Inventaire des agglomérations fortifiées des Alpes de Haute- Mathias Dupuis

To cite this version:

Mathias Dupuis. Inventaire des agglomérations fortifiées des Alpes de Haute-Provence. Provence Historique, Fédération historique de Provence - FHP, 2018, Les enceintes médiévales et modernes en Provence. [XIème colloque de la Société d’Histoire de Fréjus et de sa Région, Fréjus 23-24 septembre 2016], tome LXVIII, fascicules 263, pp.263-285. ￿halshs-02092897￿

HAL Id: halshs-02092897 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02092897 Submitted on 29 Apr 2019

HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. INVENTAIRE DES AGGLOMÉRATIONS FORTIFIÉES DES ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE

La réalisation d’un inventaire des agglomérations fortifiées des Alpes de Haute-Provence n’est pas une tâche aisée, tant la documentation est disparate et souvent inexistante. Le tableau recense uniquement 101 sites, appartenant à 91 communes sur les 200 du département. Ces 101 occurrences corres- pondent à des cas de figure dans lesquels l’existence d’une agglomération for- tifiée est attestée par les textes et/ou la présence de vestiges bâtis2. Les informations sur ces aménagements sont très inégales, parfois ap- proximatives et proviennent de sources variées. Si certaines agglomérations ont fait l’objet de travaux ou de monographies récentes (, , , Gréoux, , Digne, etc.), d’autres demeurent encore très mal connues, aussi bien archéologiquement qu’historiquement et ce malgré la présence de vestiges de fortifications urbaines ou villageoises parfois impor- tants (, Les Mées, , etc.). Du reste, l’exhaustivité d’un tel travail est également biaisée par la fréquence des phénomènes de déplacement de l’habitat, notamment au cours de la période médiévale : en dehors de quelques sites particulièrement importants et de certaines zones couvertes par des in- ventaires exhaustifs (Pays A3V, couvert par les missions du service régional de l’Inventaire), nous ne disposons souvent d’aucune information fiable sur les bourgs castraux désertés, dont l’habitat était pourtant fréquemment fortifié. Faute de synthèses récentes, la réalisation de l’inventaire s’appuie en partie sur le recours à la bibliographie ancienne et notamment aux notices communales données par l’Abbé Féraud dans son Histoire, géographie et sta- tistique du département des Basses-Alpes publiée en 18613. Bien que les infor- mations historiques contenues dans cet ouvrage soient largement sujettes à

2. Cet inventaire a été complété grâce aux précieux conseils et aux documents fournis par plu- sieurs collègues. À ce titre, il importe ici de remercier pour leurs remarques et corrections Catherine Barra, Michèle Bois, Jeanine Bourvéau, Sandrine Claude, François Guyonnet et Élisabeth Sauze. 3. Jean-Joseph-Maxime Féraud, Histoire, géographie et statistique du Département des Basses- Alpes, Digne, 1861.

Provence historique – Fascicule 263 – 2018 Les Hautes-Alpes ^

La Drôme ) J/alavoire Les Alpes-de-Haute-Provence

“olmars

Thoard MATHIAS

•tontfort îauvezet

DUPUY Réalités J/ontsalier / Simiane-la-Rotonde \ 7 Petra Castellana Jtoustiers-Sainte-Marie Taloire" .astellane f ____ . Jloumoules

Palud-sur-

Agglomérations fortifiées des Alpes de Haute-Provence

• Enceinte Xle XVe siècle non conservée Altitudes Le ■ Enceinte Xle XVe siècle conservée O 250m 810m • Enceinte XVIe XVIIIe siècle non conservée I I 810m-1375m ■ Enceinte XVIe XVIIIe siècle conservée I I 1375m-1940m Sources : M. Dupuis, SAPVF Et RGE Alti. IGN I I 1940m-2500m Réalisation : Ch. La Rocca, SAPVF Eveche 2016 ☆ □ >2500m AGGLOMÉRATIONS FORTIFIÉES DES ALPES DE HAUTE PROVENCE 265 caution, les vestiges de fortifications encore conservés dans la seconde moi- tié du xixe siècle y sont souvent décrits. Des informations plus précises sont quelques fois données par les monographies consacrées à certaines communes ou secteur, dont certaines furent publiées dans les livraisons anciennes du Bul- letin de la Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes4. Sur la question des fortifications exclusivement, il convient également de mentionner – parmi ces travaux anciens – les articles consacrés par Victor Lieutaud en 1889 et 1890 au Registrum fortaliciorum, conservé aux Archives départementales des Bouches- du-Rhône5 et qui dresse un inventaire des sites fortifiés de la moyenne vallée de la en 14086. Parmi les travaux récents, certaines publications érudites permettent par- fois de compléter ces informations lacunaires. L’ouvrage de Raymond Col- lier paru en 1986, La Haute-Provence monumentale et artistique, malgré ses nombreuses approximations archéologiques, offre ainsi un bon panorama des vestiges de fortifications urbaines et villageoises conservées dans le départe- ment7. Des synthèses portant sur certaines parties du territoire, fournissent des approches plus précises et mieux documentées, à l’image de l’ouvrage dirigé par Nicole Michel d’Annoville et Marc de Leeuw sur les cantons de la Motte-du-Caire et de paru en 20088, ou bien des encyclopédies consacrées à la Montagne de Lure et au Lubéron par les éditions Alpes de Lu- mière9. Enfin, certaines monographies archéologiques publiées au cours des dernières décennies, qui combinent l’apport de la documentation historique et des données de terrain, offrent un éclairage particulier sur certaines agglo- mérations, voire sur certaines parties des ouvrages fortifiés. Il convient ainsi d’évoquer les recherches de Sandrine Claude sur Gréoux et Manosque10, celles conduites par Mariacristina Varano sur Forcalquier11, par François Guyonnet

