Plan Local D'urbanisme De Launay-Villiers

Plan Local d’Urbanisme de

Launay-Villiers

Dossier d’approbation – Juillet 2014

Notice non technique Rapport de présentation Projet d’Aménagement et de développement durable Orientations d’aménagement Et de programmation Règlement

Liste des emplacements réservés

Servitudes d’Utilité Publique

Annexes

Vu pour être annexé à la délibération du .....

PLU de Launay-Villiers – Rapport de présentation

Sommaire

Contexte d’élaboration du Plan Local d’Urbanisme 6

Partie 1 : Analyse et diagnostic de l’état initial du territoire 7

I. Présentation générale de la commune 7 A. Situation géographique 7 B. Historique 8 C. Appartenance intercommunale 9 1. Communauté de Communes du Pays de Loiron...... 9 2. Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) des Pays de Laval et de Loiron ...... 10 3. Syndicat de Bassin du Vicoin ...... 10 4. Syndicat Intercommunal du Bassin versant de la Vilaine Amont...... 10 5. SIE (Syndicat Intercommunal d’Électrification de Loiron) ...... 10 6. SDEGM (Syndicat Départemental pour l’Électricité et le gaz en Mayenne) ...... 10 7. SIAEP (Syndicat d’Alimentation en Eau Potable Le Bourgneuf-la-forêt/Launay-Villiers) .. 10 8. SIAEP du centre-ouest mayennais ...... 10

II. Les activités économiques 11 A. L’agriculture 11 1. La surface agricole en augmentation ...... 12 2. Une production animale en mutation ...... 13 3. Évolution des surfaces cultivées ...... 14 4. Ages des chefs d’exploitation ...... 14 B. Commerces et services 15 1. Services ...... 15

2. Entreprises – Artisans ...... 15 3. Zone d’activité de Saint-Pierre-la-Cour ...... 16

Partie 2 : Etat initial de l’environnement 17

I. Caractéristiques géographiques 17 A. Le climat 17 B. Les températures 17 1. Les précipitations ...... 17 2. Les vents ...... 17 C. Relief et topographie 17 D. Géologie et pédologie 19

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir E. Le réseau hydrographique 21 1. Le S.D.A.G.E. Loire Bretagne ...... 21

2. Le S.A.G.E. Vilaine ...... 22 3. Le S.A.G.E. de la Mayenne ...... 23 F. Les zones humides 24

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II. Milieux Naturels et biodiversité 29 A. Site Natura 2000 29 B. Zones Naturelles d’Intérêt Écologique, Floristique et Faunistique 29 1. Étang de la forge à port Brillet ...... 30 2. Ancienne Carrière de l’Euche ...... 30 C. Site de caractère pittoresque du département de la Mayenne 31

III. Le paysage 32 A. La vallée des Étangs 32 B. Collines bocagères 33 C. Diagnostic bocager 35

IV. Les risque naturels et technologiques et nuisances 38 A. Risques naturels 38 1. Risque sismique ...... 38 2. Risque climatique ...... 39 3. Risque de mouvement de terrain ...... 40 4. Risque d’inondation ...... 43 B. Les risques technologiques 43 1. Risque de Transport de Marchandises Dangereuses (TMD) ferroviaires ...... 43 2. Risque de Transport de Marchandises Dangereuses (TMD) ...... 43 C. Nuisances 43 1. Bruit des infrastructures terrestres ...... 44 2. Publicité – Affichage ...... 45

V. Les composantes sociales et l’habitat 46 A. Évolution démographique 46 B. Solde naturel et solde migratoire 47 C. Structure de la population 48 D. La population active 49

1. La part des actifs ...... 49 2. Catégories socioprofessionnelles ...... 50 3. Mobilité liée au travail ...... 51 E. L’habitat 52 1. Un parc de logements ancien ...... 52 2. Types de résidences ...... 53 3. Statut des occupants ...... 53 4. Taille des ménages ...... 54 5. Taille des logements ...... 55 6. Résidence principale selon le confort ...... 55

VI. Les équipements et infrastructures 56 A. Les associations 56

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir B. Les équipements publics 56 1. Les équipements scolaires et périscolaires ...... 56 2. Les équipements sportifs et culturels ...... 56 3. Les équipements touristiques ...... 57 C. Les services publics 57 D. Les infrastructures de transport 57

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1. Les infrastructures routières ...... 57 2. Les transports publics ...... 58 E. Le traitement des déchets 58 1. La collecte sélective ...... 58 2. La collecte des ordures ménagères ...... 58 3. Déchets inertes...... 58 F. L’assainissement collectif 59 1. La station d’épuration ...... 59 2. L’assainissement collectif dans le village ...... 59 G. L’approvisionnement en eau potable 59

VII. Forme urbaine et patrimoine bâti 60 A. Composition urbaine 60 B. Organisation du bâti 62 1. Le bourg ...... 62 2. Années 60-70 ...... 66 3. Années 70-80 ...... 68 4. Années 90-2000 ...... 70 5. Années 2000-2010 ...... 72 6. Le bâti des hameaux ...... 74 C. Les espaces publics 76 D. Le patrimoine culturel 76 E. Sites archéologiques 78

VIII. Synthèse 79

Partie 3 : Projet communal et ses justifications 80

I. Les politiques supracommunales et leurs incidences 80 A. Les lois d’aménagement et d’urbanisme 80 1. La loi Solidarité et Renouvellement Urbains du 13 décembre 2000 : principes généraux applicables en matière d’aménagement et d’urbanisme ...... 80 2. Les lois Grenelles ...... 81 3. La loi sur l’Eau du 3 janvier 1992 ...... 83 4. La loi sur les Paysage du 8 janvier 1993...... 84 5. La loi sur le renforcement de la protection de l’environnement du 2 février 1995 (loi Barnier) ...... 84 B. Schémas ou plans à prendre en compte 85 1. Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SAGE) du Bassin Loire- Bretagne ...... 85 2. Le S.A.G.E. de la Mayenne ...... 86 C. Autres éléments 86 1. Les espaces à préserver et à valoriser ...... 86

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir 2. Les sites archéologiques ...... 87 3. La règle de réciprocité : art. L. 111-3 du Code Rural ...... 88 4. Les installations classées pour la protection de l’environnement ...... 89 5. Plan climat énergie territorial (PCET) ...... 89

II. Choix retenus pour établir le PADD et justification du zonage 90

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A. Hypothèse de croissance 90 B. Choix retenus pour établir le PADD 91 1. Préserver la diversité de l’offre de l’habitat ...... 91 2. Préserver les espaces naturels et les paysages ...... 91 3. Favoriser les déplacements doux ...... 91 4. Préserver et restaurer les continuités écologiques ...... 92 5. Accompagner le développement économique ...... 93 C. Motifs de la délimitation des zones et des dispositions règlementaires 93 1. Les zones urbaines ...... 94 2. Les zones à urbaniser ...... 98 3. La zone agricole ...... 103 4. Les zones naturelles ...... 104

III. Incidences de l’urbanisation sur l’environnement 105 A. Analyse des effets notables prévisibles sur le site NATURA 2000 le plus proche 105 1. Présentation du site Natura 2000 ...... 105 2. Les incidences du PLU ...... 105 B. Incidences de l’extension de la zone d’activité sur la ZNIEFF 106 1. Enjeux ...... 106 2. Les dispositions du PLU ...... 106 3. Les incidences du PLU ...... 106 4. Mesures pour supprimer, réduire et compenser s’il y a lieu les effets négatifs du PLU .. 106 5. Les indicateurs de suivi ...... 106 C. Incidences sur la consommation d’espace 106 1. Enjeux ...... 106 2. Les dispositions du PLU ...... 107 3. Les incidences du PLU ...... 107 4. Mesures pour supprimer, réduire et compenser s’il y a lieu les effets négatifs du PLU .. 108 5. Les indicateurs de suivi ...... 108 D. Incidences sur le paysage 109 1. Enjeux ...... 109

2. Les dispositions du PLU ...... 109 3. Les incidences du PLU ...... 109 4. Mesures pour supprimer, réduire et compenser s’il y a lieu les effets négatifs du PLU .. 110 5. Les indicateurs de suivi ...... 110 E. Incidences sur les ressources naturelles 110 1. Enjeux ...... 110 2. Dispositions du PLU ...... 111 3. Les incidences du PLU ...... 111 4. Mesures pour supprimer, réduire et compenser s’il y a lieu les effets négatifs du PLU .. 111 5. Les indicateurs de suivi ...... 111 F. Incidences sur les zones humides 111 1. Enjeux ...... 111 2. Les dispositions du PLU ...... 112

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir 3. Les incidences du PLU ...... 112 4. Mesures pour supprimer, réduire et compenser s’il y a lieu les effets négatifs du PLU .. 113 5. Les indicateurs de suivi ...... 113

IV. Tableau récapitulatif des surfaces des zones 114

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Contexte d’élaboration du Plan Local d’Urbanisme

La commune de Launay-Villiers ne dispose pas actuellement de document d’urbanisme valide. Afin de pouvoir répondre à la demande de permis de construire sur la commune, les élus ont décidé d’élaborer un Plan Local d’Urbanisme, afin de répondre au mieux à ces demandes, tout en restant dans le cadre des objectifs de la loi S.R.U.

La commune de Launay-Villiers souhaite aujourd’hui définir un projet de développement communal et d’action publique, pour poursuivre une urbanisation qui corresponde aux nouvelles contraintes rencontrées par la commune (loi S.R.U) et établir de nouvelles orientations, notamment en matière d’habitat, d’accueil d’activités nouvelles et de tourisme.

Ainsi, le conseil municipal a décidé d’élaborer un Plan Local d’Urbanisme, conformément à la loi S.R.U du 13 décembre 2000, par la délibération.

Un Plan Local d’Urbanisme est en effet l’occasion pour une commune de faire le point sur son territoire (diagnostic) et de mettre en œuvre des perspectives d’évolution, pour dégager les enjeux déterminant les choix de développement pour l’avenir.

D’après la loi S.R.U (Solidarité et Renouvellement Urbain) les plans locaux d’urbanisme déterminent les conditions permettant d’assurer :

L’équilibre entre d’une part le renouvellement urbain et un développement urbain maîtrisé, le développement de l’espace rural, et d’autre part la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières ainsi que la protection des espaces naturels et des paysages, en respectant les objectifs du développement durable.

La diversité des fonctions et la mixité sociale dans l’habitat urbain et dans l’habitat rural, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans

discrimination, des besoins présents et futurs en matière d’habitat, d’activités économiques, notamment commerciales, d’activités sportives ou culturelles et d’intérêt général ainsi que d’équipements publics, en tenant compte en particulier de l’équilibre entre emploi et habitat ainsi que des moyens de transport et de la gestion des eaux.

Une utilisation économe et équilibrée des espaces naturels, urbains, périurbains et ruraux, la maîtrise des besoins de déplacement et de la circulation automobile, la préservation de la qualité de l’air, de l’eau, du sol et du sous-sol, des écosystèmes, des espaces verts, des milieux, des sites et paysages naturels ou urbains, la réduction des nuisances sonores, la sauvegarde des ensembles urbains remarquables et du patrimoine bâti, la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir

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Partie 1 : Analyse et diagnostic de l’état initial du territoire

I. Présentation générale de la commune

A.Situation géographique

Launay-Villiers est une commune située à l’est du département de la Mayenne, en bordure du département d’Ille-et-Vilaine. Elle appartient au Canton de Loiron et à la Communauté de communes du Pays de Loiron. La commune s’étend sur 905 hectares et comptait 396 Launay-Villersois.

Les communes limitrophes sont Le-Bourgneuf-le-forêt au nord, Port-Brillet à l’est, Saint-Pierre-la- cour au sud et Bourgon à l’ouest.

Launay-Villiers se situe à 25 kilomètres à l’ouest de Laval, à 40 kilomètres au sud-est de Mayenne et à 60 kilomètres à l’ouest de Rennes.

Carte de localisation de Launay-Villiers

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B.Historique

Le 6 Octobre 1635, René Godard (conseiller du Roi au Parlement de Bretagne et propriétaire du château de Villiers) a obtenu du Roi le transfert de l’Église de Launay-Villiers, et donc du bourg, du bas bourg, en « lieu plus commode », c’est-à-dire à proximité du château de Villiers.

En 1898, une partie du territoire de Launay-Villiers est annexée à la commune de Saint-Pierre-la- Cour.

Cadastre napoléonien de Launay-Villiers

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir

Sources : Mairie et archives départementales

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C.Appartenance intercommunale

1.Communauté de Communes du Pays de Loiron

Launay-Villiers appartient à la communauté de communes du Pays de Loiron. Elle regroupe quinze communes pour presque 17 000 habitants et une superficie de 253 km².

Carte de la communauté de communes Les communes membres de la communauté de communes du Pays de Loiron sont :

Beaulieu-sur-Oudon Bourgon La Brûlatte La Gravelle Launay-Villiers Le Bourgneuf-le-forêt Le Genest-St Isle Loiron Montjean Olivet Port-Brillet Ruillé-le-Gravelais St-Cyr-le-Gravelais St-Ouën-des-toits St-Pierre-le-Cour

Compétences obligatoires

Aménagement de l’espace : Schéma de Cohérence Territorial, Schéma de secteur, Charte de pays. Actions de développement économique intéressant l’ensemble de la communauté : Plate-forme d’initiative locale, Maison de l’emploi, Immobilier d’entreprises, Schéma de développement commercial, Animation et Promotion des activités agricoles, Zones d’activité.

Compétences optionnelles

Politique du logement et du cadre de vie : Plan Local de l’Habitat, Fichier Logement, Opération programmée d’amélioration de l’habitat ou toute autre procédure s’y substituant.

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Compétences facultatives

Tourisme,

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Protection et mise en valeur de l’environnement, le cas échéant dans le cadre de schémas départementaux et soutien aux actions de maîtrise de la demande d’énergie, Construction, aménagement, entretien et gestion des équipements culturels d’intérêt communautaire, Actions sociale d’intérêt communautaire, Établissement et exploitation des infrastructures et des réseaux de communication électronique, Réalisation de travaux pour le compte des communes sous la forme de convention de mandat : prestations de services, Système d’Information Géographique (SIG), Enfance / Jeunesse : Coordination Enfance / Jeunesse, RAM.

2.Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) des Pays de Laval et de Loiron Le SCOT des Pays de Laval et de Loiron concerne 35 communes, soit près de 109 000 habitants. Le diagnostic du SCOT est achevé.

3.Syndicat de Bassin du Vicoin Le bassin du Vicoin regroupe 22 communes, dont 18 adhèrent au Syndicat. Celui-ci est chargé de l’entretien et de la restauration du bassin du Vicoin.

4.Syndicat Intercommunal du Bassin versant de la Vilaine Amont Ce syndicat assure la gestion du patrimoine hydraulique et des milieux aquatiques dans le périmètre du bassin.

5.SIE (Syndicat Intercommunal d’Électrification de Loiron)

6.SDEGM (Syndicat Départemental pour l’Électricité et le gaz en Mayenne) Ce syndicat assure l’éclairage public.

7.SIAEP (Syndicat d’Alimentation en Eau Potable Le Bourgneuf-la-forêt/Launay-Villiers) Ce syndicat regroupe les communes de Launay-Villiers et de Bourgneuf-la-forêt et assure l’alimentation en eau potable de ces dernières. La société SAUR est le délégataire.

8.SIAEP du centre-ouest mayennais Depuis le 1er Janvier 2014, la commune de Launay-Villiers est intégrée au SIAEP du centre-ouest mayennais.

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II. Les activités économiques

A. L’agriculture

La commune de Launay-Villiers compte 20 exploitations agricoles, dont 11 exploitations individuelles et 6 EARL avec plusieurs exploitants.

Carte de localisation des sièges d’exploitations agricoles

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir

Source : Mairie

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1.La surface agricole en augmentation

La surface agricole utilisée (S.A.U.) communale représentait en 2000, 760 ha. La S.A.U. a diminué de 159 ha entre 1988 et 2000 ; et le nombre d’exploitations agricoles est passé de 38 à 25 pendant la même période. En 2010, la S.A.U. communale est de 953 ha, soit 193 hectares de plus qu’en 2000, par contre le nombre d’exploitations agricoles a diminué à 20.

L’évolution de la SAU (+25,4 %) a été plus forte que celle du nombre d’exploitations (-80 %).

Occupation du sol à Launay-Villiers

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Source : Corin Land Cover 2006

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Les surfaces cultivées sont importantes sur la commune de Launay-Villiers La quasi-totalité de la surface communale est occupée par des prairies et des terres arables.

2.Une production animale en mutation

Source : RGA, 2010.

A Launay-Villiers, l’élevage bovin représente la quasi-totalité de l’élevage (96 %), contre 2 % de volailles et 2 % d’équidés (brebis nourrices).

Après une légère baisse entre 1988 et 2000, l’élevage bovin a connu un regain depuis 2000, avec A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir plus 253 têtes en 2010.

La part de la volaille à quant à elle fortement chuté depuis 1988, passant de 886 têtes à 36 n 2010.

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3.Évolution des surfaces cultivées

Source : RGA, 2010.

A Launay Villiers, la surface toujours en herbes a considérablement chuté au profit des terres labourables et notamment de la culture de céréales.

4.Ages des chefs d’exploitation

Sur 25 chefs d’exploitations en 2000, 10 avaient moins de 40 ans et 4 avaient plus de 55 ans. En 2010, tous les chefs d’exploitation ont plus de 40 ans, 8 ont de 40 à 49, et 7 ont de 50 à 59.

Le renouvellement des générations d’agriculteurs et des reprises d’exploitations après le départ en retraite des chefs d’exploitation constitue un enjeu important pour la commune.

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B. Commerces et services

1.Services

La commune ne dispose d’aucun service.

2.Entreprises – Artisans

ATOUT BIO, Catherine RIVERAIN et Sébastien CHEVALLIER – Négoce de produits bio Éric Georget – joints sur Placoplatre Christophe GOBIN – Entretien des espaces verts, aménagement paysager EURL SMIT, Anthony FERNANDEZ – Société de maintenance industrielle et tertiaire Laboratoire « Body Nature », Nathalie COUVRIE, conseillère démonstration à domicile – Vente de produits écologiques et biologiques.

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3. Zone d’activité de Saint-Pierre-la-Cour

La zone d’activité de Saint-Pierre-la-Cour se situe au Nord-Ouest du bourg, à la limite de la commune de Launay-Villiers. Cette zone d’activité d’une dizaine d’entreprises est actuellement complète, toutes les parcelles sont occupées. C’est pourquoi, une extension de celle-ci au Nord est envisagée, sur la commune de Launay-Villiers.

