2017

Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac

ETUDE SUR LE CONTRAT TERRITORIAL (2012-2016) Chambres d’agriculture de l’Ardèche et de la Lozère

CONTRAT TERRITORIAL DU BASSIN VERSANT DE LA RETENUE DU LAC DE NAUSSAC | Sommaire

INTRODUCTION ...... 1 CONTEXTE AGRICOLE ...... 3

REPARTITION DES EXPLOITATIONS ...... 3 EFFECTIFS ANIMAUX ...... 5 ASSOLEMENT ...... 7 CHARGEMENT ...... 9 COMPARAISON 2010/2015 DES DIFFERENTS CRITERES PAR COMMUNE ...... 11 GESTION DES EFFLUENTS D’ELEVAGE ...... 15

REGLEMENTATION RSD/ICPE ...... 15 CAPACITE DE STOCKAGE DES EFFLUENTS ...... 17 PRODUCTION D’EFFLUENT DE FERME SUR LE TERRITOIRE ...... 19 GESTION DE LA FERTILISATION ORGANIQUE ...... 21 LIMITES REGLEMENTAIRE D’EPANDAGE ...... 23 CROISEMENT DES DONNEES ...... 25

CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 0 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac © Source Chambre d’Agriculture de la Lozère Introduction

Les Chambres d’Agricultures de l’Ardèche et de la Lozère ont décidé de réaliser un bilan commun sur l’évolution des pressions agricole du premier contrat territorial de Naussac de 2009 à 2016. Ces éléments viennent en complément de ceux apportés par les bureaux d’étude lors de l’étude bilan. Nous avons réalisé des groupes de communes, correspondant aux différents sous-bassins versants de Naussac.

En Lozère, nous avons réalisé 7 groupes de En Ardèche, les communes peuvent être communes : rattachées à 2 sous bassins, en fonction de la position globale des surfaces agricoles par LA BOUTARESSE rapport aux cours d’eau et leurs affluents : •Montbel •St-Frézal-d'Albuges •Belvezet L'ESPEZONNETTE • •Saint-Alban-en-Montagne LE LANGOUYROU •Lesperon •Cheylard-l'Evêque •St-Flour-de-Mercoire MASMÉJEAN-LIAURON • LA CLAMOUSE •Saint-Etienne-de-Lugdarès • •Rocles •Cellier-de-Luc •

L' •Chasseradès La cartographie ci-contre délimite les groupes •La Bastide-Puylaurent de communes que nous avons constitués. •Luc Certains critères sont étudiés par commune afin LA SOURCE DU de les comparer aux données RGA 2010 •Les Estables (nombre d’exploitation, assolement, cheptel, •Arzenc-de-Randon chargement). Ces données ont été proratisées en •St-Sauveur-de-Ginestoux fonction de leur superficie appartenant au bassin versant de Naussac. LE CHAPEAUROUX

•Châteauneuf-de-Randon •Pierrefiche Une petite partie du bassin versant de Naussac •St-Jean-la-Fouillouse • est sur le département de la Haute- (commune principalement concernée, LES AFFLUENTS DIRECTS Pradelles). Ce bout de territoire ne sera pas pris en compte dans notre travail de bilan puisque •Naussac •Fontanes nous ne disposons d’aucune donnée. •

CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 1 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 0 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac © Source Chambre d’Agriculture de la Lozère CONTEXTE AGRICOLE

Répartition des exploitations En 2015, près de 350 exploitations ont des terres et/ou un bâtiment sur le bassin versant de Naussac. En Ardèche, 118 exploitations sont en activités sur ce territoire, dont 6 siègent en Lozère ou sur les communes voisines. 78 de ces exploitations possèdent leur bâtiment sur le bassin versant de Naussac. Ce nombre d’éleveurs correspond à la base de l’étude. Sur la Lozère, 230 agriculteurs exploitent sur le bassin versant de Naussac. Certains agriculteurs ne possèdent pas leur siège social sur le bassin versant mais seulement une partie de leur terre.

Répartition des exploitations sur les différentes communes du bassin versant de Naussac

