L'évolution De La Consommation Du Film Pornographique Des Années 1990

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

L'évolution De La Consommation Du Film Pornographique Des Années 1990 Le spectacle du sexe : l’évolution de la consommation du film pornographique des années 1990 à nos jours etses enjeux esthétiques et sociaux Lionel Renaud To cite this version: Lionel Renaud. Le spectacle du sexe : l’évolution de la consommation du film pornographique des années 1990 à nos jours et ses enjeux esthétiques et sociaux. Art et histoire de l’art. Université de Lorraine, 2019. Français. NNT : 2019LORR0118. tel-02462735 HAL Id: tel-02462735 https://hal.univ-lorraine.fr/tel-02462735 Submitted on 15 Jul 2020 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. AVERTISSEMENT Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le jury de soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la communauté universitaire élargie. Il est soumis à la propriété intellectuelle de l'auteur. Ceci implique une obligation de citation et de référencement lors de l’utilisation de ce document. D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction illicite encourt une poursuite pénale. Contact : [email protected] LIENS Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 122. 4 Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 335.2- L 335.10 http://www.cfcopies.com/V2/leg/leg_droi.php http://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/droits/protection.htm UNIVERSITÉ DE LORRAINE École Doctorale Fernand Braudel Laboratoire 2L2S, Arts et Industries Culturelles Le spectacle du sexe. L’évolution de la consommation du film pornographique des années 1990 à nos jours et ses enjeux esthétiques et sociaux Thèse présentée par Lionel RENAUD en vue de l’obtention du grade académique de Docteur en Études cinématographiques Sous la direction de Fabrice Montebello Membres du jury : Valérie MALABAT, Professeur, Université de Bordeaux Vincent AMIEL, Professeur, Université Paris 1 Jean-Marc LEVERATTO, Professeur, Université de Lorraine Fabrice MONTEBELLO, Professeur, Université de Lorraine Frédérique VILLEMUR, MCF HDR, École nationale supérieure d’architecture de Montpelier Année académique 2018-2019 2 Remerciements Mes remerciements vont, en premier lieu, à mon directeur de thèse, Fabrice Montebello, pour l’ensemble de ses précieux conseils et le soutien qu’il a manifesté à mon égard tout au long de mes années de doctorat. J’ai également une pensée pour l’ensemble des enseignants du département Arts qui m’ont fait confiance pour occuper un poste d’ATER et un poste de chargé de cours. Je suis redevable à Aurélie Michel et à Monique Renaud pour leur relecture scrupuleuse de ma thèse, et à Selim Uckun pour m’avoir soutenu durant toutes mes années de recherches. Je tiens encore à manifester ma gratitude, et de manière toute particulière pour chacune et chacun, à mes amis : Julien Pilard, Jean-François Kuntz, Sandra Dantoni et Alexandre Lobstein. Enfin, je remercie mes parents sans lesquels ce travail n’aurait pu être possible. 3 4 Sommaire Introduction générale (pp. 9-25) Partie 1. Le film pornographique (pp. 26-121) Introduction de partie (pp. 28-29) Chapitre 1. L’invention du film pornographique (pp. 30-71) 1. 1. De la clandestinité à la visibilité publique (pp. 30-53) Le film primitif (pp. 30-32) Censure et détournements des interdits (pp. 33-36) La libération des mœurs (pp. 36-40) Contributions : Godard et Oshima (pp. 40-51) Légalisation (pp. 51-53) 1.2. De la classification X à la consommation domestique (pp. 53-71) La loi X et le phénomène de domestication (pp. 53-56) Les équipements du spectateur (pp. 56-66) La canalisation du film dans l’espace domestique (pp. 67-71) Chapitre 2. La normalisation du film pornographique (pp. 72-119) 2.1. Variation sexuelle et variété des genres (pp. 73-98) Le site web pornographique : un cabinet de curiosités X (pp. 73-82) Une organisation technique du répertoire sexuel et du répertoire sexuel pornographique (pp. 83-90) L’avis du spectateur (pp. 91-94) Les réseaux d’amateurs (pp. 94-98) 2.2. « Le normal et le pathologique » (pp. 98-118) Les catégories (pp. 98-99) « Magie cinématographique » et mobilisations du spectateur (pp. 100-103) Le corps du hardeur : entre techniques du corps et fabrications techniques (pp. 103-108) Du banal au spectaculaire (pp. 108-119) Conclusion de partie (pp. 120-121) 