Avis De Sécheresse Sur Le Bassin Versant L'yzeron Se Réduit
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inondations les contre Lutter aquatiques milieux les Valoriser quotidien au d’eau cours les Entretenir Gestion & valorisation &valorisation Gestion www.rivière-yzeron.fr des cours d’eau du bassin de l’Yzeron dubassin del’Yzeron d’eau des cours Brindas Chaponost Charbonnières-les-Bains Craponne Dardilly Francheville Grézieu-la-Varenne La Tour de Salvagny Lentilly Le magazineduSagyrc Le 2011 Édition Marcy L’Étoile Montromant Oullins Pollionnay Saint-Genis-les-Ollières Saint-Laurent-de-Vaux Sainte-Consorce Sainte-Foy-lès-Lyon Tassin la Demi-Lune Vaugneray Yzeron Le Contrat de rivière, socle communes 20 d’une nouvelle dynamique Premier programme d’actions concerté km2 d’aménagement et de gestion des eaux 144 du bassin versant de l’Yzeron, le Contrat de rivière Yzeron Vif, signé en décembre 2002 et porté par le SAGYRC, a pris fin en 2008. Après une étude bilan riche d’enseignements, habitants111 500 décision a été prise de ne pas solliciter, dans l’immédiat, de nouveau Contrat mais de poursuivre les actions engagées, en profitant % d’habitants de la dynamique partenariale enclenchée entre 1999+7 et 2008 avec les financeurs, les associations, repères les riverains... Le Syndicat se réaffirme ainsi comme la structure dédiée à la gestion 6crues importantes* et à la valorisation des cours d’eau ces 10 dernières années du bassin de l’Yzeron ! * de décennale à trentennale Le bassin versant de l’Yzeron 2 _ Le magazine du Sagyrc édition 2011 Éditorial Ensemble pour l’eau Maurice Guibert, Président du Syndicat de l’Yzeron et du Comité de rivière “Gérer et valoriser les cours d’eau du bassin de l’Yzeron” Telles sont les missions de notre Syndicat intercommunal, le SAGYRC. C’est dans le dialogue, l’ouverture et la concertation, avec les riverains des cours d’eau, les associations, nos partenaires financiers et plus largement, vous tous, habitants des 20 communes du bassin versant que nous souhaitons mettre en œuvre notre politique locale de l’eau. savoir Cette nouvelle formule annuelle du magazine « Au fil de l’Yzeron » a précisément pour vocation de vous faire mieux connaître et partager Newsletters nos actions. Qu’il s’agisse de maintenir les berges en bon état, d’entretenir Pour suivre les actions la végétation bordant les cours d’eau, ou encore de réaliser des opérations et les interventions du Syndicat plus lourdes et globales de restauration environnementale ou de lutte de l’Yzeron et vous inscrire gratuitement aux newsletters thématiques contre les inondations, je vous invite à découvrir les multiples interventions www.riviere-yzeron.fr qui chaque jour sont réalisées pour la santé de nos rivières et la protection des habitants. Une idée Je vous donne également rendez-vous sur notre nouveau site internet d’article ? www.riviere-yzeron.fr pour découvrir nos rivières et leurs richesses, Écrivez-nous ! débattre des enjeux d’amélioration de la qualité des milieux aquatiques, 16 avenue Emile Evellier - BP 45 apprendre autour de l’eau ! 69290 Grézieu-la-Varenne [email protected] D’ici là, bonne lecture. Entretenir les cours Valoriser les milieux Lutter contre Découverte d’eau au quotidien aquatiques les inondations 7 Une nature 4 La vie des cours d’eau 8 Avis de sécheresse 14 Vers des rivières riche au jour le jour sur le bassin versant plus sûres et plus 16 Le plateau vivantes 5 À l’assaut 10 Lutter contre du Méginant des renouées les effets de seuils 6 Des interventions 12 Un nouveau lit en douceur pour la Goutte des Verrières 3 ENTRETENIR LES COURS D’EAU AU QUOTIDIEN Brigade de rivière La vie des cours d’eau au jour le jour a gestion régulière des cours prime abord, certains résineux seront d’eau est indispensable pour coupés pour « ouvrir » la forêt au profit de leur santé. Après une année 2010 clairières et de lisières, espaces riches dense, deux projets importants en biodiversité, quand de vieux arbres Lseront achevés à la fin de cette année. fruitiers, appréciés des oiseaux, seront C’est un travail essentiel et quotidien : en revanche préservés. l’entretien de l’Yzeron et de ses affluents, Le second projet, à l’entrée de l’étang sur l’ensemble du bassin versant, qu’il privé des Gazettes, sur le Ratier, s’agisse de conforter une berge, nettoyer permettra d’aménager, en accord avec le lit de la rivière, ou renouveler la le propriétaire, une zone de mares et de ripisylve, cet ensemble d’arbres et arbu- marécages peu profonds, qui serviront stes qui croissent sur les rives. « Il faut également de refuge aux amphibiens tâcher de faire cohabiter les besoins du cours d’eau, qui doit être vivant, et les besoins humains, qui sont statiques », résume Pierre Lehmann, technicien de rivière du SAGYRC. « L’objectif est de f cus redonner son potentiel écologique au cours d’eau pour que la nature reprenne D’un