Dossier de presse, le 15 décembre 2016

La Conciergerie fait sa Révolution #ConciergerieRévolution

Après la restauration et la réouverture des cuisines royales de la Conciergerie, le Centre des monuments nationaux a le plaisir de proposer au public, depuis le 14 décembre, un parcours de visite encore enrichi grâce à une nouvelle scénographie des salles dédiées à la Révolution française et à la mise en place d’un dispositif numérique immersif, l’HistoPad.

Contacts presse : Camille Boneu, Anne Lambert de Cursay et Su-Lian Neville : 01 44 61 21 86 / 22 45 / 22 96 [email protected] Pour retrouver l’ensemble des communiqués du CMN : www.presse.monuments-nationaux.fr La Conciergerie fait sa Révolution

Après la restauration et la réouverture des cuisines en juin dernier, le Centre des monuments nationaux (CMN) poursuit l’enrichissement du circuit de visite de la Conciergerie, à redécouvrir depuis le 14 décembre.

Le monument actuel de la Conciergerie est l’héritier de la longue et complexe histoire du palais de la Cité : résidence des rois médiévaux de France, il est un des hauts lieux de pouvoir et de justice pendant l’Ancien régime, même si sa mémoire est surtout attachée à son rôle au moment de la Révolution française, comme siège du Tribunal révolutionnaire et comme prison. Ouverte au public en 1914, la Conciergerie présente au public ces deux facettes médiévale et révolutionnaire. La scénographie des salles révolutionnaires datait pour l’essentiel des célébrations du bicentenaire en 1989. Le parcours révolutionnaire méritait aujourd’hui d’être remis en lumière. C’est avec cet objectif que le CMN a engagé d’ambitieux projets de restauration, de mise en valeur des collections, de réaménagement de la scénographie et de médiation numérique qui voient leur aboutissement en cette fin d’année.

Construites au XIVe siècle, les cuisines de la Conciergerie souffraient de désordres structurels dus à des facteurs naturels et amplifiés par les modifications apportées au bâtiment au XIXe siècle. Fermées au public depuis 2002, elles sont à nouveau accessibles depuis le mois de juin, grâce aux travaux de confortation, de restauration et de mise aux normes et permettent de mieux comprendre le fonctionnement de ce palais royal au Moyen-Age.

La refonte du parcours révolutionnaire permet de mieux faire comprendre ce qu’a été cet événement fondateur de la République : la Révolution française. Au préalable, un chantier des collections a été mené pour affiner la connaissance et améliorer la conservation des objets présentés. La Conciergerie bénéficie par ailleurs pour cette nouvelle présentation d’un prestigieux dépôt de tableaux et d’objets du Musée Carnavalet - Histoire de Paris. Ce parcours entièrement repensé cherche à faire redécouvrir la Révolution de façon plus nuancée, en montrant à la fois ses plus belles aspirations et ses travers les plus sombres. En ce haut lieu de gouvernement, de justice et d’incarcération, qu’ont été la Conciergerie et le palais de la Cité, une large place est faite à l’évocation de la justice, depuis l’esprit réformateur de 1789 jusqu’à la Terreur. Ce souci de pédagogie s’accompagne d’une perspective très humaine, avec une attention portée aux hommes et aux femmes qui ont été enfermés dans les cachots de la Conciergerie. Autour de la figure de Marie-Antoinette, les visiteurs comprennent comment la Conciergerie, en particulier la chapelle expiatoire est devenue un lieu de mémoire exceptionnel de la Révolution française. De nombreux objets exceptionnels relatifs au souvenir de la reine y sont présentés, qu’ils lui aient appartenu comme une des chemises qu’elle portait en détention, ou qu’ils aient perpétué sa mémoire, telles les cannes séditieuses, signes discrets de loyauté envers la monarchie. Des dispositifs de médiation variés, films, maquette animée, table multimédia, rendent cette expérience à la fois instructive et accessible à tous.

Equipés d’une tablette numérique appelée l’HistoPad, les visiteurs sont invités à plonger au cœur du palais médiéval et de la prison révolutionnaire. Les visiteurs se retrouvent immergés dans de minutieuses et spectaculaires reconstitutions à 360° de la Conciergerie. A l’intérieur même de ces espaces, il leur est proposé de nombreuses informations sur l’architecture, les objets et les modes de vie de leurs

2 occupants successifs qui leur permettent d’appréhender de façon très immédiate l’histoire du monument. Les visiteurs peuvent même accéder virtuellement à des lieux qui dépendent du Palais de justice actuel comme la Grand’Salle, ou qui n’existent plus comme le Tribunal révolutionnaire, et poursuivre leur parcours sur les traces de Marie-Antoinette, depuis sa cellule reconstituée virtuellement à son emplacement exact, jusqu’à l’échafaud. Grâce à une carte de l’île de la Cité en 3D et interactive, les visiteurs peuvent découvrir les nombreuses évolutions du palais de la Cité du XIIe siècle à nos jours. Une chasse au trésor incite à explorer toutes les salles. Des outils de géolocalisation permettent aux visiteurs d’être guidés en permanence et de disposer d’un plan de situation. Grâce à des technologies innovantes, l’HistoPad rend ainsi accessible et attractif un contenu historique validé par un comité scientifique et coproduit par la société Histovery et le CMN.

