R E P U B L I Q U E F RAN ÇAISE Métropole de Lyon Commune de LA TOUR DE SALVAGNY

COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL Séance publique du Lundi 11 décembre 2017 à 20h00 en mairie de La Tour de Salvagny

Date de convocation du Conseil Municipal : 4/12/2017 Compte-rendu affiché le : 18/12/2017 Président : Gilles PILLON Secrétaire de séance : Jocelyne BENOZILLO Nombre de Conseillers en exercice le jour de la séance : 27 Membres présents à la séance : Gilles PILLON, Gilles RUME, Jacques DEBORD, Bernard PONCET, Malika VERLIERE, Sylviane MALEYSSON-SERRAILLE, Sylvère HOUDEAU, Marcelle APARICIO, Pierre PERRUCHOT DE LA BUSSIÈRE, Françoise HILBRUNNER, Dominique DUPASQUIER, Jocelyne BÉNOZILLO, Françoise LESCURE, Jean Philippe JAL, Pascal DESSEIGNE, Claire AUTRÉAU, Alain MOREL, Edith VIALLET, Xavier HEBERARD, Keevin CHASSIGNOL, Jean-Claude CHAROY , Jacques COCHE, Robert CASSARD, Thérésa ZENGA Membres absents représentés : Annick MIDY, donne pouvoir à Gilles PILLON Isabelle VAN DER SCHOT donne pouvoir à Xavier HEBERARD Keevin CHASSIGNOL donne pouvoir à Jean Philippe JAL Membre absent excusé : Géraldine GENIN

Le Maire ouvre la séance à 20h00.

Désignation d’un(e) secrétaire de séance

Jocelyne BENOZILLO est désignée secrétaire de séance.

Approbation du compte rendu de la séance publique du 27 septembre 2017

Le compte rendu de la séance publique du Conseil municipal du 27 septembre 2017 est approuvé à l’unanimité.

Rapport N° 11/12/2017- 01 Compte rendu des décisions prises en vertu de l’article L 2122-22 du Code général des Collectivités Territoriales

Sylvère HOUDEAU rend compte des décisions prises en vertu des délégations confiées au Maire par le Conseil municipal en début de mandat.

I. MARCHÉS DE TRAVAUX, FOURNITURES ET SERVICES

 Réhabilitation de l’Ecole maternelle - lot 13 Chauffage-Ventilation-Plomberie-Sanitaire - Avenant n° 2 au marché n° 16-003-13

NA/ Rapports au Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 1/31 DC-A-04/07/2017-16 : signature d’un avenant au marché n° 16-003-13 de la société BOULESTEIX, pour la prise en compte des modifications intervenues dans le cahier des charges de son marché, pour un montant de 3 079,70 € HT soit 3 695,64 € TTC. Le montant du marché est modifié comme suit : Montant marché initial + avenant 1: 111 993,09 € HT Montant du présent avenant : 3 079,70 € HT Nouveau montant du marché : 115 072,79 € HT; 23 014,56 € TVA (20%) ; 138 087,35 € TTC Le pourcentage d’écart introduit par les avenants 1 et 2 est de 3,90 %.

 Réhabilitation de l’Ecole maternelle - lot 2 Maçonnerie - Démolition - Avenant n° 2 au marché n° 16-003-02 DC-A-04/07/2017-14 : signature d’un avenant au marché n° 16-003-02 de la société RUIZ, pour la prise en compte des modifications intervenues dans le cahier des charges de son marché, pour un montant de 6 673,66 € HT soit 8 008,39 € TTC. Le montant du marché est modifié comme suit : Montant marché initial compris avenant 1 : 134 751,20 € HT Montant du présent avenant : 6 673,66 € HT Nouveau montant du marché : 141 424,86 € HT;TVA (20%) : 28 284,97 € ; montant TTC : 169 709,83 € Le pourcentage d’écart introduit par les avenants 1 et 2 est de 33,45 %.

 Réhabilitation de l’Ecole maternelle - lot 4 Façades - Avenant n° 1 au marché n° 16-003-04 DC-A-04/07/2017-15 : Signature d’un avenant au marché n° 16-003-04 de la société ALLIANCE ECOCONSTRUCTION, pour la prise en compte des modifications intervenues dans le cahier des charges de son marché, pour un montant de 3 225,40 € HT soit 3 870,48 € TTC. Le montant du marché est modifié comme suit : Montant du marché initial : 85 144,82 € HT Montant du présent avenant : 3 225,40 € HT Nouveau montant du marché : 88 370,22 € HT; TVA (20%) : 17 674,04 € ; montant TTC : 106 044,26 € Le pourcentage d’écart introduit par l’avenant est de 3,79%.

 Rénovation de la chaufferie de la Mairie- lot 1 Chauffage - Avenant n° 1 au marché n° 17-002- 01 DC-A-06/10/2017-19 : Signature d’un avenant au marché n° 17-002-01 de la société IDEX ENERGIES, pour la prise en compte de la modification intervenue dans le cahier des charges de son marché, pour un montant de 4 311,12 € HT soit 5 173,34 € TTC. Le montant du marché est modifié comme suit : Montant du marché initial : 153 177,00 € HT Montant du présent avenant : 4 311,12 € HT Nouveau montant du marché : 157 488,12 € HT; TVA (20%) : 31 497,62 € ; montant TTC : 188 985,74 € Le pourcentage d’écart introduit par l’avenant est de + 2,81%.

 Réhabilitation de l’Ecole maternelle - lot 10 Carrelage/faïence - Avenant n° 1 au marché n° 16- 003-10 DC-A-07/06/2017-07 : Signature d’un avenant au marché n° 16-003-10 de la société MIGNOLA REGIES LYONNAISES pour la prise en compte des modifications intervenues dans le cahier des charges de son marché, pour un montant de – 10 161,00 € HT soit - 12 193,20 € TTC. Le montant du marché est modifié comme suit : Montant du marché initial : 30 906,16 € HT Montant du présent avenant : - 10 161,00 € HT Nouveau montant du marché : 20 745,16 € HT; TVA (20%) : 4 149,04 € ; montant TTC : 24 894,20 € Le pourcentage d’écart introduit par l’avenant est de – 32,88%

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 2/31

 Réhabilitation de l’Ecole maternelle - Lot 8 Plâtrerie –peinture - Avenant 2 au marché n° 16- 003-08 DC-A-08/06/2017-08 : Signature d’un avenant au marché n° 16-003-08 de la société MEUNIER pour la prise en compte des modifications intervenues dans le cahier des charges de son marché, pour un montant de 5 247,55 € HT soit 6 297,06 € TTC. Le montant du marché est modifié comme suit : Montant du marché initial + avenant n° 1 : 66 552,50 € HT Montant du présent avenant : 5 247,55 € HT Nouveau montant du marché : 71 800,05 € HT; TVA (20%) 14 360,01 € ; montant TTC : 86 160,06 € Le pourcentage d’écart introduit par les avenants 1 et 2 est de - 1,04%

 Réhabilitation de l’Ecole maternelle - lot 7 Menuiserie intérieure bois - Avenant n° 1 au marché n° 16-003-07 DC-A-08/06/2017-09 : Signature d’un avenant au marché n° 16-003-07 de la société THALMANN pour la prise en compte des modifications intervenues dans le cahier des charges de son marché, pour un montant de 17 737,00 € HT soit 21 284,40 € TTC. Le montant du marché est modifié comme suit : Montant du marché initial : 93 292,00 € HT Montant du présent avenant : 17 737,00 € HT Nouveau montant du marché : 111 029,00 € HT; TVA (20%) : 22 205,80 € ; montant TTC : 133 234,80 € Le pourcentage d’écart introduit par l’avenant est de – 19,01%

 Réhabilitation de l’Ecole maternelle - Lot 12 Electricité courant fort et courant faible - Avenant n° 1 au marché n° 16-003-12 DC-A-20/06/2017-10 : Signature d’un avenant au marché n° 16-003-12 de la société TE.RES.SI pour la prise en compte des travaux complémentaires au cahier des charges de son marché, pour un montant de 10 274,36 € HT soit 12 329,23 € TTC. Le montant du marché est modifié comme suit : Montant du marché initial : 59 965,00 € HT Montant du présent avenant : 10 274,36 € HT Nouveau montant du marché : 70 239,36 € HT; TVA (20%) : 14 047,87 € ; montant TTC : 84 287,23 € Le pourcentage d’écart introduit par l’avenant est de 17,13%.

 Réhabilitation de l’Ecole maternelle - Lot 11 Sols minces - Avenant n° 1 au marché n° 16-003-11 DC-A-20/06/2017-11 : Signature d’un avenant au marché n° 16-003-11 de la société PARQUETSOL pour la prise en compte de la modification intervenue au cahier des charges du marché, pour un montant de (-) 22 418,90 € HT soit - 26 902,68 € TTC. Le montant du marché est modifié comme suit : Montant du marché initial : 71 460,62 € HT Montant du présent avenant : - 22 418,90 € HT Nouveau montant du marché : 49 041,72 € HT; TVA (20%) : 9 808,34 € ; montant TTC : 58 850,06 €. Le pourcentage d’écart introduit par l’avenant est de – 31,37%

 Réhabilitation de l’Ecole maternelle - lot 3 Charpente – Couverture - Etanchéité - Avenant n° 2 au marché n° 16-003-03 DC-A-27/06/2017-12 : Signature d’un avenant au marché n° 16-003-03 de la société FARJOT TOITURES, pour la prise en compte de la modification intervenue au cahier des charges de son marché, pour un montant de 3 648,00 € HT soit 4 377,60 € TTC. Le montant du marché est modifié comme suit : Montant du marché initial + augmenté de l’avenant 1 : 153 819,46 € HT Montant du présent avenant : 3 648,00 € HT Nouveau montant du marché : 157 467,46 € HT; 31 493,49 € TVA (20%) ; 188 960,95 € TTC Le pourcentage d’écart introduit par les avenants 1 et 2 est de 10,48% Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 3/31

 Réhabilitation de l’Ecole maternelle - lot 1 Terrassements – VRD – Espaces verts - Avenant n° 1 au marché n° 16-003-01 DC-A-28/06/2017-13 : Signature d’un avenant au marché n° 16-003-01 de la société JACQUARD ESPACES VERTS, pour la prise en compte des modifications intervenues dans le cahier des charges de son marché, pour un montant de 9 745,32 € HT soit 11 694,38 € TTC. Le montant du marché est modifié comme suit : Montant du marché initial : 143 152,95 € HT Montant du présent avenant : 9 745,32 € HT Nouveau montant du marché : 152 898,27 € HT; TVA (20%) : 30 579,65 € ; montant TTC : 183 477,92 € Le pourcentage d’écart introduit par l’avenant est de 6,81%.

 Réhabilitation de l’Ecole maternelle - lot 6 Serrurerie - Avenant n° 1 au marché n° 16-003-06 DC-A-29/09/2017-18 : Signature d’un avenant au marché n° 16-003-06 de la société PEIXOTO METALLERIE pour la prise en compte de la modification intervenue dans le cahier des charges de son marché, pour un montant de – 5 880,00 € HT soit – 7 056,00 € TTC. Le montant du marché est modifié comme suit : Montant du marché initial : 77 065,00 € HT Montant du présent avenant : - 5 880,00 € HT Nouveau montant du marché : 71 185,00 € HT; TVA (20%) : 14 237,00 € ; montant TTC : 85 422,00 € Le pourcentage d’écart introduit par l’avenant est de – 7,63 %

 Réhabilitation de l’Ecole maternelle - lot 3 Charpente – Couverture - Etanchéité - Avenant n° 3 au marché n° 16-003-03 DC-A-12/07/2017-17 : Signature d’un avenant au marché n° 16-003-03 de la société FARJOT TOITURES, pour la prise en compte des modifications intervenues au cahier des charges de son marché, pour un montant de – 11 584,00 € HT soit – 13 900,80 € TTC. Le montant du marché est modifié comme suit : Montant du marché initial, augmenté des avenants 1 et 2 : 157 467,46 € HT Montant du présent avenant : - 11 584,00 € HT Nouveau montant du marché : 145 883,46 € HT; 29 176,69 € TVA (20%) ; 175 060,15 € TTC Le pourcentage d’écart introduit au marché par les trois avenants est de 2,35%.

Sylvère HOUDEAU indique que le montant total des avenants présentés ce soir concernant le projet de réhabilitation de l’école maternelle s’élève à la somme de 9 587 € HT. Cependant sur l’opération de réhabilitation de l’école maternelle le montant total des avenants adoptés s’élève à 46 792,04 € en incluant un avenant qui sera présenté lors du prochain conseil, ce qui représente un écart de 3,83% par rapport au montant initial de l’opération. Il fait part également de l’avenant de la société IDEX ENERGIES qui résulte de la découverte de béton sur les tuyaux lors de la réalisation de la tranchée pour le chauffage de la mairie, ce qui a induit la location d’un brise roche.

Gilles PILLON, le Maire précise que le surcoût des travaux sur les douze avenants de l’école maternelle est inférieur à 10 000 euros ce qui démontre bien le travail qui a été conduit dans l’analyse des propositions d’avenants. D’ailleurs, l’écart maximum de 4% entre le montant initial et le montant final de l’opération est très acceptable dans un projet de réhabilitation.

Sylvère HOUDEAU ajoute que l’ouverture d’une 4ième classe intervenue pendant la réalisation du chantier a occasionné un coût supplémentaire de 20 000 euros d’aménagement.

Gilles PILLON note la satisfaction des parents, des enseignants et des ATSEM pour cette belle réalisation qui est le fruit d’un travail collectif.

