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Bulletin de l'Association profes sionnelle des Ingénieurs des Aménagement de circuits touristiques en montagne .. 39 Ponts et Chaussées et des Mines, avec la collaboration de l'Asso ciation des Anciens Elèves de G. CUMIN l'Ecole des Ponts et Chaussées, 28, rue des SaintsPères, Paris7« Tél. 260.25.33 Viabilité hivernale des statiops en Savoie 43 260.27.44 Y. TUGAYE Abonnements : — 150 F. Un promoteur de tourisme social 45 — Etranger 150 F. (frais de port en sus) N. SEVE Prix du numéro : 18 F. Evolution du matériel de ski 50 Publicité : B. REPELLIN Responsable de la publicité : Jean FROCHOT Société PycEditions : 254, rue de Vaugirard Paris15e Tél. 5322719 rubrique/

L'Association Professionnelle des In génieurs des Ponts et Chaussées et des Mines n'est pas responsable des opinions émises dans les conférences Qualité de la vie 53 qu'elle organise ou dans les articles qu'elle publie. Formation continue 56

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16 évolution de lo pratique du /ki el de/ /lotion/ de /port/ d'fiiver par G. CUMIN Directeur du Service d'Etude d'Aménagement touristique de la montagne

De ceci.. Minîstére Qualité de la Vie

Depuis l'origine du monde, la hau te montagne enneigée était inacces sible à l'homme. Lorsqu'arrivait l'automne, bergérâ et troupeaux redescendaient dans tes* villages, les marmottes disparaissaient dans leur trou et la montagne ense velie sous son manteau de neige, devenait un immense territoire où nul ne s'aventurait, si ce n'est quel ques lièvres blancs. Vers la fin du XIXe siècle, la ré volution du ski s'amorçait qui, en moins de cinquante ans allait faire de ces déserts enneigés et impénétra bles, le plus vaste et le plus mer veilleux terrain de jeux pour les hom mes, attirant à eux des foules chaque année plus nombreuses.

Evolution du ski

Venu de Scandinavie où il est connu depuis la plus haute antiquité, le ski fut introduit dans les Alpes vers 1875. Mais il ne commença à prendre une véritable expansion que vers les an nées 1900, notamment en raison de l'intérêt que lui portèrent les troupes de montagne.

Le ski nordique était conçu pour la marche en pays plat. Le skieur se propulse en glissant grâce à de longues foulées alternatives, qui exi gent de lever très haut le talon.

17 Aussi la fixation estelle constituée d'une simple bride tenant juste l'ex trémité de la chaussure. Ce système est d'ailleurs toujours en usage sur les skis de fond mo dernes dont la pratique connaît de puis quelques années un essor ex traordinaire.

Mais dans les Alpes ou les Pyré nées, du fait d'un relief très différent, l'usage du ski allait changer totale ment de finalité de caractère. Il ne s'agissait plus de marcher à pas glissés sur les vastes étendues enneigées aux profils peu accidentés des pays nordiques, mais de mon ter et surtout de descendre les longs flancs de montagne aux gran des dénivelées.

Si la montée à skis sur des pentes neigeuses jusqu'à un col ou un som met s'avérait un exercice physique pénible exigeant des efforts bien supérieurs à ceux du marcheur d'été 'sur le même itinéraire, par contre quelle récompense attendait le skieur à la descente ! Jamais l'homme, à l'aide de ses seules forces, n'était allé si vite ; en plongeant à skis dans la pente il se sentait oi seau (1). La montée étant pénible et longue et la descente merveilleuse et courte, tout naturellement allaient naître les premières remontées mécaniques, et très rapidement la seule descente ... à cela deviendrait la motivation essentielle Ministère Qualité de la Vie de la majorité des skieurs et non plus la simple promenade dans la monta gne enneigée.

très haut le talon. Peu à peu ce sou Tel l'albatros qu'à terre ses ailes lèvement va diminuer, bridé d'abord empêchent de marcher, le pauvre Evolution du matériel par des courroies puis des ressorts skieur moderne, ses planches une talonniers, ensuite par des câbles à fois quittées, peut à peine faire quel fixations diagonales. En finale des ques pas sur le sol, alourdi par les butées arrière suppriment le dernier monstrueuses coques plastiques qui Par un phénomène parfaitement degré de liberté entre chaussures et emprisonnent le bas de ses jambes. bouclé, la construction des remon skis et l'on arrive à un assemblage Avec un tel harnachement, il est tées entraîna une spécialisation étroi rigide entre les deux composants, désormais presque impossible de fai te du skieur, et à l'image d'un lent qui heureusement, peut se rompre re autre chose que de descendre, tant processus d'évolution biologique, en en cas de chute, grâce aux systè la montée déjà naturellement difficile quelques décennies après des tâton mes de sécurité à échappement. le devient encore plus. nements successifs, le matériel pri mitivement conçu pour le pas alter Par une évolution semblable, la natif va se modifier pour s'adapter chaussure qui pour le ski nordique toujours mieux à la seule pratique est presque une simple pantoufle, de la descente. a vu sa tige s'élever progressivement (1) Aussi très vite la griserie de la des pour atteindre désormais le milieu cente allait devenir le principal souci des A l'origine, le skieur tenu par du mollet et sa rigidité tendre vers skieurs qui demanderont des pistes toujours l'extrémité du soulier pouvait lever plus nombreuses, toujours plus variées et celle du béton. toujours plus dénivelées. 18 Quel sera l'avenir ? Le matériel va plus spécialement à cette clientèle rêt. Mais ces engins exigent des ga til encore évoluer dans le sens d'une hivernale. res importantes et des systèmes mé spécialisation toujours plus poussée caniques compliqués et onéreux, vers la seule descente ? Tout d'abord on utilisa naturelle d'une part pour stocker les cabines C'est probable puisque corrélati ment la technique bien au point des et d'autre part assurer leur lance vement se développent et s'amélio téléphériques (Megève, Morzine, Au ment et leur embrayage sur le câble. rent sans cesse les réseaux de re ron, Barèges, etc.). Aussi, peu de temps après, venus montées mécaniques et de pistes as Mais le téléphérique était un en des U.S.A., apparurent des engins sociées, irriguant désormais de vastes gin lourd et cher réservé aux gran plus simples, à pinces fixes, les télé massifs où l'on peut passer d'une des stations. sièges que l'on doit prendre en mar vallée à l'autre sans avoir jamais à Aussi, dès les années 35, de nom che et qui ne peuvent donc tourner monter. breux chercheurs essayèrent de cons qu'à vitesse réduite. truire des remontepentes légers et Quel que soit en définitive le type Toutefois l'essor explosif du ski de économiques destinés simplement à des engins, leur évolution présente fond et le développement de la ran tirer les skieurs sur la neige et non des caractéristiques communes. donnée alpine montrent aussi d'au plus à les transporter dans les airs. L'une des plus marquées a été tres tendances à la diversification notamment la recherche incessante des goûts de la clientèle. La composante du poids à sup de l'augmentation des débits horai Le matériel se diversifie aussi et porter était ainsi divisée par cinq à res pour faire face à l'allongement se spécialise, mais alors le paque dix suivant l'intensité de la pente. des files d'attente. tage du skieur complet doit compren Le problème difficile à résoudre Les premiers engins vers 1935 dre autant d'équipements différents était celui de l'embrayage du skieur écoulaient péniblement 250 à 300 suivant qu'il veut pratiquer ski de à l'arrêt, sur le câble tournant à personnes à l'heure, les plus récents piste, ski de randonnée alpine, ski une vitesse de deux à trois mètres/ arrivent à 1800 et bientôt 2000. nordique sans compter bientôt ski seconde. Pour les téléphériques, l'augmen acrobatique ou de figure, mais aussi tation du débit a conduit à des ben l'après ski et en plus la montagne Jean Pomagalski en France trouva nes toujours plus grandes. Les der d'été. une solution élégante d'une grande nières (téléphérique de ) peu simplicité. Le skieur prend une per vent accueillir 120 personnes. che suspendue à un petit levier, lui même solidaire d'une douille à l'in Malgré ces dimensions exception Evolution térieur de laquelle coulisse le câble. nelles, les débits restent limités à des remontées mécaniques En exerçant une légère traction, 7 à 800 personnes/heure en raison le levier donne une petite dévia des temps de chargement et déchar tion à la douille qui se coince sur gement. Les téléskis simples arrivent à 800 Les premières remontées le câble et entraîne le skieur n'ont pas personnes/heure mais on peut les été construites pour les skieurs qui Ce procédé équipe désormais la presque totalité des remontepentes doubler ou tripler puisqu'ils sont re n'existaient pas encore, mais pour les lativement bon marché. touristes d'été vers la fin du XIXe français et a été largement exporté et le début du XXe siècle. dans nombre de parties du monde. Les télésièges deux places débi Ce furent tout d'abord les che tent aussi 7 à 800 personnes/heure mins de fer à crémaillère, très ré Toutefois, Suisse et Autriche don et pour aller plus avant depuis deux pandus en Suisse (Jungfrau Righi, nent la préférence à un autre dis ans sont arrivés sur le marché les etc..) et en France (Montenvers, Col positif. L'attache est fixée ne varietur triplaces qui assurent 1200 person de Voza, Superbagnères, le Puy de sur le câble, et l'embrayage progres nes/heure. Dôme, etc..) et parfois quelques fu sif du skieur est réalisé grâce à un niculaires. enrouleur à câble dont l'extrémité De même, les télécabines ont aug Devant la lourdeur des investisse est saisie au passage en gare. menté leur débit par l'accroissement ments nécessaires à la construction Ce système est notamment employé de capacité des nacelles, d'abord de la voie au sol, apparurent vers sur les glaciers, car grâce à l'enrou deux places, puis quatre et enfin six ; 1910 les premiers téléphériques (les leur, il permet d'absorber les gran elle peuvent désormais propulser vers Glaciers, puis le Brévent à Chamo des variations saisonnières de hau les sommets 1800 personnes/heure. nix). teur de neige. Une autre évolution a été la pro Après guerre, vers les années 50, gression constante de l'intervention Les engins installés pour conduire l'expansion du ski reprit très rapi de l'électronique, pour accroître l'au les estivants à des points de vue dement. tomaticité, et la sécurité. élevés, ne desservaient dans la plu On vit alors apparaître sur le mar L'automatisation a permis de ré part des cas que des pentes trop ché deux nouveaux types de remon duire le personnel d'exploitation. Il raides pour les skieurs. tées mécaniques portées y a 20 ans il fallait dix ouvriers pour Aussi, vers les années 30, le ski faire fonctionner une télécabine, il en commençant à prendre une certaine Les premières furent des téléca suffit de deux aujourd'hui. expansion, on entreprit la construc bines à pinces débrayables permet tion des premiers engins destinés tant aux skieurs de s'installer à l'ar Grâce aux départs automatiques

19 Ministère Qualité de la Vie Un plus grand débit

des téléskis, un seul préposé peut délicats problèmes de comptabilité les attirer dans la station et faire surveiller deux ou trois engins si et de répartition des recettes entre vivre tous les autres commerces. les gares sont groupées. les diverses stations lorsqu'une mê Le Service d'Etude d'Aménagement Les progrès constants du matériel me carte permet de passer de l'une Touristique de la Montagne encoura de contrôle, permettent d'améliorer à l'autre. ge ces tendances et a proposé d'ins sans cesse la surveillance du pas Une autre évolution à signaler, mais titutionnaliser la municipalisation des sage des câbles et cabines en gare cette fois d'ordre politique, est la réseaux de remontées. et sur les pylônes, de déceler le prise de conscience par les munici Dans les stations nouvelles notam moindre incident, de le localiser sur palités du véritable rôle de service ment, les remontées sont concédées la ligne, et de permettre l'arrêt au public que joue le réseau des re par les municipalités à un promoteur tomatique en cas de danger. montées et des pistes dans l'écono unique, pour une durée limitée à mie d'une station. 30 ans et dans le cadre d'un cahier Grâce à l'emploi de redresseurs des charges précis qui permet le à thryristors il est désormais facile Aussi, au lieu de laisser les re rachat ou la déchéance si le service d'avoir des moteurs continus à vi montées s'édifier et s'exploiter au gré rendu n'est pas conforme à l'intérêt tesse variable, ce qui permet plus de l'initiative privée, nombre de mai général. de souplesse dans l'exploitation, no res s'efforcent de regrouper les ré tamment des télésièges. seaux en un organisme unique. Une autre intervention de l'électro Pratiquement depuis quelques an L'évolution nique vient de faire son apparition nées, les trois quarts des remontées dans les systèmes de délivrance de sont construites par les communes des pistes de ski titres de transport, souvent établis qui ensuite les concèdent ou les af par ordinateurs. ferment pour leur gestion, ou les ex ploitent en régie. Dès que les remontées mécaniques Peutêtre verraton dans quelques eurent hissé sur les sommets de nom années distribuer comme dans le mé L'objectif n'est pas de faire du breux skieurs, il fallut bien envisager tro des tickets magnétiques qui per profit sur les remontées, mais d'offrir d'aménager les pistes de descente mettront de résoudre facilement les aux clients un service de qualité pour par des travaux d'été sur le terrain

