Conseil Général Des Ponts Et Chaussées. Table Des Affaires Soumises Au Conseil Général Des Ponts Et Chaussées En 1881
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Conseil général des ponts et chaussées. Table des affaires soumises au Conseil général des ponts et chaussées en 1881. F/14/11041/177 Stéphane RODRIGUEZ-SPOLTI Première édition électronique. Archives nationales (France) Pierrefitte-sur-Seine 2018 1 https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_057161 Cet instrument de recherche a été rédigé dans le système d'information archivistique des Archives nationales. Ce document est écrit en français. Conforme à la norme ISAD(G) et aux règles d'application de la DTD EAD (version 2002) aux Archives nationales. 2 Archives nationales (France) INTRODUCTION Référence F/14/11041/177 Niveau de description dossier Intitulé Table des affaires soumises au Conseil général des ponts et chaussées. Date(s) extrême(s) 1881 Nom du producteur • Conseil général des ponts et chaussées Importance matérielle et support 1 registre Localisation physique Pierrefitte-sur-Seine Conditions d'accès Conformément aux dispositions du règlement de la salle de lecture des Archives nationales. Conditions d'utilisation Conformément aux dispositions de l'article L. 213-2 du Code du Patrimoine. DESCRIPTION Présentation du contenu Le nombre d’affaires soumises au Conseil général des ponts et chaussées durant l’année 1881 est supérieur à l’année 1880 puisque près de 6247 affaires sont présentées dans le répertoire de l’année 1881. Pour près de la moitié (49%), elles concernent les chemins de fer. Une certaine stabilité apparaît pour les autres domaines puisque, comme en 1880, 21% des affaires sont relatives aux rivières et canaux, 13% aux routes et ponts (contre 15% en 1880) et 10% présentent les travaux maritimes. Alors qu’en 1880, elles étaient distinctes entre dessèchements, irrigations et usines, en 1881, l’ensemble de ces affaires sont présentées par le service hydraulique. Les affaires concernant les routes recensent aussi celles relatives aux tramways, qui sont construits sur des routes, et celles sur les égouts, qui induisent des travaux sur les voieries. Sur l’ensemble des affaires, près de 6530 mentions de localisations ou de thèmes des affaires ont été relevées. 6450 localisent les affaires dans des départements du territoire français, 51 concernent l’Algérie, une la Tunisie et une le Sénégal. 27 affaires sont identifiées par des thèmes. Comme les années précédentes, ce sont les départements du nord de la France qui sont principalement concernés par les affaires de 1881. Ainsi 317 affaires sont localisées dans le département du Nord, 200 en Seine- Maritime, 178 dans le Pas-de-Calais. Paris est également concerné par 178 affaires. Des affaires remarquables. Neuf affaires sont particulièrement intéressantes. Le nom de Gustave Eiffel apparaît dans ce répertoire. Il s’agit en fait de sa compagnie en charge de la construction du viaduc de Garabit, dans le Cantal. L’affaire n°1344 indique ainsi que le Conseil général des ponts et chaussées est saisi par « Messieurs Eiffel et Compagnie, constructeurs du viaduc de Garabit (chemin de fer de 3 Archives nationales (France) Marvejols à Neussargues) à l'effet d'obtenir l'établissement provisoire d'une brigade de gendarmerie à Lair, Commune de Loubaresse. » Le Conseil général des ponts et chaussées rend son avis le 23 mars 1881. Si jusqu’alors, en dehors de la France métropolitaine et de la Corse, apparaissaient surtout l’Algérie et, parfois, la Tunisie, voire le Maroc, pour la première fois est mentionnée une affaire concernant le Sénégal. Ainsi, l’affaire n°1706 est relative au projet de loi relatif à la ligne de chemins de fer de Dakar à Saint-Louis. Elle est rapportée par une Commission spéciale de l'Algérie constituée de MM. Tarbé de Saint-Hardouin, président, Pascal, Schérer, Le Gros, Hardy, de Boisanger, Chambrelent, Voisin-Bey, Brosselin, Ingénieur en chef, secrétaire, rapporteur. Sénégal. Ligne de Dakar à Saint-Louis. Le Conseil général des ponts et chaussées rend son avis le 7 avril 1881. Enfin, sept affaires concernent l’épidémie du phylloxéra et des accidents. Il s’agit, pour le phylloxéra, de l’affaire n°952 de la submersion des vignes des communes de Trèbes, Marseillette, Foufile et Jouarres atteintes par l’épidémie par la dérivation des eaux du canal du Midi, pour laquelle le Conseil général des ponts et chaussées rendu son avis le 21 février 1881. Six affaires font part d’accidents survenus sur des ouvriers participant à des chantiers ou pour des particuliers. Ces affaires concernent des indemnités accordées principalement aux veuves des ouvriers, aux ouvriers eux-mêmes, voire aux familles de victimes. Liens : Liens IR : • Archives du Conseil général des Ponts-et-Chaussées et du Conseil des Travaux publics (1750-2013)# 1881 #F/14/11041/177 Liens annexes : Consulter les documents annexes ci-joint • CGPC_1881_Thèmes • CGPC_1881_France • Loi_11_06_1880 • Loi_11_06_1880_2 Langue des documents • Français Institution responsable de l'accès intellectuel Archives nationales de France HISTORIQUE DU PRODUCTEUR Les rapporteurs. 