ACADEMIE DE MONTPELLIER INSPECTION ACADEMIQUE DE L’ ______

CIRCONSCRIPTION DE PRESENTATION ET AXES DE TRAVAIL

AXES DE TRAVAIL

2009-2010

Circonscription du premier degré – Limoux 1, rue de l’Aiguille 11300 LIMOUX Téléphone : 04.68.31.69.77 T. MALET Télécopie : 04.68.31.20.62 Mél : [email protected] Inspecteur de l’Education Nationale A – PRESENTATION DE LA CIRCONSCRIPTION ET CONSTATS

I – PRESENTATION

 Classement des écoles par secteur de collège

Couiza Limoux Bram ALET LES BAINS MAZEROLLES CHALABRE ROUTIER BELLEGARDE SAINT BENOIT BELVEZE LAVALETTE LUC SUR AUDE ROQUEFEUIL Elém. ARQUES SAINTE COLOMBE BELVIANES MALVIES Mat. PALAJA MISSEGRE LAPRADELLE NEBIAS LA DIGNE D'AM. ROUFFIAC RENNES LES BAINS LA DIGNE D'AVAL CAMPAGNE / AUDE Élém.CALMETTE CEPIE CAZILHAC MAT Élém NICOLEAU ST MARTIN DE V. COUIZA EL Mat. NICOLEAU LADERN / LAUQUET ESPERAZA MAT Mat. PASTEUR GAJA ET VILLE. ESPERAZA EL FA SAINT-HILAIRE BOURIEGE FESTES ST ANDRE V. HUGO E.E.PU ROQUETAILLADE J. MOULIN E.E.PU L. PASTEUR E.E.PU MAT M. PAGNOL Mat J MOULIN Mat PREVERT VILLELONGUE Ecole Sainte Germaine Ecole CALANDRETA

A la rentrée 2009, le redécoupage des circonscriptions sur le département a eu comme corollaire le rajout de 14 écoles supplémentaires à la circonscription de Limoux (secteurs de collège de Bram et Carcassonne). De caractère rural, elle est actuellement composée de 79 écoles réparties sur 68 communes et organisées autour de 8 secteurs de collèges. Une SEGPA et une UPI sont implantées sur le collège de Limoux et deux CLIS sur les écoles de Louis Pasteur à Limoux et de Calmette à Quillan. De plus, deux écoles primaires privées situées à Limoux sont rattachées à la circonscription (Ecole Sainte Germaine et une calendreta).

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I-1 Géographie – Carte de la circonscription : Collège de Carcassonne Varsovie

Collège de Bram Collège de Nord Carcassonne Chenier

Collège de Carcassonne Le Bastion Collège de Chalabre

Collège de

Limoux 3km 8

Collège de Couiza

Collège de Quillan

Sud 44 km

I-2 Economie :

Les écoles de la circonscription sont essentiellement rurales. Les villes les plus importantes de la circonscription sont Limoux (9680 habitants) la deuxième sous-préfecture de l’Aude, Couiza, Quillan, Axat, Belcaire, Chalabre, Saint-Hilaire. Elles représentent environ 17500 personnes soit 5% de la population totale du département de l’Aude. Le recensement de 2006 confirme une diminution de la population de ces villes situées le long du fleuve (depuis Axat jusqu’à Limoux). En revanche, celles situées plus au nord en limite de Carcassonne connaissent une augmentation. Cette croissance s’expliquerait par le retour des retraités de plus de 60 ans dans leur région d’origine et par l’arrivée d’une population immigrée issue du bassin méditerranéen.

La viticulture est la première économie de la circonscription. Elle a connu ses heures de gloire mais aussi de grandes difficultés. Aujourd’hui, elle s’est adaptée et doit encore s’adapter à un marché difficile et changeant. L’activité industrielle est représentée dans la haute vallée de l’Aude surtout dans l’arrondissement de Limoux. Aujourd’hui encore, l’usine de brique (groupe Lafarge) de Limoux est en pleine expansion. Mais depuis les années 1970, l’industrie connaît un rapide déclin. Des industries traditionnelles comme la chaussure ou le chapeau basées dans le sud de la circonscription ont disparu.

