La zone et les fortifs vivantes dans les mémoires t e l l o i V

r Environnement À travers la ville e g o R / Aux petits soins Les goûts e u g n i l r pour nos arbres. et les saveurs. a H t r e b l A © Journal municipal de la ville de Malakoff I N° 214 I novembre 2007 Eclairage public - Signalisation tricolore Illuminations festives - Eclairage extérieur

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8 > À TRAVERS LA VILLE « Vélib Chronique de la ville et de ses quartiers. à Malakoff : 9 > PETIT ENFANT ça roule » La Maison ouverte. ’opération de vélo en libre service mise en place cet été 10 > SOLIDARITÉ L par la Ville de a connu Pour mieux connaître N’Gogogm et connaît toujours un grand succès. L’extension de cette Semaine de la solidarité internatio - nale initiative aux villes riveraines de la capitale s’est donc posée. Au cours des dernières rencontres de quartier à Malakoff, le sujet a souvent été évoqué. > ENFANCE 11 Le 16 octobre dernier, j’ai participé à une réunion, organisée Charte Ville amie des enfants. Journée du 21 novembre. 12 par le Maire de Paris, qui avait pour objet d’examiner les Les enfants et l’avenir de la planète Les arbres en ville conditions juridiques, techniques et financières de faisabilité Ou comment concilier de cette extension. Il en ressort que les communes qui le sou - haitent pourront voir installer des bornettes « Vélib » dès > À TRAVERS LA VILLE l’écologie et la conservation 13 du patrimoine. l’été prochain, sans aucune incidence financière pour elles. Chronique de la ville et de ses quartiers. 300 nouvelles stations seront proposées aux 29 communes riveraines, avec 4 600 vélos supplémentaires. Nous avons fait part de notre accord pour cette installation 15 > COMMERCE qui s’inscrit parfaitement dans le cadre de notre partena - Les laveries, des lieux de vie. riat avec Paris. Cette opération répond aussi à notre volon - té de promouvoir les circulations douces permettant de respecter l’environnement. Elle contribuera également à une 16 > IMAGES amélioration sensible de la qualité de vie et à des déplace - ments facilités dans notre ville, à Paris et dans les villes voisines. 19 > À TRAVERS LA VILLE Nous avons déjà réalisé l’aménagement de plusieurs pis - Chronique de la ville tes cyclables afin que les usagers puissent utiliser ce mode et de ses quartiers. de transport dans les meilleures conditions de sécurité 18 possibles. > OPINIONS Nous aurons l’occasion de revenir sur ce sujet lors de la 20 Semaine du goût Tribune des groupes représentés au mise en place de « Vélib » dans notre ville, mais je suis cer - Conseil municipal. L’occasion d’éduquer le goût dès l’enfance. taine que nous sommes nombreux à Malakoff à nous féli - citer de cette initiative, résultat positif de la coopération Paris-. 22 > ANNIVERSAIRE Dix bougies pour la Maison des Arts.

25 > SPORT Trois questions à Jean Di Méo. Catherine Margaté, Maire, Conseillère générale des Hauts-de-Seine 26 > CULTURE Festival Mar.T.O. Lectures croisées. Transmettre l’espoir. Malakoff infos e-mail : [email protected] - Tél. : 01 47 46 75 00. Journal municipal de la Ville de Malakoff. Directrice de publication : Josette Pappo – Directeur de la com - munication, rédacteur en chef : Pierre Veillé – Rédaction : Marie-Renée Lestoquoy, Shara Raley, Céline Roulland, Lauriane Servat – Photos : Séverine, Antoine Bertaud – Conception graphique : 21x29,7 – Maquette : Jacques Colon – Photocomposition, photogravure, montage et impression : LNI – Publicité : HSP 25 > INFOS 01 55 69 31 00. Chantal Gaudart. Le numéro 215 paraîtra à partir du 11 décembre 2007. Vie pratique et associative. Malakoff infos – Novembre 2007 > 3 HIS TOIRE La zone et les fortifs, une pag

Jusque dans les années 50, l’extrême nord de Malakoff dévoilait les traces d’une histoire encore récente : celle de “la zone”, ces terrains libres jouxtant les anciennes fortifications, où avaient trouvé refuge les classes populaires de Paris et proche banlieue. Ce lieu de mémoire collective, source d’inspiration pour les chansons d’Edith Piaf comme pour les romans d’Emile Zola, se raconte aujourd’hui à travers les souvenirs des Malakoffiots.

u commencement mètres, désigné par l’appellation "zone étaient les non aedificandi" (non constructible). "fortifs"… En C’est ici que viennent progressivement 1840, le roi s’installer ceux que l’on surnomme Louis-Philippe et bientôt les "zonards" ou les zoniers. t

e son ministre Ouvriers parisiens chassés par la l l o i

V Adolphe Thiers, spéculation immobilière et les grands r e g o

R qui gardent un travaux d’Haussmann, paysans repoussés / t e l

a souvenir amer de l’occupation russe de v par l’exode rural, chiffonniers, gitans, ils a n r

a A1814, souhaitent protéger Paris des construisent maisonnettes et abris de C e é s éventuelles attaques d’armées étrangères. fortune sur ces terrains bon marché. u M / t

e Ils décident de faire construire une g t A

e enceinte fortifiée de plus de 30 kilomètres Les premiers zonards n è g

u de long tout autour de la ville. Bâti de En 1871, les fortifications se révèlent E © 1841 à 1844, cet édifice, bientôt rebaptisé inutiles face à l’occupation de Paris par les familièrement "les fortifs", recouvre à peu troupes prussiennes et leur Dans l’imaginaire près les actuels boulevards des démantèlement est envisagé dès 1882. collectif, la zone est à Maréchaux. Afin de dégager la vue aux Avec l'abandon du rôle militaire de « défenseurs, les hameaux et bois en avant l'enceinte de Thiers, le peuplement de la la fois un espace de du mur d’enceinte sont rasés et toute zone continue de se densifier : on y construction y est interdite. Les abords de dénombre environ 30 000 habitants au loisirs sans contrainte Paris prennent alors l’allure d’un début du 20 ème siècle. Durant la guerre de et un no man’s land immense terrain vague, large de 250 1914-18, la crise du logement contraint de inquiétant.»

Porte Didot, début du XX e siècle : Malakoff se trouve alors derrière les fortifications.

4> Malakoff infos – Novembre 2007 HIS TOIRE Des Malakoffiots e de notre histoire… racontent …

Lucien Roussin Dans les années 40, il y avait, avenue Pierre-Larousse, une belle maison avec une cour derrière qui était en bordure de la zone. Ce pavillon appartenait à la veuve Verdier, qui employait des chiffonniers. Dans sa cour, des familles triaient ce qui avait été récupéré dans les poubelles, avant le ramassage des ordures. Mon beau-père a commencé à y travailler tout jeune et il a continué presque jusqu’à sa t

e retraite. La zone s’étendait à la fois sur le l l o i

V territoire de Paris, Malakoff et Vanves. r e g o

R Pour les "zonards", ça ne faisait pas de / e u

g différence. Quelle que soit la commune, n i l r

a ils avaient le même habitat, le même H t r e

b mode de vie, le même travail. Ils se l A

© connaissaient tous. C’était un monde très La ligue des Zoniers de Malakoff protesta contre la démolition des fortifs commencée en 1919. vivant. Il y avait des bons moments. Le dimanche, les zonards venaient manger nombreuses familles de salariés à s’y Seuls les propriétaires pouvant attester des moules frites à une guinguette qui se installer. Les maisonnettes faites de qu’ils se trouvaient déjà sur place au trouvait près du pont de la Vallée (où se planches, carreaux de plâtre et papier moment de la construction des fortifs dresse aujourd’hui l’hôtel B&B). Ils goudronné alternent avec de coquets sont indemnisés ; les autres sont fréquentaient aussi le bal des Quatre As, pavillons et des carrés potagers. Ni considérés comme des “zoniers illégaux ”. les quatre cinémas autour de la place du électricité ni eau courante sur ces terrains Les fortifs sont finalement détruites de 11-Novembre et les associations sportives. traversés par de simples sentiers de terre. 1919 à 1929 tandis que, par trois décrets La convivialité et la solidarité permettent datant de 1925, 1929 et 1930, Paris annexe de faire face à des conditions de vie parfois les terrains de la zone aux communes Clément Guion difficiles. Espace semi-rural, la zone limitrophes. La Ville et l’État projetant d’y Au début des années 50, la zone était à devient également un lieu de détente pour aménager des terrains de sport et autres l’état sauvage, envahie par les herbes les ouvriers de Paris et de proche banlieue, équipements, les zoniers sont peu à peu hautes, de la ligne de chemin de fer qui viennent s’y promener, pique-niquer contraints de quitter les lieux. A Malakoff, jusqu’à la porte de Châtillon. J’y jouais et profiter des guinguettes. Forains et Pour en certains migrent dès alors à la guéguerre avec les enfants de camelots, tireuses de cartes, vendeurs de savoir plus 1925 vers le Clos Vanves. Quelques moules frites, marchands de ballons et La zone et les Montholon, où se baraquements berlingots, chanteurs ambulants, chineurs fortifs, constitue tout un abritaient des de tabac, arracheurs de dents, les petits Madeleine quartier dit “des marginaux et des métiers les plus divers contribuent à Leveau- chiffonniers”. D’autres gitans, qui l’animation du week-end. Dans Fernandez, ed. sont relogés dans les organisaient Le temps des l’imaginaire collectif, la zone est à la fois cerises HBM des boulevards des parfois de grandes un espace de loisirs sans contrainte et un Maréchaux, bientôt fêtes. Adolescent, no man’s land inquiétant, refuge des construits sur l’emplacement de je traversais ces apaches (mauvais garçons) et des l’ancienne enceinte. Dès 1943, une terrains vagues, en prostituées. En réalité, on n’y trouve nouvelle vague d’expulsions suit les études revenant de mes qu’une petite délinquance et cette liées au projet du boulevard périphérique. sorties à Paris, depuis la station Porte de marginalisation des zoniers ne servira qu’à Dans les années 50, seules quelques Vanves. Ce n’était pas très rassurant : mieux les spolier de leurs droits lors des habitations subsistent en bordure de la c’était l’époque des blousons noirs et il y vagues d’expropriations successives. zone. Elle n’est plus qu’un terrain vague avait des bagarres entre les bandes de que les Malakoffiots traversent pour aller Paris et de Malakoff. À la fin des années Plusieurs vagues d’expropriations prendre le métro, pour se rendre au lycée, 50, j’ai vu le paysage changer, avec encore Dès la fin du 19 ème siècle, les habitants de la etc. Un vaste terrain d’aventure pour les de nouvelles constructions du côté de zone sont victimes d’expropriations, liées enfants, bientôt recouvert par les stades, l’INSEE, le nouveau lycée François- aux préoccupations hygiénistes de les groupes scolaires et le périphérique, Villon, etc. l’époque : on détruit alors les logements dont le premier tronçon, allant de Porte insalubres en rejetant encore plus loin de de Versailles à Porte d’Orléans, est Paris les populations les plus pauvres. construit à partir de 1959.

Malakoff infos – Novembre 2007 > 5 HIS TOIRE … vivante dans les mémoires Des Malakoffiots racontent …

Auguste Caudron, dit Gaulette Mes grands parents habitaient dans le quinzième arrondissement. À la suite d’inondations, ils sont venus habiter la zone dans le secteur de l’actuelle porte de Vanves. Beaucoup de familles nombreuses habitaient là. J’avais trois ans quand nous avons été forcés de quitter la zone pour aller dans le 14 ème . C’était en 1927, probablement au moment de la destruction des fortifs et de la construction des premiers HBM. La zone, ça se présentait comme La zone, entre Paris et Malakoff, en 1941. un terrain vague avec des cabanes en bois. Il n’y avait pas de rues. Rien que des Jean Clavel Léone Six passages qui, côté Malakoff, rejoignaient Enfant, j’habitais rue Victor-Hugo, à Ma famille avait construit un pavillon, l’avenue Pierre-Larousse. Mon père et proximité de la zone. C’était alors un vers 1919-1920, le long de la ligne de d’autres membres de la famille étaient grand terrain vide qui s’étendait jusqu’aux chemin de fer, là où se trouve l’actuelle alors employés par la mairie de Malakoff, pieds des HBM de Paris. La zone, pour rue Julia-Bartet. Ma sœur aînée avait comme balayeurs ou éboueurs. La moi, c’était l’aventure, un vaste terrain de besoin d’air pur et il y avait là beaucoup journée commençait tôt, car avant de jeu qui s’étendait de la ligne de chemin de de terrains à vendre. On avait un travailler pour la ville, ils "faisaient les fer jusqu’à la porte de Châtillon. Dans immense jardin, où jouaient les huit chiffonniers". Ils rapportaient leur l’après-guerre, j’allais y cueillir de l’herbe enfants de la collecte dans des charrettes à bras, puis ils pour les lapins et je me souviens qu’un maisonnée et où triaient ce qui pouvait être revendu. troupeau de chèvres y descendait depuis poussaient des Enfant, j’ai participé plus d’une fois à ce . Mes souvenirs les plus tomates, des travail avant d’aller à l’école. marquants sont liés à la Libération et à topinambours. l’arrivée de la division Leclerc. Les Pour aller premières unités étaient prises pour cibles chercher l’eau, Nicole Labrousse, née Caudron par des miliciens postés sur les toits des mes frères se Je suis la 14 ème enfant, la dernière-née de la HBM de Paris. Des fusils mitrailleurs rendaient famille. Je n’ai pas connu la zone mais je avaient alors été installés sur les petits plusieurs fois par me souviens de ce que me racontait monticules de pierre, amas de débris, qui semaine à la maman. Elle se levait très tôt pour fouiller jonchaient la zone. Mes copains et moi, on fontaine, avec de gros bidons juchés sur les poubelles, de la porte de Vanves attendait derrière pour récupérer les des charrettes. Nous n’avions pas le jusqu’à la porte d’Auteuil. Vers ce douilles, qu’on collectionnait sentiment d’être pauvres. On n’était pas quartier-là, elle trouvait parfois des choses précieusement. des traîne-savates, on allait tous à l’école, qui rapportaient plus que les chiffons on avait tous un métier : ma mère était habituels. Elle m’a parlé d’une seringue blanchisseuse et moi typographe. C’était dont l’aiguille était en argent ! Elle portait très calme dans la zone, les gens vivaient t e

l en bonne communauté. Les chiffonniers,

ce qu’elle ramassait dans un ballot sur son l o i

V c’était des gens bien ; ma voisine ramenait dos. Entre le boulot de chiffonnier tôt le r e g o

R des objets magnifiques des beaux matin, celui de marchande des quatre / t e l a saisons dans la journée, les soins aux v quartiers, j’adorais aller chez elle et la voir a n r enfants et les tâches ménagères, vous a fouiller parmi tout cela. J’ai quitté la zone C e é s pendant la guerre, vers l’âge de 18 ans, imaginez s’il lui restait du temps pour se u M / t reposer ! e lorsque nous avons été expropriés, pour g t A

e nous retrouver rue Raymond-Fassin. n è g u E ©

6> Malakoff infos – Novembre 2007 HIS TOIRE

Le boulevard Adolphe Pinard en 1961, en bordure de l’ancienne zone.