20 et l'hiver par le damage du manteau techniques qui connaissent à présent Depuis cette époque des construc nival. une grande diffusion. Des subventions teurs européens, notamment suisses sont accordées chaque année par et allemands, ont sorti des modèles le Tourisme pour mettre en œuvre nouveaux permettant de monter des ces réengazonnements et nombre de pentes enneigées très fortes. Travaux d'aménagement stations s'y appliquent avec intérêt et connaissent des résultats specta Ces engins sont malheureusement culaires. d'un prix anormalement élevé (2 à Jusque vers les années 50, les Des travaux pareavalanches sont 300 000 F) dû sans doute à la position travaux sur les pistes furent des plus également entrepris l'été pour pro de quasimonopole des construc sommaires. On se contentait de cou téger les pistes les plus exposées. teurs sur un marché assez étroit. per quelques arbres ou de faire sau Le damage des pistes est devenu ter quelques rochers gênants. La technique la plus économique un service indispensable entraînant Mais vers 1955, Emile Allais de consiste à tailler dans la montagne des dépenses d'exploitation élevées retour des U.S.A., s'installa à Cour des banquettes au bulldozer, mais qui peuvent atteindre plus du million chevel et transposa sur place ses ces travaux bouleversent le paysage pour les grandes stations. et il est à craindre que les érosions expériences américaines : en faisant Le service des pistes assure éga successives ne rétablissent en quel exécuter d'importants travaux de ter lement le secourisme et l'évacuation ques années le profil initial. rassements. des blessés. Il semble bien préférable tant sur le plan de l'efficacité que sur celui En usant du bulldozer et de l'ex Pour permettre des interventions de la protection de la nature d'instal plosif, on est arrivé petit à petit à rapides, les secouristes, les chenil ler des râteliers métalliques, d'un exécuter de véritables platesformes lettes et le central sont reliés entre coût malheureusement assez élevé. routières pour franchir les passages eux grâce à un réseau de postes ra impraticables aux skieurs. On comble dios portatifs dont le prix est égale On installe aussi l'été des dispositifs les ravins, on perce des tunnels dans ment très élevé puisque chaque appa de déclenchement des avalanches les crêtes, ou l'on construit, tel Ro reil a un coût de l'ordre de 5 à 6 000 F. land, des brèches artificielles, on tail qui fonctionneront l'hiver, telles mi Le service des pistes a aussi pour le à l'explosif des vires dans les bar nes enterrées aux premières neiges, res rocheuses. ou câble téléphérique susceptible de mission de déclencher préventive transporter des charges suspendues. ment les avalanches menaçantes. Ces travaux permettent ainsi d'ex Devant l'évolution et la diversifica L'explosif est amené à pied d'œuvre ploiter des domaines skiables cloi tion des goûts de la clientèle, cer soit par les pisteurs euxmêmes arri sonnés par des obstacles naturels taines stations commencent à pren vant par en haut, soit par câble télé et de les relier entre eux par des dre conscience que si la descente phérique, soit projeté à l'aide de ro boulevards skieurs forçant ces pas reste la motivation de la majorité des quettes. sages impraticables. skieurs, une fraction non négligeable Concernant le réseau de chemins A côté de ces gros travaux, des de séjournants et en constante aug et de pistes destiné aux skieurs nor épierrages du sol sont entrepris pour mentation désire pratiquer le ski nor diques et aux piétons, un damage permettre d'utiliser les pistes même dique, ou plus simplement recherche poussé de la neige est aussi néces par faible enneigement. des promenades piétonnières. saire. Mais les gros terrassements lais sent d'importantes blessures sur l'épi Aussi un nouveau réseau de che Concernant l'avenir, on peut pré derme de la montagne, endomma mins et de pistes adapté à cette de voir que les travaux d'aménagement geant le paysage et pouvant de plus mande doitil progressivement s'édi et d'entretien de pistes iront sans entraîner l'érosion du sol décapé. fier, constitué essentiellement de pla cesse s'accroissant et se diversifiant. tesformes de trois à quatre mètres de Certains peuvent penser que le Aussi depuis quelques années des large à profil sensiblement horizontal. danger existe de voir la montagne efforts importants de réengazonne Ces tracés peuvent de plus être entièrement aménagée, égalisée, ra ment et de reconstitution du tapis utilisés l'été, comme allées cavalières botée, ratissée pour perdre son vi végétal ont été entrepris pour cica et pistes cyclables. sage naturel. triser au plus vite ces plaies. Grâce aux techniques routières d'ensemen Ces craintes sont peu fondées car cement des talus, avec projection Travaux de damage en définitive les domaines skiables d'un mélange de graines, de paille, déjà aménagés ou susceptibles de d'engrais et de bitume, on arrive dé l'être ne représentent qu'une fraction sormais à haute altitude à des ré Au début le damage des pistes se infime de l'ordre de 5 à 6 % dans les sultats remarquables même des sols faisait à l'aide de rouleaux tirés par Alpes et 2 % dans les Pyrénées de dont l'humus a disparu. un skieur. l'ensemble de la surface enneigée. Mais vers les années 5560, tou Le Service d'Etude d'Aménagement jours à l'instigation d'Emile ALLAIS Il restera donc plus de 90 % de Touristique de la Montagne a d'ail apparurent les premières chenillettes territoires naturels non aménagés, leurs rédigé une, plaquette sur ces importées des U.S.A. pour la joie des randonneurs alpins et 21 Ministère Qualité de la Vie des amateurs de nature « sauvage ». Tout naturellement le ski a pris C'est dans ces vastes territoires tel n'est pas le cas, et les divers types son essor aux abords des stations de stations continuent à coexister et inviolés que l'on peut d'ailleurs amé d'altitude déjà équipées de structures nager la majorité des parcs nationaux à se développer sans que l'un élimina d'accueil pour recevoir les touristes l'autre. ou régionaux français : Vanoise, Oi d'été. En France les stations du premier sans, Pyrénées, Corse, Cévennes, Ces stations sont souvent appelées Vercors etc.. type furent entre autres : Chamonix, « de la première génération » par StGervais, Morzine, Megève, Val analogie avec les modèles successifs d'Isère, VillarddeLans, Montgenèvre, d'ordinateurs où cette terminologie Barèges. Evolution de l'habitat est employée. et de l'urbanisme Mais par une particularité assez Il semble préférable de les appeler spécifiquement nationale à l'exception du premier type car l'usage du mot de Vald'Isère et Montgenèvre, la génération semble indiquer que la Les stations d'origine (premier type) plupart de ces stations étaient calées suivante chasse la précédente. Or à une altitude relativement modeste; 2? de l'ordre de 1 000 m, alors qu'en absolument assuré ni dans l'épaisseur tions nouvelles recommença vers les Suisse, les Davos, Zermatt ou Saint de la couche, ni dans sa permanence. années 50, notamment avec le lan Moritz ont des altitudes beaucoup Aussi dès l'essor important du ski cement de Courchevel. plus élevées. vers les années trente, il apparut in Au lieu de laisser totalement l'ini Ces stations du premier type ont téressant dans certains cas de mon tiative privée réaliser l'affaire, le donc un peu souffert de ces cotes ter en altitude chercher la neige et Conseil Général de la Savoie sur relativement basses ne leur garan de construire des stations entièrement propositions de l'Ingénieur en Chef tissant pas un enneigement abondant nouvelles dans des sites inhabités Michaud, décida d'assumer luimême et permanent. Elles n'en ont pas l'hiver. cette promotion. moins connu un développement conti Tel fut alors le cas de l'Alped'Huez Pour la première fois, pressentant nu depuis l'origine, et elles occupent en Isère, de Méribel en Savoie, d'Au le rôle fondamental qu'allait jouer encore un rang important dans les ron dans les AlpesMaritimes, de l'expansion des sports d'hiver dans statistiques françaises. Elles sont Sestrières en Italie, etc.. l'économie montagnarde en voie de allées chercher la neige plus haut en Mais en vertu des errements libé récession, les autorités départemen construisant de nombreuses remon raux de l'époque, le lancement d'une tales prenaient l'affaire en mains. tées mécaniques. Chamonix offre telle station était laissé à l'entière ainsi deux des plus prestigieuses initiative privée, la collectivité se La première chose fut d'acquérir à descentes des Alpes, avec la Vallée contentant de construire la route l'amiable la maîtrise foncière de tout Blanche et les Grands Montets. d'accès. le domaine urbanisable et skiable (A l'époque l'expropriation pour ce but Leur altitude modérée leur assure Ensuite en fonction des contraintes ne pouvait être mise en œuvre). aussi un bon remplissage d'été, et en du parcellaire privé, les constructions Les remontées mécaniques furent se faisaient sans plan bien défini, le définitive malgré la création des sta construites et exploitées par une ré long de la voirie existante. tions nouvelles de haute altitude, ces gie départementale. Il faut cependant noter qu'à Méribel vieilles stations connaissent une De même le département se fit lo le groupe anglais qui prit l'initiative bonne prospérité. tisseur et vendit des terrains aménagés L'une des principales difficultés est de cette réalisation vers 1938, imposa dès l'origine une stricte observance dans le cadre d'un cahier des char même d'essayer de canaliser leur d'unité architecturale, qui a permis ges assez strict sur les normes archi expansion, preuve de leur vitalité. d'assurer à cette station une remar tecturales. Pour la première fois le plan de Situées en effet à altitude moyenne, quable qualité dans son intégration masse dessiné par Laurent Chappis elles sont propices au développement au paysage. prenait en compte les itinéraires de l'habitat pavillonnaire qui peu à skieurs à l'intérieur de l'aggloméra peu les enveloppe faisant notamment Malheureusement ces sages pré disparaître les passages des pistes cautions ne furent pas prises partout tion. de ski pourtant indispensables. et la plupart des stations se déve En vingt ans Courchevel a connu loppèrent dans une joyeuse anarchie un développement éblouissant et est La mise au point des P.O.S. essaye de volumes, de pentes de toitures et devenue une des toutes premières de maîtriser le phénomène, mais se de styles de tous ordres. heurte aux problèmes bien connus et stations françaises comptant plus de quasi insolubles de faire admettre par Cela ne les empêche d'ailleurs pas 20 000 lits. les habitants euxmêmes les servitudes de connaître elles aussi une expan Les stations du troisième type non aedificandi nécessaires. sion rapide qui conduit déjà pour certaines à prévoir des remodélations de quartiers dits anciens qui n'ont Devant le succès de Courchevel et Dans ces stations poussées en pourtant parfois pas vingt ans. la croissance du taux de 8 à 10 % tache d'huile, les réseaux de remon par an du nombre des skieurs, nom tées mécaniques se sont eux aussi Pour améliorer l'aspect du domaine bre de projets se mirent à éclore un le plus souvent développés d'une fa bâti de ces stations il n'y a pas grand peu partout soit à l'initiative de grou çon spontanée au gré des initiatives remède. Nous avons cependant pro pes privés (Avoriaz, Flaine, Tignes locales et des autorisations de passa posé à certaines d'essayer de noyer ge obtenues sur les terrains privés. par exemple), soit des collectivités l'agglomération dans les arbres. A locales (Les Menuires, Orcières), etc.. Les autorités municipales lors ces hautes altitudes il faut cent ans Devant cette floraison de projets le qu'elles sont conscientes de l'intérêt pour avoir un tronc de dix à quinze Gouvernement jugea indispensable de général s'efforcent de regrouper ces mètres, mais pourquoi ne pas se créer un service spécialisé pour coor remontées et de prendre en charge soucier de la qualité de la vie de nos donner et endiguer ces initiatives. le service des pistes. petitsenfants ? C'est ainsi qu'en 1964 fut créé le Les stations nouvelles Service d'Etude d'Aménagement Tou du deuxième type ristique de la Montagne (S.E.A.T.M.) Courchevel dirigé par Maurice Michaud. En raison du calage à altitude re lativement modeste des principaux C'est vers 1965 que naquit l'idée villages touristiques de montagne en des stations du troisième type ou de France, l'enneigement n'était pas Après la guerre, la création de sta la troisième génération. 23 A La Plagne, le promoteur Robert conception des plans de masse et lière et vendu en copropriété, avec Legoux et l'architecte Michel Bezan conduire aux stations intégrées du incitation financière pour l'acquéreur çon après quelques tâtonnements eu troisième type. à mettre ses locaux à disposition d'un rent l'idée simple et révolutionnaire Cette évolution dans le domaine organisme locatif. de concevoir une station de haute bâti allait entraîner aussi une modi Grâce à ces formules les gestion altitude comme une sorte de paque fication profonde des systèmes d'ex naires se trouvent à la tête d'un parc bot des neiges. ploitation et de remplissage des sta important de chambres parahôtelières tions. normalisées, et peuvent alors préten Pour un skieur en croisière de huit dre intéresser les agences profes jours dans ce paquebot, l'habitat et Si, à l'origine, pour faire vivre un sionnelles d'organisation de voyage tous les services sont concentrés à centre de ski on comptait essentiel (Tours opérators). portée d'une courte marche à pied. lement sur l'hôtellerie, cette dernière C'est ainsi qu'a pu être faite la L'automobile devenue inutile peut s'avérait difficilement rentable en rai percée des stations nouvelles grou rester au garage et tout le monde vit son de la durée limitée de la saison. pées dans l'association SNG sur les face aux pistes, les pieds dans la La hausse des taux d'intérêt due à marches extérieures. neige. l'érosion monétaire et le raccourcis En moins de cinq ans le nombre sement des durées d'emprunt, char des skieurs étrangers qui en 1970 Sur le plan de la gestion, le groupe gent artificiellement les comptes d'ex ignorait presque tout des stations promoteur au lieu de se contenter ploitation les premières années, alors françaises est passé de pratiquement d'être un simple lotisseur, assume dé que précisément l'hôtel nouveauné zéro à près de trois cent mille. sormais tous les rôles. a peine à assurer sa croissance. Il construit et gère remontées et pistes. On est ainsi arrivé à voir dans cer Il aménage et lotit le terrain, et taines stations le parc immobilier Conclusions construit hôtels et immeubles rési constitué de 90 à 95 % de résidences dentiels. secondaires pour 10 à 5 % d'hôtels. Et peu à peu par la force des cho Ce phénomène se manifeste non seu ses, il est entraîné à organiser le lement dans les stations nouvelles, En quatre décennies le nombre de mais aussi dans les stations anciennes remplissage de la station, à devenir skieurs a augmenté de quelques di où l'on voit petit à petit l'hôtellerie hôtelier, commerçant, publiciste, etc.. zaines de milliers à plus de deux disparaître, et les résidences privées millions et demi accru depuis peu proliférer. par l'arrivée massive des étrangers. Or ces résidences en dehors des La crise des années 74 et 75 n'a en Evolution de l'habitat périodes d'occupation par leurs pro rien affecté cette expansion qui a et de son utilisation priétaires ont un mauvais coefficient continué au rythme de sept à huit pour parahôtelière de remplissage, même si elles sont cent l'an. proposées à la location. Mais à côté du développement du ski alpin, on voit depuis trois à quatre De ce fait tous les services collec ans le ski nordique connaître lui Si dès le début du siècle, les pre tifs, remontées, moniteurs, commer aussi une croissance explosive. En miers hôtels construits en montagne çants, etc.. sont mal utilisés et ont 1970 on a vendu en France quelques furent de grandes bâtisses, tels ceux de la difficulté à assurer leur équi milliers de paires de ski de fond, et de Chamonix, du Revard, FontRomeu libre financier. en 1975 près de cent mille. ou SuperBagnères, par contre les Face à ce phénomène de mauvaise résidences secondaires étaient rares utilisation des capacités d'accueil, Ce phénomène très intéressant de et ne se concevaient que sous forme les stations intégrées grâce à leur di diversification des goûts de la clien de chalets individuels. rection centralisée ont pu trouver un tèle est très prometteur pour la revi Vers les années 30 lorsque commen remède en inventant les formules di talisation des zones de moyenne mon cèrent à se développer les premières tes « parahôtelière » ou banalisées. tagne. stations : Megève, Méribel, Auron, Face à cette expansion tous azi etc., on construisit un certain nom L'une des plus originales fut la muts du ski en montagne tant alpin bre de petits hôtels et quelques cha « multipropriété » dans le temps, in que nordique ou de randonnée il lets. ventée par les « Grands Travaux de aopartient bien aux Pouvoirs Publics Une telle conception était encore Marseille » promoteur de Superdévo d'essayer de prévoir l'avenir. en vigueur en 1950 et Courchevel fut luy. essentiellement programmé au départ Cette formule a fait école et est Le mérite de l'Ingénieur Général comme un lotissement de chalets désormais copiée un peu partout et des Ponts et Chaussées Mîchaud est privés. commence même à être proposée à précisément vers les années 50 Paris et sur le littoral. d'avoir entrevu le développement ra Mais vers 1952, on commença à oide du ski. et œuvré pour accroître édifier les premiers immeubles col Une autre forme de parahôtellerie les caoacités d'accueil devant faire lectifs de résidences secondaires qui a été la promotion d'ensemble rési face à ce phénomène. allaient marquer un tournant dans la dentiel conçu pour une gestion hôte Il a notamment préconîsê et aidé) 24 à mettre en place le développement aucun skieur étranger ne venait en choqué par certaines réalisations de des stations nouvelles en coordon France, et tous se dirigeaient vers la haute altitude un peu trop volumi nant, réglementant ou suscitant mê Suisse ou l'Autriche. neuses et d'un caractère trop urbain. me parfois les initiatives spontanées Comparées, cependant, à la médio En 1975 ils ont été près de 300 000 des promoteurs ou des collectivités crité et l'anarchie du développement dont plus de 80 % dans les seules locales. en tache d'huile de beaucoup de sta stations nouvelles et le rythme de Mais la réalisation de ces stations tions anciennes, certaines stations croissance est de l'ordre de 20 à nouvelles a déchaîné des critiques nouvelles présentent au contraire une 30 % l'an. violentes dont la presse se complaît grande unité de style et souvent de Il faut vraiment être aveugle ou à faire l'écho. réelles qualités architecturales. sourd, car à se promener à Tignes, aux Arcs, à La Plagne ou dans les Maurice Michaud est aujourd'hui On peut ne pas aimer Flaine, TroisVallées, on entend presque plus disparu et il semble particulièrement Avoriaz, ou La Plagne, mais parler qu'allemand et certains crai opportun dans la revue du P.C.M. de on ne peut méconnaître que ce sont lui rendre le juste hommage qui lui gnent même pour bientôt des réac tions de rejet. des ensembles de bonne tenue qui est dû, car contrairement au procès figurent d'ailleurs en bonne place Si de plus on prend la peine d'in qui souvent lui est fait, l'impulsion dans nombre de revues étrangères terviewer ces étrangers, tous unani qu'il a donnée a été bénéfique et a d'architecture comme exemples de mement diront leur admiration pour conduit à des réalisations dont cer réalisations contemporaines. taines sont exemplaires et que l'étran les stations françaises, la qualité de leurs pistes, de leurs remontées et ger nous envie. La réputation de ces stations a leur conception pieds dans la neige, La plupart des critiques d'ailleurs d'ailleurs franchi les frontières et notre ne s'appuient en rien sur des en qui surclassent nettement les stations service a été de ce fait consulté pour quêtes sérieuses et approfondies sur plus vieillottes des pays voisins qu'ils apporter son concours à des études le terrain tant auprès des populations avaient l'habitude de fréquenter jus en Russie, en Iran, en Corée du Sud, locales que de la clientèle, mais dans qu'ici. en Yougoslavie et en Grèce. le plus pur style scolastique elles ne font que compiler, recopier et rabâ Sur le plan de l'emploi, ces stations M'étant rendu moimême au Cau cher deux ou trois thèses à sensation ont paraîtil colonisé les populations case, j'ai eu la stupéfaction de voir parues sur le problème. locales, les réduisant presque à un précisément à Moscou dans l'Institut état de servage. d'Urbanisme qui nous accueillait une Dans l'ensemble, avec toujours la Qu'un enquêteur impartial aille faire documentation complète traduite en part d'erreur que comporte toute une étude sérieuse auprès des autoch russe sur la plupart de nos stations œuvre humaine, le développement des tones de Courchevel, StMartin de nouvelles, notamment La Plagne, Les stations nouvelles françaises est au Belleville ou Tignes ; qu'il compare Menuires, et Courchevel. contraire une réussite assez remar la situation des familles il y a vingt quable sur de nombreux plans. ans à celle d'aujourd'hui. Pour terminer il faut aussi recadrer Sur le plan de la prévision, si ces Il verra que pour les plus âgés ou les choses dans leur contexte et bien stations n'avaient pas été réalisées les moins entreprenants le modeste savoir qu'en définitive malgré l'intérêt ouvrant d'immenses domaines skia appoint du salaire saisonnier de et les passions qu'elles suscitent les bles nouveaux, où donc iraient les perchman a permis à ceuxci d'atten stations nouvelles ne représentent six à huit cent mille skieurs français dre au pays l'âge de la retraite sans qu'un volet somme toute modeste et les trois cent mille étrangers qui avoir à s'exiler et en maintenant leur dans la programmation générale les fréquentent ? petite exploitation familiale. d'aménagement touristique de la Les stations anciennes déjà sur montagne, et que pour l'essentiel Mais pour les plus jeunes et les chargées ne pourraient les accueillir c'estàdire pour plus de quatrevingt plus dynamiques, il verra le specta et ils partiraient en masse chez nos dix pour cent de sa surface, ces hauts culaire changement de situation de voisins suisses et autrichiens. C'est massifs resteront à l'état naturel pour la plupart d'entre eux, ne seraitce alors qu'on entendrait hurler les éter la joie et la satisfaction de ceux qui que dans l'aménagement de leur habi nels censeurs sur la totale impré ont le courage de bien vouloir fixer tat en une génération. Moniteurs, pis voyance des planificateurs. les peaux de phoque et partir sac au teurs, artisans du bâtiment l'été, dos pour de longues montées vers commerçants, ils occupent la plupart Sur un point particulier, l'aveugle les sommets lointains. ment passionné des critiques de la des emplois qui conviennent à leurs politique de Maurice Michaud atteint goûts et leurs aptitudes. au sublime. Ils sont allés jusqu'à Le résultat du recensement 75 est écrire, que conçues pour être des éloquent, et la création des stations « pièges à devises » les stations nou a enrayé dans les vallées où elles sont velles accusaient dans ce domaine installées, la décroissance des popu un échec total. lations montagnardes, catastrophique Or c'est précisément une des réus malheureusement partout ailleurs. sites les plus éclatantes des stations Sur le plan de l'aspect de l'insertion nouvelles. Il y a dix ans pratiquement dans le site on peut évidemment être (aménagement de/ /talion/de /port/ d hiver en /avoie : un pari gagne par Yves TUGAYE Ingénieur des Ponts et Chaussées.

Ce n'est pas la première fois que le Cette volonté d'incitation manifes questions viennent à l'esprit : « Quand thème du ski est abordé dans ces tée par les Pouvoirs Publics, nous une commune peutelle prétendre à colonnes. Aussi, pour ne pas répéter allons l'observer à deux niveaux : bénéficier du F.A.L. Stations Nouvel ce qui a déjà été écrit, je supposerai national, puis départemental. les ? » et « Combien recevratelle ? ». le lecteur averti des avantages de tou te nature apportés par une station de Alors que le F. A. L. touristique ski (satisfaire une demande de loi s'adresse à toutes les communes à sirs, gains de devises, créations d'em Incitation vocation touristique, ne pourront béné plois) qui justifient sur le plan écono au niveau national ficier du F.A.L. Stations Nouvelles que mique, d'aménager et d'encourager celles dont la capacité d'accueil tou l'aménagement des sites présents sur ristique évaluée à l'aide de critères notre territoire. L'article de M. Cumin tels que le nombre de chambres d'hô dans le n du P.CM. traitait à fond Au niveau national, l'Etat agit par tels, le nombre d'emplacements de cette question. Donc, partant de l'hy l'intermédiaire des subventions com campings (etc..) sera à terme plus pothèse que l'aménagement est sou me il le fait dans d'autres domaines, du double de la capacité existante haitable, il reste à trouver quelles mais aussi de façon originale et spé actuelle. La capacité future est calcu incitations vont permettre cet aména cifique par le Fonds d'Action Locale lée d'après le nombre de lits touristes gement. Le cas de la Savoie est exem (F.A.L.). Le F.A.L. est une fraction de prévus dans les conventions, les plaire et le lecteur de ce numéro pour l'allocation réservée par l'Etat au bud Z.A.C. et les permis de construire. En ra constater qu'à côté des solutions get des communes en remplacement Savoie, c'est le cas des stations nou classiques (Les Arcs), des solutions d'une taxe que les communes perce velles comme Les Arcs, La Plagne, originales se font jour en Savoie, vaient directement : la taxe sur les Les Karellis, Tignes. Par contre, les comme en témoigne l'exemple des salaires. stations anciennes qui ont déjà pres Karellis. Le fait est que ce départe Cet impôt a disparu, mais son mon que atteint leur capacité d'accueil ment a pu servir de berceau à de tant fictif sert de base au calcul de maximale n'en bénéficieront pas. nombreuses expériences nouvelles l'allocation, nommée pour cette raison Courchevel et Val d'Isère par exem d'aménagement. Elles ont constitué « versement représentatif de la taxe ple. Bien entendu, le fait de bénéfi autant de paris sur l'avenir pour celui sur les salaires » (V.R.T.S.). Le V.R.T.S. cier du F.A.L. Stations Nouvelles n'in qui se lançait dans de telles opéra est égal à 4,25 % de la masse sala terdit pas de recevoir aussi la part tions, et de paris dangereux : certains riale hors collectivités publiques. La du F.A.L. Touristique. Mais c'est le se sont ruinés. plus grande partie du V.R.T.S. est dis F.A.L. Stations Nouvelles qui sera de tribuée à l'ensemble des communes. loin le plus important. Pour La Plagne Si l'on tient compte d'une part des Le restant (3 % du montant total) est et ses satellites, il représente environ risques en présence, qui sont réels affecté aux communes les plus pau quatorze fois le F.A.L. Touristique. Ce aussi bien pour les collectivités loca vres, mais une faible partie est réser résultat apparaît étonnant quand on les que pour les promoteurs et d'autre vée aux communes touristiques (F.A.L. sait que l'enveloppe globale du F.A.L. part de l'intérêt que représente l'abou touristique). Stations Nouvelles atteint seulement tissement de telles opérations (créa le 1/10e de l'enveloppe F.A.L. Touris tion d'emplois, afflux de devises étran Sur le F.A.L. touristique, une frac tique, mais il s'explique par le faible gères par le fait du tourisme, maintien tion d'environ 10 % est réservée aux pourcentage de stations nouvelles de la population locale sur place), on Stations Nouvelles. C'est celleci qui dans l'ensemble des communes tou conçoit que les Pouvoirs Publics aient nous intéresse particulièrement pour ristiques. Le F.A.L. « Stations Nouvel dû exercer leur tutelle en dotant les les raisons que nous allons analyser. les » remplit pleinement sa vocation communes qui accepteraient de se Précisons tout de suite que malgré incitative puisqu'il profite aux stations lancer dans la bataille, des moyens ces fractionnements en cascade, le de ski et durant la période de démar nécessaires. D'où certains modes F.A.L. Stations Nouvelles représente rage, c'estàdire au moment où les d'intervention que nous allons exami une grande part du budget de certai risques sont les plus élevés et où ner ici. nes stations de ski. Cela dit, deux l'effort à accomplir est le plus grand. 26 L'inscription sur la liste des stations vestissements, la répartition du F.A.L. touristique, elle pourra bénéficier nouvelles est réglementée par décret, « Stations Nouvelles » restera totale d'une dotation importante en F.A.L. de même que l'inscription sur la liste ment inchangée. Mais pendant ce touristique : c'est le cas de Courche des stations touristiques. L'inscription temps là, l'allocation X obtenue pour vel. Mais sinon, des difficultés sont à demeure valable pour 7 ans et peut 1 F investi sera divisée par 2. Ce phé craindre. Pour éviter leur apparition, être prolongée de 2 ans. Reste alors nomène a pleinement joué puisque l'Administration mettra en garde la la question de la répartition entre les pour les Arcs (commune de Bourg collectivité locale contre l'accroisse différentes communes inscrites, du SaintMaurice) X a eu les valeurs ment des investissements de la com montant général du F.A.L. (stations suivantes : mune audelà d'un certain plafond. nouvelles). La formule adoptée témoi gne de la même volonté incitative : la 71 72 73 74 répartition est proportionnelle aux dé X = Si ces précautions sont prises, le penses d'équipement de la commune, 70 % 54 % 31 % 29 % F.A.L. « Stations Nouvelles » remplira et inversement proportionnelle à son parfaitement sa mission : favoriser le centime démographique. L'effort d'in développement des stations de ski Cette concurrence a pour effet de vestissement est ainsi récompensé dans les sites les mieux adaptés à diminuer globalement, pour toutes les par l'influence des dépenses d'équi cette implantation et permettre ainsi à stations nouvelles, la valeur de X, et pement ; le centime démographique la France d'être parmi les mieux pla d'augmenter l'effet de levier financier est représentatif de la richesse de la cées dans la compétition internatio de l'allocation du F.A.L. Stations Nou commune et intervient comme fac nale très vive qui caractérise le tou velles qui, à enveloppe globale cons teur inverse. risme de sports d'hiver. tante, suscite des investissements de plus en plus importants. Ce jeu de la Après avoir examiné les règles concurrence contribue à augmenter Au niveau départemental aussi, un d'attribution du F.A.L., regardons les le caractère incitatif de l'allocation et effort d'incitation non moins important résultats en 1974, les allocations du à écarter le danger d'un surinvestis a été réalisé. Il se manifeste d'abord F.A.L. en faveur des communes tou sement au fur et à mesure que le ren dans la politique menée par le Conseil ristiques de montagne sont allées à dement en terme de F.A.L. de l'inves Général qui apporte systématique raison de 60 % vers les Alpes du tissement communal diminue. ment et gratuitement sa garantie aux Nord, dont 34 % pour le seul dépar emprunts contractés par les collec tement de la Savoie. Il y a là une La deuxième conséquence de ces'' tivités locales pour la réalisation de sélectivité très forte qui prouve l'effi règles d'attribution apparaît en pous leurs remontées mécaniques et de cacité des règles d'attributions, mais sant le raisonnement jusqu'au bout : certains de leurs équipements. Peu qui est aussi un inconvénient politi une commune est amenée à investir vent bénéficier aussi de cette garan que : à vouloir inciter les communes pour augmenter sa part du F.A.L. Sta tie les aménageurs privés, mais seu à développer leurs équipements, à tions Nouvelles, mais elle préférera1 lement pour les remontées mécani prendre des risques, on aboutit à plutôt que de l'utiliser à payer son ' ques et sous la condition que la Com privilégier celles qui pour se lancer investissement, s'endetter, donc payer mune apporte préalablement sa pro dans l'aventure du ski disposaient plus tard et utiliser son F.A.L. pour pre garantie. Il faut citer aussi l'exem des meilleurs sites et d'un dynamisme lancer d'autres investissements, et ple des Karellis, opération de touris certain. N'étaitce pas là d'ailleurs le générer ainsi un supplément d'alloca me social, à laquelle le Département but recherché ? tion F.A.L. qui sera utilisée de la mê a apporté en plus des garanties habi me façon, et ainsi de suite. Nous som tuelles sur les remontées mécaniques mes donc en présence d'un processus * et les équipements, sa garantie pour cumulatif ; l'endettement de la com Une conséquence immédiate est les bâtiments d'hébergemennts. Jus mune va faire « boule de neige ». A que plus une commune dépense en terme, ce comportement est dange^ qu'à présent, les événements lui ont investissement et plus elle reçoit sous reux car, comme nous l'avons vu plus donné raison : cette garantie n'a joué forme de F.A.L. On peut s'inquiéter haut, de fait de la concurrence entre' que dans deux ou trois cas qui font et craindre qu'un tel raisonnement ne stations, la part obtenue par chacune| figure d'exceptions et le bénéfice re pousse la commune à surinvestir. diminue (à moins d'augmenter déme tiré par la collectivité de l'implantation C'est là le revers de tout système inci de ces remontées mécaniques est surément ses investissements) et les5 tatif. Le facteur dominant qui joue annuités d'emprunt, elles demeurent sans commune mesure avec le rem ici c'est le rapport de la subvention X constantes. boursement des annuités d'emprunts espérée pour 1 franc investi. Remar supportées par le Département dans quons que X est inversement propor ces occasions exceptionnelles. Mais tionnel au centime démographique, De toute façon, au bout d'un délai si cette politique ne lui a pas coûté dans le cas des Arcs (BourgSaint de 7 ans, éventuellement prolongé des beaucoup pour l'instant, elle n'en de Maurice) X = 0,27. Le risque d'un 2 ans, la commune cesse d'être ins meure pas moins courageuse : dans surinvestissement apparaîtrait si X crite sur la liste des « Stations Nou l'hypothèse d'école où, par suite par était proche de 1. Notons au passage velles », ne bénéficie plus du F.A.L. exemple d'une absence de neige to que les différentes communes se font correspondant et se retrouve face àà taie ou d'une catastrophe naturelle, concurrence les unes aux autres par ses engagements. Si elle a su utiliser toutes les garanties accordées par le leurs investissements : si toutes dou convenablement ses investissementss Département seraient amenées à blent du jour au lendemain leurs in et développer sa capacité hôtelière et jouer, presque la moitié du budget