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I-3 Données du département

 Population selon la catégorie socioprofessionnelle et le sexe au 1er janvier 2008 en nombre :

Champ : population totale des 15 ans ou plus. Source : Insee, RP2008 exploitation complémentaire

 Population selon la nationalité au 1er janvier 2008 en nombre

Pyrénées- Aude Gard Hérault Lozère Orientales Français 330 436 657 519 959 527 74 375 416 523 Français de naissance 314 213 623 411 909 448 72 906 388 608 Français par acquisition 16 222 34 108 50 079 1 469 27 916 Étrangers 18 801 36 804 60 271 2 598 24 864 Espagnols 1 729 2 627 5 981 83 6 298 Italiens 429 1 113 1 780 59 470 Portugais 1 662 2 709 2 391 1 338 2 708 Autres étrangers de l’Union européenne 7 369 6 014 10 911 441 5 334 Autres Européens 839 1 355 1 791 107 719 Marocains 3 350 13 555 21 695 277 3 443 Algériens 1 188 4 727 5 372 36 2 726 Tunisiens 168 835 831 10 196 Autres étrangers d’Afrique 376 1 054 3 329 46 694 Turcs 704 864 2 169 124 818 Autres 985 1 949 4 021 77 1 457 Total 349 237 694 323 1 019 798 76 973 441 387 Source : Insee, RP2008 exploitation principale.

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 Revenus salariaux par catégories socioprofessionnelles en 2008 en euros Professions Ouvriers Ouvriers non Cadres intermédiaire Employés qualifiés qualifiés s Aude 33 372 20 688 12 484 15 634 10 112 Gard 36 452 21 464 12 888 16 409 10 952 Hérault 36 016 20 553 12 707 15 346 10 686 Lozère 30 649 19 843 12 675 15 640 11 206 Pyrénées-Orientales 34 241 20 409 12 588 15 389 9 778 41 255 22 136 13 641 16 955 11 841 source : Insee, Déclarations annuelles de données sociales (DADS)

 Revenu de solidarité active (RSA) et couverture maladie universelle (CMU) Allocataires du revenu de solidarité active Bénéficiaires de la couverture maladie en 2010 universelle en 2009 Pour 1000 personnes Allocataires CMU de base CMU complémentaire de 25 à 64 ans Aude 16 579 93 13 691 30 258 Gard 31 497 87 30 521 66 255 Hérault 44 659 85 41 293 86 771 Lozère 1 266 31 1 199 3 335 Pyrénées-Orientales 23 008 103 21 266 45 166

 Bénéficiaires de prestations sociales solidarité et insertion au 31 décembre 2010 Pyrénées- - Aude Gard Hérault Lozère Orientales Roussillon

Allocation d’éducation de l’enfant handicapé 929 1 710 3 113 168 1 206 7 126 Taux d’allocataires pour 1 000 personnes de moins de 20 ans 11,9 10,1 12,9 10,2 12,2 11,8 Allocation adulte handicapé 7 035 10 345 18 001 2 421 8 418 46 220 Taux d’allocataires pour 1 000 personnes de 20 à 59 ans 40,9 29,1 33,7 61,7 38,8 35,1 Allocation de soutien familial 4 328 9 715 14 385 439 7 493 36 360

 Élèves inscrits dans les conservatoires à rayonnement régional ou départemental en nombre Année 2009 Pyrénées- Languedoc Aude Gard Hérault Lozère Orientales -Roussillon Musique Conservatoire à rayonnement régional 0 0 1 087 0 2 375 3 462 Conservatoire à rayonnement départemental 0 968 0 0 0 968 Danse Conservatoire à rayonnement régional 0 0 263 0 248 511 Conservatoire à rayonnement départemental 0 109 0 0 0 109 Source : Deps.

 Nombre de sportifs licenciés en 2009 licenciés pour 10 000 habitants Judo, jujitsu et disciplines Pétanque et jeu Football Tennis Basketball Equitation Golf associées provençal Aude 282 181 79 166 17 90 23 Gard 311 191 77 97 36 120 43 Hérault 277 217 66 110 35 100 44 Lozère 311 137 88 145 5 107 44 Pyrénées-Orientales 221 184 82 115 55 93 39 France métropolitaine 341 176 86 49 70 102 65 Les ratios sont calculés à partir des estimations de population au 01/01/2009. Sources : Mission des Études, de l'Observation et des Statistiques (Meos) ; Insee,

I.4 Organigramme et missions de l’équipe de circonscription

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INSPECTEUR DE L’EDUCATION NATIONALE SECRETARIAT Thierry MALET Corinne MAURI [email protected] [email protected] Inspections Accueil des usagers et accueil téléphonique Traitement et suivi des divers dossiers et projets Relais dans les communications Carte scolaire Agenda IEN Relations avec les élus, les parents d’élèves, les différents partenaires Gestion des absences et congés de maladie Constructions scolaires Gestion des moyens de remplacement TR ZIL Agrément des intervenants Traitement du courrier Représentation de l’Inspecteur d’Académie Traitement de différents dossiers et enquêtes en cours Suivi des dossiers IEN