5 Partie 2. Le glissement pornographique dans le cinéma courant : vers une pornographie de qualité (pp. 123-237) Introduction de partie (p. 125) Chapitre 1. Généralisation (pp. 126-173) 1.1. Normalisation pornographique et spectacle cinématographique (pp. 127-147) Symptômes (pp. 127-134) Le cinéma de la « New french extremity » : un style national ? (pp. 134-138) Une mouvance internationale (pp. 138-147) 1.2. L’élaboration d’une nouvelle technique du corps (pp. 147-173) Du nu pornographique au nu artistique (pp. 147-153) Genres des films et dispositifs techniques (pp. 153-161) Le corps des comédien-ne-s (pp. 161-173) Chapitre 2. L’usage de la pornographie comme moyen de transgression artistique (pp. 174-237) 2.1. Plasticités pornographiques (pp. 175-194) Le « ready-made » pornographique (pp. 175-180) Sexe et art-performance (pp. 180-186) Des espaces « hétérotopiques » (pp. 187-194) 2.2. Gradations pornographiques (pp. 194-235) L’image animée, du visible à l’invisible : l’expérience de la distance critique et visuelle dans le film Ken Park de Larry Clark (pp. 194-207) Équarrir le corps par le regard dans « The Smell of us » (2015) (pp. 208-216) « Impaled » (2007) : Larry Clark dans la peau d’un pornographe (pp. 216-220) « Love » (2015) : surenchère technique et pornographique (pp. 220-222) « Nymphomaniac vol. 1 et 2 » : métaphores et gradation pornographiques (pp. 222-231) « Chroniques sexuelles d’une famille d’aujourd’hui » (2011) : une mise en abyme du phénomène de normalisation pornographique (pp. 231-235) Conclusion de partie (236-237) 6 Partie 3. La civilisation du spectacle pornographique : pouvoirs publics, experts et parents (pp. 239-385) Introduction de partie (pp. 241-243) Chapitre 1. L’adaptation du droit aux interactions sur Internet (pp. 244- 289) 1.1. De la production à la réception du film pornographique (pp. 244-273) Contextualisation (pp. 244-249) Le figure du mineur (pp. 249-251) Les fabrications abusives et la pornographie enfantine (pp. 251-264) La réception du « message à caractère pornographique » (pp. 265-273) 1.2. Du contrôle à l’autocontrôle : l’action combinée des acteurs (pp. 273- 289) Contextualisation (pp. 273-279) Les « personnes-rôles » (pp. 279-288) L’engagement contractuel des utilisateurs sur les sites (pp. 288-289) Chapitre 2. Les pouvoirs publics et le contrôle exclusif du marché cinématographique (pp. 290-320) 2.1. Censure et liberté artistique (pp. 290-308) Définitions prétoriennes de la pornographie (pp. 291-295) La police du cinéma (pp. 296-301) Le classement des films (pp. 301-304) Le « test pornographique » de Bruno Genevoix : la dimension esthétique (pp. 304-308) 2.2. Réception et production (pp. 308-320) La réception du mineur (pp. 308-311) La problématique des jeunes corps (pp. 311-315) Les affaires emblématiques depuis 2000 (pp. 315-320) Chapitre 3. Le consommateur de films pornographiques (pp. 323-385) 3.1. Le plaisir sexuel du spectateur de pornographie (pp. 323-349) Les techniques du corps et la pornographie (pp. 323-325) La transmission des techniques du corps (pp. 325-334) Les situations rituelles (pp. 334-342) La réflexivité du spectateur (pp. 342-349) 3.2. Le plaisir esthétique (pp. 349-383) La représentation explicite du sexe à l’écran : une attraction pour le spectateur ? (pp. 349-358) L’appréciation des scènes de sexe (pp. 358-365) Le sublime et la pudeur (pp. 365-380) Mesure quantitative de la pudeur (pp. 380-383) 7 Conclusion de partie (pp. 384-385) Conclusion Générale (pp. 387-391) Bibliographie (pp. 392-407) Index des auteurs (pp. 408-413) Index des réalisateurs et des artistes (pp. 414-416) Annexes (pp. 417-445) Annexe 1 – Base de données juridiques – cinéma pornographique et cinéma ordinaire (pp. 419-423) Annexe 2 – Classification des films aux États-Unis et en France (pp. 422-425) Annexe 3 – Réalisateurs et filmographies – données quantitatives (pp. 426-427) Annexe 4 – Acteurs – données quantitatives (p. 428) Annexe 5 – Critiques positives et négatives par thématique (pp. 429-432) Annexe 6 – Nombre d’entrées, notes et nombre de critiques spectateurs par film (pp. 433-436) Annexe 7 – Appréciation des scènes de sexe par les spectateurs (p. 437) Annexe 8 – Portraits de spectateurs de pornographie (pp. 437-445) Résumé (pp. 446-447) 8 Introduction générale Dans son numéro intitulé L’ère du porno1, publié en novembre 2018, le magazine L’OBS pousse à croire que la