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 4/31

II. CASES AU COLUMBARIUM ET CONCESSIONS AU CIMETIÈRE

N° de la décision Type de décision Bénéficiaire Tarif - durée DC-C-06/09/2017-10 Renouvellement M. May DERICK 348 € - 15 ans DC-C-12/10/2017-11 Renouvellement M. Alain TORRE 754 € - 15 ans DC-C-12/10/2017-12 Achat de concession M. Jean Claude VOLLAND 348 € - 15 ans DC-C-18/10/2017-13 Achat de concession M. Christian DEQUICK 255,20 € - 15 ans DC-C-30/10/2017-14 Renouvellement Mme Josiane PIOLI 510,40 € - 15 ans

La Tour de Salvagny le 04 décembre 2017

Rapport N° 11/12/2017-02 Décision modificative n°2 au budget principal 2017 de la Commune

Pascal DESSEIGNE, rapporteur, rappelle que le fonds de péréquation des recettes communales et intercommunales a subi une hausse importante en raison notamment de l’évolution de la carte intercommunale. En effet, une réduction d’environ 40% du nombre d’EPCI se traduit par des évolutions sensibles tant des contributions que des attributions pour chaque ensemble intercommunal. Ainsi, le montant prélevé en 2016 à la Métropole de Lyon s’élevait à 28 546 129 €. Il est passé en 2017 à 35 407 692 €, ce qui s’est traduit par une hausse de la part des communes membres. Le prélèvement opéré sur la commune est ainsi passé de 51 685 € en 2016 à 64 981 € en 2017 pour une prévision budgétaire de60 000 € au titre de sa contribution au FPIC. Aussi, il vous est proposé, d’abonder sur le chapitre 014 «Atténuation de produits» la somme de 5 000 € par augmentation des recettes du même montant au chapitre 74 au compte 74718 «Autres dotations».

Par ailleurs, il convient de procéder à l’amortissement de la subvention perçue pour la réalisation du terrain en synthétique et à ce titre, une écriture d’ordre s’avère nécessaire sur le chapitre 042 en recettes d’investissement et sur le chapitre 040 en dépenses d’investissement. Il vous est également proposé deux écritures d’ordre spécifiques. La première concerne le transfert de la valeur nette comptable du local situé 9 rue de l’Eglise, allée B, dans le budget des locaux, suite à sa cession le 29 mars 2017. La deuxième concerne les écritures d’intégration des dépenses de maîtrise d’œuvre dans le cadre du projet d’extension du cimetière au chapitre 20 afin de pouvoir les amortir.

Dépenses Recettes Désignation Diminution de Augmentation de Diminution de Augmentation de crédits crédits crédits crédits FONCTIONNEMENT D - 014 Atténuation de produits 0,00 5 000,00 0,00 0,00 R - 74 Autres dotations 0,00 0,00 0,00 5 000,00 Total FONCTIONNEMENT 0,00 5 000,00 0,00 5 000,00 INVESTISSEMENT D - 040 - Opération d’ordre 0,00 600,00 0,00 0,00 R - 042 - Opération d’ordre 0,00 0,00 0,00 600,00 D-041 - 204422 Opération d’ordre 0,00 8362,00 0,00 0,00 R - 041 - 2132 Opération d’ordre 0,00 0,00 0,00 8 362,00 D - 041 – 2312 Opération d’ordre 0,00 2 340,00 0,00 0,00

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 5/31 R – 041 – 2031 Opération d’ordre 0,00 0,00 0,00 2 340,00 Total INVESTISSEMENT 0,00 11 302,00 0,00 11 302,00

Pascal DESSEIGNE rappelle que ce fonds a été créé en 2012 afin d’aider les communes en difficulté. Ce fonds est basé sur le potentiel financier de la commune. Celle-ci doit contribuer au fonds si son potentiel financier est supérieur de 0,9 fois à la moyenne nationale.

Il précise également que la commune a reçu une subvention de 8 362 euros de la Fédération Française de Football pour la réalisation du terrain synthétique grâce aux nombreuses interventions et à l’opiniâtreté de Jacques DEBORD auprès de la Fédération.

Le Maire, Gilles PILLON, précise qu’il s’agit bien de trois écritures d’ordre sans impact budgétaire, et une écriture qui correspond à une dépense budgétaire supplémentaire pour le Fonds de péréquation. Il note que cette décision modificative étant la dernière de l’année, le budget a été contenu et exécuté tel que prévu et voté en conseil.

Le conseil municipal à l’unanimité adopte la décision modificative n°1 au budget principal de la commune telle que présentée.

La Tour de Salvagny le 04 décembre 2017

Rapport N° 11/12/2017-03 Fixation des Tarifs communaux pour l’année 2018

Pascal DESSEIGNE, rapporteur, rappelle que la fixation des tarifs municipaux intervient chaque année avec application au 1er janvier de l’année suivante.

Sauf élément spécifique amenant à un réajustement de tarif, deux orientations sont envisageables : l’actualisation des tarifs chaque année sur la base de l’inflation, l’actualisation « au coup par coup » des tarifs dans le temps. La seconde formule se traduit par des augmentations sans référence à un index précis et donc peu lisibles pour les habitants. Par ailleurs, il est constaté qu’elle amène à des augmentations irrégulières mais plus marquées. La première formule, quant à elle, permet de conserver une cohérence d’index et donc de lisibilité pour les habitants, ainsi qu’une clarté dans la règle de gestion des tarifs.

Aussi, il vous est proposé de réajuster les tarifs 2018 sur la base du taux d’inflation prévisionnel annuel 2017, soit + 1.2 % (taux annuel édité par la Banque de France à fin juin) avec arrondi au cinquante centimes d’euro inférieur ou supérieur (selon la règle de 0,25).

Cependant, certains tarifs ne peuvent être augmentés compte tenu du faible taux d’inflation. Aussi, il vous est proposé dans ce cas de calculer une hausse des tarifs sur la base du taux d’inflation cumulé de l’année n et de l’année n-1, si tant est qu’ils n'aient pas déjà été augmentés en 2017. Cette augmentation ne s’applique pas sur les tarifs fixes (ventes d’ouvrages, photocopies) et ceux fixés par fourchettes (concerts, conférences).

Par ailleurs, compte tenu du contexte économique toujours difficile et afin de continuer à proposer des tarifs attractifs, il vous est proposé de reconduire les droits de place pour le Marché de Noël aux mêmes tarifs que 2017, ainsi que le tarif forfaitaire pour le marché des peintres "La Halle des Arts" fixé lui à 45 €, ces deux manifestations faisant partie intégrante de la vie du centre village et contribuant à la renommée de notre commune. Le tableau des tarifs proposés figure en annexe. Pascal DESSEIGNE rappelle que la révision des tarifs peut intervenir soit au coup par coup, soit en adossant cette progression sur le coût de l’inflation. Cette dernière solution a été retenue depuis quelques années car elle paraît plus objective. La Banque de France a estimé l’inflation pour cette année 2017 à 1,2%, chiffre retenu pour augmenter les tarifs. Cependant, lorsque cette hausse ne permettait pas de progression des tarifs, il a été retenu une hausse des tarifs sur la base du taux d’inflation cumulé de l’année n et de l’année n-1. Certains tarifs n’ont pas évolué, comme les droits

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 6/31 de place pour le Marché de Noël et les tarifs forfaitaires pour la Halle des arts, qui sont des manifestations qui contribuent fortement à la bonne renommée de la commune. Le Conseil municipal, à l’unanimité, décide de fixer les tarifs communaux pour l’année 2018 comme proposé en annexe, avec effet au 1er janvier 2018 :

La Tour de Salvagny le 04 décembre 2017

Rapport N° 11/12/2017-04 Admission en non-valeur

Pascal DESSEIGNE, rapporteur, propose l’admission en non-valeur de plusieurs créances d’un montant total de 196,45 euros, qui feront l’objet d’une inscription au compte 654 « pertes sur créances irrécouvrables » au budget principal de la Commune. Il s’agit du non règlement d’études surveillées par des familles qui ont quitté la commune et qui n’ont pu être retrouvées. Il ajoute que cela nécessite l’autorisation du Trésorier.

Gilles PILLON précise que le Trésorier, lorsque les montants sont très faibles se limite à un courrier pour éviter que le coût des poursuites ne soient disproportionnés par rapport aux sommes à recouvrer.

Françoise HILBRUNNER demande si les personnes concernées sont poursuivies.

Gilles PILLON indique que de simples lettres sont adressées par le Trésorier et par la commune également lorsque les familles habitent encore la commune, ce qui permet d’ailleurs de recouvrer la majorité des créances. A défaut, cela peut nécessiter l’intervention du CCAS pour résoudre une situation personnelle plus délicate. Il ajoute que lorsque les familles ont quitté la commune il est très difficile de recouvrer de petites sommes.

Pascal DESSEIGNE précise que les poursuites sont plus significatives lorsqu’il s’agit de recouvrer des droits de place.

Le Conseil municipal, à l’unanimité adopte cette admission en non-valeur.

La Tour de Salvagny le 04 décembre 2017

Rapport N° 11/12/2017-05 Attribution d’une subvention exceptionnelle à l’Amicale Boule Salvagny (ABS)

Marcelle APARICIO, rapporteur, indique que l’association Amicale Boule Salvagny (ABS) s’est maintenue, pour la saison 2016/2017, en Nationale 2. Dix matchs ont été programmés sur la saison, dont cinq à l’extérieur comme sur la saison précédente. Comme le fait le Conseil Municipal à chaque fois que des équipes sportives évoluent au niveau national, il vous est proposé d’attribuer à l’association Amicale Boule Salvagny (ABS), pour la saison 2017/2018, une subvention exceptionnelle de 3 000 €, correspondant à une participation aux frais de déplacements de cette équipe (même montant que les années précédentes).

Le Conseil municipal, à l’unanimité, décide d’attribuer une subvention exceptionnelle de 3 000 € à l’ABS.

La Tour de Salvagny le 04 décembre 2017

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 7/31

Rapport N° 11/12/2017-06 Attribution d’une subvention exceptionnelle à l’Association pour l’Unité du Voisinage de la Roue (AUVR)

Marcelle APARICIO, rapporteur, indique que l’association AUVR est une association qui développe de nombreuses activités dont la Danse loisirs et la compétition. Elle a adhéré en 2016 à la Fédération Française de Danse Jazz. Deux de ses danseurs issus de notre village ont ainsi été champions de France dans leur catégorie « Danse Jazz ». Ils ont été qualifiés pour représenter la France aux championnats du Monde qui se sont tenus en Allemagne du 20 au 26 novembre. Le coût de la participation à cette compétition (transport, hébergement, restauration, frais d’hébergement…) s’élève à environ 500 € par participant. Il vous est proposé d’attribuer à l’association AUVR une subvention exceptionnelle de 400 € pour couvrir partiellement les frais générés par cette participation exceptionnelle.

Théréza ZENGA arrive en séance.

Gilles PILLON, le Maire, précise qu’il s’agit d’une reconnaissance car c’est une chance pour une commune d’avoir deux champions de France qui participent à des championnats du Monde, d’autant qu’ils ont débuté dans une association tourelloise

Sylviane MALEYSSON-SERRAILLE ne prenant pas part au vote, le Conseil municipal, à l’unanimité, décide d’attribuer une subvention exceptionnelle de 400 € à l’AUVR.

La Tour de Salvagny le 04 décembre 2017

Rapport N° 11/12/2017-07 Attribution d’une subvention de fonctionnement à l’Ecole de musique de La Tour de Salvagny (EMLTS)

Pierre PERRUCHOT DE LA BUSSIÈRE, rapporteur, rappelle que comme chaque année depuis 2009, la subvention de fonctionnement de l’école de musique est étudiée après l’adoption des comptes de l’exercice précédent (2016/2017) et l’approbation du budget prévisionnel (2017/2018) par l’assemblée générale qui a eu lieu cette année le 9 novembre 2017. L’analyse du compte d’exploitation 2016/2017 montre un résultat déficitaire de 20 902€. Ce déficit est dû à trois ruptures conventionnelles avec indemnités conséquentes (environ 7000€) et un licenciement économique (environ 4000€). De plus, le « big band », composé majoritairement d’adultes, a fait sécession avec l’école de musique en juin 2017 et un certain nombre de cotisations n’ont pas été payées alors que l’école de musique a supporté la charge du directeur d’ensemble pour environ 3000€. Ce déficit est couvert par le fond de sécurité qui est ramené à zéro. L’association n’a plus de réserve. Le budget prévisionnel 2017/2018 est pour l’instant en excédent de 1 229€. La baisse annoncée de 3% des subventions de fonctionnement par la métropole sera bien effective dans ce budget, ce qui représente une baisse d’environ 800€ dans un budget déjà très contraint. 92% des dépenses sont les salaires et charges du personnel qui évoluent en fonction de la convention collective. Il est très difficile de compresser les 8% de dépenses de fonctionnement qui restent. Après une baisse importante de la masse salariale, il faut donc qu’EMLTS trouve des solutions pour augmenter les recettes pour équilibrer son budget. En attendant, les décisions de l’association, nous vous proposons de maintenir notre subvention de fonctionnement au même niveau que l’année dernière.

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 8/31 Il est donc proposé au Conseil municipal de renouveler son soutien à l’Ecole de Musique de La Tour de Salvagny et de lui attribuer, pour l’exercice 2017/2018 :

- Une subvention de fonctionnement de 43 734 € à l’identique de l’exercice précédent, conformément à ce qui a été fait pour les autres associations. Le premier versement sera effectué en décembre 2017 et les suivants en mars et juin 2018.

- Une réunion trimestrielle entre le bureau et des conseillers municipaux sera remise en place en 2018 pour essayer d’anticiper les problèmes éventuels.