Jean-Michel Colin Enfant, j’habitais dans un HBM de la Porte de Vanves. Juste à côté, c’était la zone, c’était bizarre. Après-guerre, il n’y restait que quelques cabanes de tôle abritant des "philosophes", des chiffonniers et marginaux. L’herbe avait repoussé et les mères de famille venaient s’y promener car il n’y avait pas encore de squares. C’était aussi le lieu de divers . V rassemblements : I s i r a

le ciné des armées P s e v i venait y diffuser ses films de propagande h c r A

et recruter pour la guerre d’Indochine et © les missionnaires d’Afrique y faisaient leurs sermons. Désiré Desmedt Je suis né en 1924, près de l’ancien pont de > À PROPOS la Vallée (où se dresse aujourd’hui l’hôtel Michel Le Bas B&B), à un endroit où passe actuellement QUAND MALAKOFF LOUAIT LA ZONE… Quand j’étais enfant, la zone était un le périphérique. Mon enfance dans la Extrait du registre des délibérations du Conseil er terrain vague truffé d’anciennes carrières. zone, c’était merveilleux, un vrai paradis. municipal de Malakoff, 1 avril 1894 : «Le Maire A l’âge de 10-11 ans, je m’aventurais dans Si ça existait encore maintenant, j’y donne lecture au Conseil d’une lettre de Monsieur ces tunnels avec les copains. On marchait retournerais bien. On avait tout, un jardin, le Lieutenant Colonel Renard, Chef du Génie de là dessous, parfois à quatre pattes, sur une des bêtes, on vivait très bien. C’était un Paris, relative au renouvellement au profit de la distance de 800 à 1000 mètres, puis on petit coin de campagne : chez lui, mon commune de l’affermage, pour une nouvelle série faisait demi-tour, frère aîné avait des lilas, un groseillier, un de trois, six ou neuf années, de la partie du terrain car on avait un pommier. Mes parents avaient construit de la fortification aux abords de la Porte de Vanves, peu peur des rats leur propre maison de bois. On n’y a eu moyennant une redevance annuelle d’un franc.» et de ces multiples l’électricité qu’à la veille de notre galeries. Il paraît exclusion, alors on s’éclairait à la lampe à PUCES ET CHIFFONNIERS qu’elles menaient pétrole. Je n’avais pas l’impression qu’on Dès les années 1890, les chiffonniers de Paris et jusqu’aux était des exclus : on travaillait et on allait à des communes limitrophes se regroupent dans le catacombes de l’école comme tout le monde. Souvent, secteur de la porte de Vanves. Ceux qu’on surnom - Denfert- j’allais avec mes parents faire les poubelles, me les “biffins” récupèrent vêtements, linges usa - Rochereau. dès 4 h 30 du matin. Ballots de papier, gés et vieux objets dans les poubelles, caves et gre - Adolescent, je traversais la zone pour aller bouteilles, tout était récupéré, puis racheté niers. Leur butin est ensuite patiemment trié, répa - au lycée à Paris ; comme il n’y avait pas par les marchands qui passaient tous les ré, puis revendu à des marchands ou sur le marché d’éclairage, il valait mieux bien connaître mois. C’était un travail dur, mais il fallait aux puces. Après la première guerre, le déballage le chemin, surtout par temps de neige. Le bien manger. L’ambiance était des chiffonniers et des brocanteurs le long des for - week-end, c’est le long de la zone que je merveilleuse, on était amis avec tous nos tifs a comme point central un bistrot près d’une venais me promener aux puces, une voisins. La plupart des chiffonniers fontaine, place de la République. Les puces sont ème véritable institution à l’époque. Il y avait comme nous. finalement rapatriées vers le 14 arrondissement un monde fou et de nombreuses gargotes après la construction du périphérique. près de la place de la République : la Chiffonnier de la porte d’Ivry, t e l vu par Eugène Atget en 1913. l o baraque de Marthe la frite, le café du i V r e

Timbre-Poste (où se retrouvaient les g o R / t e philatélistes). A proximité, subsistait un l a v a vrai petit village de chiffonniers, fait de n r a C baraques en bois sans grand confort. e é s u M / t e g t

«Le dimanche, les zonards venaient manger des moules-frites, fréquenter le A e n è g

bal des Quatre As et les quatre cinémas autour de la place du 11-Novembre.» u E ©

Malakoff infos – Novembre 2007 > 7 À TRAVERS LA VILLE

{ Nos élus ÉDU interviennent CATION Marie-Hélène Amiable Réception auprès de Jean-Louis Borloo * A l’occasion du Grenelle de des enseignants l’environnement, la députée des e 25 septembre 2007, à Hauts-de-Seine, Marie-Hélène l’occasion de la traditionnelle Amiable, s’est récemment adressé à L «réception des enseignants», Jean-Louis Borloo, ministre de Madame le Maire, Marie-Paule l’Ecologie, du Développement et de Chavannat, maire adjointe à l’Aménagement durables. Dans une lettre datée du 11 septembre 2007, l’enseignement, ainsi que elle affirme que le métrophérique, l’ensemble des élus de la commune, projet de rocade de métro autour de ont reçu les membres de la Paris, serait une «mesure forte pour communauté éducative de la ville. la région Ile-de- et une répon - Après un bilan de la rentrée, la se emblématique au défi de la crise municipalité a réaffirmé sa volonté climatique et énergétique». Cette de conserver l’éducation au cœur 15 ème ligne de métro, en reliant entre de l’activité municipale. En elles différentes communes de ban - témoignent les nombreuses aides lieue à quelques kilomètres du péri - financières et logistiques dont phérique, «renforcerait le maillage bénéficient les établissements scolaires et les centres de avec le réseau existant des RER, des loisirs de Malakoff dans leur fonctionnement quotidien : Transiliens et prolongements atten - subvention de projets, classes d’environnement, mise à dus de lignes de métro». L’objectif : disposition de cars, etc. désengorger le trafic et l’affluence dans les transports en commun de la petite couronne, pour des avan - cées en matière d’environnement et > de qualité de vie. La députée, qui AVIS AUX SENIORS souhaite voir le Gouvernement sou - > SPECTACLE NOUVELLE ANNÉE > CLUBS RETRAITÉS tenir ce projet d’envergure, appelle à La municipalité et le CCAS offrent aux retraités un Les clubs Joliot-Curie (5, rue Joliot-Curie), une relance de l’investissement dans les transports collectifs. spectacle pour la nouvelle année – Légendes du Ambroise-Croizat (102, rue Paul-Vaillant-Couturier) Monde – mercredi 9 et jeudi 10 janvier 2008 au et Laforest (7, rue Laforest) ouvriront leurs portes le Théâtre 71, à 14 h. Réservation indispensable (sur 1er décembre de 10 h à 18 h : accueil, information présentation d’une pièce d’identité) : sur la vie des clubs, exposition-vente des réalisa - { Au Conseil > Lundi 10 décembre, de 9 h à 11 h 30 et de 14 h à tions de l’année, pot de l’amitié offert aux visiteurs. 16 h 30. Les clubs Ambroise-Croizat et Laforest prolonge - Général En mairie, salle des conférences, 22 bis, rue ront cet accueil le dimanche 2 décembre de 10 h à Béranger, ou au Centre Administratif et Médical 16 h. Pour les personnes âgées qui se sentent iso - > Subventions Henri-Barbusse. lées et souhaitent occuper leurs loisirs, c’est aux associations Après cette date, dans la mesure des places dispo - l’occasion de rencontrer les adhérents des clubs, Le Département des Hauts-de-Seine nibles, au secteur des retraités, en mairie, aux de se renseigner sur leurs activités, d’en suggérer a voté ses subventions aux associa - jours et heures de permanence. d’autres et peut-être de s’y inscrire. tions. Or, le Secours Populaire, la Banque alimentaire et les Restos du cœur ont vu leurs subventions dimi - nuées de manière drastique : Attention travaux respectivement moins 25 000 , Du 12 au 23 novembre, le moins 15 000 et moins 650€ . Département fait procéder à Catherine Marg€até, conseillère g€éné - d’importants travaux de réfec - rale, a donc demandé au président tion de chaussée, sur du Conseil général d’allouer à ces l’avenue Pierre- associations caritatives les mêmes Brossolette, entre Max- Dormoy et Augustin- subventions que l’an passé. Le nom - Dumont. bre de bénéficiaires de ses associa - Ces travaux auront tions allant croissant, réduire leurs lieu la nuit, de 21 h à 6 h. Les riverains pourront accéder, moyens pénalise un grand nombre mais le stationnement sur la chaussée sera neutralisé. de familles du département.

8> Malakoff infos – Novembre 2007 PETIT EN FANT

La Maison ouverte est un lieu d’accueil, de liberté, de détente, d’écoute et d’échanges. Les petits et leurs parents s’y trouvent bien ensemble. Ils se préparent en douceur à la séparation, avec l’aide d’une équipe de psychologues. Accueil parents/enfants La Maison ouverte

Ce mercredi après-midi, d’une nounou. Mon fils continuera de le voyant évoluer avec d’autres. Intermé- dans la grande salle lumineuse au fond de venir avec elle dans cette maison.» diaire entre l’espace familial et l’espace la cour, sept adultes et autant d’enfants se Soudain, un rayon de soleil ! Tout le collectif, cette structure permet la sociali - partagent l’espace. Fauteuils en osier pour monde rejoint la cour et les enfants inves - sation et prépare en douceur l’adaptation les adultes, chaises et tables à leur taille tissent le toboggan, les tricycles et autres à la halte-garderie, la crèche ou la mater - pour les enfants. Sur les genoux d’une véhicules. Un papa arrive et se mêle aux nelle». maman, un bébé offre ses risettes à tout jeux. C’est un après-midi parmi d’autres à venant ; bientôt, il va explorer le tapis à la Maison ouverte. Prendre le temps quatre pattes. Dans un coin, un garçonnet «C’est aussi un lieu pour se sentir à l’aise, feuillette un album d’images. A l’autre Un lieu intermédiaire prendre le temps de souffler, de bavarder, bout, des petits font la vaisselle de la dînet - Responsable du lieu depuis avril 2006, exposer ses éventuelles difficultés, faire te avec leurs mamans. Une gamine Lucie Larmagnac commente : «Les gens part de ses interrogations et demander enfourche un mini-camion… Les conver - viennent ici librement, une, deux ou trois conseil. Mes collègues et moi, nous ne sations se nouent. Quelques visiteuses se fois par semaine, selon leurs disponibilités sommes pas là pour éduquer les enfants. contentent d’écouter, de regarder les et leurs besoins. Ils restent à leur gré une Ni pour apprendre aux parents ce qu’ils enfants, de se détendre en silence. D’autres heure, deux heures ou plus. L’accueil est doivent faire. Nous les écoutons, les valo - confrontent leurs expériences. gratuit, sans inscription ni rendez-vous et risons, les soutenons dans leur fonction, respecte l’anonymat. Il ne s’agit pas d’un les aidons à trouver leurs propres solu - Echanges lieu de garde. L’adulte qui accompagne tions. D’ailleurs, les conseils, les paroles «C’est mon premier enfant, confie l’une. l’enfant – père, mère, grands parents ou qui rassurent ou remontent le moral vien - Alors je suis contente de rencontrer assistante maternelle – reste avec lui. La nent souvent des autres parents qui ont d’autres mamans et d’écouter comment fréquentation est prévue de 0 à 4 ans. Il aussi une expérience à partager.» elles font. »… «Mon mari et moi tra - arrive, les mercredis, que nous accueillons vaillons à mi-temps pour garder le bébé en aussi une sœur ou un frère plus âgé. Les HISTOIRE ET FONCTIONNEMENT alternance, dit une autre. Les journées à la petits qui ne sont pas à la crèche s’habituent à jouer avec d’autres enfants, > Créée en septembre 1999, la Maison maison, c’est parfois long. Ça fait du bien ouverte a d’abord fonctionné avec une responsa - de sortir, de voir d’autres personnes, tout en restant à proximité de leur parent (ou de l’adulte qui s’occupe régulièrement ble psychologue, une éducatrice et un animateur. d’échanger. Et puis ça stimule le petit > L’équipe des accueillantes est à présent d’eux). Les mères qui s’inquiètent à l’idée d’être avec d’autres enfants. » Une assis - composée de sept psychologues. Toutes connais - tante maternelle explique : «Le de se séparer de leur enfant se rassurent en sent bien la petite enfance. L’une d’elles travaille mercredi, en plus du garçon que je aussi dans les crèches de la ville. L’accueil est garde tous les jours, j’ai sa sœur assuré par équipe de deux. Chaque duo a son jour aînée. Je les emmène promener et attitré pour qu’enfants et parents aient des repè - souvent ils demandent à venir ici res fixes. pour retrouver leurs copains et > Dans un souci de proximité, une antenne jouer avec. Moi aussi, je me sens a été ouverte, depuis janvier 2007, à la Maison bien avec les autres dames.» Une des poètes. habituée qui vient avec son fils > Ouverture actuelle : toutes les semaines depuis qu’il a Maison ouverte, 27, rue Danton : lundi, mercredi et vendredi, de 15 h à 19 h. trois mois se réjouit : «En huit Antenne de la Maison des poètes, mois, ça lui a beaucoup apporté. Je 73/77, rue Louis-Girard : reprends bientôt le travail. mardi, de 14 h 30 à 18 h 30. Quelqu’un ici m’a donné l’adresse