C’est une véritable plongée dans l’Histoire que propose désormais le Centre des monuments nationaux à la Conciergerie : les dispositifs mis en place invitent à découvrir ou redécouvrir ce lieu parfois mal connu, son histoire, son évolution mais également les grandes figures historiques qui lui sont associées.

Sommaire

La Conciergerie fait sa Révolution ...... 2 Le nouveau parcours révolutionnaire ...... 4 Salles du parcours ...... 5 L’HistoPad ...... 7 Salles reconstituées ...... 9 Visuels à disposition de la presse...... 10 Les partenaires ...... 12 La Conciergerie ...... 14 Informations pratiques ...... 15

3

Le nouveau parcours révolutionnaire

Le commissariat scientifique du nouveau parcours a été confié à Guillaume Mazeau, historien spécialiste de la Révolution française et maître de conférences en histoire moderne à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, et sa scénographie à Maffre Architectural Workshop.

Redécouvrir autrement la Révolution Ce nouveau parcours vise à faire comprendre un haut lieu de la Révolution française à travers une approche à la fois scientifique, pédagogique et sensible.

La salle introductive rappelle le contexte global dans lequel se produit la Révolution française. Une époque pétrie de contradictions, où les rêves de justice, de liberté, d’égalité, de solidarité cohabitent avec la guerre extérieure, la guerre civile et la Dictature de Salut public. Le temps passé n’est plus - détail © BnF Le rôle singulier du palais de la Cité et de la Conciergerie au fil des régimes successifs est ensuite abordé. Ce haut lieu de pouvoir concentre en effet sous l’Ancien Régime plusieurs fonctions : gouvernementales, administratives, législatives, judiciaires et carcérales. S’il perd une partie de ses prérogatives à la Révolution, il demeure un lieu d’incarcération et le siège de plusieurs juridictions, abritant notamment le Tribunal Vue du Palais de Justice révolutionnaire à partir de 1793. © Musée Carnavalet/Roger-Viollet Une expérience sensible L’attention est également portée sur les détenus et leurs conditions de vie à la Conciergerie. La salle des noms présente la liste la plus exhaustive à ce jour des personnes ayant comparu devant le Tribunal révolutionnaire. Plus de 4200 personnes, acquittées, exécutées ou condamnées à d’autres peines, ont été recensées. D’où viennent-elles ? Pourquoi ont-elles été arrêtées ? Que leur est-il arrivé ? Cette salle invite à comprendre la justice révolutionnaire en s’approchant au plus près de ceux qui ont été emprisonnés à la Conciergerie. Une chambre dite de pistole La Révolution et la justice © Bibliothèque de l’Ordre des Avocats La Conciergerie a été le siège d’une justice révolutionnaire d’exception, replacée dans son contexte plus général. La Révolution a d’abord voulu rendre la justice plus démocratique et transparente. Les salles évoquent les premières réformes comme la Déclaration des Droits de l’Homme (1789), le Code Pénal (1791) ou l’abolition des supplices, remplacés par de nouvelles peines. Dans le but d’éviter les souffrances des condamnés à mort, la guillotine est mise en place. Le parcours aborde ensuite la Terreur, l’instauration du Tribunal révolutionnaire au cœur du palais de la Cité et le retentissement des grands procès, vécus comme des événements politiques Droits de l'homme et et médiatiques. du citoyen, décret de l'Assemblée nationale ©BnF