Pierre PERRUCHOT DE LA BUSSIÈRE indique que l’Assemblée Générale de l’école de musique s’est tenue le 9 novembre 2017 et a fait apparaître un compte d’exploitation pour l’année 2017 déficitaire de 20 900 euros. Ce déficit résulte de trois ruptures conventionnelles avec indemnités (7 000 euros) et d’un licenciement économique pour environ 4 000 euros alors même que le budget prévisionnel était déjà déficitaire. Il précise également que le Big Bang composé majoritairement d’adultes a fait sécession avec l’école de musique en juin 2017 ce qui a conduit l’école de musique à se séparer du directeur d’ensemble. Celui-ci a néanmoins été payé une partie de l’année alors que de nombreux adhérents de cette formation n’ont pas réglé leurs cotisations, ce qui a engendré un déficit supplémentaire de 3 000 euros. Cependant, ce déficit de 20 900 euros a été couvert par le fonds de sécurité qui avait été créé il y a 5 ans. L’association ne dispose donc plus à ce jour de réserves. Le budget prévisionnel 2017/2018 présenté est en excédent et il absorbe la baisse annoncée de 3% du montant des subventions de la Métropole de Lyon ; celles-ci sont ainsi passées de 33 000 euros à 29 000 euros. Cette perte de recettes est bien entendu difficile à compenser dans le fonctionnement de l’école de musique, lorsque 92% des dépenses sont constituées des salaires. La compression des dépenses implique automatiquement des départs de personnel. Il ajoute que l’école de musique doit trouver des solutions pour équilibrer son budget mais que cette tâche n’est pas aisée. Aussi, il propose le maintien de la subvention de fonctionnement à l’identique de l’année dernière tout en remettant en place une réunion trimestrielle avec des élus du conseil afin d’anticiper les éventuels problèmes.

Jocelyne BENOZILLO pose la question de l’intercommunalité.

Pierre PERRUCHOT DE LA BUSSIÈRE explique que d’ores et déjà l’intercommunalité est mise en œuvre. Ainsi des élèves inscrits à l’école de La Tour de Salvagny peuvent jouer d’un instrument dans une autre structure et de nombreux échanges interviennent avec d’autres écoles. Cette intercommunalité occasionne un travail administratif important pour la gestion des salaires notamment, et par conséquent des coûts supplémentaires.

Françoise HILBRUNNER demande si dans chaque structure communale existe un bureau comprenant un Président, un Trésorier et s’il n’est pas possible de fédérer tout cela.

Pierre PERRUCHOT DE LA BUSSIÈRE répond que cela dépend des conseils d’administration de chaque association et il ajoute qu’à ce jour les subventions sont communales et non intercommunales. Il met en lumière le problème du financement par les communes de structures intercommunales. Il précise enfin que la commune ne peut imposer des fusions. Il ajoute que les cours collectifs ne sont rentables qu’à partir de trois élèves. Or, il est très difficile de trouver des créneaux horaires qui conviennent à tous et qui permettent de regrouper des élèves de niveau sensiblement identique. Il faudrait davantage d’élèves inscrits à l’école de musique pour que cela soit réalisable.

Françoise HILBRUNNER ajoute que les parents doivent payer les cours particuliers et que cela ne doit pas être pris dans le budget de l’école de musique. Elle précise qu’il serait peut-être opportun de revoir ce point.

Jacques COCHE rappelle qu’il a été critiqué fortement l’année dernière lorsqu’il avait voté contre cette subvention, bien qu’il ait expliqué les motifs de ce vote. Il ajoute qu’il a examiné les comptes rendus des années précédentes et, qu’en novembre 2013 un large débat avait été ouvert, en présence des élus qui siègent aujourd’hui dans cette assemblée, sur deux sujets principaux, le premier visant à exploiter les cours collectifs et le second visant à se recentrer sur certains instruments. Or, il précise que depuis 2013 la restructuration n’a pas été faite. Il explique être favorable à l’école de musique mais il estime que la commune ne doit pas subventionner des cours privés qui coûtent excessivement chers. La commune a pour vocation d’aider à intégrer cette culture de la musique partout. Il vote contre afin de montrer la nécessité de restructurer

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 9/31 l’école de musique soit par la voie d’une mutualisation soit en faisant une publicité importante pour les cours collectifs et en limitant le nombre d’instruments. Par ailleurs, il ajoute que la baisse des subventions de la Métropole était prévisible et que la signature des conventions avec le Conseil général est intervenue sans réflexion préalable comme l’embauche de nouveaux professeurs qu’il faut désormais licencier. Il indique que ce débat dure depuis des années.

Gilles PILLON, le Maire, rappelle que la commune ne peut s’immiscer dans la gestion des associations et que de nombreuses écoles de musique dans l’agglomération lyonnaise connaissent de semblables difficultés. Le Conseil général avait déjà baissé de 10% sa subvention avant que cette compétence ne soit transférée à la Métropole. Cette dernière a ensuite baissé de 6% et de 3% le montant de la subvention allouée. Cependant, elle travaille actuellement sur le schéma des aides accordées à la musique avec une volonté marquée de parvenir à des mutualisations notamment sur le plan administratif, ressources humaines, afin d’avoir des plateformes de gestion des paies par exemple. Cette mutualisation limiterait les risques juridiques et les coûts . La Métropole a engagé un travail important sur ces points. Ensuite les conseils d’administration des associations vont délibérer et prendre leurs décisions. A ce jour environ 200 enfants bénéficient des cours de musique et il y a beaucoup de cours individuels. Il ajoute qu’un travail important doit être mené pour analyser les raisons pour lesquelles les cours collectifs ne fonctionnent pas.

Pierre PERRUCHOT DE LA BUSSIÈRE explique qu’il y a actuellement 123 cours individuels et 120 cours collectifs. Cependant le cours collectif ne peut être rentable qu’à trois élèves ce qui n’est pas possible à ce jour en raison de l’insuffisance d’élèves inscrits à l’école de musique. A une question de Françoise HILBRUNNER, il précise que le prix du cours individuel est plus élevé que celui du cours collectif.

Théréza ZENGA demande pourquoi l’association continue les cours collectifs s’il n’est pas possible d’avoir trois élèves.

Jacques COCHE ajoute qu’il y a une perte de 43 000 euros à ce jour.

Gilles PILLON, le Maire, indique que la commune subventionne toutes les associations afin qu’elles puissent proposer des tarifs intéressants. Cependant, il existe une réelle problématique et il convient d’attendre les éléments de la Métropole pour connaître l’impact sur la subvention et ainsi pouvoir définir une stratégie. Les mêmes problématiques se posent dans d’autres communes et toutes les écoles de musique sont confrontées à cette question de l’organisation pour pouvoir continuer à subsister. Les conseils d’administration devront prendre les décisions qui s’imposent. Il ajoute que dans le monde associatif il faudra des GIE si on veut se professionnaliser compte tenu de la complexité des réglementations.

Pierre PERRUCHOT DE LA BUSSIÈRE précise qu’une des conséquences de la réorganisation est bien le départ des professeurs s’il y a moins d’instruments.

Jacques COCHE propose de passer d’une école élitiste à une école populaire. Les cours particuliers coûte 800 euros par an et 400 euros pour les cours collectifs et il propose que soit réalisé un sondage afin d’appréhender le souhait de la population. Il précise que rien n’a été réalisé dans ce sens.

Jocelyne BENOZILLO regrette le manque de vitrine extérieure de l’école de musique notamment lors du 14 juillet ou d’autres manifestations. Elle ajoute que l’école de musique doit être présente lors des grandes manifestations tourelloises.

Pierre PERRUCHOT DE LA BUSSIÈRE indique que chaque participation de l’école de musique à une manifestation engendre des frais supplémentaires pour la rémunération des professeurs qui participent.

Jean Philippe JAL indique que lorsqu’il entend le directeur dire aux élus qu’il n’est pas là pour faire des bénéfices, la mairie n’est pas là non plus pour éponger le déficit. L’association si elle a moins d’inscrits doit diminuer le nombre de cours. Il ajoute que de nombreuses associations voient leurs effectifs diminués et par conséquent limitent leurs frais.

Gilles PILLON indique qu’un budget prévisionnel ne peut être déficitaire et qu’il en a fait la remarque au conseil d’administration. Il ajoute que le conseil d’administration est conscient de la situation. Cependant celui-ci doit réfléchir à une stratégie pour l’avenir. Il ajoute que l’augmentation des effectifs ne peut passer que par une baisse des tarifs ce qui signifie que la Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 10/31 Métropole et la commune apportent dans ce cas l’équilibre avec des subventions plus importantes.

Dominique DUPASQUIER propose que l’on revienne à une école de musique plus petite avec moins de diversité d’instruments.

Pierre PERRUCHOT DE LA BUSSIÈRE indique que cette orientation se concrétise d’ores et déjà.

Alain MOREL indique que d’autres écoles de musique sont beaucoup plus directives dans le choix des cours collectifs en limitant les créneaux proposés, ce qui réduit de facto le nombre de professeurs. Il précise que l’école CHAPOLY fonctionne de cette manière.

Keevin CHASSIGNOL arrive en séance.

Dominique DUPASQUIER ajoute que l’école de musique de Charbonnières incite les élèves à s’inscrire à La Tour de Salvagny parce que les tarifs sont moins élevés.

Françoise HILBRUNNER indique qu’il faudrait une entente des écoles de musique sur les tarifs.

Gilles PILLON synthétise l’ensemble des interventions en rappelant qu’effectivement il y a un réel enjeu cette année 2017/2018 et que la commune ne peut s’engager sans fin si une stratégie de l’école de musique n’est pas définie clairement.

Théréza ZENGA regrette que ne soit pas proposé dans la demande de subvention un projet avec des propositions et des idées d’évolution.

Pierre PERRUCHOT DE LA BUSSIÈRE rappelle qu’il y a quelques années la subvention était très compartimentée ce qui était délicat à gérer. Aujourd’hui la subvention est globale et on ne peut dicter à l’école de musique la manière de l’utiliser. Il ajoute que la mutualisation administrative est déjà en place, l’école de musique de La Tour de Salvagny réalisant la paie de 4 écoles de musique moyennant facturation de cette prestation.

Gilles PILLON indique que cela permet de mutualiser les coûts de formation. Il ajoute qu’il faudra peut-être un jour externaliser ces missions qui sont de plus en plus complexes. En effet, les bénévoles ne peuvent plus porter la charge de la gestion de la paie et des contrats de travail.

Pierre PERRUCHOT DE LA BUSSIÈRE explique que la masse salariale est passée de 177 000 euros à 152 000 euros dans le budget 2017/2018 mais que cela s’est traduit par le versement d’ indemnités pour licenciement et que les risques de recours au prud’hommes existent.

Pascal DESSEIGNE note que le déficit de 20 000 euros est exceptionnel dans la mesure où cela résulte uniquement des licenciements et des frais de justice. Il explique qu’il y a bien deux sujets distincts, la subvention de 43 000 euros, et le déficit exceptionnel de 20 000 euros pour l’année 2017 qui résulte de la baisse de la masse salariale.

Jean Philippe JAL indique que si l’on fait le calcul le déficit est de 14 000 euros. La question se pose pour l’année prochaine et le débat est récurrent depuis 2008.

Pascal DESSEIGNE explique que lorsque l’on diminue la masse salariale en étant contraint de licencier il y a inéluctablement des frais de procédures et de justice.

Gilles PILLON ajoute qu’il est étonnant que certaines personnes qui ont participé à des évènements et profité du professeur animateur ne règlent pas leurs cotisations d’autant qu’ils ont œuvré pour l’école de musique. Cette perte d’adhésion a contribué à accroître le déficit.

Pascal DESSEIGNE ajoute que la subvention de 43 000 euros n’est pas mineure mais que la question essentielle est de savoir si la municipalité veut assurer un minimum artistique et culturel dans la commune. Dans l’affirmative, cela occasionne immanquablement le versement de subventions.

Gilles PILLON indique que par rapport aux autres communes, La Tour de Salvagny se trouve plutôt dans la fourchette basse en terme de montant global de subventions versées. Ainsi, dans la commune de Limonest qui compte moins de 3 500 habitants, le directeur de l’école de musique est un fonctionnaire payé par la commune.

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 11/31 Jacques COCHE ajoute que le montant des subventions allouées par la commune aux associations est d’environ 250 000 euros, et que par conséquent ce qui est donné à l’un ne sera pas versé aux autres. D’autres associations comme les Naturiales qui travaillent énormément ou d’autres associations qui veulent progresser doivent également être aidées.

Pascal DESSEIGNE explique qu’il n’est en aucun cas opéré de ponction dans le montant alloué à une association pour en financer une autre et que toutes les associations bénéficient de subventions ou d’aides de la commune.

Gilles PILLON précise que les besoins ne sont pas identiques pour toutes les associations. De plus, la culture globalement coûte davantage que les activités sportives dans lesquelles les entraîneurs sont bénévoles. Or, il y a de moins en moins de bénévoles aujourd’hui, d’autant que des exigences de diplômes sont requises désormais. De plus les risques juridiques et financiers sont de plus en plus importants dans le monde associatif.

Malika VERLIÈRE ne prenant pas part au vote, Jacques COCHE votant contre, Robert CASSARD et Theresa ZENGA s’abstenant, le Conseil municipal, à la majorité, décide de renouveler son soutien à l’Ecole de Musique de La Tour de Salvagny et de lui attribuer, pour l’exercice 2016/2017 : - Une subvention de fonctionnement de 43 734 € à l’identique de l’exercice précédent, conformément à ce qui a été fait pour les autres associations. Le premier versement sera effectué en décembre 2017 et les suivants en mars et juin 2018.

- Une réunion trimestrielle entre le bureau et des conseillers municipaux sera remise en place en 2018 pour essayer d’anticiper les problèmes éventuels.

La Tour de Salvagny le 04 décembre 2017

Rapport N° 11/12/2017-08 Attribution d’une subvention exceptionnelle à l’Association Festival Farwest Lyonnais

Marcelle APARICIO, rapporteur, indique que le 14ème Festival Country de La Tour de Salvagny a été organisé par une équipe nouvelle qui a repris le flambeau seulement 5 mois avant la tenue du festival, n’ayant plus le temps de revoir les engagements pris.

