Le Pays de l'Amance L'auteur :

Né de parents haut-marnais, Bruno Théveny a 47 ans. Diplômé de l'E.FA.P. à Paris dont il sort major de la section Presse en 1975, il effectue son service national au S.I.R.P.A. (Service d'Information et de Relations Publiques des Armées) en tant que journaliste pour la D.M.A. (Délégation Ministérielle pour l'Armement). Entré en 1976 au quotidien « La Liberté de lEst » à Épinal, il y devient Chef de Service et y restera jusqu'en 1996, couvrant tous les secteurs d'actualités propres aux Vosges et à la Région Est, notamment l'affaire Grégory, jusqu'au procès final de sept semaines à Dijon. Il est aujourd'hui chef des services de la Rédaction du « Journal de la Haute-Marne » et collabore régulièrement à l'hebdomadaire « La Vie du collectionneur ». Passionné de cartophilie, il a publié aux éditions Dominique Guéniot « Bourbonne-les-Bains et son canton : Histoire deau », en 1997, et « Fayl-Billot et son canton » en 1998.

@ Dominique Guéniot, éditeur, 52200 - Saints-Geosmes ISBN : 2-87825-187-3 D.G. 231 Le Pays de l'Amance

LAFERTÉ-SUR-AMANCE VARENNES-SUR-AMANCE et leurs cantons

Textes et illustrations anciennes :

BRUNO THÉVENY

DOMINIQUE GUÉNIOT éditeur Promenade en pays d'Amance

Après Bourbonne et son histoire d'eau, Fayl-Billot et sa riche histoire vannière, nous poursuivons notre périple au sein du Pays d'eau et d'osier avec la Vallée de l'Amance et les cantons de Laferté et Varennes. Voyage au cœur de la Belle Époque, qui nous permet de retrouver et même de revivre la vie de nos villages, de nos campagnes et de nos forêts, prairies et pâturages, ainsi que les moments quotidiens voués aux travaux et au labeur, comme les jours de fête et de liesse. Rien ne pouvait mieux rendre la richesse et l'ambiguïté de cette époque que la photographie. Ce périple n'aurait pu être possible si, alors, certains n'avaient songé à fixer sur des plaques de verre les multiples facettes des paysages haut-marnais et de l'activité des hommes, de l'agriculteur à l'artisan, du commerçant au meunier. Parmi tous ces « artistes », 1'« épicier-photograpbe » de Hortes, Lucien Merger, qui sillonnait les routes de nos villages, un personnage à qui l'on doit les plus belles cartes de la vallée de l'Amance. Grâce à lui, et à d'autres, comme Abel Maugras, de Bourbonne-les-Bains, Lambert Garnier, de Laferté ou Paul Mongin, de Langres, on a aujourd'hui un échantillon fabuleux de la vie quotidienne à l' du XXe siècle. Promenade aussi au cœur de cette magnifique vallée où la rivière du même nom incite aux plaisirs bucoliques. Prenant sa source à Chaudenay, elle rayonne au sein des contrées les plus