27 La Plagne : une station nouvelle classique

départemental (48 % exactement) se lectivité locale qui doit supporter la a acheté les terrains, les a équipés rait requise pour le remboursement charge de la voirie d'accès et pour tant pour les futurs bâtiments que des annuités. Le cas de la Savoie doit cela elle est largement aidée par le pour le domaine skiable, puis a reven être comparé avec celui de la Haute Département qui subventionne 80 % du les terrains destinés à la construc Savoie et des HautesAlpes où la des annuités durant les huit premières tion à des tiers. Cet investissement du garantie est une faveur accordée oc années, puis 20 % durant les huit sui Département a porté ses fruits : indi casionnellement et moyennant paie vantes. Pendant ce temps là, l'infla rectement d'abord, Courchevel est ment d'une redevance. Au contraire, tion fait son œuvre. devenue un modèle qui a servi de en Savoie, ce serait le refus de la référence pour les autres stations im garantie qui prendrait une significa Toutes ces incitations financières plantées par la suite en Savoie, en tion politique : le département mar n'auraient pu atteindre leur but sans plus de l'effet d'entraînement suscité querait ainsi sa désapprobation en l'expérience de Courchevel. C'est la par cet exemple, Courchevel a été un vers une opération douteuse. Le cas première station aménagée, c'està étalon : ainsi les paramètres techni ne s'est pas encore présenté en Sa dire la première station où l'on ait eu ques qui permettent de dimensionner voie. la volonté de s'opposer au développe une station de ski sont issus de Cour ment spontané et anarchique pour chevel ; de même, les responsables Deuxième manifestation de la vo imposer un aménagement fonctionnel. des remontées mécaniques et des lonté du Département : son interven Cela impliquait que la maîtrise fonciè services des pistes des autres sta tion sur les routes d'accès aux sta re soit assurée. Mais il fallait de plus tions sont passés pour la plupart à tions. Il s'agit d'équipements très trouver quelqu'un qui accepte de un moment de leur vie, à « l'école » lourds qui ne peuvent être pris en prendre les risques importants de de Courchevel. charge par les investisseurs privés. cette opération globale. C'est le Dé Les difficultés connues de Flaine et partement qui a joué ce rôle et qui Directement ensuite, le Départe d'Isola 2000 le prouvent. C'est la col s'est substitué à l'initiative privée. Il ment, resté exploitant de remontées 28 mécaniques par l'intermédiaire d'un désignée le G.E.P. Tourisme. Il y a en administrations, pour assurer le déve établissement : les Services Publics Savoie deux G.E.P. distincts, dont l'un, loppement de ce tourisme d'hiver qui des 3 Vallées, prélève à l'heure ac le G.E.P. Tourisme s'occupe de Cour apparaissait, à tort ou à raison, com tuelle 7,5 % du chiffre d'affaires, pour chevel, mais aussi des communes de me la seule solution face à l'angois alimenter un fonds d'aide aux collec montagne dont certaines recevront sante paupérisation des communes de tivités locales pour l'équipement tou des stations de sports d'hiver. Ce ser montagne. Aujourd'hui, les résultats ristique : le F.A.C.E.T. On aboutit ainsi vice est donc mis en place pour four sont là : les communes de montagne au paradoxe suivant : les stations nir aux collectivités locales l'assistan qui ont accepté de se lancer dans concurrentes de Courchevel reçoivent ce technique nécessaire dans leurs l'aventure sont celleslà mêmes qui ont par le F.A.C.E.T. des subventions négociations avec les promoteurs. Il vu leur population augmenter de façon issues directement de ses bénéfices. y a là une structure originale, unique sensible lors du dernier recensement, Cela s'explique par la personnalité de en France, qui a permis à l'Adminis et les revenus des habitants croître l'exploitant qui est le Département. tration de jouer un rôle moteur : plu dans une importante proportion. A ti tôt que d'attendre les propositons, tre d'exemple, des zones comme l'Ar van ou les Bauges, qui ne disposaient De toute façon, comme le budget nous intervenons très tôt au moment pas de domaine skiable d'aussi gran du F.A.C.E.T. est assez limité, le dé de la conception de l'opération et de de qualité que la Tarentaise, ont vu partement en emploie l'essentiel pour manière active. Cela signifie être ca leur population décroître fortement venir en aide aux petites communes pable, si des circonstances l'exigent ces dernières années alors que la dans des opérations touristiques de pour que débouche l'opération, de population des communes support de faible envergure. mettre sur pied une Z.A.C. en moins de deux mois ! Cela signifie une pré station était non seulement stabilisée, sence permanente « sur le terrain » mais, dans la plupart des cas, en Pour résoudre les problèmes quo réelle augmentation. tidiens de gestion qu'entraînait l'ex dans les négociations entre les col ploitation de ces remontées mécani lectivités locales et les aménageurs ; ques, tâche à laquelle le Départe mais cela signifie surtout un état d'es Ces résultats, sur le plan humain, ment n'était pas préparé, une solution prit. Il n'y a pas de miracle ! Si la Sa ne font que conforter la conviction de s'est imposée : confier l'exécution de voie s'est vu reprocher de drainer ceux qui ont eu l'audace de pressen cette tâche aux services de l'Equipe vers elle les implantations de stations tir révolution que le ski prendrait au ment. Le Directeur Départemental de de ski, et des meilleures stations, cela cours des 25 dernières années et de l'Equipement est le Directeur des est dû à la conjugaison des efforts se lancer dans la concurrence des S.P.T.V. et une unité spéciale a été de tous : collectivités, aménageurs, stations au plan international.

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30 le succè/ de mégère e/t~ce le retour en force de/ /lotion/ traditionnelle/ ?

par François LORIN

Promoteur Président Directeur Général de E.R.L

« Je ne suis ni gestionnaire, ni animateur, ni transporteur, je suis un artisan. Je crois à la vocation du promoteurcatalyseur qui travaille avec des partenaires ».

Megève ce fut pour rnoi un coup Rochebrune et séduit par sa situation Restait, ou plutôt commençait la de foudre et le fruit de convictions exceptionnelle je décide le soir difficile question du programme. Sur profondes. En 1973 je connaissais même d'acheter l'emplacement. L'af 22 000 m2, je cédai 4 000 m à la bien le problème des stations nou faire n'était pas un secret. Le terrain commune pour l'élargissement des velles pour avoir participé à la créa était à vendre depuis plus de cinq voies. tion de plusieurs d'entre elles en ans et de nombreux promoteurs spé Les Travaux préparatoires avec France et en Espagne. J'avais acquis cialisés en la matière avaient renon la Commune et la Direction Dépar la certitude que les stations de haute cé. La configuration même du terrain, tementale de l'Equipement ont altitude n'éclipseraient que quelque qui était situé sur un promontoire au conduit, face aux obligations mi temps les stations traditionnelles. dessus de la route, promontoire lui ses à la charge de l'aménageur, à Fort de cette conviction, j'avais réali même surplombé par une pente as définir un COS de 0,80 et pré sé une opération de 137 logements à sez forte, et les contraintes de tous voyait la création d'un Club sportif La Oluzas qui est le prototype de ordres rendaient impossible l'équili largement ouvert à l'extérieur pour la station de basse altitude. bre de tout budget prévisionnel. permettre l'animation et 1 400 lits ré partis de la façon suivante : 1/3 en J'avais acheté un « emplacement ». copropriété classique, 1/3 en multi En hiver 1973, je décide de venir Il fallait que j'en fasse un «terrain». propriété et 1/3 en hôtellerie. L'im à Megève que je ne connaissais pas. Cela m'a pris presque deux ans. Mon portance du programme hôtelier ne J'étais attiré par le prestige quelque principal souci était de respecter le permettait pas d'équilibrer le budget peu terni de la station, je fus conquis site et de préserver la vue des Mége< prévisionnel et il était néanmoins par le charme de ce village savoyard, vans, car il est bien évident que toute important de multiplier les lits bana préservé de toute urbanisation agres construction située sur un promontoi lisés. sive, par sa place du XVIIe siè re aurait placé les riverains dans un cle, par ses traîneaux qui font la trou. nique aux automobiles dans les rues Il y a deux sortes de lits banalisés : enneigées, par ses pistes diverses Le problème fut résolu d'une façon ) l'hôtellerie classique qui revient et ensoleillées, par une certaine qui était loin d'être perceptible sur «qualité de la vie», diraisje pour très cher à la construction et à plan En effet, c'est paradoxalement l'exploitation en raison des charges succomber à la tentation d'employer par une succession de petites plates un terme à la mode. financières, notamment pour les hô formes artificielles ou non, que l'on a tels de bon standing. pu le mieux « coller » à la pente an cienne du terrain naturel, tout en res ) Parmi les formes de parahôtel Je survole en hélicoptère le site de pectant le site. lerie, la propriété spatiotemporelle 31 Ainsi sommesnous parvenus à un programme équilibré : 500 lits en co propriété classique, 650 lits en pro priété spatiotemporelle et 250 lits en hôtellerie traditionnelle.

Rechercher systématiquement des partenaires

Je suis un promoteur, un artisan. Mon rôle est de construire pas de gérer. Aussi aije recherché de façon systématique des alliances avec des gens dont le métier est justement de développer les formules de multi propriété, formules basées sur la qualité de gestion, le minimum de coût et l'occupation maximum

Actuellement, hormis les groupes qui ne pratiquent la formule que dans une seule station, les trois prin cipales sociétés spécialisées en la matière sont Club Hôtel qui a déve loppé Ja formule de façon systéma tique et qui en outre a la meilleure rationalisation de gestion, PLM a François Lorin, je suis un artisan cause de sa solide tradition hôtelière et Seritour du groupe La Henin parce qui permet une occupation maximale ne demandent comme revenu de leur qu'il a la volonté. des lits par rapport à un système capital que la jouissance de leur ap de gestion appliqué sur un apparte partement pendant la période qu'ils ment en pleine propriété et qui est ont acquise. la location classique. La propriété Au contraire, dans le cas d'un hô De la construction spatiotemporelle a donc comme tel classique, l'hôtelier doit rému à l'animation avantage de permettre une utilisation nérer chaque année son capital in maxima des capacités d'une station, vesti et le plus souvent rembourser de faire tourner les remontées mé les emprunts contractés, avec un caniques le plus longtemps, le tout établissement qui atteint difficilement Très vite, je me suis aperçu qu'en sans engendrer pour autant de char un taux de remplissage de 50 % plus du terrain, j'avais acheté un ges financières. sur l'année entière pour une station centre d'animation, « Le Sporting ouverte été comme hiver. Il n'est pas Club » dont la puissance d'évocation surprenant dès lors, que de nom Prenons un cas de figure : un était énorme pour les Mégevans. breux hôtels ne parviennent pas ë> complexe requérant une occupation Le Sporting avait connu ses heu rémunérer le capital investi, d'où la de 600 personnes en permanence res de gloire entre les années 50 et crise actuelle de l'hôtellerie. pendant la saison. 60. C'était l'époque de SaintGer maindesPrés. Le Tout Paris décou En propriété spatiotemporelle, il En l'occurrence, j'ai reçu une aide vrait un petit port de pêche qui allait faut prévoir 30 millions d'investisse précieuse de la Direction départe devenir célèbre dans le monde en ments pour 150 studios. mentale de l'Equipement qui a aidé la Commune à percevoir que la ba tier, SaintTropez et quand le Tout En équipement hôtelier tradition nalisation des lits par la parahôtel Paris n'était pas à SaintTropez, il nel, 200 chambres représentent un lerie était au moins aussi rentable était à Megève. investissement de l'ordre de 20 mil pour elle que l'hôtellerie tradition Concours d'élégance et concours lions, ce qui apparemment est moins nelle car elle lui laissait en fin de de plongeons, matches de hockey et cher. saison plus de valeur ajoutée pour matches de curling se succédaient Mais dans le premier cas, ce sont des charges moindres ,et en outre sans cesse. Le Sporting était LE lieu 150 personnes qui investissent au fur elle fait tourner les commerces ba de rendezvous. Et puis, et puis.... Ils et à mesure les 30 millions et qui naux. se sont assagis les Montand, les Va 32 L'ancienne résidence au moment précis où on l'a fait sauter à la dynamite Photo Soquet dim, les Gréco. Edith Piaf n'est plus, surtout aux stations ouvertes été maximum d'activités productrices de Brigitte Bardot s'est retirée comme comme hiver. profits. Pour moi la vocation du pro une grande star et personne n'est moteur est précise et son interven venu les remplacer. Megève est tom Pour recréer, le Sporting, nous tion s'inscrit dans le cadre de limites bée dans une douce somnolence. construisons un ensemble sportif qui strictes. C'est en raison de ce même dépasse largement nos obligations principe que je n'envisage pas imposées par la ZAC : une patinoire d'avoir la maîtrise des remontées Il y a 6 ou 7 ans, en reprenant ouverte, une piscine couverte, deux mécaniques même si je participe à son second souffle, Megève a connu tennis, deux pistes de curling, un leur création, je ne suis pas un trans un déplacement de l'épicentre au terrain de hockey et pour l'été d'au porteur et il faut laisser à la collec profit du Mont d'Arbois. Le Mont tres courts de tennis, des terrains de tivité la maîtrise des remontées mé d'Arbois, c'est l'espace, la nature, volley, de chistera, etc.. caniques qui sont sa richesse. Deux mais le centre ville, si tant est qu'on systèmes au moins me paraissent puisse nommer ainsi le centre de ce Pour avoir une animation plus adaptés : l'affermage qui nécessite village savoyard, continuait, lui de complète, nous avons prévu un Ciné un contrat très bien fait et la société somnoler. Il fallait recréer à Roche ma, une boîte de nuit, deux bars d'économie mixte associant, les pro brune, qui est à deux pas du Centre, américains, et un centre commercial. priétaires du terrain, les collectivités, un point d'animation et redonner au les promoteurs et les transporteurs. C'est là je crois une des solutions village son rôle de mère de la Mais je ne suis pas plus animateur d'avenir. station., que je suis gestionnaire. J'ai donc besoin d'animateurs locaux, je ne Un centre d'animation, qu'estce crois pas aux météores qui « lan que c'est ? C'est la capacité d'un en cent » une station pendant deux ans droit à amuser les gens, avant, après puis disparaissent, qui soient asso La nécessité de créer et à la place du ski. Car au mieux, ciés très tôt en amont à la concep des « villages nouveaux » le ski n'occupe qu'entre 9 heures et tion de l'animation. 17 heures. Il reste de longues heu En fait, je suis contre toute forme res à combler, sans parler de la sai d'impérialisme qu'exercent certains 1 400 lits à Rochebrune, c'est 5 % son d'été car je l'ai déjà dit je crois promoteurs qui tentent d'intégrer le de la capacité d'accueil dans une station de l'ordre de 30 000 lits. C'est à la fois ridicule et essentiel. Ridicule parce que c'est faible, essentiel par ce que ces 5 % sont concentrés sur 2 ha et impliquent une modifica tion radicale des courants, c'està dire que l'on passe de la construc tion à l'animation.

A mon sens, pour conserver à Megève, son site et éviter qu'elle ne devienne une ville qui s'étende de façon tentaculaire le long de ses deux vallées, le Mont d'Arbois étant en tout état de cause préservé, il faut limiter volontairement la station principale et amorcer la création de « villages nouveaux » d'importance limitée au Very et au Jaillet. Dans un cas comme dans l'autre, M. Le Bescond, maire de Megève, a des objectifs précis d'aménagement et conduit patiemment son action. Le Very c'est l'ouverture d'un champ skiable inestimable sur tout le Massif du Mont Blanc grâce aux interconnexions des Massifs de Me gève avec PrazsurArly, HauteLuce et les Contamines. C'est un ennei gement assuré de novembre à mai qui place Megève dans des condi tions comparables à celles des sta tions de haute altitude, sans rien lui enlever de son caractère et de son charme.