pornographie est partout. Or, celle-ci est en réalité partout et nulle part à la fois, puisque que pour en faire l’expérience tout individu doit aller la chercher là où elle se trouve — même si parfois il arrive que les images pornographiques se manifestent sur notre écran d’ordinateur au moyen de fenêtres dites intempestives —, en l’occurrence sur l’Internet, sur quelques chaînes de télévision ou dans des magazines. De plus, pour y accéder, il faut être en possession d’un certain matériel (ordinateur, télévision ou smartphone) et, de surcroît, disposer d’une connexion à internet ou d’un abonnement à une chaîne (à l’instar de Canal+) programmant de tels contenus. L’expérience du film pornographique sous-tend également une organisation intime, plus particulièrement pour ne pas être observé par des regards indiscrets.
Recommended publications
  • The Smell of Us
    The smell of us Il n’y a que ça qui l’intéresse, Larry Clark, de jeunes garçons et de jeunes filles beaux comme des Dieux, éphèbes éphémères qui fument, qui baisent et se droguent sans y voir à mal, de maux, liberté tous azimuts, se défaire, ne font que ça et puis du skate aussi, et puis qui tapinent, et puis qui brûlent des voitures. La trash attitude, tu l’as ou tu l’as pas. Clark, lui, il l’a depuis des années, depuis Kids en 1995, depuis sa première monographie Tulsa en 1971. Toujours saillant, oscillant du vieux dégueulasse provoc à l’artiste enragé, Clark ressort les crocs en crachant Paname aujourd’hui comme il crachait New York au début des années 90 (Kids) ou la Californie au début des années 2000 (Ken Park). Entre désœuvrement existentiel et peaux léchées, caressées, humées, bouffées même, suintantes dans la moiteur ourlée de l’été, dans les soirées underground au fond de caves étroites, ses (nouveaux) kids du Troca, petit-bourgeois parisiens qui se la pètent en se la jouant no future sur roulettes, cherchent on ne sait quoi dans les fragrances de l’abandon, comme l’envie d’en démordre, de tout valser, de chier sur une société genre à l’agonie. Sous la rage, les pavés. À leur insolente beauté (Diane Rouxel et Lucas Ionesco, magnétiques) ne répondent que des corps et des visages avachis, grimaçants, apanages d’une vieillesse qui déchante elle aussi et qui morfle, se pisse dessus, par terre carrément. Le film donne l’impression d’un joyeux bordel jamais vraiment maîtrisé (comme le tournage, chaotique, Clark KO), réalisation à l’arrache ta mère, dialogues calamiteux réduits au strict minimum (tant mieux), acteurs mauvais, des baffes qui se perdent, narration en roue libre privilégiant ambiances et sensations.
    [Show full text]
  • Larry Clark, Invité D'honneur
    Communiqué de presse n°2 – Journées cinématographiques dionysiennes LARRY CLARK, INVITÉ D’HONNEUR DES 18es JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES DIONYSIENNES Larry Clark © Javier Ortega 18 ans, et toujours REBEL REBEL ! Les Journées cInématographiques dionysIennes revIennent du 7 au 13 févrIer 2018 au cinéma L’Écran de Saint-Denis (93). Pour cette 18e édition intitulée REBEL REBEL, elles dresseront un grand panorama de la rébellion à l'écran, avec plus de soixante-dix films (inédits, avant-premières, classiques) et de nombreuses rencontres en présence de cinéastes, critiques ou membres de la société civile. Le photographe et réalIsateur amérIcaIn LARRY CLARK sera l’InvIté d’honneur. Il accompagnera une rétrospectIve de ses fIlms (Kids, Bully, Ken Park, Wassup Rockers...), ainsi que ses deux derniers fIlms Inédits tournés en toute indépendance, Marfa Girls 1 & 2, et un long métrage surprIse. Pour clore en musique cette édItIon de la majorIté, les Journées cinématographiques dionysIennes REBEL REBEL accueilleront les musIcIens de Wassup Rockers pour un concert final. www.dIonysIennes.org RelatIon Presse : Géraldine Cance - 06 60 13 11 00 - [email protected] LARRY CLARK, INVITÉ D’HONNEUR « De ses clichés noir et blanc du début des années 1960 aux longs métrages qu’il réalise depuis 1995 tels que Kids (1995), Bully (2001) ou Ken Park (2002), Larry Clark, internationalement reconnu pour son travail, traduit sans concession la perte de repères et les dérives de l’adolescence. » Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, lors de la première rétrospective de ses photographies en France, en 2010. Le photographe et réalisateur Larry Clark est né en 1943 à Tulsa aux États-Unis.