4. Par exemple : Joseph Laurensi, Histoire de Castellane, Castellane, 1775 ; Joseph-Marie Maurel, Histoire de la commune de et de la commanderie des chevaliers de Malte, langue de Provence (1120-1792), Paris, Picard et fils, 1897 ; Jean-Esprit Pellissier, Histoire d’Allos : depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, Digne, 1901. 5. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, B 193. 6. Victor Lieutaud, « Les fortifications des Basses-Alpes », dans Bulletin de la Société scienti- fique et littéraire des Basses-Alpes, t. IV, 1889, p. 239-250 et 435-444. 7. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, 1987. 8. Nicole Michel D’annoville, Marc de Leeuw, Les Hautes Terres de Provence, Saint-Michel- L’Observatoire, 2008. 9. Guy Barruol et alii., La montagne de Lure : encyclopédie d’une montagne de Haute-Provence, Forcalquier, 2004 ; Marc Dumas (dir.), Le Lubéron, t. 2, Économie, architecture, culture, Forcalquier, 2014. 10. Sandrine Claude, Le Château de Gréoux-les-Bains, Alpes-de-Haute-Provence : une résidence seigneuriale du Moyen Âge à l’époque moderne, Paris, 2000 ; ead., « De l’Antiquité au bas Moyen Âge, Manosque ou la genèse de la ville moderne », Chroniques de Haute-Provence, 343-344, 2001, p. 27-69. 11. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (ixe-xiiie siècles) : l’exemple de Forcalquier et de sa région, Thèse de doctorat en Archéologie, sous la direction de Michel Fixot, Aix-en-Provence, Université d’Aix-, 2011. 266 MATHIAS DUPUY sur Reillanne12, par Roger Zérubia sur Digne13 ou encore le travail d’analyse du bâti consacré au rempart de Riez14. Les interventions de Vauban et de ses ingénieurs à partir de la fin duxvii e siècle ont fait – quant-à-elles – l’objet de plusieurs publications spécifiques15. En dehors des sources publiées, la réalisation de l’inventaire s’est fon- dée sur une observation visuelle de chacune de ces agglomérations, à partir des photographies aériennes et surtout des plans donnés dans la première moitié du xixe siècle par le cadastre napoléonien. Certaines études, restées inédites, apportent également des éclairages utiles, notamment dans le cadre d’opérations archéologiques conduites sur certains de ces sites. Enfin, à l’échelle de la partie sud-est du Département, le travail réalisé par le Service régional de l’Inventaire Provence-Alpes-Côte d’Azur – dont les dossiers ont été partiellement mis en ligne sur le portail Gertrude – apporte une source d’information particulièrement précieuse et exhaustive pour cette zone peu étudiée des Alpes de Haute-Provence16. Aucune agglomération fortifiée n’est connue pour la période antique dans le département. La rareté des recherches sur les occupations du haut Moyen Âge n’ont pas non plus permis de mettre en évidence d’agglomération fortifiée de cette période, bien que de nombreux sites de hauteur repérés en prospec- tion et attribués, souvent par défaut, aux périodes protohistoriques puissent en réalité avoir été occupés entre l’Antiquité tardive et la période médiévale. Sauf pour certains sites castraux désertés mais dont les vestiges ont presque entièrement disparu, les fortifications collectives médiévales les plus anciennes et les mieux conservés sont celles qui ceinturaient les castra aban- donnés de Petra Castellana à Castellane, de Villevieille à ou de la Roche Amère à Villeneuve. Ces ouvrages sont édifiés à l’aide d’un appareillage régulier de moellons équarris disposés en assises régulières et dotés d’ouvrages défensifs massifs (tours pleines). D’autres agglomérations, toujours occupées aujourd’hui, ont sans doute été dotées de fortifications enserrant un premier noyau d’habitat dès ces époques (Digne, Manosque, Castellane, Riez, , etc.), mais leurs ves- tiges ne sont que très partiellement conservés – comme à où sub- siste uniquement de l’enceinte haute la porte « Saint-Pierre » attribuée aux xiie-xiiie siècles – ou bien ont définitivement disparu, suite à l’extension du

12. François Guyonnet, « Le site de Saint-Denis à Reillanne (Alpes-de-Haute-Provence), résultats des recherches archéologiques sur l’ancien château », dans Courrier Scientifique du Parc Natu- rel Régional du Luberon, t. 7, 2003, p. 30-47. 13. Roger Zérubia, « Les remparts », dans Annales de Haute-Provence, t. 297, 1984, p. 60-87. 14. Francis Chardon, Mauricette Deschaume et alii., « Le rempart urbain de Riez (xive- xve siècles) », dans Riez, de la cité antique au diocèse médiéval, Parc naturel régional du Verdon, Cour- rier scientifique, hors-série 2, 2010, p.79-84. 15. Voir par exemple Vauban en Haute-Provence (Chroniques de Haute-Provence, t. 296), Digne, 1984, ainsi que les notices très complètes réalisées par Christian Corvisier pour le Service régional de l’Inventaire. 16. http://dossiersinventaire.regionpaca.fr/gertrude-diffusion/ AGGLOMÉRATIONS FORTIFIÉES DES ALPES DE HAUTE PROVENCE 267 tissu urbain et aux reconstructions de la fin du Moyen Âge. Des enceintes ecclésiales ont également pu exister dans certaines agglomérations à la même époque si l’on se fie aux plans concentriques des agglomérations (, Saint- Étienne-les-Orgues), mais sans certitude. Une enceinte canoniale, aujourd’hui disparue mais partiellement identifiée en fouille, est attestée autour du quar- tier cathédral du Bourg à Digne. Du reste, de nombreuses agglomérations ont pu être partiellement fortifiées ou avoir été protégées par de faux remparts formés par une ligne de maisons formant courtine (Mane). L’absence de ves- tiges de remparts n’est donc pas nécessairement révélatrice d’une absence de fortifications. On assiste, au cours de la seconde moitié du xive siècle, à un vaste mou- vement de reconstruction des fortifications collectives, qui enserrent alors les nouveaux faubourgs s’étant développés hors les murs. Malgré les démolitions et les transformations urbaines des époques modernes et contemporaines, plu- sieurs ensembles datés de cette époque sont aujourd’hui remarquablement bien conservés, comme à Castellane, Manosque, Quinson, Riez, Sisteron ou Allos. D’autres ont disparu, mais demeurent parfaitement lisibles dans le parcellaire actuel (Digne). Ces ensembles se caractérisent souvent par de larges pans de courtines appareillés en moellons, renforcés aux chaînages et aux ouvertures par des pierres de taille et sur lesquelles se greffent des tours et des tours-portes ouvertes à la gorge et couronnées de mâchicoulis. En dehors de certaines reprises et reconstructions partielles entreprises à la fin du MoyenÂge et au début de l’époque moderne, ce sont les travaux en- gagés à partir de la fin du xviie siècle sous l’impulsion de Vauban qui marquent la dernière grande phase de fortifications collectives en Haute-Provence. Bien que plusieurs projets demeurent inachevés (Sisteron) ou partiellement réalisés (Entrevaux), plusieurs places-fortes abritent encore des vestiges importants de cette époque, comme à , Entrevaux ou .

