Cinémas D’Amérique Latine
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j -:HSMIPI=V[[VWV: - 19 : 1267-4397 2002 SN IS ode sodis : F276124 c ISBN : 2-85816-612-9 cinémas d’amérique latine français español portugues AMÉRIQUE LATINE - N° 10 AMÉRIQUE LATINE D’ arcaica CINÉMAS BRESIL Lavoura >> Juan Orol : cinéma populaire (Méxique) >> Art video : José Alejandro Restrepo (Colombie) >> José Mojica Marins : cinéma fantastique (Brésil) >> Entretiens >> F. Solanas et L. F. Carvalho >> L. Chamie et L. Bodanzky >> G. Pauls PRESSES UNIVERSITAIRES DU MIRAIL, n°10 TOULOUSE cinémas sommaire > contenido > sumário d’amérique latine éditorial ESTHER ET FRANCIS SAINT-DIZIER . 2 REVUE ANNUELLE DE L’ASSOCIATION RENCONTRES Tres irmaõs > Trois frères CINÉMAS D’AMÉRIQUE LATINE JOSÉ CARLOS AVELLAR . DE TOULOUSE, ARCALT 3 numéro 10 LAVOURA ARCAICA : Encontro para una conversa > Rencontre pour une conversation Publiée avec le concours du Centre CARVALHO, SOLANAS, PAQUET . National du Livre (CNL) 17 COMITÉ DE RÉDACTION ésil Entrevista > Entretien Lina Chamie et Lais Bodanszky Odile Bouchet, Cristina Duarte, Carla Fernandes, Manuel Frau, Magali IVANA BENTES ET JOSÉ CARLOS AVELLAR . 28 Kabous, Eva Morsch-Kihn, Esther Saint-Dizier, Francis Saint-Dizier et sier br Os adivinhadores de água > Les sourciers Ana Saint-Dizier. EDUARDO ESCOREL. 39 CONCEPTION ET RÉALISATION dos Lorena Magee [05 61 80 64 41] Mercado de cinema > Marché du cinéma [email protected] PEDRO BUTCHER . 49 IMPRESSION Imprimerie 34 (Toulouse) ÉDITION Chocolate amargo... > Chocolat amer... Presses Universitaires du Mirail JORGE BOLADO . 50 DIRECTEUR DE PUBLICATION Francis Saint-Dizier El cine chileno del nuevo milenio > Le cinéma chilien du nouveau millénaire TRADUCTEURS ASCANIO CAVALLO . Odile Bouchet, Martine Breuer, 53 Cristina Duarte, Corinne Espagno, Nicole Ferran, Carla Fernándes, Manuel Frau, Magali Kabous,Claire juan orol Pailler et le DESS de traduction (Université Toulouse le Mirail). CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES Y el cine popular latinoamericano > Et le cinéma populaire latino-américain Odile Bouchet, Martine Breuer, EDUARDO DE LA VEGA ALFARO. 62 Cristina Duarte, Corinne Espagno, Nicole Ferran, Carla Fernandes, Emanuel Frau, Magali Kabous, Claire Pailler, DESS de traduction Documentos de guerra > Documents de guerre (Université Toulouse le Mirail), Sylvie Debs, Ignacio Mireles, Cine RICARDO RESTREPO ............................................ 79 Cubano, Paulo Antonio Paranagua a.r.c.a.l.t, Ricardo Restrepo, Imagen en movimiento... > Image en mouvement... ALADOS, Archivo Fotográfico JULIÁN DAVID CORREA .......................................... Fundación Patrimonio Fílmico 85 Colombiano, Óscar Campo, Universidad del Valle, José Los documentales de la Universidad del Valle > Les documentaires de l’Universidad del Valle Alejandro Restrepo, Alessandro OSCAR CAMPO . 97 dossier Agabiti Fernández, Paula olombie Vandenbussch, Eduardo Montes c Bradley, Isabel Arredondo, Julián TransHistorias: José Alejandro Restrepo David Correa, Cinecubano JOSÉ IGNACIO ROCA. 101 Cecilia Ricciarelli, La Cinémathèque de Toulouse. Les images adressées par les réalisateurs et josé mojica marins producteurs, par les distributeurs des films cités et par les auteurs des articles. AFFICHE Moisés Finalé (Cuba) Entre la démence et la transcendance > Entre a demência e a transcendência ARCALT 49, rue du Taur ALESSANDRO AGABITI FERNANDES . 