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gérard ® billaudot éditeur 14, rue de l’Échiquier, 75010 PARIS Tél.: (1) 47.70.14.46

NOUVEAUTÉS PÉDAGOGIQUES 1987

PIANO TROMPETTE — L. DESCAVES & F. RIEUN1ER : Approche de l'écriture — ARBAN : La grande méthode complète pour cornet à pistons contemporaine au piano et saxhorn, arrangée et augmentée pour la trompette par • volume I Maurice ANDRÉ et Michel RICQUIER (traduite en anglais, allemand, japonais en volumes séparés) — J. WUILLÈME : Sur un fil... Éducation musicale complète pour jeunes enfants COR Méthode simple cl progressive préparatoire à l'étude du piano D. BOURGUE: Tcchni-cor, exercices journaliers suivis de • cahier I traits d'orchestre (bilingue) • Volume I : Flexibilités ENSEIGNEMENT TROMBONE — M.-J. BOURDEAUX : Nouvelles leçons de solfège rythmique — Y. BORDÈRES : 35 petites éludes techniques • Cahier 2 : Préparatoire 2 - Élémentaire I • Cahier 3 : élémentaire-moycn • Cahier 3 : Élémentaire 2 - Fin d’études I — Y. BORDÈRES: Spécial syncopes du classique au jazz en — R. CALMEL : Le tombeau de Gabriel Fauré pour la forma­ passant par le ragtime, 50 récréations progressives sur les tion musicale (pour chanter - solfier - vocaliser - jouer ou syncopes pour trombone danser) (Livres de l'élève et du professeur) — A. GOUDENHOOFT: Aperçu du trombone basse double noix — J. DAUCHY : 20 textes d’harmonie • Volume 3 • Textes • Réalisations TUBA • D. DONDEYNE : 5 études pour tuba ou saxhorn basse et — F.N.U.C.M.U. : Annales des épreuves de formation musicale • Cahier 4, I" série : janvier 1972 à mai-juin 1977 piano Préparatoire 2 VIOLON • Cahier 5, 1" série : janvier 1972 à mai-juin 1977 Élémentaires 1 et 2 H. SCHRADIECK : 25 éludes Op. 1 • Cahier 8, 2* série : janvier 1978 à mai-juin 1983 (révision Pierre Doukan) Débutants 1 et 2 • Cahier 2 • Cahier 9, 2* série : janvier 1978 à mai-juin 1983 HARPE Préparatoires 1 et 2 — M. ETCHEVERRY : Exercices pour harpe celtique et harpe — J.-C. JOLLET : Jeux de rythmes... et jeux de clés sans pédales • Volume 6 : Moyen (élémentaire 2) • Cahier 2 : agilité • Volume 9 : Préparation au Certificat d'aptitude musicale PERCUSSION — P. RIBOUR : Le solfège a rendez-vous avec le jazz, 14 leçons — J.-C. JOLLET: 13études-caprices pour vibraphone de solfège chanté (en jazz) — M. RICQUIER : La lecture musicale par l'éducation de l'œil, CONTE OPÉRA POUR ENFANTS méthode inspirée des techniques modernes de lecture rapide M.-L. LUCAS : Les notes magiciennes — J. WUILLÈME : Sur un fil... JAZZ Éducation musicale complète pour jeunes enfants — T. ALFEROFF LEHONGRE: Jazz, improviser, oui, mais Méthode simple et progressive préparatoire à l’étude du piano comment ? • Cahier 1 • Volume I — P. RIBOUR : Le solfège a rendez-vous avec le jazz, 14 leçons FLUTE de solfège chanté (en jazz) — F. BRU : Gammes sur des modes extra-européens pour flûte, gammes orientales au jazz en passant par Olivier Mcssiaen COLLECTION PANORAMA — Petits recueils d'œuvres écrites par des compositeurs contem­ — A. ROUMÉGUÈRE: Exercices journaliers porains pour les premières années de pratique instrumentale. Trois recueils par instrument (débutant, préparatoire, FLUTE A BEC élémentaire). — A. KERUZORÉ - M. TELLIER - G. SCHARAPAN : Prin­ cipes de la flûte à bec Parution cette année de : • Volume 1 : soprano CLARINETTE 1 : P. Florian, L. Robert, X. Darassc. J. Rucff, V. Bouduban HAUTBOIS CLARINETTE 2 : A. Borsari, J.-L. Martinet. D. Dondeyne, M. GIOT : L’ABC du jeune hautboislc L. Petitgirard, C. Guyard • Cahier 2 CLARINETTE 3 : E. Denisov, I. Nodaïra, E. Lejct, J.L. Campana. P. Capdcnat CLARINETTE ALTO 1 : E. Szônyi, A. Tansman, A. Bancquart, N. Bacri, S. Bozec P.F. BOET : 7... à dire..., caprice étude pour clarinette solo ALTO 2 : R. Falcinelli, F. Tournier, M. Mcrlcl, J. Niblock, A. Barrachin Citot M. FAILLENOT : 7 sonatines études pour clarinette solo ALTO 3: F. Duricux, H. Tsang-Honci, M. Cccconi-Botella SAXOPHONE GUITARE 1 : P. Jansen, X. Ilunfcld. P. Leroux, R. Crcuze,J.-P. Lcguay — G. LACOUR : 12 esquisses dans le style contemporain pour GUITARE 2 : Y. Bourre), S.-K. Tzeng, S. Brotons, A. Kuster, saxophone seul (alto ou ténor) A. Blanquer GUITARE 3 : A. Damnjanovic, J. de Mayer, G. Carré — M. PRATI : Échelles modales d'après les modes à transposi­ tions limitées d'Olivier Mcssiaen En préparation : Hautbois, tuba, harpe, violon 87« CONGRÈS C.M.F. 28 AVRIL - 1er MAI 1988 AIX-LES-BAINS

Renseignements PARIS (• •) GENEVE Inscriptions et A6 Réservations hôtelières : A- LYON (•)= Le Revard SERVICE DES CONGRÈS BP 132 73101 AIX-LES-BAINS Cedex MARSEILLE (•) Tél. 79.35.15.35 Télex 980015 TURIN GRENOBLE ! ; Sommaire Editorial

3 87e Assemblé générale.

Pour la première fois depuis 1983, année de la mise en 4 Albert Fasce. place de la décentralisation, le congrès de la Confédération Musicale de France se déroulera en région. Aunis et Saintonge En effet, notre Assemblée Générale sera l’hôte de la Fédé­ 6 en Fête. ration Régionale des sociétés musicales de Rhône Alpes, présidée par Maurice Adam. La vie musicale 8 dans nos régions. Je remercie d’ores et déjà cette fédération régionale, son président et tous ses membres qui travaillent activement - je le sais- pour que ce premier congrès décentralisé soit une 51 Petites annonces. réussite. Il est heureux que nous puissions organiser le Congrès 52 Manifestations. ainsi cette année puisque la C.M.F. est un mouvement pro­ fondément enraciné dans chaque région française. Palmarès du concours 54 d'excellence 1988. Les congressistes se retrouveront dans un cadre qui favori­ sera le travail et la réflexion. Il y aura, cette année, des ate­ liers, commissions de travail, qui aborderont des thèmes Le prochain congrès 56 de la Wasbe. importants pour la vie culturelle de la C.M.F. : nos ensem b/es, les problèmes du répertoire, de la direction, le projet dt ta C.M.F. pour le bicentenaire de la Révolution Française... Pour le bicentenaire de la Révolution A ce propos, je suis heureux d’informer toutes les société 58 Française. musicales qui vont travailler à cette célébration, que Confédération Musicale de France éditera, dès la rentré 60 Concours de composition. plusieurs pièces du répertoire de la Révolution Française chacun ainsi pourra travailler en toute efficacité à la concréi 63 Discothèque d'or. sation de notre projet. ! Vous pourrez lire dans ce numéro le premier article d’un 66 Les Batteries-Fanfares. série sur la musique de la Révolution Française, que nou avons confiée à Frédéric Robert. Frédéric Robert est musicc Promenade à travers logue et spécialiste de cette période de l’histoire de la musi­ 68 nos régions. que. Son nom n’est sans doute pas inconnu de certains de nos lecteurs puiqu’il a signé avec Désiré Dondeyne, aux édi­ : : tions Lemoine, un Traité d’Orchestration qui fait toujours 121. rue Lafayette 75010 PARIS référence. Ces articles seront, j’en suis certain, d’excellents Tél. : (16-1) 48.78.39.42 outils culturels pour votre préparation de la célébration du bicentenaire de la Révolution Française. journal de la Confédération André PETIT i Musicale de France ii Directeur-Gérant : M. André PETIT ! Abonnement : 1 an l FRANCE : 90 F ETRANGER : 190 F Prix au numéro : 20 F N° de Commission paritaire en attente Le président de la Confédération Musicale de France, M. André Petit, CRÈ assure une permanence au siège, 121, rue La Fayette, 75010 Paris. Création, réalisation, édition 2e étage, tél. : (1) 48.78.39.42, tous les jeudis de 10 à 17 h et reçoit sur 43.07.05.48 rendez-vous.

2 CMF - N° 415 • MARS-AVRIL 1988 87èmc ASSEMBLEE GENERALE

ORDRE DU JOUR VENDREDI 29 AVRIL 1988 SAMEDI 30 AVRIL 1988

A partir de 8 heures, accueil des congressistes ; 9 h 00 : Reprise des travaux. Grand Cercle du Auditorium du Palais des Congrès, Aix-les-Bains. Casino. Elections pour le renouvellement du tiers 9 h 00 : Ouverture du Congrès. sortant du Conseil d’administration. Allocution de bienvenue de M. Maurice Adam, président de la Fédération des Socié­ 10 h 00: Débats d’action culturelle. tés Musicales de la Région Rhône-Alpes. Présentation des rapports et synthèse des Allocution du Président de la Confédération « Ateliers-Commissions » de travail. musicale de France, M. André Petit. 11 h 00 : Interruption de séance. 9 h 15 : Rapport moral et d’activités du secrétaire Proclamation des résultats du vote (après la général, M. Joseph Muller. proclamation, le nouveau Conseil d’admi­ Vote de ce rapport. nistration se réunira pour l’élection du Bureau). 10 h 00 : Rapport financier par le trésorier national, M. Louis Gachassin. 11 h 15 : Reprise des débats d’Action culturelle. Rapport de la Commission de vérification et 11 h 45 : Présentation du bureau du Conseil d’admi­ contrôle des comptes. nistration. Vote de ces rapports. 12 h 00 : Déjeuner au restaurant l’Ariana. 11 h 30 : Visite officielle de l’exposition. 14 h 15 : Reprise des travaux : Auditorium du Palais 12 h 30 : Déjeuner au restaurant La Rotonde. des Congrès. 14 h 15 : Rapport de la Commission d’action cultu­ Interventions des personnalités invitées. relle, par Maître Charles Jay, président de la Débats d’Action culturelle. Commission d’action culturelle. 17 h 30 : Conclusion des travaux et clôture de 15 h 00 : Réunion des « Ateliers-Commissions » de l’Assemblée Générale. travail, dans les salles de Commissions du Palais des Congrès. 18 h 00 : Concert de l’Orchestre du Conservatoire de Saint-Etienne, avec la participation du Cer­ 18 h 00 : Suspension des travaux. cle Philharmonique de Chambéry et de l’Ensemble Vocal d’Aix-les-Bains. 19 h 00 : Dîner au restaurant La Rotonde. 19 h 45 : Apéritif offert par la municipalité d’Aix-les- 21 h 00 : Concert de l’Ensemble harmonique de la Bains, au Casino. Ville de Lyon, à l’Auditorium du Palais des Congrès. 20 h 45 : Dîner dans les Salons du Casino. A l’issue du concert, une réception sera offerte par la Fédération Musicale de la Savoie.

CONCERT DU 29 AVRIL CONCERT DU 30 AVRIL A 20 h 30 au Centre des Congrès A 18 h 00 au Casino Grand-Cercle | Ensemble Harmonique de la Ville de Lyon. Concert de l’Orchestre du Conservatoire de Saint- Etienne avec la participation du Cercle Philharmonique « Festive », ouverture, de Dimitri Chostakovitch. de Chambéry et de l’Ensemble Vocal d’Aix-les-Bains. « Symphonie de l’eau », de Serge Lancen. Rossini : «Ouverture du Barbier de Séville», trois « Danses symphoniques », de Léonard Bernstein. extraits, avec les solistes de la classe de chant. Direction : Claude Lecointe. Beethoven : « Fantaisie Op 80 », pour chœurs, piano et orchestre. Direction : Yves Cayrol.

DIMANCHE 1" MAI Concours Chorales. Concerts par la Société des Accordéonistes de Saint-Etienne et l’Amicale trompet­ tes de Fontaines-sur-Saône.

CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 3 - «Ciels» (Nocturnes) pour Harmonie. - «En forêt». Thème et Variations pour

Albert FASCE - Orchestration pour Harmonie du deux trompes, très difficile. Concerto de Trombone d'Ida Gotkowsky, Ces deux œuvres ont été enregistrées i créé par la Musique de l'Air. par la Batterie-Fanfare de la Musique de - «Voyage Septuor des vents». l'Air. : Œuvres diverses pour instruments - Quintette pour Quatuor à Cordes et Cla­ rinette Si b sera créée à Chartres en août En particulier, une pièce pour Cor 1988. d'Harmonie, éditée dans la collection - Thème et Variations pour Quatuor à Panorama et imposée aux concours des Cordes et Clarinette Si b. Conservatoires nationaux. - Quatuor pour Piano, deux violons et A signaler aussi deux œuvres origi­ Clarinette Si b. nales pour Batterie-Fanfare : - Quintette pour Piano, deux violons, - «Versailles», Suite dans le style du Clarinette Si b et Flûte à Bec Alto ou Cor XVIIe siècle, difficile. Anglais. EVOCATIONS

i Analyse sous forme d'appels pastoraux pour enchaîner avec le numéro suivant. L'oi Suite de sept pièces et d'une fugue chestration de ce numéro est très éla finale qui regroupe les thèmes et les borée et très moderne. Difficile pou: rythmes initiaux. Suite qui est en réalité ; l'orchestre. un poème symphonique ou bien même un concerto de timbre. N° 3 « L'alpage abandonné ». Cette œuvre a été inspirée par un Mélodie mélancolique au saxophon voyage dans les Alpes où le compositeur alto solo soutenue par des grand | j Albert Fasce est né le 15 mars 1930 à a vécu une partie de son adolescence. accords de 15° naturels. Coda au co i ; anglais. Marseille. N° 1 Le préambule écrit dans un style Il étudie le piano au Conservatoire de N° 4 « Ballet des Chardonnerets ». ! «contemporain atonal » contient en partie Dijon avec André Fleury, l'Harmonie avec la génèse de l'œuvre. Un thème impor­ Vols fugitifs des chardonnerets sur de. Maître Dumas, l'Harmonie et Fugue avec tant sous forme de trait véloce se pré­ cardères, grands chardons dans les pré: Janine Rueff, Choral varié avec Alain sente. L'harmonie est une superposition Enchaînement avec le numéro précédé Weber. de quartes et de tierces majeures qui don­ par le cor solo sur des intervalles très dé Il est chef de musique militaire en 1964, neront des accords particuliers de six et cats. Mélodie à trois flûtes dans un acco; chef de musique principale des T.D.M. de neufs «sons emploi orchestral» des cui­ de 15° naturel. Les thèmes ternaire 1976 à 1980, chef de musique des armées vres. deviennent de plus en plus rythmique en 1978, chef de la musique de l'Air de N°2 «Lucioles» Très chatoyant, ce numéro évoque l'at­ mosphère ravelienne dans le passade Paris de 1980 à 1986. Jeux irisés de la lumière sur les cristaux central. Il compose en majorité pour instru­ de la pierre et de la glace. N°5 «Glaciers». ments à vent : Thème caractéristique au xylophone construit sur l'arpège de quarte qui se Numéro le plus intense, voire psycholo­ Œuvres pour harmonie succédera comme une série jusqu'au giquement dramatique. Thème très - «Pastorale». milieu de la pièce, puis repris par mouve­ dense au grave exposé par trois trom­ - «Pièce pour piano et Harmonie» créée ment contraire et rétrograde amènera un bones et deux contre tubas sur un renver­ en Allemagne. Tutti des anches à l'harmonie très dense sement d'un accord de 7° mineure avec - «Petite Pièce pour Harmonie», en et riche qui se terminera par une coda quinte diminuée et quarte augmentée. cours, éditée chez Molenaar's. - «Evocations», œuvre imposée au Concours C.M.F. (division Excellence). ■ N° 6 « Le paradis des Praz». I Suite enregistrée par la Musique de l'Air du préambule aux clarinettes accompa­ : (durée 15'). C'est la scène au bord du ruisseau, en gnera un chant très intérieur aux cors et : : - «Prélude et Danse» (manuscrit). l'occurrence l'Arveyron, torrent qui naît aux saxophones altos. Il sera soutenu par - «Symphonietta». Mention au de la mer de glace. C'est une promenade une harmonie de tierces majeures qui va avec arrêt dans une buvette où l'on évoluer de deux à trois sons. La valse à : Concours international de composition de 1983. Manuscrit. entend un orchestre jouant une valse très sept saxophones, dont un soprano, sera - «Psaumes, pour Chœur d'hommes et spéciale. La construction est curieuse. Le en accords parallèles de six et sept sons Harmonie», œuvre écrite pour le Chœur thème du ruisseau issu du premier trait d'une harmonie très riche. de l'Armée; la première eut lieu en ! l'église des Invalides, le 4 décembre 1984 (durée 40'). s- - «Petite Symphonie». Prix Van Doren 1986 au Concours International de Com­ t r position. ± - «Prélude et Variation» (manuscrit). - «Deux quintettes pour Saxophones» srt : i (un à l'étude). - «Prélude et Final». - «Cantate de l'Arbre pour Chœur mixte et Harmonie» (durée 45'). Création prévue prochainement. - «Prélude, Choral et Scherzo» (manus­ crit).

4 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 N°7 «Epicéas». C'est le balancement de ces grands tenu par des accords très denses. Ecrit en DISCOTHEQUE DES HALLES arbres où la couleur se fait rythme. Thème 5/4, l'exécution est assez rapide et déli­ sur des accords mineurs aux 3 cors sou­ cate. A l'occasion d'une série de concerts par l'Ensemble Musique Vivante à l'Auditorium des Halles (27 avril et 14 juin), la Discothèque des Halles consacre une plaquette aux grands «classiques» de la Musique: Berio, Xenakis, Kagel, Stockhausen, «classi­ N°8 «Fugue». ques» de la Musique Contemporaine. Fugue très libre qui reliera les princi­ Une strette à 5 parties très écrites, avec Quatre textes de Xavier Lacavalerie, paux rythmes et thèmes des différents accompagnement rythmique aux graves ainsi que des notices biographiques numéros. Exposition «allegro rythmi­ et aux timbales amènera le thème complètent ce travail. Document dis­ que » sur le thème du N° 2. Exposition non augmenté quatre fois à une grande péro­ ponible à la Discothèque des Halles traditionnelle. raison triomphale. ou à la FNAC Forum. Nous rappelons que la Discothèque des Halles tient à la disposition des amateurs de musique son service de prêt (quelque 40 000 documents sonores), un département «archives sonores» ainsi qu'une documentation imprimée très diversifiée (discogra­ PSAUMES phique, instrumentale, esthétique, biographique...) sur l'histoire des dramatique se précise et s'identifie au Cette œuvre pour récitant, chœur musiques et de leurs pratiques. d'hommes, solistes et Orchestre d'Harmo­ cours de cette partie. L'originalité de cette nie, n'est pas un oratorio ni une cantate, oeuvre se situe à ce niveau. L'idée musi­ Cette Discothèque est ouverte, rap- mais une sorte de fresque figurative : cale génératrice va en effet se développer pelons-le, depuis le 6 mai 1986, et l'homme face à son destin. Où va la vie? sous le texte récité, ce qui donne une offre gracieusement ses services. Où va la mort? grande unité à l'œuvre. Elle a pour genèse les psaumes 69-12- Les psaumes de prière et d'action de 23-17-98-123 et 100. grâce n'affectent pas cette action dramati­ D.A.A.S.M./C.M.F. que, mais ils sont comme le reflet d'autres Nous présentons ci-dessous les La construction en est particulière et « moments» de l'histoire de l'homme : ils épreuves que les candidats au originale. Elle comprend deux idées géné­ reflètent la sécurité, la paix, la confiance. diplôme d'aptitude pour l'animation rales qui forment osmose entre elles. des sociétés musicales de la session Ces psaumes utilisent les trois solistes La première est représentée par la 1986-1987 ont eu à passer. du chœur d'hommes, ténor, baryton, partie récitante, qui utilise le psaume 69 basse, le chœur d'hommes et parfois des pour la douleur de l'homme, son désarroi, CULTURE GENERALE solistes de chœur. son inquiétude et son anxiété. Ce psaume Histoire de la Musique (programme L'orchestre d'Harmonie met en œuvre 69 est divisé en six parties dans lesquelles commun). s'intercalent successivement, des une palette orchestrale très riche puisque, psaumes de prière et des psaumes d'ac­ en plus des instruments traditionnels, il Formes : tion de grâce, ils font monter vers Dieu le fait appel à la flûte en sol, au contre- - la sonate cri de l'espérance et de la foi, ce qui repré­ basson, à la petite trompette et au piano. - le choral - la musique sérielle et contempo­ sente la deuxième idée. Cet orchestre intervient tout au long de raine. La partie récitante du psaume 69 est le l'œuvre et contribue ainsi à resserrer fil conducteur de l'œuvre. Toute l'action l'unité entre la partie récitante et les Chef d'Orchestre : chœurs. - la musique instrumentale de Mozart - le répertoire des ouvrages écrits L’A.P.I.C. nous communique : pour musique d'harmonie. Nous avons le plaisir de vous annon­ National Supérieur de Musique de Lyon Chef de Chœur : cer la parution d'un nouvel enregistre­ et sa carrière internationale. En effet - la musique vocale de J.S. Bach. ment de Michel Becquet avec accompa­ Michel Becquet va se produire : Liste des œuvres «analyse et direc­ gnement au piano. « Michel Becquet en — au mois de Mars en Suisse ; tion » pour : récital » se présente sous la forme d'une — au mois de Mai aux Etats-Unis ; K7 et la prise de son est effectuée en — au mois de Juin en Italie et en A) Analyse : numérique. URSS ; • «Spectre» de M. Decoust Michel Becquet y interprète les plus — au mois de Juillet en Suisse et en (conducteurs M. Castelain). belles œuvres du répertoire pour Trom­ Espagne ; • «Concerto Grosso» de J.J. bone et Piano ; œuvres originales qui — au mois de Novembre au Japon... Werner (Ed. Billaudot). mettent en valeur les qualités naturelles avant de retrouver les studios d'enre­ • « Poème du feu », de I. Gotkowsky de l'instrument, écrites par des compo­ gistrement pour préparer les prochains (M. Castelain). siteurs de différents pays Frigyes compacts dises dont nous vous reparle­ • « Symphonie de Paris», de S. Lan- Hidas, Axel Jorgensen, Weber, Saint- rons dans quelques semaines. cen. Saens, Marc Lys, Arthur Pryor. Nous espérons que vous passerez un B) Direction d'orchestre : Cet enregistrement fait partie de agréable moment en écoutant cette • « Petite Symphonie de Gounod ». l'une des multiples activités de Michel cassette avant de pouvoir apprécier en • « Symphonie de Paris» de S. Lan- Becquet, qui se partage entre les nom­ direct au cours d'un concert dans votre cen. breux concerts du Quatuor de Trombones région Michel Becquet ou le Quatuor de • « Poème du feu», d'I. Gotkowsky. de Paris, ses cours au Conservatoire Trombones de Paris .

CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 5 Aunis et Saintonge en Fête de Serge LANCEN « Aunis et Saintonge en Fête », com­ i lent: = 108 contre : = 126 ; une est le thème 8, décrivant un carillon. Il mandée par l’Union des sociétés musi­ manière d’accentuer son dynamisme. demande la présence, autant que pos­ cales .de Charente-Maritime, a été Ce même tempo doit être maintenu à sible, de nombreux percussionnistes, composée en décembre 1986. l’arrivée des « Filles de La Rochelle ». avec : xylophone, glockenspiel (ou jeu de timbres), trois timbales, des cymba­ Je devais écrire, en y incluant des Deuxième mouvement (5 mn 20) thèmes folkloriques, une œuvre, pas les, un gong, etc. Il offre l’utilisation de trop difficile pour qu’elle puisse être Précédé par le thème 2 (mesures 1 à toutes percussions ; les sons les plus aisément interprétée par des orches­ 12) représentant notre voyageur, ce graves tombant sur le premier temps, tres de degré moyen, et en plusieurs mouvement, opposé au précédent, est les plus aigus, sur le deuxième et les mouvements, pour que les jeunes puis­ dominé par une mélodie lyrique (thème médiums, sur le troisième. Bien qu’à sent la jouer sans trop de fatigue. 4) jouée par les saxophones altos, trois temps, ce carillon accompagne un ensuite renforcée par les flûtes, puis thème à quatre temps ; ce qui m’avait Cette œuvre a été composée avec par l’ensemble de l’orchestre. particulièrement amusé. beaucoup de plaisir. Comment en serait-il autrement ? Je n’avais qu’à L’utilisation des thèmes folkloriques Je précise que ceci ne présente aucune difficulté d’exécution. faire revivre musicalement toutes les 5 et 6, ramène légèreté et gaîté, et, par opposition, met en valeur le retour du impressions ressenties, en Charente- Je souhaite que soit bien respectée thème 4, en nuance FF. Le mouvement Maritime, quand je me rendis pour la la nuance des accords donnés par les s’achève par une coda dans laquelle première fois, deux ans plus tôt, et que cuivres entre les mesures 42 et 70, et alternent les thèmes 4 et 5, accompa­ je découvris ses sites touristiques, ses 79 et 82. paysages lumineux dans une ambiance gnés d’un decrescendo et d’un rite- particulièrement amicale et chaleu­ nuto. Aunis et Saintonge en Fête est dédié à l’Union des sociétés musicales de reuse d’un week-end consacré à Troisième mouvement (3 mn 45) l’essor de la Musique. Une vraie fête ! Charente-Maritime et à mes amis Jean- En introduction, est utilisé le thème Louis Martin, de la Rochelle, et Claude Le sujet en est simple : la découverte folklorique 7 (mesures 1 à 29) suivi, sur Révolté, de Jonzac. de l’Aunis et de la Saintonge, par un quatre mesures, d’un rappel du thème L’œuvre est éditée par Molenaar, qui touriste dynamique, ravi de parcourir 2. Le Final s’achèvera sur le retour du ces deux provinces ; suivi de l’allé­ prévoit prochaînement son enregistre­ thème 7, repris à un tempo plus élevé : ment sur disque. gresse d’un jour de fête. = 132. Mais son épisode principal 1er mouvement : Le lever du jour, le JzV-S0 voyage, avec empressement, vers la ville de La Rochelle. 2èn'« mouvement : Les séduisants paysages, les vignobles. 3ème mouvement : La fête, un diman­ che matin, le carillon. Les thèmes folkloriques utilisés sont les suivants : J.cIZS La., ‘rVPPe* «U L«* - dans le 1er mouvement, « Les Filles de La Rochelle » : mesure 110. TÊ.3. - dans le 2ème mouvement, « Plantons la vigne » : mesure 51 ; et, à la mesure 75, la surprenante « Circassienne », au caractère « java » de Paris et au carac- ~[^L tère « mazurka » de Pologne. Le Final débute par « La Youska ». Premier mouvement (4 mn 05) Le thème du lever du soleil (Thème 1 I - mesures 1 à 44), est présenté par les i clarinettes (ou bugles) et saxophones, I sur une tenue grave de la dominante J-138 Le. OrCAJJ î

6 CMF . N° 415 • MARS-AVRIL 1988 : : ■

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CEDEX I

! ! : LA VIE MUSICALE

DANS NOS RÉGIONS ! •: L’Union des Fédérations Musicales de la Région Ile-de-France

L'Union des Fédérations Musicales qui fut le grand pionnier de la musique Oise. En 1966, à la suite de la création de l'Ile-de-France est l'une des plus populaire au siècle dernier. Elle s'appe­ des nouveaux départements de la anciennes parmi toutes les Fédérations lait alors Association des Chorales de Région Parisienne, elle modifie une nou­ de Sociétés Musicales d'Amateurs qui Paris et du Département de la Seine. En velle fois son titre et devient la Fédéra­ forment aujourd'hui la Confédération 1903, elle modifie ses statuts et tion des Sociétés Musicales de l'Ile-de- Musicale de France. Elle a en effet été devient la Fédération des Sociétés France. fondée en 1853 par Eugène Delaporte, Musicales de la Seine et de la Seine-et- Enfin, tout récemment, à l'occasion d'une refonte de ses statuts, elle a pris Le Conseil d'Administration est composé de : le titre de l'Union des Fédérations Musi­ Président : G. Meissonier (Yvelines) cales de l'IDF regroupant sous sa tutelle Vice-Présidents délégués : G. Louet (Essonne) les fédérations départementales (75, D. Quinchon (Seine-et-Marne) 92, 93, 94, petite couronne, et 77, i 78, 91, 95, grande couronne et 253 : G. W. Leconte (Essonne) M. Briquet (Seine-et-Marne) sociétés. Après Eugène Delaporte, notre Fédé Secrétaire général : décédé en octobre 1987, réélection lors de ration a eu pour présidents : l'A.G. 1988 — de 1875 à 1924 : Paul Lamarre Secrétaire-Adjoint : J. M. Barthomeuf (Yvelines) — de 1924 à 1 930 : Paul Brevannes Trésorier : R. Rivet (Essonne) — de 1930 à 1953 : Arthur Manou Trésorier adjoint : B. Chouteau (Hauts-de-Seine) vrier Délégué aux Médailles : J. N. Remy (Seine-et-Marne) — de 1953 à 1970 : Henri Hugonnet — de 1970 à 1971 : Maurice Brun, Membres : Mme Huys, Mme Dubus, Lemercier (75) qui eut une belle mort de musicien, Laurent (77), Fillon (78), Liot (92), Bergemer, J. C. Roger, Levieux, puisqu'il décéda subitement le 6 juin Vuilmet (93), Pasquier, Guillerme, Robillard (94), Duhamel, Monti, Mme Dre- 1971, alors qu'il venait de diriger vault (95). les morceaux d'ensemble à la fin du Festival d'Epinay-sur-Seine Présidents des Fédérations Musicales Départementales — de 1971 à mars 1981 : Paul Pin (75) Mme Huys (91) M. Louet (94) M. Pasquier . — mars 1981 à nos jours : Guy Meis- sonier (77) M. Quinchon (92) M. Chouteau (95) M. Duhamel (78) M. Meissonier (93) M. Roger

Quid de notre enseignement musical, où en sommes-nous ?

Le plus difficile au fil des années, Il apparaît qu'aujourd'hui nous ayons été employé bien souvent, reconnais­ c'est de prendre conscience de l'évolu­ toujours les mêmes problèmes — je sons toutefois qu'il fut bien plus un tion rapide du comportement de notre veux parler de ceux que nos directeurs vœu qu'une réalité ! Société, tant sur le plan culturel, connaissent bien et il n'est nul besoin Aujourd'hui, alors que nos dirigeants qu'industriel et scientifique. A une épo­ de les citer I Si nous n'y prenons garde, se rencontrent et dialoguent, nous pen­ que où la « communication » est deve­ bientôt la Marseillaise sera interprétée sons qu'il devient urgent qu'ils trouvent nue chose courante et que l'audio­ par des disques compacts et nos socié­ ensemble une plate-forme commune, i visuel grignote petit à petit la vie fami­ tés d'amateurs, qui apportaient la vie tout en conservant leur propre person­ liale, notre propre paresse s'installe dans nos petites communes, ne seront nalité. Il est certain que la Confédéra­ sournoisement et nos volontés sem­ plus qu'un beau souvenir. Seules reste­ : tion Musicale de France qui continue à blent perdre de leur énergie au profit ront en piste les grandes formations maintenir cet esprit de fraternité et à i ! d'une apathie et d'un égoïsme qui nous professionnelles subventionnées, les­ développer l'enseignement musical de dessert bien plus qu'il nous enrichit ! quelles seront bien incapables, et pour nos enfants, a pris conscience juste­ ■ Voilà déjà 25 ans, alors que j'alertais cause, d'assurer les services et nos ment de cette évolution et recherche la Confédération Musicale de France fêtes locales... avec ses partenaires (telle la Fédération sur nos difficultés (et je n'étais pas le Après ce préambule quelque peu pes­ Nationale des conservatoires munici­ seul !), j'écrivais une série d'articles simiste, il semblerait cependant que paux) un terrain d'entente pour planifier dans le journal du Sud-Ouest sur l'ave­ notre horizon s'éclaira de quelques cet enseignement. nir de nos sociétés musicales. lueurs d'espoir. Si le mot « Union » a fi fiMF ■ N° 115 * MfiRSftYfilIr1988 Comme chacun le sait, ces grandes réunir les sommes d'argent nécessaires Landowski s'est lui-même attaché à associations musicales à caractère à la mise en place de ces stages... oui, il résoudre ce problème et il y travaille national se sont substituées aux pou­ faut y croire ! C'est justement sur le encore. Deux cents millions viennent voirs publics pour apporter à nos terrain que nous avons besoin de muni­ d'être débloqués pour la Musique... où enfants cette éducation musicale qui tions... là où l'on se bat ! Quand on vont-ils aller ? Soyons sérieux. Qui en leur fait tant défaut. Il s'agit là d'un pense à nos amis de l'ombre, qui France, depuis des décennies, a pris en constat. Nous pensons tous cependant encore aujourd'hui, enseignent l'ABC main l'éducation musicale, sinon la qu'il y a là une anomalie et que les éco­ de la musique à nos enfants... bénévo­ C.M.F.. Pourquoi nos pouvoirs publics les primaires auraient dû, depuis long­ lement ! Notre pays mériterait mieux. ne reconnaîtraient-ils pas l'évidence temps, pourvoir à cette lacune ! C'est Enfin, il y aurait lieu de penser aussi à même ? Quelle belle victoire cela serait bien « ça » le drame. Contrairement à nos municipalités qui aident financière­ pour nos enfants et la musique... et ce que nous pourrions penser, les éco­ ment leur société à la mesure de leurs quel noble thème à défendre pour une les ou les conservatoires de Musique moyens, au financement aussi de leur campagne électorale... en sol majeur dépendent de la Fédération Nationale conservatoire ou école de musique... bien entendu, et toutes tendances con­ des Unions des Conservatoires Munici­ nos municipalités doivent commencer à fondues ; il faut bien en rire ! Atten­ paux (F.N.U.C.M.U.), sans oublier ceux se poser quelques questions sur le pro­ dons cette volonté politique qui aura le de Paris.», n'ont pas été créés pour blème voyant, d'une part le coût impor­ courage de prendre à bras le corps ce « fabriquer » des professionnels, mais tant des écoles, et leur société locale problème. Quel média, radio, presse ou beaucoup plus prosaïquement pour bien souvent « battre de l'aile ». Il est télévision se décidera à promouvoir, à apporter simplement l'amour et la con­ des non-sens qu'il sera difficile de faire soutenir, à diffuser, à faire recon­ naissance de la Musique à nos enfants « avaler » à nos édiles ! naître... allons, le jour de gloire est et ce, au même titre que la C.M.F. ou Nous ne pouvons que souhaiter que peut-être arrivé. d'autres organismes (je pense en parti­ cette Union, qui est en train de naître, Gérard W. LECONTE culier à l'Union des fanfares). Le jour où apporte la solution ou du moins une Président d'Honneur, nos élèves instrumentistes seront con­ bonne partie de celle-ci, à cet important fondateur de l'Union seillés et guidés, ils rejoindront peut- problème qu'est la formation musicale. être nos harmonies ou nos fanfares. des Conservatoires municipaux Déjà de nombreux établissements ont Déjà, dans nos beaux départements de l'Esssonne compris la démarche. En Ile-de-France, de l'Ile-de-France, des hommes se sont Vice-Président de l'Union région difficile s'il en est une, des mains attelés à cette tâche. Ils ont réussi ce des Fédérations Musicales se sont tendues. Souhaitons que cela qui, encore hier, semblait impossible. de la région d'Ile-de-France. continue et que les contacts se multi­ Alors ? Une chose nous chagrine plient. cependant : alors que nous avons tous Comme chacun le sait, notre Union donné quelques preuves de notre effi­ des Fédérations Musicales de la région cacité, et bien souvent gracieusement, nous comprenons mal cette profusion Ile-de-France depuis des années orga­ d'institutions para-gouvernementales Texte approuvé par : nise des stages : stage de perfectionne­ ment en orchestre d'harmonie et direc­ qui engloutissent un budget invraisem­ G. M.eissonier, président de tion d'orchestre, stage de perfectionne­ blable en papier glacé ou dans des l'U.F.M.R.I.F., président Fédération ment pour les plectres à Argenteuil, grands « événements-spectacles »... musicale des Yvelines. alors que nous sommes encore à la stage d'anches à la Ferté-Alais, stage G. Louet, vice-président de recherche de quelques sous pour payer de cuivres à Mennecy, de perfectionne­ l'U.F.M.R.I.F., président Fédération notre jury du dernier examen ! Il est ment en instruments à vent en Yveli- Musicale de l'Essonne. souvent difficile de comprendre le pour­ nes, en Seine-et-Marne et dans le Val- M. Briquet, vice-président de d'Oise... la liste serait longue s'il fallait quoi des choses 1 l'U.F.M.R.I.F., vice-président Fédéra­ tous les énumérer, tout ceci pour La véritable union faisant la véritable tion Musicale de Seine-et-Marne. démontrer, s'il en était encore besoin force, nous pourrions devenir des par­ que chacun œuvre avec persévérance tenaires importants et, qui sait ? se M. Quinchon, vice-président de et une foi profonde, mais aussi que cha­ faire entendre. Depuis des lustres, des l'U.F.M.R.I.F., président Fédération cun se sent bien seul... Je ne parlerai personnalités ont essayé de structurer Musicale de Seine-et-Marne, et les pas des difficultés rencontrées pour l'éducation musicale. Le maître Marcel membres du Conseil d'administration.

La F.N.U.C.M.U.01 en Ile-de-France

Structurée au plan départemental au — on ne peut atteindre à une cohé­ D'autre part, c'est encore l'Union travers de ses sept Unions de Conser­ rence de l'enseignement comme, à Régionale (U.R.I.F.) qui réalise actuelle­ vatoires créées depuis 1968 par leurs une harmonisation des différents ment deux innovations de nature à Conseils généraux respectifs, l'Union niveaux, sans que soient mis en aider les écoles : ; Régionale d'Ile-de-France (U.R.I.F.) est place des « lieux de rencontres ». — à l'échelon de leur gestion adminis­ la principale composante de la Fédéra­ Les examens annuels centralisés trative, élaboration d'un logiciel tion Nationale des Conservatoires organisés par les Unions départe­ informatique, développant plusieurs (F.N.U.C.M.U.). mentales et certains régionaux du versions selon la nature et la dimen­ Les grands principes adoptés pour la niveau Excellence qui relèvent de sion des écoles (Conservatoires de démarche pédagogique de l'Union l'U.R.I.F., constituent le meilleur de Région, écoles municipales, associa­ Régionale reposent sur deux idées ces « lieux de rencontres ». tions, ...) ; directrices : — au niveau pédagogique, mise sur — toutes les décisions de choix péda­ Le rapprochement en cours entre la orbite d'une méthode d'initiation à gogique ou de programme sont pri­ F.N.U.C.M.U. et la C.M.F. devra pér­ l'intention des très jeunes enfants ses en collégialité par des commis­ mettre une simplification comme un sions uniquement composées de approfondissement de ces types de il) Fédération Nationale des Unions de Conserva­ spécialistes de haut niveau ; démarches. toires Municipaux. CMF - N» 415 - MARS-AVRIL 1988 9 i; La vie musicale dans nos régions . Les Conservatoires Municipaux de la Ville de Paris Ile-de-France Un peu d'histoire !! L'enseignement. i' En 1950 est créé le premier conser­ Les dix-sept conservatoires de la Ville ! vatoire d'arrondissement de Paris, à de Paris accueillent 16 200 élèves l'initiative du Maire du X® arrondisse­ âgés de 5 à 28 ans : 1 3 500 en musi­ ment, M. André Allard. D'autres arron­ ! que, 2 200 en danse et 500 en art dra­ dissements suivent rapidement cet matique. exemple, ils sont sept en mai 1961 et îi 650 professeurs dispensent aux élè­ se regroupent au sein de l'Union des ves un enseignement de qualité pour préparant l'entrée dans le cursus Conservatoires Municipaux de Paris les jeunes parisiens attirés par les disci­ traditionnel de formation musicale. afin de coordonner leur gestion, d'orga­ plines artistiques (49 au total). il niser les examens et concours. Depuis ; Mais bien d'autres activités devraient Les plus doués de ces élèves trouve être développpées en faveur des écoles 1976, fonctionnent dix-sept conserva­ toires pour vingt arrondissements (le ront dans ces conservatoires des cours de musique et des conservatoires, par­ supérieurs les préparant efficacement ticulièrement en ce qui concerne la con­ Conservatoire du Centre regroupe les 1er, 2e, 3e et 4® arrondissements). aux filières professionnelles (Conserva certation entre les enseignants qui sont toires Nationaux Supérieur de Paris et Les cours étaient jusqu'alors donnés demandeurs de rencontres de nature à Lyon) et à la vie professionnelle (recru­ confronter les différentes conceptions dans les écoles et mairies. La Ville de tement dans les orchestres, troupes de : d'enseignement. Paris prend la décision de doter ses con­ ! danse, et compagnies théâtrales). Nul doute que dans cet ordre d'idées servatoires de locaux indépendants. Cet ambitieux programme : équiper Depuis 1979, la Ville de Paris et à l'échelon de notre Région d'Ile-de- s'efforce d'effectuer une réforme péda­ France, diverses initiatives pourraient dix-sept bâtiments pour abriter des Conservatoires est dans sa phase finale gogique et administrative des Conser­ donner naissance à d'heureuses réalisa­ vatoires : tions communes à nos deux fédérations. de réalisation : le conservatoire du XIX®, dernière œuvre de l'Architecte — par une mise à jour progressive des •i C'est un des vœux que je formule en Fernand Pouillon a été inaugurée fin règlements pédagogiques ; . ce début d'année pour mieux montrer le 1987. — par un renouvellement des métho caractère irremplaçable que représente des d'enseignement ; le rôle assumé en matière culturelle par Quatorze conservatoires ont actuel­ — par une harmonisation du recrute le monde associatif. lement des locaux fonctionnels leur ment du personnel : directeurs, prc i M. GEVAUDAN permettant de prodiguer leur enseigne­ fesseurs accompagnateurs son Président de la F.N.U.C.M.U. ment dans les meilleures conditions. choisis sur des listes d'aptitude été ! Pour tous ceux qui sont engagés dans les métiers de la musique, une analyse musicale vivante, un document de référence et un outil de formation i : ANALYSE MUSICALE Revue publiée sous l’égide de la Société Française d’Analyse Musicale

'i Chaque trimestre 80 pages grand format N° 10 - JANVIER 1988 \ fi Des chasseurs pygmées à Glenn Gould, •: de la technique à l’expression, de l’analyse à la pédagogie

Geste et Musique J. Mouno : Vers une anthropologie de la musique . - S. Arom : Du pied à la main : fondements métriques des musiques pygmées. - D. Rouitz : Pédagogie du geste du chef. - H.C. Fantapiê : Analyse de la partition et direction d’orchestre. - S. Caillat : La gestique du chef ae chœur. - G. Mantel : Le jeu de l’instrumentiste à cordes. - F. Delalande : La gestique de G. Gould : un outil d’analyse. - G. Ganvert : Pédagogie gestique de la guitare. ! Analyse appliquée Un modèle informatique de la lre pièce pour quatuor à cordes de Stravinsky : Un texte fondamental sur une recherche d'A. Riotte et M. Mesnage i Rubrique pratique J. Laurens : Des handicapes phonétiques aux carences lyriques du chant français i Un diagnostic sans complaisance, des propositions rééaucatives précises Rappel des thèmes des numéros parus (1 à 9) 1 N° 1 | Écoute et Analyse. I N° 2 | Méthodes et applications de l’analyse musicale. | N° 3 I Le timbre : forme, espace, écriture. ; 1 N° 4 1 Analyse comparée : musique, peinture, littérature. 1 N° 5 I Analyse et pédagogie. |~N° 6 I L’espace-temps musical : I N° 7 | L’interprétation en question. I N° 8 I Musique et mouvement. 1 N° 9 1 Voix et instrument. Ventes et abonnements: Analyse Musicale, 11, rue Saint-Augustin, 75002 Paris. Tél. : (1)42-61-90-79 I! France : Abt 4 nos : 235 F le n° 75 F Série 1 à 4: 185 F le n° 60 F Série 5 à 8: 225 F le n° 70 F Étranger : Abt 4 n** : 280 FF. le n° 90 FF. Série 1 à 4: 220 FF, le n° 70 FF. Série 5 à 8: 280 FF, le n° 90 FF ATTENTION : Nous prions nos abonnés ÉTRANGER de nous régler exclusivement en FRANCS FRANÇAIS

: 1 0 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 I blies par des commissions spéciali­ Cette classe est dirigée par Jean- bourses aux élèves des conservatoi­ sées ; Laurent Cochet, inspecteur d'art dra­ res ; — par la réalisation de stages de forma­ matique dans les conservatoires — en accordant des subventions tion permanente financés par la par­ d'arrondissement. exceptionnelles permettant aux ticipation à la formation continue conservatoires d'organiser confor­ due par les conservatoires. Le Fonctionnement mément à leur mission pédagogi­ que, des animations musicales en Ces tâches sont confiées à des ins­ Gérés par des associations de la loi milieu scolaire ; pecteurs spécialisés, chacun dans l'un 1901 et subventionnés par la Ville de — par la création d'une « Maison des des trois domaines : musique, danse et Paris à concurrence de 85 % de leur Conservatoires » au Nouveau art dramatique. budget, ces établissements sont régis Forum des Halles : cet établisse­ par des statuts-types adoptés par le La musique ment, ouvert à l'automne 1985, a Conseil de Paris en 1 979 puis modifiés De la flûte à bec à l'accordéon, en pour rôle de favoriser le travail par son vote du 27 juin 1 983 à la suite passant par le contrepoint et la comédie d'ensemble des élèves par l'accueil de la réforme administrative introduite musicale, 42 disciplines musicales, des initiatives communes aux con­ par la loi du 31 décembre 1982. individuelles ou collectives, sont ensei­ servatoires, les formations musica­ gnées dans les dix-sept conservatoires Les nouvelles dispositions de ces sta­ les et examens centralisés. Une d'arrondissement de la Ville de Paris où tuts favorisent la collaboration entre bibliothèque de partitions et une classe d'initiation musicale est pro­ élus et personnalités locales et repré­ d'ouvrages spécialisés y accueille posée dès l'âge de 5 ans. sentants de l'administration munici­ élèves et professeurs. ; ; En 1987-1988, des stages ont été pale, présents dans les Conseils — cet équipement est doté d'une régie d'administration, et sauvegardent le instaurés à l'intention des élèves des son au matériel perfectionné, per­ nécessaire rattachement financier, niveaux supérieurs : art lyrique avec mettant de dispenser des cours de administratif et pédagogique dés éta­ Mady Mesplé, et direction d'orchestre technique du son aux élèves des avec Jean-Jacques Werner. Ce dernier a blissements à la Mairie de Paris. conservatoires. été appelé en 1987 à la Ville de Paris La Ville de Paris apporte son aide éga­ Maison des Conservatoires : 12, pour diriger la classe d'orchestre inter­ lement : place Carrée, Porte Saint-Eustache, conservatoires, qui vient de donner son — en attribuant chaque année des 75001 Paris - Tél. : 42.33.13.01. premier concert en hommage à Daniel Lesür, sous l'appellation « Orchestre des Conservatoires de la Ville de Paris ». Pour mémoire La danse La Bibliothèque de la Confédération Musicale de France vous propose de Un enseignement chorégraphique nombreux ouvrages — musique instrumentale (toutes disciplines), partitions et diversifié est proposé aux jeunes de 6 à matériels pour orchestre d’harmonie, orchestre de fanfare, batterie-fanfare, 20 ans : danse classique, académique, musique chorale, etc. danse moderne, contemporaine, danse La Bibliothèque est régulièrement approvisionnée avec les nouvelles parti­ de caractère, danse de jazz et claquet­ tions proposées par les éditeurs. tes. Elle propose également des ouvrages pédagogiques sur la formation Comme pour la musique, des classes musicale, des traités d’orchestration, histoires de la musique... ainsi que de d'initiation fonctionnent de 6 à 8 ans. nombreux enregistrements. La pédagogie mise en œuvre dans les Tous ces documents sont consultables sur place, dans les locaux du Centre conservatoires apporte aux élèves une Culturel Albert-Ehrmann, 103, boulevard Magenta à Paris (10*). excellente technicité, mais aussi une culture personnelle leur permettant de Les services proposés par la Bibliothèque de la Confédération Musicale de s'exprimer avec musicalité et sens de France sont gratuits. spectacle. La Bibliothèque est accessible tous les jours ouvrables de 9 h à 17 h 30. Aux jeunes danseurs de 9 à 1 6 ans et S’adresser à la C.M.F. 121, rue La Fayette, 75010 Paris (2* étage). désirant entrer dans la profession, sont Téléphone : 48.78.39.42 et 48.74.05.57. proposés depuis 1981, les cours du Conservatoire de danse Marius Petipa, dirigé par Claire Sombert, inspectrice de la danse dans les conservatoires d'arrondissement. Cette formation est dispensée à mi-temps durant 6 années dans les locaux de la Maison des Con­ servatoires, des Conservatoires du Centre, des 5e et 9e arrondissements. C.D.M.P., 15, rue Jean-Lantier, 75Q01 Paris - Tél. : 42.36.87.12. L'Art Dramatique A l'issue de leurs études dans les conservatoires, les élèves désirant exercer la profession de comédien ont la possibilité de suivre la classe supé­ rieure d'art dramatique proposée aux jeunes gens de 18 à 28 ans, pour un perfectionnement de haut niveau pen­ dant deux ans, dans le cadre de la Mai­ son des Conservatoires — 12, place Carrée, au Nouveau Forum des Halles à 75001 Paris - Tél. : 42.33.13.01.

CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 1 1 La vie musicale dans nos régions

Ile-de-France

Orchestre National d’Ile-de-France

Destiné à « faire rayonner la vie musi­ cale dans les domaines ‘symphoni­ ques, lyriques, chorégraphiques et ins­ trumentaux, tant au niveau régional que national et international », voici Femme de ma Vie » de Régis Warnier Saint-Denis avec Katia Ricciarelli e treize années que l'Orchestre National avec Jane Birkin, Christophe Malavoy Nathalie Stutzmann, Festival di. d'Ile-de-France, fort désormais de 76 et Jean-Louis Trintignant, centenaire Cinéma de Corbeil-Essonne avec Ennic musiciens permanents, remplit ainsi la Villa-Lobos à l'UNESCO, tournée de Morricone dirigeant ses œuvres, repris mission de diffusion qui lui fut confiée à l'Oratorio « Mors et Vita » de Charles enfin à la Villa Médicis de Rome de ! sa création par Marcel Landowski et les Gounod en liaison avec la Ville de Saint- Suite Symphonique d'Antoine Duham autres élus de l'Ile-de-France. Cloud et l'ADIAM 92, Printemps de et Pierre Jansen, accompagnant le*filr Bourges au cours duquel l'Orchestre a « Intolérance » de D. M. Griffith. Sous la conduite de Jacques Mercier, été invité à donner la 9e Symphonie de son directeur artistique, chef perma­ Beethoven puis à accompagner John Siège Social — Services Administratif nent depuis septembre 1982, subven­ Mac Laughlin et Ray Charles devant 8, Rue Marcel Bonnet, 94230 Cache tionné paritairement par la Région Ile- près de 14 000 personnes. Festival de Tél. (1) 45 47 53 53 de-France et le ministère de la Culture et de la Communication depuis le 1er janvier 1985, l'Orchestre National de l'Ile-de-France se produit en priorité dans les villes de la région Parisienne, assurant habituellement en formation symphonique ou en « géométrie varia­ ble » près d'une centaine de concerts « décentralisés » dans des salles où le public local va s'accroissant, renfor­ çant par ailleurs son action éducative auprès des élèves des écoles. Grâce à une politique de diversifica­ tion des programmes, d'invitation de chefs et de solistes de renom ou au talent prometteur, l'Orchestre National d'Ile-de-France a réussi à étendre pro­ gressivement son champ d'activité en effectuant, outre sa mission régionale, un certain nombre d'opérations excep­ tionnelles et de concerts hors région. Quant aux prestations régulières de l'Orchestre Salle Pleyel comme dans certains « points forts » de la région capitale, elles lui permettent de se constituer peu à peu un public de fidè­ les à l'instar des autres grands orches­ ; tres nationaux de région qui bénéficient pour la plupart d'une « Ville-support » unique. Attestant du dynamisme et de la qua­ lité d'une formation en plein essor, les sollicitations dont l'Orchestre National d'Ile-de-France fait l'objet ont permis à la saison artistique 1968 -1987 d'être jalonnée d'événements musicaux de tout premier ordre : sortie du film « La 1 2 CMF . N° 41 5 - MARS-AVRIL 1988 Fédération Musicale de Paris

Président : Mme J. Huys Après Alexis Boidot, président Malheureusement nos associations jusqu'en 1 920, deux autres présidents parisiennes ont parfois beaucoup de Introduction se succèdent : M. Druel et M. Robin mal à survivre, tant au point de vue La fin du siècle dernier fut marquée jusqu'à la guerre. Cette période est pécuniaire qu'au point de vue lieu de fructueuse pour nos formations : dans notre pays par un développement répétitions. l'Union comprend à cette époque plus extraordinaire de la musique populaire Les sociétés d'origine corporative de trente associations. de groupe. Paris n'échappe pas à ce (S.N.C.F., P.T.T. ou R.A.T.P.) ont, en phénomène qui la concrétisa par l'avè­ Après la guerre 1 939/1 945, l'Union général, un local de répétitions, dans le nement d'associations prestigieuses (et des Sociétés Musicales de Paris cadre de leurs organismes, mais les toujours présentes) telles notamment : reprend son activité sous la présidence petites associations indépendantes ou i — La sirène de Paris, 1 874 ; d'un homme dynamique, Maurice Brun, même municipales se trouvent souvent — La lyre de montmartre (Chorale) violoniste et chef d'orchestre. Inlassa­ obligées de quitter les mairies ou éco­ 1878 ; blement, Maurice Brun entretiendra les les, anciens lieux de répétitions, et de — L'harmonie du chemin de fer du relations avec la Ville de Paris. chercher des salles privées. C'est ainsi nord, 1893. que la Lyre de Montmartre (chorale En 1 971, à la mort de Maurice Brun, municipale) et l'Écho Philharmonique A cette époque lointaine, la plupart c'est Désiré Huys, président-directeur « Paris » ont quitté leur mairie, que des formations constituées survivaient de l'Écho Philharmonique « Paris » qui l'Harmonie du XIII® part cette année de grâce à une forme de mécénat prend le relais. Depuis 1983, Jacque­ sa salle habituelle, que la Fanfare des aujourd'hui en voie de disparition. line Huys, directrice de la Lyre de Mont­ Halles Paris-Rungis n'a trouvé qu'en Leurs prestations, y compris celles martre, assure la présidence. banlieue une salle de répétition et que données dans les parcs et jardins de la l'association symphonique César L'Union des Sociétés Musicales de capitale servaient grandement leur Franck en cherche toujours une. Ce Paris se transforme en octobre 1969 image de marque, animaient la cité... sont les petites misères d'une trop en Union Départementale des Sociétés mais ne remplissait pas leur caisse grande ville, mal adaptée à la vie asso­ Musicales de Paris, et depuis mai parce que dispensées sans contrepar­ ciative ! tie financière. 1984, elle s'appelle Fédération Musi­ cale de Paris, pour répondre aux exi­ Cette activité en faveur de la musi­ gences de la régionalisation. Notre Composition du bureau que populaire était évidemment très Fédération réunit actuellement 23 appréciée de nos édiles qui l'encoura­ associations se répartissant en huit Présidente : Jacqueline Huys, vice- geaient « de la voix et du geste » sans orchestres symphoniques dont un avec président : Charles Dubus, Georges plus, compte tenu que les associations chorale, deux chorales, deux orches­ Fornet, Jacques Peiger, secrétaire : agissaient en ordre dispersé, sans tres d'accordéons, un orchestre à plec­ Pierre Lefèvre, trésorier : Suzanne aucune coordination. Le Conseil muni­ tre, un groupe lyrique, un orchestre de Petit. cipal, plein de bonnes intentions, variétés, six harmonies et deux batte­ n'attendait, pour mieux faire, qu'un ries-fanfares, rassemblant environ interlocuteur dûment mandaté par ses 1 100 musiciens. pairs. Ces associations sont plus ou moins Historique importantes en adhérents, mais ces Concert du 80e anniversaire. Jardin du Décembre 1903. — Un homme derniers font tous preuve d'un grand Luxembourg, 1984, LA LYRE DE MONT­ remarquable Alexis Boidot, architecte, dévouement à la cause de la musique. MARTRE officier d'académie et de surcroit prési­ dent de l'Harmonie de Montmartre (société disparue il y a une dizaine d'année) bat le rappel des formations parisiennes d'amateurs susceptibles de se produire en plein air. Dix associa­ tions répondent à son appel, essentiel­ lement orchestre d'harmonie et fanfa- res. 25 mai 1904. — L'Union des Socié­ tés Musicales de Paris voit le jour. Cette date marque le début d'une collabora­ tion étroite et cordiale avec les élus de la Ville de Paris, collaboration qui se poursuit de nos jours pour le plus grand bien de nos associations... et des pari­ siens. Au procès-verbal de la réunion du 31 mars 1910 « M. Boidot se félicite du résultat obtenu jusqu'à ce jour et est heureux de constater que c'est grâce à l'Union et par les efforts et démarches répétés depuis 1904 que les sociétés musicales bénéficient de la subvention que nous sollicitons de la bienveillance du Conseil municipal en faveur des con­ certs publics ».

