Les Grandes Productions Françaises de PAT H ÉCONSORTIUMONÈMA Ses Éditions de Mars 1922

- LÊ CRIME DE = Lord Arthur Savile Le Sang des Finoël

Adapté à l'écran par M. George MONCA d'après le roman d'André THEURIET, D'après le célèbre roman d'Oscar WILDE de l'Académie Française :: Adapté à l'écran par René HERVIL :: Mise en scène de M. George MONCA, en collaboration avec M™ R. PANSINI Film A. LEGRAND Film PANSINI

INTERPRETE PAR INTERPRÉTÉ PAR M. André NOX M"e Gina RELLY La charmante Sylvette de L'EMPEREUR DES PAUVRES MM. André DUBOSC - Cécil MANNERING MM. Henri BOSC- Gilbert DALLEU o o BARRAL ■ M. YORK o o ADOLPH ZUKOR présente une production de mes M. Georges GAUTHIER M Catherine FONTENEY - Monique CHRYSES. GEORGE FITZMAURICE o o et Olive SLOANE o o Interprétée par MAE MURRAY et DAVID POWELL j La Résurrection L'HOMME ( ™ du Bouif » L'Écran Brisé de M. G. DE LA FOUCHARDIÈRE | Adaptation Cinégraphique de H. POUCTAL QUI ASSASSINA Comédie sentimentale en quatre parties INTERPRÉTÉ PAR d'après le roman t de M. Henry BORDE A UX, de l'Académie Française ï M. TRAMEL Scénario de OUIDA BERGERE D'AUCHY-FILM I de l'Eldorado, créateur du rôle du « Bouif > d'après la célèbre pièce de théâtre qu'écrivit W\ PIERRE FRONDAIE Mme Thérèse KOLB INTERPRÉTÉ PAR Sociétaire de la Comédie-Française Inspirée de l'œuvre littéraire de M,le A. LIONEL - M. MAULOY I M™ Simone DAMAURY Germaine RISSE CLAUDE FARRÈRE | de la Comédie-Française de Marigny Mme Th. VASSEUR ■ Petite DAGORY PAQUERETTE jjjgg- Cesl un film Paramount ~fSW MM. A. LUGUET et WARILLEY □ des Folies-Dramatiques t _ £ Les Billets de " Cinémagazine " Le plus formidable effort français S DEUX PLACES à Tarif réduit fait à ce jour !!! S Valables du 17 au 23 Mars I922

En aucun cas il ne pourra être perçu Ce Billet ne peut être vendu. avec ce billet une somme supérieurs à 1 fr, 76 par place pour tous droits.

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GAMBETTA-PALACE, 6, rue Belgrand (place BEZIERS. — EXCELSIOR-PALACE, avenue Gambetta). Tous les jours, sauf samedis, di- Saint-Saëns. Du lundi au mercredi, jours et manches, veilles et jours de fêtes. veilles de fêtes exceptés. Cinémagazine IMPÉRIA, 71, rue de Passy. — Mabel Normand BIARRITZ. — ROYAL-CINÉMA, fi, av. du Hebdomadaire illustré paraissant le Vendredi dans La Princesse est trop maigre. L'Ecran Brisé, Maréchal-.Toffre, — Toutes représentations ciné- com. dram. L'Empereur des Pauvres (Ta chap.). matographiques, sauf galas, n toutes séances ; XOUXOR, 170, boni. Magenta. Tous les jours vendredi et dimanche exceptés. ABONNEMENTS JEAN PASCAL et ADRIEN MAITRE ABONNEMENTS BORDEAUX. — CINÉMA-PATHÉ, 3, cours Mat. et soirée, sauf samedi et dimanche. France Un an 40 fr. Directeurs Étranger Un an 50 fr. PALAIS DES FÊTES, 8, rue aux Ours. Tous les de l'Intendance. — Tous les jours mat. et soirée — Six mois... 28 fr. sauf samedi, dim., jours et veilles de fêtes. — Six mois 22 fr. 3, Rue Rossini, PARIS (9e). Tel : Gutenberg 32.3a jours en matinée et en soirée dans les deux salles. — Trois mois . 15 fr. SAINT-PROJET-CINÉMA, 81, rue Sainte-Cathe- Trois mois... 12 fr. CINÉMA DAUMESNIL, 216, avenue Daumesnil. — Un mois 4 fr. Les abonnements partent du 1" de chaque mois — Un mois.... 5 fr. Du lundi au jeudi en soirée et jeudi en matinée. rine. Du lundi au jeudi. Chèque postal N° 309 08 (La Publicité est reçue aux Bureaux du Journal) Paiement par mandat-carte international PYRÉNÉES-PALACE, 129, rue de Ménilmon- CAHORS. — PALAIS DES FETES. Samedi. tant. — Tous les jours en soirée, sauf : samedis, CHERBOURG. — ELDORAÏO. Jeudi. dimanches, veilles et jours de fêtes. THÉÂTRE OMNIA. Jeudi. PETIT RECENSEMENT ARTISTIQUE ET SENTIMENTAL CINÉMA DU CHATEAU-D'EAU, 61, rue du CLERMONT-FERRAND. — CINÉMA PATHI-, Chàteau-d'Eau. — Du lundi au jeudi inclus, sauf 99, boul. Gergovie. — Tous les jours sauf samedis jours fériés. et dimanches. Cette enquête a pour but de renseigner nos lecteurs sur leurs artistes favoris en donnant la parole aux VICTORIA, 33, rue de Passy. — Pour la main DENAIN. — CINÉMA VILLARD, 142, rue de intéressés eux-mêmes. Nous avons déjà publié les réponses de Régina Badet, Gany Morlay, Marcel Lêvesque, d'Irène, comique. L'Aiglonne (4e épisode). Un Villard. Lundi. Musidora, Madeleine Aile, Sandra Milowanoff, Huguette Duflos, Léon Mathot, René Cresté, Georges poing... d'honneur, comédie. Monsieur mon Biscot, France Dhélia, Paul Capellani, Juliette Malherbe, Ginette Archambault, Baron fils, Georges Mari, comédie gaie. DIJON. — VARIÉTÉS, 49, rue Guillaume-Tell, Mauloy, Gina Relly, Jean Dax, Geneviève Félix, Edouard Mathé, Georges Melchior, Nadette Darson, Jeudi, matinée et soirée, dimanche en soirée. Bomuald Joubé, Simone Vaudry, Jeanne Desclos, Charles Vanel, Stacia de Napierkowska, Fernand EPERNAY. — TIVOLI-CINÉMA, 23, rue de Hermann, Maguy Deliac, Claude Mérelle, Elmire Vautier, Andrée Brabant, Clyde Cook (Dudule), l'Hôpital. Lundi, sauf lundis fériés. Claude France, Suzanne Bianchetti, Sabine Landray, Pierre Magnier, José Davert (Chéri-Bibi), BANLIEUE GRENOBLE. — ROYAL CINÉMA, rue de Aimé Simon-Girard, Fernande de Beaumont, Alfred Saint-John, dit « Picratt », Flanchet Armand- France. En semaine seulement. Bernard, Douglas Fairbanks, André Roanne, Pierre de Guingand et Monique Chrysès. ASNIERES. — EDÈN-THEATRE, 12, Grande- Chaque numéro contenant l'un de ces recensements est en vente au prix de 1 franc. Rue, Vendredi. HAUTMONT. — KURSAAL-PALAGE, le mer- credi, sauf les veilles de fêtes. AUBERVILLIERS. — F AM IL Y-PAL ACE j place Si vous vous reconnaissez des qualités, quelles de la Mairie. Vendredi et lundi en soirée. LE HAVRE. — ALHAMBRA-CINÉMA, 7."), rue du Président-Wilson. sont-elles ? — Oh 1 ça. CHATILLON-SOUS-BAGNEUX. — CINÉ- LE MANS. — PALACE-CINÉMA, 104, avenue LAURENT M0RLAS Quels sont vos auteurs favoris, écrivains, MONDIAL (Salle des Fêtes), rue Sadi-Carnot. Thiers. Tous les jours, sauf samedis et dimanches. musiciens ? — H. Béraud. Dimanche matinée et soirée. Quel est votre peintre préféré ? — Bib. CHOISY-LE-ROI — CINÉMA-PATHÉ, 13, ave- LIMOGES. — CINÉ-MOKA. Du lundi au jeudi. Vos nom et prénom habituels ?—Laurent Morlas. nue de l'Hôtel-de-Ville. Dimanche soir. LORIENT. — SELECT-PALACE. Tous les jours' Lieu et date de naissance ? — Sur les bords du sauT samedis, dimanches, jours et veilles de fêtes. Rhône, il y a quelque temps. COLOMBES. — COLOMBES-PALACE, 11, rue Saint-Denis. Vendredi. LYON. — BELLECOUR-CINÉMA, place Lévisle. Quel est le premier film que vous avez tourné ? — La « Chasse aux. Lions » J'en tuais trois danx DEUIL. — ARTISTIC-CINÉMA. Dimanche soir. , IDÉAL-CINÉMA, 83, avenue de la République. Du lundi au jeudi ; jours et veilles de Têtes excep- la forêt de Fontainebleau l.... ENGHIEN. — ENGHIEN-CINÉMA. — Les tés. De tous les rôles, quel est celui que vous pré- Nuits de New-York. Dudule, l'Ane et l'Hercule. férez? — Celui que je joue, parce que j'espère MAJESTIC-CINÉMA, 77, rue de la République. CINÉMA-PATHÉ. — L'Assommoir (1" époque), faire mieux. d'après le roman d'Emile Zola. MARMANDE. — THÉÂTRE FRANÇAIS. Di- Aimez-vous la critique? — Oui, quand elle dit : manche en matinée, FONTENAY-SOUS-BOIS. — PALAIS DES « Un chat est un chat ». • FETES, rue Dalayrac. Vendredi et lundi soir. MARSEILLE. — TRIANON-CINÉMA, 29, rue Avez-vous des superstitions? — Oui. de la Darse. Du lundi au jeudi. Quelles sont-elles? — Jamais trois cigarettes MALAKOFF — FAMILY-CINÉMA, place des pour une allumette. Ecoles. Samedi et lundi en soirée. MELUN. — EDEN-CINÉMA, MUSIC-HALL, L'.4ssomnioir(4e époque). Le Pont des Soupirs. Quel est votre fétiche ? — Une toute petite POISSY. — CINÉMA-PALACE, 0, boul. des (1" époque). Une drôle de maison, comique. médaille qui me fut donnée par une très petite fille. Caillois. — Dimanche. MENTON. — MAJECTIC CINÉMA, avenue de Quel est votre nombre favori ? — J'ai commencé SAINT-DENIS. — CINÉMA-THÉÂTRE, 25, rue la Gare. Tous les jours, sauf samedi, dimancli e la guerre au 13° chasseurs. Catulienne et 2, rue Ernest-Renan. Jeudi en et jours de fêtes. Quelle nuance préférez-vous ? — La seconde matinée et soirée et vendredi en soirée, sauf qui complète agréablement la première. veilles et jours de fêtes. MILLAU. — GRAND CINÉMA PAILHOUS. Quelle est la fleur que vous préférez ? — La SAINT-GRATIEN. — SELECT-CINÉMA. Di- Toutes séances. rose rouge sur une jolie tète brune. manche en soirée. MONTPELLIER. — TRIANON-CINÉMA, 11, r. Quel est votre parfum de prédilection? — de Verdun. Tous les jours, sauf samedis, di- Celui de la femme que je voudrais aimer. SAINT-MANDE. — TOMELLI-CINÉMA, 19, rue manches, veilles et jours de fêtes. d'Alsace-Lorraine. — Dimanche soir. Fumez-vous? — Hélas! MULHOUSE. ROYAL-CINÉMA. Du jeudi SANNOIS. — THÉÂTRE MUNICIPAL. Di- — Aimez-vous les gourmandises ? — Non. manche en soirée. au samedi, sauf veilles et jours de fêtes. Votre petit nom d'amitié ? — Le mien. NIMES. - MAJECTIC-CINÉMA, 14, rue Emile- VINCENNES. — EDEN, en face le fort, Ven- — Votre devise? — Celle de mon ami R. Floreg : dredi et lundi en soirée. Jamais. Lundi, mardi, mercredi en soirée. « Litrons vides point ne fault ». Jeudi matinée et soirée, sauf veilles et jours de Quel est le prénom que vous auriez préféré ? fêtes, gala, exclusivité. — Celui qu'on ne m'a jamais dit, parce que j'aurais PORTETS (Gironde). — RADIUS CINÉMA. plaisir à l'entendre. Dimanche soir. DÉPARTEMENTS Quelle est votre ambition ? — Mettre quand il RAISMES (NORD). — CINÉMA CENTRAL. me plaît mon feutre de travers. ANGERS. — SELECT-CINÉMA, 38, rue Saint- Dimanche en matinée. Quel est votre héros ? — Gmjnemer, et d'autres, Laiid. Mer credi au vendredi et dimanche 1 »e mat. ROANNE. — SALLE MARIVAUX (D' Paul et d'autres encore. ANZIN. — CASINO-CINÉ-PATHÉ-GAUMONT. Fessy), rue Noelas. Jeudi, vendredi et samedi. A qui accordez-vous votre sympathie ? -— A Lundi et jeudi. ce cher Iris, le spirituel rédacteur du « Courrier ROUEN. — OLYMPIA, 20, rue Saint-Sever. Tous des «Amis du Cinéma». ARCACHON. — FANTASIO-VARIÉTÉ-CINÉ- les jours, sauf samedis, dimanches et jours fériés. Avez-vous des manies ? — Oui : je voudrais MA (D. G. Sorius). Jeudi et vendredi, sauf veilles ROYAL-PALACE, J. Bramy (face théâtre des et jours de fêtes. revoir quelques louis en or. Arts). Du lundi au mercredi et jeudi mat. et soirée Etes-vous... fidèle? '— Quelquefois, pas long- BELFORT. — ELDORADO-CINÉMA. — Toutes TIVOLI-CINÉMA DE MONT SAINT-AIGNAX. temj>s. séances, sauf représentations extraordinaires. Dimanche matinée et soirée. Si vous vous reconnaissez des défauts... quels BEBLEGARDE. — MODERN-CINÉMA. — sont-ils? — Oh 1 oui. Dimanche, matinée et soirée, sauf galas. (Voir la suite page 310.) 316 317 TOURCOING. — SPLENDID-CINÉMA, 17, rue (memagazine ÉTABLISSEMENTS RECEVANT LES des Anges. Toutes, séances, sauf dimanches et BILLETS DE «CINÉMAGAZINE» jours fériés. HIPPODROME. Lundi en soirée. ROYAN. — ROYAN-CINÉ-THÉATRE, Di- VALLAURIS (Alpes-Maritimes). — CINÉMA manche en matinée. place de l'Hôtel-de-Ville. Toutes les séances' GEORGES MAULOY SAINT-MALO. _ THÉÂTRE MUNICIPAL. VICHY. — CINÉMA PATHÉ, 15, rue Sornin Samedi en soirée. Toutes séances sauf dimanches et jours fériés SAUMUR. — CINÉMA-PALACE, 13, quai VXLLENAVE-D'ORNON (Gironde). Samedi. Carnot. — Dimanche soir. Dès que le directeur de Cinémagazine. on les voit physiquement, avec leurs côtés SOUILLAC. — CINÉMA DES FAMILLES, r" Nationale. Jeudi, samedi, dimanche mat. et soir. ÉTRANGER m'eut chargé de rédiger une biographie de aimables ou ridicules, avec leurs diffor- TARBES. — CASINO-ELDORADO, boul. Ber- ANVERS. — THÉÂTRE PATHÉ, 30, avenue Georges Mauloy, je prévins le sympa- mités s'il y a lieu. trand-Barrère. Jeudi et vendredi. de Heyser. — Du lundi au jeudi. thique artiste de l'obligation où j'allais me Or, Mauloy, à mes yeux, était aussi loin trouver de jouer auprès de lui les « juges que possible de l'image que je m'étais tracée ASSOCIATION à généraliser l'utilisation du cinématographe d'instruction ». Je m en excusai en lui en- de Baluchet. J'avais vu un policier long, dans le domaine scientifique et l'instruction. voyant une citation à comparaître à laquelle maigre et quasi chauve, ayant vaguement DES "AMIS DU CINÉMA' 4° Rechercher tous les moyens pour étendre il répondit en ces le profil d'un Le- son action dans la propagande commerciale termes : vêque et la fantaisie: et industrielle, etc., etc. d'un Terville, et l'on L'Association des Amis do Cinéma « Cher Monsieur me servait un artiste a été fondée le 28 Avril 1921. Les Amis du Cinéma peuvent corres- pondre dans « Cinémagazine » au moyen du « C'est avec joie que, jusqu'alors, je Buts de l'Association : « Courrier des Amis au Cinéma ». que je viendrai, de- ne voyais que parmi main , vous por- les nombreux rôles 1° Fournir aux fervents de F écran Focca* La cotisation est de douze francs par an ter à domicile les de jeunes premiers sion de se connaître et de se réunir pour payables par douzième; et de 50 francs (ver- sement unique) pour les Membres d'honneur. renseignements que qu'il a créés, doué échanger leurs idées ; d une plastique im- L'Association est ouverte indistinctement à vous souhaitez avoir. 2P Les mettre à même de coopérer à la pré- tous ceux qui approuvent notre programme. D'abord parce que peccable et d'un vi- paration des programmes cinématographiques Insigne pour, la boutonnière, monté en l'idée d'être por- sage régulier. J'étais et d'y faire prévaloir leurs desiderata ; broche pour les dames. Deux francs. Ajouter traicturé dans Ciné- fort déçu et, pour 3° Leur permettre de travailler en commun, Ofr. 50 pour frais d'envoi. magazine me ravit, un peu, je me serais ensuite parce que laissé aller jusqu'à j'aurai plaisir à ba- considérer ce Mau- \ varder quelques ins- loy comme un intrus PHOTOGRAPHIES D'ETOILES ayant usurpé l'état MjfflWMBIBgiMI EDITION DE " CINEMAGAZINE " &SBBBSBI&IBBTttK8SIIIB&i tants avec le « père» de William-Baluchet, civil de mon détec- Prix de l'unité : 1 fr. 60 « Bien vôtre, tive. Au mutant o. ohiqi» oomminda «jouter O fr. 60 Pour Irais d'sn.ol. _ Il n'ut pu «il <■•»»! contra rtmccurumcxi. Cependant, peu à « Georges MAULOV. » LISTE DES PHOTOGRAPHIES peu, à détailler la 1. Alice Brady 22. Mary Miles 44. Mary Plckford 2. Catherine Calvert 23. Alla Nazimova Assuré de la très finesse et la souplesse 3. June Caprice (en buste) 45. France Dhélla 24. WallaceReid 46. Emmy Lynn prochaine visite de du jeu, la bonhomie 4. June Caprice (en pied) 25. Ruth Rolland 6. Dolorés Cassinelli 47. Jean Toulout mon détective, j'évo- plaisante et habile du 26. William Russel 48. Mathot, 6. Chariot (à la ville) 27. Norma Talmadge (buste) « policier », son art dans i L'Ami Fritz ■ quai le souvenir de 7. Chariot (au studio) 28. Norma Talmadge (en pied) 8. Bébé Daniels 49. Jeanne Desclos notre première ren- GEORGES MAULOY en Russie consommé et subtil 29. Constance Talmadge 50. Sandra Milowanoff, 9. Priscilla Dean 30. Olive Thomas contre, chez Monat, du maquillage, cette 10. Régine Dumien 31s' Fanny Ward dans « L'Orpheline » 11. Douglas Falrbanks 51. Maë Murray où, mis en présence de Mauloy, je ne ous incarnation de mon héros s'imposa à moi ; 32. Pearl White (en buste) 52. Thomas Meigham 12. William Farnum 33. Pearl White (en 'pied) et, quand j'écrivis pour Cinémagazine, l'Af- 13. Fatty 53. Gabrielle Robtnne lui faire le moindre compliment touchant 34. André Brabant 54. Gina Reliy (Sulvette de faire du Train 24, si Baluchet n'était point 14. Margarita Fisher 35. Irène Vcrnon Castle son interprétation de Baluchet. 15. William H art 36. Huguette Duflos ■ VEmpereur des Pauvres,) C'est que j'étais encore sous l'impression parvenu à transformer son nez, long et 16. Sessue Hayakawa 37. Lilian Gish 55. Jackie Coogan (Le Gosse) 17. Henry Krauss 56. Doug et Mary (le couple de la contrariété ressentie lorsque Leprieur pointu, ses yeux, petits et ronds, rappro- 38. Gaby Deslys Falrbanks-Plcktord ) 18. Juliette Malherbe 39. Suzanne Grandals chés comme ceux des singes, du moins 19. Mathot (en buste) photo de notre couverture n'39 — le bon metteur en scène — ayant tiré 41. Musidora 57. Harold Lloyd (Lut) 20. Tom Mix 42. René Navarre un scénario cinématographique du roman dus-je convenir que j'admettais fort bien 21. Antonio Moreno 58. G. Slgnoret (Pire Goriot) 43. André Nox 59. Geneviève Félix que j'avais publié, sous le titre Qui ?... le reste de sa métamorphose, l'aisance de 68. Nazimova (en butte) dans un quotidien parisien, m'avisa que l'autre, acquise par un frottement quoti- LES ARTISTES DES "TROIS MOUSQUETAIRES» 70. Max Llnder (sans chapeau) 71. Jaque Catelaln ce film serait baptisé William Baluchet, dien aux gens du monde dans son agence 40. Aimé Simon-Girard 64. Pierrette Madd (D'Artaghan) (en buste) 72. Biscot roi. nés détectives, et que le rôle dudit détec- de police privée. (Madame Bonacâeux) 73. Fernand Hermann 60. Jeanne Desclos 65. Claude Mérelle tive serait tenu par Mauloy. Si bien qu'à présent j'aurais grand'- (La Reine) 74. Georges Larmes (Milady de Winter) 75. Simone Vaudry peine à tolérer un autre Baluchet que Mauloy. 61. De Guingand (Aramis) 66. Martinelli (Porthos) Quand on a bâti — sans songer qu'un 62. A. Bernard (Flanchet) 76. Fernande de Beaumont Fils d'officier, Georges Mauloy se des- 67. Henri Rollan (Athos) 77. Max Llnder (avec chapeau) jpur l'idée serait portée à la scène ou à 63. Germaine Larbaudlère 69. Aimé Simon-Girard tinait lui-même à l'état militaire, lorsqu'une (duchesse de Chevreuse) (à chebal) I écran — les personnages qui doivent évo- luer dans une œuvre, de même que mora- grave chute de cheval l'obligea tout jeune lement on les sent, qu'on pense au travers à quitter l'armée. Cet accident eut lieu vers de 1 âme dont on les a gratifiés, de même l'époque des vacances, et la famille de