fertiles, et approche même l'ancienne abbaye de Beaulieu. Ordinairement peu abondante, elle reçoit pourtant un grand nombre de ruisseaux et il arrive souvent, après l'orage, qu'elle se gonfle subitement et inonde toute la vallée qu'elle parcourt. Faite de deux branches, la Haute et la Petite Amance, qui se rejoignent à Bize, elle poursuit sa course à travers les prés, pour terminer son paisible cheminement dans la Saône, à jussey. Sur ses diverses branches se sont posés des dizaines de moulins. Au milieu du XJX8 siècle, la Vallée de l'Amance, qui représente la moitié des cantons de Varennes et Laferté, compte huit mille habitants. Des chiffres qui font rêver aujourd'hui. La cartophilie devient alors une excellente machine à explorer le temps. On redécouvre la vie des uns et des autres, du Moulin de La Mothe, à à ceux de Chézeaux, des riches vignobles de aux vignes américaines de Voisey. Plongée dans les fêtes d'antan à Hortes, à Arbigny, et Laferté. Admiration pour le travail continu et harassant des paysans à Troischamps ou Champigny. On chasse à Marcilly, on inaugure ça et là des monuments de la Grande Guerre, à Neuvelle comme à Velles ou Rosoy. L'école, la poste tournent à plein régime, les cafés aussi, de à . Les commerces sont également florissants à Pierrefaite, Celles, Vicq, Coiffy-le-Bas. A Varennes, comme à , Rançonnières, , Montlandon, Vaux-la-Douce ou Maizières, le temps s'écoule lentement et se déguste, tel un délice progressif dont on ne se lasserait jamais. Regard appuyé sur ce début de siècle et une certaine qualité de vie. Aujourd'hui, une nouvelle démarche de développement est engagée localement. Les quatre cantons du Pays d'Eau et d'Osier expriment leur volonté de mettre en œuvre une stratégie commune à travers un projet de développement. Petit à petit c'est un nouveau territoire qui se prend en charge. Si le sud de la Haute-Marne change, un brin de nostalgie subsiste encore chez les descendants de ceux qui vécurent ces heures et chez ceux qui, gagnés par le charme austère et mystérieux de notre vieille région, ont décidé de s'y installer. Aux images prises sur le vif ou aux scènes quelquefois composées, nous tenterons d'apporter un commentaire historique mais aussi actuel que nous espérons à la portée de chacun. Car le but de cet ouvrage est qu'il soit ouvert à tous, les historiens, comme les amoureux des multiples facettes du terroir. En feuilletant ce livre et en vous promenant au cours du siècle à travers les rues des villages de la vallée de l'Amance et des cantons de Laferté et Varennes, c'est aussi à une cure de jouvence que nous vous convions. Bruno THÉVENY PREMIÈRE PARTIE