30

14%

25

0%

5%

25%

-

- 22%

20

-

27%

27%

40%

-

-

-

15 15%

-

0%

120%

57%

40%

150% 100%

-

80%

22%

800%

11%

-

-

100%

10 57%

17%

-

33%

43%

0%

-

-

40%

400%

-

100%

33%

300% 50%

5 -

-

0% 0%

0

LUC

ASTET

ALLENC

ROCLES

AUROUX

PELOUSE

LAUBERT

LANARCE

NAUSSAC

ESTABLES

BELVEZET

MONTBEL

LAVILLATE

LESPERON

FONTANES

LANGOGNE

LAVEYRUNE

LE PLAGNAL LE

PIERREFICHE

CHASTANIER

CHAUDEYRAC

CHASSERADES

CELLIER DU LUC DU CELLIER

ARZENC DE RANDON ARZENC

CHEYLARD L EVEQUE CHEYLARDL

ST FREZAL ALBUGES D ST

ST JEAN LA FOUILLOUSE LA JEAN ST

ST FLOUR DE MERCOIRE FLOUR ST

LA BASTIDE PUYLAURENT BASTIDE LA

ST ALBAN ST MONTAGNE EN

ST ETIENNE DE LUGDARES ETIENNE ST

CHATEAUNEUF DE RANDON CHATEAUNEUF ST SAUVEUR DE SAUVEUR ST GINESTOUX

RGA 2010 CA 2015

2 communes ardéchoises concentrant près de 50% des exploitations (Saint-Etienne-de-Lugdarès et Lesperon). La majorité des communes ont vu leur nombre d’exploitation augmenté de 2010 à 2015.

D’après le graphique ci-contre, les 2/3 des 230 Part de la surface des agriculteurs recensés, en Lozère, ont au moins 50 % de exploitations lozériennes leurs terres sur le bassin versant de Naussac. A noter que pour 16 exploitations, les données nous sont inconnues et qu’elles ont été classées à 0%. 21% 100% En Ardèche, les surfaces agricoles sont majoritairement > 80% 42% situées dans le bassin versant (pas de données précises). > 50% 13% Sur la carte ci-contre, les deux sous-bassins versants > 20% possédant le plus grand nombre d’agriculteurs sont le < 20% 15% Chapeauroux et la Boutaresse. A contrario, les groupes 9% de communes avec le moins d’exploitations sont les affluents directs et l’Allier.

CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 3 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 0 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac © Source Chambre d’Agriculture de la Lozère – données CA48 & CA07 Effectifs animaux Concernant l’orientation des exploitations, on constate que la production du bassin versant de Répartition des exploitations Naussac est principalement basée sur de l’élevage par production sur le bassin bovin et plus précisément des bovins viandes. Ci- versant de Naussac contre, un graphique représentant la répartition des exploitations par type de productions (identification animale 2015, CA07-48) :

 BV : élevage bovin viande à 49%  BL : élevage bovin lait à 23 %  Autres : élevage de bovin/ovin mixte, de porcs, de caprins ou vente d’herbe à 12%  BL/BV : élevage bovin mixte à 9%  E : élevage équin à 4% BL BV BL/BV O E Autres  O : élevage ovin à 3%

Le bassin versant comporte un effectif animaux total de 21 186 UGB, avec une répartition sur les productions comme suit : Bovins Ovins Caprins Equins Porcins Lozère 16 437 UGB 470 UGB 0 UGB 178 UGB 50 UGB Ardèche 3 736 UGB 268 UGB 47 UGB 0 UGB 0 UGB TOTAL UGB 20 173 UGB 738 UGB 47 UGB 178 UGB 50 UGB TOTAL % 95,2 % 3,5 % 0,2 % 0,8 % 0,3 %

Si l’on réparti la quantité d’UGB par groupe de communes, on obtient les valeurs suivantes :

Affluents directs 896 UGB Allier 1 194 UGB Boutaresse 3 499 UGB Chapeauroux 2 855 UGB Clamouse 1 897 UGB Espezonnette 1 469 UGB Langouyrou 1 670 UGB Masméjean-Liauron 2 582 UGB Source Chapeauroux 3 144 UGB

Les 1 980 UGB manquant sont ceux des agriculteurs ayant leur siège d’exploitation en dehors du bassin versant de Naussac. Il est alors difficile de restituer les exploitations par rapport à leur parcellaire.

Sur la carte ci-contre, on observe que l’élevage bovin est très présent sur l’ensemble des groupes de communes (plus de 90%). La Boutaresse et la source du Chapeauroux possèdent le plus grand nombre d’UGB (plus de 3 000), suivi de près par le Chapeauroux et le Masméjean-Liauron (entre 2 500 et 3 000 UGB).

CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 5 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac 896

1469

1670

2855 3144 1897 2582

1194

3499

CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 0 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac © Source Chambre d’Agriculture de la Lozère – données CA48 & CA07 Assolement En Lozère, les 2/3 des agriculteurs ont un parcellaire compris entre 50 et 150 ha.