* 2| Q ftWVUUWAWJVWAW.VAV (jémagazine 318 Qnemagazine Mauloy décida, en vue d'un plus prompt figurais, dans ceux-ci, guindé et gauche à — Quel fut, le lendemain, le résultat « capacité ». Vous dire ce que j'ai dû ingur- rétablissement du malade, de partir aussitôt l'«:cès. Mais ce fut l'affaire de quelques de vos recherches ? giter pendant mon séjour dans la Russie des pour Trouville où l'on possédait une villa. représentations; j'eus bientôt d'autres préoc- — J'appris qu'un tremblement de terre, Tsars est impossible... Peu après l'installation à la plage nor- cupations. J'étais empoigné par ce nouveau chose assez ordinaire en ces régions mon- mande, Réjane et Porel, voisins et amis de métier et je cherchais sans cesse, au contact tagneuses, était seul responsable de mon alerte nocturne. . la famille, vinrent à leur tour prendre, au de notre grande Réjane et des bons artistes A souffle des brises marines, un repos bien dont elle était entourée, à m'y parfaire. — Et vous n'en fûtes pas autrement gagné et puiser des forces neuves pour — Vous êtes resté longtemps au Vau- impressionné ? — Ma foi non ! Ma curiosité satisfaite, affronter la saison suivante. deville ? demandai-je ? Porel, depuis longtemps, professait pour — Quatre ou cinq ans ! Je ne saurais je ne songeai plus qu'à aller offrir, aux Georges Mauloy une réelle affection. Il plus vous dire au juste !... J'ai tenu des Athéniens, la joie du spectacle que notre connaissait son goût prononcé et sûr pour petits rôles dans Madame de la Valette, tournée promenait. la belle poésie française, de Moreau et Sr.rdou, — Vous m'avez dit être resté quatre ou il savait quel intérêt dans La Robe Rouge, de cinq ans au Vaudeville. Cela nous porte, le jeune homme prenait Eneux, dans La Pente d'après la date de vos débuts, à peu près à aux choses de la scène ; douce, de Vanderem, dans 1903. Depuis, quels sont vos... états de ser- et, puisqu'il s'agissait La Course au Flambeau, vice ? — En quittant le Vaudeville, je suis allé maintenant de guider le de Paul Hervieu. Entre convalescent vers une temps, j'ai fait, avec Ré- tenir les rôles de jeunes premiers, pendant carrière nouvelle, il lui jane, des tournées d'été trois ans, en Belgique: un an à Liège et conseilla vivement de dans toutes les grandes deux au Théâtre du Parc, à Bruxelles. s orienter vers le théâtre. villes d'Europe. Si bien Ensuite, j'ai joué à Cannes, au Casino, que Le terrain était tout qu'au milieu de tous ces < j'ai inauguré, puis, trois ans durant, je fus prêt. Georges Mauloy fut déplacements je me perds le jeune premier des pièces représentées du vite convaincu que la un peu... réussite était au bout de Cependant il est une la tentative ; le père, caté- chose... un événement chisé par les amis Réjane plutôt, survenu pendant Un garçon de cercle et Porel — qui voyaient cette période, et que je dans « L'Affaire du Train 24 » en Georges une excellente n ai pu oublier... recrue, — ne mit aucune opposition aux — Peut-on savoir quel il est ? — Les choses ont bien changé dans la projets de son fils. — Volontiers !... En allant de Constan- Russie de Lénine. On ne s'y fatigue plus — Surtout, déclara le directeur du Vau- tinople à Athènes,.nous nous étions arrêtés l'estomac par une trop copieuse alimen- à Patras pour y passer la nuit. Il avait fait deville, pas de Conservatoire ! Georges a des tation... qualités naturelles qu'on lui ferait perdre à tout le jour une chaleur accablante ; mes —■ Pauvre Russie !... J'y ai pourtant coup sûr... Je me charge de lui donner les camarades et moi, nous étions heureux de passé de bons moments !... Mais, revenons premières notions* indispensables ; le métier pouvoir prendre quelque repos. Pour mon à nos moutons ! De retour en France, je fus s'acquerra ensuite par le travail et la compte, j'étais anéanti. Sitôt fini le souper, engagé pour une nouvelle tournée, avec pratique... je faussai compagnie à mes compagnons et, Marthe Régnier, dans l'Amérique du Sud. Et c'est ainsi que, sans préparations couché, je ne tardai point à m'endormit — Longue, cette tournée ? spéciales, après seulement un mois de répé- profondément. Depuis combien de temps — Deux ans ! Puis, je revins à Paris, titions, Georges Mauloy débuta sur la étais-je plongé dans mon somme ? Je ne décidé à y demeurer. Ces déplacements scène du Vaudeville dans Le Lys Rouge, sais ! Mais, au milieu du plus doré des incessants me lassaient, j'aspirais au calme d'. Cela se passait pendant rêves, je reçus sur la tête une armoire à et j'acceptai d'enthousiasme d'entrer à la l'hiver de 1898 et Mauloy explique ainsi glace,—le plus bel ornement de la chambre Renaissance. J'y créai Patachon, La Folle l'impression qu'il ressentit alors : que j'occupais. J'étais bien, depuis le début Enchère, L'Enchantement, de Bataille. A — Ce n'était pas, me dit-il, ni le feu de la de la tournée, habitué aux réveils brusqués, propos de cet admirable auteur, mort si rampe qui éblouit, ni le public dont les lorsqu'il s'agissait de prendre un train au prématurément, je dois vous signaler la fi- mille regards suivent l'acteur, ni la crainte petit jour; mais, jamais, en ne m'avait délité qu'il professait pour ses artistes. d un manque de mémoire,., non, ce n'était réveillé à coups d'armoire à glace ! Tant Quand on avait joué l'une de ses œuvres, rien de tout cela qui provoqua la gêne, bien que mal je me débarrassai du meuble : et que votre interprétation lui avait plu, voisine du formidable « trac », qui s'em- je fis le tour de mes « appartements » pour vous pouviez être assuré d'avoir un rôle para de moi. C'était de me trouver, pour me convaincre qu'aucun esprit malin ne dans la distribution de sa pièce suivante. la première fois de ma vie, vêtu, dans un s'y pouvait dissimuler. Enfin, décidé à Râle de « William Baluchet » C'est ainsi qu'après L'Enchantement, je acte d'une redingote, dans l'autre, d'un attendre le jour pour résoudre le problème parus sur toutes les scènes qui le jouaient ; habit. Jusqu'alors — sauf un complet des lois de l'équilibre à Patras, je m'étendis Théâtre Michel, en Russie. Ah ! ces trois c'est encore ce qui fait qu'actuellement, veston enfilé de loin en loin — je n'avais à nouveau, et je repris mon somme inter- années !... Il m'en a fallu un estomac ! Je ne parle pas ici d' « audace », je parle de j'interprète Possession au Théâtre de Paris porté que des effets militaires et je me rompu. (®émagazine 320