4

Un lieu de mémoire Des traces matérielles témoignant du quotidien de la prison sont exposées dans des vitrines : éléments de portes de cellules, serrures, clés. Le dépôt exceptionnel de deux tableaux du Musée Carnavalet, Marie-Antoinette sortant de la Conciergerie de Georges Cain et Dernier adieu des Girondins de Paul Delaroche, complète l’évocation de la vie des détenus à la Conciergerie. Georges Cain, Marie-Antoinette sortant de la Conciergerie © Musée Carnavalet Roger-Viollet Les parcours de plusieurs grands personnages sont retracés : Maximilien Robespierre, l’homme politique, exécuté pour être devenu le symbole de la Dictature de Salut Public ; Antoine Fouquier-Tinville, le magistrat, accusateur public du Tribunal révolutionnaire, symbole de l’Etat d’exception, lui aussi condamné à mort ; Marie-Antoinette, la reine déchue, incarnation de la Contre-Révolution, guillotinée pour haute trahison. Jacques Louis David, Portrait de Marie-Antoinette ©BnF De nombreux objets relatifs à la figure de Marie-Antoinette des collections du Musée Carnavalet et du Centre des monuments nationaux sont présentés, parmi lesquels des pièces exceptionnelles qui lui ont appartenu comme une des chemises qu’elle a portées à la Conciergerie, une bague et une croix reliquaire. D’autres témoignent de l’entretien de la mémoire de la famille royale, à travers des souvenirs, tel le reliquaire constitué par Madame de Tourzel, gouvernante des enfants de France, avec des objets divers (cheveux, morceau de tissu, médaillons…) ou à travers des objets marquant discrètement l’opinion de leurs porteurs, comme les pommeaux de cannes séditieux. Enfin, certains objets n’ont jamais fait partie de la vie de la reine, mais ont été longtemps présentés comme tels : ils évoquent l’incroyable imaginaire inspiré par sa figure et la fascination que celle-ci continue de susciter.

Une dimension scientifique et pédagogique avec des supports innovants Les textes des salles et les films sont traduits en anglais, les dispositifs multimédias en cinq langues (anglais, allemand, espagnol, italien et chinois).

Tout au long du parcours, des dispositifs scénographiques et multimédia permettent à tous de découvrir la Révolution ou d’approfondir leurs connaissances : une chronologie illustrée de la Révolution française, une carte du Paris révolutionnaire, l’inscription des noms de plus de 4200 personnes ayant comparu devant le Tribunal révolutionnaire, mais aussi un film didactique sur la Révolution, une maquette animée du palais de la Cité illustrée avec des images d’époque, un film sur les grands procès du Tribunal révolutionnaire, un dispositif multimédia permettant pour 50 personnalités d’accéder à un dossier comprenant leur biographie, leur portrait et des pièces des archives de leur procès.

Salles du parcours

La Révolution française et Paris  Film didactique « La Révolution française »  Panneaux d’introduction : o Le rêve d’un monde nouveau, 1789 o La Terreur, 1793-1794 o Le Directoire 1795-1799  Grande chronologie illustrée 1789-1799  Carte du Paris révolutionnaire, ses lieux de pouvoir, d’insurrection, de manifestation, d’emprisonnement et d’exécution  Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen

5

La Révolution française et le palais de la Cité  Panneaux de salle : o Le palais de la Cité, un centre du pouvoir o Un tribunal et une prison d’exception o La vie quotidienne à la Conciergerie  Maquette animée du palais de la Cité illustrée de visuels d’époque  Vitrine : Ferrures et fragment de porte de cellule, serrures et clés de la Conciergerie

La Salle des noms  Inscription sur les murs de la salle, de plus de 4200 noms des personnes déférées devant le Tribunal révolutionnaire  Panneaux de salle : o Une mémoire funèbre et partisane o Condamnés et acquittés  Dispositif multimédia de consultation d’informations pour ces 4200 personnes et de dossiers plus détaillés pour 50 personnalités importantes

La Révolution et la justice  Panneaux de salle : o Réformer la justice. Le rêve de 1789 : mettre fin à l’arbitraire et à la violence de l’Etat. La justice devient plus transparente et plus humaine. o Une justice plus protectrice. Le culte de la loi. Le Code Pénal. Une justice vite dépassée. o Le Tribunal révolutionnaire. Une justice de crise. o La Terreur. Gouverner avec la peur. La Dictature de Salut Public. Une justice de plus en plus expéditive. o Des procès médiatiques o Fouquier-Tinville, le procureur de la Révolution o Terminer la Révolution. Un sentiment de rupture. Sacrifier Robespierre, clore la Terreur.  Film sur les grands procès : interview d’un historien spécialiste de la justice sous la Révolution, illustrée d’extraits de film sur la Révolution française.  Vitrines : o Buste et cire de Robespierre o Insignes révolutionnaires o Almanach et Tableau des prisons o Buste de Fouquier-Tinville

