N° 1867 Assemblée Nationale

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N° 1867 Assemblée Nationale N° 1867 —— ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 DOUZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 13 octobre 2004. AVIS PRÉSENTÉ AU NOM DE LA COMMISSION DE LA DÉFENSE NATIONALE ET DES FORCES ARMÉES, SUR LE PROJET DE loi de finances pour 2005 (n° 1800) TOME II DÉFENSE DISSUASION NUCLÉAIRE PAR M. ANTOINE CARRE, Député. —— Voir le numéro : 1863 (annexe n° 39) — 3 — S O M M A I R E _____ Pages INTRODUCTION ...................................................................................................... 5 I. – UNE LEGERE DIMINUTION DU POIDS BUDGETAIRE DE LA DISSUASION................ 7 II. — LE CALENDRIER SERRE DU RENOUVELLEMENT DE LA FORCE OCEANIQUE STRATEGIQUE.......................................................................................................... 11 A. LE M 51, OUTIL PRINCIPAL ET EVOLUTIF DE LA DISSUASION .............................. 11 B. LA POURSUITE DU DEPLOIEMENT DES SOUS-MARINS DE NOUVELLE GENERATION................................................................................................... 12 III – LES FORCES AERIENNES STRATEGIQUES ......................................................... 15 IV. – LES PROGRAMMES DE LA DIRECTION DES APPLICATIONS MILITAIRES DU COMMISSARIAT A L’ENERGIE ATOMIQUE.................................................................. 19 A. UNE PART SIGNIFICATIVE DES CREDITS RELATIFS A LA DISSUASION NUCLEAIRE...................................................................................................... 19 B. L’EVOLUTION DU PROGRAMME DE SIMULATION ................................................ 20 C. L’EPINEUSE QUESTION DU FINANCEMENT DU DEMANTELEMENT DES INSTALLATIONS DE PRODUCTION DE MATIERE FISSILE .................................... 23 V. — UN EFFORT DE RECHERCHE A MAINTENIR POUR FAIRE FACE A L’EVOLUTION DES MENACES ET GARANTIR LA PÉRENNITE DE LA DISSUASION.............................. 25 A. LA PROLIFERATION NUCLEAIRE RESTE PREOCCUPANTE ET LES TECHNOLOGIES LIEES A LA DISSUASION EVOLUENT RAPIDEMENT ................... 25 B. LA NECESSITE D’UN EFFORT DE RECHERCHE CONSTANT POUR ASSURER LE MAINTIEN DES COMPETENCES......................................................................... 28 CONCLUSION ......................................................................................................... 31 TRAVAUX DE LA COMMISSION ............................................................................. 33 — 5 — INTRODUCTION Si la dissuasion nucléaire continue à peser d’un poids important dans les crédits d’équipement militaires, sa part relative commence à régresser progressivement, au fur et à mesure de l’avancement des grands programmes liés à sa modernisation d’ensemble. Cet effort permettra à la France de disposer d’un outil de dissuasion rénové, efficace et opérationnel jusqu’à l’horizon 2030-2040. A ce stade, réduire les crédits risquerait de ruiner la cohérence du système et, compte tenu du caractère tendu des différents calendriers en jeu, de mettre fin à la permanence de la dissuasion. Du point de vue budgétaire, le projet de loi de finances pour 2005 écarte ces dangers. La réflexion devrait désormais moins porter sur des programmes extrêmement avancés que sur l’avenir à long terme de la dissuasion, représenté à la fois par les améliorations à envisager pour les systèmes déjà conçus et, au-delà, par leurs successeurs. Les questions relatives au maintien des compétences et à la recherche sont à cet égard cruciales. Le rapporteur avait demandé que les réponses à son questionnaire budgétaire lui soient adressées au plus tard le 8 octobre 2004, date limite résultant de l’article 49 de la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances. A cette date, 24 réponses étaient parvenues, soit un taux de 65 %. — 7 — I. – UNE LEGERE DIMINUTION DU POIDS BUDGETAIRE DE LA DISSUASION Le début de l’exécution de la loi de programmation militaire 2003-2008 avait été marqué par une forte augmentation des crédits de paiement destinés à la dissuasion (+ 12 % en 2003, + 5 % en 2004). La modernisation de l’outil de la dissuasion se traduisait en effet par la concomitance de programmes importants (missile M 51 et air-sol moyenne portée amélioré – ASMP-A –, achèvement du troisième sous-marin nucléaire lanceur d’engins de nouvelle génération – SNLE-NG, simulation). Cet effet de ressaut doit cependant être replacé dans le mouvement tendanciel d’érosion des crédits ouverts au profit de la dissuasion nucléaire depuis 1990. En