— Mais après la Renaissance, n'êtes- phiques dont j'aidai à la réalisation, je vous pas entré au Gymnasse ? vous citerai encore Les ailes s'ouvrent, très — Si fait !... avec Guitry. Puis, vint beau film de Guy du Fresnoy ; L'écran la Guerre ! Je fus mobilisé 18 mois, comme brisé, mis en scène par d'Auchy et qui n'est officier de réserve et interprète. pas encore paru... et votre William- — Qui vous a amené au Cinéma ? Baluchet. — Notre regretté Pouctal. Au Film d'Art, Tous ceux qui ont suivi le bel artiste il me fit * tourner », avec Faidherre, un film qu'est Mauloy dans ses interprétations — qui s'appelait, je crois, Le trait d'union. — dont pas une ne peut passer inaperçue — Pendant la guerre, avec Kemm et aux côtés savent avec quel rare talent il campe les d'Emmyn Lyn, ce types dont il évoque fut Honneur d'Artiste, à nos yeux les gestes, puis, Un homme passa. les habitudes, les états Ce dernier film, réa- d'âme. Au prix d'un lisé dans le studio constant renouvelle- de l'Eclair, à Epinay, ment de lui-même, en pleine crise du le bon comédien est charbon, ne demanda parvenu à exceller pas moins de trois dans l'art de compo- mois de travail. Il fai- ser ses rôles, dont il sait si froid que le fouille les moindres L'Office de « Cinémagazine » à Hollywood café, que je devais intentions. boire dans l'une des Son jeu est sobre scènes, gelait dans le et juste. Il sait que, verre, ce qui n'était dans le champ de LES FRANÇAIS D'HOLLYWOOD pas fait pour me ré- l'opérateur, l'acteur, par Robert FLOREY chauffer les doigts... en ses rôles muets, Avec Ravel, j'inter- doit être éloquent par prétai ensuite, ayant la mobilité de sa phy- Certes non, ils ne sont pas légion les Français lieux où ils travaillent ne leur permettent pas comme partenaire Su- sionomie, il s'y em- d'Hollywood ! toujours de se rencontrer. En outre, il y a Je» grands et les petits, et les grands ne recherchent zanne Minte.Z-a Mai- ploie de tout son art. Une douzaine ou deux, à peine.. pas toujours les petits qui, de leur côté, évitent son d'argile, puis, avec J'entends les Français dont la vie touche de Pour compléter cette les grands... Garbagny, Le Mont près la « Moving picture industry ». biographie, donnons, Cinémagazine est le bienvenu partout, c'est Beaucoup de lecteurs se figurent que Holly- maudit, qui nous va- Un chauffeur dans « / Affaire du Train 24» à l'intention de nos pourquoi les grands et les petits me firent un wood et même Los Angeles (1 ) sont des villes où . lut, à Candé et à curieuses lectrices, accueil aussi charmant et il est bien rare que le travail unique consiste dans le cinéma. moi, un supplément je ne rencontre pas au moins une fois dans la de trente-deux quelques détails particuliers sur Georges Je me souviens des bourdes effroyables que semaine tous les Français d'Hollywood. heures de chemin de fer et d'une heure à Mauloy. Il est grand, bien découplé, a sur l'on publia jadis, des articles inventés de toutes Ils sont vaillants tous nos compatriotes de dos de mulets. Une photo, prise sur le le visage et dans son œil bleu, une expres- pièces dans lesquelles on annonçait froidement Californie et c'est peut-être un peu pour la sommet du Bossard, avait été voilée, il sion de bonté qu'on retrouve sur presque que tous les habitants de Los Angelès possé- Gloire qu'ils supportent tous si vaillamment leur fallait la recommencer. Pas gai tous les daient une garde-robe telle qu'ils étaient tou- toutes ses photographies ; il a été autrefois exil. Mais n'ayez aucune crainte à leur sujet, jours aptes à remplir les desiderata de tel ou .jours, le métier ! Mais, bah ! nous avons un fervent du tennis, aime aujourd'hui ils fêtent tout de même toutes les dates histo- tel metteur en scène et que l'on pouvait éga- d'autres satisfactions... quand ce ne serait passionnément l'auto et le cheval, et a riques françaises et pas au régime sec, je vous en lement transformer des quartiers entiers suivant que celle d'intéresser, au même instant, dans horreur de la pêche à la ligne... à cause des réponds. Nécessité rend ingénieux, tout le une époque ou un pays désirés, que les archi- monde fabrique son vin et sa bière et les plus les quatre coins de la France, des milliers asticots. tectures étaient mobiles, etc.. .Enfin, qu en débar- fortunés peuvent encore se payer le luxe de de spectateurs !... Enfin, pour clore la quant à la gare on ne rencontrait devant soi que ANDRÉ BENCEY bonnes bouteilles de Champagne... nomenclature des œuvres cinématogra- des studios vitrés. Parlons tout d'abord de notre « as » national O illusions... Hollywood est un village situé Max Linder. à une dizaine de milles de Los Angelès. A Los Ce pionnier du cinéma français aux U. S. A. est Le mécontentement engendre le trouble — Angelès même pas de studios. Dans la banlieue il y PICKFORDISMES certainement le plus connu des Français d'Hol- le trouble engendre le nez cassé et les yeux en a quelques-uns, mais pour voir les artistes Petites Pensées de MARY PICKFORD lywood. Max est un grand ami de Cinémagazine pochés, aussi faites attention à vos pas. et les studios fameux il est nécessaire d'aller pour " Cinémagazine " et il me fait toujours le plus chaleureux accueil. soit à Culver-City, soit à Universal-City, soit * Je ne peux m'empêcher, chaque fois, que je * * enfin à Hollywood. le rencontre, toujours si pétulant, si élégant, si Si vous vous montrez généreux envers Ils vivent donc là séparés, les Français d'Hol- Français enfin, de l'identifier mentalement au autrui, vous n'aurez jamais besoin de faire lywood, ils sympathisent, ils sont heureux de se // se trouve beaucoup de bonnes choses dans cinéma... Il me semble que Max est le Cinéma Vous-même l'apologie de votre conscience. voir, mais leurs différentes occupations et les votre cœur : quand vous aurez fait cette cons- vivant. Je ne pourrais concevoir Max sans le cinéma. * * * tatation. Vous parachèverez votre succès, Max a dû être créé spécialement pour le Cinéma et (l)T.os Angelès, Californie, à 3.157 milles (le en prévision de cette invention merveilleuse. Il Etre trop ambitieux est une malédiction. (A suivre.) mille a 1.609 mètres) de New-York et 484 milles de San-Francisco. 350.000 habitants. est des gens qui ne pourraient vivre sans le cinéma. Quand on est dans le « métier », c'est plus fort que Max est souvent sollicité par les Français mal- tout, on ne peut plus s'en passer... lime semble heureux d'ici, car ils savent que ce n'est jamais donc que les mots Max Linder et cinéma sont en vain que l'on s'adresse à lui. synonymes. N est-ce pas en somme Max qui Je rencontre souvent chez lui M. Gaston a un peu lancé le cinéma comique dans le Glass, le charmant artiste que vous avez vu Monde ? C est notre opinion et celle aussi du dans Humoresque et que vous reverrez dans le grand Charlie Chaplin qui considère Max comme Monte-Cristo américain... Gaston Glass est venu son véritable maître et qui lui voue la plus grande de Paris il y a deux ans pour la première fois avec estime. une tournée de Mme . Il n'était Max Linder est à Hollywood depuis plusieurs pas passé en vain dans le pays du cinéma. Il y années et, malgré la guigne qui s'acharne après trouva un engagement. Ses brillantes qualités lui de temps en temps, il est très heureux de artistiques et sa photogénie « tapèrent dans travailler ici. Max me fait un peu l'impression l'œil » d'un directeur qui lui fit un brillant d'un Roi en exil... Un roi du cinéma naturel- contrat. Gaston Glass est très heureux à Holly- lement... Lui-même déclare que la Californie wood, il lui arrive même de tourner deux films possède le climat et la situation les plus favo- à la fois comme vedette et il ne s'en plaint pas... rables du Monde pour l'industrie cinémato- Je publierai prochainement une biographie de graphique. ce jeune et intéressant artiste. 11 ne faut pas oublier que notre compatriote lutte La semaine dernière un autre de nos compa- ici pour la cause du film français, ses productions triotes, M. Emile Chautard nous est arrivé de étant considérées ici comme purement françaises, New-York où il se reposait depuis quelques et c'est peut-être, hélas ! ce qui lui donne quel- mois, il vient de signer un important contrat avec quefois de la difficulté à les vendre leur prix. la belle Pauline Frederick et il sera notre hôte Max est entouré exclusivement de Français pour plusieurs années sans doute. Tant mieux. * (cameraman, assistant, régisseur, artistes quel- * * - quefois) et, à part son chauffeur, qui est un Beaucoup de Français résidant depuis de loyal nègre de la Libre Amérique, son masseur nombreuses années en Californie sont devenus qui est japonais, son maître d'hôtel qui est américains. C'est ainsi le cas de notre ami Mau- brésilien, son rrta- rice Tourneur qui est, ne l'oublions pas, l'un des meilleurs metteurs en scène actuellement en Amérique. Maurice Tourneur n'est pas venu aux Etats- Unis en août 1914 ainsi qu'on l'a faussement déclaré par ailleurs. C'est bien avant la guerre que le metteur en scène arriva à New-York où il dirigea plusieurs bandes, il partit ensuite en Californie. Je tiens à couper les ailes à de nom- breux canards qui ont couru sur le compte de notre sympathique compatriote, lequel est un homme franc, loyal, faisant toujours son possible pour favoriser et aider les 'Français d'Hollywood. A la déclaration de la guerre, Maurice Tourneur (qui eût été sans doute bon à faire un R. A. T. garde-voies) a jugé plus Le plus grand Français d'Hollywood (ROBERT FLORF.Y) et deux mignonnes Françaises : utile de se mettre à la disposi- Mlles POUPETTE ANDRIOT et BETTY DERBIL tion du gouvernement américain et c'est ainsi qu'il a reçu après cain. Je ne saurais trop l'en remercier. Nom- dans The Bait, de Maurice Tourneur, aux côtés 1 armistice un superbe breux sont du reste les Français qui firent de Hope Hampton. L'amusante photo que nous diplôme en témoi- leur devoir en Amérique pendant la guerre. publions ici nous montre votre serviteur aux gnage de la reconnais- C'est aussi le cas de notre ami Lucien Andriot côtés de Miss Poupette Andriot et de Miss sance des Etats-Unis (frère de la star Josette Andriot-Protea), le Betty Derbille, une autre petite star française qui à son égard. Ce di- fameux opérateur de prises de vues, qui a déjà fut très remarquée dernièrement dans For The GEORCES BENOIT ET GEORGES CARPENTIER plôme est éloquent, il tourné tant de films avec Mary Pickford et tous Défense, avec Ethel Clayton (Lasky Prod.). Notre montre à quel point les stars d'ici. Pour ne parler que de deux films compatriote Betty Derbille avait débuté à l'écran qui est hawaïen, Max n'est entouré que d'ar- | Maurice Tourneur a contribué aux relations de Lucien Andriot, citons The Connecticut dans les fameuses Universal-Comedies. (Oui, tistes français qui l'aiment et lui sont très amicales de l'Amérique et de la France. On a Yankee et Le Comte de Monte-Cristo dont le mademoiselle Nell-Lit, avec les lions...) Comme dévoués. Je tiens encore à noter que durant critiqué bien à tort sa conduite et tous les succès a été triomphal aux Etats-Unis. Réformé on peut le constater dans la photo, mesdames la cinégraphie de sa parodie des Trois Mous- Français qui ont connu l'éminent metteur en au début de la guerre, Lucien Andriot s'engagea Andriot et Derbille ne sont pas très grandes, quetaires, Max a employé jusqu'à vingt-cinq scène peuvent hautement déclarer qu'il n a peu après dans l'armée américaine où il fit son mais leur talent par contre est considérable (A petits artistes français, belges ou suisses. Son jamais démérité de notre pays. devoir durant plusieurs années. Lucien Andriot moins que je n'aie encore grandi depuis que je cameraman était l'ami Max Dupont, son régis- Maurice Tourneur s'est montré très aimable est marié à une charmante femme qui connaît suis dans l'Ouest). , . seur était M- Caven et l'on ne parlait que fran- vis-à-vis de Cinémagazine et c'est grâce à lui également les succès de l'écran. Poupette Andriot Pour citer encore un de ces Français, je vous çais dans ses studios, aussi bien à Universâl qu'à que notre petit rouge a été introduit si vite a obtenu dernièrement un succès très remarqué parlerai de M. Robert Klein qui partit au front Culver-City, chez Goldwyn. auprès de toutes les célébrités de l'écran améri- (mémagazine