117 31000 Toulouse (FRANCE) tél: 00 33 (0)5 61 32 98 83 fax : 00 33 (0)5 61 32 68 31 Diálogo con Gastón Pauls: el arte es un retrato del alma > Dialogue : l’art est un portrait de l’âme [email protected] ODILE BOUCHET. www.cinelatino.free.fr 129 PRESSES UNIVERSITAIRES DU MIRAIL Patricio Guzmán: cámara en mano, cabeza y corazón > caméra en la main, en la tête et au cœur UNIVERSITÉ DE TOULOUSE-LE MIRAIL JORGE RUFFINELLI . 137 5, allées Antonio Machado 31058 Toulouse cedex 1 (FRANCE) tél : 00 33 (0)5 61 50 38 10 ContraKultura: rest in peace > ContraKultura : repose en paix fax : 00 33 (0) 5 61 50 38 00 [email protected] EDUARDO MONTES BRADLEY ...................................... 150 Revue annuelle, abonnement aux Presses Universitaires du Mirail ¡Sabrosa historia! > Histoire exquise ! Prix : 19 U + frais de port : 3,38 U ISABEL ARREDONDO . 160 Paiement par carte bancaire, chèque bancaire ou postal à l’ordre du “régisseur des PUM”, Trésorerie thèses Générale de la Haute-Garonne : 10071 31000 2001 543 38 ISSN : 1267-4397 ISBN : 2-85816-612-9 Les cinémas d’Amérique Latine : sujet de recherches universitaires en France Code sodis : F276124 C. RICCIARELLI > S. DEBS > C. DUARTE > P. A. PARANAGUÁ > E. PESSOA-THOMAS ..... 168 >> éditorial Esther et Francis Saint-Dizier ans le cinéma, l'histoire ne se divise pas entre l’avant et l’après 11 septembre 2001. D Les logiques du commerce filmique ont seulement utilisé les nouveaux credos idéolo- giques : l’empire du Bien voudrait “harrypotteriser” le monde des images et bétonner l’imagi- naire collectif sur la base du grand mot d’ordre unificateur contre le grand Satan, “nous sommes tous américains”. Malgré la crise économique liée à l’iniquité du commerce mondial qui a particulièrement touché l’Argentine, le volume des productions cinématographiques latino-américaines conti- nue à progresser. Une nouvelle génération de cinéastes suit les traces de quelques grands précurseurs et avec des bouts de ficelles numériques parvient à créer des films inventifs, novateurs et personnels, combinant de façon originale, temps, rythme, images et son. D’un bout à l’autre du sous-continent, les styles et les personnalités artistiques inventent des films très différents, si bien qu’il n’y a jamais eu un seul cinéma latino-américain, mais des cinématographies (argentine, brésilienne, chilienne, colombienne, cubaine, mexicaine, péru- e du cinémavienne, américain vénézuelienne, etc…). Aussi, malgré le manichéisme débilitant qui prétend régir la pensée et la création depuis le Autr 11 septembre nous persistons et confirmons haut et fort “nous sommes tous latino-améri- L’ cains”. La richesse et la diversité de ces cinémas justifient notre démarche et confortent l’exception culturelle pour que vivent les cinémas du monde. L’avenir des cinématographies nationales est à l’ordre du jour du débat général sur la diver- sité culturelle et la mondialisation des marchés, ce débat concerne tout un chacun, profes- sionnels et spectateurs. n el cine, la historia no se divide en un antes y un después del 11 de septiembre de 2001. E Las lógicas del comercio fílmico tan sólo han utilizado los nuevos credos ideológicos: el Imperio del Bien quisiera “harripotizar” el mundo de las imágenes y amarrar el imaginario colectivo a la cruzada contra el gran Satán bajo el lema unificador “todos somos