Malakoff infos – Novembre 2007 > 9 SOLIDA RITÉ Pour mieux connaître N’gogom

Du 20 novembre au 9 décembre, à la bibliothèque, une exposition organisée par le service culturel permet de mieux connaître N’Gogom, communauté rurale sénégalaise avec laquelle notre Ville vient de signer une convention de coopération décentralisée. Les notables de N’Gogom devant la pompe à eau. > En mars 2007, à N’Gogom, la Ville de de N’Gogom, cette Communauté rurale Malakoff et la Communauté rurale de sénégalaise est située à environ 130 km à N’Gogom ont signé* une convention de l’est de Dakar, au cœur du département petits et la création d’un réseau de distri - coopération décentralisée pour agir de Bambey, qui fait partie de la région de bution d’eau qui alimentera sept villages ensemble en matière d’éducation, de Djourbel. Une des zones les plus touchées (2 900 habitants). Le Syndicat des Eaux santé et prévention, de besoins en eau, de par la sécheresse et l’exode des jeunes. La d’Ile-de-France participera à son finance - culture et francophonie, d’amélioration communauté comprend 41 villages (soit ment avec la collaboration de l’ONG Eau de la condition féminine. 22 457 habitants) et s’étend sur 105 km 2. vive… Bref, cette convention s’annonce Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler Parmi ces villages, celui de N’Gogom fructueuse. Elle répond aux vœux des réunit 19 hameaux, soit 4 973 habitants. partenaires qui, d’un côté comme de L’exposition présentée à la bibliothèque l’autre, souhaitaient voir cette histoire en novembre vous fera mieux connaître d’amitié s’inscrire dans la durée. ce territoire, son climat, et surtout sa Semaine de la solidarité population, sa vie quotidienne et les équi - *Pour la signature, Joëlle Aguerri représentait le maire internationale pements dont elle dispose. Certains de Malakoff et Baboucar Ndiaye la communauté d’entre eux ont déjà été réalisés ensemble. rurale de Ngogom. > Du 17 au 24 novembre, avec les éco - les. Meissa, griot-conteur, intervient dans les Une amitié durable classes de Malakoff. Il ira en janvier dans les écoles de N’gogom. Car les liens d’amitié entre Malakoff et > 20 novembre, 18 h 30 : Vernissage de N’Gogom ne datent pas d’aujourd’hui. l’exposition Mieux connaître N’Gogom. Avec comp - Tout a commencé en 2002, grâce à te-rendu de la délégation pour la signature de la l’association ACCES qui agit depuis plu - convention, projection de photos et lecture d’un sieurs années dans cette région et a permis conte. les premières correspondances entre les > 21 novembre, avec les centres de loi - élèves de Francine Burgat (école Georges- sirs, le service Jeunesse et le service cul - Cogniot) et ceux de N’Gogom. Le secteur turel. Des animations diverses sont proposées des relations internationales de la Ville et aux enfants à partir de 10 h, à la bibliothèque, le comité de jumelage se sont mobilisés et sur la place du 11-Novembre et à travers la ville. ont collecté l’argent nécessaire à (voir page suivante) l’acquisition d’une pompe à eau. Celle-ci > Du 19 au 25 novembre, la Ligue des a été installée l’année suivante au village Droits de l’Homme présente une exposition sur de N’Gogom et a transformé la vie des les Droits de l’homme dans le hall de la mairie, femmes. Au fil des années, des relations du 19 au 24 novembre. Elle intervient sur la place régulières ont continué entre l’école locale du 11-Novembre, le 21 novembre pour initier les et Georges-Cogniot. D’autres chantiers enfants aux Droits de l’Homme, et le dimanche 25 ont été réalisés avec le soutien financier de novembre. notre Ville, l’aide du comité de jumelage, Elle organise, le 21 novembre à partir de 20 h , à la Maison de la vie associative, une ren - de l’association ACCES et la participation contre-débat sur La France et les Droits de de jeunes de Malakoff. C’est ainsi qu’ont l’enfant, Avec Françoise Dumont (LDH), Alain été installés un moulin à mil et une canti - Doustalet (RESF92), Christine Eymard (pédopsy - ne scolaire. chiatre) et Karine Métayer. Les prochains projets concernent l’aménagement d’une garderie pour les

10 > Malakoff infos – Novembre 2007 ENFAN CE

Le 21 novembre e 7 octobre, dans la salle des pour les Droits de l’Enfant mariages, la charte Ville amie L des enfants , illustrée par les A la salle des conférences de la bibliothèque , les enfants de la Maison des Jeunes et de centres de loisirs exposent leurs objets recyclés et Quartier, trône à la place d’honneur. leurs dessins et photos sur les économies Elus, représentants de l’UNICEF, servi - d’énergie, la déforestation, le recyclage et les pro - ces municipaux et familles, tous peu - duits bio. Rencontres avec un conteur, à 10 h, 11 h, Jacques Hintzy, président d’UNICEF France au côté de Madame 14 h et 15 h. le Maire et de Laurence Hintzy, d’UNICEF 92. vent lire les engagements pris par Malakoff. Rendre notre ville toujours A travers la ville, avec le service Jeunesse, grand plus accueillante et accessible aux jeu sur les Droits de l’enfant. Faire vivre les Droits enfants et aux jeunes, améliorer leur Place du 11-Novembre, un arbre à souhaits, réali - sécurité, leur environnement, leur accès sé par les centres de loisirs, auquel chacun peut « de l’Enfant dans à la culture et aux loisirs ; promouvoir suspendre dessins, textes ou objets. Stands pré - tous les domaines.» leur éducation au civisme et leur inser - sents : UNICEF, pour acheter cartes, poupées... ; tion dans la vie de la cité ; faire mieux Ligue des Droits de l’Homme, avec mallette péda - connaître la vie des enfants dans le monde et organiser chaque année la Journée gogique pour s’initier à la citoyenneté ; Comité de des Droits de l’Enfant. « Cette démarche s’inscrit dans la continuité d’un engage - Jumelage et secteur Relations internationales, avec ment de longue date de notre ville.», souligne Madame le maire, qui évoque tou - le projet de la Case des tout-petits de N’Gogom. tes les réalisations permettant aux enfants et aux jeunes de « s’épanouir dans un environnement respectueux de leurs spécificités, porteur de valeurs de tolérance, de solidarité, de laïcité et de paix». Catherine Margaté, Jacques Hintzy président d’UNICEF France et Laurence Hintzy, présidente d’UNICEF Hauts-de-Seine signent la charte. «Les communes sont les premiers acteurs du changement de la condition des enfants.», commente Laurence Hintzy. Elle rappelle l’objectif de l’Association des Maires de France et d’UNICEF France qui ont lancé l’initiative Ville amie des enfants : «Que tous les enfants deviennent des adultes attentifs aux problèmes de leurs enfants et des enfants du monde.»

Nombreux public La signature de la charte pour le spectacle Ville amie des enfants, en créé lors d’un stage d’été à la ME. partenariat avec l’UNICEF, souligne l’engagement de la Ville vis-à-vis de tous L’œuvre collective les enfants, d’ici et des centres d’ailleurs. des loisirs. Les enfants ont à cœur l’avenir de la planète

> Ce jour-là, le l’imagination, c’est la truit, avec des objets secteur enfance-jeu - façon dont les enfants recyclés, sous la direc - nesse, le service cultu - participent à cette tion de Martine rel, et l’UNICEF se sont journée. Il faut les voir Camillieri, une artiste mobilisé pour sensibili - « faire des oiseaux pour de Malakoff. Quant aux ser le public à la solida - la paix » ou distribuer jeunes acteurs de la rité avec les enfants du des coccinelles, symbo - Maison de l’Enfant, monde et à la sauve - liques de leur engage - avec quelle conviction garde de notre planète. ment pour une planète ils nous alertent sur le Mais plus que les photos propre. Ceux des cen- manque d’eau, nous et livres exposés, plus tres de loisirs ne sont prennent à témoin de la que la tente pour faire pas peu fiers du Temple pollution et nous appel - la classe dans les pays du développement lent à changer nos dévastés, ce qui parle à durable qu’ils ont cons - comportements !

« La nature prend soin de nous, faisons de même ! » Un enfant des centres de loisirs.

Malakoff infos – Novembre 2007 > 11 ENVI RONNE MENT Aux petits soins Pour nos arbres

Les arbres nous accompagnent au fil des rues, des passages, des parcs et des jardins. Ils embellissent notre décor urbain et le rendent plus respirable, mais s’avèrent parfois importuns, envahissants. Dans la densité d’une ville comme Malakoff, l’entretien et la maîtrise du patrimoine arboré est garante de l’harmonie entre activité humaine et développement du règne végétal.

> Si on ne lève pas la tête, on a tendance une trentaine d’autres essences se parta - à les oublier. De temps en temps, des indi - gent l'espace de voirie, les parcs et jardins ces au sol nous rappellent leur présence : et le cimetière. feuilles dissipées à l’automne, ombres fraî - Ces trois mille voisins feuillus embellis - ches l’été. Les arbres font discrètement sent notre ville, lui donnent une âme partie de notre quotidien de citadin. champêtre. Ils ont aussi un effet non- Pourtant, le patrimoine arboré de négligeable sur la pollution atmosphé - Pommiers et poiriers sont parfaitement adaptés Malakoff compte près de trois mille ar- rique, absorbant le gaz carbonique. au milieu urbain car ils se développent peu. bres : platanes, tilleuls, érables, frênes et Malgré tout, la cohabitation n’est pas tou - jours évidente : trop hauts, les branchages être préservé et enrichi au maximum.». Pour mener à bien les décisions prises en Arbres remarquables dans les matière de gestion des arbres, une entre - Hauts-de-Seine prise spécialisée est chargée du gros élaga - Suite à la tempête de 1999, le Conseil Général ge et des soins. des Hauts-de-Seine a mis en place une politique de préservation du patrimoine arboré et a inven - Il faut trouver un torié les arbres remarquables du département. juste équilibre entre Comme leur nom l’indique, ces arbres diffèrent « des autres : par leur taille, leur âge, la rareté de écologie et protec - leur essence, ou leur lien avec l’Histoire. La Ville tion du patrimoine.» de Malakoff plante chaque année quatre à cinq arbres susceptibles d’être distingués. Les derniers Une utilisation raisonnée arrivés trônent au parc Salagnac : un épicéa empêchent la lumière de pénétrer dans les du phytosanitaire inversa, aux allures de pleureuse, et deux oliviers. appartements ; trop bas, ils gênent la cir - Ils pourront, ainsi que les autres spécimens, bien - Entretenir c’est d’abord soigner. Soigner culation sur les trottoirs ; leur pollen tôt être remarqués par les promeneurs grâce à la pour protéger les arbres, mais aussi pour mise en place d’une signalétique dans le parc. cause de plus en plus d’allergies, les éviter les désagréments causés par certai - feuilles obstruent les gouttières. Comme nes affections, tel le miellat des pucerons tout être vivant, un arbre naît, se nourrit, qui englue les trottoirs et les voitures. En grandit, s'impose à son environnement, ville, trois maladies sont traitées par vapo - en l'occurrence le nôtre également. D'où risation de produits phytosanitaires : les l'importance d'une bonne gestion de leur araignées rouges et les pucerons affectent développement et de leur entretien. surtout les tilleuls et les érables et Fabrice Moronval dirige le service des l’anthracnose vieillit prématurément les parcs et jardins de la ville : «La municipa - platanes. Procéder au traitement phytosa - lité a toujours favorisé les espaces verts. nitaire des arbres nécessite de nombreuses Dans une ville dense comme Malakoff, le précautions. «Nous nous informons sans patrimoine arboré est limité et doit donc cesse afin d’utiliser les produits les moins À TRAVERS LA VILLE Visites de Les parriotas, surnommés “arbres de fer” ornent la rue Augustine- quartiers Variot. Du grain à moudre toxiques, car la recherche en la matière est indique Fabrice Moronval, on privilégie très active. La médecine du travail contrô - une taille douce, tous les trois ans, qui le tous les produits utilisés en vérifiant respecte la forme initiale des arbres». Au leur toxicité et leur homologation.», pré - sein du service parcs et jardins, un éla - cise Fabrice. «Dans le cadre d’une poli - gueur est chargé des petits élagages ponc - tique de développement durable, ajoute- tuels. «Contrairement aux idées reçues, t-il, nous limitons les traitements phyto - plus on taille un arbre d’un côté, plus il se sanitaires. Il faut trouver développe, s’épaissit de l’autre.», avertit Des études épidémiologiques un juste équilibre entre notre spécialiste. Un élagage sévère et fré - récentes écologie et protection quent est donc déconseillé si on veut évi - révèlent : du patrimoine.». ter l’effet jungle devant les immeubles. la pollution atmosphérique De taille sévère en Le choix des essences augmente la taille douce quantité Notre environnement urbain ne fait pas Deuxième chapitre bon ménage avec toutes sortes d’arbres. d’allergènes es visites de quartiers sont termi - important de l’entretien Pour contenter humains et végétaux, il présents dans un nées. Dans les coulisses de la mai - grain. Les pollens du patrimoine arboré : convient de choisir avec précaution les pollués ont un L rie, le secrétariat des services tech - l’élagage. Il s’agit là de espèces que l’on plante. Elles doivent niques a fini de collecter et de synthétiser potentiel maîtriser le développe - s’adapter au climat et à l’atmosphère loca - allergisant les observations réunies par les partici - ment des arbres, en par - le, être esthétiques, sans causer trop de beaucoup plus pants. Dans les prochains jours, une ticulier lorsqu’ils bor - désagréments (allergies, racines protubé - élevé. réunion décidera du devenir de chacune dent les lieux de passage rantes qui endommagent les chaussées…). d’entre-elles. Traitement immédiat de ou d’habitation. Dans les rues étroites, En vogue actuellement, le ginkgo biloba, petits dysfonctionnements (pour ce qui ainsi qu’au cimetière, on élague chaque surnommé “l’arbre aux quarante écus” n’a pas été déjà fait), mise à l’étude et pla - automne, et de façon très structurée ; cette trouve sa place parmi les alignements des nification budgétaire de certaines deman - taille, dite «en rideau», met les arbres au voies départementales parce qu’il est très des, définition d’axes de communication garde-à-vous et forme des rangées rectan - résistant. Qualité précieuse, car la pollu - et d’explications pour un certain nombre gulaires et continues le long des voies. tion, atmosphérique ou sous-terraine, est de questions, se faisant pour ainsi dire «Sur le reste du territoire communal, un véritable fléau pour les arbres. échos d’un bout de la ville à l’autre. Parmi Travaux d’élagage boulevard Stalingrad. les grands classiques, nous avons noté la place du chien dans la ville, avec coup de > RENDEZ-VOUS projecteur sur des chiens dangereux, actualité oblige. Occasion de rappeler une > «ARBORESCENCE» : vérité incontournable : les dispositifs 150 ANS DE PHOTOS SUR L’ARBRE (préventifs et curatifs) mis en place pour Le parc de Sceaux accueille une exposition de 84 éviter les nuisances en appellent, malgré clichés «grandeur nature» sur le thème de l'arbre. tout, à la responsabilité de chacun. L’autre Des images étonnantes qui témoignent de la grand classique : la place de l’automobile ; richesse du règne arboré et retrace, par la même un fléau, pour certains, en tout cas une occasion, l’histoire du 8 ème art. Une initiative du source d’ennuis multiforme qui, curieuse - Conseil Général. ment, trouve souvent à s’illustrer par le > «Arborescence : les arbres dans la photographie véhicule du voisin. Dans cette cuvée 2007, de 1842 à 2007». Exposition gratuite. un autre sujet a fait parler de lui : l’arbre, > Jusqu'au 14 janvier 2008 au parc de Sceaux, ne se sentant plus pousser en cet été plu - allée des clochetons. vieux, est devenu l’objet de bien des > Plus d’informations sur le site www.hauts-de- maux. Puisse l’article ci-contre en soula - seine.net ger quelques-uns…