La chapelle  Panneaux de salle : o Des lieux de mémoire. La chapelle. La chapelle expiatoire de Marie-Antoinette. o Marie-Antoinette. Marie-Antoinette à la Conciergerie. Le procès de Marie-Antoinette.  Trois tableaux : o « Marie-Antoinette sortant de la Conciergerie » de Georges Cain o « Le dernier banquet des Girondins » de Julien-Léopold Boilly o « Dernier adieu des Girondins » de Paul Delaroche  Vitrine : o Objets de mémoire de la détention de Marie-Antoinette : chemise, morceau de ceinture, broc à eau, bénitier, croix reliquaire, tapis, fauteuil. o Portraits, reliquaires, médaillon et pions séditieux. 6

L’HistoPad

L’HistoPad est un dispositif de médiation numérique immersive proposant des reconstitutions spectaculaires des espaces de la Conciergerie tels qu’ils existaient à différents moments de l’histoire. Il accompagne les visiteurs tout au long de leur découverte du monument et est conçu pour satisfaire tous les publics, au cours d’une visite d’une à deux heures, voire plus. Il se présente sous la forme d’une tablette tactile Vue en situation de l’HistoPad © Histovery - CMN (iPad mini Retina de 8 pouces) proposée en location sur place* et est disponible en 6 langues : français, anglais, allemand, espagnol, italien et chinois.

Avec l’HistoPad, les visiteurs peuvent accéder à tout moment à un plan 3D avec des légendes interactives retraçant l’évolution du palais de la Cité du XIIe siècle à nos jours. Elle permet aux visiteurs de comprendre les différents espaces qu’ils s’apprêtent à visiter, leur histoire, leur architecture, leur articulation avec la ville, et la densification progressive du palais. L’île de la Cité au XIVe siècle © Histovery - CMN

La géolocalisation guide les visiteurs en permanence, déclenchant automatiquement les différentes phases de la visite. A tout moment le plan est accessible à l’écran pour faciliter l’orientation physique du visiteur dans le monument.

Plan de situation © Histovery - CMN Les visiteurs sont invités à scanner des « portes du temps » dans les salles de visites. Un système de reconnaissance visuelle leur fait alors faire un bond dans le passé à l’endroit même où ils se trouvent. Les visiteurs peuvent ensuite orienter l’HistoPad à 360° pour découvrir grâce à la réalité augmentée des reconstitutions des salles telles qu’elles étaient à l’époque médiévale ou révolutionnaire. La salle des Gens d’armes en 1340, les cuisines en 1378, la salle des Gardes Les cuisines en 1378 © Histovery - CMN en 1780, le couloir des prisonniers en 1793 et la cellule de Marie-Antoinette en 1793 sont ainsi dévoilés aux visiteurs.

*Tarifs : - 6,50 € pour un HistoPad - 29 € pack duo (2 entrées plein tarif et 2 HistoPads) - 29 € pack famille (2 entrées plein tarif, 2 HistoPads et jusqu’à 6 enfants)

7

Détail des cuisines © Histovery - CMN La tapisserie des héros visible dans la Le pont aux Meuniers, accessible depuis les Grand’Salle © Histovery - CMN cuisines © Histovery - CMN Des icônes en forme de loupe signalent des points d’intérêt pour lesquels des explications détaillées sont disponibles. Les visiteurs peuvent aussi examiner plus en détail certaines parties de la pièce, des objets et œuvres d’art, ou même explorer des parties inaccessibles grâce à des portes donnant sur l’extérieur ou des escaliers menant à l’étage.

L’HistoPad permet ainsi un accès virtuel à des espaces qui ont disparu ou qui ont été transformés, comme par exemple la Grand’Salle en 1378 lors du banquet des trois rois (à l’emplacement actuel de la salle des Pas Perdus du Palais de justice), le Parlement de Paris en 1780 et le Tribunal révolutionnaire en 1793. Il propose aussi un parcours interactif retraçant le chemin de Marie-Antoinette à l’échafaud, de la Conciergerie à la place de la Révolution (actuelle place de la Concorde). Le Parlement de Paris en 1780 La visite devient une expérience spectaculaire, interactive et © Histovery - CMN personnalisée, mais aussi un moment d’échanges entre les visiteurs.

Cet outil accessible au grand public comprend un volet ludique sous forme de chasse au trésor à destination notamment du jeune public : la collecte d’écus cachés dans des objets interactifs permet d’obtenir une récompense surprise. Les visiteurs ont aussi la possibilité de prolonger leur expérience en laissant des commentaires dans un livre d’or numérique ou en s’envoyant Ecu de la chasse au par courriel des souvenirs qu’ils pourront ainsi conserver. trésor © Histovery - CMN

La salle des Gens d’armes au XIVe siècle © Histovery - CMN

8

L’HistoPad est le fruit d’une coproduction du Centre des monuments nationaux avec la société Histovery qui l’a développé. Le CMN lui a ainsi fourni un accompagnement éditorial, scientifique, iconographique et historique et a assuré le suivi de la production et la commercialisation.

