Procès-Verbal du Conseil Communautaire du 4 mars 2014

Présents : BOURRIER Claude, THIERRY Bernard, THIERRY Thomas, FOUQUET Jean-Pierre, ROUSSEL Claudy, PARRA Denis, PATÉ Pierre, BIDON Maurice, TEUSCHER Gilles, COLINET Patrice, MARTARESCHE Philippe, BOUDOT Christian, LAMY Jean-Marie, TRUCHOT Pierre, GUILLAUME Christian, ANGELOT Jean-Marc, GOUSSEREY Yvonne, EUVRARD Jacques, MAUPIN Jean-Pierre, GENIN Geneviève, VALETTE Annick, LOUVOT Jean-Pierre, CHONÉ Olivier, LAPLANCHE René, BOHAN Nadine, BONNAVENTURE Jean-Claude, RICHARDOT Fabienne, COLINET Alain, MERCIER Marie-Paule, KELLER Jacques, BLANDIN Christiane, VILQUIN Guy, Michel, MAIROT Elisabeth, BALZ Odette, CARTERET Jean-Paul, TAMISIER Éric, CRETENET Sandrine, POINSOT Guy, RACLOT Bernard, PRUNEAU Monique, GARNERY Joël, CHEVILLOT Guy, FRANCHEQUIN Jean-Pierre, ALBIN Michel, NICOT Alain, CRUCET Christian, DENARIÉ Michel, THABOUREY Jean-Pierre, ATTALIN Michel, LIQUET René, HYENNE Roger, NOLY Jean, FOISSOTTE Pierre, BELLIGEON Alain, TACLET Jean-Pierre, BEDIN Jean-Marie, MUNIER Gustave, ALLEMAND Jean, PULICANI Hervé, ROBIN Bruno, GRANDMONTAGNE Claude, GAUTHIER Charles, LAVAITTE Ludovic, BESANÇON Frédéric, COLAS Denise.

Excusés : NOBLOT Edwige, HUMBERT Lucien, HUTINET Max, SALOMON Claudine, GRANTE Dominique.

Le Président remercie les membres du Conseil pour leur ponctualité et ouvre la séance à 20h00.

1) Approbation du PV du Conseil Communautaire du 4 février 2014

Le Procès-Verbal du Conseil Communautaire du 4 février est approuvé à l’unanimité. Le Président tient à souligner la qualité de rédaction des PV établis par les services administratifs de la CC4R.

2) Compte-rendu des délibérations du Bureau

Gilles TEUSCHER rend compte des subventions attribuées par le Bureau :

 Subvention « Habiter Mieux » : - JOUOT Nicolas, 500 € - CIBIL Daniel, MERCEY SUR SAÔNE 500 € - RAVRY Simone, LEFFOND. 500 €

 Subvention Internet Haut Débit : (480 €) - BERGELIN Jacques, MERCEY SUR SAÔNE - BROUILLET Jacques, - WESSELING Janneke et MANDERSLOOT Franck, LEFFOND - MILLERAND David, FRANCOURT.

 Amortissements : Le Bureau a décidé que la durée de subvention d’investissement pour la déchetterie de serait de 99 ans.

Charles GAUTHIER précise que, sur les budgets de type M4*, obligation est faite d’amortir les subventions reçues. Dans le cas présent il a été décidé d’établir l’amortissement sur la même durée que l’équipement correspondant, soit 99 ans. [* Plan comptable M4, applicable aux Services Publics locaux à caractère Industriel et Commercial (SPIC).]

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Concernant les subventions, Charles GAUTHIER rappelle que le principe des aides versées par la CC4R dans le cadre de la politique « Internet Haut Débit » a été rétabli par délibération en date du 4 février 2014, ce dans l’attente du relais qui sera pris par le Syndicat mixte « Haute-Saône Numérique », qui assurera ensuite ce type de financement.

Gilles TEUSCHER poursuit l’énoncé des subventions :  Manifestations : - Théâtre pour enfants organisé par le Croq’Loisirs en février 2014 : 500 €. (Manifestation initialement prévue en novembre 2013)

3) Budgets prévisionnels 2014 - (Budget général -Budgets annexes : OM - SPANC - ZAE des Theillières - ZAE Côte Renverse)

I. Budget général :

Le Président présente le tableau synoptique des propositions budgétaires du Bureau pour le Budget Principal de l’année 2014 reprenant sur une colonne le Compte Administratif et, sur la colonne de droite, la proposition du Budget Prévisionnel.

Donnant lecture de ce budget, le Président apporte les précisions suivantes :

A. Section de fonctionnement du Budget Principal

a) Sur les Dépenses : - Fonctionnement CC4R  Pour les charges de personnel (salaires & charges) le Président signale qu’un montant de 353 000 € a été budgétisé ce qui laisse un peu de marge puisque la dépense pour l’année 2013 était de l’ordre de 310 075.07 € ;  Á la ligne des indemnités des élus, le Président précise que la somme de 50 000 € a été inscrite sachant que cela correspond à l’indemnité à 100 % du président de la Communauté de Communes et de 3 vice-présidents, et il ajoute qu’à partir du 15 avril les membres du nouveau Conseil Communautaire statueront sur l’organisation et les délégations qui seront attribuées aux vice-présidents ainsi que sur le montant des indemnités qu’ils alloueront au Président et aux vice-présidents.

Alain BELLIGEON demande quel peut être le nombre maximal de vice-présidents. Charles GAUTHIER répond que, de façon générale, ce nombre est encadré par la loi : il est limité à 30 % du nombre de conseillers, mais que pour la CC4R ses statuts disposent que nous en avons 31. Jean-Paul CARTERET pense qu’on peut avoir plus de 3 vice-présidents dans un Établissement Public de Coopération Intercommunale de plus de 10 000 habitants. Charles GAUTHIER dit qu’il convient de se reporter à nos statuts.