CONSEILLER PEDAGOGIQUE CONSEILLER PEDAGOGIQUE E.P.S Marianne PERROT Sébastien RAYNAUD [email protected] [email protected]

Formation, production, recherche Formation, production, recherche Suivi des enseignants débutants : T1, T2 Suivi des enseignants débutants : T1, T2 Aide pédagogique directe à la demande Aide pédagogique directe à la demande Aide à la préparation d’examens et concours professionnels : CAFIPEMF, CIRPE, … Élaboration, organisation et mise en œuvre des actions de formation en EPS et autres : Élaboration, organisation et mise en œuvre des actions de formation : animations animations pédagogiques, stages de circonscription et/ou d’école, stages inscrits au PDF pédagogiques, stages de circonscription et/ou d’école, stages inscrits au PDF Production de documents pédagogiques en EPS Production de documents, d’outils pédagogiques Élaboration, organisation et mise en œuvre des actions de formation en direction des Organisation des contrôles des scolarisations à domicile. bénévoles participant à l’encadrement des activités sportives Aide à la mise en œuvre des évaluations nationales Suivi des scolarisations à domicile

Animation, partenariat Animation, partenariat Liaison avec les collèges : liaison CM2 / 6ème Liaison avec les collèges : liaison CM2 / 6ème Groupe maternelle départemental : production d’outils, formation continue,… Actions de développement d’activités : programme Apprendre à Porter Secours, la sécurité Actions de développement d’activités : programme Apprendre à Porter Secours, la routière,… sécurité routière,… Relations avec les associations et partenaires sportifs : USEP,… Relations avec les associations et partenaires sportifs : USEP Relations avec les municipalités dans le domaine sportif : infrastructures Relations avec les municipalités dans le domaine culturel : Festival du conte et des En charge de l’évaluation des risques en matière d’hygiène et de sécurité au travail conteurs (ACMO) Groupe départemental mathématiques : production d’outils, formation continue,…

Gestion Gestion Aide à l’organisation et gestion des rencontres sportives inter-écoles Organisation et gestion des rencontres sportives inter-écoles Mise en œuvre des aides personnalisées, stages de remise à niveau Organisation et gestion des bassins aquatiques en liaison avec les municipalités Suivi des dossiers entrée sixième, passage de classe, commission d’appel Organisation et gestion des intervenants extérieurs en EPS Gestion des prêts de matériel LVE Suivi des dossiers sorties et voyages scolaires Organisation dans la mise en place des projets scientifiques Gestion des prêts de matériel EPS

Divers Représentation de l’I.E.N Divers Représentation de l’I.E.N

ANIMATEUR TICE ENSEIGNANT REFERENT A.S.H. Gilles PITAULT Alain RICHOU [email protected] [email protected] Aide aux écoles Identification des besoins en équipement, en information et en formation des Scolarisation des élèves handicapés (1er degré) écoles Suivi de la mise en place du B2i Suivi de la scolarisation des élèves handicapés Préparation et suivi des actions TICE (Accueil, information des familles. Organisation de Assistance dépannage l’évaluation des besoins des élèves en situation scolaire. Réunion des ESS. Contribution à Formation l’élaboration et à l’évaluation des PPS. Transmission des éléments à la MDPH. Continuité Accompagnements des projets TICE et cohérence de la mise en œuvre des PPS.) Formation TICE (animations pédagogiques, stages, ateliers) Suivi de BE1D (Base Elèves) Adaptation Repérage de pratiques innovantes et favoriser leur diffusion et leur mise en réseau. Orientation vers UPI, CLIS, Etablissements spécialisés, SEGPA. Participation â la réflexion sur les enjeux des TICE dans la pratique de classe. Applications pédagogiques Veille technologique : matériels et logiciels Expérimentation de matériels et logiciels Conseil en équipement Mise en place et suivi des : - ENT (Espaces Numériques de Travail) - ENR (Ecoles Numériques Rurales) - Etwinning Protection des mineurs et usages de l'internet Traitement des données des évaluations Gestion informatisée de la circonscription

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II – TISSU SCOLAIRE

II -1 Les écoles SECTEURS DE COLLEGE Circonscription Quillan Couiza Limoux Chalabre Bastion Bram Chenier Varsovie Total écoles publiques 79 13 18 25 5 5 2 3 8 Ecoles maternelles 10 2 2 3 0 0 0 0 1 Ecoles élémentaires 8 2 1 3 0 0 0 1 1 Ecoles primaires 18 1 2 4 1 3 1 2 4 Ecoles uniques 3 1 0 0 1 0 1 0 0 Ecoles en RPI 42 7 13 15 3 2 0 0 2 Total écoles privées 2 0 0 2 0 0 0 0 0 (primaires) TOTAL GENERAL 81* 13 18 27 5 5 2 3 8 * 68 écoles en 2008 soit 13 de plus depuis la rentrée 2011.