Malakoff infos – Novembre 2007 > 13 À TRAVERS LA VILLE

> EN BREF ARTI SANS > FORUM LOGEMENT Économies d’énergie, droits et devoirs des locatai - res, démarches administratives, travaux… Des professionnels du logement répondent aux ques - tions des locataires le samedi 10 novembre, de Des artisans 10 h à 17 h, à la maison de la vie associative. * Organisé par l’Office Public de l’Habitat de Malakoff, en partenariat avec la Caisse de qualité d’Allocations Familiales, le Conseil Général des undi 23 octobre, 18 artisans de Malakoff se sont vu Hauts-de-Seine, EDF et l’ADEME, ce forum est remettre la charte Qualité “Accueil, Conseil, l’occasion de rencontrer tous les interlocuteurs du L Disponibilité” de la Chambre des Métiers et de logement en un lieu unique. l’Artisanat des Hauts-de-Seine. Coiffeurs, électriciens, > CONVENTION POUR LES JEUNES fleuriste, maçon ou encore décorateurs, ils étaient tous Une convention de partenariat entre la Direction volontaires. Ces artisans ont reçu la visite d’un conseiller de départementale de la Protection judiciaire de la la Chambre des métiers durant l’été pour faire une jeunesse du 92, la Mission locale (Bagneux, évaluation. Malakoff et Clamart) et l’Association pour L’attribution de la Charte Qualité s’inscrit dans un projet de l’insertion et la formation professionnelle a été redynamisation du commerce local. Cette opération, signée le 4 octobre dernier. Cette convention a pour financée à 50 % par l’Etat et soutenue par le Conseil but de renforcer la coopération entre ces structu - Général et la Ville, récompense les artisans attentifs à la res. Tous les outils d’information, d’orientation, de satisfaction de leur clientèle à travers l’accueil, l’écoute et formation, d’accès à l’emploi seront mis en œuvre le conseil. de manière conjointe pour que les jeunes de 16 à Les lauréats seront inscrits dans le Guide Qualité de la 25 ans bénéficient des meilleures conditions Chambre des Métiers et de l’Artisanat des Hauts-de-Seine. d’insertion. Vous les reconnaîtrez à l’autocollant qu’ils apposeront sur leurs vitrines.

EXPO VENTE Marché des créateurs e temps d’un week- L end*, les créateurs sor - Inauguration du commissariat de tent de leurs ateliers Vanves-Malakoff pour vous rencontrer. Vous avez l’embarras du choix : Le 26 septembre dernier, le nouveau commissa - riat de Vanves-Malakoff a été inauguré en pré - bijoux en tout genre (or et sence de nombreuses personnalités politiques. argent, résine, perles, pâte Cependant, Catherine Margaté a rappelé que la de verre, laine cardée…), municipalité réclamait toujours un commissariat calligraphies, collages, lam - de plein exercice sur Malakoff et des effectifs suf - pes, décorations de Noël, fisants pour assurer la sécurité des habitants. peintures sur verreries, objets zen en bois flotté, sacs multiformes et multi - colores, chapeaux et vête - ments originaux, créations avec motifs sérigraphiés, cadres et miroirs en mosaïque, enluminures et supports parcheminés, selle peinte à la main… > Salle des fêtes Jean- enveloppes illustrées avec Exclusivement des pièces Jaurès, 51, bd Gabriel-Péri. photos de Malakoff d'hier uniques, à tous les prix à 8 et 9 décembre, de 10 h à et aujourd'hui, housses de partir de 5 euros. Un stand 19 h (sans interruption) couette enfants, doudous, buvette sera tenu par le Pour plus d’infos, consul - patchworks, poteries, vais - Secours Populaire. tez : decocreative.free.fr COM MERCE Les laveries, des lieux de vie

Une atmosphère chaude et humide. Une douce odeur de lessive. Pas de doute, il s’agit bien d’une laverie. On y vient pour faire une lessive et l’on repart avec les nouvelles du quartier. Lieux de passage, les lave - ries sont aussi de véritables lieux de vie.

> Dix énormes machines alignées le nord de Malakoff. «Ici on peut se garer. Et long du mur d’un côté, six gros sèches lin - puis, il y a toujours quelqu’un. C’est plus ges de l’autre côté, vous venez d’entrer convivial.», nous dit un client. dans la laverie de Nadine Travers, boule - «Je donne des conseils parfois, surtout aux vard de Stalingrad. Ouverte depuis 1989, jeunes hommes célibataires : à quelle tem - la laverie a fonctionné en libre-service jus - pérature laver son linge, comment enlever qu’en 1991. Depuis, c’est la seule laverie une tache, quels vêtements mettre dans le de Malakoff où la gérante est sur place sèche-linge... », plaisante Nadine Travers. pour accueillir les clients. Nadine Travers est présente tous les jours (sauf mercredi Un lieu de mixité Quelques après-midi et diman - La laverie ne désemplit jamais. Les sacs de chiffres che) de 7 h à 20 h. «Je linge s’accumulent. Les lessives voulais travailler au s’enchaînent. Le dimanche est le jour le Il y a, à Malakoff : plus chargé. Des étudiants, des familles, - 2 laveries en contact des gens. Une usagers laissent leurs magazines pour les libre-service fois que l’activité a été des actifs se côtoient. Dans les laveries en clients suivants. Les habitués expliquent le - 1 laverie- lancée, j’ai quitté mon libre-service, rue Victor-Hugo et boule - fonctionnement de la centrale de paie - pressing emploi dans la grande vard Gabriel-Péri, les clients sont autono - ment aux nouveaux venus. Une laverie, Dans chaque distribution et je m’y mes. Il y a un numéro de portable pour c’est donc bien plus qu’un alignement de laverie, 35 à 40 joindre le responsable en cas de problème. lessives sont suis consacrée à plein machines. C’est aussi un lieu de ren- faites tous les temps.» Elle propose «On est obligés de rester pendant toute la contre. jours (en aussi des services com - durée de la lessive. Il faut surveiller le moyenne) plémentaires à la lave- linge.», explique un habitué. «Pendant ce rie : repassage, dépôt de temps, je lis le journal.», nous dit un autre > linge, couture, pressing et, depuis peu, usager. Le gérant de la laverie rue Victor- EN BREF dépôt de cordonnerie. Hugo passe plusieurs fois par jour. «Je viens le matin pour ouvrir, le midi pour > ENQUÊTE PUBLIQUE Un moment de convivialité m’assurer que tout va bien, voir les clients, Le projet de révision du schéma directeur de la Région Ile-de-France fait aujourd’hui l’objet d’une À Gagarine, la laverie, c’est un peu la et le soir pour faire le ménage et remettre enquête publique. Les Malakoffiots souhaitant gazette du quartier. «Les personnes âgées de la lessive dans le distributeur.» Certains donner leur avis sur ce projet doivent, pour le restent pendant que leur lessive tourne, moment, se rendre à la mairie de Clamart ou se elles discutent.», nous raconte La laverie du Bd Stalingrad. connecter sur le site www.iledefrance.fr/sdrif- la gérante. «On échange les enquetepublique. Catherine Margaté a toutefois nouvelles du quartier. En ce demandé à la Région de disposer du dossier à la moment, on discute beaucoup mairie pour que les habitants participent pleine - des travaux de la salle de répé - ment à l’enquête publique. tition juste à côté.» Certains clients ne sont pas > SIGNATURE À LA CABANE À LIVRES des Malakoffiots. Ceux qui Le vendredi 30 novembre, de 17 h à 19 h, Antoine travaillent dans le quartier Poupel, photographe, dédicacera son livre profitent de leur pause déjeu - “Zingaro” à La Cabane à livres, 75, avenue Pierre- ner pour passer déposer leur Larousse. Le photographe est compagnon de route linge ou faire une lessive. et “compagnon d'art” de Bartabas et du théâtre D’autres viennent même du équestre Zingaro depuis presque vingt ans.

Malakoff infos – Novembre 2007 > 15 1

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22 octobre, hommage aux 27 de Chateaubriant.

1. Au collège Henri-Wallon, les élèves questionnent Guy Martin (président de l’Union locale des Anciens combattants) et Claude Girard (fils du déporté Louis Girard) sur la Résistance. 6 2. A l’école Guy-Môquet, écoute attentive du poème La Rose et le Réséda. 3. Lecture collective de la lettre de Guy Môquet. 4. 5. Recueillement devant la plaque dédiée à Guy Môquet et devant celle du docteur Ténine, un autre des 27 otages fusillés le 22 octobre 1941.

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IMA GES

1. Une délégation chinoise reçue à la mairie.

2. 3. Le groupe La Gargotte accompagnait de ses chansons le vide-grenier d’automne.

4. 5. Pour l’après-midi théâtre-goûter, les enfants payaient leur entrée d’un dessin sur les Droits de l’enfant. Au pro - gramme : un spectacle de la compagnie Le Vagabond 3 Comment devenir maître du monde. Ou si les enfants fai - saient la politique à la place des adultes !... 4

6. L’aménagement de la future Fabrique d’arts progresse.

7. Les nouveaux occupants du bassin au parc Salagnac.

5 À TRAVERS LA VILLE

Comment allier équilibre et plaisir dans l’alimentation ? Comment faire évoluer les goûts alimentaires des enfants ? Christine Dulud, diététicienne à la cuisine municipale, travaille au quotidien sur ces questions.