Toutefois, l’équipe a cherché à dynamiser le festival en l’ouvrant encore plus aux familles avec de nouvelles attractions pour les enfants, ce qui paraît avoir satisfait les visiteurs. Pour autant, la météo très maussade du samedi a eu un impact direct sur la fréquentation et donc sur les recettes de restauration (inférieure de 3 000 € à celle du dimanche). Par ailleurs, le concert du vendredi soir n’attire pas suffisamment de spectateurs (moins de 80 places payantes) pour couvrir les frais. Le festival enregistre donc cette année un déficit de 2 584 €.

Afin de créer les conditions d’une pérennité financière du festival, l’association FESTIVAL FARWEST LYONNAIS, a décidé de poursuivre l’ouverture du festival aux familles, de supprimer le concert du vendredi soir remplacé par un Bal CD (économie 2 000 €) et de supprimer le chapiteau Saloon (économie 10 000 €) qui ne présente que très peu d’intérêt, soit une économie de l’ordre de 20 % du budget 2017, tout en reconsidérant tous les postes de dépenses.

Gilles PILLON indique que la nouvelle équipe, suite à l’analyse de la situation, a décidé de supprimer le concert du vendredi soir qu’il transformerait en bal CD et le podium couvert. En effet, les personnes viennent principalement pour danser et donc consomment très peu. L’objectif de la nouvelle équipe est de se remettre en situation d’excédent certaines années, comme le fait actuellement Noël In, afin de pouvoir faire face aux années difficiles.

Jacques COCHE demande si l’association a présenté ses comptes.

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 12/31 Gilles PILLON indique que leurs comptes ont été présentés ce qui a permis de présenter la subvention. Il ajoute que le budget de la manifestion est d’environ 80 000 euros. Il précise également qu’ils bénéficient d’une aide de la SATHEL à hauteur de 25 000 euros.

Jocelyne BENOZILLO s’interroge sur la prise en charge du coût des chapiteaux.

Gilles PILLON indique que l’association supporte cette charge. Il ajoute que l’ouverture du Festival aux enfants a été une belle réussite et que si cette orientation devait être maintenue il faudra que l’association revoit sa communication pour l’adapter.

Le Conseil municipal, à l’unanimité, décide d’attribuer à l’association Festival Farwest Lyonnais une subvention de 2 600 € en avance de la subvention 2018.

La Tour de Salvagny le 04 décembre 2017

Rapport N° 11/12/2017-09 Attribution d’une subvention à la SCI DU ZONCHET pour des travaux de réhabilitation dans le cadre du conventionnement de logements privés

Pascal DESSEIGNE, rapporteur, rappelle que le conseil municipal, lors de sa séance du 22 mars 2016, a décidé de travailler avec SOLIHA (anciennement PACT du Rhône) et de signer une convention en vue de développer le conventionnement de logements privés qui sont alors comptabilisés au titre des logements sociaux. SOLIHA a pris de nombreux contacts avec des propriétaires dont leurs logements locatifs pouvaient correspondre aux conditions du conventionnement (travaux à réaliser, conditions de loyer….). Le conventionnement permet en effet aux propriétaires de bénéficier d’aides publiques aux travaux de réhabilitation (gros travaux, économie d’énergie…) sous condition de plafonds de loyers, de revenus des locataires et un engagement de location sur une durée minimum de 9 ans, lesquelles conditions déterminent le taux de participation financière réparti entre l’Anah, la Métropole de Lyon et la Commune. Le 1er projet validé par les services de l’Anah est situé 42 rue de Paris. Il vise à réaliser des travaux d’amélioration énergétique dans un logement T3 d’une superficie de 63 m² et des travaux de changement d’usage dans une grange au rez de chaussée d’une superficie de 63 m² également. Le montant total des travaux s’élève à 91 275 € et le montant total des subventions est de 72 374 € dont une participation de la commune à hauteur de 9 450 € permettant un conventionnement social à loyers modérés. Pascal DESSEIGNE rappelle que la commune est astreinte à un pourcentage de 25% de logements sociaux à l’horizon 2025 et qu’à ce jour elle atteint le pourcentage de 10-11%. Il indique que l’association SOLIHA avait été mandatée l’année dernière afin de prospecter les propriétaires privés de la commune, avec l’aide précieuse de Bernard PONCET, afin de les inciter à faire des travaux dans les logements qu’ils louaient à la condition de respecter les plafonds de loyers sociaux (PLAI, PLUS…). En contrepartie les propriétaires bénéficient de subventions pour la réalisation de leurs travaux. La commune savait qu’il s’agissait d’un travail de longue haleine car il n’est pas évident de convaincre les propriétaires de baisser leurs loyers même si cela leur permet de valoriser leur patrimoine. SOLIHA a poursuivi son travail de prospective bien qu’elle ne soit plus mandatée par la commune et elle a trouvé un propriétaire pour l’aménagement de deux appartements. La commune avait accepté de subventionner les travaux à la même hauteur que la Métropole afin de rendre le dispositif plus attractif. Ces deux logements seront comptabilisés comme logements sociaux au titre de la loi SRU. Il précise qu’à chaque opération de préemption par la commune pour revente à un bailleur social, la commune le revend à moindre coût et la différence constitue une subvention, dépenses déductibles de la pénalité pour carence de logements sociaux. Gilles PILLON ajoute que le montant de la subvention sur 9 ans reviendrait à ce que coûte un logement manquant dans le cadre de la loi SRU. Ainsi, au lieu de verser cette somme à l’Etat, elle est attribuée localement pour la réalisation de logements sociaux.

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 13/31 Jacques COHE demande si au-delà de 50m² de surface, la création d’un garage ou d’un parking est obligatoire. Bernard PONCET répond que le seuil est à 75 m² de surface de plancher. Gilles PILLON, le Maire, précise que plusieurs personnes sur la commune pourraient être éligibles à ce dispositif pour des travaux de rénovation énergétique notamment mais que les personnes d’un certain âge sont souvent réticentes à ce type de conventionnement. Pascal DESSEIGNE indique que ces deux réalisations pourraient convaincre d’autres propriétaires d’adhérer à cette démarche. Bernard PONCET ne participant pas au vote, le Conseil municipal, à l’unanimité, décide d’allouer une subvention de 9 450 € pour le financement de ce projet à la SCI du ZONCHET et d’autoriser le Maire à signer la convention d’attribution de subvention ainsi que tout acte nécessaire à la réalisation de ce projet.

La Tour de Salvagny, le 04 décembre 2017

Rapport N° 11/12/2017-10 Attribution d’un fonds de concours au SIGERLy (Syndicat Intercommunal de Gestion des Energies de la Région Lyonnaise) pour un enfouissement de réseaux Avenue des Monts d’Or

Jacques DEBORD, rapporteur, rappelle que l’article L.5212-26 du Code Général des Collectivités Territoriales, en vigueur depuis le 1er janvier 2010, dispose que pour financer la réalisation ou le fonctionnement d’un équipement, des fonds de concours peuvent être versés entre le syndicat d’électricité et les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale membres après accords concordants exprimés à la majorité simple du comité syndical et des conseils municipaux ou des organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale concernés. Le montant total des fonds de concours ne peut pas excéder les trois quarts du coût hors taxe de l’opération concernée. L’attribution d’un fonds de concours annuel couvrant les investissements de faible montant étant impossible, il convient donc de délibérer pour chaque projet afin de contenir le montant de la part de la contribution annuelle. Le coût du projet de l’Avenue des Monts D’or qui vise à supprimer 2 supports béton et un support bois qui alimente « Grain de Ferme » (réseaux Enedis et FT) s’élève à la somme de 26 000 € TTC dont un montant de 18 000 € HT à charge de la commune. Le Conseil municipal, à l’unanimité, décide de financer l’opération par un fonds de concours dans la limite de 75 % de la dépense, soit la somme de 13 500 € HT. A titre d’information, le montant de la contribution résiduelle s’élèvera à la somme de 420,12 € par an pendant 15 ans.

La Tour de Salvagny, le 04 décembre 2017

Rapport N° 11/12/2017-11 Attribution d’un fonds de concours au SIGERLy (Syndicat Intercommunal de Gestion des Energies de la Région Lyonnaise) pour les travaux du Parking des Marronniers

Jacques DEBORD, rapporteur, rappelle que l’article L.5212-26 du Code Général des Collectivités Territoriales, en vigueur depuis le 1er janvier 2010, dispose que pour financer la réalisation ou le fonctionnement d’un équipement, des fonds de concours peuvent être versés entre le syndicat d’électricité et les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale membres après accords concordants exprimés à la majorité simple du comité syndical et des

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 14/31 conseils municipaux ou des organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale concernés. Le montant total des fonds de concours ne peut pas excéder les trois quarts du coût hors taxe de l’opération concernée. L’attribution d’un fonds de concours annuel couvrant les investissements de faible montant étant impossible, il convient donc de délibérer pour chaque projet afin de contenir le montant de la part de la contribution annuelle. Le coût du projet pour le déplacement d’un candélabre et le changement des 2 candélabres au parking des Marronniers s’élève à la somme de 6 474,52 € € TTC dont un montant de 4 924,00 € HT à charge de la commune. Jacques DEBORD précise que l’objectif de ces travaux est de gagner de l’espace pour se garer sur ce parking des Marronniers en enlevant certains îlots qui se trouvent entre les épis. Gilles PILLON ajoute que ces travaux permettront également de changer les lampadaires pour des modèles à led qui consomment nettement moins d’énergie. Par ailleurs, le SIGERLY devrait sous peu rendre une étude sur l’approche énergétique sur la commune. A la question de Robert CASSARD, le Maire indique que ce parking est bien public et qu’un nouveau fléchage sera réalisé pour davantage de lisibilité. Théréza ZENGA demande si le stationnement devant les communaux est privatif ou public. Le Maire, Gilles PILLON, indique qu’il s’agit du domaine privé de la commune affecté aux communaux. Le Conseil municipal, à l’unanimité décide de financer l’opération par un fonds de concours dans la limite de 75 % de la dépense, soit la somme de 3 600,00 € HT. A titre d’information, le montant de la contribution résiduelle s’élèvera à la somme de 135,96 € par an pendant 15 ans.

La Tour de Salvagny, le 04 décembre 2017

Rapport N° 11/12/2017-12 Contribution au Syndicat d’Aménagement et de Gestion de l’Yzeron du Ratier et du Charbonnières (SAGYRC) au titre de l’année 2018

Pascal DESSEIGNE, rapporteur, rappelle que le Syndicat d’Aménagement et de Gestion de l’Yzeron du Ratier et du Charbonnières (SAGYRC) a décidé de remplacer la contribution des communes associées par le produit des impôts et des taxes. Le montant de la part provisoire aux charges du syndicat incombant à la Commune, au titre de l’année 2018, est estimé à 9 923,52 € (10 294,02 € en 2017). Cependant avec l’adhésion de la Métropole de Lyon au SAGYRC à compter du 1/01/2018, les montants provisoires vont être totalement revus. Une nouvelle délibération du SAGYRC interviendra au cours du 1er trimestre 2018 afin d’arrêter les montants définitifs. Le Conseil municipal, à l’unanimité décide de ne pas fiscaliser le montant de la contribution mais d’inscrire le montant total de la participation de la Commune au chapitre 65 « autres charges de gestion courante ».

La Tour de Salvagny le 04 décembre 2017

Rapport N° 11/12/2017-13 Autorisation donnée au Maire de signer l’avenant au contrat de mission assistance juridique avec le Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale du Rhône et de la Métropole de Lyon pour l’année 2018

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 15/31 Gilles PILLON, rapporteur, rappelle que depuis 1994, la Commune adhère au service Assistance Juridique du Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale du Rhône. Ce dispositif apporte une expertise juridique dans tous les domaines de l’activité territoriale. 7 juristes travaillent actuellement à disposition des Collectivités adhérentes (qui sont au nombre de 235). Ils répondent ainsi aux questions des Collectivités, peuvent être amenés à rédiger des modèles d’actes et réalisent des études. Pour l’année 2018, la participation de la Commune s’élève à 0,85 € (0,84 € en 2017) par habitant, soit 3 478 €, ce qui représente une augmentation de 2,9 % par rapport à 2017 en lien essentiellement avec l’augmentation de la population. Gilles PILLON précise que les services du Centre de Gestion maîtrisent parfaitement les questions de la fonction publique. Le Conseil municipal, à l’unanimité autorise le Maire à signer, au titre de l’année 2018, l’avenant à la convention relative au service Assistance Juridique avec le Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale du Rhône et de la Métropole de Lyon.

La Tour de Salvagny le 04 décembre 2017

Rapport N° 11/12/2017-14 Autorisation donnée au Maire de signer la convention 2018 avec l’Association « Comité Social du Personnel de la Métropole Lyonnaise »

Gilles PILLON, rapporteur, rappelle que la Commune adhère, depuis 1992, au Comité Social du Grand Lyon, devenu, avec la création de la Métropole de Lyon : « Comité Social du Personnel de la Métropole Lyonnaise ». Cette association a pour objectif d’instituer, en faveur des agents de la Métropole de Lyon et des Collectivités publiques adhérentes implantées sur son territoire, toutes formes d’aides jugées opportunes, notamment financières et matérielles, toutes actions de nature à favoriser leur épanouissement personnel, plus spécialement dans le domaine social, culturel et sportif et à favoriser les liens de solidarité et d’amitié entre les agents de ces différents services et collectivités publiques. Le renouvellement de la convention liant la Commune et ce service s’effectue annuellement.