    [Show full text]
  • CMP Press Release
    3834 Main Street California Museum of Photography Riverside, CA 92501 Sweeney Art Gallery 951.827.3755 Culver Center of the Arts culvercenter.ucr.edu sweeney.ucr.edu University of California, Riverside cmp.ucr.edu artsblock.ucr.edu PRESS RELEASE For Immediate Release California Museum of Photography at UCR ARTSblock presents Unruly Bodies: Dismantling Larry Clark’s Tulsa Selections from the Permanent Collection of the California Museum of Photography June 10, 2016-January 28, 2017 Reception: Thursday, June 9, 6-9pm Reception is FREE and open to the public The California Museum of Photography presents Unruly Bodies: Dismantling Larry Clark’s Tulsa, on view at the museum from June 10, 2016 through January 28, 2017, featuring works from the museum’s permanent collection. The exhibition is guest curated by graduate students from the Department of the History of Art and the Public History Program as advised by Susan Laxton, Assistant Professor of the History of Art at UCR. Unruly Bodies will be celebrated during a public reception on Thursday, June 9, 6-9pm, and will be accompanied by public programming and a publication of student writing. This exhibition is a historically informed reassessment of the artist Larry Clark’s controversial first book, Tulsa (1971), a set of 50 images depicting a tight circle of friends and drug addicts in Tulsa, Oklahoma, photographed over a span of nine years (1963-71) by one of their number, Clark himself. On first appearing, the exposé was hailed as “a devastating portrait of an American tragedy” and embraced as an artistic watershed of participant-observer oriented personal documentary.
    [Show full text]
  • A Larry Clark Film
    Jour2Fête, Morgane Production, Polaris Film Production & Polyester Present A Larry Clark Film 88’ – French - Color - 1.85 – 5.1 – France - 2014 RELEASE DATE: JANUARY 14th, 2015 DISTRIBUTION PRESS Synopsis Paris, Le Trocadéro Math, Marie, Pacman, JP, Guillaume and Toff meet up every day at The Dome - behind the Museum of Modern Art, opposite the Eiffel Tower - skateboarding, goofing off or getting stoned as they ignore the smart crowd of art lovers. Some of them are inseparable, bound by complicated family ties. They live for the moment and amidst the lure of easy money, anonymous internet pick ups and trashy parties filled with sex, drugs & rock’n’roll”. Toff just keeps filming everything... DIRECTOR’S NOTE I've wanted to make a film about French youth since I went to Cannes with my first film Kids in 1995... In 2010 I had a fifty year retrospective of my photographs at the Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris and my films at La Cinemathèque française... during the month I was there hanging my show I used to work late so I would have to leave the back way and walk around to the front of the building through all the skateboarders next to the Palais de Tokyo… it reminded me of the kids skating in Washington Square Park in Kids. I would just stand there and stare and think what a visually good way to start a film about kids in Paris... I met a young French poet, SCRIBE, and he and his friends started taking me around to the teenage nightspots and clubs where the kids hang out and I started to talk to the kids and listen to their stories and I asked SCRIBE to write The Smell of Us for me, after having spent every free moment I had with him talking about the story.
