Quiévrechain Est Une Commune Française, Située Dans Le Département Du Nord (59) Et La Région Nord-Pas-De-Calais
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Quiévrechain est une commune française, située dans le département du Nord (59) et la région Nord-Pas-de-Calais. Ville frontière, Quiévrechain se caractérise par son dynamisme et sa combativité. Petite ville située à 15 km au nord-est de Valenciennes, frontalière avec la Belgique, à 20 km de Mons, et face à la ville quasi-homonyme de Quiévrain. Quiévrechain a une origine rurale qui reste relativement sensible et fait partie du territoire du Parc naturel régional de Scarpe et de l’Escaut. En 636, le roi Dagobert concéda à saint Landelin, moine bénédictin, des terres situées à Crespin, pour la fondation d'une abbaye de son ordre : Quiévrechain tient son origine de cette abbaye. En 820, moins de deux siècles plus tard, le roi Lothaire 1er accorda aux moines de Crespin, un certain lieu-dit : Kiévrechin. Les moines y construisirent une modeste chapelle. Brûlée en 881, elle fut reconstruite en 900. Le village, groupé autour de sa petite église (à l'emplacement actuel de l'église Saint-Martin), se développera plus rapidement que celui de Crespin. Au 12e siècle, Quiévrechain fut la paroisse mère de Crespin. À partir du XIVe siècle, la petite église Saint-Martin a subi de nombreuses transformations pour répondre aux besoins du petit village qui s'étend de plus en plus vers Blanc-Misseron. Le château fut brûlé en 1426 par la garnison du Quesnoy. Depuis 1713, date de la division du Hainaut, en Hainaut impérial et Hainaut Français, Quiévrechain avait pour rôle central de servir de barrière douanière. La frontière franco-belge est constituée par le cours de l'Aunelle. C'est en 1779 seulement que le roi de France céda aux Pays-Bas autrichiens la partie du territoire de Quiévrechain qui se trouvait au-delà de cette rivière (entre autres, le château du 18° s.). Après la Révolution, l'exploitation du sous-sol de Quiévrechain fut concédée à la compagnie de Saint-Saulve puis à celle d'Anzin, mais cette dernière abandonna la partie au sud de la ligne Valenciennes-Crespin à Grégoire Joseph Libert qui, plus heureux que ses prédécesseurs, fit des sondages couronnés de succès en 1830. En 1836, il fonda la compagnie des mines de Crespin couvrant les territoires de Crespin, Onnaing, Sebourg, Quiévrechain, Quarouble et Rombies. La concession resta inexploitée de 1842 à 1875. Le puits N° 1 fut exploité de 1880 à 1949, le N° 2 de 1902 à 1950. En 1801, Quiévrechain avait 445 habitants. Dès la fin du XIXe siècle, de nombreuses entreprises furent créées à Blanc-Misseron. En 1892, la petite église Saint-Martin étant devenue trop exiguë pour les 1271 habitants, la construction d'une seconde église, le Sacré Cœur, commence à Blanc-Misseron. En 1901, 2763 habitants ; en 1931, 6 282 habitants ; et en 2001, 6131 habitants. En 1962, la commune offrait 2 771 emplois dans l'industrie. En 1972, avec la création de l'autoroute A2 Paris - Bruxelles, la fonction de barrière douanière perdait toute son importance au même titre d'ailleurs que le pôle industriel qu'elle avait fait prospérer dans son ombre, durant près d'un siècle. C'est grâce à sa forte industrialisation et donc à un chômage faible et des entreprises ancrées dans la vie communale, que la ville fait preuve d'une effervescente vie associative et festive durant les années 1970 ; on pourrait citer les fameuses "24 heures de Quiévrechain" (course cycliste et fête non-stop pendant 24 heures courant juin) ou encore la fête de la bière. Des associations influentes s'investissent dans ces manifestations hors-normes comme la fanfare des sapeurs-pompiers, la société des 8 ("les gros zozios"). Une radio locale apparaît même sur les ondes dès 1981 (loi sur la radio libre) : nommée Radio Aunelle, celle-ci s'éteindra en 1991 après avoir changé de nom pour passer momentanément sous le nom de Radio Atlantis. Depuis le milieu des années 1970, la ville a connu une dé-industrialisation conséquente, avec notamment de nombreuses fermetures d'usines métallurgiques, verrerie, etc., entraînant une hausse du chômage et/ou la migration de population vers d'autres territoires plus attractifs en matière d'emplois. Malgré cela, n'oublions pas non plus la mutation qu'a connue la commune, notamment en passant du statut de village au statut de ville, et ce à travers une modernisation des réseaux de transports au cœur même de la commune, ou encore la construction de la salle des sports François Denis en 1971 (agrandie et rénovée 20 ans plus tard). Rajoutons aussi la construction de la piscine du SIVOM, inaugurée en fanfare fin juin 1977 et la création d'un centre socio-éducatif dans les locaux de l'hôtellerie (Centre Louis Henocq). .