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UN FILM DE JAMES PONSOLDT VOTRE VIE N’A AUCUN SECRET POUR EUX UN FILM DE JAMES PONSOLDT Durée : 1h50 DISTRIBUTION PRESSE MARS FILMS SORTIE LE 12 JUILLET DELPHINE OLIVIER 66, rue de Miromesnil Tél. : 04 42 59 19 15 75008 Paris 06 89 09 57 95 Tél. : 01 56 43 67 20 [email protected] [email protected] Photos et dossier de presse téléchargeables sur www.marsfilms.com « TruYou – le « vrai moi », autrement dit : un seul compte, une seule identité, un seul mot de passe, un seul sys- tème de paiement par personne. Il fallait utiliser votre vé- ritable nom, qui était celui de vos cartes de crédit, celui que votre banque avait enregistré. Ainsi, acheter deve- nait simple. Un clic suffisait pour toute votre vie en ligne. Les outils de The Circle étaient les meilleurs, et ils étaient disponibles à tous, gratuitement, partout, et vous deviez les utiliser sous votre propre nom, avec votre TruYou transparent. L’époque des fausses identi- tés, des identités volées, des identifiants multiples, des mots de passe complexes et des systèmes de paiement différents d’une fois sur l’autre était révolue. Quand on voulait voir quelque chose, utiliser quelque chose, faire un commentaire ou des achats, il suffisait d’appuyer sur une seule touche, d’utiliser un compte unique. Tout était lié, récapitulé et simple, tout était accessible via un télé- phone portable, un ordinateur, une tablette ou une len- tille à réalité augmentée. Une fois que vous aviez votre compte unique, vous pouviez explorer le web jusque dans ses moindres recoins, accéder à tous les portails, tous les centres de paiement, selon votre bon vouloir. » Extrait de « The Circle » de Dave Eggers INTRODUCTION Dites, ça vous ennuie si je vous pose une question ? Vous sentiriez-vous mieux si vous saviez que vous étiez observé 24 heures sur 24 ? Quelles seraient les conséquences d’une société entièrement transpa- rente ? Il y a ceux dont on souhaite qu’ils se com- portent de manière transparente – les personnalités et les criminels – pour notre propre plaisir de voyeurs, ou pour notre sécurité, et ceux dont on peut exiger, en toute légitimité, qu’ils fassent preuve de transpa- rence – nos élus et nos policiers. Où placer le cur- seur ? Historiquement, la notion de totalitarisme est un régime politique subi par les hommes. Mais n’est- il pas permis de se dire que nous sommes artisans, même involontairement, de notre propre oppression ? Dans THE CIRCLE, situé dans un futur proche, la notion même d’intimité est devenue un dé- lit, si bien qu’on est obligé de se poser la ques- tion suivante : quel prix sommes-nous prêts à payer pour accéder à la connaissance ? SYNOPSIS Les États-Unis, dans un futur proche. Mae est enga- gée chez The Circle, le groupe de nouvelles technolo- gies et de médias sociaux le plus puissant au monde. Pour elle, c’est une opportunité en or ! Tandis qu’elle prend de plus en plus de responsabilités, le fondateur de l’entreprise, Eamon Bailey, l’encourage à partici- per à une expérience révolutionnaire qui bouscule les limites de la vie privée, de l’éthique et des libertés in- dividuelles. Désormais, les choix que fait Mae dans le cadre de cette expérience impactent l’avenir de ses amis, de ses proches et de l’humanité tout entière… NOTES DE PRODUCTION « JE CROIS BIEN QUE J’AI ÉTÉ DÉCONCERTÉ PAR MON IDENTIFICATION TOTALE AU PROTAGONISTE. » James Ponsoldt DE L’ÉCRIT À L’ÉCRAN L’adaptation de « The Circle » de Dave Eg- Convaincu par le scénario de Ponsoldt, l’écri- gers, roman plébiscité par la critique, n’a pas vain l’a envoyé à Tom Hanks avec qui il avait emprunté la voie habituelle des productions travaillé sur l’adaptation de « Un hologramme hollywoodiennes. Coscénariste et réalisateur, pour le roi ». Dès que l’acteur s’est mon- James Ponsoldt a écrit le scénario sans avoir tré intéressé par le projet, « on était dans la la moindre garantie que le film verrait le jour : course ! », signale le réalisateur en souriant. « J’adore Dave Eggers depuis son premier ou- vrage, Une œuvre déchirante d’un génie renver- Hanks a fait lire le scénario à son associé sant et j’avais donc hâte de découvrir The Cir- Gary Goetzman avec qui il a fondé la société cle, déclare-t-il. Je l’ai trouvé glaçant, très drôle de production Playtone. « Quand j’ai vu END et terriblement visionnaire dans son regard sur OF THE TOUR, j’ai senti que James était très des idéaux utopiques qui peuvent rapidement intelligent, confie le producteur. Il élabore sa céder la place à un système de surveillance in- mise en scène avec beaucoup de finesse et trusif. Pour être honnête, je crois bien que j’ai été fait de même avec sa