De la conception à la réalisation

Le point noir, ou plutôt gris dans cette réalisation, et je reviens au ;; :: ,: programme du Sporting, ce fut d'en inii ïiii i itftrtiir i meta* trer de façon définitive dans le pro Photo Soquet cessus de réalisation.. Car les rela tions avec l'Administration sont par fois empreintes d'une subtilité qui peut décontenancer. Il est curieux de constater l'extrê Néanmoins, j'aurais mauvaise grâ me rapidité et efficacité de l'Adminis ce à me plaindre. Force est de Même si l'on est d'accord sur le tration lorsque l'on a affaire à des constater l'extrême cohésion qui rè principe, la politique et les moyens Responsables, conscients du bien gne dans une équipe qui comprend d'ensemble d'un programme avec fondé d'une opération, comme ce des éléments aussi éclectiques que l'Administration, on bute toujours sur !a Mairie, l'Office du Tourisme, l'Ad fut !e cas pour le Sporting, et l'extrê un point de détail qui bloque tout ministration et le promoteur, sans me lenteur de ces mêmes responsa pour un temps indéterminé. La Di parler de l'adhésion totale des Mége rection Départementale de l'Equipe bles lorsqu'ils deviennent tributaires vans pour qui la résurrection du ment m'a en l'occurrence apporté un de leurs services parce qu'ils entrent Sporting est une nouvelle histoire soutien très efficace visàvis de l'Ad dans un système de réglementation d'amour. ministration préfectorale. qui les paralyse.

34 ftcii//cin

La direction d'une opération de à une concession trentenaire donnant mules que j'avais observées aux sports d'hiver peut s'analyser à peu au groupe que j'envisageais de U.S.A. alors que j'étais à Harvard près en termes identiques à ceux qui constituer le droit exclusif d'aména Business Shool. Le succès de cet conviendraient à une opération in ger les terrains et d'exploiter les re te opération, animée par un groupe dustrielle quelconque de dimension montées mécaniques, phase qui s'éti d'amis, Adrien Kiss, LouisEugène moyenne, ayant un impact politique ra sur plus de trois ans car le plan Mangin, Robert Blanc, Pauline Murât, et économique complexe sur son en d'aménagement exigeant une solution fut tel qu'en deux ans le capital né vironnement. radicale du problème foncier, il fal cessaire à notre opération fut réuni, lut passer par une déclaration d'uti de sorte que le capital est de l'ordre Pour bien en comprendre les mé lité publique suivie d'une expropria de 20 millions détenus à peu près par canismes, rien n'est plus simple que tion, procédure qui n'est pas ressen 600 personnes. de suivre le déroulement chronolo tie avec bienveillance par tous, gique et historique d'une réalisation comme on peut s'en douter, d'au Sur le plan des financements pu comme celle de la station des Arcs tant que le problème fut vite politisé blics, !a bataille allait être encore que j'ai eu la joie et la lourde charge par certains. plus dure et plus âpre. Heureusement de porter sur les fonts baptismaux. la DATAR, dirigée par Jérôme Mo Cette dure bataille étant gagnée nod, devait s'intéresser au projet et C'est au cours des années 60, grâce principalement à la compré ouvrir une subvention du FIAT per alors que j'étais doyen de la Faculté hension des populations et des élus mettant à la Commune d'emprunter de ï'INSEAD de Fontainebleau, insti d'HautevilleGondon, il fallut aborder pour construire l'ensembie des routes tut d'enseignement, que je rencontrai la phase difficile de l'organisation du d'accès. Le Crédit National et le l'ingénieur général Michaud, qui financement. En ce qui concerne le FDES acceptèrent de prêter abon cherchait un promoteur pour la fu financement privé (pour la promotion damment pour les remontées méca ture station des Arcs. Démuni de tous immobilière, les hôtels, les remon niques. Le GOBTP, grâce à des cau capitaux, je présidais par ailleurs tées mécaniques, etc.), la principaie tions communales, ajouta sa propre une petite équipe spécialisée dans innovation fut la création du Club contribution. L'édifice fut couronné les études économiques et le déve des Montagnes de l'Arc que je bâtis il y a 3 ans par la création d'une loppement industriel. On décida donc un peu à l'image de certaines for société publique AUXIARC, compo un ensemble d'études pour le compte de la Commune d'HautevilleGondon. Roger GODINO, C'est ainsi que 800.000 frs (valeur 65) d'études de faisabilité furent faites X 51

par nous à fonds perdus et avant ; de savoir si le projet était acceptable. Harvard Business School 55/56 Marché, domaine skiable, équipe ments collectifs, dimensionnement, : Ancien Doyen etc.. tout cela fut étudié en deux de fa Faculté de Ï'INSEAD ans à peu près afin de disposer de ~**^v deux saisons d'hiver (pour étudier le Président domaine skiable) et de deux saisons de la Compagnie Financière des Arcs d'été (pour étudier les implantations). Président de la CEGIF La phase des études générales Jr M (Compagnie d'Etude, de Gestion, étant terminée par une conclusion d'Investissement et de Financement) positive, une difficile partie de négo M Ë/& M ciation fut entamée avec les Pou Administrateur de Coyne et Bellier voirs Publics. Cela devait aboutir

35 sée de filiales de grandes Sociétés lois de la rentabilité, et il faut un nationalisées (EDF, Charbonnages, sérieux courage, ou une belle in SAMTAS, Cie Générale des Eaux, conscience, pour faire souvent les etc.), qui aident au financement de arbitrages sur de tels chiffres au tous les équipements lourds de la profit de l'esthétique ou de la qualité station. architecturale).

Les conventions signées avec les En tous cas, nous savons par de Pouvoirs Publics, les financements nombreux témoignages qui nous étant rassemblés, il me restait à réa viennent du monde entier que l'ar Tser. Une très solide et talentueuse chitecture et l'urbanisme des Arcs équipe d'architectes (Gaston Regai sont désormais un point de référence, raz, Guy ReyMillet, Deny Pradelle, et que l'on ne construit plus de sta Bardet, de l'Atelier d'Architecture de tion dans le monde sans avoir étudie Chambéry, Tavès, Rebutato et Pierre les Arcs. Faucheux à Paris, et surtout Bernard Taillefer et Charlotte Perriand) de Station intégrée (les Arcs est la vait petit à petit mettre au point les station la plus intégrée existant à ce concepts d'urbanisme et d'architec jour), nous devons dès lors nous ture qui font des Arcs une station qui préoccuper de l'exploitation : difficile est considérée comme exception problème. Chacun sait que l'hôtellerie nelle, à la fois par les experts d'ar saisonnière est une activité difficile chitecture et d'urbanisme et par le ment rentable, ce qui explique que la grand publie. plupart des nouvelles stations ne comptent pas ou ne comptent que La construction d'un tel ensemble très peu d'hôtels. Mais chacun sait est probablement l'une des expérien aussi qu'une station sans hôtels est ces les plus difficiles que l'on peut une station mortnée, surtout si l'on affronter dans une vie d'homme, mais prétend garder cette clientèle étran je n'en connais pas de plus exaltante, gère apporteuse de devises recher surtout quand la réalisation reste, chées. C'est pourquoi nous avons sembletil, à la hauteur des espoirs créé une petite chaîne d'hôtels. Ac initiaux. J'en aurai une éternelle re tuellement au nombre de 7, ils connaissance à ce groupe d'archi comprennent : tectes et à notre service de promo tion qui s'est dévoué à cette tâche — Hôtel des Trois Arcs 50 chambres avec enthousiasme et désintéresse — Hôtel des Célibataires 20 chambres ment. — Hôtel de la Cascade 90 chambres — Hôtel de la Cachette 140 chambres C'est ainsi que fut mis au point le — Hôtel Winston 30 chambres concept de villages de montagne in — Hôtel Pierre Blanche 40 chambres tégrés devant fonctionner non seule — Hôtel du Golf 300 chambres ment l'hiver, mais aussi l'été (autour d'un golf), avec une conception ar équipement qui représente un en chitecturale pleine d'audaces multi semble de plus de 600 chambres, ce ples, abandonnant délibérément le qui en fait le premier ensemble hôte concept de l'usine à ski (alors à la lier de montagne, financé d'ailleurs mode), au profit d'une adaptation grâce à des investisseurs institution complète à l'environement, à la nels (SICOMIS ou Compagnies d'As tickets fois naturel et humain. Cela devait surances). Simultanément, les rési conduire à une architecture basse, dences étaient lancées les unes après distributeurs polymorphe, intégrée dans le site et les autres, au rythme de plusieurs automatiques le paysage, faite pour le piéton et le centaines d'appartements par an. skieur avec la création de lieux d'ani de tickets mation et de rencontres, quelques Bien sûr, un centre de séminaires tourniquets arbitrages hélas devant être faits au (SEMINARC) venait compléter ce dis détriment du fonctionnel (circulation, positif (premier centre de séminaires d'accès sécurité) et parfois aussi au rentable de montagne) permettant de remplir (pour des raisons financières). les hôtels en période creuse ou par fois en horssaison. (Il n'est pas possible de construire Les équipement sportifs furent dé CONTROLES AUTOMATIQUES un ensemble de 2 milliards de francs veloppés à un rythme accéléré tant 22, rue de Sèvres 92102 BOULOGNE nouveaux sans observer les strictes pour l'hiver que l'été. tél. 604.81.14 Actuellement l'ensemble des deux stations des Arcs (Pierre Blanche et le Charvet) représente un ensem ble de l'ordre de 6.000 lits dont le chiffre d'affaires d'exploitation contrôlé par la Société va atteindre 50.000.000 frs par an, auquel s'ajou te le chiffre d'affaires immobilier qui est de l'ordre de 80.000.000 frs pour 1976.

Désormais les problèmes dominants pour le responsable de la station s'identifent parfaitement avec les problèmes d'un chef d'entreprise de 130.000.000 frs de chiffre d'affaires par an.

Je caractériserai ces problèmes de la façon suivante : a) Partie de zéro en 1968 (ouver

! ture Noël 68), la station poursuit sa ' .. <* croissance au rythme moyen annuel de 45 % par an, ce qui est beaucoup. Certes ce taux va s'infléchir de lui même dans l'avenir, mais une telle croissance pose des problèmes im médiats en termes de financement, en termes de gestion du personnel et en termes de qualité de «pro i^fTÊUS duit ».

Fauti! donc ralentir cette crois sance ?

b) Les fonds propres recrutés au départ deviennent minimes en regard de l'endettement ; il faut donc faire une augmentation de capital. Par quels moyens fautil procéder ? et cela ne risquetil pas de changer le visage même de notre entreprise et ses finalités telles que nous les avions fixées au départ ?

c) La gestion financière, et notam ment les instruments de contrôle, de Piste de fond l'hiver, golf l'été viennent de plus en plus lourds. Nous sommes rentrés dans l'ère de l'ordi nateur, ce qui modifie notre organi Le réseau de remontées mécani promenade variée dans un immense sation, change la nature des rapports ques, outre un téléphérique qui relie domaine et non pas le triste aller humains et, par conséquent, risque la station à la ville de BourgSaint retour de ski de piste que l'on obser de modifier la nature du « produit ». Maurice qui ainsi se développe à son ve encore en de nombreuses stations. tour, comprend un immense réseau à Ajoutons que le fait d'avoir choisi d) La gestion d'un personnel de mailles, chaque remontée ne desser des équipements légers (téléskis et plus en plus nombreux (plus de 1.000 vant pas une piste, mais amenant le télésièges) contrairement aux équi salariés actuellement) mais néan skieur à un point haut d'où il peut pements lourds (télécabines) a per moins saisonnier pour la plupart (hô redescendre vers une autre remon mis en échange de surdimensionner tels et remontées mécaniques) de tée mécanique, ce qui lui donne l'oc le réseau, de sorte qu'en principe vient de plus en plus complexe, car casion de faire un véritable circuit on ne fait pas la queue aux Arcs. elle comporte un risque de déperson qu'il peut choisir sans déchausser, le L'été, un magnifique golf de 24 nalisation des rapports humains, qui ski prenant l'aspect d'une longue trous domine le site et l'animation. peut avoir des conséquences graves 37 Le Centre d'Etudes, d'Information et de Formation pour les Ingénieurs de la Construction et de l'Industrie

organise un cycle d'études sur

La télédétection et h photointerprétation

JE n 41

les 21 et 22 avril 1976

sous la présidence de M. Jean CRUSET Ingénieur général géographe, sur un ensemble dont la vocation d'hiver doit s'entourer d'un état secrétaire général du Comité reste « les vacances des autres » major comprenant des spécialistes et où les qualités d'accueil et d'ani de finance, de marketing et d'exploi central des travaux géographiques, mation sont revendiquées par la tation et évidemment de construction. secrétaire général clientèle. de la Société internationale En construisant les Arcs, j'ai dû de photogrammétrie p) Le taux de croissance annuel construire une entreprise et mettre semble justifier nos espoirs dans la à sa tête une équipe de direction clientèle. Néanmoins il nous faut qui est de plus en plus consultée compter de plus en plus sur les clien par les Pouvoirs Publics, par des tèles étrangères, dont les goûts sont promoteurs ou par des pays étran au différents et cela pose d'importants gers. L'exportation de notre « matière P.L.M. SaintJacques problèmes de formation du person grise » va sûrement être notre nou 17, boulevard SaintJacques nel (enseignement des langues). velle production sur le chemin que 75014 PARIS nous parcourons patiemment mais f) Enfin, les chefs d'entreprise ou sûrement, depuis le départ ex nihilo les spécialistes de gestion qui me de 1968. lisent sympathiseront sûrement avec moi en ce qui concerne la difficulté En 20 ans de vie professionnelle, de la gestion d'un ensemble qui comme ingénieur conseil, professeur Pour tous renseignements comprend plus de 60 activités tota et doyen de Faculté (INSEAD), ad lement hétérogènes les unes des au ministrateur de toutes les affaires C.E.I.F.I.C.I. tres depuis la construction, l'hôtelle que j'ai créées ou à la création des 6, rue Vital, 75016 Paris rie, les spectacles, la sécurité, jus quelles j'ai eu la chance de parti Tél. : 8705731 qu'aux commerces les plus variés. ciper, celle des Arcs a été la plus difficile par sa complexité et son Pour résoudre ces problèmes, le originalité, mais à bien des égards la responsable d'une station de sports plus passionnante. 38 à propos de... l'aménagement de circuit/ touristique/ en montagne par G. CUMIN

Directeur du Service d'Etude d'Aménagement Touristique de la montagne.

— Inutilité d'étendre ou élargir la d'un certain intérêt qui ne soient origine et de tous âges, élus ou fonc traction du réseau routier ayant accessibles en voiture. Un réseau tionnaires, ont quelques crédits à dé pour seul objet la promenade très maillé permet de franchir la penser, le premier réflexe est de les automobile. plupart des cols, de se faufiler dans utiliser à construire « la route qui — Obligation de penser a l'aména les gorges les plus étroites, d'accéder dessert le merveilleux point de vue gement des autres formes de cir aux principaux lacs d'altitude, et d'at X». cuits touristiques permettant la teindre nombre de belvédères natu Et le choix des décideurs sera le découverte lente et sportive du rels remarquables. plus souvent approuvé par un large paysage. consensus local. — Examen particulier du problème Pour un habitant d'une ville pié Le Président POMPIDOU disait : des pistes cyclables en moyenne mont, comme GRENOBLE, les loisirs les Français aiment la « bagnole ». montagne. d'une vie entière ne suffisent pas pour Par corrélation, on peut ajouter : ils parcourir toutes les routes touristi aiment aussi les routes et ont presque ques des seules Alpes françaises. une passion pour elles. Le rapide essor de l'automobile Pour un estivant, les vacances sont Et s'il ne reste plus de sites pitto après la première guerre mondiale a trop courtes pour découvrir toutes resques à desservir, parce que déjà entraîné la modernisation et l'exten les possibilités routières des alen tous accessibles, alors on utilise les sion du réseau routier dont l'impor tours de la station où il est en séjour. fonds à élargir les routes existantes. tance était passée au second plan, Aussi, importetil d'avoir conscience avec le développement des chemins de cet état de chose et de prendre Or, les routes touristiques de mon de fer. un peu le temps de la réflexion. On tagne sont désertes la majeure partie en concluera qu'il n'est sans doute de l'année, souvent fermées l'hiver Dans les régions pittoresques et, plus nécessaire de continuer à déve par la neige. Elles ne connaissent un notamment en montagne, l'Etat et lopper ou élargir le réseau propre certain trafic que durant deux mois les Collectivités locales ne se sont ment touristique. d'été, mais les automobilistes en va pas limités à aménager les routes cances devraient ne pas être pressés d'intérêt général, de desserte des Il faut arrêter ce ficelage de la mon et rouler, non pour abattre des kilo villes et des villages, mais ils ont tagne par les routes qui se déroulent mètres, mais contempler le paysage. construit aussi nombre de tronçons de tous côtés et penser peutêtre à Des routes étroites ne sont pas destinés exclusivement à la prome d'autres formes de circuits de pro alors contreindiquées ; on peut bien nade estivale. menades. admettre, puisqu'on est en prome On peut se déplacer autrement nade, de ralentir un peu, voire de qu'en voiture, et la découverte lente s'arrêter ou même de reculer pour Le tourisme automobile est ainsi du paysage à pied, à cheval, ou à croiser un camion de bois ou un devenu une activité économique non bicyclette est une forme de tourisme autocar. négligeable pour les pays traversés, qui commence à avoir de plus en plus intéressant notamment les hôtels, d'adeptes. Si même la route est un peu aérien restaurants et garages implantés le ne, cela ajoutera de l'imprévu et du long de ces itinéraires. Mais pour cela, une révolution doit « piquant » au voyage. se faire dans les esprits, car par un Il faut avoir entendu le récit de la A l'heure actuelle, après cinquante automatisme acquis par cinquante ans traversée du Col de l'IZOARD ou de ans d'investissements routiers, il de pratique, dès que les autorités celui du GALIBIER vers les années n'existe pratiquement plus de sites locales de toute formation, de toute trente raconté par les «anciens»