plan rapidement droit de citer ». D’où l’intérêt des techniques « rustiques » (lire page 6) de gestion à l’autre qui permettent d’éviter les enrochements, Le plan de gestion sert à élaborer inertes par définition, et les chantiers un programme d’actions, en fonction d’une évaluation globale des sites, mécanisés, très perturbants pour les des enjeux prioritaires, ainsi que milieux naturels quand on cherche au des moyens humains et financiers contraire à les restaurer. En 2010, une disponibles. Le précédent plan d’actions dizaine d’interventions importantes ont couvrait la période 2003-2012. été réalisées par la brigade de rivière, Le prochain est en cours d’élaboration. mise à disposition par le Département du Il intègre le traitement des problèmes d’érosion des berges et de continuités Rhône et encadrée par le SAGYRC, avec biologiques. Ce nouveau plan de gestion l’appui nécessaire sur certains chantiers, devrait être achevé à la fin de l’année. de spécialistes : bûcherons, débardeurs, entreprises de travaux publics. Deux nouvelles zones humides Outre les actions de « toilettage » de la végétation des berges sur le Ratier, et sur les secteurs de Lacroix-Laval, Yzeron, Vaugneray et Saint-Laurent-de-Vaux, cette année 2011 verra l’achèvement, à l’automne, de deux projets de restau- ration de zones humides. Le premier, sur le plateau du Méginant, aboutira à la création de différents milieux naturels favorables à plusieurs espèces d’amphibiens (crapauds, tritons, salamandres). Par ailleurs, et tout aussi étrange que cela puisse paraître de L’étang des Gazettes 4 _ Le magazine du Sagyrc édition 2011 À l’assaut des renouées ne nouvelle technique est Hier proposée pour embellir les jardins, testée sur l’Yzeron afin de elle est ainsi devenue l’ennemi végétal contenir l’expansion de la numéro un des milieux aquatiques, renouée du Japon, charmante où elle élimine toute autre espèce et U« peste » végétale qui conquiert fragilise les berges. Le moindre bout et déstabilise les bords des cours de racine repousse. Sa colonisation est d’eau. Comment ? En envahissant favorisée par les crues qui arrachent l’envahisseuse. Explications. et disséminent à l’aval des fragments C’est une grande belle plante qui peut de rhizomes. Plusieurs techniques sont s’élever à trois mètres de hauteur utilisées pour tenter d’en venir à bout : sur des tiges cannelées, similaires fauchage répété, pâture, traitements. à celles du bambou. Cette renouée La Grande-Bretagne essaie actuellement nous est venue d’extrême-Orient où l’introduction d’un insecte d’origine elle sert d’aliment, et entre dans la japonaise qui parasite la plante pharmacopée traditionnelle du Japon et de la Chine. Appréciée comme plante ornementale, elle a gagné l’Europe au km XIXe siècle, aux Pays-Bas d’abord, puis 32de berges ont fait en France, figurant dans les collections l’objet de travaux des jardineries au milieu du XXe siècle. d’entretien en 2010 Depuis, la renouée du Japon s’est fort bien acclimatée sous nos latitudes. Même trop bien : sans prédateurs naturels, pionnière, elle conquiert les 148jours d’intervention sols nus, les terrains bouleversés ont eu lieu comme les bords des routes, des voies ferrées et, surtout, des cours d’eau. Des racines de renouée repères 6personnes en moyenne composent la brigade Rude concurrence de rivière Sur le bassin de l’Yzeron, les essais de destruction sont restés vains. Le SAGYRC expérimente actuellement une autre méthode afin, non pas d’éradiquer EXPÉRIMENTATION la renouée du Japon mais de limiter son expansion en la soumettant à rude concurrence. Des plants de vigne naturelle, de houblon et de ronce, espèces locales particulièrement volubiles et coriaces, ont ainsi été installés au printemps 2009 sur trois sites différents. La quasi-totalité des plantations ont survécu, mais il faudra suivre leur évolution sur plusieurs saisons pour pouvoir juger de leur efficacité contre la renouée du Japon. L’espoir, à terme, est de voir revenir peu à peu une flore plus diversifiée sous la protection de ces plantes indigènes, notamment des arbres comme le frêne et l’érable. Et que la renouée du Japon, circonscrite à quelques îlots, ne devienne qu’une espèce parmi d’autres. Premiers éléments de réponse en 2014-2015. 5 ENTRETENIR LES COURS D’EAU AU QUOTIDIEN Aménagements Des interventions f cus Le retour en douceur du cheval de traity La mécanisation l’avait relégué au rang de folklore. La prise en compte de l’environnement a remis le cheval de trait au goût du jour. Près d’un tiers des travaux réalisés sur l’Yzeron utilisent désormais la traction animale. Par rapport à une machine, les chevaux sont silencieux, maniables, peu encombrants, ne « carburent » qu’au foin, et laissent peu de traces de leur passage. Ils sont longuement dressés et régulièrement entraînés afin de pouvoir effectuer les manœuvres précises que le meneur leur demande.