Surface moyenne des exploitations lozériennes En Ardèche, ces données ne sont pas connues pour toutes les exploitations. Pour les 31 concernées exploitations ayant bénéficiées d’un diagnostic, la surface moyen est de 115 ha, avec des variations selon la production :

 135 ha en système bovin viande  123 ha en bovin lait  40 ha en caprin  75 ha en ovin  40 ha en équin Exploitation < 50 ha 50 ha < Exploit < 100 ha 100 ha < Exploit < 150 ha Exploitation > 200 ha Répartition de la SAU en Lozère

En Lozère, l’assolement est composé principalement de pâtures (63 %) puis de terres labourables (céréales à 6% et Autre prairie temporaire à 14%). Céréales PT PP Pature

Répartition de la SAU en Données PAC 2015 Ardèche En Ardèche, une très faible partie de la SAU est en terre arable (céréales et prairies : 11%). Ces cultures sont principalement utilisées comme ressources fourragères. Céréales L’ensemble de la SAU peut être considérée comme PT surface fourragère. PP Pature Les surfaces toujours en herbe (STH) sont par contre très conséquentes, avec une partie en landes, uniquement

Données PAC 2015 pâturées.

D’après la carte ci-contre, la Clamouse et le Chapeauroux ont plus de 40 000 ha de SAU. Par contre, les terres labourables sont les plus présentes sur le Langouyrou ainsi que sur la Boutaresse (respectivement 29 et 28%). Il y a un plus grand nombre de parcours au niveau des sources du Chapeauroux.

CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 7 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 0 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac

© Source Chambre d’Agriculture de la Lozère – données CA48 & CA07 Chargement La taille du cheptel des exploitations du bassin versant de Naussac est en moyenne de :

Bovin viande Bovin lait Bovin mixte Ovins Equins Porcins 21 bovins lait et Ardèche 38 bovins 28 bovins 315 ovins nc 18 bovins viande 41 bovins lait et Lozère 56 bovins 44 bovins 278 ovins 7 équins 95 porcins 34 bovins viande

Les exploitations agricoles sont de petites tailles, surtout sur la partie Ardéchoise.

Malgré des cheptels en accroissement, on observe un chargement faible sur ces communes, liées à l’importance des surfaces en landes (calculé grâce aux effectifs animaux des éleveurs des communes par rapport à la surface agricole communale, d’où une sous-estimation probable, du fait de l’utilisation de surfaces par des éleveurs d’autres communes).

En Ardèche, on observe un chargement moyen de 0,50 UGB/ha SAU, d’après les diagnostics « gestion des effluents ». En Lozère, le chargement moyen est de 0,49 UGB/ha SAU, d’après les diagnostics d’exploitation.

Selon la production principale des exploitations, on observe un chargement de :

Bovin Bovin Ovins Caprins Equins Porcins (en UGB/ha SAU) viande lait Moyenne 0,48 0,45 0,53 0,29 Ardèche Maximum 0,77 0,58 0,77 0,29 Moyenne 0,55 0,52 0,32 0,43 0,23 Lozère Maximum 2,62 0,91 0,58 0,78 0,23

Les chargements sont assez faibles, hormis pour le chargement maximum de 2,62 en bovin viande en Lozère.

Sur la carte ci-contre, nous nous sommes basés sur les valeurs suivantes :  Chargement extensif si le nombre d’UGB à l’hectare de SAU est inférieur à 0,5  Chargement normal si le nombre d’UGB à l’hectare de SAU est compris entre 0,5 et 1  Chargement intensif si le nombre d’UGB à l’hectare de SAU est supérieur à 1

Nous pouvons observer sur la carte ci-contre que les moyennes de chargement tendent vers l’extensif. Aucune ne dépasse 1 UGB/ha de SAU.

CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 9 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 0 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac © Source Chambre d’Agriculture de la Lozère – données CA48 & CA07 Comparaison 2010/2015 des différents critères par commune Evolution des effectifs animaux Afin de pouvoir comparer les données du RGA 2010 et celles des Chambres d’Agriculture 2015 (identification animale), nous avons ajouté 20% de renouvellement aux données 2015. En effet, le RGA 2010 a pris en compte l’ensemble des effectifs animaux à une date donnée (vaches mères, vaches de réforme, veaux, génisses…). Les données 2015 ne prennent quant à elle que les effectifs adultes et producteurs de lait ou de viande.

Le graphique suivant nous montre une augmentation globale des effectifs animaux, passant de 16 366 à 22 744 UGB, soit une augmentation de 39%. Sur quelques communes, la diminution du cheptel suit la réduction du nombre d’exploitation comme par exemple Pierrefiche ou Lavillate. A contrario, les communes où leur nombre d’exploitation agricole a augmenté, le cheptel a suivi la même orientation, comme par exemple Fontanes ou Belvezet.