 Concernant la location des locaux du siège administratif, la somme de 14 000 € correspond au loyer des nouveaux locaux de la CC4R, dont le montant mensuel (versé à Action 70) est de 1258 € TTC. Le Président ajoute que cette somme sera remboursée par l’assurance ;  A la ligne « Réceptions » le Président précise que la somme de 5 500 € comprend la cérémonie des vœux de ce début d’année ;  La ligne 60/64 regroupe les frais de carburant du Kangoo de la CC4R, les frais d’études pour les permis de construire, les taxes foncières, les frais de déplacement des personnels de la CC4R,

1 Statuts de la CC4R : Article 5 - Fonctionnement : Le Conseil communautaire est régi par les mêmes règles que les Conseils Municipaux (convocation, quorum, validité des délibérations). Il est institué un bureau exécutif du Conseil Communautaire composé de : un Président, trois vice-présidents, huit membres. Sans préjudice des modalités légales régissant son élection par les conseillers communautaires il sera veillé à ce que le Bureau soit représentatif des territoires composant la Communauté. Afin de préparer les travaux du Bureau et du Conseil, des Commissions thématiques et géographiques sont instituées. Leur nombre, leur composition et leur fonctionnement sont fixés par délibération du Conseil.

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les chèques Cadhoc du personnel à l’occasion de Noël, les insertions au Journal Officiel, les abonnements, l’indemnité du percepteur, les fournitures d’entretien etc. ;  Le Président ajoute que le total des charges de fonctionnement est de 525 130.00 €, ce qui est extrêmement raisonnable.

- Reversement de la fiscalité et intérêt des emprunts  Le reversement au FNGIR [Fonds National de Garantie Individuelle des Ressources], dont le montant est de 851 000.00 €, n’a pas bougé ;  Concernant les attributions de compensation reversées aux communes, dont le montant est de 500 000.00 €, le Président souhaite revenir sur un point important : les attributions de compensation correspondent aux charges qui ont été transférées par les communes à la Communauté de Communes. Le Président explique qu’auparavant la CC4R était sous le régime de la fiscalité additionnelle. 4 impôts directs locaux, dits « ménages », étaient prélevés : la Taxe d’Habitation, la Taxe Foncière sur le Bâti, la Taxe Foncière sur le Non-Bâti et la Taxe Professionnelle [qui ne concernait que les entreprises]. Depuis 2002, date à laquelle la CC4R est passée sous le régime fiscal de la Taxe Professionnelle Unique [TPU] et a supprimé la fiscalité « ménage », la Communauté de Communes des 4 Rivières perçoit la totalité des taxes professionnelles qui étaient auparavant perçues par les communes. Le Conseil Communautaire a décidé de restituer aux communes la différence entre ce que leurs administrés payaient à la Communauté de Communes (via les 4 taxes telles qu’évoquées) et le montant de la TP qu’ils versent à la CC4R (à travers la TPU) en invitant les communes à baisser leurs propres taxes du même taux. Pour les communes qui ne percevaient pas de Taxe Professionnelle, le Président ajoute que si avant 2002 les habitants versaient, par exemple, 2 850 €, ces communes avaient une attribution négative d’un montant équivalent, soit 2 850 €. Le Président ajoute d’autre part que la loi interdit formellement de reverser davantage que ladite part à une commune qui a eu la chance de voir de nouvelles entreprises s’implanter sur son territoire, et évoque notamment le cas de la commune de , et, dans une moindre mesure, celui de la commune de Delain. En revanche, lorsqu’une commune percevait 2 000 € de T.P d’une entreprise et que celle-ci a déposé le bilan, la Communauté de Communes peut continuer à lui reverser cette même somme, soit 2 000 €.

Olivier CHONÉ ne trouve pas que cela soit normal. Charles GAUTHIER répond qu’il s’agit là de la stricte application de la loi. Olivier CHONÉ signale avoir déjà demandé si une révision des reversements de Taxe Professionnelle serait faite et dit qu’une réponse positive lui avait été donnée. Charles GAUTHIER affirme avec force qu’il est strictement impossible que cette réponse lui ait été faite. Olivier CHONÉ indique qu’à Delain il y eu des installations d’entreprises mais que la commune ne bénéficie pas de la TP qui en résulte. Charles GAUTHIER répond que c’est partout pareil et cite pour exemple le cas d’une entreprise qui versait 20 000 € de T.P. Sur cette somme, un montant de 10 000 € était reversé à la commune. Aujourd’hui, cette entreprise verse 70 000 € de T.P, et bien c’est toujours la somme de 10 000 € qui sera reversée à la commune. Charles GAUTHIER ajoute que la mutualisation des ressources de la Taxe Professionnelle permet de partager le coût des charges de communauté, ce qui permet à la CC4R de faire tout ce qu’elle fait : c’est le principe de la règle communautaire. Et c’est la loi.

- Politiques de la CC4R et projets  Pour l’entretien de la voirie dans les communes, le Président signale que la somme de 8 000 € englobe tout ce qui ne passe pas en investissement (ce sont des « menus travaux ») ;  Pour le TAD « Mobi’Saône » le Président indique que 4 870 € ont été inscrits. Il ajoute que ce service fonctionne bien, même si le mois de février a été assez creux ;  Le Président souligne que les communes peuvent faire appel à la compétence des musiciens de la Fanfare des 4 Rivières pour animer leurs manifestations ;  Le montant total des dépenses concernant les politiques et projets de la CC4R s’élève à 3 281 700.00 €.

