis-à-vis du projet Contraintes vis-à-vis du projet Un potentiel pour le développement des énergies renouvelables Une forte dépendance énergétique du territoire

Les enjeux La performance énergétique des bâtiments Le développement des énergies renouvelables : valorisation des potentiels solaires, géothermie et bois notamment Conception bioclimatique du bâtiment avec intégration importante du confort d’été Recours à des matériaux biosourcés

Implantation d’un point d’a ccueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019 77 3.3.9. Synthèse des principaux enjeux

L’état initial du site d’étude a fait apparaître que les enjeux environnementaux sont globalement modérés à faible, le site ne recelant pas d’aspect patrimonial que ce soit en termes de patrimoine, de paysage ou de biodiversité. Le site n’est pas non plus soumis à des contraintes environnementales fortes (nuisances, risques), au regard du projet envisagé. Le tableau qui suit résume et hiérarchise les enjeux de l’environnement de la zone de projet. Enjeux à prendre en compte dans le projet Importa nce de l’enjeu Thématique vis-à-vis du projet Topographie • Relief peu marqué, légère pente Très faible • Vents Nord-Sud dominants liés à la vallée du Rhône Climat Très faible • Fortes précipitations à l’automne et au printemps • Prise en compte du cycle de l’eau dans l’aménagement Ressources en (gestion des eaux pluviales et du ruissellement), eau et milieux • Préservation de la qualité des milieux récepteurs Moyen aquatiques (gestion qualitative des eaux usées), limitation des risques de pollution. Ressource foncière - • Terrain d’implantation du projet non agricole Faible agriculture Biodiversité et • Préservation des éléments arborés et arbustifs trame verte et identifiés : bosquet en limite nord de la zone d’étude et Faible bleue alignement de tilleuls • Maintien de la biodiversité commune liée au fossé fleuri • Préservation des alignements d’arbres et de la haie existante. • Intégration paysagère et architecturale du projet Paysage • Traitement qualitatif de la façade vers le rond-point et Moyen les RD • Requalification du site Risques naturels et • Faible niveau de risques naturels ou technologiques Faible technologiques Nuisances et • Prise en compte des nuisances sonores liées à la pollutions circulation routière dans l’aménagement du site. Faible • Performance énergétique des bâtiments • Développement des énergies renouvelables : valorisation des potentiels solaires, géothermie et bois Énergie notamment Moyen à • Conception bioclimatique du bâtiment avec intégration fort importante du confort d’été • Recours à des matériaux biosourcés

Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvier 2019

78 3.4. Analyse exposant les incidences notables probables de la mise en œuvre du document sur l'environnement et proposition de mesures

3.4.1. Rappel des caractéristiques du projet

Le projet d’implantation du point d’information touristique et du point de vente collectif est situé sur la commune de Saint Sorlin en Bugey. Afin de favoriser sa visibilité, le choix de l’implantation s’est porté sur un terrain situé à l’entrée Ouest de la commune de Saint- Sorlin-en-Bugey et au Sud de la ville de Lagnieu, le long de la RD1075. Le PLU classe les terrains en secteur As de la zone A (agricole) qui est un secteur «interdisant toute construction» Pour permettre cette implantation, la Communauté de Communes de la Plaine de l’Ain a engagé une procédure de Déclaration de Projet , sur la base de l’article L300-6 du Code de l’Urbanisme. La procédure prévoit l’évolution du PLU de Saint-Sorlin-en-Bugey approuvé en 2010 et ayant fait l’objet d’une modification simplifiée approuvée en décembre 2012.

3.4.2. Présentation de la mise en compatibilité du PLU

Le règlement du PLU opposable ne permet pas le développement du projet faisant l’objet de la présente déclaration et il est nécessaire d’inscrire les terrains concernés dans une zone avec un règlement autorisant et encadrant le projet. Les éléments suivants seront modifiés ou ajoutés au dossier de PLU : 1 - Rapport de présentation Le présent dossier de déclaration de projet servira d’additif au rapport de présentation afin d’exposer à la fois le projet de développement du point d’information touristique et du point de vente collectif et son intérêt général. 2 – Etude au titre des articles L111-6 à L111-10 Explicitant la prise en compte des critères de sécurité, de nuisances, de paysage, d’architecture et d’urbanisme et la traduction réglementaire de celle-ci. 4 – Plan de zonage Le plan de zonage sera modifié pour créer une nouvelle zone U spécifique (zone Upit – Zone Urbaine pour l’accueil d’un point d’information touristique) correspondant au site d’implantation du bâtiment à vocation touristique. Cette zone aurait une superficie d’environ 6 900 m2. Un espace boisé classé est dessiné au Nord de la nouvelle zone Upit qui recouvre les éléments boisés existants qui marquent la frontière avec l’espace agricole. Il représente une surface d’environ 2 000 m2 5 - Règlement Le règlement de la nouvelle zone U adapté avec des règles spécifiques pour le secteur.