Répartition du cheptel sur les différentes communes du bassin versant de Naussac UGB

2000

36%

1800

1600 246%

19%

10%

193%

1%

19%

-

1400

1200

15%

-

36%

173%

7%

1000

270%

0%

-

45%

408%

800 141%

83%

19%

-

17%

142%

3%

82%

-

361% -

600 273%

30%

-

6% -

400 11%

86%

-

20300%

470%

23% -

200 48% 0%

0 -

LUC

ASTET

ALLENC

ROCLES

AUROUX

PELOUSE

LAUBERT

LANARCE

NAUSSAC

ESTABLES

BELVEZET

MONTBEL

LAVILLATE

LESPERON

FONTANES

LANGOGNE

LAVEYRUNE

LE PLAGNAL LE

PIERREFICHE

CHASTANIER

CHAUDEYRAC

CHASSERADES

CELLIER DU LUC DU CELLIER

ARZENC DE RANDON ARZENC

CHEYLARD L EVEQUE CHEYLARDL

ST FREZAL ALBUGES D ST

ST JEAN LA FOUILLOUSE LA JEAN ST

ST FLOUR DE MERCOIRE FLOUR ST

LA BASTIDE PUYLAURENT BASTIDE LA

ST ALBAN ST MONTAGNE EN

ST ETIENNE DE LUGDARES ETIENNE ST

CHATEAUNEUF DE RANDON CHATEAUNEUF ST SAUVEUR DE SAUVEUR ST GINESTOUX

RGA 2010 CA 2015

Répartition de l’assolement Les surfaces par cultures recensées (déclarées par les exploitants) au RGA 2010 (surfaces des exploitations siégeant sur la commune uniquement) ont été comparées aux surfaces PAC (calculées par logiciel cartographique en 2015), malgré des différences importantes. Concernant les terres arables (céréales et prairies temporaires), l’évolution globale montre une diminution de la surface, passant de 7 034 à 6 555 ha. Cependant, pour les communes de Pierrefiche, Lavillate, St Alban-en-Montagne, Le Plagnal, St Etienne-de-Lugdarès, Laveyrune, Lesperon et la Cellier-du-Luc, le recensement 2010 semble erroné.

CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 11 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac Répartition des terres arables sur les différentes communes du bassin versant de Naussac

ha

800

489%

264% -

700 -

600 1%

-

75%

500 68%

3%

1%

770%

17%

7%

-

-

81%

101%

400

-

466%

65%

-

-

74%

56%

52%

300 59%

16%

345%

886%

224%

-

-

-

13%

222%

11%

-

- 59%

200

78%

4%

86%

-

99% 141%

100 33%

-

0% -

0

LUC

ASTET

ALLENC

ROCLES

AUROUX

PELOUSE

LAUBERT

LANARCE

NAUSSAC

ESTABLES

BELVEZET

MONTBEL

LAVILLATE

LESPERON

FONTANES

LANGOGNE

LAVEYRUNE

LE PLAGNAL LE

PIERREFICHE

CHASTANIER

CHAUDEYRAC

CHASSERADES

CELLIER DU LUC DU CELLIER

ARZENC DE RANDON ARZENC

CHEYLARD L EVEQUE CHEYLARDL

ST FREZAL ALBUGES D ST

ST JEAN LA FOUILLOUSE LA JEAN ST

ST FLOUR DE MERCOIRE FLOUR ST

LA BASTIDE PUYLAURENT BASTIDE LA

ST ALBAN ST MONTAGNE EN

ST ETIENNE DE LUGDARES ETIENNE ST

CHATEAUNEUF DE RANDON CHATEAUNEUF ST SAUVEUR DE DE GINESTOUX SAUVEUR ST

RGA 2010 CA 2015

Pour les surfaces toujours en herbe (prairies naturelles et pâturages), la surface globale semble avoir augmentée de 56 % (de 12 419 à 28 255 ha).

Répartition des terres toujours en herbe sur les différentes communes du bassin versant de Naussac

ha

3500 33%

3000

2500

23%

2000 8%

80%

65%

56%

66%

1500

73%

42%

75%

77%

69%

92%

60% 72%

1000 89%

11%

206%

53%

31%

97%

-

84%

78%

43%

91%

52%

30%

76%

91% 42%

500 99%

21% 77%

0 -

LUC

ASTET

ALLENC

ROCLES

AUROUX

PELOUSE

LAUBERT

LANARCE

NAUSSAC

ESTABLES

BELVEZET

MONTBEL

LAVILLATE

LESPERON

FONTANES

LANGOGNE

LAVEYRUNE

LE PLAGNAL LE

PIERREFICHE CHASTANIER

CHAUDEYRAC

CHASSERADES

CELLIER DU LUC DU CELLIER

ARZENC DE RANDON ARZENC

CHEYLARD L EVEQUE L CHEYLARD

ST FREZAL D ALBUGES D FREZAL ST

ST JEAN LA FOUILLOUSE LA JEAN ST

ST FLOUR DE MERCOIRE FLOUR ST

LA BASTIDE PUYLAURENT BASTIDE LA

ST ALBAN ST MONTAGNE EN

ST ETIENNE DE LUGDARES ETIENNE ST

CHATEAUNEUF DE RANDON CHATEAUNEUF ST SAUVEUR DE SAUVEUR ST GINESTOUX

RGA 2010 CA 2015

De manière générale, la SAU aurait augmenté de 45%, ce qui pourrait s’expliquer par une utilisation de données différentes entre le RGA et les données des chambres. En effet, le RGA ne prend pas en compte les exploitations qui ont des terres sur la commune mais leur siège en dehors.