Mathias DUPUIS 268 MATHIAS DUPUY sont

siècle avec siècle avec

e xvi Historique 1860.

en 1630-1631. La porte Bouchier est

dans les tours et autorise d’adosser des dans les tours et autorise d’adosser

La charte de 1233 par laquelle Raymond Bérenger La charte de 1233 par laquelle Raymond Bérenger des privilèges municipaux à Allos, Colmars et accorde des portes percer ou que puissent être prévoit des ouvertures actuel aurait été édifié Le rempart bâtiments aux remparts. est endommagé par le siège de Lesdiguières 1385. Il après en 1597 puis la plus grande partie du mur est rasée sur de Louis XIII ordre en 1858. démolie en 1850 et la porte de France St- l’église fortification aurait enserré première Une et le haut du village actuel. Les fortifications Pons de et étendues en 1382. Le périmètre reconstruites au cours du à nouveau s’accroît l’enceinte de la porte de la des faubourgs et la création l’intégration démolie en Basse-rue en est fondée par Raymond Bérenger La ville nouvelle est description ancienne nous indique qu’elle 1231. Une de quarte pieds d’épaisseur, muraille de quatre dotée d’une de de l’autre portes et de 22 tours éloignées chacune l’une 50 pas (Féraud).

- et deux

Vestiges Tracé lisible dans le parcellaire. Le rempart enserre un enserre Le rempart lisible dans le parcellaire. Tracé devine 3 tours semi le sud. On orienté vers éperon napoléonien, du côté sud. dans le cadastre circulaires est partiellementLe rempart conservé dans les maisons de la partie haute du bourg et une section de muraille desservie nord-est, subsiste du côté est. La porte d’accès que par une bretèche et protégée par une rampe d’accès soutiennent six corbeaux en quart-de-rond, est toujours conservée. orthonormé lisible dans le de la ville nouvelle Tracé côté sud de la ville, le rue des Remparts Du parcellaire. conserve des anciennes fortifications. le souvenir Tracé lisible dans le parcellaire. Le rempart était de forme Le rempart lisible dans le parcellaire. Tracé par trois allongée, flanqué de plusieurs tours et percé du mur subsistent quelques vestiges portes. Seuls elles a été d’entre tours situées au sud-est du village. L’une en 1748. et transformée en beffroi surélevée portes Plusieurs et des lisible dans le parcellaire. Tracé sont conservés du rempart tronçons dans le village. Le est St-Pons paroissial de l’église semi-circulaire chevet et fortifié comme une tour. surélevé s.)

e s.)

e xiii xi mention) ( ( (v. 1056) (v. re Nom (1042) (date 1 Banonum Barcilonia Ad Alodes Ad Anoth (lieux-dit) Commune Banon Barcelonnette Allos AGGLOMÉRATIONS FORTIFIÉES DES ALPES DE HAUTE PROVENCE 269

» registrum registrum « en contre-bas entre entre en contre-bas

de est mentionnée dans de Bayons castrum siècle.

e et un rempart, dit de la Redoute (barrium dit de la Redoute et un rempart, en 1408. St-Jean, mentionné dans la première moitié du mentionné dans la première St-Jean, xvi et le

e siècle par la vie de l’abbé de St-Victor Isarn se déplace Isarn de St-Victor siècle par la vie de l’abbé castrum

xi fortalicium e Le xi un site de plaine vers progressivement le de été fortifiéLe bourg semble avoir pendant les guerres à partir de 1589 (Cruvellier). religion, La muraille du Valernes de 1332. Les comptes la vicomté l’enquête des murs (moenia) qui entouraient à Bayons décrivent le des maisons (hospitium) dans qui comprenait Reduthi), son enceinte (1401-1402). La charte de 1233 par laquelle Raymond Bérenger des privilèges municipaux à Allos, Colmars et accorde des portes percer ou que puissent être prévoit Beauvezer des dans les tours et autorise d’adosser des ouvertures bâtiments aux remparts. à décrivent Valernes Les comptes de la vicomté une porte avec des remparts dite Bellafaire est mentionné dans le (1401-1402). Bellafaire fortaliciorum document daté de 1420 indique une reconstruction Un seigneur de de Pontevès, de Jean à l’initiative des remparts . du « pan de

St-Jean un St-Jean castrum helette) lisible dans le parcellaire. Des vestiges vestiges Des helette) lisible dans le parcellaire. , ornée d’un arceau gothique. arceau , ornée d’un » Éc mur d’une dizaine de mètres de longueur sur une hauteur dizaine de mètres mur d’une du site. le côté nord grand fossé protège de 1,50 à 2 m. Un Seul subsiste de l’enceinte du subsiste de l’enceinte Seul ? Disparu lisible dans le parcellaire. Tracé La tour de plan carré lisible dans le parcellaire. Tracé conservée sur la place du village, utilisée comme clocher, appartenupourrait avoir à une enceinte fortifiée. perceptible ancienne enceinte est encore Le tracé d’une dans la topographie du village (disposition concentrique butte). autour d’une de la Barre village (éperon de l’ancien de l’enceinte Tracé de l’ Une sont conservédu rempart du côté sud de l’éperon. ancienne tour est conservéesud-est. à l’angle Les traces de la partie sud- lisible dans le parcellaire. Tracé sont visibles sur les photographies est du mur d’enceinte en 1844 la porte évoque dite aériennes du site. Féraud Midi concentrique Habitat lisible dans le parcellaire. Tracé autour de l’église. groupé

s.)

Braz e xii ( (1147) (1113) (1215) m (789), (v. 1200) (v. s.)

e xii 1047 Barrema Baions Belloviderium Bellafaire Bleus Blieus, Bracciu ( Bravio De (St-

Barrême Jean) Barrême (village actuel) Bayons Beauvezer Blieux d’ Bras (Vieux Bras) Braux 270 MATHIAS DUPUY

Petra siècle par

e xviii , dans le dernier siècle au moins, et

e xii siècle et les habitants du

e siècle.

xiv e Petra Castellana Petra xv siècle pour enserrer le faubourg St- siècle pour enserrer

e xvi siècle, fait peut-être référence au site castral référence siècle, fait peut-être est désertée au

e x siècle est cependant attestée. Il coexiste avec le coexiste avec siècle est cependant attestée. Il

e xi La première mention de La première tiers du de ce dernier L’existence aggloméré. l’habitat plutôt qu’à au bourg de Castellane à partir du de ce dernier. délaissé au profit est progressivement Castellana des matériaux pour la bourg sont autorisés à y prélever St-Victor. construction du clocher de l’église du village à son emplacement actuel semble L’installation au début du remonter à la construction de l’enceinte La tradition fait remonter des documents anciennement conservés dans 1359, d’après municipales et mentionnés au les archives seconde enceinte Construction d’une le prieur Laurensi. du côté est au Michel. ou » siècle, du

e xvi évoque des ruinesévoque de de l’Annonciade il subsiste jusqu’à sept il subsiste jusqu’à ; « St-Michel au St-Michel » du côté est, surmontée par du côté est, encadrée par 2 avant-corps par 2 avant-corps du côté est, encadrée » des Augustins