Éducation et nutrition Les goûts et les saveu r

«J’aime pas ça. J’en Informer pour rassurer Vive les légumes ! veux pas !» : des mots si fami - Dès l’école élémentaire, la plupart des Les grands mal-aimés des cantines scolai - liers à l’heure du repas... Nos enfants enfants cherchent à se conformer à une res sont sans aucun doute les légumes, et n’aiment que les frites, le steak haché et les norme, y compris dans le domaine culi - certains en particulier. Pour en finir avec sucreries ! Cette affirmation est quelque naire. «Tout ce qui est nouveau peut être les mines déconfites face aux brocolis ou peu réductrice, mais les études montrent source d’angoisse, de rejet. Il est très diffi - aux endives, Christine semble avoir trouvé qu’aujourd’hui, les légumes, la viande, le cile de leur faire accepter les nouveautés.», une recette : repérer les légumes qui finis - poisson sont souvent boudés, au profit nous explique Christine, «ils ont besoin sent trop souvent à la poubelle. Les faire d’aliments “prêts-à-manger”, gras et d’être rassurés sur ce qu’ils ont dans leur disparaître du menu, pour les réintrodui - sucrés, faits de viande reconstituée, de re un à un dans les repas. purées lyophilisées. Pourtant, chacun sait «L’idéal est de rester au plus près du goût Premiers sur le banc aujourd’hui qu’une bonne alimentation d’essai l’an dernier : les est nécessaire pour bien grandir et rester de l’aliment.» brocolis et les épinards. en forme. Proposés régulièrement, Depuis deux ans, Christine Dulud, diététi - assiette». Ainsi, la diététicienne insiste sur accommodés de différentes façons, ils ont cienne, exerce au sein de la cuisine muni - la nécessité d’informer les enfants sur fini par se faire accepter et apprécier sous cipale. Elle est chargée de l’élaboration des l’origine des produits qu’on leur propose leur forme la plus simple. menus qui seront servis dans les restau - et travaille en relation avec les équipes rants scolaires. Au-delà de ses missions en éducatives dans les écoles, car «ils sont des Le goût : une affaire d’éducation ? matière d’hygiène et d’équilibre alimen - relais auprès des enfants». Dans plusieurs «A la cantine, on n’oblige pas les enfants à taire, elle a à cœur d’éveiller les jeunes écoles, des affiches en couleur présentent papilles malakoffiotes. Elle se rend donc les différents groupes d’aliments et leur quotidiennement dans les cantines à la utilité pour la santé. Les menus sont pré - EN BREF rencontre des enfants. Au fil de ses obser - sentés selon le même code de couleurs. Une diététicienne à la cuisine centrale vations, elle a pu se faire une idée précise Une occasion aussi pour les parents d’en Le travail de la diététicienne s’articule autour de de leurs habitudes alimentaires et surtout savoir plus. trois missions principales : - élaborer des menus équilibrés conformes aux de leurs réticences. A chaque constat, Dégustation déconcertante de céleri en bâtonnets. recommandations officielles émanant du Christine tente une solution. GEMRCN 1. La commission-menus réunit toutes les huit semaines des membres de la cuisine La semaine du goût à la découverte municipale, des centres de loisirs et du service jeunesse. de nouvelles saveurs - vérifier la traçabilité, c’est-à-dire connaître Cette année, la semaine du goût s’est dégustée l’origine exacte et le parcours des aliments sous le signe de la nouveauté. Chaque jour, un consommés. aliment insolite, exotique, inhabituel s’est invité - Vérifier le respect de la méthode HACCP 2 en dans les assiettes des restaurants scolaires. Les matière d’hygiène de restauration collective. petits bâtonnets de légumes à tremper «comme des frites» dans la sauce, le sauté d’autruche, 1 - Groupe d’Etude des Marchés de Restauration («un oiseau qui ressemble à du bœuf !!»), et la Collective et de Nutrition. saveur douce-amère de la tarte pomme-rhubarbe 2 - Hazard Analysis, Critical Control Point = ont fait, entre autres surprises le bonheur ou Analyse des dangers, maîtrise des points cri - l’étonnement des jeunes malakoffiots. tiques

18 > Malakoff infos – Novembre 2007 À TRAVERS LA VILLE

FOYER DARTY/ MARIE-THÉRÈSE Première pierre La viande d’autruche : «Un oiseau qui ressemble à du bœuf !» d’espoir

e 15 octobre, Madame le Maire mettait la main à la truelle pour s poser la première pierre de l’opération de la rue Gambetta. A savoir la construction d’un lieu de Lvie pour personnes handicapées mentales et finir leur assiette, mais ils doivent goûter à la reconstruction du centre de santé Marie- tout», règle importante pour les aider à Thérèse. Ce moment symbolique, extrême - apprécier toute sortes de saveurs sans les ment important, était attendu pour une dou - dégoûter. Parmi les quatre saveurs que le ble raison. D’abord, il concrétise cinq années palais reconnaît, toutes ne procurent pas d’un parcours émaillé de difficultés de toutes un plaisir immédiat. L’amertume et «Le goût, ça fait grandir.» sortes. Ensuite il ouvre des perspectives heu - l’acidité s’apprécient avec l’habitude. reuses : accès pour tous, à une médecine de «Connaître les différentes saveurs, au tra - vers d’une bonne diversification alimen - qualité, avec le ”dispensaire” Marie-Thérèse ; taire, permet de prendre du plaisir à man - affirmation du droit à la ville pour tous, avec ger tout type d’aliments.», affirme RENDEZ- les deux foyers de la fondation Michelle Darty. 2 Christine Dulud. Pour construire un bon {VOUS } Ainsi, sur 5 200 m , la fondation Michelle équilibre alimentaire et devenir un fin * Darty va réaliser deux foyers de 30 chambres gourmet, il est important, à l’école comme chacun : l’un pour jeunes adultes handicapés, à la maison, que l’enfant soit accompagné > Jours de fête, l’autre pour handicapés adultes vieillissants. Il dès son plus jeune âge dans sa découverte 47, av. Pierre- accueillera ainsi des pensionnaires qui tra - Larousse. des odeurs, des saveurs et des textures. S’il vailleront en CAT (centre d’aide par le travail) met la main à la pâte pour préparer les > Slam/jam pendant la journée, ainsi que des adultes plus repas, il apprendra à connaître de façon session âgés hébergés en foyer de vie. Ce foyer sera ludique les aliments avant de les déguster. Organisée par le le 5 ème de la région parisienne (deux à Paris, un service Jeunesse > 10 novembre, à Issy-les-Moulineaux et un à scène ouverte Boulogne–Billancourt). > 20 h 30, pour les À PROPOS Catherine Quant au centre de santé Marie-Thérèse, il slameurs, Margaté et occupera 1 000 m 2. Le centre pourra aug - UN PLAN «ANTI-MALBOUFFE» 22 h 30, pour les Natan Darty musiciens. préparent la menter d’au moins 30 % ses activités médica - Depuis 2001, l’Etat a mis en place le Programme pose de la les et élargir l’offre de ses spécialités. National Nutrition Santé dont l’objectif est > Blues/rock première pierre. «l’amélioration de l’état de santé de l’ensemble de Concert organisé la population, en agissant sur l’un de ses détermi - par le service nants majeurs qu’est la nutrition». Depuis plu - Jeunesse et Musiques sieurs années, on constate une augmentation sen - tangentes. sible de pathologies liées à une mauvaise alimen - Avec Rono (un tation, notamment chez les enfants *. Ce plan de trio qui prône la santé publique, dont le deuxième volet vient de sor - tolérance et la tir, est à l’origine de nombreuses campagnes de solidarité) et Awek (élu communication, notamment en faveur des fruits et groupe de légumes. l’année 2004 et > Plus d’infos sur meilleur album http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/pnns_060906/ 2005 par les plan.pdf Trophées France Blues). * 16 % des enfants en surpoids en 2006 contre 5 > 23 novembre, % en 1980. 20 h.

Malakoff infos – Novembre 2007 > 19 OPI NIONS

PAGE OUVERTE À L’EXPRESSION DES GROUPES DU CONSEIL MUNICIPAL Les textes publiés dans cette page Opinions engagent la seule responsabilité de leurs auteurs

Majorité municipale, élus communistes et républicains Malakoff : une tradition de Résistance !

Le 22 octobre 2007, dans les Ténine, en hommage à ce Docteur en Sentuc, qui furent tous les deux après la lycées de France, la lettre médecine, fusillé par les nazis le 22 octob - guerre Maires adjoints de notre ville. d’adieu de Guy Môquet, jeune re 1941 avec 26 autres patriotes choisis Aujourd’hui encore, le plus bel hommage Résistant communiste a été lue. par un ministre pétainiste parce qu’ils à rendre à Guy Môquet, Maurice Ténine Sa lecture, décidée par le Président de la étaient communistes et responsables syn - et à leurs compagnons, est d’apprendre République, a été dans beaucoup de lycées dicalistes C.G.T. aux nouvelles générations à rester vigilan - l’occasion de rappeler qui étaient les héros Le message adressé par Maurice Ténine tes contre toutes les barbaries, à continuer d“e la Résistance, comment ils sont morts est un message d’espoir : « Mon dernier d’agir contre toutes les inégalités, pour la pour libérer la patrie et pour instaurer une vœu d’amour, d’amour et d’espoir pour Paix et l’amitié entre les peuples. C’est le société plus juste, égalitaire et humaine. mon malheureux pays, au sein d’une choix qui anime chaque jour l’engage- A Malakoff, comme tous les ans, avec les Europe pacifiée, d’un monde nouveau. Ce ment des Élus Communistes et élèves, les enseignants, le service jeunesse, vœu je le sais, ne se réalisera qu’à condi - Républicains. les anciens combattants et résistants, nous tion d’être l’œuvre des peuples eux- avons, devant l’école qui porte son nom, mêmes ». > Dominique Cardot commémoré la mémoire de Guy Môquet. D’autres Malakoffiots furent emprisonnés Maire-adjoint C’est également avec fierté que notre à Châteaubriant avec Maurice Ténine, Président du Groupe Communiste Centre de Santé porte le nom de Maurice Jacqueline Fourré, Rino Scolari et René et Républicain Majorité municipale, élus socialistes Dix-huit artisans se sont vu attri - incitera de nombreux autres artisans de contre. Car non seulement cette loi fait parler buer la « Charte qualité » décer - Malakoff à s’inscrire dans cette démarche et à d’elle autour du test ADN, mesure exemplai - née par la Chambre des Métiers contacter la CMA qui leur rendra visite pour re de la discrimination (quid de l’adoption ?), et de l’Artisanat des Hauts-de-Seine (CMA). faire une évaluation. Ainsi ils seront sélection - mais d'autres aspects passés sous silence sont Ce sont des artisans, des commerçants de nés, s’ils correspondent aux critères de la tout aussi inquiétants : dispositions qui res - Malakoff qui se sont engagés à offrir à leurs Charte Qualité, pour recevoir l’année pro - treignent le regroupement familial ou appari - clients une réelle qualité de service tournée chaine cette attribution. tion des statistiques qui relatent des origines v“ers l’accueil, l’écoute et le conseil. En écrivant cette tribune, ce n’est pas le divor - raciales et ethniques. Nous savions que la Cette opération s’est déroulée dans le cadre ce des grands qui me préoccupe, mais bien création du Ministère de l’immigration et de du plan de développement et d’animation du plus la loi sur l’immigration qui a été adoptée l’identité nationale ne resterait pas sans effet. commerce de proximité et de l’artisanat. Elle cet après-midi au Parlement. Comme le disait sur France Inter Axel Kahn « s’inscrit au cœur de la politique de redynami - Nous avons été très nombreux à signer la Le mal est fait ». Pourrons-nous encore dire sation du commerce local portée par la pétition que Charlie Hebdo et SOS Racisme que nous sommes le pays des Droits de Municipalité. Les lauréats se sont vus remett - ont diffusée et à manifester avec les associa - l’Homme ? re, au cours d’une réception en mairie, un tions comme RESF. On pouvait espérer que diplôme certifié et seront inscrits dans le nos sénateurs et députés écouteraient pour > Catherine Picard Guide Qualité de la CMA qui sera à votre une fois les citoyens qui les ont élus. Maire adjointe à l’économie locale, aux mar - disposition à la mairie. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. Seule chés et aux technologies de l’information Nous espérons que cette première opération consolation, la gauche a voté unanimement et de la communication

Opposition municipale, groupe des élus soutenus par l’UDF, UMP, RPF, MPF 2008 : Des choix !

Certains Malakoffiots se posent vaux bâclés de la rue Béranger, sans aucune réflexion ment fut incendié sur le chantier pourtant clos. des questions sur les candidats en d’ensemble. Quant au logement, encore une preuve du grand lice pour les prochaines élections Une étude (40 000 e) a été demandée. Les conclu - écart entre les propos et les actes de la Mairie. En effet, municipales. sions d’ores et déjà prévisibles et contestables seront celle-ci louait dans des conditions indignes (fui - Aujourd’hui, trois candidats sont déclarés (Mmes rendues publiques en 2008. En effet, aucune concer - tes, moisissures, étais…) à des familles des loge - MARGATE PC, PICARD PS et M. GUILMART tation ni débat avec la population et les commer - ments vétustes et même délabrés au 29 rue Vincent UMP/Nouveau Centre) pour les élections du 9 çants n’ont précédé l’étude. Moris. Depuis 25 ans, cet immeuble n’a pas été “mars 2008. Faits divers malheureusement de plus en plus fré - entretenu, aujourd'hui la mairie le brade. Bien La Mairie, envisage, en toute discrétion, le réamé - quents : entendu, nous suivrons de près le relogement des nagement du centre ville et de la place du 11 novem - M. Thorez, une cité tranquille selon la version offi - familles. bre de Malakoff. Mais pourquoi avoir attendu si cielle de la mairie, malgré cela 4 voitures furent longtemps alors que nous réclamons depuis des incendiées le jeudi 11octobre, pour la 3ème fois > Thierry Guilmart années un parking souterrain en centre ville pour cette année (mars et mai). En septembre dernier, des Conseiller Municipal UMP favoriser les échanges entre les commerces et la véhicules ont également pris feu allée Tissot et rue 109 rue Guy Moquet, population. Védrines. Plus récemment, dans la nuit du lundi au tous les jeudis 17h30-20h Nous réclamons toujours un centre ville semi pié - mardi 16 octobre le chapiteau de la fondation Darty Email : [email protected] ton et un plan de circulation revu, au lieu des tra - installé pour la pose de la première pierre du bâti - Blog : thierryguilmart.blogspirit.com Conformément à la loi de 1881, le maire en sa qualité de directeur de publication a obli - gation de s’opposer à la diffusion de tout propos à caractère diffamatoire ou injurieux. À TRAVERS LA VILLE

PRÉVENTION Lutter contre le sida Urgence. 25 ans après les débuts de l’épidémie, les chiffres montrent que la pré - vention est en recul, en particulier chez les jeunes, alors qu’elle est, encore maintenant, le seul moyen efficace de faire reculer le sida. Il est urgent d’informer et de convaincre.