Chargement Chargement UGB/ha SAU Chargement UGB/ha SFP Commune RGA 2010 CA 2015 RGA 2010 CA 2015 Allenc 0.63 0.59 0.95 0.89 Arzenc-de-Randon 0.59 0.55 0.68 0.63 Astet Nc Nc Nc Nc Auroux 0.59 0.57 0.73 0.68 Belvezet 1.06 0.73 1.88 1.07 Cellier-du-Luc 0.74 1.00 1.32 1.32 Chasseradès 1.29 0.51 3.50 0.65 Chastanier 0.68 0.62 0.85 0.78 Châteauneuf-de-Randon 0.65 0.55 0.79 0.66 Chaudeyrac 1.49 0.62 3.15 0.77 Cheylard l’Evêque 0.97 0.56 1.28 0.66 Estables 0.71 0.73 0.89 0.91 Fontanes 0.67 0.75 0.88 1.17 La Bastide Puylaurent 1.48 0.23 3.50 0.24 Lanarce 0.40 0.37 1.24 0.38 Langogne 1.60 0.81 4.46 1.19 Laubert 0.64 0.63 0.87 0.84 Laveyrune 0.59 0.45 0.93 0.62 Lavillate 0.83 0.80 1.89 0.87 Le Plagnal 0.70 0.98 1.27 1.10 Lesperon 0.63 0.64 0.87 0.84 Luc 1.40 0.58 3.15 0.82 Montbel 1.42 0.78 3.71 0.95 Naussac 0.45 0.29 0.53 0.33 Pierrefiche 0.72 0.40 0.93 0.48 Rocles 1.58 0.74 2.96 0.91 St Alban-en-Montagne 0.62 0.38 1.24 0.41 St Etienne-de-Lugdarès 0.54 0.69 0.79 0.73 St Flour-de-Mercoire 1.96 0.93 5.22 1.04 St Frézal d’Albuges 1.09 0.61 2.96 0.96 St Jean-la-Fouillouse 0.53 0.75 0.64 0.97 St Sauveur-de-Ginestoux 0.67 0.71 0.74 0.77

Certaines valeurs du chargement semblent très importantes et aberrantes (case en jaune), notamment celles du chargement SFP (surface toujours en herbe). En effet, dans le calcul de ce chargement, seules les prairies permanentes et les pâtures ont été prises en compte. Hors, les surfaces en prairies temporaires auraient dû être utilisées dans le calcul. Le chargement SFP 2010 est surévalué.

De ce fait, la cartographie ci-contre nous présente le taux d’évaluation des UGB, de la SAU et du chargement en UGB/ha SAU entre les données RGA 2010 et nos données 2015. De manière générale, les communes où la SAU a augmenté, le nombre d’UGB aussi. Sur 4 communes (St Jean-la-Fouillouse, le Plagnal, le Cellier-du-Luc et St Etienne-de-Lugdarès), le chargement aurait augmenté de 28 à 41% du fait d’une faible augmentation de surface contre une plus grande élévation du nombre d’UGB. Sur les communes de Pierrefiche, Naussac et Lavillate, le nombre d’UGB et la surface ont diminuée.

CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 11 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac GESTION DES EFFLUENTS D’ELEVAGE

Réglementation RSD/ICPE

En Lozère, il y a 194 exploitations Groupe de communes RSD % RSD ICPE % ICPE qui sont soumises au Règlement Affluents directs 13 81 % 3 19 % Sanitaire Départemental (RSD) et Allier 18 90 % 2 10 % 33 à l’Installation Classée pour la Boutaresse 37 82 % 8 18 % Protection de l’Environnement Chapeauroux 36 86 % 5 12 % (ICPE). Clamouse 17 77 % 4 18 %

Espezonnette 39 100% 0 0 % Sur le stockage des effluents, en Langouyrou 19 86 % 3 14 % Lozère, le RSD impose au moins 2 Masméjean-Liauron 39 100% 0 0 % mois de stockage, tandis que le Source du Chapeauroux 33 85 % 6 15 % règlement ICPE en impose au TOTAL 251 87 % 31 12 % moins 4.

En Ardèche, le RSD impose 3 mois de stockage et 4 mois pour le règlement ICPE.

Le tableau suivant montre le nombre d’exploitation soumis aux deux types de réglementation en fonction de leur groupe de commune.