La participation financière de la commune se décompose comme suit : - une subvention financière : Celle-ci est affectée aux actions mises en œuvre en faveur des agents et au financement des frais de gestion courante de l’association. Le calcul du montant de la subvention municipale versée à l’association s’appuie sur la base de la masse salariale de l’année N-2 multipliée par 0,9 %, déduction faite des charges liées aux vacataires. Il s’agit du chapitre « Charges de personnels et frais assimilés » regroupant : - le compte 631 « impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations (administration des impôts), - le compte 633 « impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations (autres organismes), - le compte 64 : Charges de personnel. Les vacataires (définis comme tels par le Comité Social : « agents contractuels qui n’ont pas un temps de travail annualisé, qui sont rémunérés sur la base de vacations, c’est-à-dire à l’heure, la demi-journée ou la journée, qui travaillent à temps non complet et de manière discontinue ») ne sont plus pris en compte, dans le calcul de la masse salariale, à partir du 1er janvier 2017.

- des cotisations sociales : Les prestations versées par le Comité Social sont soumises à CSG et CRDS. Pour les agents non titulaires qui relèvent du régime général, elles sont soumises, outre les deux contributions, à l’ensemble des cotisations sociales. L’ensemble des cotisations doit figurer dans les bordereaux de versement établis par le membre-adhérent, les bases doivent être intégrées à la déclaration annuelle des salaires.

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 16/31 Ainsi, au vu de ces éléments, le montant global estimé de la contribution de la Commune au titre de l’année 2018 s’élèverait à 13 475,36 € (13 153,69 € en 2017, soit une hausse d’environ 2,44 %). Gilles PILLON note que ce service rend entière satisfaction aux collaborateurs et que si la commune devait affecter une personne pour gérer ce service le coût serait bien supérieur et les services proposés ne seraient les mêmes. Le Conseil municipal, à l’unanimité autorise le Maire à signer la convention 2018 avec l’association « Comité Social du Personnel de la Métropole Lyonnaise ».

La Tour de Salvagny le 04 décembre 2017

Rapport N° 11/12/2017-15 Autorisation donnée au Maire de signer la convention pluriannuelle pour une mission d’archivage avec le Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale du Rhône et de la Métropole de Lyon

Pascal DESSEIGNE, rapporteur, rappelle que l'article 25 de la loi nº 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la Fonction Publique Territoriale, permet aux centres de gestion d’assurer toutes tâches administratives ainsi que des missions d'archivage, de numérisation, de conseils en organisation et de conseils juridiques, à la demande des collectivités et établissements. Le CDG69 a, par délibération du 27 novembre 1987, décidé de répondre à la demande de communes et établissements publics du département visant à ce que leur soient affectés des agents dans le cadre de missions temporaires d’archivage. La commune de La Tour de Salvagny souhaite bénéficier des services d’un archiviste compétent pour traiter de manière régulière son fond d’archives. En effet, elle constate un accroissement annuel de ses archives d’environ 11 mètres linéaires par an ce qui correspond à une intervention annuelle des archivistes de 6 jours. Gilles PILLON, le Maire, précise que l’archivage doit se faire conformément aux normes en vigueur sur la conservation des documents publics et c’est la raison pour laquelle le centre de gestion dispose d’archivistes pour réaliser ces missions. Par ailleurs, l’archivage électronique va être mis en place progressivement courant 2018 et est déjà en œuvre dans le domaine des finances. Les grandes entreprises privées ne disposent pas à ce jour d’un archivage électronique à 100% à l’exception de quelques entreprises d’assurance. Jacques COCHE demande s’il s’agit d’archivage électronique. Gilles PILLON explique qu’il s’agit d’archivage papier actuellement mais que dans les cinq années à venir, la numérisation sera mise en place. Jacques COCHE demande pourquoi il n’est pas possible de passer directement à l’archivage informatique alors que la Métropole dispose de fantastiques logiciels de GED. Gilles PILLON, le Maire, explique que l’archivage papier est maintenu pour ce qui n’est pas encore numérisé comme l’urbanisme. Cependant, la numérisation n’est pas obligatoirement une économie de temps comme on l’a constaté pour la comptabilité et la paie. La Trésorerie a bénéficié d’un gain de temps considérable avec la numérisation contrairement aux communes qui réalisent toutes les opérations de numérisation. Ainsi, le coût financier est porté par les collectivités alors que les économies d’effectifs sont réalisées par l’Etat. Le Conseil municipal, à l’unanimité autorise le Maire à signer la convention pluriannuelle d’archivage (3 ans à compter du 1er janvier 2018) pour permettre un traitement régulier des archives. Le coût journalier d’intervention est fixé à 300 €.

La Tour de Salvagny, le 04 décembre 2017

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 17/31

Rapport N° 11/12/2017-16 Autorisation donnée au Maire de signer la convention d’adhésion au contrat-cadre « Titres restaurant » avec le centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale du Rhône et de la Métropole de Lyon

Pascal DESSEIGNE, rapporteur, rappelle que le marché des titres restaurant de la commune de La Tour de Salvagny conclu pour une durée de 3 ans arrive à échéance au 25 mars 2018. Il a donc été intéressant de se rapprocher du centre de gestion de la Fonction publique territoriale du Rhône et de la Métropole de Lyon pour examiner les conditions de leur accord cadre. Par délibération en date du 6 juillet 2015, le conseil d’administration du Centre de gestion de la fonction publique territoriale du Rhône et de la Métropole de Lyon a autorisé la Présidente à attribuer le contrat-cadre « titres restaurant » au prestataire « Up Chèques déjeuner » pour une durée de 4 ans à compter du 1er septembre 2015. Durant cette période, les collectivités territoriales qui le souhaitent peuvent à tout moment adhérer à ce contrat-cadre. Au titre de son adhésion au contrat-cadre, la commune de La Tour de Salvagny versera une participation de 100 euros pour la durée du contrat. Le contrat-cadre permet à la commune de bénéficier des mêmes prestations que celles dont elle dispose actuellement concernant notamment les modalités de gestion des commandes et de livraison, de remboursement des titres volés, perdus ou dégradés. Par ailleurs, la commune percevra une remise annuelle de 2,7% appliquée sur le montant global de commandes de titres en format papier soit une somme d’environ 1 400 €. Gilles PILLON précise que ce schéma de mutualisation n’a aucune conséquence pour les collaborateurs qui continuent de bénéficier des mêmes conditions. En revanche la commune n’a pas à lancer le marché ce qui constitue une économie immédiate en temps d’activités. Le Conseil municipal, à l’unanimité autorise le Maire à signer la convention d’adhésion au contrat- cadre titres restaurant avec le Centre de gestion de la fonction publique territoriale du Rhône et de la Métropole de Lyon, à signer les certificats d’adhésion avec les prestataires retenus et tout document nécessaire à l’exécution de ces adhésions.

La Tour de Salvagny, le 04 décembre 2017

Rapport N° 11/12/2017-17 Autorisation donnée au Maire de signer la convention de constitution du groupement de commandes pérenne pour la passation d’accords-cadres pour la fourniture d’électricité, de gaz et de services associés coordonné par le SIGERLY

Sylvère HOUDEAU, rapporteur, rappelle que le processus d’ouverture à la concurrence des marchés d’énergies a imposé le respect par les collectivités territoriales des procédures requises par le code des marchés publics. Dans ce nouveau contexte juridique il est apparu intéressant pour les collectivités territoriales de mutualiser leurs achats en matière de fourniture d’électricité et de gaz. Le SIGERLY, assurant la compétence de maîtrise des énergies, a donc proposé de constituer un groupement de commandes pérenne dont il sera le coordonnateur pour l’achat d’électricité et de gaz. Cette démarche avait d’ores et déjà été initiée en 2014 avec la signature d’un 1er accord-cadre pour l’achat de gaz du 26/05/2014 au 25/05/2016 puis d’un deuxième accord-cadre du 07/06/2016 au 06/06/2020. Elle s’est poursuivie avec la signature d’un accord- cadre pour l’achat d’électricité du 08/06/2015 au 31/12/2018. Ces marchés ont permis pour les communes de bénéficier d’une offre de qualité et de gains financiers. Les tarifs de fourniture d’électricité entre le marché subséquent du 1er novembre 2015 au 31 décembre 2017 et le

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 18/31 deuxième marché subséquent du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2018 ont évolué à la baisse ; on enregistre globalement une baisse moyenne de 6%. Le SIGERLY propose donc de constituer un groupement de commandes pérenne pour l’achat groupé d’électricité et de gaz afin de faciliter le traitement administratif pour les membres du Sigerly qui disposeront toujours d’un droit de retrait du groupement. Le montant de la participation financière pour la commune est de 200 € pour la totalité de la durée du marché subséquent de fourniture d’électricité et de 0,06 €/habitant annuelle pour la fourniture de gaz soit un peu moins de 250 euros. Gilles PILLON, le Maire, indique que la commune est déjà dans ce schéma actuellement. Le Conseil municipal, à l’unanimité décide d’approuver la constitution du groupement de commandes pérenne pour la passation d’accords-cadres pour la fourniture d’électricité, de gaz et de services associés, coordonné par le SIGERLY, et d’autoriser le Maire à signer la convention de constitution du groupement de commandes ainsi que tout avenant éventuel nécessaire à l’exécution de ladite convention.

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Rapport N° 11/12/2017-18 Election des délégués au Syndicat d’Aménagement et de Gestion de l’Yzeron, du Ratier et du Charbonnières (SAGYRC)

Gilles PILLON, rapporteur, rappelle que le SAGYRC a été créé par arrêté préfectoral en date du 26 décembre 2001 et regroupe 20 communes (Brindas, Chaponost, Charbonnières-les Bains, Craponne, Dardilly, Francheville, Grézieux-la-Varenne, La Tour de Salvagny, Lentilly, Marcy l’Etoile, Montromant, Oullins, Pollionnay, Saint-Genis-les-Ollières, Saint-Laurent-de-Vaux, Sainte Consorce, Sainte-Foy-les-Lyon, Tassin La Demi Lune, Vaugneray et Yzeron). Le syndicat a en charge la gestion, la restauration et la mise en valeur des milieux aquatiques. A ce titre, il assure l’aménagement et la gestion des cours d’eau Yzeron, Ratier et Charbonnières, en vue de la lutte contre les inondations du bassin de l’Yzeron. Des compétences optionnelles peuvent être transférées par les communes adhérentes concernant les barrages écréteurs de crues sur l’Yzeron et le Charbonnières, la restauration hydraulique, physique et paysagère de cours d’eau en zone urbaine et ouvrages de protection contre les inondations sur le Charbonnières, sur le Ratier et sur l’Yzeron, étude hydraulique du Nant et étude d’élaboration d’un plan de ruissellement sur les communes amont du bassin versant de l’Yzeron.

Gilles PILLON, le Maire, précise que suite à la modification des statuts du SAGYRC, présentée lors du précédent conseil municipal et approuvée par ce dernier, il convient de désigner un délégué titulaire et un délégué suppléant pour représenter la commune au sein de ce syndicat. Il ajoute qu’il s’agit d’une élection à bulletin secret, au scrutin uninominal majoritaire à trois tours, sauf si le conseil à l’unanimité accepte de procéder à main levée. L’ensemble des membres du conseil municipal accepte de procéder à l’élection à main levée. Le Maire propose les candidatures qu’il a reçues, Pierre PERRUCHOT DE LA BUSSIERE comme titulaire et Bernard PONCET comme suppléant. Il demande si d’autres personnes souhaitent faire acte de candidature. Robert CASSARD se présente comme titulaire et Jacques COCHE comme suppléant. Le Maire fait procéder à l’élection à main levée. Pierre PERRUCHOT DE LA BUSSIERE et Bernard PONCET obtiennent respectivement 24 voix et Robert CASSARD et Jacques COCHE respectivement 3 voix.

Pierre PERRUCHOT DE LA BUSSIERE est élu délégué titulaire et Bernard PONCET, délégué suppléant.

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Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 19/31 Rapport N° 11/12/2017-19 Avis sur l’arrêt de projet relatif à la révision du plan local d’urbanisme tenant lieu de programme local de l’habitat (PLU-H) de la Métropole de Lyon

Bernard PONCET, rapporteur, rappelle que la Métropole de Lyon élabore, à son initiative et sous sa responsabilité, le plan local d’urbanisme (PLU). Par délibération n° 2012-2934 du 16 avril 2012, le Conseil de la Communauté urbaine de Lyon a prescrit la révision du PLU sur le territoire de la Communauté urbaine, et a approuvé les objectifs poursuivis ainsi que les modalités de la concertation préalable définies en application de l’article L 103-2 du code de l’urbanisme. Par délibération n° 2015-0359 du 11 mai 2015, le Conseil de la Métropole a prescrit l’extension de la révision du plan local d’urbanisme tenant lieu de programme local de l’habitat (PLU-H) sur le territoire de la Commune de Quincieux, a réaffirmé les objectifs poursuivis y compris sur la Commune de Quincieux, et a rappelé les modalités de la concertation ainsi que leur poursuite sur tout le territoire de la Métropole de Lyon, y compris la Commune de Quincieux. Par délibération n° 2015-0360 du 11 mai 2015, le Conseil de la Métropole de Lyon a arrêté les modalités de la collaboration entre la Métropole de Lyon et les communes situées sur son territoire dans le cadre de la révision du PLU-H. Par délibération n° 2015-0361 du 11 mai 2015, le Conseil de la Métropole de Lyon a débattu sur les orientations générales du Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) en prenant en compte le territoire de la Commune de Quincieux, conformément aux dispositions de l’article L 153-12 du code de l’urbanisme. Ce débat a également eu lieu, en application des dispositions de l’article L 153-12 du code de l’urbanisme et de l’article L 2511-15 du code général des collectivités territoriales, au sein des conseils municipaux des 59 Communes situées sur le territoire de la Métropole de Lyon et des 9 conseils d’arrondissement de la Ville de Lyon. Les orientations du PADD sont organisées autour de 4 grands défis pour assurer la transition vers un autre mode de développement : - le défi métropolitain : développer l’attractivité de l’agglomération pour construire une Métropole responsable, - le défi économique : soutenir le dynamisme économique de l’agglomération pour assurer la création de richesses et d’emplois, - le défi de la solidarité : développer une agglomération accueillante, solidaire et équilibrée pour répondre aux besoins en logements de tous ses habitants, - le défi environnemental : répondre aux enjeux environnementaux et améliorer le cadre de vie pour la santé et le bien-être des habitants. Le PADD se décline à trois échelles : - à l’échelle d’agglomération, le PADD définit le cadre stratégique pour donner une réponse cohérente aux enjeux métropolitains ; - à l’échelle des neufs bassins de vie, échelle intermédiaire du fonctionnement du territoire du Grand Lyon, le PADD optimise l’organisation urbaine et met en œuvre les solidarités territoriales ; - à l’échelle de chaque commune, et chaque arrondissement de la ville de Lyon, le PADD précise, dans la continuité des orientations d’agglomération et du bassin de vie, les choix d’organisation urbaine et du cadre de vie quotidien. La concertation s’est déroulée du 31 mai 2012 jusqu’au 30 septembre 2016. Le bilan de la concertation de la révision du PLU-H intègre également le résultat de la concertation menée dans le cadre de la révision simplifiée n° 14 du PLU relative à la restructuration du tènement de la caserne de gendarmerie Raby, appartenant à l’État, sur le territoire de la Commune de Bron. Par délibération n° 2017-2008 du 11 septembre 2017, le Conseil de la Métropole de Lyon a arrêté le bilan de la concertation.