>> des nouvelles contaminations ÉCHO par an concernent les 15-24 ans. 11 % des 18-24 ans et 22 % des 18-30 ans déclarent > 40 BOUGIES ne pas avoir utilisé de préser - Le 4 octobre, la MJQ Barbusse mettait les petits plats dans les 1vatif lors d0e leur prem% ier rapport sexuel. 19 % des 15-24 ans croient grands pour fêter l’ouverture, 40 ans plus tôt, de la Maison des qu’on peut guérir du sida, 26 % pensent qu’il se transmet par les Jeunes. Les différentes générations d’adhérents se pressaient piqûres de moustiques, 15 % par la salive. Depuis 2003, 69 % des autour de l’exposition rétrospective. Chacun cherchait à reconnaître 18-24 ans n’ont jamais effectué de test de dépistage. les visages des uns et des autres sur les photos. Mais c’était surtout la joie de retrouvailles après des années de séparation. Pour Opération “Pour la vie” ne pas se laisser submerger par la nostalgie, un spectacle présen - Face à ce constat, Sidaction, en partenariat avec le ministère de tait des échantillons des activités actuelles. Le clou fut le spectacle l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, de break enlevé par les jeunes avec un brio quasi professionnel. Le France 5 Education et la Ligue de l’Enseignement, met un pack multi - montage vidéo, réalisé avec des documents d’hier à aujourd’hui, fut media à la disposition de 5 500 lycées, 1 100 centres de formation, aussi très applaudi. Bref, cette soirée fut, d’un bout à l’autre, sous 500 missions locales et plus de 2 000 associations et le signe de l’amitié, de la convivialité et de l’enthousiasme. structures locales. Il comprend entre autres : • Un site Internet : education.france5.fr/sida (avec entre autres un concours quiz) • Un documentaire télévisé : Nés avec préservatif. • Un DVD Pour la vie • Un blog Anti virus : www.generationcapote.com • Un CD-ROM Pour la vie, support pédagogique • 3 spots sur la prise de risques • Un sondage national sur les connaissances des jeunes face au sida • Des duos de prévention (avec personnalités et personnes touchées par le sida) pour intervenir dans les lycées du 19 au 30 novembre • Un stand et une animation par Julie Gayet au Salon de l’Education (22 au 25 novembre) En outre, le 1 er décembre, des chaînes de solidarité seront organisées dans dix villes de France (dont Paris), pour inviter chacun à faire barra - ge au sida.

Forum Santé Jeunes Comme chaque année depuis 1998, à l’occasion de la Journée mon - diale contre le sida, le service municipal d’Hygiène et Santé organise, en partenariat avec l’Education nationale et la médecine scolaire, un forum pour les jeunes. Les 29 et 30 novembre à la MJQ Barbusse, des professionnels de santé rencontrent les élèves de 3 ème des collèges Paul-Bert et Henri-Wallon, dans le cadre de deux ateliers : contracep - tion, sexualité et sida, sida et autres infections sexuellement transmis - sibles.

Malakoff infos – Novembre 2007 > 21 ANNI VERSAI RE Dix bougies pour la Maison des arts Depuis 1997, la Maison des arts ouvre grand ses portes aux artistes d’aujourd’hui, au fil d’expositions, animations et ren - contres destinées aux visiteurs de tout âge.

> Dix ans déjà que les visiteurs de tout âge viennent y décou - vrir les formes les plus variées de l’art contemporain. Ses plus jeunes adeptes la rebaptisent parfois Maison des lézards ou Maison des arbres… Aujour- d’hui, la Maison des arts fête son 10 ème anniversaire. La Ville, après avoir acquis ce bâtiment histo - rique en 1993, a souhaité en faire un lieu d’exposition de référen - ce, ouvert aux habitants. «On est pour cela très at- taché à la gra- tuité.», expli- que Domini- que Cordesse, «Notre ville maire adjoin- doit prendre te à la culture. sa part de Côté pro- grammation, L’exposition de Christian Boltanski ne laisse visiblement pas les enfants indifférents. responsabilité l’objectif est dans la d’accueillir supports et les techniques, les l’AAMAM (Association des amis l’aspect ludique de certaines démocratisa- des artistes thèmes et les styles se succèdent. de la Maison des arts) et grâce à œuvres parlent souvent plus aux tion de la renommés et Aude Cartier, responsable de la des animations spécifiques pour jeunes que la peinture du culture.» profession- Maison depuis 2000, visite ate - les scolaires. «L’art contempo - XVIII ème siècle, par exemple.» Dominique nels, tout en liers et expositions, rencontre rain, c’est une écriture assez dif - aidant les de nombreux professionnels et ficile, on n’y prend pas forcé - La Maison des enfants Cordesse, plus jeunes et propose des projets correspon - ment goût spontanément. Or L’accueil des scolaires, mission maire les moins dant aux lieux et aux tendances notre Ville doit prendre sa part essentielle du centre, est assuré adjointe connus. «Cet- actuelles. «A chaque exposition, de responsabilité dans la démo - depuis 2002 par Olivier Richard. à la culture te Maison est c’est une nouvelle aventure. cratisation de la culture.», affir - A chaque exposition corres- le reflet d’une Notre petite structure familia - me Dominique Cordesse. Julie pondent quatre semaines d’ani- ville qui héberge de nombreux le, qui fait appel à la générosité Leguay, responsable de la Maison mations, à raison de quatre séan - artistes, sans être exclusivement de tous, correspond bien à cette de 1997 à fin 2000, se rappelle ces par jour. «On reçoit surtout réservée à ceux habitant ville.» comment les enseignants et les des élèves d’écoles maternelles Malakoff, puisqu’ils bénéficient enfants ont immédiatement et élémentaires de Malakoff, des déjà d’expositions à la biblio - Prendre le public par la adopté les lieux. «La difficulté, centres de loisirs, parfois des col - thèque et des ateliers ouverts.» A main c’est avant tout de vaincre les a lèges et lycées, et même des jeu - travers quatre ou cinq exposi - Espace de dialogue avec tous les priori, précise-t-elle. Car fina - nes d’autres régions. Les visi - tions par an, c’est l’art contem - publics, la Maison initie les visi - lement, l’art d’aujourd’hui est teurs les plus réguliers peuvent porain sous toutes ses formes teurs aux codes de l’art, avec les plus facile à aborder que celui avoir vu quinze expositions en qui se laisse découvrir. Peinture, conférences, rencontres-débats d’autres époques. L’utilisation trois ans. Ce lieu à taille humai - vidéo, installations, photo, les et visites proposées par de médias comme la vidéo et ne est un peu devenu leur secon -

22 > Malakoff infos – Novembre 2007 ANNI VERSAI RE

Soirée anniversaire Pour célébrer avec goût ce dixiè - me anniversaire, la Maison des arts ouvre ses portes aux compositions poétiques et gastronomiques de Martine Camillieri. Le temps d’une soirée festive, l’artiste, avec l’aide du chef Bernard Ploteau, vous pro - posera un parcours artistique, gus - L’art tatif et écologique autour de mini contemporain buffets. Dès le 23 novembre, vous sous toutes ses formes : pourrez également découvrir, au à vous de premier étage de la Maison, plu - choisir ! sieurs films et un diaporama retra - çant les événements et expositions de ces dix dernières années. Une histoire contée par les artistes eux- mêmes, à travers quelques mots, dessins et autres surprises, dans un journal souvenir. Rendez-vous : soirée anniversaire, le 23 novembre, à 19 h de maison.» Après un travail de est un "gros mot" pour beau - son adhésion à TRAM, réseau préparation avec l’enseignant, coup d’adultes, les enfants, eux, d’art contemporain sur Paris et > À PROPOS Des chiffres Olivier guide sont très à l’aise, remarque l’Ile-de-France, lui a donné enco - LES ENFANTS S’EXPOSENT III, et des arts les enfants à Olivier. Ils portent un regard re d’avantage de lisibilité. Aude DU 4 AU 23 DÉCEMBRE Depuis 1997, travers l’expo- neuf sur les œuvres et osent plus Cartier se réjouit de voir que Carte blanche est donnée aux 48 expositions, sition, leur ex- facilement dire ce qui leur plaît cette structure est devenue un enfants pour célébrer, à leur maniè - à raison de 4 ou 5 plique ce qu’a ou non.» Julie Leguay se sou - centre d’art contemporain à part re, les 10 ans de la Maison des arts. par an, ont été voulu expri - vient de ces élèves, plutôt discrets entière, soutenu depuis peu par Une grande toile vierge sera confiée montées. mer l’artiste, à l’école, qui se révélaient par - le Ministère de la culture et la Plus de 32 000 à chaque école élémentaire et entrées de sa façon de fois lors de ces visites. «A travers Région. L’aide à la production, maternelle de Malakoff, ainsi qu’au scolaires ont été travailler. Puis, le travail des artistes, ils appren - l’édition de catalogues présentant lycée Michelet de Vanves. Les œuvres enregistrées au cours d’un nent l’effort, la patience, la leur œuvre permet de lancer de des artistes juniors seront présen - depuis les atelier, il les réflexion et peuvent y prendre jeunes talents. Des artistes de tées du 4 au 23 décembre, lors de la débuts. invite à créer goût.», explique-t-elle. renommée internationale se joi - En 2006-2007, la troisième édition des Enfants Maison a reçu à leur tour en gnent également à l’aventure. s’exposent. 9 830 visiteurs, s’inspirant de Un centre d’art contempo - «C’est une chance pour les habi - dont 4 501 leurs œuvres rain à votre porte tants d’une petite ville comme scolaires. préférées. Bénéficiant d’une reconnais - Collage, pâte sance croissante dans la presse à modeler, les techniques sont et le milieu artistique, la Maison multiples et l’imagination est des arts rayonne désormais au libérée. «Si l’art contemporain delà de Malakoff. Récemment,

Inaugurée en 1997, la Maison des arts est devenue un centre d’art contemporain à part entière.

Malakoff d’avoir un équipement La Maison des arts culturel de cette qualité, 105, avenue du 12-Février-1934 s’enthousiasme Julie Leguay. On Tél. : 01 47 35 96 94 n’est pas obligé de tout aimer, Ouverte le lundi et mardi sur mais on peut ainsi profiter d’un rendez-vous, du mercredi au échantillon de la création vendredi de 12 h à 18 h, le same - contemporaine, avoir une idée di et dimanche de 14 h à 19 h. de l’histoire de l’art, échanger et Plus d’infos sur le tout nouveau regarder autrement. Tout ça gra - site Internet de la Maison des tuitement et à deux pas de chez arts : soi.» http://maisondesarts.malakoff.fr

Malakoff infos – Novembre 2007 > 23 suppléments payants, après établissement d’un devis. Offre valable du 01/02/07 au 31/01/08. Non cumulable Non avec d’autresoffres. Offrevalable du01/02/07au31/01/08. suppléments payants, aprèsétablissement d’un devis. offre la 2 n on Business durcis,nontraités antireflet), solaires oublancs, decorrectionéquivalenteàla 1 56, avenueP. Larousse-01.42.53.75.67 * Pour l’achat d’ 1 monture 1et2verres correcteurs, pour unprix Pour l’achat d’ ème paire OPTIQUE COLIN MALAKOFF constituée d’unemontureàchoisirdanslacollection«2 * à 150 € ème ttc enverres unifocauxet 230 paire», etde2verres organiques standards (non traités, non amincis, è re p aire . Le client peut demander à personnaliser la 2 peut demanderàpersonnaliser Leclient . € ttc enverres progressifs, Optic2ooo vous è me p aire par

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uel bilan faites-vous USSM de la saison 2006/2007 ? QNous avions comme objectif d’atteindre les Trois questions 4 000 adhérents pour fin juin. En fait, nous avons enregistré 3 960 adhésions. D’un point de vue quantitatif, c’est un signe à Jean Di Méo de développement. Mais d’un point de vue qualitatif, il faut faire la distinction entre les loi - Président de sirs et la compétition. l’Union Sportive Globalement, pour la saison passée, nous avons eu de bons Municipale de résultats. En sport individuel, comme la natation ou les arts Malakoff, martiaux, les résultats ont été à la hauteur des attentes. En Jean Di Méo sport collectif, l’équipe de vol - ley féminine et l’équipe de bas - revient sur la ket masculine ont obtenu de bons classements. Par contre, saison écoulée. Jean Di Méo et l’équipe administrative de l’USMM. l’équipe de handball féminine est descendue. Il évoque aussi scolaires et d’autres associations, le samedi est traditionnellement ressurgit. jour de match. Les infrastruc - Quels sont maintenant vos l’avenir de Pour ce qui est des compétitions, tures sont déjà occupées. C’est objectifs pour cette nou - je pense que le volley et le basket donc toute une organisation qu’il velle saison sportive ? l’USMM et du devraient jouer les premiers rôles faudra modifier. Tout d’abord, stabiliser le nom - cette saison. Et nous espérons Si c’est la semaine de 4 jours qui bre d’adhérents, car nous som - monde associatif que le hand va remonter. est mise en place, cela signifie mes limités par les infrastruc - une rentrée plus avancée, donc tures. Nous voudrions dévelop - en général. En tant qu’association, une reprise des activités égale - per certaines sections comme le quels sont les problèmes ment avancée. Cela pose le pro - badminton et le football. Mais, que vous rencontrez ou blème de l’utilisation des salles, pour les sports de salle, nous d’utiliser les salles de la maison que vous redoutez ? des encadrements, des bénévo - sommes un peu à l’étroit. Cela du sportif en journée. De nou - Les associations doivent s’adapter les qui doivent changer leurs freine le développement des dis - velles sections comme le brid - à l’évolution de la société. La habitudes… C’est une réaction ciplines et limite les entraîne - ge, le tarot ou encore le scrap - modification du rythme scolai - en chaîne à laquelle personne ments pour les équipes de com - booking pourraient être créées. re, qui fait la une de l’actualité, ne pense. pétition. Pour les sports en exté - Les personnes intéressées aura des répercussions sur le Le problème du bénévolat se rieur, le même problème se pose devraient nous contacter. monde associatif, qu’il s’agisse pose aussi. La vie de famille a avec les terrains. C’est pour cela Nous aimerions également déve - des activités sportives ou cultu - évolué et les gens sont moins que nous attendons avec impa - lopper les cours de gym douces relles. Si les enfants ont cours le disponibles. tience un nouveau terrain syn - pour les seniors en journée. Mais mercredi matin, il faudra pro - C’est le fondement même du thétique à Lénine ! le problème de disponibilité des poser plus d’activités le mercre - monde associatif qui est boule - Ensuite, nous avons le projet salles, qu’il faut partager avec les di après-midi et le samedi. Mais, versé.