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b) Sur les recettes : - Fonctionnement de la CC4R  Au compte 7311, les ressources fiscales de la Cotisation Foncière des Entreprise [CFE] et de la Cotisation sur la valeur ajoutée [CVAE] et de la Taxe d’Habitation [TH, précédemment perçue par le Département] sont de l’ordre de 1 606 000.00 €. Le Président ajoute que les éoliennes viendront bientôt s’ajouter à ces ressources fiscales ;  Le Président souligne que face aux 525 130.00 € de dépenses estimées, la CC4R a 1 185 000.00 € de recettes (hors remboursement de l’assurance suite au sinistre de la CC4R, budgétisé pour un montant de 530 500.00 €).

- Les ressources fiscales  Le Président rappelle que les attributions négatives, qui correspondent à ce que versent les communes, sont de l’ordre de 94 000.00 € ;  Au compte 7321 pour la DGF le Président indique avoir défalqué 10% par rapport au CA 2013, pour le cas où les informations quant à une éventuelle baisse d’une dizaine de milliards d’euros des dotations versées aux collectivités locales par l’État soient avérées. Le montant prévisionnel est donc de 560 000.00 € ;  Le Président indique que le total des recettes fiscales des compensations et dotations prévisionnelles de la CC4R est de l’ordre de 2 404 000.00 €.

- Politiques de la CC4R et projets  Le Président indique qu’il n’y a plus de remboursement du sel puisque maintenant le Conseil général de la Haute-Saône ne nous facture que celui qui est à notre charge (ligne 611-Viabilité hivernale) ;  Pour l’enrobé à froid le Président précise avoir simplement inscrit la somme de 500 € de recette, et ajoute malicieusement ne pas douter que le nouvel exécutif saura recouvrir le montant de l’enrobé à froid pour les communes dont la voirie n’est pas transférée. Il précise que la facturation est établie au prix coûtant (soit 0.28 € du kilo) ;  Pour le Transport à la Demande Mobi’Saône, 50 % du déficit est pris en charge par le Conseil général de la Haute-Saône, la somme de 3 100 € est donc inscrite en recettes ;  Pour la régie Mobi’Saône, le montant inscrit, soit 1 800 €, correspond aux tickets achetés par les utilisateurs dans le cadre des déplacements effectués ;  Le montant total des recettes relatives aux politiques et projets de la CC4R est de 206 400.00 €, et le montant global des recettes de 3 261 400.00 €. Le Président ajoute que la Communauté de Communes des 4 Rivières a constitué au fil des années un excédent dont le montant est de 361 781.14 €, ce qui fait, en tout, un montant total de 3 623 181.14 €, à rapprocher des 3 281 700.00 € de dépenses laissant présager d’un excédent fin 2014 de 341 484.14 €.

B. Section d’investissement du Budget Principal

Continuant la lecture de ce budget, le Président apporte les précisions suivantes : a) Sur les dépenses : - Investissement pour le fonctionnement des services  18 500.00 € sont inscrits pour le TAD. Le Président précise que cela comprend l’aménagement intérieur du véhicule visant à permettre son accès aux personnes à mobilité réduite ;  À la ligne 218 il s’agit du matériel informatique, du mobilier et de l’équipement téléphonique nécessaire qu’il a fallu acquérir pour l’installation des nouveaux locaux de la ZAE après le sinistre du siège administratif de la CC4R ;  À la ligne « Travaux sur construction » 42 500.00 € de travaux ont été rendus nécessaires pour installer la cellule N° 2 de l’Hôtel d’entreprises. Le Président rappelle que cette somme, ainsi que les 32 000.00 € de la ligne 218, seront pris en charge par l’assurance.

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- Projets  À la ligne 2158, pour les radars pédagogiques il s’agit d’un reste à réaliser. Le Président ajoute que si d’autres communes souhaitent s’équiper, qu’elles n’hésitent pas à le faire savoir ;  Concernant la signalétique d’entrée de villages visant à identifier les communes membres de la Communauté de Communes des 4 Rivières, le Président indique que quelques problèmes de colliers ont retardé la pose des panneaux pour certaines communes. Les indications fournies par les Mairies ont parfois manqué d’un peu de précision, mais le Président ajoute que les colliers correspondants seront bientôt livrés ;  À la ligne de la signalétique des commerces, le Président précise qu’il s’agit d’un reste à réaliser ;

- Politiques de la CC4R en soutien à l’investissement  Concernant les subventions pour création ou extension de réseaux dans les communes en réponse à la demande d’installation d’une entreprise, la CC4R prend à sa charge 50 % du restant dû après subventions et participations ;  Le Président souligne que la ligne 2042, relative aux subventions pour les hébergements touristiques, concerne les personnes qui veulent créer des chambres d’hôtes ou des gites ;  Le Président indique que les politiques de subvention des logements conventionnés « Logements pour Tous » et « Habiter Mieux », initiées par le Conseil général, fonctionnent très bien et qu’il y a beaucoup de demandes ;  La politique de subvention des rénovations de façades est arrêtée depuis le 15 novembre 2013 mais le Président rappelle qu’il reste des subventions à payer ;  À la ligne OCMACS, le Président informe les membres du Conseil que la CC4R a perçu 7 000.00 € en trop du Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et le Commerce [FISAC], somme qu’il conviendra donc de rembourser ;  Le montant total de la politique de la CC4R en soutien à l’investissement est de 127 500.00 €, le total de dépenses d’investissement étant de 2 932 000.00 €. Le déficit antérieur de la section d’investissement étant de 532 343.00 €, le total des dépenses est de 3 464 343.45 €.