II- 2 La structure des écoles publiques Ecoles publiques 1 classe 2 classes 3 classes 4 classes 5 classes 6 classes 7 classes TOTAL Rentrée 2010 31 22 11 6 6 4 1 81 Rentrée 2011 30 20 12 4 6 7 0 79 - 38% des écoles ont une seule classe. 2 écoles uniques : Saint-Benoît et Belvianes.

II- 3 Les structures des classes Cycle 1 / Cycle 2/ TOTAL DES Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3 C1 /C2/C3 C1/C3 Cycle 2 Cycle 3 CLASSES Rentrée 2010 55 classes 43 classes 62 classes 23 classes 6 classes 2 classes 1 classe 192 Rentrée 2011 58 classes 40 classes 62 classes 23 classes 6 classes 2 classes 1 classe 192 Rentrée 2012 54 classes 137 élémentaires + 2 CLIS 193

II- 4 Les moyens matériels de la circonscription

 Etat des structures :

récents

anciens

Mobilier

adéquat

Bâtiments Bâtiments

Espace Espace EPS

11 20 21 58 79 79

% d'écoles % d'écoles % d'écoles % d'écoles récentes anciennes avec un avec un mobilier espace adéquat EPS 26% 74% 100% 100%

 Equipement informatique

Nombre Nombre Nombre Nombre % d’écoles % de TBI par Nbre d’école % d’écoles d’élèves d’élèves par d’élèves de connectées école E.N.R. d’école RENTREE 2011 (constat ordinateurs CM2 par à INTERNET E.N.R rentrée 2010) ordinateurs Haut débit LIMOUX 79 4149 7 1,0 100% 25% 18 23% DEPARTEMENT 357 31326 12 1,4 99% 48% 81 23% 6

II- 5 Les élèves

 Effectifs des écoles publiques Maternelle (PS, MS, GS) Cycle 2 Cycle 3 Eff. Année TPS PS MS GS Total CP CE1 Total CE2 CM1 CM2 Total Total 2009 116 460 493 480 1433 553 555 1108 521 560 528 1609 4150 2010 66 464 490 493 1447 532 573 1105 535 506 556 1597 4149 2011 74 458 507 506 1471 531 567 1098 574 531 505 1610 4179 2012 85 434 507 523 1549 540 527 1067 551 578 535 1664 4280

 Effectifs des écoles privées Maternelle (PS, MS, GS) Cycle 2 Cycle 3 Eff. Année TPS PS MS GS Total CP CE1 Total CE2 CM1 CM2 Total Total 2010 16 16 25 29 70 23 27 50 20 26 22 68 188 2011 11 28 24 29 81 26 25 51 32 25 29 86 218 2012

 Effectifs des élèves en instruction dans la famille IF SANS SUPPORT IF PRIVE IF CNED REGLEMENTE. TOTAL 2009-2010 25 3 28 2010-2011 20 7 6 33 2011-2012 23 2 6 31

 Effectifs des élèves handicapés PS MS GS CP CE1 CE2 CM1 CM2 CLIS TOTAL 2009 2 2 5 13 7 6 6 5 17 63 2010 4 4 10 10 8 5 4 2 22 69 2011 1 6 9 2 6 7 6 4 23 63 2012 4 10 7 6 5 6 2 24 64

 Effectifs des élèves nouvellement arrivés en France (ENA)

Aucun dispositif CLIN sur la circonscription. L’élève nouvellement arrivé est directement intégré dans une classe ordinaire. Le Casnav travaille avec les enseignants concernés pour les appuyer dans la prise en charge des ENA, à travers la mise à disposition d’outils documentaires et un appui pédagogique.

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II -6 Le personnel enseignant

 Effectif

S

S

S

S S

ES

MAT. ES ES

EL. RASED

MAT

ON

CLIS

CPC

CLIN

S

ATICE

TR BD TR

TR ZIL TR

TR BDFC TR

DIRECTION DIRECTION

DECHARGE DECHARGE

ELEMENTAIR

ENSEIGNANT ENSEIGNANT DIRECTEUR

COMPENSATI

P.STAGIAIIR DIRECTEUR DIRECTEUR

E

G Psy

78 42 59 14 0,5 2 3 4,5 1 0 9 16 3 3 2 1

 Pyramides des âges des enseignants Rentrée 2010 :

Commentaires : 54 % du public enseignant ont un âge inférieur à 40 ans. L’âge moyen des enseignants est de 39 ans. 78% des enseignants sont des femmes. Plus de 76% d’entre eux exercent sur le même poste depuis plus de trois ans.