> Pour mieux comprendre les > Six mois chez ta mère > Entretiens avec le professeur Y s mangas Pour ceux qui avaient manqué le pre - Par la Compagnie Chromos 1955, u Le manga est un univers étrange avec mier passage, la Compagnie Passage Céline imagine une improbable o des codes graphiques particuliers. à l’acte revient avec cette comédie de “interviouve” qui glisse doucement v

- Une exposition pour mieux compren- Stéphane Titeca. Les mésaventures vers le délire. Loin du Céline pam -

z dre cette forme de bande dessinée d’un couple et de sa petite fille, obli - phlétaire, ce texte est une réflexion

e venue du Japon, pour dissiper les gés de cohabiter avec des beaux- rare, drôle et profonde sur l’écriture,

d idées préconçues et expliquer parents un peu spéciaux. le marché, la guerre, l’argot, les gens.

n l’importance que prend ce phénomè - > 16 et 17 novembre, 20 h 30. MJQ, > 23 novembre, 21 h.

e ne de société. 4, bd Henri-Barbusse. Réservation et MJQ, 4, bd Henri Barbusse.

R > A découvrir du 2 au 14 novembre, à contact : Nadou Moreau 01 48 68 49 51 Réservation à la MJQ ou par mail

{ la bibliothèque. ou 06 72 21 74 86. [email protected]

Malakoff infos – Novembre 2007 > 25 CULTU RE

POUR Pour plus d’info : ADULTES consultez le site www.theatre71.com Billetterie en ligne sur : * [email protected]

{ Festival Mar-T.O. (Hors Malakoff) Trois petites formes

u Version ironique de Hans et Greutel , a e r o par le Bob Théâtre. M n i a l Vanité ou la peur de vieillir , par La A

© SOUPE, et Granny , une drôle de vieille dame, par Marionnettes Pseudonymo. > 12 et 13 novembre, Antony. Amours monstres dérangeantes La magie du spectacle de foire avec la véritable histoire de l’homme élé - Qui sait à quel se mettent en quatre, à la celles. Pour tenter de phant, par Les lendemains de la « degré de tragique, fois acteurs et manipula - défroisser le mythe ! veille. de révolte teurs de pantins et autres Quant aux cinq autres >16 au 18 novembre, Fontenay-aux- d’horreur, d’absurde, objets plus ou moins théâtres participant au Roses. d’hilarité…, la marion - magiques. festival, ils vous présen - La Pluie nette peut nous empê - Vous avez l’embarras du tent neuf spectacles et (de Daniel Keene) cher de penser en rond, choix. Rien qu’au une exposition (voir ci- Les souvenirs d’Hanna qui a vu par - nous obliger à nous réin - Théâtre 71, trois specta - contre). tir les déportés. Par Les lendemains venter et à réinventer le cles. Du 14 au 17 novem - Si vous voulez en savoir de la veille. monde.», écrivait bre, Les Bénévoles (du Tof plus sur cet univers fasci - > 20 et 21 novembre, Fontenay-aux- Laurent Contamin dans Théâtre) déploient tous nant autant que déran - Roses. le journal Themaa à pro - leurs efforts pour vous geant, n’hésitez pas : Jean-Bête à la foire pos des marionnettes aider de gré ou de force. le 1 er décembre, de 10 h à Le théâtre de foire du XVIII ème siècle pour adultes. Cinq marionnettes de 17 h, le journal Themaa comme si vous y étiez. Par l’Alinea. La formule s’adapte par - taille humaine viennent organise une rencontre > 24 et 25 novembre, Bagneux. faitement au festival au-devant de vous dans entre auteurs et artistes Reproduction interdite Mar.T.O. qui nous pro - la rue, vous accueillent sur le thème : 2007-2010 : (de Bruno Pradet) pose sa huitième édition. au bar ou à la porte de la les Saisons de la marion - Une vie, de la naissance à la mort. Une dizaine de compa - salle, avant de vous jouer nette . C’est ouvert au Avec 5 danseurs et une marionnette. gnies à découvrir (ou à leur numéro sur scène. public. > 1 er décembre, Vanves. retrouver), avec des spec - Juste avant ou après ce Puppetmastaz tacles qui ne sont pas spectacle, découvrez une Des rappeurs berlinois cachés der - vraiment pour les petite forme créée par rière des marionnettes d’animaux. enfants. Il est question de Agnès Limbos : Ô, entre Ça déménage ! la naissance et de la rêve rose et cauchemar. > 3 décembre, Vanves. mort, de la douleur de Du 23 novembre au 1 er Poli dégaine vieillir, du désir, de la décembre, Les Anges au Quand Polichinelle refuse de se lais - haine, la cruauté et la plafond présentent Une ser manipuler par les marionnettis - violence. La poésie, la Antigone de papier : une tes…! Par La Pendue.

dérision et l’humour noir histoire de famille, vieille d > 5 au 11 décembre, Clamart. n o f a l

sont au rendez-vous. comme le monde, où les p Les Baraques polichinelle u a

Pour vous séduire, vous personnages se déchirent s Exposition de masques et marion - e g n a

surprendre ou vous faire et les armées s’entrecho- s nettes par Francis Debeyre. e L peur, les marionnettistes quent au son des violon - © > 4 au 13 décembre, Clamart.

26 > Malakoff infos – Novembre 2007 CULTU RE

DU LIVRE À LA SCÈNE Lectures * croisées ¬ Le 20 octobre, à l’occasion de Lire en fête, le foyer du Théâtre 71 s’est transformé en Librairie éphémère . Un lieu où acheter et échanger des livres ; où partager ses coups de cœur pour tel auteur ou telle œuvre. Acteurs et lecteurs passionnés ont prêté leurs voix à leurs livres préférés.

¬ Edith Wharton et New York Un choix de textes savoureux, mis en LIRE EN scène avec élégance par les PAIX bibliothécaires, pour nous faire découvrir Edith Wharton, son intelligence critique et son humour irrésistible. Elle nous livre un portrait Trans acide de la haute société new- yorkaise, campée sur ses préjugés et mettre armée d’un égoïsme destructeur. *l’espoir ¬ Ecrits par Jean Cocteau en 1929, Les Enfants terribles racontent une > Le 29 septembre, la biblio - tragédie. Elisabeth et Paul ne thèque accueillait Marie Rose peuvent rompre leur lien fusionnel, ni Moro et Zarina Khan*. La pre - quitter l’univers magique qu’ils se mière a soigné des réfugiés de sont construits. La sœur et le frère guerre au Pakistan et reçoit des finiront par se détruire en même familles de migrants à sa consul - temps que ceux qui les aiment. tation de psychopathologie de Cette œuvre, animée par l’ironie féroce de la jeunesse, la violence des l’hôpital Avicenne à . La sentiments, l’emprise du rêve et de la seconde mène un travail de pré - mort, était faite pour inspirer le vention par des ateliers d’écriture musicien et compositeur américain et de théâtre dans les écoles et les Philip Glass. Non conformiste, quartiers. Elles ont fait part des influencé par l’Orient, il est l’auteur rencontres qui jalonnent leurs de musiques pour le cinéma itinéraires. Un garçon obsédé par (Mishima, Candyman ), la danse et le le souvenir des bombes se libère théâtre, et de plusieurs opéras, dont en tissant des tapis qui racontent deux d’après les films Orphée et La ses peurs. Une jeune fille, en Belle et la Bête de Cocteau. Cet opéra endossant le rôle de sa petite de chambre pour trois pianos sœur morte, guérit de la culpabi - électroniques est mis en scène par lité d’avoir survécu. En plein Paul Desveaux et chorégraphié par siège de Sarajevo, des lycéens Yano Iatridès. créent Le Dictionnaire de la vie, pour raconter leur vécu, refuser la haine, transmettre à d’autres jeunes le désir de la paix… C’est en exprimant leur douleur, quel que soit le langage utilisé, que ces victimes de la guerre ont trouvé la force de se reconstruire. Leurs

o créations, leurs histoires sont i h c e

r devenus autant de messages de r a

C paix et d’espoir. h t e b a s i l E * Vous pouvez consulter leurs © ouvrages à la bibliothèque. > Le 20 octobre, au foyer du Théâtre 71 transformé en librairie éphémère. > Le même jour, à la bibliothèque pour découvrir Edith Wharton. > Rendez-vous au Théâtre 71, du 4 au 8 décembre, pour Les Enfants terribles

Malakoff infos – Novembre 2007 > 27

> Services de garde > Transfert de tient une trentaine d’essais xyde de carbone dans l’air SERVICES bureaux sur l’homme concernant 25 expiré), pratiqués par des Garde médicale maladies. L’objectif du 21 ème pneumologues du Comité

> S Listes électorales Du lundi au samedi : Conservation téléthon est de réussir le contre les maladies respira - 20 h-24 h. des hypothèques grand virage des traite - toires. Toute personne inté - Dernière limite O Dimanches et jours fériés : Les bureaux des hypo - ments. Participez aux ressée pourra effectuer ces Pour participer aux élec - e manifestations dans votre tests indolores et gratuits.

9 h-13 h et 16 h-24 h. thèques Nanterre – 4 F tions municipales et canto - > 10, bd des Frères- Bureau et Nanterre – 5 e ville les 7 et 8 décembre Elle recevra des informa - nales qui auront lieu les 9 et Vigouroux, Clamart. Bureau ont été transférés prochains. Elles seront sui - tions personnalisées sur les N 16 mars 2008, il faut être Indispensable de prendre au 58, bd du Lycée à vies et coordonnées par le moyens de préserver son I inscrit sur les listes électo- rendez-vous au 15. Vanves. Ils sont respective - secteur associations. capital respiratoire. Les Contact : 01 47 46 75 15. fumeurs pourront rales. Si ce n’est déjà fait, ment renommés : Vanves – er Pour faire un don, appelez s’entretenir avec les méde - n’oubliez pas de vous Pharmacies 1 Bureau (01 41 09 38 00) e le 3637 ou connectez-vous cins des avantages d’arrêter ? inscrire au service élections 11 novembre : Guislain- et Vanves – 2 bureau Solovieff sur www.telethon.fr le tabac, des difficultés pour en mairie : dernière limite (01 41 09 38 25). > 1, av. Augustin- y arriver, des aides au sevra - le 31 décembre. > ge et de leur efficacité. Bien Dumont, Malakoff. > Contre la grippe Allocations 18 novembre : Treussard- familiales entendu, ces tests ne sau - > Soyez vigilants ! Hernandez Campagne de vaccination raient se substituer aux Adresse postale unique consultations chez votre > 20, av. Pierre- La grippe touche chaque Étrennes indues médecin traitant. Brossolette, Malakoff. hiver de 2 à 7 millions de Les allocataires de Malakoff > Samedi 17 novembre, On nous signale qu’au 25 novembre : Montlouis personnes en France. Elle doivent désormais adresser 10 h-17 h. Maison de la Vie moment des étrennes > 88, av. Pierre-Larousse, entraîne des complications leurs courriers à : CAF des associative, 26, rue Victor- (généralement à partir de la Malakoff. graves chez les sujets les Hauts-de-Seine, Agence Hugo. mi-novembre), des person - 2 décembre : Provent plus fragiles. Cette saison, le d’Issy-les-Moulineaux Contact : 01 55 48 06 30. nes quêtent au porte-à- > 112, bd Gabriel-Péri, virus s’annonce très agres - 92847 Rueil-Malmaison Malakoff. sif. Protégez-vous en vous cedex. porte, en prétendant être > Commerce employées comme égou - 9 décembre : vaccinant le plus vite pos - Razadindratsita équitable tiers de la ville. Ne vous sible . La Caisse de maladie > 24, rue Hoche, laissez pas tromper. Il n’y a envoie un bon de prise en Prochains rendez-vous Malakoff. charge de la vaccination ASSOCIATIONS pas de service des égouts à Vous trouverez le stand du aux assurés sociaux à partir Malakoff ! > Baby-Bouge commerce équitable le Infirmières de 65 ans, aux assurés dimanche 18 novembre, Mlles Lefaure, Raffanel et atteints de tous les types Pour le Noël des petits toute la matinée, au fond > CMA 92 M. Poupeau : d’asthme ou de certaines Grâce à la participation du marché, et le mardi 18 > 01 46 54 25 47. maladies chroniques, et si généreuse des commer - Rencontres Emploi décembre au soir, sur la Marie Minasi et Elise votre enfant suit un traite - çants de la ville à la tombo - place du 11-Novembre, Pour faciliter l’embauche Dupuis ment prolongé par l’acide la de juin 2007, pour la fête des enfants dans les entreprises artisa - > 01 46 55 82 05. acétylsalicylique. Si vous l’association pourra fêter organisée par la Ville avec nales du bâtiment, la Judith Stoop-Devesa recevez ce bon, faites le Noël à la salle Léo Ferré les associations. Chambre des Métiers et de > 01 57 63 80 92 compléter par votre méde - avec les enfants accueillis l’Artisanat des Hauts-de- ou 06 75 73 95 61 cin traitant, puis remettez- par les assistantes maternel - > Seine organise (en parte - et Marie-Dominique le à votre pharmacien pour les de deux PMI, le 29 Communiqué nariat avec le Conseil Barbier obtenir le vaccin gratuit. novembre avec un spectacle commun général, les représentants > 06 62 83 88 46. Date limite : 31 décembre. et le 20 décembre avec Appel à l’espérance du service public de L’injection faite par le chants de Noël et distribu - L’équipe du CCFD, la l’Emploi, les organisations Urgences dentaires médecin ou une infirmière tion de friandises par le Conférence St-Vincent de professionnelles du Dimanches et jours fériés : est remboursée dans les Père Noël. Le 18 décembre, Paul et le Secours catholique Bâtiment) une journée de appelez le 15 pour avoir conditions habituelles. à la fête organisée par la vous invitent à une confé - rencontres entre dirigeants adresse et téléphone de la Ville pour les enfants, vous d’entreprises ayant un maison médicalisée où rence-débat avec René > 21 ème Téléthon trouverez sur le stand de Valette, économiste, profes - projet de recrutement et sont assurées les urgences l’association des plats faits du personnel motivé et seur de démographie et de dentaires. Autres jours : 7 et 8 décembre maison, sucrés et salés et qualifié dans les métiers contactez les cabinets den - géopolitique à l’Université Depuis 20 ans, le Téléthon des modèles originaux tri - les plus représentatifs du taires (numéros dans catholique de Lyon, le 15 permet à l'AFM cotés et fabriqués par les novembre à 20 h 30, à la gros œuvre et du second l’annuaire). assistantes maternelles. œuvre. Rencontres, stands, (Association Française Chapelle Saint-Marc, 67, rue contre les Myopathies) Contact : Françoise Ricard ateliers, conférences, infor - Urgences vétérinaires Hoche (parking possible) d'obtenir des résultats au 01 47 35 44 56. mations pratiques sur les Toutes les nuits (20 h-8 h). pour les 40 ans de significatifs dans la lutte aides à l’embauche, les Dimanches et jours fériés. l’encyclique Populorum contre la maladie. Des nou - > Cœur Souffle et contrats spécifiques, la > 01 47 35 39 37. Progressio. formation professionnelle. velles thérapies ont permis Chansons > Jeudi 29 novembre, de d’obtenir des résultats > L’UNICEF 92 significatifs pour des ma- Tests du souffle 14 h à 18 h, Commissariat ladies génétiques du systè - L’association Cœur Souffle a besoin de vous. CMA92, 17 bis, rue des de Vanves Venêts à Nanterre. me immunitaire, de la peau et Chansons propose des Nous cherchons à recruter Nouveau téléphone et de la vision, ainsi que tests du souffle (dépistage des personnes bénévoles 01 41 09 30 00. pour l’infarctus du myocar - d’obstruction bronchique, motivées et sensibilisées à la de. Aujourd’hui AFM sou - mesure du taux de mono - cause des enfants afin de