2356 mentions de nom de rapporteurs ont été relevées dans ce répertoire. Ingénieurs des ponts et chaussées ou des mines, parfois représentants du ministère des finances, ils apparaissent dans la grande majorité des cas seuls mais peuvent être associés à un autre ingénieur ou à une commission. Les principaux rapporteurs de l’année 1881 sont Jean-Baptiste, Emmanuel MEISSONNIER (1818-1903), ingénieur des mines (Voir l’introduction de l’inventaire du F/14/11041/175), Jean-Baptiste FRÉMAUX (1821-1884), Charles RAILLARD (1817-1900) (Voir l’introduction de l’inventaire du F/14/11041/176), Étienne DELESTRAC (1817- 1882) (Voir l’introduction de l’inventaire du F/14/11041/175) et Charles, Maurice FARGAUDIE (1821-1913), tous quatre ingénieurs des ponts et chaussées. Charles, Maurice FARGAUDIE (1821-1913). Né à Bergerac (Dordogne), le 23 janvier 1821, Charles Fargaudie est le fils de Léonard Fargaudie, capitaine âgé de 43 ans et d'Anne Raymond. Il est admis à l’École polytechnique en 1839 puis à l’École Royale des Ponts et 4 Archives nationales (France) Chaussées en 1841. De 1842 à 1845, il est successivement en mission en Charente-Maritime, où il participe aux travaux des îles de Ré et d’Oléron, dans le Lot où il est affecté au service de la navigation, en Corrèze, en Italie, dans le Var, où il est affecté au service des ports maritimes de commerce. Nommé ingénieur en 1846, alors qu’il est chargé de l’arrondissement de Périgueux depuis 1845, il est attaché au service de la navigation du Lot à Villeneuve d’Agen en 1851. À partir de 1853, il est à la fois chargé d’études et du contrôle des travaux de lignes de chemins de fer de la région (Cahors, Limoges, Agen, Bergerac et Villeneuve d’Agen, jonction entre les réseaux du Midi et d’Orléans), ainsi que de travaux touchant à la navigation (Dordogne, Isle, Vézère, Corrèze), et du service hydraulique de Bergerac. Il est nommé ingénieur en cher en 1869. C’est à partir des années 1870 qu’il se consacre exclusivement aux chemins de fer qui se développent dans le Limousin, le Périgord, en Charente et dans la région Centre. En 1879, il est chargé de la Direction du contrôle du réseau du Midi, est nommé membre du Comité de l’exploitation technique des chemins de fer et de la commission constituée pour l’inspection du chemin de fer de l’État. En 1881, en tant qu’inspecteur général, il est chargé des 20e et 21e arrondissements d’Inspection générale. Pendant cinq années, il est nommé dans plusieurs commissions chargées de vérifier les comptes de compagnies et de l’Administration des chemins de fer de l’État. En 1886, il est nommé vice-président du Conseil général des Ponts et Chaussées et membre du Conseil de l’École nationale des Ponts et Chaussées. Il prend sa retraite en 1891. Il est nommé Chevalier de la Légion d’honneur en 1861, Commandeur de la Légion d'honneur en 1888 (Voir son dossier de Légion d'honneur, LH/932/8) et Chevalier du Mérite Agricole en 1889. Il décède à Paris le 13 septembre 1913. Jean-Baptiste FRÉMAUX (1821-1884). Né à Paris, le 23 février 1821, Jean-Baptiste Frémaux est le fils de Jean-Baptiste Frémaux, professeur de géométrie, et de Marie-Jeanne, Clémentine Robert. Il est admis à l'École Polytechnique en 1840 puis à l'École Royale des Ponts et Chaussées en 1842. La carrière de Jean-Baptiste Frémaux est en très grande partie consacrée aux chemins de fer. Nommé ingénieur en 1847, chargé de travaux de canaux, d'irrigations et de dessèchements, il obtient un congé illimité pour être détaché de 1853 à 1860 au service de la compagnie concessionnaire du chemin de fer Grand Central puis à celle de Montluçon à Moulins. À partir de 1860, il s'occupe de contrôles et d'études de chemins de fer en Picardie et dans le nord de la France. Il est nommé en 1878 à la résidence de Lille pour y être chargé du service des études et travaux des chemins de fer de la région. Il s'acquitte de cette tâche jusqu'à sa mort en 1884. Il est nommé Officier de la Légion d'honneur en 1884, trois mois avant sa mort (Voir son dossier de Légion d'honneur, LH/1033/8). Pour 97 affaires, sont mentionnées des commissions. Si dans la majorité des cas il n’est pas indiqué la nature de la commission, il apparaît que la Commission d’aménagement des eaux est la plus présente. La loi du 11 juin 1880 sur les chemins de fer d’intérêt local et les tramways (JORF du 12 juin 1880 page 17520) et ses conséquences sur les affaires soumises au Conseil général des ponts et chaussées. Le 11 juin 1880 est promulguée la loi sur les chemins de fer d’intérêt local et les tramways.