b) Sur les recettes - Projets  Le Président indique qu’à la ligne 13, pour le Port de , la somme de 39 000.00 € correspond aux soldes de subventions attendues de l’État, de la Région, du Conseil général et de VNF ;  Il reste également 2 000.00 € à percevoir pour l’équipement numérique du cinéma de Dampierre sur Salon ;  Concernant les Fonds de Concours des communes, le Président rappelle que le Fonds de Concours est un mode de coopération financière entre la Communauté de Communes et les communes pour la réalisation ou le fonctionnement d’un équipement. Ainsi, lorsque des communes ont des travaux de voierie assez importants à effectuer, la Communauté perçoit les subventions afférentes et le reste peut être financé par des Concours apportés par les communes ;  Concernant la ligne 4582, « Protection de captages et études géologiques », le Président indique que c’est une opération blanche pour la CC4R puisqu’elle est maitre d’ouvrage déléguée et perçoit diverses subventions (de l’Agence de l’Eau, etc.) et les communes, dans le cadre d’une Convention, prennent en charge le restant dû ;  Le Président signale que les remboursements des emprunts sont échelonnés sur 15 ans et demande que l’on fasse passer aux membres du Conseil le tableau des emprunts ;  Les recettes sur les projets représentent 2 227600.00 €. Le total des recettes d’investissement est de 3 464 343.45 €.

Christian BOUDOT, à propos du FCTVA, s’étonne que l’on passe de 58 000.00 € à 542 000.00 €. Charles GAUTHIER explique que sont inscrits le FCTVA du 4ème trimestre de l’année 2013, ainsi que les 3 premiers trimestres de 2014, si on réalise les travaux puisque dans le cas contraire il n’y a évidemment pas de récupération de TVA, ni de subventions. Christian BOUDOT demande quels travaux sont concernés.

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Charles GAUTHIER répond que tous les travaux d’investissement sont généralement éligibles aux FCTVA.

Gustave MUNIER demande s’il est possible de connaitre le montant que les communes auront à verser en cours d’année à la CC4R pour les frais d’études relatifs à la protection de captage et au diagnostic agricole. Charles GAUTHIER répond que ces informations seront transmises aux communes dans les meilleurs délais.

Jacques KELLER ne se souvient plus de ce qui est englobé, à la Côte Renverse, dans le budget d’un million d’euros. Charles GAUTHIER répond qu’il s’agit de l’aménagement complet de 6 hectares, à savoir les réseaux (eau, assainissement, voirie, très haut débit, électricité), la défense incendie, etc. Il rappelle que la CC4R a déjà dépensé 4 000.00 €, la Région exigeant, pour accorder sa subvention, qu’un diagnostic environnemental soit réalisé.

Les membres du Conseil Communautaire approuvent le Budget Principal à l’unanimité des présents.

II. Budget annexe : Budget des Ordures Ménagères :

Jean-Pierre MAUPIN présente le budget annexe des Ordures Ménagères, qui s’élève à 819 700.00 € pour la section de fonctionnement et 21 700.00 € pour la section investissement.

Jean-Pierre MAUPIN indique que diverses augmentations ont impacté le tarif des ordures ménagères cette année : - Le traitement des O.M : le tarif de la tonne incinérée est passée de 110€/tonne à 112 €/tonne ; - La TVA : elle est passée de 7 à 10%.

Charles GAUTHIER souligne que l’augmentation de 3% de la part fixe du tarif des ordures ménagères, décidée lors du Conseil Communautaire du 17 décembre 2013, laisse augurer que l’exercice 2014 se terminera dans des conditions satisfaisantes sur le plan des équilibres. Il précise par ailleurs que le Préfet de la Haute-Saône a maintenu son exigence d’une collecte toutes les semaines entre le 14 juillet et le 15 août, ce malgré les arguments solides qui lui ont été présentés lors du bilan 2013. Et ce refus génère un surcoût…d’un montant de 20 000 €.

Jean-Pierre TACLET demande comment les collectes vont être organisées. Charles GAUTHIER répond que les collectes seront effectuées tous les 15 jours, sauf pendant la période du 15 juillet au 15 août 2014 où le ramassage des OM aura lieu chaque semaine, comme c’était déjà le cas l’année dernière. Jean-Pierre TACLET dit que tout le monde n’en avait pas été informé. Charles GAUTHIER répond que cette information avait été largement diffusée : elle figurait dans le journal communautaire, le Clapotis, de mai 2013, elle avait été mise en ligne sur le site internet de la CC4R (www.cc4r.eu), et un courriel de rappel avait été envoyé à chaque commune le 2 juillet, avec un tableau des tournées de collecte, en pièce jointe, destiné à informer la population (affichage, boîtes aux lettres…). Il ajoute que le coût des levées (1€) a probablement été dissuasif.

Christian BOUDOT souhaite souligner publiquement que les membres du Conseil Communautaire ont fait le bon choix en gardant la gestion des ordures ménagères. Il ajoute qu’un simple comparatif avec d’autres Communautés de Communes suffit à démontrer que les tarifs O.M de la CC4R se situent parmi les moins chers du département, pour un service qui est de qualité tout en générant une « petite marge ». Jean-Pierre MAUPIN dit que la DGF liée à l’exercice de cette compétence est importante. Christian BOUDOT estime qu’il vaut mieux que cet argent reste dans la poche des contribuables plutôt que dans celle d’une société privée.

Yvonne GOUSSEREY ajoute qu’il faudrait faire savoir aux adeptes du dépôt sauvage sur le territoire que la Communauté de Communes a les tarifs O.M les moins chers du département

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Charles GAUTHIER signale, à ce propos, qu’une plainte a été déposée la semaine dernière contre une contrevenante... qui a dû régler une amende de 150 € !

III. Budget annexe : Zone d’Activité Économique de la Côte Renverse :

Gilles TEUSCHER présente le budget annexe de la ZAE de la Côte Renverse, qui s’élève à 45 823.76 € pour la section de fonctionnement et 42 622.01 € pour la section d’investissement.

IV. Budget annexe : Zone d’Activité Économique des Theillières :

Gilles TEUSCHER présente le budget annexe de la ZAE des Theillières, qui s’élève à 31 373.94 € pour la section de fonctionnement et 16 373.94 € pour la section d’investissement.