en 1914. Réformé dès le début de la campagne, il des doigts dans une poche du pantalon une pièce t'engagea dans l'armée américaine et, après l'ar- de cent sous que fa prévoyance maternelle y ^Tnéma^azine mistice, il reprit son ancien métier d'artiste de avait glissée ? Vous rappelez-vous comme vous cinéma. Depuis trois ans il a tourné de nom- aviez du plaisir à passer votre mauvaise humeur sur breux films aux Fox-West-Coast. Robert Klein le professeur innocent ou encore sur le pauvre est un brave garçon et il jouit ici de l'estime et Actualités pion de l'étude ? Entre nous, le sort des pro- de l'amitié générales. fesseurs des collèges banlieusards n'est pas Louis Casnier est, lui aussi, un des grands toujours heureux et c'est très sincèrement que manitous de la mise en scène. Un de ses récents je plains ces pauvres gens chargés de donner de films,fCisme<(1).aeu une critique excellente aux l'éducationàdes gamins batailleurs et émancipés... Etats-Unis. Louis Gas- Autant le sort de ces nier travaille chez Ro- instituteurs est triste, bertson Cole Studios. autant le sort d'un pro- J'ai voulu lui rendre fesseur de français que visite à l'occasion du je connais à Hollywood Nouvel An, mais j'ai est gai... (Excusez la appris avec regret qu'il longueur de ce préam- était parti pour quel- bule, il était destiné à ques jours à New-York. faire mieux ressortir le Dès son retour je l'in- bonheur de notre com- terviewrai pour vous. patriote). Imaginez que Amis du Cinéma. Louis la tâche du professeur Gasnier qui était autre- que je connais et qui fois chez Pathé où il TJ_,OOI ips Fditeurs américains Les Artistes de Cinéma ont eu n'est autre que l'ami mit en scène Les Mys- Georges Jomier, es'i â?lsfS i^ès^Jss tères de New-York est celle d'inculquer aux a été projeté. Les glaces polaires 550.000 complètement idiots. ils ont tourné — c'est le cas de le entré ensuite chez Ro- et paraît-il certains titres et le Il n'v a pas lieu, par conséquent, dire"—"mais des shlmmys au son mignonnes stars améri- bertson Cole. God Save the King joué par l'or- de désespérer les scénaristes I des jazz, bien terrestres I caines des notions de la il vient de terminer chestre [ont jeté un froid intense... langue française. Geor- son contrat avec cette ges Jomier est, lui aussi, maison. un artisan du cinéma, Des cameramen fran- puisqu'il est toujours çais^ en voici : d'abord fourré dans les studios Lucien Andriot, puis ou chez les artistes. Paul Barlattier (qui Georges Jomier est un tourna Les Morts nous charmant garçon, je me frôlent), puis Max Du- suis pris pour lui d'une pont, puis encore le très grande affection. Si très sympathique Geor- : Mme ROSE DIONNE vous voyiez avec quelle ges Benoît qui a la ré- élégance il arrive à putation d'être un des plus forts camera- apprendre le français"5 (entre deux tasses men actuellement en Amérique. Georges de thé) à cette mignonne star dont je vous Benoît a tourné entre autres : The IVonder tairai le nom... C'est un petit chef-d'œuvre. Pourfaciliterlapropagande.de En Belgique le ^^eurs aeVéftr^ZT 'est cas Mann avec Georges Carpentier. C égale- Quelquefois Georges Jomier reçoit chez lui.. l'éducation physique on utihsel à la ^; Kœôuau rricains pour jouer les œuvres de le cinéma. Cet excellent mon phqueles vues.animées,.fixes ou au C'est très bien, mais ment lui qui a cinégraphié pour la Paràmount -l I ^Veare.al - Lucullus chez Lucullus... On vient de Culver leur, retour de Joinville, enseï-} ralenti. Il tout, que, nouaussi^ ™ ^P pourrons pas tous Le loup de dentelle, avec la jolie Mae Murray. City, d'Universal et même de San-Francisco gner'a la gym' avec une patience nous misions nos recrute Çomm^ P „ u qu :l La petite femme craintive, avec Mae Marsh ; lnlassable! pour déguster le fameux poulet à la Jomier qui ^slancesfen perspective... reste à Los Angelès ! Le prix de sa femme, Les Voleurs, La Rançon est arrosé d'un petit vin épatant et suivi de de rhonneur, etc.. La photo précédente représente cigares... Comme dirait Morlas, « c'est une petite Georges Benoît et Georges Carpentier quand le merveille »... Je suis particulièrement reconnais- célèbre boxeur tournait L'Homme merveilleux. sant à Georges Jomier d'apprendre à ses movies Passons maintenant à un sujet différent. Vous stars des choses aussi douces que « J'aime la souvènez-vous, amis lecteurs, de vos heures de France et les Français de tout mon cœur », ce lycée ? Peu ou prou ? Vous rappellez-vous vos qui me facilite singulièrement mon travail dans professeurs ? Quels calvaires ces braves gens les interviews que je sollicite. Georges Jomier ont-ils endurés avec des élèves aussi terribles méritait sa place dans le présent article, car il que nous ? Y pensez-vous quelquefois encore à représente très dignement .« 1' Enseignement ces terribles collèges banlieusards, à ces sinistres français en Californie ». rentrées le dimanche soir, quand, alignés en Parmi les jeunes artistes: français qui jouent troupeaux, vous traversiez la petite ville, vous des petits rôles auprès des grands stars, je tiens remémorant tous les bons moments de la journée à citer MM. Goulven, Constant Frank. Marbois passée dans le domicile de vos parents, en tâtant etc.. Constant Frank a été longtemps partenaire Oui ou non, à ton avis, cette Mary Pickford gagne 500.000 fr. Pai/ié-Journal fait passer une conférence de'Gênes aura-t-ellelieu ? (1) Kismet vient,d'être présenté par Gaumont et de Miss Clara Kimball Young et l'aviateur par mois. série de vues représentant les — Oh ! moi, tu sais, je ne m oc- sera projeté très prochainement devant le public Goulvën (Bobiche pour les amis) est actuelle- Voilà de quoi faire rêver les églises (l) de nos réglons dévastées cupe que des conférences des français. iégloni de jeunei fille» photogé- pour la propagande de l'emprunt, ment avec Rex Ingrahm à San Diego, où il Amis du Cinéma... C'est plus nique! chei qui la nouvelle atti- car le» bochei nous envolent plu- va Intéressant et on n'y rencontre ser le (eu lacré... tôt dei ttlmi que de l'argent pour reconstruire... pas de bolcheviks I... L'EMPEREUR DES PAUVRES 13

rien dans la raison de ton séjour prolongé tourne une nouvelle bande dont on parlera Tom Moore, l'artiste bien connu, est marié à DEUXIÈME ÉPOQUE dans ce pays. bientôt. une charmante artiste qui est parisienne et Cependant, Silvette, après que le Pauvre Je ne connais pas assez notre compatriote qui tourne sous lé nom de Renée Adorée. Durant LES MILLIONS (Suite). Paul Iribe, l'excellent dessinateur pour vous en la prise de vue de Monte-Cristo, chez Fox, j'ai eût quitté la table, s'était mise à sa re- 4E CHAPITRE parler, car, lorsque je me suis présenté à son fait la connaissance de cette charmante artiste c'herche. office, chez Lasky, il venait de partir pour Paris... qui est douée d'un très réel talent. Devant la colère de Silve, le Pauvre, Et voilà que, de loin, elle avait reconnu Je le regrette. C'est tout. uès calme, s'était dirigé vers le bas de la la silhouette de Marc. D'abord, elle avait Le Signe de Zorro, Les Trois Mousquetaires, Je connais encore à Hollywood deux ou trois propriété. reçu un grand coup, en plein cœur. - Mais, Le prisonnier du Zenda, Jeanne d'Arc, sont des Français qui travaillent comme chauffeurs chez Le Pauvre avait une autre raison de vite, elle fut rassurée parce que le Pauvre films qui contiennent une quantité infinie de des vedettes et quelques jeunes gens qui sont duels et de combats au sabre, je tiens à vous venus de très loin dans l'espoir de faire du cinéma quitter la table. Il avait rendez-vous, avec n'avait pas sa besace. signaler que tous ces combats ont été réglés par et qui végètent maintenant assez misérablement son ami Louis Gény, sur la route de Saint- Un désir lui était venu de descendre les soins du prévôt Henry J. Uyttenhove, un de petits cachets de figuration qu'ils peuve-nt faire Maximin. Une lettre récente annonçait sa jusqu'à lui ; C'est alors qu'elle avait vu, de nos amis belges qui travaille dans les studios de temps à autre. venue et il ne fallait pas qu'on le vît en sa avec stupéfaction, une automobile magni- d'ici en qualité de maître d'armes. La colonie française de Los Angelès même compagnie. Ils avaient convenu de se ren- fique s'arrêter devant le Pauvre, un person- Une des plus brillantes stars françaises de est aussi très petite et notre brave consul, contrer dans un endroit assez désert. nage inconnu en descendre, parler à Marc Hollywood est Mme Rose Dionne, qui joua M. Louis Sentous, n'est pas accablé de travail, L'auto qui amenait Gény ne tarda pas à autrefois à l'Odéon. Mme Rose Dionne a inter- du reste il ne se plaint pas. Il vient rendre visite comme à un ami intime et l'embrasser. De prété de nombreux films en qualité de vedette. de temps à autre à ses compatriotes dans les arriver. saisissement, elle était devenue toute pâle. Ses plus récents succès sont : Les Quatre Cava- studios où ils travaillent et où on est toujours Tout de suite Marc interrogea son ^mi : Et, se faisant toute petite, enfouie dans une liers de l'Apocalypse, Mamz'elle Jo, Le Petit heureux de le voir. — Pourquoi, tiens-tu tant à me voir ? épaisse haie, elle avait écouté la conver- Lord Fauntleroy, avec Mary Pickford. Sous la Et maintenant... vous connaissez aussi bien que direction de Louis Gasnier, Mme Dionne tourna moi tous les Français d'Hollywood. plusieurs bandes à épisodes pour la firme Pathé, principalement avec la jolie Ruth Roland. Tom droits réservés Robert FLOREY.

tourné en novembre. Wanda Hawley est dirigée Ce que l'on réalise par Thos. Heffron (scénario de Percy Heath). Olga Printzlow a écrit un scénario qu'achève dans les Studios Californiens May Mac Avoy sous la direction de Campbell. (suite et fin) (l j Mary Miles Minter a commencé un drame sous la direction de F. Urson ; Edouard Le Saint, assisté de Bob Lee, tourne un scénario de Wells (De notre envoyé spécial à Los-Angelès) Hastings avec C. Binney (star). Le couple Pickford-Fairbanks va commencer les intérieurs de The Florentine Lover, dont il tournera les extérieurs en Italie au printemps Cela vous intéresse-t-il de savoir : Que Costello, prochain. Mary et Doug joueront ensemble! Enfin! qui fut jadis illustre, joue maintenant des rôles de sixième ordre pour la « Select Selznick »? Que Juanita Hansen a fait huit jours de prison pour dettes !... « Lasky Studios » ne chôme pas, et l'on ne s'étonne Que Frank Keenan n'avait pas tourné depuis pas qu'avec des ouvriers tels que Lasky, Ince, dix-huit mois et qu'il va reparaître dans The Famous Players, Realart, etc., la « Paramount » Brotherhood of Haie ? soit si puissante ! Ici, quand on dit « C'est un film Que Ince tournera bientôt. Paramount ! » chacun s'incline. Que Baby Osborne est maintenant une grande William D. Taylor achève The Noose avec Betty jeune fille et que William Russell est loin d'être Compson. ici aussi populaire qu'en France ? Sam Wood en est à la deuxième semaine de Maintenant que vous êtes aussi bien renseignés Beyond Ihe Rock's avec Gloria Swanson. que moi, chers Amis du Cinéma! je vous promets, Al Green vient de commencer The Proxy Daddy chaque mois, de renouveler un semblable circuit avec Tomas Meighan. dans les studios pour que vous soyez toujours au Geo Melford monte Moran of the Lady Letty. courant, à deux semaines près, des événements cali- Jack Holt a joué dans While Satan Sleeps et forniens. C'est volontiers aussi que je solliciterai Cachée dans la haie, Silvette appren la richesse fabuleuse du Pauvre. E'thèl Clayton (direction Powell) dans For the des photos autographiées de votre part. Et n'oubliez Défense. Saturday Night, de C. de Mille, est déjà pas que l'A. A. C. est la plus puissante organisation sation inattendue qui lui apprenait la ri- clans les cartons de même que One dorions Day, — Je suis venu te demander ce que tu cinématographique mondiale et que vos deside- comptes faire. chesse fabuleuse de celui pour qui elle avait de James Cruze et un drame de V. Glemming dont ratas sont toujours présentés dans tous les pays le titre m'échappe ! Le beau Wally Reid est du monde. — Mais rien du tout. Rester ici. éprouvé une si grande pitié. depuis quelques jours à Albukerque où il tourne Les Amis du Cinéma d'abord... Or, à cet instant précis, le père Silve, à les extérieurs de A cross the Continent de Byron — Es-tu fou ? bicyclette, apparut sûr la route. Depuis trois Morgan sous la direction de Philip Rosen (Karl (Tous droits réservés) RoBIÎRT FLOREY. — Pas du tout. J'ai créé une usine ; il Brown cameraman). ne me déplaît pas de te montrer que, moi quarts d'heure, il parcourait les environs de aussi, je sais faire fructifier mes capitaux. Saint-Saturnin, car il était inquiet de l'ab- TOUS LES SAMEDIS, LISEZ Aux fameux « Realart Studios », Chester Franklin — Cesse de plaisanter. Je sais que la sence de sa fille. monte un drame de F. Myton que Bébé Daniels a Le Journal Amusant perspective d'ajouter quelques centaines de Apercevant Marc, en compagnie d'un milliers de francs à tes millions n'est pour monsieur très cossu, Silve pressa les péda- 1) Voir les N"1 3, 4, 5, 7, 8 et 9. Jean Pascal, directeur 4 L'EMPEHEUK DES PAUVRES 14 L'EMPEREUR DES PAUVRES L'EMPEREUR DES PAUVRES 15

les dans la direction des deux amis; mais relâche ; et pourtant les habitants de Saint- de l'incident, hurlaient déjà qu'on les avait ceux-ci l'aperçurent : Saturnin recommençaient à s'ennuyer. volés. Louis Gény dit à Marc : Un dimanche, un forain de passage ins- Enfin, le 1er septembre arriva. Ainsi que Marc Anavan était blême. Bonafède, — Je n'ai donc qu'à continuer de ce talla sur la grand'place un jeu de petits Marc Anavan l'avait prédit, tout était prêt qui perdait dix louis, se jeta furieux devant côté pour gagner Aix-en-Provence ?... chevaux, où l'on pouvait jouer à l'argent. pour l'inauguration du champ de courses, et le Pauvre. i Merci. Les chevaux de plomb portaient des la journée s'annonçait comme un succès. — Ah ! vous vous y entendez, vous, Puis avant de donner l'ordre au chauf- noms célèbres sur le turf, l'un d'eux avait La cloche venait de sonner pour l'épreu- pour rouler le monde !... Mais ça se pai«ra, feur de démarrer, il tira de son gousset une été baptisé « Griffon ». ve principale. Au coup de sifflet de l'hom- mon petit !... De tous côtés, on l'invectivait : pièce de vingt sous qu'il tendit à son ami : Marc le joua, non sans émotion, et ga- me chargé de surveiller la sortie du pad- — Tenez, voilà pour vous remercier, gna. Il le conseilla à- Bonafède, Silve, mon brave. Jules César qui-gagnèrent. Comme l'auto s'éloignait, Silve descen- Ils invitèrent le Pauvre à venir boire avec dit de vélo et s'adressant à Marc : eux une bouteille de vieux vin. — Je cherche Silvette qui a disparu de — Enfin, s'écriait Marius Capron, l'épi- la maison. Tu ne l'aurais pas vue ? cier, voilà le premier dimanche, depuis bien — Non, maître Silve. longtemps, qui ne me laissera pas un souve- Et l'adjoint furieux, échauffé de vin et nir morose. Ces petits chevaux de plomb, de soleil, remonta, sur sa bécane, vers sa c'était très amusant !... bastide en fête. Marc Anavan laissa tomber, sérieuse- Le Pauvre le regarda s'éloigner. ment : Et voilà qu'une voix brisée, plaintive, — Qui nous empêche d'avoir, à Sa nt- soupira, près de lui, venant de Ja haie. Saturnin, de vraies courses de chevaux ? — Marc, oh ! Marc !... Ce fut une stupéfaction. On regarda D'un bond, il fut de l'autre côté de la curieusement ce pauvre qui avait toutes les 'roule, il vit la chère mignonne. Et la pre- idées et toutes les audaces. nant dans ses bras, il lui demanda, anxieux : En une heure, la question était au point, — Ma Silvette, que fais-tu là ? l'emplacement de l'hippodrome était trouve — Le fatal Destin m'a conduite, ici, et les ressources nécessaires largement cou- pour y entendre mon arrêt: vertes. , — Ton arrêt, Silvette Que veux-tu — Alors, demanda Cogolin, impatieni, dire ?... à quand l'ouverture ?... Ce sera long les Elle murmura, brisée : préparatifs ? —■ Comment un millionnaire pourrait-il — Quelques mois, promit le Pauvre. Je aimer une fille de province, obscure et crois que nous pouvons annoncer la fête humble ?... Ah ! ce n'est pas bien de pour le 1er septembre. m'avoir trompée... — Sitôt ?... Ce n'est pas possible ! Il la considéra passionnément. II devi- —• En vérité, je vous le dis. nait, sans effort, la crainte dont elle était Un hourra général retentit. Le départ pour la course venait d'être donné. envahie et qui faisait frissonner son corps fragile et délicat : * dock, les chevaux défilèrent sous les yeux — Dis, le malin, combien t'a-t-on donné — Tu m'aimes donc bien?.-, demanda- .-**.. du public. Polichinelle, un fameux crack, pour nous jouer cette farce ?... Ah ! tu la t-il. que Marc Anavan avait donné comme le connais, toi... et ça ne doit pas être ton coup Elle ne répondit point, parce qu'elle ne Quand Silvette connut le nouveau projet gagnant certain, ralliait tous les suffrages. d'essai. Et dire que la commune le nour- pouvait répondre, étant sans voix, comme du Pauvre, les craintes que lui inspirait con- Le départ fut donné. Polichinelle, au rit depuis plus d'un an! N'est-ce pas une morte entre ses bras. fusément l'avenir, s'en accrurent. premier passage, dominait manifestement les honte ?... Il la serra plus fort, la regarda au fond Elle s'en ouvrit tristement à celui qu'elle autres chevaux. Or, à l'entrée de la ligne aimait : * des yeux, puis, levant la main pour un ser- droite, un concurrent qui avait voulu se ** ment — Mon ami, mon grand ami cher... glisser à la corde provoquait une bouscu- Il était plus de neuf heures, quand le — Ne pleure plus, Silvette. Espère et Vous serez, vous-même, responsable de vos lade effroyable, la sangle du grand favori Pauvre, étourdi, meurtri, se dirigea vers crois en moi. peines... Tant que vous n'avez fait que le craquait, et l'homme qui le montait, crai- sa cabane. bien ici, vous n'avez risqué que la mécon- gnant la chute dangereuse devant un pelo- Or, comme il arrivait à l'angle de la rue naissance et l'injustice. Mais en ce moment, ton serré, prenait le parti de ne plus insister. Mage et de la Place-aux-Hommes, il enten- êtes-vous sûr de faire le bien ?... Ce fut une clameur épouvantable. Les dit une grande rumeur qui venait d'un ras- Mais bientôt, un malaise étrange pesa Ils se quittèrent, un peu tristes, car Marc joueurs de Polichinelle, qui ne pouvaient, semblement devant le café des Tournesols. sur la commune. L'usine travaillait sans devinait un secret en l'âme de son aimée. de loin, comprendre la réelle signification Et, spectacle inattendu, au balcon du pre- 16 L'EMPEREUR DES PAUVRES