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 20/31 Par délibération n° 2017-2009 du 11 septembre 2017, le Conseil de la Métropole de Lyon a arrêté le projet de révision du PLU-H.

Le PLU-H tenant lieu désormais de programme local de l’habitat, le dossier reprend les objectifs prévus par l’article L.302-1 du code la construction et de l’habitation. Il est constitué : - du rapport de présentation intégrant l’évaluation environnementale, - du projet d’aménagement et de développement durables (PADD), - du programme d’orientations et d’actions (POA) pour l’habitat, - des orientations d’aménagement et de programmation (OAP), - du règlement (pièces écrites et documents graphiques), - des annexes.

La Tour de Salvagny participe à la dynamique de développement du bassin de vie Ouest Nord à long terme par : - l’affirmation de sa centralité en privilégiant le renouvellement urbain et l’épaississement de son bourg ; - le développement de la zone d’activités de la Poterie, en travaillant finement à la programmation et à la qualité des implantations ; - le rayonnement des équipements d’envergure métropolitaine, tel que le Casino Le Lyon Vert, le Golf, le parc de l’Hippodrome. - La préservation des vastes entités naturelles et agricoles qui affirment l’identité verte de la commune dont les deux tiers du territoire sont encore naturels

Les principaux enjeux pour la commune peuvent s’apprécier autour des thèmes suivants : Environnement et cadre de vie : - L’aménagement et l’organisation territoriale s’inscriront autour du renforcement du centre bourg. - La préservation de l’ambiance résidentielle des quartiers et la maîtrise de l’étalement seront inscrits dans le PLU’H tout comme l’optimisation de la ressource foncière étalée dans le temps. - L’environnement et la cadre de vie se traduiront par la préservation de l’enveloppe verte de la commune, la garantie du cadre de vie paysager de qualité sur l’ensemble du territoire communal, la prise en compte des risques géotechniques.

- Le travail sur la réduction des nuisances liées aux infrastructures, et une offre de solutions complémentaires à la voiture tant pour les déplacements au sein de la commune que pour les trajets intercommunaux (ex : accès à Lyon) seront étudiées.

Habitat : - Le développement d’une offre de logement adaptée aux besoins des ménages et personnes seules devra renforcer l’offre locative et l’accession abordable. - La mixité sociale et générationnelle doit être préservée en favorisant l’accueil des familles avec enfant(s) et en prenant en comptes les problématiques de vieillissement. - L’attractivité du parc existant doit être confortée en le rendant plus conforme aux besoins et aux normes en matière de performance énergétique.

Economie : - L’accompagnement et le renforcement du dynamisme économique du territoire passeront par la pérennisation et le confortement de l’appareil commercial du centre. - La préservation de l’artisanat et des PME se traduira par la possibilité donnée aux entreprises de toutes tailles de s’ancrer et se développer sur le territoire de la commune - la préservation dans leurs vocations des zones économiques du territoire (parc d’activités et Poterie sera confortée.

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 21/31 - La recherche du renouvellement et de la densification de l’offre et la réhabilitation des activités existantes sera affirmée. - L’affirmation de la vocation et de l’image de qualité du parc d’activités de la Tour sera renforcée. - La valorisation et la pérennisation de l’activité agricole garante de l’identité locale et de l’installation de jeunes agriculteurs sera confortée. - La valorisation de la vocation touristique et de loisirs de la commune (Casino, Golf, parc de l’Hippodrome) est un atout majeur au développement de la commune

Toutefois le Projet de PLU-h proposé amène à formuler les réserves suivantes :

OAP n° 4 Château des Granges Le Polygone d’implantation n’intègre pas le bâti actuel (château et dépendances – orangerie et granges-, contrairement au précédent PLU 2005. Or ce schéma ne garantit pas une harmonie qualitative et paysagère d’un éventuel projet d’ensemble qui doit être organisé autour de l’existant, tel que l’Orientation d’Aménagement et de Programmation le prévoit. Aussi il est indispensable que dans le respect de l’OAP soit reconsidéré le contour du polygone d’implantation qui doit être similaire à celui du PLU actuel. OAP n° 1 Le BOTTON ER30 La traduction dans le PLU-h des composantes de l’OAP dans le domaine de la sécurité avec une emprise réservée de 17 mètres de profondeur ne permet pas de s’assurer du traitement des modes doux et de la gestion du trafic sur la rue de la Gare, axe majeur entre le centre village et la gare SNCF et voie pendulaire dans l’ouest lyonnais. Par ailleurs, elle ne permet qu’imparfaitement de préserver le patrimoine paysager de ce secteur avec une zone de constructibilité qui descend trop dans la pente. Aussi, il est indispensable de revoir le contour de l’OAP et notamment celui de l’espace réservé en cohérence avec l’aménagement de la rue de la Gare et la gestion de la sécurité pour tous les acteurs (modes doux, trafic automobile). Un Secteur de Mixité Sociale Un Secteur de Mixité Sociale est défini à hauteur de 35% de logement social pour tout projet créant plus de 1 600 m² de surface de plancher. Ce seuil pourrait être ramené à 30% pour mieux assurer l’intégration du logement social. ER 34 Il convient de prévoir la suppression de l’ER n°34 au bénéfice de l’Etat pour la réalisation de l’A89 tel que confirme la DDT par courrier en date du 20 juillet 2017 précisant que « les parcelles ne sont plus utiles à la concession Vinci Autoroutes ». L’Etat doit par ailleurs officialiser la suppression de cet ER dans le cadre de la consultation des personnes publiques associées en cours. La Zone UCe4a extension en accroche du centre Bourg côté Bergeonnes Dans le cadre de la préservation du secteur historique du Vieux Bourg, il est proposé la limitation de cette extension entre la rue de paris et l’impasse Nord du vieux Tilleul.

Gilles PILLON, le Maire, rappelle que tous les conseillers ont été destinataires du plan communal qui est l’expression de la volonté du PLU-H sur la commune de La Tour de Salvagny. Il précise que la compétence urbanisme appartient à la Métropole de Lyon et qu’il s’agit d’un travail commun avec cette dernière pour aboutir à ce document. Bernard PONCET explique qu’il s’agit d’un travail un peu long mais qu’il a souhaité le détailler afin que l’ensemble des conseillers aient une vision claire de la chronologie de document qui est un travail à l’initiative et sous la responsabilité de la Métropole de Lyon. Les nombreux débats et réunions qui ont eu lieu et qui ont fait l’objet d’un travail individuel au niveau de la commune, et collectif sur la zone ouest nord, tournent autour du projet d’aménagement et de développement durable. Ce PADD est la base de la réflexion générale qui va permettre l’élaboration de ce

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 22/31 document PLU-H. Le PADD est la clé de voute de l’organisation. Le PLU-H est un programme complet constitué de plusieurs éléments tels que mentionnés dans le rapport. Robert CASSARD indique que le cahier communal est très bien conçu. Bernard PONCET le remercie d’autant qu’il a œuvré pour la rédaction de ce document en essayant d’être le plus exhaustif et le plus rationnel possible. Bernard PONCET précise que la spécificité de la commune est d’être en bord de Métropole et qu’il convient donc d’exister et de motiver les arguments autour d’ancrages forts tels que la nécessité de privilégier la centralité et d’éviter l’étalement urbain, le développement de la zone de la Poterie. Il ajoute qu’il a beaucoup milité avec le Maire lors des conférences territoriales sur l’impérieuse nécessité de prioriser cette zone économique de 20 hectares. Ceci constituait un des enjeux forts pour la commune comme de conserver le rayonnement des grands équipements d’envergure métropolitaine comme le Casino Le Lyon Vert, Le Golf ou le Parc de l’Hippodrome. De même la préservation des entités naturelles et agricoles est essentielle puisque ces espaces représentent 2/3 de la surface totale de la commune de 840 hectares. Bernard PONCET fait état de la synthèse des principaux enjeux de la commune. Il rappelle que des zones ont été définies en centralité afin de pouvoir étendre si besoin le commerce local. Il ajoute que deux réunions ont eu lieu récemment sur le développement de la zone d’activités de la Poterie. Il précise qu’il a réalisé 18 présentations depuis 2015 sur les différents points qui ont été travaillés avec les services de la Métropole, services auxquels il rend hommage pour leur disponibilité et leur écoute. Il remercie également Marjorie DESSEMON qui est associée étroitement à ce travail. Il ajoute que sur certains points spécifiques il convient d’apporter des précisions telles que développées dans le rapport. Ainsi, concernant l’OAP n° 4, le polygone d’implantation tel que dessiné n’est pas en relief de ce qui est écrit et il convient d’être en cohérence. Pour l’OAP n°1 il précise qu’il s’agit d’un emplacement réservé rue de la Gare qui n’est plus du tout adapté. La commune a un projet en cours d’étude pour la réalisation d’un petit lotissement, et il apparait important de réduire et de repenser cet emplacement pour redéfinir les contours de la rue de la Gare avant de permettre l’aménagement de ce secteur. Concernant le secteur de mixité sociale, il indique qu’il existe différentes hauteurs d’un immeuble en fonction de la surface de plancher. Or, il propose pour les surfaces de plancher de 1 600 m² de ramener le seuil de mixité sociale de 35% à 30%. Gilles PILLON explique que 30% représente une allée dans un immeuble comme c’est le cas au Domanières et cela permet une véritable intégration. Robert CASSARD demande si ce pourcentage peut varier en fonction des constructions et de l’architecture du bâtiment. Bernard PONCET explique qu’il s’efforce de mesurer les besoins en terme de typologie d’appartements, en terme de nombre, de surface et de cage d’escaliers afin de ne pas faire des immeubles trop hauts. Bernard PONCET fait état du secteur au bout de la rue de Paris avec un emplacement réservé n°34 qui est ancien, qui l’a beaucoup mobilisé, et qui a permis à la commune de bénéficier d’engagement écrit de l’Etat. Cet emplacement était réservé pour le compte de VINCI AUTOROUTE, A89, celle qui devait s’arrêter au Pont de la route de Lozanne. A cet endroit il y a trois maisons qui sont frappées d’alignement depuis une bonne décennie et il est légitime désormais de faire en sorte que les propriétaires puissent récupérer la pleine jouissance de leurs biens. Gilles PILLON ajoute que les services de l’Etat lui ont confirmé qu’ils allaient faire la demande de suppression de l’ER auprès de la Métropole. Bernard PONCET fait état de l’extension du centre bourg qui vise à permettre du R+2, R+1 du côté gauche surtout de la rue des Bergeonnes lorsqu’on la descend. Cette extension prenait naissance à partir de la rue des Roches en face de laquelle se trouve la place Terrugia, qui est aussi le début du secteur du vieux Bourg. Or, il est apparu que le secteur de l’impasse du Penin fait l’objet d’un permis d’aménager pour la construction de quelques maisons individuelles. Il existe également une maison classée juste en face du parking Terrugia qui a été acquise et qui fait l’objet d’une belle rénovation. Aussi, il est proposé de réduire très légèrement cette extension jusqu’à l’allée du cimetière. En effet, la zone centre permet des constructions sur une longueur de 20 mètres, or cette surface n’est pas disponible dans ce secteur déjà très contraint. Il ajoute que toutes ces remarques devraient recueillir l’assentiment des services. Jacques COCHE indique que ce document est très bien fait, qu’il est exhaustif et lisible ce qui est assez rare dans ce type de document. Il fait état de plusieurs éléments qui lui paraissent essentiels. Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 23/31 Le premier élément concerne le besoin d’améliorer le stationnement de la halte ferroviaire qui serait peu attractive compte tenu de son éloignement du centre. Le second élément concerne la nécessité de préserver les entités naturelles et agricoles, point sur lequel il reviendra ultérieurement. Concernant le développement de la zone de la Poterie il souhaite mettre un bémol lorsque le document évoque le dynamisme de la commune alors qu’il ne s’est pas passé grand-chose en matière d’activités économiques et commerciales depuis ces dernières années. Cette zone de 10 hectares qui va être aménagée va permettre d’avancer dans cette voie et il souhaite que cet aménagement soit réalisé le plus rapide possible. L’autoroute A89 présente des contraintes à la fois pour les riverains qui sont très proches mais on s’en rend compte également au bout de la Tour de Salvagny où l’on entend de plus en plus le bruit de l’autoroute, ce qui laisse supposer que la circulation est de plus en plus dense sur cet autoroute. Cependant celle-ci constitue un avantage pour la zone industrielle de la Poterie. Il évoque ensuite les bâtiments remarquables cités page 10 du document et indique que la Halle du marché ne mérite pas le terme de remarquable. Il confirme que certaines rues du village proches du centre, citées dans le document, sont remarquables. Il évoque ensuite les poches de foncier disponible en limite de zone naturelle permettant d’envisager une extension urbaine à long terme. Il espère qu’il ne s’agit pas des zones agricoles dans le quartier des Bruyères puisqu’il convient de conserver les zones agricoles. Il aborde ensuite les propositions de solutions complémentaires à la voiture pour un meilleur accès à Lyon. Il note qu’il est effectivement très difficile dans l’ouest lyonnais d’avoir des transports en communs et il souhaiterait avoir des précisions à ce sujet. Il pointe la question de la population vieillissante qui représente 30% de la population avec de plus en plus de personnes seules et la forte augmentation des cadres supérieurs ce qui signifie moins de classes défavorisées. Il fait état du taux de pauvreté très bas sur la commune, quatre fois inférieur à celui de la Métropole de Lyon. Il évoque la question du prix des maisons qui aurait connu une baisse de 23% comparé à 2012 et pense qu’il s’agit d’une erreur (page 21). Il précise qu’il est noté dans le document que la commune s’efforce de combler son retard en matière de logements sociaux et que la moitié des demandes ne sont pas couvertes. Il ajoute qu’il est bien indiqué dans le document qu’il convient de renforcer l’offre locative et l’accession abordable, de favoriser l’accueil des familles et des enfants. Il ajoute que c’est d’ailleurs à ce titre qu’il a adressé une demande au Maire de revoter sur le poste scolaire car ces familles peuvent payer trois fois plus chères pour laisser leur enfant en maternelle que par exemple d’autres enfants qui sont en élémentaires et restent au périscolaire. Il précise qu’il faut une intégration de ces familles dans les logements sociaux. Il rappelle le document qui invite à faciliter la construction de logements à coûts abordables, à soutenir le développement de logements dans le parc privé pour des ménages à revenus modestes et intermédiaires ce qui impose de respecter la loi ALLUR. Il note que Bernard PONCET a déclaré qu’il s’efforçait de respecter la loi, alors que selon lui la loi cela se respecte en totalité. Il relève que 42% des actifs travaillent sur la commune et viennent de l’extérieur de la Métropole ce qui est un point important à connaîre. En effet, s’il est construit 10 hectares pour des entreprises, cela va permettre de restructurer les équipements pour accueillir des enfants dans les crèches par exemple. Ceci constitue un enjeu de taille pour notamment limiter les grands déplacements pour toutes ces personnes que l’on va accueillir dans les entreprises, mais également pour développer l’artisanat et les PME, et pérenniser l’activité agricole. Il souhaite savoir où en est la demande de classement de la commune en station touristique puisque la réponse devait intervenir avant la fin de l’année 2017. Il demande des explications sur les pages 33 et 39 concernant le maintien des secteurs d’urbanisation à moyen et long terme sur les secteurs du Sissous, Jacquemet Nord, Bruyère et Croix Cotton. Il souhaite savoir si cela signifie qu’il n’y a pas à ce jour de droit à construction mais que des modifications ultérieures du PLU pourraient intervenir. Il demande si la volonté de la commune est de conserver ce texte tel qu’il est écrit et ainsi de ne pas demander ces modifications. Il complète en demandant quelles sont les relations avec les orientations d’aménagement qui concernent le Botton, le Contal, le Zonchet, et les Granges, que l’on trouve à la page 56. Il indique qu’il a également été interpellé par la zone N2S2 qui permet l’implantation d’un équipement à vocation d’accueil pour les personnes âgées. Il conclut en demandant que lui soit apportée une réponse aux divers points évoqués. Il demande la position de la commune par rapport à la loi ALLUR et quelles sont les propositions de la commune pour pérenniser le monde agricole d’autant que ce point a été abordé lors du débat budgétaire de l’année dernière. Il demande à ce que les terrains exploités par des agriculteurs, qui