V. Budget annexe : Service Public d’Assainissement Non Collectif [SPANC] :

Michel BRUSSEY présente le budget annexe du SPANC, qui s’élève à 79 491.96 € pour la section de fonctionnement. (Pas de section investissement).

Christian BOUDOT s’étonne que dans la colonne des dépenses, à la ligne 6218 « charges de personnel à rembourser au Budget Principal », 30 % de 36 000.00 € soient en face de la somme de 8 000.00 €… Charles GAUTHIER répond qu’il s’agit là d’une erreur d’écriture : la précision, figurant entre parenthèse, « 30 % de 36 000.00 € » correspondait à la première année du budget SPANC. Il convient donc effectivement de rayer le contenu de cette parenthèse.

4) Modalités d’exercice de la compétence SPANC / Travaux

Le Président rappelle la prise de compétence « Réhabilitation des installations d’Assainissement Non Collectifs » [SPANC] lors de la séance du 24.09.2013. Le Président souligne que : - La compétence SPANC a été prise à la demande des communes ; - De nombreux débats sur les modalités d’exercice de cette compétence se sont tenus en Conseil Communautaire ; - La Commission « Aménagement du Territoire » a émis -à une très courte majorité- l’avis que la CC4R prenne la compétence « Maitrise d’ouvrage publique déléguée » ; - Le Bureau était unanimement favorable à ce que la CC4R ne soit que mandataire.

Le Président estime qu’il revient au Conseil Communautaire de se positionner sur cette question et de trancher aujourd’hui entre ces 2 positions afin d’entrer dans la phase opérationnelle d’exercice de cette compétence : communiquer auprès des habitants concernés et monter les dossiers correspondants.

Le Président signale aux membres du Conseil que si la CC4R a la compétence maîtrise d’ouvrage cela induit de facto que ce sera à la Communauté de Commune d’assumer la responsabilité des travaux entrepris chez des particuliers, sur des propriétés privées, et qu’elle aura en outre à en assumer toutes les conséquences. Le Président précise qu’en revanche si la CC4R laisse la maitrise d’ouvrage au privé et n’est que mandataire, les particuliers concernés pourront néanmoins bénéficier des subventions de l’Agence de l’Eau. Les propriétaires feront les travaux chez eux, le SPANC les validera et, ainsi, ce sera moins contraignant pour la CC4R.

Jean-Marie LAMY objecte que sans surveillance sérieuse des travaux entrepris par le propriétaire on ne peut pas avoir de garantie de bonne exécution. Charles GAUTHIER rappelle que, si des travaux ne sont pas en conformité avec la réglementation, ils seront déclarés non conformes sans que la responsabilité de la CC4R soit engagée. La Communauté de Communes est chargée du contrôle de tous les systèmes d’assainissement et en cas de réhabilitation,

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rénovation ou de création d’un assainissement autonome, ce sera fait dans la stricte application des normes énoncées par le règlement, normes dont le propriétaire aura connaissance.

Charles GAUTHIER ajoute que le propriétaire est tenu de faire les travaux, lesquels sont vérifiés par le bureau d’études techniques JDBE, prestataire de la CC4R… Alain BELLIGEON intervient à l’évocation de JDBE : « surtout si c’est JDBE qui surveille, ça va bien aller ! ». Et il ajoute que selon lui JDBE n’assure pas sa mission de façon satisfaisante.

Jean NOLY dit avoir appelé JDBE pour un problème rencontré à Seveux et avoir été bien renseigné. Alain BELLIGEON indique avoir reçu l’attestation de conformité de JDBE par internet sans qu’un technicien de JDBE ne se soit déplacé. Il affirme avoir pris rendez-vous à 2 reprises avec JDBE, avoir confirmé chacun de ces rendez-vous et que personne n’est jamais venu. Il ajoute s’être fâché avec JDBE à propos de l’envoi par internet des résultats, résultats qu’il avait remis au notaire. Charles GAUTHIER reconnait que ces méthodes ne semblent pas satisfaisantes mais il rappelle que la CC4R, en tant que Collectivité, a comme obligation : - Soit d’avoir un ingénieur parmi le personnel de la CC4R ; - Soit de déléguer ce travail dans le cadre d’un marché public à un organisme agréé.

Jean NOLY se demande s’il ne faudrait pas nommer un responsable SPANC par commune. Charles GAUTHIER répond que depuis que la Communauté de Communes existe, elle a dans chaque commune un interlocuteur responsable : il s’agit du Maire.

Yvonne GOUSSEREY demande sous quel délai JDBE envoie son technicien pour contrôler les installations. Elle se réfère à une maison neuve de Margilley qui est occupée depuis le mois d’octobre, les travaux sont terminés et JDBE n’a pas encore effectué le contrôle malgré la demande qui a été faite. Charles GAUTHIER invite les membres du Conseil, dans un avenir proche, à reprendre ce dossier. Il rappelle qu’en termes de responsabilité juridique la CC4R est remplie dans ses obligations à partir du moment où elle a contractualisé avec une entreprise agréée et qu’elle peut assurer le service. Charles GAUTHIER ajoute que la Communauté de Communes n’est aucunement tenue de continuer à travailler avec des professionnels qui ne donneraient pas pleine satisfaction.

Le Président demande que les membres du Conseil Communautaire se prononcent.

Le Conseil Communautaire décide à l’unanimité que la CC4R exercera cette compétence en tant que mandataire, c’est-à-dire qu’elle portera les animations nécessaires à la conduite d’opérations groupées de travaux de réalisation et de travaux de réhabilitation des installations d’assainissement non collectif. Elle reversera aux propriétaires les aides de l’Agence de l’Eau, dans le cadre d’une convention avec cette dernière, ainsi que toute autre éventuelle subvention obtenue.

