Avec Armelle Jerome Le Banner Ary Abittan Yin-Tung
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LÉGENDE PRÉSENTE © LEGENDE FILMS - MAKAYEL - STUDIO 37 - M6 FILMS - FATAL PRODUCTIONS INC PRODUCTIONS FATAL - FILMS M6 - 37 STUDIO - MAKAYEL - FILMS LEGENDE © AVEC ARMELLE JEROME LE BANNER ARY ABITTAN YIN-TUNG CHU ET REEM KHERICI AVEC LA PARTICIPATION DE JEAN BENGUIGUI ET CATHERINE ALLEGRET SCENARIO ORIGINAL MICHAËL YOUN DOMINIQUE GAURIAUD JURIJ PRETTE AVEC LA COLLABORATION DE ISABELLE FUNARO MUSIQUE FREAKS X - CELL ENT. & JPHT DIRECTEURS DE PRODUCTION BRUNO VATIN GINETTE GUILLARD POST-PRODUCTION ABRAHAM GOLDBLAT DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE NICOLAS BOLDUC C.S.C. 1ER ASSISTANT REALISATEUR LIONEL STEKETEE REALISATEUR 2EME EQUIPE NICOLAS BENAMOU PRODUCTEUR EXECUTIF MARC VADE PRODUCTEUR EXECUTIF ET ASSOCIE CATHERINE MORISSE-MONCEAU UNE COPRODUCTION FRANCO-CANADIENNE LEGENDE FILMS DIRECTEUR ARTISTIQUE DAVID GAUCHER COSTUMES CHATTOUNE ET FAB GINETTE MAGNY CHOREGRAPHE HAKIM GHORAB CASTING FRANCOISE MENIDREY CATHERINE MAKAYEL STUDIO 37 M6 FILMS FATAL PRODUCTIONS INC. (CLAUDE LEGER JONATHAN VANGER) AVEC LA PARTICIPATION DE CANAL+ CINÉCINÉMA M6 ET W9 DIDELOT MONTAGE CARLO RIZZO ANTOINE VAREILLE PAUL JUTRAS MONTAGE SON PIERRE-JULES AUDET MIXAGE MARC DOISNE FLORENT LAVALEE PRODUIT PAR ILAN GOLDMAN WWW.FATAL-LEFILM.COM GRABHERR THIBAULT - THIJS JAN PHOTOS: LÉGENDE Présente Un fi lm écrit et réalisé par Michaël YOUN Michaël YOUN Stéphane ROUSSEAU Isabelle FUNARO Vincent DESAGNAT Fabrice EBOUÉ Avec ARMELLE Jérôme LE BANNER Ary ABITTAN YIN-TUNG CHU et Reem KHERICI Avec la participation de Jean BENGUIGUI Catherine ALLEGRET Produit par Ilan GOLDMAN Durée : 1 H 35 environ SORTIE LE 16 JUIN 2010 Dossier de presse et photos téléchargeables sur www.image.net DISTRIBUTION Presse : AS COMMUNICATION Universal Pictures International France Alexandra Schamis / Sandra Cornevaux 21, rue François 1er – 75008 Paris 11 bis, rue Magellan – 75008 Paris Tél. : 01 40 69 66 56 Tél. : 01 47 23 00 02 [email protected] Studio 37 37, rue du cherche midi 75006 Paris www.universalpictures.fr Fatal… c’est Fatal Bazooka, un rappeur bling-bling et hardcore. En fait, un personnage de sketch créé par Michaël Youn dans son show-télé MORNING LIVE, puis développé dans l’album T’AS VU vendu à plus de 500 000 exemplaires. Le filmFATAL raconte ce que serait devenu ce rappeur s’il en avait vendu… 15 millions ! - 2 - - 3 - Fatal est désormais une énorme star. Des millions de fans, des dizaines de tubes, 4 Music Awards de la Musique du meilleur artiste de l’année, une ligne de vêtements, un magazine et prochainement l’ouver- ture de son propre parc d’attraction FATALAND. Il est le N°1 incontesté. En apparence tout va bien… mais en réalité, Fatal ne sait plus où il va, parce qu’il ne sait plus d’où il vient : depuis ses débuts, il fait croire qu’il a grandi dans le ghetto… alors qu’en fait, il est né dans un petit village de Savoie, en plein cœur des Alpes. Mais on ne peut pas être un « gansta » quand on est un fils de bergers de Savoie, alors Fatal a préféré cacher ses origines et oublier son passé… Michaël Youn Scénariste - Réalisateur - Acteur Avez-vous décidé d’écrire et de qu’ils travaillent beaucoup plus. Mais en chantant. Quoi de mieux pour ça que passer à la réalisation parce qu’on ne honnêtement je recommencerai. C’est des clips, des titres lives, des concerts ? vous proposait pas les rôles qui vous formidable d’être présent de la pre- Il y a donc une quinzaine de chansons convenaient ou bien l’idée de réaliser mière ligne du scénario jusqu’au der- ou de morceaux mais ils ne prennent était-elle en vous depuis longtemps ? nier bruitage mixé dans le film. Je peux pas plus de sept ou huit minutes sur une Au cinéma, j’ai vécu des expériences assumer tous les défauts et toutes les heure quarante que dure le film. La mu- mitigées : quand je joue dans un film, il qualités de « Fatal », assumer l’humour, sique est présente autrement, à travers est automatiquement frappé du label le propos, discuter avec le public, les ce que je dis sur les maisons de disque, Michaël Youn même s’il est écrit et réa- journalistes. « Fatal » c’est 100% moi par exemple. lisé par un autre. Je me suis retrouvé à avec mes excès, mes outrages, mais défendre et à assumer des œuvres avec aussi avec ma sensibilité et ma poésie. lesquelles je n’étais pas plus en accord Et franchement j’en suis fier. que n’importe quel autre acteur dans n’importe quel autre film. L’idée était Comment est venue l’idée de en moi depuis longtemps. L’expérience faire