Laferté-sur-A mance Blason

Laferté-sur-Amance

Le village de Laferté naît autour d'un château qui lui donne son nom. La seigneurie laïque est successivement dominée par deux familles : les Laferté d'abord et à partir du XVIe siècle, les Choiseul sous l'autorité desquels elle prend rang de marquisat, au siècle de Louis XIV et se trouve réunie à la baronnie de Lanques. La première famille féodale de Laferté tire son nom de la châtellenie et s'est prolongée dans une seconde maison par Berthe de Laferté, fille de Gui Ier, dernier du nom, et mariée à Gauthier de . Au XIIIe siècle, les seigneuries de Bize, Velles, , etc... sont en possession de cette famille. D'après le sceau et le contre-sceau de Gauthier, petit-fils de Berthe, qui succède à son père vers 1250, cette famille a pour armes : «De... à un créquier ou un chandelier à cinq branches de... ». Ces armes, toutes domaniales, peuvent être celles de la commune elle-même. Le créquier est un meuble d'armoirie qui représente un cerisier sauvage stylisé et a quelque ressemblance avec un chandelier à plusieurs branches, ayant, au lieu de pied, des racines au bas de la tige. En 1219, le fils de Gauthier de Vignory, seigneur de Laferté, déclare qu'il est l'homme lige du sire de Choiseul après le sire de Vignory, son frère, et qu'après la mort de celui-ci, il tiendra ligement de Choiseul la terre de Laferté, d'après Émile Jolibois. La seconde famille qui possède Laferté est celle des Choiseul depuis le début du XVIe siècle. Son blason est bien connu. L'écu de Laferté est donc le suivant : « d'azur à la croix d'or cantonnée de dix-huit billettes du même (ou d'argent ?), cinq à chaque canton du chef, quatre à chacun de la pointe, de la maison de Choiseul, à l'écusson de gueules à un créquier d'argent, de la maison de Laferté ». Avec ses 150 habitants au dernier Qu'importe, poste (Philippe Dentelet, recensement, Laferté-sur-Amance est, receveur, et son épouse Corinne, factrice), avec , le plus petit chef-lieu de perception (Édith Canet et Évelyne canton de Haute-Marne (1 464 habitants Cœurdacier), construite en 1961 et pour 13 villages). Attachante, cette propriété de la municipalité, gendarmerie commune perchée sur l'extrémité sud (cinq hommes dirigés par l'adjudant d'un plateau, à une altitude de 340 Joseph Rémy) sont présentes à Laferté. mètres. Prenons de la hauteur. Direction Départementale de l'Équi- Avec un territoire de 397 hectares, pement et Office National des Forêts ont Laferté-sur-Amance assume relativement abandonné le terrain, repris par bien son statut de chef-lieu de canton Bourbonne-les-Bains, le chef-lieu de depuis la Révolution. Même si aujourd'hui, canton voisin. De même, la gare, la population est loin d'afficher la sérénité ancienne station Laferté-Montesson sur la qui était la sienne au début du siècle, 800 ligne Paris-Bâle, longtemps très active et habitants en 1900. Même si la commune immortalisée par les clichés de Lucien voisine, Voisey, aurait dû assumer, il y a Merger, comme l'hôtel-restaurant attenant longtemps, ce statut du fait de sa popu- (Maison Clerget), est aujourd'hui rasée lation deux fois et demie supérieure. comme la plupart de ses consoeurs,