39 pour sentir la joie et la fierté qu'ils « promeneurs en automobile » et le prentissage assez long au manège ont encore au souvenir de ces ex lendemain, randonneurs, il faut ré pour que le cavalier sache maîtriser ploits épiques. server des secteurs de montagne en sa monture et soit capable de partir core vierges et inaccessibles à la en promenade — et encore doitil Laissons à nos routes de montagne voiture. être accompagné. encore quelques difficultés pour met — d'autre part, même si l'on accorde tre un peu de sel et d'imprévu dans la Il faut, malheureusement, consta aides et subventions, l'équitation promenade estivale, pour la plus ter que la prolifération des routes fo est et restera un sport très oné grande joie des « Perrichon » au vo restières et pastorales permet, de plus reux. lant. en plus, à l'automobile de pénétrer Un cheval coûte cher à l'achat, et Maintenant qu'il n'y a plus d'aven partout en montagne. il faut le soigner et le nourrir toute ture, les touristes sont obligés d'aller En facilitant la pratique des acti l'année. la chercher au fond de la Turquie, vités de randonnée non seulement on Dans la majorité des cas, la pré de l'Iran ou même à l'Himalaya. permettra, aux français, d'améliorer sence d'un moniteur est nécessaire leur forme physique et leur santé, et cela majore encore les frais. Les routes étroites, loin d'être dan mais aussi on les incitera à des éco gereuses incitent à rouler à vitesse nomies de carburant, bénéfiques pour Aussi, les droits d'inscription de modérée ; au contraire, les routes l'économie nationale. première entrée sont parfois élevés larges sont plus souvent le théâtre On rejoint dans ce sens les propo et une seule heure d'équitation coûte d'accidents dus aux excès de vitesse sitions du Ministre de la Qualité de la de 20,00 à 30,00 F, soit le prix d'un qu'elles semblent permettre. Vie pour une « journée sans voiture ». forfait de remontées mécaniques pour Nos voisins Suisses se contentent une journée complète. fort sagement de routes souvent très — On propose aussi souvent des étroites, et leur réputation de pays Pistes cyclables randonnées équestres de plusieurs touristique n'en a pas souffert que jours, mais elles exigent un enca l'on sache. en moyenne montagne drement sérieux et il faut, le soir En renonçant à construire de nou à l'étape, assurer le vivre et le velles routes touristiques et en n'élar Des divers types d'itinéraires de couvert, non seulement du cava gissant pas celles existantes sans randonnée, les plus élaborés et les lier, mais aussi de sa monture ce rien nuire à l'essor économique local, plus onéreux à réaliser, sont les pis qui ne peut qu'entraîner des dé on cumulera les avantages. tes cyclables, aussi allonsnous plus bours importants. Même si on consacre une partie spécialement les étudier. On constate d'ailleurs que, dans des crédits ainsi épargnés à réaliser Tout d'abord, il peut paraître un des stations où séjournent plusieurs les autres types de pistes de randon peu surprenant de parler de pistes milliers de vacanciers, le cheval n'est née touristique, on fera encore des cyclables en montagne, alors que le pratiqué que par quelques dizaines économies, car ces travaux seront en vélo est, a priori, un sport de pays d'amateurs. général bien moins onéreux que ceux plat. Cependant, pour justifier cette — Par contraste, la pratique du vélo de routes carrossables. proposition, nous allons, tout d'abord, est évidemment facile et accessi comparer la pratique de la bicyclette ble à tous. Grâce à la diversification des types à celle de l'équitation. L'équipement est bon marché. Une de circuits offerts aux touristes, on Depuis quelques années, il est ad bicyclette coûte de 4 à 500 F, moins attirera une nouvelle clientèle sans mis, pour diversifier les loisirs offerts de moitié prix d'un équipement de repousser, pour cela, celle déjà ac en montagne aux touristes, de leur ski, avec fixations, chaussures et bâ quise des « touristes automobiles ». donner la possibilité de monter à tons et quinze à vingt fois moins qu'un On protégera à un double titre cheval. cheval. paysage et environnement. Equiper et organiser un atelier de De nombreuses stations aménagent location de vélos n'exige qu'une mise D'une part, l'épiderme gazonné ou des centres équestres avec écurie et de fond modeste qui peut aisément boisé de la montagne ne sera pas manège de plein air (carrières) et les être mise en œuvre par une initiative cisaillé par les importantes cicatrices dépliants publicitaires montrent pres locale, publique ou privée. qu'y feraient les terrassements d'un que toujours des photos de cavaliers chantier routier ; en promenade. Les pouvoirs publics Mais la pratique de ce sport se D'autre part, puisque les voitures encouragent le développement de ce heurte à trois difficultés : .ne pourront y venir, les « pique sport en attribuant parfois quelques — d'une part, les cyclistes sont niqueurs » automobilistes n'auront pas subventions. condamnés à rouler sur les mê la possibilité d'abandonner les embal Or, si l'on veut bien y réfléchir, mes routes que les autos, dont le lages de leur repas comme on le l'équitation ne peut intéresser qu'une trafic est précisément le plus in constate hélas tout au long des très faible minorité d'adeptes. tense durant la période d'été. Cette routes « touristiques ». — d'une part, il ne peut être question cohabitation est désagréable et de lâcher dans la nature un no dangereuse et nombre de parents Dans l'intérêt même des vacanciers vice inexpérimenté, car les risques ne veulent pas, à juste titre, lais qui cherchent à diversifier leurs acti d'accident sont certains. ser partir seuls leurs enfants sur vités et qui peuvent être un jour La pratique du cheval exige un ap ces routes meurtrières ; 40 — par essence, le relief montagnard A titre d'exemple, citons les pla ceux des routes existantes, mais au est tourmenté et la longueur et la teaux du HautJura, le Revard et le contraire s'en écarter le plus possible dureté des côtes écartent les cy Vercors dans les Alpes, les plateaux pour serpenter dans la nature loin de clistes amateurs les plus nom de la Margeride, de la ChaiseDieu l'automobile. Ces pistes seront en breux, même si elles attirent, au en Auvergne, etc.. Ces secteurs sont général bidirectionnelles, mais ce contraire, les sportifs chevronnés précisément ceux où la pratique de pendant, comme le trafic sera faible, à la recherche de parcours diffi la randonnée nordique à skis de fond et l'usage des cyclomoteurs interdit ciles ; se développe et, en gros, les deux on devrait pouvoir se contenter d'une — les vélos sont encombrants et dif types d'activité requièrent le même bande de roulement de 2 m, voire ficiles à transporter. Cependant, genre d'itinéraire. même de 1,50 m. depuis peu, on constate un nombre On peut ainsi projeter d'aménager La plupart du temps, d'ailleurs, les croissant de bicyclettes fixées sur des pistes, servant l'hiver pour le ski accotements latéraux sommairement les toits des voitures. nordique et l'été pour le vélo. aménagés et compactés, pourront Si l'on admet ces hypothèses, il permettre aux cyclistes de les em Si ces trois handicaps pouvaient convient alors d'étudier les caracté prunter momentanément pour doubler être levés, il est probable qu'une ristiques d'un réseau de pistes cy ou croiser un groupe moins rapide clientèle importante serait intéressée clables. ou venant en sens opposé. par la pratique du vélo, sport agréable, facile, économique qui intéresse tous En définitive, il faut envisager de les âges. Caractéristiques réaliser des pistes relativement « rus Depuis quelques années d'ailleurs, d'un réseau tiques » sans vouloir dès l'origine leur ce sport connaît un renouveau cer donner les caractéristiques larges et tain comme en témoigne l'augmen de pistes cyclables complètes des pistes urbaines. tation des ventes de bicyclettes. Il faut même, pour l'agrément des Cette tendance s'inscrit dans le — Largeur de la bande de roulement promeneurs en vacances, envisager grand mouvement qui fait rechercher que certains tronçons pourront avoir les sports de promenade, de ran Pour fixer les caractéristiques des une légère touche « d'aventure » donnée et de contact avec la nature pistes, le premier réflexe est de se comme les parcours du même nom et qui, notamment, s'affirme en hiver, reporter aux normes fixées par le dans les jardins d'enfants. avec le développement très rapide Ministère de l'Equipement (S.E.T.R.A.) du ski nordique. qui indiquent les largeurs de chaus Pour cela, on pourra par exemple Il faut noter incidemment, à ce sujet, sée minimales, de 2 m pour les pistes dédoubler, dans certains secteurs, la que la S.N.C.F. a équipé certaines unidirectionnelles et de 3 m pour les piste en deux rubans unidirectionnels gares de bureaux de locations de vé pistes bidirectionnelles, mais ces plus étroits, de l'ordre de un mètre los, et a institué des billets permettant normes sont étudiées pour le milieu s'écartant l'un de l'autre pour se re des circuits à la journée, train + bi urbain dont le trafic est totalement trouver un peu plus loin. Un tel dispo cyclette pour les citadins. différent de celui de la campagne. sitif pourra être amusant dans un petit talweg sur chaque rive d'un ruisseau. Ces quelques réflexions et consta En ville, les pistes sont soumises On pourra aussi très bien admettre tations amènent à penser qu'une clien à des pointes de circulation très ac des points singuliers obligeant le cy tèle potentielle existe l'été dans les centuées aux heures de rentrées et cliste à descendre de selle, et à stations de montagne pour pratiquer sorties des usines, écoles et bureaux pousser son vélo sur quelques di le vélo et que, corrélativement, le et, de plus, le pourcentage des cy zaines de mètres pour traverser un développement de ce sport serait de clomoteurs est très élevé. ruisseau sur une passerelle, ou pour nature à attirer de nouveaux clients. franchir un raidillon. Tout cela oblige à des largeurs de De tels obstacles seront d'ailleurs Mais il faudrait pour cela : piste importantes. De plus, les pistes les meilleurs systèmes pour interdire — offrir des vélos en location ; sont en général latérales aux artères la piste aux voitures. A noter que les vélos à louer de urbaines existantes et la circulation Sans transformer l'itinéraire en un vront être des machines de qualité, recommande de construire une piste parcours de cyclocross, on pourra type routier avec dérailleur et sys unidirectionnelle de chaque côté, de ainsi le pimenter de quelques acci tème de réglage rapide, permettant préférence à une piste bidirection dents qui confirmeront son caractère d'adapter à la taille du client, hauteur nelle unique. distractif, sportif et touristique. de selle et de guidon. En campagne, les choses seront — disposer d'un réseau de pistes ré fort différentes, en raison d'une part, Bande de roulement servées, interdites aux voitures, et de la modestie du trafic à supporter Les deuxroues sont très sensibles présentant les profils en long et aussi, par le fait même que la fina à l'uni de la bande de roulement qui convenables. lité de ces itinéraires est d'être des circuits de randonnée sportifs et tou doit donc être de bonne qualité. Or, nombre de stations de moyenne ristiques et non des voies à intégrer Dans certains cas exceptionnels, si montagne sont implantées sur de dans un plan de transport urbain. la nature des matériaux locaux le vastes plateaux où le relief pourrait permet, une simple couche compac permettre de tracer sans grande diffi Aussi, dans la plupart des cas, les tée permettra d'avoir une surface culté des pistes à profil agréable. tracés ne devront pas s'accoler à unie et stable. 41 Mais, le plus souvent un revêtement Le coût d'aménagement d'une piste La description donnée plus haut sera nécessaire. Là encore, il ne sera sera évidemment extrêmement varia du profil en long des pistes cyclables pas toujours indispensable d'avoir ble suivant les caractéristiques du coupées éventuellement de quelques recours à la solution chère d'un tapis terrain, les terrassements à faire, les accidents de place en place corres d'enrobés, et un simple enduit type ouvrages d'art à construire, la chaus pond assez exactement aux exigen bicouche plus économique sera am sée à stabiliser, etc.. ces d'un itinéraire pour la randonnée plement suffisant. En admettant un ordre de grandeur familiale à skis nordiques. Celleci moyen de 50 000 F le km, l'aménage demande, en effet, des profils à très Plateforme ment d'un réseau de 20 à 30 km en faible pente surtout à la descente car, traînera un investissement déjà assez audelà de 4 à 5 % si la neige est Il n'est pas nécessaire que la lar important. un peu rapide, le skieur s'emballe et geur de la plateforme soit uniforme n'a plus la maîtrise de ses planches. tout au long du parcours, comme doit Mais si l'on veut tenter valablement l'être en principe celle de la bande l'expérience et tester l'intérêt de la Or, précisément le lieu d'élection de roulement. Elle pourra donc va clientèle, il faudra bien, dès le départ, du ski nordique se trouve sur les rier, notamment en fonction des coûts offrir une ou deux boucles d'une cer hauts plateaux offrant les reliefs adou d'exécution. taine longueur. cis nécessaires à de tels tracés. Mais, Pour réduire au minimum les in malheureusement en France, la plu En terrain facile, il est souhaitable vestissements, il faudra s'efforcer part de ces plateaux, Jura, Vercors, que la piste soit bordée de deux d'utiliser au mieux certains tronçons Massif Central, sont à des altitudes accotements dérases et stabilisés, de routes déjà existantes et ayant de l'ordre de 1000 m, qui ne peuvent chacun d'au moins 50 cm de large, le profil en long convenable (route garantir un enneigement permanent ce qui porterait la largeur à 3 m forestière, route pastorale). et assuré durant toute la période hi minimum. Une telle largeur aura ten vernale. Les caprices de la météoro dance, évidemment, à attirer la cir Le problème sera d'interdire totale logie et les redoux font parfois fondre culation des autos qu'il faudra inter ment la circulation automobile pour la neige et pour les stations basses dire non seulement par la réglemen réserver la route aux seuls cyclistes. qui ont misé sur le développement tation, mais aussi par des obstacles Il sera souhaitable, en effet, que du ski de fond, c'est une catastrophe, la rendant impossible. cette interdiction soit absolue car comme ce fut le cas durant l'hiver si l'on tolérait l'accès de quelques 1975. Sur certains tronçons, la platefor voitures, le danger serait finalement me pourra ne pas être plus large que plus grand que sur une route très Si ces stations et centres de fond la chaussée de 2 m, mais si cela est circulée, où cyclistes et automobilis avaient un réseau de pistes cyclables, nécessaire pour la sécurité, des tes sont constamment attentifs. Si, elles pourraient alors jouer le thème ; gardecorps seront à prévoir. au contraire, les cyclistes roulent sur — si c'est blanc ski de fond, Dans certains cas, lorsqu'on vou une route quasi déserte et ne ren — si c'est vert, tournées à bicy dra aménager une piste servant à la contrent qu'exceptionnellement une clette. fois aux cyclistes et aux cavaliers, il voiture, ils oublieront les règles de la Elles annonceraient loyalement la faudra réserver une bande latérale prudence et risqueront des accidents couleur dans leur publicité et ne vi non revêtue pour les chevaux, éga graves au détour d'un virage sans vraient plus dans l'anxiété de la neige. lement de l'ordre de 2 m, ce qui por visibilité. Le client prévenu accepterait sans doute ce pari et pourrait ainsi pro terait la plateforme à 4,50 m. Si, cependant, l'interdiction absolue grammer à l'avance son séjour. Dans les traversées en forêt, si la aux voitures est impossible à mettre piste doit servir l'hiver pour le ski en œuvre il faudra étudier une régle nordique, la trouée à déboiser devra mentation réservant la route aux seuls Il y a peutêtre là un avenir pos avoir 5 à 6 m pour permettre à !a cyclistes, à certaines heures de la sible pour les zones de montagne où neige de recouvrir le sol, sans être journée. l'altitude trop faible ne peut assurer arrêtée par les branches de sapins. Pour compléter ces précautions, un enneigement garanti. des obstacles pourront être placés Quant aux zones de montagne de aux abords des virages sans visibilité Profil en long basse altitude (moins de 1000 m) où pour obliger les voitures à rouler à pratiquement l'enneigement est inexis faible allure, comme on le fait dans Le cycliste est très sensible à la tant, elles peuvent compter que sur certaines voies urbaines en disposant, pente, et les pistes idéales ne devront la seule saison d'été pour dévelop à intervalles rapprochés, des cani pas avoir des rampes supérieures à per le tourisme. Si l'expérience du veaux ou des dos d'âne. 4 ou 5 %. cyclisme d'hiver tentée à plus haute Les platesformes des voies ferrées Bien entendu, l'interdiction de cir altitude montrait qu'une clientèle déclassées répondant à ces caracté culer ne s'adressera ni aux tracteurs existe pour ce genre d'activité, peut ristiques seront donc particulière agricoles, ni aux camions forestiers être pourraitelle alors profiter des ment appréciées pour être aménagées qui roulent à faible vitesse et ne pas retombées de cette nouvelle mode et en pistes cyclables. sent pas inaperçus. développer ainsi également une sai son d'hiver. Aménagement progressif d'un réseau Association pistes cyclables et iti de pistes cyclables néraires nordiques 42 Ici viabilité hivernale dan/ le/ stations de sports d'hiver de savoie par Yves TUGAYE Ingénieur des Ponts et Chaussées.

Le développement des stations de Concours de chasseneige à Valloire sports d'hiver et l'accroissement de leur fréquentation ont entraîné une augmentation considérable du nom bre des véhicules en circulation et en stationnement. La création de sta tions d'altitude de plus en plus éle vée (la plupart des stations nouvel les sont audessus de 1 800 m — est à 2 300 m) rend plus dif ficile le maintien de la viabilité hiver nale.

Examinons successivement les pro blèmes de viabilité hivernale des rou tes d'accès et des stations propre ment dites et voyons quelles solutions peuvent y être apportées.

Les routes d'accès aux stations

Il y a peu de problèmes audessous de 1 200 à 1 300 m d'altitude depuis que l'on utilise les fondants chimiques. L'emploi de chlorure de sodium (et plus rarement de chlorure de calcium) facilite la fonte de la neige, mais sur tout évite que la neige tassée se transforme en glace adhérant à la chaussée. Il est alors facile de racler cette neige avec une niveleuse, qui s'insère bien dans le trafic. Avec l'accroissement de la circulation, cette technique s'emploie à des alti tudes de plus en plus élevées.

Le développement du salage et du présalage a bénéficié de la diffusion des saleuses automatiques, économes en maind'œuvre. Les engins tradi tionnels ont, eux aussi, été améliorés, surtout dans le domaine des étraves transformables, montées sur des trac A 43 teurs de 150 CV en moyenne altitude, sur les routes (quand ce n'est pas vent. Quelques essais de chauffage de 250 CV audessus de 1 500 m. Sur celle des skieurs). électrique des chaussées ont été les routes très circulées, comme la faits, mais le coût élevé de l'énergie R.N. 90 qui dessert la Tarentaise, l'en Le problème majeur est celui du et maintenant sa rareté, ne permet gin qui se mêle le mieux au trafic stationnement : il faut dégager la tent pas de conseiller ce procédé. est un tracteur équipé d'une lame chaussée, mais sans toucher aux voi biaise. Les fraises à neige complètent tures qui y sont garées, parfois en Combien coûte la viabilité hiverna cette action, pour retailler les talus fouies sous une épaisse couche de le dans une station de haute altitu et bourrelets en basse altitude, pour neige. Il faudrait que tous les véhicu de ? dégager les chutes importantes et les les soient garés sur des parkings, et congères audessus de 1 500 à qu'aucun ne reste sur la chaussée. Comme pour les routes d'accès, les 1 800 m. Dans certains secteurs de Pour cela, nous exigeons pour toute coûts varient largement d'une année vents violents, elles doivent, à cer nouvelle construction (hélas on ne à l'autre et, bien entendu, d'une sta taines époques, travailler sans inter peut revenir sur le déficit éventuel en tion à l'autre. ruption. parkings des constructions ancien Tignes, pour environ 16 000 lits, nes) la construction de parkings en de l'ordre de 360 000 F. Une mention spéciale doit être faite dehors de la chaussée, au moins Courchevel, pour environ 15 000 pour le déblaiement des avalanches, pour tous les véhicules qui passent lits, de l'ordre de 280 000 F. coulées de neige, et parfois des con la nuit dans la station. De cette ma gères, avec des chargeurs sur pneus nière, on peut espérer, en déneigeant Val d'Isère, pour environ 12 000 de forte puissance, ou avec des en tôt le matin, dégager largement la lits, de l'ordre de 310 000 F. gins spécialisés très puissants (com voirie, et accueillir en bordure des me par exemple l'Alpicrabe). Dans voies les voitures de ceux qui ne Les Menuires, pour environ 8 000 tous les cas, les engins employés en viennent que pour la journée. lits, de l'ordre de 80 000 F. haute altitude doivent être équipés Méribel les Allues, pour environ de cabines confortables avec un En pratique, nous exigeons des 7 000 lits, 110 000 F. chauffage bien étudié. aménageurs la construction de par kings calculés à raison de 1 place Ces coûts se situent entre 10 et 2 Les liaisons radio jouent un rôle pour 60 à 80 m de plancher « hors 25 F par lit. Ils sont supportés par les essentiel pour les opérations de via œuvre » (c'estàdire tout compris) Communes. bilité hivernale. Nous exploitons de suivant le type de station. puis longtemps, en Savoie, des ré seaux locaux de radio qui sont en Les parkings doivent avoir une dis cours de remplacement par un réseau position convenablement étudiée pour couvrant tout le Département. La ra permettre de les déneiger facilement : dio est également très utile pour l'ex il faut éviter les terrepleins de trop ploitation de la route et les problèmes grande largeur, éviter les recoins. Il de sécurité (menace d'avalanches, de faudrait majorer de 20 % les capa chutes de pierres, etc.). cités indiquées plus haut, de manière à interdire les parkings par roule Le coût de la viabilité hivernale ment, et disposer chaque matin d'un peut varier largement suivant les rou parking vide pour le déblayer complè tes, et suivant les années. Une dé tement. pense de 20 000 F/km n'est pas ex ceptionnelle. Dans ces conditions, le déneige ment se fait avec des tracteurs équi pés d'une étrave transformable, le plus souvent utilisée en bulldozer Le déneigement L'évacuation à la fraise à neige est parfois possible, mais le plus souvent petite annonce dans les stations il faut recourir à la chargeuse sur pneus, qui transporte la neige sur On recherche ancien Ingénieur quelques dizaines de mètres ou la des Ponts et Chaussées pour re charge sur des camions. cherches et constitution de dos Sur les routes d'accès, on se pré siers concernant application de occupe seulement de permettre aux règlements d'eaux <— Région automobiles de circuler. A l'intérieur Sur les voies circulées, la neige se Champagne. des stations, il faut aussi pouvoir sta tasse et se transforme en glace, sur tionner, circuler à pied, desservir les tout si l'on exclut l'emploi du sel, qui immeubles. Souvent même, on veut salit beaucoup la chaussée et ses S'adresser à M. Gabriel Lacom conserver une couche de neige sur abords. Le meilleur engin pour enle be, Crancey, 10100 Romillysur la route, pour l'aspect de la station ver la glace est une niveleuse de forte Seine. et pour la circulation des traîneaux puissance, qu'il faut faire passer sou