8 III- LA FLUIDITE DES PARCOURS SCOLAIRES

TAUX DE REDOUBLEMENT

LX GS CP CE1 CE2 CM1 CM2

R 2009/10 0.4 3.1 3.4 1.2 0.4 1.9

R 2010/11 0.8 4.6 7.5 2.3 2.4 3.3

R 2011/12 0.6 2.2 3.7 0.7 0.4 0.8

R 2012/13 0.8 3 4.5 1.1 0.5 1.3

PROPORTION D’ELEVES EN RETARD SCOLAIRE PAR

NIVEAU D’ENSEIGNEMENT

Retard 1 an MAT / GS CP CE1 CE2 CM1 CM2

0.6 5.9 9.2 9.9 14.9 14.4 2009/2010

0.8 5.9 10.7 12.1 12 14.8 2010/2011

1.4 4.1 8.9 12.8 13 12.9 2011/2012

1.4 5.2 8.3 10.5 12.9 15 2012/2013

Retard MAT / GS CP CE1 CE2 CM1 CM2 2 ans et +

0.2 0 0.4 0.6 0.2 0.4 2009/2010

0.4 0 0 0.4 0.6 0.4 2010/2011

0 0.2 0.2 0.2 0.6 0.6 2011/2012

0 0.2 0.6 0.2 0.2 0.2 2012/2013

Taux supérieurs aux moyennes départementales Taux inférieurs aux moyennes départementales

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IV. LES POINTS FORTS DE LA CIRCONSCRIPTION

- Stabilité des équipes enseignantes. - Equipe de directeurs volontaires. - Elaboration de projet dans toutes les écoles. - Bonne collaboration des municipalités (équipement, entretien des bâtiments,…). - Volonté de partenariat fort (associations de villages,…). - Projets culturels en quantité et en qualité. - Dynamique de l’USEP lancée depuis des années. - L’enseignement des langues vivantes est assuré en totalité. - Bonnes relations Ecoles/Collèges. - Mise en œuvre effective des programmes officiels. - 99% des classes à plusieurs niveaux (différenciation pédagogique de fait). - Organisation de l’aide personnalisée dans toutes les écoles. - Equipe RASED stable, bien présente sur le terrain. -Le comportement des élèves est dans l’ensemble satisfaisant ; ceux-ci sont impliqués dans la tâche qui leur est proposée et sont, pour la plupart d’entre eux, capables d’agir en autonomie. -Les relations établies par les maîtres avec leurs élèves, sont pour la plupart positives. Les consignes sont dans l’ensemble passées avec clarté, même si les critères de réussite ne sont pas toujours donnés avec précision. -L’organisation matérielle des classes est souvent rigoureuse et réfléchie. -Mise à disposition des élèves d’outils de travail nombreux. -L’exigence des maîtres pour la qualité des travaux d’élèves : en particulier les cahiers du jour sont généralement bien tenus. Les efforts sont à poursuivre. -Les productions des élèves sont régulièrement corrigées. -La régularité des évaluations avec, très souvent, des cahiers spécialement dévolus à cette pratique et des résultats communiqués aux familles, via des livrets d’évaluation soigneusement remplis. -La présence de programmations affichées et la régularité de la préparation de classe. -Harmonisation des programmations disciplinaires à l’intérieur d’un cycle. -L’exploitation souvent intelligente des manuels scolaires, en complément d’autres supports didactiques. -La pratique régulière du calcul réfléchi en élémentaire. -L’enseignement de l’E.P.S. est plutôt bien investi. Bonne collaboration avec les intervenants extérieurs. -Les P.P.R.E. sont la plupart du temps rédigés avec soin mais attention, certains sont encore trop vagues. -Le menu « pédagogique de la journée est souvent affiché ou présenté aux élèves. A poursuivre. -Le cahier d’appel est dans l’ensemble bien tenu (renseignements administratifs, pourcentage de fréquentation). -La rigueur des directeurs dans la gestion de leur école (soin apporté aux tâches administratives, souci de la sécurité, précision des comptes financiers) et la qualité des relations qu’ils ont su instaurer au sein de la communauté scolaire.