Une vue générale prise d'avion par Anthony Thirion lors d'un vol de reconnaissance L'église est dédiée à saint Pierre-ès-Liens, de l'ancien doyenné de Pierrefaite. C'était l'église du prieuré et la succursale d'Anrosey. Elle ne fut érigée en paroisse qu'en 1803. Le chœur, xve-xvie siècle, est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques. Particularités de l'église : un clocher néo-gothique au-dessus d'un porche ouvert sur trois faces, une flèche à huit pans avec clochetons aux quatre angles. Présence de bas- côtés. Voisey, Charmoy, etc... Les commerces Huin. Citons aussi deux exploitants- ambulants ont remplacé ceux de la Belle éleveurs de moutons, Guy Bergerot et Époque. Joël Humblot, et un céréalier, Jean-Marie La gendarmerie, fidèle au chef-lieu, a Bougenot. intégré il y a vingt ans, un troisième bâtiment en un siècle ! Même si elle est quelque peu sur la sellette, dans le cadre Boîte aux lettres d'un vaste plan de redéploiement des gendarmeries, les édiles locaux comptent «Nous sommes un peu une boîte aux bien la maintenir. lettres pour le conseil général et la Aujourd'hui, Laferté est partagée. D'un préfecture » souligne Pierre Sommier, côté le village compte beaucoup de maire de Laferté depuis 1959 et qui retraités, de l'autre beaucoup d'étrangers, poursuit son septième mandat. Belle essentiellement des Suisses et des performance pour cet ancien éleveur Hollandais. Moult maisons bourgeoises aujourd'hui à la retraite et homme de composent cette commune vivant autre- ressort. fois au rythme des vignerons jusqu'au Comité des fêtes et des loisirs, société ravage du phylloxéra de 1865 à 1896. de chasse, société de pêche, amicale des Coteaux et versants environnants étaient pompiers, club de foot-ball (F.-C. de couverts de raisin. l'Amance) alimenté par les communes du Jadis, Laferté comptait cinq maçons, il canton, club canin, complètent un tableau n'y en a plus aujourd'hui. Au plan agri- local rehaussé par la présence de deux cole, un seul vrai éleveur demeure, Roger classes maternelles drivées par Élisabeth Guéniot et Catherine Fournier, en juste Le chef-lieu doit composer, tourisme complément aux classes du primaire oblige, avec ses trois cantons voisins : regroupées à Guyonvelle et Anrosey. Le Fayl-Billot, Bourbonne et Varennes. quota des élèves est respecté et l'école Ensemble, ils ont créé des chemins assume pleinement son statut, un mini- pédestres et de randonnées et se bus fait le reste entre les villages concer- réunissent régulièrement. nés. Pierre Sommier, pour consolider Question revenus, la municipalité, si cette vitrine, a fait construire avec le elle ne roule pas sur l'or, ne se plaint pas District deux logements sociaux dans pour autant. Les quatre taxes, le bois et la lesquels, la commune pense accueillir chasse sont synonymes de subsides. On des ménages avec enfants. doit malgré tout de temps en temps avoir Côté entreprises, la scierie, qui recours à l'emprunt. « On se débrouille employait 80 personnes jadis a fermé ses avec ce que l'on a » souligne optimiste portes il y a douze ans. Seule demeure Pierre Sommier. l'entreprise de matériaux Morizot, créée par Marcel Morizot, gérée aujourd'hui par son fils Michel et filiale de François, à Il faut le savoir Chaumont, et qui emploie six personnes dont un chauffeur, Alphonse, revendique Laferté, de Firmitas super Amantiam 36 années passées dans l'entreprise. Bel (Forteresse sur Amance), dépendait sous esprit de fidélité ! l'Ancien régime, de la généralité de Laferté, enfin, double sa population en Champagne, de l'élection et du bailliage été, avec les vacanciers, étrangers ou de Langres, et de la prévôté de Coiffy- non, avides de calme et de tranquillité. Haut. Le village doit sa naissance à la construction d'un château, et on peut tenaient une foire le dernier lundi des présumer de la présence d'un oppidum mois de janvier, avril, juillet et octobre, ou d'un castrum sur le site à la période ainsi qu'un marché tous les samedis. La gauloise ou romaine. La seigneurie, commune possédait en outre une école relevant du château de Choiseul, était de jeunes filles, fondée en 1829, et laïque. Après avoir été le siège d'une dirigée par les sœurs de Portieux. baronnie, elle fut érigée en comté, puis finalement en marquisat. Les habitants furent autrefois nommés Il y eut sans doute un prieuré de « dâs truyans » (des truands), « dâs pos l'ordre de Cluny fondé au début du XIIe jarmai » (des pois germés), « Lâs ptits siècle. Mais celui-ci, sous sa désignation mossieurs dlaferté ». Ces appellations Laferté-Soyers dans divers documents négatives et méprisantes — qui n'ont pose problème. Deux prieurés distincts et heureusement plus cours — s'expliquent l'un annexe de l'autre, ou un seul, avec par le caractère résidentiel de cette des dépendances chez son voisin ? forteresse longtemps peuplée des représentants des diverses autorités ne A la fin du XIXe siècle, à Laferté, il y travaillant pas la terre. avait une bibliothèque cantonale et un bureau de bienfaisance établis par les soins et les libéralités d'Hippolyte Un personnage : Edme de Choiseul, Chauchard, ancien député du départe- baron de Laferté, blessé au siège de ment et dont la famille possédait le Thionville, qui mourut à Metz en 1558 et château du lieu. A cette époque se y fut inhumé en la cathédrale. Quand la fête foraine et la foire font bon ménage. Un cliché dû au photographe langrois Henri Waast, auteur d'une intéressante série numérotée sur Laferté.