mier étage, on apercevait la silhouette de bond se dégagea, il saisit Silvette à bras le Bonafède, gesticulant. corps, et l'emporta si vivement que nul — Oui, mes amis, nous ferons cesser ce ne put l'arrêter. Courant comme un fou, il scandale, disait le pharmacien. D'abord, le se perdit, hors des dernières maisons, dans Conseil, qui se réunira demain, votera la la nuit. suppression du secours qui était alloué à ce, Marc, tenant toujours sa poupée déli- individu... cieuse dans les bras, s'arrêta, sur la route — A bas le Pauvre !... hurlait-on. d'Auriol. Il posa Silvette tremblante et Marc Anavan ne put s'empêcher de ser- debout contre lui : rer les poings. — Silvette, on est sur nos traces... Dis- Ah ! les canailles ! fit-il entre ses dents ! moi, vite, pourquoi tu as fait cela. Bonafède, ayant repris haleine, s'était — Parce que je t'aime, soupira-t-elle. avancé, de nouveau sur le balcon : Si cette pensée peut t'aider à vivre, à — Je vois, mes amis, que nous sommes lutter, garde, jusqu'à l'accomplissement de unanimes dans la réprobation. Assez de ce l'œuvre qui te hante, la certitude -que, vagabond, n'est-ce pas, au sein d'une popu- n'ayant jamais eu que toi dans mon cœur, lation qui vécut, jusqu'ici dans la paix et nul autre ne me possédera. Ne cherche ja- la prospérité. mais à savoir ce que je suis devenue... Alors le Pauvre, ne pouvant plus conte- Laisse-moi maîtresse de l'heure qui nous nir son indignation, s'avança. unira... On le reconnut immédiatement. Il la regarda, l'attira doucement contre De ci, de là, des cris de mort retentissaient. lui. Et quand elle fut sur sa poitrine, il lui Mais, à cet instant, une jeune fille, ex- baisa les yeux, et puis les lèvres, longue- quise et menue, sortit de la foule hurlante. ment. Mais une rumeur s'avançait sur la Elle était pâle, les cheveux défaits. Elle route. vint se placer, d'un bond, auprès de Marc — Ils vont être là ! fit-elle. Va-t-cn. qu'on hissait sur un des bancs de pierre qui mon adoré ! WALLACE REID, AGNÈS AYRES, MONTE BLUE, CHARLES OGLE, THÉODORE KOSLOFF sont de chaque côté de la fontaine. Et, — Partons, Silvette ! Je sui: toujours ET CECIL B. DE MILLE, dans « les Affaires d'Anatole » dressée sur la pierre, les yeux brillants, elle le Pauvre ! criait : — Non, Marc, c'est impossible. Laisse- — Lâches !... lâches !... Vous êtes un moi fuir... tas de lâches. Vous n'êtes que les esclaves S'évadant de ses bras, elle se mit à Le 10e Anniversaire de la Paramount d'une obligation qui vous pèse : la recon- courir dans ia campagne, au clair de lune. naissance. Je vous méprise, ingrats !.'.. Alors, sans essayer de la retenir, il alla, Ingrats ! protesta Bonafède. Qui de résolument, au-devant de ceux qui le cher- HISTORIQUE DE LA FAMOUS PLAYERS LASKY CORPORATION nous, à Saint-Saturnin, est l'obligé ?... Est- chaient. ce le Pauvre que nous recueil'îmes, un jour, Alors, le maire, ayant tiré son écharpe par pitié, ou bien... ? tricolore de sa poche, prononça, d'un ton OILA une histoire qui exigea dix ans pour être ayant à sa tête Mr. Adolph Zukor qui décida — Le Pauvre interrompit Silvette, terrible : Vécrite et qui n'est que la vie réelle du Cinéma avec opiniâtreté de donner à l'humanité, sur en ricanant. Mais il vous a fait vivre de sa l'écran, la plus belle littérature du théâtre et i— Attendu que la présence du vaga- — l'histoire de tout ce qui se passe derrière l'écran. fortune, ingénus que vous êtes !... bond Marc Anavan à Saint-Saturnin cons- C'est l'histoire conçue par un homme et main- de la librairie. C'est un faux pauvre, qui est venu parmi tenant propagée par une vaste organisation Avec conviction Mr. Adolph Zukor annonce titue un danger pour la moralité et la sécu- qu'il était possible à l'art muet d'exprimer les vous. Et s'il a joué ce rôle, si longtemps, humaine qui s'étend jusqu'aux coins les plus rité de la commune, nous ordonnons l'expul- éloignés de la terre. passions humaines et qu'il lui était même pos- c'était par besoin de faire le bien. sion immédiate du suspect. C'est l'histoire de la Famous Players Lasky sible de dépasser les limites de réalisation du Marc souffla à l'oreille de Silvette : Un tonnerre d'applaudissements salua Corporation, d'Adolph Zukor, Jesse L. Lasky, théâtre. — Tais-toi ! je t'en prie !... cette déclaration. CecilB.De Mille etdeleurs associés. Elle concerne Il connaissait son public, ce public qui ne demandait qu'à voir de meilleures productions Elle était incapable de s'arrêter ; on Le maire, se tournant vers la maréchaus- non seulement la plus grande entreprise ciné- criait, autour d'elle : matographique, mais 1 organisation de toute pour croire à tout ce qu'on voulait lui prédire. sée, commanda : Sous la direction de Mr. Adolph Zukor, la — Elle est folle ! industrie cinématographique puisque l'une est — Gendarmes, emmenez cet homme parallèle à l'autre. Famous Players Film Co s'assura le concours des Soudain, le père Silve surgit, empoignant hors de la commune de Saint-Saturnin. Il y a dix ans, le cinématographe qui se mourrait plus grandes étoiles de la scène. sa fille par le bras : Sur la route, sans souffler mot, les deux par sa médiocrité était dédaigné. Mr. A. Zukor décida qu'aucune autre artiste ■— Vas-tu descendre, vaurienne ? gendarmes emmenaient ce pauvre extraordi- Mr. Adolph Zukor fut le seul qui eut le cou- que l'incomparable Mme Sarah Bernhardt ne — Non ! cria-t-elle en résistant, pas naire. rage de son opinion et qui entreprit la tâche pouvait mieux démontrer la réalité du prestige d'organiser une meilleure production cinéma- artistique de l'écran. avant d'avoir tout dit ! A la limite de Saint-Saturnin, du côté tographique. C'est de cette époque que date Mme Sarah Bernhardt convaincue que là Cependant, des jeunes gens, se précipi- d'Auriol, les deux gendarmes le remirent la naissance de l'industrie moderne de l'art muet. était vraiment le moyen de rendre son génie taient sur le Pauvre. Mais celui-ci, d'un en liberté. Ainsi naquit la Famous Players Film Co Ltd. impérissable accepta ; elle apparut dans Queen 329 Qnémagazine 328 Qnémagazine «Paramount Films». Ces films sont produits Les auteurs célèbres qui écrivent pour Para- Elizabelh, le premier film de 1.500 mètres, qui ils se mirent à la recherche d'un endroit approprié dans trois grands studios : un à Hollywood, en mount sont : ait jamais été fait jusqu'à ce jour. à leurs dessins. Il y a sept ans, les puissantes Californie, un autre à New-York et le dernier Arnold Bennett, Joseph Conrad, J.-M. Barrie, Tous ceux qui, jusqu'à ce jour, considéraient lumières que possèdent actuellement les studios à Londres. Philips Oppenheim, Avery Hopwood, Robert le cinéma comme peu important se ruèrent aux étaient ignorées. Mr. Lasky et Cecil B. De Mille Etre une étoile de Paramount dans un film Hitchens, Henry Arthur Jones, Cosmo Hamilton, présentations de ce film pour voir la divine devaient choisir un lieu donnant le maximum Paramount veut dire être l'artiste le plus parfait Harvey J. O'Higgins, Edward Sheldon, Samuel Sarah qui fut sublime dans son rôle muet, et de lumière et un paysage des plus varié. dans l'art muet. Merwin, Dr. A.-B. Sherer, Sir Gilbert Parker, dont le talent captiva le public par l'intense La Californie semblait être le pays le plus Voici quelques-unes des étoiles de Paramount : Elinor Glyn,' W. Sommerset Maugham, Thomp- émotion de son jeu scénique. Ici, — miracle des propice. Ils partirent par conséquent pour Los Elsie Ferguson, Wallace Reid, Gloria Swanson, son Buchanan, Rita Weiman et George Pattulo. miracles — pour la première fois dans les Angelès avec le scénario de The Squau) Man et Mary Miles Minter, Ethel Clayton, Agnès Ayres, Les films Paramount sont distribués dans tout annales de la cinématographie, de formidables ce qui leur restait de leur mince capital. Wanda Hawley, Bebe Daniels, Rudolph Valen- le monde civilisé. Famous Players Lasky pos- applaudissements écla- En ce temps-là Hol- tino, Jack Holt, Dorothy Dalton, Betty Compson, sèdent huit succursales en Angleterre, sept en tèrent et l'on vit un lywood n'était qu'un Thomas Meighan, Pola Negri, William S. Hart. France, une en Belgique, une au Danemark, nombreux public ova- faubourg plein de bos- Les Directeurs dirigeant ces productions sont : deux dans l'Amérique du Sud, une au Mexique, tionner l'artiste absente. quets d'orangers. Ils Cecil B. De Mille, William De Mille, George cinq en Australie et une en Nouvelle-Zélande. Avec le succès de réussirent à y trouver Melford, George Fitzmaurice, John S. Robertson, Dans les autres parties du monde où des films Qaeen Elizabeih comme un coin de terre sur Penrhyn Stanlaws, Donald Crisp, James Cruze et sont projetés, Famous Players Lasky est repré- point'de départ, Adolph lequel était élevée une Tom Forman. senté par des exploitants indépendants. — W. B. Zukor. continua à pro- petite bâtisse. C'était duire des films comme ce qu'ils pouvaient ob- ta tu rrrirrrrirrrrri ■■....■isim.sssjmssiiiinsi.sssm. ■■■ ■■■■■ ■■ il avait rêvé d'en créer, tenir de mieux pour leur jusqu'au jour où les modeste capital. Ils productions de la Fa- firent construire une, mous Players Film Co petite scène, organisé- Deux Films Français à Los Angelès furent définitivement rent des laboratoires et reconnues comme étant des bureaux et com- ce qu'il y avait de mencèrent ainsi leur Le « California Théâtre » a donné la première assure qu'il fallait avoir de bons yeux pour mieux sur le marché premier film. du film J'Accuse, d'. distinguer au milieu des placards énormes annon- universel. Fred Key, le pre- Le California est un des plus luxueux éta- çant « Hazel Hickey in The Night Boat » ou Bien connu pour ses mier directeur du stu- blissements de Los Angelès. Èarl-Foster et Ray-Ethel, in a Crème de Menthe grandes représentations dio comme il l'est Toute la colonie française assistait à la pre-. frappe by Wilbur Mack « After Dinner», etc.. théâtrales Mr. Jesse L. encore actuellement, mière de ce beau film. J'Accuse a fait durant toute le nom de Possession qui était imprimé en Lasky adapta au ci- partageait la pièce con- la semaine d'excellentes recettes. bien petits caractères. néma ses rares qualités M. JESSE L. LASKY sacrée aux bureaux avec J'ai beaucoup regretté que le drame d'Abel Cela ne fait rien, le film a eu du succès. artistiques et sa con- Vice-Président de la « Paramount » Mr. Cecil B. De Mille. Gance ne soit pas donné intégralement comme Possession a été très remarqué et les directeurs ception nouvelle et sur- Avec une seule table à Paris. des studios se sont dérangés pour aller le voir. prenante de l'Art muet. Cecil B. De Mille, en pour eux deux, le reste _ de l'ameublement La projection de J'Accuse a duré à peine une Jeanne Desclos et l'ami Charles Vanel ont eu ce moment-là jeune metteur en scène, et de ce bureau se composait de deux chaises, heure, ce qui vous donne à penser le nombre de également leur part de succès. Arthurs Friend, homme des plus compétents une pour chacun d'eux. Quand un visiteur coupures que le film a subi... Par contre, diffé- La même semaine le « New Garrick » a repris en matière de finances furent enthousiasmés par entrait, l'un d'eux devait sortir afin de céder sa rentes scènes ont été ajoutées représentant le film italien Cabiria qui n'a pas fait des recettes une si belle œuvre, et vinrent se joindre à place à l'hôte. l'aide apportée à la France par l'armée américaine.. formidables. Au commencement de chaque Mr. Jesse L. Lasky pour assumer courageusement Le Lasky studio, qui commença si humble- Le film lui-même commençait par une procla- présentation, il serait bon que les exploitants une si lourde tâche. ment comprend maintenant deux immenses mation du Président Harding. La dernière scène annoncent l'origine des films, car de nombreuses Ne connaissant pas encore exactement toute bâtiments. Les douze cent acres, de terrain à de J'Accuse nous montrait Jean Diaz et Marie personnes s'imaginent que Pola Negri ou autres la portée du nouveau plan qu'ils avaient éla- San Fernando Valley comprennent le ranch de Laurin réunis, pour la vie, certainement. Henny Porten sont des artistes « barisiennes » boré, ni toute l'étendue de l'entreprise qu'ils Lasky et la scène est vingt fois aussi grande que Le public de Los Angelès qui est surtout et qu'un film comme Cabiria vient d'être tourné voulaient voir se réaliser, ils n'avaient pour sou- tout l'espace qu'occupait le studio primitif qui habitué à voir des films américains et allemands aux environs de Paris... tien que leur foi aveugle dans l'avenir du Cinéma, vit leur premier effort. (c'est insensé la quantité de films allemands que Cela me rappelle ce célèbre exploitant qui ne qu'ils prévoyaient des plus brillants. Ainsi il Aujourd'hui, la renommée du Studio Lasky l'on présente depuis quelque temps...) a été trouva rien de mieux pour célébrer dignement fut décidé qu'à Cecil B. De Mille incomberait en Californie s'est répandue dans le monde entier, vivement étonné de voir que l'on tournait de l'arrivée du Maréchal Foch à Los Angelès que la tâche de la mise en scène pendant que Mr. Lasky et le nom de Famous Players Lasky évoque tout beaux films en France. de donner en son honneur un programme et Mr. Arthurs Friend devaient se charger de ce que peut produire de plus artistique en Amé- La même semaine le « Pantages-Vaudeville » extraordinaire avec Le Golem, un film allemand l'organisation industrielle de la Société. rique l'art cinégraphique. affichait Possession, le Phroso de Louis Mercanton. d'ailleurs intéressant. Malheureusement, en ce temps-là, il n'y avait Plus de 20.000 personnes comprenant tous Le Pantages est un établissement qui présente Il ne faut s'étonner de rien ici... que très peu de personnes qui croyaient dans les directeurs et leurs innombrables assistants, surtout des attractions acrobatiques et je vous ROBERT FLOREY. 1 avenir du Cinéma et Mr. Jesse J. Lasky éprouva des employés et des artistes des deux sexes, beaucoup de difficulté pour trouver les premiers font partie de la Famous Players Lasky Cor- j!i|iilililii|iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii[iiiniiiiiiiiiiiiiiini iiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiininiiiiiiiiiliiiiiliiliiiiiliiliilniMiiiiiiiiiliiiiiiiiiiiimiili capitaux nécessaires. Il put toutefois réunir quel- poration. ques milliers de dollars. Ils achetèrent les droits La fusion de Famous Players Lasky Corpo- LE CINEMA du films The Squau) Man ». ration, avec Corporation, Autant que_ l'on peut s'en souvenir ce fut Artcraft Pictures Corporation, et récemment N'EST PAS LE "7E ART la première fois dans les annales de l'écran que Realart Pictures Corporation, en une seule des droits d'adaptation cinématographique furent Société, représentent les plus puissantes forces î On ne doit pas donner aux « Arts » un numéro d'ordre ainsi qu'on achetés et vendus. de l'industrie cinématographique américaine. | le fait pour les arrondissements ou les avenues d'une grande ville. Avec l'acquisition du Squau) Man dont le Les productions de ces Sociétés amalgamées sont prix entama considérablement leurs ressources, jetées sur le marché sous le nom triomphant de "'"■^'liilitJMIiiillli^iiiliili.li.tljl.iijiiilJiliili^ 330 Qnémagazine 331 Qnémagazine LE " SUPER-PHEBUS y 9