Le chapitre qui suit mesure l’incidence de ces évolutions sur l’environnement.

Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Jan vier 2019 79

3.4.3. Evaluation des incidences prévisibles et proposition de mesures

Le tableau ci-après liste les incidences prévisibles de la mise en compatibilité du PLU ainsi que les mesures d’évitement, de réduction ou de compensation prévues.

Niveau d’incidences Incidences négatives Incidences positives Faible - + Modéré - - + + Fort - - - + + +

Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Jan vier 2019 80

Niveau Impacts Mesures d’évitement, de réduction, compensation et Thématique Incidences directes et indirectes d’inci- rési d’accompagnement dence -duels Le projet de règlement de la zone Upit intègre des éléments qui permettront de limiter les risques de pollution. Eaux superficielles et souterraines : - Obligation de raccordement au réseau d’eaux usées par un dispositif séparatif, conformément aux L’ouverture de la zone à l’urbanisation n’aura dispositions réglementaires en vigueur. pas d’incidence directe sur les cours d’eau du secteur dont le plus proche se situe à 250 m. Très Des incidences indirectes pourraient survenir Faible Obligation complémentaire à intégrer dans le règlement de faible du fait d’une mauvaise gestion des eaux la zone Upit : pluviales ou usées : rejet de polluants dans le - Les eaux pluviales seront recueillies dans un bassin de milieu récepteur rétention permettant de traiter les pollutions issues des eaux de ruissellement des chaussées. Les eaux de

Ressources ruissellement des toitures pourront être infiltrées en eau et directement ou récupérées pour l’arrosage des espaces milieux verts. aquatiques Eaux souterraines et ressource en eau : Le projet n’aura pas d’incidences sur les Le projet de règlement de la zone Upit intègre des éléments captages de Collonges qui se situent bien en qui permettront de limiter les risques de pollution et l’impact amont du site d’implantation du projet. sur la nappe Des pollutions de la nappe en relation avec le - Cf. supra Très Rhône pourraient survenir du fait d’une Faible - Les eaux pluviales issues des constructions mauvaise gestion des eaux usées ou doivent être infiltrées à l’échelle du tènement. faible pluviales. Obligation complémentaire à intégrer dans le règlement de D’un point de vue quantitatif, le site d’accueil la zone Upit : du projet est déjà pour partie imperméabilisé. Cf. supra Le projet n’aura donc que peu d’effets sur la réduction de l’impluvium de la nappe.

Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvier 2019 81 Niveau Impacts Mesures d’évitement, de réduction, compensation et Thématique Incidences directes et indirectes d’inci- rési d’accompagnement dence -duels Alimentation en eau potable : Le projet de règlement de la zone Upit intègre des éléments La consommation d’eau qui sera générée par sur le raccordement à l’eau potable le projet s’apparente à une consommation « toute construction à usage d’habitation ou qui requiert domestique (personnel sur site et accueil du Très une alimentation en eau potable doit être raccordée au Très publique). Le projet ne devrait pas entraîner faible réseau public de distribution d’eau potable » faible d’accroissement conséquent de la Par ailleurs la desserte du site est assurée par une consommation d’eau et n’aura donc pas canalisation (Ø 100) qui est suffisante. d’impact significatif sur la ressource. Le projet de règlement de la zone Upit prévoit des dispositions pour l’assainissement des eaux usées « Toute construction occasionnant des rejets d’eaux et matières usées doit être raccordée au réseau public Ressources Assainissement : d’assainissement d’eaux usées par un dispositif en eau et Le bâtiment générera des eaux usées d’évacuation séparatif et efficace, conformément aux milieux assimilées à des eaux usées domestiques. dispositions réglementaires en vigueur. aquatiques Le site du projet se situe à proximité du L’évacuation des eaux usées d’origine industrielle et réseau d’assainissement collectif qui dessert artisanale dans le réseau public d’assainissement, si elle le hameau du Moulin de l’autre côté de la est autorisée, doit, si nécessaire, être assortie d’un Très RD20a à une cinquantaine de mètres. Il Faible prétraitement approprié à la composition et à la nature des faible pourra donc facilement y être raccordé. effluents. » La station d’épuration de Lagnieu-Saint- Sorlin-en-Bugey dispose d’une capacité Mesure complémentaire à mettre en œuvre dans le cadre résiduelle de plus de 1 000 EH, largement de la réalisation du projet : suffisante pour accueillir les eaux usées Pour le raccordement du projet au réseau d’assainissement issues du projet. collectif, il conviendra de tenir compte de la légère topographie (installation éventuelle d’une pompe de relevage).