VI. LES POINTS A DEVELLOPER DE LA CIRCONSCRIPTION

LES TAUX DE REDOUBLEMENT

GS CP CE1 CE2 CM1 CM2 LX R 2009/10 0.4 3.1 3.4 1.2 0.4 1.9 R 2010/11 0.8 4.6 7.5 2.3 2.4 3.3 R 2011/12 0.6 2.2 3.7 0.7 0.4 0.8 R 2012/13 0.8 3 4.5 1.1 0.5 1.3

Taux supérieurs aux moyennes départementales Taux inférieurs aux moyennes départementales

.Préparation de la classe

Les emplois du temps ne prennent pas toujours en compte la diversité des élèves (différenciation, automatisation, plage horaire dédiée au travail individualisé). Les objectifs des séances ne sont pas toujours opérationnels. Les critères de réussite ne sont pas toujours définis. Pour chaque séance prévue à l’emploi du temps, le travail des compétences langagières (lire, écrire, parler) n’est pas toujours anticipé : vocabulaire spécifique, type de lecture, nature de la trace écrite, copie, … En élémentaire, les projets des classes devraient davantage faire référence au projet de l’école dont ils sont le prolongement. En maternelle, la part dévolue aux apprentissages doit être plus importante, avec un rééquilibrage des emplois du temps en leur faveur. - Gestion du temps en école maternelle (le volume horaire accordé aux temps sociaux (goûter, collation, toilette,…) est encore trop important. Des grilles critériées hebdomadaires d’observation des comportements d’élèves et de suivi de leurs travaux sont à généraliser dans toutes les classes maternelles. 10

Cadre de la classe

Les affichages : exploitation au quotidien à optimiser. La mise à disposition des élèves d’outils cognitifs et méthodologiques fonctionnels est à généraliser dans toutes les classes. Un tableau de services doit prendre place dans chaque classe. Il favorise l’émergence d’un esprit de responsabilité, aide à la prise de conscience du bien commun et de l’intérêt collectif. L’affichage d’espaces paysagers, de plans, de cartes locales (IGN 1/25000e), essentiel pour aborder les concepts de la géographie à partir de l’environnement proche, reste toujours à installer. De même, on ne trouve pas encore dans toutes les classes de cycle III, des cartes de géographie représentant le Monde, l’Europe, la France et l’Aude, ainsi que des frises représentant des périodes de l’histoire à des échelles différentes. Les expérimentations, les petits élevages ou les plantations, qui constituent des supports d’observation pour les activités scientifiques apparaissent très peu souvent ; ils doivent être généralisés. L’usage des TICE en classe est à développer.

Outils et travail des élèves

Le recours aux polycopiés, en découverte du monde (ou disciplines humaines au cycle III) est encore trop fréquent. Il s’opère au détriment d’une utilisation d’informations plus concrètes, d’expérimentations et, surtout, de la conception par la classe de la trace écrite et de sa copie par les élèves. Les maîtres valoriseront les documents authentiques dans la conception des séances. Ils accorderont une place importante au lexique actif et aux compétences langagières dans ces disciplines. Aussi, d’une manière générale, les élèves devront produire davantage d’écrits (copie, dictée à l’adulte, récit, compte-rendu, …). En mathématiques, les situations/problèmes devraient être plus nombreuses (2 à 3 par semaine constitue un objectif raisonnable), tout comme les activités de construction géométrique. En cycle II et III, les maîtres mettront à la disposition des élèves une typologie numérotée de problèmes variés et de tracés géométriques auxquels ces derniers pourront régulièrement se référer. Le cahier d’expériences doit désormais intégrer les outils mis à la disposition des élèves. Les « cahiers de règles », en français, sont intéressants, à la condition que les traces écrites ne soient pas la reprise pure et simple des résumés du manuel. On devrait plutôt y trouver des exemples, références, exercices permettant de dégager des régularités et de comprendre la règle. La grammaire de texte doit être aussi développée. Chaque élève doit disposer d’un cahier de mots que le maître exploitera de toutes les manières possibles. Par exemple, un enfant quittant la GS, entrera au CP avec un bagage lexical de 40 à 50 mots. En élémentaire, il convient de systématiser un apprentissage de l’orthographe lexicale, à partir d’échelles de fréquence ou de mots étudiés au cours des lectures. Une dictée courte quotidienne (quelques mots, une phrase) permettra d’en fixer la connaissance.