5) Attributions de compensation 2014

Le Président informe le Conseil que la Commission Locale d’Évaluation des Charges Transférées [CLECT], réunie ce jour, s’est prononcée favorablement sur le coût de transfert de la voirie. Il présente le tableau des attributions de compensation 2014 corrigé en conséquence : les attributions de compensation positives sont minorées du montant des charges transférées pour l’aménagement et l’entretien de la voirie, les attributions de compensation négatives sont majorées de ce même montant.

Le Président attire l’attention des membres du Conseil sur l’impact qu’aura le transfert de compétence pour le Très Haut Débit, qui n’apparaît pas sur le tableau des attributions de compensation, mail il signale que les choses peuvent évoluer.

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Le Conseil Communautaire approuve à l’unanimité les montants proposés.

6) Vote des taxes directes locales : CFE, TH, TFNB

Depuis la suppression de la Taxe Professionnelle [TP] en 2010, les ressources fiscales de la CC4R sont composées : - Des Contributions Foncières des Entreprises [CFE] et sur la Valeur Ajoutée [CVAE] ; - De la Taxe d’Habitation [TH], précédemment perçue par le Département ; - De la Taxe Foncière sur les propriétés Non Bâtie [TFNB], précédemment perçue par la Région.

Le Président ajoute qu’il faut voter les taux pour l’année 2014 et propose de maintenir les taux de 2013 (eux-mêmes identiques à ceux de 2010, 2011 et 2012) pour 2014, soit : - 17.51 pour la CFE ; - 07.99 pour la TH ; - 01.09 pour la TFNB.

Le Président indique toutefois au Conseil Communautaire qu’il est possible que les nouveaux Conseillers Communautaires soient amenés à envisager une taxe sur les ménages, comme c’est déjà le cas dans certaines Communauté de Communes, et rappelle qu’à la création de la CC4R les communes adhérentes avaient diminué leurs propres taxes.

Le Conseil Communautaire approuve à l’unanimité les taux tels que proposés.

7) Intégration des voies déclarées d’intérêt communautaire

Le Président expose que : - Les communes de Fouvent Saint Andoche et de Ray sur Saône ont décidé de réévaluer leurs charges transférées ; - La commune de Francourt a décidé de transférer des voies supplémentaires et de réévaluer les charges transférées en conséquence ; - La CLECT a étudié le montant des charges transférées lors de sa réunion du 4 mars 2014.

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La Commission Locale d’Évaluation des Charges Transférées ayant validé ces transferts, le tableau des voies d’intérêt communautaire est proposé comme suit au Conseil Communautaire :

COMMUNE KM de voiries transférées Montant des charges transférées ARGILLIÈRES 6,492 km 3 000,00 € 4,159 km 6 000,00 € BEAUJEU 19,513 km 20 000,00 € BROTTE-LES-RAY 6,339 km 5 000,00 € COURTESOULT ET GATEY 5,786 km 2 200,00 € CHAMPLITTE 70,506 km 50 000,00 € DAMPIERRE-SUR-SALON 18,866 km 35 000,00 € DENÈVRE 4,333 km 3 000,00 € FEDRY 6.166 km 4 000,00 € FOUVENT-SAINT-ANDOCHE 16,033 km 10 000,00 € FRANCOURT 6,551 km 6 000.00 € MERCEY-SUR-SAÔNE 10,449 km 10 000,00 € RAY-SUR-SAÔNE 6,008 km 7 000,00 € SAVOYEUX 2,602 km 5 000,00 € SEVEUX 12,070 km 7 000,00 € VAUCONCOURT 10,408 km 8 000,00 € VELLEXON 19,600 km 6 000,00 € 7,410 km 5 000,00 € 4,474 km 3 000,00 € TOTAL 237,765 km 195 200.00 €

Le Président propose d’approuver l’intégration de ces voies déclarées d’intérêt communautaire, et de l’autoriser à signer les procès-verbaux contradictoires correspondants et tous documents afférents.

Le Conseil Communautaire approuve à l’unanimité.

8) Aménagement de la Rue sous Salon – Dampierre sur Salon

Dans le cadre du programme de voirie 2014, la Mairie de Dampierre sur Salon souhaite réaliser un aménagement paysager de la Rue Sous Salon. Cette commune ayant délégué sa voirie, la Communauté de Communes doit engager les dépenses et solliciter les subventions correspondantes. Le projet consiste à créer une liaison piétonnière aménagée entre les deux passerelles traversant le Salon, ce qui compléterait les promenades existantes. Le coût prévisionnel est estimé à 138 000 € HT.

Le plan de financement prévisionnel est le suivant : - Subvention DETR 27 600 € - Subvention Conseil Général (AD) 41 400 € - Autofinancement à la charge de la commune 69 000 €

Olivier CHONÉ demande pourquoi ces sommes ne sont pas intégrées dans le Budget Voirie. Charles GAUTHIER répond qu’il s’agit d’un projet global d’aménagement de centres-bourgs, il n’y a pas donc pas que de la voirie mais également des aménagements paysagers.

Jean-Paul CARTERET dit que pour un tel projet il faudrait solliciter les Fonds Européens car il va y avoir des financements pour les centres-bourgs.

Le Conseil Communautaire décide à l’unanimité : - D’engager cette dépense et de solliciter toutes subventions ; - D’autoriser le Président à signer tous documents et actes afférents ; - De donner délégation au Bureau pour modifier si nécessaire ce plan de financement.

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9) Voirie - Marché de travaux - Demande de subventions

Le Président informe le Conseil Communautaire que la consultation relative aux de travaux de voirie 2014 va être lancée, ceci dans le cadre de marchés à bons de commande en procédure adaptée. La Commission d’Appel d’Offres se réunira pour analyser les offres et attribuer le(s) marché(s).