I A vulgarisation du Cinéma vient de faire de courant est insignifiante (300 à 600 watts) et *— encore un pas en avant, et ceci grâce au la chaleur dégagée par la lampe n'étant pas assez nouvel appareil que la Société « PHébus » vient forte pour enflammer le film tout danger d'in- de lancer sur le marché. cendie, de ce fait, est écarté. 'M Voici enfin un appareil pour familles qui Même avec la lampe de 600 watts, on peut M réunit une construction aussi solide et aussi arrêter le film en projection fixe pendant un soignée que les appareils professionnels, avec temps indéfini sans le moindre risque. Les lampes étant établies pour un voltage M un prix de revient à la portée de tout le monde. Avec cet appareil nous sortons du domaine de de 115 volts ne sont pas survoltées et de ce fait mm l'appareil « jouet » de peuvent donner une du- construction débile et BÉB rée d'éclairage de 150 rendement insuffisant, MHj ■ heures. pour entrer dans celui [ Le dispositif d'éclai- de l'appareil de préci- [' rage est fixe et indéré- sion avec tous ses or- glable, ce qui assure ganes réglables et inter- toujours un maximum changeables, construit d'éclairage sans con- d'après les formes uni- J naissances spéciales de verselles et passant donc la part de l'opérateur. sans les détériorer tous A part son usage pour les films normaux. la projection en famille, A cause des tambours l'appareil, grâce à sa Cliché Gaumont. d'entraînement de grand construction solide, con- e diamètre surlesquelsles vient très bien pour SANDRA MILOWANOFF" (Parisette) et HERMANN (le banquier Stéphan), dans une scène du 3 épisode films s'appliquent sur l'usage dans l'enseigne- une grande longueur cet ment et les patronages, appareil arrive à passer • voire même des petites PARISETTE même les films dont la exploitations. perforation serait abî- Pour cet usage on Grand ciné-roman en 12 épisodes de Louis FEUILLADE mée sans provoquer des peut adapter aux appa- J (GAUMONT Editeur) ruptures. reils un moteur pour Le grand avantage Le « Super-.Phébu s » la marche automatique, paraît pourtant résider et aussi un dispositif TROISIÈME ÉPISODE loge. Elle va se déshabiller, quand Stéfan dans le système d'éclairage, qui, pour la pre- pour les projections de clichés. vient pour la féliciter. Il veut abuser de la mière fois permet d'obtenir une projection L'AFFAIRE DE NEUILLY jeune fille, mais Cogolin vient à son tour. Il jusqu'à 2 m. 50 sur 3 mètres sur une toile quel- P.-S. — Nous avons obtenu de la Société conque, sans l'emploi d'un écran spécial, et « Phébus », dont les bureaux sont situés : 51, rue Tandis que Mme Stéfan et Cogolin pas- rudoie et blâme son patron. Joaquim da cela à une distance jusqu'à 15 mètres. du Paradis, Paris (10e), pour nos Amis et Abonnés sent leur après-midi à Mantes auprès de Costabella se présente à Cogolin et à Pari- Malgré cet éclairage intensif, la consommation une remise de 5 0/0 sur justification de leur qualité. la petite Lulu, le père Lapusse fait le guet, sette, en grand-père qui veut contempler une pendant que Binoclard assassine une ren- jeune fille qui lui rappelle sa petite-fille tière pour la dévaliser. perdue à tout jamais. Cogolin donne rendez- l'enfant. Une résolution dans ce sens à été Le soir même, le monde élégant de Pans vous à Joaquim pour le lendemain. Un résultat qui nous encourage déposé au Conseil Municipal. est réuni dans les vastes salons du ban- Pendant que Cogolin, Parisette et Vernier, 2° Et dans la Banlieue, le mouvement suscité 0 quier Stéfan. Parmi les invités, on remarque le fiancé de la jeune fille, regagnent leur 1 En attendant que les Ecoles de Paris par les Amis du Cinéma fait tache d'huile. Le appartement, Binoclard, se disposant à soient dotées du matériel nécessaire permettant Conseil Municipal de Maisons-Alfort se déclare le richissime Portugais Joaquim da Costa- d'illustrer les leçons de films appropriés, M. disposé à acquérir trois appareils cinématogra- bella._ reporter le vêtement de son voisin, em- Léon Riotor, le Président « in partibus » de phiques scolaires, et avant peu, les enfants Parisette doit danser. Quand elle apparaît prunte le même chemin que le matin. toutes les œuvres où il s'agit des Ecoles, auront des cours avec projections animées. sur le minuscule plateau, sa jeunesse et sa Mais au moment de passer d'une fenêtre demande qu'on mène chaque semaine les élè- 3° Même note à Versailles, même tendance grâce provoquent la plus favorable atten- à l'autre, il glisse. ves au cinéma le plus proche où des séances au Vésinet. tion. Après avoir été très applaudie, Pari- (A suivre). seraient organisées à leur intention. Le pro- 4° A Rouen et à Bordeaux, les Associations sette regagne le petit salon qui lui sert de gramme — et Cinémagazine ne peut que sous- post-scolaires réclament des appareils cinémato- crire à une mise en œuvre qu'il n'a cessé de graphiques qu'on leur accorde sur le Budget préconiser — comprendra des films d'histoire, Départemental. les numéros de CINEMAGAZINE de voyage, de faits divers mondiaux et, enfin, Allons, voilà des résultats qui' nous encoura- qui forment une véritable ency- un film scolaire enfantin ou comique ou senti- gent, dont nous ne triomphons pas, mais qui COLLECTIONNEZ clopédie du Cinéma. Tous les mental dans le sens émotif, une historiette à nous font tout de même plaisir !... titre de divertissement, mais une historiette des- numéros de la première année, indistinctement peuvent être fournis au prix de tinée à élever l'âme ou à corriger l'esprit de R. M.-D. r- Un franc chaque. Qncmagazine 333 (jnémagazine