Biodiversité Dans le cadre de la mise en compatibilité du PLU il est Faible à Espèces animales et végétales : Faible et trame verte prévu le classement en EBC de la haie située au Nord du positif

Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvier 2019 82 Niveau Impacts Mesures d’évitement, de réduction, compensation et Thématique Incidences directes et indirectes d’inci- rési d’accompagnement dence -duels et bleue Concernant la flore, le site d’étude n’accueille tènement. selon aucune espèce protégée ou patrimoniale. diversité Le projet de règlement de la zone Upit prévoit des des

dispositions en faveur de la végétalisation du site : espaces Concernant les oiseaux, quelques espèces Article 13 : verts protégées communes à très communes ont « À partir de 8 places de stationnement, les aires de recréés. été observées sur le site. stationnement doivent être plantées à raison d’un arbre à Hormis le bosquet au nord et dans une haute tige pour 4 places de stationnement moindre mesure l’alignement de tilleuls, le Les espaces en bordure des RD 1075 et RD 20A doivent site ne présente pas d’habitats favorables à être plantés et végétalisés, sur une profondeur d’environ 5 la reproduction de ces espèces. mètres, Il est prévu de conserver la haie (classement L’alignement d’arbre existant le long de la RD 20A doit être en EBC) et l’alignement de tilleul. L’habitat de préservé ». ces espèces ne sera donc pas détruit. Obligation complémentaire à intégrer dans le règlement de la zone Upit : Concernant le Lézard des murailles, il s’agit d’une espèce protégée très commune Inscrire l’obligation de recourir à des essences végétales fréquemment observée en milieu urbain. Les locales et diversifiées, majoritairement des feuillus. gravats peuvent être favorables à sa Mesure complémentaire à mettre en œuvre dans le cadre reproduction. de la réalisation du projet : L’impact sur l’espèce sera néanmoins limité. Pour réduire le risque de collision de l’avifaune : La végétalisation des espaces libres - utilisation de vitres nervurées, cannelées, dépolies, permettra de créer de nouveaux habitats sablées, corrodées, teintées, imprimées ; favorables pour la faune. - verre le moins réfléchissant possible (degré de réflexion max. 15 %) ; Création d’espaces verts utilisant des espèces végétales locales et les 3 strates (arborées, arbustives, herbacées). Biodiversité Habitats et milieux naturels : Cf. précédent. et trame verte Positif Positif et bleue Le projet n’entraînera la destruction d’aucun Mesures d’accompagnement en phase de fonctionnement

Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvier 2019 83 Niveau Impacts Mesures d’évitement, de réduction, compensation et Thématique Incidences directes et indirectes d’inci- rési d’accompagnement dence -duels habitat patrimonial, ni habitat d’espèce du site : patrimoniale. Aucune zone humide n’est 2 fauches annuelles des secteurs de friche comprenant du identifiée sur la zone d’étude. Solidage, (espèce envahissante) au mois de Mai et d’Août. Élimination des résidus de fauche en veillant à ne pas les Le projet aura de ce point de vue un impact disperser dans l’environnement. plutôt positif en permettant la requalification du site et la création d’espaces végétalisés.

Fonctionnalité du site : Biodiversité En termes de fonctionnalité, le site se trouve dans l’enveloppe urbaine et ne présente pas et trame verte Neutre Cf. précédent Neutre et bleue d’enjeu. Les éléments boisés du site ont un rôle à l’échelle locale pour la faune ordinaire. La mise en compatibilité du PLU entraînera le classement de 6 900 m2 de zone A en zone U et la création d’un EBC de 2000 m2. Toutefois ces terrains n’ont aucune fonction agricole. Il n’y aura donc pas d’incidences négatives Ressources sur le foncier ou les accès agricoles. Très Très Sans objet foncières Le projet prévoit la création d’un point de positif positif vente collectif pour les produits agricoles locaux. Il se traduira donc par un effet positif sur l’économie agricole locale.