44 un promoteur de tours/me /ooiol : Renouveau par Nadia SEVE

S'il est en partie vrai que de plus L'Association Renouveau, encore à ces besoins, et enfin la volonté de en plus de familles partent en vacan modeste dans sa capacité d'accueil, promouvoir des activités de loisirs ces, il faut bien reconnaître que les par comparaison avec d'autres orga véritablement épanouissantes pour la promoteurs privés du tourisme tradi nismes du même type, a néanmoins personne. Si Mieussy ne fut pas la tionnel, que ce soit en matière d'hô fortement marqué l'histoire du Tou première maison familiale en France, tellerie, de copropriétés ou de loca risme Social et a fait véritablement et si d'autre part, elle n'eut rien d'ori tion, n'ont que pour une très faible œuvre de promoteur. Ce qu'il faut en ginal avec ses 40 places et son part contribué à cette évolution, car effet souligner dans l'histoire de Re confort très rudimentaire, elle fut ce ils ont délibérément choisi de satis^ nouveau, c'est le caractère novateur pendant le point de départ d'un long faire les privilégiés plutôt que de de la plupart de ses réalisations qui cheminement et signifiait la volonté répondre aux besoins de tous. Or, ont été comme autant de jalons po de mettre les vacances à la portée ce qui caractérise notre époque, sés dans la voie du développement du plus grand nombre par l'intermé c'est le départ massif de toute une des loisirs. diaire d'un barème dégressif en fonc population qui autrefois n'avait aucun tion des revenus de chacun. Dès droit aux loisirs. Et dans ce domaine, l'hiver de cette même année, Mieussy Depuis 22 ans maintenant, cette le Tourisme Social, à travers une lon fut fermé, et l'Association acheta un Association à but non lucratif s'est gue histoire, a inventé hors du cou hôtel en viager à Courchevel. Ce fut engagée dans la voie du tourisme so rant du tourisme traditionnel des alors le premier centre de Tourisme cial, guidée par l'intention directrice équipements adaptés au tourisme de Social implanté dans une grande de promouvoir le développement des masse. Ce tourisme avec la nuance station de sports d'hiver, en dépit de loisirs susceptibles de permettre péjorative qui s'attache en France à l'hostilité de beaucoup, et principa l'épanouissement des individus et certaines formes d'action sociale, a lement de l'incompréhension des hô des familles dans le respect de la été considéré pendant longtemps teliers et des différents Ministères personnalité de chacun. Dès son ori comme marginal et rejeté des meil de l'époque, pour lesquels les vacan gine, Renouveau a affirmé sa volonté leurs sites touristiques de peur que ces d'hiver ne pouvaient être réser ceuxci ne voient se ternir leur image de mettre les vacances à la portée vées qu'aux classes privilégiées. de marque. En ce sens, il peut paraî de tous et non seulement de quel ques privilégiés. Chacune de ses réa tre étrange de parler de « promo Avec la construction du centre de teur » du Tourisme Social. Ils sont lisations dans le temps témoigne de ce souci. La référence à l'histoire de en 1962, une étape nou pourtant nombreux ceux qui ont su, velle et importante se trouva fran cette Association signifie qu'en ma avec discrétion mais entêtement aus chie. Ce fut en effet la première mai tière de Tourisme Social, contraire si, faire œuvre de création, et qui, son familiale en France, et peutêtre ment au tourisme traditionnel, ne par la seule force de leurs convic en Europe, qui reçut l'agrément des s1improvise pas « promoteur » qui tions, sont parvenus à donner à ce Pouvoirs Publics, et dont l'architec veut. Les objectifs sont différents et tourisme non seulement droit de cité ture avait été conçue pour l'accueil ne naissent nullement du désir de mais progressivement une place de des familles — une architecture nou faire fructifier à tout prix un capital, plus en plus importante. Désormais, velle qui transformait la notion de le seul capital nécessaire en touris que ce soit en montagne, en bord maisons familiales, toutes étant jusque me social est celui de la persévéran de mer, ou en espace rural, beau là installées dans d'anciens hôtels ou ce et de la création. coup de responsables locaux ont construites selon les normes hôte compris la valeur prépondérante des lières. Par ailleurs, la conception des équipements de tourisme social, C'est ainsi que l'Association Re aménagements intérieurs se fit avec dans la mesure où, avec des pério nouveau naquit à Mieussy, en Haute la consultation des familles adhéren des de remplissage plus longues, Savoie, en 1964, sans autre ressour tes. Et enfin, dès la mise en route grâce à la diversité des formules ce que celle des convictions de ses du projet, des artistes furent appelés d'accueil, ils participent plus effi fondateurs concernant l'importance à collaborer à la création de l'ensem cacement au développement écono des vacances familiales, la nécessi ble, faisant ainsi naître une ambiance mique des régions. té de créer des installations adaptées artistique originale, de nombreuses 45 Renouveau : village de BegMeil Photo Jacques Houzel

œuvres d'art étant intégrées à la d'accueil afin de parvenir à une du Haute à BourgSaintMaurice en 1972 construction. rée de fonctionnement plus longue, constitue un premier exemple, et le susceptible de créer des effets mul seul actuellement, d'une collabora A partir de 1964, l'Association s'est tiplicateurs importants sur la région. tion étroite entre une Caisse d'Allo lancée dans une expansion relative Ce fut, d'autre part, le premier villa cations Familiales, celle de la Savoie, ment rapide avec pour objectif la ge en Europe, non seulement par les et une Association. C'est en effet la progression incessante dans la re techniques employées — projection Caisse d'Allocations qui a construit cherche et l'innovation, non pas in de béton sur armature métallique — le village pour le donner en gestion novation à tout prix, mais création mais aussi par sa conception ori à Renouveau. pour répondre aux besoins de son ginale et son organisation. Le villa Maisons familiales, villages de va temps. ge offre une gamme d'équipements culturels, distractifs et sportifs re cances, il fallait aller encore plus marquable avec des hébergements loin dans la recherche, et c'est ainsi L'étape marquée par la création que s'est ouvert en 1973 le complexe du village de BegMeil en 1968 s'est diversifiés : village, gîtes, camping caravaning. L'architecture dans son de vacances du Lido de Barcarès. située à une époque où les finance Compte tenu du fait qu'une Associa ments pour ces types de réalisation ensemble a été pensée en fonction des besoins, pour servir l'animation tion à but non lucratif ne peut, à s'étaient considérablement amélio elle seule, dans les limites de ses rés. Le dossier de BegMeil a servi et faciliter la vie de groupe, le dia logue, la rencontre. Libérée des possibilités financières, offrir à ses de test pour les Pouvoirs Publics. adhérents un choix important d'ac Le village constitue un véritable pas contraintes de l'urbanisme tradition nel, elle a été utilisée comme une tivités et de services, Renouveau a en avant dans la conception, la ges mis en place une Union d'Associa tion et l'animation des installations. manière nouvelle et joyeuse de ras sembler les hommes en favorisant tions pour créer un complexe de les rencontres tout autant que la 2 500 lits, avec mise en œuvre, orga D'une part, l'architecture a été vie privée des personnes, avec le nisation, puis restauration et anima d'emblée conçue par un accueil di souci de s'harmoniser à l'environ tion communes, chaque organisme versifié : familles, groupes, retraités, nement. demeurant néanmoins libre de s'équi classes de mer. Le Tourisme Social per en fonction de ses objectifs par élargissait donc ses perspectives L'ouverture du village de la Vallée ticuliers. A une architecture d'avant

46 garde tenant compte de l'environne auxquels s'ajouteront dans l'avenir fonction d'une saison unique à l'ima ment et des conditions climatiques un ou deux hôtels 2 étoiles et d'au ge de ces « admirables fronts de s'est ajoutée une recherche artisti tres formes d'accueil accessibles à neige » gelant à tout jamais certains que faisant de ce complexe un vé tous. Au total 2 500 lits, dont 900 en sites, mais bien en fonction de deux ritable Musée d'objets usuels d'ar fonctionnement depuis décembre saisons avec une architecture conçue tisans et paysans de France : un 1975, et 2 000 prévus pour fin 1976. pour favoriser au maximum les ren « Musée dans la vie » puisque les contres et devenant par ailleurs un objets ont été placés dans les cham La première originalité consiste nouvel élément du milieu, une sorte bres et locaux d'animation. Par ail dans le fait que la commune reste de lien entre la nature et les person leurs, des tapisseries en cordes de totalement propriétaire de tous les nés. La réalisation de cette harmonie nylon ont été accrochées aux faça terrains dont elle avait progressive des volumes a été facilitée par le des extérieures, et de nombreuses ment acquis la maîtrise, et qu'elle fait de l'absence de problème fon sculptures dispersées dans les es loue sous forme de bail. Contraire cier qui a permis d'envisager dès le paces de circulation. ment donc à la plupart des stations départ la station d'une façon globale, traditionnelles, il n'y a pas eu d'ex et non de la construire au coup par Ce ne sont là que des opérations propriation, pas de transaction fon coup, au fur et à mesure des achats marquant une étape importante dans cière, aucun autochtone n'a été spo de terrains ou des expropriations. La l'histoire du Tourisme Social. Parallè lié de ses biens au bénéfice d'un station évitant toute forme d'agres lement, et d'une façon plus tradition promoteur privé. Bénéficiant de l'ap sion s'adapte au site et en souligne nelle, Renouveau a contribué à ré pui des Pouvoirs Publics, tant au même les qualités esthétiques : pas pondre à la demande quantitative niveau du Secrétariat d'Etat au Tou de grandes tours ou dïmmeubles im de places avec l'ouverture de centres risme que de l'Administration Dé menses, des circulations piétonniè à Loctudy, La Baule, auxquels s'ajou partementale et du Conseil Général, res, avec un parking à l'entrée, chauf te un certain nombre de projets en Renouveau a obtenu la concession fage électrique intégré afin de n'en cours. du site en étant chargé de réunir des gendrer aucune pollution. partenaires poursuivant les mêmes objectifs pour assurer et contrôler la La dernière réalisation place véri réalisation et l'exploitation de ia sta L'harmonisation avec le milieu hu tablement Renouveau au nombre des tion. main s'est réalisée dès le démarrage grands promoteurs du Tourisme. En des opérations. L'ensemble de la effet, en décembre 1975, une station Renouveau a donc pris en charge population a eu connaissance de ce nouvelle est née en Maurienne, Les la plupart des obligations d'un réali qui se préparait, et y a été étroite Karellis, sur la commune de Montri sateur de station en concevant l'ur ment associée par une concertation cherAlbanne. Station nouvelle, non banisation et en s'engageant, par constante avec le Conseil Municipal seulement au sens quantitatif, mais et des contacts permanents avec convention avec la commune, à réa nouvelle essentiellement dans sa tous. En ce qui concerne les emplois, liser ou faire réaliser les 2 500 lits conception, son organisation et sa si à qualification égale une totale ainsi que l'ensemble des équipe gestion : fruit de la collaboration priorité a été donnée aux habitants ments de superstructures nécessai entre une petite commune de mon du pays et de la région, il faut sou res. L'Association intervient aussi tagne et une Association de Touris ligner que deux ans avant l'ouverture dans la gestion et l'animation de me Social qui a voulu permettre au de la station, ces derniers ont été l'ensemble de la station, en collabo plus 'grand nombre d'accéder aux informés des emplois à créer, et à ration avec la commune et les autres sports d'hiver, tout en associant le cette information se sont ajoutées organismes. plus possible les habitants à cette des propositions de formation et de création. reconversion, afin que chacun, selon Le choix du nom de la station son choix, puisse acquérir la compé n'est pas un effet du hasard. Il tence nécessaire pour assumer les Cette station s'inscrit tout naturel constitue en quelque sorte le sym lement dans la continuité des réali responsabilités proposées. Un repré bole de la volonté de ceux qui ont sentant permanent du concession sations de Renouveau, à qui revient participé à la naissance du projet tout autant le mérite de la conception naire auprès de la collectivité locale, d'établir un ensemble touristique vé et originaire de celleci a été chargé que celui de la direction des opéra ritablement intégré à la commune tions. « Première station européenne des relations avec les autochtones. d'accueil, aussi bien culturellement, Ce rôle de coordinateur à tous les et peutêtre mondiale du Tourisme socialement, qu'économiquement pour tous » : cette définition résume niveaux est essentiel, dans la mesu puisque Karellis désigne en patois re où il permet des contacts person à la fois la philosophie et les buts local une herbe que l'on trouve sur de cette création qui constitue un nels et non administratifs ou artifi le site de la station et le nom d'un ciels, donc plus de compréhension, événement important dans l'histoire lieudit. des loisirs de notre temps. Tout a d'écoute et de confiance. été imis en place pour parvenir à Cette harmonisation avec l'environ l'aménagement d'une station de mon nement signifie une adaptation au mi Outre les emplois résultant directe tagne à vocation véritablement so lieu dans son ensemble : milieu natu ment de la station, Renouveau a eu ciale, composée en majorité d'héber rel, milieu humain. C'est pourquoi le souci de créer le maximum d'ef gements d'Associations à but non l'organisation des volumes bâtis et fets multiplicateurs sur la commune lucratif (villages de vacances, gîtes) non bâtis a été pensée non pas en afin de développer les revenus lo

47 eaux. C'est ainsi qu'une partie des Association ainsi qu'aux autochtones du présent et peutêtre de l'avenir. travaux a été exécutée par de petites de s'approvisonner. La vraie promotion touristique est entreprises locales ou des artisans à ce prix. du pays, et que le gros œuvre a été Le domaine skiable enfin est ad Nadia SEVE. confié à des entreprises ayant leur ministré par une Régie Municipale siège dans le canton ou dans un des Remontées Mécaniques au sein canton limitrophe. De plus, dans de laquelle la commune est majori (*) Barème dégressif : les catégories allant de 32,50 F à 68,50 F par jour et par l'avenir, le développement sur Al taire avec pouvoir de décision. Cha personne. banne se fera au rythme des possi que Association participe aux char bilités artisanales. ges d'investissement, de fonctionne ment et d'entretien de la Régie au Aux diverses formes d'héberge prorata de son nombre de lits (ac ment, il faut ajouter les services tuellement 6 F par jour et par lit). communs à la station, en matière De cette façon, le forfait séjour des Avis de vacance de postes d'animation, d'accueil, ainsi que les vacanciers (*) aux Karellis comprend commerces, le tout étant réuni sur non seulement la pension complète, de Professeur à l'Ecole le Forum, lieu de rencontre privilé mais l'usage libre et gratuit des re Nationale des Ponts et gié, et point de convergence de montées mécaniques, une carte de toutes les activités. Une société Ci librecirculation étant remise à cha Chaussées vile Coopérative a été mise en pla cun, ainsi qu'aux habitants de Mon ce : l'Union Coopérative des Karellis tricherAlbanne. Des forfaits journées Le mandat de professeur de pour la construction des services existent néanmoins pour les nonsé Réseaux Divers à l'Ecole Natio communs, donc du Forum, et la ré joumants. nale des Ponts et Chaussées ar partition des charges entre les di rivant à expiration, ce poste est verses parties prenantes. Un carac déclaré vacant. L'animation sportive est assurée tère essentiel de cette station se par l'école de ski de la commune situe en effet à ce niveau : l'ensem Le Directeur de l'Ecole Natio et l'UCPA. ble des charges de gestion est répar nale des Ponts et Chaussées re tie sur tous les utilisateurs (totalité cevra jusqu'au 25 avril 1976 les des lits et surfaces occupées) ce qui Depuis son ouverture, cette station candidatures à ce poste. permet d'aboutir à un coût minimum témoigne donc que ce n'était pas de tous les services proposés. Selon tout à fait une utopie que de croire Les fonctions à exercer les conventions, chaque partie pre qu'il était encore possible aujourd'hui comprennent : nante participe à la réalisation des de créer une station capable de a) Un enseignement d'une dou équipements communs en versant vaincre les conditionnements de la zaine de demijournées à dis une part de ces investissements à publicité, du snobisme et de la l'Union Coopérative — (9 %, plus penser aux élèves en troisième consommation à tout prix. Il y avait 4 % pour les frais de promotion) — année d'Ecole. là un pari à faire, et ce pari est à la gestion et à l'entretien de ceux déjà en partie gagné. b) La préparation et la direction ci pour un apport correspondant à des Travaux de Fin d'Etudes une charge forfaitaire par lit ou sur effectués par les élèves en fin Cet aboutissement n'est pas un ter face utilisée, dans laquelle est inté de troisième année. gré le remboursement des annuités me. Les principes de développement d'emprunts effectués par la commu harmonisé mis en application dans c) La participation aux institutions ne pour les infrastructures. cette réalisation pourront être pous de l'Ecole. sés encore plus loin dans le sens La gestion des équipements à ca de la cohérence, et surtout être Les personnes intéressées pour ractère commercial est assurée sous appliqués à des territoires géogra ront obtenir toutes précisions complémentaires quant au conte forme coopérative par une société phiques et sociaux beaucoup plus nu de l'Enseignement à dispen anonyme de consommation : Montri vastes. Les perspectives d'avenir de ser auprès du Directeur de l'En cher Albanne Coop au compte de la l'Association sont multiples. Renou seignement de l'Ecole. Chaque quelle chaque organisme souscrit veau veut rester un organisme de candidat devra joindre à sa let un certain nombre de parts. Cette recherche, un organisme de recher tre de candidature : la liste nouvelle structure permet d'organiser che, un organisme pilote demeurant de ses références, travaux, pu un service de distribution aux meil ainsi fidèle à son objectif initial. Ce blications ; les références des leurs prix pour l'ensemble des utili qui suppose une constante remise assistants qui collaboreraient à sateurs, et procure des emplois aux en question de ses choix et de ses son enseignement (un à deux gens du pays. Un gérant salarié de orientations pour une marche en assistants sont nécessaires) ; le la coopérative assure la gestion de avant vers le futur, dans la mesure projet de programme qu'il propo chaque commerce avec la responsa où c'est en effet une préoccupation se pour son enseignement et pour son cours écrit ; les méthodes pé bilité totale de son magasin. Une fondamentale de l'Association que dagogiques qu'il préconise. centrale d'achat permet à chaque de s'attacher à rester contemporain

48 moi, ta ç)lis/e .

La Neige disait : « parmi ceux qui croient me connaître. Je suis pourtant « Moi, la Neige, la poésie, l'ivresse. « J'ai habillé vos montagnes, « Je suis la folie naissante, paré vos vallées, le plaisir à l'état pur, caché vos masures, le plus grand rêve d'Epicure. couvert vos ordures « J'ai mon comparse, mon fairevaloir : l'accroche. Si l'on et déguisé votre béton... « s'entend, quelle fête !... Je suis alors «Je suis la source de tout ski, la danse du fondeur, la matière de vos joies, le genou qui se jette sur la trace, le rire de vos enfants... O Trace, mon amie « Je fais beauté de tout ce que je touche, la griserie cadencée, «Je transfigure la lumière du jour; l'envie d'appuyer sur les cannes... «J'ai même inspiré Samivel... « Moi, la Neige, je suis la Reine de l'hiver : Je suis comme un instinct d'élan, « Saluezmoi, Skieurs ! » comme un appel de vitesse sur coussin de silence, Le Ski disait : comme un désir violent de « faire aller » encore « Moi, le Ski, et encore... « Je vous livre l'impossible, « Mais je ne me donne que quand je veux, à qui je veux : « Je vous marie avec la neige. « Moi la Glisse, je suis la plus convoitée par les meilleurs, «Je suis l'outil de votre bonheur, « je suis la folle amie de l'élite, le souffle coupé des béotiens. le navire des découvreurs de blancheur « Je suis la divine surprise pour tous, même pour ceux qui, la bottedeseptlieues des cavaleurs de silence, « se contentant de regarder, me sentent toutàcoup frissonner « Comptez sur moi, skieurs ! » dans leurs jambes, malgré eux. La Spatule disait : « La Neige, le Ski, la Spatule... bien sûr !... « Moi, la Spatule, « Mais c'est moi, la Glisse, qui leur donne vie : « Je suis la proue du navire. « je suis leur souffle et leur âme, «Je suis l'escarpin des danseurs de poudreuse, « je suis leur muse et leur humour. l'épée des pourfendeurs de neige fraîche. « Supprimezmoi, et il ne reste de leur vantardise plus que « Je suis le risquetout, « d'horribles sabots, bien gros et bien patauds !... l'avantgarde, « En vérité, moi la Glisse, « Indomptable et rebelle », la « pointe de la pointe »... je suis au Ski « Respectezmoi, Skieurs ! » tout simplement C'est alors qu'un frais soupir m'a chuchoté à l'oreille : « Ce que l'Amour est à la Vie. Sans moi, plus rien ne vauj, « Moi, je suis la Glisse, immatérielle, insaisissable, et bien et comme Lui, je n'en fais qu'à ma guise peu me connaissent « Je te souhaite de m'avoir souvent avec toi. » « Salut », rit le soupir en se glissant ailleurs.

Jérôme Pinoncély Névache, le 13 septembre 1975

Le poème publié cidessus est extrait de la Revue « Ski de Fond de France », publication officielle de l'ANCEFSF. Association Nationale des Centres Ecoles et Foyers de Ski de Fond. B.P. 18. 38250 VillarddeLaus.