Le temps accordé à la lecture à haute voix aux cycles 2 et 3, notamment au CP, n’est pas encore satisfaisant. Elle ne doit cependant pas prendre la forme d’une « lecture suivie » fastidieuse, mais davantage concerner individuellement chaque élève, pendant que le reste de la classe est engagé dans des exercices personnels. Les objectifs d’apprentissage en compréhension de lecture doit mieux être définis à tous les niveaux. Les apprentissages linguistiques (LVE) feront l’objet d’une progression méthodique du CE1 au CM2. Les disciplines artistiques ne sont pas investies à la hauteur de ce que les programmes d’enseignement prévoient. Les élèves devraient s’approprier une plus grande diversité d’outils, de techniques et de méthodes d’expression plastique. L’image trouve difficilement sa place dans les apprentissages artistiques des élèves. Elle doit pourtant être étudiée et exploitée sous toutes ses formes, fixes et animées (télévision, cinéma, affiches, photographies, albums illustrés, écrans d’ordinateur, …). La rencontre des élèves avec des œuvres du patrimoine, la découverte de réalisations contemporaines, l’établissement de relations avec d’autres domaines disciplinaires (histoire, littérature, …) sont à développer. L’enseignement de l’histoire des Arts doit y contribuer. En musique, l’utilisation des percussions (objets fabriqués ou manufacturés), à travers des jeux rythmiques ou des accompagnements rythmiques de chansons, est à généraliser dans toutes les classes. En maternelle, il s’agit de poursuivre la mise en place d’outils de travail adaptés et spécifiques au profit des jeunes enfants (cahier de mots à exploitation multiple en GS, premier cahier d’activités graphiques puis d’écriture, cahier des premières expériences ou découvertes scientifiques, portfolio des productions artistiques, enregistrements sonores, supports cognitifs individualisés,…).

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VII- LES COMPETENCES PROFESSIONNELLES : LES CAPACITES A DEVELLOPER

Compétences Capacités C1.Agir en - repérer les signes traduisant des difficultés spécifiques des élèves dans le domaine de la santé, des comportements à risques, de la fonctionnaire de l’État grande pauvreté ou de la maltraitance ; et de façon éthique et - contribuer, en coopérant avec des partenaires internes ou externes à l’institution, à la résolution des difficultés spécifiques des responsable élèves ; - se faire respecter et utiliser la sanction avec discernement et dans le respect du droit. C2.Maîtriser la langue - repérer les obstacles à la lecture, les déficiences du langage oral et écrit en identifiant les difficultés que peuvent rencontrer les française pour élèves ; enseigner et - construire des séquences d’enseignement qui visent des objectifs de développement de l’expression orale et écrite des élèves ; communiquer C3.Maîtriser la - organiser les divers enseignements en les articulant entre eux dans le cadre de la polyvalence ; discipline et avoir une - profiter de la polyvalence pour construire les apprentissages fondamentaux ; bonne culture générale - insérer dans les apprentissages les exercices spécifiques et systématiques pour développer les automatismes (lecture, écriture, calcul, grammaire, orthographe, éducation physique, etc.). C4.Concevoir et mettre - définir des objectifs d’apprentissage à partir des références des textes officiels ; en oeuvre son - raisonner en termes de compétences, c’est-à-dire déterminer les étapes nécessaires à l’acquisition progressive des enseignement connaissances, des capacités et des attitudes prescrites -construire une progression et une programmation sur l’année et sur le cycle différenciées selon les niveaux des élèves ; - s’appuyer sur ses connaissances des processus d’apprentissage des élèves et de la psychologie de l’enfant; - prendre en compte les résultats des évaluations dans la construction d’une progression pédagogique ; C5.Organiser le travail -prendre en charge un groupe ou une classe, faire face aux conflits, développer la participation et la coopération entre élèves ; de la classe - organiser l’espace de la classe et le temps scolaire en fonction des activités prévues ; - organiser les différents moments d’une séquence ; - adapter les formes d’interventions et de communication aux types de situations et d’activités prévues (postures, place, interventions, vérification des consignes, etc.).