Vue aérienne de la zone d’activité de Saint Pierre la Cour

Source : AFB Urbanisme

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Partie 2 : Etat initial de l’environnement

I.Caractéristiques géographiques

A. Le climat

Le climat du département de la Mayenne est de type océanique, c’est-à-dire avec une influence continentale peu marquée. Ce climat se caractérise par des hivers doux et humides, et des étés frais et secs.

Les données suivantes sont issues du poste de Launay-Villiers et concernent la période 2011- 2009.

B.Les températures

Température Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct. Nov. Déc. Année (en C°) Moyenne des minimales 2,2 1,9 3,4 5,3 8,7 11,4 12,9 12,8 10,1 8,4 4,8 1,6 7 quotidiennes Moyenne des maximales 8 9,2 11,9 15,4 18,7 22,8 23,7 23,7 21,2 16,8 11,4 7,6 15,9 quotidiennes Moyenne des moyennes 5,1 5,6 7,7 10,3 13,7 17,1 18,3 18,3 15,6 12,6 8,1 4,6 11,4 quotidiennes Source : Étude pédologique (SCE)

1.Les précipitations

Les précipitations annuelles sont en moyenne de l’ordre de 864 mm. Ces précipitations sont réparties tout au long de l’année, avec une densité plus importante d’octobre à janvier (plus de 80mm par mois). Le mois d’Août est le plus sec de l’année, avec seulement 7,3 jours de pluie et 45,4mm de précipitations.

2.Les vents

Les vents dominants en fréquence, en force et en vitesse se situent de secteur Nord-Est (vent froid) et de secteur Sud-Ouest (vent humide).

D’après la station de Laval-Entrammes, la vitesse moyenne des vents est de 13km/h, répartie sur 44 jours dans l’année, principalement de décembre à mars. A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir La vitesse maximum enregistrée date de février 1990, avec une pointe à 137 km/h.

C.Relief et topographie

La commune de Launay-Villiers est marquée par un relief vallonné, surtout dans sa moitié Est.

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L’altitude moyenne du bourg est de 159 mètres. Le point bas se situe au sud-est du territoire communal, à proximité du « Bas Bourg », à une altitude de 107 mètres. Le point haut, 172 mètres, se situe à l’ouest du bourg, à proximité du lieu-dit « La Petite Verrerie ».

Carte de la topographie de Launay-Villiers

Source : http://www.cartes-topographiques.fr/France.html

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D.Géologie et pédologie

La topographie de la commune est étroitement liée aux structures géologiques.

Carte géologique de Launay-Villiers

Source : Carte géologique 76

Alluvions

Les alluvions ont des profondeurs limitées dans les vallées des cours d'eau secondaires et naissants ; elles sont plus profondes dans les vallées plus importantes et constituées de matériaux fins. Elles sont engorgées dès la surface et marquées par la réduction en profondeur (nappe permanente ou une grande partie de l'année). Les sols sont peu aptes aux cultures à cause de la

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir nappe d'eau proche de la surface ou des inondations ; seules les cultures d'été pourront être implantées dans les secteurs les moins exposés. Tous les sols alluviaux et les sols colluviaux d'hydromorphie 5 et 6 ne sont pas aptes à l'épandage (classe 0) d'effluents organiques.

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Les sols colluviaux à engorgement temporaire (classes d'hydromorphie 4 et 3) ont une aptitude moyenne à médiocre (classe 1) ; les épandages d'effluents organiques peuvent être réalisés en période de déficit hydrique. Les sols colluviaux profonds et sains (classes d'hydromorphie 0 à 2) possèdent une bonne aptitude (classe 2) aux épandages qui peuvent y être pratiqués toute l'année, sauf en période de fortes précipitations.

Limon des plateaux

Les limons se trouvent en position de plateau, recouvrant les formations plus anciennes ; leur épaisseur dépasse rarement 80 cm au-dessus de l'altération, souvent argileuse du substrat (schiste ou grès). Un lessivage a pu se produire conduisant à un excès d'eau généralement marqué dès 30 cm de profondeur. Ces sols profonds possèdent une bonne réserve en eau appréciable pour les cultures de printemps exigeantes. Le pH est faiblement acide en surface et devient faiblement basique en profondeur. Les teneurs en chaux et magnésie sont généralement élevées et il peut y avoir un déséquilibre du fait de la grande proportion de magnésie ; celles en phosphore et potasse sont plus variables. Les sols ayant une texture limoneuse sont plus sensibles aux phénomènes de battance et d'érosion, sauf si la teneur en matière organique est élevée et que le pH est correct. Les sols profonds et moyennement profonds (plus de 60 cm) possèdent une aptitude moyenne (classe 1) pour l'épandage des effluents organiques en raison d'un excès d'eau à moins de 50 cm.

Stéphanien inférieur Houiller de St Pierre-le-Cour

Le Stéphanien inférieur du bassin houiller est constitué par une série de dépôts transgressifs et discordants sur les terrains plus anciens, redressés et érodés. On note une alternance de poudingues, schistes, grès et couches de houille ; les schistes referment de nombreuses empreintes végétales et contiennent des niveaux de minerai de fer carbonaté.

Grès du Houiller de St-Pierre-la-Cour

Ce grès se trouve sur un versant à pente assez faible ; le sol est assez profond et une altérite argileuse est souvent présente ; de ce fait la circulation verticale de l'eau est très réduite et l'excès d'eau est souvent noté dès 30 cm de profondeur. Pour les cultures d'hiver, un drainage devra être effectué ; les cultures d'été réussiront dans les sols profonds. La fertilisation doit être fractionnée et viser à rétablir les équilibres nécessaires à la bonne nutrition des plantes ; le travail du sol doit favoriser l'enracinement pour exploiter les richesses du sous-sol (magnésie et chaux). Sur pente faible, les sols profonds ont subi un lessivage vertical conduisant à des sols engorgés dès la surface. Le travail du sol doit favoriser l'enracinement des plantes pour exploiter les richesses chimiques de l'altération, pour la réussite des cultures d'hiver.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir

Source : Études pédologiques, SCE, 2009

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E.Le réseau hydrographique

Plusieurs cours d’eau traversent la commune de Launay-Villiers :

Le ruisseau des Petites Haies Le ruisseau du Sas Vannier

1.Le S.D.A.G.E. Loire Bretagne

Le SDAGE fixe les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et des ressources piscicoles au niveau d’un bassin. Il définit les objectifs de qualité et de quantité, les aménagements à réaliser pour les atteindre, et délimite les sous-bassins. Toute décision administrative dans le domaine de l’eau doit être compatible avec le S.D.A.G.E, et les autres décisions administratives doivent prendre en compte les dispositions du S.D.A.G.E.

Le S.D.A.G.E. a été révisé et approuvé le 18 novembre 2009.

Orientations fondamentales et dispositions : Repenser les aménagements de cours d'eau Réduire la pollution par les nitrates Réduire la pollution Maîtriser la pollution par les pesticides Maîtriser les pollutions dues aux substances Protéger la santé en protégeant l’environnement Maîtriser les prélèvements d’eau Préserver les zones humides et la biodiversité Rouvrir les rivières aux poissons migrateurs Préserver le littoral Préserver les têtes de bassin versant Réduire le risque d’inondations par les cours d’eau

Renforcer la cohérence des territoires et des politiques publiques Mettre en place des outils réglementaires et financiers Informer, sensibiliser, favoriser les échanges

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2.Le S.A.G.E. Vilaine

Le périmètre du S.A.G.E (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) Vilaine correspond à l’intégralité du bassin versant de la Vilaine, d’une surface totale de 11 190 km². Ce S.A.G.E. est désigné comme S.A.G.E. prioritaire par le SDAGE Loire Bretagne.

Les principales actions du S.A.G.E. Vilaine sont : -Lutter contre les pollutions diffuses

-Protéger et sécuriser la distribution d’eau potable -Mieux épurer les rejets domestiques et industriels -Économiser l’eau potable -Contractualiser les raccordements industriels aux services publics d’eau potable, -Maitriser le développement de l’irrigation, -Vivre avec les crues (assurer la prévention, renforcer la prévention et engager les travaux nécessaires) -Optimiser la gestion des grands ouvrages -Connaitre et prendre en compte les eaux souterraines, -Préserver les zones humides -Améliorer la connaissance des ruisseaux et des rivières -Contenir la prolifération des étangs -Retrouver des poissons de qualité

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir -Lutter contre les végétaux envahissants

-Entretenir et valoriser la voie d’eau -Conduire le « Comité d’Estuaire » -Soutenir le tissu associatif, sensibiliser, diffuser et informer -Assurer une coordination générale des services de l’État sur l’ensemble du bassin.

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3.Le S.A.G.E. de la Mayenne

Launay-Villiers se trouve dans le périmètre du S.A.G.E (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) de la Mayenne qui a été approuvé le 28 juin 2007.

Les enjeux sont les suivants: -économiser l'eau -diversifier les ressources -gérer l'étiage -optimiser la gestion de la retenue de Saint-Fraimbault-de-Prières -améliorer la qualité de l'eau -préserver et restaurer les milieux naturels -restaurer le patrimoine piscicole -gérer les crues et inondations -valoriser les usages -faire vivre le SAGE.

S.A.G.E. de la Mayenne

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F.Les zones humides

a.Inventaire

En 2008, un inventaire des zones humides et des cours d’eau a été réalisé par le SIGbea-RIVE.

Cinquante-cinq zones humides ont été recensées sur la commune dont 36 sont des mares, des étangs ou des plans d’eau.

Source : Inventaire des zones humides

Les zones humides représentent 99,2 hectares sur l’ensemble du territoire communal, soit 10,9 % du territoire communal.

La densité des zones humides autour du bourg est assez importante.

Plan d’eau, étang et bordures

Prairie humide bas fond

Marais et landes humides

Source : Inventaire des zones humides

Aucune étude complémentaire n’a été réalisée pour les terrains placés en zone à urbaniser. En effet, ces secteurs se situent en zone de classes 0, 2 et 3 d’après la carte pédologique réalisée par le Conseil Général de la Mayenne. Selon la doctrine pour l’identification des zones humides au titre de la polie de l’eau, les zones classées 0, 1, 2,3, au titre paramètre hydromorphie sur les cartes pédologiques, sont considérées, sauf démonstration contraire, zones non humides au titre de la police de l’eau.

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Carte pédologique de Launay Villiers (source Conseil Général de la Mayenne

b.Préconisations du SAGE Mayenne et du SAGE Vilaine

SAGE Mayenne

Le programme d’actions du SAGE de la Mayenne vise à « Préserver et restaurer les milieux naturels » et plus précisément à « 6.3 Vérifier et compléter l’inventaire des plans d’eau et des zones

humides ».

6.3 Vérifier et compléter l’inventaire des plans d’eau et des zones humides :

Dans le cadre de l'élaboration du SAGE, la CLE a réalisé les inventaires suivants : − Plans d'eau à partir des photographies aériennes, − Zones humides potentielles sur la base de données topographiques, de la géologie et de la pédologie.

D’autres inventaires de zones humides ont été réalisés sur le bassin. La structure d’animation et de coordination du SAGE intégrera ces données pour compléter la connaissance du territoire et veillera à la cohérence des informations. La CLE demande aux communes ou à leurs groupements de vérifier et compléter les informations

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir concernant les plans d'eau et les zones humides. L’échelle intercommunale paraît adaptée pour réaliser un tel inventaire. Cet inventaire devra être participatif en associant les acteurs du territoire concerné. Les collectivités intégreront les zones humides en vue de leur préservation dans leurs documents d’urbanisme.

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La structure d’animation et de coordination du SAGE communiquera les données existantes et établira un guide d'inventaire, en concertation avec les partenaires concernés. L’ensemble des données acquises par les collectivités seront transmises à la CLE. La structure d’animation et de coordination du SAGE se chargera de l’intégration de ces données au sein du système d’information géographique du SAGE.

Source : Programme d’actions du SAGE de la Mayenne

SAGE de Vilaine

Le SAGE de Vilaine a également inscrit les zones humides dans son programme d’actions.

Extrait :

« Prendre en compte les zones humides dans les document d’urbanisme ». 100. La prise en compte des zones humides dans les documents d'urbanisme est un gage de leur protection pérenne. Les Communes devront inscrire ces milieux aquatiques dans leurs documents d’urbanismes (POS/PLU...). Cette inscription sera faite lors de l'élaboration du document ou à sa prochaine révision, et en tout état de cause dans les 5 ans suivant la publication du SAGE.

Le classement se fera en zone ND (« a » ou « b » suivant la sensibilité) dans les POS non transformés en PLU, ou en zone naturelle protégée NP (« a » ou « b » suivant la sensibilité) dans les PLU. Le règlement comprendra, à minima, des prescriptions particulières concernant l’interdiction des affouillements, d’exhaussement du sol, de drainage et de construction. Il pourra prévoir des travaux relatifs à la sécurité des personnes, des actions d’entretien et de réhabilitation de la zone humide.

Le périmètre des zones identifiées est celui proposé dans la liste annexée ; il peut être admis que celui-ci soit modifié après étude, sur demande argumentée du Conseil municipal et après avis favorable de la CLE.

Pour les « zones locales », les inventaires communaux complémentaires (listes et périmètres) seront transmis à la CLE avant inscription dans les documents d'urbanisme.

L’avancement de cette procédure sera tenu à disposition de la CLE et figurera dans le tableau de bord du SAGE.

« Inventorier les zones humides locales » 101. Les communes établiront un inventaire cartographique des zones humides de leur territoire lors de la modification des POS, de l'établissement de leur PLU ou d'autres documents d'urbanisme, lors d'études préalables à des procédures d'aménagement foncier, lors d'études environnementales d'état des lieux, et en tout état de cause dans les 5 ans suivant la publication du SAGE.

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Cette cartographie et les éléments descriptifs seront transmis à la CLE après validation en Conseil Municipal.

Ces zones ainsi inventoriées viendront compléter la liste des zones humides identifiées (« liste de base »), et bénéficieront des mêmes mesures de protection.

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102. L'inventaire sera basé sur les critères de végétation et d'hydromorphisme. Un guide méthodologique, destiné à aider les communes et leurs prestataires de services pour cet inventaire, est annexé au SAGE.

Ces critères peuvent être adaptés localement, mais cette adaptation et sa motivation devront être clairement argumentées par le Conseil Municipal lors de la transmission à la CLE.

En dehors des zones humides au sens strict, le Conseil Municipal pourra définir des zones potentiellement humides, ou associées aux zones humides, qu'il souhaite voir protéger avec celles-ci.

Source : Programme d’actions du SAGE Vilaine

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II. Milieux Naturels et biodiversité

A. Site Natura 2000

Aucun site Natura 2000 n’est recensé sur la commune de Launay-Villiers, ni sur les communes limitrophes. Le site Natura 2000 le plus proche se situe sur la commune de Montsûrs, à environ 45 kilomètres.

B.Zones Naturelles d’Intérêt Écologique, Floristique et Faunistique

Deux Zones Naturelles d’Intérêt Écologique, Floristique et Faunistique de type 1 sont recensées sur Launay-Villiers.

Carte de localisation des ZNIEFF

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1.Étang de la forge à port Brillet

L'étang de la Forge en amont de l'agglomération de Port Brillet sert de halte migratoire et de stationnement hivernal pour de nombreux oiseaux. La partie amont de l'étang s'asséchant temporairement permet le développement d'une végétation des vases tout à fait remarquable pour le département. La partie constamment en eau accueille les apparitions épisodiques d'une espèce devenue très rare en France : la châtaigne d'eau.

Intérêt botanique : -Présence d'une espèce protégée régionalement et d'une espèce de la liste déterminante des Pays de la Loire. -Présence d'une espèce de la liste rouge du Massif Armoricain et de deux espèces rares au niveau départemental.

Intérêt ornithologique : -Halte migratoire et stationnement hivernal d'espèces de la liste déterminante des Pays de la Loire.

Châtaigne d’eau

2.Ancienne Carrière de l’Euche

Cette ancienne carrière de calcaire est imposante par la hauteur de ses parois, sur lesquelles se développe une végétation pauvre, notamment une végétation de mousses et d'hépatiques dans les zones de suintements. Les points d'eau servent de site pour les urodèles au moment de la période de reproduction.

Intérêt batrachologique : -Présence d'un urodèle de la liste déterminante des Pays de la Loire.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir Intérêt bryophytes : -Végétation sciaphile et calcicole intéressante pour la Mayenne

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C.Site de caractère pittoresque du département de la Mayenne

Le site de la Vallée des Étangs, situé sur les communes de Launay-Villiers, Bourgneuf-le-forêt et Port-Brillet, est classé parmi les sites de caractère pittoresque de la Mayenne.

La loi du 2 mai 1930, désormais codifiée (articles L.341-1 à 342-22 du code de l'environnement), prévoit que les monuments naturels ou les sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque présentant un intérêt général peuvent être protégés. Elle énonce deux niveaux de protection : • L'inscription est la reconnaissance de l'intérêt d'un site dont l'évolution demande une vigilance toute particulière. C'est un premier niveau de protection pouvant conduire à un classement. • Le classement est une protection très forte destinée à conserver les sites d'une valeur patrimoniale exceptionnelle ou remarquable.

La Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) est chargée, avec le Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine (STAP) d’Eure et Loir, de la protection et du suivi de la gestion des sites classés et inscrits.

Carte de localisation du site classé de Launay-Villiers

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Source : Mairie

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III. Le paysage

A. La vallée des Étangs

La vallée du ruisseau des Petites Haies parcourt le territoire communal du nord au sud, et rejoint la vallée du Vicoin au sud de la commune. Trois étangs se succèdent dans cette vallée, ces derniers et leurs abords sont classés parmi les sites de caractère pittoresque de la Mayenne. Cette vallée est peu encaissée, néanmoins la végétation omniprésente crée un paysage très fermé.

Ces étangs présentent un paysage doux et agréable. Il est regrettable qu’aucun chemin de randonnée ne parcourt ce site.

Étang du haut Étang du bas

Le relief doucement vallonné de cette vallée permet une co-visibilité entre le bourg et les étangs, ainsi qu’entre le château et les étangs.

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B.Collines bocagères

La commune de Launay-Villiers est marquée par un relief très vallonné, ce qui crée un dynamisme visuel. Les points de vue changent rapidement, en effet, les coteaux plus ou moins pentus créent des co-visibilités.