Prise en compte des valeurs patrimoniales ou paysagères : Positif Le projet de règlement de la zone Upit prévoit des Positif dispositions en faveur de l’aménagement paysager du site : Le site ne présente pas de valeur

Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvier 2019 84 Niveau Impacts Mesures d’évitement, de réduction, compensation et Thématique Incidences directes et indirectes d’inci- rési d’accompagnement dence -duels patrimoniale ou paysagère. Article 6 : « L’implantation des constructions par rapport

Intégration paysagère du projet : aux voies publiques doit être :

Le site se situe dans un contexte fortement - de 20 mètres minimum par rapport à l’axe de la RD 1075, marqué par le giratoire et les axes routiers. - de 5 mètres minimum par rapport à l’alignement de la RD Il présente une image plutôt dépréciante : 20A » zone de dépôt, friche Article 13 : « À partir de 8 places de stationnement, les Seul l’alignement d’arbres le long de la RD20 aires de stationnement doivent être plantées à raison d’un A et la haie au Nord du site présentent un arbre à haute tige pour 4 places de stationnement intérêt paysager. Les espaces en bordure des RD 1075 et RD 20A doivent Il est prévu de les conserver. être plantés et végétalisés, sur une profondeur d’environ 5 Les effets du projet sur le paysage seront mètres, plutôt positifs dans la mesure où ils Paysage et L’alignement d’arbre existant le long de la RD 20A doit être permettront de requalifier le site. patrimoine préservé. »

Obligation complémentaire à intégrer dans le règlement de

la zone Upit :

Les végétaux utilisés seront feuillus et d’origine locale, pour permettre une bonne intégration dans la trame végétale environnante. L’utilisation de Thuya, Cyprès, Laurine est à proscrire.

Intégration architecturale : Le projet de règlement de la zone Upit prévoit des Paysage et Non dispositions en faveur l’intégration architecturale du projet : Non patrimoine Le bâtiment a une vocation d’accueil évalué évalué touristique et de valorisation du territoire et Article 11 :

Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvier 2019 85 Niveau Impacts Mesures d’évitement, de réduction, compensation et Thématique Incidences directes et indirectes d’inci- rési d’accompagnement dence -duels des produits locaux. Il constituera un signal « - L’aspect architectural doit être soigné et sobre tout en fort au niveau du giratoire et doit donc faire cherchant à créer un signal en entrée de la communauté de l’objet d’une attention particulière. L’impact communes et de la commune. du bâtiment sera donc dépendant du parti pris architectural. - La multiplication de l’utilisation de matériaux différents sera évitée.

- La façade principale de la construction sera ouverte vers le Sud. - La pente des toitures sera inférieure à 70 %. - Les clôtures seront d’aspect sobre. Si elles sont nécessaires, elles seront constituées d’un grillage ou treillis soudé d’une hauteur maximum de 1,50 m et seront doublées, ou non, d’une haie constituée de végétaux en mélange et d’espèces locales. ».

Obligation complémentaire à intégrer dans le règlement de la zone Upit : Intégration de prescriptions pour les coloris de façade et les caractéristiques de la toiture.

L’aménagement du site générera des Mesure complémentaire à mettre en œuvre dans le cadre déchets de chantier de la réalisation du projet : Déchets En phase de fonctionnement le rejet Faible Intégration dans le projet d’un local fermé destiné au Faible générera des déchets assimilés à des stockage des conteneurs pour les déchets. ordures ménagères. Les déchets de chantier devront être évacués et éliminés

Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvier 2019 86 Niveau Impacts Mesures d’évitement, de réduction, compensation et Thématique Incidences directes et indirectes d’inci- rési d’accompagnement dence -duels selon les filières en vigueur dans le département de l’Ain. Mesures d’accompagnement en phase de fonctionnement du site : Mise en place d’un composteur sur le site pour les déchets fermentescibles. Concernant les déchets assimilés aux déchets ménagers, ils devront être triés et collectés selon l’organisation existante sur le territoire.

Le projet de règlement de la zone Upit intègre des éléments qui permettront de limiter les risques de ruissellement :

Article 4 :

Les eaux pluviales issues des constructions et des

imperméabilisations qui leur sont liées doivent être

infiltrées à l’échelle du tènement :

Toutefois, dans le cas où il serait techniquement Risques impossible d’infiltrer ces eaux pluviales, celles-ci feront Le secteur concerné est situé hors de toute Faible majeurs l’objet de mesures de rétention visant à la limitation des Faible zone de risque majeur. débits évacués (dimensionnées pour tous les

Le projet entraînera une imperméabilisation événements pluvieux jusqu’à l’événement d’occurrence de surfaces limitée du fait de la nature 10 ans) avant d’être raccordées au réseau public d’eaux actuelle des terrains. L’accroissement du pluviales.

risque de ruissellement sera ainsi limité.