- prendre en compte les rythmes d’apprentissage des élèves ; - déterminer, à partir des besoins identifiés, les étapes nécessaires à l’acquisition progressive des savoirs et des savoir-faire C6.Prendre en compte prescrits ; la diversité des élèves - mettre en œuvre des dispositifs pédagogiques visant à adapter la progression à la diversité des élèves (pédagogie différenciée, programme personnalisé de réussite éducative) ; - participer à la conception d’un projet individualisé de scolarisation pour les élèves à besoins particuliers et les élèves handicapés. - comprendre les fonctions de l’évaluation ; C7.Évaluer les élèves - concevoir des évaluations aux différents moments de l’apprentissage, c’est-à-dire : - définir le niveau d’exigence de l’évaluation, - adapter le support et le questionnement en référence aux objectifs et au type d’évaluation que l’on souhaite mener ; - expliciter les consignes, guider les élèves dans la préparation de l’évaluation ; - expliciter les critères de notation ; - analyser les résultats constatés et déterminer les causes des erreurs ; concevoir des activités de remédiation et de consolidation des acquis (exercices d’entraînement, exercices de - mémorisation oraux ou écrits, activités d’aide, de soutien et d’approfondissement, etc.) ; - développer les compétences des élèves dans le domaine de l’autoévaluation ; pratiquer l’évaluation certificative (examens, contrôle en cours de formation, compétences linguistiques incluses dans le - cadre européen commun de référence pour les langues…). - concevoir, préparer et mettre en œuvre des contenus d’enseignement et des situations d’apprentissage ; C8.Maîtriser les - participer à l’éducation aux droits et devoirs liés aux usages des technologies de l’information et de la communication ; technologies de - s’impliquer dans l’éducation aux risques encourus dans l’utilisation des réseaux numériques ouverts sur l’internet ; l’information et de la - utiliser les TIC et les outils de formation ouverte et à distance pour actualiser ses connaissances ; communication - travailler en réseau avec les outils du travail collaboratif. - inscrire sa . dans le domaine de la programmation des enseignements ; pratique . dans le domaine de l’évaluation (supports et échelles d’évaluation harmonisés, livrets scolaires, bulletins professionnelle trimestriels…) ; dans l’action .dans le domaine de l’aide et de l’insertion des élèves, en collaboration avec les autres personnels C9.Travailler en équipe collective de l’école enseignants spécialisés,…) ; et coopérer avec les ou de . dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle ; parents et les l’établissement, partenaires de l’école notamment : - communiquer -en contribuant à l’établissement d’un dialogue constructif dans le but de les informer sur les objectifs de son avec les parents : enseignement ou de son activité, de rendre compte des évaluations dans un langage adapté, d’examiner les résultats, les aptitudes de leurs enfants, les difficultés constatées et les possibilités d’y remédier ; - s’impliquer dans des tâches de formation. - tirer parti des apports de la recherche et des innovations pédagogiques pour actualiser ses connaissances et les exploiter dans sa pratique quotidienne. C10.Se former et - faire preuve de curiosité intellectuelle ; innover - remettre son enseignement et ses méthodes en question ; - s’inscrire dans une logique de formation professionnelle tout au long de la vie. 12

B – AXES de TRAVAIL

Les axes de travail prioritaires découlant à la fois du constat de circonscription et des priorités nationales et du projet académique porteront sur les points suivants :

I- Axe : Optimiser la qualité de l’action pédagogique et éducative ; renforcer la formation initiale et continue des maîtres

I-1 Assurer l’évaluation des maîtres

La visite régulière des maîtres et des écoles dans le cadre des inspections est une tâche fondamentale permettant de vérifier la qualité de l’action éducative qui repose d’abord sur l’activité de l’enseignant dans sa classe, au contact des élèves. L’entretien individuel est un moment essentiel de l’inspection permettant souvent d’aider le maître à réduire l’écart qui peut séparer résultats et objectifs. Cet entretien porte aussi, au-delà des séquences observées, sur l’ensemble du travail de classe à replacer dans le cadre de l’école. L’objectif est de 70 inspections par année. Ce nombre d’évaluations individuelles répond aux attentes des enseignants et permet un regard plus large et plus précis sur le travail des écoles de la circonscription et de l’équipe qui l’a en charge.

I-2 Assurer l’évaluation des écoles

Objectifs : L’objectif central de l’évaluation d’école est de permettre l’amélioration des résultats des élèves. Mais elle a également pour buts : - de dresser un constat de l’organisation et du fonctionnement pédagogiques de l’école (points forts et axes de progrès et de performance potentielle) ; - d’examiner son projet et les conditions dans lesquelles il est mis en œuvre à travers les orientations choisies, en vue de la réussite de tous les élèves pour, le cas échéant, y apporter les modifications qui s’avèreraient nécessaires ; - de proposer des éléments de réponse en termes d’information, d’animation et de formation.

I-3 Accompagner les jeunes enseignants et les titulaires en difficulté

Le suivi systématique par les conseillers pédagogiques des jeunes professeurs des écoles (en première et deuxième année d’exercice) et des enseignants titulaires plus expérimentés (notamment après les inspections ou en formation continue (animations pédagogiques ou stages du plan départemental) est l’une des tâches prioritaires de la circonscription.

I-4 Développer l’autonomie des acteurs du système éducatif en particulier les directeurs d’écoles

Pour créer une dynamique d’équipe d’encadrement, la seule réunion annuelle des directeurs ne suffit pas. Il faudrait accroître le temps d’information et de formation de ce personnel.

I-5 Assurer le développer des compétences professionnelles des enseignants :

. Animations pédagogiques et stages . Constitution d’un vivier de professeurs des écoles ressources.

II- Axe : Ne laisser personne au bord du chemin éducatif ; étendre l’usage des pédagogies différenciées, apportées une aide spécifique aux élèves défavorisés ou en difficulté ; répondre aux besoins des élèves à besoins éducatifs particuliers

II-1 Développer les liaisons écoles-collèges

II-2 Poursuivre l’évaluation des enfants en instruction dans les familles

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