    [Show full text]
  • La Jeunesse Comme Enjeu Politique Au Cinéma États-Unien Contemporain
    Université de Montréal La jeunesse comme enjeu politique au cinéma états-unien contemporain : pour une polis audiovisuelle par Olivier Tremblay Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques Faculté d’arts et sciences Mémoire présenté en vue de l’obtention du grade de maîtrise en études cinématographiques 31 août 2015 © Olivier Tremblay, 2015 Résumé Cette recherche s’intéresse aux propriétés politiques du médium audiovisuel, et plus spécifiquement de la pratique cinématographique, devant un problème concret : la marginalisation de la jeunesse dans la société américaine contemporaine, symptomatique d’une perte d’espoir en l’avenir. Guidé par la théorie politique de Hannah Arendt, l’argumentaire consiste d’abord en deux analyses filmiques : une première de Kids (1995), réalisé par Larry Clark, porte sur l’invisibilité sociale de la jeunesse et la faculté du médium audiovisuel à confronter le spectateur. La seconde se penche sur le pouvoir systématisé auquel sont soumis les jeunes dans une institution scolaire bureaucratique, tel qu’il est mis en scène dans Elephant (2003) de Gus Van Sant, et interroge la capacité du médium à susciter la pensée chez le spectateur. Dans un troisième temps, une réflexion plus globale sur la situation actuelle de la culture cinématographique au sein du domaine audiovisuel dominé par le divertissement de masse explore la possibilité d’une polis audiovisuelle. Cette troisième et dernière partie reprend les thèmes soulevés dans les précédentes dans une perspective politique basée directement sur la pensée d’Arendt : ils donnent lieu aux questions de l’apparaître et de la durabilité du monde, qui sont les principales fonction de la polis, ainsi qu’à la question du rôle du spectateur.
    [Show full text]
  • The Hollywood Reporter
    'The Smell of Us': Venice Review VENICE – Larry Clark does Paris in the oddly named if otherwise largely familiar The Smell of Us (one hopes the title isn’t a comment on French hygiene). This is basically a Francophone Kids, with only slightly more body hair and with teen prostitution replacing HIV. Oodles of very explicit sexual content, hard drinking and drug use will keep U.S. teenagers from seeing Smell in cinemas, should a stateside distributor pick this up, though a well-publicized VOD premiere seems more likely. That way, old voyeurs and randy youngsters alike can enjoy this impressionistic and downright depressing tale of adolescent sexuality from the comfort of their own homes, should they so desire. Clark’s previous film, 2012’s Marfa Girl, which was distributed exclusively online, was set in the sleepy, sun-drenched Texas town of the title. With the teeming metropolis of grey-skied Paris as its backdrop, instead of the Lone Star State, the frames of The Smell of Us are naturally more densely packed with people. On top of that, cinematographer Helene Louvart’s frequent close-ups suggest both intimacy and a sense that there’s no personal space or privacy in either the big city or the 21st century, where everything’s constantly captured on video phones and small cameras (footage of both is threaded into what passes for the narrative throughout). The screenplay is credited — "was written" might be overstating the case — to Scribe, the pen-name of 24-year-old Frenchman Mathieu Landais, as well as Clark. However, there’s a sense that much of the scenes were improvised on the go, and the current edit isn’t held together by a storyline as much as the fact that several people happen to appear in one more than one scene.
    [Show full text]
  • <%Numcx%> CP 12-692 OCTOBRE 2012