Obligation complémentaire à intégrer dans le règlement de

la zone Upit :

Faible - Toutes les dispositions devront être prises pour limiter Faible l’imperméabilisation des terrains, y compris sur les aires de

stationnement des véhicules légers.

Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvier 2019 87 Niveau Impacts Mesures d’évitement, de réduction, compensation et Thématique Incidences directes et indirectes d’inci- rési d’accompagnement dence -duels Risques - Les eaux pluviales seront recueillies dans un bassin de majeurs rétention permettant de traiter les pollutions issues des eaux de ruissellement des chaussées. Les eaux de ruissellement des toitures pourront être infiltrées directement ou récupérées pour l’arrosage des espaces verts. Nuisances sonores : Le projet de règlement de la zone Upit intègre des éléments Les nuisances sonores liées à la proximité de qui permettront de limiter l’exposition aux nuisances la RD1075 auront un impact limité en raison sonores : de l’occupation du site destinée à un Article 6 : « L’implantation des constructions par rapport équipement d’information touristique et une aux voies publiques doit être : activité commerciale liée à cet équipement. - de 20 mètres minimum par rapport à l’axe de la RD 1075, Le bâtiment devra toutefois respecter les Faible normes d’isolation phonique en vigueur. faible - de 5 mètres minimum par rapport à l’alignement de la RD 20A, » L’activité entraînera une augmentation de Nuisances et trafic générant des nuisances sonores. pollutions L’impact sera très faible au regard des Mesure complémentaire à mettre en œuvre dans le cadre émissions sonores actuelles sur le giratoire et de la réalisation du projet : les RD. Isolation phonique du bâtiment conformément aux normes en vigueur. Emissions polluantes : Le projet de règlement de la zone Upit dans son article 2 L’activité autorisée dans le cadre de la stipule que : « les constructions autorisées à usage de déclaration de projet ne devrait pas Faible commerce et d’équipement collectif ne doivent pas apporter Faible engendrer d’émissions polluantes autres que de gêne à l’activité agricole et de nuisances au paysage ou celles liées au trafic automobile. Le projet à l’environnement ». aura de ce point de vue un impact faible. Sécurité : Le projet de règlement de la zone Upit dans son article 3 stipule que : Même si les terrains sont directement au Faible Faible contact du giratoire, ils ne sont, bien sûr, pas « Les accès directs sur la RD1075 sont interdits. L’accès à accessibles depuis celui-ci. Comme il la parcelle se fera à peu près à partir de l’accès existant sur

Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvier 2019 88 Niveau Impacts Mesures d’évitement, de réduction, compensation et Thématique Incidences directes et indirectes d’inci- rési d’accompagnement dence -duels s’agissait d’une plate-forme aménagée, un la RD20A ». accès est aujourd’hui existant depuis la RD20A. Cet accès se situe à environ 70 mètres de l’entrée sur le giratoire et ne pose donc pas de problème de sécurité. Mesure complémentaire à mettre en œuvre dans le cadre de la réalisation du projet : Conception bioclimatique du bâtiment avec intégration importante du confort d’été Haute performance énergétique du bâtiment. Mise en place d’espaces de stationnement pour les deux L’aménagement de la zone générera des roues non motorisés. besoins supplémentaires en énergie Mesure d’accompagnement proposée dans le cadre de la (déplacements, consommation énergétique réalisation du projet : des bâtiments). L’exposition du bâtiment vers Faible Photovoltaïque en ombrières sur la zone de parking le Sud permettra une bonne valorisation des Énergie à Faible apports solaires passifs et sera favorable à la Moyen production d’énergie solaire (toutefois cette option n’a pas été retenue par le Maître d’ouvrage en raison des coûts de constructions supplémentaires engendrés).

Valorisation de l’espace de toiture pour du solaire (thermique ou Photovoltaïque) Géothermie ou solaire thermique pour le chauffage et l’ECS.

Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvier 2019 89 3.4.4. Evaluation des incidences sur le réseau Natura 2000

La zone de projet se trouve à plus d’un kilomètre des sites Natura 2000 les plus proches : - la ZSC FR8201727 « L’isle Crémieu » est située à 1,4 km de la zone d’étude ; - la ZSC FR8201641 « Milieux remarquables du Bas Bugey » est située à 2,4 km. Aucun habitat d’intérêt communautaire ou espèce d’intérêt communautaire (ou son habitat) n’ont été identifiés sur la zone d’étude. Au vu de la faible surface du projet (<1 ha), des habitats fortement anthropisés et de la biodiversité commune qui y a été observée, l’incidence de la réalisation du projet sur les sites Natura 2000 FR8201727 et FR8201641 peut être considérée comme nulle.