americanos”. A pesar de la crisis económica debida a la iniquidad del comercio mundial que se ha ensa- ñado con Argentina, el volumen de las producciones cinematográficas latinoamericanas sigue progresando. Una nueva generación de cineastas sigue los pasos de grandes precurso- res y con medios numéricos irrisorios logran crear filmes inventivos, novedosos y personales, que combinan con originalidad tiempo, ritmo, imagen y sonido. A lo largo y a lo ancho del sub- continente, los estilos y las personalidades artísticas inventan películas muy diferentes: no hay ni ha habido nunca un solo cine latinoamericano, sino cines en plural (argentino, brasi- leño, chileno, colombiano, cubano, mexicano, peruano, venezolano, etc…). Es por ello que a pesar del maniqueísmo simplón que pretende regir el pensamiento y la o del cine americano creación desde el 11 de septiembre seguimos afirmando y confirmando que “somos todos latinoamericanos”. La riqueza y la variedad de estos cines justifica nuestra posición y afianza la excepción cultural para que vivan las cinematografías del mundo. El futuro de las cinematografías nacionales está al orden del día del debate general sobre El Otr la diversidad cultural y la mundialización de los mercados, y en este debate estamos todos implicados, tanto los profesionales como los espectadores. 2 JOSÉ CARLOS AVELLAR Abril despedaçado ( 2001), Walter Salles tres irmaos trois frères ão Paulo, março de 1990. Paco carrega um livro ão Paulo, mars 1990 … Paco passe ses journées dans S para cima e para baixo, fica o dia todo lendo no S sa chambre à lire ; sa mère est préoccupée : les cours quarto; amãe, preocupada, as aulas já começaram e o ont commencé et il n’a pas mis les pieds à l’université. filho ainda não foi à faculdade, pede licença, chega de Elle lui demande la permission, entre tout doucement, mansinho, diz que não quer atrapalhar, “esse livro você elle ne veut pas le déranger : “Tu n’as pas l’intention de não larga mesmo, não é?”, queria ver que livro era lâcher ce livre n’est-ce pas ?”. Elle veut voir de quel livre aquele: “Não é de física, é?”. A resposta pela metade – “é il s’agit : “C’est un livre de physique ?”. Une réponse à uma outra história... não vou contar agora... mas, se der demi-mots : “C’est autre chose… je t’expliquerai plus certo, minha vida vai mudar completamente”– aumenta tard. Mais si tout fonctionne ma vie va changer du tout a preocupação da mãe: “E os nossos planos? E San au tout”. La mère est encore plus inquiète : “Et nos pro- Sebastian? Você já esqueceu?” Paco não esqueceu, mas jets ? Et San Sebastián ? Tu as déjà oublié ?” Paco n’a pas acha que a mãe deveria esquecer. oublié mais pense que sa mère devrait oublier. Costureira, sozinha com o filho, Manuela faz planos Couturière, seule avec son fils, Manuela prévoit le de voltar para a terra natal. O filho insiste: “Presta aten- retour à son pays natal. Son fils insiste : “Ecoute maman. ção, mãe. A gente não tem a menor condição de ir para On a vraiment pas les moyens de retourner en Espagne a Espanha agora”. Manuela, voz encolhida como quem maintenant”. Manuela, d’une petite voix car elle sait sabe que o filho tem razão, diz que ele não entende. que son fils a raison, lui dit qu’il ne comprend pas. Ce Não é um capricho, ela sabe que não é possível mas n’est pas un caprice ; elle sait bien que c’est impossible sente que tem que voltar lá.