des Pétaradiers côté est de la ville. Tracé lisible dans le parcellaire (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé autour des rocheux, sur un promontoire de l’habitat du château). vestiges et ses deux La courtine septentrionale de l’enceinte sont en partie préservés parements Cette courtine est flanquée par sept de l’élévation. mètres La construction tours pleines, maçonnées, semi-circulaires. est assez homogène mais comporte toutefois des reprises la ville, on observe Dans la trace de plusieurs d’appareil. Le mode de construction St-André. bâtiments dont l’église ancienne, sans une constructiondes tours évoque très élément objectif ne confirme à ce jour cette qu’aucun hypothèse. de l’enceinte. Vestiges et bâtie à flanc de colline au nord circulaire Enceinte pour moitié sur la plaine au sud. Entièrement s’étendant bien lisible dans sa conservée et très dans sa partie nord, 2 tours à partie la disposition de l’habitat. sud, à travers de couronnement gorge ouverte de plan pentagonal avec et sud-est. 4 tours à gorge mâchicoulis aux angles nord-est lisibles dans le ouverte et 4 autres conservées du côté nord dite du côté sud. Porte parcellaire « par un pont-levis à flèche et et doublée postérieurement porte dite « de la seconde enceinte Vestiges une tour à gorge ouverte. construite autour du faubourg (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé Féraud autour de l’église). de l’habitat et de portes.remparts

(965- (v. 1200) (v. (1098) s.)

e xiii Brunet Castellana Petra 977) Taladoira Castellana de Salsis Castelletum ( Brunet Castellane (Petra Castellana) Castellane (Taloire) Castellane (ville actuelle) Castellet-lès- AGGLOMÉRATIONS FORTIFIÉES DES ALPES DE HAUTE PROVENCE 271 siècle. e . Mentionné dans . Mentionné s. mais existait

e xiii fortalicium en 1408 pour le renforcement des en 1408 pour le renforcement lorsque l’église St-Honorat est St-Honorat lorsque l’église

e xi selon une inscription de 1527 placé au- er mentionné à partir du registrum fortaliciorumregistrum Une charte de 1393 mentionne le château et les Une fortifications sous le terme de le fortifications. texte de 1540 signale des barris. Un Castrum dès le probablement au début du xx donnée à Lérins. Abandonné La charte de 1233 par laquelle Raymond Bérenger La charte de 1233 par laquelle Raymond Bérenger des privilèges municipaux à Allos, Colmars et accorde des portes percer ou que puissent être prévoit Beauvezer des dans les tours et autorise d’adosser des ouvertures est améliorée médiévale L’enceinte bâtiments aux remparts. I par François 1627 le bourg est dévasté En dessus de la porte de France. et est améliorée médiévale par un incendie. L’enceinte en partiellement de Niquet sur un projet reconstruite 1690.

» . épaisse de France castrum « au nord-ouest. Porte Porte au nord-ouest. » Notre-Dame « siècle.

nde. Petit fossé à contrescarpe. 7 tours fossé à contrescarpe. nde. Petit e à l’est. » xiv chacune encadrée par 2 tours. Certaines chacune encadrée » Font « Savoie « Tracé lisible dans le parcellaire. Remparts partiellement Remparts lisible dans le parcellaire. Tracé autour du conservés, groupée ceinturant l’agglomération dite site castral. Porte dite de la pans de muraille conservésQuelques du côté sud le village est défendu par une côté nord-ouest village. Du assez abrupte.pente naturelle ? Disparu en Le hameau forme un ensemble de maisons regroupées du îlot dont les façades formaient le rempart fragments de murs arasés bornent la plate-forme Des l’abrupt que protège tous côtés, y compris sur la crête et sud occidental. Ceux qui ferment les accès nord atteignent 3,50 à 4 m d’épaisseur. entièrement Enceinte Verdon. en haricot adossé au Plan conservée, formée par une muraille non terrassée 2 m. Chemin de ro et 2 portes dites de ou rectangulaires carrées et de cruciformes conservées à la archères pourraient remonter fortification du s.)

e (v. (v. s.)

xiii e (1237) ( , ) xiii (1143) ( s.

e CSV, 1190 CSV, Cederesta de Ceseresta in castro ( vallis Castrum Novum Donati Sancti Clamanzana Clemansiana xi castrum Sancti Honorati Collo Martio De 1040) Céreste Châteauneuf- Val-St-Donat Clamensane (Les Claret Roches) (Notre-Dame ou le Château) Clumanc (St- Honorat) Colmars 272 MATHIAS DUPUY date se castrum s.

e xviii congrégation de chanoines réguliers de chanoines réguliers congrégation : . e xi St-Martin Église fondée au les maisons pour éclairer d’ouvertures 1260 percement Dès des défenses confirmé par contiguës. Renforcement de 1323, 1361, 1362, 1374. La construction ordonnances tout le de la seconde enceinte, qui enserre date. situe sans doute à partir de cette dernière du bourg canonial est mentionnée en 1359 et L’enceinte au 1507 puis décrite par Gassendi et » ancien site : est encore est encore enceinte monastique, : castrum Notre-Dame la Belle Notre-Dame « mal localisée. Le tracé sud est » Savine « . Le tracé nord-est est plus incertain, 1 avec . Le tracé nord-est » s. Le second rempart, reconstruit à la fin du reconstruit s. Le second rempart,

e siècle était percé de 5 portessiècle était percé au moins et flanqué de

e xiii Laurence Tracé lisible dans le parcellaire (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé mamelon rocheux autour d’un de l’habitat castral ?). Aucun vestige, mais tracé circulaire nettement lisible dans mais tracé circulaire vestige, Aucun autour (disposition concentrique de l’habitat le parcellaire et ouest) des côtés nord de l’église, bourg ecclésial ? de courtines conservés des côtés ouest, et sud. Vestiges de tours Vestiges lisible dans le bâti actuel. nord-est Front de Vestiges pleines aux angles SO et SE. semi-circulaires du côté ouest bretèche et d’une de tours carrés tronçons Vierge. de la Portail (passage du Coulard). du de l’enceinte Le tracé ovoïde (disposition concentrique de lisible dans le parcellaire autour de du Rochas, sur les pentes de l’éperon l’habitat palais épiscopal et de la cathédrale St-Jérôme). l’ancien attribuable archères avec rempart premier d’un Vestiges au xiv ouvertes à la gorge (dont 10 ont été tours rectangulaire un Enserrait disposées tous les 50 m environ. reconnues), 5 ha. espace d’environ disparu, mais son tracé canoniale a entièrement L’enceinte anciens et des cadastres grâce à l’analyse restitué a pu être de la conduites aux abords archéologiques aux recherches est cathédrale ND du Bourg. Le tracé ouest de l’enceinte les 2 portes avec dite de sûr, « dite porte à l’est jardin maisons canoniales avec hypothétique. Plusieurs nord. étaient accolées au rempart