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 24/31 appartiennent à des propriétaires privés, ne fassent pas l’objet d’une modification d’ici le prochain PLU. Bernard PONCET remercie Jacques COCHE d’avoir examiné le document en détail, comme il l’a fait lui-même lors de la commission urbanisme du 6 décembre. Gilles PILLON propose de répondre point par point. Ainsi, concernant la halte ferroviaire, le Maire indique que dans le cadre de la programmation pluriannuelle d’investissements de la Métropole il a été prévu un doublement du parking de la halte ferroviaire. La ligne budgétaire a été débloquée. Cela représente 60 places de parking supplémentaires. Sur les zones naturelles et agricoles, les 2/3 de la commune sont classées en zones naturelles et agricoles ce qui est rare dans les communes. De plus, ces terrains sont sacralisés puisque ce sont des espaces classés par Décret de « protection des espaces naturels en zone péri-urbaines », PENAP. Ces zones ne peuvent donc être remises en cause par délibération d’un Conseil municipal. Il poursuit avec la zone d’activités de la Poterie qui concerne non pas 10 hectares mais 20 hectares soit 1 200 emplois potentiels. Il précise que cette volonté de la commune de créer cette zone et de la prioriser dans le PLU-H a porté ses fruits puisqu’il y a eu une réunion de validation politique du projet récemment et une réunion technique de lancement avec la Métropole. Le développement économique de la commune passera par cette zone car si la commune ne dispose pas de foncier il ne peut y avoir de développement économique. Les entreprises cherchent des terrains adaptés et aménagés. Ce sera ainsi la deuxième plus importante zone sur l’ouest lyonnais. La commune avait acquis 4 hectares de terrain sur cette zone et la Métropole en avait acheté 6 hectares suite à une licitation, ce qui a permis que ce projet soit prioritaire pour la Métropole puisque les collectivités publiques détiennent plus de la moitié du foncier de cette zone. Le Maire rappelle que le foncier est le réel levier de développement économique. Pour répondre à l’A89, le Maire indique que les riverains semblent déclarer qu’il y a moins de bruit qu’auparavant. Toutefois, il convient d’attendre les beaux jours pour voir comment la circulation va évoluer lorsque tous les travaux seront terminés. Il précise par ailleurs que les négociations menées avec AP2R ont permis d’obtenir des traitements acoustiques qui n’étaient pas prévus initialement dans la DUP. Pour répondre aux poches de fonciers disponibles pour extension urbaine, il indique que dans le cadre du PLU précédent il existait des zones urbanisables à l’avenir et que dans le cadre du PLU-H ces mêmes zones restent presqu’à l’identique urbanisables à l’avenir. Ce ne sont en aucun cas des zones agricoles ou naturelles. Il y a une réelle continuité entre le PLU et le PLU-H. Bernard PONCET précise que les grands espaces sont tout à fait exploitables par des agriculteurs modernes et que sur les parties plus naturelles la commune adhère aux espaces naturels sensibles des vallons de Serres et Planches pour assurer une continuité écologique et paysagère depuis Dardilly, Ecully, Charbonnières Les Bains et la Tour de Salvagny par le parc des sports et le vallon de la Beffe. Il ajoute qu’il faut par ailleurs entretenir les zones naturelles et que le SAGYRC intervient en ce moment pour entretenir les bords de rivière du ruisseau le Cerqueminal avec du débardage à cheval. Il indique également concernant la zone N2S2 qu’il s’agit de l’ancien Base Ball à l’angle de la rue de Sutin. Gilles PILLON indique que les chiffres du document datent de 2012 pour la plupart et de 2014 et ce, pour toutes les communes. Bernard PONCET précise qu’effectivement les maisons individuelles des années 60 se vendent un peu moins bien aujourd’hui en raison de leur faible performance énergétique. Le Maire ajoute que depuis de nombreux mois il n’est pas constaté de baisse des prix de l’immobilier sur la commune. Gilles PILLON, le Maire, poursuit sur les propositions de solutions complémentaires à voiture pour rappeler que la commune bénéfice du tram train et qu’elle finance à 50% la navette qui permet de conduire les habitants au parking de la gare dont le nombre de places va être doublé par la Métropole de Lyon. La question des parcours de navette sera peut-être à réétudier dans les années à venir car les coûts sont importants d’autant que celles-ci ne fonctionnent que quelques heures dans la journée pendant les heures de pointe. La commune avait d’ailleurs réduit le fonctionnement de la navette aux heures de pointe afin de réduire les coûts tout en répondant aux besoins. Jacques COCHE précise que les transports en commun ne sont pas adaptés aux personnes qui rentrent tard le soir ou qui partent tard. Gilles PILLON rappelle que les transports en commun sont en réel déficit et qu’ils sont largement subventionnés, c’est pourquoi il faut trouver un équilibre. On constate néanmoins que le bus 86 et Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 25/31 le train sur les heures de pointe sont fortement fréquentés ce qui permettra peut-être à la commune de bénéficier de nouveaux cadencements. Le développement du vélo et du vélo électrique, s’il peut convenir à certaines personnes ne changera pas fondamentalement la problématique. Par ailleurs, la commune dispose du tram-train ce que beaucoup de communes réclament comme Limonest, Dardilly. D’ailleurs lorsque le tram train a été mis en place, on pensait que les parkings étaient largement suffisants, ce qui n’est plus le cas du tout. Le développement de la zone économique de la Poterie sera un levier très important pour obtenir de très nettes améliorations. En effet, les entreprises qui vont cotiser au 1% transport auront un réel poids auprès du SYTRAL. Il ajoute que lorsque le métro arrivera à AlaÏ, des voies pourront peut- être être créées pour desservir les communes de Charbonnières, La Tour. Jacques COCHE indique qu’il faudra déjà voir quand il arrivera à Tassin. Le Maire rappelle que les études sont d’ores et déjà en cours et que ce projet fait partie du plan budgétaire du SYTRAL. Enfin concernant le vieillissement de la population, il précise que ce phénomène touche l’ensemble de l’ouest lyonnais. Cependant, la création de petits lotissements sur la commune a amené de jeunes ménages avec des enfants de tranche d’âge relevant de l’école élémentaire et ce en raison du prix du foncier sur la commune. Bernard PONCET ajoute que l’attractivité de la commune est indéniable et incontestable. Il précise qu’il suit l’évolution de la construction sur les Hameaux, avec la typologie des familles et ce en lien avec Bouygues, et qu’il se tient informé des projets afin de pouvoir anticiper les besoins en équipements publics. Il constate une certaine mixité des familles aujourd’hui. Gilles PILLON, le Maire, indique que de nombreux enfants étaient présents lors de la soirée d’accueil des nouveaux arrivants. Concernant la question des logements sociaux, il indique qu’il sera difficile à la commune d’atteindre les 25% de logements sociaux en 2025 alors que la commune a franchi le seuil des 3 500 habitants en 2012. De nombreuses communes de 6 000 ou 7 000 habitants depuis 10 ou 15 ans ne parviennent toujours pas à atteindre le taux de 10%. Il ajoute qu’il manque à ce jour 350 logements sociaux et que la production est actuellement d’environ 40 logements par an. Il faudrait donc arrêter tout projet privé pour ne construire que des logements sociaux pour atteindre le taux de 25%, ce qui ne semble pas être le souhait des tourellois et tourelloises. Il explique que le logement social doit être intégré. Par ailleurs, les dernières mesures adoptées par le gouvernement concernant notamment l’APL ne favorisent pas la création de logements sociaux. Ainsi, un certain nombre d’organismes sociaux ont d’ores et déjà arrêté leurs projets de réhabilitation comme c’est le cas notamment dans le Val de Saône. Ceci va poser de réels problèmes car si la commune peut préempter pour acheter des terrains il faut des organismes sociaux qui puissent mettre des fonds propres pour la réalisation des projets ; à défaut les communes devront subventionner davantage ce qui ne sera pas faisable budgétairement. Il conclut en indiquant que si le document présenté est le fruit d’un travail de concert avec les services de la Métropole, il est aussi le fruit d’un travail de fond de la commune sous la responsabilité de Bernard PONCET pour que ce document tienne compte des spécificités de la commune. Le Maire sollicite Monsieur COCHE sur le fait qu’il ait répondu à toutes les interrogations, ce qu’il acte. Bernard PONCET souhaite rendre hommage à ces prédécesseurs car il a pu retrouver dans les archives des documents des années 93 à 2005, dates des grandes modifications de PLU, ce qui lui a permis de trouver des idées et de les partager, et il salue cette continuité sur la commune qui lui permet d’être dans l’air du temps avec de grandes entités naturelles, forestières avec tout à la fois des forêts privées et des forêts publiques, le territoire étant bien structuré et il se réjouit de pouvoir poursuivre dans cette voie. Le Maire, Gilles PILLON vient abonder dans le sens de Bernard PONCET. Il a en effet constaté dans le cadre des réunions de la conférence territoriale des Maires, qu’il y avait un vrai logique dans le PLU de la commune et une réelle continuité, rassurante pour l’avenir du village quand 2/3 du territoire est classé en zone naturelle. De plus l’objectif fixé par la Métropole en nombre de logements nouveaux pour la commune est de 170 logements sur 9 ans, ce qui démontre le travail qui a été fait pour respecter le village dans ce qu’il est et pour permettre l’intégration des nouvelles personnes. Gilles PILLON conclut en remerciant Bernard PONCET pour le travail qu’ils ont accompli ensemble ainsi que Marjorie DESSEMON et les services de la Métropole.

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 26/31 Le Conseil municipal à l’unanimité émet un avis favorable sur l’arrêt de projet relatif à la révision du plan local d’urbanisme tenant lieu de programme local de l’habitat (PLU-H) de la Métropole de Lyon assorti des observations développées ci-dessus.