CMF - N° 415 • MARS-AVRIL 1988 1 3 ' : La vie musicale dans nos régions • ; : ; ! Ile-de-France

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! Activités En 1984, au Jardin du Luxembourg, notre Fédération fête son 80e anniver­ ‘ ! saire devant un public nombreux et enthousiaste par un grand concert réu­ : nissant l'Harmonie du Chemin de Fer du i Nord, l'orchestre d'accordéons de Paris, la Lyre de Montmartre, l'orches­ tre de variétés des P.T.T. la batterie- fanfare et l'Harmonie du personnel de la ‘ 1 R.A.T.P. En final, l'ensemble de la R.A.T.P. créait une œuvre pour harmo­ i nie et batterie-fanfare de Guy Luy- paerts : « Marching with the band ». Concert : Fête des Harmonies et Batteries- En 1986, la Fédération Musicale de La Société Fanfares en 1986, LA SIRÈNE DE PARIS. : Paris organise « la fête des Harmonies et batteries-fanfares », à la mairie du ! XIIIe, concert regroupant l'Harmonie du symphonique et chorale des P.T.T. club musical P.T.T., la Sirène de Paris, La Société Symphonique et Chorale Poulenc avec le « Stabat mater », poi l'Harmonie La Renaissance, l'Harmonie des P.T.T., fondée en 1900, se com­ soprano solo chœur et orchestre, et I du Chemin de Fer du Nord, l'Harmonie pose d'un orchestre de 60 instrumen­ « 4e Symphonie » de Johanne du XIIIe arrondissement, la batterie- tistes et 120 chanteurs (Ensemble Brahms, et le « 1er concerto pou fanfare de la R.A.T.P. et la fanfare des Orchestral et Choral Diaphonie) et de piano » de Tchaïkovsky. Halles « Paris-Rungis ». Un morceau groupes de musique de chambre-; ce Elle recrute en permanence des ins d'ensemble « Aliette » de Daniel qui lui permet de présenter de grandes trumentistes et des chanteurs pour se Lemaître, directeur de la Fanfare des œuvres pour chœur et orchestre. ensembles. Halles sous la direction de Michel Pour tous renseignements veuille Guyard, tambour major de la R.A.T.P., Après une très belle interprétation du « Requiem », de Mozart çette année à vous adresser à : Société Symphonique réunissait les deux formations dans une et Chorale des P.T.T., 12 bis, rue brillante interprétation. Dijon, Nancy, église Saint-Roch et église de La Madeleine à Paris, la saison Campagne-Première, 75014 Paris. Notre prochaine grande manifesta­ 1987-1988 sera consacrée à Francis Tél. : 43.35.15.30. i tion réunira les orchestres symphoni­ ques et les chorales. Harmonie du personnel de la R.A.T.P. Mais ces grandes réunions ne doivent pas nous faire oublier les nombreux L'Harmonie du personnel de la d'amateurs européennes, La Lyre d'Or, concerts assurés tous les ans par nos R.A.T.P. est née en 1945 de la fusion et depuis elle s'affirme dans des con­ associations pour l'animation des jar­ de l'Harmonie du Métropolitain de Paris cours nationaux et internationaux. dins de la Ville de Paris. N'oublions pas qui existait depuis 1905 et de celle des Cette harmonie existe grâce à la bien­ que ces concerts sont à l'origine de Transports Routiers (la S.T.C.R.P.) veillance de la direction générale de la ; notre Fédération. Nous donnons plus de créée en 1933. R.A.T.P. qui permet certains aménage­ de 80 concerts par an pour l'animation Cette formation dont l'effectif tourne ments de service afin de faciliter les fré­ de Paris (jardins publics, Marathon de autour de 120 musiciens (75 à l'har­ quences des répétitions et concerts. Le Paris et les Fêtes de Paris-Village) cha­ monie et 45 à la batterie-fanfare) support financier est entièrement que société ayant d'autre part ses con­ obtient en 1949 la division d'excel­ assuré par le Comité d'entreprise de la certs personnels, bien entendu, galas lence et en 1954 remporte le prix du R.A.T.P. Tous les exécutants sont annuels, concerts pour les clubs du 3e Conseil international de musique de agents de la Régie Autonome des âge, fêtes municipales, concerts de l'U.N.E.S.C.O. Transports Parisiens affectés dans les Sainte-Cécile, etc. Après Georges Fossier, 1975 verra emplois les plus divers des services de Et maintenant, pour le renouvelle­ un nouveau directeur prendre en mains l'exploitation ou administratifs. Le but ; ment de nos musiciens, nous espérons la destinée de cette grande formation ; de l'Harmonie est d'initier à l'art musi­ tous que le rapprochement amorcé Jacques Mas, 1er prix du C.N.S.M.,, cal classique et moderne le personnel entre les conservatoires et les écoles de de la Régie ; pour cela elle donne cha­ : soliste de l'orchestre philharmonique de musique d'une part et la C.M.F. de Radio-France. Il sût donner, dès son que année des concerts dans l'entre­ l'autre permette l'arrivée de nouveaux arrivée, un essor nouveau à l'ensemble prise (ateliers, centre administratif, musiciens dans nos rangs, jeunes et musical et sous l'impulsion de ce talen­ grandes stations de métro et R.E.R. dynamiques. tueux chef, l'Harmonie du Personnel se etc.) plusieurs concerts en province, La Fédération Musicale de Paris vous voit décerner en 1976, au concours région parisienne, pour la Confédéra­ présente quelques-unes de ses associa­ international de Vichy, la récompense tion Musicale de France et la Fédération tions et leurs activités. suprême proposée aux musiques Musicale de Paris. 1 4 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 Harmonie du Personnel de la R. A. T.P. Programme du 23 avril, 20 h 30 sier, et dirigé par celui-ci jusqu'en 1975. Un grand gala est donné tous les ans Première partie dans une salle parisienne. En 1 988, ce Batterie-Fanfare En 1975, Jacques Mas, premier prix concert aura lieu le 23 avril, à 20 h 30, de la R.A.T.P. du C.N.S.M., ex-soliste de l'Orchestre Philharmonique de Radio-France, au Cirque d'Hiver et revêtera un carac­ « Le chant des Horloges » devient directeur des formations musi­ tère exceptionnel. (Pontoire) ; « Burlesque », « Pop » cales de la R.A.T.P. (Luypaerts) ; « Montera » (Squarborg), C'est environ 200 exécutants qui « Mademoiselle » (Luypaerts). Présen­ L'orchestre prend alors un nouvel décoreront la scène (ou la piste) du cir­ tation des tambours de la Batterie- essor et parvient rapidement a se créer que d'Hiver de Paris. Ils interpréteront Fanfare. Chœurs et cuivres : « Funé- une excellente réputation dans les en deuxième partie du programme la railles de la Reine Mary » (Henry Pur- milieux musicaux professionnels ou « Symphonie funèbre et triomphale », cell), (direction Jacqueline Bourillon, non.' d'Hector Berlioz, le chœur universitaire chef des chœurs universitaires de Jus­ L'Orchestre philharmonique donne de Jussieu, sous la direction de Jacque­ sieu). trois concerts par saison salle Gaveau. line Bourillon et l'Orchestre philharmo­ Deuxième partie Il fait partie des œuvres culturelles du nique de la R.A.T.P., se joignant à Harmonie du Personnel Comité d'entreprise de la R.A.T.P., et l'Harmonie. Ces trois formations exau­ de la R.A.T.P. son but est d'initier le personnel à l'art ceront ainsi les vœux de Berlioz lui- « Symphonie du Nouveau Monde » classique et moderne, en inscrivant même, car le plus souvent l'exécution d'Anton Dvorak ; « Symphonie Funè­ tous les genres à ses programmes. de cette œuvre ne donne qu'un relatif bre et Triomphale », d'Hector Berlioz aperçu de sa dynamique originelle ; (chœurs, philharmonie et harmonie), cancarto seul un orchestre symphonique ou une (direction Jacques Mas). harmonie accompagne généralement les chœurs. C'est donc la version origi­ D'abord intitulé « Orchestre sympho­ nale de la « Symphonie funèbre et nique » jusqu'en 1987, l'orchestre fut triomphale » qui sera présentée au con­ constitué en 1938 par Georges Fos- cert exceptionnel de gala de l'Harmonie du Personnel de la R.A.T.P., concert DU 15 AU 29 JUILLET 88 placé sous la direction de Jacques Mas. Harmonie du Personnel de la R.A. T.P.

Stage de Copiste ANIMÉ PAR UN COPISTE PROFESSIONNEL PRÈS DE GRENOBLE DANS UN CADRE CHAMPÊTRE à CLAIX (Isère)

Les instrumentistes à vent et à per­ cussion participeront à l'orchestre, (au programme 88, les « Interludes du 14 juillet » de Romain Rolland et « Symphonie du Printemps » de Ida Gotovski). Prix du stage: 2 100 F, cours, hébergement, et matériel compris. Le stage pourra être annulé si le nom­ bre de participants n'est pas suffisant. Ce stage est organisé par la Fédéra­ tion des Sociétés Musicales Dauphinoi­ ses. Le Polychrome 38500 Voiron.

CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 1 5 La vie musicale dans nos régions Le Club Musical des P.T.T. de Paris

l'Harmonie de plus de 60 exécutants en ments les plus divers : piano, violon, Ile-de-France passant par plusieurs formations saxophone, trombone, tuba, batterie, moyennes dont l'orchestre de variétés, clarinette, flûte, accordéon, guitare, les accordéons et d'autres occasionnel­ synthétiseur, trompette, orgue. les se formant au gré des rencontres et Le Club Musical des P.T.T. de Paris a des affinités des musiciens. Le Club été agréé dès 1967 en qualité de musical des P.T.T. de Paris c'est aussi société d'éducation populaire. une école de musique née en 1969 qui regroupe 600 adhérents. Les responsa­ Les manifestations du Club Musical des bles ont pris conscience de l'insuffi­ P.T.T. Créé en 1965 à l'initiative de quel­ sance du but strictement utilitaire (for­ Depuis 1 966 année de ses premières ques agents désireux de poursuivre mer des musiciens pour les diverses sorties publiques, les formations du dans la capitale l'activité musicale formations du Club) et ont voulu assu­ Club (principalement les orchestres qu'ils pratiquaient dans leur province rer à tous les agents intéressés, la pos­ d'harmonie et de variétés) ont eu natale, le Club Musical des P.T.T. de sibilité d'acquérir ou développer des l'occasion de se produire de nombreu­ Paris a bien grandi. connaissances musicales. Cette ambi- ses fois, en France et à l'étranger et ont Aujourd'hui l'Association compte tion s'est traduite par la mise en place participé à plusieurs émissions radio­ près de 700 adhérents qui partagent de l'École de musique réservée aux phoniques et télévisées. Annuellement ensemble l'amour de la musique. Ceci agents de la région d'Ile-de-France et en janvier Le Club Muscial se produit au explique l'éclectisme du Club puisque de leurs enfants où l'on peut tout ministère, en mars au Studio Raspail a les genres pratiqués vont de la petite apprendre sous la direction de 1 5 pro­ lieu l'audition des élèves. D'autres con- formation de jazz de 4 à 5 éléments à fesseurs qualifiés, solfège et instru- certs sont organisés à la salle Raspail.

L 'Harmonie du Club Musical des P. T. T. de Paris dirigé par Marcel Naulais. Association Musicale « La Sirène de Paris »

La Sirène de Paris a son siège social La Sirène de Paris assure de nom­ Wagner, ainsi que la musique de Morri- en son immeuble, 20, rue Dareau à breux concerts tous les ans, concert en cone, « My fair Lady », « Mary Pop- Paris (14®). l'église de Presles (Val-d'Oise) en pins », etc. 1985, à Châteauneuf-sur-Loire en C'est une grande fanfare née en 1986, participation au spectacle du 1874, composée principalement de Ballet de Wuppertal au Théâtre de Paris bugles et de tous les saxhorns auxquels en 1987 sans oublier les concerts de sont adjoints toute la gamme des saxo­ Sainte-Cécile, les grands galas annuels phones, tout l'éventail des bois ainsi à la Mairie du XIV®, et toutes les gran­ que les percussions au complet, soit 65 des manifestations de la Fédération exécutants. Musicale de Paris.

Président d'honneur : Robert Planel, Ses programmes sont très variés ; en premier grand prix de Rome. voici quelques exemples : les « Danses Président actif : Jacques Pelger. Norvégiennes » de Grieg, la « Chauve Directeur musical : Olivier Guion. Souris » de Strauss, la « Vie Pari­ Administrateur général : Jérôme sienne », d'Offenbach, « Carmina Romarie. Burana » de Cari Orff, « Tristan et Secrétaire général : Pierre Lefèvre. Isolde » et les « Maîtres Chanteurs » de 1 6 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 Orchestre d’Accordéons de l’École de La Fanfare des Halles de Paris- Rungis, dont le siège social est à Paris et le local technique à Alfortville est une

Musique (S.N.C.F. Paris) fanfare de trompettes de cavalerie comme il en existait en grand nombre au début du siècle. Fondée en 1 91 2 par Louis Prodhomme, elle reste la seule du genre à Paris dans le cadre amateur.

Dotée des seuls instruments simples en Mi b, elle joue une musique spécifi­ que et originale, écrite pour ce type de formation. Certains voient peut-être là l'expression d'une musique mineure ou de troisième ordre. Au contraire, les musiciens de cette fanfare, fiers de cette tradition musicale française, ser­ vent avec talent ces instruments aux caractères particuliers. Sans renier le passé, le répertoire s'ouvre toutefois aux sensibilités actuelles. Les costumes des trente sociétaires s'inspirent de la tenue de travail des anciens « Forts » des Halles Centrales de Paris, donnant ainsi une coloration folklorique à cette société. L'Association participe à de nom­ breux festivals, fêtes, animations com­ merciales, galas, commémorations, inaugurations dans toute la France. A Paris, ses concerts de kiosques ou Quelques mois seulement après la retraite de la Légion d'Honneur au Châ- autres, dans le cadre des activités de la création d'une classe de musique pour teau du Val, à Saint-Germain-en-Laye Fédération Musicale de Paris, sont l'étude de l'accordéon en 1954, alors et en mémoire du colonel Charollais. autant d'occasions de prestations que l'effectif était encore assez réduit, — Mai 1985, participation au Mara­ musicales dans tous les registres du un petit ensemble fut créé sous le voca­ thon de Paris. répertoire pour trompettes de cavalerie. ble « Accordéon-club des chemins de A cet égard, la Fanfare des Halles vient fer français ». — Et mai 1986, participation au 1er Festival international d'accordéons d'enregistrer un concert public sur cas­ Successivement dirigé par les profes­ sous l'égide de la Fédération Internatio­ sette pour ses 75 ans. seurs : Etienne Luc, Jacque Carnet, nale des sociétés artistiques et intellec­ Actuellement, le président est M. Charly Ronsmans, Denis Tuveri et tuelles de cheminots, à Mulhouse. Georges Fornet, il fut parrainé par le Henri Chaudet, 10, quai de la Révolu­ regretté Etienne Lorin puis par Marcel tion, 93140 Alfortville. Tél. : Azzola. 43.96.51.40 et le directeur est Fanfare des Halles M. Daniel Lemaître, 29, rue des Mar- Au fil des années, l'Orchestre delles, 94440 Villecresnes. Tél. : d'accordéons fit de rapides progrès et 45.69.51.14 se vit classé en 1re division par la Fédé­ « Paris-Rungis » ration des sociétés musicales de l'Ile- de-France. Il est aujourd'hui l'un des fleurons de l'École de musique de l'Union artistique et intellectuelle des cheminots français du Comité des services centraux, il donne des concerts pour de nombreu­ ses sociétés philantropiques et pour la Ville de Paris où il se produit plusieurs fois par an dans les jardins publics et aux fêtes de Paris-Villages. Son répertoire est des plus complets, il obtient toujours autant de succès auprès du public fidèle à ces manifesta­ tions artistiques et culturelles. Citons quelques productions : — En février 1984, salle des fêtes de la Mairie du XVIIIe concert donné, sous la présidence effective de M. Alain Poher, à l'occasion de la remise de médailles de la Société d'Encourage- ment au Bien. — En novembre 1985, concert de Sainte-Cécile, donné à la Maison de

CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 1 7 ! , La vie musicale dans nos régions credi de 20 h à 22 h 20, au 1 8, rue de ; ■: ments en France (Chambéry, Grenoble, ( 2 Evian, Arras, Dinard, Dieppe, Vouvray, Dunkerque, 75475 Paris (entrée après Dijon, etc.). i ■ le monument aux morts Cours des

■ ; ; Ile-de-France L'Harmonie participe régulièrement Départs). aux concerts de squares organisés par Notre effectif actuel est d'environ 60 ; la Ville de Paris, ainsi qu'à l'animation musiciens et la direction est assurée par de « Paris-Village ». M. Bruno Dottin. De plus nous assurons deux fois par Nos statuts vont être très prochaine­

■ ; an les cérémonies organisées par la ment modifiés pour tenir compte de la I 1 S.N.C.F. à l'occasion de la commémo­ mise en place à la S.N.C.F. des Comités ration des guerres 1914-1918 et d'établissements, et notre titre officiel 1939-1945. sera « Orchestre d'Harmonie du Che­ ■ ! Harmonie du Chemin Nos répétitions ont lieu chaque mer­ min de Fer (du Nord) ». de Fer du Nord

•; Conservatoire National de Région de Pari Historique de l'Harmonie i i En 1892 des ouvriers et employés Historique des ateliers de la Traction de Paris la La création d'un Conservatoire Natio­ dans trente-trois disciplines music- s Chapelle prirent l'initiative de fonder nal de Région de Musique et de Danse a ou chorégraphiques. une société s'intitulant L'Union Musi­ été décidée par le Conseil de Paris en Pour l'année scolaire 1987/88 cale du Chemin de Fer du Nord. 1978. 472 élèves sont répartis en 379 ins •; ! Le premier concert fut donné le 1 5 Sa mission est de dispenser un ensei­ mentistes et 93 danseurs. juin 1893, au square Saint-Bernard-La gnement de haute qualité destiné à for­ Outre les matières traditionnelles Chapelle. mer de futurs professionnels dans le trumentales et chorégraphiques, :S Le 27 janvier 1 905 l'Union musicale domaine musical et chorégraphique. classes plus spécifiques telles 9 prit le titre d'Harmonie du Chemin de A cet effet, il comprend deux filières l'organologie, technique du son t Fer du Nord. d'enseignement. L'une est consacrée l'accompagnement au piano ont é La société qui comptait près de 1 30 exclusivement à la formation artistique ouvertes. l ; exécutants fut classée en division des élèves. L'admission y est pronon­ Sous l'impulsion de Jacques Tac -ji, d'Excellence le 13 avril 1922 au con­ cée sur concours en début d'année sco­ chargé de mission à la direction du C v cours international d'Auxerre. laire. L'autre, regroupe l'enseignement servatoire, l'accent a été mis sc le général, musical et chorégraphique Puis ce fut en 1930 la participation développement des activités d'ens n- ; dans des classes dites « à horaires au festival d'Alger dont les anciens gar­ ble. Actuellement, un orche re aménagés » et préparant au baccalau­ dent un souvenir vivace. symphonique, un orchestre de oe réat Technicien F.II. « Mozart », deux orchestres d'har o- Malheureusement la guerre vint inter­ Ces deux filières délivrent des diplô­ nie et un ensemble de cuivres, ainsi je rompre cette période euphorique. mes nationaux. des classes de Musique de Chan re Pendant les années sombres de Les 472 élèves du Conservatoire Cordes et Vents rassemblent la us l'occupation notre activité fut réduite ; National de Région se destinent donc, grande partie des élèves de l'établisse­ ; néanmoins nous avons assuré quelques pour la plupart, à une carrière profes­ ment. concerts au profit du Comité national sionnelle d'instrumentiste, de danseur Le Conservatoire National de Région de solidarité des cheminots. ou d'enseignant, ils peuvent, dans de Paris peut s'enorgueillir d'un bilan Après la guerre l'Harmonie reprit peu cette perspective, continuer après le pédagogique à la hauteur des ambitions a peu ses activités normales et en baccalauréat à préparer au Conserva­ de la capitale dans ce secteur de la for­ 1947, elle fit une tournée de huit jours toire National de Région les concours mation artistique : en 1 987, par exem­ en Belgique (Bruxelles, Liège, Verviers, nationaux et les épreuves de recrute­ ple, 97 % de réussite au baccalauréat ; Spa). ment des troupes professionnelles de plusieurs élèves du Conservatoire Son classement en division d'Excel­ danse ou de musiciens d'orchestre. National de Région de Paris ont pu lence « B » fut confirmé lors du concert Deux établissements scolaires entrer au Conservatoire National Supé­ du 11 mars 1962 à la Cité Universi­ accueillent les cours d'enseignement rieur de Musique de Paris ou de Lyon taire. général : pour y poursuivre leurs études. i Le 4 mai 1975 l'Harmonie fut clas­ — le lycée Lamartine dans le IX® arron­ Le facteur essentiel de ces bons sée en excellence « A », puis le 1 3 dissement ; résultats est la qualité reconnue de son décembre 1980 dans la salle de La — le lycée La Fontaine dans le XVI® corps enseignant de 51 professeurs et Sirène, le jury présidé par M. Meisso- arrondissement. 1 3 adjoints d'enseignement. ! nier nous classe en Division d'Hon- Les cours d'enseignement musical et Un grand nombre d'entre eux appar­ neur ; ce classement fut confirmé au chorégraphique sont décentralisés et tient, en effet, à des formations instru­ concours de Meaux le 1 2 juin 1983. ont lieu en différents points de la capi­ mentales ou chorégraphiques de pre­ A noter que l'Harmonie a participé à tale. mier plan : Ensemble Orchestral de plusieurs émissions télévisées : 20 avril Les services administratifs du Con­ Paris, Orchestre de Paris, Orchestre 1966, Le Monde de la Musique ; 28 servatoire National de Région de Paris National de France, Orchestre de novembre 1970, Les Musiciens du sont situés : 42, rue du Louvre, 75001 l'Opéra de Paris, Nouvel Orchestre Phil­ Soir ; 30 avril 1 977, Les Musiciens du Paris. harmonique, Ballet de l'Opéra. ! Soir ; 10 octobre 1977, La Tête et les Le Conservatoire National de Région Jambes ; et qu'elle se produisit à 33 disciplines musicales ou chorégra­ phiques de Paris est financé à 80 % par la Ville l'étranger en 1966 (Linz, Vienne) en de Paris qui a consacré environ 1967 (Cologne) en 1968 (Bruxelles) A l'heure actuelle le Conservatoire 8 500 000 F en 1986 au fonctionne­ en 1970 (Luxembourg) en 1972 National de Région de Paris dispense ment de cet établissement et renou­ (Suisse) ; sans compter les déplace- 869 heures de cours hebdomadaires velle ou complète la gamme des instru- 1 8 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 ments mis à la disposition des élèves. herbe, la possibilité de poursuivre leurs l'occasion des spectacles de ballets et La Ville de Paris a attribué d'autre part études musicales ou chorégraphiques. des concerts des orchestres dans des 45 000 F de bourses à des élèves de L'activité du Conservatoire National lieux aussi prestigieux que l'Espace l'établissement qui ne pouvaient pré­ de Région de Paris se manifeste non Cardin, l'auditorium des Halles ou le tendre à des bourses d'État. Le Conser­ seulement à travers ses auditions publi­ Théâtre Musical de Paris, qui rassem­ vatoire National de Région de Paris se ques hebdomadaires, mais aussi, à blent chaque année un public nombreux félicite d'offrir ainsi à des artistes en et enthousiaste.

Les Petits Chanteurs de Paris Maîtrise Nationale de Paris subvention­ née par le ministère de la Culture et de la Communication , la Ville de Paris, le mécénat Henkel Les Petits Chanteurs de Paris ont été A quelques exceptions près — la Maî­ D'où ce régime alterné : enseigne­ fondés en 1 981, à l'initiative de la Mai­ trise de la Cathédrale d'Angers, la Maî­ ment général conforme aux program­ rie de Paris et du ministère de la Cul­ trise de Notre-Dame de Paris... — , il fal­ mes officiels, le matin — la réduction ture. lut attendre 1 948 et la création de la d'horaires est compensée par les effec­ tifs réduits — apprentissage du chant Force était de le constater : la France Maîtrise de la Radio (la première maî­ choral, étude du solfège, de la techni­ manquait jusqu'alors d'un chœur trise laïque) pour qu'un montage péda­ que vocale et de l'histoire de la musi­ d'enfants capable de se hisser au rang gogique voisin de celui des maîtrises que, l'après-midi. des meilleurs ensembles étrangers, tels anciennes soit réalisé. les Petits Chanteurs de Vienne, le Tôl- Mais pour s'inscrire dans le paysage Éveil à la musique, éveil par la musi­ zer Knabenchor, TEscolania de Mont­ éducatif actuel, sans qu'il s'avérât que : cet acquis, indéniable de l'avis serrat ou les maîtrises anglaises. nécesaire de retrancher sur leurs avan­ des formateurs comme des familles, tages propres, ces études devaient pro­ conduit lors de la mue au repositionne­ L'École Maîtrisienne : déjà, sous Char­ céder de certains aménagements. ment de l'enfant à l'égard des filières lemagne C'est là toute la signification du mi- traditionnelles ou du conservatoire. Le premier souci des fondateurs a été temps pédagogique accordé par le Au demeurant, quelle que soit son de traduire dans les faits cette exigence ministère de l'Éducation nationale aux orientation, l'empreinte de la maîtrise, de qualité. Petits Chanteurs de Paris. modelée dans les efforts partagés, les Pour cela, il a été décidé de renouer habitudes communautaires et les avec la tradition plus que millénaire des L'intérêt de l'enfant mêmes références culturelles, restera « écoles maîtrisiennes ». Structure Car il s'agissait, en définitive, non vivante. pas tant de réhabiliter un mode d'ensei­ pédagogique originale, liée à une cathé­ L'émotion vraie... drale ou une église, l'école maîtrisienne gnement que de faire coller aux besoins remplissait une fonction liturgique. présents le développement chez De toutes les manifestations de la création musicale, le chant choral est La formation musicale par la voix et la l'enfant d'une sensibilité musicale, l'ouverture sur une culture générale et peut-être celle qui nous touche le plus polyphonie vocale complétait l'ensei­ directement. gnement général dispensé sur place. enfin la perspective à terme, grâce à la C'est la révolution de 1 789 qui marqua double pratique vocale et instrumen­ Par la simplicité relative de ses le déclin de l'institution. tale, d'un véritable cheminement pro­ moyens, il est immédiatement intelligi­ fessionnel. ble à tous. L'oreille comme l'esprit est << Au Musikverein de Vienne... » (1985).

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: Ile-de-France

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susceptible d'éducation ; elle a besoin d'apprendre à écouter, à discerner parmi la variété des formes celles qui sont les plus expressives et les plus bel­ i: les. C'est à un apprentissage permanent du goût esthétique que le public est ! convié. Plus que d'autres, parce que c'est leur vocation, les Petits Chanteurs de Paris s'emploient à ouvrir des voies nouvelles. Clarté, fraîcheur, émotion vraie » En stage de techniques vocales au Chè devant la vie, possession du métier : en teau de Bagneux », Pâques 87. des concerts et récitals en France et à interprétant leurs propres sensations, l'étranger. ils redisent à chaque concert, avec une « Otello » de Verdi, production c force que ne sauraient toujours égaler Caroline de Corbiac l'Opéra de Nancy... les développements les plus ingénieux, Autant de concerts qui ont ponctu Professeur de formation musicale ce que furent les sentiments qui agitè­ cet itinéraire sans faiblesse et qui rent l'âme des grands compositeurs. Professeur de musique de la Ville de sont doublés de prestations en solist Paris depuis 1982. Licenciée en his­ comme dans le « Racine » de Bussoti Patrick Marco toire ; a choisi de se consacrer à la for­ Rome (Villa Borghese) et en Franc: Directeur musical depuis 1984. De mation des voix d'enfants. Passionnée dans le tour d'écrou de Britten c formation polyvalente : solfège histoire par la musique ancienne, elle poursuit encore, pour la réouverture du Théât de la musique, musique de chambre et également une carrière de soliste d'Ora- chant choral, il a suivi le cycle d'études torio. des Techniciens de la musique à Sèvres La consécration à Vienne avant de travailler la direction de choeurs avec Michel Piquemal. Dirige Cette démarche exigeante a produit des stages de chant choral et lyrique en les résultats que l'on en attendait. France et à l'étranger. S'affranchissant des risques et des contraintes de leurs débuts, les Petits Scott Alan Prouty Chanteurs de Paris ont gagné tour à De nationalité américaine, titulaire tour, la sympathie et l'estime puis la d'une Maîtrise (Direction de Chœur et fidélité et l'admiration d'une audience Enseignement Musical) obtenue à forte de son enthousiasme pour le l'Eastman School of Music New chant choral. York. Il est l'assistant de Patrick Marco Le Festival des Meilleurs Chœurs depuis 1 985. d'Enfants au Monde qui se déroula à Vienne en novembre 1985 et auquel ils Sylvie Portai participèrent aux côtés des Petits Professeur de Techniques Vocales. Chanteurs de Winchester, Tôlz et Études musicales à la Maîtrise de Vienne, amplifia cette reconnaissance Radio-France et Maîtrise de Psycholo­ officielle et permit l'entrée des Petits gie (Université de Nanterre). Mène de Chanteurs de Paris au sein d'un front la double carrière de professeur « club » aussi fermé que prestigieux. (P.C.P. et Centre Polyphonique de Placée sous d'aussi riches auspices, Paris) et de chanteuse, soliste et au leur carrière ne pouvait désormais que sein d'ensembles comme le Groupe témoigner des choix les plus sûrs. Vocal de France et le Chœur de Radio- Le « Songe d'une nuit d'été » de France. Mendelssohn, à Vaison-la-Romaine, le Catherine Charles-Paounov « Requiem » de Fauré à Saint-Germain- des-Prés et à La Madeleine, la création Professeur de Solfège et d'Histoire mondiale d'« Aloni » de Thierry Lan- de la Musique. cino, sous la direction musicale de Études musicales au Conservatoire Pierre Boulez, pour le dixième anniver­ National Supérieur de Musique de Paris saire de l'I.R.C.A.M., l'opéra en classes de Piano, Accompagne­ « L'Aiglon » d'Ibert/Honegger, à ce ment, Solfège et Harmonie. A donné même festival de Vaison-la-Romaine,

20 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 « Aux États-Unis lors des cérémonies offi­ des Champs-Élysées, dans la « Flûte Allemagne, Autriche, Japon, Corée, cielles marquant le bicentenaire de la Statue enchantée » de Mozart. Chine, Thaïlande, Canada, Côte ouest de la Liberté », été 86. Les professionnels ne s'y sont pas des États-Unis et Afrique occidentale : trompés, qui, à l'instar des plus grands, voila des ambassades qui seront con­ sollicitent déjà leur disponibilité pour les duites le cœur en fête ! Sylvie Portai, Catherine Charles-Paounov, saisons à venir. Scott A/an Prouty, Caroline de Corbiac.

CMF - N° 415 • MARS-AVRIL 1988 2 I La vie musicale dans nos régions

; Ile-de-France . ;■

s

Les Petits Chanteurs de Paris. Maîtrise Nationale de Paris, 24, rue des Archi­ ves, 75004 Paris. Tél. : 42.77.81.88.

Prochains concerts 1988 20 mai : Alfortville (Val-de- Marne). 21 mai : Ville Parisis (Val-d'Oise). 24 mai : Église Saint-Roch (Paris). 25 mai : Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) avec orchestre d'Ile-de-France, direction José Gendille dans « Deutsche Mass », F. Schubert.

Patrick Marco

.■

22 CMF - N° 415 • MARS-AVRIL 1988 Juin : Rouen dans « Carmina sion au quotidien d'un art plus convivial On le sait, de Saint-Grégoire à Burana », Cari Orff avec le London et populaire. Rameau et de Dunstable à Vivaldi, les Symphonie Orchestra. Cette force de renouvellement per­ maîtrises d'enfants et les chantres constituèrent tout un personnel musical Une dimension ouverte et plurielle met d'embrasser dans le temps des perspectives suffisamment vastes. qui, de la chapelle à la chambre des rois Une institution comme les Petits L'interprétation des œuvres de Lan- et des princes, fit évoluer l'art vocal Chanteurs de Paris perdrait une grande dowski, Vercken, Ohana et Charpentier polyphonique. C'est cette part impor­ partie de sa signification si elle n'était rejoint ainsi, dans le même plan musi­ tante du patrimoine national que les continuellement soucieuse d'affirmer la cal, l'animation de monuments pari­ deux ensembles remettent en valeur dimension ouverte et plurielle du chant siens, menée tout au long de l'année en dans des lieux aussi chargés d'histoire choral. collaboration avec l'ensemble vocal A que l'Église des Billettes ou le Musée Recherche et élargissement du réper­ Sei Voci. Carnavalet. toire vont donc de pair avec l'expres-

L’Orchestre Colonne : une tradition de nouveauté

On ne peut, dès l'origine, dissocier celle de la France comme celle de sur les programmes le confirmera. Il les Concerts Colonne de la musique l'étranger. Avec, sans doute, l'idée de s'agit toujours de penser diffusion et française. Fondés en 1 873 par Édouard redonner à la musique française une répertoire. Diffusion, c'est-à-dire Colonne (1838-1910), ils trouvent leur ample stature en l'ouvrant sur des hori­ l'exploration des œuvres dont la con­ origine dans un véritable sursaut cultu­ zons qu'elle ignore. Bref, il va se trou­ naissance reste insuffisante en France rel de la France. Sursaut contre la ver au centre de ce « répertoire » qui, (ainsi les concerts Brückner, chez nous défaite de 1 870 — avec ce que cela jusqu'à nos jours, reste la culture de bien moins favorisés que Mahler). Et suppose d'esprit revanchard et d'excès base du grand public français : un de pas seulement des œuvres : Colonne, nationalistes ; sursaut, plus profondé­ ses coups d'éclat sera la redécouverte c'est aussi un vivier de solistes et une ment, contre l'inadaptation profonde de « la Damnation de Faust ». Chaus­ politique originale de travail avec un de la France à son temps. La défaite a son, Lalo, Chabrier, Saint-Saëns, petit nombre de chefs d'orchestre fran­ révélé ce que le Second Empire refusait Franck et Bizet connaîtront grâce à lui çais et étrangers qui — tous — appor­ de voir : en Angleterre, en Allemagne, une diffusion nationale et internatio­ tent la richesse d'un-style, d'une sensi­ en Russie — bientôt aux États-Unis — nale. Mahler viendra y diriger ses bilité, d'une tradition. s'édifie un nouvel ordre. La France se œuvres... Répertoire, enfin, c'est-à-dire le trouve en marge, prise dans un rêve, Depuis maintenant plus de cent-ans, maintien d'un ensemble d'œuvres- décalée. le rôle de l'Orchestre Colonne est donc références nécessaires au public En musique, la situation est grave. Le fort riche... Mais l'Orchestre Colonne comme à la musique. Dans cet esprit, grand opéra a stérilisé la scène : depuis trahirait sa vocation s'il n'avait qu'un on appréciera la création d'un chœur la cabale contre « Tannhauser » et le rôle conservateur. Sa tradition est une attaché à l'orchestre. Le grand mouve­ dépeçage des « Troyens », il se survit tradition de diffusion : elle le porte donc ment choral d'aujourd'hui entre ainsi en en forme vide. Seul prospère encore le vers les formes et sensibilités neuves. Il parfaite consonance avec la mission de goût italien. Quant à la musique instru­ faut d'abord, à cet égard, remarquer la l'Orchestre. mentale, on regarde au-delà du Rhin. profonde originalité de sa structure. J.-M. de Montremy Enfin, le public lui-même manque Orchestre de professionnels. Colonne curieusement de formation, privant la n'est pas un orchestre de salariés. L'Orchestre Colonne fait partie de la musique d'espace et d'hommes. Les Association jusqu'à cette année, puis vie musicale française et parisienne initiatives de Choron — pour faire con­ coopérative, il rassemble des musiciens depuis 11 4 ans, au cours desquels il a naître l'art choral — puis celles de Jules de toutes les formations parisiennes et donné plus de 5 000 concerts. Pasdeloup (1819-1887) pour diffuser accueille aussi de jeunes intrumentistes Constitué en 1873 par Édouard l'art symphonique dans les milieux désireux de se perfectionner dans la Colonne sous le nom d'Association populaires restent isolées. Esthétique­ pratique de l'orchestre. Artistique, cet orchestre a très large­ ment, de plus, ils sont assez conserva­ Cet objectif professionnel explique ment contribué à la diffusion des teurs. aussi son travail pour, et avec le public. œuvres contemporaines françaises et C'est donc dans ce contexte que va Attaché aux spectacles du Théâtre étrangères de l'époque: Berlioz, intervenir Édouard Colonne. Ses con­ musical de Paris et présidé par Marcel Franck, Bizet, Saint-Saëns, Lalo, certs se veulent populaires. Mais ils Landowski, Colonne a une politique Wagner, Tchaïkovsky, Mahler... devront aussi servir la musique neuve : très cohérente. Un simple coup d'œil

CMF - N» 415 - MARS-AVRIL 1988 23 • i i La vie musicale dans nos régions Philippe Entremont, dont la presti gieuse carrière lui a valu les éloges de I Philippe Entremont critique comme ceux du public dans tous les pays du globe, partage son trs Philippe Entremont, le pianiste et Ile-de-France vail artistique entre le piano et la direc chef d'orchestre français, vient d'être tion. Universellement célèbre comme nommé chef principal de l'Orchestre virtuose, chef principal à Denver, direc Colonne. Il prendra ses fonctions au teur musical à la Nouvelle-Orléans, chef début de la saison 1988-1989, au à vie de l'Orchestre de chambre de cours de laquelle il consacrera à Vienne, il a conduit en été 1985 cet l'orchestre sept semaines de travail, orchestre pour sa première tournée au chacune d'entre elles portant sur un Japon, dirigé et joué en soliste avec le programme de concert. Korean Philharmonie puis est revenu à A la mort de Colonne en 1910, Responsable artistique, Philippe Vienne pour les festivals de Vienne et l'orchestre prend le nom de son fonda­ Entremont aura la charge de la pro­ Salzbourg. Cette même saison l'a vu teur et devient Association Artistique grammation. Il projette, non seulement diriger une série de concerts avec le des Concerts Colonne. Gabriel Pierné, de maintenir, mais encore de donner de New-Orléans .Philharmonie, se produire second « président-chef d'orchestre », l'extension à la tradition de musique à la fois comme soliste et comme chef I continuera pendant 22 ans l'œuvre contemporaine chez Colonne. avec l'Orchestre Santa-Cecilia de entreprise en 1873, faisant connaître Pierre Dervaux, qui est le cinquième Rome, les orchestres symphoniques de les jeunes compositeurs, multipliant les président-chef d'orchestre, aura ainsi Saint-Louis, Syracuse, Atlanta, dirige créations — celles de Ravel et Debussy, auprès de lui un chef principal de grand pour la première fois l'Orchestre de entre autres — qui se succèdent au talent, comme Édouard Colonne, prési­ Minnesota et de San-Antonio. Châtelet. dent fondateur, de 1873 à 1910, eut En 1932, c'est Paul Paray qui En mars 1986, l'Orchestre de chan auprès de lui Gabriel Pierne, puis ce bre de Vienne est revenu aux État: devient président-chef d'orchestre des même Gabriel Pierne, devenu Unis avec Philippe Entremont, pour de Concerts Colonne, qu'il quittera en \ ! président-chef d'orchestre de 1910 à concerts à Carnegie Hall à New Yor! 1956, sollicité depuis de nombreuses 1932, Pierre Monteux, alto solo de au Kennedy Center à Washington D.C années déjà par les orchestres améri­ l'orchestre qui fit la carrière que l'on à Boston, Los Angeles, San Francise cains. sait. Paul Paray, président-chef et d'autres villes de l'ouest. Après un Charles Munch lui succède, mais sa d'orchestre de 1932 à 1956, fut paral­ tournée européenne, il reviendra à noi présidence ne dure que deux ans. lèlement directeur musical du Détroit veau en Amérique du nord et ce ser Symphony pendant de nombreuses En 1958, Pierre Dervaux devient le Miami, Nassau, les Bermudes, les Açc années ; Charles Munch, président- res... cinquième président-chef d'orchestre, chef d'orchestre de 1956 à 1958, poste qu'il occupe toujours et, nous le devint directeur musical du Boston L'année 1984 avait été tout aue souhaitons, pour longtemps encore, Symphony. bien remplie : Pittsburg Symphom aimé et apprécié comme il l'est. chef et soliste avec le Détroit Symph> La riche histoire de l'Orchestre A ses côtés, le prestigieux pianiste et nie. Festivals divers ainsi que Mast Colonne, qui termine sa 114* saison, chef d'orchestre Philippe Entremont classes à Meadowbrook, deux concer; comporte une impressionnante liste de au kennedy Center à Washington, tro vient d'être nommé chef principal de chefs invités, qui dirigèrent l'orchestre l'Orchetre Colonne. Il prendra officielle­ concerts à l'Avery Fischer Hall à Nev lors de créations françaises de leurs York dans le cadre du « Mostly Mozai i ment ses fonctions en septembre propres œuvres. Citons Piotr lllitch 1988. Philippe Entremont est « chef à Festival ». En automne de cette mêm Tchaïkovsky, Edouard Grieg, Vincent vie » de l'Orchestre de Chambre de année, Philippe Entremont avait été \< d'Indy, Siegfried Wagner, Claude chef invité du Buffalo Philharmonie, de^ Vienne et, depuis 1985, chef de Debussy, Richard Strauss, Gustav l'Orchestre Philharmonique de Denver. orchestres symphoniques de Denver et Mahler, Georges Enesco, Arthur d'Oakland, et de bien d'autres orches L'Orchestre Colonne présente la par­ Honegger, Sergei Prokofiev... très symphoniques de villes-clés ticularité de réunir des musiciens pro­ Philippe Entremont, directeur de d'Amérique du nord. ■! fessionnels associés en coopérative. l'Orchestre de Chambre de Vienne Bien entendu, durant la même année, Structure exceptionnelle en France, depuis 1976, en a été nommé « chef à Philippe Entremont s'est aussi produit à mais semblable à celle des grands vie » il y a deux ans. Il a récemment de nombreuses reprises en Europe : orchestres de Londres, Berlin ou dirigé cet orchestre lors d'une tournée Paris, Nice, Cannes, Stokholm, Hel­ Vienne. aux États-Unis d'est en ouest. sinki, Innsbruck, sans oublier la croi­ Ces musiciens organisent chaque A l'automne 1986, Philippe Entre­ sière musicale à bord de l'Europa, année une série de concerts pour les­ mont fait ses débuts comme chef prin­ quels ils ne sont pas salariés, mais pendant laquelle il dirigea l'Orchestre cipal du Denver Symphony, où il a été de chambre de Vienne tandis que le « jouent à la recette ». Encore faut-il engagé pour deux ans. que les dépenses n'absorbent pas la paquebot croisait en Méditerranée. totalité de ces recettes. Or les dépen­ A la fin de la saison 1985-1986, il Philippe Entremont appartient à la ses s'accroissent. abandonne la direction musicale du tradition des grands artistes qui consa­ New Orléans Philharmonie, poste qu'il crent leur talent à la fois à la direction et Bien que subventionné par le minis­ vient d'occuper durant cinq ans. tère de la Culture et par la Ville de Paris, à la carrière de soliste. Dans le passé, il l'Orchestre Colonne doit maintenant Depuis ses débuts américains en y eût des « phares », tels que Rachma- rechercher des partenaires qui, dans le 1953, Philippe Entremont a effectué ninov et Alfred Cortot et, plus récem­ cadre du mécénat, lui permettent de pratiquement chaque saison des tour­ ment, Rostropovitch, André Previn, maintenir la tradition de qualité, nées à travers les États-Unis comme Daniel Barenboim, Ashkenazy, Pinchas d'enthousiasme, d'amour de la musi­ pianiste. Zukermann... que, qui est celle de la plus ancienne Il a depuis plus de seize ans dirigé des Au cours de ses tournées européen­ des Associations symphoniques pari­ orchestres symphoniques dans le nes, Philippe Entremont a dirigé des l siennes. monde entier et ses nombreuses tour­ orchestres tels que le Royal Philharmo­ nées l'ont conduit sur les cinq conti­ nique, le Vienna Symphony Orchestra, Guy Arnaud, secrétaire général nents avec le même succès. le Philharmonique de Varsovie,

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CMF - N* 416 - MARS-AVRIL 1988 2 5 I ( l J 'i .i La vie musicale dans nos régions connu en France et c'est alors qu'il Dervaux, Claudio Scimone, Denn n'avait que 8 ans que sa mère lui donna Russell Davies... \\ ses premières leçons de piano. Deux Le « Requiem » de Duruflé, enregis ans plus tard, il vient à Paris, com­ Ile-de-France tré pour la firme Erato, a obtenu en mença à travailler avec Marguerite 1986 un Grand prix du Disque, décern Long, entra à 12 ans au Conservatoire par l'Académie nationale du disque lyri où il fut l'élève de Jean Doyen, rem­ que. porta la même année la médaille de ! ' piano H. Cohen, puis le premier prix de Le chœur recrute essentiellement à ; Musique de Chambre. A 1 5 ans, il se l'automne, mais aussi en cours de sa vit décerner le premier prix de piano et son. Toute personne intéressée, ayant déjà une certaine technique vocale ; fit ses débuts « professionnels » à Bar­ i celone. peut s'adresser au Secrétariat de l'Ensemble orchestral de la R.A.I., l'Orchestre (Tél. : 42.33.73.89) pou Premier prix du Concours de Belgi­ « : l'Orchestre National de France, l'Aca­ y prendre rendez-vous en vue d'un-, démie Saint-Martin-in-the-Fields..., au que, il devient le premier lauréat et rem­ audition avec le chef de chœur, Jea; ! cours de ses tournées américaines, on porta le premier Grand prix du Con­ Sourisse. l'a vu à Philadelphie, Détroit, Houston, cours Long-Thibaud. Il remporta aussi San Francisco, Montréal, Québec... En le premier prix européen des Jeunesses : 1981, il avait aussi retrouvé l'Orches­ Musicales. l,î tre du Capitole de Toulouse comme Ancien président de l'Académie : ! soliste lors de la seconde tournée amé­ Ravel à Saint-Jean-de-Luz (qu'il présida ricaine de celui-ci, avec comme point pendant plus de douze ans), Philippe culminant le concert donné à New York Entremont a reçu de nombreuses à Carnegie Hall. récompenses : le Grand prix du Disque, Philippe Entremont a enregistré pour le Netherland Edison Award, l'Ordre la première fois comme chef d'orches­ International du Mérite de la Nouvelle- Orléans, le Grammy Award... : tre il y a quinze ans, avec le Collegium Musicum de Paris. Il s'agissait d'un dis­ Philippe Entremont est chevalier de la ARIAM ! que de Satie chez Columbia, qui com­ Légion d'honneur. . ; prend « Parade », « Relâche », et Chœur de l'Orchestre Colonne Ile-de-France i « Trois Gymnopédies ». On peut l'entendre aussi dans un La direction du Chœur de l'Orchestre L'ASSOCIATION RÉGIONALE album de deux disques, dirigeant la Colonne, créé en septembre 1981, a été confiée à Jean Sourisse — qui dirige D'INFORMATION ET musique de ballet d'« Idoménée », D'ACTIONS MUSICALES « Les Petits Riens » et les « Sympho­ parallèlement l'excellent Ensemble j EN ILE-DE-FRANCE ; nies nos 28 et 29 » de Mozart. Vocal « Audite Nova de Paris » — et qui a bien voulu lui apporter toute sa Avec un large répertoire et une compétence, son énergie et son Un outil privilégié du développeme importante discographie, il se montre enthousiasme. musical et chorégraphique de la régie tout aussi à l'aise dans les œuvres de Scarlatti, Beethoven, Liszt, Saint- Les quelque 110 choristes qui com­ L'A.S.S.E.C.A.R.M. Ile-de-Franc. posent le Chœur de l'Orchestre I Saëns (dont il a enregistré comme chef devenue A.R.I.A.M. Ile-de-France € et pianiste le « Carnaval des Animaux » Colonne, recrutés uniquement sur audi- 1986, a été créée en 1975 par la Déi avec Gaby Casadesus), Stravinsky... Il . tion, travaillent au rythme d'une répéti­ gation régionale à la musique, servie ■ tion par semaine le lundi soir. Ce sont musicale de la Direction régionale de : a fait des disques de référence en musi­ que contemporaine, avec les composi­ des chanteurs déjà expérimentés, dont Affaires culturelles d'Ile-de-France a. teurs au pupitre : Stravinsky, Berns­ la plupart reçoivent une formation ministère de la Culture et de la Comme tein, Milhaud, Jolivet... Depuis plus de vocale individuelle ; mais tous n'en nication. ; l deux décades, il est l'un des artistes sont pas moins amateurs. Aujourd'hui, l'A.R.I.A.M. Ile-de dont les disques se sont le mieux ven­ A cette formation personnelle France, association régionale d'infor dus par la firme Columbia et a remporté s'ajoute en répétition un travail collectif mation et d'actions musicales en Ile-de de nombreuses récompenses, tant tendant à leur faire acquérir une techni­ France, constitue l'outil privilégié d'une avec Eugène Ormandy et l'Orchestre de que d'émission éliminant tout risque de politique concertée du ministère de la Philadelphie qu'avec Léonard Bernstein surmenage vocal. C'est également Culture et de la Communication et du et le New York Philharmonie. Mais il a dans cette perspective, mais aussi pour Conseil régional d'Ile-de-France aux­ ! aussi enregistré toute l'œuvre de Saint- favoriser la cohésion et l'homogénéité quels s'associent, pour certaines de ses Saëns pour piano et orchestre avec des voix, que l'âge des participants actions, d'autres partenaires, le minis­ Michel Plasson et l'Orchestre de Tou­ n'excède pas 45 à 50 ans. tère de l'Éducation nationale, le minis­ louse. tère de la Jeunesse, des Sports et des , • Depuis sa fondation, le Chœur de - C'est à l'âge de 19 ans que Philippe l'Orchestre Colonne monte trois pro­ Loisirs, les Conseils généraux des Entremont avait fait des débuts très grammes par saison musicale. Parmi les départements d'Ile-de-France et la Ville i applaudis en Amérique, sous les auspi­ nombreux ouvrages choro- de Paris. i ces de la National League, se produi­ symphoniques donnés en concert à ce L'A.R.I.A.M. Ile-de-France a donc sant à la National Gallery à Washington jour, on peut citer le « Requiem » de une mission générale d'information, de i i et le jour suivant avec le National Mozart, la « Création » de Haydn, la coordination et de développement de la Orchestra Association. Depuis lors, ses i « IXe » de Beethoven, le « Requiem » vio musicale et chorégraphique de la « prestations avec les plus grands de Brahms, la « Messa di Gloria » de région Ile-de-France. Elle est l'initiateur orchestres internationaux, en soliste ou Puccini, « Sirènes » de Debussy, et le support d'institutions ou d'activi­ musique de chambre, sont légion, ses « Daphnis et Chloé » de Ravel, le « Glo­ tés musicales et chorégraphiques de disques battent les records de vente... ria » de Poulenc, les « Requiem » de caractère régional dans les domaines ;