52 exploitations lozériennes ont augmenté leur capacité de stockage. Sur ces exploitations, seulement 11 ont bénéficié des aides de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, tandis que les autres sont passés par des aides régionales.

En Ardèche, 6 exploitations ont été aidées depuis 2009 par la région Rhône-Alpes de par le PMBE (plan de modernisation des bâtiments d’élevage) ou le PCAE (plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles).

L’Agence de l’Eau Loire-Bretagne finance seulement les équipements de stockage qui vont au-delà du réglementaire. De ce fait, en Ardèche, nous n’avons pas de données sur l’ensemble des augmentations de capacités de stockage pour la seule mise aux normes.

Sur la carte ci-contre, on peut observer que les Rapport projets bâtiments ont majoritairement été réalisés sur Groupe de communes bâtiments / nombre les groupes du Chapeauroux et de la d’agriculteur Boutaresse. Les 2 sous-bassins de l’Ardèche Affluents directs 31 % ont été regroupés. Allier 25 % Ardèche 8 % Cependant, si on ramène le nombre de projet Boutaresse 29 % bâtiment au nombre d’agriculteurs présents Chapeauroux 29 % dans les groupes de commune, le rapport est de Clamouse 27 % l’ordre de 23 % avec un maximum atteint pour Langouyrou 23 % le groupe « affluents directs ». Source du Chapeauroux 15 %

CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 15 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 0 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac © Source Chambre d’Agriculture de la Lozère – données CA48 & CA07 Capacité de stockage des effluents Nous avons connaissances des capacités de stockage d’effluent que pour une partie des exploitations lozériennes du bassin versant de Naussac (80 exploitations). Ces données nous sont connues grâce aux divers diagnostics d’exploitation réalisés dans le cadre du contrat territorial, ainsi que grâce à quelques projets bâtiments où cette information était précisée.

Pour l’Ardèche, ces données individuelles ont seulement été collectées lors des diagnostics MAET et MAEC. Elles feront l’objet d’un bilan prévu pour fin 2017.

Le graphique ci-dessous présente le pourcentage des différentes capacités de stockage en fonction des groupes de communes (Lozère seulement, données Ardèche inconnues).

Différentes capacités de stockage par groupe de commune 100%

75% Plein air > 6 mois 50% 5-6 mois 3-4 mois 25% 2 mois

0% Boutaresse Langouyrou Clamouse Allier Chapeauroux Chapeauroux Affluent source direct

D’après le graphique, le Chapeauroux présente très peu d’exploitations avec une capacité de stockage de 2 mois. A contrario, l’Allier présente près de 80 % d’exploitations avec une capacité de stockage de moins de 4 mois.

On estime qu’à partir de 4 mois de capacité de stockage, elles sont suffisantes. En effet, cela permet de pouvoir passer l’hiver sans épandage sur neige. Les exploitations en élevage plein air ont également été prises en compte.

La carte ci-contre nous présente le pourcentage d’exploitation ayant une capacité suffisante par groupe de communes. On observe que le Chapeauroux, la Boutaresse, la Clamouse et les affluents directs possèdent le plus grand nombre de bâtiment qui ont des capacités de stockage dites suffisantes.

CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 17 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 0 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac © Source Chambre d’Agriculture de la Lozère Production d’effluent de ferme sur le territoire Il existe différents types d’effluent : fumier, lisier, purin et compost. Pour chaque production, il existe un coefficient de production en fonction du nombre d’UGB. Le tableau suivant a été utilisé pour les calculs et estime les quantités d’effluent par UGB par an.

Bovin (/UGB) Ovins/caprins (/animal) Porcs (/place) Equins (/UGB) Fumier 15 1.2 12 Purin 5 Lisier 18 0.7 Compost 10 0.7 8

Cependant, nous n’avons pas connaissance des différents types d’effluent que produisent chaque exploitation (hormis ceux qui ont réalisé un projet bâtiment ou un diagnostic d’exploitation). A défaut de ceux dont nous n’avons pas connaissance de la production d’effluent, nous avons surestimé leur production en évaluant leurs quantités potentielles de fumier, de lisier, de purin et de compost.

Afin de pouvoir les comparer, tous les effluents ont été convertis en tonne.

La quantité des effluents d’élevage a été évaluée selon la quantité maitrisable, c’est-à-dire le nombre de jours passé en bâtiments et donc la quantité pouvant être épandue. En Lozère, nous avons estimé le temps de présence en bâtiment à 180 j (soit 6 mois). Par contre, pour l’élevage en plein air, la quantité d’effluent maitrisable est nulle.