Le Président propose de : - Donner délégation au Bureau pour approuver l’attribution des marchés, établir les plans de financement et solliciter toutes subventions. - D’autoriser le Président à signer ces marchés, leurs éventuels avenants et tous documents afférents et à solliciter les subventions du Conseil Général selon ses politiques en vigueur : Aides Départementales, subventions bordures de trottoirs, produits des amendes de police, etc.

Les membres du Conseil Communautaire approuvent à l’unanimité.

10) Prix de l’enrobé à froid

Le Président propose d’ajuster le prix au kilo de l’enrobé à froid que la CC4R achète et met à la disposition des communes, pour tenir compte de l’évolution du prix d’achat en gros. Il propose qu’il soit fixé à 0.28 € le kg.

Les membres du Conseil Communautaire approuvent à l’unanimité.

11) Délégation d’exploitation des campings

Le Président rappelle les délibérations du 7 décembre 2010 et du 31 janvier 2012 qui l’autorisaient à lancer une consultation en vue d’une Délégation de Service Public pour la gestion du camping et du parc de loisirs de . Une convention avec un exploitant avait été signée en février 2012. Le gestionnaire n’avait pas souhaité prolonger cette délégation à l’issue de l’année 2012.

Le Président ajoute que la CC4R n’avait pas retrouvé de nouveau gestionnaire et le Conseil Communautaire, considérant que le site ne pouvait rester fermé, avait donc décidé, le 30 avril 2013, de reprendre la gestion du site en régie pour la saison 2013.

Le Président rappelle les éléments qui avaient alimenté les débats du Conseil Communautaire du 4 février 2014. En effet, la CC4R avait retrouvé un exploitant avec lequel des échanges étaient en cours. À l’issue de ces échanges, un accord a été trouvé entre la CC4R et le gestionnaire : la convention de Délégation de Service Public simplifiée serait conclue pour une durée de 1 an avec une subvention d’exploitation annuelle de 3 000 €, compte-tenu du fait que cette activité est actuellement déficitaire. Le Bureau a considéré que tout le secteur en bénéficie, et a proposé cette subvention de fonctionnement au camping pour l’exploitation des 4 mois d’été.

Le Président ajoute que l’exploitation du camping de Renaucourt a coûté l’an dernier 16 000.00 € à la CC4R, avec 6 000.00 € de recettes.

Le Président ne pense pas que fermer le camping soit satisfaisant.

Yvonne GOUSSEREY demande ce dont bénéficie le camping de Champlitte en comparaison. Jean-Marc ANGELOT souligne que les gestionnaires du camping de Champlitte pourraient estimer ne pas être traités comme celui de Renaucourt. Charles GAUTHIER répond que les conditions d’exploitation du camping de Champlitte et de celui de Renaucourt ne sont pas les mêmes. Éric TAMISIER dit qu’il ne faudra pas oublier la plage d’Autet !

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Charles GAUTHIER souligne que la CC4R verse une subvention de 10 000.00 € à la commune d’Autet pour la plage et l’aire de loisirs, qui sont d’un intérêt public communautaire que personne ne conteste. Il ajoute que la commune de Renaucourt bénéficie, pour les mêmes raisons, d’une subvention de 10 000.00 € pour la piscine. Charles GAUTHIER ajoute que fermer le camping et la zone de loisirs de Renaucourt serait regrettable, et qu’il en est de même pour le camping de Champlitte.

Jean-Marc ANGELOT souligne que son intervention avait pour objectif d’anticiper ce que pourraient penser les gestionnaires du camping de Champlitte. Concernant le camping de Champlitte, Charles GAUTHIER souligne que les gestionnaires disposent d’un logement, mis à disposition toute l’année, et rappelle qu’il y a un équipement de restauration rapide. Les conditions ne sont donc pas exactement les mêmes.

Jean-Pierre THABOUREY suggère que l’on demande à l’exploitant de fournir sa comptabilité. Charles GAUTHIER acquiesce et ajoute qu’il convient cependant de partir sur une base de confiance. Le tout est de savoir si la CC4R souhaite que cette infrastructure fonctionne.

Alain NICOT demande si on peut imposer à l’exploitant d’ouvrir tous les jours puisqu’il percevra une subvention. Charles GAUTHIER répond qu’il n’y aura pas de jour de fermeture qui résulte du Code du travail puisque cette année il ne sera pas salarié. Jean-Paul CARTERET ajoute qu’il est souhaitable que ça fonctionne bien et précise que l’exploitant n’a rien à investir cette année.

Après avis du Bureau, le Conseil Communautaire décide à l’unanimité : - De choisir Aurélien MILLIÈRE comme exploitant du site de Renaucourt, - D’attribuer une subvention d’exploitation annuelle de 3 000 €, - D’autoriser le Président à signer la convention d’exploitation du site de Renaucourt ainsi que tous autres documents afférents.

12) Micro-crèche de Champlitte

Hervé PULICANI rappelle que la micro-crèche2 de Champlitte est une opération inscrite au Programme d’Actions Concertées et Territoriales [PACT] de la CC4R validé par le Conseil Communautaire dans sa réunion du 17/12/2013. La commune de Champlitte louera à la Communauté de Communes des 4 Rivières, dans le cadre d’un bail emphytéotique, une partie de l’ancien bâtiment de l’ACOMEP (partie correspondant à la crèche et à sa potentielle extension) et une partie de la cour dudit bâtiment qui se situe en face de la maison médicale à Champlitte, à quelques rues de l’école maternelle. Le cabinet Facilicrèches a réalisé une étude de faisabilité, à la demande de la CC4R et en collaboration avec la commune, et a évalué le montant des investissements à 250 000 € HT.