i Né à Reims, Philippe Entremont a Fauré et Duruflé les « 4 pièces divers de l'enseignement et la pédago- d'abord appris la musique avec ses sacrées » de Verdi, sous la direction de gie, la diffusion, la création, le patri- ? parents. Son père est un chef d'opéra chefs tels que Michel Corboz, Pierre moine, la pratique musicale, etc. Elle il 2 6 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 il agit en collaboration étroite avec les professeurs et accueille chaque année de-France. Près de 200 000 élèves tra­ Associations départementales d'infor­ 800 étudiants environ, soit 1400 vaillent régulièrement dans les 400 mation et d'actions musicales inscriptions-cours par an, étudiants conservatoires et écoles de musique de (A.D.I.A.M.) de la région. venant pour moitié de Paris et pour moi­ Paris et de la région parisienne. Un Aujourd'hui, présidée par le président tié des 7 autres départements de la pourcentage infime de ces élèves choi­ région. sissent de se consacrer professionnelle­ Adolphe Chauvin, vice-président du ment à la musique. Que propose-t-on Conseil régional d'Ile-de-France, chargé Le Centre propose également des actuellement à celles et à ceux qui sor­ de la Culture et des Techniques de séries de concerts-lecture de chant tent de ces conservatoires avec un bon Communication, l'A.R.I.A.M. Ile-de- choral, coproduits par Radio-France et niveau technique et qui ne se destinent France réunit en son Conseil d'adminis­ diffusés sur les antennes de France- pas à une carrière musicale profession­ tration trois collèges représentant Musique. Il est appelé à apporter sa col­ nelle ? Que propose-t-on également l'État, la région, les départements d'Ile- laboration à des manifestations chora­ aux adultes de tous âges qui font de la de-France et la Ville de Paris. les diverses (Festival d'Art Sacré de Paris, Radio-France,...). musique en amateurs avec un bon niveau technique ? Le Centre a également développé ces dernières années une politique de publi­ La création au sein de l'A.R.I.A.M. cations dans trois domaines particu­ Ile-de-France à l'automne 1986 d'une liers : les guides pratiques d'interpréta­ nouvelle structure musicale à vocation tion consacrés à des compositeurs et à régionale — le Centre de Pratique Ins­ des répertoires spécifiques, les ouvra­ trumentale d'Ile-de-France — doit per­ mettre de répondre à ces différents LE CENTRE D'ÉTUDES ges pédagogiques pour la formation musicale et une collection de partitions besoins en s'assurant la collaboration POLYPHONIQUES ET d'un encadrement du plus haut niveau (parues aux Éditions Heugel). CHORALES DE PARIS professionnel. ILE-DE-FRANCE Enfin, le Centre doit se doter d'une bibliothèque de partitions et d'un Cen­ La formation proposée par le Centre viendra ainsi compléter, enrichir et A la suite des différentes rencontres tre de documentation chorale. Leur mission est de répondre à la difficulté mieux faire connaître les activités déjà chorales régionales organisées à partir organisées dans la région par les de 1 976 de Radio-France par pour un chef de chœur à se constituer un répertoire varié et original. Grâce à orchestres amateurs reliés à des fédéra­ l'A.S.S.E.C.A.R.M. Ile-de-France - tions, des universités, des entreprises cet outil nouveau, le chef de chœur aujourd'hui A.R.I.A.M. Ile-de-France — ou à des associations diverses. il a été décidé de créer en 1 979 le Cen­ aura à sa disposition au Centre, outre Ce Centre constituerait ainsi un cen­ tre d'Études Polyphoniques et Chorales un conseil technique, des éditions de tre de formation au niveau instrumental de Paris, première structure en France référence répondant aux exigences de qui serait l'homologue de ce qu'est le de formation permanente dans le la musicologie, des partitions, des Centre d'études polyphoniques et cho­ domaine du chant choral, au service ouvrages spécialisés, des guides, des rales de Paris Ile-de-France pour le sec­ des chefs de chœur, des enseignants et revues, etc. teur choral. des choristes, chanteurs de notre En outre, le Centre de documentation région. réunira toutes les informations sur les Deux types d'activités sont actuelle­ ment proposées : Le Centre d'Études Polyphoniques et chœurs de la région (répertoire, niveau, jour de répétitions, concerts,...), les Chorales de Paris Ile-de-France est 1 ° Des ateliers de musique de dirigé, depuis sa création, par Stéphane activités des fédérations de chorales ainsi que sur les différentes possibilités chambre réunissant des musiciens Caillat qui s'est entouré de jeunes pro­ amateurs de bon niveau. fesseurs ayant une expérience musi­ de cours, de stages de formation en La création de ces ateliers de musi­ cale et pédagogique, ainsi que de France et à l'étranger. que de chambre a été placée sous la « grands noms » du chant choral en Le succès rencontré par le Centre France, Philippe Caillard, William Chris­ d'études polyphoniques et chorales de responsabilité artistique de Paul Boufil, professeur au Conservatoire national tie, Philippe Herreweghe, Michel Pique- Paris Ile-de-France, répondant à un véri­ de région de Paris et violoncelle solo de mal, Guy Reibel, Rachid Safir,... mais table besoin, est à l'origine de la créa­ aussi à l'étranger, Pierre Cao, Éric Eric- tion de Centres Polyphoniques dans l'Ensemble orchestral de Paris, qui s'est entouré d'une équipe de professeurs, son, Heinz Hennig, Edward Higginbot- aujourd'hui dix-huit autres régions. tom, David Willcoks,... personnalités musicales de haut Les activités du Centre d'études niveau, choisies tant pour leur expé­ Le Centre propose chaque année une polyphoniques et chorales de Paris Ile- rience de musique de chambre que pour centaine d'activités différentes : cours de-France sont mises en place grâce au leurs compétences pédagogiques : réguliers, week-ends et stages. Au ser­ soutien financier du ministère de la Cul­ Tasso Adamopoulos, Claude Burgos, vice de la vie chorale et de tous ceux ture et de la Communication, du minis­ Jean Dupouy, Noël Lee, Jean Martin, qui l'impulsent et qui l'animent, le Cen­ tère de la Jeunesse, des Sports et des Alain Moglia, Pierre Roullier, Richard tre veut apporter des bases de travail et Loisirs, du Conseil régional d'Ile-de- Vieille,... de connaissance de qualité tant en ce France et de la Ville de Paris. qui concerne la formation des chefs de Chaque professeur réunit ainsi des chœur et des formateurs que celle des trios, quatuors, quintettes qui, au cours choristes. Des formations à tout niveau de l'année ou de stages, effectuent un sont ainsi proposées (niveau débutant travail approfondi d'une œuvre et un au niveau professionnel) en direction de déchiffrage de partitions diverses. Des chœur, direction d'orchestre, analyse auditions-concerts sont organisées au et étude de répertoires, cours d'inter­ cours de l'année ainsi que des journées portes ouvertes permettant aux musi­ prétation, technique vocale, lecture de LE CENTRE DE PRATIQUE partitions... Le programme s'ouvre sur ciens de se rencontrer et de former des le plus vaste répertoire du chant grégo­ INSTRUMENTALE groupes. rien à la musique contemporaine, des D'ILE-DE-FRANCE jeux vocaux, le jazz vocal... pour ne 2° Une formation à la direction Ces dix dernières années sont mar- citer que quelques exemples. d'orchestre quées par un développement considé­ La création de ce Centre de pratique Actuellement, le Centre réunit 70 rable de la pratique instrumentale en lle- instrumentale d'Ile-de-France s'inscrit CMF - N° 415- MARS-AVRIL 1988 27 ; La vie musicale dans nos régions musique ancienne et traditionnelle, le ■ i • associer des partenaires culturels à jazz;.. cette action : centres culturels, Quatorze groupes de musique de associations diverses de Ile-de-France chambre ont été primés auxquels a été diffusion,... ; apporté un soutien pour une tournée de • s'ouvrir à de nouveaux publics sur concerts dans la région. les lieux de travail, d'éducation, de sport, de fête, de culte,... En 1984, le Forum d'oratorios a ras­ semblé 9 000 participants amateurs et professionnels : 150 chorales, 30 orchestres de chambre et plus de 200 solistes chanteurs. dans le cadre d'une politique de déve­ loppement de la pratique musicale ama­ Ce sont 30 chorales, 7 orchestres de teur dans notre région, à la suite de la chambre professionnels et 24 chan­ réalisation du Forum régional des teurs solistes qui ont été primés et dont orchestres amateurs d'Ile-de-France en la promotion a été assurée dans le janvier et février 1986. cadre d'une plaquette présentant les ENSEMBLE VOCAL lauréats de ces Forums et diffusée dans STÉPHANE CAILLAT Ce centre s'adressera donc aussi aux toute la région. chefs d'ensembles désireux de parfaire Direction S. Caillat leur formation en technique de direc­ En 1985 et 1986 : tion, connaissance et analyse du réper­ 30 choristes : 8 soprani - 8 alti toire. — Le Forum de la Mélodie et du Lied : ténors - 7 basses. Répertoire : Musiques de la Ren? Un cursus de formation à la direction Soixante-deux équipes de chanteurs sance (XVe-XVIe siècles) : de Bertran d'orchestre a été ouvert en janvier et pianistes accompagnateurs s'y sont Bon Certon - du Caurroy - Costele ; ; 1988 et confié à Pierre Cao. Une quin­ présentées. Cinq équipes ont été rete­ Janequin - Goudimel Lassus zaine de chefs d'orchestre suivent un nues par un jury présidé par Régine Jeune-Victoria... travail approfondi théorique, technique Crespîn lors des finales qui se sont et pratique auquel sont associées des déroulées au Théâtre du Ranelagh à Musiques des XVIIe et XVIIIe siècle formations instrumentales. Paris. Ce sont 25 concerts de mélodie Bouzignac - Campra - Charpentit et de lied présentant ces lauréats qui Delalande - Dumont - Robert... ont été organisés dans la région en Musiques classiques et romar 1987 et 1988. ques : Haydn - Mozart - Schuben Schumann - Brahms - Liszt... — Le Forum Régional de la Danse : Musiques du XXe siècle : Faure - Hi Soixante-dix compagnies chorégra­ demith - Milhaud - Poulenc - Jauber phiques professionnelles y ont participé Durufle - Xenakis - Reibel - Emmanue LES FORUMS MUSICAUX ET représentant tous les styles de danse, Langlais... CHORÉGRAPHIQUES danse traditionnelle, folklorique, classi­ D'ILE-DE-FRANCE que, jazz, contemporaine,... En projet : Dallapiccola : « Canti Prigonia » Liszt : « Via Crucis Neuf compagnies chorégraphiques -« Missa Choralis » Pergolese Dans le cadre de l'accord culturel ont été primées lors des finales qui se « Staba Mater » Schutz sont déroulées au cours d'un week-end conclu entre le ministère de la Culture « Requiem » - « Les 7 dernières paroles au pavillon Baltard à Nogent-sur-Marne. et le Conseil régional d'Ile-de-France, du Christ » - « Histoire de la Résurrec­ Les compagnies bénéficent également une nouvelle action de promotion des tion », etc. partenaires de la vie musicale et choré­ de spectacles chorégraphiques dans la graphique de la région est née en 1983 région, soit plus de 30 spectacles sub­ Créé en 1955, l'Ensemble vocal Sté­ avec la réalisation par l'A.R.I.A.M. Ile- ventionnés en 1987 et 1988. phane Caillat est constitué de chan­ de-France (ex A.S.S.E.C.A.R.M.) des teurs d'un haut niveau technique et Forums d'Ile-de-France. — Le Forum Régional des Orchestres musical, lui permettant de trouver en Amateurs : lui-même les solistes nécessaires à Ces forums ont un triple objectif : Quarante-six orchestres de jeunes et l'interprétation de certaines œuvres. — assurer une rencontre de l'ensemble d'adultes s'y sont présentés, émanant Écartant toute spécialisation, l'ensem­ des membres d'un secteur musical des conservatoires, des universités, ble oriente cependant son travail vers 4 ou chorégraphique déterminé avec des entreprises, liés à des grandes époques de l'histoire de la les organisateurs de concerts et de Fédérations... Musique : la Renaissance, l'époque spectacles de la région ainsi qu'avec Quatorze orchestres amateurs ont baroque, le romantisme, le XXe siècle. Il le public le plus large ; a créé de nombreuses œuvres contem­ — permettre une sélection des meil­ été retenus pour des grands prix, prix et accessits. poraines, dont les plus récentes ont leurs d'entre eux par un jury de per­ pour auteurs : Ohana, Ibarrondo. sonnalités désignées pour leur haute — En projet, un Forum Régional de la L'ensemble vocal Stéphane Caillat par­ compétence et les aider à la réalisa­ Création en Ile-de-France : ticipe régulièrement aux plus grands tion de leurs productions ; Ce projet de promotion de la création festivals internationaux et donne de — enfin, définir , un programme nombreux concerts, tant en France d'actions pédagogiques. musicale en Ile-de-France comporte plusieurs objectifs : qu'à l'étranger. Les enregistrements • faire mieux connaître les composi­ discographiques de cette formation se chiffrent autour de 60 dans le monde Les forums : teurs de notre région : commandes à des compositeurs et exécution de entier, avec 3 grands prix du disque En 1983, le Forum des jeunes inter­ leurs œuvres en concert ; décernés par les Académies du disque prètes de musique de chambre a réuni • faire mieux connaître les ensembles français et Charles Cros. plus de 100 ensembles dans des sec­ de création musicale de la région Contact : teurs aussi divers que la musique classi­ (une trentaine d'ensembles très Alain Buhot, 10, rue de Siam, 75016 que, romantique et contemporaine, la divers) ; Paris - Tél. : (1) 46.04.91.78. 28 CMF - N" 415 - MARS-AVRIL 1988 concerts publics. Que les présidents, les directeurs et les responsables de ces sociétés soient chaleureusement remerciés de leurs actions bénévoles, consacrant gracieu­ sement une bonne partie de leur temps libre pour que reste bien vivante la musique populaire. Il faut reconnaître que nous sommes dans un département pilote sur le plan de la culture musicale, grâce à l'action de la F.N.U.C.M.U. et de son secrétaire M. Gevaudan, ainsi qu'à l'assistance apportée par M. Favart, Délégué dépar­ temental de l'A.D.I.A.M. Cependant, il faut remarquer que cer­ taines de nos sociétés souffrent d'un manque évident d'effectif et que de ce fait leur vie est en danger. Par contre, les Harmonies qui entretiennent de très bonnes relations avec leur Conserva­ toire municipal sont prospères et d'un excellent niveau. Dans la majeure partie STEPHANE CAILLAT nelle. des cas J le directeur du Conservatoire est chef d'orchestre de l'Harmonie, ce Partenaire privilégié de l'Orchestre Nombre de jeunes chefs de chœur qui facilite l'appoint indispensable de National d'Ile-de-France dirigé par Jac­ ont eu pour maître Stéphane Caillat, jeunes musiciens issus du Conserva­ ques Mercier, le Chœur se produira éga­ que ce soit au Centre d'études polypho­ toire et intéressés par nos sociétés qui lement sous la direction de son chef niques et chorales de Paris, dont il est le peuvent ainsi obtenir un effectif solide Michel Piquemal ou de chefs invités directeur artistique, au Conservatoire et de qualité. national supérieur de Musique de Paris avec d'autres formations orchestrales Fort de cet enseignement, j'ai décidé, ou à l'Institut catholique de Paris. ou a capella. en accord avec les instances départe­ Dès cette première saison artistique Stéphane Caillat est aussi conseiller mentales, de créer un orchestre dépar­ 1987-1988, le Chœur Régional Vitto- technique et pédagogique pour le chant temental réunissant à la fois les meil­ ria d'Ile-de-France a programmé « Les choral auprès du ministère du Temps leurs éléments de nos Harmonies et de Saisons » de Haydn (10 octobre 1987) Libre, de la Jeunesse et des Sports, et jeunes musiciens issus de ses Conser­ et le « Requiem » de Fauré ( 1 5 mars le directeur artistique du Festival de vatoires. J'ai également l'intention musique sacrée de la Ville de Paris. 1 988), programmes donnés à la salle Pleyel avec l'Ensemble Orchestral de d'organiser des stages afin d'initier ces Paris sous la direction d'Armin Jordan, jeunes musiciens à la pratique de la la « Grand Messe en ut mineur » de musique harmonique. Mozart avec l'Orchestre National d'Ile- Je souhaite que ces actions soient de-France sous la direction de Jacques bénéfiques et je reste persuadé qu'un Mercier (avril 1988 salle Pleyel, Ver­ parfait accord et une étroite collabora­ sailles, Villejuif) et en projet, un pro­ tion son indispensables entre les Con­ LE CHOEUR RÉGIONAL gramme a capella et avec piano sous la servatoires et nos Harmonies, sous VITTORIA direction de Michel Piquemal. peine de voir s'étioler lentement, mais dangereusement, chaque structure en D'ILE-DE-FRANCE La vocation du Chœur Régional s'articule autour de la promotion d'un ne voulant évoluer que dans sa propre « sphère ». Le Chœur Régional Vittoria d'Ile-de- répertoire inédit, d'enregistrements dis­ France a été créé en 1987 à l'initiative cographiques et de tournées nationales Je suis un fidèle défenseur de la du Conseil régional d'Ile-de-France et internationales. musique et j'espère que de plus en plus avec le ministère de la Culture et de la de nos jeunes enfants seront initiés à Communication. cette pratique ils deviendront ainsi de (*) Michel Piquemal est responsable d'un parfaits messagers pour que vive et se Confié à Michel Piquemal (*), l'un cours de direction et de pratique chorale au perpétue ce grand art. des plus grands chefs de chœur fran­ Conservatoire National Supérieur de Musi­ çais, le Chœur Régional Vittoria d'Ile- que de Paris ainsi que des cours de forma­ Le président, Bernard Chouteau de-France réunira 80 à 100 choristes tion vocale àla Maîtrise de Radio-France et amateurs de haut niveau encadrés par d'ateliers choraux au Centre d'Études Poly­ une équipe pédagogique profession- phoniques et Chorale de Paris Ile-de-France. Fédération des Sociétés de Musique des Hauts-de-Seine mentale, régie par la Confédération musicale de France, réunit 22 sociétés Président : M. Chouteau adhérant à notre organisme. Elles se Le département des Hauts-de-Seine décomposent de la façon suivante : 14 comporte 36 communes possédant Harmonies, 3 Cercles symphoniques, 2 chacune un Conservatoire municipal. Orchestres à plectres, 1 Chorale, 1 Nous comptons également l'existence Club d'accordéons et 1 Batterie- de deux Conservatoires régionaux, l'un Fanfare. Toutes ces sociétés, régies par à Boulogne-Billancourt, l'autre à Rueil- la loi 1901, ont pour but l'initiation et la Malmaison. Notre Fédération départe- propagation de la musique à travers des

CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 29 ; ! 1 La vie musicale dans nos régions I î : L’Orchestre d’Harmonie de la Ville d’Antc y 1986, notre Société prend le titre musicale d'un très bon niveau. d'« Orchestre d'Harmonie de la Ville I 11 Ile-de-France L'orchestre donne de cinq à sept con­ d'Antony », les buts et objectifs res­ certs par an, tant à Antony qu'à l'exté­ i ■ : i tant essentiellement les mêmes. rieur, sans compter sa participation aux Cette année l'orchestre comprend cérémonies officielles. 66 musiciennes et musiciens (26 % de Les programmes, différents à chaque . ülm musiciennes) assurant les pupitres de : concert en nombre de morceaux (de 4 à flûtes (5), hautbois (2), petite clarinette • ; i I. 9) et en genre, puisent dans un réper­ Mi b ( 1 ), clarinettes Si b (24), saxopho­ toire éclectique dont il serait trop long nes altos (4), saxophones ténors (3), d'énumérer les titres ici (nous en saxophone baryton (1), basson (1), tenons la liste à jour depuis 1 982). Des Cornets (3), trompettes (6), bugles (2), « classiques » du XVIII® siècle, au; | cor (1), trombones (3), Baryton (1), « romantiques » du XIX® siècle, au Le 18 novembre 1929 avait lieu Basses (3), percussions (6). I ;;i « modernes » du XX®, jusqu'à la mu; l'Assemblée constitutive de la Société Un ensemble de « variétés » consti­ que de compositeurs contemporains de musique qui prenait le titre d'« Har­ tué de musiciens de l'orchestre (10 à au style « jazzistique » de certs ! i monie Municipale d'Antony », associa­ 15) plus accordéon, orgue et guitare auteurs actuels, les possibilités sc tion dont la déclaration paraît au Jour­ électriques, existe également et se pro­ quasiment inépuisables. nal Officiel du 20 décembre 1929. duit à côté de l'orchestre d'harmonie. i m■ Les répétitions ont lieu tous les v Créée avec comme président d'hon­ Ce dernier est dirigé par Marcel Nau- dredis soirs à 21 heures, avec quelqi neur M. Mounié, sénateur-maire lais, à l'Harmonie depuis les années supplémentaires suivant les progra d'Antony, le premier président étant M. 1960 et à la baguette depuis 1969. mes et les... « délais » séparant Adancourt, elle a pour buts : l'étude et Ancien soliste de la Garde Républi­ concerts. la propagation de la musique instru­ caine, clarinettiste dans de nombreuses 11 mentale, l'enseignement et l'exécution Notre orchestre est ouvert à tous formations orchestrales, dont les musiciens amateurs de bon niveau de la musique d'ensemble. Elle se « Concerts Lamoureux » auxquels il ni accueille avec plaisir ceux qui veulc donne aussi pour objet de favoriser le consacre encore beaucoup de son développement de l'art musical, d'orga­ continuer à développer leurs connc temps comme secrétaire général, il a sances musicales en participant à niser des cours de musique, des con­ été également fondateur et directeur du certs, fêtes, spectacles, etc. ensemble orchestral d'Harmonie, de Conservatoire municipal d'Antony une ambiance sympathique. Après une « mise en sommeil » jusqu'en 1 987. A ce titre il a largement durant les années d'occupation, elle contribué au rapprochement et à la Le siège social est à l'Hôtel de VI reprend ses activités après la Libération « continuité », qui devrait être de règle, d'Antony (92160). et, avec des fortunes diverses, elle se entre Conservatoire et Ensembles Adresser les demandes au présiden maintient, se développe, et... est arri­ orchestraux non professionnels. Jean Bergemer, ou au directeur^ M vée jusqu'à aujourd'hui toujours bien Son talent, ses compétences musica­ cel Naulais, au siège social qui tran vivante. les et son opiniâtreté ont permis à notre mettra. Avec une rénovation et remise à jour orchestre, malgré les fluctuations Le président : J. Bergem des statuts et règlement intérieur en d'effectifs, d'atteindre une qualité i;

Ni Levallois-Perret, ville culturelle M. Patrick Balkany, maire de cette » Pour répondre à leurs attentes, également : ville a donné un essort exceptionnel à la nous leur proposons chaque année — La chorale Inès Gaétan, créée culture musicale et théâtrale. Le Con­ davantage de disciplines (plus de 30 à dans notre cité il y a seulement quel­ servatoire Municipal Maurice Ravel, la rentrée de 1987) toujours avec des ques années, connaît actuellement une sous l'impulsion de son Directeur professeurs dont la compétence n'est notoriété qui a dépassé les limites de i Michel Rothenbuhler, reçoit chaque égale que par l'amour de la musique et notre commune. Cette chorale compo­ ; année des élèves, jeunes et moins jeu­ l'envie de l'enseigner. sée de femmes et d'hommes a acquis, ■ ; nes, à qui l'on assure une formation au fil des répétitions, une maîtrise du » Pour les tout petits, nos Poussins, artistique dans des disciplines extrême­ chant qui lui permet d'assurer d'excel­ chez lesquels la musique est un don ment diverses. inné : le Jardin musical, une expérience lents spectacles. Voici, d'ailleurs, le contenu de sa let­ unique en France qui les familiarise — Un Big Band a été créé en 1985 i tre d'accueil lors de la dernière rentrée avec le son. Pour les plus grands des afin que nos jeunes musiciens de septembre 1987 : classes de solfège ; pour tous du piano, s'ouvrent avec initiation à l'improvisa­ « La musique est peut-être l'exemple du violon, de la flûte, du hautbois, de la tion et à la pratique de l'orchestre de ; unique de ce qu'aurait pu être — s'il n'y trompette, du cor, de la harpe. jazz. avait pas eu l'invention du langage — la — L'orchestre La Ruche, composé de ! » Parallèlement à cet apprentissage communication des âmes ». Cette jolie de la musique, des disciplines corporel­ jeunes musiciens a aussi acquis une phrase de Marcel Proust, dans « A les comme la danse classique, le jazz, expérience de la musique d'ensemble. ! l'ombre des jeunes filles en fleur », les claquettes, mais aussi l'art lyrique Son succès, depuis quelques années, illustre bien la vocation de notre Con­ et l'art dramatique. est immense. Une tournée triomphale servatoire où se retrouvent près de » Le Conservatoire est un lieu de joie en juillet 1986, au États-Unis, a été sui­ 1 500 Levalloisiens. La découverte de car celles et ceux qui y viennent le font vie d'une autre en 1 987 au cours de ; la musique, la joie de savoir faire chan­ avec enthousiasme, qu'ils soient élèves laquelle il se produisit dans plus de 1 4 ter un instrument sont les liens qui les ou professeurs. Il est ouvert à tous les villes, entres autres : Chartres, i unissent lorsqu'ils viennent rue Paul- Levalloisiens et c'est avec infiniment de Orléans, Nevers, Grenoble, Venise, Vaillant-Couturier, laissant à la porte les plaisir que je vous y accueillerai. » Vérone. problèmes quotidiens, la fatigue, le Lors d'un Gala de l'U.N.I.C.E.F., en mauvais temps... D'autres activités musicales existent 30 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 : juin 1986, accompagné par plus de un effectif pléthorique et de grande de ses jeunes élèves intéressés par 250 enfants de la ville, il présente un qualité. Elle remporta notamment de notre formation ainsi que d'étoffer son opéra d'enfants tiré de la Fable de Jean nombreuses distinctions et récompen­ effectif et d'améliorer la qualité de ses de la Fontaine : « Le Savetier et le ses aux festivals d'Anvers (1921), interprétations. Financier », qui obtint un succès consi- Dijon (1928), Zurich (1930) et Maçon Actuellement l'Harmonie municipale déiable. D'autres opéras pour enfants (1933). compte un effectif d'environ 60 musi­ sont prévus dans l'avenir, l'un burles­ L'après-guerre, et jusqu'en 1975, ciens : hautbois (1), flûtes (4), clarinet­ que : « Le maître d'école », de Tele- fut plus modeste, déployant cependant tes (16), trompettes et cornets (10), mann et l'autre moderne : « la classe une grande activité musicale au service saxo alto (8), saxo ténor (4), saxo bary­ enchantée », de Schmitt-Wundstorf. de la ville. tons (2), trombones (3), cors (2), bary­ Cet orchestre vient de participer à une tons (2), basses (2), contre-basse (1), Depuis 1980, notre Harmonie offre émission de télévision de Jacques Mar­ percussions (5). plus de prestations de très haute tin. qualité. Classée par la Confédération Félicitations à M. Bernard Chouteau, Devant ce succès, un autre orches­ Musicale de France en février 1 980, 2® son président et à M. Michel Rothen- tre, La Ruchette, vient d'être constitué division, 1r® section, elle aspire désor­ buhler, directeur d'orchestre qui for­ avec des plus jeunes ayant deux mais à un meilleur classement. Ce ment une grande équipe qui œuvre pour années de pratique instrumentale. renouveau et cette réussite s'expli­ le développement de la propagation de — L'Harmonie municipale, créée en quent par l'étroite collaboration qui la musique harmonique dans une ville janvier 1900, a connu au fil des années s'est instaurée entre elle et le Conser­ où son Maire lui donne les moyens des fortunes diverses : Ses trente pre­ vatoire municipal Maurice Ravel, celui- structurels et financiers nécessaires à mières années furent exemplaires avec ci lui permet de bénéficier de l'appoint son épanouissement.

Orchestre d’Harmonie de Colombes L'Orchestre d'Harmonie de Colom­ pleine croissance, en 1914, la guerre bes, mais aussi dans les villes avoisi­ bes est déjà une dame d'un âge respec­ survint et la Société dû arrêter son acti­ nantes. table, allant sur ses 80 printemps. vité, les musiciens étant mobilisés. La De nouveau la guerre revint et l'acti­ En effet le 1 3 novembre 1908, un Société paya un lourd tribu car le tiers vité de la Société fut réduite à néant certain M. Nickees, eut l'idée de réunir de l'effectif ne revint pas reprendre sa jusqu'en 1945. Il fallut rassembler les quelques amis musiciens. Ce fut la pre­ place au pupitre. musiciens, et en 1947, l'Harmonie mière répétition à l'issue de laquelle fut En 1919, après l'armistice, l'Harmo­ pouvait reprendre ses concerts avec 40 crée l'Harmonie municipale. M. Nickees nie reprit difficilement son activité. Elle exécutants environ, toujours sous la en étant le président, M. Bailly le direc­ comprenait alors 20 exécutants, et en direction de M. Moricel,. assisté de M. teur. 1 920 M. Moricel, fut nommé directeur, Foussard, directeur-adjoint. L'école de Grâce à une bonne prospection la le président étant M. Forest. Ce chef Musique reprenait elle aussi toutes ses Société qui comprenait à l'époque une tint la baguette de 1920 à 1955 et activités. trentaine de membres se fit inscrire, au remonta rapidement la Société. Il pré­ En 1955, M. Brouquières, entré à senta celle-ci en 1 924, aux Jeux Olym­ bénéfice de la loi de juillet 1901, le 2 l'Harmonie quelques années plus tôt septembre 1912, à la préfecture de piques organisés au stade de Colom­ comme tuba, se vît confier par M. San- bes, et contribua à créer une école de police sous le N° 155 425. Elle donna traine, alors président, la direction inté­ Musique. Jusqu'en 1939 l'activité alors à cette époque d'appréciables rimaire, les directeurs et directeurs- musicale se traduisit non seulement par concerts qui étaient très goûtés de la adjoints étant indispensables pour rai­ des manifestations musicales à Colom- population de Colombes. Mais hélas en son de santé. CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 31 î ! La vie musicale dans nos régions ! : ! années et depuis quatre ans président. l'Orchestre d'Harmonie de Colombe. Que de chemin parcouru lorsque l'on 1 aime la Musique. Le Président, R. Vallée : Ile-de-France Voici succintement l'Histoire et

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En 1956, M. Moricel, donne sa ; démission et M. Brouquières, lui suc­ cède, le président étant, à cette époque M. Richard. Lors de l'Assemblée Générale de 1958, M. Richard, est mis en minorité, c'est M. Bazante, qui est élu président. En 1961, l'Harmonie s'affilie à la Fédé­ ration des Sociétés de l'Ile-de-France. ; ; II i Ce travail est récompensé par le pal­ U marès suivant : i I Février 1962 : Examen de classe­ I ; 1 ment 1'• division, 1r# section. ; II Juin 1963 : 1r» prix des musiques de 1; kiosques, Coupe de la Ville de Paris. Dans /es sa/ons de l'Hôtel de Vi< i Mai 1965 : Concours international de Lisieux, division supérieure B. Avril 1970 : Concours itinérant divi­ Le Symphonie Accordéon-Club de Il r sion supérieure A. I ; Avril 1975 : Concours itinérant divi­ Rueil-Malmaison sion excellence B. 1 ! en 1979, M. Bazante, donne sa démission et M. Guillaume, lui succède. li En 1981, M. Brouquières, quitte !» l'Harmonie après plus de 25 ans de bons et loyaux services. C'est M. Debruge qui prendra la baguette. fi Puis en juin 1986, il nous quitte pour 1 retourner dans sa contrée natale - comme directeur du Conservatoire et de l'Harmonie de Maubeuge. : : C'est Alain Decourcelle, qui lui suc­ cède comme directeur du Conserva­ toire et de l'Orchestre d'Harmonie de ! Colombes. ; ; Talentueux chef d'Orchestre, très sensible et a juste titre désirant la per­ fection il est assisté par Bernard DIS Bruyère, comme directeur-adjoint. t A l'occasion du pont de l'ascencion 1987, nous avons reçu notre société ; .i ami de Frankenthal, R.F.A. ; pour fêter .... André PÉPIN RADIO notre 20* anniversaire de jumelage Concert enregistré pour l'émission avec un très beau Concert de nos deux Cet ensemble d'accordéons a été « Chausseurs de son » de Jean Theve- 1 i formations. créé en 1965 par M. André Pépin, com­ positeur, membre de la S.A.C.E.M., not sur « France musique » en 1979. Le président actuel de l'Orchestre professeur d'accordéon et directeur de L'orchestre a enregistré 4 disques d'Harmonie de Colombes est M. Vallée l'orchestre. René. Il est rentré dans les rangs en dont le dernier a été diffusé sur Radio- 1920, son père étant professeur et La Société, constituée en association Montmartre cette année. (loi de 1 901 ) en 1 975, est adhérente à chef de Musique en Normandie. TÉLÉVISION la C.M.F. depuis 1983. Soixante-huit années de service Invité de l'émission « Le monde de i PALMARÈS médaille des vétérans avec palmes. Il l'accordéon» en 1973 et 1979 sur fait toujours partie de l'Orchestre cela Coupe de France O.R.T.F. de T.F.1. depuis 1931, lorsqu'il était à la Musi­ l'Accordéon en 1968 et 1972. 2* prix que du 24« R.l. à Paris. coupe mondiale de l'Accordéon en Il a été vice-président pendant 26 1984 à Folkestone (Grande-Bretange).

32 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 i RÉFÉRENCES toire de Clichy, tels que Christian Poi- ret, première clarinette solo à la Musi­ Deux voyages en Allemagne Fédérale Le symphonie recevra les musiciens que des Gardiens de la Paix de Paris, la lui ont permis de rencontrer ses homo- de Bad-Soden au cours d'un gala de pianiste Nathalie Wayser, le flûtiste logues accordéonistes de Bad-Soden l'Accordéon prévu à Rueil le vendredi Gérard Grognet, la guitariste Catherine (l'Akkordeonverein Lyra) en juin et en 13 mai 1988. Fayance, le saxophoniste Ghislain novembre 1987 le Handharmonika Mathiot, membre des philharmonistes Club de Stuttgart. de Chateauroux. Des solistes extérieurs sont égale­ Orchestre symphonique de Clichy ment invités : le violoniste Christophe Bianco, le trompettiste Jean-Claude Jorand, prix international de Genève, le pianiste chilien Daniel Navia, le violon­ celliste également chilien Eduardo Valenzuela, prix du concours internatio­ nal Tchaikowski de Moscou et du con­ cours international J.-S. Bach de Leip­ zig, qui obtint un triomphe en 1 985 en interprétant le concerto de Schumann et les variations sur un thème Rococo de Tchaikowski. Chaque année, à la fête de la Sainte- Cécile, l'Orchestre symphonique rejoint les autres formations musicales de la ville. Orchestre d'Harmonie, Fanfare, Chorale, pour une soirée chaleureuse que de nombreux clichois ne manquent jamais. En février dernier, l'orchestre a accompagné les finalistes du 1®r Con­ cours International de Guitare de Clichy, dans le concerto « d'Aranjuez » de Rodrigo. Le 12 mars prochain, lors du dernier L'Orchestre symphonique de Clicly a sage du métier. Un nombre de plus en concert avant la rénovation du Théâtre été créé en 1933 et depuis cette date plus grand de ces instrumentistes est Rutebeuf, l'Orchestre interprétera la n'a pas cessé de participer activement issu du Conservatoire de Clichy, où « Suite Française » de , à la vie musicale de la ville. Alain Thomas, le directeur de l'Orches­ les « Impressions Catalanes » d'André L'Orchestre donne trois concerts par tre depuis 1982, est lui-même profes­ Liotard, les « Danses Norvégiennes » seur. an au Théâtre Rutebeuf. Ces concerts de Grieg et accompagnera le lauréat du attirent un public très important, tou­ Le répertoire de l'orchestre va de concours de guitare, toujours dans le jours chaleureux et communicatif, qui Haydn et Mozart jusqu'à des créations concerto « d'Aranjuez ». apprécie les prestations soignées et contemporaines de Francis Kleynjans et Enfin, le 4 juin, en l'église Saint- intensément expressives de l'Orches­ Micheline Cumant, en passant par Vincent-de-Paul, l'orchestre Symphoni­ tre. Brahms, Bizet, Tchaikowski, Chabrier, que de Clichy créera le concerto pour Les instruments sont de très bons Dvorak, Sibelius, Debussy, Tomasi, alto d'Albert Cellac. Le soliste sera amateurs de Clichy, de Paris ou de la etc. Jean-Claude Dewaele, alto solo de banlieue, et des élèves des classes Des solistes de grande valeur partici­ l'Orchestre du Théâtre National de supérieures de différents conservatoi­ pent toujours aux concerts. Ce sont l'Opéra. Le concerto sera suivi de la res qui viennent parfaire leur apprenus- souvent des professeurs du Conserva- Grande Symphonie en Ut de Schubert.

Une drôle de chorale : « Au chœur de l’Opérette » Elle est vraimènt particulière, la cho­ régalerez de cette spécialité de la Cho­ ques. Points d'orgues sur Paris, Mini- rale de Clichy (92) ! A la fois chorale rale de Clichy. Ce mélange satisfait tour du Monde, Plein soleil. Opérette municipale et association 1901, elle petits et grands, jeunes et moins jeu­ 3000... est composée de jeunes (la moyenne nes. C'est fort, mais sans alcool ! Sur Mais au chœur de l'Opérette n'est d'âge est de trente ans environ), et scène le champagne est de la limonade pas seulement au cœur du lyrique. Elle fonctionne depuis une dizaine et le pastis des revues marseillaises ne a une autre corde à son arc : le classi­ d'années. grise pas ! ». que... de Verdi à Beethoven, ou Rossini Ce n'est pas au lecteur de ce journal Ce cocktail est servi de nombreuses ou Schumann... ou Mozart (fin 87, trois qu'il faut apprendre la définition du mot fois (de 1 2 à 18 fois d'octobre à juin fois son Requiem avec des chorales du amateur : du latin Amator, celui qui chaque année !). Mais un bon barman Val-d'Oise). A la Sainte-Cécile, chaque aime. Eh bien, ils aiment ça l Ils ai­ n'a pas qu'une recette... les doses et année, des œuvres classiques avec ment chanter, danser, jouer la comédie. les parfums peuvent changer. De l'Harmonie de Clichy (directeur M. Voici une de leurs recettes : « Prenez même, « Au chœur de l'Opérette » Michel Prudhomme). un certain nombre d'airs d'opérettes, peut présenter plusieurs spectacles Au chœur de l'Opérette était à Cou- ajoutez des extraits d'opéras-comiques contenant chacun des œuvres différen- bert (77) en octobre, à Jouarre (77) en et même d'opéras, saupoudrez de tes ! Jugez-en par les titres de ces novembre, le 26 décembre à Clichy, et comédies musicales, colorez avec des revues : Les sept facettes de l'Opé­ puis, le 24 janvier à Saint-Maur (94). costumes chatoyants, agitez bien, et rette, Escales aux pays de l'Opérette, Les 19 et 20 mars, son gala annuel a consommez I C'est frais et vous vous Amours délices et chants, Téléfolilyri- lieu à Clichy... Avec l'Harmonie de CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 33 !

La vie musicale dans nos régions

Conde-le-Vieux près de Valenciennes, et enfin le 21 juin, pour la fête de la Musique, prouvant ainsi que sa collabo­ Ile-de-France ration avec cet excellent orchestre se déroule dans un plaisir partagé. » avec cet excellent orchestre se déroule dans un plaisir partagé. »

Marcelle Le Bihan

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succédèrent, le Cercle remplissant sa Orchestre d’Harmonie de Clichy mission : divulguer et faire aimer la musique symphonique, une quaran­ Directeur : Michel Prudhomme Ses très nombreuses prestations tant taine de musiciens composant l'orches- L'Orchestre d'Harmonie de la ville de à Clichy qu'à l'extérieur lui ont donné tre. Clichy fondé en 1929 par René Auf- une réputation nationale. Présent à tou­ Hélàs 1939 vit un démantèlement, fray, ancien maire de Clichy, est com­ tes les manifestations officielles de la heureusement provisoire, du Cercle. En posé actuellement de 55 musiciens ville, il assure également de nombreux 1942-1943, avec une autorisation dont la plupart 1er prix du Conserva­ concerts dans les quartiers (Roguet, spéciale, quelques concerts furent toire. quartier Nord, kiosque, Victor-Hugo). néanmoins organisés notamment au Reconnu d'utilité publique par le Depuis 1980, il est placé sous la profit du Comité d'entraide aux prison­ ministère de la Culture, il est actuelle­ direction de M. Prud'homme, 18r prix niers ou lors de la fête des Mères. ment affilié à la Confédération Musicale du Conservatoire national supérieur de Enfin dès 1945, après quelques de France et classé en division d'Hon- musique de Paris et assisté de M. Jean- années de léthargie forcée, le Cercle neur. Marie Godon. retrouve beaucoup de ses musiciens ainsi que de nouvelles recrues. M. Le Cercle symphonique municipal de Robert Magre est toujours le directeur, et l'association se nomme désormais « Cercle Symphonique Municipal de Colombes Colombes ». Perpétuant les traditions d'avant guerre il multiplie les concerts, 1*r juillet 1 901 avec pour président M. Il était une fois en 1929, un groupe son ambition étant toujours de faire Alphonse Boquet et pour directeur- d'amis musiciens et artistes réunis connaître, apprécier et aimer la musi­ fondateur M. Robert Magre, et bien autour de M. Robert Magre pour parler que symphonique. du projet de la création d'une associa­ d'autres amis aux différents postes du tion musicale, et le 1er septembre Conseil d'administration. En avril 1955 la direction est confiée 1929 fut officiellement enregistrée la Pendant une dizaine d'années, tant à M. André Moret 1er violon dans les naissance du Cercle Symphonique de avec les compagnies « La Pleiade » et années 30. Colombes ; Société régie par la loi du « Le Sourire », galas et concerts se Depuis 1983 M. Moret a laissé la

34 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 Juste un peu d'histoire ; elle fut créée vers 1877. D'abord Orphéon, puis Harmonie... De ces longues années nous restent des diplômes, des armoires pleines de partitions, de tous styles. Je peux mieux raconter ce que i j'ai vécu. Dans les années 65/70 le directeur, M. Laleau, aussi directeur du Conservatoire de Musique dirigeait avec les « pleins pouvoirs »» car ses pro­ fesseurs issus de la musique de l'air venaient encadrer les jeunes amateurs... Lorsque M. Laleau a pris sa retraite, l'harmonie de l'époque chuta ! vertigineusement, car les professeurs ne vinrent presque plus et le conserva­ toire se sépara de l'harmonie. Ce fut M. Blondeau qui assura la direction de cette époque noire et la responsabilité de président... Puis nous eûmes la chance à Clamart de recevoir un secré­ taire de mairie, M. Lamborot, amateur de musique et père de deux enfants musiciens. Il reprit la présidence avec place à MM. Jacques Hardy et Jean- de M. Dominique Frelaut, maire de dynamisme et un jeune chef J.-P. Bey- François Catoire ; tous deux dirigent Colombes. Les entrées sont gratuites. don. A l'aide de morceaux nouveaux et magistralement la formation. Le Cercle Au programme des œuvres de Beetho­ modernes, l'orchestre reprit un essor assure au moins trois concerts par an ven, Verdi, Mascagni. inespéré. Quelques jeunes vinrent ren­ dans les Salons de l'Hôtel de Ville. forcer les rangs. Puis M. Beydon repar­ Dans un an notre Société aura la tant à Vanves à l'école de musique, est Outre l'exécution de morceaux du soixantaine ; elle n'accuse pas son âge répertoire classique il a eu le plaisir remplacé par un professeur du Conser­ et continue sa mission. Toutefois au vatoire, M. Perrot qui gentiment dirige d'interpréter une création mondiale la cours des ans, des anciens nous quit­ « Rapsodia Canaria » de Blas Sanchez, pendant trois ans. Puis M. Lamborot tent et nous avons besoin d'éléments ; laisse le poste de président M. Thouve­ le 29 mars 1 987, et tout dernièrement tous ceux désirant dans une formation une composition peu connue de J. nin assure l'intérim et je suis élu prési­ dynamique, se trouver derrière un pupi­ dent en 1985. Mais n'ayant plus de Brahms, la « Sérénade n° 1 en Ré tre dès l'instant où leur formation ins­ Majeur », œuvres particulièrement chef, nous organisons un concours et trumentale s'intégre dans un orchestre avons la chance de recruter un excel­ appréciées par un public nombreux et symphonique, seraient les bienvenus. ravi. lent musicien, issu de Paris (Prix de Répétitions tous les jeudis de 20 h 30 trombone et musique de chambre), Notre prochain concert aura lieu le à 22 h 30, 6, rue du 11-Novembre- mais Iranien, il dirigeait l'orchestre de dimanche 20 mars 1988 dans les 1918 à Colombes où, s'adresser à radio Téhéran. Il a donc quitté son pays salons de l'Hôtel de Ville de Colombes à Mme G. Collon, tél. : 47.82.19.18 pour revenir en France y rejoindre sa 1 5 heures précises, sous la présidence femme et son fils, avec de gros problè­ mes administratifs qui maintenant sont, La Musique municipale de Clamart réglés. Depuis c'est l'essor. Nous tra­ vaillons de très beaux morceaux, même difficiles. De plus nous nous accordons très bien avec le directeur du Conserva­ toire, M. Lecussant et les professeurs nous envoient leurs bons élèves. Nous avons donc au sein de la musique muni­ cipale créé un Big Band et le professeur de batterie jazz du conservatoire a même formé un groupe moderne. Ainsi certains musiciens font partie des trois orchestres. Quatre à six grands con­ certs 2 ou 3 petits, 2 ou 3 défilés occ- pent bien notre année et motivent les 55 musiciens qui composent actuelle­ ment la musique municipale. L'équipe municipale, dans la mesure de ses moyens nous aide beaucoup et nous encourage aussi moralement. La qualité du travail que nous fait faire notre chef, M. Abbas Dabirdanesh est d'ailleurs remarquable. Nous ne pouvons guère nous développer en nombre en ce moment, le local de répétition étant trop juste, et le conservatoire n'ayant pas de classe de basses et de trombo­ nes, ce sont ces pupitres qui demeurent faible en effectif.

CMF • N° 415 - MARS-AVRIL 1988 35 La vie musicale dans nos régions

Rampa!, entouré des élèves de Pierre- (flûte avec P.-Y. Artaud, hautbois avec a i Yves Artaud, le « 3e concerto :: ïi pour Y. Poucel, orgue avec A. Isoir, saxo­ n ji i piano » et la « symphonie classique » phone avec C. Delangle, violon avec J. de Prokofief... fi, Ile-de-France Ghestem et directeur sous ma propre responsabilité, en collaboration avec i il :V Le panorama des actions menées par mon établissement serait incomplet si André Lodéon et le C.N.R. de I : n y figuraient les centres de préparation Grenoble). au C.A. de professeur et directeur, Il 11 financés par la Direction de la Musique M. Alfred Herzog, directeur 1 Le C.N.R. de Boulogne-Billancourt

! Créé et dirigé par Marcel Landowsky, puis successivement par Robert Debaes, Jean-Michel Damase, Alain Il II Louvier, Michel Zbar (par intérim) et ■ i moi-même depuis le ^•T octobre 1987, l - le C.N.R. de Boulogne-Billancourt est i devenu aujourd'hui, au fil de l'action de | mes éminents prédécesseurs, un éta­ blissement de premier plan, dont le rayonnement national s'est définitive­ ment imposé. Situé dans des locaux modernes et fonctionnels qu'il partage avec le Cen­ fl ! ^ tre Culturel de Boulogne, il abrite i il aujourd'hui 70 professeurs, assistants et accompagnateurs ayant en charge l'enseignement musical et chorégraphi­ que de 1400 élèves, partagés entre le ■ secteur dit « traditionnel » et celui des !l classes à horaires aménagés. Sous l'impulsion énergique d'Alain Louvier et avec le soutien constant de la municipalité, l'école s'est progressi­ IE p vement enrichie de départements Ü essentiels, dont la pédagogie, la musi­ I Ü que ancienne, l'électro-acoustique, l'animation, la danse baroque et con­ temporaine, la prise de son et la compo­ Conservatoire National de Région de j;i sition. S Les activités de diffusion ont pu se Rueil-Malmaison développer grâce à un équipement per­ Inauguré le 7 octobre 1987 par Fran­ — préparer ceux qui se destinent aux formant (auditorium de 500 places, çois Léotard, ministre de la Culture et professions musicales à l'entrée aux salie d'art lyrique de 120 places) et une de la Communication, Jacques Baumel, C.N.S.M. de Paris et Lyon. structure administrative dirigée par un député-maire de Rueil-Malmaison et professeur animateur et son secréta­ Jacques Taddei, directeur, les nou­ 2. Animation culturelle : I ! riat. veaux bâtiments du Conservatoire — compléments essentiels de culture Chaque année une saison musicale et national de région de Rueil-Malmaison musicale pour les élèves, les nom­ chorégraphique propose une vingtaine sont à la hauteur de son développe­ breux ensembles instrumentaux et de représentations largement ouvertes ment. vocaux participent aussi à la vie au grand public, où élèves de tous Avec 1 600 élèves, 75 professeurs, locale et régionale ; • :! niveaux et étudiants de 3® cycle 43 disciplines enseignées, dont une — 8 orchestres, dont 2 symphoniques, côtoient des artistes professionnels section Arts Plastiques installée à un orchestre de chambre et un Big- dans une programmation balayant lar­ l'École des Beaux-Arts, le Conserva­ Band, se produisent régulièrement à gement toutes époques et styles. toire a la capacité de répondre à de mul­ Rueil-Malmaison, dans le départe­ ment et dans les grandes salles pari­ En cette année 1987/88, le C.N.R. tiples vocations : siennes ; de Boulogne-Billancourt offre à nos 1. Éducation et formation : — une importante saison de concerts auditeurs une exposition Lully, suivie de 18 h 30 donnés à l'Auditorium de deux concerts de musique baroque — assurer l'initiation des jeunes rueil- Paul-Louis Weiller du Conservatoire dont de larges extraits de l'opéra lois, auxquels le 1®r cycle est permet au public rueillois et aux élè­ « Armide », par le chœur, l'orchestre, réservé en priorité ; ves d'entendre un programme de ' j les danseurs et les solistes du 3® cycle. — faciliter l'éducation musicale, choré­ graphique et bientôt plastique des qualité avec la participation de jeu­ Le public y entendra également collégiens et lycéens par une section nes talents lauréats des concours l'orchestre de la Garde Républicaine, d'Horaires Aménagés, réalisée en internationaux. (Long-Thibaud, l'orchestre du C.N.R. avec la 4® collaboration avec l'Éducation Casadesus), Grand Prix Internatio­ symphonie de Brahms, Jean-Pierre Nationale du C.M.1 à la 2* ; nal d'interprétation et d'improvisa- 36 CMF - 415 - MARS-AVRIL 1988 I

européens (Italie, Allemagne, Angle­ terre, Pologne). L'orchestre a enregistré plusieurs émissions pour FR3, notamment : Le « concerto pour orgue » et orchestre de F. POULENC. i La messe « In tempore belli » de J. HAYDN. Trois cantates sur des Noëls anciens de Ch. GOUINGUENE. Cet ensemble a bénéficié d'un prix spécial pour la musique contemporaine, pour l'interprétation de « Lumina » "r -- i d'Ivo MALEC. CONTACT École Nationale de Musique de Meudon 7, boulevard des Nations-Unies 92190 MEUDON Tél. : 45.34.75.19 poste 341

_~ CONCERTS LAMOUREUX

UN PEU D'HISTOIRE Plus d'un siècle d'Histoire Musicale ORCHESTRE DE L'ÉCOLE Française défendue et de quelle de Chartres comme des artistes les manière par cette phalange orchestrale NATIONALE DE MUSIQUE plus illustres ; au nom quasi magique. enfin, le Conservatoire se fait l'hôte DE MEUDON de toute une série de manifestations En effet, depuis sa création en 1881 par Charles Lamoureux, ce géant bor­ autour de thèmes tels que : Forum Direction : Christian GOUINGUENE du Cor, Rencontres « Musiques delais, l'art musical français, la création d'Ensemble » organisées par la L'Orchestre de l'École Nationale de wagnérienne, la musique russe etc. Fédération Nationale des Associa­ Musique de Meudon est un ensemble n'ont cessé d'être perpétués avec tions de Parents d'Élèves de Conser­ instrumental à géométrie variable, acharnement et talent par les Concerts vatoires, participation au « juillet allant de 1 2 à 40 instrumentistes. Il est Lamoureux. Les créations les plus mar­ musical de Malmaison ». dirigé par Christian GOUINGUENE, quantes si l'on peut employer cette directeur de l'E.N.M. de Meudon. expression ont été réalisées chez Disciplines enseignées : Son répertoire est vaste et couvre Lamoureux : Debussy « La mer », Accompagnement piano, alto, bas­ une période allant du XVIII® siècle à nos Ravel « La Valse », Daphnis et Chloé, son, clarinette, clavecin, contrebasse, jours. « Concerto en sol » ; « le Boléro » sera enregistré pour la première fois par cor, cornet, direction d'orchestre, flûte Son activité est importante : Ravel lui-même au pupitre en 1932. traversière, flûte à bec, guitare, harpe, l'ensemble donne entre 10 et 15 con­ Frank, Saint-Saëns, Roussel, Fauré, hautbois, luth, orgue, orgue improvisa­ certs par an. tion, percussions, piano, piano jazz, Dukas, d'Indy, Schmitt, Chausson, saxophone, trombone, trompette, L'orchestre s'est produit à Paris pour ne citer que les principaux seront tuba, violon, violoncelle, chant, cho­ (Salle Gaveau, Salle Cortot, Notre- les artisans géniaux de cette vie musi­ rale, orchestre, musique de chambre, Dame, Invalides), dans la région Ile-de- cale faite de noblesse et de créativité. France, ainsi que dans plusieurs pays formation musicale, harmonie, histoire Les chefs les plus prestigieux se sont de la musique, analyse, contrepoint. succédés à la tête de l'Association. Art dramatique, danse classique, des­ Chevillard prendra la succession de sin, peinture, sculpture, gravure, et Lamoureux, Paray, Wolff, Bigot, Marti­ bientôt photographie et cinéma. non, Markevitch, Mari en seront les Laboratoire d'informatique appliquée chefs permanents mais aussi les invités à la formation musicale. tels que Monteux, Münch, Fricsay, Bernstein, Schuricht, Krips, Jochum, Conservatoire National de Région : Solti, Maazel, Ozaw.a dirigeront ou 182, avenue Paul-Doumer. Tél.: enregistreront à la tête de l'orchestre. 47.49.74.45. Direction : Jacques Dans le domaine de la musique con­ Taddei. temporaine « Doubles » sera com­ École des Beaux-Arts : mandé à Pierre Boulez par Igor Marke­ 2, place des Beaux-Arts. Tél. : vitch en 1958, le «concerto pour 47.08.30.35. 92500 Rueil- alto » de Darius Milhaud sera créé par Malmaison. Primrose cette même année ; Scher- CMF - N° 416 - MARS-AVRIL 1988 37 ! : i La vie musicale dans nos régions cher» dirigera « Achorripsis » de Xena- l'expression musicale des musiciens qc : i kis en 1959. Jolivet, qui fut président se sont succédés au fil de l'histoire. de l'Association de 1962 à 1969, En ce sens l'esprit est conservé Dutilleux, Messiaen seront également perpétué par les instrumentistes dans Ile-de-France mis à l'honneur aux concerts du diman­ che à Pleyel. plus pur respect de la tradition. : I L'Association des Concerts Lamoc h\\l Toutes ces réalisations à II travers reux a été reconnue d'Utilité Publique l'histoire musicale d'un siècle ne purent en 1961. Elle est subventionnée par i ; ih exister que grâce à l'esprit associatif, UÜ ministère de la Culture et la Ville de véritable motivation catalysatrice dé Paris. : fl

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31 Fédération musicale flûte, clarinette, saxophone, trompette, n'est pas encore connu). percussion, guitare, piano et orgue, (les Les fanfares animeront la vill U de la épreuves de solfège se passent à l'inté­ d'accueil le dimanche matin par de rieur de chaque école). défilés. Les orchestres d'harmonie, de Seine-Saint-Denis En raison du budget dont elle dis­ variétés et d'accordéons, ainsi que le; pose, la fédération est obligée de choi­ chorales donneront un mini concert de < M. J.-C. ROGER sir les membres du jury parmi les étu­ 15 minutes chacun et les interludes diants de classe de fin d'études des seront assurés par les élèves de La Fédération Musicale de Seine- conservatoires nationaux de région. l'A.J.M. (école d'orgue de Villepinte). Saint-Denis a été créée en 1968. Elle I Un morceau d'ensemble réunira tous dépend de la Confédération Musicale Les épreuves sont imposées par la les participants. Il s'agit de « La marche de France et de l'Union des Fédérations C.M.F., donc au niveau national. Des du souvenir » de Roland Cardon. Musicales de l'Ile-de-France. diplômes sont décernés aux lauréats et Une exposition d'instruments de Elle regroupe 19 associations musi­ les résultats sont officialisés auprès de musique, éditions, photos et historique cales (orchestre d'harmonie, symphoni­ l'U.F.M.R.I.F. et de la C.M.F. de toutes les associations affiliées à la que, de variété, d'accordéons, de Fédération sera organisée sur le lieu du batterie-fanfare, chorale et école de ASSEMBLÉE GÉNÉRALE rassemblement. musique) ce qui représente 800 musi­ La Fédération tient son assemblée générale une fois par an. A partir de ciens. Orchestre 93. 1988, une ville du département Ce regroupement vise la défense des accueillera cette assemblée. Le Bourget La Fédération de Seine-Saint-Denis intérêts normaux et matériels des innovera cette formule le 21 février. accueillera le congrès de l'Union des sociétés ainsi que la promotion et la dif­ Les travaux débuteront à 10 heures. Fédérations Musicales d'Ile-de-France fusion musicale en Seine-Saint-Denis. Après le déjeuner pris en commun, La en mars 1989. Outre les travaux du La fédération se doit aussi d'organi­ Bourgetine, harmonie-fanfare du Bour­ matin, un concert devra être offert ser des examens et concours dans le get et l'orchestre d'harmonie de la dans l'après-midi, et devra être repré­ cadre de la réglementation établie par la Courneuve offriront un concert à sentatif de notre département. Confédération Musicale de France. 1 5 h 30, ouvert au public, et une soi­ A cet effet, un orchestre d'harmonie rée dansante clôturera cette journée. EXAMENS départemental et un orchestre de Batterie-Fanfare départemental seront Ils se déroulent chaque année un LES GRANDS PROJETS créés dès cette année. Il est envisagé dimanche matin en mai ou juin. Afin de 20* anniversaire de la Fédération. d'étendre cette expérience aux orches­ ! faire connaître la Fédération, ils seront i ‘ .1 tres d'accordéons et chorales. organisés dans une ville différente cha­ Créée en 1968, la Fédération de : que année. Environ 150 élèves du Seine-Saint-Denis fête ses 20 ans cette Le programme a été choisi le 1 4 jan­ département se présentent du degré année. Cet anniversaire sera marqué vier dernier. Chaque association répé­ ; débutant I au degré Moyen II dans les par un rassemblement musical le tera chez elle et des répétitions itinéran­ disciplines instrumentales suivantes : dimanche 23 octobre 1988. (Le lieu tes seront organisées de janvier à mars 38 CMF - N» 415 - MARS-AVRIL 1988 1989. Quatre chefs d'orchestre assu­ l'assemblée générale F.N.U.C.M.U. par — stages d'élèves ; reront la direction de l'harmonie 93 et une intervention destinée à présenter à — rencontre de professeurs ; deux, celle de la Batterie-Fanfare 93. la fois la C.M.F. et le F.M. 93. Le secré­ — possibilité d'échanges d'élèves. taire F.N.U.C.M.U. sera invité égale­ La commémoration du bicentenaire AUTRES PROJETS de la révolution sera marquée par cet ment lors de l'assemblée générale de la Durant l'année 1 988, le bureau et le orchestre 93 puisqu'il est envisagé de F.M. 93. Conseil d'administration se réuniront jouer la « Marseillaise : de Berlioz avec Une rencontre entre les bureaux pour mettre d'autres projets sur pied : F.N.U.C.M.U. 93 et F.M. 93 sera orga­ chœurs. — création de stages d'élèves départe­ nisée dans le but de faire connaissance La fédération ne peut compter que mentaux ; et d'organiser une assemblée générale sur la bonne volonté des musiciens — création de colonies musicales ; à laquelle seraient conviés les direc­ puisque le budget actuel ne permet pas — organisation de festivals départe­ teurs de conservatoire et les directeurs de verser de frais de déplacement. mentaux, régionaux et nationaux. d'association. Celle-ci aurait pour but F.M. 93 - F.N.U.C.M.U. 93 de resserrer les liens et d'envisager des L'objectif premier de la Fédération actions communes pour 1989, telles est de promouvoir la musique en Seine- Le secrétaire F.N.U.C.M.U. et la Saint-Denis en aidant et en faisant con­ secrétaire F.M. 93 se sont rencontrés que : — examens communs à partir du 2® naître les différents orchestre aptes à le 1 2 janvier. Il a été décidé ce qui suit : cycle ; animer les villes. Un délégué F.M. 93 participera à — fête de 1989 ;

L’Harmonie municipale de Pantin

Fondée en 1881 par M. Favart, • 26 mai 1963 : Petit, président de la C.M.F. le 11 avril industriel, grand amateur de musique, Concours de Livarot, division supé­ 1986. qui en fut le premier président. M. rieure, 1re section. Tous ces éléments réunis font que Maréchal, ancien chef de musique de • 29 juin 1966 : nous ne pouvons souhaiter pour termi­ l'armée, qui venait de prendre sa Classement à Pantin, division supé­ ner que vive longtemps encore l'Har­ retraite fut nommé directeur en 1901. rieure, 1re section. monie municipale de Pantin. A l'époque, la Société comprenait 90 exécutants, tous amateurs. • 25 juin 1972 : L'École de musique de l'Harmonie Concours de Nevers, division supé­ M. Delsarte lui succéda à la direction compte 100 élèves, dans les discipli­ rieure, 1re section et le 13 décembre de la Société en 1932, ensuite ce fut nes suivantes : flûte, clarinette, saxo­ 1980 au cours d'un concert de gala M. Gadenne en 1952, M. Gallet en phone, trompette, percussions, piano, donné Salle des Conférences, 42, ave­ 1971 et M. Bustin de 1979 à 1986. orgue, guitare. nue Édoaurd-Vaillant, devant un jury de L'activité de l'Harmonie a été inter­ prsonnalités musicales, la Société a été Le président, R. Vuilmet rompue par les hostilités en 1 914 et en classée en division d'excellence, sec­ 1939, mais il s'est toujours trouvé des tion B. personnes dévouées et bénévoles qui L'Harmonie prête son concours aux ont sû faire repartir la société dans de manifestations municipales, participe bonnes conditions. En 191 9, ce fut M. Aussenard, premier adjoint au maire, aux commémorations diverses, assure qui fut nommé président puis MM. plusieurs concerts dans l'année, aux­ Hoffmann, Legendre, Hagmann, Laro­ quels les pantinois sont invités. che et en 1972 M. Vuilmet lui succédè­ Il faut insister particulièrement sur rent à ce poste. l'importance de l'effort financier Après 100 ans d'existence, nous accordé par la municipalité ainsi que sur pouvons être fiers de dire que l'Harmo­ l'aide morale et technique qui ne nous nie municipale de Pantin est une des font jamais défaut, ce dont nous la meilleures de la région parisienne, d'ail­ remercions vivement. leurs ses classements le prouvent. Jean-Claude Choisy, directeur depuis • 21 avril 1961 : fin 1986, M. J.-C. Choisy est titulaire Classement à Pantin, division supé­ du diplôme d'aptitude (D.A.A.S.M.) de rieure, 2a section. la C.M.F.. diplôme décerné, par M.