La Tour de Salvagny le 04 décembre 2017

Rapport N° 11/12/2017-20 Dénomination du Lotissement situé sis Impasse du Penin

Bernard PONCET, rapporteur, explique qu’un nouveau lotissement d’une superficie totale de 4 619 m² se situant impasse du Penin est en cours de viabilisation. Le permis a été déposé le 28 juillet 2016 et accepté le 25 novembre 2016. Il se constitue de 5 lots comprenant chacun une maison. A ce jour, trois permis de construire sont en cours d’instruction.

Le Conseil municipal à l’unanimité adopte la dénomination proposée « Les vergers d’Anaïs » pour ce nouveau lotissement.

La Tour de Salvagny le 04 décembre 2017

Rapport N° 11/12/2017-21 Avis sur les rythmes scolaires

Malika VERLIERE, rapporteur, rappelle que le décret n° 2071-1108 du 27 juin 2017 publié au Journal Officiel du 28 juin 2017 a rendu possible, par dérogation au cadre général de la semaine de 4,5 jours, l’organisation de la semaine scolaire sur 4 jours dans les écoles maternelles et élémentaires publiques. Suite à une concertation avec les représentants des parents d’élèves et les directrices des écoles, à la suite de la parution du décret, il a été décidé de ne pas modifier les rythmes scolaires dans la précipitation et de prendre le temps de la réflexion.

Ainsi, comme nous avions convenu, des réunions de travail se sont tenues les 12 octobre et 28 novembre 2017 en présence des directrices et institutrices des écoles publiques maternelle et élémentaire, des ATSEM, des représentants des parents d’élèves (PEEP), des représentants de l’école ND des Charmilles et des parents, de l’association du Restaurant Scolaire et des membres de la commission municipale « Jeunesse ».

Dans un souci de concertation très large, une enquête sur l’évolution des rythmes scolaires a été proposée aux parents dont les principaux résultats sont les suivants : Les parents ont marqué leur souhait de revenir au rythme de 4 jours par semaine à hauteur de 60,38 % à l’école Maternelle et 59,30 % à l’école élémentaire, soit un taux moyen de 59,81 % sur les deux écoles.

La participation des parents dans les délais impartis s’est élevée à 80 % en maternelle et 59,3 % en primaire. En tenant compte des retours plus tardifs, le taux de participation des parents est de 79,7 % en élémentaire et les réponses sont sur la même base que le résultat initial. Le sondage a été réalisé sur la base de 1 voix par parent dans chaque école.

Le retour à la semaine de 4 jours conduirait à l’ouverture du centre de loisirs le mercredi matin. Un conseil d’école extraordinaire a été convoqué pour le mardi 5 décembre tant à l’école maternelle qu’à l’école élémentaire pour émettre un avis sur les rythmes scolaires applicables à compter de la rentrée scolaire 2018/2019.

Robert CASSARD quitte la séance.

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 27/31 Gilles PILLON indique que le conseil d’école élémentaire s’est prononcé à 13 voix pour, 2 abstentions et zéro voix contre, celui de l’école maternelle s’est prononcé à 8 voix pour, zéro voix contre et trois abstentions. Les parents se sont clairement exprimés pour le retour à la semazine de 4 jours et ce de manière majoritaire. En effet, avec les bulletins parvenus hors délais et non comptabilisés on atteint 80% de participation des parents avec la même proportion de vote favorable au retour à la semaine de 4 jours. Dans les deux écoles, les enseignantes ont marqué majoritairement leur souhait de revenir à 4 jours.

Jacques COCHE explique qu’il l’avait prévu et que c’est la raison pour laquelle il avait demandé lors du vote sur la DSP périscolaire si on pouvait modifier le contrat. Il avait également posé la question de la tarification en maternelle qui revient bien plus chère pour les familles que pour l’école élémentaire.

Le Maire, Gilles PILLON, répond que comme il pressentait, suite à des réunions avec les enseignants, les ATSEM et les représentants des parents d’élèves, cette modification, emportera un avenant à la DSP. Cependant, il convenait de temporiser avant de travailler avec ALFA 3A et les collaborateurs sur cette nouvelle organisation et sur les modalités de tarification. C’est la raison pour laquelle il avait été proposé de maintenir pour cette année les tarifs à l’identique de l’année dernière. L’opposition s’était abstenue au motif qu’ils s’étaient déjà abstenus l’année passée. Or, en réalité, l’opposition avait voté contre l’année précédente.

Jacques COCHE précise qu’il est en contact fréquent avec la population tourellloise et notamment avec des parents dont l’un des enfants est en maternelle et l’autre en élémentaire et que ces familles lui posent ces questions.

Gilles PILLON répond que Malika VERLIERE est également en contact étroit et régulier avec les parents et les enseignants et que c’est bien parce que cette évolution était pressentie qu’il a été proposé de ne pas modifier les tarifs pour cette seule année 2017/2018. Il rappelle que dès juin 2017, Malika était en contact avec les représentants des parents d’élèves qui ont exprimé leur volonté de ne rien modifier pour cette année scolaire 2017/2018 compte tenu qu’ils ne peuvent eux aussi changer d’organisation du jour au lendemain. Le Maire précise avant de mettre ce rapport au vote, qu’au vu de l’avis du conseil il va solliciter l’inspecteur d’académie d’une demande de dérogation afin de revenir à la semaine de 4 jours scolaires. Dès réception de son courrier de réponse il en informera officiellement l’assemblée délibérante.

Jacques COCHE indique qu’il s’abstiendra lors du vote car tout le monde n’a pas voté et que 59% cela ne lui permet pas de se positionner.

Gilles PILLON répond que 80% de votants et 60% de personnes favorables au retour de la semaine à 4 jours constitue une expression claire du souhait de la population.

Malika VERLIERE précise que chacun des deux parents pouvaient participer au vote afin d’avoir une véritable représentation des besoins de chacun.

Jacques COCHE s’abstenant, le Conseil municipal accepte à la majorité de suivre l’avis des deux conseils d’école en faveur du retour de la semaine de 4 jours.

La Tour de Salvagny le 04 décembre 2017

Rapport N° 11/12/2017-22 Fixation des conditions de rémunération des agents recenseurs

Gilles RUME, rapporteur, rappelle que l’article 156 de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité dispose que les enquêtes de recensement sont effectuées par des agents recenseurs, agents de la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale affectés à cette tâche et recrutés par eux à cette fin. La désignation des agents recenseurs et leurs conditions de rémunération sont de la seule responsabilité de la commune.

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 28/31 Le découpage de la commune proposé pour le recensement 2018 est de 9 districts, afin que chaque district ne dépasse pas 280 logements. Il est prévu de ne recruter que 8 agents recenseurs puisque 2 des districts peuvent être réalisés par un même agent compte tenu de leur taille. Le montant de la dotation allouée par l’Etat s’élève à 7679 € (contre 7 794 € en 2013) et il vous est proposé de fixer la rémunération des agents recenseurs non titulaires de la manière suivante (les montants sont indiqués en nets) : - 1,55 € par bulletin individuel - 1,05 € par feuille de logement - 25 € par séance de formation (2 formations prévues) - Un forfait de déplacement de 21 € pour les petits districts (n° 7,10, 9 et 11) et 52 € pour les grands districts (n° 13 et 17). Il n’est pas prévu de forfait de déplacement pour les districts du centre (n°14,15, et 16).

Le montant estimé sur la base des rémunérations proposées est de 8 900 €.

Le Conseil municipal à l’unanimité accepte de fixer la rémunération des agents recenseurs telle que définie ci-dessus.

La Tour de Salvagny le 04 décembre 2017

Rapport N° 11/12/2017-23 Modification du cycle de travail des agents techniques

Gilles PILLON, le Maire, rappelle que depuis la mise en place de l’ARTT, les agents du Service technique de la Commune de La Tour de Salvagny (hors Directeur des Services techniques et agent chargé de l’encadrement intermédiaire) travaillaient selon de 2 cycles : un horaire d’été du 15/04 (année N) au 14/09 (année N+1) : de 42 heures et 30 minutes hebdomadaires et un horaire d’hiver du 15/09 (année N) au 14/04 (année N+1) : de 32 heures et 30 minutes hebdomadaires, avec l’acquisition de 8 jours RTT sur période d’été posés durant période d’hiver (dont 4 jours de RTT fixes).

A la demande des agents du Service technique et après concertation, il a été étudié un nouveau cycle de travail correspondant mieux au besoin du service (depuis quelques années augmentation de la charge de travail en période d’hiver) et répondant à un souci d’harmonisation avec les autres agents de la collectivité notamment ceux des services administratifs et de simplification de gestion.

Il vous est proposé d’adopter pour les agents du Service technique un cycle de travail hebdomadaire de 37 heures 30 minutes répartis comme suit : - Les lundis, mardis, mercredis, jeudis et vendredis : de 8 heures à 12 heures 30 minutes et de 13 heures 30 minutes à 16 heures et 30 minutes - Acquisition de 15 jours RTT (dont 4 jours de RTT fixes au maximum par année civile comme précédemment)

Le Responsable des services techniques et l’agent chargé de l’encadrement intermédiaire conservent leur cycle de travail actuel (39 heures hebdomadaires et 23 jours RTT).

Dans sa séance du 17 octobre 2017, le Comité technique a émis un avis favorable concernant ce projet.

Le conseil municipal à l’unanimité adopte ce nouveau cycle de travail pour les agents des services techniques.

La Tour de Salvagny le 04 décembre 2017

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 29/31 Rapport N° 11/12/2017-24 Transformation d’un poste de technicien principal de 2ème classe en poste de technicien principal de 1ère classe

Gilles PILLON, rapporteur, rappelle qu’un agent actuellement titulaire du grade de technicien principal de 2ème classe remplit les conditions pour bénéficier d’un avancement au grade de technicien principal de 1ère classe. Il vous est donc proposé de transformer ce poste de technicien principal de 2ème classe en poste de technicien principal de 1ère classe. Cette nomination interviendra au plus tôt au 1er janvier 2018. Le tableau des effectifs sera modifié en conséquence. Gilles PILLON indique qu’il est important de donner des perspectives aux collaborateurs. Le Conseil municipal accepte à l’unanimité de transformer ce poste de technicien principal de 2ème classe en poste de technicien principal de 1ère classe.

La Tour de Salvagny le 04 décembre 2017

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 30/31 Questions diverses :

Jacques COCHE rappelle que fin 2015 il avait posé une question concernant le dos d’âne rue des Monts d’Or qui lui paraissait dangereux et ne pas être aux normes. Or, il précise que le Maire lui avait répondu que le dos d’âne dont le franchissement est abrupt est conforme aux normes en vigueur. Et il ajoute qu’il est content de constater que la Métropole lui a donné raison et qu’il a fallu attendre les travaux de l’Avenue des Monts d’Or pour résoudre ce problème.

Gilles PILLON confirme que le dos d’âne était bien aux normes et que dans les aménagements que la Métropole propose aujourd’hui, on est plutôt sur des plateaux et que ces plateaux de 12 mètres n’ont pas du tout le même dénivelé.

Jacques COCHE souhaite maintenir sa remarque bien que le Maire lui explique que celle-ci est erronée.

Jacques COCHE indique qu’il a été interpellé par un habitant qui a constaté que des travaux d’enfouissement du réseau aérien ont été entrepris dans le centre et que rien n’a été prévu sur le reste du territoire communal. Aussi, il souhaite savoir si d’autres travaux d’enfouissement sont prévus.

Le Maire lui demande où se pose la problématique.

Jacques COCHE indique que la rue de la gare et du colombier sont concernées.

Gilles PILLON répond que la rue du colombier et de la gare ont déjà été traitées.

Jacques COCHE note qu’il s’est trompé de rue.

Gilles PILLON rappelle que la commune a fait réaliser énormément de travaux d’enfouissement et qu’il reste très peu de secteurs pour lesquels des travaux seront à prévoir. Il ajoute que l’enfouissement se fait toujours en corrélation avec des travaux routiers d’envergure, par exemple le secteur de la zone de la Poterie. Celui-ci sera entrepris dans le cadre de l’aménagement de la zone d’activités de la Poterie. En effet, l’enfouissement a été réalisé jusqu’au pont de la liaison autoroutière et le bas de l’avenue et ce, dans le cadre de l’aménagement de la ZAC. Dans le cadre de l’aménagement du parc d’activités de la Poterie cette voie fera l’objet de travaux d’enfouissement très naturellement. Un autre chantier important sera également à poursuivre, ce sont les économies d’énergie. La mise aux normes des lampes de la commune a d’ores et déjà été réalisée conformément à la réglementation européenne et on attend le résultat de l’audit énergie du SYGERLY, qui devrait être communiqué à la commune le 17 décembre, pour entreprendre le changement de candélabres dont certains sont très consommateurs d’énergie et engendrent une pollution visuelle.

Bernard PONCET ajoute que la remarque ER N°34 du PLU-H fait partie de ce projet car les élus sont bien conscients que les trottoirs rue de la gare ne sont pas très larges et que ces gros pylônes gênent. Cet ER n°34 qui fait 17 mètres de large de l’autre côté va permettre de reconditionner la rue avec les aménagements nécessaires.

Jacques COCHE indique que dans un compte rendu de novembre 2016, le Maire a précisé que l’ensemble du conseil municipal sera informé à l’issue des négociations avec la commune de Charbonnières Les Bains du problème du SIRISH et du Casino. Etant à quelques jours de la fin du SIRISH, il demande s’il peut être informé.

Gilles PILLON, le Maire, indique qu’il attend les éléments de Monsieur le Préfet et que si le SIRISH vient à être dissous, le Conseil en sera informé, mais qu’à ce jour il ne dispose pas d’information qu’il puisse communiquer. Il ajoute que les négociations avec la commune de Charbonnières Les Bains sont toujours en cours.

Le Maire clôture la séance à 23h40.

Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 11 décembre 2017 - Page 31/31