49 évolution du matériel de ski cfiau//ure/.ski/ par B. REPELLIN

Conseiller technique régional de ski — Grenoble

Dans les 5 dernières années, le B Causes technologiques b) sous les contraintes (poids du matériel de ski (ski, chaussures) dans skieur et englissement) il se déforme Depuis une dizaine d'années la ses conceptions et dans sa fabrica d'une certaine manière : matière plastique s'est substituée tion a subi et subit encore une évo Ainsi sous le poids du skieur la dans diverses industries aux maté lution permanente. Notre propos est flèche s'inverse et le ski prend la riaux traditionnels, tels que le bois, de définir les grandes lignes de cette forme d'un arc à concavité vers le le métal, le cuir, etc.. L'industrie du évolution, quelles en sont les causes haut et le ski se «vrille » comme une matériel de ski n'a pas échappé à et les conséquences : nous parlerons hélice car il possède une certaine la règle, et l'introduction des matiè d'abord des skis, ensuite des chaus « souplesse en torsion ». sures. res plastiques dans la fabrication des skis et des chaussures est une c) c'est la combinaison harmo des causes déterminantes de cette nieuse des 3 effets précédemment évolution. Cependant ce passage du définis (effet de taille de guêpe, effet bois au plastique ou du cuir au plas d'arc, effet de torsion) qui fait la Les causes tique ne s'est pas fait sans problè qualité d'un ski et sa spécificité (ski de cette évolution mes dans des usines organisées pour de slalom spécial, ski de slalom travailler le bois et le cuir, problè géant, ski de descente). mes au niveau de la qualification du personnel, problèmes au niveau des Nous distinguerons des causes machines, des chaînes et des socié 2) Les étapes de l'évolution de la très générales et des causes plus tés de fabrication. Ainsi la maîtrise fabrication du ski. technologiques. du matériau plastic dans la fabrica tion des skis et des chaussures ne a)* au niveau de la fabrication des A Causes générales s'est faite que très progressivement skis c'est face à ce problème de la maîtrise des 3 effets que se sont La compétition a joué un rôle im et subit encore de profondes modi fications. trouvés placés les fabricants ; ils de portant dans l'évolution du matériel vaient d'autre part trouver des solu de ski ; la course a en effet poussé tions qui permettent au ski de « gar les fabricants à chercher et à conce der sa qualité » le plus longtemps voir le meilleur matériel possible possible. pour le mettre à la disposition des D'abord les skis champions. Cette recherche et cette En fonction des facteurs précé concurrence nées au niveau du ski demment définis et face à l'exigence de compétition et dans les divers 1) Avant d'entrer dans les étapes de la clientèle la fabrication des skis pays intéressés par le ski alpin a très proprement dites de l'évolution du est passée par les 3 étapes suivan vite trouvé un champ d'application ski, il nous semble utile de préciser tes : beaucoup plus large au fur et à me très brièvement comment fonction sure que s'est développé ce que l'on ne l'enginski sur la neige : La période métallique 1959 1960 a appelé la « civilisation des loisirs » Le ski de neige n'est pas un engin et des sports de plein air, dans la 1961. rigide comme le ski nautique par La période de la fibre de verre quelle le ski a pris une place de exemple. choix. Ainsi il existe depuis une di 1962 1965. La période du polyuréthane — à zaine d'années dans les pays où se 0) tout d'abord il possède une for partir de 1965. pratique le ski alpin (Autriche, Italie, me particulière, il est plus large en Allemagne, France, Suisse, Etats spatule et au talon que sous le — La période métallique : le pas Unis, Japon) une véritable industrie pied (ou au patin) c'est ce que l'on a sage du ski bois au ski métallique du matériel de ski, avec tout ce que défini sous la forme de taille de date de 1958. cela comporte de mise en œuvre guêpe. de moyens, dans la recherche, la D'autre part, il possède ce que — il est dû aux innovations ap production, la publicité, etc.. l'on appelle « de la flèche ». portées aux EtatsUnis par un ingé 50 nieur en aéronautique Head, qui maî pièce supprime les irrégularités de des renforts en torsion (Rossignol, trisait parfaitement le travail du mé contrainte. Dynastar, Axel) à l'aide. tal (aluminium, duralumin). — Le ski fibre de verre possède — Les skis métalloplastiques : (Ex. — d'une façon très schématique sur le ski bois et sur le ski métalli le Roc de Rossignol). Le ski métallo le ski « Head » de l'époque était for que un certain nombre d'avantages : plastique (alliage plastic et lames de mé d'un « noyau bois » encadré en il a une bonne tenue sur la glace métal) est un ski intéressant pour des dessus et endessous par deux pla en appui transversal. performances élevées dans les diffé ques métalliques. il est possible de réaliser en fibre rents domaines qu'il couvre ; il a la de verre des skis qui seront en — les résultats étaient les sui qualité de conduite de virage des même temps suffisamment souples skis métalliques, améliorée en rigi vants : en flexion et suffisamment rigides dité par le noyau polyuréthane. En les skis métalliques étaient plus en torsion. (C'est grâce à la fibre neige profonde il est supérieur au ski minces que les skis bois, plus sou de verre que les fabricants ont métallique pur. ples à solidité égale et beau découvert l'effet de torsion). coup plus manœuvrables en neige profonde. — La réaction française à l'épo — Tendances actuelles : Actuelle en revanche ils étaient beaucoup que ne se fit pas attendre : ment le dernierné dans la fabrica trop raides en torsion et « te Chez « Dynamic » on assiste à tion des skis est le ski fibre de verre naient » mal sur la glace (mauvaise l'éclosion de toute la série à noyau plastique (Rossignol, Dynas ligne de côte : taille de guêpe). Compound RG5 RG7 RG10 tar, Axel). La combinaison noyau VR17 tous skis à carres vissées, plastique plus fibre de verre permet — en France, le ski métallique est réalisés en 2 opérations de moula de faire des skis à souplesse éle né plus tard (1960). Les fabricants ge. vée en flexion n'ayant pas trop de sortaient de l'artisanat du bois et ont Chez « Rossignol » (1965) c'est souplesse en torsion. mis un certain temps à s'adapter à l'apparition du Strate, réalisé en D'autre part, dans le ST Compéti la fabrication des skis métalliques, une seule opération suivant le tion (Rossignol), les fibres de verre ils avaient du mal à résoudre le pro procédé Aldemann. sont orientées à 45 % sous forme de blème du « collage des carres » ? tresses. C'est la période J'Allais 60, de — D'une façon générale tous ces Rossignol, Jean Vuarnet (J.O. de skis étaient constitués par un noyau bois encadré de fibre de verre. Enfin actuellement, indépendam Squaw Valley 1960). ment de la structure proprement dite — Sur le plan de la technique du — En 1970 Rossignol avec la du ski, on essaye de faire des skis skieur, les skis métalliques ont ou « Haute Route » introduit à la place plus légers (Omeglass, Axel) ce n'est vert la porte aux « virages dits cou du noyau bois le noyau Polyuréthane. pas facile car faire léger va au détri pés » (dérapage minimum sur la ment de la longévité du ski. On es courbe du virage effectué). Avantages : saye aussi de faire des skis plus courts (skis compacts 170 à 180). Mais — Le polyuréthane est un maté si la tendance actuelle va vers un — La période fibre de verre : la riau que l'on peut mouler, il y a donc poids moindre des skis et un rac première paire de skis fabriquée en moins de pertes. courcissement des longueurs, il ne fibre de verre est l'œuvre d'un Au semble pas que l'on puisse aller trop — La qualité du matériau est trichien Ober ; le résultat était une loin dans les deux sens aussi bien n'est pas le cas paire de skis super molle (absence constante (ce qui pour des raisons de tenue du ski sur de réactivité en flexion). pour le bois). la neige que de longévité. — C'est Kneissel (Autriche) (avec — Le polyuréthane est expansé le White Star) qui fabriqua la pre (plus ou moins élastique) ce qui se mière bonne paire de skis en fibre de traduit au niveau du ski par un verre. amortissement de vibrations, et une Les chaussures de ski c'était le « White Star » (Schranz . augmentation de « confort » pour le Chamonix en 1962) skieur. Structure : c'était un « noyau bois » encadré de plaques de stratifié. Inconvénients : L'abandon du cuir souple au profit Puis Aldemann fabriqua le Fiber des plastiques rigides pour la confec Giass, ski entièrement conçu en — C'est un matériau moins solide tion des chaussures, l'utilisation de fibre de verre. Aldemann apporte que le bois. matières injectées pour les chaus sons intérieurs, n'ont résolu qu'en alors (1962) de grosses innovations — Des précautions sont à prendre partie les problèmes de fabrication dans le travail de la fibre de verre. au niveau de la tenue des vis de de chaussures de ski devant lesquels En effet le Fibreglass est réalisé en fixations. une seule opération. Tout est collé, se trouve placé le fabricant : y compris les carres en une seule — H est trop souple si bien qu'à 1) assurer le confort du pied du pièce ; le ski est ainsi beaucoup souplesse en flexion convenable il skieur. mieux protégé contre l'humidité. n'est pas assez raide en torsion et 2) assumer en même temps la D'autre part, la carre en une seule a obligé les constructeurs à prévoir tenue du pied à ski. 51 A. Avant d'entrer plus en détail pour ne pas former d'angle lors d'un bon chausson ; il faudrait ajou dans les problèmes de fabrication, i! des mouvements de flexion de la ter que le haut du chausson doit nous faut définir schématiquement cheville. Enfin elle doit épouser par être très confortable pour ne pas les caractéristiques d'une chaussure faitement la forme du coup de pied blesser le mollet. de ski. afin de répartir les pressions dues D'une façon générale le chausson au serrage sur tout le coup de pied. est amovible. D'une façon générale et quelle que On peut distinguer plusieurs types soit la marque, une chaussure de B LES CONCEPTIONS de chausson : ski est toujours formée : a) le chausson traditionnel: type Nor — D'une coque. 1) Les coques : dica, Kastinger) en polychlorure de — D'un chausson. Matériau : le thermoplastique, le vynile ; l'intérieur est en jersey ny polychlorure de vynile, le surline, le lon ou en cuir. 1) La coque : Elle doit être imper polyuréthane. C'est à l'intérieur de la méable, ne pas laisser pénétrer la coque qu'est enfermé le chausson. b) le chausson préformé (Kastin neige, surtout vers l'avant. Dans les chaussures en cuir chaque ger). Elle doit permettre la transmission élément était réalisé séparément puis C'est un bloc de mousse dont le de toutes les sensations que le ski rassemblé. Actuellement les coques profil cherche à épouser le mieux et la piste fournissent au skieur. étant réalisées en plastique il est possible la forme du pied. Peu Et le skieur doit pouvoir guider possible de réunir d'un seul coup confortable mais technique. parfaitement son ski par l'intermé tout en plusieurs grandes parties diaire de 1a chaussure ; cela sup des différents éléments. Ainsi suivant c) le chausson automoulant : (Ca pose : leur conception, il est possible de ber, Nordica Astral, San Marco, Trap une rigidité importante dans le distinguer plusieurs types de chaus peur, Lange). plan latéral. sures : C'est un chausson traditionnel, un certain jeu possible dans le La monocoque : Le sabot et le garnissable en mousse thermomal plan antéropostérieur avec : collier sont injectés en une seule léable, et qui s'adapte à la forme du — un appui arrière dégressif pièce. pied. L'intérieur est en jersey ou en épousant la forme du mollet ; Avantages : peu coûteuses. cuir. —> une flexion avant et limitée Inconvénients : absence d'articula également de façon progressive afin tion. Performances techniques limi d) le chausson demipréformé et de permettre une flexion qui ne bles tées en raison de l'absence d'articu automoulant: ou combinaison des se pas le coup de pied. lation. deux derniers procédés. le serrage doit être uniforme et Les coques articulées : dans ce modifiable type de coque, le collier s'adapte — la hauteur ne doit pas être soit sur un sabot classique, soit sur trop importante sinon la cheville, un sabot renforcé vers l'arrière. Aus Conclusion notamment en terrain bosselé ne si suivant le type de sabot et le peut amortir les accidents du terrain. mode d'articulation choisi on distin — au niveau de l'articulation tibio gue 3 types de chaussures : tarsienne, la tenue latérale doit être Quelle que soit sa conception, la la plus parfaite possible a) la chaussure à liaison chaussure idéale qui va à tout le malléolaire : monde n'existe pas. Certains indi vidus ont le coup de pied très fort, 2) Le chausson la fixation du collier sur le sabot d'autres l'avantpied très mince. Et a) M doit être chaud et confortable. s'effectue par 2 axes situés un peu la bonne chaussure pour l'un n'est Il semble que le cuir soit la meilleure audessous des malléoles. pas la bonne pour l'autre. matière qui permette de résoudre Marques : (Nordica, Caber, Kas les problèmes de froid et de suda tinger, San Marco, Trappeur, Lange). Enfin une chaussure de ski n'est tion. pas faite pour marcher, elle est fai b) la chaussure à liaison arrière : b) D'autre part, la mousse du te avant tout pour servir de liaison le collier est relié à l'arrière du entre le skieur et le ski et plus elle chausson doit être correctement ré sabot renforcé. partie : est rigide plus elle assure cette liaison. Malheureusement, plus elle — pas de mousse sous le pied c) la chaussure à sabot dépassant est rigide, plus elle est inconforta — pas de mousse au niveau de du collier (Spoiler), la tige très haute ble. Et c'est le problème actuel des l'avantpied, les orteils doivent rester dépasse du collier, l'articulation ne j fabricants de chaussures, qu'ils n'ont libres se fait pas au dessous des malléoles d'ailleurs pas encore résolu : trouver — l'empreinte des malléoles doit mais beaucoup plus bas. une chaussure confortable qui assu être marquée dans les chaussures. C'est une chaussure de compéti tion. re en même temps une bonne « liai c) La languette : elle doit monter son » entre le skieur et le ski. assez haut sur le coup de pied. Elle 2) Les chaussons : doit être assez large pour ne pas blesser. Elle doit être assez rigide Nous avons déjà défini les qualités

52 qualité de la vie l'aménagement d'un axe piélonnier clan/ le centre traditionnel de la pre/qu'île de Lyon par R. WALDMANN « La construction du métro lyonnais fut d'abord en 1963, un dossier plaidé par la Direction Départementale de l'Equipement du Rhône. Depuis le début 1968, c'est l'œuvre d'une Société d'Economie Mixte créée à cet effet, la S.E.M.A.LY, dont le Président est M. Pradel, Maire de Lyon, et le directeur M. Waldmann, Ingénieur en Chefs des Ponts et Chaussées. A l'origine, la S.E.M.A.LY. était une petite équipe de 7 à 8 personnes, du genre pluridisciplinaire, qui profita de l'ambiance contestatrice de l'année 1968 Dour lancer un certain nombre d'idées, considérées à l'époque comme un peu trop en avance sur leur temps, notamment, l'idée d'associer étroi tement un métro desservant le centre et la réhabilitation de ce dernier par tout un ensemble de mesures comportant un vaste programme de zones réservées aux piétons : rues, places publiques, espaces verts à créer. L'évolution des idées, ainsi que l'éviction forcée des automobiles du fait des travaux, devaient rendre possible, dès l'été 1975, le démarrage de ce programme qui, aujourd'hui, après les traumatismes apportés aux riverains pendant la construction du métro, a « redonné le sourire » aux commerçants et aux habitants des quartiers desservis, ainsi qu'en a récemment témoigné l'un d'eux ».

Descendu jadis des pentes de la Rhône, que les activités tertiaires se Il fallait encore permettre au centre colline de Fourvière, le centre actif sont alors développées, sur une zone traditionnel de se rendre attractif face de Lyon s'est ensuite fixé sur la rive d'expansion de quelque 6 km2, dont aux installations novatrices de la Part droite de la Saône, dans l'ensemble le pôle principal est le centre direc Dieu. Renaissance du « vieux Lyon ». tionnel moderne de la PartDieu mis C'est l'objet du projet « d'aména en service dernièrement. gement piétonnier » qu'il est prévu de Poursuivant son mouvement vers réaliser sur les 2 km de l'axe central l'Est, le centre d'activité a franchi la Cette situation pouvait faire naître NordSud de la presqu'île. Saône pour se développer au cours et se développer une peu souhaitable des siècles derniers dans la pres concurrence pour le centre tradition qu'île, entre Saône et Rhône. nel déjà en difficulté, qui se trouvait Ce projet d'axe piétonnier fait l'ob ainsi très menacé. jet d'un plan d'ensemble étudié par A l'époque contemporaine, ce cen l'Atelier d'Architecture et d'Urbanis tre traditionnel, d'un kilomètre carré, Ce fut l'un des objectifs premiers me de la Communauté Urbaine de coincé entre deux grands cours d'eau du métro que de réaliser une excel Lyon, à l'occasion de la remise en et les pentes difficiles de la Croix lente desserte interne du grand cen état de la voirie après l'exécution Rousse, supportait de plus en plus tre composite de Lyon, afin de le des ouvrages du métro réalisés sous mal l'intensité croissante de la cir réanimer mais surtout de l'amalga la chaussée. culation et ne pouvait s'agrandir pour mer et de rendre complémentaires satisfaire convenablement les implan l'ancien et le moderne en leur assu Cet axe piétonnier se développera tations nouvelles nécessaires à l'évo rant en outre les liaisons extérieures depuis la place de la Comédie au lution d'une capitale régionale. C'est essentielles à l'exercice de leur com Nord jusqu'à la place Carnot et Per encore vers l'Est, en franchissant le mune vocation. rache au Sud, ce qui représente en

53 gnement commercial important qui en fait un lieu idéal pour les achats ano maux et le « lèchevitrine ». Quatre rues à faible trafic, deux rues à trafic normal la coupent ainsi qu'une petite place qui reçoit les ac cès à la station de métro Ampère. L'Aménagement est axé principale ment sur le caractère commercial de la rue, il favorise le cheminement pié tonnier le long des magasins. Des bancs, jardinières, mâts d'éclairage et corbeilles à papier sont disposés en alternance devant les vitrines, de façon à laisser une voie de desserte de 7,00 m de largeur pour les véhi cules de sécurité et de livraison. Le revêtement de sol est réalisé suivant un motif géométrique rythmé par 3 couleurs obtenues avec 2 maté riaux différents : asphalte alternati vement noir et rouge, et pavés de béton reconstitués en quartz blanc. Les eaux de ruissellement s'écoulent dans des grilles implantées tous les 20 m dans l'axe de la rue.

La rue de la République entre la place Le Viste et la place des Cordeliers

Le Site : Cette rue, longue de 600 m et large de 21,50 m, a été ouverte au XIXe siècle. Elle possède des aligne ments de façade caractérisant l'archi tecture de cette époque. Elle est cou pée de petites rues et d'une place (place de la République) à mipar cours, qui est le point de convergence de 3 axes de circulation importants. viron 2,5 km d'itinéraire piétonnier, La rue VictorHugo L'analyse du potentiel d'animation plaçant ainsi Lyon dans le peloton de fait apparaître dans cette zone une tête des « Villes à rues Piétonnes ». grande diversité : Il intéresse donc toute la rue de Le Site : Longue de 600 m et large au Sud de la place de la Répu la République ainsi que la rue Victor de12 m, cette rue relie deux pôles blique, des magasins spécialisés Hugo. d'attraction importants : mais surtout des cinémas, caba Un début de réalisation vient d'in la place Carnot et ses abords rets, brasseries terrasses, salon tervenir sur les 260 m de la rue de immédiats, c'estàdire la gare de thé, un journal et son hall la République compris entre la place de Perrache et le complexe du d'information ; Le Viste et la place de la République. Cours de Verdun (métro, gare de au Nord de la place, 2 grands Cet aménagement, décrit par tron bus urbains et périurbains, cen magasins et des magasins spé çon ciaprès, a été dès la mise en tre commercial) ; re cialisés. service de la 1 tranche très fréquenté la place Bellecour, l'un des lieux par la population qui apprécie l'amé de rencontre et de passage du Les 2 extrémités de la rue sont lioration apportée à l'ambiance du centre ville. centre ville, lequel s'en trouve ainsi largement desservies : réhabilité et attractif. Cette rue se caractérise par un ali au Nord par des lignes de bus 54 de rencontre est réalisée à l'empla cement de l'ancien monument Carnot. Elle est animée par une fontaine, des bancs et des plantations.

La rue de la République entre la place des Cordeliers et la place de la Comédie

Le Site : Ce dernier tronçon de la rue de la République, long de 420 m, présente les mêmes caractéristiques architecturales que l'ensemble du tronçon cidessus avec de belles fa çades du XIXe. Par contre, l'ambiance et l'animation sont différentes à quel ques commerces anomaux, un ciné ma et un restaurant près, cette zone est celle du tertiaire et des banques du centre ville.