CMF-N° 415 - MARS-AVRIL 1988 39 Il - R il' I La vie musicale dans nos régions Union musicale et artistique des gares de Pantin-Noisy-le-Sec : Ile-de-France devancée par la brillante équipe de la Levieux assisté de M. Guy Lathelize. Régie Renault qui devait être sacrée la Les vice-présidents sont Mmes Pi- meilleure au cours d'une belle finale. • m chot et Lemaire. En 1958, M. Marcel Pahin fut élu La présentation du programme est président et depuis cette date il reste le faite par Mme Amodio. 1 guide éclairé de cette Société. Profitant du rattachement administratif de la Compte tenu de sa nouvelle formule, HISTORIQUE DE LA SOCIÉTÉ gare de Noisy-le-Sec à la gare de Pan­ les deux groupes de l'U.M.G.P.N. se tin, il créa le nouveau sigle sous lequel sont un peu spécialisés dans les cor Le 11 août 1898 était déclarée à la certs orientés vers les retraités et Clu ! préfecture de la Seine, une Société à la Société évolue maintenant ) (U.M.G.P.N.). du 3e âge. 1 caractère social et éducatif sous le nom d'Union Musicale de la Gare de Pantin. Les difficultés de recrutement, La Société se produit quelquefois e M ■' notamment au niveau des instruments Province, elle a déjà présenté des co Les cheminots de cette gare s'étaient à cordes, le groupe musical s'est recon­ certs à Laval, La Ferte-Alais, Sain en effet regroupés pour pratiquer l'art '•1 I verti en orchestre d'accompagnement Aubin-les-Elbœuf, Langres, Troye , I musical en une formation symphoni­ : du Groupe Variétés ce qui donne Chalindrey et bientôt le 10 avril pr, que, se divertir sainement et enseigner j actuellement 18 musiciens et 6 chan­ Chain à Revin (08) et aussi bien s le solfège ainsi que la technique instru­ teurs ou chant avec des genres diffé­ dans la périphérie parisienne. mentale. rents — fantaisie, réaliste, lyrique et à La Société animera le Congrès annu Le 20 décembre 1898 paraissait voix. de l'U.A.I.C.F.-est le 30 avril 1988 l'inscription de la Société au Journal Le directeur des variétés est M. Mario Noisy-le-Sec et fêtera son 90° annive i Officiel. Ce groupement de cheminots Galonné. saire à Pantin et Noisy-le-Sec au cou ■ v ■} se développa rapidement et bientôt il se ; Le directeur musical est M. Rolland de l'automne prochain. composa de 3 groupes : Symphonique, variétés et théâtre. La Société fut mise en sommeil durant les deux dernières guerres mon­ ! diales et malheureusement lors de la dernière de 1939/1 945, les archives et ;; i instruments furent pillés ou détruits par H! les troupes d'occupation qui logeaient :■ : dans le Siège de la Société en Gare de Pantin. !N A la libération, la Société repris son essor sous la présidence de M. Chus- seau auquel succéda M. Lapperière. i En 1953, la Société fut sélectionnée pour la grande émission radiophonique : d'alors, réservée aux amateurs « La coupe de France des variétés » ; elle ■ I accéda aux quarts de finale où elle fut Harmonie m de Rosny-sous-Bois i Mi î ■: HISTORIQUE DE LA SOCIÉTÉ

;i 1878 - 1988 Année du 110e anniversaire

■ ri L'harmonie de Rosny-sous-Bois a f? I été créée en 1878 par Paul Cavaré sous le nom de "fanfare". En 1 909, la ! création d'un pupitre de clarinettes l'a obligé à s'appeler "harmonie" et une ■ école de musique a été ouverte à tous m . les Rosnéens. mu Comme toutes les harmonies, sa vocation première était de participer aux cérémonies officielles de la ville. L'orchestre a connu ses heures de gloire : participation aux concerts de kiosque, distributions des prix, con­ cours et festival (notamment le con­ cours de la Sorbonne en 1 948). 40 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 î 1

Actuellement, l'orchestre d'har­ enfants de dernière année de mater­ examens de Formation musicale pour monie de Rosny donne plusieurs con­ nelle. voir leur récompense obtenue aux exa­ certs par an en salle : Trianon, salle du mens de fin d'année d'instruments, ins­ conseil, salle des fêtes, Rosny II. Des Les cours sont sanctionnés par les crite au palmarès. examens de la C.M.F. Les élèves se concerts de plein air sont offerts dans M. Gérard Meunier, directeur et M. le square R. Gardebled, lors de la fête produisent une fois par an en concert d'élèves, pendant lequel leur sont Jean-Charles Cheucle, directeur- de la Rosière et de la fête de la musi­ adjoint, reçoivent sur rendez-vous. que. remis les diplômes. Des bourses d'études de la Direction L'école de musique de l'harmonie L'harmonie de Rosny est présidée de la musique au ministère de la Culture dispense des cours tout niveau pour par M. Jean-Jacques Labouille depuis peuvent être obtenues par les élèves enfants et adultes : solfège, flûte, cla­ octobre 1 962, et dirigée par M. Annie nécessiteux des classes de Fin d'étu­ rinette, saxophone et trompette. Un Lefèvre, 1er prix de conservatoire, des et Supérieur (exceptionnellement jardin musical fonctionne pour les depuis octobre 1982. Moyen). Depuis la rentrée de septembre 1982, trois orchestres fonctionnent à Conservatoire de Région des niveaux différents : d’Aubervilliers-La Courneuve — un orchestre C : jeunes élèves de niveau Préparatoire et Elémentaire 1 ; — un orchestre B : élèves de niveau Elémentaire II et Moyen I ; — un orchestre A : élèves de niveau Moyen II à Supérieur prix ; La participation à ces orchestres est obligatoire pour tous les élèves de : vio­ lon, alto, violoncelle et contrebasse. Pour les autres disciplines, les profes­ seurs désignent les élèves les plus aptes à participer aux différents niveaux d'orchestre. L'orchestre symphonique qui existe depuis de nombreuses années, compte environ 80 élèves. Il a déjà joué à Paris, en banlieue, en province et à l'étranger. D'autres ensembles fonctionnent au Conservatoire national de la région d'Aubervilliers la Courneuve : un ensemble de cuivres, un orchestre de jazz (maintenant bien connu dans la région parisienne), un ensemble Conservatoire municipal à partir de d'Aubervilliers - La Courneuve est l'éta­ d'accordéons, plusieurs formations 1956 à Aubervilliers et de 1965 à La blissement le plus important de la chorales. Courneuve, le Conservatoire national région Nord de Paris, d'autant plus qu'il de région de nos deux villes fonctionne est, dans cette périphérie, le seul, en Classes à horaires aménagés musicales collaboration avec le lycée Henri- soüs cette forme depuis 1976, après Premier cycle (6®, 5e, 4e, 3e). Ces Wallon d'Aubervilliers, à préparer au avoir été Ecole nationale de musique en classes se déroulent au CES Jean- baccalauréat de technicien musique 1973. Baptiste-Clément de Dugny. Elles (Btn F11), pour lequel notre établisse­ Tous les instruments classiques, le offrent un horaire aménagé à des ment est l'un des deux centres d'exa­ Chant, l'Art lyrique et la Danse y sont enfants qui veulent disposer d'un enseignés à tous les niveaux et l'on mens de la région parisienne. temps plus important pour leurs études verra plus loin que d'autres disciplines y musicales par rapport à leurs études prennent place, plusieurs des anciens Dispositions générales scolaires. Il n'est pas question de pro­ élèves de notre établissement font Les élèves débutants commencent fessionnalisme dans ces classes. maintenant partie d'orchestre natio­ par assister au cours de Formation naux, régionaux ou étrangers, certains musicale (solfège). Ce n'est que lors­ Deuxième cycle (Seconde T5, 1re et sont devenus enseignants et d'autres que leur professeur aura jugé qu'ils ont Terminale Fil). Ces classes à vocation ont entrepris une carrière internationale acquis les éléments nécessaires qu'ils professionnelle ont lieu au Lycée Henri- en tant que solistes. pourront commencer l'étude d'un ins­ Wallon d'Aubervilliers et aboutisseent Si le Conservatoire national de région trument. Selon leur efforts, leurs aptitu­ au baccalauréat de technicien musique d'Aubervilliers-La Courneuve se flatte des et l'instrument choisi, le temps (Btn F11 ). d'avoir formé de nombreux musiciens pendant lequel ils ne feront que la for­ professionnels, il ne néglige pas, loin de mation musicale peut varier entre 3 Prêts d'instruments là, l'enseignement des débutants, mois et 1 an (parfois davantage). même les plus jeunes. Les méthodes Certains instruments peuvent être d'enseignement Jes plus modernes sont Tous les élèves débutants (de 7 à 12 prêtés aux débutants et quelquefois en pratiquées dans notre établissement, ans) doivent participer à la Chorale ou à deuxième année. qui a été l'un des premiers à utiliser les l'Atelier d'initiation. Liste des instruments prêtés : accor­ Il est interdit de se présenter à un méthodes actives pour l'enseignement déons, altos, bassons, clarinettes, con­ des très jeunes enfants. concours extérieur au Conservatoire trebasses, cors, flûtes traversières, sans l'autorisation du directeur. Aujourd'hui avec 1400 élèves et 83 hautbois, saxophones, trombones, professeurs et accompagnateurs, le Tous les élèves, sans exception, doi­ trompettes; tubas, violons, violoncel­ Conservatoire national de région vent obtenir la moyenne des points aux les.

CMF - N° 41 5 - MARS-AVRIL 1988 4 1 I r La vie musicale dans nos régions

il Ile-de-France

: : S : :

Examens 1 î j Les examens de fin d'année exceptée ! la Formation musicale sont publics. Selon les degrés, seules les mentions i Très bien, Première mention. Première médaille permettent l'accès dans le - degré immédiatement supérieur, les ' élèves n'ayant pas obtenu ces récom­ frage pianistique. Cours d'accompa­ musique. Accordéon de concert. penses ont la possibilité, en accord il gnement. Clavecin. Violon. ; avec le professeur, de se présenter Musique de chambre. Orchestre dans le niveau supérieur à l'examen Arto. Violoncelle. Contrebasse. Ensemble de cuivres. Harmonie, co Harpe, Flûte à bec. Flûte traversière. trepoint, fugue. Chorale. Analyse. V i semestriel de janvier. Ces examens semestriels ne sont pas publics. Hautbois. Clarinette. Basson - contre­ Initiation à la danse classique (6 basse. Saxophone. Cor. Cornet-Trom­ 8 ans) et danse classique (8-1 3 ans Matières enseignées pette. Trombone. Tuba - Saxhorn. Per­ cussion - batterie. Guitare. Chant et Atelier d'initiation musicale, orgue Formation musicale. Piano. Déchif- mise en scène lyrique. Histoire de la

École Nationale de Musique d’Aulnay-sous-Bois La création de classes musicales Ecoles Nationales de Musique Il n'y a pas en France, à l'excep­ horaires aménagés au CES du parc i LE RAINCY (93450) tion des deux Conservatoires contribué également au développemer îi i 3, allée Carnot supérieurs de Paris et de Lyon de l'Ecole. Près de 100 élèves bénéf Tél. : 43 02 08 41 d'autres établissements pour for­ cient de rythmes scolaires et de cond mer les futurs professionnels. Il est tions tout à fait appréciables pou. MONTREUIL-SOUS-BOIS i donc indispensable que ces élèves mener parallèlement des études géné PRÉ-SAINT-GERVAIS trouvent dans les Ecoles nationa­ raies et artistiques. ■ ! 3, place Anatole-France les un enseignement supérieur. De plus la création récente d'un : Tél. : 48 91 20 79 : Cela concerne un petit nombre cours d'art dramatique et d'un atelier « ROMAINVILLE (suivant les établissements entre théâtral a permis de satisfaire un grand : 79, avenue Président-Wilson 2 et 4 % d'élèves) mais c'est une nombre de passionnés de théâtre et de Tél. : 48 44 33 37 chose importante surtout à une comédie. :• époque où se posent tous les pro­ Est-ce que nous pouvons affirmer ; blèmes liés au chômage. Entretien avec Alain Grimoin, que l'E.N.M. d'Aulnay-sous-Bois se A Aulnay, nous enregistrons : directeur place de par la réputation de son ensei­ avec beaucoup de satisfaction la gnement dans le peloton de tête des 1 réussite d'élèves devenus profes­ Vous dirigez l'Ecole Nationale de établissements de la région pari­ Musique d'Aulnay-sous-Bois sionnels. Certains sont entrés dans sienne ? Et pouvez-vous donner des depuis 1969, Quelle action des formations prestigieuses telles exemples ? menez-vous au sein de cette que l'Opéra, l'Orchestre de Paris, école ? les orchestres de Radio-France ; La valeur de l'enseignement de d'autres se sont dirigés vers des l'E.N.M. est effectivement reconnue L'activité essentielle de l'Ecole carrières d'enseignement. au-delà des « frontières » d'Aulnay- Nationale de Musique est de dis­ sous-Bois. penser un enseignement musical Souvent la pratique d'une disci­ pline artistique nécessite un impor­ Les brillants succès remportés en et chorégraphique à la portée de 1986 au Forum des Orchestres d'Ile- >! tous. tant investissement. Qu'en est-il à : l'E.N.M. d'Aulnay-sous-Bois ? de- France (Grand Prix décerné à C'est un enseignement de valeur l'Orchestre de Chambre et 16r Prix destiné à éveiller la sensibilité Un très gros effort est fait pour décerné à l'Orchestre des Cadets) musicale et artistique. Il donne aux permettre à tous les enfants qui le témoignent de la qualité de l'enseigne­ amateurs une formation adaptée à désirent d'aborder des études ment. leurs goûts, leurs capacités et artistiques. Les droits d'inscription Suite à ces résultats tout à fait leurs ambitions et prépare les ne sont pas discriminatoires et exceptionnels, au mois de mai 1987, futurs professionnels à aborder pour de très nombreuses discipli­ L'Orchestre de Chambre est passé à la une carrière artistique. nes les instruments sont prêtés au télévision et en mars prochain, moins pendant un an et quelque­ L'Ecole Nationale de Musique a- l'Orchestre des Cadets est invité à se fois plus. t-elle pour vocation de former les produire dans le cadre de l'émission de futurs professionnels ? jacques Martin « Le Monde est à vous ». 42 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 ï

Combien d'élèves accueillez-vous ? Quelles sont les disciplines ensei­ gnées ? : Chaque année, nous accueillons près de 1200 élèves. On peut inscrire les enfants dès l'âge de cinq ans pour éveil musical et à partir de six ans pour la i danse. Quatre vingt dix pour cent des 1 200 élèves sont Aulnaysiens mais nous en : avons également qui viennent des qua­ tre coins de la France, admis à l'issue d'un concours d'entrée. Chaque semaine, 699 heures de cours sont dispensées par 55 profes­ seurs. Parmi les 32 disciplines ensei­ gnées, le département cordes est parti­ culièrement important, plus de 1 60 élè­ ves sont inscrits dans les classes de i violon, alto, violoncelle et contrebasse.

Les disciplines enseignées Eveil musical, formation musicale, écriture (harmonie, fugue, contrepoint) musique électroacoustique, chant, chant choral, direction de chœurs, piano, violon, alto, violoncelle, contre­ basse, guitare, flûte, hautbois, clari­ nette, basson, saxophone, trompette, cornet, cor, trombone, tuba, percus­ sion, accordéon, musique de chambre, orchestre, jazz, art dramatique, danse existant entre les bâtiments où sont Pour répondre aux besoins réels classique et danse contemporaine. dispensés les cours de disciplines col­ d'une nouvelle E.N.M., l'équipe munici­ lectives et les bâtiments où sont don­ pale a décidé à l'unanimité d'étudier le Par quels moyens l'activité de nés les cours de disciplines instrumen­ projet de construction d'un équipement l'E.N.M. s'intègre-t-elle à un courant tales, crée pour les élèves une perte de central. Pensez-vous que ce projet sera artistique vivant ? temps considérable. de nature à améliorer le fonctionnement Nous offrons effectivement tous les L'ensemble de ces considérations fait de l'Ecole ? ans une riche programmation aux habi­ apparaître les problèmes et les difficul­ ! tants d'Aulnay. Des spectacles : théâ­ tés qui se posent à nous pour la coordi­ En répondant aux nécessités, ce nou­ tre musical, soirée de ballets, nation entre les différents bâtiments, le vel équipement favorisera une meilleure concerts... sont organisés avec la parti­ fonctionnement des cours et surtout la organisation des cours et aidera à un cipation des grands élèves, des profes­ surveillance et la sécurité des élèves. développement harmonieux des activi­ seurs et d'artistes invités. A titre tés pédagogiques. d'exemple : les deux concerts donnés Justement, quelles solutions vont y Cette structure créera plus de liens par l'E.N.M. à l'espace Jacques-Prévert être apportées ? entre les élèves, les familles et les les 23 et 24 janvier 1 988 ont remporté enseignants. Elle permettra à l'E.N.M. un vif succès puisqu'ils ont rassemblé Il est bien évident que la construction de jouer pleinement le rôle culturel et 1 200 spectateurs. La recette d'un de d'un établissement fonctionnel doté artistique qu'elle doit avoir au sein ces concerts, patronné par le Rotary d'un équipement adéquat aux activités d'une ville moderne. Club a permis à 40 jeunes Aulnaysiens de l'E.N.M. sera la seule solution à de découvrir les joies de la montagne. apporter aux problèmes que nous Qui dit nouvelle E.N.M., dit aussi Nous pouvons parler aussi de l'heure venons d'évoquer. nouvelle situation géographique. musicale qui se déroule tous les mardis à l'Espace Jacques-Prévert. Ces con­ r ! certs sont gratuits et permettent d'entendre des formations présentant un répertoire large et varié. Le seul « point noir » dans cet éloge de l'E.N.M. est le manque de locaux et : leur dispersion géographique. Quels sont les problèmes que vous rencon­ trez ? Actuellement les classes sont répar­ ties sur sept points de la ville. De plus, les locaux dont l'E.N.M. dispose sont totalement inadaptés aux activités pédagogiques (manque d'isolation pho­ nique), ce qui crée une situation qui compromet le fonctionnement homo­ gène des cours. En outre, l'éloignement

CMF - N° 415 • MARS-AVRIL 1988 4 3 La vie musicale dans nos régions ' ■ École du bourg. Auditorium 300 places. !• : ■ i Ile-de-France : ’ Salles de i danse.

Pouvez-vous nous donner quelques i détails ? Salle de ■; i Cours Accueil. Le terrain d'implantation de l'E.N.M. Secrétariat se situe au cœur géographique de la ? i (rez-de- ville et de par sa situation avantageuse, chaussée) f i marquera l'entrée du « Vieux Pays ». : ! L'Ecole sera mise volontairement en ! retrait de la circulation des véhicules Studios. pour limiter les nuisances phoniques et permettre la création d'une voie pié­ Parking ! i tonne qui desservira l'équipement. 100 places. Les souhaits des Aulnaysiens vont-ils Parc enfin se concrétiser ? Quel bilan positif pourra-t-on en tirer ? Gainville. L'idée directrice de ce projet est de faire une « véritable » école tant par III son enseignement, déjà bien acquis, j i ! que par la situation privilégiée de sa .-N structure au sein de notre ville. Son implantation à proximité de l'Espace Jacques-Prévert dont la répu­ n i i; tation dépasse largement le cadre de la ville renforcera sans aucun doute le Vue Charles potentiel culturel d'Aulnay. __Goippy. I; (i Nous pouvons déjà être assurés que 2 Salles de danse 1 Salle d’orchestre H cette nouvelle dimension culturelle don­ 1 Salle de documentation née à l'E.N.M. lui permettra de renfor­ 1 Salle de musique de chambre M !: cer sa réputation d'Ecole « Pilote » qui 18 Studios 6 Salles de cours collectif 1 Salle de percussions i ne pourra qu'accroître le rayonnement 1 Salle d’orgue d'Aulnay au sein de l'Ile-de-France. 1 Salle d’art lyrique

Union des Conservatoires municipaux Seine-Saint-Denis ;j i BAGNOLET, 36, rue Curie ROSNY-SOUS-BOIS, 2, place Carnot BLANC-MESNIL, avenue Floquet SAINT-DENIS, 1 5, rue Catulienne BONDY, 23 bis, rue Salengro SAINT-OUEN, 1 2, rue Dalhenne CLICHY-SOUS-BOIS, Hôtel de Ville STAINS, 8 bis, rue Carnot COUBRON, 11, rue des Bas-Prés TREMBLAY-LES-GONESSE, Ecole E.- DRANCY, rue F.-Pena Cotton DUGNY, Ec. Jaurès, avenue Thorez VAUJOURS, Hôtel de Ville EPINAY-SUR-SEINE, 79, avenue Jean- VILLEMOMBLE, 114, Grande Rue Jaurès VILLEPINTE, Hôtel de Ville GAGNY, 17, rue Parmentier VILLETANEUSE, 6, avenue Jean- m ILE-SAINT-DENIS, 31, avenue Jean- Jaurès n Jaurès LE BOURGET,Hôtel de Ville ORCHESTRE j LES LILAS, 35, place Ch.-de-Gaulle ilr> : ’ SYMPHONIQUE LIVRY-GARGAN, 41, rue Edouard- DE JEUNES EN Herriot !i: ILE-DE-FRANCE MONTFERMEIL, 49, rue Henri- Barbusse Direction : Bertrand de Billy NEUILLY-SUR-MARNE, 39, avenue Gal-de-Gaulle L'OSJIF a deux objectifs principaux : NOISY-LE-GRAND, 1 place Galliéni d'abord apprendre à de jeunes musi­ NOISY-LE-SEC, 63, rue Jean-Jaurès ciens, élèves et lauréats de conserva­ PAVILLONS-SOUS-BOIS, 144, avenue toire, les bases de leur métier au sein Jean-Jaurès d'un orchestre ; ensuite donner à de PIERREFITTE, 65, rue E.-Dolet jeunes solistes français l'occasion de se 44 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 ) il' produire en concert. L'encadrement est Grimbert est le promoteur reconnu. Au assuré par des musiciens profession­ cadre prestigieux de son université et nels. La direction artistique a été con­ de ses concerts, l'Orchestre Paris- fiée à Pierre-Michel Durand et la direc­ Sorbonne ajoute des activités musica­ tion musicale au jeune chef d'orchestre les nombreuses et variées telles que Bertrand de Billy. Depuis sa création, stages, tournées à l'étranger, enregis­ l'orchestre a donné 40 concerts dans trements... L'Encadrement est assuré 20 villes différentes, dont Paris. Il a par des musiciens professionnels de créé en août 1984 le festival de l'Ile de haut niveau dont les méthodes pédago­ Ré, « Musique en Ré », auquel il parti­ giques permettent d'obtenir de cipe régulièrement. l'orchestre une cohésion des presta­ tions et une qualité musicale exception­ Répertoire Répertoire nelle. Musique baroque : Concertos de Vivaldi : « Les Quatre Saisons » Répertoire Corelli, Vivaldi, Marcello, Albinoni, -« Concerto pour deux trompettes » Orchestre : Haendel : « Concerti Bach. Musique classique : Symphonies Telemann : « Concerto pour alto en grossi op. 6 », « Concerti a due cori ». et concertos de Mozart, Haydn, Krom- sol Majeur » Mozart : « Concertos pour piano. mer. Musique romantique : Sympho­ Haydn : « Concerto en ré Dour Symphonies, Airs de concert. Salieri : nies, ouvertures de Beethoven, Schu­ piano » - « Concerto en ut pour v folon- « Symphonies ». Liszt : « Concertos bert, Brahms, Dvorak. Concertos de celle » pour piano, les préludes, Totentanz ». Tcha’fcovski, Lalo, Mendelssohn, Dvo­ Bach : « Concerto en ré mineur pour Debussy : « Petite suite. Danses pour rak, Sibelius. Musique du 20e : 2 violons » - « Concerto en fa mineur harpe et orchestre à cordes ». Beetho­ Debussy, Prokofiev, Ravel, Mous- pour piano » ven : « Concerto pour violon ». Bar­ sorgski, Casterede... Marcello : « Concerto pour haut­ ber : « Adagio pour cordes seul Op. 11. Contact bois » Henryk Gorecki : « Trois pièces dans le Mozart : « Divertimento K 1 36 » style ancien ». Messiaen : « Poèmes Bertrand de Billy, 10, Rue Octave- Tchaïkovski : « Sérénade opus 48 » pour mi ». Feuillet, 75116 Paris, Tél. : Bartok : « Danses roumaines » 42 24 19 96. Britten : « Simple Symphonie » Orchestre et Chœurs : J.-S. Bach : Roussel : « Symphonietta » « Passions selon st-Jean et selon st- Mathieu ». Haendel : « Le Messie, Alexander's Feast,.. ». Liszt : « La Contact légende de ste Cécile, Cantico del Sol, Psaumes, .. ». Mozart : « Messes, Ecole Nationale de Musique, 1, rue Requiem ». Salieri : « Requiem ». Aristide-Briand, 93600 Aulnay-sous- Haydn : «messes, La Création, Les Sai­ Bois, Tél. : 48 66 83 24. sons. » Lyrique : Opéras de Mozart, Salieri, Gluck. ORCHESTRE DE L'UNIVER­ Contact SITE Jean-Marie Houdayer, 2, rue Francis PARIS-SORBONNE de Croisset, 75018 Paris, tél.: (Orchestre symphonique) 42 51 69 11 Direction : Jacques Grimbert ORCHESTRE JEUNE PHILHARMONIE ORCHESTRE DE L'Orchestre de L'Université Paris- CHAMBRE DES ELEVES Sorbonne est constitué d'étudiants de DU VAL-DE-MARNE DE L'ECOLE NATIONALE niveau « fin d'études », venus de (Orchestre symphonique) DE MUSIQUE l'U.E.R. de Musique et de Musicologie de Paris IV et des différents conserva­ Direction : Jean-Jacques WERNER D'AULNAY-SOUS-BOIS toires de Paris et de la Région Ile-de- Créé en 1980 et malgré sa jeunesse, Direction : Alain Grimoin France. Les instrumentistes recrutés sur audition s'intégrent à une véritable cet orchestre a déjà un passé presti­ Composé d'élèves du 3e cycle (degré structure de formation professionnelle? gieux. En effet, cet ensemble de « for­ Fin d'Etudes, Préparatoire Supérieur et technique et musicale, dont Jacques mation professionnelle » issu de perfectionnement) qui souhaitent pour l'Orchestre de L'Union des Conserva­ la plupart s'orienter vers une carrière toires du Val-de-Marne a une activité musicale, l'Orchestre de Chambre des particulièrement intense : des concerts V Elèves de l'Ecole de Musique d'Aulnay- en France, Belgique, Allemagne, sous-Bois a en priorité une vocation Suède, Finlande, Suisse ; des émis­ d'enseignement. Son but essentiel est sions radio et télé-diffusées ; un disque l de permettre à de futurs instrumentis­ en coproduction avec la RTBF ; le con­ tes d'acquérir — grâce à une pratique c / cours de solistes tels que Raffi et Ani -—V collective — un complément indispen­ Petrossian, Annie Jodry, Eric Heid- sable à leur formation. sieck, Alexandre Lagoya, Reynald Par- L'orchestre travaille régulièrement rot, Miguel-Angel Estrella, Paul Badura- (chaque semaine pendant l'année sco­ Skoda, Régine Crespin, Reine Flachot. ! laire) et a participé à plusieurs concerts L'orchestre se consacre également organisés soit dans la région Ile-de- beaucoup à la musique contemporaine. ï France, soit à l'étranger dans le cadre Un travail opiniâtre et régulier, la d'échanges avec d'autres établisse­ recherche d'un style sans faille, une ments d'enseignement. technique instrumentale au service de ; CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 4 5 1 La vie musicale dans nos régions

— Beethoven : « 1r# Symphonie » — Dvorak : « Danses Slaves » Ile-de-France En 1985, il a créé le « Livre des Pro­ gressions » de Daniel Tosi, à la Maison des Arts de Créteil. i Actuellement, en collaboration avec la Chorale des Classes à Horaires Amé­ nagés du C.E.S. du parc d'Aulnay- : sous-Bois, l'Orchestre prépare une messe de Mozart. Pierre Boutin est 18r Premier prix du C.N.S.M. de f Paris, 1er Grand Prix International de Musique de Chambre, Médaille des Cadets depuis leur création. d'Argent du Conseil de Paris, membre Contact du Quatuor de Saxophones de France, professeur de saxophone à l'E.N.M. Ecole Nationale de Musique, 1, rue d'Aulnay-sous-Bois ; il dirige la classe Aristide-Briand, 93600 Aulnay-sous- ! d'initiation à l'orchestre et l'Orchestre Bois, Tél. : 48 66 83 24.

: ! Fédération Musicale du Val-de-Marne Président : M. Pasquier :i Appartenant à la Couronne de Paris, ce généraux de la Couronne ont décidé en l'œuvre, l'amour commun de la musi­ département est lui-même cerné par les 1973, la création de l'Orchestre de l'Ile-de- que, font que cet orchestre s'affirme de Hauts-de-Seine, Paris-Sud, la Seine-Saint- France dont la vocation essentielle serait jour en jour et gagne peu à peu sa place Denis, la Seine-et-Marne et l'Essonne. l'animation musicale de cette région par dans la vie musicale française. Deux fleuves s'y rejoignent : la Seine et la des concerts symphoniques dans les La « Jeune Philharmonie », outre les Marne. théâtres, les églises et même les gymna­ œuvres pour grand orchestre, joue éga­ N'ayant que vingt ans d'existence ses. L'orchestre de l'Ile-de-France devait lement des œuvres pour cordes seules, administrative, le Val-de-Marne est néan­ également intervenir en milieu scolaire ainsi que des pièces pour instruments à moins construit sur « des millénaires d'ac­ par la présentation de concerts éducatifs vent. Son répertoire s'étend de la tivités humaines et le mélange des dans les écoles, collèges et lycées, com­ période baroque jusqu'aux œuvres con­ cultures constitue le peuple val-de-Mar- plétant de la meilleure manière l'ensei­ temporaines. gnement dispensé dans ces établisse­ il! nais». ments par des professeurs d'éducation Contact C'est en mars 1969 que fut décidé le musicale certifiés ou agrégés. D'autres transfert des Halles de Paris, le «ventre de Orchestre Jeune Philharmonie du ensembles participent à l'animation musi­ la France» à Rungis, petite cité peu peu­ Val-de-Marne. E.N.M. de Fresnes, 22- cale du Val-de-Marne, je ne citerai que la plée alors, mais disposant de vastes espa­ 24, rue Henri-Barbusse, 94260 Fres­ «Jeune Philarmonie» et «Collectif 2E ces. Non loin de Rungis : l'aéroport nes, Tél. : 46 66 08 10 (Conserva­ 2M», de Champigny. I d'Orly, point de départ des lignes d'Air toire). Inter et de nombreux vols internationaux. Depuis quatre années consécutives, sous l'égide du Département, a lieu une ORCHESTRE DES CADETS Il fallait mettre la culture à la disposition manifestation artistique intitulée «Val de DE L'ECOLE NATIONALE des habitants de ce grand département : Musique dans le parc Chérioux à Vitry. DE MUSIQUE l'après guerre vit l'édification de salles de Pendant 48 heures, toutes les couleurs de D'AULNAY-SOUS-BOIS théâtre ou de maisons de la Culture; la palette musicale s'y déploient devant (Orchestre symphonique) furent alors construits les théâtres du Val- un public nombreux, venu apprécier tous de-Marne à Saint-Maur, Romain Rolland les styles : du grand oratorio à la musique Direction : Pierre Boutin à Villejuif, Daniel Sorano à Vincennes, la rock. Maison de la Culture à Créteil, liste très L'Orchestre des Cadets est l'un des incomplète. La Fédération musicale du Val-de- trois ensembles qui, chaque semaine, La musique participe grandement à Marne est partie prenante dans ce ras­ réunissent les élèves de l'école. Il est la semblement annuel. Cette fédération suite logique de la classe d'initiation à cette culture; réunies au sein de «l'Union des Conservatoires municipaux du Val- constituée en 1968 regroupe quinze socié­ l'orchestre, fréquentée par les élèves tés. Si les Harmonies y sont majoritaires, des cycles préparatoires. Son but est de-Marne», 42 communes gèrent finan­ elle fédère deux ensembles d'accordéons avant tout de les former à l'indispensa­ cièrement des Conservatoires munici­ et deux chorales. ble pratique collective, qu'ils se desti­ paux, des Ecoles nationales de musique, nent au professionnalisme ou non. Le un Conservatoire national de région à Nous avons choisi de vous présenter fonctionnement d'une telle formation Saint-Maur. un échantillon de quelques sociétés. ne saurait être comparé à celui d'autres L'Etat, le Conseil régional, les Conseils types d'ensembles : son cadre scolaire ; crée en effet certaines contraintes (horaires, disparité des âges, choix du Orchestre symphonique Pasdeloup répertoire, etc.). Depuis trois saisons, l'orchestre a inscrit à son répertoire : Créé au siècle dernier, cet orchestre prix du Conservatoire de Paris, assure — « Symphonie des jouets » composé des meilleurs musiciens de une saison musicale de dix concerts à — Haydn : « Symphonie militaire » l’Opéra, de la Garde Républicaine, de la Salle Pleyel et quatre concerts à la — Saint-Saëns : « Havanaise » la Musique de l’Air, encadré par des Salle Gaveau. 46 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 - Les concerts de la Salle Pleyel Ange Maugendre. Administrateur : Concours International de Besançon. < sont des concerts prestigieux où les Roger Landy. Membres du Comité : plus grands solistes internationaux Nicole Dhainaut, Edouard Deuez, Elu en 1970, puis réélu Président et sont invités à se produire. Robert André, Pierre Bachialoni, Alix chef permanent de l’orchestre de Deshayes, Charles Vaillant. Conseil de l’Association des Concerts Pasdeloup, - Les concerts de la Salle Gaveau l’Association : Me Anicet Defay, Avocat il dirige dans le monde entier le réper­ sont réservés à la découverte de nou­ à la Cour. Violon Solo : Pierre Hofer. toire symphonique et lyrique, ainsi que veaux talents, de jeunes premiers prix la musique contemporaine, et s'atta­ internationaux (Cleveland, Long-Thi- Gérard Devos che à faire connaître les œuvres des baud, Viotti, Reine Elizabeth de Belgi­ Président Chef d’Orchestre de l’Asso­ compositeurs français. que.:.) en liaison avec le Conservatoire ciation des Concerts Pasdeloup National Supérieur de Musique de Professeur au Conservatoire Natio­ Paris. Prix de harpe, harmonie, fugue, com­ nal Supérieur de Musique de Paris, au position du Conservatoire National Conservatoire de région de Rueil-Mal- Ces concerts sont souvent présentés Supérieur de Musique de Paris et du maison, membre de jurys prestigieux, après Paris, dans les principales villes Concours International de Prague, Gérard Devos est officier des Arts et de la Région Parisienne. Gérard Devos a reçu, en 1956, le pre­ des Lettres et médaille d’or de la ville mier prix de direction d’orchestre du de Paris. En dehors de cette activité statutaire, l’orchestre symphonique Pasdeloup participe à de nombreuses manifesta­ tions. L’Haÿ-les-Roses Ces dernières années, il a accompa­ Association Musicale du Val de Bièvre gné plusieurs fois, le Ballet de l’Opéra de Paris, le Ballet Alwin Ailey, au Palais Depuis sa fondation en juillet 1980, les s'ajouter des journées dites «Séminaire des Sports. jeunes instrumentistes de bon niveau se musical » en vue de préparer plus intensé­ rassemblent chaque semaine pour tra­ ment les manifestations publiques pro­ Léo Ferré (pendant un mois et demi) vailler des œuvres originales et de qualité. grammées. Le recrutement ne se limite au Palais des Congrès. Aux répétitions hebdomadaires viennent pas aux seuls habitants de l'Hay-les- Le Ballet de Nancy au Festival de la Danse, au Théâtre des Champs Ely- sées. Les films de François Reichenbach. Le Festival Cinéma et Musique d’Angers. Et tout dernièrement, le spectacle de Barry White au Zénith. L’orchestre Pasdeloup, c’est cent ans de tradition musicale à Paris, mais aussi la participation à des festivals en Belgique, Grande-Bretagne, Suisse, Espagne, RFA, Italie, etc... C’est la recherche permanente de la qualité comme en témoignent les abon­ nés fidèles, les collectivités, les comi­ tés d’entreprise et le public qui se retrouvent nombreux pour assister à nos concerts. Fondateur de l’Association en 1918 : Serge Sandberg. Président Chef d’Orchestre : Gérard Devos. Secrétaire général : François Carry. Trésorier :

CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 47 ; La vie musicale dans nos régions

Le «Nouvel Ensemble Instrumental» par celle-ci. En 1981, Concours national de donne dans notre ville un concert de gala Vire dans le Calvados, Arpajon dans l'Es­ annuel qui attire un public nombreux. Il se sonne en 1982, Chelles dans la Seine-et- Ile-de-France produit également dans le Parc de la Marne en 1987. Franchissant la frontière, Roseraie et participe à la fête des Associa­ le «Nouvel Ensemble Instrumental» s'est tions, sous l'égide du Centre culturel com­ fait remarquer au Festival international munal. Les limites de la cité ne suffissent des jeunes musiciens à Neerpelt (Belgi­ pas à ses ambitions et chaque année le que) en 1983. Le «Nouvel Ensemble Ins­ « Nouvel Ensemble Instrumental » est trumental», l'Ensemble des Juniors, le appelé à se produire dans les villes de la Quintette de Cuivres constituent une véri­ !Ü couronne ou de province. table école d'orchestre. L'Association musicale du Val-de-Bièvre a pour voca­ Roses : ceux-ci constituent le noyau prin­ L'Association musicale du Val-de- tion la formation des musiciens ama­ cipal, mais des interprètes des communes Bièvre a adhéré dès sa création à la Confé­ teurs; son ambition : faire partager au limitrophes ont souhaité s'intégrer aux dération musicale de France et elle a par­ plus grand nombre possible - pratiquants activités de notre association. ticipé aux concours nationaux organisés et auditeurs - l'amour de la musique.

!

sienne (classée en Excellence V° section, animations dans sa ville à la demande Musique de Créteil en 1987). Elle a enregistré un disque en d'associations locales ou de la municipa­ !; 1984 où, sous la direction de Claude lité. Elle participe aux cérémonies officiel­ C'est en juillet 1973 que le président Charles, elle joue Bizet, Rossini, Weber, les. Elle assure quelques concerts en pro­ Dessailly, chargé d'organiser les cérémo­ mais aussi Leroy-Anderson, Jacques vince ou à l'étranger, notamment avec les nies officielles à Créteil, déposa les statuts Devogel, Roger-Roger, Lancen, Don- villes jumelées de Créteil comme les d'une association musicale destinée à deyne, J.-M. Pommier, etc. Abgmes en Guadeloupe ou Salzgitter en i Allemagne. participer aux cérémonies et aux fêtes du Aujourd'hui dirigée par MM. Pommier chef-lieu du nouveau département, le Val- et Dulat, elle organise trois grands La Municipalité, consciente de l'intérêt de-Marne. concerts à Créteil à l'occasion de la culturel que représente la Musique de Cette association devint très vite une Sainte-Cécile, du Printemps et des fêtes Créteil, de son utilité, de sa représentati­ des grandes harmonies de la région pari- de Juin. Elle participe à de nombreuses vité, lui accorde son soutien.

1 Vincennes Musique Municipale quants. Le directeur actuel est Charles en 1985, elle fut désignée pour assurer la La Musique municipale, une des plus Guillerme. A Paul Poussin succéda Robert garde du Fanion d'Honneur de l'U.F.M.R.I.F. vieilles sociétés de la ville, créée en 1874, Jacquet. Depuis 1957, la présidence est que lui remit l'Union musicale de Persan a fêté avec éclat son centenaire en 1974. assurée par Daniel Deray, assisté actuelle­ (Val-d'Oise), au cours d'un grand gala Ses premiers dirigeants furent MM. Dela- : ment de Robert Jobard et Michel Ory organisé au Centre culturel Georges- varde (adjoint au Maire), président, et (vice-présidents) et de Louis Lévêque, Pompidou de Vincennes, qui restera Ségouin, chef de musique. Les derniers, - 1 secrétaire général. gravé dans les mémoires. L'année sui­ avant 1940, étaient : MM. Guigal, prési­ vante, ce fanion fut transmis par la M.M.V. La M.M.V. donne tous les ans, à la fin de dent, Coulibeuf, directeur (également à l'Union musicale de Chelles (Seine-et- l'hiver, un gala fort apprécié, en collabora­ chef de la Musique des Gardiens de la Marne). Paix). Son emblème est inspiré du blason tion avec d'autres sociétés culturelles de Vincennes (Accordéon-Club et Centre Notre société prend part depuis trois j de la ville de Vincennes. Eprouvée par la deuxième guerre mondiale, elle se Chorégraphique). A la belle saison, ce ans au Festival de Jazz organisé à Vitry- reconstitue, en 1944, sous la présidence sont des concerts de plein air : place de la sur-Seine (Val-de-Marne) par l'Associa­ de Paul Poussin et la direction du presti­ Mairie et dans différents quartiers de la tion Départementale d'information et gieux François Combelle, saxophone solo ville. Elle participe, aux côtés de la Munici­ d'Actions Musicales (A.D.I.A.M.). à la Garde républicaine. En 1947, elle palité, aux manifestations patriotiques. Cependant, comme beaucoup d'autres ! obtient un prix d'excellence à Paris. Fin septembre, elle prend part à la journée formations de musiciens amateurs, la des Associations à la fin de laquelle elle Depuis, elle n'a cessé d'exercer son M.M.V. soufffre du vieillissement de ses donne un concert place de l'Eglise. Et activité, dirigée ensuite, successivement, membres. Cela ira mieux quand les jeu­ puis, elle fête brillamment la Sainte- par MM. Léon Manière, Marius Kowalski, nes, formés par le Conservatoire munici­ Cécile, chaque année, en se produisant à René Blauwart et François Gauthier (dis­ pal, comprendront enfin leur intérêt et l'église Notre-Dame de Vincennes. paru tragiquement dans un accident en viendront à elle apportant, dans la joie et octobre 1987), lesquels, également com­ Notre société est membre de la Fédéra­ l'amitié, leur précieux enseignement et positeurs, furent les chefs les plus mar- tion musicale du Val-de-Marne. A ce titre. leur dynamisme. 48 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 :i I: Harmonie « L’Alliance Musicale » Union des L'Alliance Musicale de Villeneuve- Temple, à l'Accueil et plus récemment en Saint-Georges est la plus vieille associa­ l'église Saint-Georges (haut lieu histo­ Conservatoires i tion de la ville. rique de Villeneuve), nous préparons un Fondée le 21 août 1884 sous le nom de concert en Allemagne, au mois de mars, avec notre ville jumelle et un autre au «Fanfare l'Union», notre société prend le Municipaux du nom d'Harmonie l'Alliance Musicale en Théâtre municipal pour la fête de la musi­ 1907 lors d'une modification de nos sta­ que. Val-de-Marne tuts. Les guerres de 14-18 et de 39-45 ne Aujourd'hui l'Alliance Musicale est plus font pas cesser les activités et, aujourd'hui que centenaire. A son répertoire classi­ encore, sous l'impulsion de notre chef, que, nous avons su associer des oeuvres André Moreau, l'Alliance se présente plus modernes qui répondent à l'attente ARCUEIL (94110), 24, rue Raspail régulièrement au public. des jeunes musiciens, de plus en plus BONNEUIL-SUR-MARNE (94380), 8. rue nombreux à nos pupitres. Après les concerts de quartiers, au A.-Gros CHAMPIGNY-SUR-MARNE (94500), 4, rue « Proudhon CHARENTON-LE-PONT (94220), 17, rue Espérance Brévannaise de Conflans CHOISY-LE-ROI (94600), 44, rue du Dr- L'Espérance Brévannaise a été fondée Roux par notre ancien président, M. Albert ECOLES NATIONALES FONTENAY-SOUS-BOIS (94120), 27, rue Werth en 1945 et il en a été le directeur DE MUSIQUE du Clos-d'Orléans jusqu'en 1967, puis M. Claude Ozanne l'a GENTILLY (94250), 2, rue Jules Ferry Créteil, 40, rue J.-Savar dirigée jusqu'en 1976, pour en devenir le IVRY-SUR-SEINE (94200), 28, rue St-Just Tél. : 43.39.16.46 vice-président jusqu'à sa retraite en 1986. RUNGIS (94150), place du Général-de- Fresnes, 24, rue H.-Barbusse M. Gérard Villet en est l'actuel dirigeant Gaulle Tél. : 46.66.08.10 depuis douze ans, président Mlle Werth. SUCY-EN-BRIE (94370), 2, rue Pierre- L'Hay-les-Roses, 13, rue des Jardins Notre société est une Batterie-Fanfare- Semard Tél. : 46.64.28.61 Harmonie, qui se compose de quarante THIAIS (94320), place du Gl-Leclerc Cachan, 15, rue F.-Rude éléments très jeunes. VILLEJUIF (94800), 16, rue Jean-Jaurès Tél. : 46.63.38.97 Pour 1988, nous avons à notre calen­ VITRY-SUR-SEINE (94400), 36, rue Audi- drier, deux manifestations importantes. geois CONSERVATOIRE NATIONAL VILLENEUVE-LE-ROI (94290), 35, rue des «Val de Musique», le dimanche 12 juin DE REGION 1988. Organisée par l'A.D.I.A.M. 94. Tilleuls Saint-Maur-des-Fossés, VINCENNES (94300), 41/43, rue R.-du- Un projet le dimanche 2 octobre 1988, 25, rue Krüger - Tél. : 48.83.14.67 Temple à Limeil-Brévannes d'une Journée musi­ LE PERREUX-BRY (94170), 101, avenue cale des Sociétés du Val-de-Marne. G.-Clemenceau VILLENEUVE-SAINT-GEORGES (94190), 21, avenue Carnot MAISONS-ALFORT (94700), 85, rue Victor-Hugo ALFORTVILLE (94140), 37, rue des Ecoles CHEVILLY-LARUE (94150), 102, avenue du Général-de-Gaulle ORLY (94310), Parc Méliès LIMEIL-BREVANNES (94450), 23, rue Pas­ teur LE KREMLIN-BICETRE (94270), Mairie SAINT-MAURICE (94410), Mairie PERIGNY (94520), Mairie CHENNEVIERS-SUR-MARNE (94430), 46, avenue du Général-de-Gaulle SANTENY (94440), Mairie LE PLESSIS-TREVISE (94420), 21, avenue Bertrand VILLECRESNES (94440), 66, avenue du Lt- Dagorno VILLIERS-SUR-MARNE (94350), 23. rue de Cœuilly BOISSY-SAINT-LEGER (94470), Mairie LA QUEUE-EN-BRIE (94510), Mairie SAINT-MANDE (94160), Mairie MAROLLES-EN-BRIE (94440), Mairie NOGENT-SUR-MARNE (94210), 33, rue Guy-Moquet JOINVILLE-LE-PONT (943410), 12, ter lle- Fanac

CMF • N° 415 - MARS-AVRIL 1988 49 Requiem - Haendel : Ode à Sainte I Cécile - Lucrezia - Kuhnau : Cantate « Gott sei mir gnadig >» - Michna : Messe de Saint Wenceslas - Mozart : ; b Ile-de-France Litanies - Vêpres d’un Confesseur - : Messe en ut - Messe Brève - Pergo- lèse : Magnificat - Stabat Mater - Scarlatti : Salve Regina - Vivaldi : Sta­ bat Mater - Gloria - Magnificat. Répertoire instrumental : Chœur également son concours à d’autres Boccherini, Bottesini, Boucoure- orchestres, comme Harmonia Nova chliev, Charpentier, Chaynes, Dvorak, Direction C. Chauvet sous la direction de Didier Bouture Gaussin, Haendel, Haydn, Hindemith, pour la saison 1984-1985. Le Chœur Janacek, Mendelssohn, Mozart, Ros- 72 choristes : 24 soprani - 22 alti - Francis Poulenc assure régulièrement sini, Scarlatti, Spohr, Stamitz, Strauss, 11 ténors - 15 basses. la biennale de Musique de l'Ile d’Yeu Stravinski, Suk, Vivaldi. (Vendée). Répertoire : L’Ensemble Jean-Walter Audoli est Œuvres pour chœur, orchestre et Contact : constitué de jeunes musiciens profes­ sionnels, tous issus du Conservatoire solistes de : Bach, Beethoven, Boro- Colette Chauvet, 11, rue Traversière, dine, Brahms, Brittent, Delalande, National Supérieur de Musique de 94470 Boissy-Saint-Léger. Tél. : (1) Paris. C’est autour de son chef, Jean- Faure, Franck, Haendel, Mozart, Paï- 45.69.06.64. siello, Poulenc, Saint-Saëns, Schubert, Walter Audoli, dont la manière de faire Schütz, Vierne, Vivaldi. .■-MMa Ensemble Instrumental »■ » ï Ce chœur, fondé en 1969 par Colette Jean-Walter Audoli m Chauvet et dirigé par elle depuis son Direction J.-W. Audoli origine, est une association de la ville de Boissy-Saint-léger. En plus du 15 musiciens : 8 violons - 3 altos - 3 répertoire a cappella profane et sacré, violoncelles - 1 contrebasse. K il travaille chaque saison une grande Répertoire d’oratorio : œuvre avec orchestre, ainsi « Israël en Egypte » de Haendel en 1984, faisant Bach : Cantate 155 Messe en la - rk t l’objet de concerts à Paris, en province Lamento pour haute-contre et cordes - y''™ êfe? y et à l’étranger. Il s’est adjoint pour cela Bernstein : Chichester Psalms - M.A. •: un ensemble instrumental, mais prête Charpentier : Te Deum Faure : ÿÈ!XMÊ%3Êʧ^

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50 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988

: : sonner les instruments à cordes est nes œuvres pour chœur et orchestre. Il nombreux festivals : à Paris (Festival révélatrice de sa formation de violo­ s’attache à permettre à ses musiciens de Musique Sacrée), en Dordogne, niste, que l’Ensemble s’est formé en un épanouissement de leur talent en se Normandie, Midi-Pyrénées... Il vient 1976. Parrallèlement au grand réper­ produisant à tour de rôle en soliste. Par d’enregistrer chez Arion un disque toire, il s’attache à la fois à faire décou­ ailleurs, de nombreux artistes, dont le consacré à Janacek. talent est reconnu : Jean-Pierre Wallez, vrir la musique contemporaine et à pri­ Contact : vilégier la musique française, en resti­ Bernard Soustrot, Reine Flachot, Jac­ tuant les œuvres des compositeurs ques Vandeville, Michel Piquemal, Ensemble Instrumental J.W. Audoli, oubliés. Jean-Walter Audoli s’est éga­ Jocelyne Chamonin, James 13, rue des Jardins, 94240 L’Hay-les- lement donné pour mission d’apporter Bowman..., ont été les solistes de Roses. Tél. : (1) 46.64.28.61 (de 16 h à son concours aux chorales régionales l’Ensemble. L’Ensemble Instrumental 20 h) ; 31.44.15.25. afin de leur permettre de monter certai­ Jean-Walter Audoli a été invité par de

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UijCo][ïï]n(7©SSGG£Gn(o)[7DS ! : FESTIVALS

24 avril 1988 Cousances-les- Festival de Chorales. Chorale de l'A.S.L.C. Mme Simone Legrand, 4, rue du Stade, Forges (Meuse) 55170 Cousances-les-Forges. 1*f mai 1988 Chalamont (Ain) Fête du Muguet. Festival des Sociétés Musicales M. Émile ou Mme Thérèse Cointet, rue des Bottes, du Groupement des Bords de l’Ain. 01320 Chalamont. ; 22 mai 1988 Cluny (Saône-et- Festival de Musique (dans le cadre du 900e anniversaire M. Guy Belot, Mairie, 71250 Cluny Loire) de la pose de la première pierre de l’Abbaye de Cluny. 28. 29. Villefranche Festival de Villefranche. M. Paul Thevenon Le Bois, 69460 Le Perreon. 30 mai 1988 (Rhône) 29 mai 1988 Le Mayet-de-Mon- Festival du Centenaire de la Fanfare « Les enfants de Mme Rougeron, présidente, avenue du Lac, tagne (Allier) la Montagne ». 03250 Le Mayet-de-Montagne. 29 mai 1988 Saint-Émilion Festival de Musique de Saint-Émilion pour les Fanfares M. Musset, rue de la République, 33330 Saint-Émilion. (Gironde) et Majorettes. 31 mai au Chamalières Fêtes du Centenaire de l'Harmonie « Les Enfants M. Joseph Mojal, 6,. avenue de Villards, : 5 juin 1988 (Puy-de-Dôme) de Chamalières ». 63400 Chamalières. 3, 4. 5. 10, 11 Commercy (Meuse) Fête du Centenaire de sa Fondation, M. Jean-Pierre Charlois, rue Savard-Raulecourt, 12 juin 1988 Harmonie Municipale. 55200 Commercy. 5 juin 1988 Ancerville (Meuse) Festival de Musique (60e anniversaire). Amicale M. Robert Steil, 12, rue des Fossés, Ancervilloise. 55170 Ancerville. 4. 5 juin 1988 Neuville (Rhône) Festival du Groupement de Neuville. M. Louis Frecon 11, chemin Bressan, 69250 Neuville-sur-Saône. 5 juin 1988 Cours-la-Ville Festival du Groupement Rhins-Trambouze M. Roger Pradoux, 6, rue Pasteur, Bourg de Thizy, (Rhône) 69240 Thizy. 5 juin 1988 Villeneuve-sur-Lot Festival de L'Union des Sociétés Musicales du « Les Amis de l'Harmonie Municipale École de (Lot-et-Garonne) Lot-et-Garonne. Musique ». Avenue de la Marine, 47300 Villeneuve- i sur-lot. Tél. : 53.96.16.33. 5 juin 1988 Montlouis-sur-Loire Festival Cantonal de musique, organisé par la Musique M. Christian Poitevin, secrétaire. 71, avenue G- ; (Indre-et-Loire) Municipale de Montlouis-sur-Loire. d'Estrée, 37270 Montlouis-sur-Loire. !! 5 juin 1988 Sagy (Saône-et- Festival de Musique. M. René Burtin. Le Bourg, 71380 Sagy. Loire). : : 5 juin 1988 Saint-Germain- Festival de Musique (Centenaire de la Société). M. Bernard Pernin. Marosse, 71370 Saint-Germain- du Plain du-Plain. (Saône-et-Loire) 11 juin 1988 Strasbourg 10e animation chorale de Strasbourg Centre. M. Gérard Foltz, 3, rue du Falkenstein, Hoenkeim (Bas-Rhin) 67800 Bischheim. 11. 12 juin 1988 Fourmies Festival. M. le Président de la Fédération Régionale des Sociétés (Nord) Musicales du Nord-Pas-de-Calais, 46, rue des Frères- Martel, 59119 Waziers. ______11. 12 juin 1988 Volmerange-les- Festival de Musique. Harmonie Municipale. M. Robert Stourm, 5, rue de Molvange, 57330 Mines (Moselle) Volmerange-les-Mines. 12 juin 1988 Rouffignac Festival Départemental des Sociétés Musicales. M. Y. Rolde, 24580 Rouffignac-Saint-Cernin. (Dordogne) Bellerive-sur-Allier Festival Départemental des Sociétés Musicales de : j 12 juin 1988 M. Guy Goninet, président de la Société Musicale, : (Allier) l'Ailier. 03700 Bellerive-sur-Allier. 12 juin 1988 Saint-Cyr-sur- Festival des Sociétés Musicales du Groupement de M. Gilbert Meunier. Saint-Cyr-sur-Menthon, 01380 : i Menthon (Ain) Bâgé — Pont de Veyle. Bagé-le-Châtel. 12 juin 1988 Langeais Festival Cantonal de Musique, organisé par la Fanfare Mme Francine Mussotte, 56, allée des Quarts, 371 30 : (Indre-et-Loire) de Langeais. Langeais. ______| ! 12 juin 1988 Langogne (Lozère) Festival du 25e anniversaire de la Lyre Langonaise. M. Jacques Robert, 2, rue Haute, 48300 Langogne. 18 et 19 juin 1988 Saint-Genis-Laval Festival du Groupement du Sud Lyonnais. M. Robert Olagnon, 1, boulevard de l'Europe, 69310 (Rhône) Pierre-Bénite. i 18 et 19 juin 1988 Festival du Sud-Est Lyonnais. M. Marcel Chevalier, 19, boulevard Pasteur, 69800 ! Saint-Priest. 18 et 19 juin 1988 Serrières (Ardèche) Festival déjà Fédération Musicale de l'Ardèche. Mme Marie-France Escoffier, Impasse du Terrier, 07340 Serrières. Tél. : 75.34.06.68. ! 19 juin 1988 Hettange-Grande Festival de Musique. Harmonie « La Lyre ». M. J.-L. Racamaric, 15, route Nationale, 57330 (Moselle) Hettange-Grande. ______19 juin 1988 Chasseneuil Festival de Musique (toutes catégories de sociétés) M. Michel Raynaud, Cidex 37, Les Arnauds, 16600 (Charente) et Majorettes. Ruelle. 19 juin 1988 Echallon (Ain) Festival des Sociétés Musicales du Pays de Gex. M. Raymond Neyron, Echallon, 01490 Saint-Germain- de-Joux.