cadre magique des couleurs appropriées. une mise en place, définir et répartir les Une telle théorie nécessitera évidemment valeurs lumineuses d'un ensemble, modeler A propos du Décor au Cinéma un changement complet dans les méthodes un visage, une main, un corps, pénétrer et de travail pratiquées jusqu'à présent. Rien saisir les mille nuances expressives de l'âme, ne devra plus être abandonné au hasard. La composer l'architecture d'un décor, dessiner La question du décor au cinéma provoque entend tout réaliser dans ce mystérieux préparation d'un film exigera de longs mois des costumes, rythmer son œuvre, définir de nouveau des discussions nombreuses, laboratoire qu'est le studio. Mércanton a de travail, des recherches nombreuses, des le sens d'un mouvement au point de pouvoir sinon encore passionnées. La présentation promené ses groupes électrogènes pour la méditations profondes. Mais le film sera le fixer dans sa signification la plus intense, du « Cabinet du Docteur Caligari » n'a fait vérité de Miarhja et de Phroso. Les résultats une œuvre et qui pourra être plus grande en styliser, en quelque sorte, chaque phase, qu'irriter davantage critiques et metteurs en iont inégaux. Certaines images ont même qu'un livre, une peinture, un monument, sans compter qu'il ne doit rien ignorer de scène. Au fond, parler du décor c'est un peu démontré l'erreur de sa méthode appliquée de une symphonie, car elle sera capable de ce que la science et la pratique des techniques ressusciter une vieille querelle : celle du réa- façon absolue, car tournées dans des décors contenir toute la richesse expressive, tout fournit de moyens nouveaux ou originaux lisme et du symbolisme ; c'est, en tout cas, naturels elles semblent avoir été réalisées dans l'amour et toute la pensée des autres arts. à ses réalisations. Besogne de titan ! d'un dresser les uns en face des autres ceux qui, le studio. Tous les techniciens ont remarqué Une telle œuvre possible, certaine, créera génie universel qui ne saurait surgir que de confondant souvent l'exact avec le vrai, pré- que certaines matières vraies ne donnaient pas l'unité idéale. Qu'on imagine le génie d'un la civilisation du XXe siècle en mal de devenir. tendent que l'art, à l'écran, doit prendre à l'écran l'impression de la vérité et qu'il Vinci s'exprimant par le cinéma ! Art coûteux, direz-vous, d'où obstacle tous ses éléments d'expression dans la nature fallait les remplacer par des matières arti- Alors, le metteur en scène devient un d'argent, besogne impossible ! Non : seule- seule, et ceux qui soutiennent qu'il s'agit ficielles. Mais le débat nous conduit beau- artiste. C'est pourquoi il grandit considéra- ment question d'adaptation aussi des indi- bien plutôt de suggérer pour créer vraiment coup plus loin : l'exact est pour le documen- blement dans notre estime. Mais quelle vidus à une époque où les échanges, comme l'émotion esthétique. Au théâtre il y a taire, et rien n'a à voir avec l'art créateur. culture, quelle somme de connaissances^ géné- la pensée, tendent vers un équilibre universel, certes une convention nécessaire, contre Cinéma — il faudra donc le redire mille et rales et de connaissances précises il doit pos- à une époque où le mouvement s'exaspère laquelle on ne peut rien. Le « Théâtre Libre » mille fois — ne veut pas dire belle photogra- séder, pour réaliser des images dignes de sa étrangement, devient une des formes pré- l'a bien prouvé, et les quartiers de viande phie : l'appareil de prise de vues est seulement pensée et de son rêve ! Un artiste plus grand cises de la vie et légitime le remplacement, des Bouchers ou la fontaine véritable de un instrument capable d'enregistrer certes qu'on n'en vit jamais, je vous dis ! Psycho- lent mais certain, des arts statiques par les Chevalerie rustique n'ont fait que provoquer les aspects les plus complexes de la nature logue, poète, peintre, il doit savoir exécuter arts cinématiques. Léon MousSINAC des sourires ; devant le cadre de la scène et et de la vie, mais aussi le sentiment son plancher inévitable — voire le fauteuil non seulement à travers le visage des ou l'on est assis — on ne saurait se croire hommes, mais encore à travers le décor, le transporté dans la vie réelle. Mais au cinéma, sentiment humain de son origine à sa pléni- le spectateur — tout au moins à l'heure tude, c'est-à-dire, dans son mouvement. Et actuelle, en attendant qu'il vienne subir la le décor a un rôle défini, nécessaire, qui seule émotion des sensations visuelles—vient l'oblige à être conçu à l'échelle du sentiment avec l'intention de participer à des drames et conformément à l'image visuelle que le qui ont été vraiment vécus dans le cadre de metteur en scène, en parfait créateur, s'est la vie normale, ou anormale, et qu'un appareil faite de lui. Cela apparaît d'autant plus cer- a enregistrés. Il convient donc que l'illusion tain qu'on aborde le domaine inexploré du soit constante. L'expérience du Cabinet du féerique, du fantastique, de la fantaisie. Docteur Caligari vient renforcer cette opinion Il faut répéter sans cesse qu'il s'agit de (souvenez-vous également — exemple no- faire de la peinture animée et que pour cela toire — des décors du Lys brisé de D. W. le . metteur en scène peut user de matières Griffith). Il y a, dans le film allemand des merveilleusement riches, comme la lumière. parties qui ne sont pas du cinéma, mais du La lumière transfigure la vie, elle est curieu- théâtre et de la peinture : du théâtre quand, sement créatrice. Le metteur en scène pétrit le jeu des lumières étant insuffisant, On a le blanc et le noir, avant de pouvoir pétrir l'impression de se promener avec les acteurs toutes les couleurs vivantes, Car, demain, il y parmi des murs de toile et des cadres de aura d'admirables aquafortistes et aussi d'ad- carton ; de la peinture quand nous apparaît mirables peintres. S'il s'agissait seulement une petite ville exactement peinte sur un d'enregistrer les divers aspects colorés de la fond, ni mieux, ni plus mal que dans un nature, le cinéma en couleurs ne nous inté- tableau de chevalet, mais avec le charme resserait pas du point de vue artistique, mais des couleurs en moins. Au contraire, chaque sa découverte pratique permettra d'enregis- fois que la lumière baigne le décor et lui trer les peintures mouvantes du metteur en prête si bien ses valeurs que ce décor semble scène, grâce au décor qu'il créera et aux vivre, nous participons pleinement à l'émo- lumières colorées dont il sera maître. Si tion et à la beauté dé l'image. l'arabesque d'un geste doit s'inscrire en Il y a donc actuellement deux écoles : celle valeur, dans un ensemble de lignes où elle LES ARTISTES AMÉRICAINES JOUISSENT AUX STUDIOS D'UN CONFORT DONT LA PHOTOGRAPHIE CI-DESSUS qui prétend que les films doivent être tournés a sa place bien définie, l'expression d'un sen- PEUT DONNER UNE IDÉE. — Miss MARY MILES MIN TER EST EN TRAIN DE GOUTER DANS LA dans des décors naturels et celle qui timent pourra s'affirmer, s'élargir dans le LOGE QU'ELLE PARTAGE AVEC SA CAMARADE Miss CONSTANCE BINNEY AU STUDIO REALART Les Films que Ton verra prochainement 335 (Tnémagazinc Archibald Falkland veut obtenir le divorce et épouser Edith, mais il veut mettre les torts du ÉTABLISSEMENTS côte de Mary. Archibald combine un plan abominable : un L. AUBERT certain Cernuwicz fera à Mary une c-rur assidue et se glissera un soir dans sa chambre, afin de la I 'HOMME QUI ASSASSINA, de Claude compromettre. Archibald surviendra et fera signer HROSO.— J'ai déjà parlé de ce '—' Farrère, mis en scène par M. George à Mary l'abdication de ses droits de mère et P film important dû au sûr talent Fitzmaurice d'après le scénario que l'aveu de sa faute. de Louis Mercanton. Sur une suite Mme Ouida Bergère tira de l'adapta- Mary est venue s'installer dans d'aventures d'imagination, ce film tion théâtrale de M. Pierre Fron- un petit pavillon au bout de la a été tourné avec des soins dignes daie. propriété. d'éloges. Ici, le décor, la photo- Que dire de ces œuvres Un soir elle écrit à de graphie, l'éclairage font partie littéraires et théâtrales qui Sévigné une lettre dé- intégrale de l'œuvre. Et je pense n'ait été cent fois dit !..En sespérée. Celui-ci tra- qu'une interprétation qui réunit tout cas, le film est verse le Bosphore pour les noms cosmopolites de Mme digne et de la pièce de rejoindre celle qu'il Jane Desclos, de Miss Malvina M.Pierre Frondaieet aime, il assiste à Longfellow, de la Signora Paupa de la belle ' œuvre exécution du Cassieri et de MM. Capellani, Ma- littéraire]de M plan de Falkland. xudian, Réginald Oven, Raoul Paoli, etc., recueillera tous les Claude Cernu- Farrère. wicz, dans suffrages. Quant à raconter Phroso par Pour 'ce la chambre le menu, le thème pittoresque, qui est de de Mary, mais multiple de Phroso, je crois 1 interpré- lui a dé- la chose impossible. Sachez seule- tation, elle claré sa ment que Phroso est une jeune est impec- flamme et fille, héritière de Stéfan, seigneur cable et l'étreint tout puissant de l'Ile de Neo- parmi tant furieu- pahe. de bons sement ; Cette île ayant été vendue à un artistes , celle-ci se jeune anglais, Lord Weathley, comme débat, ses Phroso perd tous ses droits sur David Pc- vêtement s l'île et c'est pour la rétablir dans sa well par sont pres- suzeraineté que le peuple se révolte exemple, que arra- contre l'acheteur étranger. Mae Mur- chés et... Après des péripéties sans nom- ray est in- Archibald bre, la jeune princesse, conquise corapata- survient. par le jeune lord, fuira avec b 1 e ment Mary pro- celui-ci vers des destins plus émouvante. teste, sa doux, et moins mouvementés. Je do. te t e n u e j 1 a Phroso est un très beau film Cliché Aubert quevousne trahit et la CHARLES VANEL et PAUL CAPELLANI dans « Phroso » soyez pas condamne digne du plus franc succès. profondé- Elle est ment émus. contrainte Vous ne pensez pas que je vais vous raconter Voici le s.cénario de signer l'aveu PATHÉ-CONSORTIUM l'aventure amoureuse du typo et de la midi- nette, l'abandon de la midinette par le typo, et de ce film : Sir Ar- de sa faute. Et la tentative de suicide (avec un réchaud de chibald Falkland est Cernuwicz s'éloi- charbon) de la midinette, et le dévouement de un être dévergondé, gne, pour apprendre MIMI TROTTIN. — Un roman de Marcel Doudou — Vicomte — ni comment la midinette très brutal et tout puis- à Edith l'heureuse Nadaud, adapté au cinéma. Marcel Nadaud sant. Lady Mary Falk- issue de leur machina- aime les petites histoires sentimentales et s at- devient la secrétaire du comte de Marnay, ni les péripéties d'une superbe course d'autos, ni encore land, son épouse, n'a plus tion. Sévigné surgit et tendrit volontiers sur les midinettes. autre chose. qu'un attrait : l'éducation exige qu'Ârchibald lui Vous allez donc voir la place Vendôme et Non, ]e m'en voudrais de déflorer Mimi Trottin.. de son fils Jack, âgé de six ans. remette l'acteabomidablequ'il aussi la rue du Croissant, car l'amoureux de Au foyer desFalkland vit Edith Mor vient de faire signer à Mary. Une Mimi est typo et l'ami de l'amoureux est camelot. si l'ose m'exprimer ainsi. Certains, beaucoup, pren- dront à ce film pathétique le plaisir que d'autres timer, cousine et maîtresse de Falkland. courte lutte s'engage. Sévigné poi- La midinette s'appelle donc Muni, le typo, prennent à d'autres genres de production, et Arrive à Constantinople le nouvel atta- gnarde Falkland et s'enfuit. Chausson dit «Godasse», et l'ami Doudou... mais CLAUDE FARRÈRE applaudiront une mise en scène de tout premier ché naval français, le marquis de Sévigné, Lady Mary Falkland est accusée ce Doudou, camelot, n'est autre que le Vicomte de Marnay, fils de M. de Marnay, grand fabricant ordre puisqu'elle est signée d'Andréam et ses ami d'enfance de Mary. Ils se sont aimés jadis, le de l'assassinat de son mari. Sévigné raconte tout d'automobiles. interprètes brillants. •destin les a séparés. à son ami Djaledin Pacha, et celui-ci fait retomber Meh med Djaledin Pacha est son protecteur à le crime sur un bandit plusieurs fois condamné à Constantinople et met à sa disposition sa villa d'été, mort, un crime de plus ou de moins n'est donc rien où, sur la rive opposée, se dresse la demeure pour ce bandit, tandis que de Sévigné peut des Falkland. Le soir, Mary et de Sévigné se désormais restaurer le bonheur de la pauvre L'ALMANACH DU CINÉMA ^Ss^l^i^ rejoignent. Mary; W. B, = Envoi franco : broché, 5 fr. ; relié, 10 fr. = 337 (jcmagazine 336 —-(jnemagazine l'éducation artistique, ils s'inspireront du décor I E DRAGON D'OR. — Drame banal, mais floral, de la fleur naturelle, de sa cueillette ou de VITAGRAPH *-* qui nous transporte dans le quartier chi- son emplette, de sa disposition harmonieuse dans nois de New-York, et notamment dans la un vase, du choix de l'emplacement du vase fleuri Taverne du « Dragon d'Or », pittoresque. pour la décoration du foyer. Les concurrents N CANDIDAT SÉRIEUX. — Sérieux, en Pourquoi? Comment? Parce que Marjorie peuvent présenter autant de films qu'ils voudront U ce qui concerne la candidature à la main dans chaque section. Sampson s'est sauvée de la maison familiale (Se faire inscrire avant le 5 avril au Secrétariat, de Violette, fille du sénateur Mavin, mais pas pour jeter son bonnet_ par-dessus... la statue 26, quai de Béthune, à Paris (TV*). sérieux du tout quant à la politique. _ de la Liberté. Désespoir de la maman, qui en Ce que nous verrons bientôt... Ledit candidat ratera son élection, mais gagnera meurt — et départ de la petite sœur Edith, accom- SUCCES OBLIGE le cœur de celle qu'il aime. pagnée du brave Morton, ami de la famille, pour Son Altesse, de Desfontaines, avec Madys, Jean ' Petite comédie pleine d'humour et pas en- La vogue croissante de Clnémagazine ne rechercher la fugitive... pouvait manquer d'amener le développement Devalde, Blanche Martel, Combes, etc. nuyeuse, grâce à Corinne Griffith. La fugitive, en effet, n'a pas eu de chance, on de sa partie commerciale. Les annonces qui Le Diamant noir, d'André Hugon, avec Claude l'a enlevée de la « pension de famille » (?) où elle prennent place aujourd'hui dans le [présent Mérelle, Henri Krauss, Armand Bernard. numéro nous ont permis d'ajouter 8 panes Miwgot, de Guy du Fresnay, d'après l'œuvre demeurait et personne ne sait où elle est. d'Alfred de Musset, avec Gina Palerme et Genica 7IGOTO ÉCOLIER. - Un film de Larry Elle est tout simplement séquestrée au « Dra- supplémentaires. Nos lecteurs s'en réjouiront Missiriô. avec nous. Semon, que nous connaissons sous le nom gon d'Or » par des misérables. Edith, Morton et Le Grillon du Foyer, d'après la nouvelle de Charles de Zigoto. Ce comique a un visage expressif, et un jeune homme charmant du nom de Lewis la Dickens, de Jean Manoussi, avec Sabine'Landray Les Assassins de M. Taylor. c nous avons apprécié à maintes reprises ses sauvent, et le jeune homme charmant l'épouse, Marcel Vibert, Paul Jorge et Charles Boyer. talents acrobatiques. tandis que Morton se marie avec Edith. La police a reçu d'Atlantic-City les aveux écrits Le Double de Byder, avec Simone Vaudry, d'un des assassins de M. William Taylor qui avoue i Petite histoire, fort bien interprétée par Tania Daleyme, Maillard, etc. i avoir voulu protéger (sic) l'honneur d'une femme.» L'Eternel amour, de Hérault, avec Pauline Pô. une troupe excellente. D'autre, part le département d'Etat du Connec- L'Ecuyère, de Léonce Perret, d'après le roman tent a vérifié le suicide d'un homme dont le signa- de Paul Bourget, avec Jean Angelo et Martya lement correspond à celui de Sands (l'ex-domes- Capri. I ES DEUX CICATRICES. — Une nou- ttque de Taylor l et dans les vêtements duquel Le Crépuscule des Rois, de Dominique Bernard- ï ES YEUX BLESSÉS. - Un drame, ou vellè firme, la First National Location, se trouvait une lettre où ledit Sands s'accusait du Deschamps, avec Desjardins, Dalleu, Maupré, le nous a offert, pour ses débuts, un film abso- meurtre partiel de son maître. petit Rauzena, etc. plutôt une comédie dramatique, un peu Et voici, enfin, un mystère éclairci ! pénible de par son sujet. lument pareil à 2.500 films américains déjà vus. Sont-ils mariés ?... C'est l'histoire d'un jeune homme disgracié ' Et quel point de départ invraisemblable : un Un de plus. Les éditions spéciales des journaux ont annoncé par la nature qui rêve de faire sa femme d'une officier de police canadien qui poursuit un que le mariage de Mary Pickford et Douglas Falr- homme accusé de meurtre, ressemble à celui-ci Le journal Les Annales ouvre le 19 mars pro- jeune fille exquise, mais privée de la vue. Or, chain une rubrique hebdomadaire de cinéma dont banks n'était pas valable, car la « fiancée du Monde i il arrive que la jeune fille recouvre la vue et que de si étonnante façon que le second pourra sans la direction a été confiée à M. Georges Mazella a épousé Douglas seulement quelques jours après le jeune homme demeure seul, déçu dans toutes encontre se faire passer pour le premier ! 1 Ah ! (vice-président du Syndicat français des directeurs) avoir obtenu son divorce d'avec Moore. Oven Moore ses espérances. le hasard fait bien les choses au Canada ! !... et à la charmante Mlle Georgette Brézillon, fille est lui-même remarié. du sympathique Président du Syndicat, Le couple PlckFair, comme on dit à Los, ne s'en On a déjà vu ça pas mal de fois au cinéma. Lucien DOUBLON. fait pas et comprend parfaitement que les avocats doivent gagner leur vie ! L'affaire n'aura pas de L'Homme qui rôde. suites. Raphaël Adam mil, avec la Petite Fadette, nous a donné l'une des meilleures productions de la sai- Nazimova. «on dernière, vient de tourner une nouvelle bande Nazimova qui a achevé de tourner Maison de dont on dit le plus grand bien. L'Homme qui rôde, Poupée a commencé la réalisation de Salomé tfest le titre de cette œuvre nouvelle, dont le scé- aux « United Studios ». C'est Charles Bryant qui Au Cœur nario, est du metteur en scène lui-même, a été dirige le film. L'artiste française Mme Rose Dione tourné aux Martigues. Les photographies que a été engagée par Na/imova pour tourner un rôle nous avons pu voir nous permettent d'espérer une important dans Salomé. œuvre à la fois originale, forte et savoureuse. de l'Afrique sauvage Les risques du métier. Cinéma scolaire. Le célèbre athlète, Herbert Rawlinson, déclarait dernièrement qu'il interpréta 48 films pour Uni- La ville d'Enghien vient d'attribuer un crédit versel Co. dans lesquels il dut se battre une quaran- de 900 francs à la location d'un appareil scolaire taine de fois, ce qui lui valut : Une jambe et deux La plus grande expédition cinégraphique qui ait été entreprise pour des projections scolaires qui auront lieu en classe. doigts cassés ; une entorse à la cheville ; un poignet jusqu'à ce jour pour révéler les coutumes des peuplades noires foulé ; une côte défoncée ; cinq dents abîmés ; Bravo pour cette initiative, mais quand verrons- neuf saignements de nez... en effet, le métier de et les mœurs des animaux sauvages vivant en maîtres dans nous les municipalités non pas louer mais acheter l'immense jungle américaine. des appareils propres à l'enseignement et surtout vedette de cinéma est très agréable !... provoquer la confection de films appropriés aux Souscription Séverin-Mars. nécessités des programmes classiques ? Depuis la publication de la liste de souscription CE BEAU FILM PASSERA EN EXCLUSIVITÉ au - L'Art à l'Ecole. dans Clnémagazine, nous avons reçu les dons suivants : Le Congrès d'avril s'annonce comme un très Charlotte Toutcourt 50 fr. gros succès. Il comportera une exposition d'ap- M. Paul Gay, à Perthuis 20 fr. GAUMONT-PALACE du 24 au 30 Mars pareils, et le concours de films à sujets Imposés qui Elaine et Marion 10 fr. devront tous avoir une orientation professionnelle M. Jean Lerbert 5 fr. et ensuite au GAUMONT-THEATRE <* concerner la sculpture sur bois, ou s'ils sont du Nous remercions très sincèrement les admirateurs domaine de renseignement technique traiter des du grand artiste si regretté. 7, Boulevard Poissonnière travaux sur tour parallèle, la position de l'ouvrier Le total à ce jour se monte donc à la somme de Principaux mouvements de l'outil, le filetage' 4.305 francs. 63 labours et les semaiUesl S'ils veulent dépendre de n COURRIER DES " AMIS DU CINÉMA 339