Les reconstitutions ont été réalisées avec l’aide d’un comité scientifique qui les a examinées dans le détail afin de garantir leur exactitude historique. Ce comité a été constitué d’historiens spécialistes des périodes médiévale et révolutionnaire : - Etienne Anheim, directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et maître de conférences en Histoire Médiévale à l'université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines, - Alain Chevalier, directeur du Musée de la Révolution française de Vizille, - Valérie Guillaume, directrice du Musée Carnavalet - Histoire de Paris de la Ville de Paris, - Bruno Laurioux, professeur d'histoire du Moyen Age et d'histoire de l’alimentation à l'université François Rabelais de Tours, - Pierre-Yves Le Pogam, conservateur en chef du Département des sculptures au musée du Louvre, - Guillaume Mazeau, maître de conférences en histoire à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne et commissaire scientifique du nouveau parcours révolutionnaire de la Conciergerie.

Le Tribunal révolutionnaire en 1793 © Histovery – CMN

Salles reconstituées

Période médiévale  La salle des Gens d’armes : o aménagée pour accueillir les commissaires enquêteurs-réformateurs du royaume (vers 1314-1328, sous les règnes de Philippe IV le Bel et de ses fils) o meublée pour servir de réfectoire à quelques 2000 serviteurs et soldats royaux (vers 1340, sous le règne de Philippe VI de Valois)  La Grand’Salle aménagée pour accueillir le banquet des trois rois réunissant Charles V, Charles VI du Saint Empire Germanique et son fils Wenceslas (6 janvier 1378)  Les cuisines en effervescence pour la préparation du banquet royal

Période prérévolutionnaire  La salle des Gardes aménagée en cachots (vers 1780)  La Grand’Chambre, siège du Parlement de Paris (vers 1780)

Période révolutionnaire  Le Tribunal révolutionnaire, qui siège dans la Grand’Chambre (1793)  Le couloir des prisonniers, (1793)  La cellule de Marie-Antoinette le jour de son exécution, le 16 octobre 1793 9

Visuels à disposition de la presse

1- La Conciergerie © Caroline Rose - CMN 2- Les cuisines restaurées © Benjamin Gavaudo - CMN

3- La Conciergerie © Caroline Rose - CMN 4- La salle des Gens d’armes © Philippe Berthé - CMN

5- Salle d’introduction sur la Révolution 6- Vitrine avec des témoignages du passé française © Léo Higel - CMN carcéral de la Conciergerie © Léo Higel - CMN

7- Salle sur la Révolution et la justice © Léo 8- Vitrine avec des objets relatifs à Marie- Higel - CMN Antoinette © Léo Higel - CMN

10

9- Vue du Palais de Justice © Musée 10- Georges Cain, Marie-Antoinette sortant de Carnavalet/Roger-Viollet la Conciergerie © Musée Carnavalet Roger- Viollet

11- Vue en situation de l’HistoPad 12- Vue de la Grand’Salle en 1378 (réalité © Histovery - CMN augmentée, reconstitution) © Histovery – CMN

13- Vue du Parlement de Paris en 1780 (salle 14- Vue de la cellule de Marie-Antoinette en en accès virtuel, reconstitution) © Histovery 1793 (réalité augmentée, reconstitution) - CMN © Histovery – CMN

15- Vue de la cellule de Marie-Antoinette en 1793 (réalité augmentée, reconstitution) © Histovery - CMN

11

Les partenaires

Start up « French Tech & French Touch », Histovery apporte un service de « visite augmentée » aux monuments, musées et sites touristiques. L’HistoPad, déjà installé à Chambord, Fontainebleau, Falaise, Grévin, ou Epinal, permet au très grand public de vivre une nouvelle expérience de visite in situ, et devient le guide de visite multi-fonctions pour répondre aux besoins numériques de l'institution. Aussi spectaculaire que rigoureux sur le plan scientifique, l'HistoPad a récemment été distingué par le dernier Grand Prix du Jury de l’ICOM et le prix « Entreprendre dans la culture 2016 » de l’IFCIC.