Digna Digna (1125) s.), s.), er er (1035) i i ( ( (1060) Tragilas Crois Dalfino De Dinia (780) Dinia (780) Cruis Dauphin Digne- les-Bains (castrum) Digne-les- (le Bains Bourg) AGGLOMÉRATIONS FORTIFIÉES DES ALPES DE HAUTE PROVENCE 273 s.

e xx et

e xix le statut de ville royale, suite à leur engagement le statut de ville royale, d’Antrevals apparaît pour la première fois dans apparaît pour la première d’Antrevals er siècle, puis dans les enquêtes comtales de 1252 et

e xiii castrum Le établies au début les listes des castra du comté de Provence du 1542, les habitants obtiennent par une charte1297. En de I François à qui l’opposent lors des guerres de France aux côtés du roi par une enceinte La ville apparaît ceinturée Charles Quint. piémontais par l’ingénieur levée sur une vue cavalière en 1624 est renforcée en 1590. L’enceinte Vitozzi Ascanio 1690 et 1710 puis les fortifications sont transformées entre sont entrepris travaux nouveaux De Vauban. et par Niquet 1710 et 1794, puis au cours des entre à décrivent Valernes Les comptes de la vicomté de murs et fossés une enceinte entourée (1407-1408). Tracé lisible dans le parcellaire (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé mamelon au sommet duquel se autour d’un de l’habitat le château et l’église). trouvent qui se Vière, bourg castral de de l’ancien L’enceinte du et au nord à l’ouest naturel sur un développe château, est conservéetracé lisible du côté ouest. Son 2 portes être peuvent du côté nord. dans le parcellaire du bourg. Le mur des côtés est et nord-ouest restitués caves Des régulier. ouest est formé par un petit appareil du côté maisons sont accolées au rempart d’anciennes intérieur. L’enceinte ovoïde entoure le bourg et suit la pente entoure ovoïde L’enceinte Chemin de ronde du village selon un sens sud-nord. dotée de Enceinte du circuit. discontinu sur l’ensemble 3 portes, 1 portette et de 2 tours fortes bastionnées sur le d’un sud. La portefront principale au sud est précédée Les 2 autres redoute. et d’une Var pont franchissant le portes par des ouvrages avancés. sont également protégées qui le domine communiquent par Le bourg et la forteresse une courtine fortifiée. (v. (v. (1126) (1040) De Antravenis De castrum Sparronis 1020) Interrivos Entrevennes Esparron-de- (Vière) Verdon Entrevaux 274 MATHIAS DUPUY en 1408, s. d’après sa mise en s. d’après

e xiv s.

e xix s. Le village est déserté à la fin du

e registrum fortaliciorumregistrum xii . La porte Notre-Dame fût démolie en 1809. La . La porte Notre-Dame La mise en œuvre de l’enceinte est mal datée. Elle est sans est mal datée. Elle de l’enceinte La mise en œuvre à la construction de la cathédrale qu’elle doute postérieure au peut l’attribuer englobe. On œuvre de la ville, dans la moitié nord destruction de l’enceinte, est complète au début du dans la est daté par son étude archéologique Le rempart seconde moitié du Âge. Moyen dans le Mentionné instructions données pour fortifier la ville. ou de » était protégée par était protégée » Porte de Vière Porte « , toujours conservée, est » Notre-Dame « . » des Cordeliers « vieille horloge « L’enceinte englobe le château situé au sommet de la L’enceinte sur les pentes nord- colline et la ville qui se développe a disparu, mais le tracé est lisible dans ouest. L’enceinte pas la rue des Remparts. délimité au nord-ouest parcellaire, La fortification par des fossés et bastions, était protégée pourvue dont seule 1 subsiste et de de 14 tours circulaires 6 portes. La porte dite et mâchicoulis. meurtrières créneaux, un pont-levis avec La porte dite par mâchicoulis et assommoir. protégé entièrement braie, barre doublé d’une Le mur d’enceinte, du plateau sur une longueur de 120 nord l’extrémité Maçonnerie m, organisé en 9 pans de murs rectilignes. ouvert en segment d’arc Tracé large de 1,60 m. fourrée pleine en demi hors-œuvre circulaire Tour le nord. vers à la au nord raccordé occidentale. Rempart à l’extrémité côté Durance. en double équerre Porte rocheuse. paroi assommoir au milieu du rempart. avec Tour-porte ? Disparu dans les remparts, percée en plein-cintre à double arc Porte appelée régulier, en petit appareil la (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé du château). autour des vestiges de l’habitat de vestiges Des lisible dans le parcellaire. Tracé visibles en 1940. fortifications étaient encore lisible dans le parcellaire. Tracé s.)

e (1206) xii ( (1045) (1018) (v. 1200) (v. (1030) De Forchalcherio De (1004) de Podio Villa Jugurnis Gresols Lebrinnana, Lebrignana Argens Mura Forcalquier Ganagobie (Villevieille) Gréoux-les- Bains La Mure- Argens (Argens) La Mure- Argens (La Mure) AGGLOMÉRATIONS FORTIFIÉES DES ALPES DE HAUTE PROVENCE 275 et » Bauduine « s.

e xv . » St-Christol Les premières indications de l’existence d’une organisation d’une indications de l’existence Les premières au municipale remontent Les comptes de la vicomté de Valernes (1401-1402) Valernes Les comptes de la vicomté était défendue par des indiquent que la ville des Mées les portes dites murailles où s’ouvraient « les fortifications aurait fait renforcer Le comte de Carcès en 1568. et » St-Christol « , » enclos circulaire enserrant enclos circulaire s. ?). La rue d’En Ville se Ville s. ?). La rue d’En

: e Bauduine xiv . « - e » xiii ( Barri » « Bertrand de Bras Tracé lisible dans le parcellaire (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé aurait pan du rempart du château). Un à l’est de l’habitat dans le village au réalisés été mis au jour lors de travaux cours des années 1990. subsiste du côté sud, mur d’enceinte porte de l’ancien Une en bas de la rue du Pontis. lisible dans le parcellaire Tracé et l’habitat l’église commanderie hospitalière, l’ancienne autour de ces deux édifices. groupé subsiste au sommet de la colline de rempart tronçon Un Notre-Dame. de l’église à proximité Lauzière, (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé alignement des façades le long de la grand de l’habitat, dite du rue). Rue (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé sur le flanc sud-ouest du massif des pénitents). de l’habitat 3 portes conservées, dites « pratiqué dans une côté par un passage voûté termine d’un fortifiée par une prote à rainure. maison, de l’autre perceptibles sont encore traces de mur d’enceinte Des Villevieille de agglomération perchée autour de l’ancienne du village actuel. (738 m), à 1 500 m au nord Vière ou (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé rue conserve des remparts la mémoire Une de l’habitat). Pans de courtine conservés du côté est. des fortifications. s.) (v. 1200) (v.

e s.)