vivre le personnage de Fatal au des vidéos clips aidant, je me suis ren- cinéma ? du compte que je savais à peu près ce Je cherchais un archétype de la réus- que je voulais et que personne n’était site que je pourrais traîner dans la boue, plus habilité que moi pour concrétiser clochardiser. Il aurait pu être footballeur ce que j’avais en tête. Mais réaliser un ou joueur de tennis. Et puis j’ai pensé à long-métrage me faisait un peu peur. Fatal que nous avions créé au Morning Je n’étais pas sûr d’en être capable Live. J’ai imaginé qu’il connaissait un techniquement, pas certain d’assumer succès énorme, qu’il était devenu une la charge de travail. Je pensais confier star, accro au succès, et qu’il allait mor- « Fatal » à quelqu’un d’autre, à mon fler. pote Jan Kounen par exemple, en pre- nant le risque que le résultat ne soit pas Dans votre esprit est-ce qu’il fidèle à mes envies. Et puis Ilan Gold- était forcément question d’un film man m’a convaincu. Je savais que ça musical ? allait être dur mais franchement pas à La musique est une passion au même ce point. Je lance un message aux pro- titre que le cinéma. Mais je ne voulais ducteurs : vous devriez payer les réa- pas être prisonnier du principe un peu lisateurs mieux que les acteurs parce artificiel qui consiste à jouer une scène - 5 - Hip-hop, rap, électro, nouvelle l’accès à la notoriété. Que se passe-t-il Avez-vous souhaité dénoncer la chanson française, tous les milieux quand on est mis dans la lumière, quand misogynie présente dans de nom- sont visés, allumés. Un règlement de du jour au lendemain on devient une ve- breux clips ? compte ? dette, quand les gens vous reconnais- Oui, entre autres. Fatal est misogyne, Absolument pas. « Fatal » est une sent dans la rue ? Et puis qu’arrive-t-il homophobe, primitif, vulgaire. Être dans satire mais j’espère que je n’ai pas trop quand on replonge dans l’ombre. J’ai la lumière rend un peu con. Aucune forcé le trait, que le propos n’est pas connu des gens qui ont vécu ce retour- école ne prépare à ça. Il n’y a pas de trop grinçant. En fait ce n’est pas un film nement de situation et qui en souffrent diplôme. Nous ne sommes pas tous ar- contre la musique mais sur l’événement énormément, qui courent encore après més pour faire correctement face à la le plus extraordinaire qui me soit arrivé : leur gloire passée. « Fatal » parle des célébrité. L’argent arrive vite et quand has-been, de la difficulté à rester sincère on en gagne beaucoup on pense qu’on en face des caméras et du public, ce qui a toujours raison. Et que le pouvoir nous est difficile. Dans ce sens c’est un film appartient, notamment le pouvoir sur très personnel. les femmes. Pour construire le personnage au Comment s’est passée l’écriture sommet de sa gloire et son mode de du scénario ? vie, de qui vous êtes-vous inspiré ? Je n’en avais jamais «commis», pas De l’univers des Paris Hilton, Puff plus que mes coscénaristes qui sont Daddy, Britney Spears, Kanye West, Jus- issus du monde de la musique. Nous tin Timberlake, Beyonce, qui remplissent nous sommes renseignés, nous avons les pages des magazines people… Plus lu des bouquins, nous avons fait des glamours et exubérants, plus portés sur erreurs, galéré beaucoup durant des le fric, plus hauts en couleur que ceux qui mois. Nous avons travaillé à trois sur peuplent notre quotidien en France. Est- l’histoire et les dialogues avec Do- ce que nos rappeurs ou nos chanteurs minique Gauriaud et Jurij Prette, mes nationaux peuvent rentrer dans cette deux meilleurs amis, et puis j’ai un peu catégorie ? Non. Le seul sur qui on peut revu les dialogues avec ma chérie, Isa- faire un film est Johnny. C’est aussi pour belle Funaro. Je suis un spécialiste de cela que j’ai voulu inscrire le film dans une la V47, entendez par là que je multiplie réalité qui n’est pas franco-française, ni les versions du scénario jusqu’à épui- vraiment nord-américaine d’ailleurs. On sement de tout le monde. J’ai un seuil ne sait pas forcément où l’on est. À part de tolérance au travail qui est, je pense quand il se déroule en Savoie, « Fatal » supérieur à la moyenne. Nous avons pourrait être tourné n’importe où. J’aime réussi, en famille, à nous en sortir grâce cet aspect universel qui laisse place à la à nos idées mais surtout à une somme part du rêve. de boulot monumentale. - 6 - - 7 - Vous avez réalisé une satire qui on m’a dit : « tu ne peux pas faire ça, soient fiers de leur fils et il me semble a des allures de fable avec sa pe- t’es pas un rappeur, tu viens pas de qu’avec ce film, qui finalement parle tite morale.