Les prairies occupent une place importante dans le paysage de Launay-Villiers. La trame bocagère sur la commune est dense et en bon état. La commune de Launay-Villiers est parcourue par 84 mètres linéaires à l’hectare de haies bocagères, en moyenne.

Apparues au Moyen-âge, les haies bocagères permettaient de clore les parcelles pour le bétails, mais pas seulement. En effet, ces haies et talus assuraient un ralentissement de l’écoulement des eaux de pluies. Après le 19e siècle, la mécanisation prend de l’ampleur et le remembrement s’intensifie. De nombreuses haies bocagères sont alors détruites afin de constituer de grandes parcelles.

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Carte de synthèse des paysages de Launay-Villiers

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C.Diagnostic bocager

Entre 2010 et 2012, un diagnostic bocager a été réalisé sur la commune de Launay-Villiers par la Communauté de Communes du Pays de Loiron. Ce diagnostic a été élaboré à partir de 14 carrés témoins dont un sur la commune de Launay- Villiers.

Le maillage bocager a largement évolué depuis les années 2000. En effet, certaines haies ont été arasées afin d’agrandir des parcelles. Les haies restantes correspondent alors à des alignements d’arbres majoritairement tenus en haut-jet avec peu d’arbustes (un quart du linéaire). Le risque

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir majeur de ces haies est leur disparition, une fois le bois exploité. Il faut donc dans un premier temps regarnir ces haies afin qu’elles jouent au maximum leur rôle d’auxiliaire pour les cultures autour et ensuite de les pérenniser. De grandes parcelles de culture et de pâture sont très présentes mais un petit réseau de petites prairies pâturées et/ou fauchées est conservé avec des haies multi-strates qui doivent être entretenues. Peu d’arbres têtards ont été observés dans ce carré. Mais 20% de ceux présents sont entretenus. Le rôle de corridor biologique de ces haies peut également être amélioré.

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La problématique de l’eau est très importante dans ce carré avec la présence d’un ruisseau recalibré. Les parcelles de part et d’autre ont des bandes enherbées et des talus. 96% des haies ont un talus qui est pratiquement tout le temps en très bon état (79%). L’entretien des talus doit par conséquent se poursuivre afin que les haies continuent à être fonctionnelles pour la protection de la ressource en eau. Une haie pourrait également être plantée au niveau d’un chemin d’accès à des parcelles afin de stopper les écoulements d’eau et des sédiments. Des problèmes d’érosion de sol sont parfois rencontrés sous le plateau. Une haie pourrait limiter le problème et permettre de protéger les habitations situées plus bas. La densité bocagère est élevée avec 114 ml/ha. Cette fermeture de paysage est également notée avec la présence plus importante d’oiseaux spécialisés dans les milieux forestiers que d’oiseaux spécialisés dans les milieux agricoles. Durant les points d’écoute des oiseaux diurnes, 154 individus ont été différenciés pour 27 espèces. En moyenne, autant d’oiseaux ont été observés au 1er passage qu’au 2ème. Malgré la forte densité bocagère, des haies brise-vent pourraient être plantées surtout au niveau des axes routiers passagers. Ainsi, les cultures seraient coupées et protégées, en particulier au niveau du plateau et le paysage serait plus agréable. (Données chiffrées et extrait provenant de l’étude bocage élaborée en 2010-2012, plus mise à jour par le bureau d’études AFB Urbanisme, les élus et les agriculteurs de la commune)

A l’appui de ce travail croisé, les élus ont fait le choix de préserver les haies ayant un intérêt technique. La mesure de protection choisie est liée à l’article 123-1-5 alinéa 7 du code de l’urbanisme. Les haies techniques pourront être arrachées sous condition qu’elle soit remplacée par une autre apportant les mêmes effets que celle arrachées.

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IV. Les risque naturels et technologiques et nuisances

A. Risques naturels

La commune de Launay-Villiers est listée au Dossier Départemental sur les Risques Majeurs 2011 (DDRM) pour deux risques localisés, à savoir : - Mouvement de terrain en vulnérabilité faible P3 relatif à la présence d’un effondrement au lieu-dit « La Barolais »,

-Transport de matières dangereuses ferroviaire relatif à la présence de la ligne RFF Paris- Brest sur la commune.

La commune est également listée au DDRM 2011 pour trois risques diffus (aléa climatique, risque sismique, transport de matières dangereuses par route).

Le DDRM 2011 est consultable sur le site : http://www.mayenne.gouv.fr ou http://www.applications.mayenne.equipement-agriculture.gouv.fr

1.Risque sismique

Le séisme ou tremblement de terre correspond à une fracture des roches en profondeur, le long d’une faille préexistante. Cette rupture s’accompagne de la libération soudaine et brutale d’une grande quantité d’énergie dont une partie se propage sous la forme d’ondes sismiques provoquant la vibration du sol.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir La France dispose depuis le 24 Octobre 2010 d’une nouvelle règlementation parasismique, entériné par la parution au journal officiel de deux décrets sur le nouveau zonage sismique national et d’un arrêté fixant les règles de construction parasismique à utiliser par les bâtiments sur le territoire national. Ces textes permettent l’application de nouvelles règles de construction parasismique telles que les règles Eurocode 8.

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Le département de la Mayenne est reclassé en zone de sismicité 2 (faible). LA nouvelle règlementation parasismique (Eurocode 8) s’applique aux bâtiments de catégories d’importance III et IV au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique :

 Catégories d’importance III : - ERP de catégories 1,2 et 3 ; - Habitations collectives et bureaux, h>28m ; - Bâtiments pouvant accueillir plus de 300 personnes ; - Etablissements sanitaires et sociaux ; - Centres de production collective d’énergie ; - Etablissements scolaire.

 Catégories d’importance IV : - Bâtiments indispensables à la sécurité civiles, la défense nationale et au maintien de l’ordre public ; - Bâtiments assurant le maintien des communications, la production et le stockage d’eau potable, la distribution publique de l’énergie ; - Bâtiments assurant le contrôle de la sécurité aérienne ; - Etablissements de santé nécessaires à la gestion de crises ; - Centres météorologiques.

A noter, la présence de deux attestations obligatoires, à fournir respectivement par un bureau de contrôle technique pour les demandes de permis de construire (cf. article R. 431-16 du code de l’urbanisme) et pour les déclarations d’achèvement (cf. article R. 462-4 du code de l’urbanisme) des bâtiments nouveaux de catégories d’importance III et IV au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique. Pour les bâtiments existant, sont également concernés : - le cas de remplacement ou d’ajout d’éléments non structuraux (extérieurs : balcons, cheminées… ; intérieurs : plafonds suspendus, objets lourds…) ;

- le cas de travaux ayant pour objet d’augmenter la surface de plancher initiale de plus de 30 % ou supprimant plus de 30 % d’un plancher à un niveau donné ; - le cas des extensions de bâtiments désolidarisées par un joint de fractionnement.

L’ensemble du département de la Mayenne, dont Launay-Villiers, est classé en zone de sismicité 2, ce qui correspond à un aléa faible.

2.Risque climatique

Les aléas climatiques sont présents sous différentes formes : les fortes précipitations, les chutes de neige abondantes et les pluies verglaçantes, les orages violents accompagnés ou non de grêle, les

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir vents forts et tempêtes, les canicules, les vagues de grands froids.

En fonction de la nature des aléas et de leur intensité, leurs conséquences peuvent être multiples. Pour les plus violents d’entre eux, les conséquences sur les personnes, les biens et l’environnement sont considérables.

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L’aléa de risque climatique est variable, une carte de vigilance météorologique est diffusé deux fois par jour par Météo-France.

3.Risque de mouvement de terrain

Un mouvement de terrain est un déplacement, plus ou moins brutal, du sol ou du sous-sol, d’origine naturelle ou anthropique, c’est-à-dire liée à l’activité humaine.

On distingue : Les mouvements lents et continus : Les tassements et les affaissements de sols Le retrait-gonflement des argiles Les glissements de terrain le long d’une pente

Les mouvements rapides et discontinus : Les effondrements de cavités souterraines naturelles ou artificielles (carrières et ouvrages souterrains) Les écoulements et les chutes de blocs Les coulées boueuses et torrentielles.

La commune de Launay-Villiers est classée en catégorie P3 concernant le risque de mouvement de terrain, ce qui correspond à un risque faible. En 2001, un effondrement a été constaté au lieu-dit « La Balorais (Haute et Petite) ».

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c.Aléa de retrait-gonflement des argiles

Carte des aléas de retrait-gonflement des argiles

Source : BRGM

Nature du phénomène

Chacun sait qu’un matériau argileux voit sa consistance se modifier en fonction de sa teneur en eau : dur et cassant lorsqu’il est desséché, il devient plastique et malléable à partir d’un certain niveau d’humidité. On sait moins en revanche que ces modifications de consistance s’accompagnent de variations de volume, dont l’amplitude peut être parfois spectaculaire.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir En climat tempéré, les argiles sont souvent proches de leur état de saturation, si bien que leur

potentiel de gonflement est relativement limité. En revanche, elles sont souvent éloignées de leur limite de retrait, ce qui explique que les mouvements les plus importants sont observés en période sèche. La tranche la plus superficielle de sol, sur 1 à 2 m de profondeur, est alors soumise à l’évaporation. Il en résulte un retrait des argiles, qui se manifeste verticalement par un tassement et

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horizontalement par l’ouverture de fissures, classiquement observées dans les fonds de mares qui s’assèchent. L’amplitude de ce tassement est d’autant plus importante que la couche de sol argileux concernée est épaisse et qu’elle est riche en minéraux gonflants. Par ailleurs, la présence de drains et surtout d’arbres (dont les racines pompent l’eau du sol jusqu’à 3 voire 5 m de profondeur) accentue l’ampleur du phénomène en augmentant l’épaisseur de sol asséché.

Ces mouvements sont liés à la structure interne des minéraux argileux qui constituent la plupart des éléments fins des sols (la fraction argileuse étant, par convention, constituée des éléments dont la taille est inférieure à 2 µm). Ces minéraux argileux (phyllosilicates) présentent en effet une structure en feuillets, à la surface desquels les molécules d’eau peuvent s’adsorber, sous l’effet de différents phénomènes physico-chimiques, provoquant ainsi un gonflement, plus ou moins réversible, du matériau. Certaines familles de minéraux argileux, notamment les smectites et quelques interstratifiés, possèdent de surcroît des liaisons particulièrement lâches entre feuillets constitutifs, si bien que la quantité d’eau susceptible d’être adsorbée au cœur même des particules argileuses, peut être considérable, ce qui se traduit par des variations importantes de volume du matériau.

Source : infoterre.brgm

Manifestation des dégâts

Le sol situé sous une maison est protégé de l’évaporation en période estivale et il se maintient dans un équilibre hydrique qui varie peu au cours de l’année. De fortes différences de teneur en eau vont donc apparaître dans le sol au droit des façades, au niveau de la zone de transition entre le sol exposé à l’évaporation et celui qui en est protégé. Ceci se manifeste par des mouvements différentiels, concentrés à proximité des murs porteurs et particulièrement aux angles de la maison. Ces tassements différentiels sont évidemment amplifiés en cas d’hétérogénéité du sol ou lorsque les fondations présentent des différences d’ancrage d’un point à un autre de la maison (cas des sous- sols partiels notamment, ou des pavillons construits sur terrain en pente).

Source : www.argiles.fr

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir d. Aléa amiante environnementale

Par courrier du 9 Août 2013, le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie (MEDDE) nous informe que le BRGM vient de finaliser son travail de cartographie en Mayenne. Suite aux investigations de terrain et aux analyses pétrographiques, les formations présentes en Mayenne ont été affectées en classe d’aléa de niveau 1, ce qui représente une probabilité nulle à très faible de

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présence de minéraux asbestiformes. La cartographie établie par le BRGM confirme que la question de l’amiante environnementale n’est pas un enjeu important en Mayenne.

Le rapport est disponible sous le site www.brgm.fr et la cartographie est consultable sur le site www.infoterre.brgm.fr.

e.Radon

Bien que située dans un couloir de fracturation, la commune de Launay-Villiers n’est pas concernée par les concentrations potentielles en radon.

4.Risque d’inondation

Une inondation est une submersion plus ou moins rapide d’une zone, aves des hauteurs d’eau variables ; elle est due à une augmentation du débit des cours d’eau provoquée par des pluies importantes et durables.

La commune est impactée par l’atlas des zones inondables (AZI) « Mayenne et affluents dont le Vicoin » diffusé en 2000 (document non opposable). Un arrêté de catastrophe naturelle « inondations et coulées de boues » en date du 29 décembre 1999 existe sur la commune.

Sur la commune de Launay-Villiers se risque est lié au Vicoin.

B.Les risques technologiques

1.Risque de Transport de Marchandises Dangereuses (TMD) ferroviaires

La Mayenne constitue un point de passage obligé entre le bassin parisien et l’ouest de la France avec la ligne Paris-Brest. Une partie de ce flux est constituée par des transports de fret, et donc par des wagons transportant des matières dangereuses. Le transport de matières dangereuses par rail concerne principalement les produits pétroliers liquides, les produits chimiques et les gaz de pétrole liquéfiés essentiellement transportés par wagons-citernes.

La commune de Launay-Villiers est impactée au sud par la ligne ferroviaire Paris-Brest, c’est pourquoi, elle est concernée par ce risque de transport de marchandises dangereuses ferroviaires.

2.Risque de Transport de Marchandises Dangereuses (TMD)

Un risque diffus de transport de Marchandises Dangereuses existe sur toutes les routes de la A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir commune.

C.Nuisances

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1. Bruit des infrastructures terrestres

Classement sonores des voies au sens de l’article L. 571-10 du code de l’environnement.

D’après l’arrêté n° 2009-E du 9 novembre 2009 portant sur le classement des infrastructures terrestres et l’isolement acoustique des bâtiments d’habitation dans les secteurs affectés par le bruit, la ligne ferroviaire Paris-Brest traversant Launay-Villiers est recensée.

Carte de classement sonore des voies bruyantes de Launay-Villiers

Source : http://cartelie.application.developpement- durable.gouv.fr/cartelie/voir.do?carte=carte_bruit_classt_sonore&service=DDE_53

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Source : Porter à connaissance de l’Etat

2.Publicité – Affichage

La commune de Launay-Villiers ne possède pas de règlement local de publicité.

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V.Les composantes sociales et l’habitat

A. Évolution démographique

Source : INSEE, Recensement Population 2009

Le début du XIXe siècle a été marqué par une augmentation de la population de Launay-Villiers, 502 habitants en 1801, contre 669 en 1846. Cette augmentation est liée à la progression des techniques agricoles, avec notamment l’apparition du chaulage des sols qui a permis de corriger l’acidité du sol. La culture du seigle fut alors remplacée par celle du blé.

A partir de 1846, la tendance s’est inversée, puisque la population de Launay-Villiers est passée de 662 habitants en 1846 à 299 en 1954. Ce phénomène est lié à l’exode rural, qu’a connu l’ensemble des communes rurales de France.

Depuis 1968, le nombre d’habitants à Launay-Villiers augmente, passant de 319 habitants en 1968 à 396 en 2009. On note une légère diminution entre 1982 et 1999, due à un solde migratoire négatif.

Entre 1999 et 2008, la population de Launay-Villiers a augmenté de 1 % par an. Ceci est notamment lié à la construction d’un lotissement, de 19 maisons, au sud du bourg.

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B.Solde naturel et solde migratoire

1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999 1999-2008 Naissances 42 34 48 44 60 Décès 25 15 17 12 16 Solde naturel 17 19 31 32 44 Solde migratoire - 6 + 9 - 46 - 25 + 4

Variation de population + 11 + 28 - 15 + 7 + 48

Source : INSEE, RP 2008

Depuis 1968, le premier facteur de croissance repose essentiellement sur le solde naturel. En effet, le solde naturel ne cesse d’augmenter (17 entre 1968 et 1975, 44 entre 1999 et 2008), tandis que le solde migratoire a du mal à rester positif. Le solde migratoire a d’ailleurs connu une forte chute entre 1982 et 1999.

A l’échelle de la communauté de communes

1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999 1999-2008 Solde naturel + 553 + 609 + 656 + 684 + 1 153 Solde migratoire + 128 + 520 - 249 - 273 + 708

Variation de population + 681 + 1 129 + 407 + 411 + 1 861

Source : INSEE, RP 2008

A l’échelle de la communauté de communes, on constate le même phénomène. A savoir, un solde naturel en constante augmentation depuis 1968 et une chute du solde migratoire entre 1982 et 1999.

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C.Structure de la population

Source : INSEE, RP 2009

La structure de la population de Launay-Villiers est jeune, puisqu’en 2009, 65,2 % de la population avait moins de 44 ans. La tranche d’âges 0-29 ans représente près de 42,3 % de la population totale de la commune.

Entre 1999 et 2009, la commune a connu un rajeunissement de sa population, voyant sa part des 0-14 ans, 30-44 ans nettement augmenter.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir Source: INSEE, RP 2009

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D.La population active

1.La part des actifs

1999 2009 Ensemble Ayant un Sans Ensemble Ayant un Sans des actifs emploi emploi des actifs emploi emploi Ensemble 169 159 6 % 193 177 8,3 % de 15 à 24 ans 16 12 25 % de 25 à 54 ans 168 156 7,1 % de 55 à 64 ans 9 9 0 % Hommes 97 93 4,1 % 107 100 6,5 % Femmes 72 67 6,9 % 87 78 10,3 %

Source : INSEE, RP 2008

Entre 1999 et 2009, le nombre d’actifs a fortement augmenté, passant de 169 à 193. Parmi les 396 habitants de la commune en 2009, 193 sont actifs et répartis ainsi : 107 hommes et 87 femmes. Au moment du recensement, 16 actifs étaient à la recherche d’un emploi.

82,3 % des actifs occupés sont salariés, les 17,7 % restant exercent une profession à leur compte ou aident leur conjoint ; il s’agit essentiellement des entrepreneurs présents sur le territoire et des employeurs.

A l’image de la tendance nationale et départementale, les femmes sont plus touchées par le chômage que les hommes.

En ce qui concerne le type de contrat de travail, 4,4 % des hommes actifs occupés sont en CDD (Contrat à Durée Déterminée), contre 9,4 % chez les femmes.

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2.Catégories socioprofessionnelles

Source : INSEE, RP 2008

Sur la commune de Launay-Villiers, la totalité des catégories socioprofessionnelles sont présentes.