La brigade de gendarmerie : incontournable. On ne présente plus la brigade de gendarmerie de Laferté. Dirigée par l'adjudant Rémy Joseph, entouré de cinq hommes, tous logés sur place, sauf un (la brigade a vu son effectif augmenter en 1982 alors que le bâtiment intégré en 1979 ne prévoyait que cinq logements). Le rôle de la brigade qui assure des astreintes en relais avec Bourbonne et Terre Natale : essentiellement des missions de surveillance et de sensibilisation, particulièrement en direction des personnes âgées. A noter qu'en un siècle, la gendarmerie a changé trois fois de site !

A Laferté, le bâtiment de la gare, détruit aujourd'hui, était relativement important. Pour la petite histoire, c'est le 20 juin 1873 que Suzanne Schistel obtient la gérance de la bibliothèque de la gare. C'est le 22 février 1858 que la ligne Langres-Laferté est mise en service sur la ligne Paris-Bâle. La gare observait également une activité forte de bois en grumes.

Anrosey

Les roulottes des romanichels traversaient régulièrement les villages

Avec ses 140 habitants, Anrosey, dans participe » précise ce dernier, qui est le canton de Laferté-sur-Amance, n'est en également président du syndicat d'assai- aucun cas un village triste comme nissement de la Vallée de l'Amance, de la d'aucuns seraient tentés de le penser. source de celle-ci à la Saône. Au plan Même si beaucoup de choses ont changé touristique, de nombreux chemins de au cours du siècle qui s'achève, Anrosey randonnée, équestre, pédestre ou cyclo- a gardé un charme indéniable lié juste- touriste ont été balisés sur tout le canton ment au calme qui y règne. autour de la rivière symbole du district, Originaire de Soyers, la commune l'Amance. voisine, Monique Guillaumot est maire De fait, Anrosey compte beaucoup de la cité depuis deux mandats. Elle aujourd'hui sur ledit district pour parvenir n'affiche pas un optimisme béat sur à sortir de l'ornière. Village autrefois Anrosey mais elle a le mérite en tout cas prolifique vers 1850 avec une vigne riche d'être la seule femme à occuper le poste tuée par le phylloxéra et la guerre de de premier magistrat dans le canton. 1914, Anrosey raisonne au plan cantonal Derrière cette attitude de réserve, elle en ce qui concerne la plupart de ses laisse tout de même transparaître son activités quotidiennes, parmi lesquelles attachement à son village, secondée par l'école qui regroupe une vingtaine dix conseillers dont Bernard Humbert, lui d'élèves sous la houlette de l'instituteur aussi ancien maire à deux reprises, de Philippe Logerot, les pompiers (une 1977 à 1989, et aujourd'hui premier douzaine d'hommes), les ordures ména- adjoint. « On a le paysage, la géographie, gères. La salle polyvalente, très fonc- mais il est nécessaire que la population tionnelle, a été réalisée en collaboration avec ce regroupement. Elle accueille des d'années, avec son fils, cinq chambres réunions de tous ordres sur tout le d'hôtes. secteur et des assemblées privées ou Anrosey tire la plupart de ses familiales. ressources des bois et de la forêt qui s'étend sur 70 hectares. Le Syndicat forestier de l'Amance est très actif. Anrosey prépare l'an 2000 L'agriculture, jadis florissante, subsiste avec cinq exploitations moyennes. En Au plan associatif, c'est une asso- revanche, Anrosey n'a plus ni café, ni ciation cantonale, Familles Rurales, qui boulanger, ni commerce, quel qu'il soit. affiche une grande sérénité. Comme son Demeure un menuisier-ébéniste, Hubert nom l'indique, elle entoure particuliè- Chapeau. Le village est en quelque sorte rement les familles mais aussi les enfants trusté par de nombreux retraités qui y qui bénéficient d'un centre de loisirs et trouvent détente et calme et par de de vacances au mois de juillet à l'école. nombreux étrangers qui y achètent, à Ce centre concerne 25 enfants du secteur. moindre coût, des résidences secondaires Les femmes ont beaucoup d'activités qui tout à fait convenables. Les Hollandais leur sont réservées : patchwork, cuisine, arrivent en tête de ces amateurs, leurs informations générales sur la consom- points de chute servant souvent d'étapes mation, l'éducation, voyages, sorties... à leurs compatriotes. Monique Guillaumot, outre ses fonctions Malgré cette stagnation, Anrosey à la mairie, gère depuis une vingtaine prépare le troisième millénaire à l'instar Presseurs de poires et patrimoine 220 Lucien Merger 220 Paul Mongin 222 Abel Maugras 223 Lambert Garnier 224 Albert Guillemin 225

Cartoliste d'Albert Maugras 227 Bibliographie 231 Remerciements 233 Table des matières ...... 235