52 CMF - N° 41 B - MARS-AVRIL 1988 '! : FESTIVALS

25 et 26 juin 1988 Voves Festival Départemental de Musique de l'U.D.S.M.A. M. Jack Hurier, 9, rue du-Feu-de-la-Saint-Jean (Eure-et-Loir) 28. organisé par l'Harmonie Municipale de Voves. Chuisnes 23190 Courville-sur-Eure. Concert par l'Harmonie Municipale d'Orléans, le samedi 25 juin. 26 juin 1988 Farebersviller Festival International de Musique de Majorettes. Mlle Bernadette Witz, 9, Grand-Rue, 57450 (Moselle) Avant-garde Saint-Jean. Farebersviller. 26 juin 1988 Monnaie Festival Cantonal et Inter-cantonal de Musique du M. P. Loyau, 30, rue A.-Briand, 37380 Monnaie. (Indre-et-Loire) Canton de Vouvray-les-Vins. 26 juin 1988 Monnaie Festival cantonal de Musique, organisé par la Concorde M. Louis Berruer, trésorier, La Forêt 37380 Monnaie. (Indre-et-Loire) de Monnaie. 26 juin 1988 Le Tourme Festival de Batteries-Fanfares et Majorettes,-organisé Mme Nicole Barreau, Tabanac 33550 Langoiran. (Gironde) par l'Amicale Tournaise. 28 juin 1988 Saint-Émilion Festival de Musique de Saint-Émilion. M. Musset, rue de la République, 33330 Saint-Émilion. (Gironde) 2 et 3 juillet 1988 . Distroff (Moselle) Festival International de Musique-l'Union. M. Claude Wallerich, 13, rue des Pinsons, 57134 Distroff. 3 juillet 1988 Auzouer-en-Touraine Festival Cantonal de Musique, organisé par la Lyre M. André Poussin, secrétaire, La Moissonnière 37110 (Indre-et-Loire) Auzouérienne. Auzouer-en-T ouraine. 3 juillet 1988 Orbigny (Indre-et- Festival Inter-cantonal de Musique. Cantons de Bléré et M. Kleber Vonnet, secrétaire , le Chéreau 37460 Loire) Centenaire Montrésor, organisé par la Lyre Républicaine Orbigny. d'Orbigny. ______3 juillet 1988 Saint-Gengoux-de- Festival de Batteries-Fanfares. M. Jean Bonin, 71260 Saint-Gengoux-de-Scisse. Scisse (Saône-et-Loire) 3 juillet 1988 Ceyzeriat (Ain) Festival des Sociétés Musicales du Groupement de M. Roger Flochon, « Les Métras », 01 250 Ceyzeriat. Bresse-Revermont. 5 juillet 1988 Chamelet (Rhône) Festival du Groupement de la Vallée d'Azergues. M. Jean Rollet-Le Margeuron, Saint-Vérand. 69620 Le Bois-d'Oingt. 10 juillet 88 Charge Festival Cantonal de Musique, organisé par la Musique M. Jacques Bonnigal, directeur, 6, rue d'Enfer (Indre-et-Loire) des Vignerons du Canton d'Amboise.______37530 Limeray. 9. 10, 11 Longuyon Festival de Musique Batteries-Fanfares Amicale M. Patrice Lambert Services Techniques, Mairie, septembre 1988 (Meurthe-et-Moselle) Saint-Louis. 54260 Longuyon. 16. 17. 18 Ottange (Moselle) Festival International de Musique. M. René Aveline, 27, rue de la Liberté, 57710 septembre 1988 Harmonie Municipale. T ressange. 25 septembre Petit Rederching Festival de Chant Choral. Chorale Concordia. M. Roger Rimlinger, 19, route de Hoelling, 57410 1988 (Moselle) Petit-Rederching.______

CONCOURS

1*r mai 1988 Aix-les-Bains Concours. Classement Chorales. Orchestres Sym­ M. Maurice Adam, L'Eden, 2. rue Paul-Verlaine. (Savoie) phoniques, Orchestres à Plectres. 73100 Aix-les-Bains. 14 mai 1989 Aix-les-Bains Concours National d'Accordéons (Sociétés toutes M. Albert Arnould, 8, rue du Zander, 73100 (Savoie) catégories). Aix-les-Bains. 15 mai 1988 Pont-à-Mousson Concours National de Musique réservé aux Harmo­ M. Roland Boitel, 151, avenue Poincaré, 57800 (Meurthe-et-Moselle) nies, Fanfares, Batteries-Fanfares. Toutes Divisions. Freyming-Merlebach. Tél. : 87.04.67.10. Centre Culturel Prémontrés 21, 22 mai 1988 Strasbourg Concours International pour Harmonies M. René Steyer, 2, sentier des Petits-Champs, (Bas-Rhin) toutes divisions. 67760 Gambsheim. Tél. : 88.96.87.29. 21. 22 et 23 Lagord Concours Intermusique. Orchestres d'Harmonie, M. Georges Fremond, 14, rue du Moulin-Benoist. mai 1988 (Charente-Maritime) Chorales, Batterie-Fanfare. Fanfare. 17140 Lagord. 29 mai 1988 Luzinay-St-Just Concours Régional des Batteries-Fanfares. M. Louis Levrangi, Le Polychrome, avenue Jules- Chaleyssins (Isère) Ravat, 38500 Voiron. 4 juin 1988 St-Marcellin Concours de composition — L. Levrangi, Le Polychrome, École de Musique, (Isère) Oeuvres pour Harmonie. 38500 Voiron. Tél. : 76.05.48.78. 4 et 5 juin 1988 Brecey Concours National. Mairie de Brecey. 50370. Tél. : 33.48.70.22. (Manche) 5 juin 1988 St-Marcellin Concours National de Musique ouvert aux M. Rolland Paym, 27 bis, rue de la Plaine, 38160 (Isère) Harmonies — toutes divisions. St-Marcellin. Tél. : 76.38.42.02. 11, 12 juin 1988 Fourmies (Nord) Concours National Harmonies Fanfares. M. le Président de la Fédération Régionale des Sociétés Musicales du Nord-Pas-de-Calais, 46, rue des Frères- Martel. 59119 Waziers. 11 et 12 juin 1988 Mulhouse 27* Concours International de Musique instrumentale : Centre Accordina, 79 A. rue Anna-Schoen, 68200 (Haut-Rhin) piano, orgue moderne et accordéon. Mulhouse. Tél. : 89.59.50.37. 16 octobre 1988 Anzin (Nord) Concours de Chorales Régional. Fédération des Sociétés Musicales du Nord. 121, rue Barthélémy-Delespaul, 59800 Lille.

CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 53 ^(smoO@sGG[]Gn©[jûs (sasine)

ASSEMBLÉES GÉNÉRALES

28 et 29 mai 1988 Le Vigan (Gard) Congrès Régional. M. René Bastide, 2, rue Jeanne-d'Arc, 30120 Le Vigan. 29 mai 1988 Sanvignes-les-Mines Congrès de la Fédération Musicale de Saône-et-Loire. M. Roger Remandet, 27, avenue N.-Niepce, 71000 fSaône-et-Loire) Châlon-sur-Saône. 3 juillet 1988 Ceyzeriat (Ain) Assemblée Générale de la Fédération Musicale de l'Ain. M. André Vial, secrétaire général. 99, rue de la Républi­ \ que, 01500 Ambérieu-en-Bugey. 16 octobre 1988 Mulhouse - lllzach Congrès de l'Association des Sociétés Chorales M. Joseph Muller. 93, rue du Vieux-Muhlbach. (Haut-Rhin) d'Alsace. 68000 Colmar.

23 octobre 1988 St-Avold 66* congrès de la Fédération Lorraine au C.A.C. M. René Bellion, Conservatoire de Musique, (Moselle) avenue Patton, 57500 Saint-Avold.

STAGES

8. 9 et 10 avril Châlon-sur-Saône Stage de perfectionnement des instruments de M. Roger Remandet. 27, avenue N.-Niepce 71100 ; 1988 (Saône-et-Loire) Batteries-Fanfares (réservé aux musiciens de la Région Chàlon-sur-Saône. Tél. : 85.48.89.87. Bourgogne). 20, 21 février St-Romain-d'Ay Stage de perfectionnement instrumental. M. Denis Roux, 14, rue Alsace-Lorraine, 26500 1988, 16. 17 avril (Ardèche) Bourg-les-Valence. Tél. : 75.56.42.21. 1988 16 et 17 avril 1988 Savigny (Rhône) Stage de Batterie-Fanfare. Fédération Musicale du Rhône, 235, rue Vendôme, 69003 Lyon.

13. 14 et 15 mai Sanvignes-les-Mines Stage départemental de Direction d’Orchestre. M. Roger Remandet, 27, avenue N.-Niepce, 71100 1988 (Saône-et-Loire) Châlon-sur-Saône. Tél. : 85.48.89.87. Béziers (Hérault) Stage de perfectionnement Régional. Château de la M. Michel Peus, 15, rue Oliva, 66000 Perpignan. 1 11 et 12 juin 1988 Devèze.

2 et 3 juillet 1988 Le Creusot Stage de perfectionnement de la Fédération Musicale M. Jean-Claude Genevois, 113, rue Maréchal-Foch, ! (Saône-et-Loire) de Saône-et-Loire. Formation musicale et instrumentale. 71 200 Le Creusot. Tél. : 85.55.21.87 : • i Instruments à Vent. Classe de Violons. Chorale, Initia­ tion à la Direction, travail d'orchestre.______2 au 13 juillet Le Creusot Stage de perfectionnement de la Fédération Musicale M. Roger Remandet, 27, avenue N.-Niepce, 71000 1988 (Saône-et-Loire) de Saône-et-Loire. Châlon-sur-Saône. Formation Musicale et Instrumentale. Instruments à Vent. Classe de Violons, Chorale, Initiation à la Direc­ i! tion, travail d'Orchestre.______5 au 9 juillet 1988 Béziers (Hérault) Stage départemental de l'Hérault au Château de la M. Claude Linon, Il Lot, Costebelle, Lieuran-les-Béziers Devèze. 34290 Servian. 18 au 30 juillet Savigny (Rhône) Stage de Monitorat et Direction. Fédération Musicale du Rhône, 235, rue Vendôme, 1988 69003 Lyon. ______Stage de perfectionnement et d'encadrement des M. Claude Menteaux, BP 29, 02600 Villers-Cotterets. Ü! 22 août au Villers-Cotterets i;j 3 septembre 1 988 (Aisne) Batteries-Fanfares.

!i i Palmarès do concours d’excellence 1988 li ; Nom, prénom Société musicale, département et Région Prix obtenu i Denel Christophe Ecole Nationale de Musique de Lisieux, Basse-Normandie Prix d’Excellence, Violon. Labarche Alice Ecole de Musique de Lancey, Rhône-Alpes Prix d’Excellence, Clarinette. Moniteur Tambour Houziaux Laurent Ecole de Musique de Doullens, Picardie Premiers Prix (Formation Musicale et instrument). . Bâcher Catherine Musique d’Hegenheim, Alsace Premier Prix de Clarinette. ! Baransky Agnès Les Amis Réunis de Marquette en Ostrevent, Nord Deuxième Prix de Formation Musicale. ; Troisième Prix de Flûte Traversière. Bartholomeu François Société Musicale de Vichy, Auvergne Deuxième Prix de Tambour (B.F.). Basset Denis Société Saint-Pierre d’Amiens, Picardie Deuxième Prix de Formation Musicale. : Bihare Xavier Ecole de Musique de Camon, Picardie Bodereau Joël Harmonie Municipale de Fresnay-sur-Sarthe, Pays de Loire Premier Prix de Formation Musicale. Deuxième Prix de Trombone. ____ h 54 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 Nom, prénom Société musicale, département et Région Prix obtenu Bopp Christiane Harmonie de Lutterbach, Alsace Deuxième Prix de Formation Musicale. Premier Prix de Trombone en 1987. Boulan Pascal Avenir Musical d'Arcachon, Aquitaine Deuxième Prix de Formation Musicale. Premier Prix de Trombone en 1987. Costal Jean-Michel Les Enfants de Chablis, Bourgogne Deuxième Prix de Trompette. Cuvillier Ghislain Harmonie de Doullens-Barly, Picardie Deuxième Prix de Formation Musicale. i Deuxième Prix de Clairon (B.F.). Decoster Didier Harmonie de Lievin, Nord Premier Prix de Formation Musicale. Deuxième Prix de Cor. Délabré Denis Harmonie Municipale d'Ablain-St-Nazaire-Nord Deuxième Prix de Formation Musicale. Troisième Prix de Cornet. Desbuissons Laurence Ecole de Musique de Fontaine, Rhône-Alpes Troisième Prix de Formation Musicale. Deuxième Prix de Hautbois. Premier Prix de Formation Musicale en 1986. i Ducourneau Corinne Harmonie de La Teste, Aquitaine Deuxième Prix de Clarinette. Dumont Chantal Harmonie Municipale des Mineurs de Lallaing, Nord Deuxième Prix de Formation Musicale. Premier Prix de Cor en 1987. : Feldesse Sylvie Harmonie de Nancy, Lorraine Troisième Prix de Hautbois. Frecaut Martial Société de Musique Municipale de Bouzonville, Lorraine Troisième Prix de Formation Musicale. i Deuxième Prix de Hautbois. Gachassin Frédéric Harmonie de Bagnères-de-Bigorre, Midi-Pyrénées Troisième Prix de Formation Musicale. Premier Prix de Hautbois. ! ! Gillard Robert Ecole de Musique de Cayeux-sur-Mer, Picardie Troisième Prix de Formation Musicale. Premier Prix de Clarinette. Gonzalez Thierry Harmonie de Bagnères-de-Bigorre, Midi-Pyrénées Premier Prix de Formation Musicale en 1986. V Troisième Prix de Piano. y Goubin Dominique Ecole de Musique des Accordéonistes de Lorient, Bretagne Troisième Prix de Formation Musicale. Grevin Laurence Ecole de Musique de Corbie, Picardie Troisième Prix de Formation Musicale. Hautefeuille Nicky Ecole de Musique de Cayeux-sur-Mer, Picardie Deuxième Prix de Formation Musicale. Premier Prix de Hautbois. ' Hermann Michel Musique Saint-Romain-de-Reiningue, Alsace Troisième Prix de Tuba. Herran Patrick Harmonie de La Teste, Aquitaine Troisième Prix de Formation Musicale. Houziaux Bruno Ecole de Musique de Doullens, Picardie Deuxième Prix de Formation Musicale. Kiemes Gérald Harmonie Municipale d'Ottange, Lorraine Troisième Prix de Formation Musicale. Troisième Prix de Clarinette. Klingelschmitt Philippe Union Musicale de Pfastatt, Alsace Deuxième Prix de Formation Musicale. Deuxième Prix de Clarinette. Lagny Jean-Pierre Ecole de Musique de Doullens, Picardie Deuxième Prix de Formation Musicale. Premier Prix de Tuba. Laine Stéphane Société Philarmonique de Bayeux, Basse-Normandie Deuxième Prix de Formation Musicale. Premier Prix de Trompette. Lentz Véronique Orphéon Municipal de Mulhouse, Alsace Leyssalles Isabelle Ecole de Villers-Bretonneux, Picardie Litzler Philippe Musique de Saint-Louis, Alsace Premier Prix de Trompette. Marchesi Patricia Société Saint-Pierre d'Amiens, Picardie Troisième Prix de Formation Musicale. Martin Eric Harmonie de Burnhaupt-le-Haut, Alsace Deuxième Prix de Formation Musicale. Premier Prix de Saxophone en 1987.

Molin Ludovic Harmonie Municipale de Frevent, Nord Deuxième Prix de Formation Musicale. Premier Prix de Saxophone en 1987. Panier Ingrid Ecole de Musique de Corbie, Picardie Deuxième Prix de Formation Musicale. Pelletier Alain Musique Municipale de Tours, Centre Deuxième Prix de Tambour (B.F.). Penin Sylviane Harmonie de Frevent, Nord Deuxième Prix de Formation Musicale. Troisième Prix de Clarinette. Prince Christophe La Diane d'Aubergenville, Région parisienne Premier Prix de Trompette. Rataud Catherine Union Musicale de Vayresr, Aquitaine Troisième Prix de Formation Musicale. Renoux Lionel La Diane d'Aubergenville, Région parisienne Deuxième Prix de Formation Musicale. Premier Prix de Cor. Resseguier Anne La Fraternelle de Caen, Basse-Normandie Deuxième Prix de Formation Musicale. Deuxième Prix de Clarinette. Reylans Martine Ecole de Musique de Lancey, Rhône-Alpes Deuxième Prix de Formation Musicale. Premier Prix de Saxophone. Reymond Didier Orchestre d'Harmonie de Manosque, Provence-Côte d’Azur Troisième Prix de Clarinette. Ruer Michèle Orchestre d'Harmonie d’Epinal, Lorraine Troisième Prix de Formation Musicale. Premier Prix de Piano en 1987. Schindler Jean-Marie Harmonie des Enfants de Brioude, Auvergne Premier Prix de Hautbois. Sevene Ecole Nationale de Musique de Lisieux, Basse-Normandie Deuxième Prix de Formation Musicale. Siegfried Clothilde Harmonie de Nancy, Lorraine Deuxième Prix de Formation Musicale. Deuxième Prix de Flûte Traversière. Tricot Gilles Ensemble de Cuivres Cenomania du Mans, Pays de Loire Deuxième Prix de Trombone. Tuaz Lionel Accordéonistes de Chambéry et du Sud-Est, Rhône-Alpes Deuxième Prix de Formation Musicale. Deuxième Prix d'Accordéon. Turcant Christophe Ensemble de Cuivres Cenomania du Mans, Pays de Loire Troisième Prix de Formation Musicale. Premier Prix de Trompette. Verrept Pierre Harmonie Municipale de Saint-Dié, Lorraine Troisième Prix de Formation Musicale. Premier Prix de Flûte Traversière. Vervoitte Jean-Christophe Harmonie Municipale de Pernes, Nord Deuxième Prix de Formation Musicale. Premier Prix de Cor. Wiart Jean-Pierre Harmonie Municipale de Raches, Nord Premier Prix de Basson.

CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 55 1 ! Le Prochain Congrès de la WASBE s ; Traduction du texte anglais travaux de groupe sur des thèmes Rencontre Internationale sont telles, , « visit next wasbe 1989 ker- variés, accompagnés de concerts, qu’elles nous font vivre une expérience : krade holland europe », dis­ l’après-midi et le soir. inégalable, un Festival de sons de la : tribué à Boston, par jan plus pure qualité, en présence de mil­ : Molenaar, aux membres de Ne manquez pas l’occasion d’asso­ liers d’auditeurs. la WASBE. cier trois événements fantastiques, à savoir, l’intéressant quatrième Congrès Le premier Concours International de ; j Cher Participant de la WASBE, de la WASBE, le Concours Mondial de Musique naquit en 1959, de l'étroite Musique et la visite d’une partie extrê­ coopération entre les différents C’est avec plaisir que je vous invite à mement importante de l’Europe. Ensembles à Vent et Brass-Bands de participer au prochain Congrès de la Kerkrade et le support enthousiaste de WASBE qui aura lieu en Hollande du 17 Je serai heureux de vous accueillir au la population ‘locale toute entière. 77 au 21 juillet 1989. Pays-Bas en 1989. harmonies d’amateurs de 13 pays dif­ Ce quatrième Congrès se déroulera férents, prirent part à ce premier Festi­ durant le Concours Mondial de Musi­ val. Depuis, ce nombre a constamment que. Ce Concours, réputé, a lieu en augmenté et, en 1985, y prenaient part, Hollande tous les quatre ans et, y vien­ 144 orchestres d’amateurs et ensem­ nent jouer et concourir, des centaines bles à vent, venus de 22 pays du vieux de Brass-Bands, d’Orchestres d’Har- et du nouveau Continents. Le succès monie et d’Ensembles à Vent, du de ce Concours mondial de musique tient à plusieurs éléments ; le plus : monde entier. Nous projetons d’organi­ I ser le quatrième Congrès de la WASBE dominant étant probablement le « phé­ durant la dernière semaine de cet évé­ nomène » Kerkrade, un épithète qui fait I nement mirobolant, et ainsi, offrir à référence à la grande cordialité et à tous les participants une occasion l’hospitalité de sa population qui consi­ d’être présent au « Wereldmuziekcon- Le « Wereldmuziekconcours Ker­ dère comme un point d’honneur la cours » (WMC). krade » réussite, chaque fois plus grande, de i ce Festival. Vous comprendrez que le pro­ Le Concours Mondial de Musique de ■ gramme du prochain Congrès de la Kerkrade sera organisé pour la 11èmB Le prochain Festival Mondial de WASBE en Hollande ne saurait être fois. En raison de son haut niveau, Musique de 1989 aura lieu du 30 juin au encore définitif. Toutefois, soyez cette compétition rassemble les meil­ 23 juillet. assuré qu’il comportera des sujets leurs orchestres du monde entier et, en !' : ! Kerkrade et ses environs ii extrêmement instructifs et des conséquence, peut être considérée moments divertissants. Nous pré­ comme une véritable « olympique ». Kerkrade, ville de culture et de musi­ voyons des ateliers de musique et des Les qualités exceptionnelles de cette que, est encore ville minière ; mais que

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56 CMF-N° 415 - MARS-AVRIL 1988 ce fait ne vous décourage pas en pen­ Le Congrès (ses conditions) : sant à la noirceur, la poussière et la Quatrième Congrès de la WASBE : ACADEMIE fumée ; seules les mines de « Doma­ Abbaye de Rolduc, du 17 au 22 juillet niale » et de « Villem Sophia », à l'Est et 1989, Kerkrade (Hollande). au Sud de Kerkrade, sont encore en avec la participation activité. En dehors de cela, la campa­ Parrainé et appuyé par : du Centre National gne environnante, avec ses collines en - La WASBE, président Jan Mole- de Formation Pédagogique pente douce, est agréable, variée, Angers du 13 au 30 juillet 1988 attrayante, avec beaucoup de verdure. naar. Le Centre de la ville est cordial et sym­ - Le World Music Contests Ker­ Stages instrumentaux ; forma­ pathique. Quoique plein de vie, il ne krade, président Sert van der Weyer. tion musicale ; analyse, écriture ; montre nulle part l’atmosphère trépi- déchiffrage ; orchestre ; section dente et agitée de tant de villes. Des - Le BFO, directeur technique Jan lycée musical : français, anglais, parcs spacieux et des terrains de diver­ Willem ten Broeke. allemand, mathématiques. tissements avoisinent les quartiers résidentiels. Le charmant et limpide - La BUMA (la SACEM hollandaise), Liste partielle des professeurs Anstel qui divise la ville en deux parties vice-président Hein Endlich. pour la session 1988 serpente et descend à travers la vallée Le programme préliminaire prévoit : Flûte traversière - spécialité aves ses paysages non pollués et les musique contemporaine : Ber­ bois, avant d’atteindre la ville. 1° des concerts ; nard Pierreuse ; Flûte traversière et Piccolo : J.-Michel Tanguy ; Des édifices tels que l’église Saint- 2° des ateliers de musique sur : i Lambertus, le château Ehrenstein et - la formation d’orchestres d’adultes Flûte traversière : Claire Rica- l’Abbaye de Rolduc, centre du pro­ de 60 ans et plus (Henk van Lijnschoo- teau ; Hautbois : J.-Claude Latil ; chain Congrès de la WASBE, sont des ten) ; Basson : Pierre Kerremans ; preuves du passé important de Ker­ - les droits d’auteur pour la musique Saxophone : Marc Sieffert ; Vio­ krade. Son emplacement est unique d’Harmonie (Hein Endlich). lon : Pierre Truys et Catherine Dof- puisqu’il offre la possibilité de visiter fin ; Violoncelle : Annie Zakine- plusieurs lieux en un même jour. Ker­ 3° des discussions de groupes de Cochet ; Alto : Michel Auboin ; krade s’offre un large éventail de facili­ compositeurs, chefs d’orchestre, pro­ Cor - Contrebasse - Tuba : non tés de premier plan et dans tous les fesseurs, éditeurs et organisateurs, sur définis à ce jour ; Harpe classique domaines. Sa population est fière de des thèmes tels que la programmation et celtique : Michèle Gonzalès ; montrer aux visiteurs les réalisations d’œuvres contemporaines pour les Violoncelle : enfants 4 à 8 ans, sociales de sa ville avec ses ressources orchestres de jeunes. Chantal Darietto ; Guitare : Phi­ lippe Azoulay ; Flûte à bec : Cécile intellectuelles et artistiques, culinaires Le logement : et sportives. Michels ; Clarinette : Serge Dan- Abbaye de Rolduc. Prix approximatif gain ; Trompette : Alphonse Spi- L’Abbaye de Rolduc par personne : chambre pour 2, 20 dol­ neux ; Trombone : Gilles Marinier ; Piano : Bernard Lerouge ; A.- Le Congrès de la WASBE se dérou­ lars, chambre pour 1, 30 dollars. Marie de Lavilleon ; Christine Mar­ lera dans l’Abbaye de Rolduc. Cette Il existe d’autres hôtels de différen­ chais ; Accordéon classique : ; Abbaye est la plus importante de tous tes catégories à proximité du lieu du Musique de chambre : Pascal les anciens Monastères qui ont été Congrès, dont, l’hôtel du château Thirot ; Jazz : Piano, Ludovic de conservés au Pays-Bas. Cette pre­ Ehrenstein, l’hôtel Winselerhof, et bien Preissac ; Contrebasse, Christo­ mière Abbaye des Chanoines Réguliers d’autres. phe Walemme ; Batterie, Christo­ de Saint-Augustin, fut fondée par phe Marguet ; Dessin - Peinture : Albertus van Anthoing. Durant de nom­ Les repas : Josiane Taquet ; Section scolaire breux siècles, les moines Augustins de français et langues : responsable, Rolduc, non seulement exercèrent une Ils seront tous servis à l’Abbaye de Anne Chateau ; Solfège : Marthe influence considérable sur la vie reli­ Rolduc et les tickets seront disponibles Pendville ; Ecriture analyse - Har­ gieuse et culturelle de la région, mais au Bureau d’accueil. Il sera possible de monie : Pierre Doury ; Chant cho­ aussi stimulèrent son développement prendre des repas individuels dans les ral : M.-Thérèse Doury-Migny. économique et social. On doit se sou­ restaurants proches à des prix variés. venir qu’ils furent les premiers en Transport : Pour tout renseignement, Europe à commencer l’extraction du s’adresser à : Académie Claude charbon sur une large échelle en forant Kerkrade est desservi par plusieurs Debussy. des puits, à construire des routes, à bonnes routes qui communiquent avec creuser des canaux pour draîner l’eau. le réseau routier national et internatio­ nal. Un excellent réseau ferré et des Après la dissolution de l’Abbaye pen­ aéroports proches rendent Kerkrade dant la Révolution Française, Rolduc d’accès facile. se transforma graduellement en une Institution éducative réputée, avec des Droits d’inscription : 9e Concours International centaines de jeunes pensionnaires. de Composition originale Pendant un certain temps il servit de Préinscription : membres, 55 dol­ pour Orchestre d’harmonie Séminaire au Diocèse de Roermond et lars ; invités (famille des membres), 30 à Corciano (Italie) maintenant il abrite une Ecole Interna­ dollars. tionale. Rolduc est très bien équipé Il est promu par l’Association Tou­ Inscription lors du Congrès : mem­ pour organiser des Congrès importants ristique, Syndicat d’initiative de Cor­ bres, 70 dollars ; invités (famille des pour lesquels il peut fournir toutes faci­ ciano (Italie), patroné par la Cassa Di membres), 35 dollars ; autres partici­ lités. La bibliothèque, de qualité, est Risparmio Di Perugia. pants non membres, 90 dollars. réputée. Elle renferme des manuscrits Le règlement est disponible à Pro du Moyen Age. Le complexe de Rolduc Pour toute information, écrire à BFO, Loco Corciano, 06073 Corciano (Peru­ comprend aussi un musée de la Mine. Havenstraat 31, 1211 KG Hilversum gia), Italia. Rolduc offre des possibilités de loge­ (Hollande). I ment à des prix modérés. CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 57 ! FESTIVAL MUSICAL A DINAN Pour le bicentenaire de DU 4 AU 11 JUILLET 1988 5e CONCOURS INTERNATIONAL DE HARPE CELTIQUE la Révolution Française LE 10 JUILLET 1988 par Frédéric ROBERT Deux concours sont organisés ce : même jour à Dinan, d'une part le Les musicologues de la génération de de cette chorale de l'Union Départemen­ concours d'interprétation et d'autre Désiré Dondeyne auront été sans doute tale des Syndicats C.G.T. de la Seine, moins nombreux que les compositeurs à \ part de création. membre de la Fédération Musicale Popu­ se tourner vers les harmonies. Plus parti­ laire avec l'Harmonie des Gardiens de la Les candidats doivent avoir au culièrement à propos de la Révolution Paix de Paris ! Dès la dernière séance moins 17 ans. Française dont les Fêtes Civiques ont d'enregistrement, Michel Garcin se décla­ I Le concours de composition sera marqué, avec la Marche Lugubre et le Te rait intéressé par tout autre œuvre origi­ doté du Trophée Carolan et celui Deum pour la Fête de la Fédération de Gos- nale valable pour orchestre d'harmonie ; ‘ d'interprétation du Trophée Awen. sec (1790), le point de départ du réper­ à commencer par les musiques de la toire symphonique de l'orchestre d'har­ Révolution Française, auxquelles un pre­ Pour tous renseignements. monie classique. Celui-ci atteindra son mier disque devait être effectivement contacter l'hôtel de ville de Dinan 5 apogée un demi-siècle plus tard, très consacré par la firme Erato trois ans plus (Côtes-du-Nord). exactement, avec la Grande Symphonie tard. A peine était-il enregistré — avant Funèbre et Triomphale de Berlioz. C'est à d'être mis en vente — que la Guilde Inter­ Frédéric Robert, cosignataire avec Désiré nationale du Disque me commandait par Dondeyne du Nouveau Traité d'orchestration lettre un album texte et musique de trois à l'usage des harmonies, fanfares et musiques disques consacrés, eux aussi, à cette ’ militaires, paru chez Lemoine en 1969, période de notre histoire musicale ! Plus FRANCE-U.R.S.S. que nous avons demandé de nous rappe­ tard, il allait être pareillement question de ler d'abord sa collaboration, depuis trente Napoléon, des deux guerres mondiales... Pour la première fois, un duo ans aujourd'hui, avec Désiré Dondeyne, mais j'ai déjà conté par le détail cette sin- musical franco-soviétique formé de la chef de la Musique des Gardiens de la gulière collaboration pluridisciplinaire. (3) moscovite Piotr Glouboky, basse, et Paix de Paris. Elle fut à l'origine de ses Je livrerai ici en revanche quelques de Michel Rossiensky, pianiste, vient travaux consacrés, justement, aux musi­ secrets de « préfabrication » concernant i de se créer. Ce duo, après de nom­ ques de la Révolution Française — les­ mes premiers disques de musiques de la breuses répétitions entre Moscou et quelles se feront ensuite l'objet ici même Révolution Française. ! Paris, s'est constitué, au gré des voya­ d'une série d'articles dans la perspective Dans la perspective du centenaire de ! ges. un répertoire d'une rare du bicentenaire de la Révolution Fran­ cette révolution, Constant Pierre, ancien richesse musicale. çaise, celui-ci devant être marqué par de bassoniste et membre de l'administration Il entreprend sa première tournée nouvelles et nombreuses réalisations gra­ du Conservatoire, avait été chargé en France, sous l'égide de l'Associa­ phiques et discographiques. d'écrire l'historique de cet établissement tion France-U.R.S.S., du 12 au 24 avril dont le centenaire allait suivre de peu 1988, et donnera un concert unique à (Frédéric ROBERT est membre du bureau celui de cette période dont il était d'ail­ •I Paris, le vendredi 15 avril à 19 heures, national de la Fédération Musicale Popu­ leurs issu ( Rappelons que le Conserva­ salle des concerts de l'Association laire.) toire, fut, officiellement, fondé en 1795). France-U.R.S.S. Constant Pierre fut ainsi amené à invento­ rier l'œuvre des fondateurs et premiers Le programme de ce concert propo­ C'est en janvier 1958 que j'ai rencontré membres : Sarrette, Gossec, Catel, sera des mélodies et des airs d'opéra Méhul, Cherubini... autant dire le réper­ russe de Glinka, Rimsky-Korsakov, pour la première fois Désiré Dondeyne à l'occasion de l'enregistrement de la toire des fêtes civiques apparu depuis Tchaikovsky, Rachmaninov, Mous- 1790 et qui, après la création du Conser­ sorgsky. Grande Symphonie Funèbre et Triomphale de Berlioz. Son premier disque de musique vatoire, allait se prolonger jusqu'en 1800. classique à la tête de l'Harmonie des Gar­ Travail d'inventaire magistral, monument diens de la Paix de Paris qu'il dirigeait de la musicologie positiviste d'autant plus depuis 1954 — venait de paraître au méritant pour l'époque, m'a précisé Ber­ H Chant du Monde (1). Il était consacré à nard Bardet, Bibliothécaire de la Natio­ une autre première : celle des interludes nale, que l'inventaire du Département de pour le 14 juillet de Romain Rolland. A la Musique, lui, n'était pas complètement CARTE-JEUNES cette réussite. Désiré Dondeyne allait être terminé ! Ainsi Constant Pierre ne redevable de son engagement par Michel pouvait-il toujours s'assurer si telle ou « C'est en observant Garcin, directeur artistique des disques telle partition recensée d'après une les gestes les plus sim­ Erato avec qui il avait obtenu naguère ses annonce ou un catalogue avait fait ou m ples et les habitudes de prix d'écriture au Conservatoire — non l'objet d'un dépôt légal. La plupart de vie des jeunes que l'on i : récompenses partagées par Marie-Claire ces œuvres pour solistes, chœurs et peut comprendre leurs Alain... dont j'avais été l'élève ! Une orchestre d'harmonie, quand elles Ei besoins. » preuve, si nécessaire, que le monde de la n'étaient pas restées manuscrites — : Stéphan Delaux, musique, est décidément bien petit ! A comme le Te Deum pour la Fête de la Fédé­ ii Secrétaire Général ■i cette première berliozienne, j'avais pro­ ration de Gossec — n'avaient été gravées de l'Association posé d'associer la Chorale Populaire de qu'en parties séparées (4), sauf lorsqu'il Carte-Jeunes. Paris qui avait réalisé deux ans plus tôt s'agissait d'hymnes avec « petit orches­ La simple présentation de la carte ses premiers disques pour cette même tre », cette expression désignant alors le induit une pluie de tarifs préférentiels firme et que dirigeait alors un autre ami sextuor à vent (2 clarinettes, 2 bassons, 2 (22 000 prestataires dont la liste est commun à Michel Garcin et à moi- cors) que les Francs-Maçons appelaient disponible sur minitel 36.15 code même : le docteur Gilbert Martin- « les colonnes d'harmonie ». (5) Cons­ CAR J). Bouyer (2). Mélange, pour l'époque, tant Pierre avait donc été obligé de remet­ étonnant, voire détonnant que la réunion tre en partition la plupart de ces ouvrages

58 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 afin d'en établir les réductions au piano de musiques de la Révolution Française. fermée et qui devait avoir lieu dans qu'il fut le premier à nous procurer et qu'il Par exemple en 1970 pour le bicentenaire l'Eglise Saint-Merri. De caractère « pano­ se borna pratiquement à publier une de la naissance de Beethoven, un festival ramique », sa première partie (la demi-douzaine d'œuvres seulement ayant de musiques révolutionnaires nous fut deuxième comprenait la Grande Symphonie été gravées par ses soins en grande parti­ expressément demandé par la Mairie du Funèbre et Triomphale), allait de la Révolu­ tion. (6) Des impératifs d'ordre matériel, VIe arrondissement à la condition impéra­ tion à la Restauration, permettant ainsi de quel qu'ait été le soutien apporté à ces tive qu'il serait purement orchestral. passer de la grandeur révolutionnaire à la éditions par la Ville de Paris, sont à l'ori­ Symphonies, ouvertures, pas de manœu­ pompe consulaire et impériale pour abou­ gine de cette attitude adoptée par Pierre vre, marches militaires... en l'absence de tir au charme discret de la Restauration ! Constant qui, pour la justifier publique­ solistes sinon de chœurs, tout cela fleu­ Pour les musiques de la Révolution Fran­ ment peut-être, prétendait que l'édition, rait encore l'Ancien Régime, autant dire çaise exécutées sur la place des Vosges dans une instrumentation depuis long­ que cela manquait d'héroïsme et coiffait — dans l'assistance se trouvait Germaine temps déjà révolue, il est vrai, n'offrirait encore davantage la perruque poudrée Tailleferre —, la prestation de deux solis­ qu'un intérêt limité. C'est le seul point, que le bonnet phrygien ! Désiré Don­ tes (le ténor Régis Oudot et le baryton avouons-le, sur lequel nous soyons en deyne et moi-même nous nous sommes Michel Piquemal) assurait au programme désaccord avec notre illustre devancier. regardés en riant après ce concert, nous sa part d'héroïsme, fut-elle encore Or, la majorité de ses reconstitutions jurant de ne plus jamais renouveler une réduite. ayant disparu, il nous fallut repartir à telle expérience ! Sauf s'il nous était pos­ Si incomplètes, si inachevées que puis­ zéro, l'Harmonie des Gardiens de la Paix sible de ne consacrer à ces pièces instru­ sent paraître ces musiques, expression pouvant, par chance, assurer la copie des mentales que la première partie d'un con­ d'une métamorphose spirituelle dont le parties instrumentales, la transposition cert dont la seconde serait réservée aux temps décidément fut trop court, elles ■ ou le remplacement de certaines d'entre interludes pour le 14 juillet de Romain sont aujourd'hui encore assez présentes, elles s'avérant indispensable, tout en évi­ Rolland qui, après la Symphonie Héroïque quoiqu'on en dise, pour nous « commu­ tant certaines dénaturations qui pour­ de Beethoven, constituent les plus beaux niquer le frisson de l'héroïsme » selon raient résulter de quelques-uns de ces hommages rendus en musique à la Révo­ l'heureuse expression de Michel Brenet. transferts. lution Française. (11) En 1979, l'année du Parlant alors de nos ancêtres qui firent la Le premier disque de Musique de la départ à la retraite de Désiré Dondeyne, le Révolution et cela après avoir justement Révolution Française fut accueilli Festival du Marais prenait pour thème la contribué à l'enregistrement de ces musi­ d'autant plus favorablement par la criti­ musique française au XIX* siècle, c'est à ques avec l'Harmonie des Gardiens de la que que cette période de notre histoire dire depuis 1789. L'Harmonie des Gar­ Paix de Paris, le chef de la Chorale des musicale avait été de plus en plus malme­ diens de la Paix de Paris se voyait sollici­ Jeunesses Musicales de France, Louis née depuis quelque trente ans, victime de tée pour deux participations : l'une en Martini s'était écrié plein d'admiration : dénigrements partisans d'autant plus sus­ plein air, avec un programme entièrement « Tout de même ils étaient gonflés ! » pects que les premiers exégètes acquis consacré à la Révolution, l'autre en salle d'avance à la défense de ce répertoire en raison de leurs idées libérales et républi­ caines, n'avaient eu presque jamais l'occasion d'entendre ou de faire enten­ dre ces musiques dans leur version instru­ mentale. Ce qui était vrai de Constant Pierre l'était aussi de Julien Tiersot (7), de Michel Brenet ou de Lionel de la Lau- rencie. (9) Or les réductions, nous en avons fait plus d'une fois l'expérience, ne peuvent donner le plus souvent qu'une très faible idée de l'instrumentation employée. (10) Nous l'avons prouvé par des exécutions dont on regrettera seule­ ment le petit nombre. Car nous aurons pu présenter davantage de « concerts pana­ chés » que de programmes homogènes Notes (1) Le 14 juillet, musiques de Jacques Ibert, très qui avaient figuré dans l'album La Révolution Française (Hachette, 1908). Georges Auric, Darius Milhaud, Albert Roussel, Française édité par la Guilde Internationale du Dis­ (8) De son vrai nom Anne-Marie Bobillier (1858- Charles Koechlin, Arthur Honegger et Daniel Laza- que se retrouveront — comme L’Hymne du Panthéon, 1918). Le dernier ouvrage de cette érudite distin­ rus ; Musique des Gardiens de la Paix de Paris dir. déjà cité, de Cherubini — dans le prochain album guée fut consacré à La Musique Militaire (Collection Désiré Dondeyne (Chorale La Lutécienne dir. Jean de trois disques compacts à paraître chez Erato. « Les Musiciens célèbres », Laurens édit. 1916). Mailhol) 1 disque 30 cm/33 t. Mono LDX 8197 Des extraits en partition de L’Hymne du Panthéon de On y relève de judicieuses notations sur les musi­ (Notice de Léon Moussinac). Une nouvelle version Cherubini, de L’Hymne à l'Etre Suprême (avec basse ques de la Révolution Française en général et sur en Gravure Universelle devait être réalisée en chiffrée pour orgue) de Cambini et d'autres musi­ La Marseillaise en particulier (p. 76). 1976 par la même formation et l'Ensemble Popu­ ques de la Révolution Française ont été reproduits (9) Lionel de La Laurencie (1861-1933), fonda­ laire de Paris (dir. Gilbert Martin-Bouyer) pour le en partition par Désiré Dondeyne et Frédéric teur de la Société Française de Musicologie et 40* anniversaire du Front Populaire et primée par Robert dans leur Nouveau Traité d'Orchestration à auteur d'un remarquable essai sur Le goût musical en la S.A.C.E.M. à l'occasion de son 125* anniver­ l'usage des harmonies, fanfares et musiques militaires France (Joanin édit. 1905 ; sur les musiques de la saire. 1 disque 30 cm/33 t. LDX 7856 (Notice de (Lemoine, 1969). Révolution Française voir pp. 222 à 227). Frédéric Robert). (5) Voir à ce sujet l’intervention de Roger Cotte (10) Notamment dans le cas de L'Ouverture de (2) Deux disques 17 cm/33 t consacrés l'un à au Colloque de Clermont-Ferrand sur la Fête Révo­ Méhul (1793) dont on pourra juger certains passa­ des chants de masses et harmonisations de chants lutionnaire à propos de la filiation entre musiques ges reproduits en partition par Désiré Dondeyne Et folkloriques réalisés dans la série des Premières maçonniques et musiques révolutionnaires, Frédéric Robert dans leur Nouveau Traité... (op. cit.), Olympiades de Chant Choral Amateur organisées laquelle avait échappé à Constant Pierre et à Julien tel trait de basson en staccato d'une difficulté par la Fédération Musicale Populaire (LED 1065) ; Tiersot. Les actes de ce colloque ont été publiés redoutable et qui a pu être donné aux concours l’autre consacré à la première suite des Chants de par la Librairie Clavreuil. d'entrée dans les formations symphoniques. France de Jean-Louis Martinet (LED 1067). (6) Il s'agissait de L'Hymne à Voltaire, de Peuple, (11) Une version sur disque compact paraîtra chez (3) Voir notre article intitulé Souvenirs d'une collabo­ éveille-toi et de L'Invocation (celle-ci avec orchestre Corelia enregistrée par la Musique des Gardiens de ration dans La Pensée (n° 227, mai-juin 1982). symphonique) de Gossec et de l'Hymne à la Victoire la Paix (dir. Claude Pichaureau) avec, en complé­ (4) A l'exception de L'Hymne du Panthéon de Cheru- de Cherubini dans les deux fascicules de Musique ment de programme : A glorious day (op. 48) bini (qui figura dans le disque Erato Musique de la exécutée aux Fêtes Nationales de la Révolution Française d'Albert Roussel, la Marche Funèbre (op. 157 ter) de Révolution Française (LDE 3185) et d’une série (Editions Leduc, 1893). Charles Koechlin et le Prélude d'Henri Sauveplane. d'hymnes à une voix de Cambini, certains avec (7) Julien Tiersot (1857-1936). premier biogra­ Sur le 14 juillet de Romain Rolland voir et sa reprise basse chiffrée pour orgue. Deux d'entre eux, L'Ode phe de Rouget de L'isle à qui l'on doit la première en 1936 et notre article dans Europe n° spécial sur Bara et Viala en duo et Les Rois, les Grands, les Prè- synthèse sur Les Fêtes et les Chants de la Révolution « 1936 Arts et Littérature », mars 1986.

CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 59 LE CENTRE ACANTHES Dans le cadre du projet de célébration Le Centre Acanthes accueillera, du 4 = du bicentenaire de la Révolution française, au 20 juillet prochains, Pierre Boulez à . la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avi- la Confédération Musicale de France : gnon. organise un ! Le Centre Acanthes est destiné aux compositeurs, interprètes, ensei­ gnants et étudiants qui souhaitent ! approfondir leurs connaissances de la . CONCOURS DE COMPOSITION : musique contemporaine, par la ! réflexion théorique et la pratique ins­ trumentale. i POUR ORCHESTRE D’HARMONIE Le travail du stage portera essentiel­ lement sur des œuvres de piano, (Degré : Première division) chant, percussions (claviers), flûte, 3(1 clarinette, guitare, violoncelle.

‘ S : . Pierre Boulez animera l'activité •i pédagogique du Centre (cours instru­ i mentaux, cours d'analyse et introduc­ tion aux techniques informatiques) et Renseignements : donnera notamment des cours de direction d'Orchestre. Bureau Administratif de la C.M.F. 121, rue La Fayette, 75010 Contactez l'Association Acanthes à iiî Paris (6e). ;. Tél. : 48.78.39.42.

REGLEMENT DU CONCOURS t noms, adresse précise, numéro de télé­ DE COMPOSITION DE LA C.M.F. phone, curriculum vitæ succinct; en outre, cette enveloppe devra comporter le ! Article 1 signe distinctif choisi (sigle, numéro, A l'occasion de la célébration du Bicen­ maxime ou citation) qui figurera aussi, tenaire de la Révolution Française et dans dactylographié, sur la première page de la : le cadre de son projet «Ode à la Liberté», partition. Toute autre indication pouvant la Confédération Musicale de France donner l'origine de la partition entraîne­ organise un concours de composition. rait l'élimination du candidat. LOCHES Les œuvres devront parvenir au siège I CITE ROYALE EN TOURAINE Article 2 de la Confédération Musicale de France - Grande soirée d'ouverture : gala de Ce concours est ouvert aux composi­ 121, rue La Fayette, 75010 Paris - par teurs de toute nationalité. Il n'y a aucune danse le samedi 2 juillet à 22 heures envoi recommandé avec accusé de récep­ i i ; avec l'Atelier Chorégraphique du Cen­ limite d'âge. tion. tre, direction Tessa Beaumont au Article 3 La date limite de dépôt des œuvres est i Théâtre de Verdure du Parc Baschet. Le sujet est une œuvre pour orchestre fixée au 15 septembre 1988, le cachet de Les 9, 10. 12, 13, 15 et 16 juillet, à d'Harmonie. la poste faisant foi. 21 h 30: «La Flûte Enchantée» de W.A. Mozart, avec : Le niveau devra être celui de la pre­ Article 5 mière division. Les solistes du C.N.S.M. de Paris, L'œuvre envoyée devra être inédite et J dirigés par Daniel Ferro. La durée souhaitée est de quinze n'avoir fait l'objet d'aucune interprétation Le Chœur Lyrique Régional, dirigé minutes environ. publique. Toute transcription est exclue. par Chantal Boulay et Michel Camatte. L'orchestration de l'œuvre devra com­ Chaque candidat ne pourra concourir que La Maîtrise de Tours, dirigée par prendre les instruments suivants : piccolo pour une œuvre. Yves Weeger. en ut, flûte, hautbois, cor anglais (ad libi­ L'Orchestre Régional des Jeunes du tum), petite clarinette, clarinette 1 et 2, cla­ Article 6 \ I Centre, dirigé par Claude-Henry Jou- rinette basse (ad libitum), basson (ad libi­ Le jury sera choisi par la Confédération bert, assisté de Jean-Marie Gibellini, tum), saxophone alto, saxophone ténor, Musicale de France. Il sera composé de chef de Chant : Bruno Gousset. saxophone baryton, bugle en si b, cornets personnalités du monde musical de haute en si b, trompettes en si b, cors en fa, compétence. Ses décisions sont prises à |lï Cet ensemble sera dirigé par Domi­ nique Rouits. trombettes en ut, baryton en si b, contre­ la majorité absolue. En cas d'égalité, la i • basse en si b, en ut, en mi b, timbales, voix du président du Jury est prépondé­ Concert de clôture : programme percussions, contrebasse à cordes (ad rante. Les décisions du Jury sont souve­ Mozart. Le dimanche 17 juillet à libitum). raines et sans appel. Le jury se réserve le 21 h 30, sous la direction de Claude- droit de ne pas attribuer l'un ou l'autre des I Henry Joubert avec : Article 4. ; Le Chœur Lyrique régional et l'Or­ trois prix. Les Formalités. Le candidat devra ; chestre régional des Jeunes du Cen- envoyer la partition de direction de l'œu­ Article 7 . tre. vre. Le manuscrit devra être très lisible et Les prix. Il sera attribué trois prix pour ; Et... tout l'été, dans la cité royale, écrit à l'encre. un total de 45.000 francs. des spectacles nocturnes jusqu'en L'envoi de la partition sera anonyme; le septembre. Contactez l'Office du Tou­ candidat joindra à son envoi une enve­ Article 8 risme de Loches. loppe cachetée contenant ses nom, pré- L'œuvre ayant obtenu le premier prix

60 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 sera éditée par les soins des Editions Bil- Article 10 iaudot. RENCONTRES AVEC... Les manuscrits envoyés resteront la Philippe Cuper, premier soliste à Article 9 propriété de la Confédération Musicale de l'Orchestre national de l'Opéra de France, qui les inscrira au fonds de sa Les œuvres primées seront suscepti­ Paris, bibliothèque musicale du Centre culturel bles d'être interprétées par les sociétés Shiegeru Ikushima et Francis Albert Ehrmann, 103, boulevard Magenta musicales de la C.M.F. L'œuvre qui aura Topini, solistes à l'Orchestre national à Paris. Ils pourront être consultés par le du Capitole de Toulouse, obtenu le premier prix sera créée au Con­ public. grès annuel de la C.M.F. en avril 1989 à François Sauzeau, soliste à l'Or­ Paris. Article 11 chestre national de Lyon, Les trois œuvres primées seront inter­ La participation au concours implique, Jean-Marc Tiebot, soliste à l'Or­ prétées en public lors du rassemblement de la part des candidats, la pleine et chestre Philharmonique de Marseille. national «Ode à la Liberté» qui aura lieu à entière acceptation du présent règlement. Ces points rencontre fonctionnent Paris, les 23 et 24 septembre 1989. dans de grandes villes de France, sont organisés par Buffet Crampon et favo­ Concours de composition risent le développement de relations plus étroites entre les distributeurs et les musiciens par le biais d'anima­ pour orchestres d’Harmonie tions musicales (master class, concerts...). organisé par la F.S.M.A. Buffet Crampon, facteur d'instru­ ments à vent, est à votre disposition Dans le but de trouver un répertoire qui ble à celui demandé en 3® division (réfé­ pour tout renseignement complé­ soit proche de la jeunesse, pour recenser rence morceaux de la C.M.F.). mentaire. les compositeurs alsaciens et afin de Art. 4 : Il est demandé de réfléchir dynamiser le secteur de la création dans particulièrement sur l'idée d'écrire de la LA MAURACHE le domaine de la musique d'Harmonie, la musique qui s'adresse aux jeunes et par Fédération des Sociétés de Musique conséquent leur plaise. La Maurache, ensemble de musi­ d'Alsace organise en 1988 un Concours ciens spécialisés dans l'interprétation Art. 5 : Les transcriptions et adap­ de Composition dont le thème est : des musiques du Moyen Age et de la tations d'œuvres quelles qu'elles soient Renaissance, donnera deux concerts « Quelle Musique pour nos Ensembles de ne seront pas acceptées. Jeunes ? ». Vous trouverez ci-dessous le exceptionnels à Paris, en l'église règlement complet et détaillé de ce con­ Art. 6 : Les œuvres devront être Saint-Julien le Pauvre, le vendredi 6 cours. présentées en partition complète et et samedi 7 mai prochains : détaillée, accompagnée d'une réduc­ CONCOURS RÉGIONAL DE tion en Ut (3 ou 4 portées maximum) La Maurache, avec Martine Ber- COMPOSITION DE LA F.S.M.A. du conducteur. Les compositeurs nardi, soprano; Hervé Barreau, bom­ s'engagent à fournir le matériel bardes, chalemies, flûtes; Jean- Règlement d'orchestre complet pour l'exécution Pascal Bertin, vièles à archet; Kleber Besson, luths, quitra, maurache; finale éventuelle. Art. 1 : La Fédération des Sociétés Claudine Prunel, orgue positif; Julien de Musique d'Alsace organise un con­ Art. 7 : Les manuscrits ne porte­ Skowron, rebecs, vièles, viole. cours de composition pour orchestre ront aucune indication d'identité. Ils d'harmonie. seront adressés sous double enveloppe Au programme : «Musiques, chan­ portant la mention « Concours de Com­ sons et danses au Moyen Age et à la Art. 2 : Ce concours est réservé Renaissance ». aux compositeurs alsaciens (d'origine position de la F.S.M.A. ». Sur le ou résidents) amateurs ou profession­ manuscrit ainsi que sur la lettre dans Adam de la Halle, 7e centenaire de nels et ce sans aucune limite d'âge. laquelle le compositeur donne ses coor­ la Mort-Thibaut de Champagne, Guil­ données figurera un numéro à 7 chif­ laume de Machaut... Art. 3 : Le thème de ce concours fres garantissant l'anonymat du con­ est le suivant : écrire une pièce de 3 à 6 En l'église Saint-Julien le Pauvre, cours. minutes pour un ensemble de jeunes Paris Ve (métro Saint-Michel), les ven­ musiciens dont l'effectif est limité et Ces manuscrits seront adressés à : dredi 6 et samedi 7 mai 1988, à 20 h 30. dont le niveau technique est compara­ Concours de Composition de la

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CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 6 1 1 ; F.S.M.A, 15, Rue Hechner, 67000 — M. le Directeur technique de l'U.D. ACADEMIE DE MUSIQUE Strasbourg, avant le 15 septembre du Bas-Rhin ; 1988 délai de rigueur. SAINT-JEAN-DU-GARD — M. le Directeur technique de l'U.D. N.B. : Ils ne devront jamais avoir fait du Haut-Rhin ; Pour la quatrième année, l'Aca­ l'objet d'une édition ou même d'une — M. le Directeur technique de la démie de Musique de Saint-Jean-du- exécution publique. F.S.M.A. Gard (Châtenay-Malabry), organise Art. 8 : L'orchestration de l'œuvre un stage pour tous niveaux, du 17 au Pour la finale, il sera adjoint au jury devra comprendre les instruments sui­ précité, quatre jeunes musiciens (deux 31 juillet dont la direction artistique vants : flûte traversière, clarinettes Si b sera assurée par Yves Aimon. pour chaque département) représen 1 et 2, saxophone alto, saxophone tant les ensembles de jeunes du Bas- Chant, violon, alto, violoncelle, gui­ ténor, trompette ou cornet 1 et 2, Rhin et du Haut-Rhin. tare, flûte, hautbois, clarinette, saxo­ trombone 1 et 2, baryton Si b, tuba Ut phone, trompette, percussions, accor­ ou Si b, percussion 1 et 2. Dans tous les cas, la voix du Prési­ déons, musique de chambre, classe dent du jury (qui sera élu par les diffé­ Les autres instruments tels que : pic­ rents jurés) sera prépondérante. d'orchestre. colo, hautbois, basson, clarinette Mi b, Renseignements auprès de l'Aca­ clarinette basse, saxophone baryton, Art. 11 : Les manuscrits de ce con­ démie musicale à Châtenay-Malabry. cor d'harmonie ou même clarinette 3, cours resteront propriété de la saxophone alto 2, cornet 3, trombone F.S.M.A. pour sa bibliothèque. 3, etc... peuvent être utilisés, mais uni­ Art. 12 : Pour récompenser les lau­ quement de manière facultative, de réats, le jury disposera des prix sui­ façon à ne pouvoir nuire à la bonne exé­ vants : 1er prix : 5 000 F, 2e prix : cution de l'œuvre en cas de manque. 2 500 F, 3e prix : 1 000 F. Art. 9 : Le jury procédera à une pre­ Art. 13 : Toute non observation de mière sélection sous forme de lecture. Il l'une ou l'autre des dispositions du pré­ retiendra cinq œuvres qui seront jouées sent règlement entraînera de plein droit le jour de la finale publique. A ce et sans recours la disqualification du moment, le jury décidera du classement concurrent. ; définitif des trois premiers lauréats. Ce ! résultat sera proclamé le jour même de Art. 14 : Les décisions du jury sont : la finale. sans appel. j; Art. 10 : Le jury sera composé de : — trois compositeurs non candidats, Le Président de la F.S.M.A venus des régions limitrophes de Le Président de l'U.D. du Bas-Rhin JEUNE ORCHESTRE l'Alsace ; Le Président de l'U.D. du Haut-Rhin SYMPHONIQUE DE DOUAI 1971-1988

Directeur : Henri Vachey Né en 1971, cet Orchestre prit l'habi­ tude d'organiser, chaque année en janvier et en février, une tournée de concerts au programme unique. PROCHAINS CONCERTS PAR LA MUSIQUE DES TROUPES DE MARINE ; Depuis juillet 1976, un séjour d'été de plusieurs semaines a été mis en (demande à adresser à Monsieur le Général Gouverneur Militaire de Paris place pour réaliser un travail intensif Hôtel des Invalides - 75007 PARIS) et proposer des concerts aux estivants ? de la région qui reçoit l'orchestre. Nombre de Dates Horaires Programmes musiciens Il a prêté son concours à plusieurs reprises à des émissions radiophoni­ le 23 avril 1988 9 h à 11 h 30 Petite Symphonie 9 ques françaises puis à la télévision. deGOUNOD En 1985, il participe aux Rencontres 45 Internationales Jeunesse et Musique le 25 juin 1988 9 h à 12 h Symphonie de Paris à Vienne (Autriche) et obtient le Prix deS. LANCEN d'Honneur de la ville de Vienne. Lors le 22 octobre 1988 9hà 12h Symphonie de Paris 45 de ce séjour, l'Orchestre sympho­ de S. LANCEN nique de Douai enregistre «Schéhéra- zade» de Rimski-Korsakov, au grand le 10 décembre 1988 9 h à 12 h Poème du Feu 45 il Auditorium de la Radio autrichienne, de Mme GOTKOWSKY et interprète la Symphonie Fantas­ 1 tique de Berlioz, en l'église de Leo- le 28 janvier 1989 9 hà 12 h Poème du Feu 45 bersdorf. de Mme GOTKOWSKY ; En 1986, il est Premier Prix de la ville le 18 mars 1989 9hà 12h Poème du Feu 45 de Stresa (Italie) lors du Concours de Mme GOTKOWSKY international de Musique pour les jeu­ nes. le 27 mai 1989 Matin ou Concours Reste à après-midi fixer Nous souhaitons que le succès de cet orchestre continue d'être reconnu en France comme au-delà des frontiè­ res.