Ne tenant pas compte des catégories « retraités » et « autres inactifs », on observe que la commune de Launay-Villiers est essentiellement une commune de classe moyenne.

On note une baisse significative des cadres et professions intellectuelles supérieures (4 en 2008,

contre 12 en 1999). Le nombre d’ouvriers et de professions intermédiaires a, quant à lui, augmenté, tout comme celui des agriculteurs (passant de 32 à 40), ce qui est rare et contraire à la tendance nationale.

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3.Mobilité liée au travail

1999 2009 Actifs ayant un emploi 159 178 Actifs travaillant : -Dans la commune de résidence 34 36 -Dans une autre commune du département 107 102 -Dans un autre département de la région 0 1 -Dans une autre région 18 39

Source : INSEE, RP 2009

Entre 1999 et 2009, le nombre d’habitants travaillant sur la commune a augmenté, passant de 34 à 36. La part de la population active travaillant en dehors de la commune de résidence a également augmenté : 78,5 % en 1999, contre 79,7 % en 2009. Les migrations pendulaires ont donc évolué depuis 1999.

La proportion des personnes travaillant dans une commune du même département a diminué, passant de 67,2 % en 1999 à 57,3 % en 2009, au profit de la part des personnes travaillant dans une autre région (11,3 % à 21,9 % en 2009). En effet, les principaux pôles d’emplois sont Laval et Vitré (Ile et Vilaine).

En 2008, le nombre d’emploi sur la commune de Launay Villiers était estimé à 7 (selon le Pôle Emploi), en dehors des agriculteurs. Ces sept emplois sont répartis de la façon suivante : -3 emplois dans le domaine de l’enseignement primaire -2 emplois dans le domaine de la mécanique, -2 emplois dans le domaine de la construction.

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E.L’habitat

1.Un parc de logements ancien

Source : INSEE, RP 2009

L’observation des périodes de constructions des logements de Launay-Villiers témoigne d’un parc relativement ancien. En effet, près de 42,5 % de l’ensemble du parc de résidences principales a été

construit avant 1949. Ce taux est supérieur à celui observé au niveau départemental (35,7 %).

Depuis les années 1970, le parc de logement de la commune connaît une évolution positive et régulière. En effet, entre 1949 et 2005, la commune a enregistré une moyenne de 1,5 nouvelle construction par an.

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2.Types de résidences

1968 1975 1982 1990 1999 2009 Parc de logements 98 106 131 120 135 158 Résidences 93 88 105 109 122 143 principales Résidences 2 5 8 7 7 6 secondaires Logements vacants 3 13 18 4 6 9 Source : INSEE, RP 2009

La proportion des résidences principales est la plus importante sur l’ensemble du parc de logement. En effet, le nombre de résidences principales est de 143, contre 6 résidences secondaires en 2009. Les résidences secondaires représentent à peine 4 % de l’ensemble du parc de logement de la commune.

Le nombre de logements vacants a connu une forte baisse depuis 1982, passant de 18 en 1982 à 9 en 2008. Néanmoins, depuis 1990, leur nombre tend à croitre légèrement (4 en 1990).

3.Statut des occupants

Source : INSEE, RP 2008

Le statut d’occupation des logements est similaire aux communes rurales de cette taille, en

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir avoisinant un taux de propriétaires autour de 76 %.

La commune est propriétaire de : -huit logements sociaux, dont trois sont financés par un prêt PLA (prêt locatif aidé), -un logement financé par un prêt PALULOS, -quatre autres logements non sociaux.

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4.Taille des ménages

Source : INSEE, RP 2009

La taille des ménages Launay-Villersois est en nette diminution depuis 1975, en passant de 3,7 personnes par ménage, contre 2,7 en 2009. Ce phénomène se constate à l’échelle nationale, il est le résultat combiné de la décohabitation et de l’éclatement des structures familiales.

Les ménages composés d’un couple sans enfant ont nettement progressé sur la commune. Il s’agit de jeunes couples, mais également de structures familiales dont les enfants ont décohabité.

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Source : INSEE, RP 2008

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5. Taille des logements

Source : INSEE, RP 2008

Depuis 1999, on observe une baisse du nombre de logements de moins de quatre pièces contre une progression du nombre de logement de cinq pièces et plus. En effet, depuis 1990, la demande s’est accentuée pour des logements de 4 pièces et plus au niveau national.

6.Résidence principale selon le confort

1999 2009 En nombre En % En nombre En %

Ensemble des résidences principales 135 100 % 143 100 % avec baignoire ou douche 119 88 % 143 100 % Chauffage central collectif 0 0 % 1 0,7 % Chauffage central individuel 59 43,7 % 55 38,7 % Chauffage individuel tout électrique 31 23 % 49 34,5 %

Source : INSEE, RP 2009

L’ensemble des résidences principales a connu une amélioration en termes de confort. En effet, en 1999, 12 % des résidences principales ne possédaient ni douche, ni baignoire, contre seulement

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir 0,7 % en 2008. Il en est de même pour le chauffage, 26,6 % des résidences principales ne possèdent ni chauffage central, ni chauffage individuelle électrique en 2009, contre 33,3 % en 1999. Le confort des logements sur la commune de Launay-Villiers a nettement été amélioré ces dernières années.

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VI. Les équipements et infrastructures

A. Les associations

Dix associations sont recensées sur la commune de Launay-Villiers :

-AMAP « Saveur du Râble » -Amicales des ACAFN et AC du Bourgneuf/Launay -A.P.E.L. (Association des Parents d’Élèves et de l’Enseignement Libre) -Association pour le don du sang bénévole -Bio Attitude -Comité des fêtes -Football Club de Launay-Villiers -Les amis de l’Orgue Hippolyte Loret -Loisirs Créatifs -O.G.E.C. (Organisme de Gestion d’un Établissement Catholique)

B.Les équipements publics

1.Les équipements scolaires et périscolaires

La commune de Launay Villiers dispose d’une école maternelle et primaire privée qui accueille une cinquantaine élèves. Les locaux de cette école datent de 2008. Pour l’année scolaire 2011-2012, l’effectif de l’école Sœur Emmanuelle était de 61 élèves, répartis en trois classes : 19 élèves en cycle 1, 24 élèves en cycle 2, 18 élèves en cycle 3.

Un accueil périscolaire est également proposé aux enfants de l’école, de 7h à 8h30 le matin et de 16h45 à 18h45 le soir.

2.Les équipements sportifs et culturels

La commune dispose d’un terrain de football avec vestiaires, d’un panier de basket, ainsi que d’un terrain de bi-cross avec un espace pétanque. De plus, une salle de réunion est disponible à la location place de l’église. Cette salle d’une capacité de 40 personnes est équipée d’une cuisine. A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir

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3.Les équipements touristiques

Un circuit de randonnée parcourt le territoire communal de Launay-Villiers. Il s’agit des chemins des Chouan. Néanmoins, il semble que ces chemins ne constituent pas un circuit précis.

C.Les services publics

La Mairie est le seul service public de la commune de Launay-Villiers. Il occupe l’ancien presbytère.

La commune dispose d’une boite postale sur le parking de la Mairie.

D.Les infrastructures de transport

1.Les infrastructures routières

La commune de Launay-Villiers est traversée par trois départementales.

Départementale 279 Cette départementale traverse le bourg de la commune d’Est en Ouest. Elle permet de connecter le bourg de Launay-Villiers avec la commune de Port-Brillet.

Départementale 158 Cette voie traverse la commune du Nord au Sud.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir Départementale 123 Cette voie traverse la commune d’Ouest en Est, au Nord du territoire communal. Elle assure la liaison Le Bourgneuf-la-Forêt / Vitré.

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2.Les transports publics

Un service de transport à la demande a été mis en place par le Conseil Général de la Mayenne « le petit Pégase ». Ce transport permet de se déplacer dans l’ensemble du département de la Mayenne. Ce transport fonctionne le : -mardi : 9h à 12h30, -mercredi : 9h à 12h et 13h à 19h, -vendredi : 9h à 13h.

E.Le traitement des déchets

Le traitement des déchets est assuré par la Communauté de Communes du Pays de Loiron.

1.La collecte sélective

Les papiers, emballages plastiques et le verre sont collectés aux points d’apports volontaires de la commune, situés routes des Étangs, face au cimetière et sur le parking de l’atelier communal.

Deux déchetteries intercommunales sont à la disposition des habitants de Launay-Villiers, la déchetterie de Port- Brillet et celle de Montjean.

2.La collecte des ordures ménagères

La collecte des ordures ménagères a lieu une fois par semaine, le lundi, en porte à porte pour le bourg et au point de regroupement pour la campagne. Les ordures ménagères doivent être présentées dans les bacs fournis par le Pays de Loiron. Ces déchets sont traités par enfouissement et incinération.

3.Déchets inertes

La commune de Launay-Villiers ne possède pas d’installation de stockage de déchets inertes A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir (ISDI) sur son territoire. Le conseil général de la Mayenne est en cours d’élaboration du plan départementale de prévention et de gestion des déchets du bâtiment et des travaux publics (PDPGDBTP). L’ISDI la plus proche de la commune est celle de Changé au lieu-dit « Thuré » gérée par la SA FTPB avec un dépôt de 8 525 tonnes de déchets inertes pour l’année 2012.

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F.L’assainissement collectif

1.La station d’épuration

La station d’épuration de la commune de Launay-Villiers se situe au sud du bourg. Il s’agit d’une station de type lagunage naturel, composée de trois bassins. Elle a été mise en service en 1990 et a une capacité de 250 Équivalent/habitant. D’après les données de 2010, cette station est à 44 % de sa capacité nominale.

2.L’assainissement collectif dans le village

Une grande partie du bourg est raccordée à l’assainissement collectif. La partie Est du bourg, au- delà du cimetière n’est actuellement pas encore raccordée. Les habitations en campagne sont, quant à elles, en assainissement autonome.

G.L’approvisionnement en eau potable

L’approvisionnement en eau potable de Launay-Villiers est assuré par le Syndicat d’Alimentation en Eau Potable Le Bourgneuf-la-forêt / Launay Villiers. La Saur, localisée à Gorron, en assure la gestion.

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VII. Forme urbaine et patrimoine bâti

La commune de Launay-Villiers est traversée par la départementale 279 et les voies communales n°5 et n°6.

A. Composition urbaine

Entrée Ouest (D 279)

Cette entrée de bourg est large. Les vues sont guidées sur le clocher de l’église dans l’axe, grâce à l’alignement d’arbres et les hautes haies de part et d’autre de la voie.

Un rond-point marque l’entrée dans le bourg et permet de ralentir la vitesse des automobilistes.

Entrée Est

Le panneau d’entrée est situé après les premières habitations du bourg. Cette entrée s’inscrit dans une ligne droite de plus de 500 mètres, ce qui favorise une vitesse excessive.

Il est regrettable que les conteneurs du point d’apport volontaire soient A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir donnés à voir dès l’entrée de bourg. Un aménagement paysagé pourrait être envisagé afin de les masquer.

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Entrée sud (C5)

Il s’agit de l’entrée de bourg la moins empruntée et n’a pas été aménagée.

Elle est précédée par une série de virages, la vitesse des voitures au panneau d’entrée est donc convenable.

La commune de Launay-Villiers va entamer la réalisation d’un schéma directeur l’aménagement et de circulation apaisée.

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B. Organisation du bâti

1.Le bourg

Initialement situé au sud du territoire communal « Le bas bourg », le seigneur a obtenu le déplacement du bourg de près de 2km en 1635, celui-ci s’est donc implanté à proximité immédiate du château de Launay-Villiers, à la croisée de deux chemins. Les maisons de bourg se sont alors implantées autour de l’Église le long des axes de communications.

Le bourg de Launay-Villiers se situe en surplomb de la vallée du ruisseau des Petites Haies

Carte de localisation des bâtiments du bourg construit avant 1690

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir Sources : Géoportail

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a.Implantation du bâti

Dans le bourg ancien, les maisons sont implantées à l’alignement du domaine public et en mitoyenneté.

On retrouve cette organisation à Launay-Villiers, on peut également observer une maison sur cour.

Les maisons de bourg ne disposaient pas d’accès direct depuis la rue à leur jardin. Celui-ci était consacré au verger ou au potager.

b.La volumétrie

La majorité des maisons anciennes du bourg se compose d’un rez-de-chaussée, un étage et de combles aménagés ou non. Ces maisons sont dans l’ensemble divisées en trois travées, soit deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, et trois fenêtres à l’étage. Le volume général des habitations est simple, un parallélépipède rectangle. La longueur des maisons varie de 9 à 14

mètres, la profondeur quant à elle ne dépasse pas 7 à 8 mètres, correspondant à la portée des poutres en bois.

c.Les façades

A l’origine, les constructions sont construites en pierre de pays laissées apparentes, certaines sont recouvertes d’un enduit de couleur ocre.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir

d.Les toitures

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Le toit des habitations est soit à deux, soit à quatre pans, avec une pente d’environ 45 °. L’ensemble des toitures est réalisée en ardoises. Aux 18e et 19e siècles, les principaux centres de production de l’ardoise se situaient dans l’Anjou. Renazé, en Mayenne angevine, était une mine ardoisière importante.

e.Les éléments architecturaux

Les modénatures architecturales du centre bourg sont soit en briques rouges, soit en granit.

Les lucarnes

On peut observer quelques lucarnes dans le bourg. Il s’agit de lucarnes pendantes, dite meunières. Celles-ci sont construites en briques.

Les souches de cheminées

Les souches de cheminées constituent un élément important dans le paysage urbain. Elles sont implantées au droit des pignons, soit en bas de la pente, soit au faîtage. La souche dépasse toujours la ligne de faîtage.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir Ces souches en briques sont surmontées d’un couronnement également en briques.

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Les ouvertures

Les ouvertures du bourg sont de dimensions diverses. Néanmoins, elles sont toujours plus hautes que larges, ceci favorise l’éclairage en profondeur des pièces. Les menuiseries sont majoritairement en bois peints, à petits carreaux (6 ou 8).

Les volets

Traditionnellement, les volets (contrevents) sont composés de planches verticales, maintenues à l’aide de barres horizontales. Ces dernières sont visibles uniquement quand les volets sont fermés. Les écharpes (barre en diagonale) ne sont pas régionales.

Dans le bourg de Launay-Villiers, la quasi- totalité de ces contrevents a été remplacée par des volets roulants. Il est d’ailleurs regrettable que les coffres de ces volets roulants soient apparents depuis l’extérieur.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir Le bâti ancien de Launay-Villiers se caractérise par : - des volumes simples, - une composition des façades claire, - l’usage de la pierre.

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2.Années 60-70

Dans les années 60-70, le bourg de Launay-Villiers s’est principalement développé le long de la départementale 279.

a.Implantation du bâti

Contrairement aux maisons du bourg, les constructions des années 1960-1970 sont implantées en retrait par rapport au domaine public et aux limites latérales. L’alignement est généralement

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir repris par un muret en pierre de 50cm de haut, surmonté d’une grille. On observe donc une hétérogénéité en ce qui concerne le traitement des limites avec le domaine public (styles, couleurs et matériaux

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très variés).

Les limites séparatives sont majoritairement marquées par une haie de thuyas.

La taille des parcelles est importante, environ 1000m². Le bourg de Launay Villiers n’est pas dense, les parcelles du bourg ancien sont donc également de grande taille.

b.La volumétrie

Ces habitations présentent une volumétrie simple, elles se composent d’un garage au rez-de- chaussée, d’un étage et de combles aménagées ou non.

c.Les façades

Les façades sont enduites d’une couleur claire.

La façade se compose de trois ouvertures sur la rue, deux fenêtres et une porte, ou trois fenêtres. En effet, les portes d’entrée de ces pavillons ne donnent pas systématiquement sur le domaine public, elles peuvent se situer sur le pignon, voire à l’arrière de la parcelle.

d.Les toitures

Les toitures sont majoritairement à quatre pans et en ardoises ou matériaux d’aspect similaire (caractéristiques du bâti ancien).

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3.Années 70-80

Dans les années 70-80, une vingtaine de nouvelles habitations ont été construites le long de la départementale 279, en direction de La Brécinière. Cette phase de développement urbain a renforcé un étalement urbain linéaire du bourg.

a.Implantation du bâti

Tout comme les habitations des années 60- 70, les pavillons des années 70-80 sont implantées en retrait par rapport au domaine public et aux limites latérales.

Les parcelles sont bordées, soit d’un muret

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir bas maçonné surplombé d’un grillage, soit d’une haie de thuyas. Il n’existe pas d’homogénéité concernant le traitement des limites séparatives (styles, couleurs et matériaux très variés). b.

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b.La volumétrie

Les pavillons comprennent un sous-sol, un rez-de-chaussée et des combles qui sont parfois aménagés. Quelques-unes de ces maisons possèdent un sous-sol, d’autres un garage accolé à l’habitation.

c.Les façades

Les façades sont enduites de couleur clair, ocre, beige.

d.Les toitures

Les toitures sont majoritairement à deux pans en tuiles dites « mécaniques » de taille grossière, mais avec également des teintes plus ou moins foncées. Néanmoins, quelques-unes utilisent l’ardoise pour la couverture. L’apparition des tuiles tranche particulièrement avec l’usage traditionnel de l’ardoise dans le bourg.

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4.Années 90-2000

Un lotissement s’est développé au sud du bourg. La première tranche s’est développée dès 1995. Elle comprend une petite dizaine de logements.

e.Implantation du bâti

On peut remarquer que la taille de la parcelle de ce lotissement a légèrement diminuée par rapport aux années précédentes, environ 800m² en 1980, contre 700m² en 1990.

L’implantation des pavillons est similaire à celle des

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir lotissements précédents, c'est-à-dire en retrait des limites parcellaires. Les limites avec le domaine public sont constituées d’une clôture ou d’un petit muret enduit de même teinte que la façade, pour une partie, d’une simple haie basse pour d’autres. Les limites séparatives des parcelles sont

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majoritairement constituées d’une haie.

Les logements locatifs sont, quant à eux, en retrait du domaine public mais accolées des deux côtés.

a.La volumétrie

La hauteur de ces pavillons se limite à un rez-de- chaussée surmonté d’un comble qui peut être aménagé. La totalité des habitations possède un garage, généralement accolé à la maison.

b.Les façades

Les façades sont principalement en enduit clair. Les ouvertures présentent des formes beaucoup plus variées que celles rencontrées sur le bâti traditionnel. On note la présence de baies vitrées de grandes tailles et de portes fenêtres, d’ouvertures carrées. Elles sont en majorité traitées de façon contemporaine avec volets roulants.

c.Les toitures

Les couvertures, quant à elles, sont essentiellement en ardoises ou matériaux composites d’aspect similaire.