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90 3.4.5. Conclusion sur les incidences de la déclaration de projet sur l’environnement

Après mise en œuvre des mesures préconisées, les impacts résiduels du projet seront faibles voire positifs pour certains thèmes comme l’agriculture ou la biodiversité. Plusieurs thèmes méritent toutefois une attention particulière : - L’aménagement paysager du site : le site présente aujourd’hui une image peu qualitative. L’aménagement du site a pour objet de créer un équipement « vitrine » et une porte d’entrée pour les touristes. Aussi l’aménagement paysager des espaces extérieur devra-t-il être particulièrement soigné pour être en cohérence avec le bâti. Dans ce cas les effets du projet pourront être très positifs. Le respect de la haie et de l’alignement d’arbre le long de la RD constitue un premier facteur d’intégration paysagère. - L’intégration architecturale du projet pour les mêmes raisons. - La performance énergétique du bâti et le confort d’été. Il importe d’assurer une bonne performance énergétique du bâti afin de minimiser les coûts de fonctionnement ultérieur. En effet, le bâtiment destiné à accueillir de la vente de produits locaux devra disposer d’une bonne régulation thermique. L’accueil des touristes se faisant majoritairement sur la période estivale, il convient de prendre en compte le confort d’été des espaces intérieurs mais également extérieurs. - La gestion des eaux pluviales et eaux usées pour limiter l’accroissement du ruissellement et éviter tout risque de pollution des eaux superficielles et souterraines.

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91 3.5. Justification de la localisation du projet et analyse des solutions alternatives

L’objectif du projet est de créer une porte d’entrée du territoire à même de capter un large public. Le choix du site trouve sa justification du fait : - De la proximité du Pont de Saint-Sorlin qui constitue une des entrées du territoire et connaît un trafic journalier important (environ 12 000 véhicules/jour) ; - La proximité de l’itinéraire Via Rhôna. L’objectif étant de valoriser cette infrastructure et d’offrir un point d’accueil touristique et de vente de produits locaux aux cyclo-touristes ; - La possibilité de capter un tourisme d’affaire en raison de la proximité du Parc Industriel de la Plaine de l’Ain. D’un point de vue environnemental ou paysager, le projet permet de revaloriser un site aujourd’hui très dégradé qui ne peut avoir d’autres fonctions qu’urbaines. D’un point de vue agricole, le projet ne consomme pas de foncier agricole et permet de constituer une vitrine pour les productions locales.

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92 3.6. Méthode utilisée pour l’évaluation

3.6.1. Périmètre d’étude :

L’évaluation des incidences a été menée à deux échelles : - Un périmètre global intégrant la commune de St-Sorlin-en-Bugey - Un périmètre correspondant à l’assise du projet (8 500 m2 ha) et les franges.

3.6.2. Auteur des études

Les intervenants dans le cadre de l’évaluation environnementale ont été : - Solveig CHANTEUX – Mosaïque Environnement – Chef de projet - Edith PRIMAT – Mosaïque Environnement – Chargée d’étude milieux naturels, faune et cartographie ; - Estelle DUBOIS – Mosaïque Environnement – Chargée d’étude environnement – énergie.

3.6.3. Méthodologie

Démarche générale :

L’évaluation environnementale de la présente déclaration de projet a été réalisée sur la base : - d’un diagnostic environnemental (état initial de l’environnement) ; - d’une hiérarchisation des enjeux environnementaux sur le site ; - d’une analyse des incidences positives, négatives sur l’ensemble des thématiques environnementales et en lien avec les enjeux préalablement identifiés ; - de la définition de mesures afin de proposer des solutions susceptibles de remédier aux risques et/ou désordres constatés ; - l’étude des solutions alternatives a été menée par la Communauté de Communes de la Plaine de l’Ain. L’évaluation environnementale a été menée selon un processus itératif avec la collectivité et le bureau d’étude Atelier du Triangle, en charge du volet urbain. Ainsi des améliorations ont pu être intégrées chemin faisant dans le projet de règlement de la zone. Etablissement du diagnostic :

Le diagnostic a été réalisé à partir : - du diagnostic environnemental établi dans le cadre du PLU approuvé en 2014. - Ce dernier a été complété par un recueil complémentaire d’informations pour actualiser les données et les préciser afin qu’elles soient en adéquation avec l’échelle de la déclaration de projet. Implantation d’un point d’accueil touristique sur la commune de Saint -Sorlin -en -Bugey – Déclaration de Projet Partie 3 : évaluation environnementale – Janvie r 2019