(1200) (1098) e xi ( xiii ( (1060) Palus Las Roquetas Larderium Filiaretum Las Medas Scala Limanos La Palud-sur- Verdon La Rochette (Lauzière) Les Mées L’Escale (Villevieille) Limans 276 MATHIAS DUPUY s.

e xiv

s.

e et

e à la

xii xiii s. attestant de à plusieurs reprises à plusieurs reprises

e xviii est mentionné castrum à cette époque. parations effectuées sur cette partie des fortifications. Le rempart du Le rempart soumises des propriétés dans les enregistrements porte au moins seigneurie comtale en 1338 et 1339. Une d’un est mentionnée dans la même enquête. La présence est confirmée dans le secteur sud et sud-ouest rempart du bourg par des documents ré d’au dotée resserrée enceinte fortifiée d’une L’existence moins 2 portes est attestée dans les textes dès le portes sont mentionnées aux autres Plusieurs Des fossés sont mentionnés en 1234. Les faubourgs Des est à nouveau 1366 et 1383 l’ensemble entre intégrés fortifié . Côté est du . Appareillées . Appareillées » » de l’horloge Soubeyran « de Manosque se situe au sommet du Mont se situe au sommet du Mont de Manosque » et nord dite « » et nord s. est représenté sur le cadastre napoléonien avec napoléonien avec sur le cadastre s. est représenté

e xiv castrum Saunerie

Le côté nord est défendu par deux fossés creusés dans est défendu par deux fossés creusés Le côté nord murailles et du village avec Enceinte rocheuse. l’arête tours du côté ouest et accès sud. Ancienne porte transformée en tour dite du terrain naturel. village défendu par le ressaut (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé au sommet autour du mamelon rocheux de l’habitat duquel est édifié le château). ancien, sur une superficie de englobe le centre L’enceinte urbain, noyau premier Le contour d’un 11 ha environ. dans la partie a été reconnu par un rempart, entouré de la seconde moitié ouest de la vieille ville. Le rempart du Deux ou rectangulaires. 7 portes et 11 tours circulaires conservées ainsi que les portestours circulaires sud dite « de taille, dispositifs défense (archères, en pierre mâchicoulis, assommoirs, herses). Le de la ville basse. Le tracé en à 1 km au nord-est d’Or, fossilisé l’emprise pourrait avoir du parcellaire hémicycle du rempart. (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé quartier du Barri, Un rocheux). sur un éperon de l’habitat napoléonien conservementionné dans le cadastre le rempart. d’un souvenir s.)

e xi (967) ( (978-984) (1026) (1103) Castro Luris Castro Manoa Manoasca castrum Bosonem vocitatum Madalagas Lurs Mane Manosque Manosque (castrum du d’Or) Mont Méailles AGGLOMÉRATIONS FORTIFIÉES DES ALPES DE HAUTE PROVENCE 277 à la prise du La Valette en 1590. Valette La Les comptes de la vicomté de Valernes décrivent à Mezel à Mezel décrivent Valernes Les comptes de la vicomté de murs et fossés (1407-1408). une enceinte entourée Les murailles auraient été détruites suite de château par les troupes suite au siège du duc de la Agglomération reconstruite en 1589. Valette . » . » Porte des Remparts Porte sous le Barry « « Disparu ? Disparu et en galets de rivière de courtines vestiges appareillées Des moellons sont conservées sur le site castral de Beauvezet, (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé rocheux où est sur le flanc est du mamelon de l’habitat de murs subsistent. Des tronçons édifié le château). (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé rue dite Une de l’habitat). (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé autour du château sur un promontoire de l’habitat rue dite Rue Une rocheux). et de tours encore de remparts des vestiges évoque Féraud A. Andrieu (1884) le visibles dans le village. D’après murs est conservé Des sur plusieurs mètres. nord rempart visibles du côté NE. Ancienne tour tronquée sont encore sommitale. du côté SO de l’arête de petit diamètre (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé rocheux où est sur le flanc est du mamelon de l’habitat édifié le château). sur les perceptible est encore Le tracé de l’enceinte photographies aériennes, sur ses flancs est et ouest. D’après et des pans de tours rondes subsistent des tronçons Collier, et tour partiellementde murs. Enceinte conservés du côté du sommital a pu participer ruinée en bordure est. L’église au système de fortification.

s.)

e (988) (1022) (1138) (1182) xiii ( s.)

e xi Mesellum Mesellum Misonis Castri Montagniago castro In ( Pesad Mont Monsfortis Furono Monte De (1060) Justinus Mons Mezel Mirabeau (Beauvezet) Montagnac- Montpezat (Montagnac) Montagnac- Montpezat (Montpezat) Montfort 278 MATHIAS DUPUY qui s. est sans

e xiii castrum Le seigneur de La Foux est mentionné en 1333 dans un Le seigneur de La Foux hommage à Boniface de Castellane, mais le pas dans les enquêtes comtales du n’apparaît doute déjà abandonné à cette époque. du « évoque un évoque

et une rue dite » des Barricades à une ancienne porte. Féraud conservent de fortifications. le souvenirs » Au sommet d’une colline, bordée de trois côtés par des de trois colline, bordée sommet d’une Au barre muraille transversale ravins et un plateau. Une tour dont immédiate d’une du village à proximité l’arrière angle. qu’un il ne reste Des pans de murs relief. fortifié par le Naturellement l’entrée. protègent au quartier du Riou Porte lisible dans le parcellaire. Tracé larmier. brisé double surmonté d’un formée par un arc lisible sur les photographies aériennes. Porte Tracé mâchicoulis. monumentale avec de fortifications vestiges sont conservésDes sur le site du au sud-est du rocheux sur un éperon Vière, vieux village de village actuel. lisible sur les photographies aériennes, au sommet de Tracé ovoïde. Tracé la colline qui domine le village actuel à l’est. le qui enserre de la moitié sud-est du rempart, Vestiges château ruiné et l’église. à Le bourg castral est assis sur un épaulement rocheux au sud par un abrupt et sur Protégé 1260 m d’altitude. partiellement très côtés par un mur d’enceinte les autres conservé. (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé où est édifié le château). au pied du relief de l’habitat sous laquelle passe la porte voûte de la juiverie Une correspondrait de muraille qui entourait le pont-levis et une ceinture rue dite « bourg. Une Portail s.)

e xi ( (1168) (1068) (1073) Monasterium Nogueriis De Ungula (1167) Pini Podium non mentionné Petroxium Montlaux (Vieux Montlaux) Moustiers-Ste- Marie Noyers-sur- (Vieux Jabron Noyers) (Vière) (Vieux Pépin) (la Foux) AGGLOMÉRATIONS FORTIFIÉES DES ALPES DE HAUTE PROVENCE 279 leur est castrum L’implantation hospitalière à Puimoisson remonte à 1120, remonte à Puimoisson hospitalière L’implantation en 1150. Le l’ordre le fief est donné à en 1231. par le comte de Provence vendu à partirLe bourg se serait structure de 1419, date à des aurait autorisé l’installation Yolande laquelle la régente habitants dans la plaine (Collier). - e xiv , toujours conservée, est formé » St-Joseph « s. par Collier.