Contact Presse : Mathilde Michaut, [email protected], 06 64 27 14 79

Le musée Carnavalet est le grand musée historique de la Ville de Paris. Ses collections, qui comprennent plus de 600 000 œuvres en font l’un des principaux musées français. Boiseries et décors, tableaux, dessins et estampes, affiches, photographies, monnaies et médailles, sculptures, pièces de mobilier, objets d’art et d’histoire ...sont présentés dans un cadre historique exceptionnel. Le visiteur voyage à travers Paris de la Préhistoire à nos jours. Installé dans les hôtels Carnavalet et Le Peletier de Saint-Fargeau, au cœur du Marais, l’un des rares quartiers où le patrimoine architectural a été épargné par les grandes percées haussmanniennes, le musée de l’histoire de Paris est situé dans l’une des zones touristiques les plus fréquentées de la capitale. Sur le plan patrimonial, le site présente un intérêt majeur qui a justifié sa protection au titre des Monuments Historiques (depuis 1846) et du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur du Marais (depuis 1965). Depuis le 3 octobre 2016, le musée est fermé pour engager un grand chantier de rénovation. Sa réouverture est prévue début 2020.

Une collection unique au monde sur la Révolution française Le musée Carnavalet abrite la plus importante collection au monde liée à la Révolution française. Cet ensemble est principalement issu de la donation du comte Alfred de Liesville en 1881, l’un des pères fondateurs du musée Carnavalet avec Jules Cousin son premier directeur. Fruit d’un intérêt passionné qui l’amena à rassembler tout ce qui avait trait à l’époque révolutionnaire, cet ensemble se compose d’environ 45.000 estampes, dessins, journaux, affiches, médailles et monnaies, autographes, objets d’histoire et de mémoire, armes, céramiques, Jean-Jacques-François Le Barbier (dit peintures, sculptures, pièces de mobilier, objets d’art décoratif… l'Aîné, attribué à, 1738-1826). "Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. La Monarchie, tenant les chaînes brisées de la Tyrannie, et le Contact Presse : Constance Lombard, responsable du service génie de la Nation, tenant le sceptre communication : [email protected], 01.44.59.58.39 du Pouvoir, entourent le préambule de la déclaration". Huile sur bois. Paris, musée Carnavalet. © Musée Carnavalet / Roger-Viollet 12

Guillaume Mazeau Guillaume Mazeau est historien de la Révolution française, maître de conférences en histoire moderne à l’Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne (Centre d’Histoire du XIXe siècle) et associé à l’Institut d’Histoire du Temps Présent. Attentif aux usages présents de l’histoire, il explore les manières sensibles de raconter et d’expliquer le passé, y compris au théâtre ou dans les musées. Il a récemment publié au Mercure de France le journal d’Adrien Duquesnoy, député aux Etats Généraux et a notamment collaboré à la pièce Ca Ira (1) Fin de Louis de Joël Pommerat.

Maffre Architectural Workshop est un atelier d’architecture et de conseil spécialisé dans la scénographie et la mise en valeur du patrimoine culturel. Autour de Philippe Maffre, scénographe et architecte du patrimoine, une solide équipe de collaborateurs réunit toutes les compétences nécessaires à la construction et à l’aménagement des musées ainsi qu’à la mise en valeur des sites patrimoniaux. Cette double spécialisation en scénographie et architecture du patrimoine permet à l’agence de développer une approche originale pour donner du sens aux lieux d’histoire et à leurs collections. Apprendre dans une ambiance de quiétude et de confort lumineux et acoustique, favoriser le lien entre les œuvres, le musée et son public, donner à l’ensemble des visiteurs des éléments de découverte et d’émotion sont parmi les objectifs premiers de l’atelier.

CL Design Créée en 2005, CL Design est une agence de graphisme spécialisée dans le secteur culturel basée à Paris et à Londres. Elle est actuellement dirigée par Camille Leroy-Vinclet, Nicolas Journé et Domitille Pouy. De l’identité visuelle, à la scénographie d’expositions en passant par la signalétique et la conception d’ouvrages édités, l’équipe de CL Design pense le graphisme de A à Z. Pour ces « designers d’informations », l’épure, le signe et le sens sont les maîtres mots de leur démarche. L’attention particulière portée à la typographie et la maîtrise du graphisme spatialisé sont les fondements de leur savoir-faire. Grâce à un solide réseau, CL Design s’entoure des meilleurs en fonction des problématiques de ses clients. Leur expertise du milieu culturel les amène à travailler avec de grandes entreprises et institutions avec qui ils entretiennent des relations durables.

Mosquito Mosquito est un atelier de création de design interactif qui mène des recherches autour de la conception de nouveaux outils numériques dans le but de créer de nouvelles écritures pour la médiation culturelle. Depuis 20 ans, Mosquito produit des dispositifs innovants, des scénographies numériques, des systèmes immersifs, des tables tactiles et des sites Internet pour les lieux de culture. Ce travail se caractérise à chaque fois par une véritable démarche d’auteur, il passe par la création d’outils destinés à favoriser les processus d’engagement des publics vers le contenu.