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5.Années 2000-2010

A partir des années 2000, la seconde tranche du lotissement s’est développée. Une douzaine de pavillons ont été construits après 2010, dans le bourg de Launay-Villiers.

a.La volumétrie

Ces maisons sont de volumétries similaires, comprenant un rez-de-chaussée, des combles aménagés ou non et un garage, majoritairement attenant à l’habitation.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir A proximité de l’école, une maison contemporaine s’est construite. Elle se compose de deux volumes carrés, l’un recouvert d’un enduit clair, l’autre d’un bardage métallique brun.

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b.Les façades

Dans ce lotissement, on note l’apparition du bois dans le traitement des façades. Néanmoins, celles-ci sont majoritairement en enduit clair et les ouvertures sont traitées avec des volets roulants.

c.Les toitures

La totalité des toitures de ce lotissement sont en ardoises, à deux pans, ce qui correspond aux caractéristiques du bourg.

Conclusion :

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir Un bâti ancien de qualité. Les maisons construites entre les années 70 et 2000 sont en rupture avec les maisons du bourg ancien. Depuis les années 2000, les nouvelles constructions reprennent les grandes caractéristiques architecturales du bâti ancien.

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6.Le bâti des hameaux

Il n’existe pas de hameaux à proprement parlé sur la commune de Launay-Villiers, un hameau correspond à un groupement de plus de six habitations. En revanche, il existe des maisons isolées.

Les habitations de campagne présentent les mêmes caractéristiques architecturales que les maisons de bourg, en ce qui concerne les matériaux, les éléments architecturaux. On retrouve, en effet, l’usage de la pierre et de la brique, ainsi que de l’ardoise pour les toitures.

Certaines maisons isolées sont généralement composées de plusieurs corps de bâtiment, ces derniers s’organisent alors autour d’une cour privée. Les habitations seules sont quant à elles, implantées en retrait de la voirie, au bout d’un chemin, toujours orientées vers le sud.

Certaines de ces bâtisses ont fait l’objet d’une restauration respectant les caractéristiques architecturales traditionnelles.

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C. Les espaces publics

Un parking public a été aménagé devant la Mairie.

A l’arrière de la Mairie, un jardin public est mis à la disposition des habitants.

D.Le patrimoine culturel

L’église de la Trinité

L’église de Launay-Villiers fut construite au début du 2e tiers du 17ème siècle. Cette église se caractérise par une simplicité, en ce qui concerne son plan en croix latine, ainsi que la décoration.

Château de Villiers

L’actuel château de Villiers fut édifié à l’emplacement de l’ancien manoir de Villiers, par le Comte Charles de Vaujuas-Langan. Au 19ème siècle, un vaste mouvement de reconstruction parcourut la région, dû à l’enrichissement des propriétaires au cours du 19ème siècle.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir Ce château se compose de deux corps de bâtiment en équerre, ainsi que d’une chapelle à l’Ouest.

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Moulin du bas

Pigeonnier

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Croix

Onze croix sont recensées sur la commune. Il s’agit essentiellement de croix de carrefour, ces croix étaient placées au croisement des routes, afin d’aider les voyageurs à choisir la bonne direction, et de ne pas tomber sous la domination des puissances maléfiques. De nombreuses offrandes étaient déposées au pied de ces croix.

L’ensemble de ces croix sont en bois, elles sont donc récentes.

E.Sites archéologiques

Aucun zonage archéologique n’a été arrêté à ce jour, en terme de saisine administrative par le préfet de région. Cependant le service régional de l’archéologie a recensé sur la commune les zones de sensibilité archéologique suivantes :

Zone 1 – Ancien village au lieu-dit « La salle », n° 53 129 0001, Zone 2 – Édifice fortifié au lieu-dit « Le Bas-Bourg », n° 53 182 0001

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VIII. Synthèse

Atouts Handicaps

De belles restaurations Pas de commerce de proximité Un cadre de vie agréable Espace naturel privé Une population jeune Absence d’un point commerce dans le La présence d’une école bourg Peu de trafic routier Manque d’un lieu de rencontre La présence de logements locatifs Peu de chemins de randonnée La proximité des services (autoroute, Un bourg traversé par une ligne gares, commerces, services à la personne, électrique …) Un bourg excentré des voies de Proximité des équipements scolaires communication Une commune non desservie par des transports en commun

Enjeux

Préserver l’activité agricole Maintenir l’école Préserver la qualité des paysages Préserver les milieux naturels Assurer un développement cohérent et maîtrisé du bourg Valoriser le bourg Favoriser la découverte de la vallée des étangs Favoriser le mieux vivre ensemble

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Partie 3 : Projet communal et ses justifications

I.Les politiques supracommunales et leurs incidences

Le Plan Local d’Urbanisme doit être révisé dans le souci constant du respect des réglementations supracommunales qui s’imposent à la commune. Celles-ci concernent : -les lois d’aménagement et d’urbanisme, -les servitudes d’utilité publique et les éléments susceptibles de devenir à terme des servitudes, -les différents plans ou schémas élaborés à une échelle supérieure à celle de la commune et qui doivent être intégrés dans le cadre de la révision du Plan Local d’Urbanisme, -les autres éléments et opérations intercommunales.

A. Les lois d’aménagement et d’urbanisme

1.La loi Solidarité et Renouvellement Urbains du 13 décembre 2000 : principes généraux applicables en matière d’aménagement et d’urbanisme

Les différentes dispositions du présent dossier de Plan Local d’Urbanisme sont compatibles avec la réglementation fixée par le Code de l’Urbanisme, et en particulier aux articles :

Article L110, qui énonce les principes généraux en matière d’aménagement et d’urbanisme Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences. Afin d'aménager le cadre de vie, d'assurer sans discrimination aux populations résidentes et futures des conditions d'habitat, d'emploi, de services et de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources, de gérer le sol de façon économe, d'assurer la protection des milieux naturels et des paysages ainsi que la sécurité et la salubrité publiques et de promouvoir l'équilibre entre les populations résidant dans

les zones urbaines et rurales et de rationaliser la demande de déplacements, les collectivités publiques harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions d'utilisation de l'espace.

Article L121-1, qui rappelle les principes permettant de favoriser un développement durable Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d'urbanisme et les cartes communales déterminent les conditions permettant d'assurer :

1° L'équilibre entre :

a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux; b) L'utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ;

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1° bis La qualité urbaine, architecturale et paysagère des entrées de ville ;

2° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements et de développement des transports collectifs ;

3° La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, et la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature.

2.Les lois Grenelles

a)LOI n° 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement et LOI n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement, dite loi Grenelle I et II

CHAPITRE II : URBANISME

SECTION 1 : DISPOSITIONS RELATIVES AUX OBJECTIFS

Article 7

I. ― Le rôle des collectivités publiques dans la conception et la mise en œuvre de programmes d'aménagement durable doit être renforcé. A cet effet, l'Etat incitera les régions, les départements et les communes et leurs groupements de plus de 50 000 habitants à établir, en cohérence avec les documents d'urbanisme et après concertation avec les autres autorités compétentes en matière d'énergie, de transport et de déchets, des « plans climat-énergie territoriaux » avant 2012.

II. ― Le droit de l'urbanisme devra prendre en compte les objectifs suivants, dans un délai d'un an suivant la publication de la présente loi :

a) Lutter contre la régression des surfaces agricoles et naturelles, les collectivités territoriales fixant des objectifs chiffrés en la matière après que des indicateurs de consommation d'espace auront été définis. Dans les six mois suivant la publication de la présente loi, une étude sur la A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir réforme de la fiscalité et sur les incitations possibles pour limiter l'extension du foncier artificialisé sera effectuée ;

b) Lutter contre l'étalement urbain et la déperdition d'énergie, ainsi que permettre la revitalisation des centres villes, les collectivités territoriales disposant désormais, ou étant dotées dans l'année qui suit l'adoption de la présente loi, d'outils leur permettant en particulier de

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conditionner la création de nouveaux quartiers, d'opérations d'aménagement à dominante d'habitat ou de bureaux à la création ou au renforcement correspondant des infrastructures de transport, ainsi que de prescrire, dans certaines zones, des seuils minimaux de densité ou des performances énergétiques supérieures à la réglementation ;

c) Concevoir l'urbanisme de façon globale en harmonisant les documents d'orientation et les documents de planification établis à l'échelle de l'agglomération ; d) Préserver la biodiversité, notamment à travers la conservation, la restauration et la création de continuités écologiques ;

e) Assurer une gestion économe des ressources et de l'espace et réexaminer dans cette perspective les dispositifs fiscaux et les incitations financières relatives au logement et à l'urbanisme ;

f) Permettre la mise en œuvre de travaux d'amélioration de la performance énergétique des bâtiments, notamment l'isolation extérieure, en adaptant les règles relatives à la protection du domaine public ;

g) Créer un lien entre densité et niveau de desserte par les transports en commun.

II. L'Etat encouragera la réalisation, par les collectivités territoriales, d'opérations exemplaires d'aménagement durable des territoires.

Il mettra en œuvre un plan d'action pour inciter les collectivités territoriales, notamment celles qui disposent d'un programme significatif de développement de l'habitat, à réaliser des éco quartiers avant 2012, en fournissant à ces collectivités des référentiels et une assistance technique pour la conception et la réalisation des projets. Il encouragera la réalisation, par des agglomérations volontaires, de programmes globaux d'innovation énergétique, architecturale, paysagère et sociale, en continuité avec le bâti existant, qui intégreront dans leurs objectifs la préservation et la rénovation du patrimoine existant, le développement des transports en commun et des modes de déplacement économes en énergie, la

prise en compte des enjeux économiques et sociaux, la réduction de la consommation d'espace et la réalisation de plusieurs éco quartiers. Un plan pour restaurer la nature en ville sera préparé pour l'année 2009.

SECTION 2 : DISPOSITIONS RELATIVES A L'URBANISME ET AU PATRIMOINE

Article 8 I. ― L'article L. 110 du code de l'urbanisme est ainsi modifié :

1° A la dernière phrase, après les mots : « gérer le sol de façon économe, », sont insérés les mots : « de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de réduire les consommations d'énergie, d'économiser les ressources fossiles » et, après les mots : « des paysages », sont insérés les mots : «,

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir la préservation de la biodiversité notamment par la conservation, la restauration et la création de continuités écologiques, » ;

2° Il est ajouté une phrase ainsi rédigée : « Leur action en matière d'urbanisme contribue à la lutte contre le changement climatique et à

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l'adaptation à ce changement. »

II. ― Après l'article L. 128-3 du même code, il est inséré un article L. 128-4 ainsi rédigé : « Art. L. 128-4. - Toute action ou opération d'aménagement telle que définie à l'article L. 300-1 et faisant l'objet d'une étude d'impact doit faire l'objet d'une étude de faisabilité sur le potentiel de développement en énergies renouvelables de la zone, en particulier sur l'opportunité de la création ou du raccordement à un réseau de chaleur ou de froid ayant recours aux énergies renouvelables et de récupération. »

 LOI n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement, dite loi Grenelle II

Article L121-1 Modifié par LOI n° 2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 14

Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d'urbanisme et les cartes communales déterminent les conditions permettant d'assurer, dans le respect des objectifs du développement durable :

1° L'équilibre entre :

a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux, la mise en valeur des entrées de ville et le développement rural ;

b) L'utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ;

c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ;

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, et la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature.

3.La loi sur l’Eau du 3 janvier 1992

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Elle vise à améliorer la gestion et la qualité de la ressource en eau potable et la gestion des rejets d’eaux pluviales et d’eaux usées. Elle impose notamment pour chaque commune d’adapter les choix en matière d’urbanisation aux choix en matière d’assainissement et de définir les secteurs dans lequel un assainissement est ou sera collectif et les secteurs dans lesquels l’assainissement sera autonome lorsque le raccordement présente des difficultés techniques.

Par ailleurs, l’A.R.S. rappelle qu’il convient d’établir une zone tampon « non aedificandi » (ne devant pas accueillir de constructions) de 100 mètres minimum entre les zones d’habitat et le site de traitement, afin de préserver les habitants d’éventuelles nuisances. Cette prescription a été prise en compte dans l’établissement du zonage du Plan Local d’Urbanisme.

4.La loi sur les Paysage du 8 janvier 1993

Elle a pour objet une meilleure prise en compte des paysages urbains et naturels. La mise en œuvre de cette loi est facilitée par la loi de Solidarité et de Renouvellement Urbains qui insiste sur la prise en compte des paysages dans les documents d’urbanisme.

La révision du Plan Local d’Urbanisme a permis d’appréhender le développement de la commune dans le respect de ces objectifs de protection du paysage.

5.La loi sur le renforcement de la protection de l’environnement du 2 février 1995 (loi Barnier)

L’article 52 de la loi du 2 février 1995 dite « loi Barnier » crée un nouvel article L111-1-4 du Code de l’Urbanisme. Cet article part du constat de la dégradation des paysages des entrées de ville ou de bourg. Afin de lutter contre un développement anarchique des constructions le long des axes routiers, la loi prévoit qu’en dehors des espaces urbanisés des communes, les constructions ou installations sont interdites dans une bande de 75 mètres de part et d'autre de l'axe des routes

classées à grande circulation (100 mètres pour les autoroutes, voies express et déviations).

Cette interdiction ne s'applique pas : -aux constructions ou installations liées ou nécessaires aux infrastructures routières ; -aux services publics exigeant la proximité immédiate des infrastructures routières ; -aux bâtiments d'exploitation agricole ; -aux réseaux d'intérêt public. -Elle ne s'applique pas non plus à l'adaptation, la réfection ou l'extension de constructions existantes.

Cette bande inconstructible cesse d’exister dès lors qu’un plan d’aménagement paysager accompagne l’urbanisation de ces zones et que celle-ci est justifiée et motivée au regard notamment des nuisances, de la sécurité, de la qualité architecturale, ainsi que de la qualité de l'urbanisme et des

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La commune de Launay-Villiers n’est pas soumise à cette loi.

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B.Schémas ou plans à prendre en compte

1.Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SAGE) du Bassin Loire- Bretagne

Orientations fondamentales et dispositions :

Repenser les aménagements de cours d'eau Réduire la pollution par les nitrates Réduire la pollution Maîtriser la pollution par les pesticides Maîtriser les pollutions dues aux substances Protéger la santé en protégeant l'environnement Maîtriser les prélèvements d'eau Préserver les zones humides et la biodiversité Rouvrir les rivières aux poissons migrateurs Préserver le littoral Préserver les têtes de bassin versant Réduire le risque d'inondations par les cours d'eau Renforcer la cohérence des territoires et des politiques publiques Mettre en place des outils réglementaires et financiers Informer, sensibiliser, favoriser les échanges

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Service responsable : D.R.E.A.L. 34, Place Viarme BP 32205 44022 NANTES cedex 1 Tél : 02 40 99 58 00 Fax : 02 40 99 58 01

2.Le S.A.G.E. de la Mayenne

Launay-Villiers se trouve dans le périmètre du S.A.G.E (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) de la Mayenne qui a été approuvé le 28 juin 2007.

Service responsable : Direction de l’eau, des milieux et des paysages Centre administratif Jean Monnet BP 1429

53 014 LAVAL Tél : 02 43 59 96 05 - Fax : 02 43 59 96 28

C.Autres éléments

1.Les espaces à préserver et à valoriser

La commune de Launay-Villiers est concernée par deux ZNIEFF (Zone d’Intérêt Écologique, Floristique et Faunistique) de type1 :

-« L’étang de la Forge à Port-Brillet », N° Régional 0000 3083 -« L’ancienne carrière de l’Euche », N° Régional 0000 3107

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir Service responsable : D.R.E.A.L. 34, Place Viarme BP 32205 44022 NANTES cedex 1 Tél : 02 40 99 58 00

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Fax : 02 40 99 58 01

2. Les sites archéologiques

Deux zones de sensibilités archéologiques ont été recensées sur la commune de Launay-Villiers : -Zone 1 – Ancien village, au lieu-dit « La Salle », n° 53 129 0001, -Zone 2 – Édifice fortifié, au lieu-dit « Le Bas-Bourg », n° 53 182 0001.

Ces sites sont concernés par les dispositions de la loi validée du 27 septembre 1941, par le décret n° 86-192 du 5 février 1986, relatif à la prise en compte de la protection du patrimoine et par la loi n°2001-44 du 17 janvier 2001 relative à l’archéologie préventive, modifiée par la loi n°2003-707 du 1er août 2003. Un zonage spécifique de protection de ces sites doit permettre de les préserver de toutes dégradations inopportunes.

Aspects réglementaires et législatifs Les articles du Livre V titre II, chapitre 4 du Code du patrimoine (partie législative) et le chapitre X du décret n° 2004-490, ont modifié la prise en compte du patrimoine archéologique dans le cadre de l'aménagement du territoire. Ainsi, l'article L. 524-2 de ce même code institue une redevance d'archéologie préventive due par les personnes publiques ou privées projetant d'exécuter sur un terrain d’une superficie de 3000 m², des travaux affectant le sous-sol qui sont soumis à une autorisation ou une déclaration préalable en application du code de l'urbanisme, ou donnent lieu à une étude d'impact en application du code de l'environnement ou, dans le cas des autres types d'affouillement, qui sont soumis à déclaration administrative préalable selon les modalités fixées par décret du Conseil d'État.

Le fait générateur de la redevance d'archéologie préventive est énuméré par les alinéas suivants de l'article L 524-4 du Code du patrimoine. Les nouvelles dispositions relatives à cette redevance

seront appliquées à compter du 1er novembre 2003.

L'article L. 524-7 indique que le montant de la redevance d'archéologie préventive est égal à 0,32 Euro par mètre carré. Ce montant est indexé sur l'indice du coût de la construction.

L'article L. 524-3 prévoit les exonérations de la redevance d'archéologie préventive, c'est à dire les travaux relatifs aux logements à usage locatif construits ou améliorés avec le concours financier de l'État en application des 3° et 5° de l'article L-351-2 et des articles L. 472-1 et L. 472-1-1 du code de la construction et de l'habitation au prorata de la surface hors d'œuvre nette effectivement destinée à cet usage, ainsi que les constructions de logements réalisés par une personne physique pour elle-même et les affouillements rendus nécessaires pour la réalisation de travaux agricoles ou forestiers.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir Il importe aussi de rappeler les dispositions de l'article R. 111-3-2 du code de l'urbanisme, ainsi que toutes les modifications, toujours en vigueur, apportées au code de l'urbanisme par le décret n° 2004-490 du 3 juillet 2004 ainsi que les dispositions de l'article L. 112-7 du code de la construction et de l'habitation.