e Tracé ovoïde lisible dans le parcellaire (disposition lisible dans le parcellaire ovoïde Tracé identifie au moins trois On concentrique de l’habitat). napoléonien, qui sur le cadastre tours semi-circulaires Du même côté, rempart. méridional du flanquent le front la porte dite brisé aveugle. surbaissé, surmonté par un arc arc d’un construite sur est datée de 1701, mais pourrait être Elle laisse une porte plus ancienne. La disposition de l’habitat enceinte a pu exister du côté première qu’une présumer la rue le quartier de la compris entre pour enserrer nord, du Barri. et l’avenue Frache (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé orientale du plateau, au pied de sur le versant de l’habitat la commanderie hospitalière). la place où se développait qui enserrait le village se raccordait Le mur d’enceinte enserrait les vraisemblablement au site castral. L’enceinte et quartiers délimités par les faubourg de Guillenjeaume du Bouchon. 2 portes sont conservées, datées des xv et lisible dans le parcellaire de l’enceinte circulaire Tracé conservées encore 2 tours portes dans le bâti actuel. Sont mâchicoulis, des côtés nord-est ouvertes à la gorge, avec courtine. tours de plan Plusieurs d’une Vestiges et sud-est. lisibles dans le bâti actuel. Le clocher pris la carré constituait une tour de défense. d’archères, muraille, percé napoléonien (disposition lisible dans le cadastre Tracé éperon d’un à l’extrémité concentrique de l’habitat abandonné. Village du mur d’enceinte. Vestiges rocheux).

(1113) (1042) (1160- De Petra Viridi De Petra Muxone Pogium (1093) Quincione De Redorterius 1164) Puimoisson Quinson (Vieux Redortiers) 280 MATHIAS DUPUY s. L’enceinte du bourg est s. L’enceinte

e xiii - e xii s.

e xiv La première enceinte n’est pas datée par les textes, mais enceinte n’est La première aux pourrait remonter attestée au la construction aurait débuté des remparts Féraud, D’après en 1384. en 1371 pour s’achever

» à l’ouest. à l’ouest. » assommoir, assommoir, à l’angle NO. à l’angle Notre-Dame St-Sols « « » avec » avec avec tours à gorge avec . » , voûtée en berceau brisé sur en berceau , voûtée à l’est et à l’est » » des Mourres

Portissol « s.). La seconde enceinte se développe s.). La seconde enceinte se développe

s. 2 tour-portes ouvertes à la gorge e

Ayguière e des Forges « xiii xvi - e xii ». . » ou « castrum St-Pierre Ste-Barbe

L’enceinte, de plan circulaire, se développait sur le flanc se développait de plan circulaire, L’enceinte, au sommet duquel est édifié le site castral du relief nord-est enceinte a pu exister dans première englobait. Une qu’elle la partie haute du site, à laquelle appartenait la porte dite « doubleaux ( dite le burgus. Porte et enserre l’est vers au NE. Cette seconde enceinte a sans doute également du côté sud qui se développe englobé le faubourg St-Denis du partiels Vestiges lisible dans le parcellaire. circulaire Tracé dit « Portail de l’enceinte. supportée par des brisé surmonté par une bretèche arc ancien indique une porte sud dite corbeaux. Le cadastre « (datés de 1546 par Collier), 2 tours de remparts Vestiges porte dite circulaires, de plan oblong, en grande partieEnceinte conservée. sur le piémont le bourg, qui se développe Entoure à l’origine Flanquée méridional de la colline St-Maxime. conservéesde 12 tours dont 10 encore ou décelables fossé et de ravelins d’un dans le bâti actuel. Doublée mentionnés au conservées, dites dominé par une tour maîtresse Ensemble et massives Alternance de tours carrées à gorge ouverte uniquement du Tours ouverte au nord. chemin de munies d’un côté sud. Courtines crénelées batterie d’archères. et d’une ronde

s.) er i ( (909) Reglana de Borossa Revestum (1274) Albionis Revesto De (1272) Reiorum Alebaece Apollinarium Reillanne Revest-des- Brousses Revest-du- Bion Riez AGGLOMÉRATIONS FORTIFIÉES DES ALPES DE HAUTE PROVENCE 281 s.

e xiii - e xii remonterait aux remonterait castrum La construction du Des franchises sont confirmées aux habitants de St-Michel St-Michel franchises sont confirmées aux habitants de Des en 1242. par une charte de Raymond Bérenger rocheux rocheux éperon à l’entrée sud de la à l’entrée conserve le souvenir former une ancienne tour de » conserve le souvenir d’anciennes conserve d’anciennes le souvenir » des remparts « des remparts « Tracé lisible dans le parcellaire (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé relief). sud-ouest d’un le long du versant de l’habitat Une rue dite fortifications. lisible dans le parcellaire. Tracé (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé paroissiale, autour de l’église de l’habitat circulaire rue = enclos nettement délimité par le tracé continu d’une ecclésial ?). rue dite Une fortifications. d’anciennes de l’ Le site castral implanté à l’extrémité sur son flanc sud-est de remparts des vestiges comprend rempart du les maisons édifiées sous le protéger qui devait château. (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé sur lequel est construit le site au pied du relief de l’habitat castral). (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé relief au sommet sur le flanc méridional du de l’habitat rue et le château). Une duquel est construite le prieuré conservedes Remparts des fortifications. le souvenir Le clocher du rempart. mentionne des vestiges Féraud située St-Pierre, actuel de l’église l’angle sud de la à et greffé vieille ville, de plan circulaire façade occidentale, pourrait subsistent, la courtine grands pans de l’enceinte sud. De faisant suite aux du château au nord, barrant l’éperon dans les fortes sous les lierres, murailles latérales noyées de tours. présence déclivités du côté est, avec

s.)

e s.) s.) xi

e e ( s.)

e xi xii ( xi ( s (v. 1020) s (v. ( s.)