93 - Ces données ont ensuite été complétées lors d’une visite de terrain effectuée sur la zone de projet le 4 juillet 2018. Au regard du caractère très rudéral du site il n’a pas été nécessaire de procéder à d’autres passages sur le terrain. Approche thématique : - Cadre physique : géographie, relief, géologie, eaux superficielles et souterraines. - Patrimoine et paysage : la visite de terrain a permis d’identifier les valeurs paysagères à proximité du site et des éventuels effets de co-visibilité nécessitant une attention particulière pour l’intégration du projet. Les monuments historiques inscrits ou classés et périmètres de protection, vestiges connus ou zones reconnues comme potentiellement riches, à proximité…), naturel (sans objet) esthétique (sites classés et inscrits, autres sites remarquables…) ont également été recherchés - Les milieux naturels : Etant donné la période d’étude il a été réalisé une visite de terrain visant à caractériser les milieux présents et à identifier l’éventuelle présence de zones humides. Du fait de la présence d’un remblai ne permettant pas les sondages pédologiques, cette analyse s’est basée principalement sur le critère végétation. L’analyse faune-flore a été réalisée en notant les espèces visibles à cette période de l’année. Les inventaires ont principalement porté sur : oiseaux, mammifères, flore vasculaire. Le rôle fonctionnel du site a également été analysé : contribution aux corridors écologiques notamment, en lien avec la proximité de la zone réservoir du Val de Saône. - Déplacement et circulation : la qualité des différents accès et de la desserte par les différents modes de transports ont été analysés. - La sécurité, l'hygiène et la salubrité publique : analyse des risques naturels et technologiques, identification des pollutions de sols à partir des bases de données BASIAS et BASOL, nuisances sonores, pollution de l’air. Analyse de la capacité des réseaux d’AEP et d’assainissement, solutions envisagées pour le traitement des effluents de l’entreprise et la gestion des eaux pluviales. - Énergie et climat : analyse du contexte climatique et énergétique pouvant avoir un lien avec le projet. - Cette analyse thématique a été suivie d'une synthèse et hiérarchisation des enjeux.

Analyse du règlement et du zonage, proposition de mesures

L’évaluation environnementale du règlement et du zonage a été basée sur une double approche : - Une approche géographique consistant à croiser le zonage (et le projet) envisagé avec les enjeux environnementaux et paysagers spatialisés afin d’identifier les risques d’incidences ;

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94 - Une expertise du règlement qui a permis de s’assurer de la bonne prise en compte et traduction des enjeux environnementaux. Dans le cadre du travail itératif mis en place des préconisations ont été faites pour améliorer le projet. Elles ont porté sur des propositions de modification du zonage, des préconisations pour le règlement ou propositions d’outils du code de l’urbanisme pouvant être mobilisés pour optimiser la prise en compte des enjeux environnementaux. Des mesures complémentaires ont été proposées afin d’optimiser encore la prise en compte de l’environnement dans le projet.

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95 3.7. Résumé non technique

Présentation du projet et analyse de l’articulation avec le SCoT

Le projet : La Communauté de communes de la Plaine de l’Ain projette la création d’un point d’accueil touristique auquel il sera adjoint un point de vente agricole collectif sur la base d’une étude de faisabilité de la Chambre d’Agriculture de l’Ain et de la sollicitation de l’association Ain En Ferme qui regroupe plusieurs agriculteurs. L’ensemble comprendra un bâtiment d’environ 300 m2 ainsi que des espaces de stationnement. Le projet nécessitera dans son ensemble environ 4 000 m2. Un tel équipement devant être bien en vue pour attirer le visiteur, le choix de l’implantation s’est porté sur un terrain situé à l’entrée Ouest de la commune de Saint-Sorlin-en-Bugey et au Sud de la ville de Lagnieu, le long de la RD1075. Il permettra de capter un public important (porte d’entrée, transit important et proximité de la Via Rhôna. Le PLU classe ces terrains en secteur As de la zone A (agricole) qui est un secteur «interdisant toute construction» Pour permettre cette implantation, la Communauté de Communes de la Plaine de l’Ain a engagé une procédure de Déclaration de Projet, sur la base de l’article L300-6 du Code de l’Urbanisme. La procédure prévoit l’évolution du PLU de Saint-Sorlin-en-Bugey approuvé en 2010 et ayant fait l’objet d’une modification simplifiée approuvée en décembre 2012.