Le plan de financement proposé serait le suivant : - Conseil Général (via le PACT) 62 500 € - CAF 100 000 € - CC4R – Autofinancement 87 500 €

Le Président fait passer le plan des locaux aux membres du Conseil.

Guy POINSOT, à la vue du plan, s’étonne qu’il n’y ait pas 2 sorties de prévues.

2 Une micro-crèche est un établissement d’accueil et de garde du jeune enfant pouvant accueillir maximum 10 enfants âgés de 10 semaines à 3 ans. N’ayant pas la compétence « petite enfance », la commune a associé la CC4R à la mise en place de ce projet.

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Gilles TEUSCHER répond qu’il s’agit d’une esquisse et non d’un plan définitif et il précise que cette esquisse sert à valider les surfaces nécessaires. Il ajoute qu’il y a deux sorties, dont une qui donne sur le jardin. Yvonne GOUSSEREY ajoute que les sorties sont bien évidemment prévues et que ce plan a été validé par la Caisse d’Allocations Familiales et par la Protection Maternelle et Infantile. Charles GAUTHIER ajoute que la PMI avait demandé un plan prévisionnel de surface. Effectivement, chacun des espaces doit être clairement identifié pour pouvoir être validé par les services administratifs concernés.

Après avis de la Commission « Enfance et du Bureau », le Conseil Communautaire décide à l’unanimité: - D’approuver ce projet ainsi que le plan de financement présenté, - D’autoriser le Président à signer le bail emphytéotique avec la commune, - D’autoriser le Président à lancer la consultation pour choisir un maitre d’œuvre, puis à lancer les appels d’offres et à signer l’ensemble des marchés correspondants - D’autoriser le Président à solliciter toutes les subventions susceptibles de réduire le reste à charge pour la CC4R. - D’autoriser le Président à signer tous documents relatifs à la consultation, aux marchés et leurs éventuels avenants. - D’autoriser le Bureau à modifier le plan de financement, - D’autoriser le Président à signer tous documents afférents à ce projet.

13) Schéma directeur de l’eau pour les syndicats des eaux de Sacréfontaine, du Vannon et la commune de

Le Président informe les membres du conseil de la nécessité pour les syndicats de Sacréfontaine, du Vannon ainsi que pour la commune de LARRET, de disposer d’un schéma directeur de leurs réseaux d’eau, les eaux de Sacréfontaine et du Vannon étant impropres à la consommation.

Le Président propose d’engager la réalisation de ce schéma directeur par délégation, étant entendu que le travail sera conduit en partenariat étroit avec les syndicats et la commune concernés, et qu’au final, le solde après subvention sera pris en charge par les collectivités mandantes. Il demande à être autorisé à signer les conventions correspondantes avec les deux syndicats et la commune de LARRET, le marché d’étude, son éventuel avenant, et à solliciter les subventions de l’Agence de l’Eau et du Conseil Général.

Le Conseil Communautaire approuve à l’unanimité.

QUESTIONS DIVERSES :

. SPANC : Yvonne GOUSSEREY signale avoir constaté que certains habitants de Margilley ne figurent pas dans le listing des contrôles SPANC qui sont à réaliser, et ajoute qu’elle transmettra à la CC4R une liste complémentaire.

. VOIRIE : Le Président informe les membres du Conseil qu’il convient de retourner les devis acceptés pour les travaux dans les meilleurs délais afin de lancer la procédure d’appels d’offre.

. RADARS : Le Président rappelle que la CC4R contracte auprès d’ICARE un contrat de maintenance et ajoute que la première année 2014 est offerte.

. ENROBÉ À FROID : Le Président informe le Conseil que l’enrobé à froid est livré.

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. Prochain Conseil Communautaire

Le Président informe les membres du Conseil Communautaire que le prochain Conseil se tiendra mardi 15 avril 2014 à 20h00 à la salle des fêtes de Champlitte.

Le Président ajoute qu’il n’y assistera pas, mais que les convocations et l’ordre du jour seront signés de sa main.

Le Doyen ou la Doyenne accueillera les membres du Conseil, installera le Conseil Communautaire en procédant à l’appel et il fera procéder à l’élection du (de la) nouveau (nouvelle) Président(e).

Le Président demande de communiquer aux services administratifs de la CC4R, ce dans les plus brefs délais et au plus tard le lundi 7 avril 2014, (par fax ou mail) les noms des Conseillers Communautaires qui représenteront chaque commune de manière à ce que la convocation soit envoyée au plus tôt.

Charles GAUTHIER achève la présidence du dernier Conseil Communautaire de sa mandature par ces mots : « Je souhaite dire aux salariées de la Communauté de Communes mes très sincères et chaleureux remerciements.

Elles ont à cœur, intimement, profondément, que notre CC4R marche bien.

Que la population soit contente. Se sente écoutée. Elles ont à cœur que nos projets aboutissent.

Elles se comportent vraiment comme un vrai service public, au service du public.

C’est une vraie richesse pour nous tous.

Et je les en remercie.

Je voudrais aussi, mes cher(e)s collègues, vous dire, à chacune et à chacun d’entre vous, mes remerciements pour le chemin que l’on a parcouru ensemble.

Pour le travail que l’on a accompli, pour la foi que nous partageons dans l’avenir de nos territoires, pour l’engagement et la volonté qui nous anime de servir nos concitoyens et nos villages.

Merci de l’ambiance dans laquelle, depuis 18 ans, nous avons travaillé ensemble.

Merci de votre confiance. Parce que celle-là, je l’ai eue. Toujours.

Merci de votre amitié.

À ceux qui raccrochent, je dis : profitez longtemps et pleinement de votre temps libre.

À ceux qui candidatent, je dis : bonne chance.

Et à la CC4R, je dis avec force et sérénité : BONNE ROUTE. » ______

Les débats étant épuisés, la séance est levée à 22h10.

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