13

La Conciergerie

Le palais de la Cité, demeure des rois capétiens, est le berceau de nos plus grandes institutions politiques, administratives et judiciaires. Les immenses et magnifiques salles gothiques de la Conciergerie édifiées sous Philippe le Bel permettent de saisir l’essor artistique de Paris au XIVe siècle et la magnificence de la première résidence parisienne des rois de France.

Siège du pouvoir et de la justice royale jusqu’au départ de Charles V, les parties inférieures du Palais sont les uniques vestiges, avec la Sainte-Chapelle, voulue par saint Louis, du palais de la Cité.

Les salles révolutionnaires de la Conciergerie ouvrent les portes de la seconde période historique, intense, déclenchée par l’installation du Tribunal révolutionnaire en 1793 dans la Grande Chambre, symbole de la justice royale. La prison de la Conciergerie s’affirme alors comme un des hauts lieux de détention avant comparution de très nombreux détenus dont la reine Marie-Antoinette. La restitution de la prison sous la Révolution retrace son fonctionnement et évoque les grands personnages qui y furent incarcérés.

La Conciergerie est ouverte par le Centre des monuments nationaux et a accueilli 420 340 visiteurs en 2015.

© Caroline Rose - Centre des monuments nationaux

14

Informations pratiques Conciergerie 2, boulevard du Palais 75001 Paris +33 (0)1 53 40 60 80 www.paris-conciergerie.fr

Horaires Ouvert tous les jours de 9h30 à 18h. Dernier accès 30 mn avant la fermeture. Fermé : les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre

Tarifs Plein tarif : 8,50 € / 9 € à partir du 1er janvier 2017 Tarif réduit : 6,50 € / 7 € à partir du 1er janvier 2017

Billetterie en ligne : Plein tarif + frais de traitement de 1 € (www.paris-conciergerie.fr) ou 1,60 € (Fnac)

Groupes adultes : 6,50 € (à partir de 20 personnes) / 7 € à partir du 1er janvier 2017 Groupes scolaires (en visite libre) : 30 € (20 € pour les ZEP) ; 35 élèves maximum ; 1 accompagnateur bénéficie de la gratuité par tranche de 15 élèves (8 élèves pour les écoles maternelles) ; pour tout accompagnateur supplémentaire, le tarif "groupes adultes" s’applique.

Réservation obligatoire pour les groupes par fax 01 53 40 60 96 par mél [email protected]

Billets jumelés Conciergerie + Sainte-Chapelle Plein tarif : 15 € Tarif réduit : 12 € Tarif groupes : 12 € Permet un accès coupe-file à la Sainte-Chapelle

Gratuité Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires) 18-25 ans (ressortissants de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire de l’Union Européenne) Personne handicapée et son accompagnateur Demandeur d’emploi, sur présentation d’une attestation de moins de 6 mois, bénéficiaires RMI, RSA, aide sociale Journaliste

Gratuité pour tous les premiers dimanches du mois entre novembre et mars. Carte Paris Museum Pass acceptée.

15

HistoPad Disponible en français, anglais, allemand, espagnol, italien et chinois. Plein tarif : 6,50€ Tarif réduit (groupes, professionnels du tourisme, demandeurs d’emploi, personnes en situation de handicap) : 5€ Pack duo (2 entrées PT et 2 HistoPads) : 29 € Pack famille (2 entrées PT, 2 HistoPads et jusqu’à 6 enfants) : 29 €

Billetterie en ligne : http://ticket.monuments-nationaux.fr/Accueil.aspx?Theme=Conciergerie Disponible aussi à partir de janvier sur les sites de la Fnac et de Ticketnet

Accès Métro : lignes 1, 7, 11 et 14, station Châtelet, ligne 4, stations Saint-Michel ou Cité Bus : 21, 24, 27, 38, 58, 81, 85, 96 et Balabus RER : ligne B, stations Châtelet ou Saint-Michel, ligne C, station Saint-Michel Parking à proximité