Analyse de l’articulation avec le SCoT BUCOPA Au regard de ses objectifs premiers, visant la valorisation du territoire et des produits locaux, le projet contribuera positivement aux orientations du SCoT BUCOPA. Il va également dans le sens du développement des circuits courts encouragé dans le SCoT. Par ailleurs en s’implantant sur un site déjà artificialisé et dégradé il s’inscrit aussi en cohérence avec les objectifs du SCoT en matière d’optimisation de la consommation foncière et limitation de la consommation de terre agricole. Pour être en cohérence avec le SCoT sur les questions environnementales, le projet devra intégrer dans sa conception la récupération, l’infiltration, le traitement des eaux pluviales, une approche bioclimatique et la recherche de l’efficacité énergétique du bâti. Il serait également intéressant d’étudier la possibilité d’utiliser les toitures ou les stationnements pour la production d’énergie solaire thermique ou photovoltaïque.

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96 État initial de l’environnement :

Les enjeux environnementaux sont globalement modérés à faible, le site ne recèle pas d’aspect patrimonial que ce soit en termes de patrimoine, de paysage ou de biodiversité. Le site est situé à l’écart des zones de risque naturel ou technologique. Bien qu’il soit fortement exposé aux nuisances et pollutions associées à la circulation routière, cela ne constitue pas une contrainte forte au regard de la vocation du site prévue. Le tableau qui suit résume et hiérarchise les enjeux de l’environnement de la zone de projet. Valorisation des dispositions du terrain pour la gestion des eaux pluviales : infiltration, utilisation du pendage naturel Valorisation de l’exposition Sud pour le confort d’hiver et la production d’énergie solaire Enjeux à prendre en compte dans le projet Importance de l’enjeu Thématique vis-à-vis du projet Topographie • Relief peu marqué, légère pente Très faible • Vents Nord-Sud dominants liés à la vallée du Rhône Climat Très faible • Fortes précipitations à l’automne et au printemps • Prise en compte du cycle de l’eau dans l’aménagement Ressources en (gestion des eaux pluviales et du ruissellement), eau et milieux • Préservation de la qualité des milieux récepteurs (gestion Moyen aquatiques qualitative des eaux usées), limitation des risques de pollution. Ressource foncière - • Terrain d’implantation du projet non agricole Nul agriculture Biodiversité et • Préservation des éléments arborés et arbustifs trame verte et identifiés : bosquet en limite nord de la zone d’étude et Faible bleue alignement de tilleuls • Maintien de la biodiversité commune liée au fossé fleuri • Préservation des alignements d’arbres et de la haie existante. • Intégration paysagère et architecturale du projet Paysage • Traitement qualitatif de la façade vers le rond-point et les Moyen RD • Requalification du site Risques naturels et • Faible niveau de risques naturels ou technologiques Faible technologiques Nuisances et • Prise en compte des nuisances sonores liées à la pollutions circulation routière dans l’aménagement du site. Faible • Performance énergétique des bâtiments • Développement des énergies renouvelables : valorisation des potentiels solaires, géothermie et bois notamment Énergie • Conception bioclimatique du bâtiment avec intégration Moyen à fort importante du confort d’été • Recours à des matériaux biosourcés

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Analyse des impacts et mesures

Le règlement de la zone Upit prévoit des dispositions pour favoriser l’insertion environnementale et paysagère du projet. Les impacts résiduels du projet seront ainsi globalement faibles. Ils pourront être positifs pour certains thèmes comme l’agriculture ou la biodiversité. Plusieurs thèmes méritent toutefois une attention particulière : - L’aménagement paysager du site : le site présente aujourd’hui une image peu qualitative. L’aménagement du site a pour objet de créer un équipement « vitrine » et une porte d’entrée pour les touristes. Aussi l’aménagement paysager des espaces extérieur devra-t-il être particulièrement soigné pour être en cohérence avec le bâti. Dans ce cas les effets du projet pourront être très positifs. Le respect de la haie et de l’alignement d’arbre le long de la RD constitue un premier facteur d’intégration paysagère. - L’intégration architecturale du projet pour les mêmes raisons. - La performance énergétique du bâti et le confort d’été. Il importe d’assurer une bonne performance énergétique du bâti afin de minimiser les coûts de fonctionnement ultérieur. En effet, le bâtiment destiné à accueillir de la vente de produits locaux devra disposer d’une bonne régulation thermique. L’accueil des touristes se faisant majoritairement sur la période estivale, il convient de prendre en compte le confort d’été des espaces intérieurs mais également extérieurs. - La gestion des eaux pluviales et eaux usées pour limiter l’accroissement du ruissellement et éviter tout risque de pollution des eaux superficielles et souterraines.

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