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Il importe que la commune intègre les termes de l’article L. 531-14 du Code du patrimoine applicables à l'ensemble du territoire communal:

<< Lorsque par suite de travaux ou d’un fait quelconque, des monuments, ruines, [...~, ou plus généralement des objets pouvant intéresser la préhistoire l'histoire l'art, I'archéologie ou la numismatique sont mis au jour, I'inventeur de ces vestiges ou objets et le propriétaire de I 'immeuble où ils ont été découverts sont tenus d’en faire la déclaration commune, lequel prévient la direction régionale des affaires culturelles des Pays de la Loire (service régional de l'archéologie - 1, rue Stanislas Baudry BP 63 518 - 44 035 NANTES CEDEX I - tel. 02 40 14 23 30).

Il est souhaitable que soient mentionnées les dispositions sanctionnant le non-respect de ces textes, dont celles de l'article 322-2 du code pénal relatif aux crimes et délits contre les biens précédemment introduits en annexe I dans les POS.

Proposition de recommandation ou d'association

Patrimoine archéologique

Pour finir, concernant la recommandation ou l'association, il nous apparaît nécessaire d'inviter la commune à prendre en compte, le plus en amont possible, la recherche du patrimoine archéologique dans le cadre de sa future urbanisation. A cet effet, l'article L. 522-4 du Code du patrimoine permet, hors des zones archéologiques définies en application de l’article L. 522-5 de ce même code, aux personnes qui projettent de réaliser des aménagements, ouvrages ou travaux, de saisir l’Etat afin qu'il examine si leur projet est susceptible de donner lieu à des prescriptions de diagnostic archéologique. Si l'Etat fait connaître la nécessité d'un diagnostic archéologique, l’aménageur peut en demander la réalisation anticipée. Les articles 10 à 12 du décret n° 2004-490 viennent préciser la procédure de la demande.

Service responsable :

Service Régional de l’Archéologie, 1, rue Stanislas Baudry BP 63 518 44 000 Nantes Cedex 1

Secrétariat : 02.40.14.23.30

3.La règle de réciprocité : art. L. 111-3 du Code Rural

Elle impose un retrait réciproque entre les constructions à usage d’habitation et les bâtiments agricoles, afin d’éviter les nuisances présentant un caractère permanent pour le voisinage, tout en permettant aux exploitations agricoles de se développer sans contraintes liées à la présence de tiers.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir La distance retenue sera un périmètre de 100 m, conformément aux souhaits de la Chambre d’agriculture.

« Lorsque des dispositions législatives ou réglementaires soumettent à des conditions de distance l'implantation ou l'extension de bâtiments agricoles vis-à-vis des habitations et immeubles habituellement occupés par des tiers, la même exigence d'éloignement doit être imposée à ces

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derniers à toute nouvelle construction précitée à usage non agricole nécessitant un permis de construire, à l'exception des extensions de constructions existantes. Par dérogation aux dispositions de l'alinéa précédent, une distance d'éloignement inférieure peut être autorisée par l'autorité qui délivre le permis de construire, après avis de la chambre d'agriculture, pour tenir compte des spécificités locales, notamment dans les zones urbaines délimitées par les documents d'urbanisme opposables aux tiers et dans les parties actuellement urbanisées de la commune en l'absence de documents d'urbanisme. »

4.Les installations classées pour la protection de l’environnement

Les installations classées correspondent à des sites publics ou privés, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publique, soit pour l'agriculture, soit pour la protection de la nature et de l'environnement, soit pour la conservation des sites et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine archéologique.

Elles sont soumises à deux régimes différents : -la déclaration pour les installations qui ne présentent pas de graves dangers ou inconvénients. -l’autorisation pour les installations qui présentent de graves dangers ou inconvénients. Dans ce cas, la délivrance de l’autorisation peut être subordonnée notamment à leur éloignement des habitations.

5.Plan climat énergie territorial (PCET)

Le Conseil Général de la Mayenne est en cours d’élaboration d’un PCET.

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II. Choix retenus pour établir le PADD et justification du zonage

Le projet exposé dans le PADD détermine des choix, des orientations en matière d’aménagement et d’urbanisme, expose également des projets plus précis. Ce document engage la commune sur ces points et justifie le zonage et le règlement qui y correspond.

A. Hypothèse de croissance

Trois hypothèses de croissance différentes ont été proposées aux élus : - Une première hypothèse de croissance de + 1,5% par an, ce qui correspond à la croissance observée sur la commune entre 1999 et 2009, - Une deuxième hypothèse de croissance de + 1 % par an, ce qui correspond à peu près à la croissance observée sur la commune entre 1975 et 1982, - Une troisième hypothèse de croissance de +0,5 %, légèrement supérieur à la croissance observée entre 1990 et 1999.

1ère hypothèse 2ème hypothèses 3ème hypothèses

+ 1,5 % + 1 % + 0,5 % Population totale + 64, soit 463 + 41, soit 440 +20, soit 419 future Nombre de 23 nouvelles 15 nouvelles 7 nouvelles logements constructions constructions constructions Superficie nécessaire 1,64 ha 1,07 ha 0,5 ha

Les élus font le choix de permettre la construction de 15 à 20 nouvelles constructions dans les 10 prochaines années, soit une croissance entre +1% et +1,5 %.

Ce scénario de développement de la démographie communale détermine un apport de

population supplémentaire estimé à environ 50 personnes, à l’horizon 2024, sur la base du recensement effectué par l’INSEE en 2009 (396 habitants) et du maintien de la croissance démographique observée entre 1999 et 2009.

Les capacités d’accueil développées par le PLU de Launay-Villiers se basent sur une croissance démographique en adéquation avec le maintien de l’attractivité résidentielle de la commune et visent à répondre aux besoins d’une population estimée à 440 habitants à l’horizon 2024. En effet, ce scénario de développement démographique est la traduction d’une croissance dynamique, notablement observée depuis le début des années 90, qui tient compte de la pression foncière actuelle et de celle qui s’annonce tout aussi prévisible pour la décennie à venir. La situation de la commune est particulière puisque la quasi-totalité des terres agricoles entourant le bourg appartiennent à un seul et même propriétaire. Actuellement, la commune ne peut répondre à une

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir demande faute de terrain constructible disponible.

De plus, la commune de Launay-Villiers bénéficie de la proximité de plusieurs pôles d’emploi à moins de 20 minutes : - Saint-Pierre-la-Cour, zone d’activité, à 4 kilomètres, - La Gravelle, EcoParc regroupant plus de 20 entreprises, à moins de 10 kilomètres,

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- Vitré, à moins de 17 kilomètres. On peut également noter la proximité de la ville de Laval à 22 kilomètres, soit 30 minutes.

D’autre part, sur les 9 logements vacants recensés sur la commune, la moitié ne correspond plus au stand de confort d’aujourd’hui, et ces logements ne sont pas sur le marché, à la vente ou en location.

Les élus souhaitent ainsi maintenir cette dynamique démographique sans dénaturer le caractère de la commune, l’accueil une vingtaine de constructions paraît envisageable et raisonnable.

La station d’épuration du bourg a une capacité de 250 Équivalents Habitants. Suite à une étude faite en 2010, il s’avère que cette station est à 40% de sa capacité de traitement.

La densité des constructions sera de 12 à 14 constructions à l’hectare. Il est donc nécessaire d’ouvrir l’urbanisation entre 1 à 1,7 ha.

B.Choix retenus pour établir le PADD

1.Préserver la diversité de l’offre de l’habitat

Afin de maintenir la mixité sociale de la commune, la commune devra par ses extensions urbaines, permettre l’implantation de toutes les catégories socio-professionnelles. Pour se faire, les aménagements futurs proposeront une variété concernant les tailles des parcelles. Les orientations d’aménagement et de programmations imposent un minimum de 10 % de parcelles d’une superficie égale ou inférieure à 350 m² sur l’ensemble de la zone AUh.

2. Préserver les espaces naturels et les paysages

La vallée des étangs est un espace naturel remarquable, inscrit et classé parmi les sites de

caractère pittoresque de la Mayenne. Depuis cette vallée, plusieurs éléments du patrimoine sont visibles tel que l’Eglise et le Château de Launay-Villiers. De plus, le bourg entretient également un contact visuel avec la vallée des Etangs, relation qu’il convient de préserver de toute urbanisation. Afin de préserver cette co-visibilité entre le bourg et la vallée des Etangs, le développement urbain de la commune devra être envisagé au nord du bourg actuel.

3. Favoriser les déplacements doux

Afin de favoriser les déplacements doux au sein du bourg et de la commune, plusieurs actions sont envisagées : -Développement de liaisons piétonnes et cyclables permettant de connecter les deux futures zones de développement (zones AUh et 2AU) à l’école,

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir -Développement de liaisons piétonnes et cyclables reliant le bourg et le sentier de randonnée situé au Sud-Est du bourg. Ceci afin d’éviter aux habitants de prendre leur véhicule pour rejoindre le sentier de randonnée.

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4. Préserver et restaurer les continuités écologiques

La trame bleue et la trame verte ont pour objectif de contribuer à préserver la diversité biologique.

Trame Bleue

La trame bleue correspond sur le territoire de Launay Villiers, à la «vallée des étangs », sur la partie Est de la commune, qui suit le ruisseau de la petite haie.

Le long de cette vallée, il est possible de trouver des fourrés mésophiles, des pelouses calcicoles mésoxroclines, et quelques hêtraies neutrophiles à aspérule. Cette flore se trouve plus facilement au sud de la commune, et plus particulièrement à proximité de l’étang de la Forge. A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir Cet écosystème est également le refuge ponctuel des oiseaux migrateurs. Le lit majeur de ce cours d’eau ainsi que les étangs qu’il traverse, ont été classés en zone N, les préservant ainsi de toutes nouvelles constructions. Les zones humides fonctionnelles, situées à proximité immédiate, ont également été classées en zone N. La vallée du Vicoin a fait l’objet du même classement, car il est possible d’observer le même écosystème.

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Trame Verte

La trame verte correspond à l’ensemble du territoire communal excepté le bourg. En effet, la commune de Launay-Villiers comprend deux ZNIEFF, ainsi qu’une continuité du maillage bocager. La préservation des haies et talus au sens de l’article L123-1-5 7° du code de l’Urbanisme effectués en concertation avec les agriculteurs de la commune, va permettre de maintenir les écosystèmes liés à ce bocage.

Ce maillage bocager faisant partie intégrante de l’activité agricole, celui-ci se retrouve majoritairement en zone A (agricole).

La « protection des haies de la commune » reprend la prescription faite dans le guide méthodologique élaboré par la DDT et la Chambre d’agriculture.

« L'arrachage d'une haie pourra être autorisé dans le cadre de la création d'un accès par unité foncière ou lors d'un regroupement parcellaire. Il faut toutefois éviter les créations d'accès pour les haies ayant des fonctions de rétention d'eau.

En cas d’arasement de talus ou d’arrachage de haies dûment motivés, il sera exigé un déplacement de talus et/ou une reconstitution de haies (à l’aide d’essences locales) de linéaire et d’intérêt environnemental équivalents (en rupture de pente, avec une ou plusieurs connexions biologiques.). La reconstitution pourra se situer sur un emplacement de « Haies à créer ou restaurer » identifié. »

5. Accompagner le développement économique

Afin de permettre le développement des activités économiques de la commune, plusieurs actions sont envisagées : - Permettre l’accueil de nouveaux artisans et entreprises, - Permettre le développement d’activité secondaire pour les exploitants agricoles

- Protéger l’espace agricole, - Permettre la pratique de vente en circuit court au sein du bourg.

C.Motifs de la délimitation des zones et des dispositions règlementaires

Le règlement divise la commune en 4 grands types de zones :

-Les zones U : urbaines, -Les zones AU : à urbaniser, -Les zones A : agricoles, -Les zones N : naturelles.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir Certaines zones sont différenciées en sous-zones comportant chacune leur règlement d’urbanisme propre.

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1.Les zones urbaines

Rappel de l’article R.123-5 du Code de l’Urbanisme: ««Les zones urbaines sont dites «zones U». Peuvent être classés en zone urbaine, outre les secteurs déjà urbanisés, les secteurs de la commune où la capacité des équipements publics ou en cours de réalisation permettent d’admettre immédiatement des constructions».

a.Zone Ua

La zone Ua comprend l’ensemble du centre bourg, et plus particulièrement les constructions datant d’avant 1960 qui se sont principalement développées le long de la départementale 279, la place de l’Eglise et la voie communale n°5. Le bâti y présente un caractère traditionnel. Le règlement vise à maintenir et renforcer la structure urbaine du centre bourg, notamment la construction à l’alignement et le caractère dense du bâti. Le règlement favorise le maintien architectural du centre bourg en édictant des règles précises sur l’aspect extérieur des constructions.

Bien que la taille des parcelles de cette zone soit petite, il existe encore quelques possibilités de densifier ce tissu urbain. Néanmoins, certains jardins privatifs sont à préserver afin de conserver l’identité du bourg.

L’objectif de cette zone est de permettre le renouvellement urbain et la densification sans dénaturer les qualités architecturales du bâti ancien.

Caractéristiques des principales dispositions du règlement

 Article 1 : Occupations et utilisations du sol interdites

Sont interdites les activités et installations qui seraient incompatibles avec le bourg comme les constructions à usage industriel, à usage d’entrepôt ou encore les constructions destinées à l’exploitation agricole ou forestière.

 Article 6 : Implantation des constructions par rapport aux voies et aux emprises publiques

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir La zone Ua étant pour l’essentiel constituée de façades alignées sur rue, l’alignement des bâtiments par rapport aux voies et emprises publiques est la règle principale.

 Article 7 : Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives

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L’implantation en limite séparative est autorisée afin de favoriser la densification.

 Article 10 : Hauteur maximale des constructions

L’article Ua10 prévoit une hauteur maximale du faitage à 10 mètres. Cette mesure vise à favoriser une densification maîtrisée du tissu urbain tout en respectant les morphologies bâties existantes.

 Article 11 : Aspects extérieurs des constructions

Cet article définit des principes généraux permettant de garantir une valorisation de la qualité architecturale de la zone Ua. Sont à ce titre plus particulièrement traités: -Les toitures -Les ouvertures -Les façades et revêtements -Les clôtures

 Article 14 : Coefficient d’occupation des sols

L’instauration de règles de morphologie urbaine précises (en termes d’implantation et de hauteur) motive la non réglementation du coefficient d’occupation des sols.

b.Zone Ub

Ce secteur correspond aux premières extensions du bourg. Les zones Ub se répartissent en trois secteurs autour du bourg, au nord-ouest, à l’est et au sud. Caractérisés par de l’habitat pavillonnaire, ces sones devront évoluer vers plus de densité pour

renforcer leur caractère urbain.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir

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L’objectif de ces zones est de favoriser une certaine densité pour permettre une optimisation du foncier résiduel encore disponible. En effet, certaines parcelles de cette zone sont encore disponibles.

Afin de créer une unité entre les zones Ua et Ub, le règlement fixe des règles architecturales pour rappeler les teintes et matériaux utiliser en zone Ua.

Caractéristiques des principales dispositions du règlement

 Article 1 : Occupations et utilisations du sol interdites

Sont interdites les activités et installations qui seraient incompatibles avec la vocation principale de la zone comme les constructions à usage industriel, à usage d’entrepôt, destinées à l’exploitation agricole ou forestière qui font l'objet de zones spécifiques et réservées.

Enfin, le règlement s'attache à interdire également les occupations et utilisations des sols de type activités de dépôt, ouverture et exploitation de carrières ou de gravières ainsi que les occupations et utilisations du sol destinées aux Habitations légères de loisirs, résidences mobiles de loisirs, camping qui s'avèrent incompatibles avec l'environnement urbain (intégration paysagère)

 Article 9 : Emprise au sol des constructions

L’emprise au sol n’est pas réglementée afin de favoriser le renouvellement urbain ou l’optimisation du foncier.

 Article 11 : Aspects extérieurs des constructions

Cet article définit des principes généraux permettant de garantir une bonne insertion des constructions dans leur environnement. Sont à ce titre plus particulièrement traités :

-les façades, -les toitures -les clôtures

 Article 12 : Stationnement

Les règles relatives au stationnement prévoient l’obligation de réaliser des places de stationnement entre les différentes catégories de construction non interdites dans la zone. Les règles sont différenciées entre les destinations comme le permet l’article R.123-9 du code de l’urbanisme et visent à maintenir un fonctionnement relativement fluide de la circulation des différents quartiers traités.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir  Article 14 : Coefficient d’occupation des sols

L’instauration de règles de morphologie urbaine précises (en termes d’implantation et de hauteur) motive la non réglementation du coefficient d’occupation des sols.

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c.Zone Ue

La zone Ue comprend un entrepôt situé à l’entrée du bourg, le long de la départementale 279. L’objectif de cette zone est de permettre le maintien de cette activité économique.

Caractéristiques principales du règlement

 Articles 1 et 2: Occupations et utilisations du sol interdites ou soumises à conditions particulières

S’agissant d’une zone d’activités, le règlement interdit les occupations et utilisations du sol incompatibles comme les constructions destinées à l’exploitation agricole ou forestière, les constructions à usage d’habitation, l’ouverture et l’exploitation de carrière ou de gravière, les habitations légères de loisirs, résidences mobiles de loisirs, campings ou encore caravanes.

 Article 6: Implantation des constructions par rapport aux voies et aux emprises publiques.

Le recul des bâtiments par rapport aux voies et emprises publiques est la règle. Ce recul est fixé à 6m minimum de l’alignement des voies et emprises publiques. Cette règle est justifiée pour des questions de sécurité notamment, l’accès aux bâtiments étant facilité par de telles règles de recul.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir  Article 13: Espaces libres et plantations

Les zones d’activités existantes sont marquées par un désintérêt certain pour toutes considérations d’ordre esthétiques ou paysagères. Le présent PLU entend désormais contraindre les constructeurs à de nouvelles dispositions:

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-Les aires de stationnement comportant plus de 10 places doivent être plantées à raison d'un arbre de haute tige pour 4 emplacements, -Les surfaces non occupées par les aires de stationnement et de manœuvre, et au moins 10 % de la superficie totale de l'unité foncière, doivent être aménagées en espaces verts, avec en plus au moins 1 arbre tige pour 200m2 de terrain libre de toute construction.