e xi Romula de Salleta Crux Santa ( de Stephani Sancti Alsonicis Tulia Sancta Maximus Sanctus Martinus de Sanctus Brumeç castrum Sancti Michaelis Ste-Croix-du- Verdon St-Étienne-les- Orgues Ste-Tulle St-Maime (castrum) St-Martin-de- Brômes St-Michel- l’Observatoire 282 MATHIAS DUPUY en 1408. Les de 1408 décrit les fortifications registrum fortaliciorumregistrum registrum fortaliciorumregistrum Le à neuf. anciennes et demande leur remise dans le Mentionné Niquet après fortifications sont doublées sur les plans de Plusieurs de la ligue d’Augsbourg. 1690, lors des guerres sont établis par de l’enceinte de renforcement projets 2 portes de la ville sont le jour. la suite, mais sans voir 1843. détruites après Âge tardif. au Moyen de l’enceinte Attribution s. ?) ainsi que la tour

e xiv Tracé lisible dans le parcellaire (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé St- où est construite l’église au pied du relief de l’habitat disparus. des remparts évoque Féraud Joseph). fortifications subsistent la porteDes médiévales à ( mâchicoulis de la rue Basse est doublée par une médiévale L’enceinte Maubert. Niquet, les plans de d’après réalisée seconde fortification se subsiste que quelques tronçons n’en 1690. Il après rattachant à la citadelle édifiée au sommet de ville (mur de créneaux haut de 4 m, percé de maçonnerie grossière, saillant au SE. de fusillade) ainsi qu’un (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé autour du château). de l’habitat circulaire (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé SE au pied du sur le relief qui se développe de l’habitat restituées dans le 4 portes château, auquel il se greffe). de courtine, vestiges rempart, 3 portes conservées dans la du village. partie supérieure s.)

e s.) xiii

e ( xi (1206) ( (1147) Saliniacum Saliniacum Sedena Segoncia Simiana Salignac Seyne Simiane-la- Rotonde AGGLOMÉRATIONS FORTIFIÉES DES ALPES DE HAUTE PROVENCE 283 du s.

e « xvi ), les tours, (1408), où sont corratoria registrum fortaliciorumregistrum Les travaux réalisés sur l’enceinte sont sur l’enceinte réalisés Les travaux est détruite lors des bombardements alliés en est détruite lors des bombardements s. la construction et l’entretien des fortification s. la construction et l’entretien

». e » xiii anciens « Dès le Dès apparaît comme un monopole de la communauté urbaine. de 1332 comme est décrit dans un registre Le rempart fossé et parfois doublée aux une muraille doublée d’un les plus exposés. 5 portesendroits sont mentionnées sont qualifiés 1368, les créneaux dans ce document. En d’ est alors mentionnés à partir de 1364. L’enceinte fermée par et sans doute agrandie, crénelée, reconstruite une quinzaine de portes. Les fortifications de la ville sont décrites dans le ( mentionnés les chemins de ronde la seconde moitié du barbacanes, le donjon. Dans les fortifications sont à nouveau renforcées. L’enceinte renforcées. les fortifications sont à nouveau en 1692, comme Vauban est décrite par médiévale et de Niquet de restauration fort état. Les projets mauvais partie La majeure de ses successeurs ne sont pas retenus. est déclassée en 1845 puis rachetée par la de l’enceinte ville, qui en démolit une grande partie. La porte dite Dauphiné 1944. pour les habitants l’obligation de 1278 évoque L’enquête de contribuer à la construction et à l’entretien de des fortifications de leur bourg castral. du « pourrait conserver le » portail Maurel « et » L’enceinte se développe depuis le château, situé sur se développe L’enceinte du sud où elle englobe de la citadelle, en direction l’éperon le vers le long de la Durance remonte tout le bourg. Elle médiévale L’enceinte pont de la Baume. jusqu’au nord, au moins 13 tours de plan rectangulaire comprenait au sud, dont 5 sont et semi-circulaires nord sur le front Fragments de conservées sur les flancs ouest et sud. courtine conservés sur les flancs ouest et est. 7 portes connues à la période médiévale. ? Disparus (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé au sommet duquel sur le relief oblongue de l’habitat Les ruessont construits dites le donjon et l’église). portail du Col enceinte. d’une souvenir s.)

e s.) s.)

e iv e ( xi xiii ( ( Segusterone Segusterone Soleillas Toardum Sisteron Soleilhas 284 MATHIAS DUPUY (1401-1402). » de Villedieu est mentionné en Villedieu de Pascal « astrum et de » Revellin Le rempart du c Le rempart 1271, dans un acte de délimitation des seigneuries . et de Manosque des Valernes à Les comptes de la vicomté décrivent pénétrait par les portes dite de où l’on remparts « édifié le » est conservée, . » grand Portail Ste-Catherine « s. ?).

e xiv Des restes de l’enceinte sont visible dans le quartier du de l’enceinte restes Des de plusieurs pans murs conservés sur une il s’agit Barri, 50 m. longueur d’environ (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé au sommet duquel SO du relief sur le versant de l’habitat est édifié le château). ancien, lisible dans le parcellaire, tracé d’enceinte Un le château et les comprenant restreint délimite un noyau actuelle, lisible dans L’enceinte maisons qui l’entourent. et dont subsistent plusieurs éléments bâtis, le parcellaire selon une plus large, dont l’église, englobe un périmètre la déclivité du côté nord forme concentrique qui respecte où est rocheux formée par l’éperon naturelle village. La porte sud dite « tour et des pans de courtine sur le flanc sud- ainsi qu’une ouest. conservésLes vestiges à la base de butte du château par un rempart était protégé laissent supposer que l’habitat ( (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé organisé autour du prieuré de l’habitat, circulaire apparaît sur des vues anciennes de la clunisien). L’enceinte Vestiges ville. La rue en conserve des Remparts le souvenir. dite Porte du mur. ? Disparu ? Disparu s.) e s.) s.) s.)

xiii

e e e ( s.)

ix e xi xi ( ( ( xi (1125) ( Toramina Toramina Ubraia Vaqueriis De Valadoria Valentiola Valerna Thorame- Basse Vachères Valensole (Villedieu) Valernes AGGLOMÉRATIONS FORTIFIÉES DES ALPES DE HAUTE PROVENCE 285 Le village médiéval, qui s’étend sur une superficie qui s’étend Le village médiéval, par une enceinte dont 4 ha, est entouré d’environ nord de courtine.subsistent plusieurs tronçons L’enceinte a été détruite par une carrière. (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé Le deux tours éperon). au pied ouest d’un de l’habitat partie du faire devait de l’éperon situées sur la crête l’actuelle rue de système de fortification longer qui devait le tracé du chemin de la Liberté, connue pour reprendre ronde. (disposition concentrique lisible dans le parcellaire Tracé au pied SE du promontoire de l’habitat semi-circulaire rempartsUne courtrue des où est édifié le château). SE du vieux village. Le du château jusqu’au depuis le nord vides qui pourraient trois ancien laisse apparaître cadastre à des portes. correspondre conservée de plus de l’enceinte, sur une élévation Vestiges de 3 m dans la partie sud-est du village, qui se déploie en tracé total peut donjon. Son quart-de-cercle au pied d’un sur 220 m de longueur. restitué être

(1030) (1126) Rocha Amaritudinis Rocha (1060-1064) Volona Vols Villeneuve Villeneuve (Roque- Amère) Volx Volx (Montaigu)