Malakoff infos – Novembre 2007 > 29 participer à la vente des car - session “Musique impros” tes et objets sur les stands, avec Benjamin Duboc en ÉTAT CIVIL pour des plaidoyers ou pour 1ère partie. Jeudi 6 décem- DU 9 SEPTEMBRE AU 12 OCTOBRE 2007

S la fabrication de poupées bre, 20 h 30 : Jam session “frimousses”. Jazz avec Now Blues > Bienvenue > Condoléances > Deui l ère O Merci de prendre contact Quartet en 1 partie. Jeudi Sara Oualli • Samba Diallo • Antoinette Belfort veuve Le décès de Marie Eliane auprès du Comité 92 : 13 décembre, 20 h 30 : Jazz

F Emile Ollivier • Hafsa Boschat, 83 ans • Messaoud Florent, celui de Bernard 01 42 70 78 23 ou en scène avec Eric Brochard Abdallah • Naomy Berruex Derradji, 57 ans • André Martagex n’ont pas touché [email protected] Solo en 1 ère partie ; • Antoine Aurade- - Jehl, 72 ans • Moulay que leurs familles. Tous N Ou auprès de Rolande Balay, Amnesiac Quarter Hadchouel • Hugo Torralba Driouch, 73 ans • Marie- deux étaient connus et esti - I responsable de l’antenne (Radiohead project) en 2 ème • Maxime Legret • Isaure Eliane Figaro épouse més des habitants de leurs Centre : 06 74 86 15 76. partie. Gundermann • Killian Zere Florent, 77 ans • Colette quartiers. Malakoff infos > 157, bd Gabriel-Péri • Louison Bardoulat • Axel Defaut veuve Quichaud, 75 s’associe à eux pour dire le ? > Secours tél : 01 47 35 18 10 (répon - Coisy • Jade Rousseau - - ans • Melha Mekhici- regret de leur disparition. deur). catholique Cicerani • Chiara Naturali • Benabbad divorcée Mezari, [email protected] Hugo Gousselin • Maëlle 76 ans • Dominique paindestre.sebastien@ Collecte Nationale Anonime • Novae Boudet, 52 ans • Lydie Notre sympathie va aussi à neuf.fr Après la journée mondiale Fuenzalida Romero- - Mozzani épouse Lecland, la famille et aux amis de du refus de la misère le 17 > Compagnie Milani • Issam Mira • Alice 77 ans • Huguette Bouteau, Marie-Julienne Etève épou - octobre, comme chaque Ouïe-Dire Josso • Soa Maizeroi • Ethan 72 ans • Lucie Lamarca, 96 se Payet décédée cet été à la année, le Secours Salinger • Nesrine Belhaim ans • Jacqueline Girard Réunion. Elle avait travaillé Catholique fait appel à Ateliers Théatre et Vidéo ! • Sarah Mezari • Karl épouse Canivet, 79 ans • plus de trente ans à la cuisi - votre générosité lors de sa La Compagnie Ouïe-Dire Pédrochi - Casanova • Jules Antoine Filippi, 74 ans • ne centrale collecte nationale pour les propose des ateliers audio - Faure- -Dauphin • Maria Henri Daché, 91 ans • plus démunis, le 18 novem - visuels : à partir des Taranto • Hocine Senadji, 47 ans • bre. Vous pouvez envoyer scénarii de Woody Allen, Victor Nicolas, 82 ans • vos dons au Secours catho - 5 modules indépendants > lique, BP 455 Paris 7 e ou à pour aborder l'écriture de Vœux de bonheur > Noces de diamant www.votredonagit.org scénario, le jeu d'acteur, la Michel Gonzalez et réalisation et le montage Morgane Madoré • Michet > Randofass 92 virtuel. Rentrée Venchiarutti et Dominique aussi des ateliers Théâtre : Cordon • Pierre Cornilleau Communiqué mercredi (20 h 15-23 h 15) et Aurélie Vallet • Nicolas L’association est fière de pour amateurs tous Bonamour du Tartre et vous annoncer que niveaux et le mardi (20 h- Cathy Legros • Lurent Monsieur Pierre Meslier a 23 h) pour amateurs confir - Jamet et Anne-Sophie més. Les travaux réalisés reçu la médaille de bronze Hamon • Jean-Pierre dans ces ateliers seront pré - de la Jeunesse et des Sports Vachez et Régine Huygue • sentés à la MJQ Barbusse à pour ses activités bénévoles Cyrille Olivier et Sophie partir de mars 2008. Romnicianu • en tant que dirigeant dans Renseignements sur les le milieu associatif sportif, tarifs, horaires et lieux : en particulier au sein de www.compagniepoursuite. Randofass. com M. et Mme Dzus ou 01 44 65 05 36. Né en Pologne, Georges Dzus est arrivé en France à l’âge de Pour novembre neuf ans. A 15 ans, il entre comme teinturier coloriste chez Randofass vous propose Robin à . Deux ans plus tard, il rencontre Yvette une “rando” le dimanche Fernez (née à Paris) qui travaille comme apprêteuse dans la 11, la matinée (n’oubliez URBANISME même entreprise. Ils se pas votre pique-nique), marient le 13 septembre > Permis deux sorties plus courtes le 1947 à Montrouge. Un an 14 après-midi et le 24 en plus tard, ils emménagent à Permis de construire et déclarations de CHAZAL, 4 rue Frédéric-Fournier, ravale - Malakoff. Ils viennent d’y matinée et une visite du travaux accordés ment des façades d'une maison indivi - fêter leurs noces de dia - Centre National des Arts et OPAC de PARIS, 51 rue Chauvelot et 35 duelle • mant, le 22 septembre, en Métiers le 25. Réservation rue Savier, création d'un bureau-loge BRUNEAU, 20 rue Guy-Môquet, ravale - obligatoire pour cette der - pour gardien et d'une rampe d'accès han - ment à l'identique de la façade et du por - présence de Madame le nière. Contact au 06 20 61 dicapé • tail d'un pavillon • Maire. Souhaitons leur 61 71. Pour en savoir plus, LECOMTE, 11 rue Henri-Marti, ravale - RÉGION ILE-DE-FRANCE, lycée Louis- encore bien des années de consultez le site ment de la façade, de la clôture et rempla - Girard, 85 rue Louis-Girard, construction bonheur, avec leurs enfants randofass.fr cement des volets d'un pavillon • de bâtiments provisoires • et petits-enfants.

> Fabrica’son Les news sur le net Vous souhaitez être informés de l’actualité de votre ville et vous disposez d’une connexion internet ? Prochains concerts Abonnez-vous sans plus tarder à la newsletter du site officiel de Malakoff. Plus de 500 internautes la reçoivent déjà chaque semaine et sont au fait des manifestations en tout genre. Dimanche 11 novembre, @ > Pour vous inscrire, rendez-vous sur la page d’accueil du site www.ville-malakoff.fr et cliquez sur le lien 20 h 30 : Narthex. Jeudi 15 «lettre d’information» située en haut à droite. novembre, 20 h 30 : Jam

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> NOVEMBRE EXPOSITION Les Habitants de Malakoff par Christian Boltanski. > Maison des Arts, 105, avenue du 12-Février-1934, Jusqu’au 18 novembre.

> NOVEMBRE EXPOSITION > Les films de novembre «Une journée pour Découvrir le manga > Cinéma Marcel-Pagnol, apprendre aux enfants 17, rue Béranger. > Bibliothèque, 24, rue Béranger. à être citoyens du monde» > 1er et 2 DÉCEMBRE Jusqu’au 14 novembre. Tél. 01 46 54 21 32 RETRAITÉS > > > 21 NOVEMBRE Deux vies plus 11 NOVEMBRE Portes ouvertes une ENFANCE > Clubs Ambroise-Croizat, COMMÉMORATION Joliot-Curie et Laforest, d’Idit Cebula. Journée des Droits de er Armistice 1918 1 décembre, de 10 h à 18 h. > Paranoïd park l’enfant > Ambroise-Croizat et Laforest > 9 h 45, départ du cortège de la 2 décembre, de 10 h à 16 h. de Gus Van Sant.(VO) Maison de la Vie associative, Animations > Pee-Wee’s big 26, rue Victor-Hugo. > à partir de 10 h, place du 11- Novembre. > 4 DÉCEMBRE adventure > Rencontre débat de Tim Burton. 14 NOVEMBRE > 20 h, Maison de la vie associa - EXPOSITION Ciné-goûter le 17 novembre. tive. 3ème Biennale des > Le Cœur des CONSEIL MUNICIPAL enfants hommes 2 > 19 h, hôtel de ville. > 23 NOVEMBRE > Maison des Arts, 101, av. du de Marc Esposito. 12-Février-1934. > La Forêt de > 14 NOVEMBRE FESTIVAL MAR.T.O. Jusqu’au 30 décembre. Une Antigone de Vernissage le 4, à 17 h. Mogari FESTIVAL MAR.T.O. de Nahomi Kawase.(VO) papier > > Les Bénévoles Par Les Anges au plafond. 4 DÉCEMBRE Un jour sur terre Par le Tof Théâtre > Théâtre 71, 3, place du 11- d’Alistair Fothergil. > Théâtre 71, 3, place du 11- Novembre OPÉRA DE CHAMBRE > Le Rêve de Novembre Jusqu’au 1 er décembre. Jusqu’au 17 novembre. Les Enfants terribles Cassandre D’après Jean Cocteau. de Woody Allen.(VO) > 23 NOVEMBRE Musique Philip Glass. > > 20 NOVEMBRE > Au Théâtre 71. Le Dernier voya - ANNIVERSAIRE Jusqu’au 8 décembre. ge du juge Feng EXPOSITION Les 10 ans de la de Liu Jie.(VO) Mieux connaître Maison des Arts > 8 et 9 DÉCEMBRE > Requiem for N’gogom Avec Petits riens du tout, Billy the Kid > Bibliothèque, 24, rue Béranger. EXPOSITION VENTE Installation comestible de d’Anne Feinsiber. Jusqu’au 9 décembre. Martine Camilleri. Marché des créateurs Vernissage le 20, à 18 h 30. > > Maison des Arts, 101, av. du > Salle des fêtes, 53, bd Gabriel- L’Heure zéro 12-Février-1934. Péri. de Pascal Thomas. Jusqu’au 25 novembre. 14 h-19 h, le samedi. > Les Promesses Vernissage le 23, à 19 h. 10 h-19 h, le dimanche. de l’ombre de D. Cronenberg (VO) > Le Roman de Coups de n de l’ACLAM Renard > Parler d’art autrement : Un autre regard sur l’art contemporain africain, conféren - de Ladislas Starewitch ce à la Maison des arts, 8 novembre, 19 h. Visite au musée Dapper, 18 novembre. Ciné goûter, le 8 décembre. > Billeterie : Comédie française, Opéra (Garnier et Bastille). (6 ans) > Tickets théâtre : 4 tickets pour 44 , à échanger contre 4 places pour des specta - cles à votre choix dans 18 théâtres de€Paris et Ile-de-France. > Adhésions ACLAM, informations et inscriptions : à partir du 12 septembre au service culturel : 01 47 46 76 30 ou 01 47 46 75 78.