euros constants de 2003, les crédits de paiement s’élevaient alors à 5,94 milliards d’euros, contre 2,96 milliards d’euros en 2003. C’est donc une diminution par deux des crédits en termes réels qui a pu être constatée. La part de la dissuasion nucléaire dans le budget de la défense est ainsi passée de 21,7 % du titre V en 2003, à 20,9 % en 2004. Elle atteindra 20,7 % en 2005. Au-delà de 2008, elle devrait se situer aux alentours de 17 %. Pour 2005, les crédits de la dissuasion nucléaire s’élèvent à 3 185,6 millions d’euros d’autorisations de programme (- 7,9 %) et à 3 147,5 millions d’euros de crédits de paiement (+ 1,15 %). L’évolution des autorisations de programme n’est pas forcément significative d’un exercice sur l’autre, en raison notamment du poids des contrats pluriannuels. Le tableau ci-après détaille la répartition de ces crédits par chapitre, article et gouverneur de crédits. — 8 — L’ORGANISATION ET LE POIDS BUDGETAIRE DE LA DISSUASION EN 2004 ET 2005 (en millions d’euros) Évolution des Montant des AP Montant des CP Transfert Gouverneur Chapitre et article crédits en % au CEA (1) LFI 2004 PLF 2005 LFI 2004 PLF 2005 AP CP 51-71/11 — Forces nucléaires-direction des 140,70 21,58 83,47 66,42 - 84,66 - 20,43 non systèmes d’armes 51-71/12 — Véhicules forces nucléaires 0,00 1,50 8,97 7,47 ns - 16,64 non AIR 51-71/81 — Matériels aéronautiques des 88,37 82,00 120,00 87,03 - 7,20 - 27,47 non forces nucléaires entretenus par la SIMMAD Total air 229,07 105,08 212,43 160,92 - 54,13 - 24,25 51-71/31 — Programme SNLE-NG 426,61 317,48 394,77 381,46 - 25,58 - 3,37 oui 51-71/32 — FOST hors SNLE-NG 109,21 41,82 154,59 108,96 - 61,71 - 29,52 oui 51-71/33 — Programme de transmissions 11,57 19,00 11,13 9,79 64,16 - 12,04 non FOST 51-71/34 — MCO SNLE-Direction des 35,00 106,70 26,91 98,88 204,87 267,44 non systèmes d’armes MARINE 51-71/35 — Aéronautique navale-adaptation 3,96 2,00 3,55 3,00 - 49,48 - 15,56 non des moyens aériens 51-71/36 — MCO SNLE-Service de soutien 201,64 234,66 208,77 193,54 16,38 - 7,30 oui de la flotte 51-71/37 — Opérations de soutien de la 70,97 38,49 36,64 41,15 - 45,76 12,30 oui FOST Total marine 858,97 760,15 836,36 836,77 - 11,50 0,05 51-71/51 — Armement et propulsion 1 029,05 933,96 937,60 969,22 - 9,24 3,37 oui nucléaires DELEGATION GENERALE 52-81/57 — Etudes amont domaine 34,90 15,00 41,19 35,92 - 57,02 - 12,81 non POUR nucléaire L’ARMEMENT 54-41 — Infrastructures 45,20 34,20 14,90 22,20 - 24,34 48,99 non Total DGA 1 109,15 983,16 993,69 1 027,34 - 11,36 3,39 51-71/61 — Charges nucléaires 262,50 244,92 259,40 241,67 - 6,70 - 6,84 oui 51-71/62 — Missiles stratégiques 106,07 165,95 158,50 132,57 56,45 - 16,36 non 51-71/63 — Transmissions nucléaires 53,18 51,06 25,60 42,40 - 4,00 65,63 non ETAT-MAJOR 51-71/64 — Programme M 51 812,10 804,83 501,50 571,91 - 0,90 14,04 non DES ARMEES 51-71/67 — Programme ASMP-A 19,80 64,66 117,90 128,18 226,57 8,72 non 52-81/62 — Études technico-opérationnelles 2,58 2,62 2,50 2,58 1,55 3,20 non 52-81/63 — Lutte contre la prolifération 0,81 0,00 0,80 0,00 - 100,00 - 100,00 Total EMA 1 257,04 1 334,03 1 066,20 1 119,31 6,12 4,98 SECRETARIAT 52-81/86 — Délégation aux affaires GENERAL POUR stratégiques et autres services non L’ADMINIS- rattachés 0,28 0,36 0,35 0,35 29,35 0,86 TRATION 66-50/53 — Organismes contribuant aux études générales des états-majors 2,79 2,82 2,79 2,78 1,07 - 0,50 non Total SGA 3,07 3,18 3,14 3,13 3,62 - 0,35 TOTAL 3 457,29 3 185,60 3 111,82 3 147,47 - 7,86 - 1,15 (1) le transfert peut être partiel. Source : documents budgétaires et ministère de la défense. — 9 — Conforme à la nomenclature budgétaire, cette présentation ne permet toutefois pas de distinguer la répartition des financements par programme. Le tableau ci-après permet donc de disposer d’une vision plus synthétique. LES CREDITS BUDGETAIRES DE LA DISSUASION EN 2004 ET 2005 : REPARTITION PAR PROGRAMME (en millions d’euros courants) autorisations de crédits de Évolution en % programme paiement 2004 2005 2004 2005 AP CP M 51 812,1 804,8 501,5 571,9 -0,90 14,04 Simulation 500,0 419,2 387,2 422,2 -16,16 9,04 SNLE-NG 426,6 317,5 394,8 381,5 -25,57 -3,37 ASMP–A 19,8 64,7 117,9 128,2 226,77 8,74 Adaptation M 51 des SNLE 67,0 68,3 95,5 123,8 1,93 29,63 TNO (1) 87,6 113,6 71,1 109,0 29,68 53,31 Programme RES (2) 91,1 82,0 98,0 93,0 -9,99 - 5,10 TNA (3) 75,3 75,9 76,2 76,9 0,80 0,92 Mirage 2000 N K3 (part nucléaire) 29,0 15,8 18,0 27,1 -45,52 52,22 M 4 0,0 0,0 2,7 2,4 ns - 11,11 Syderec (4) 0,0 0,0 2,1 0,1 ns - 95,24 (1) Tête nucléaire océanique.
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