    Rapport pour la commission permanente du conseil régional OCTOBRE<%moisCX%> 2012 Présenté par Jean-Paul Huchon Président du conseil régional d'Ile-de-France AIDES REGIONALES AU CINEMA ET A L’AUDIOVISUEL SOUTIEN A DES MANIFESTATIONS ET RESEAUX CINEMATOGRAPHIQUES – QUATRIEME AFFECTATIONS 2012 DISPOSITIF D’AIDE APRES REALISATION – TROISIEMES AFFECTATIONS 2012 FONDS DE SOUTIEN AUX INDUSTRIES TECHNIQUES CINEMATOGRAPHIQUES ET AUDIOVISUELLES DE LA REGION ILE-DE- FRANCE – TROISIEMES AFFECTATIONS 2012 DISPOSITIF LYCEENS ET APPRENTIS AU CINEMA EN ILE DE FRANCE- AFFECTATIONS COMPLEMENTAIRES 2012 <%numCX%>CP 12-692 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 3 RAPPORT N° <%numCX%> Chapitre budgétaire : 933 « Culture, sports et loisirs » Sous-fonction 312 "Activités culturelles et artistiques", Programme : HP 312-009 (131009) « Politique régionale en faveur du cinéma et de l’audiovisuel » Sommaire EXPOSE DES MOTIFS....................................................................................................................4 1. SOUTIEN A DES MANIFESTATIONS ET RESEAUX CINEMATOGRAPHIQUES – QUATRIEMES AFFECTATIONS 2012 ......................................................................................4 2. AIDE APRES REALISATION – TROISIEMES AFFECTATIONS 2012 .......................4 3. FONDS DE SOUTIEN AUX INDUSTRIES TECHNIQUES CINEMATOGRAPHIQUES ET AUDIOVISUELLES DE LA REGION ILE-DE-FRANCE - TROISIEMES AFFECTATIONS 2012 ........................................................................................5 4. DISPOSITIF LYCEENS ET APPRENTIS AU CINEMA
    [Show full text]
  • The-Smell-Of-Us-Dossier-De-Presse
    Synopsis Paris, Le Trocadéro. Math, Marie, Pacman, JP, Guillaume et Toff se retrouvent tous les jours au Dôme, derrière le Palais de Tokyo. C’est là où ils font du skate, s’amusent et se défoncent, à deux pas du monde confiné des arts qu’ils côtoient sans le connaître. Certains sont inséparables, liés par des vies de famille compliquées. Ils vivent l'instant, c’est l’attrait de l’argent facile, la drague anonyme sur Internet, les soirées trash "youth, sex, drugs & rock’n’roll". Toff filme tout et tout le temps… Notes C’est lors de mon voyage à Cannes en 1995 pour la présentation de mon premier film, Kids, que l’envie de réaliser un film sur la jeunesse française m’est venue. En 2010, le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris a présenté une rétrospective des photos que j’ai prises ces 50 dernières années et mes films ont été projetés à La Cinémathèque Française. J’ai installé mon exposition au musée pendant un mois et comme je travaillais jusqu’à tard le soir, je partais tard aussi, par derrière. Cela m’obligeait à contourner le bâtiment et à passer entre tous les skateurs derrière le Palais de Tokyo… Cela m’a rappelé les jeunes de mon film Kids à Washington Square Park. Je restais là, les yeux fixés sur eux et je pensais à quel point cette image des skateurs à Paris serait un début parfait pour un film sur la jeunesse parisienne… J’ai rencontré un jeune poète français, SCRIBE. Lui et ses amis qui m’ont amené dans des bars branchés et des clubs où les jeunes se réunissaient.
    [Show full text]
  • Larry Clark, Photographe Américain : « Une Fois Que L’Aiguille Est Rentrée, Elle Ne Ressort Plus »
    Culture Larry Clark, photographe américain : « Une fois que l’aiguille est rentrée, elle ne ressort plus » aud Phelippot a effectué une mission de service civique au CÉAS de la Mayenne. Par ailleurs étudiante en histoire de l’art à l’université M Rennes-2, elle consacrait son mémoire de master au photographe américain Larry Clark. Elle se concentre ici sur le thème des rapports familiaux et sur celui de l’addiction : aux drogues, à l’alcool, au sexe. Dès l’âge de 14 ans, Larry Clark découvre la pho- particulier une relation père- tographie aux côtés de sa mère qui photographie fils violente, il s’installe dans des nouveau-nés et des animaux. Dans un premier le Wisconsin et s’inscrit à la temps, il travaille en tant qu’assistant pour l’entre- Layton School of Art. C’est Larry Clark (2013) prise « Lew Clark Photography », tenue par ses seulement un an plus tard, parents. Sa mère emmène le jeune Larry lors de en 1962, que Larry Clark revient à Tulsa, sa ville ses rendez-vous dans le but de « faire sourire » les natale, où il photographie ses amis, jeunes mar- enfants. Il s’agit de la première rencontre de Larry ginaux qui flirtent l’extrême : la drogue, l’alcool, le Clark avec la photographie, bien que les tech- sexe. « Des photographies interdites, des photos niques abordées par sa mère soient aux antipodes qu’on n’était pas censé faire, d’une vie qui n’était de celles qu’utilisera l’artiste un peu plus tard. Les pas censée avoir lieu » (1).