2.Les zones à urbaniser

Rappel de l’article R.123-6 du code de l’urbanisme :

«Les zones à urbaniser sont dites "zones AU". Peuvent être classés en zone à urbaniser les secteurs à caractère naturel de la commune destinés à être ouverts à l'urbanisation. Lorsque les voies publiques et les réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant, d'assainissement existant à la périphérie immédiate d'une zone AU ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de cette zone, le projet d'aménagement et de développement durable et le règlement définissent les conditions d'aménagement et d'équipement de la zone. Les constructions y sont autorisées soit lors de la réalisation d'une opération d'aménagement d'ensemble, soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone prévus par le projet d'aménagement et de développement durable et le règlement. Lorsque les voies publiques et les réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant, d'assainissement existant à la périphérie immédiate d'une zone AU n'ont pas une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de cette zone, son ouverture à l'urbanisation peut être subordonnée à une modification ou à une révision du plan local d'urbanisme.»

La commune de Launay Villiers a connu un développement urbain mesuré au cours des dernières années. Aujourd’hui, la vacance est quasi nulle sur le territoire. Par conséquent, afin d’accueillir de nouveaux habitants, la construction de nouvelles habitations est nécessaire.

Dans les zones à urbaniser, la volonté des élus est de conserver autant que possible la végétation déjà existante telle que les haies ainsi que de ne pas dénature les vues sur le bourg.

a.Zone AUh

La zone AUh correspond à la zone d’extension du bourg qui n’est pas encore équipée. Ce secteur accueillera de l’habitat.

D’une surface de 1,77 hectare, ce secteur comprend les parcelles 1355, 898, 845, 842 ainsi que la partie Ouest de la parcelle 798. Ces parcelles sont

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir actuellement des champs cultivés.

La vocation de cette zone est l’accueil d’un lotissement, avec une densité de 12 à 14 logements par hectare au minimum. Il est possible, mais la

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décision n’a pas encore été totalement arrêtée, de créer un bâtiment polyvalent sur ce secteur.

Tout ce secteur sera raccordé à l’ensemble des réseaux de la commune.

Caractéristiques des principales dispositions du règlement

 Article 1 : Occupations et utilisations du sol interdites

 Article 6 : Implantations des constructions par rapport aux voies

L’article 6 prévoit une implantation des constructions soit à l’alignement des voies, soit avec un retrait minimum de 5 mètres. Néanmoins, afin de permettre une exposition sud de la façade principale et des pièces à vivre, une implantation en fond de parcelle est possible.

 Article 7 : Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives

L’implantation en limite séparative est autorisée afin de favoriser la densification.

 Article 9 : Emprise au sol des constructions

L’emprise au sol n’est pas réglementée afin de favoriser l’optimisation du foncier.

 Article 10 : Hauteur maximale des constructions

L’article AUh 10 prévoit une hauteur maximale du faitage à 10 mètres et à 7 mètres à l’acrotère pour les toitures terrasses, afin de permettre des constructions à étage et ainsi favoriser la densification.

 Article 11 : Aspects extérieurs des constructions

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir Cet article définit des principes généraux permettant de garantir une bonne insertion des constructions dans leur environnement. Sont à ce titre plus particulièrement traités : -les façades, -les toitures -les clôtures

PLU de Launay-Villiers – Rapport de présentation

 Article 12 : Stationnement

Le règlement prévoit à ce que toutes constructions à usage d’habitation comprennent deux stationnements minimum sur sa parcelle.

 Article 14 : Coefficient d’occupation des sols

L’instauration de règles de morphologie urbaine précises (en termes d’implantation et de hauteur) motive la non réglementation du coefficient d’occupation des sols.

Orientations prescrites dans les OAP

Les principes suivants ont guidé l’élaboration du parti d’urbanisme et d’aménagement :

• Accès : -les accès à prévoir. Les entrées et sorties doivent être suffisantes pour desservir la zone.

• Voirie : -les lignes directrices de la voirie devront être courbes pour limiter l’effet venturi responsable de fortes déperditions énergétique et pour limiter la vitesse des véhicules, -les circulations douces (piéton, vélo) qui permettent de relier la zone au centre bourg et

facilitent la déambulation.

• Tissu urbain : -Favoriser une orientation sud des façades principales des constructions à plus ou moins 45°par rapport au sud, -Favoriser une mixité sociale par une hétérogénéité dans la forme et taille du découpage parcellaire en privilégiant une taille de parcelle plus réduite à proximité du centre bourg et plus importante dès lors que l’on s’en éloigne. Cependant, l’organisation et la taille des parcelles vont au-delà des orientations d’aménagement, par conséquent l’organisation parcellaire n’est nullement figée. -Un minimum de 10 % des parcelles devront être de petite taille, c’est-à-dire égale ou inférieure à 350 m². -Aménagement d’une densité de 12 à 14 logements à l’hectare.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir • Aspects paysagers -Le traitement paysager des espaces publics au sein du lotissement (coulée verte) limitera l’impact de la zone sur le paysage et permettra d’agrémenter ce futur secteur urbanisé.

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PLU de Launay-Villiers – Rapport de présentation

-Créer une haie en périphérie du site sur les périphéries Nord et Est. Ces haies permettront de limiter l’impact visuel de ce lotissement, mais également de casser les vents du Nord et de l’Est.

b.Zone 2AU

D’une surface de 4600 m², ce secteur comprend les parcelles 449, 1169, 1173, 1463, 1462, 1461 et la partie Est de la parcelle 436. L’ensemble du secteur est en prairie ou jardins.

Situé entre le lotissement des années 70-80 et le centre bourg, ce secteur permet de relier ces deux parties du bourg. De plus, l’aménagement de cet espace permettra de créer une liaison entre l’école située au Sud du bourg, et la future zone d’urbanisation, au Nord.

Néanmoins, ce secteur n’est pas un secteur prioritaire de développement, les élus privilégiant dans un premier temps le secteur Nord, pour des raisons de facilité d’acquisition.

Tout ce secteur est raccordable à l’ensemble des réseaux de la commune.

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c.Zone AUe

Après le débat public autour du projet de P.A.D.D., il est ressorti que les habitants de la commune présents à ce débat, regrettaient l’absence d’une zone artisanale sur la commune de Launay Villiers, zone qui pourrait accueillir des artisans de la commune ou des communes voisines.

Afin de répondre à cette demande, mais en gardant une certaine logique dans le développement des zones d’activités au niveau intercommunal, le choix s’est porté sur une partie de la parcelle 11 au Sud-Ouest de la commune, pour une surface de 1,22 ha.

Cette zone d’activité sera le prolongement de la zone d’activité de Saint Pierre la Cour. Dans le document d’urbanisme de Saint Pierre la Cour, a été envisagé le passage d’une voie sur cette parcelle. Cette voie permettra d’accéder à ce secteur.

Tout le secteur sera raccordé à l’ensemble des réseaux de la commune de Saint Pierre La Cour.

Ce projet a été élaboré en collaboration avec la commune de Saint-Pierre-La-Cour et le SCOT des

Pays de Laval et de Loiron et validé par ceux-ci.

Orientations prescrites dans les OAP

Les principes suivants ont guidé l’élaboration du parti d’urbanisme et d’aménagement :

•Accès : -les accès à prévoir devront être au sud de la parcelle. -Les entrées et sorties de la zone se feront sur une voie à créer dans le prolongement des voies envisagées dans le PLU de Saint-Pierre-la-Cour. -Les entrées et sorties doivent être suffisantes pour desservir la zone.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir •Réseau : -Cette zone devra être raccordée au système de collecte d’eau pluviale de la commune de Saint-Pierre-La-Cour.

•Aspects paysagers -La haie située à l’est de la parcelle devra être préservée.

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PLU de Launay-Villiers – Rapport de présentation

d.Conclusion

Le développement de la commune ne pouvant plus se faire sur l’existant (logements vacants non disponible et plus adapté au confort d’aujourd’hui), le choix s’est porté, pour l’urbanisation future, sur des parcelles proches du bourg. En ce qui concerne la zone d’activité, elle est le prolongement d’une zone d’activité déjà existante et qui est actuellement complète.

3.La zone agricole

Rappel de l’article R.123-7 du Code de l’Urbanisme :

Les zones agricoles sont dites "zones A". Peuvent être classés en zone agricole les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. Les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif et à l'exploitation agricole sont seules autorisées en zone A. Est également autorisé, en application du 2º de l'article R.123-12, le changement de destination des bâtiments agricoles dentifiés dans les documents graphiques du règlement.

a.Zone A : zone agricole

La zone agricole présente un intérêt agricole et agronomique avéré. Elle comprend les terrains qui font l’objet d’une protection particulière en raison de la valeur et du potentiel agronomique, biologique et économique des terres agricoles. Elle est destinée à l’activité agricole et aux constructions liées et nécessaires aux besoins de l’exploitation agricole

Ce secteur comprend les espaces dédiés à l’agriculture. Ne seront admises dans cette zone que les constructions strictement nécessaire à l’activité agricole. Ce secteur se voit protégé de l’implantation de nouvelles habitations qui seraient susceptibles de contraindre davantage l’activité

agricole.

Elle comprend la majeure partie du territoire communal, principalement à l’ouest du bourg. La superficie de la zone A est de 559,73 ha, soit plus de 61,84 % du territoire communal.

b.Zone Ah

La zone Ah regroupe les espaces où se trouvent des habitations au cœur de l’espace agricole qui ne sont pas liées à l’activité agricole. Cette zone permet l’extension des constructions existante et la construction d’annexes.

La superficie de la zone Ah est de 12,47 ha, soit plus de 1,37 % du territoire communal.

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c.Zone Ap

Ce secteur comprend les espaces dédiés à l’agriculture qui est protégé. Cette zone permet de protéger le secteur de toute construction en raison de la protection des zones humides et la prise en compte du site classé et inscrit dans le cadre de la préservation du paysage de la vallée des Etangs Sont également en zone Ap, les espaces sensibles aux mouvements de terrain, afin d’éviter des constructions sur des secteurs où leur intégrité ne pourrait être garanti en raison justement de ce risque naturel.

La superficie de la zone Ap est de 221,16 ha, soit plus de 24,43 % du territoire communal.

4. Les zones naturelles

Rappel de l’article R.123-8 du Code de l’Urbanisme :

Les zones naturelles et forestières sont dites "zones N". Peuvent être classés en zone naturelle et forestière les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l'existence d'une exploitation forestière, soit de leur caractère d'espaces naturels. En zone N peuvent être délimités des périmètres à l'intérieur desquels s'effectuent les transferts des possibilités de construire prévus à l'article L.123-4. Les terrains présentant un intérêt pour le développement des exploitations agricoles et forestières sont exclus de la partie de ces périmètres qui bénéficie des transferts de coefficient d'occupation des sols. En dehors des périmètres définis à l'alinéa précédent, des constructions peuvent être autorisées dans des secteurs de taille et de capacité d'accueil limitées, à la condition qu'elles ne portent atteinte ni à la préservation des sols agricoles et forestiers ni à la sauvegarde des sites, milieux naturels et paysages.

a. Zone Np

La zone Np concerne conformément à l’article R.123-8 du code de l’urbanisme des espaces à protéger en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l'existence d'une exploitation forestière, soit de leur caractère d'espaces naturels.

La zone Np regroupe principalement la vallée des Etangs. La superficie globale de la zone Np est de 10,76 ha.

b. Zone Nh

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir La zone Nh regroupe les espaces où se trouvent des habitations au cœur de l’espace naturel. Cette zone permet l’extension des constructions existante et la construction d’annexes.

La superficie de la zone Nh est de 2,9 ha, soit plus de 0,32 % du territoire communal.

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PLU de Launay-Villiers – Rapport de présentation

III. Incidences de l’urbanisation sur l’environnement

A. Analyse des effets notables prévisibles sur le site NATURA 2000 le plus proche

1.Présentation du site Natura 2000

Le site Natura 2000 le plus proche de la commune est le site « bocage de Montsûrs et la forêt de Sillé-le-Guillaume ». Cette protection concerne essentiellement les arbres creux abritant les Osmoderma Emerita (scarabée Pique Prune).

Description : Ces bocages résiduels sont d'une qualité et d'une densité assez exceptionnelle, ce qui paraît déterminant quant à la représentativité des périmètres de la Mayenne, dont celui-ci, par rapport à la situation actuelle de l'espèce dans le domaine biogéographique français. Le soutien à un élevage extensif dans des systèmes d'exploitation traditionnels, constitue une des mesures de conservation de ces insectes.

Ce site est composé à 70% de terres arables, à 15 % de zones de plantations d’arbres, à 10 % de prairies améliorées et à 5% de forêts caducifoliées.

Vulnérabilité : La disparition et la fragmentation du réseau bocager ainsi que le vieillissement des chênes têtards sont les risques principaux sur ce site. Couplés au non-renouvellement des habitats, ce phénomène conduira à l'isolement de populations les vouant ainsi à l'extinction. L'objectif sur le site sera donc d'apporter aux acteurs du territoire un outil de gestion concerté du bocage afin de maintenir un réseau cohérent d'habitat des espèces précédemment citées.

Caractéristiques : L'inventaire des habitats d'Osmoderma eremita dans ce secteur de la Mayenne a montré que l'espèce se rencontre dans les arbres âgés à cavités, essentiellement les chênes exploités en têtards, dans les haies denses du maillage bocager subsistant ici en quantité suffisante.

Source : http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR5202007

2.Les incidences du PLU

Au niveau du bourg, le développement de l’urbanisation ne se situe pas dans le périmètre de la

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir zone Natura 2000. Les aménagements envisagés (lotissements), de par leur nature, ne pourront avoir un quelconque impact sur les habitats de l’Osmoderma Eremita.

Les aménagements futurs sur la commune de Launay-Villiers ne peuvent avoir d’impact sur l’habitat de l’Osmoderma Eremita, situé dans le périmètre du site Natura 2000, car la commune se

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PLU de Launay-Villiers – Rapport de présentation

situe à plus de 20 kilomètres de ce site. De plus, une politique de préservation des haies sur la commune, pourrait permettre l’apparition d’habitat pour l’Osmoderma.

B.Incidences de l’extension de la zone d’activité sur la ZNIEFF

1.Enjeux

Les enjeux sont liés à la présence d’une ZNIEFF « Ancienne Carrière de l’Euche », sur le territoire communal, au Sud et à l’extension de la zone d’activité de Saint-Pierre-le-Cour sur la commune de Launay-Villiers à proximité immédiate de ce site.

2.Les dispositions du PLU

La zone AUe d’extension de la zone d’activité de Saint Pierre le Cour ne se trouve pas au sein de la ZNIEFF, mais en bordure de ce site.

Les orientations d’aménagement et de programmation prévoient de protéger la haie qui sépare la zone AUe et la ZNIEFF.

De plus l’ensemble des eaux de pluie et l’assainissement se raccorderont sur les réseaux de la commune de Saint Pierre la Cour.

3.Les incidences du PLU

L’aménagement de l’extension de la zone d’activité de Saint Pierre la Cour sur la commune de Launay-Villiers n’aura aucune influence sur la ZNIEFF « Ancienne Carrière de l’Euche ».

4.Mesures pour supprimer, réduire et compenser s’il y a lieu les effets négatifs du PLU

Vu l’absence d’incidence notable prévisible sur la ZNIEFF, il n’est pas nécessaire de mettre en place des mesures de réduction ou de suppression.

5.Les indicateurs de suivi

Aucun indicateur de suivi.

C.Incidences sur la consommation d’espace

1.Enjeux

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir

Les enjeux sont liés à la présence d’un patrimoine naturel qu’il convient de préserver et de la volonté de maintenir une activité agricole sur la commune.

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PLU de Launay-Villiers – Rapport de présentation

2.Les dispositions du PLU

a.Le PADD

Le PADD porte clairement un objectif de modération de la consommation de l’espace, suite aux nombreuses constructions intervenues ces dernières années qui ont entrainé une consommation d’espace importante.

Le PADD prévoit de limiter les possibilités de constructions hors des zones déjà urbanisées. Afin de lutter contre le mitage et d’économiser l’espace, l’unique secteur d’urbanisation se situe dans la continuité du tissus urbain du bourg. La création de nouveaux hameaux est écartée par le PADD et la taille des hameaux devra rester identique.

Le PLU autorise néanmoins les extensions et la réalisation d’annexes pour le bâti existant hors des zones urbaines et à urbaniser ainsi que le changement de destination de bâtiments épars sous certaines conditions.

b.Le règlement

Le règlement défini quatre grands types de zone : les zones U : urbaines ; les zones AU : à urbaniser ; les zones A : agricoles ; les zones N : naturelles.

Ces zones sont déclinées en sous-zones comportant chacune leur règlement d’urbanisme propre.

Dans son ensemble le règlement cherche à maintenir la structure urbaine des zones urbanisées et à densifier l’habitat, notamment dans les zones plus récentes.

Dans le PLU, la zone à urbaniser couvrent une surface de 1,77 hectare soit 0,19 % du territoire communal. Cette surface, bien qu’elle ne prenne pas en compte les possibilités d’extension du bâti existant, est vraiment réduite et montre une volonté de limitation de la consommation de l’espace.

Notons qu’en zone A et N les possibilités de nouvelles constructions sont très strictement encadrées et ne sont admises que dans le cadre d’exploitation agricole ou d’extension de bâti existant, mais les nouvelles constructions ne sont pas permises.

c.Les Orientations d’Aménagement et de Programmation

Afin de lutter contre le mitage et d’économiser l’espace, les nouveaux secteurs d’urbanisation se A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir situent dans la continuité du bourg. La densité passe de 12-14 logements à l’hectare minimum, contre 10 auparavant.

3.Les incidences du PLU

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PLU de Launay-Villiers – Rapport de présentation

a.Les incidences positives

Il apparait que le PLU, s’inscrira dans la politique urbaine permettant un contrôle de l’étalement urbain et du mitage du territoire.

Limitations à l’urbanisation

La future zone à urbaniser (AUh) est localisée au nord-ouest du bourg, l’objectif étant de renforcer la densité du bourg tout en préservant les vue sur la vallée des Etangs. De plus, aucune nouvelle construction ne pourra s’implanter en campagne.