direction d’acteur et ses déconcerté par mon identification totale au pro- intentions. Il sait instinctivement quels plans tagoniste. Alors que je terminais mon précédent seront les plus intéressants à l’écran. On a film, END OF THE TOUR, j’ai contacté Dave pris beaucoup de plaisir à travailler avec lui. » pour évoquer l’éventualité d’une adaptation de The Circle. Il m’a totalement soutenu dans cette Ponsoldt a réuni une équipe de fidèles collabo- démarche. » Ponsoldt ajoute : « C’était agréable rateurs pour transposer le scénario à l’écran. de se retrouver dans une bulle pour ainsi dire, Il a ainsi engagé le chef-décorateur Gerald où je pouvais m’attacher uniquement à l’écriture Sullivan, le chef-opérateur Matthew Libatique, du scénario. J’étais le seul concerné au départ. la directrice de casting Avy Kaufman, la chef- Et quand j’ai terminé, les seules personnes à qui costumière Emma Potter, la chef-monteuse j’ai fait lire le script étaient ma femme et Dave. » Lisa Lassek et le compositeur Danny Elfman. LA TRANSPOSITION D’UN THÈME MAJEUR Depuis sa parution en 2013, le livre a vu plu- public au thème de la transparence généralisée. sieurs de ses inventions technologiques se Pour le réalisateur, cette série de phénomènes concrétiser. C’était à la fois un défi à relever et donnait un tour exaltant à son travail. « Mon une formidable opportunité pour la production. défi majeur consistait à choisir les éléments du livre qui ne devaient pas se retrouver dans le Des applications comme Periscope, Meerkat film, explique-t-il, car l’ouvrage fourmille telle- et Facebook Live permettent à quiconque de ment d’idées qu’il pourrait donner lieu à une diffuser en direct sur Internet ce qu’il est en formidable minisérie. Or, il s’agit d’un long mé- train de filmer, faisant ainsi écho aux caméras trage de deux heures, si bien qu’on était obligé SeeChange qu’on aperçoit dans le film. Le de laisser de côté de nombreux aspects du rôle majeur joué par les réseaux sociaux dans roman. Il fallait qu’on réfléchisse sans cesse l’élection présidentielle américaine de 2016, et à la réalité des thèmes les plus importants la manière dont les candidats ont utilisé Twitter qu’on voulait aborder – et à la manière de les pour communiquer avec le plus grand nombre mettre en scène, de les filmer et de les monter. et court-circuiter les médias traditionnels, en Du coup, quand on reverra le film dans cinq, disent long sur le thème de la transparence (ou dix ou vingt ans, il ne semblera pas terrible- de la transparence alternative). Entretemps, ment daté. Je crois qu’il s’agissait avant tout la série britannique BLACK MIRROR évoque, de mettre en valeur les personnages et leurs sous un angle satirique, les conséquences inat- relations, et de reléguer la dimension techno- tendues des nouvelles technologies sur notre logique à l’arrière-plan, voire de la gommer to- société, contribuant à sensibiliser le grand talement. C’était en tout cas mon intention. » NOTRE SYSTÈME DE VALEURS EN QUESTION : TRANSPARENCE CONTRE DROIT À LA VIE PRIVÉE La question centrale que pose le film est celle le monde de l’entreprise d’une manière très réaliste. de savoir comment trouver l’équilibre entre Il évoque des questions auxquelles nous sommes une société transparente d’un côté et le be- déjà confrontés aujourd’hui, et serons confrontés soin d’intimité de l’être humain de l’autre. plus encore demain. C’est un livre mystérieux et inquiétant qui nous projette dans un futur très Une interrogation qui n’a jamais quitté l’esprit proche et qui parle de l’état actuel du monde. » de Ponsoldt au moment de l’adaptation : « Le livre m’a à la fois emballé et terrifié, Comme en témoigne le film, la collecte de dit-il. C’est évidemment un thriller ponc- données de plus en plus importante sur tué d’éléments horrifiques. Et surtout, les comportements humains n’est pas si l’histoire parle autant au grand pu- une question binaire. La « datafication » blic, c’est qu’on s’identifie totalement de nos activités quotidiennes peut se à la protagoniste. Je me suis ren- révéler formidablement utile pour les du compte que Mae est accro aux annonceurs, les scientifiques, les mé- mêmes gadgets que moi. J’attache decins, la police ou le système édu- de l’importance au respect de ma vie catif à même d’adapter l’information à privée – j’y suis très attaché. Je n’ai nos besoins et à ceux de nos proches pas la moindre envie d’y renoncer et et, ainsi, de nous faciliter la vie. Dans je considère fondamental le fait que je le livre et dans le film, le produit phare puisse choisir librement ce que j’ai en- de The Circle est TruYou, application à vie de partager avec le reste du monde.