    [Show full text]
  • Larry Clark (1943)
    Larry Clark (1943) Larry Clark est né le 19 janvier 1943 à Tulsa dans l'Oklahoma. Après avoir étudié à la Layton School of Art de Milwaukee dans le Wisconsin, Larry Clark se lance dans la photographie. Il travaille dans sa ville natale sur des scènes de vie d'un groupe de personnes accros au speed et à la marijuana. Ainsi dès 1971, Larry Clark publie sa première monographie intitulée Tulsa qui fait grand bruit par son sujet sulfureux et son ton délibérément provocateur. Lauréat d'une bourse du National Endowment for the Arts, il publie un second volume de photos intitulé Teenage Lust en 1983. Suit en 1993 The Perfect childhood, un ouvrage dans lequel il présente des jeunes gens à moitié nus en pleines étreintes ou s'amusant avec des armes. Larry Clark passe à la réalisation de longs métrages et met en scène Kids qui sera présenté aux Festivals de Sundance et de Cannes en 1995. Là encore, il explore les dérives du monde adolescent à travers un groupe de jeunes gens de Manhattan qui sombrent dans la drogue. Se situant dans le même registre et inspiré de faits réels, Another day in paradise, son second long métrage, est un road movie sanglant dans lequel James Woods et Melanie Griffith initient un jeune couple aux pratiques criminelles. Cette œuvre obtient le Grand Prix du Festival du film policier de Cognac en 1999. En 2001, Larry Clark met en scène Bully et il coréalise le film Ken Park en 2003, un tableau provocant de jeunes Américains trompant leur ennui avec du sexe, de la violence et de la perversion.
    [Show full text]
  • Larry Clark (*1943, Tulsa, Oklahoma) 21 Mars Au 3 Mai 2015 Er REZ + 1
    Larry Clark (*1943, Tulsa, Oklahoma) 21 mars au 3 mai 2015 er REZ + 1 REZ Tulsa, Larry Clark, 1963-1971 Epreuves gélatino-argentiques par RFG Publisher, New York, 1980. Collection Groninger Museum Fri Art se réjouit de présenter au public la série Tulsa (1963-1971) dans son intégralité. Ces images légendaires, chronique de la vie quotidienne de l'artiste et de ses amis dans le milieu toxicomane de sa ville natale, ont inspiré bien d’autres photographes et cinéastes, comme Martin Scorsese pour son film Taxi Driver, Gus Van Sant ou encore la photographe Nan Goldin. Clark est un réalisateur renommé (ses films Kids, 1995 ou Bully, 2001 sont bien connus du grand public) et un photographe dont le travail est exposé dans les plus grands musées du monde – le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris lui a consacré une grande rétrospective en 2011. En 2013, le festival du film américain de Deauville lui a rendu un hommage appuyé pour l’ensemble de sa carrière. Un regard neutre Lorsqu’il demande au jeune scénariste nantais S.C.R.I.B.E. de rentrer en contact avec les adolescents du milieu du skate parisien pour écrire le scénario de son dernier film The Smell of Us (présenté au FIFF cette année), il l’enjoint à se mettre sur un pied d’égalité avec eux, à les écouter et à échanger comme s’il était l’un des leurs : « Si ils boivent une bière, tu bois une bière». Ce que cherche Clark, c’est à comprendre l’adolescence de manière empathique, respectueuse, sans jugement, en n’imposant aucun discours préconçu.
    [Show full text]
  • French - Color - 1.85 – 5.1 – France - 2014
    Morgane Production, Polaris Film Production & Polyester present 88’ – French - Color - 1.85 – 5.1 – France - 2014 International Sales International PR French PR MARTIN MARQUET ANNIE MAURETTE CAROLE BARATON [email protected] [email protected] 33 (0) 6 60 97 30 36 [email protected] + 1 310 927 57 89 GARY FARKAS [email protected] VINCENT MARAVAL [email protected] SILVIA SIMONUTTI [email protected] NOEMIE DEVIDE [email protected] OLIVIER BARBIER [email protected] High definition pictures and press kit can be downloaded from http://www.wildbunch.biz/films/the_smell_of_us In Paris, every day, the same crew of kids meets up at The Dome - behind the Museum of Modern Art, opposite the Eiffel Tower - skateboarding, goofing off or getting stoned as they ignore the smart crowd of art lovers. Bound by complicated family ties, they are inseparable. Boredom, the lure of easy money and the anonymity of the Internet will all play a role in tearing their world apart. Legendary director and photographer Larry Clark ventures further than ever before with this harsh and poetic tale of self-destructive Parisian youth. All about The Smell of Us Kids It was during my trip to Cannes in 1995 for the presentation of my first film, For the first time I gave myself a role; I play Rockstar, a man who has no age, a kind , that the urge to make a film about the youth of France first came to me. of fallen angel, alcoholic, one can imagine that he had another life along time ago premier of Kids and he’s had his fifteen minutes of fame.
    [Show full text]