Choix des zones AUh et 2AU

Une partie des terrains choisis pour l’extension urbaine corresponde à des sols agricoles. Néanmoins, il a été tenu compte de l’activité agricole lors du choix des secteurs de développement. Les parcelles prises à l’agriculture se situent à proximité immédiate du bourg, en contact avec les constructions déjà existantes. Tous les sièges d’exploitation agricole poursuivant leur activité ont par ailleurs été maintenus en zone agricole. De plus, afin de préserver et de permettre le développement de ceux-ci, il a été décidé de ne pas permettre le développement de hameaux, et la construction de nouvelles constructions non liées à l’agriculture, en dehors du bourg.

En ce qui concerne l’extension de la zone d’activité de Saint Pierre la Cour, seule la partie enclavée de la parcelle a été mise en zone constructible pour les activités agricoles.

b.Les incidences négatives

Nouvelles zones urbanisables

La surface totale des zones Auh est de 1,77 hectare.

La consommation d’espace étant réduite et essentiellement situé dans la continuité des zones déjà urbanisées, les incidences du PLU sur la consommation d’espace sont faibles à nulles.

4.Mesures pour supprimer, réduire et compenser s’il y a lieu les effets négatifs du PLU

Vu l’absence d’incidence notable prévisible sur la consommation d’espace, il n’est pas nécessaire de mettre en place des mesures de réduction ou de suppression.

5.Les indicateurs de suivi

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir Afin de suivre cette problématique, deux indicateurs se révèlent nécessaires : la surface urbanisée ainsi que la superficie des unités foncières. La surface urbanisée est un indicateur facile à mettre en place puisqu’un état zéro a été réalisé pour la réalisation du PLU. Des comparaisons pourront donc être réalisées.

108

PLU de Launay-Villiers – Rapport de présentation

La superficie des unités foncière pourra également facilement être suivie et donnera des indications sur la densification de l’habitat. Ainsi, plus l’habitat sera lâche, plus les besoins en nouvelles zones à urbaniser seront importants lors du renouvellement du PLU.

D.Incidences sur le paysage

1.Enjeux

Dans le cadre de la mise en place d’un PLU l’enjeu sur la commune de Launay-Villiers est la préservation d’un paysage rural et des cônes de vue sur le bourg et la vallée des Etangs.

2.Les dispositions du PLU

Les dispositions du PLU vis-à-vis du paysage sont les mêmes que ceux évoqués au chapitre sur la consommation d’espace, car le mitage engendre une disparition du caractère naturelle et champêtre de la commune. Le PADD comme le règlement stipulent également que les nouvelles constructions comme les extensions, les réhabilitations doivent respecter des normes strictes permettant au bâti de s’insérer dans le paysage naturel et bâti.

De plus, les zones ouvertes à l’urbanisation sont situées en continuité du bourg et au Nord de celui-ci, ce qui tend à préserver les paysages agricoles et naturels ainsi que les cônes de co-visibilité entre le bourg et la vallée des Etangs (au sud-est du bourg).

Les cours d’eau se situent en zone Np, les protégeant de toutes nouvelles constructions.

De plus, un recensement des haies a été élaboré, et en concertation avec les agriculteurs, une grande partie de ces haies sont soumises à permis d’arrachage, selon l’article L 123-1-5 7° du code de l’urbanisme.

Ces haies ont été sélectionnées pour leur utilité technique (maintien des sols, ralentissement de l’écoulement des eaux), mais également pour leur qualité paysagère. La taille et l’entretien de ces haies sont autorisés. L’arrachage est soumis à autorisation et condition. L’arrachage des haies sera autorisé à condition de ne pas aggraver la situation existante. L’arrache sera compensé par une replantation qui aura les mêmes effets que la haie arrachée. Afin de limiter l’impact des extensions futures, les orientations d’aménagement prévoit la plantation de haies aux abords de ces zones.

La vallée des étangs a fait l’objet d’une étude particulière pour préserver les vues sur le bourg. Cette vallée des étangs sera totalement protéger car aucune construction ne sera permise dans celle- ci. Une protection « rapprochée » est faite par un zonage en zone Naturelle ne permettant aucune nouvelle construction. En périphérie de cette zone Naturelle, se trouve une zone classée Ap,

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir interdisant toutes nouvelles constructions, même les constructions liées à l’activité agricole.

3.Les incidences du PLU

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PLU de Launay-Villiers – Rapport de présentation

a.Incidences positives

Par rapport, à la situation antérieure, le PLU permettra de contenir le mitage du territoire et ainsi de conserver les paysages sur la commune.

Règles d’insertion paysagère dans les zones agricoles

Un certain nombre de dispositions « clés » d’insertion paysagère ont été déclinées et sont intégrées dans le règlement des zones agricoles (A) du projet de PLU. Ces dispositions règlementaires d’insertion paysagère applicables aux zones agricoles sont les suivantes : Une insertion harmonieuse des aménagements susceptibles d’être réalisés. Afin de valoriser le paysage agricole préalablement défini comme étant inconstructible, il est obligatoire de définir des dispositions permettant d’assurer une insertion harmonieuse des aménagements susceptibles d’être réalisés. A ce titre, le règlement applicable à l’ensemble de la zone agricole (A) prévoit des règles spécifiques, relatives à leur hauteur (article A10) et à leur aspect extérieur (article A11).

b.Incidences négatives

Il ne semble pas y avoir d’incidences négatives du PLU sur le paysage.

4.Mesures pour supprimer, réduire et compenser s’il y a lieu les effets négatifs du PLU

Vu l’absence d’incidence notable prévisible sur le paysage, il n’est pas nécessaire de mettre en place des mesures de réduction ou de suppression.

5.Les indicateurs de suivi

Deux indicateurs ont été retenus pour suivre les effets du PLU sur l’environnement naturel : -linéaire de haie et arbres protégés ; -nombre d’autorisation de coupe ou d’arrachage de haie.

E.Incidences sur les ressources naturelles

Ce chapitre aborde les problématiques liées à la ressource en eau, à l’extraction de matériaux et à l’énergie.

1. Enjeux

La préservation de la qualité des masses d’eau, qu’elles soient souterraines ou superficielles, est partiellement tributaire de la bonne gestion de l’assainissement. L’élaboration du PLU devra donc A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir inciter à la limitation des zones d’urbanisation diffuse dont les installations d’assainissement autonome s’avèrent, dans leur globalité, moins efficace qu’un dispositif d’assainissement collectif, et au renforcement des réseaux d’assainissement des eaux pluviales et des eaux usées.

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PLU de Launay-Villiers – Rapport de présentation

2. Dispositions du PLU

Les carrières sont interdites dans le règlement sur l’ensemble du territoire communal. Les éoliennes sont autorisées dans l’ensemble des zones N et A et les panneaux photovoltaïques sont autorisés sur les toitures sous certaines conditions. De plus, les constructions utilisant des technologies énergétiques nouvelles sont autorisées dans la mesure ou l’aspect extérieur des bâtiments est en harmonie avec l’environnement naturel ou urbain.

3.Les incidences du PLU

a.Incidences positives

Les carrières étant interdites il n’y aura aucun impact de cette activité sur l’environnement.

En ce qui concerne l’énergie, la création de cheminement doux dans les zones urbanisées et à urbaniser est favorable à des économies d’énergie par diminution des transports. Par ailleurs, le PLU offre clairement la possibilité à l’installation de système de production d’électricité renouvelable (éolienne et panneaux photovoltaïques) comme à l’implantation de maison utilisant des techniques nouvelles pour la production et la diminution de la consommation d’énergie.

Les nouveaux secteurs urbains seront raccordés au système d’assainissement collectif. Le règlement prévoit, dans le cas d’installations d’assainissement autonome, que le terrain présente une superficie suffisante pour assurer le bon fonctionnement du système d’assainissement envisagé.

Les eaux pluviales des secteurs urbanisés seront collectées et décantées avant rejet dans le milieu naturel.

b.Incidences négatives

Augmentation des besoins en eau

4.Mesures pour supprimer, réduire et compenser s’il y a lieu les effets négatifs du PLU

Vu l’absence d’incidence notable prévisible sur les ressources naturelles, il n’est pas nécessaire de mettre en place des mesures de réduction ou de suppression.

5.Les indicateurs de suivi

Aucun indicateur de suivi.

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir F.Incidences sur les zones humides

1.Enjeux

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PLU de Launay-Villiers – Rapport de présentation

L’enjeu principal sur la commune de Launay-Villiers est lié à la présence du ruisseau des « Petites Haies », qui traverse le territoire du Nord au Sud, et bordant le château de Launay-Villiers.

Notons également que plusieurs zones humides ont été répertoriées sur la commune et que leur préservation est un enjeu.

2.Les dispositions du PLU

a.Le PADD

La vaste majorité du territoire communal est classé en zone Np, Ap et A, ce qui limite sérieusement les possibilités d’artificialisation des sols.

b.Le zonage

On constate sur le zonage que l’ensemble des abords des zones humides sont effectivement classés en Ap.

3.Les incidences du PLU

a.Incidences positives

Les engagements du PLU appellent à préserver le potentiel écologique actuel tout en respectant les développements économiques et urbains. Le PLU a également pris le parti de protéger de grands ensembles pour leur intérêt écologique, faunistique et floristique, de par leur classement en zone Ap ou Np. Ainsi, la protection de l’ensemble des zones humides aura des effets positifs sur ces espèces et sur la biodiversité en général.

De même, la volonté affichée dans le PLU de densifier les zones bâtis et de limiter le mitage sont des gages de préservation du patrimoine naturel de la commune. Le PLU n’accroît pas le fractionnement du territoire dans la mesure où toutes les extensions urbaines envisagées sont dans la continuité du bâti existant.

Enfin, les zones vouées à l’urbanisation ne sont pas des zones humides.

b.Incidences négatives

Même si les prescriptions du PLU limitent fortement la pression de l’urbanisation sur les espaces naturels, les objectifs de croissance démographique et économique qu’il prévoit auront nécessairement des incidences négatives sur les milieux naturels au travers de l’augmentation des A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Loir surfaces urbanisées.

Cependant, le positionnement de la zone à urbaniser en continuité de l’existant limite fortement les incidences du PLU. En effet, les parcelles proches des zones urbaines sont en général un peu moins riches du point de vue de la faune en raison du dérangement consécutif des activités

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PLU de Launay-Villiers – Rapport de présentation

humaines. Par ailleurs, aucune des parcelles vouées à l’urbanisation dans le PLU n’est considérée comme une zone humide.

Les incidences du PLU sur le patrimoine écologique sont considérées comme faibles en raison de la faible superficie des zones à urbaniser et de la localisation des parcelles.

4.Mesures pour supprimer, réduire et compenser s’il y a lieu les effets négatifs du PLU

Vu l’absence d’incidence notable prévisible sur le patrimoine écologique, il n’est pas nécessaire de mettre en place des mesures de réduction ou de suppression. Nous proposons deux mesures d’accompagnement afin d’améliorer encore les incidences positives du PLU sur le patrimoine naturel.

Nous préconisons en tant que mesure d’accompagnement que soit intégrée dans le règlement la plantation d’arbres et d’arbustes indigènes voire de zones où serait permis une végétation spontanée dans les secteurs où des potentialités existent comme les aires de stationnements par exemple.

Si la coupe d’arbre et l’arrachage de haie sont soumis à autorisation, ils ne sont pas non plus interdits.

5.Les indicateurs de suivi

Aucun indicateur de suivi.

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PLU de Launay-Villiers – Rapport de présentation

IV. Tableau récapitulatif des surfaces des zones

Superficie des zones du présent Plan Local d’Urbanisme

Zones Surface en ha Ua 2,4 Ub 5,32 Ue 0,12 Total des zones U 7,84 AUh 1,71 AUe 1,22 2AU 0,46 Total des zones AU 3,39 A 567,06 Ah 12,50 Ap 214,46 Total de la zone A 794,02 Nh 2,9 Np 96,85 Total des zones N 99,75 Total 905

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114 Plan Local d’Urbanisme de

Launay-Villiers

Dossier de modification simplifiée n°3 – Octobre 2015

Vu pour être annexé à la délibération du 20 JUILLET 2015

PLU de Launay-Villiers – Modification

Modification du règlement graphique

Sommaire du rapport de présentation

INTRODUCTION

● Rappel du champ d’application légal de la modification simplifiée du PLU approuvé le 09 Septembre 2014.

● Rappel du déroulé de la procédure de la 1ère modification simplifiée du PLU

DESCRIPTION ET JUSTIFICATION DES MODIFICATIONS PROPOSEES

● Modification du règlement graphique et exposé du motif du changement apporté

ir ● Les pièces du dossier de PLU concernées par la modification simplifiée

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PLU de Launay-Villiers – Modification

INTRODUCTION

Le Plan Local d'Urbanisme (P.L.U.) de Launay Villiers a été approuvé par délibération du Conseil Municipal en date du 09 septembre 2014.

Elaboré selon les grands principes issus de la Loi Solidarité et Renouvellement Urbains (S.R.U.) , l'approbation du P.L.U. a permis d'offrir à Launay Villiers non seulement un nouveau cadre réglementaire, mais aussi un véritable projet pour son développement urbain.

Les orientations fondamentales de ce projet de développement ont été exprimées dans le Projet d'Aménagement et de Développement Durable (P.A.D.D.), document à partir duquel fut décliné l'ensemble des dispositions réglementaires du P.L.U.

Depuis son application le PLU a fait l’objet d’aucune révision ni modification simplifiée.

Rappel du champ d’application légal de la modification simplifiée du PLU approuvé le 09 septembre 2014.

Cadre juridique de la modification simplifiée

La procédure de modification simplifiée de POS ou PLU a été modifiée par l'ordonnance n°2012-11 du 5 janvier 2012 et son décret d'application.

En application de l'article L.123-13-3 du code de l'urbanisme, la procédure de modification simplifiée peut être utilisée à condition que l'aménagement, le projet

ir modifie le règlement (graphique ou écrit) ou les OAP qui ont pour effet, soit :

d'augmenter au maximum de 50% les règles de densité pour le logement social, d'augmenter au maximum de 30% les règles de densité pour les logements à haute performance énergétique, de rectifier une erreur matérielle, dans les autres cas qui n'entrent pas dans le champ de la modification ou de la révision (allégée ou non)

La modification simplifiée ne peut pas changer les orientations du PADD d'un PLU, ni réduire un espace boisé classé, une zone agricole, naturelle, ou une protection édictée en raison des risques de nuisance, de la qualité des sites, du paysage et des milieux

A.F.B. Urbanisme et A.F.B. Architecture 32 place des Halles, 72 500 Château du Lo naturels, ni comporter de graves risques de nuisances (champ d'application de la révision).

Elle ne peut pas majorer de plus de 20% les possibilités de construire résultant dans une zone de l'application de l'ensemble des règles du plan, ni diminuer ces possibilités

PLU de Launay-Villiers – Modification

de construire, ni de réduire la surface d'une zone urbaine U ou AU (champ d’application de la modification).

Avant l'entrée en vigueur de cette ordonnance, le champ d'application de la modification simplifiée était limité à des cas précis, et donc les changements dans un PLU en dehors de ces cas, relevaient d'une modification ou d'une révision.

Depuis le 01 janvier 2013, le raisonnement est inversé, c'est à dire toutes les évolutions du PLU qui n'entrent pas dans les champs d'application de la révision (y compris allégée) ou de la modification relèvent de la modification simplifiée

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PLU de Launay-Villiers – Modification

Rappel du déroulé de la procédure de modification simplifiée.

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PLU de Launay-Villiers – Modification

OBJET DE LA MODIFICATION SIMPLIFIEE

Dans le cadre de l’application de l’article R.123-13-3 du code de l’urbanisme, la présente procédure de modification simplifiée, est strictement limitée à la modification du règlement graphique.

Cette modification simplifiée ne porte pas atteinte à l’économie générale du Projet d’Aménagement et de Développement Durable (P.A.D.D), ne réduit pas un espace boisé classé, une zone agricole ou une zone naturelle et forestière, ou une protection édictée en raison des risques de nuisance, de la qualité des sites, des paysages ou des milieux naturels et enfin ne comporte pas de graves risques de nuisances. Elle ne modifie pas le règlement du plan local d’urbanisme.

Le projet reste en cohérence avec le développement de Launay Villiers pour les années à venir tout en valorisant les atouts de la commune dans le respect des principes d’aménagement durable et répond aux objectifs fixés par la commune dans le cadre de l’élaboration du PLU approuvée le 9 Septembre 2014.

DESCRIPTION ET JUSTIFICATION DES MODIFICATIONS PROPOSEES

Modification du règlement graphique

● Modification du règlement graphique pour la parcelle 1297, 932 et 896a Lors de l’élaboration du plan local d’urbanisme ces parcelles ont été classées en zone agricole. Or ces parcelles, dont la situation était existante avant

l’étude du PLU, correspondent au jardin des habitations situées à proximité,

ir pour les parcelles 1297 et 896a et à une habitation avec son jardin pour la parcelle 932. Par conséquent, avec le règlement graphique actuel de la commune de Launay Villiers, les propriétaires des parcelles 1297, 932 et 896a ne peuvent faire évoluer leur habitation ou construire des garages ou abris de jardin. Afin de remédier à cette erreur matériel, les élus de la commune de Launay Villiers ont décidé de classer en zone Ah les parcelles 932, 896a et environ la moitié de la parcelle 1297, comme toutes les autres parcelles de la commune abritant des habitations (et leur jardin) non liées à l’agriculture. La partie de la parcelle 1297 classée en zone Ah fait 392 m², la parcelle 896a fait 117 m² et la parcelle 932 fait 1208 m². Le cumul de ces modifications fait rajouter 1 717 m² de zone Ah.

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Modification (parcelle 932)

Situation (source géoportail) ir

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Situation actuelle

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Modification projetée

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Modification parcelle 896a

Situation (source géoportail)

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Situation actuelle

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PLU de Launay-Villiers – Modification

Modification projetée

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Modification parcelle 1297

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Situation actuelle

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Modification projetée

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Les pièces du dossier de PLU concernées par la modification simplifiée :

Le rapport de présentation

– le rapport de présentation du PLU approuvé est complété par le présent rapport de présentation complémentaire de la 3ème modification simplifiée qui explique les choix effectués et les modifications introduites dans le cadre de cette procédure.

Le règlement – documents graphiques

– La planche 2/3 des documents graphiques a été modifiée pour tenir compte de l’ajout des parcelles 1297, 896a et 932 dans la zone Ah.

Elle remplace celle du dossier du PLU approuvé du 9 septembre 2014.

– Les autres pièces constitutives du PLU ne sont pas modifiées.

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