SÏ&* I 62 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 L’ENSEMBLE VOCAL PIERRE ATTAIGNANT Discothèque d’Or Les chanteurs : 20 répartis dans les 4 pupitres soprane, alto, ténor, basse. Le répertoire : musiques sacrées et « Spécial Pays-Bas » profanes de la Renaissance. William Byrd, Thomas Tomkins, John Farmer, par Claude Decugis Clément Janequin, P.L. Da Palestrina, Josquin des Prez. Vu l'abondance de disques en provenance de ce pays, un «spécial Pays-Bas» s'impo­ sait. Dans notre choix, nous avons essayé d'être éclectique, ce qui se traduit par quatre La direction : l'ensemble vocal disques, au lieu de trois, à savoir : Pierre Attaignant est dirigé par Phi­ 1. Les marches de Johan Wichers, le meilleur spécialiste national. lippe Laroye, jeune chef de chœur 2. La Fanfare America, remarquable dans sa spécialité. moulinois, directeur musical depuis 3. L'Harmonie Royale de Thorn, avec le prestigieux SefPijpers. 1983. Il termine actuellement son der­ 4. Des œuvres contemporaines de haut niveau présentées par Donemus. nier cycle d'études musicales en classe de guitare classique à l'Ecole de Musique de Moulins. L'Ensemble Vocal Pierre Attaignant GOUDEN MARSEN Pays-Bas) manque singulièrement de i organise des concerts et se produit VAN JOHAN WICHERS piment. Les tempos sont les plus souvent trop lents et ces compositions qui deman­ dans diverses régions. D'autres pres­ Musique Militaire Royale des Pays-Bas dent de par leur fonction une certaine tations sont possibles. Direction : Anne Posthumus légèreté - puisqu'en principe, on lève les Face I : « Mars der Medici », « Met Velle pieds pour marcher! - sont le plus sou­ ville du Brabant Néerlandais. Il s'agit Kracht», «Marathon Mars», «Veteranen vent trop lourdes. Je me permets, toute­ d'une version fanfare (l'autre est pour Mars», «Alla Marcia», « Fanfare Mars». fois, de vous conseiller d'inscrire à vos orchestre d'harmonie) dans laquelle nous Face II : «Overlord», «Glück Auf», «In programmes de concert ou de défilé ces excellentes marches. Une formation com­ avons plus particulièrement apprécié le Rechten Baan», «Gouden Parade», «Ju- troisième mouvement : Nocturne «Ru- nioren Mars», «Aan Mijn Volk». plète dans tous ses pupitres doit tirer beaucoup de plaisir à les interpréter. weeuwsels». Ici les cuivres sont rois, non seulement dans d'éclatantes sonneries, Plusieurs compositeurs furent baptisés Références : E L F 1590. mais dans des teintes sombres, avec une «Roi de la Marche», ainsi John Philip En vente : Editions Molenaar chez Robert mélodie mélancolique au cor solo, reprise Sousa (1854-1932) en Amérique, Julius Martin. plus tard dans un tutti. Henk Badings a Fucik (1872-1916) en Tchécoslovaquie, écrit une composition de grande qualité Herman Ludwig Blankenburg (1876-1956) où cet homme raffiné et passionné a en Allemagne et Oscar Tschuor (1912- AMERICA MUSICEERT donné toute sa science pour l'amour de 1987) en Suisse. A leur tour, les Pays-Bas Fanfare Sinte Caecilia, America l'orchestre à vent. Merci, cher Maître. Les revendiquent cette même couronne pour Direction : Léon Adams deux «Prélude» ont également un intérêt ! Johan Wichers (1887-1956). dans le répertoire pour fanfare et ont en Né en Allemagne, de parents néerlan­ Face I «Antiphon», Anton Bruckner commun d'être brefs. Sachons que René ; dais, Johan Wichers entreprend très «Liesheut en zijn Molens», Henk Eijsermans est né en 1950 et qu'il est pro­ jeune l'étude de plusieurs instruments. Badings fesseur au Conservatoire d'Arnhem. Son C'est en 1928 qu'il signe sa première com­ «Prélude» fut écrit spécialement pour la position, Bondsmars, dédiée à la société Face II Sinte Caecilia d'America et joué au de musique Saint-Joseph, et donc, tête de «Prélude», René Eijsermans Concours Mondial de Kerkrade 1981. On liste d'une longue série de soixante-neuf «Prélude», Sepp Tanzer connaît beaucoup plus l'Autrichien Sepp marches. «Divertissement Rhapsodique», Piet Tanzer (1907) pour son travail de pionnier Stalmeier La première œuvre éditée chez Mole­ et sa fidélité à la tradition musicale de son «Night Flight», Arthur Ney naar, «Herauten Mars», le fut en 1953. La pays basée sur le folklore. «Prélude» est seconde, «Mars der Medici», connaît La formation que nous vous présentons pour nous une heureuse surprise. depuis sa publication un succès mondial ici est une Fanfare, un orchestre de fan­ Piet Stalmeier (1912) a beaucoup tra­ et se situe toujours au Hit Parade de sa fare avec ses petits bugles, bugles, la vaillé pour la mise en valeur des orches­ spécialité. famille des saxophones, ainsi que tous les tres à vent, à l'image de ses compatriotes Parmi les douze marches rassemblées cuivres et percussions de l'orchestre Gérard Boedijn et Johan Wichers. Le «Di­ dans ce disque, les plus intéressantes, d'Harmonie. Surtout ne pas confondre vertissement Rhapsodique», écrit en outre «Mars der Medici», sont «Ma­ avec une Batterie-Fanfare. D'ailleurs, il 1978, reçut la même année le prix de la rathon Mars», écrite pour le marathon de vous suffira d'écouter ce disque pour être composition d'Hilvarenbek. Il fut égale­ Enschede (Pays-Bas), «Aan Mijn Volj», édifié : vous aurez, comme nous, beau­ ment joué au Concours de Kerkrade. concrétisant l'appel d'unité de la Reine coup de plaisir avec, de plus, un répertoire « La marche de bravoure » d'Arthur Ney lors des festivités du Prinsjesdag. «In bien adapté à l'orchestre. (1887-1963) vient conclure avec bonheur Rechte Baan» est remarquable à la fois En fait, il s'agit de pièces originales - un disque qui nous comble à la fois par la par son tutti de basses, son délicat contre- hormis «Antiphon» d'Anton Bruckner - valeur de l'orchestre, avec à sa tête l'ex­ chant et les très belles mélodies du Trio. dans lesquelles la Fanfare America donne cellent Léon Adams, et des œuvres pro­ On retrouve les mêmes qualités dans le meilleur de ses possibilités et exprime posées. «Gluck Auf». Citons encore «Gouden toute sa spécificité. «Lieshout en zijn Parade» (Parade Dorée), dédiée à la Petite ville de 1.900 habitants, située Molens» (Lieshout et ses moulins) est la société Wilhelmina à Glanerburg, ainsi dans le Nord Limbourg, America est un pièce maîtresse de cet enregistrement. que «Junioren Mars» et «Alla Marcia» exemple remarquable de la vie musicale Henk Badings, le grand maître récem­ pour leur facilité d'exécution. aux Pays-Bas. ment décédé, y décrit la vie telle qu'il l'a Références '. Eurosound ES 46 564 L'interprétation de la Koninklijke Mili­ vécue lors d'un séjour relatif à la com­ En vente : Th. Rongen, Fanfare St Caeci- taire Kapel (Musique Militaire Royale des mande de ce morceau dans cette petite lia.

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DE BOKKEN VAN THORN teur. Ainsi, dans le premier mouvement, Par rapport aux autres compositions do I Koninklijke Harmonie van Thorn la sensation de stabilité et le rythme de la cet enregistrement, « Partita » de Kees van Direction : Sef Pijpers Marche sont quelque peu déformés par Baaren (1906-1970) peut paraître conven des mesures de valeur inégale. Dans Face I tionnelle, avec ses quatre mouvements « Walz», le même système est encore uti­ de danse dans la tradition baroque «Royal Processional», J.J. Morrissey lisé (3/4, 2/4), mais n'enlève rien à la cou­ Intrada, Bourrée, Sarabande et Gigue. «Music for winds and percussion», leur et aux contrastes qui sont une carac­ Conçue en 1953, encore une commande Elliot Del Berge téristique supplémentaire de ce numéro. de la ville d'Amsterdam, elle se situe à « First Suite», Gustav Holst Le Rondo final est Allegro Energico utili­ une période charnière dans l'évolution de Face II sant des solistes : cornet, piccolo. Il se ter­ celui qui est alors directeur du Conserva­ «Third Suite», Robert Jager mine frénétiquement sur un Presto. toire d'Utrecht. C'est en effet, vers les ; «Crown Impérial», William Walton «Third Suite» est dédiée à Léo Impérial et années cinquante, que Kees van Baaren à l'Harmonie du Lycée Granby de Norfolk, commence à utiliser le dodécaphonisme.

:■ Revoilà le prestigieux Sef Pijpers à la Virginie, et la première audition par les Ici pourtant, et même si certains passages tête, cette fois, de la Koninklijke Harmonie mêmes eut lieu en décembre 1965. rappellent Paul Hindemith, on est plutôt à de Thorn ; vous savez, cette petite ville du Enfin, de William Walten (1902-1983), mi-chemin entre deux formes. Apport Limbourg néerlandais où cohabitent deux on ne connaît pas d'œuvres originales, important dans le répertoire, « Partita » est orchestres d'Harmonie de très haut seulement des transcriptions et c'est bien la seule et unique pièce pour orchestre niveau, dont la célèbre Harmonie Saint- dommage pour le patrimoine de nos d'Harmonie de Kees van Baaren. Michael. On trouve dans les archives de la orchestres. «Crown Impérial», écrit en En néerlandais, Walz signifie à la fois ville un document attestant qu'un 1937 pour le couronnement du Roi valse et patinage. La double signification ensemble à vent existait déjà en 1773. Il George VI est une commande de la BBC. illustre aussi l'œuvre : la musique ininter­ devint Harmonie en 1812. Le Roi Guil­ rompue essaie de réaliser une impe •j laume III lui donna, en 1865, le titre de Encore une pièce de choix à classer tueuse valse empêchée par un lent et Koninklijke (Royale), d'où le nom actuel. dans les rayons de votre discothèque; la finesse du jeu des interprètes et la lourd mouvement du patineur qui, à la fin, La Koninklijke Harmonie s'est maintes baguette quasi magique de Sef Pijpers capitule. L'orchestre est divisé en deux fois distinguée par les concours interna­ permettent cet étonnant résultat. groupes identiques commençant ou arri­ tionaux, notamment à Bree (Belgique) en Références : Eurosound ES 46448. vant simultanément ou séparément à un 1959 ou à Kerkrade en 1962. Elle fut égale­ En vente : Koninklijke Harmonie. point d'unification. Pour cette raison, un ment à plusieurs reprises championne haut niveau d'ensemble et une extrême des Pays-Bas. précision rythmique sont demandés aux Aujourd'hui, la formation regroupe WIND BAND COMPOSITIONS musiciens. 75 musiciens et, pour l'anecdote, on peut Face I Dédiée et créée par la formation profes­ signaler la présence de 11 membres de la «Symphonies of the Netherlands», sionnelle de la Musique de la Police famille Tonnaer, 5 Coumans, 4 Cober..., Louis Andriessen d'Amsterdam, «Inserzione» fut jouée au c'est dire la force de la cellule familiale Festival de Hollande en 1971. Willem i! « Partita », Kees van Baaren dans cette communauté musicale. Breuker, né en 1944, a voulu une œuvre Face II hors des normes communes avec le désir « Royal Processional » de J.J. Morrissey «Walz», Geert van Keulen d'apporter du neuf dans le milieu - qu'il (1906) est tout empreint d'un esprit de «Inserzione», Willem Breuker noblesse et de grandeur dans une œuvre nomme mafia - de l'orchestre d'Harmo­ qui utilise toutes les qualités sonores et Avec l'aide financière de Buma Fund nie. Il y réussit assez bien, terminant les couleurs multiples de l'orchestre Organisation (la SACEM hollandaise), les curieusement par un galop. Clin d'œil d'Harmonie. Les cuivres occupent une éditions Donemus ont pu produire cet plein d'humour du compositeur envers le ! place de choix dans « Royal Processional » excellent disque comprenant quatre répertoire qu'il juge vieillot? Nous avons qui, avec ses nombreuses sonneries, son pièces très intéressantes, dont les compo­ pourtant assez apprécié « Inserzione » qui caractère médiéval et majestueux, trou­ siteurs côtoient pour la première fois l'or­ complète bien cet ensemble de quatre vera aisément sa place pour une excel­ chestre à vent. Quatre formations valeu­ pièces contemporaines. lente introduction à nos concerts. reuses - trois néerlandaises, une améri­ Références : Composers' Voice 8402. En vente : Donemus. «Music for Winds and Percussion» de caine - ont participé à l'enregistrement. l'Américain Elliot Del Berge est le type Nous ne parlerons pas de leur mérite res­ même d'une forme musicale très en pectif, mais nous saluerons leur haute COMPACT-DISC vogue aux USA, beaucoup plus rythmée performance, car il s'agit d'œuvres diffi­ par Jean Malraye et nécessitant l'utilisation d'une impor­ ciles de compositeurs contemporains peu tante percussion; hélas, moins sophisti­ habitués à manier l'orchestre d'Harmo- Grandeur et décadence de la Ville de \ nie. quée et musicalement moins intéressante Mahagonny (). Lotte Lenya, que les autres compositions. Ecrite en 1974, sur une commande de la H. Sauerbaum, G. Litz, H. Gunter, Gustav Holst (1874-1934) fut un des pre­ Ville d'Amsterdam, «Symphonies of the G. Mund, F. Gollnitz, S. Roth, P. Markwort, miers compositeurs de renom, avec Netherlands» est en un seul mouvement. R. Munch. North German Radio Chorus. i Ralph Vaughan-Williams et Percy Grain­ Elle comprend sept subdivisions, cha­ Dir. : Wilhelm Bruckner-Ruggeberg. 2 CD ger, à oser écrire directement pour l'or­ cune traitant un thème différent. Mais CBS M 2 K 77341. l'idée commune est une œuvre soutenue chestre à vent. Sa «Première Suite» est C'est le 9 mars 1930 que fut créé à et ici Louis Andriessen (1939) fait réfé­ devenue un des classiques de l'orchestre Leipzig le curieux opéra de Bertold Brecht ; rence à la charrue labourant sans cesse la d'Harmonie. Elaborée au début du siècle, et Kurt Weill. Mais, à la vérité, c'est en même terre sur toute la surface du champ elle est toujours un élément de base dans 1931, sur la scène du Kurfurstendamm- du Polder hollandais. Pesant travail, tou­ les programmes de concert comme dans Theater de Berlin que l'œuvre prit son jours recommencé. Quelquefois, un peu les enregistrements. Ceci à juste titre, par véritable visage, le trois rôles principaux y la qualité et la beauté des thèmes et la de détente, comme le charleston à la fin, mais il faut reprendre le labeur. C'est une étant cette fois confiés, non à des chan­ richesse de l'orchestration. teurs d'Opéra, mais à des comédiens- Dans «Third Suite», Robert Jager pièce sérieuse où Louis Andriessen se montre digne de la lignée des Andriessen : chanteurs, dont la célèbre Lotte Lenya 1 (1939) introduit certains éléments qui dans le rôle de Jenny : on la retrouve, défient les musiciens et le chef d'orches­ Hendricks, son père, et Jurriaan, son frère. 25 ans après, dans cet enregistrement tre, tout en offrant un intérêt pour l'audi- mono effectué à Hambourg en 1956. Ce 64 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 I ;

curieux ouvrage est peu connu en France. une voix d'une légèreté d'oiseau, un rable et sa musicalité exemplaire. Kara­ Il est très bien interprété ici, par des spé­ vibrato rapide comme celui d'un colora- jan, parfait, mozartien à la tête de son cialistes, tant les comédiens-chanteurs ture. Est-ce bien la voix de Mimi? A la tête somptueux orchestre. La prise de son est que par les vrais «lyriques» et présenté d'une équipe homogène, Conlon donne de 1969 et de grande qualité. avec livret trilingue (tout le français). un bon mouvement musico-dramatique à Notons au crédit de cette distribution bien l'œuvre et est très attentif aux nuances. La Debussy : « La Damoiselleélue». Ibéria. chantante une remarquable diction qui prise de son a de l'espace, ce qui, certai­ Prélude à l'Après-midi d'une Faune. Maria rend l'audition confortable. Un document. nement, correspond à la perspective Ewing, Brigitte Balleys. London Sym- cinématographique. Le film sera sans phony Chorus. London Symphony Puccini : «La Bohème» (extraits). Bar­ doute un grand succès, à l'instar de Don Orchestra. Dir. : Claudio Abbado. CD bara Hendricks, José Carreras, Gino Qui- Giovanni ou Carmen. numérique DGG 423 103-2. lico, Angela-Maria Blasi, Richard Cowan, Le grand chef italien est un maître colo­ Francesco Ellerto d'Argenta, Federic Mozart : «4 Concertos pour Cor». Gerd riste et sait restituer toute la poésie de ces Davia. Chœurs et Maîtrise de Radio- Seifert, Orchestre Philharmonique de célèbres pages de Claude de France. Le France, Orchestre National de France. Berlin, Dir. : H. Von Karajan. CD DGG « Ga­ dialogue entre la flûte de Peter Lloyd, Dir. : James Conlon. CD numérique Erato lerie» 419 057-2. soliste du «Prélude» et l'orchestre s'éta­ ECD 75458. Le développement de la nouvelle et blit dans une harmonie de sonorités tout à Il s’agit de la bande sonore du nouveau superbe technique qu'est le compact-disc fait remarquable. Côté vocal, pour le film de Luigi Comencini. Enregistrement permet la « relance » de la musique enre­ poème lyrique, beaucoup de qualités en 1987 au Grand Auditorium de la gistrée. Les éditeurs, dont les archives plastiques, mais une diction qui donne Maison de Radio-France. On sait dans regorgent d'innombrables documents raison à l'Académie des Beaux-Arts qui quelles conditions le réalisateur a dû rem­ datant notamment du temps du microsil­ notait à propos de cet envoi de Rome : placer Carreras, malade, pour le tournage lon, les ressortent à qui mieux mieux et, « Composition écrite sur un texte en prose par un jeune ténor italien. souvent, comme ici, en séries économi­ assez obscur...» J'affirme qu'il existe d'excellentes chanteuses française (ou, si Paradoxalement, c'est Barbara Hen­ ques. (Une cinquantaine dans la collec­ l'on veut vraiment, étrangères francopho­ dricks qui, à côté du ténor espagnol, tion «Galerie» chez Deutsche Grammo- nes) aptes à interpréter le texte français de semble fragile ! Vous direz que, pour le phon, avec beaucoup de Karajan, entre Gabriel Sarrazin d'après Rossetti. Excel­ rôle de Mimi !... Elle a du charme, une autres.) Seifert joue un cor au son aérien lente technique sonore. merveilleuse jeunesse de timbre, mais et rend tout à la fois, son phrasé est admi-

Tournage « La Bohème » Barbara HENDRICKS. Mimi Photo Erato Luca CANONICI, Rodolphe

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c= Les Batteries-Fanfares par André TREMINE Les Batteries-Fanfares de cette for­ ! société et pour ce, choisissent dans le Le Clairon basse Si b mation sont constituées d'instruments large éventail des compositions propo­ sans pistons : clairons simples Si b, sées par les éditeurs, des morceaux Le clairon basse joue à l'octave infé­ clairons basses Si b, trompettes de bien appropriés à leurs possibilités et = rieure du clairon mais son étendue est cavalerie Mi b, trompettes basses Mi b, qui ne soient pas des rengaines malgré la même. = : cors Mi b (appelés aussi trompes Mi b). la qualité incontestable de leur écriture. Pour donner davantage de possibilité Les meilleurs compositeurs ont tra­ km l dans l'écriture du répertoire, on a vaillé pour les formations « C ». Sachez Bt ü adjoint certains saxhorns : basses Si b, en profiter pour vous-mêmes ainsi que contrebasses Si b et Mi b. pour votre public et n'oubliez surtout ■e- ; pas qu'il existe d'excellentes pages Si les tambours et les caisses claires musicales dans les œuvres classiques Sons écrits font partie intégrante de cette forma­ r et anciennes. fcr ; tion, on peut y ajouter tous les instru­ e ments rythmiques de la grande famille Le Clairon Si b >0_ -5 O •_ des percussions : timbales, grosse- -pi 4 : caisse, cymbales, triangle, tambour de Le clairon est un instrument d'origine cJ ° basque, castagnettes, tom, xylo, clo­ française. En 1823, le ministre de la y*~ - ches, batterie de « jazz », etc. Guerre demanda aux facteurs d'instru­ Sons réels Car, de toutes les formations, c'est la ments à vent de fabriquer, pour l'infan­ terie un instrument dont les sons ! « C » qui a le plus évolué avec une ten­ La trompette de cavalerie Mi B dance marquée vers les rythmes seraient différents de ceux de la trom­ pette de cavalerie. d'Amérique du Nord et de la Nouvelle- Il est très difficile de préciser ur Orléans avec certaines compositions à Les Français appelèrent cet instru­ date et l'origine de la trompette qui fu caractère religieux qui complètent ces ment le clairon d'ordonnance. tout au début, conçue en corne, e : nouvelles inspirations. Il existe d'autres modèles de clai­ bois, en métal, mais il est certain qu rons : un clairon en Ut dans l'armée cet instrument est très ancien. Si nou : Malgré toutes ces améliorations, en croyons certains historiens, le rc : avec pourtant un répertoire très large et espagnole, un clairon en Si b à deux tours dans l'armée belge, un bugle rifle Salomon fit fabriquer des milliers de avec des œuvres récentes, légères trompettes en argent pour les fête (dites de variétés) on a, dans les con­ dans l'armée anglaise en Si b à deux ! tours et le même modèle en Ut avec un d'inauguration du temple de Jérusalem cours et les festivals, une pénible sen­ au XIX® siècle avant J.-C. sation de monotonie si l'on écoute ton de rechange de Si b, et il existe cette seule formation. encore bien d'autres modèles. La trompette de cavalerie doit soi ! nom à l'usage qu'en firent les troupes Il est regrettable que les formations Le clairon fait partie des timbres doux i de cavalerie de l'armée française. « A » aient tendance à disparaître. Heu­ avec une sonorité, lorsqu'il est bien reusement, en compensation les forma­ joué, très proche de celle du bugle. La trompette de cavalerie fait partie ; tions « G » se développent depuis quel­ Il est le seul instrument de batterie- de la famille des timbres clairs. C'est un ques années. fanfare pouvant traduire une telle inten­ instrument brillant et difficile à jouer. :: Presque toutes les sonneries de cavale : Cela est certainement le fait que, de sité d'émotion lors de l'exécution de la sonnerie aux morts. Le velouté de son. rie nécessitent une étude approfondie : plus en plus, des jeunes étudient la du « coup de langue et certaines musique (solfège et instruments). Nous timbre lui permet de triompher lors de n solos lents et expressifs. « Polka » sont réservées aux virtuoses. ; ne nous en plaindrons pas, car c'est la conséquence logique de l'enseigne­ i I i! ment que nous prônons. Tessiture complète de la trompette Tessiture complète du clairon de cavalerie ■i Ce qui fait le charme des festivals et des concours, où seules participent des il „ ô batteries-fanfares, c'est la diversité de s± r ces différentes formations. t De même qu'il faut des formations A.B.C.D.E.F.G. pour faire des concours et des festivals valables, il faut aussi de Sons écrits Sons écrits ! la diversité dans les programmes. \ En concours, bien sûr, il y a des mor­ U- n-O-Z- ceaux imposés et le public est alors ■ 5 ;>€>- J appelé à entendre plusieurs fois une h ÉÜ même œuvre, c'est d'ailleurs cela le jzr -< propre d'un concours : la possibilité de Sons réels Sons réels >■ ;S comparaison. Mais, dans les festivals qui doivent ? être, avant tout, des rencontres amica­ Le clairon contrebasse La Trompette Basse Mi B I les dans l'optique de Fête de la Musi­ que, il faut pour ce public des program­ Le clairon contrebasse joue à l'octave La trompette basse joue à l'octave ! mes variés. Entendre l'exécution, plu­ inférieure du clairon basse, son étendue inférieure de la trompette de cavalerie. sieurs fois répétée d'un même mor­ est la même que celle du clairon basse. Elle émet les mêmes sons que la trompe ceau, est lassant et ne sert pas notre Mais, cet instrument est en voie de dis­ Mi b et la trompette cor, mais avec une type de musique. parition, car il est remplacé, dans les sonorité plus claire. Le grave de la trom­ Il est désormais indispensable que les batteries-fanfares, par les saxhorns pette basse est plus ample et les émis­ S responsables personnalisent leur contrebasses. sions dans le grave sont plus faciles que 66cmF-N° 415-MARS-AVRIL 1988 / iv ; ï sur le cor et la trompette cor. Les Saxhorns graves donnent plus de ves, ils rendent possible l'écriture d'accords appartenant à l'harmonie dis­ Il existe aussi la trompette contre­ stabilité à l'ensemble de la formation. sonante. I ! basse en Mi b dont la forme est pareille Ils sont un apport intéressant pour tou­ tes les batteries-fanfares quelle que soit à celle de l'hélicon. Cet instrument a Ces instruments ont contribué pour ; pratiquement disparu depuis que l'on a leur formation. beaucoup à l'immense évolution de la introduit, dans les batteries-fanfares, Ils renforcent les fondamentales gra- formation C. : les saxhorns contrebasses Si b et Mi b. i Le Cor Mi b o-û. i 7T* Le cor Mi b appelé aussi par erreur Le cor Mi b joue à l'octave inférieure «! S -o- trompe de chasse, je dis bien par erreur, de la trompette de cavalerie et a les ü car la trompe de chasse ou de vénérie mêmes sons que la trompette basse, est en Ré et elle n'a pas de pompe mais les émissions sont plus délicates Sons écrits d'accord. que sur la trompette basse. Il joue un 0 L'origine du cor et de la trompe rôle très important dans l'écriture de la remonte à des temps très anciens. Ces musique pour batteries-fanfares, en 7 instruments étaient fabriqués, primiti­ l'employant tantôt en soli et le plus sou­ vent divisé en plusieurs parties pour CJ vement, avec des cornes d'animaux. compléter les accords, mais, dans tous C'est sous Louis XIII que la musique Sons réels les cas, par sa « couleur » sonore qui lui i pour ensemble de trompes (fanfares de permet de susciter l'émotion dans les trompes ou fanfares de chasse) fit son La Basse Si b à 3 pistons chants larges des morceaux à caractè­ apparition, le roi adorait ce genre d'ins­ res religieux. saxhorns Si b trument. Sa tessiture étendue peut lui ouvrir Au début du XVIe siècle, on enroula le de nouvelles possibilités d'expression. Tessiture normale tube de la trompe sur lui-même pour permettre aux chasseurs de la passer C'est un instrument ingrat à jouer. Il autour du cou, la trompe de chasse faut beaucoup d'oreille et de persévé­ rance pour bien en jouer. Mais c'est tel­ ft', était découverte. Mais c'est sous Louis XV que la trompe acquit sa forme défi­ lement beau, tellement émotionnel, un O nitive et ses derniers perfectionne­ solo de cor, et surtout un solo de cor au fond des bois !... Sons écrits ments. La technique des sons bouchés fut Dans les fanfares de cavalerie, les découverte au XVIIIe siècle par un cor­ cors sont souvent remplacés par des niste allemand appelé Hampel pour les trompettes corsi âr uns et Hamper pour les autres. o Tossiture complète du Cor Mi B Sons réels

La contrebasse Si b (saxhorn contrebasse Si b)

Tessiture normale

Sons écrits

_J?J2___ a <7 >v O '______j Sons écrits --- 7J---- O---- —: $5 -p-0—yo QJ 2E — Sons réels.

Le C.O.G.E. (Chœur et Orchestre Sons réels des Grandes Ecoles), 360 élèves des La contrebasse Mi b Ecoles les plus prestigieuses de France réunis par la même passion : (saxhorn contrebasse mi b) la Musique, se produira les 20 et Tessiture normale 30 mai, à la Salle Pleyel, le.7 mai à l'Auditorium de la ville de Nantes, et le 28 mai en la cathédrale de Lyon. Au programme, entre autres 1 œuvres, un Requiem allemand de J. —O^ Brahms. Sons écrits Le C.O.G.E. est aidé par un jeune chef d'orchestre professionnel, Benoît Girault, avec comme partenaires musicaux : Kim Lee, soprano, Jean- Louis Soumagnas, basse-baryton, Carole Morneau, pianiste. Sons réels

CMF • N° 415 * MARS-AVRIL 1988 67 Il ; I 1 ! il ;

. Aquitaine rangs de nos harmonies, et M. Lesco; II maire de Listrac, nous promit son : ,i Gironde veillant concours et celui de samuni lité. Pour terminer avec bonheur o :.

Promenade A USTRAC-MEDOC bonne journée trois médailles furent p: ses : la première à notre président pour Le dimanche 22 novembre 1987 ans d'activité musicale. La seconde ' « L'Harmonie l'Union » a fêté Sainte- décernée à M. Michel Byraud pour se-. Cécile avec l'enthousiasme et la solennité ces rendus aux sociétés musicales à travers dont elle est coutumière depuis sa fonda­ notre région. Profondément touché tion. Rappelons ici que notre soçiété a vu cette marque de sympathie M. P. Cu le jour en 1871 et ces nombreuses années se vit attribuer la troisième médaille p< de vie musicale sont une sérieuse réfé­ son attachement depuis l'enfance à rence qui, n'est-il pas vrai, se passe de chers et fidèles amis de l'Union. commentaires... A 10 h 30, cérémonie nos régions religieuse' à l'église Saint-Martin. La Union des Sociétés Musicales i messe fut célébrée par le père Ducla, curé de Listrac. L'exécution d'œuvres choisies de la Gironde pour la circonstance était conduite avec Le dimanche 7 février, ces sociétés compétence et sûreté par M. Barraud, sont réunies à l'Athenée municipal directeur de l'Harmonie. Dans la rêverie Abonnements Bordéaux et ont créé cette Union de Schumann notre ami M. Gilbert quasi totalité des 199 sociétés du dépe Layens nous a charmé et ému par l'inter­ ; ment étaient présentes ou représenté : 1988 prétation du solo et la délicatesse des M. Raphaël Barraud fut désigné com nuances : un talent qui ne se dément secrétaire de séance. I 90 F jamais et qui, nous l'espérons, se mani­ !Ü festera encore longtemps. Trompette et Le président de la Fédération Région B air de Purcel et la « Marche des Anges » ; d'Aquitaine rappela brièvement les cc j séquences de la loi sur la Décentrais ; Ces articles sont publiés arrangement de Robert Martin, furent aussi très appréciées. N'oublions pas la j tion, dont la C.M.F. a fixé en ce qui sous la responsabilité de Chorale qui, guidée par le bon goût musi­ concernait l'existence des Fédératic- : Régionales calquées sur les régions adn nos vingt-trois fédérations cal de ses directrices Mmes Lescoutra et Vermar, et de son organiste Mme Maley- nistratives avec des Unions pour chaqi i! régionales. ran, nous fit entendre de très beaux département. Le président régional ra; chants. pela que si jusqu'à ce jour, cette Union c: i Nous vous rappelons j la Gironde n'existait pas, c'est qu'il y « A l'issue de la Messe, exécutants et par contre, dans ce département, depui ! qu'aucun article ne sera in­ amis de la société se rendirent à l'Hôtel de le début de l'existence de la Fédération e séré dans cette rubrique s'il France où leur fut servi un excellent repas 1904, des groupements d'arrondisse arrosé de nos bons Listrac. Ambiance ne nous est pas parvenu ments ainsi qu'une Union des Sociétés d- familiale, moments trop courts car nous Batteries et Batteries Fanfares. Une sem voici déjà au café. revêtu de la signature du blable structure existe dans les départe­ [Il Président de ta Fédération M. David Raymond, président, prend la ments du Nord et du Pas-de-Calais où le parole pour remercier les personnalités j groupements portent le nom de déléga !! Régionale. qui ont bien voulu honorer de leur pré­ I tions. Ü : sence ce beau jour de fête. Il retrace Ce sont nos magnifiques Sans toucher aux groupements giron­ !!i ensuite les manifestations musicales aux­ dins, dont l'utilité n'est plus à démontrer, ! Régions de France ! Tous quelles l'Harmonie a pris part dans le cou­ et qui sont d'une efficacité bienfaisante rant de l'année 1987. MM. Boissou et i i! les articles figurant dans dans notre vaste département, le plus Baraud firent ensuite un pressant appel étendu de France (il dépasse le million ' cette rubrique sont rédigés aux jeunes pour qu'ils s'inscrivent aux ■; d'hectares) l'unanimité s'est faite pour la écoles de musique et viennent grossir les par nos amis originaires et création de l'Union de la Gironde et ' demeurant dans nos Pro­ M. Ciran donna la parole à M. Boissou, secrétaire général fédéral, pour donner lecture d'un projet de statuts, sur lequel 01 vinces. i s'ouvrit la discussion. Le projet présenté Ces pages régionales fut peu modifié. Il fut précisé que l'Union nous ont été demandées groupait toutes les Associations répon­ dant aux buts décrits dans les statuts de avec insistance, non seule­ la C.M.F. (article 1er), qu'un des vice- 11 I ment par les membres affi­ président aurait le titre de vice-président délégué par le Bureau (article 7). Les élec­ liés à nos Fédérations, tions du Bureau furent fixées pour tous

■ : mais par nos lecteurs indé­ les trois ans (article 5), et l'Assemblée :: pendants. En cette période Générale ayant lieu tous les ans, pourra ; être convoqué extraordinairement à l'ini­ de décentralisation et tiative du Bureau ou à la demande d'un d'aménagement régional, tiers des membres (article 11). Après ces quelques précisions, l'ensemble du projet

I il serait dommage de les fut adopté à l'unanimité. ! restreindre. Il fut ensuite procédé à l'élection du l Bureau avec une liste imprimée énumé- •• :■ 68 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 i i rant toutes les candidatures reçues pour C'est dans la salle des fêtes de Bias, le bureau souhaiterait créer une commis­ chaque poste ; le vote eut lieu par l'appel mise aimablement à la disposition des sion de cinq membres chargés de soute­ de toutes les sociétés et le dépouillement organisateurs, que le traiteur mimizan- nir le responsable de cette école par des donna les résultats suivants : nais, de réputation nationale, Jean-Pierre contacts réguliers avec les parents des I Président : Henri Ciran, Vice- Caule, réalisa une prestation gastronomi­ élèves. L'assemblée a donné son accord 5 Présidents : Gilbert Boissou, Désiré Dar- que de haut niveau. Les applaudisse­ et la commission a été immédiatement mente. Daniel Melville et Gilbert Mar­ ments nourris de l'assemblée pour ce formée. chand ayant eu le même nombre de voix, maître cuisinier témoignèrent de la satis­ Programme 1988 : Printemps Musical i M. Melville se désista en faveur de faction générale des participants. le 7 mai, Sainte-Cécile le 11 décembre, M. Marchand qui accepta. Secrétaire Parmi les personnalités présentes on nombreux concerts d'été — courses lan­ général Guy Venou, Secrétaire adjoint : notait aux côtés du président, Marc Larti- daises, etc. Colette Moreau, Trésorier général : Jean gau, MM. Fortinon, Pomies, Bertault, Pas de problèes pour la réélection du ■ Ambroise, Trésorier adjoint : Rémy Noël, 1 maires adjoints de Mimizan ; Duvignau, tiers sortant reconduit à l'unanimité. Secrétaire archiviste du Bureau : Michel maire de Bias ; Boyau, maire d'Aureil- Pelette. Commission des Comptes pour han ; Gourdon, maire de Mezos ; l'abbé Une bonne nouvelle, le renouvellement 1988 : Pierre Lignot, André Seguin, Salsamendy, de Mimizan ; Tolosa, vice- de la tenue vestimentaire de concert des musiciens est envisagée. I Raphaël Barraud. président du Comité des Fêtes ; Faure, correspondant Sud-Ouest, etc. Avec les L'audition de l'enregistremnt du con­ Le secrétaire de séance, Raphaël Bar­ musiciens et leurs épouses, un bon nom­ cert de Sainte-Cécile et un vin d'honneur i raud. bre d'anciens musiciens et de membres ont clôturé cette assemblée générale. honoraires sachant rapidement participer à l'allégresse générale. Le Musicien de service (extraits du journal Landes Sud-Ouest) Au cours de son allocution, après le MIMIZAN dessert, le président Lartigau dressait un i bilan des activités de la société, mettait I De Beethoven à la « Cazérienne » en exergue le retour de l'Harmonie dans l'animation des courses landaises aux arè­ 13 décembre 1987. L'Harmonie Munici­ : nes — exergue qui déclencha une inter­ pale « La Sirène de l'Océan » a fêté, prétation spontanée par l'assistance de la comme chaque année la Sainte-Cécile. « Cazérienne », marche officielle des Premier rendez-vous à 10 h 30 en l'église écarteurs landais. du Bourg. Une fois encore le nef était comble : signe de l'intérêt porté aux Après le retour au clame, le président manifestations musicales de cette annonçait officiellement la mise à la société. retraite du chef Marceau Claverie départ sollicité par ce dernier, accepté à contre­ Le chef, Marceau Claverie, avait mis cœur par tous, mais aténué par la déci­ sur pied un programme de choix. Les ; sion de M. Claverie de continuer à appor­ musiciens ont suivi. Disons, sans exagé­ ter son concours à l'harmonie en tant que rer, qu'ils ont été fidèles à leur réputation clarinettiste ou saxophoniste, et présen­ et au niveau atteint cette année. tait son successeur M. Lauga, qui avait Excellent morceau d'ouverture avec un eu d'ailleurs l'amabilité de participer au extrait de la « Première Symphonie en Ut concert du matin au pupitre des trompet- Majeur » de Beethoven. Tout aussi pre­ tes. nants, « Exodus » d'Ernest Gold, suivi du Encore une Sainte-Cécile dignement classique « Adagio » d'Albinoni, et en fêtée et sans aucune fausse note... conclusion un brillant « Lugdunum » de G. Allier, qui mit en valeur le talent de cer­ ... Une semaine après, le président tains musiciens, en particulier les bary­ convoquait l'assemblée générale suivie i tons, basses, trombones, hélicon... vrai­ par la grande majorité des membres ment en état de grâce. actifs. Dans son rapport moral, il dressa un bilan des activités de l'Harmonie en Tout au long de l'office célébré par 1987 : 34 services, 35 répétitions, 57 ins­ i l'abbé Salsamendy, les deux chorales — criptions à l'école de musique, création paroissiale et Amicale de Ségosa — de d'une annexe de cette école à Mezos (17 Mimizan, placées sous la direction de Auvergne km de Mimizan), et séances de sensibili­ Stanislas Lezama (hautbois dou saxopho­ sation musicale, animées bénévolement niste et sous chef de la Sirène) ont assuré Allier la partie musicale religieuse. Un tonnerre par le directeur et certains musiciens che­ d'applaudissements des paroissiens pré­ vronnés de l'Harmonie, qu'ils en soient ici Journées portes ouvertes remerciés... ; ces séances ont été réali­ sents à l'office salua la prestation des à la Fanfare de Dompierre-sur-Besbre sées dans certaines classes du canton de choristes et musiciens dès la dernière : note du morceau final. Mimizan. Les 14, 15 et 16 janvier ont été journées « Portes ouvertes » à la fanfare. j La traditionnelle remise des récompen­ Pas de problèmes financiers pour le tré­ ses aux élèves de l'école de musique sorier Lezama, qui a présenté une situa­ Grâce à la collaboration des ensei- j ayant eu lieu au cours d'une répétition tion toujours équilibrée grâce aux subven­ gnants, 357 dessins sur le thème « Musi- ! « porte ouvertes » un mois auparavant, le tions de la municipalité de Mimizan, mais que en Fanfare » ont été réalisés par les vin d'honneur était offert au restaurant ausi de certaines communes environnan­ enfants des écoles primaires et ont été scolaire de Bias (à 6 km de Mimizan) par tes et grâce également aux cotisations exposés à l'Hôtel de Ville, salle du conseil M. Duvignau, maire de cette commune des membres bienfaisants et honoraires municipal, simultanément avec les instru­ et sympathisant de la Sirène, qui recevait chaque année plus nombreux. ments des « Enfants de la Besbre ». dans une excellente ambiance les musi­ Revenant à l'école de musique — Pendant deux jours, l'exposition a été I ciens et leurs invités. objectif n° 1 — le président a signalé que visitée par tous les enfants des écoles pri-

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! La première partie du programme com­ Nevers. Les uns et les autres ont leur portait la « Suite en sol mineur » de Jea- — important — à jouer pour la Cuhr Baptiste Lully, qui fut en fait le premier Musicale en notre ville. Le public n directeur de la Musique en France. Cette breux au prochain Concert prévu le suite à danser avait été choisie pour com­ dimanche 24 janvier, avec la participa: ii mémorer la tricentenaire de la mort de ce d'un très grand trompettiste. compositeur. La précision de la direction fêtomën&de s'alliait fort bien avec le gendre de musi­ Sainte-Cécile à la Philharmonie àttezvep . que de l'époque de Louis XIV. de Nevers : noô né^ionâ / Venait ensuite une œuvre écrite à Ce dimanche 6 décembre, un noi i l'intention des enfants, par Maurice breux public avait répondu à l'invitât i Ravel, tant en sa composition originale de la Philharmonie de Nevers, à assiste, [ pour piano à quatre mains, que dans son concert de Sainte-Cécile, en l'égii l'orchestration qu'il en fit lui-même : Saint-Etienne. « Ma Mère l'Oye ». Contrairement à Le programme de cette soirée débu l'œuvre précédente, dans laquelle la plus par une œuvre de circonstance : « Mi grande place était réservée aux cordes, que pour le jour de Sainte-Cécile », de maires accompagnés de leurs institu­ dans celle de Ravel, instruments à vent et F. Haendel. i: teurs, et de nombreux élèves du C.E.S., percussions brillaient tout particulière­ qui après avoir contemplé le tout, purent ment, et honoraient à leur façon Ravel, à Pour contraster, la Philharmonie a- essayer les différents instruments et l'occasion du cinquantième anniversaire mis à son répertoire une pièce contem; poser des questions sur la musique. Le de sa mort. raine de S. Lancen : « Ouverture pour samedi était journée porte ouverte à tous. matin d'automne ». De nombreux et chaleureux applaudis­ Tous les enfants ont marqué un intérêt sements saluaient l'interprétation de ces Désireuse de montrer toute l'étend certain et ont profité largement de la pos­ deux pièces. Seul petit point critique : de sa palette sonore, la Philharmonie pr sibilité qui leur était offerte de taper sur posait : « L'Adagio de la 3e Symphonie j pourquoi les deux œuvres n'ont-elles pas un tambour ou souffler dans un instru­ été jouées intégralement ? de Mendelssohn. ment. En seconde partie, et pièce maîtresse Ensuite, les musiciens mirent tout le1 ii Ce fut une réelle réussite pour les orga­ de ce Concert, figurait le « Concerto en la talent dans l'interprétation de deux pièce nisateurs, plusieurs membres de la fan­ majeur » K.622 pour clarinette et orches­ de R. Boutry : « Choral et Fanfare » fare se sont relayés pendant trois jours tre, de Mozart. Le concertiste en était extrait de « Tryptique 51 ». pour renseigner les enfants et les visi­ Bernard Caillet, Premier Prix du Conser­ teurs. La deuxième partie de ce concert nou i; vatoire Supérieur de Musique de Paris et professeur à l'École Nationale de Musique permit d'entendre, dans une orchestre Bourgogne de Nevers, dans cette discipline. tion de M. Bardin, pleine de sensibilité, i « L'Adagio pour deux Cors » de Haydn Nièvre Très difficile, tant dans son interpréta­ où les solistes, J. Smektala et L. Grave tion que par la technique et la virtuosité let, dialoguèrent avec une formation Union des Sociétés Musicales qu'elle demande à son interprète, l'œuvre réduite de la Philharmonie. impose également et plus spécialement i' de la Nièvre Comme il est de coutume à cette occa­ !! dans son Adagio, une sensibilité excep­ sion, les chœurs de l'École Nationale de tionnelle. Dans les trois mouvements qui Une ouverture de saison remarquable pour la Musique de Nevers prticipèrent à l'inter­ Ii! composent ce concerto, Bernard Caillet a Société des Concerts Nivernais. prétation de trois extraits de la « Messe répondu exactement à ce qu'on était en Allemande » de Schubert. ! Ce dimanche 22 novembre, jour de la droit d'attndre de Lui, et cela avec beau­ fête de Sainte-Cécile, le ciel gris et plu­ coup de précision, de musicalité, de Désirant participer à sa manière au vieux incitait le public à un après-midi pureté et de simplicité. Ce fut un très grand élan de solidarité qui avait lieu ce dimanche, la Philharmonie annonça que : ! musical. Il n'a pas manqué le rendez-vous grand moment musical, dans lequel i! que lui avait donné la Société des Con­ l'orchestre s'intégra parfaitement, avec la recette des programmes serait intégra­ certs Nivernais, pour l'ouverture de sa souplesse et nuances bien dosées. La lement versée à l'opération « Téléthon », saison musicale 1987-1988. C'est, en véritable ovation qui suivit prouva à quel contre la myopathie. effet, près de mille personnes qui ont pris point le public était satisfait et enthou­ Le concert prit fin avec l'interprétation place dans la grande salle de la Maison de siaste. Les nombreux rappels scandés de « La Marche Héroïque », de C. Saint- la Culture de Nevers. obligèrent le soliste, le chef et l'orchestre Saens. ! Ces auditeurs n'ont pas regretté leur « bisser » le dernier mouvement. Ce Les nombreuses ovations du public ! déplacement. Le programme proposé « bis » fut peut-être, s'il était possible, et i récompensèrent tous les musiciens pour était très éclectique, et allait de Jean- du fait de l'ambiance, encore mieux le travail fourni. Sous la baguette précise Baptiste Lully à Maurice Ravel, deux réussi. Un grand bravo à tous l et éfficace de son directeur, M. Bardin, ils grands compositeurs français, en passant offrirent en effet aux mélomanes never- par W.-A. Mozart, le divin Mozart, lequel Tout au long de ce concert, Sylvie Hal­ ler, par des textes choisis — et plus parti­ sois un concert de très grande qualité. devait d'aileurs être mis remarquablement en valeur à la fin de ce Concert. culièrement dans « Ma Mère l'Oye » —, Un apéritif offert par la Philharmonie à présenta agréablement les pièces du pro­ tous les musiciens, choristes et à leur - ; L'Orchestre de la Société, placé sous la gramme. famille, clôturait agréablement cette soi­ direction de Michel Haller, directeur de - rée. - l'École Nationale de Musique de Nevers, La Société des Concerts Nivernais, un = ; se présentait dans sa formation habi­ des rares orchestres symphoniques ama­ Au cours de cette réunion amicale, i\ tuelle. A noter toutefois, et avec une heu­ teurs des régions voisines, peut être fière furent remises à M. Gilbert Ducaffy, la reuse satisfaction, l'arrivée sur les rangs, de son travail, et de ses résultats. Ils ne médaille d'or pour 40 ans de présence, de jeunes, — voire très jeunes — musi­ peuvent et ne doivent en aucun cas, être ainsi qu'une faïence de Nevers, et à M. M ciens, issus des classes supérieures de mis en comparaison avec les grandes for­ Guy Dupuy, également une faïence à notre École de Musique. mations professionnelles de passage à l'occasion de son départ de la Société. Ii 70 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 •i 1 •i Centre Belle journée de musique et d'amitié, Sainte-Cécile à la Musique Cantonale pour laquelle l'U.D.S.M.A. 37, en s'excu­ de la Vallée de l'Indre Indre-et-Loire sant de n'avoir pu y assister, adresse ses amicales félicitations et ses compliments Le 22 novembre, la Musique Cantonale Festival de Monnaie en Touraine à M. Elie Godino. de la Vallée de l'Indre, célébrait la patronne des musiciens. Sainte-Cécile à Genille, C'est à la musique municipale de Mon- Forte d'une cinquantaine d'exécutants, ; naie « La Concorde » que revient cette 22 novembre 1987 d'une moyenne d'âge de 16 ans, l'Harmo­ i année l'organisation du Festival cantonal Sainte-Cécile a été célébrée par les nie participait à la messe, célébrée en et inter-cantonal de musique du canton à l'église Saint-Antoine, de Loches, par Vouvray-les-Vins. musiciens de la Fanfare de Genille, en nouvelle tenue, béret vert, blouson bleu à l'exécution d'œuvres de J.-S. Bach, Cette fête aura lieu le 26 juin 1988 à par­ liseré vert et pantalon blanc. Hendel, Saint-Saens. tir de 14 heures. Comme chaque année, après le recueil­ Le défilé, prévu à la sortie de l'office, Chaque société aura un court défilé lement sur les tombes des anciens musi­ ne put avoir lieu, en raison du mauvais pour se rendre au parc municipal, très ciens, la Fanfare participait à l'office reli­ temps. ombragé, de Baric, où un vin d'honneur gieux célébré par M. l'abbé Galliou, curé C'est à la salle des Fêtes que se pour­ sera servi aux musiciens, et un concert de de la paroisse. suivait, toute la journée, le programme deux morceaux de musique de toutes les Elle exécutait brillamment des œuves arrêté. sociétés participantes. i de circonstance : « Le Concert à Versail­ L'orchestre était conduit par M. Man- Le morceau d'ensemble imposé est : les » en ouverture, le fameux « Adagio duit, chef de musique, lequel, sans « La Fille du régiment », de Farigoult. d'Albinoni », et la « Marche du sacre du aucune hésitation, faisait exécuter des Les sociétés intéressées, doivent pren­ Prophète » de Meyerbeer. morceaux techniquement difficiles. dre leur décision et le faire savoir à M. P. A la fin de l'office, à la sortie, un défilé On notait la présence de M. le docteur Loyau, directeur, 30, rue A.-Briand, à en musique se forma pour se rendre à Diacre, maire de Loches, conseiller géné­ Monnaie dans les meilleurs délais. l'inauguration de la nouvelle maison des i ral, de MM. Charpentier et Manceau, Associations, en présence de M. Jean Le Festival sera suivi d'un concert adjoints, et des maires du canton. j donné en soirée par la musique de la Levêque, conseiller général du canton, de XIII® division militaire de Tours et par la M. Georges Normand, maire de Genillé, Ensuite, ce fut la remise des diplômes musique municipale d'Angers, en alter­ de MM. les présidents des Associations, de l'Union départementale et de la Confé­ nance. de M. Gilksohn, président de la Fanfare dération Musicale de France. Le palmarès et de son directeur M. Francis Gauthier. était encourageant, il y avait beaucoup de Sainte-Cécile à sourires et de marques de satisfaction sur Au cours de cette inauguration, les les visages des diplômes. Auzouer-en-Touraine locaux destinés à la Fanfare, trois salles Le dimanche 29 novembre 1987, à de l'étage, étaient remis à l'École de Sainte-Cécile de l'Union Musicale de l'occasion de la fête de la patronne des Musique. Tauxigny musiciens, Auzouer-en-Touraine, célé­ Après les bonnes nouvelles et les décla­ brait les cinquante années de vie com­ rations favorables de M. le conseiller Le 22 novembre 1987, les musiciens mune de la Lyre Auzouérienne et de son général et de M. le maire de Genillé, les de l'Union Musicale de Tauxigny, célé­ chef Elie Godino. De véritables noces musiciens de la Fanfare, continuaient à braient la Fête de leurs patronne. d'or. célébrer leur fête, par une visite tradition­ A 11 heures débutait l'office religieux Entré à la Lyre Auzouérienne en 1928, nelle à la cave du presbytère, précédant en l'église paroissiale de Tauxigny devant M. Godino prit la direction des seize un repas amical à la Salle pour Tous. une bonne assistance. L'Union Musicale, | musiciens de celle-ci, le 11 novembre A la fin de leur excellent repas, les forte d'une trentaine de musiciens, sous i 1937, (quarante musiciens actuellement). musiciens se donnaient rendez-vous à la conduite de M. Moreau, chef de musi­ La semaine précédente, M. Godino, leur soirée personnelle du 12 décembre, que, jouait des œuvres de circonstances, avait reçu des mains de M. le docteur dite... « Soirée des lapins », ces derniers bien mises en place et bien exécutées. Delaneau, sénateur, maire de Château- étant offerts par des amis, propriétaires A la sortie de l'office les musiciens se Renault, la médaille de la Jeunesse et des titulaires de chasses. réunissaient place de la mairie et exécu­ Sports, en présence de M. de la Tulaye, Cette soirée symbolise, depuis des taient un concert, en présence de maire de Auzouer-en-Touraine. années, l'excellent climat existant dans le Mme Oligo, maire de Tauxigny, de Un demi-siècle s'est écoulé et, comme milieu musical de Genillé, climat bien M. Froidefond, président de en 1937, les musiciens de la Lyre se sont entretenu par la population, M. le con­ l'U.D.S.M.A. 37 et de Mme, invités par retrouvés en 1987, au vin d'honneur, exé­ seiller général, M. le maire et le Conseil leurs amis musiciens. cutant, sous la direction de M. Godino, municipal. L'assistance, sur la place, était impor­ « Narcisse », pas redoublé de Labole, tante malgré les menaces de pluie qui se devant une assistance de personnalité et précisaient. d'amis. Les musiciens, et leurs amis, bien A la messe, en l'église de Auzouer-en- accueillis assistaient au vin d'honneur, à Touraine, la Lyre interpréta la « Marche l'invitation de Mme le Maire. Pontificale » de Gounod, « Ave Maria », de Gounod, « Chorale et rêverie » de R. Celle-ci prenant la parole, signala les Schumann et « Franche amitié » de efforts de la municipalité en faveur de Doyen. l'Union Musicale, qui ser relevait bien, Une magnifique lampe de chevet, était d'une interruption malheureuse. offerte par les musiciens à leur chef béné­ Et c'est par des remerciements et des vole, un vrai « papy », ses deux fils, encouragements, à l'adresse des musi­ Pierre et Jean, et ses trois petits-enfants, ciens et de leurs dirigeants, que Mme le Isabelle, Brigitte et Olivier, suivent sa Maire termina, en invitant le président baguette à la Lyre Auzouérienne. Château de Blois Froidefond, à prendre la parole.