Sur la cartographie ci-contre, nous pouvons observer que la plus grosse quantité d’effluent maitrisable est produite sur les trois groupes de communes les sources du Chapeauroux, le Chapeauroux et la Boutaresse (environ 62 000 t par groupe). Celui qui en produit le moins est le groupe des affluents directs (environ 12 000 t), ce qui est normal puisqu’il possède très peu d’agriculteurs (vu précédemment, 16).

La carte nous montre également que les effluents produits sont principalement du fumier (de 36 à 53% selon les groupes de communes) et du lisier (de 25 à 52%). Le purin est très minoritaire.

Sur la partie ardéchoise, on observe une proportion plus importante des volumes de lisiers sur le sous- bassin du Masméjean-Liauron, notamment sur les communes de Cellier-du-Luc et Laveyrune puisque plus de 60% des effluents produits sont sous forme de lisier.

CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 19 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 0 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac © Source Chambre d’Agriculture de la Lozère – données CA48 & CA07 GESTION DE LA FERTILISATION ORGANIQUE

De fortes contraintes sur le territoire (pentes) ne permettent pas de rendre mécanisable toutes les surfaces. La surface épandable estimée est définie comme étant la SAU d’une exploitation à laquelle on enlève les pâtures (car non mécanisables). Elle comprend donc les céréales, les prairies temporaires et les prairies permanentes. De plus, les exploitations sont soumises à une règlementation (soit RSD soit ICPE) qui leur demande d’épandre à une certaine distance des habitations ou de points d’eau. Les épandages se concentrent donc sur des surfaces « accessibles ».

La surface épandable sur le bassin versant de Naussac est estimée à 75 505 ha, répartie sur les différents groupes de communes comme suit : Groupe de communes Surface épandable (ha) La surface réellement épandue est par contre Affluents direct 3 692 ha encore plus faible. D’après les données de Allier 6 089 ha diagnostics, cala représente 25%, en Boutaresse 8 634 ha moyenne, des surfaces de chaque exploitation Chapeauroux 17 385 ha pour plusieurs raisons (partie ardéchoise) : Clamouse 14 207 ha  Soit du volume insuffisant d’effluent, Espezonnette 2 106 ha qui ne couvre pas tous les besoins Langouyrou 10 080 ha  Soit pour des raisons d’équipements Masméjean-Liauron 1 634 ha limitants ou de manque de temps Source du Chapeauroux 9 088 ha Cette question sera plus approfondie lors de la synthèse des diagnostics de l’Ardèche.

Une moyenne de fertilisation par exploitation a été établie pour 80 agriculteurs en Lozère et 31 en Ardèche (résultats de l’étude de gisement en effluents maitrisables). Ces moyennes vont de l’absence de fertilisation à 42 t/ha d’effluent.

La cartographie suivante présente une moyenne de la fertilisation par groupe de communes. Nous avons défini les valeurs seuiles suivantes :

 Absence de fertilisation à 10 t/ha : fertilisation organique très limitée.  De 10 à 15 t/ha : fertilisation organique limitée.  De 15 t/ha à 20 t/ha : fertilisation organique modérée.  De 20 à 25 t/ha : fertilisation organique importante.  Au-delà de 25 t/ha : fertilisation organique élevée.

On observe 2 groupes de communes, la Clamouse et le Masméjean-Liauron, qui possède une fertilisation organique supérieure à 20 t/ha. Les groupes les plus limités en fertilisation sont les affluents directs et le Langouyrou. Cependant, ces données sont à prendre avec modération puisque ce sont des moyennes de 111 agriculteurs. Ces données montrent tout de même un niveau de fertilisation organique modéré.

CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 21 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac

CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 0 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac © Source Chambre d’Agriculture de la Lozère – données CA48 & CA07 LIMITES REGLEMENTAIRE D’EPANDAGE

Sur le territoire, certaines contraintes limitent les épandages :

 Bords de cours d’eau : les agriculteurs doivent respecter une distance d’épandage organique de 35 m pour un élément catégorisé cours d’eau (base de données IGN, prochainement, cartographie des cours d’eau). Autour d’une zone de baignade, l’épandage doit être effectué à plus de 200 m des berges (comme sur le Mas d’Armand).

 Proximité des habitations : les éleveurs peuvent épandre à 50 m des maisons si les effluents sont enfouis dans les 24h. Dans le cas contraire, la distance à respecter est de 100 m. Dans cette étude, nous nous sommes conforté à cette dernière distance.

 Zones de pente : à partir d’une pente à 7%, les effluents peuvent être un risque pour le milieu naturel (valeur estimée dans la réglementation des distances d’épandage). La distance à respecter dans ce cas-là est de 200 m.

L’ensemble de ces contraintes géographiques, qui s’ajoutent aux contraintes météorologiques, peuvent être cartographiées afin de mettre en évidence les secteurs à risques mais aussi des priorités pour l’amélioration des pratiques de fertilisation organique.