16

Le CMN en bref Sites archéologiques de Glanum et de Carnac, abbayes de Montmajour et du Mont-Saint-Michel, châteaux d’If et d’Azay-le-Rideau, domaine national de Saint-Cloud, Arc de triomphe ou encore villas Savoye et Cavrois, constituent quelques-uns des 100 monuments nationaux, propriétés de l’Etat, confiés au Centre des monuments nationaux. Premier opérateur public, culturel et touristique avec plus de 9,2 millions de visiteurs par an, le Centre des monuments nationaux conserve et ouvre à la visite des monuments d’exception ainsi que leurs parcs et jardins. Ils illustrent, par leur diversité, la richesse du patrimoine français. S’appuyant sur une politique tarifaire adaptée, le CMN facilite la découverte du patrimoine monumental pour tous les publics. Son fonctionnement repose à 84 % sur ses ressources propres issues notamment de la fréquentation, des librairies-boutiques, des locations d’espaces ou encore du mécénat. Fondé sur un système de péréquation, le Centre des monuments nationaux est un acteur de solidarité patrimoniale. Les monuments bénéficiaires permettent la réalisation d’actions culturelles et scientifiques sur l’ensemble du réseau. Après l’ouverture au public du Fort de Brégançon en 2014 et de la Villa Cavrois restaurée en 2015, le CMN assure désormais la gestion de la Villa Kérylos, propriété de l’Institut de France, et prépare, à Paris, l’ouverture à la visite de la colonne de Juillet pour 2018 et de l’Hôtel de la Marine pour 2019.

Retrouvez le CMN sur

Facebook : http://www.facebook.com/leCMN Twitter : http://twitter.com/leCMN YouTube : http://www.youtube.com/c/lecmn Instagram : http://instagram.com/leCMN

Monuments placés sous la responsabilité du CMN pour être ouverts à la visite

Nouvelle Aquitaine Centre-Val de Loire Occitanie Grotte des Combarelles Crypte et tour de la cathédrale Château et remparts de la cité Abri de Laugerie-Haute de Bourges de Carcassonne Abri de Cap-Blanc Palais Jacques Cœur à Bourges Tours et remparts d'Aigues-Mortes Grotte de Font-de-Gaume Tour de la cathédrale Fort Saint-André de Villeneuve-lez-Avignon Site archéologique de Montcaret de Chartres Site archéologique et musée d'Ensérune Gisement de La Ferrassie Château de Châteaudun Forteresse de Salses Gisement de La Micoque Château de Bouges Site archéologique de Montmaurin Abri du Poisson Maison de George Sand à Nohant Château d'Assier Grotte de Teyjat Château d'Azay-le-Rideau Château de Castelnau-Bretenoux Gisement du Moustier Cloître de la Psalette à Tours Château de Montal Tour Pey-Berland à Bordeaux Château de Fougères-sur-Bièvre Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue Abbaye de La Sauve-Majeure Château de Talcy Château de Gramont Grotte de Pair-non-Pair Château de Cadillac Grand Est Hauts-de-France Château de Puyguilhem Château de La Motte Tilly Colonne de la Grande Armée à Wimille Tours de la Lanterne, Saint-Nicolas Palais du Tau à Reims Villa Cavrois et de la Chaîne à La Rochelle Tours de la cathédrale de Reims Château de Coucy Château d'Oiron Château de Pierrefonds Abbaye de Charroux Paris Tours de la cathédrale d'Amiens Site gallo-romain de Sanxay Arc de triomphe Chapelle expiatoire Normandie Auvergne-Rhône-Alpes Colonne de Juillet – Place de la Bastille Château de Carrouges Château de Chareil-Cintrat Conciergerie Abbaye du Mont-Saint-Michel Cloître de la cathédrale du Puy-en-Velay Domaine national du Palais-Royal Abbaye du Bec-Hellouin Château d'Aulteribe Hôtel de Béthune-Sully Château de Villeneuve-Lembron Hôtel de la Marine Pays-de-la-Loire Château de Voltaire à Ferney Musée des Plans-Reliefs Château d'Angers Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse Panthéon Maison de Georges Clemenceau Sainte-Chapelle à Saint-Vincent-sur-Jard Bourgogne-Franche-Comté Tours de la cathédrale Notre-Dame Château de Bussy-Rabutin Provence-Alpes-Côte d'Azur Abbaye de Cluny Ile-de-France Place forte de Mont-Dauphin Cathédrale de Besançon Château de Champs-sur-Marne Trophée d'Auguste à La Turbie et son horloge astronomique Château de Jossigny Site archéologique de Glanum Château de Maisons Hôtel de Sade Bretagne Villa Savoye à Poissy Château d'If Maison d'Ernest Renan à Tréguier Domaine national de Rambouillet Abbaye de Montmajour Grand cairn de Barnenez Domaine national de Saint-Cloud Monastère de Saorge Sites mégalithiques de Carnac Maison des Jardies à Sèvres Cloître de la cathédrale de Fréjus Site des mégalithes de Locmariaquer Basilique cathédrale de Saint-Denis Abbaye du Thoronet Château de Vincennes Fort de Brégançon Villa Kérylos

17