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et dirigés depuis 1985 par le 11e chef de céda le salut final, plusieurs fois rép' cette formation, M. Norbert Nozy, 35 et « La 5e Danse Hongroise » (de •} : ans. Brahms), donnant une ultime satisfac Né le 9 septembre 1957 à Halen, dans le aux bisseurs. '• !, Limbourg (Flandre), à l'issue d'études Wtotnanade musicales à Bruxelles et Louvain, il obtint Orchestre d'harmonie d'amateurs les premiers prix de solfège, transposi­ Trois semaines plus tard, la m à ttave^ô tion, percussion, musique de chambre, Union Musicale Revinoise offrit un c ;; noS’uzjiorü harmonie, contre-point et le diplôme cert à trois faces : la Fanfare Royale ;i supérieur de saxophone (qu'il enseigne Nismes (belge) de 40 exécutants, do »'{ ni R toujours à Louvain et, l'été, en Wallonie). toute la famille Masson (du grand-pèrv Ayant étudié ensuite la direction petit-fils, en passant par le trompetti d'orchestre et la fugue, joué avec le Qua­ solo des Guides) ; le groupement insi ! tuor de Saxophones et l'Ensemble de mental ukrainien (dirigé par J. Balay, | i i Saxophones de Belgique à Bruxelles, directeur de l'Union Musicale Revinc ! ; Gand, Luxembourg, Maestricht, Lon­ avec des cithares à 55 cordes, dans :|! dres, Bordeaux, Chicago, Washington, danses folkloriques des steppes du D Celui-ci, s'adressant à Mme le Maire, à étudié un an au Texas, il entra comme une prestatin multiple (jazz, folklore fr. ; l'Union Musicale et aux invités, fit un saxophoniste en 1875, à la Musique des çais, et « La Marche de la Cava! exposé des activités de l'Union départe­ Guides créée fin 1832, par le premier roi ardennaise », (belge), dirigée par A. IV II mentale en faveur des sociétés et il des Belges : Léopold 1er (né en 1790, roi son. de Belges en 1831, époux en 1832 de adressa des remerciements, pour l'invita­ L'Union Musicale Nouzonnaise a p Louise-Marie d'Orléans, fille de Louis- i tion, qu'il était heureux d'honorer avec senté son programme 1987 dans l'ég! i Mme. Philippe 1er, mort en 1865, après avoir vu sa « Musique » triompher en Belgique, de Flize, où « La Danse du Sabre « Caravane » (de D. Ellington), « Sc Et musiciens et invités se retrouvaient Grande-Bretagne et aux Pays-Bas. I au restaurante « La Chaumière », où un Florès » (de J. Darling), furent les m très bon menu les attendait. Ayant brillamment réussi les épreuves ceaux les plus appréciés (direction Mi i ;i de chef de musique, il fut nommé en Une centaine de musiciens, des invités J. Pihet, M. Gallerin, Dubois et Lefèvr i' 1983 à la Direction de la Musique du 1er et des dames, prenaient part à ce ban­ Le concert et l'Harmonie Municipale ! Corps belge stationné en Allemagne, i;i quet, qui était présidé et ordonné par d'où il vint diriger, le 1er février 1985, la Rethel (direction, M. Duval) a séduit A\ MM. Mouru, président de l'Union Musi­ Musique des Guides où des ordres sont auditeurs, le 11 novembre, par l'alu cale, Menneteau, secrétaire, et Moreau, donnés au besoin en wallon et en fla­ nance de défilés martiaux, de pot chef de musique. mand, la plupart des exécutants étant un pourris de chansons actuelles et d'aû ! M. Froidefond et Mme, assistaient à ce tantinet bilingue. éternels. Elu banquet, invités comme M. le curé de Le 21 novembre, l'Harmonie Munie Saint-Branchs et plusieurs personnalités Le concert pale de Vouziers (direction, Marc Duva1 que nous nous excusons de ne pouvoir fils du précédent) avec près de 45 exécu ;;; nommer. A l'heure dite, le concert débuta, à la tants dont deux clairons (un chevronné e• surprise générale, par l'exécution des un jeune), soutenus bien sûr par de Mme le Maire, qui était excusée, parve­ deux hymnes nationaux, musiciens et nant à se libérer, arrivait au dessert. petits cuivres « Marche de la Légio. auditeurs debout. Étrangère », « Les Allobroges », « Mar­ Les chants et monologues ne manquè­ La première partie débuta par l'ouver­ che des Apprentis Marins » présenta sur rent pas, jusqu'à la fin, tard dans la soi­ ture du « Carnaval Romain » (d'H. Ber­ tout des morceaux modernes : « Send in rée, alors que les convives se disaient, au lioz), se poursuivit par « Dunamis » (d'A. the clowns » (Sondheim), « Marsch der 1 revoir, à l'année prochaine. ; Waigein) et se termina par le « Concerto Partnerschraft » (H. Gansch), « Pomp ü en Mi b » pour trompette, le soliste étant and Circonstance n° 1 » (Elgar), « Eso es Champagne-A rdemie très applaudi, bien entendu, Auguste el AMor », (Pepe Iglesias), « A String ot I: Masson, Bouvinois de 34 ans, élèves des Pearls » (J. Gray), « Stop the Cavalry »

(J. Lewis) qui plurent surtout aux jeunes. Fédération Musicale des Ardennes Conservatoires de Charleroi et Bruxelles, :!: deuis onze ans aux Guides. Dommage que les titres ci-dessus n'aient pas été traduits par le présentateur, Au cours du 4e trimestre civil 1987, se Après l'entracte — pardon « la pause » sont déroulés plusieurs concerts de qua­ selon le programme belge — la deuxième requis il est vrai au pied levé ! m lité que nous allons rapprocher sans les ! :| partie débuta par la « Danse Hongroise Le 24 octobre, l'Harmonie Municipale opposer aucunement. n° 6 » (de J. Brahms), que suivit « Don de Charleville-Mézières a présenté dans : Orchestre d'harmonie professionnel. Juan » (de R. Strauss). « L'Ouverture l'église de Gespunsart son concert à triple ;? Son directeur, Auguste Masson (égale­ 1812 » de Tchaikowsky fut magistrale­ direction : musique classique dirigée par : ment directeur de l'Harmonie Municipale ment dirigée de mémoire, sans condc- M. Mercureani, musique du band de cui­ de Fumay) en étant le trompettiste solo, teur, « Les cloches du Kremlin » étant vres animé par M. Cocu et batterie- « l'Union Musicale Revinoise » avait fait malheureusement peu audibles. fanfare dirigée par M. Vandenbroucke, venir le vendredi 16 octobre 1987, en soi­ Et la deuxième partie se termina par seule ou avec l'Harmonie. rée, le grand Orchestre d'Harmonie de la « La Marche du 1er Régiment de D'autres sociétés qu'il nous est impos­ Musique des Guides (l'équivalent belge Guides », écrite par le premier chef du 1er sible de citer, faute de précisions, se sont de notre Orchestre d'Harmonie de la Régiment des Guides, Jean-Valentin également fait entendre avec le 22 Garde Républicaine). Benders, directeur de cette royale forma­ novembre 1987. : Musique et chef de valeur : venue sans tion de 1832-1873. Les trompettes d'har­ Et le temps s'écoulant durant et entre ses douze clairons-trompettes (à barillet) monie pallièrent — comme à l'habitude, ces concerts, les Sainte-Cécile remplirent et ses deux caisses claires de défilé, elle en déplacements alginés — les tompettes les églises d'airs plus ou moins de cir­ de défilé dans cette époustouflante parti­ ï! ' comprenait néanmoins 67 exécutants, constances ; les estomacs plus ou moins tion. jouant de tous les instruments (y compris creux et les pages de journaux locaux ; contrebasson et clarinette contrebasse) Un tonnerre d'applaudissements pré- plus ou moins prolixes.

72 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 ou de peines qui partagées, par tous, L anguedoc-Roussillon Lorraine montrent à quel point la recherche d'un idéal commun peut déboucher sur une Coursan - La Sainte-Cécile amicale et affectueuse solidarité. Meuse La musique se porte à merveille à Cour­ C'est dans cet état d'esprit que le 4 LIGNY-EN-BARROIS san. Les musiciens de l'Harmonie Répu­ juillet dernier la vieille harmonie bagno- blicaine, leur président Raymond Gianet, laise « Les inséparables » s'associait au On n'a pas tous les jours Cent ans leur directeur René Calva ont commencé bonheur de leur jeune flûtiste Anne- leur saison 87-88 par un véritable succès, Marie Palisson qui épousait, ce jour-là, ceci le vendredi 27 novembre 1987. Laurent Gerus, ingénieur à la Cogema. C'est pourquoi le Conseil d'adminis­ Mais la sympathie qui animait tous ces tration de l'Amicale de la Fanfare muni­ A l'origine de ce succès, cinquante- musiciens avait pris en ces instants un cipale a décidé d'organiser et de faire sept exécutants à l'Harmonie, une bonne visage nouveau puisque c'était la pre­ vivre à ses membres actifs honoraires, quinzaine à la Fanfare, formation dans mière fois de tout le long passé de leur bienfaiteurs et à ses musiciens, diver­ laquelle nous avons noté un nombre société (elle fut créée sous le deuxième ses manifestations musicales de qua­ impressionnant de jeunes, tous issus de Empire en 1 860 !) qu'ils éprouvaient la lité, auxquelles toute la population l'École Municipale de Musique que dirige fierté d'accompagner à l'autel un élé­ linéenne et des environs était invitée à ! Mlle Borras (présente d'ailleurs au pupitre ment féminin !... Une première qui en participer. des trombones). vaut bien une autre et qui est un signe Fondée en 1887, cet anniversaire a caractéristique de l'évolution de nos été célébré, avec faste, au cours de la Si le programme de choix exécuté avec harmonies. semaine du 8 au 14 juin 1987. brio nous a permis d'applaudir l'ensemble Et cette joie unanime mêlée d'une L'ouverture de cette animation musi­ des exécutants, nous donnerons une sorte de fierté touchait en outre une cale revenait à la Fanfare municipale, mention particulière aux jeunes dont famille profondément musicienne. Car qui, pour l'occasion, avait reculé son c'était le « Baptême du feu » Sylviane si Anne-Marie apporte son talent de flû­ concert de printemps. Viana, Sandrine Solé, Stéphanie Oro et tiste à notre formation, elle y est secon­ J.-Claude Ournac. dée par son père Lucien Palisson au pupitre des clarinettes et par son frère Après « La Marche des Mousses » de Philippe, remarquable 1®r clarinette Farigoul, le pupitre des basses (sept) se solo. Et, détail à ne pas négliger, mit en exergue dans « Lugdunum » ouverture d'Allies, puis vinrent successi­ n'oublions pas que pendant de longues vement une sélection sur les opéras de années, Lucien Palisson, assuma avec Verdi, « Triunfal » grande marche de pro­ une haute compétence la lourde res­ cession, « Sangria » valse de Bourbon, ponsabilité de la trésorerie de l'Ecole de après l'entracte, la deuxième partie fut musique de Bagnols. ■ consacrée à la musique moderne, ce qui Aussi, c'est pour honorer un tel nous permit d'apprécier après « Cher­ dévouement à la cause de la musique -, bourg » pas redoublé, « L'Amour en héri­ que toutes les forces vives de l'activité : tage » de Cosma, « Every Valley » arran­ musicale bagnolaise s'étaient retrou­ gement sur un thème de Haëndel, vées dans l'église de Saint-Etienne-des- : « Gluck auf » de Wickers, « Swing Fan­ Sorts. Car en plus des œuvres de cir­ taisie » de Bourbon, « Fiesta Espanola » constances interprétées par « Les insé­ ’ de Carmona et la « Marche de la Fédéra­ parables », Thierry Duffes, trompette tion du Midi » que son compositeur Naro solo de l'Association, puis Francisque avait dédié à notre ami André Sarzi prési­ Bordas, baryton de l'opéra de lyon, tour Le lundi de Pentecôte 8 Juin à 1 5 dent honoraire de la F.M.M. et directeur à tour accompagnés à l'orgue par heures, le gymnase Léo-Lagrange vivait honoraire de l'Harmonie Républicaine de Michel Chanard, titulaire des orgues de au rythme des airs exécutés par les ■ Coursan. Saint-Jean-Baptiste de Bagnols-sur- musiciens locaux et de l'orchestre Cèze, apportèrent à Anne-Marie et à champêtre. Au cours de l'entracte, M. Les musiciens coursannais formant une Laurent, avec leur talent, le témoignage Michel Leblanc, conseiller général,

■ grande famille, le présentateur Henri Huil- de leur musicale affection. remit au nom du président du conseil let, n'a pas omis de faire participer l'audi­ ; Que toutes ces harmonies choisies et général M. Rémi Herment, une coupe à toire à ses moments de jouir en deman­ dispensées avec l'émotion et la délica­ la Fanfare municipale, offerte par le dant d'applaudir pour ses fiançailles la tesse qui marquèrent cette délicieuse Conseil Général de la Meuse. Ensuite, . jeune Chantal Bayari, trompettiste et a cérémonie soient pour nos jeunes M. Robert Sommer, représentant M. demandé une ovation particulière pour époux le prélude à une symphonie de René Belldon, président de la Fédéra­ M. François Combes percussionniste de bonheur que nous leur souhaitons inter­ tion des Sociétés Musicales de la région talent qui vient de prendre sa retraite. : minable ; et, musique oblige sans faus­ Lorraine, remettait la plaquette du Cen­ Rendez-vous est pris pour fin mars, ses potes. tenaire, offerte par la Confédération époque où traditionnellement l'Harmonie Cyprien Granier Musicale de France, et M. Pierre Gon- fête le retour du printemps. nand, président de l'Amicale de la Fan­ fare municipale, recevait la Médaille Département du Gard d'Or de la Confédération Musicale de France. Chacun put ainsi exprimer sa Si les associations d'amateurs vivent satisfaction devant les qualités d'une au rythme des activités pour lesquelles Fanfare à réputation régionale. elles ont été crées, il est indéniable M. Bernard Thévenin, maire de Ligny- qu'elles subissent également l'impact en-Barrois, président d'honneur de la des évènements heureux ou malheu­ Fanfare municipale, a l'impression d'y reux (hélas I) qui, en touchant certains être en famille et voit dans la continuité de leurs membres sont autant de joies des résidents et des chefs de musique,

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• :;il La troisième soirée, jeudi 11 juin,fut — Michel Leblanc, conseiller général dû la fête de l'Accordéon, « le piano à bre­ canton ; ;5i telles » dont le rôle de l'instrument est — Bernard Thévenin, maire de Ligny- d'abord d'être populaire, ensuite de en-Barrois ; montrer qu'il peut tout interpréter, afin — Marcel Berthemin, chef de musique de démontrer qu'il sait aussi se révéler honoraire ; fôtomenade un aimable compagnon pour qui veut lui — le syndicat d'initiative ; — les établissements bancaires : Ban témoigner quelque affection. V àïzav<2£i > que Populaire de Lorraine, Crédit Les accordéonistes furent plébisci- no5 zâoiorô / Agricole, Crédit Lyonnais. S.N.V.B tés. — Kassbohrer-lndustries ; La quatrième soirée, vendredi 12 — les Rapides de la Meuse ; juin, vit le gymnase transformé en — Arts et Music. « boîte à jazz » — ça marche, ça vibre, L'Amicale de la Fanfare municipale ! Il ça chauffe — vingt personnes en place remercie très sincèrement ces géné­ ili il en matière de jazz, ce n'est pas très fré­ reux donateurs, ainsi que les sociétés quent, néanmoins cela existe et participantes, les annonceurs, la muni­ s'appelle un « Big-Band ». Autrefois, Il ' cipalité, les sapeurs-pompiers, les les Big-Band ont connu une certaine 3 secouristes, les cibistes, les présidents un avenir serein pour la seule société ferveur puis une phase de déclin. A et porte-drapeaux des sociétés patrioti­ municipale de la Ville. nouveau, ils connaissent un certain ques, la caisse d'épargne Ecureuil et engouement. Un tel nombre de musi­ tous ceux qui par leur aide ont permis la M. Dupont, député de la Meuse, évo­ ciens c'est plutôt impressionnant. La réalisation de cette semaine musicale et 8 J que la presque filiation des membres de musique devient un flot submersible et ! la Fanfare si dynamique. plus particulièrement la Ville de Ligny, : enivrant. le Conseil général, la S.A.C.E.M. et les Le public a été séduit par la Fanfare Cela a fait vibrer les plus anciens de communes de Givrauval, Meneucourt, municipale lors de l'ouverture de son l : l'assistance et succomber les adoles­ Nançois-sur-Ornain et Tronville-en- centième anniversaire. I cents. Barrois, sans oublier les musiciens et Du 9 au 1 3 juin, chaque soir, une for­ musiciennes qui se sont dévoués pour La cinquième soirée, samedi 13 juin, Ml mation différente a été accueillie par le la bonne réussite de ces huit jours. était réservée à une grande formation j vice-président Jacques Boileau accom- L'évolution actuelle réduisant ■ , pagné du chef de musique Yannick musicale « L'Harmonie du Personnel de la Régie Autonome des Transports Pari­ l'homme à une machine à sous, rend 1 ; Krabber et pris en charge par le prési­ nécessaire le besoin de loisir et de poé­ l U dent Pierre Gonnand. siens » (la R.A.T.P.) qui a présenté un concert de qualité. sie. La musique fait partie de cette poé­ 51 ? La première soirée, mardi 9 juin, était sie, elle fait passer le langage du cœur réservée à une formation R.H.G.M.S. La semaine du Centenaire de la Fan­ et de surcroît, donne un sens à notre vie de Nancy (Régiment d'hélicoptères de fare municipale a connu son apothéose en accompagnant tous les moments de commandements de manœuvres et de le dimanche 14 juin. Cette journée celle-ci. Evoquant la vie d'il y a cent soutien) qui anime les activités et les débuta par la célébration d'une messe à ans, sans voiture, sans télé, soudée iiï: festivités des Nancéiens. la mémoire de tous les défunts de la autour du travail, la Fanfare était l'éva­ Société, avec la participation musicale MM. Michel Leblanc, conseiller géné­ sion et le dépassement. ■ de la R.A.T.P. et celle, à l'orgue, du ral, Bernard Thévenin, maire, Laurent talentueux Michel Noël. Nous souhaitons que les jeunes por­ I ! Teisseire, représentant le Préfet, le tent le flambeau jusqu'au prochain cen­ lieutenant-colonel Castel, délégué mili­ A l'issue de cette masse, un cortège tenaire. taire départemental ont assisté à cette s'est formé, place de l'Eglise, pour se J. Boileau soirée. rendre au monument aux morts, dépo­ ser une gerbe et interpréter les sonne­ Brillante fut la démonstration donnée I8 ! par ces militaires. Ils ont allié à la délica­ ries d'usage. Alord II tesse dans le maniement des cuivres, L'après-midi était consacré au Festi­ l'autorité des instruments à vent et, par val de musique avec la participation des SAINT-POL-SUR-MER un choix judicieux de leur programme, sociétés amies venant de Void, Concert de Sainte-Cécile avec . •:! ont offert un très bel échantillonnage Revigny-sur-Ornain, Chevillo, Vaucou- d'instruments à percussion originaux. leurs, Wassy, Fains-les-Sources, Ste- l'H.B.M. : 1500 personnes - I Le public a fait un triomphe au 4e nay, Ste-Menehould, Pargny-sur-Saulx, L'événement musical de l'année est, le ! ; R.H.C.M.S. qui, après avoir parcouru les différentes traditionnel concert de Sainte-Cécile m•: La seconde soirée, mercredi 10 juin, artères de la Ville se rendaient au parc donné au Centre Romain-Rolland sur fut animée par une formation presti­ municipal où elles exécutèrent, sur le l'Harmonie-Batter Municipale de Saint- gieuse et peu connue dans la région kiosque à musique rénové, les meilleurs Pol-sur-Mer. « L'Ensemble de Cors de Versailles ». morceaux de leur répertoire, à la grande satisfaction des auditeurs venus nom­ Entrée à 10 francs, au bénéfice de la Abordant des genres musicaux diffé- Caisse de secours de l'H.B.M., que pré­ I ; rents qui ont fait découvrir et apprécier breux et qui, en fin de journée, écoutè­ ! rent une vibrante « Marseillaise » inter­ side le secrétaire Lucien Combes, il y I les mille facettes de l'instrument qu'est avait 1490 chaises et du monde debout, Ri! ! le Cor, la couleur châtoyante et l'éclat prétée par toutes les musiques regrou­ -! de Belgique, de Douai, de Lille, de la de ses sonorités, le lyrisme et la ten­ pées par pupitres. Flandre, les habitués affluent de partout, 8-.i dresse, la virtuosité, la poésie et la '! -T i A l'issue de ce festival, l'heure des il est vrai que Ernest Verment, directeur, ; ] • grandeur, l'humour et la gaîté et enfin le ■ récompenses venait et toutes les for­ prépare à l'occasion de Sainte-Cécile, un ■ rythme avec les quelques pièces de jazz mations ont requis une ou plusieurs programme qu'il propose ensuite pour qui terminent ce concert. 1 coupes offertes par : l'année suivante aux diverses villes, qui i ; Bien plus qu'il n'en fallût pour séduire — le Conseil général ; s'attachent la présence de cette grande et et retenir. — la Ville de Ligny-en-Barrois ; belle formation.

74 CMF - N® 415 - MARS-AVRIL 1988 Concert présenté par M. Régis Ovion, Nicolas Smagghe, Mickaël Vlièghe, — breloque argentée : MM. Soulier Jac­ i ; qui en cette occasion était en pleine Biaise Debroucker et le super solo de ques, Soulier Franck, Wuilbercq Pierre, forme première partie agrémentée par trompette de Guy Huyghe dans l'extrait Noirbent Yves, Simon Vincent, Vinche deux marches avec tambours, clairons d'un « Américain à Paris ». Pierre, Godin Philippe, Mlles Pruvot trompettes de cavalerie du compositeur Six pièces mexicaines ramenées d'ail­ Arlette, Derrien Angélique et Mme R. Cardon, « The Way in » et la « Marche Auverlot Denise ; leurs du Mexique par le directeur Ernest 1 du Souvenir », celle-ci jouée en mémoire Vermet qui là-bas voici un an fit connais­ — breloque dorée : M. Sulski Freddy, du président décédé en cours d'année, sance d'un orchestre de Mariatchis, par le Mme Simon Agnès, Mlle Blary Chris­ M. René Delmotte. truchement du disque donc, et des tiane. Partie classique donc avec cinq extraits orchestrations personnalisées spéciale­ M. Finet, maire de la commune, prit à des suites de « L'Arlésienne » de G. ment pour l'orchestre d'harmonie furent son tour la parole pour féliciter les musi­ , Bizet, ou l'orchestre fit preuve d'une présentées, valse, guaracha valse, ciens et leur chef. Il leur exprima la grande maîtrise, et laissa aux solistes la boléro, une czardass mexicaine avec effet volonté de la municipalité de les soutenir possibilité de s'exprimer sax-alto Cathe­ stéréo des deux trompettistes Guy et en particulier pour le prochain con­ rine Hembert, flûte Jean-Claude Lelong, Huyghe et Fabrice Vandevoorde, et cours de l'harmonie en 1988. Il les remer­ j cor anglais Biaise Debroucker, Basson hasard de la programmation, c'est avec cia vivement de vouloir porter, toujours j Jean-Louis Evrard, hautbois Daniel Duvi- un arrangement inédit de la Bamba que plus haut, le renom de la commune de i | vier. Ce fut une véritable ovation à la fin se termina ce programme de variété, les Quarouble. de la Farandole, comme d'ailleurs dans 130 musiciens B.F. et Harmonie terminè­ On leva ensuite le verre de l'amitié et l'admirable ouverture de Cavalerie légère rent ce concert de gala avec « Taptoe les musiciens, accompagnés de leur qui succéda à cette œuvre. Majorettes » et les variations de jacques famille et amis, se retrouvèrent pour fêter Devogel. Avec ces hommes aux doigts de fée, le dans la joie leur patronne Sainte-Cécile. public retrouva avec plaisir, cette compo- M. Gaston Tirmarche, maire, conseiller j sition du directeur Ernest Verment, jouée général du Nord remercia spectateurs, Pas-de-Calais i en première audition en 1982, là aussi les musiciens, fleurit les différents dirigeants | solistes expriment avec émotivité cette tout en soulignant l'énorme travail des ABLAIN-SAINT-NAZAIRE ! pièce riche en Harmonie et composée dévoués musiciens, c'est ensuite avec j selon le déroulement d'une opération à « C'est Saint-Pol-sur-Mer », hymne offi­ Au revoir M. le Directeur... , cœur ouvert. ciel de la ville que toute la salle repris en à bientôt... chœur, que se termina cette merveilleuse R.T.L. en avait d'ailleurs donné quel- après-midi. Apothéose de la ducasse, le concert de | ques extraits le matin même et, cette sta- l'Harmonie avait rassemblé cette année i tion indiquait que M. Ernest Vermet était QUAROUBLE une très brillante assistance parmi | nommé au tableau d'honneur. laquelle on remarquait M. Delehedde, député et conseiller général ; M. Jean Cette première partie se terminait La Sainte-Cécile de la Renaissance j donc, mais auparavant M. Régent Ran- Haccart, maire d'Ablain-Saint-Nazaire ; | son, président de l'H.B.M. depuis sep­ A l'église le samedi 5 décembre, l'abbé les maires des communes voisines ; Mme tembre 1987, salua et remercia la munici­ Desreux a accueilli l'Harmonie La Renais­ Révillon, présidente de la délégation palité, ces fidèles auditeurs, et releva sance pour son audition de la Sainte- musicale de Liévin ; les représentants de avec émotion le souvenir du président et Cécile au cours de la messe de 19 heures. toutes les sociétés locales et environnan­ tes. Mais en ce mardi 30 juin la foule était ami trop vite disparu, M. René Delmotte. L'église était trop petite pour accueillir surtout venue voir M. Léon Lherbier qui les fidèles et les mélomanes venus assis­ La Batterie Fanfare présentait égale- donnait son dernier concert et prenait une ter à l'office religieux au cours duquel i ment une deuxième partie toute diffé- retraite plus que méritée « Ouverture de l'orchestre des jeunes de l'école de musi­ ; rente en programmation, en effet si on Guillaume Tell », « Cavalcade du Barbier l réentendit avec plaisir le « Chant des Hor- que, sous la baguette de M. J.-M. Jazy, charma l'auditoire. de Séville », « Leçon de solfège », | loges » de Patrick Poutoire, et « Voltige » « Trebble Concerto », « Rose de septem­ | de J. Devogel, c'est justement à Patrick Parmi les personnalités invitées, on bre », ce fut comme d'habitude un régal ; | Poutoire que fut réservé en majorité cette remarquait la présence des maires, prési­ l'exécution fut parfaite et l'assistance ne ! partie ; dirigée par Philippe Damman, dents et directeurs des communes voisi­ ménagea pas ses applaudissements. secondé par Guy Huyghe chef adjoint de nes. j la B.F., nous découvrîmes avec plaisir, Arriva le grand moment. Le président, « Fanfare en Tête », indicatif des « Gros­ Puis ce fut l'apothéose ! l'harmonie, M. Roger Flour, dans une brillante allocu­ ses Têtes », l'éblouissement Buffalo, et sous la direction de son jeune et talen­ tion retraça la carrière de M. Lherbier et Dédicace en slow d'une certaine difficulté tueux chef Thierry Huvelie, enthoua- sa conclusion « Au revoir M. le dont Patrice Dehaeze présenta le solo, les siasma, par le choix et l'exécution de son directeur... à bientôt » laissait bien enten­ diverses compositions de M. Poutoire programme un public attentif qui remer­ dre que l'Harmonie le recevrait toujours furent agréablement proposée par la B.F. cia par un tonnerre d'applaudissements. avec respect et aurait toujours besoin de de l'H.B.M., le public ovationna comme il M. l'abbé Desreux fut le premier à ses conseils éclairés. D'ailleurs M. Lher­ se doit cette prestation haute en couleur adresser des félicitations. Il souligna la bier est venu à notre réunion de septem­ et en rythme. qualité des interprétations : de l'orchestre bre, ce qui nous a tous réjouis. Troisième patie explosive et pleine des jeunes d'abord et de l'harmonie pour M. Wiart, président de la Fédération d'exotisme, Ernest Vermet, directeur pré­ finir. Nord-Pas-de-Calais avait tenu malgré ses sente chaque année une partie de grande Au cours de la réception offerte par la multiples occupations à venir décorer son variété en plaçant, « The symphonie municipalité, qui suivit ce séduisant con­ vieil ami Léon. Il le fit avec chaleur et Gerswhin » et « I go Rythm », se fut de la cert, M. Simon, président de la Renais­ l'assistance salua cet isntant émouvant ! très grande variété à l'américaine, sance remercia et félicita les musiciens. par de longs applaudissements. : l'orchestre dégage un tel dynamisme, une M. Auzou, vice-président de la Fédéra­ M. Lherbier, visiblement gêné, remer­ débauche de rythmes, et le souci du res­ tion, félicita chaleureusement les mem­ cia tout le monde en quelque mots se pect absolu des nuances que l'auditeur bres de la société et procéda à la remise déclarant en meilleure posture, lorsque, la reste stupéfait, relevons la très grande des distinctions fédérales aux jeunes baguette à la main, il dirige son Harmo- précision des percussions David Gore, musiciens : nie. -J

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région ; formation réputée, suivie réguliè­ dent, salua les autorités municipales et les rement par ses fans. Le seul nom de mélomanes virois venus nombreux. Il féli­ l'orchestre suffisait pour attirer la foule. cita les musiciens et leurs directeurs et se Et pendant ce temps il va travailler réjouit de voir le nombre des élèves aug­ patiemment dans l'ombre, pour sa Fan­ menter sensiblement chaque année à ii! fare, qui de sept membres en mai 1945, l'École Municipale de Musique. : fâîometîezc/e va passer de vingt à trente puis à qua­ Il rappela que quatre de ces élèves on t rante membres ; fanfare qui déjà fait par­ I à ttavep , obtenu des distinctions au Prix Marcel i ler d'elle avec respect et admiration. Il y a Petit 1987 à Lisieux. M. Moru rappela noâ / là-dessous la poigne du Chef qui sait ce également le beau succès obtenu par qu'il veut et n'exige que du travail bien l'Harmonie au Concours de musique de fait. Qui ne se souvient de ces concerts Blois où elle a obtenu un premier prix toujours plus réussis les uns que les ascendant avec 18/20. La Musique Muni­ ‘ i autres ! L'Ecole de musique accueille de cipale de Vire se trouve ainsi classée en i plus en plus d'élèves, les parents faisant Division Excellence et rejoint le peloton entièrement confiance à un musicien de tête des sociétés de Normandie. hors-pair. Médaille du Gouvernement en • : Le concert reprit avec une deuxième 1955, ' médaille d'honneur en 1963, Remise de cadeaux par les deux vété­ partie consacrée à des œuvres modernes. médaille de 25 ans de direction en 1970, B:> M rans, MM. Léandre Crépin et Louis Duca- L'Orchestre interpréta avec brio, toujours Etoile fédérale pour 50 ans en 1983, tez, cadeaux des élèves qui l'appelèrent sous la direction experte de Thierry Dele- médaille dorée avec étoile en 1987 pour 50 tous Léon, c'est dire combien le maître court : « Festival à Kerdrade », de Serge i ; ans de Direction et les Palmes Académi­ était estimé de ses élèves. La ville de Lié- Lancen, « Bugler's holiday », de Leroy ques quelques années auparavant : i vin participa même à cette fête ! Autant Anderson, mettant en valeur le pupitre autant de récompenses qui jalonnent un -i dire l'impact que ce départ éprouva. des trompettes. Cette belle audition de parcours exceptionnel et une réussite cer­ ; I l'Harmonie Viroise se termina avec « Four Puis ce fut la transmission des pou­ taine due à un travail acharné. Une Ecole Contrasts for Wind » de Trevor J. Ford. •: voirs ; le fils de Jean Lherbier reçut la de musique réputée aux succès répétés, Le public ne ménagea pas ses applaudis­ baguette des mains de son père et prit des examens fédéraux parfaitement orga­ sements aux musiciens et à leur chef. i l'Harmonie en mains pour continuer le nisés, une présence continuelle, une har­ I concert. monie de plus de 70 membres qui porte Le dimanche suivant, 29 novembre, Une réception eut lieu ensuite à la salle très loin la renommée du village : voilà en l'Harmonie Municipale de Vire se fit i i municipale. On y parla beaucoup musi­ résumé ce que M. Léon Lherbier a réalisé. entendre en l'église de Neuville à 10 h 15 que et le nouveau décoré reçut de multi­ Au cours du concert du 30 juin, il a confié au cours de l'office dominical dans des I ples félicitations et marques de sympa- la baguette de direction à son fils Jean, œuvres de Haëndel, Schumann, Mar­ tout reste donc dans la famille, le père, le cello, Bizet et Gounod. Avant le repas ■i : ; thie. Rien de plus mérité : un travail de t ! cinquante années, une Fanfare devenue fils ayant marqué de leur forte personna­ amical qui termine toujours la fête de Harmonie, quatre-vingts musiciens, plus lité l'Harmonie d'Ablain, il ne fait aucun Sainte-Cécile, le sous-préfet de Vire : de cinquante élèves. Quelle belle somme doute que le petit-fils lui aussi fera parler M. Fertier remit des décorations fort d'efforts, de satisfactions mais aussi de de lui. Tel que nous le connaissons il méritées à trois musiciens : médaille de !. déboires M. Léon Lherbier a dû rencon­ saura donner sa pleine mesure dans ces bronze de la Fédération Musicale de Nor­ .P trer sur son chemin ! C'est tout à son fonctions. C'est tout le mal que nous sou­ mandie pour quinze ans de présence à honneur de l'avoir parcouru si brillam­ haitons à l'Harmonie qui vient de tourner Mlle Marie-Joseph Mechain et à une page glorieuse de sa longue exis­ M. Michel Shick, médaille d'honneur de I ment. Ü! h tence. la Confédération Musicale de France Une Carrière bien remplie (catégorie vétéran) pour cinquante deux Quant à notre chef, nous lui souhaitons ans d'activités à M. René Tendron. ni une heureuse retraite et nous le remer­ Ce mardi 30 juin, près de 500 Ablainois cions pour le plaisir et les joies qu'il nous s'étaient littéralement entassés dans la a donnés tout au long de sa carrière. CAB0URG salle Robillart pour écouter le concert de i la Ducasse qui constitue un des grands La Musique Municipale de Cabourg a j moments de la saison musicale mais sur­ Basse-Normandie fêté Sainte-Cécile les 12 et 13 décembre 1987 avec cette année un faste particulier. \ tout ils étaient venus pour manifester leur sympathie à M. Léo Lherbier. Ce dernier à Calvados Par suite du jumelage avec les sociétés de ! I 66 ans quittait la direction de l'Harmonie musique de Lioux (Aude) et de Mondurf- i les-Bains (Luxembourg), des délégations ! municipale et donnait son dernier con­ Sainte-Cécile à Vire cert. L'assistance entière a longuement de ces deux sociétés sont venues assister applaudi cet homme qui a tout donné à la Le 22 novembre 1987, l'Harmonie aux différentes manifestations de la 1 musique. Qu'on en juge ! Municipale de Vire sous la direction de Sainte-Cécile 1987. Ce fut tout d'abord le Thierry Delecourt a fêté brillament la grand concert donné en l'église Saint- A 12 ans, il entre à la Fanfare sous la Sainte-Cécile en exécutant au Théâtre Michel, de Cabourg, devant un auditoire | conduite d'un père qui ne laissera rien « Le Basselin » un très beau concert. de plus de 200 personnes. passer. En 1940 il décroche un premier L'Orchestre d'Harmonie avait pris place m h Prix de Conservatoire de Lille en clarinette Le concert débuta par la Marche du sur la scène du Théâtre et le public était 50e anniversaire de l'Armée de l'Air de récompense d'un travail acharné. Le ser­ nombreux et chaleureux. : vice militaire l'accueille au 43e R.l, dont la A. Fasce dirigée par le sous-chef Pierre musique est dirigée par le capitaine Bar­ Le concert débuta par « l'Ouverture Fouilleul, avec le concours de la Batterie- thélémy. En 1947 il succède à son père en pour le 14 juillet » de Jacques Ibert, puis Fanfare sous la direction de Louis Roma- tant que Directeur de la Fanfare. En 1948 se fut successivement la « Suite de rArté­ net. sienne », de Georges Bizet (intermezzo, il entre à la grande Harmonie des Mines Jacques Lecornu, chef de l'Harmonie menuet et farandole) et la « Nuit de Wal- de Liévin. Il forme avec trois amis un qua­ Municipale depuis octobre 1972 à purgis », extrait de « Faust » de Charles tuor de clarinettes de classe internatio­ Cabourg, prit possession du pupitre de Gounod (ballet). nale. Il fonde et dirige une petite forma­ direction et nous entendîmes « Le tion qui fera danser la jeunesse de la A l'entracte, M. Chrisitian Moru, prési- Mariage aux Lanternes », de Jacques

76 CMF-N° 415 - MARS-AVRIL 1988 Offenbach avec comme soliste le jeune d'argent de la C.M.F. à Guy Pannier et Pays de Loire Daniel Tardif à la trompette. Pour la pre­ Jacques Lecornu pour quarante ans de mière fois lors d'un concert de Sainte- service. Enfin, Mlle Mabire remit à ■ Cécile ce fut ensuite « Passionnette », M. Fouilleul une casquette neuve de Maine-et-Loire i pièce pour piano de J. Devogel. La jeune sous-chef de l'Harmonie Municipale à SAINT-MACAIRE-EN-MAUGE : pianiste élève de Mme Malassinet, pro­ l'occasion de son appartenance depuis fesseur à l'École de musique était Anne vingt-cinq ans à la Société de Cabourg. Le 18 avril 1987, à l'âge de 73 ans, Descheemaecker et elle était accompa­ Un repas succulent organisé par Louis Huchon, figure macairoise de la gnée par quelques éléments de l'Harmo­ Mlle Nicole Mabire et son équipe de musique, décédait brutalement. nie : clarinettes, flûtes, saxophones altos, dévouées bénévoles clôtura ces festivités L'Union Musicale venait de perdre son tubas, et baryton. de la Sainte-Cécile, de Cabourg, avec évi­ chef et une nouvelle fois était en deuil. Cette œuvre, dirigée par J. Lecornu, demment l'échange de cadeaux et souve­ Musicien macairois, fidèle serviteur de obtint un grand succès et la jeune pianiste nirs avec les sociétés jumelées de Limoux la « cause musicale », tous ses loirsirs, fut ovationnée longuement par le public. et Mondorf. ses heures de détente, il les consacra à sa Le concert se poursuivit par la célèbre carrière musicale, à la bonne marche de la ouverture de « Cavalerie Légère », de F. Haute-Normandie société et à sa direction. Suppe avec comme clarinette solo Geor­ ges Rouas. La première partie de l'audi­ Il a eu la chance, disait-il, de naître Seine-Maritime tion se termina avec la « Marche Tar- dans une famille de musiciens, et très tare », de Louis Ganne. jeune, Louis fut initié à la musique. A l'entracte, Mlle Mabrire, présidente Concert du 6 Décembre 1987 de Dès l'âge de 10 ans, formé par son père, chef de la Fanfare de Saint-Macaire de la Société, remercia les personnalités l'Harmonie Municipale de Dieppe présentes et particulièrement le père de 1921 à 1956, il fit ses premiers pas Rochet qui prêtait aimablement son église A l'occasion de la fête de Sainte- d'instrumentiste et participait déjà avec pour ce concert. Elle salua très amicale­ Cécile, l'Harmonie Municipale de Dieppe son piston aux défilés traditionnels. ment les délégations des Musiques et donnait au Centre Culturel Jean-Renoir, Dès lors, il ne cessera plus d'exercer Écoles de Musique de Limoux et le dimanche 6 décembre 1987, son tradi­ ses talents, d'abord comme membre de la Mondorf-les-Bains présentes au premier tionnel concert de fin d'année sous la Fanfare de Saint-Macaire, du Réveil Cho- rang des auditeurs. direction de son chef, Claude Dantigny. letais et aussi de l'Harmonie Choletaise. Le concert reprit avec la « Marche La première partie, plus classique, était Il servira comme bugle au 23e Régiment Russe », de Louis Ganne, dirigée par réservée à des compositeurs connus tels d'infanterie coloniale à Paris, musique Pierre Fouilleul. Ce dernier passa la que Rossini, Jacob De Haan, Frédérick militaire fort sollicitée, et Louis Huchon a baguette à Jacques Lecornu qui dirigea Loewe, Léo Delibes et Verdi et c'est ainsi beaucoup appris pendant cette période. avec le brio et le sens musical qu'on lui que les auditeurs, venus nombreux pour A cette époque, il avait tronqué son tradi­ connaît les œuvres suivantes : « Petite la circonstance, purent apprécier les pro­ tionnel piston pour le bugle qui était et grès faits par la formation dieppoise dans i suite pittoresque », de W. Hautvast ; sera son instrument de prédilection. ! « Utriecht Suite », suite moderne en trois l'« Ouverture de Tancrède », « Dream- ing », « My fair lady », la « Mazurka du Prisonnier de guerre il animera l'orches­ mouvements de Ruud Bos ; « Taies Form tre du commando. Finland », de Mary-Ann Gilby, « Ouver­ ballet de la source » et la « Marche De retour à Saint-Macaire, il reprend sa ture de Mireille », de Charles Gounod. d'Aïda » dont les fameuses trompettes provoquent toujours autant d'émotions. place à la Fanfare et en 1956, à la La Musique Municipale de Cabourg (65 Après un entracte au cours duquel demande de son père déjà bien malade, il i exécutants) termina ce brillant concert ■■ furent remises différentes médailles à des prendra la baguette pour devenir en 1969 ! avec le pas-redoublé avec tambours et le Chef de l'Union Musicale que venaient clairons : « Le Caïd », de E. Michel, dirigé musiciens pour le moins surpris puisqu'aucun des récipiendaires ne de constituer les responsables des deux par le sous-chef Pierre Fouilleul et Luis sociétés locales. Romanet, animateur de la Batterie- s'attendaient à pareil honneur (le secret Fanfare. Le public ne ménagea pas ses avait été pour une fois bien gardé !!!). La Dans ces moments de concertation et applaudissements aux musiciens et à leur seconde partie débutait avec l'« Ouver­ de dialogue, Louis Huchon fut un homme directeur, Jacques Lecornu pour cette ture du Nord-Ouest », de Jay Chattaway d'ouverture, sous des remarques quel­ audition très au point et jouée avec beau­ difficile d'exécution et mettant successi­ quefois rudes se cachait un tempérament coup de nuances et de musicalité. vement en valeur les différents pupitres généreux et ceux qui l'ont cotoyé dans de l'Harmonie. ces périodes ont pu apprécier sa droiture. Le lendemain, dimanche 13, la Musi­ Suivaient trois morceaux, bien En 1983, les plus hautes récompenses que Municipale se rendit en défilant rythmés, (la jeunesse des percussionnis­ et décorations lui furent décernées pour jusqu'à l'église Saint-Michel, de Cabourg, tes ne les empêche nullement de se dis­ un éloquent palmarès au service de la et se fit entendre au cours de l'office tinguer) qui furent bien acueillis du public musique. dominical à cinq reprises dans des « Eldorado » de R. Beck, « Tune it up » 63 ans de service — 31 ans de direc­ ! œuvres de circonstance. Le père Rochet, de Jan Haderman, et « Swing de Noël » tion. curé de la Paroisse, félicita chef et musi­ de Dizzi Stratford. Soucieux de la continuité de l'œuvre ciens et se réjouit de voir et d'entendre De Jacob De Haan, déjà présent dans l'Harmonie dans son église. Il rappela que entreprise dans la société à laquelle il la première partie, le « Fox du nord », avait tant donné, il éprouvait un besoin de dans son jeune temps, il fut lui-même cla­ plus « musclé » que Dreaming, mettait rinettiste dans une formation identique repos, il devait passer la baguette. Il est un point final à ce programme très électri­ certain que c'est avec plaisir qu'il aurait pendant plusieurs années. que particulièrement apprécié du public remis le flambeau qu'il a porté très haut et Lors de la réception à la mairie qui sui­ qui ne ménagea pas ses applaudisse­ très longtemps, à la jeunesse méritante vit : M. Moles, maire, M. Ecobichon, ments à la formation de Dieppe dont on qui l'entourait. conseiller général, et Mlle Nicole Mabire, parle de plus en plus, non seulement dans président, remirent des récompenses. Ce la ville elle-même, mais aussi dans les Après le festival du mois de mai, avait-il fut la médaille d'or des vétérans pour environs, car ce concert venait de clôtu­ décidé, je décrocherai, mais hélas ! Louis Romanet (cinquante-trois ans de rer une saison 1987 particulièrement bien Comme prévu, le festival eu lieu à service dans la Société), la médaille remplie. Saint-Macaire le 24 mai et ce jour-là, jeu-

CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 77 . Ensuite, « Humoresque » (Anton Dvo­ sans oublier Georges Seguin (pour les rak) fut joué par quatre clarinettistes. Vint petits ensembles). ensuite une série de morceaux, où Toi. a Cinquante jeunes gens se sont lancés à ! pu apprécier le talent des solistes qui les corps perdu dans cet art, qui défie les ont interprétés : portes du temps et de l'espace, et, sous — « l'Arlésienne » (Bizet) Solo de flûte ; l'influence de deux chefs dont les qualités — « Petite fleur » (Sidney Bechet) Solo ne sont plus à vanter, un répertoire des : î fâzotnenezde de clarinette ; plus éclectiques a été travaillé. ! à tzczvep , — « Concerto pour un été » (A. Morisod) noôzéjienô / Solo de trompette ; Le but de ce stage est de faire vivre de — « Le Trombone sentimental » (Ur jeunes musiciens au rythme des nécessi­ Hemmerlé) Solo de trombone. tés imposées par l'orchestre. Ce ne fut pas triste : alternance de travail et de loi­ Enfin, « Happy Sound Sélection » sirs en commun dans une ambiance des i (Cees Vlask) et « Haendel Cérémonial » plus décontractées... Après le dernier (Haendel) ont clôturé cette première par- concert suivi d'un repas d'adieu, nous ! tie. ! nous sommes tous quittés la larme à l'œil, En deuxième partie, l'Union Musicale en parlant de l'année prochaine à... ? ! nés, anciens et tous les amis de la musi- qui est composée de l'harmonie junior et Notre sympathique présentateur et ! que se sont souvenus de leur Chef, Louis de quelques « anciens » musiciens a panégyriste, M. Paul Courtial, président : Huchon, enlevé brutalement à leur affec- . I d'abord joué une marche : « Dixie Land de l'Union Régionale des Fédérations ! ’ tion et à leur estime, un mois auparavant. — Balthazar » (Jame Couver), suivie d'un Musicales, n'a oublié personne et a i 1 Au cours de la réception qui clôtura le morceau comportant des motifs de jazz : encouragé les jeunes stagiaires et leurs festival, en présence de Mme Huchon, « Escale en Louisiane » (John Darling). chefs. Il a aussi remercié en notre nom des responsables de l'Union Départemen­ Vint ensuite une petite valse alsa­ M. Henri d'Attilio, maire de Châteauneuf, ! tale et de l'Union Régionale des sociétés cienne : « Fête à Kientzville » (Joseph qui nous a si généreusement reçu dans musicales de France, ainsi que des chefs, Craff) qui avait été choisie pour rappeler à ses murs, ainsi que Mme Gislaine Mameli directeurs des sociétés participantes, le nos auditeurs plus âgés, leur bon temps et M. Roger Mistral, conseillers munici­ : président de l'Union Musicale de Saint- au cours des bals champêtres de leur épo­ paux, qui ont veillé, tout au long du Macaire a présenté à Mme le Maire, le que. stage, à ce que nous ne manquions de nouveau chef qui avait été choisi pour lui L'Union musicale, a poursuivi par une rien. Notre activité a été intégrée dans le succéder. : fantaisie : « Euterpe » (PN — Labole) que Premier Festival de Musique de France Chupin prend le relais, jeune et nos anciens musiciens, aiment beaucoup Châteauneuf-la-Mède, qui a débuté le compétent, lui aussi engagé dans sa rejouer. Enfin, pour ceux qui aiment le samedi 4 juillet par un concert de i « cause musicale », il aura continuer rock, « Discomanie » (L. Delbecq) où le l'Accordéon-Club de Châteauneuf-la- ! l'œuvre entreprise par ses prédécesseurs. batteur s'en est donné à cœur joie. Martigues, suivi le lundi 6 par le Grand Ensemble Instrumental de Gardanne, le 8 Il a autour de lui, avec les plus anciens, Nous ne pourrions oublier les tam­ en avant-première, concert du stage î i une jeunesse qu'il a déjà su dynamiser bours, aussi cette deuxième partie, s'est junior, le 10, Musique de la 4e Région ; dans le groupé qu'il anime depuis plu­ terminée par un pas redoublé : « Défilé Aérienne ; le 12, grand concert de clôture sieurs années. des bataillons » (L. Blémant). par les stagiaires. Après un hommage au chef disparu, Tous les musiciens, jeunes et anciens, Le but atteint, il ne faut pas oublier Mme le Maire a salué l'arrivée de celui qui avaient beaucoup travaillé (surtout les tous ceux qui ont travaillé dans l'ombre, à saura faire que la musique soit toujours solistes) pour la réussite de ce concert, et tous les niveaux, à la réussite de ce stage présente dans la cité de Saint-Macaire. nous ne pouvons que les encourager à et qui travaillent déjà à la réussite des sta­ : poursuivre leurs efforts pour le plaisir de ges à venir : il s'agit de la Fédération des | Pays de Loire tous les mélomanes. Sociétés Musicales des Bouches-du- . A l'issue de ce concert, tous les musi­ Rhône, qui, comme le Rhône lui-même, : BENET ciens se sont retrouvés pour la « photo tend à déborder de ses rives, et dont le souvenir » et c'est dans la bonne humeur président est M. Joseph Chappe. Il y a Concert de Sainte-Cécile et la conviction d'avoir passé une agréa­ aussi lieu de signaler la présence, à notre concert de Saint-Rémy, de Mme Fran­ C'est pour remercier ses amis membres ble soirée, qu'auditeurs et musiciens se sont séparés. çoise Baudry, directrice de l'A.R.C.A.M. j honoraires et sympathisants, que l'Union musicale a offert un concert le dimanche 29 novembre 1987 dans la salle polyva­ PROGRAMME DES CONCERTS lente. Provence-Alpes-Côte d'Azur « Danse du sabre », Katchatourian, « La Peu de mélomanes (environ 100 per­ belle au bois dormant », Tchailcovsky, sonnes) se sont déplacés pour écouter ce ’ « La mer », Trenet, « Cris, hymnes et concert, mais l'ambiance était très cha- Bouches-du-Rhône prières », Mailman, « Lattin sound », ! leureuse et les spectateurs très attentifs typique sud-américain, « Baroque in n'ont pas ménagé leurs applaudisse­ blue », Bolling, « Concerto ments. Châteauneuf 87. clarinette/harmonie », Rimski-Korsakov, La première partie du concert a été Une escale de 10 jours à Châteauneuf- « Hommage A G. Gershwin » « L'amour donnée par l'harmonie junior qui a les-Martigues, du 2 au 12 juillet 1987, sorcier », de Falla, « Escapade », d'abord joué une ouverture : « Cæsar et pour une cinquantaine de stagiaires, Devogel. Cléopâtre » (Gérard Boedijn). Ce mor­ venus des six départements de notre Le même concert a été donné à Marseille ceau, assez difficile avait demandé beau­ région, et leurs chefs d'orchestre, MM. (Villa Bagatelle), Saint-Rémy (Place : coup de répétitions mais les jeunes, par Gilbert Gay, directeur du stage, (au pupi­ Favier), Sainte-Maxime (Théâtre de la leur travail, ont su déjouer les difficultés tre de direction pour la musique typique Mer). et l'exécution de cette œuvre a été parti­ et de jazz) et Marc Schuster (pour la culièrement réussie. musique classique et contemporaine). L 78 CMF-N° 415 - MARS-AVRIL 1988 œuvres de J. Strauss : « Annen Polka », « Tritsch Tratsch Polka », « Valse de l'Empereur », de J. Strauss ; « Finlan- dia » de Jean Sibelius qui terminait cette brillante première partie, très appréciée du public. Avant que début la seconde partie, le président Robert présenta au public, en leur remettant la carte de membre exécu­ tant, les musiciens qui avaient rejoint, au cours de l'année 1987, la Six-Fournaise. Il s'agit de : Mlle Audrey Allain, aux percussions ; Mlle Sabine Gillabert, trompette d'harmonie ; M. Manuel Lopez, clarinette ; M. Louis Mazetti, trompette d'harmonie ; M. Georges Mar­ tin, clarinette, unanimement connu dans la région et directeur des Relations publi­ ques à la Société Paul-Ricard. En compagnie de M. le maire, eut lieu la remise de médailles d'honneur de la Société, à MM. Gonon, directeur de M.A.C. et Guérin, président des Amis de la Collégiale Saint-Pierre, pour l'aide qu'ils apportent à l'organisation des con­ Var Jean-Pierre Robert, avec les membres de certs. SIX-FOURS-LES-PLAGES son Conseil d'administration, recevait La seconde partie du concert, toujours invités, personnalités et amis mélomanes sous la direction du maestro Pierre ; La Sainte-Cécile de la région. Lehembre, a débuté par : Sainte Cécile est considérée de nos Avant le début du concert, le président « Ballet Égyptien (nos 1 et 4) », de A. Lui- gini ; « Porgy and Bess — Summer Time », de jours comme la patronne des artistes, Robert remettait à M. Baptistin Cayol un jeune romaine qui aurait subi le martyre magnifique hautbois, acquis par la Georges Gershwin ; avec la participation de Mme Ginette Viart, soprano ; « La Norma — I sous le règne d'Alexandre Sévère (208- Société musicale, grâce à la générosité de 235). En fait, rien ne permet d'affirmer ses bienfaiteurs et l'aide matérielle de la Casta Diva », de Vincente Bellini ; avec le con­ qu'elle a cultivé l'art de la musique, mais municipalité. cours de Mme Viart, soprano ; « Tannhauser sainte Cécile a inspiré à ce titre de très (sélection), de Richard Wagner mettait un bril­ c'est à M. Gaston Laine, sous-chef de lant point final à cette année musicale. i nombreux artistes musiciens, tels que musique, que revint le privilège de diriger Purcel, Haëndel etc. Le très nombreux public, qui ne ménagea ; le premier morceau inscrit au programme Sa fête est célébrée traditionnellement de cette journée : « La Marche de pas ses bravos et applaudissements aux musi­ le 22 novembre, date choisie en 1987 par Radetzki », de Johann Strauss. ciens, ovationna Mme Ginette Viart, soprano lyrique, pour son excellente prestation. la Société Philharmonique « La Six- Suite à cette brillante prestation, ce fut Fournaise » pour son concert. M. Pierre Lehembre ; directeur de la for­ Dans la nombreuse assistance, nous remar­ C'est dans la grande salle de la Maison mation, qui prit la baguette pour diriger la quions la présence de M. Estève, maire et con­ des arts et de la culture que le président suite du programme consacré à des seiller général du Var, Mme Schiru et MM. Gernokleieff, Morini, Trinchero, adjoints, des membres du conseil municipal, de M. Jouven­ ceau, président de la Société « La Seynoise », M. Autran, vice-président, M. Lardi de la Saint-Nazairienne, M. Faure, président de la Philharmonique de Bandol, Mme Mersch, pré­ sidente de l'Amicale de l'École municipale de musique, M. Henri Sicard, représentant M. Demichelis, président de la Fédération Musicale du Var, de MM. Georges Mingeaud et Mère, tous deux présidents honoraires de la Six-Fournaise, ainsi que de nombreux, prési­ dents de sociétés locales. Le verre de l'amitié, offert aux personnalités et aux musiciens, clôturait cette agréable jour­ née.