Ces données seront disponibles lors d’une étude plus poussée qui aura lieu d’ici fin 2017.

CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 23 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac

CARTOGRAPHIE NON DISPONIBLE

CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 19 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac CROISEMENT DES DONNEES

L’ensemble des données récoltées dans ce document sont résumées dans le tableau ci-dessous :

Capacité Nombre Nombre Charge Assole Quantité Fertilisation Bâtiment de Contraintes d’agriculteur d’UGB ment ment d’effluent organique stockage Affluents - - - - - +++ - - nc directs Allier - - - +/- - - - +/- nc Boutaresse +++ +++ - + ++ +++ ++ + nc Chapeauroux +++ ++ - +++ ++ +++ ++ +/- nc Clamouse +/- +/- +/- +++ +/- +++ + ++ nc Espezonnette ++ - +/- - +/- nc - + nc Langouyrou +/- +/- +/- + - +/- + - nc Masméjean - ++ ++ - - +/- nc + +++ nc Liauron Sources du ++ +++ +/- ++ +/- ++ ++ +/- nc Chapeauroux

Légende : - : peu +/- : moyen + : élevé ++ : Très élevé +++ : Très importante nc : non connue

Les éléments donnés dans ce tableau permettent de conclure sur la priorité de certains sous-bassins versants ou non, selon des critères agricoles (chargement, capacité de stockage, fertilisation organique…).

De manière générale, le chargement est peu important (pas d’élevage intensif) et nous ne pouvons pas nous baser sur ce critère pour faire une priorisation.

Ci-contre, nous avons évalué les critères grâce à un zoom par groupes de communes de l’étude. Trois sous-bassins versants semblent prioritaires : la Clamouse, la source du Chapeauroux et le Masméjean-Liauron. En effet, la fertilisation organique semble importante sur la Clamouse et le Masméjean. Le travail agricole à réaliser serait donc des conseils sur la gestion et la valorisation des effluents organique. Sur la source du Chapeauroux, le nombre d’agriculteurs, d’UGB et de SAU sont élevés. De plus, les quantités d’effluent sont importantes et les capacités de stockage pourraient être améliorées.

CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 25 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac AFFLUENTS DIRECTS

Ce groupe ne possède que très peu d’agriculteurs ZOOM PAR SOUS- (16). Le nombre d’UGB ainsi que les terres

agricoles sont faibles. Il n’y a pas de problèmes BASSIN VERSANT de stockage, ni de fertilisation. Non prioritaire

ALLIER BOUTARESSE

Ce groupe ne possède que très peu Ce groupe possède de nombreux agriculteurs d’agriculteurs (20). Le nombre d’UGB (45) ainsi qu’un nombre d’UGB important. La ainsi que les terres agricoles sont peu SAU est élevée mais le chargement des importantes. La capacité de stockage des exploitations reste faible (extensif). Il n’y a pas principales exploitations est faible mais de problèmes de stockage, et la fertilisation est la quantité d’effluent produite également. légèrement élevée. Non prioritaire Non prioritaire

CHAPEAUROUX CLAMOUSE

Ce groupe possède de nombreux agriculteurs Ce groupe possède moyennement des (42) ainsi qu’un nombre d’UGB très élevé. La agriculteurs (22). La SAU est très SAU est très importante mais le chargement des importante et le nombre d’UGB est exploitations reste faible (extensif). Il n’y a pas plus ou moins élevé. Il n’y a pas de de problèmes de stockage, et la fertilisation problèmes de stockage, mais la organique est moyenne. fertilisation organique est élevée. Non prioritaire Prioritaire

ESPEZONNETTE LANGOUYROU

Ce groupe est composé de nombreux Ce groupe est composé de peu d’agriculteurs (22). agriculteurs (39). La SAU ainsi que le L’assolement est un peu élevé mais le nombre nombre d’UGB sont faibles. La d’UGB est faible. La capacité de stockage est fertilisation est légèrement élevée. moyenne, mais la fertilisation est faible. Non prioritaire Non prioritaire

MASMEJEAN-LIAURON SOURCES DU CHAPEAUROUX

Ce groupe possède de nombreux agriculteurs (39) Ce groupe est composé de nombreux ainsi qu’un nombre d’UGB important. La SAU agriculteurs (39) ainsi qu’un nombre est faible et le chargement également (extensif). d’UGB très important. La SAU est très La quantité d’effluent produite est élevée et la importante. La capacité de stockage est fertilisation organique est très importante. suffisante et la fertilisation est normale. Prioritaire Prioritaire

CHAMBRES D’AGRICULTURE DE L’ARDECHE ET DE LA LOZERE 26 Etude initiale des pressions agricoles sur le bassin versant de la retenue du Lac de Naussac