De plus, les lignes de transport en commun qui sillonnent actuellement cette artère doivent être conservées et même renforcées lors de la mise en service du métro.

L'Aménagement, tout en favorisant la circulation des transports en com et la station de métro Cordeliers pavés « mosaïque » de 1,00 m de lar mun, améliore le cheminement des à 300 m ; ge qui se trouvent : piétons, très nombreux dans cette au Centre, place de la Républi en point bas du profil formant rue, surtout aux heures d'entrée et que, par des lignes de bus ; caniveau ; de sortie des bureaux. au Sud par des lignes de bus et la station de métro Bellecour à en point haut le long des vitri Pour intégrer les bus dans le do 300 m. nes ; maine piétonnier, le tracé de la voie de 7 m qui leur est réservée, a été L'Aménagement tient compte des perpendiculairement, aux façades relativement assoupli par 2 courbes différents éléments d'animation et en en correspondance avec le par délimitant deux trottoirs inégaux, particulier des cinémas et des terras cellaire pour animer le sol et déli aménagés et plantés d'arbres ayant ses de cafés. miter les terrasses. pour but de « casser » la perspective. Le profil en travers choisi est un Les placettes qui constituent des profil en V avec un caniveau en point zones de repos reçoivent un revête bas qui découpe délibérément la Les bordures de trottoirs sont sup ment en pierre. chaussée en 2 zones inégales. Ces primées et remplacées par une ban zones respectivement de 7,00 et de de pavés accentuant la différence 14,00 m de large, permettent d'amé Le mobilier urbain est surtout com de couleur entre l'asphalte de la par nager l'espace avec plus de souples posé de bancs, jardinières en élé tie piétonne et le pavage « béton » de se et de variété pour délimiter par ments préfabriqués permettant une la voie bus. Quelques éléments de exemple les terrasses des brasseries décoration florale et arbustive impor mobilier urbain (corbeilles à papier, et cafés, les placettes (zone de tante, de mâts d'éclairage, de cabines bancs, cabines téléphoniques et jar 14,00 m), les voies de desserte ou téléphoniques, de corbeilles à papier. dinières) constituent les superstruc les zones de plantations (zone de Des arbres plantés en pleine terre tures de cet aménagement. 7,00 m). complètent l'ensemble de ces super structures. Le prix moyen de ces aménage Le revêtement de sol, susceptible ments (sols, mobilier urbain, planta de recevoir une circulation lourde, se La place de la République, quant à tions...) ressort à 174 frs (juin 1975) compose d'un tapis d'enrobés à elle, reçoit un aménagement particu le m2. chaud, recoupé par des bandes de lier. Une zone publique de repos et

55 Formation continue Sessions organisées à l'intention des Responsables des entreprises et bureaux d'études des secteurs privé et public

TECHNIQUES D'INFRASTRUCTURES GESTION ORGANISATION MARCHÉS ÉCONOMIQUE PUBLIQUE ROUTES TRACES 16 au 18 mars AixenProvence MM. Deterne, Hossard MARCHES PUBLICS DE TRAVAUX 3 au 5 mai Aixen Provence GRANULATS 20 au 22 avril Région Parisienne M. Moreau MM. Lassartesse, Tourenq r AUTOMATISATION DU DEVIS, CONTROLE DES COUTS CHAUSSÉES EN BÉTON DE CIMENT 1* au 3 juin Ré 17 au 19 mai AixenProvence gion Parisienne M. Pingeon MM. Parey, Villemagne GESTION ET STRATEGIE 18 au 20 mai Paris OUVRAGES D'ART MM. Perrin, Baules FONDATIONS 24 au 26 mai AixenProvence ENTREPRISES PUBLIQUES 24 au 26 mai Paris MM. Baguelin, Calgaro MM. Leclercq, Brefort EXECUTION 15 au 18 juin Rouen MM. Adam, Brault BATIMENT CONSTRUCTION LITTORAL ET VOIES NAVIGABLES DEFENSES DES BERGES 4 au 6 mai AixenProvence M. Tenaud ANALYSE DE LA VALEUR 22, 23 mars AixenProvence M. Bertière SONDAGES ET DRAGAGES 10 au 13 mai Bordeaux INNOVATION ET HABITAT 22 au 25 mars Région Pari M. Barbier sienne SIGNALISATION MARITIME 2 et 3 juin Le Havre MM. Quercy, Rolland MM. Prunieras, Bablon QUALITE DE L'HABITAT 3 au 5 mai Région Parisienne STATIONS D'EPURATION DU LITTORAL 22 au 24 juin M. Trichard Provence LES PROBLEMES SOCIOLOGIQUES DU LOGEMENT 10 au M. Pervychine 13 mai Région Parisienne STRUCTURES SPECIALES M. Mollet IMPLANTATION DES CENTRALES NUCLEAIRES 27 au ACOUSTIQUE 18 au 20 mai Région Parisienne 29 avril Orléans M. Desmadryl M. Goubet MISSIONS D'INGENIERIE ET D'ARCHITECTURE 18, 19 mai TUNNELS 10 au 14 mai Lyon AixenProvence MM. Pera, Panet, Cesareo MM. Bernard, Chemillier PLATEFORMES OFF SHORE 1er au 3 juin Région Pa ACOUSTIQUE DES GRANDS VOLUMES 25, 26 mai Région risienne Parisienne MM. Lacroix, Ciolina, Xercavins M. Meisser INDUSTRIALISATION OUVERTE 31 mai au 1" juin Paris MECANIQUE DES ROCHES ET DES SOLS M. Bernard REMBLAIS SUR SOLS COMPRESSIBLES 15 au 18 juin COUT GLOBAL DU LOGEMENT 9, 10 juin Région Pa Toulouse risienne M. Bourges M. Cubaud METHODES GENERALES REGLEMENTATION INCENDIE 15 au 17 juin Orléans M. Desmadryl METHODES ENERGETIQUES ET STRUCTURES 26 au 30 avril AixenProvence M. Bamberger TRANSPORTS 1" partie VIBRATIONS ET STABILITE DES STRUCTURES 14 au 18 juin AixenProvence M. Bamberger POLITIQUE D'EXPLOITATION ET DE SECURITE 1013 mai MM. Bluet, Fourot VEHICULES 1821 mai AMÉNAGEMENT MM. Gauvin, Souchet r ET PROBLÈMES URBAINS L'USAGER DE A ROUTE 1« 4 juin M. Sinding EQQUIPEMENTS DE SECURITE ET EXPLOITATION URBANISME : CONCEPTION ET GESTION — en rase campagne 811 juin PLAN D'OCCUPATION DES SOLS 18 au 21 mai Paris M. Amy MM. Gerodolle, Marty — plans de circulation 2125 juin PROGRAMMATION DES EQUIPEMENTS ET QUALITE DES M. Blondel SERVICES COLLECTIFS 15 au 17 juin Région Parisienne — corridors autoroutiers 2830 juin M. Gien Mlle Billiard Toutes ces sessions se déroulent à Paris. PROBLEMES TECHNIQUES URBAINS RENSEIGNEMENTS INSCRIPTIONS ROLE DES AGENCES FINANCIERES DE BASSIN 6 au E.N.P.C. DIRECTON DE LA FORMATION CONTINUE 28, 9 avril Rouen M. Valiron rue des SaintsPères, 75007 PARIS Tél. 260.34.13 (Madame HEWITT). Conférenciers : Programme MM. Bazin (Agence SeineNormandie), Brachet (Mi de mars 1976 nistère de la Qualité de la Vie), Dargent (Agen ce SeineNormandie), Lefrou (Ministère de la Qualité de la Vie), Picard (Agence LoireBre L'APPLICATION DE L'ANALYSE tagne), Pinoit, Pinon, Ricard, Salmon (Agence DE LA VALEUR AU BATIMENT SeineNormandie)

2223 mars Région Parisienne

Responsable : GRANULATS M. Bertière (D.B.T.P.C. Ministère de l'Equipement) EN TECHNIQUE ROUTIÈRE Conférenciers : MM. Litaudon (OMEGA), Jeannetau (A.P.T.E.) Besnard (CE.G.O.S.), Vignon (O.P.A.) 2022 avril Région Parisienne

Responsables : MM. Lassartesse (Carrière de la Meilleraie), Tourenq L'INNOVATION DANS L'HABITAT (LCPC) ET LA CONSTRUCTION Conférenciers : MM. Colenot (Sté Babbitless), Joubert (Setra), Lascar (Ministère de l'Industrie), Leblanc (Ets Sellier 2225 mars Région Parisienne Leblanc), Maldonado (LRPC d'Angers), Martin Gouillou (Sté Bergeaud), Panet (LCPC), Primel Responsables : (LCPC), Rat (LCPC), Sauterey (LCPC), Tostain MM. Quercy, Rolland (Direction de la Construction du (Union Nationale des Producteurs de Granulats) Ministère de l'Equipement) Conférenciers : MM. Blanchet (SCIC), Chambaud (CostaMagna), Dupont (Plan Construction), Giraud (HLM), Guynonnec (Alpha. Ingénierie), Grunspan (Plan MÉTHODES ÉNERGÉTIQUES Construction), Hayon (Plan Construction) avec la participation de M. Hervio, Directeur de EN CALCUL DES STRUCTURES la Construction au Ministère de l'Equipement.

2630 avril AixenProvence

TRACÉS DES ROUTES Responsable : ET AUTOROUTES M. Bamberger (LCPC) EN RASE CAMPAGNE Conférenciers : MM. Assancheiev (Betex), Bourrier (Socotec), Locci (Sté Internationale d'Informatique), Ohayon (Onera) 1618 mars AixenProvence

Responsables : MM. Deterne (Setra), Hossard (Scetauroute) Conférenciers : MM. Bordonado (Scetauroute), Boulloche (Député IMPLANTATION Maire de Montbéliard), Briancout (Setec), Bruère DES CENTRALES NUCLÉAIRES (DDE du Var), Bus (LRPC d'AixenProvence), Funel (SRE de Provence Côte d'Azur), Gonin (Setra), Jeuffroy (Wimpey France), Lépingle CETE d'AixenProvence), Lugiez, Maillant, Pas 2729 avril Orléans cal (Scetauroute), Rat (LCPC), Spake (Setra) Responsable : M. Goubet (Ministère de l'Industrie) Programme Conférenciers : d'avril 1976 MM. Bellin (EDF), Chauty (Sénateur de LoireAtlan tique), Gerondeau (Sécurité Civile), Horps (Amé nagement du Territoire et Action Régionale), ROLE DES AGENCES FINANCIÈRES Koch (Fédération Nationale des Industries Elec DE BASSIN triques Electroniques), Lebreton (EDF), Legrand (Ministère de l'Industrie), Lenci (Ministère de l'Industrie), Mayet (Ministère de l'Equipement), Rouen Pellerin (Protection contre les Radiations Ioni 69 avril santes), Saglio (Ministère de la Qualité de la Vie), Servant (Comité Interministériel de Sécu Responsable : rité Nucléaire) M. Valiron (Agence SeineNormandie) 57 mouvement/

rr janvier 1976, nommé D.D.E. du vice détaché auprès de l'Association RETRAITES Territoire de Belfort, en remplace pour l'Expansion Industrielle de la ment de M. Hardy. Lorraine, est, à compter du 15 novem M. Jean Crussard, I.G.P.C, en ser Arrêté du 8 décembre 1975. bre 1975, réintégré dans son admi nistration d'origine et affecté à la vice détaché est, à compter du e 1er juin 1975, admis sur sa demande M. Gilbert Mollard, I.P.C., adjoint 4 mission spécialisée d'Inspection à faire valoir ses droits à la retraite. au D.D.E. de la Corse, est, à compter Générale dans le domaine routier Arrêté du 3 décembre 1975. du 1er janvier 1976, nommé D.D.E. de avec résidence administrative à Nan la HauteCorse. cy. Arrêté du 19 novembre 1975. M. Serge Quiblier, I.P.C., en dispo Arrêté du 31 décembre 1975. nibilité est, à compter du 15 janvier 1976, admis sur sa demande à faire M. Jean Marie Butikofer, I. P. C, M. Robert Bœuf, I.G.P.C, en service valoir ses droits à la retraite. D.D.E. de la Corse, est, à compter détaché auprès du Port Autonome de er Arrêté du 3 décembre 1975. du 1 janvier 1976, nommé D.D.E. de Dunkerque, en qualité de directeur, la Corse du Sud et continue d'assu est, à compter du 1er janvier 1976, M. Eugène Hoffmann, I.C.P.C, en mer les fonctions de Chef du S.R.E. réintégré dans son administration service détaché est, à compter du « Corse ». d'origine et désigné comme membre 19 mai 1976, admis à faire valoir ses Arrêté du 31 décembre 1975. de l'Inspection générale de l'Equipe droits à la retraite. ment pour y être chargé de la 33e cir Arrêté du 18 décembre 1975. M. Claude Lerebour, I.C.P.C, est conscription d'Inspection générale nommé Directeur du Port Autonome spécialisée de navigation (Bassin du de Paris, en remplacement de M. Drey Rhône). fousDucas. Arrêté du 27 novembre 1975. Arrêté du 8 janvier 1976. MUTATIONS M. Michel Leblanc, I.P.C, est, à M. Jean Jaouen, I.C.P.C, Adjoint au er M. Serge Dutruy, I.P.C., à la D.D.E. Délégué au Tunnel sous la Manche, compter du 1 septembre 1975, placé er de la Savoie, est, à compter du 1 dé est, à compter du 16 janvier 1976, en service détaché, pour une période cembre 1975, muté à la D.D.E. de la nommé Adjoint au Chef du S.R.E. de de cinq ans éventuellement renouve Réunion. la Région Parisienne, en remplace lable, auprès du Secrétariat d'Etat Arrêté du 16 décembre 1975. ment de M. Lerebour. aux départements et territoires d'Ou Arrêté du 12 janvier 1976. treMer, pour servir en Polynésie M. Pierre Gervais, I.P.C, à la D.D.E. française. de l'Aude, est, à compter du 1er jan Arrêté du 2 décembre 1975. vier 1976, muté à la Direction des Routes et de la Circulation Routière, DECISIONS M. Albert Paré, I.C.P.C, est, à Service du Contrôle des Sociétés compter du 1er juillet 1975, placé en Concessionnaires d'Autoroutes. service détaché pour une période de Arrêté du 23 décembre 1975. M. Alain Jausseime, I.P.C, affecté provisoirement au S.R.E. de la Région cinq ans auprès du Groupe des Char Parisienne, est, à compter du 1er octo bonnages de France, en qualité de bre 1975, mis à la disposition du Conseiller scientifique et technique. Ministère de l'Intérieur. Arrêté du 4 décembre 1975. NOMINATIONS Arrêté du 29 octobre 1975. M. Philippe Naigeon, I.P.C, est, à M. Michel Pechère, I.C.P.C, est M. Maurice Gervais de Rouville, compter du 15 juillet 1975, placé en nommé Directeur du Port Autonome I.C.P.C, Adjoint au Chef du S.R.E. de service détaché, pour une période de de Dunkerque, en remplacement de Provence Côte d'Azur, est, à comp cinq ans éventuellement renouvelable, er M. Bœuf, a compter du 1 janvier ter du 15 novembre 1975, affecté à auprès du Commissariat Général du 1976. l'Inspection Générale de l'Equipe Plan d'Equipement et de la Produc Arrêté du 27 novembre 1975. ment. tivité, en qualité de chargé de mis Arrêté du 29 octobre 1975. sion auprès du Centre d'Etude des M. Lucien Dupas, I.P.C., à la D.D.E. Revenus et des Coûts. des DeuxSèvres, est, à compter du M. Henri Schluck, I.C.P.C, en ser Arrêté du 4 décembre 1975. 58 M. Jean Fifis, I.C.P.C, à la Direc ranée Corse » en remplacement de Tor janvier 1976, mis à la disposition tion des Routes et de la Circulation M. Mathieu. de l'Etablissement Public d'Aménage Routière, Service du Contrôle des Arrêté du 29 décembre 1975. ment de la Ville Nouvelle de l'Isle Sociétés concessionnaires d'Autorou d'Abeau, en qualité de Directeur Gé er tes à Lyon, est, à compter du 1 dé M. Jean Bayon, I.C.P.C, auprès de néral Adjoint. cembre 1975, affecté au C.E.T.E. de l'Office Central des Chemins de Fer Arrêté du 21 janvier 1976. Lyon en qualité d'Adjoint au Direc d'OutreMer, est, à compter du 1er jan teur. vier 1976, mis à la disposition de la M. René Genevois, I.P.O, au Ser Arrêté du 8 décembre 1975. S.N.C.F., en qualité d'Adjoint au Di vice de la Navigation du Nord et du recteur de « la ligne nouvelle Paris PasdeCalais, est, à compter du M. Christian Brossard, I.P.C., est, à SudEst ». 1er novembre 1975, mis à la disposi compter du 15 juillet 1975, placé en Arrêté du 7 janvier 1976. tion auprès du Port Autonome de service détaché, pour une période de Rouen, en vue d'exercer les fonc cinq ans éventuellement renouvela M. Alain Bernard, I.P.O, au Com tions de Directeur des Accès. ble, auprès du Port Autonome de misssariat Général du Plan d'Equipe Arrêté du 22 janvier 1976. Nantes SaintNazaire, en vue d'y ment et de la Productivité, est, à exercer des fonctions de Chef du Ser er compter du 1 janvier 1976, mis à la vice des Accès. disposition du Ministère de l'Econo DECES Arrêté du 18 décembre 1975. mie et des Finances, en qualité de chargé de mission à la Direction de On nous prie d'annoncer le décès M. JeanFrançois Maquet, I.P.C., est, la Prévision. de M. Albert Aubert, Ingénieur en à compter du 1er juillet 1975, placé en Arrêté du 9 janvier 1976. Chef des Ponts et Chaussées, survenu service détaché, pour une période de le 5 décembre 1975. cinq ans éventuellement renouvela M. Daniel DreyfousDucas, I.G.P.C, Nous adressons à sa famille toutes ble, auprès du Port Autonome du en service détaché auprès du Port nos condoléances. Havre, en vue d'y exercer des fonc Autonome de Paris, est, à compter tions de Directeur des Travaux. du 8 janvier 1976, réintégré dans son Arrêté du 18 décembre 1975. Administration d'origine et désigné comme membre attaché au Conseil DECORATIONS M. Jean Merlin, I.C.P.C, Adjoint au Général des Ponts et Chaussées. Chef du S.R.E. « HauteNormandie », Arrêté du 12 janvier 1976. ORDRE NATIONAL est, à compter du 1er décembre 1975, DU MERITE muté de la Résidence Administrative MM. Roger Chaste, I.G.P.C, et Jean de Rouen à celle de Paris, pour être Morin, Inspecteur Général de l'Equi Commandeurs affecté à l'Inspection Générale de pement, sont chargés conjointement l'Equipement, en vue de recevoir une des 13e (Champagne) et 14e (Lorraine) MM. Gérard Blachère, I.G.P.C mission d'Inspection Générale. circonscriptions territoriales d'Inspec Conseiller Scientifique au Centre Arrêté du 18 décembre 1975. tion Générale des Services extérieurs Scientifique et Technique du er de l'Equipement, à compter du 1 jan Bâtiment. M. David Ceylon, I.C.P.C, au S.R.E. vier 1976. Jean Thenault, I.G.P.C de la Région Parisienne, est, à comp Arrêté du 20 janvier 1976. ter du 1er janvier 1976, affecté au Officiers Conseil Général des Ponts et Chaus M. Jean Grassin, I.P.O, chargé du sées en qualité de chargé de mission Groupe d'Etudes et de Programma e MM. Jacques Alhéritière, Directeur auprès du Président de la 2 section. tion à la D.D.E. du Loiret, est, à comp Départemental de l'Equipement Arrêté du 23 décembre 1975. ter du 16 janvier 1976, chargé par des Yvelines. intérim du groupe « Urbanisme Opé M. André Pages, I.G.P.C, chargé rationnel et Construction » de cette Henri Bilhouet, Directeur Dépar de la 32e Circonscription d'Inspection même Direction en remplacement de temental de l'Equipement des Générale spécialisée de Navigation M. Perret. PyrénéesAtlantiques. « Bassin de la Garonne », est, à comp Arrêté du 20 janvier 1976. ter du 1er janvier 1976, chargé de la Jean Bousseau, I.C.P.C, chargé 27e Circonscription d'Inspection Gé M. JeanPaul Paufique, I.P.O, à la de mission à l'Inspection Géné nérale Spécialisée Maritime « Méditer D.D.E. du Rhône, est, à compter du rale de l'Equipement, à Niort. 59 David Ceylon, I.C.P.C au S.R.E. Marcel Boulin, I.P.C. à la D.D.E. I.P.C. aux services techniques de la Région Parisienne. du Nord. de la Ville de Paris.

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