SAINT-CYR-SUR-MER

Le progrès musical Le dimanche 29 novembre 1987, l'Har­ monie honorait Sainte Cécile, patronne des musiciens. A cette occasion, nous avons eu le plai-

CMF • N° 41 5 - MARS-AVRIL 1988 7 9 reçurent les félicitations et encourage­ Perpes, président adjoint de la Fédération ments de Mme le Maire et les applaudis­ Musicale du Var représentant le président sements chaleureux du public ; à la fin du Demichelis, de M. Sicard, trésorier de la i. concert et avant le repas traditionnel, un Fédération, de M. Joseph Chappe, prési­ apéritif fut offert par la municipalité, dent de la Fédération Musicale des ï i auquel prirent part tous les musiciens, Bouches-du-Rhône, de M. Lehembre, fâzomentzde leur chef, le président Marrot, Mme le chef de la musique « La Six-Fournaise » Maire, M. Henri Sicard représentant le et des présidents des sociétés locales. à tzavep . président Demichelis de la Fédération En conclusion, le président de la Lyre

noizàjiGnô / Musicale du Var, M. Jean Gudet, vice- Provençale informa l'auditoire que le con­ président honoraire de la Fédération cert de la Sainte-Cécile aurait lieu en Musicale du Var, ainsi que plusieurs l'église Saint-Laurent d'OIlioules, le 13 autres personnalités. décembre, à 10 h 30. - - Concert d'Automne de Vaucluse - la Lyre provençale d'OIlioules PERNES ■ sir d'entendre, à nouveau, cette forma­ Devant un public très nombreux, en ce tion sous la direction de M. Félix Paul et dimanche après-midi du 15 novembre Les musiciens de l'Harmonie, les d'apprécier un concert de qualité. 1987, particulièrement frileux, l'Harmonie de la Cité des Fleurs a offert aux person­ enfants de la Nesque ont participé Au programme étaient inscrits les mor­ nalités et mélomanes de la région un con­ aux représentations de la Pastorale. ceaux suivants, qui obtinrent un vif suc­ cert de qualité, démontrant à l'assistance cès, devant un public très nombreux, « Lou tèms de Calendo, per un bon qu'OIlioules avait atteint ses lettres de prouvençau, pou pas se passa senso vèire mais un peu à l'étroit dans la salle de noblesse musicale. musique ; cette formation exécuta donc la Pastouralo » (Le temps de Noël, pour H! avec brio : « Paris Belfort », pas redoublé Programme donc de qualité dirigé avec un bon provençal, ne peut pas passer avec clairons ; « Costa Del Sol », paso- maestria par son chef, M. Claude Decu- sans voir la Pastorale). doble de J. Darling ; « L'Auréole », gis, qui nous offirt, en première partie : Le « Grand Trésor du Félibrige », dic­ ouverture de Bajus. « Spearmint Marche », de Victor Turine ; tionnaire provençal-français de Frédéric « Week-End », ouverture de Gérard Boe- Solistes : Paul Pantin, saxo ténor ; Mistral nous apprend que les Pastorales dijn ; « Fête Militaire », d'Alexandre, sont des pièces de théâtre, jouées et Roger Baudouvin, saxo alto ; Michel Sylvain Petit ; « Mazurka pour Cornet ». Arnaud, trompette d'harmonie. chantées en « lango nostro » qui racon­ Soliste : Denis Gautier. tent la naissance de Jésus, en Provence, t=; ii « Dixieland Bal Hiazar », marche amé- bien sûr. riciane de James Cower ; « Violettes « Nordisk Rhapsody », de Trévor J. Impériales », fantaisie de V. Scotto. Ford ; « Gruss Von Hausen », marche Aussi, fidèle aux vieilles traditions, le !i i d'Oscar Tschuor. groupe Arts et Loisirs de la ville de Pernes Solistes : Louis Paul, trombone ; a présenté a un public nombreux et Michel Arnaud, trompette d'harmonie. Une pause de dix minutes fut ensuite accordée, au cours de laquelle de jeunes enthousiaste deux représentations de la Au cours de ce concert, le président Pastorale « Pistachié » (on dénombre >/• i1 enfants, vêtus de costumes provençaux, Marrot, assisté de Mme Josette Bonifay, offrirent des bouquets de fleurs au public. plus de 150 pastorales dans le répertoire II maire de Saint-Cyr, remettait à MM. Mar­ provençal, mais beaucoup se tial Arnaud, Roger Baudouvin, Florian Cet intermède ne devait pas faire ressemblent). Dupuy, les médailles d'or décernées par oublier aux auditeurs la qualité de l'inter­ I: prétation de cette première partie, et c'est Un groupe de musiciens de l'harmonie i. la Confédération Musicale de France, sur « Les Enfants de la Nesque » sous la proposition de la Fédération Musicale du sous les applaudissements du public que se poursuivit cette inoubliable matinée direction de Jean Abadie (un toulousain, Var. devenu provençal, mais, après tout c'est : 1; i musicale, où l'on put apprécier successi­ Ensuite, ce fut les diplômes d'encoura­ vement : « Petite Suite Pittoresque » de toujours le Pays-d'Oc) a rehaussé l'éclat gement, délivrés par la Fédération Musi­ Willy Hautvast, a) Prélude classique, de cette représentation d'un accompa­ cale du Var, avec breloques, à Mlle Na­ b) Danse Popoulaire ; c) Intermède gnement orchestral particulièrement dine Paul et M. Alain Modrusan. moderne, d) Final Baroque ; « Deep apprécié. Après distribution de ces diverses River Rhapsody », de Harold Walters ; Nous ne pouvons que nous féliciter et I récompenses, vint l'exécution de « Zaragoza », paso-doble, de Joseph Oli- les féliciter aussi de la collaboration active « Modem Tempo », fantaisie jazz de J. vadoti. et amicale entre nos sociétés musicales et Darling ; « Louis XIV » marche (avec Pour terminer ce concert, l'orchestre les groupes de maintenance de la tradi­ trompettes de cavalerie et clairons) et J. exécuta : « Aurora », marche symphoni­ tion provençale. Darrigo. que de Giovanni Orsomando, qui est A l'issue du concert, le chef de musi­ l'hymne de la formation, apprécié par les MARSEILLE que présenta au public les jeunes élé­ fans de la Lyre Provençale. ments, sortis de l'École de Musique diri­ Ainsi se terminait cette belle et agréa­ Trois sociétés vauclusiennes ont par­ gée par Mme Vidal intégrés désormais au ble journée, sous les applaudissements ticipé à l'animation de la Foire de sein de la formation : Mlles Nadine Paul nourris de l'Assistance. et Viviane Strahl ; MM. Alain Modrusan be nombreuses personnalités présen­ Marseille. et Patrick Chavaroche aux pupitres des clarinettes ; MM. Michel Arnaud, Michel tes félicitaient le président M. Guccini, et A l'initiative du Conseil régional Billo, Rémy Modrusan Alexandre Pilone les membres de son Conseil d'administra­ Provence-Alpes-Côte d'Azur les organi­ aux pupitres des trompettes. tion ; on notait la présence de M. le sateurs de la Foire Internationale de Mar­ maire, René Arnoux,. entouré de ses seille avaient convié les Sociétés Musica­ M. Michel Anchini au pupitre saxo adjoints et des membres du Conseil muni­ les des six départements de la région à baryton. cipal, du commandant Ballada, chef de la venir se produire tout au long de la Ces' jeunes gens, au talent confirmé. Musique de la Flotte de Toulon, de M. semaine du 21 au 4 octobre. -, I j 8O CMF - N° 41 5 • MARS-AVRIL 1988 ■

Trois orchestre d'Harmonie du Vau­ Philharmonique mazanaise vers son bi­ ; cluse ont prêté leur concours à ces jour­ centenaire. nées : l'Harmonie Durance Lubéron de François Conil Pertuis, les Philharmonistes d'Orange, l'Ensemble à vent du Conservatoire de La fête de Sainte-Cécile des écoles de Carpentras. musique fédérées. Le concert de chacun d'eux, diffusé dans la totalité de l'enceinte de la Foire, En 1986 les dix écoles de musique fédé­ fut particulièrement apprécié, confir­ rées du département de Vaucluse fêtaient mant, si besoin était que nos musiciens pour la première fois Sainte-Cécile dans savent faire apprécier leur talent bien en une manifestation commune. dehors des limites du département. Pour une première réalisation de ce genre ce fût en plein succès. Aussi la célébration de Sainte-Cécile Festival de Fanfares à Cadenet. 1987 nous a-t-elle offert une réédition de Le dimanche 20 septembre, notre ami cette fête. C'est la salle des Fêtes munici­ Rémy Grangeon, président directeur de la pales de Sorgues qui a accueilli cette Fanfare « Les Enfants d'Arcole » avait année les élèves de nos écoles de musi­ invité dix sociétés à participer à un brillant que. Festival dans la ville natale de’ Félicien Cette après-midi du samedi 21 novem­ David. Cette manifestation coïncidait tion « Société Philharmonique Mazan » bre était placée sous la présidence d'hon­ avec le 65" anniversaire de la formation. et tout en bas le nom du donnateur « J. neur de M. Marius Imbert, fondateur de Après de nombreuses animations en Saurel 1876 ». l'école municipale de musique de Sor­ ville le samedi soir avec les groupes de A sa hampe sot accrochées de nom­ gues qui porte son nom. majorettes et la matinée du dimanche breuses médailles dont les plus anciennes Plus de trois cents jeunes musiciens, avec les Fanfares ce fut enfin le Festival remontent au siècle dernier : concours garçons et filles, ont animé cette matinée proprement dit qui nous a permis musical de Saint-Didier-les-Bains 1877, devant un public nombreux venu commu­ d'entendre : « La Batterie Fanfare » de Caromb 1878, Bédoin 1879, Carpentras niquer avec eux dans la ferveur de la Dignes les Bains, le « Réveil Orangeois », 1880 et 1882 etc. musique. la « Fanfare de La Roque » d'Anthéron, Mais, ni les hommes, ni les choses les Nous ne citerons pas ici tout le pro­ la « Fanfare Rhône Durance » du Pontet, plus précieuses ne sont à l'abri des outra­ gramme ne comprenant pas moins de la « Fanfare des Jeunes Sapeurs Pom­ ges du temps. Alors, voulant conserver vingt-cinq interventions musicales. Souli­ piers » de la Vallée de l'Huveaune, cette précieuse relique, dès l'année 1980, gnons seulement l'accueil chaleureux ■ l'« Étoile Camargnaise » de Lunel Vieil, la les responsables de la société décidèrent réservé à quelques ensembles particuliè­ « Batterie Fanfare » de Marignane, la i de la placer sous verre dans un cadre rement appréciés : un quatuor de trom­ « Lyre Mouansoise », le « Réveil Lorio- accroché à la place d'honneur dans la pettes, « Nocturne » de Mendelssohn ; lais » et bien sur les « Enfants d'Arcole », salle communale de répétitions. Elle a été Un octuor de Guitares, « Mascarade » de organisateurs de cette réunion. remplacée par une autre bannière, plus Peter Van Der Staak ; Un quatuor de Toutes ces formations ont eu à cœur modeste, mais qui, espérons-le, flottera saxophones, « Danse » de Jacques de se produire dans le meilleur de leur encore longtemps à la tête de cette har­ Petit ; un quatuor de flûtes, un sextuor répertoire pour le plus grand plaisir d'un monie, car la Philharmonique Mazanaise, de flûtes, « Vivace », de Zemplini ; un public nombreux venu les applaudir dont la plus ancienne société musicale du Vau­ important ensemble de cuivres, « El Con­ les commentaires parlaient déjà du Festi­ cluse, reste toujours très active. Elle a ces dor pasa de Robblès ». Particulièrement val 1988. dernières années participé à de nombreux remarqué aussi un duo « Xylophone concours et festivals. Piano Cake Walk » de Koninsky. Des duos violon piano, duos de clarinettes, La Philharmonique Mazanaise, Après les fêtes du cinquantenaire qui furent célébrées le 11 octobre 1924, la piano seul, piano à quatre mains complé­ la plus ancienne société musicale société a participé au festival de Beau- taient harmonieusement ce programme. du Vaucluse caire, aux concours internationaux de Mais les plus appréciés fûrent les trois Marseille (1936), Avignon (1958), Vauvert orchestres d'Harmonie Juniors dont l'un C'est au mois de septembre de l'année (1965 et 1970) Saint-Maximin (1967), interpréta avec les chœurs formés par 1874 qu'un groupe de musiciens du vil­ Toulon (1964). quelques soixante élèves des classes de lage de Mazan décidèrent de s'unir pour Solfège, le « Chœur des Gamins » extrait créer une société de musique qui prit le Le 28 juillet 1974 la Philharmonique du premier acte de Carmen de Georges nom de « Philharmonique Mazanaise ». Mazanaise a fêté avec éclat le centenaire Bizet sous la direction du président fédé­ de sa fondation : Vingt-deux sociétés ral Georges André. Deux ans plus tard, un membre de musicales et chorales du Vaucluse étaient cette société, Joseph Saurel, de condi­ présentes à Mazan pour célébrer cet anni­ Pour garder à cette fête son caractère tion très modeste (il était simple canton­ versaire. de pure amitié dans le plaisir de faire nier dans le village) mais amoureux fou de ensemble de la musique aucun nom n'a la musique et de l'Art Lyrique fit don à la Aujourd'hui, malgré toutes les difficul­ été cité sur le programme, ni celui des Philharmonique d'une magnifique ban­ tés que rencontrent nos sociétés de musi­ interprètes, ni celui de l'école dont ils nière qui devait pendant plus d'un siècle, que dans les villages, la Philharmonique étaient issus. Ainsi c'était la musique poursuit sa marche en avant. entraîner ses musiciens dans de nom­ seule qui était à l'honneur dans une breux concours et festivals sous le ciel de Elle a, au cours de l'été 1987, participé ardente célébration de la patronne des Provence. au festival régional du Hyères ainsi qu'aux musiciens. festivités qui se snt déroulées en Suisse Cette bannière de velours rouge, entiè­ L'éclat de cette manifestation a été pour le jumelage de Mazan avec la ville de rement brodée de fils d'or, porte en son rehaussé par la présence de M. Paul Moudon dans le canton de Vaud. centre un écusson de velours bleu repré­ Courtial, vice-président de la Confédéra­ sentant les armoiries de la ville de Mazan. Formulons des vœux pour que cette tion musicale de France, président de la Au-dessus en grandes lettres, l'inscrip- I marche en avant conduise allègrement la Fédération régionale P.A.C.A. i

CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 8 1 1 ! i l : A cette occasion trois médailles une partie musicale (La mazurka de Saint- d'encouragement de la Fédération dépar­ Eloi, « Bleu Souleu » ; le Pont d'Avi­ tementale représentant cinq années de gnon, « La Respélido », ; le menuet pro­ présence ont été décernées à des jeunes vençal etc.) et une suite de danses (Le musiciens dont l'un a commencé à fré­ Ballet Grec, Les filles de Marbre, La fri­ quenter la société dès l'âge de cinq ans ; cassée, l'Arlequine, « La mazurka souto li ; à quoi se sont ajoutées trois distinctions pins », « Li cordelles » « La Farandole du i Wtomenada ■ : Rhône » etc.). à ttavejl , de l'Union des Fanfares de France. Le dimanche matin les « tambourinai­ t noâté^ionô / Cette journée d'amitié dans la musique s'est déroulée en présence de M. Bouf- res » animèrent la Grand Messe, puis les fier, adjoint, représentant M. Battini, comtadines se joignirent à eux pour exé­ 1 maire, empéché, M. Constantin, prési­ cuter sur le parvis de l'église, malgré un : dent du Comité des fêtes, MM. Georges froid très vif, quelques danses provença­ i André et Fernand Trinquier, président et les terminées par une farandole générale. président d'honneur de la Fédération des Après la messe, servi dans les nou­ ! sociétés musicales et chorales de Vau­ veaux locaux de l'Élan Pontétien, un apé­ cluse. ritif réunissait les musiciens, danseuses et danseurs, M. Deroudilhe, maire du Pon­ 1 ! tet, ses adjoints et nombreux conseillers, L'ISLE-SUR-SORGUE LE PONTET apéritif au cours duquel M. Georges André, président de la Fédération du Vau­ cluse, remit au président Langlade la L'Élan Pontétien en fête. Un bel exemple de collaboration entre médaille du cinquantenaire de la Confé­ une société et une école de musique. Cette société musicale et folklorique dération musicale de France. ul A l'issue d'un excejlent concert donné forte de 43 membres dont 8 musiciens Parmi les nombreuses prestations pré­ à l'occasion de la fête de Sainte-Cécile, (galoubets et tambourins) auxquels, pour vues pour 1988 l'Élan Pontétien effec­ jjj I au domaine de Mousquety, la Fanfare la circonstance, s'étaient joints plusieurs tuera un déplacement à Hocheim en Fin­ l'Avenir l'Islois de l'Isle-sur-Sorgue tout anciens qui, bien qu'ayant quitté le lande et un à Gdansk en Pologne. i i entière, par la bouche de son dévoué pré­ groupe se retrouvent toujours avec plaisir sident René Reboul et de son chef de dans l'ambiance de ses réunions, fêtait Noël dans la cité à Monteux, an 5. musique Marc Pasero, a tenu à remercier son cinquantenaire les 28 et 29 novem­ chaleureusement MM. Gonvers et Lom- bre. Cinquantenaire officiel, pour cette Chaque année depuis cinq ans maite- bardi respectivement directeur et respon­ association déclarée en 1937 à la préfec­ nant, quand vient la période Calendale, sable de la classe d'ensemble de l'école ture de Vaucluse, mais qui compte en c'est la fête à l'école de musique de Mon­ municipale de Musique de leur franche et réalité plus de 80 ans d'activité (en 1904 teux. amicale coopération. on pouvait lire déjà dans la presse d'alors l'existence de l'Élan Pontétien). Calendal et les fêtes qui y sont atta­ En effet depuis plusieurs années l'école chées s'échelonnent sur un mois entier de de musique fourni régulièrement à cette Son président Louis Langlade, fût éga­ la Sainte-Barbe (le 4 décembre) à l'Épi­ Fanfare, créé en 1910, des jeunes musi­ lement honoré au cours de cette fête pour phanie (le 6 janvier). sa trentième année de présidence. A cet i ciens pour alimenter les pupitres d'har­ C'est d'abord la préparation de Noël et monie. Cette collaboration permet à honneur fût également associée son épouse, fidèle et discrète collaboratrice. la crèche, puis les représentations des l'Avenir l'Islois de porter bien loin des pastorales, pièces de théâtre jouées et limites de sa commune et même à l'étran­ La soirée du samedi permit à un public chantées en langue provençale qui racon­ ger le renom de l'Isle-sur-Sorgue. nombreux et enthousiaste d'apprécier tent naïvement la naissance de Jésus. ' ; Elles sont interprétées par des troupes d'amateurs dans toutes les aggloméra­ tions de Provence, grandes villes ou petits bourgs depuis le XIXe siècle. A l'abri de sa tour du XIe siècle, la ville de Monteux est restée fidèle à ses tradi­ tions provençales. L'Association les Amis de la Musique, qui assure la gestion de l'école de musi­ que dirigée par Mme Babinet offre cha­ que année à la population montelaise une soirée musicale animée par les élèves et leurs professeurs. En ce 18 décembre nous avons pu apprécier un programme de choix qui nous a permis d'entendre des chants de Noël (Douce nuit, Noël de France, Ber­ ceuse de Noël, « Pastre Pastresso », Il est ; né le divin Enfant) interprétés par la cho­ rale et de jeunes instrumentistes de talent (clarinettes, saxophones, flûtes traversiè- i res, flûtes à bec, pianos) ainsi que des : œuvres allant de la Renaissance (Duos de flûte à bec) à des partitions classiques ; (Largode Haendel, piano à quatre mains ; Choral de Bach et Fanfare de Purcell par

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un ensemble de cuivres (soliste Jean Abadie, professeur de trompette, ancien de la musique de la flotte de Toulon) ; Rondo de Diabelli, piano à quatre mains ; un extrait de la « Cantate burlesque » de Bach, piano et vilon, une pièce de F. Dupin par la jeune classe de percussions ; une fantaisie de Portnoff, violon et piano. Nous ne citerons pas le nom des inter­ prètes, ils étaient trop nombreux, nous évoquerons seulement la participation surprise de deux élèves du Conservatoire national d'Avignon (Laure Fabre et Cuong Pham) qui ont interprété respecti­ vement une étude en Fa mineur de Cho­ pin, « L'intermezzo du Carnaval de Vienne » de Schumann et à quatre mains « Fantaisie » de Schubert. Les textes d'enchaînement, particuliè­ rement bien choisis, étaient empruntés au : livre de Germaine Barre, racontant la pré­ paration de Noël à Monteux au début du siècle « les Calades couleur de miel ». Pour terminer le programme de cette soirée, l'orchestre de chambre du Comtat sous la direction de Philippe Perrin a fait entendre : « Bourrée » de Haendel, suite les trompettes dans une œuvre moderne été reproduite sur disque souple dans la i de Purcell (rondo, menuet, air) et rondo de E. Osterling « Brass Brillante », ce fut revue « Rock and Folk » et que l'Harmo­ de Marcello. ensuite le pupitre des trombones dans un nie des P.T.T. a participé à deux specta­ blues qui emballa l'assistance « Basin cles avec les « Avions » au théâtre du Street Blues » de S. Williams, avant de gymnase Marie-Bell à Paris en Région Parisienne terminer avec « Sensation » de J. Devo- décembre). gel et le pupitre des saxophones. Mais la Le dimanche 24 janvier, la salle était Paris soirée ne s'arrêtait pas là, en effet au mois comble. En première partie l'Harmonie d'octobre dernier l'Harmonie des P.T.T., reprit plusieurs œuvres du vendredi. La Concerts de gala du Club Musical avait fait un passage à la télévision lors de seconde partie était consacrée à la grande des P.T.T. de Paris l'émission de J.-P. Foucault « Sacrée formation variétés. L'orchestre emballa la Soirée » elle accompagnait un jeune La notoriété du Club Musical des salle, chaque année cette formation nous groupe de rock « Les Avions » et pour étonne par le choix de son répertoire, P.T.T. de Paris est maintenant bien éta­ finir en beauté les responsables du Club blie, la qualité des concerts de gala don­ l'enthousiasme de ses musiciens et de avaient invité ce groupe. La musique tirée son directeur Max Ambrosi ; l'orchestre nés les 22 et 24 janvier dans la superbe de leur dernier album « Fanfare », dans salle des Congrès du Ministère devant un nous entraîna dans des rythmes très i un très bel arrangement pour orchestre public nombreux en est la preuve. divers qui allaient du mambo au répertoire : d'Harmonie de Jérôme Naulais (fils du jazz de D. Ellinston ; André Clauzel l'ani­ : La soirée du vendredi était entièrement directeur), clôtura cette soirée agréable­ mateur de cette formation émailla ce pro­ consacrée à l'orchestre d'Harmonie fort ment. (Il est à noter que cette partition a gramme de chansons et histoires marseil- de ses 70 musiciens sous l'experte direc­ tion de Marcel Naulais. La « Marche Lorraine » de Louis Ganne débutait ce concert, puis ce fut la très belle « Ouverture pour Musique d'Harmo­ nie » de F. Mendelssohn, Marcel Naulais donna une exécution de cette œuvre extrêment nuancée qui fut très applaudie. Puis vint l'entracte de la « Colombe » de C. Gounod, cette œuvre tirée de l'Opéra La Colombe de la Fontaine charma la salle. La « Mélodie en Fa » de A. Rubins- tein mit en valeur le pupitre des saxopho­ nes, dans une interprétation sans faille. Pour clore cette première partie classi­ que, la « Danse n° 8 » des Danses Slaves de A. Dvorak nous entraîna dans ces rythmes particuliers à l'Europe centrale si bien traduits par Dvorak. La seconde partie débutait par une marche de C. Teike « In Treue Fest », puis l'Harmonie reprit cette jolie mélodie « Moulin Rouge » de G. Auric ; dans cette fin de seconde partie divers pupitres furent mis en évidence, à commencer par

CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 83 : Essonne de guerre, là où malheureusement la musique était interprétée différemment. Société Musicale de v Depuis 1962 il a pris officieusement la Boissy-sous-Saint-Yon direction de la musique jusqu'en 1964 où il est nommé directeur avec M. Cadix, ce Dimanche 29 novembre 1987, c'était à qui représente 25 années de direction. fôtometuzde Boissy-sous-Saint-Yon la Sainte-Cécile, fête des musiciens. Les membres de la Rentré en 1945, et avec l'aide de à ttcivep . Société Musicale et leurs collègues et M. Cadix, directeur de la Société deuis n.cô’téjiorô / amis d'Arrajon, après la messe en musi­ 1934, il remet sur pied la Société Musicale que en l'église Saint-Thomas, se retrou­ et est nommé sous-directeur. vèrent tous réunis pour le banquet tradi­ Pendant 42 ans, M. Rochefort bénévo ■ tionnel présidé par M. Gabilan, maire- lement a donné des cours de solfège et t adjoint représentant M. Couderc, maire d'instruments, quelques-uns de ses élè­ de Boissy et conseiller régional ; M. ves sont toujours parmi nous et se sou­ Marest, conseiller général du canton de viennent de sa rigidité mais aussi de sa ; Saint-Cheron ; M. Guesdon, maire patience qui sont des qualités qu'il faut d'Arpajon et M. Lecomte, vice-président pour former un bon musicien. ! des Fédérations Musicales d'Ile-de- ! laises. Dans cette seconde partie on put France. Et n'oublions pas que depuis 1963 il a aussi entendre le groupe rock, six jeunes assuré également le poste de trésorier, musiciens dont la plupart participent à la Après les remerciements du président avec tous les tracs que peuvent occasion­ i grande formation ; le talent de son chan­ de la Société Musicale de Boissy, M. ner cette fonction supplémentaire. teur ravit le public dans l'interprétation Dénouai, et avant de remettre les récom­ des trois chansons dont deux composées penses à quelques musiciens, il mit parti­ Aussi, aujourd'hui, quelque peu fati­ par G. Actus, le bassiste de ce groupe et culièrement à l'honneur M. Marcel gué, il se démet de toutes ces responsabi­ de l'orchestre. Rochefort en ces termes : « Je voudrais lités avec le sentiment du devoir accom­ que cette fête soit tout particulièrement pli, sans pour celà abandonner la musique • . « For me Formidable » de C. Aznavour dédiée à notre ami Marcel Rochefort : en car il rentre dans les rangs comme chef de e; •' ponctuée par les battements de mains de effet, M. Rochefort, entré à la Société pupitre aux bugles. l'assistance terminait le programme de la Musicale de Boissy en 1923 à l'âge de 10 r' i grande formation variétés. ans, a marché derrière la bannière Cet exemple de courage, l'abnégation m Un grand bravo au Club musical des jusqu'en 1987 soit 64 années, avec une et de dévouement méritait d'être souli­ P.T.T. de Paris et tous ses musiciens. coupure de 1939 à 1945 étant prisonnier gné, je souhaite qu'il nous donne à tous à

84 CMF - N° 41 5 - MARS-AVRIL 1988 réfléchir, et puissent les jeunes de Boissy Ce matin du 6 novembre 1987, c'est Celui-ci eût lieu dans le Kath Gemein- desaal et nous permis de faire connais­ et d'ailleurs s'inspirer de ces vertus ». vers Stuttgart-Wangen que l'orchestre au ■ grand complet a pris la direction de l'est sance avec les différents pupitres. Après ce vibrant hommage, ce fût la I de la France en vue d'une rencontre musi­ remise des récompenses dont voici le pal­ cale avec le Handharmonikaclub de Stutt­ En premier lieu, l'orchestre des adultes marès : gart. Joutes musicales plutôt au pluriel, (Senioren-Orchester) nous offrit un mor­ Mlle Sylvie Fleury, médaille de bronze car plusieurs orchestres différents nous ceau de musique populaire, avec « Hoch- d'encouragement pour quatre années attendaient, tant l'orchestre d'accor­ Harmonika » de Walter Wild et un pot d'appartenance à la Société. déons de Wangen est diversifié, compor­ pourrit d'airs de Nico Dostal, arrangé par M. Samuel Bouttier, médaille de tant plusieurs sections d'instrumentistes, Jacques Huber. bronze d'encouragement pour six années dont l'ensemble principal que nous avions d'appartenance à la Société. eu l'occasion d'apprécier lors de leur pas­ L'orchestre des jeunes, composé de 11 M. Philippe Leduc, médaille de bronze sage à Rueil en octobre 1986. éléments, lui succéda dans une œuvre d'encouragement pour six années nettement plus austère : « Ouverture d'appartenance à la Société. concertante » de Fritz Tschannen. Tous Ce club a fêté son jubilé en 1984. Créé ces orchestres opèrent sur un accordéon M. Henri Hanocq, médaille d'argent en 1934, à l'instigation de M. Paul Stie- à touche Hohner, la grande marque de pour onze années d'appartenance à la glitz, du restaurant « La Grappe » de Trossingen, aux basses très accentuées, Société. Wangen, faubourg de Stuttgart, le pre­ très fortement marquées. Pour terminer cette cérémonie, M. mier concert public se déroula en janvier Marcel Rochefort se vit remettre par 1935, et c'est sous l'impulsion et la direc­ C'est une formation très originale qui M. Gabilan la médaille des vétérans avec tion énergique de M. Heinrich Ruckart, servit d'intermède avec flûte, violon, tam­ palmes, puis par M. Lecomte la médaille que l'orchestre se développa jusqu'en bourin et bien sûr accordéon, avec d'or des chefs de musique pour vingt- 1939. Après la guerre, M. Joseph Bauer, « Paulsfuge » de Sigvalt Pveit, et trois cinq années de direction, ensuite par M. le président du club, reconstitua l'orches­ danses de Paul Teuerl. Musique médié­ le conseiller général, la médaille du Con­ tre et sur une photo prise lors du concert vale, s'il en est, avec ce « Spiel gruppe seil général et pour terminer, à nouveau des vendanges de 1948, nous eûmes le kammermusik » musique assez savante, par M. Gabilan la médaille de la commune plaisir de reconnaître les hôtes charmants née dans les couches plus élevées de la ! de Boissy-sous-Saint-Yon. qui nous ont reçu, à notre arrivée dans le société, et dont l'usage s'est socialement local du club, notamment M. Hans-Peter élargi par la suite. Reprise du concert C'est après ce brillant palmarès que les Schmid qui, en compagnie de son énergi­ d'accordéons, avec une version assez musiciens firent honneur à la table. que épouse, se dépense sans compter appuyée de la « Pie Voleuse » de Rossini, pour l'avenir du club. « Concert Florentin » de Gerhard Mohr, Jean Celerier et Alain Dénouai. « El Fumadero » de Celino Bratti, assez 1958 vit l'introduction de l'accordéon enlevé, en final une excellente « Zigeu- M. Robert Leduc, médaille de vétéran. électronique au sein de l'orchestre, dont nertanz » (Danse des Tziganes) de Zan- M. Pierre Leduc, médaille de vétéran. M. Gerhard Schmid est toujours maître der. titulaire. Son jeu est particulièrement bril­ M. Georges Chaumette, médaille de Il revenait au Symphonie Accordéon- lant sur cet instrument, nous l'avons vétéran. Club de relever le défi de nos cousins ger­ apprécié. mains, ce qui fût fait en seconde partie, avec une « Entrée des Gladiateurs » de Depuis 1971 et jusqu'à une époque très Julius Fucik, où la « Furia Francese » récente, c'est M. Hans-Peter Schmid qui s'exerça pour notre plus grande joie. « La a assuré la direction de l'orchestre Mais Valse de Faust », du Clodoaldien Charles revenons à notre voyage et à la réception Gounod, vint apporter une note romanti­ ! qui nous attendait à l'arrivée. que à la prestation musclée du Sympho­ nie Accordéon-Club, précédant la com­ Celle-ci, empreinte d'une chaude ami­ position très originale et saccadée de tié, auprès d'un buffet compagnard bien M. Pépin « Good by Sally ». Autre œuvre garni, eut tôt fait de dissiper la morosité de prestige inscrite au répertoire français apportée par la venue du brouillard en fin de la soirée : « Cavalerie légère » de de journée. Ambiance musicale compo­ Frantz Von Suppé, charma l'assistance sée par deux accordéonistes du club alle­ par son impeccable exécution. mand, experts en la matière, qui nous proposèrent : « En file indienne », grand Mais le clou de la soirée, indéniable­ succès de Will Glahe, « Rosamunde » (la ment, n'était pas primitivement inscrit au fameuse Beer Barrel Polka de Vojvoda), programme, et pourtant il aurait été dom­ « Bourrasque » de Pegurt, mais aussi de mage de se priver d'une aussi belle grands succès américains, tels : « My fair œuvre, qui permit aux talentueux solistes Lady », sans oublier « Sang Viennois » Hauts-de-Seine de l'orchestre, Christian Stunault et qui fit tourbillonner les couples franco- Christine Cébil, de faire la preuve de leur allemands formés spontanément. très grand talent. L'ouverture d'« Orphée Concert d'Automne à Stuttgart aux enfers » de Jacques Offenbach, fût du Symphonie Accordéon-Club Dès le lendemain matin, nos hôtes un moment de grande émotion musicale, de Rueil-Malmaison nous invitèrent à visiter le Musée de notamment le « lento d'introduction » où i l'Automobile chez Mercédès-Benz. Après la troisième ligne d'accordéons joue la C'est sous un beau ciel bleu au départ, en déjeuner en commun au restaurant de mélodie, la première assurait le contre- i que s'est déroulé, pour la deuxième fois la tour de télévision, visite des zones pié­ chant. A remarquer également un allegro : cette année, un voyage du Symphonie tonnes de la ville de retour à Wangen très enlevé et un allegro vivace de grande Accordéon-Club de Rueil-Malmaison pour le concert en commun prévu à facture, soutenu par l'excellente bassiste pour la R.F.A. 19 h 30. Christine Bouhier. . j

CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 85 s' ■ II*

Ce dîner était présidé par le maire de teurs et H.-G. Baumann pour Neuenhain, Bad-Soden, M. Berthold R. Gall, avec à ont enrichi le répertoire par leur apport ses côtés M. Diter Schmitz, chargé du personnel intéressant. i*;p i jumelage et des affaires culturelles, le pré­ ■ sident Klaus Plosser et Mlle Ulrike Ben- Avec retard, le car français arrivait der, secrétaire du Club. samedi soir, /'après un long et fatiguant voyage à travers un paysage pluvieux,

W’zomQnad.Q. Après quelques mots de bienvenue dans notre ville au Burgerhaus. à tzairep y prononcés par les deux présidents, ce fût la remise de cadeaux à notre directeur, Au cours du repas pris en commun noôtéÿiQrb / M. André Pépin et à moi-même. A la fin dans la salle du Neuenhainer S tube, très du concert M. Pépin remettait au direc­ vite des liens d'amitié se sont tissés. Là - aussi, comme le lendemain matin au teur de l'orchestre allemand M. Hans Trinkhalle, des cadeaux étaient échan­ Georg Bauman, une coupe de la ville de ( n gés. Klaus Plosser, le président de la Lyra i Rueil et moi-même offrais une gravure sur et son collègue français, mettaient ! verre au président de la Lyra. l'accent sur la signification de cete pre­ mière rencontre qui devrait se poursuivre . Ce concert se déroula au Kurcafé de à l'avenir. : Bad-Soden, une salle de réception de Des applaudissements bien mérités, l'établissement thermal, devant un public Après le déjeuner, ce fut la visite de la proches de l'ovation, crépitaient, mais le nombreux, qui a applaudi avec beaucoup ville de Frankfort, ainsi que du quartier de temps était compté et il fallait attaquer un d'enthousiasme les jeunes Français et Sachsenhausen qui se terminait à Ebbel- autre morceau de bravoure inscrit au pro­ leur directeur. wet. gramme « La danse du sabre » du com­ Mais revenons au concert qui fut com­ positeur soviétique Aram Khatchaturian L'après-midi fut consacré à la visite de mencé par les hôtes avec leur bravoure (extrait du ballet « Gayaneh »). Autre quartiers typiques de Frankfort, ville pro­ habituelle. Après « Banditenstreiche » ! triomphe bien mérité avant le final de la che de Bad-Soden. (farce de bandit) de F. Von Suppe, venait soirée, la très musicale composition de En soirée, les membres des deux socié­ la suite de Curt Mahrs « Drei Tempera- M. André Pépin, aux accents slaves tés se sont réunis au Sachskeller, une mente » (trois tempéraments) dont une « Suite Tzigane », qui d'ailleurs fit l'objet taverne typique où l'ambiance était forte, partie « Auf der Seine in Paris » (sur la d'un bis, d'une exécution plus décontrac- Ü dans la chaleureuse amitié née de cette Seine à Paris) référence amicale aux invi­ tée. première rencontre. tés, fut très applaudie par eux. Yves Morlier, critique discophile et Les présidents, réjouis par cette ferveur Les Neuenhainer attendaient avec membre du Conseil d'administration de entre les jeunes des deux orchestres, trin­ sympathie, le public était clairsemé, mais l'Association Française « Musique récréa­ quèrent au succès de la rencontre, ainsi au cours du concert la salle s'est remplie ! tive». qu'à ses prolongements à Rueil en 1988. et les dix acteurs de l'Accordéon-Club de : P.S. — Après le départ du public, les Des possibilités ont été émises dans la Pueil-Malmaison faisaient leur entrée. membres des deux sociétés d'accordéons perspective d'un concert triangulaire à Après une certaine nervosité et un faux se sont retrouvés autour de tables pour se Kitzbuhl. pas, ceux-ci montrèrent une grande vir­ il restaurer, boire et danser au son de tuosité dans l'exécution « d'Orphée aux l'accordéon, jusqu'à une heure avancée Voilà des projets heureux pour notre enfers » de J. Offenbach et une grande de la nuit. club qui est très apprécié en Allemagne, dextérité nécessaire pour « La Danse du puisqu'il doit se rendre à Stuttgart début Sabre » de Katchaturian. novembre pour un concert avec l'orches­ Ici comme dans le reste du répertoire, tre qu'il a reçu à Rueil l'année dernière. Concert du jumelage et de l'amitié les jeunes musiciens et musiciennes pré­ franco-allemand Mais revenons à notre séjour relaté dominaient beaucoup sur la qualité de dans un article publié dans le « Bad- leur musique et Textraordinaire technique Une grande première pour les membres Sodener Zeitung », journal de la région et associée au charme français. du Symphonie Accordéon-Club de Rueil- que Mmes Pépin et Belloni ont traduit à Avec « Good bye Sa/ly », composition Malmaison, invités par les musiciens de votre intention : l'Akkordeon Verein Lyra de Bad-Soden- rythmée et joyeuse, le dirigeant André Neuenhain am Taunus en R.F.A. et dont Charme Français à la matinée de Pépin s'est très bien défendu. les deux villes sont jumelées. l'accordéon. Le point culminant du programme fut C'est ainsi qu'en ce samedi de Pente­ Les musiciens se comprennent sa spectaculaire et entraînante interpréta­ côte, tous les membres du Club, musi­ d'emblée au-de/è des frontières, particu­ tion de « Suite Tzigane » qui, selon le ciens et supporters, prenaient l'autoroute lièrement s'ils jouent le même instrument, souhait de l'auditoire enthousiaste, devait ; A 4 en direction de l'Allemagne. Arrivés comme le Symphonie Accordéon-Club être à nouveau exécuté. en soirée à Bad-Soden, nous étions de Rueil-Malmaison, ville jumelée avec Après cet article élogieux, j'ajouterai accueillis avec sympathie par nos homo­ Bad-Soden et la Société d'accordéon de que ce voyage a été une réussite et le logues du Club Lyra, président M. Klaus Neuenhaim. Seule la manipulation dif­ groupe, à l'unanimité, a exprimé sa satis­ Plosser, secrétaire Mlle Ulrike Bender. fère, comme on a pu le voir lors du con­ faction totale. cert commun du dimanche matin de Pen­ Ce premier contact nous permit tecôte au Kurcafé de Quellenpark. Les Comment en serait-il autrement ?, d'apprécier la gentillesse de nos hôtes. La Allemands préfèrent l'accordéon à tou­ nous qui avons ressenti ce chaleureux ! pluie étant à ce rendez-vous, je puis dire ches piano, tandis que les Français maîtri­ accueil de nos partenaires accordéonistes qu'elle présageait un mariage heureux. sent parfaitement l'accordéon à boutons, et leur volonté de rendre notre séjour des plus agréable. Après la mise en place de nos jeunes usuel chez eux. musiciens dans les familles et transfert à Il y a aussi un point commun dans le Un grand merci à tous les membres de l'hôtel pour les accompagnateurs, tous choix des morceaux choisis, pour ta plu­ l'Akkordeon Verein de Bad-Soden les accordéonistes se sont retrouvés pour part du folklore de bon niveau et musique Neuenhain, que nous recevrons à Rueil un dîner en commun au Ratskeller, res­ d'opérette. D'autre part, les deux chefs en 88. taurant de l'Hôtel de Ville de Neuenhain. d'orchestre : André Pépin pour les visi- Le président, André Loustalet. J

86 CMF -N° 415 • MARS-AVRIL 1988 offrirent Bruno Belthoise, pianiste, et Programmfolge Rhône-Alpes l'Orchestre Symphonique de la Fédéra­ Senioren- Orchester tion Musicale du Val-d'Oise, sous la direc­ tion de François Detton, du « Concerto Isère « Hoch-Harmonika », Walter Wild ; n° 12 en la majeur », KV 414 (allegro, « Nico Dostal-Potpourrie », Arr. Jacques andante, allegretto). Savoie Huber. Jugend-Orchester ! Les treize mouvements du Claudius Moussier nous a quitté. « Ouverture concertante », Fritz « Requiem » en ré mineur KV 626 pour Tschanne. solistes, chœurs et orchestre suffirent, Générosité, sincérité, grandeur d'âme : Spie/gruppe kammermusik bien sûr, à occuper toute la seconde par- tel fut Claudius Moussier, maire hono­ « Pau/sfuge », Sigvalt Pveit ; tie. raire de Septème et grand bienfaiteur de « 3 Tânze », Paul Teuerl. la musique populaire. On a dit qu'il était Konzert-Abtei/ung Les quatre solistes étaient : Fabienne une grande figure régionale et c'est bien « Die diebische E/ster », Gioacchino Ros- Drevaux, soprano, Sophie Fournier, alto, vrai. Tous ceux qui l'ont connu le pensent sini. Pascal Mesle, ténor et Jacques et la dimension de l'homme a toujours été 7. Orchester Schwartz, basse. Les 60 musiciens com­ à la mesure de ses réalisations. Ses obsè­ « F/orentinisches konzert », Gerhard posant l'Orchestre Symphonique de la ques furent célébrées le 31 décembre à Mohr ; « El Fumadero », Celino Bratti. Fédération Musicale du Val-d'Oise appar­ Septème devant une foule de personnali­ Ehrungen Pause Symphonie tenaient aux formations suivantes : Cer­ tés, d'amis musiciens dont il est impossi­ Accordéon-Club de Pueil-Malmaison cle Symphonique de Deuil-la-Barre, ble d'évaluer le nombre tant il était Musika/ische Leitung », André Pépin. Symphonie Municipale d'Enghien-les- impressionnnant. « Einzug der Gladiatoren », Julius Fucik ; Bains (dirigées toutes deux par François « Faust-Wa/zer », Charles Gounod ; Detton) ; Orchestre de Musique de Claudius Moussier a fait beaucoup « Good by Sal/y », André Pépin ; Chambre de Montmorency (direction : pour la musique comme pour sa com­ « Leichte Kavallerie », Franz von Suppé ; Jean Ferrez) ; Harmonie Municipale de mune dont il fut maire pendant 40 ans. La « Suite Zygane », André Pépin ; « Sàbei- Beaumont-sur-Oise (direction : André Fédération des Sociétés Musicales Dau­ tanz », Aram Khachaturian. Pyck). phinoises lui avait donné une place d'hon­ Wir freuen uns auf ihren besuch und neur car c'est lui qui avait mis au point le wünschen allen eine gute unterhaltung. Les 300 choristes appartenaient à la caractère intercommunal de l'enseigne­ Programmanderunger vorbehalten. Chorale Mixte de Saint-Gratien, à la Cae- ment musical. Sa voix autorisée se faisait cilia de Gonesse (deux formations diri­ entendre bien au-delà des limites canto­ gées par Claude Francour) ; aux chorales nales. Il savait ce qu'était le poids de « Au Rythme Clair » d'Ermont (Wilfrid l'amitié et de la confiance. I Imhoff) ; « Au cœur de l'Opérette » de Clicly (Marcelle Lebihan) ; « Lyre ami­ Musicien amateur il avait joué dans J -à-** cale » d'Eaubonne (Jean-Claude Cham- toutes les sociétés musicales des environs bard) ; « Lamidomi » de Beaumont-sur- de Vienne. Il était très attaché au carac­ Oise (Dominique Pyck) ; « Saint- tère rural associatif des petites commu­ François » de Montmorency (Jean Fer­ nes. A cette époque les répétitions rez) et conservatoire de Garges-les- étaient « sacrées » et pour rien au monde Val-d'Oise Gonesse (Maud Gerdel). il ne fallait en manquer une. La musique faisait partie intégrante de l'éducaiton familiale et il n'était pas question d'y fail­ Concerts Mozart dans le Val-d'Oise Félicitons bien vivement tous ces parti­ lir... (suite) cipants, ainsi que François Detton qui les dirigea avec, à la fois, beaucoup de préci­ Après la guerre M. Moussier s'est Devant le très grand succès remporté, sion et de brio. Nos félicitations iront dépensé sans compter pour donner aux au cours de la saison 86-87, par les quatre aussi à tous ceux qui permirent, grâce à enfants des écoles primaires un enseigne­ concerts consacrés à Mozart et, plus par­ leur diligence, l'organisation des ces con­ ment musical sérieux. Cette priorité l'a ticulièrement, à son « Requiem » en ré certs. Nous citerons tout d'abord les amené à créer — il y a plus de 30 ans — mineur ; concerts donnés, rappelons-le, à membres du Conseil d'administration de des cours municipaux de musique. Les Enghien-les-Bains, Saint-Brice, Gonesse la Fédération Musicale du Val-d'Oise qui frontières de son idéal ne s'arrêtaient pas et Beaumont-sur-Oise ; plusieurs com­ sont aussi, pour la plupart, les représen­ là puisqu'il voulait une structure inter­ munes de notre département émirent à tants de Sociétés musicales locales, res­ communale. C'est ainsi que l'on peut leur tour le désir de voir se dérouler en ponsables de l'organisation sur le terrain. sans hésiter associer la musique à son leurs murs ce Festival Mozart. C'est ainsi Une mention très spéciale sera décernée, action d'élu quand on saura qu'il fut le que musiciens, choristes et solistes repri­ à l'unanimité, au très dévoué et très dyna­ premier fondateur en France d'un syndi­ rent avec ardeur leurs répétitions dès la mique président de la F.M.V.O., M. cat à vocation multiple. rentrée de septembre ain! de satisfaire, Georges Duhamel. Nous ne pourrions courant novembre, les pressantes devantage oublier l'active participation C'est ainsi que tout naturellement il demandes dont ils étaient l'objet. apportée, au niveau de la réalisation de ■ participa à établir les fondements de tells manifestations, par le Ministère de la ! Les trois concerts eurent lieu les ven­ Culture (Direction régionale des Affaires l'actuel syndicat intercommunal de musi­ dredi 13, samedi 14 et dimanche 15 Culturelles d'Ile-de-France) ; le Conseil que de la région de Vienne qui est présidé novembre, respectivement à Eaubonne général du. Val-d'Oise et l'A.D.I.A.M. 95, par Roger Porcheron et dirigé par Jean Deroubaix. (église Notre-Dame), Garges-les-Gonesse sous la direction de Mlle Véronique Fla- (salle de l'Hôtel de Ville) et Deuil-la-Barre geollet. De son vivant il a reçu tous les hon­ (église Notre-Dame), en présence, à cha­ neurs, toutes les distinctions possibles. cune de ces prestations, d'un pubic très Bravo, et merci, donc, à tous et « à Les plus hautes personnalités politiques nombreux et fort enthousiaste. bientôt », car la Fédération Musicale du l'ont reçu et il en a reçu également beau­ Val-d'Oise, fidèle à sa tradition, élabore coup à sa table d'hôte. Sa carte de visite La première partie nous permit d'appré­ déjà de nouveaux projets pour les mois à était connue de tous. Malgré ces hon­ ! cier l'excellente interprétation que nous venir ! neurs rien ne lui faisait plus plaisir qu'un

CMF - N° 415 • MARS-AVRIL 1988 87 1» ; : mières mentions récompensent leur fl! tra- 20 bougies pour le club d'accordéon. ji C'est le 16 novembre 1967 que Michel La réunion avait commencé en Martinet, aecorbéoniste très connu da que par un très beau concert où solktUSl' les deux Savoies, fondait le club d accor petits groupes, et club au complet les' déon de notre ville. Les années ont passé, fait apprécier une partie des multiniont le club s'est étoffé, Serta.ns anciens rèus^ possibilités de leurs instruments faVo • Promenade sissent une brillante carrière musica , accordéons et aussi orgue électrique S?' I parents des musiciens sont toujours de se terminait par la dégustation de dei àtzeurep . actifs membres de naôiGUfionô / fidèles supporters et magnifiques gâteaux. Leurs vingt bouaipï : l'association. soufflées, c'est dans la joie, qu'invités : La grande famille des accordéonistes musiciens et leurs familles se partageaient ! albertvillois était donc au complet pour ces pâtisseries. 1 fêter le 20e anniversaire. A cette occa­ Le président : Maurice Adam. si sion, Mme Bohm, fondatrice de I Akkor- II déonorchester de Winnenden, M. Mittel- berg, le président et leurs conjoints, CHAMBERY étaient venus rendre visite à leurs homo­ logues albertvillois. Une bonne année 1987 ! :!! petit coin de banc à l'occasion d'un Festi­ Ce fut une soirée très simple mais aussi pour l'Harmonie de Chambéry val de Groupement. Il n'en manquait chaleureuse et émouvante. Vingt ans ! aucun. N'est-ce pas l'âge de la jeunesse, mais L'Assemblée générale de l'Harmonie aussi de la maturité ! Et en 20 ans, que de s il On a dit de lui qu'il était un bon vivant. de Chambéry pour l'année 1 987, s'est S ii! C'est vrai qu'il aimait la vie, le contact de souvenirs amassés. tenue le mercredi 6 janvier 1 988 en i ses amis et s'il dépensait c'était pour les Le docteur Dujol, maire d'Albertville, présence de plusieurs personnalités autres, jamais pour lui. Il affectionnait M. Bailly, conseiller général, M. le curé départementales et municipales, des notre Fédération. Il estimait beaucoup de Conflans, M. Ballaz, vice-président de représentants des sociétés musicales • sII M. Malfait et Louis Lgvrangi. la Fédération Musicale de Savoie et chambériennes et bien sûr des musi­ ! M. Jean-Pierre Dubourgeat, conseiller ciens et de leurs conjoints, puisque Quant à Jean Deroubaix qu'il considé­ municipal et ancien du club, participaient cette Assemblée générale était suivie rait un peu comme son fils, celui-ci le lui à la fête. du tirage des rois. rendait bien. C'était l'occasion, pour le président Après un bref tour d'horizon par le ■ . Quelques jours avant sa mort Serge Maniglier, de retracer le chemine­ président François Baud, les rapports Si M. Moussier avait tenu à se déplacer à ment de la dynamique associaion qui moraux, techniques et financiers ont Lyon pour acheter un drapeau pour les représente Albertville fort loin quelque­ été présentés respectivement par Jeunes Élèves du Syndicat de Musique. Il fois. Il soulignait les compétences et la ' : Michel Col, vice-président secrétaire, n'aura pas eu le temps de leur remettre ténacité du directeur, ainsi que le travail Serge Herlin, directeur, et Marcel Rault, H officiellement et la première sortie du dra­ \ • ; assidu des musiciens, la fidélité des famil­ vice-président trésorier. Ces trois rap­ ■ ■ peau a été pour ses propres funérailles... les et l'aide de la municipalité. ports ont été adoptés à l'unanimité ce Le cercueil était porté par six présidents qui témoigne de la bonne santé et de la : Le maire et le président des accordéo­ de sociétés en tenue. nistes de Winnenden, à leur tour félici­ bonne gestion de l'Harmonie de Cham­ ; taient tout le club. béry qui fêtera en cette année 1 988, ! Une harmonie dé circonstance dirigée ses 11 5 ans. 1 par Jean Deroubaix était formée de musi­ Venait ensuite l'heure des récompen­ ciens des Côtes d'Arey, Reventin, Saint- ses et des cadeaux. En effet, plusieurs L'année 1 987 aura été pour l'Harmo­ 2 Jean-de-Bournay, tambours et clairons,. membres de l'association et des musi­ nie une année laborieuse et une année Écho de la Sévenne, Jardin et du ciens sont au club depuis de nombreuses d'austérité. S.I.M. Région de Vienne. années. Une médaille du club fut remise à Une année laborieuse puisque ses M. et Mme Mesère, présidents d'hon­ activités se sont traduites par 24 parti­ : Assistaient aux obsèques beaucoup de neur, à Emile Chêne, décorateur-poète cipations à la vie culturelle locale. ■ personnalités dont Louis Mermaz, député pour 18 ans de club, et à Jean Blampey maire de Vienne et Mme Moyne- Une année d'austérité puisque dans pour 15 ans. Chez les musiciens : pour 16 l'obligation de renouveler son matériel Bressant, député, Jacques Remiller, con­ ans d assiduité pour Jean-Philppe, 12 ans lii de percussions, toute dépense ne rele­ seiller général représentant M. Carignon, pour. Barbara, 8 ans pour Isabelle et Véro­ ! vant pas de la stricte nécessité a dû président et ministre, Bourget, le colonel nique, 6 ans pour Maurice et Sylvie. Ils ii! Gonalon, président du Comité d'Entraide être écartée. i;!i de la Légion d'honneur, Geuffier, vice- une ’éd Mais cette année 1 987 s'est surtout Si: président national Léo-Lagrange, de très bien terminée par le magnifique nombreux présidents et directeurs des i lit me - concert de Noël le dimanche 20 décem­ associations et pratiquement tous les Martinet eut l'agréable surprise de rece- bre à la Cathédrale métropolitaine de * i maires des cantons. Chambéry, en collaboration avec ! l'Ensemble instrumental, dirigé per i La F.S.M.D. était présente avec son Serge Herlin et la Maîtrise métropole président Louis Levrangi, vice-président net, une taine sous la direction du père Duvilla- Jean Deroubaix, présidente d'honneur du magnifique médaille ret. Une.assistance exceptionnellemen Groupement de Vienne Louise Nicquet, au nom des musi- ciens savoyards. nombreuse, avec bon nombre d'audi­ . Maurice Vernaison, responsable adminis- J tratif. sioCnedMaireernti,dri!ot!rreUSeOCCa- teurs debout dans les allées latérales, manifesta toute sa satisfaction par des Le musicien dauphinois présente à musiciens ont méritS 'es applaudissements fournis et soutenus, - • Mme Moussier et à sa famille l'expression solfège et dïnstrumeni de la CoS ® et ce succès fut la meilleure conclusio f de ses sincères condoléances. tior^usicale^e^France^T>e^t^de[fx^p^ d'une année musicale 1987 bien rem I! Plie. _ i : 88 CMF - N° 415 - MARS-AVRIL 1988 5f f

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