Gavrochette. — Oui, Cabiria était un beau film ; 2° Paris Mystérieux est bien le ciné-roman le A tous les « Amis du Cinéma ».—Sur présenta- Joiy Mousquetaire. — Merci beaucoup de votre néanmoins, question interprétation et mise en plus niais, le plus absurde, le... tout ce que vous tion de votre carte de sociétaire. Deschamps bonne intention : nous utiliserons votre offre lorsque scène, ma préférence va à La Glorieuse Reine de voudrez !... de l'année. Jeune, tailleur, 37, rue Gaudot-de-Mauroy, vous nous ferons de l'affichage. Saba. Elle. •— Marie-Louise lribe n'habite plus Join- fera une remise de 10 0 /0 sur le montant des Moqueuse et Fou-rire. — 1° Vous n'avez sim- Mouche. — Vous êtes vraiment d une étourderie ville-le-Pont ; écrivez lui au 35, boul. Lefebvre, Paris commandes que vous lui confierez. plement qu'à me donner votre nom et adresse invraisemblable : vous nous donnez, votre adresse, de même pour André Roanne qui est son mari. H. Gordon, de Ttollepol, Duchesse Diane, Ami que nous insérerons dans la rubrique : Pour corres. mais pas votre nom ! Ecrivez-nous et rappelez 1269. — La cotisation mensuelle de l'A.A.C. 1101 Eka VEgyptienne, Henri de Castro, Bill pondre entre amis ; 2° Vous reverrez Huguettc vos nom et adresse chaque fois que vous nous faites est d'un franc ; comme TOUS nous avez envoyé deux Bockey, Christian, Medinger, Besson, La femme X..., Duflos dans Amie d'enfance aux côtés de Miss Cv- une commande. francs, il est évident qu'il n'y a que deux mois de Sa Sainteté, Carmen Silva, Pique rate, Josette, prian Gills. José Davert et Lucien Dalsace. ' F. Grenier, Tourcoing. — Votre observation payés ; 2» Mme Grumbach, Baissac, Yvonne Devi- Ch. Boitte, Marcel Martin, H. Gruet : Mme S. F..., U.S.A. — Monrœ Salisbury est né à Paris le paraît assez juste. En effet les « Amis » de Province gne, Elise Puget, Gine Avril. Hélène Darly dans Clermont-Ferrand, X. Y. Z., Tue-le, C.-H.-O. Monte- 8 mai 1882, a débuté au théâtre à l'âge de 16 ans • ne semblent pas aussi favorisés que ceux de Paris, Les Trois Lys (réalisation de Henri Desfontaincs ; Cristo, E. Thorès, Aline Biorcher, Giovani; — Ayant 11 fut notamment le partenaire de William Far- liais il faut considérer que l'action de notre Asso- régie de Fernand Le Teluc) ; 3° vous ne voyez maintes fois répondu à ces questions, veuillez num dans Le Prince Indien alors qu'il faisait partie ciation doit être purement désintéressée : nous plus Aurèle Sydney pour la bonne raison qu'il est consulter mes précédents " Courriers ". de la tournée Charles Frohman ; il essaya le cinéma voulons faire pénétrer le cinématographe dans toutes décédé depuis plus d'un an. Vincent. — Adresse de Nazimova dans YAlma- en 1913. les branches de l'activité sociale. Tous nos efforts Cupidon. — 1° Gabrielle Dorziat (Olive de nach du Cinéma ; oui, cette artiste a bien les yeux Lily. — Wallace Reid est né à Saint-Louis (état doivent tendre vers ce but et la cotisation des Romanin), Denise Legeay (l'Infante à ta Rose), violets. de Montana) ; il a 30 ans, pèse 77 kilos ; cheveux adhérents représente un sacrifice volontaire bien Mme Jalabert (Une vieille dame espagnole), Georges Dédé 180. — 1° La Glorieuse Reine de Saba châtain clair, yeux bleus ; taille 1 m. 85 ; il est plutôt qu'une manière d'acquérir des avantages Lannes (Marquis d'Arbona) dans L'Infante à passe au Cirque d'Hiver ; 2° Max Linder va marié avec Dorothy Davenport et a un fils de 5 personnels ; le mérite des « Amis » s'en trouve infi- la Rose: 2° Le Pont des Soupirs est projeté depuis mieux. ans, Billy. niment réhaussé. janvier N'ai d'yeux que pour d'Artagnan. — Nous n'avions Duc d'Auber, Dona Quichotte, Marion Vive Irit, Cime Hon. — Votre abonnement finit bien en 1260. — Merci de ce renseignement ; je n'ai pas qu'une série de cartes postales des scènes des Trois Josette, Peigne d'argent, A.-P. Nogent, Jeanniv, mars, mais vous n'avez payé que deux mois de lu ce livre et ne puis vous donner satisfaction. Mousquetaires, elle est épuisée. Jacques Guérin, X..., Tête de Mort, Rolande Ber.- cotisation. Nuit étoilée. — 1° L'Atlantide a passé au Gaii- Marquiselle Daphnè. — 1° Fred Zorilla parte- zeoille, 11.69, France, Torrès. — J'ai déjà donné Amoureuse d'Arthomis. — 1° C'est une erreur mont Palace et au Madeleine Cinéma en une seule naire de Creighton Haie ? Où avez-vous été cher- dans mes précédents courriers tous les renseigne- d'impression qui m'a fait dire dans YAlmanach du fois ; 2° Nous vous envoyons YAlmanach du Cinéma. .cher cela ? Le premier est en Argentine, l'autre ments que je possède sur Mary Osborne, San- Cinéma que Simon-Girard habitait au 176, boul. Cinécure. — 1° Pathé vend la série de trente à Long Island ! 2° Vous avez pu voir dernièrement dra Milowanoff, Bout-de-Zan, Charles de Rochc- Haussmann ; il faut lire 167 ; 2° Voyez la biogra- cartes postales de l'Empereur des Pauvres au Alcover dans Le drame des Eaux Mortes (rôle tort, etc. , phie de Séverin-Mars dans le n° 18. prix de 2 fr. 50 chaque collection. Nous pouvons vous d'Askine) et La Maison vide (Maurice) ; 3° Les Nicole d'argent. — Si vous ne pouvez vous abon- Souris de bibliothèque. — J'ai très goûté votre les fournir ; 2° En général, les maisons d'éditions •solutions du concours de YAlmanach du Cinéma ner, ce que je comprends étant donné vos fré- prose savoureuse!... 1° Les solutions du concours vendent leurs photos 2 francs à 3 francs chaque ; ■devront nous être envoyées fin avril au plus tard ; quents déplacements, inscrivez-vous à l'A.A.C. et, de l'Almanach devront nous être parvenues avant 3° On cliché une photo d'après un positif. le résultat paraîtra dans Clnémagazine du 12 mai. pour 12 francs par an, vous aurez droit à cette Je 30 avril. t Ni Prince, ni Charmant. — Polycarpe ne tourne Elle. — 1° Camille Bert (Jean Vauquelin) dans rubrique. Voyons, avouez que ces vingt sous par Reine Frisson. — Suzy Prim est actuellement à plus ; de même pour Prince-Rigadin. Gigolelte ; 2° Oui, votre sœur peut m'envoyer la mois ne doivent pas vous empocher de correspon- Paris ; à l'heure où paraîtront ces lignes, elle sera Bavarde ! — Jean Adam vient de tourner photo. dre avec moi. peut être partie ; écrfvez-lui à la Société des Ciné- L'Homme qui rôde, à Marseille, sous la direction E. de la Roche. — Gaston Michel, Herrmann et Ivandoe. — La cotisation de l'A.A.C. est de , Romans, 10, boulevard Poissonnière, Paris. de son père Raphaël Adam ; nous parlerons de lui Mathé étaient les principaux interprètes de La 12 francs ; l'insigne, 2 fr. 50. Farigoulelto. — 1° Notre revue est imprimée envi- un prochain jour ; écrivez-lui à Paris, 63, rue de Nocturne. E. J. Gerteihy. — J'ai lu avec un vif intérêt vos ron cinq à six jours à l'avance ; 2° Merci ; 3° Mes l'Ermitage. Cupidon. — Avec votre carte de sociétaire, vous deux poèmes ; mes félicitations ; 1° Oui, un article salutations à Théo ! t !... Cinèmanie. — D'une façon générale, MM. les pourrez assister aux conférences de l'A.A.C. sur la vie cinématographique au Caire nous inté- Lucie Tourne. — Votre abonnement d'un an est compositeurs cinégraphiques sont des personnes Madeline 30. — Envoyez le mandat à la Direc- resserait certainement avec photos 18X24, compte- inscrit. correctes ; du moins, je n'ai pas à m'en plaindre !... -tion de Clnémagazine en lui Faisant part de votre rendu sur la production que l'on y donne, etc. Un cinêman. — 1° Lady Hamilton est un film Azurea. — 1° Hebdo-Film existe toujours et .désir. Etudiant rêveur. — 1° Je vous conseille de lire hoche réalisé par Richard Oswald et interprêté par existera jusqu'à complète extinction de forces Petite Madette. — Je veux bien vous traduire ces les ouvrages suivants : Traité pratique de Cinéma- Liane Haid Werner Krauss, Reinhold Schunzel, vitales de la part de A. de Reusse, Marcel Bonamy, lettres quoique je n'en ai guère le temps!... Merci tographie, par Coustet (édition Mendel, 116, rue Konrad Veidt; 2° Eileen Sedgwick, Boulevard René Hervoiun (... les Big Three! ! !) ; 2° Adresse : .de votre témoignage de sympathie. d'Assas, Paris) ; Le code du cinéma, par E. Meignen Apts., Hollywood Blvd., Los Angelès (Cal.) U.S.A. 23, boni. Bonne-Nouvelle. Marc. — 1° Napierkowska envoie sa photo (édition Dorbon ainé, 19, boul. Haussmann, Paris) ; Lyonnais cinéphile. — Mlle Madys dans Le Cristias. — 1° Lil Dagower, 5, Rudeisheimor ■contre 5 fr. 25 cette somme étant destinée à une Le cinéma, par Coustet (Hachette, 70, boul. Saint- Penseur et De la coupe aux lèvres. Platz, Wilmersdorf Berlin (Allemagne) ; 2° Werner oeuvre de bienfaisance qu'elle patronne ; 2° Oui ; Germain, Paris. No name. — C'est promis ; vous aurez tout ce que Kraus, 88, Unter den Eichen, Gr.-Lichterfelde 3° Henri Rollan était Paolo dans les Trois Masques ; Gaston. — Pearl White est à Paris depuis quel- vous désirerez ! Etait-il bien nécessaire ce (Allemagne). vous le reverrez dans Mimi Troltin. ques semaines ; écrivez-lui à la Villa Majestic, post-scriptum ?... Symphonie en blond majeur. — Gaumont, 28, rue Fleur de neige. — 10 Emmy Wehlen et non 34, rue La Pérouse, Paris (16e) R. G. Fofield. — Nous ne vendons pas de bouts des Alouettes, Paris, vous vendra cette photo. Emmy Lynn dans Mme Parvenue ; 2° .Tune Caprice Don Ouixada. — 1° Adressez-vous directement de film. Pearl Jean. — 1° Pearl White fut la Reine du tourne maintenant très irrégulièrement : son petit aux Etablissements Aubert, 124, avenue de la Un p'til chameau. — C'est votre petit nom d'ami- ciné-roman américain ; maintenant, ce titre con- mari M. Harry Milliarde, lui prend beaucoup de République, Paris ; 2° Oui, nous acceptons. tié, me dites-vous ? Il n'est pas mal !... 1° Berthe vient mieux à Ruth Roland ; 2° dans les ■< courriers » temps Farigoulelto. — 1° Les extérieurs de La Ferme Dagmar dans Marie chez les loups ; 2° Je connais des premiers numéros de Cinémagnzine vous trou- très bien ce journal ; 3° Marchons pour votre par- verez ces distributions. IIII11I11I1MIIIMIIIIIIIIMIIIIIIIIIIUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII de Choquai'd ont été tournés dans l'Eure, à Ecos, près de Vernon 2° Peiif Ange, conte de M. Ver- rain ! ! Amoureuse d'Arthomis. — 1° Merci de ce rensei- court réalisé par Luitz-Morat, était interprété Dilette. — 1° Elles sont réussies vos silhouettes gnement que j'ai utilisé ; 2° Voyez l'article que UNE SOIRÉE DE GALA par Jeanne Doly ( Gertrude), RégineDumien (.Résine), de Doug, Mary et Signoret ; mes compliments ; nous avons fait sur L'Infante àla Rose paru dans Germaine Dermoz (Mme de Chambrys), Luitz-Morat 2° Votre raisonnement est très juste quoiqu'il le n° 38 ; 3° Un monstre, avec Robinne, est actuel- des « AMIS DU CINÉMA » (Jacques de Chambrys), Guyon Fils (Crocklield), ne faut pas supprimer complètement l'impor- lement au montage. L'ucy Mareil (Maud Olgram) ; 3° Hugh E. Wright tation en France du film étranger qui nous stimule était l'interprète du Pantin meurtri ; voici l'adresse et nous incite à mieux faire ; au lieu d'acheter IRIS de cet artiste : HughE. Wright, Mayfields Low- n'importe quel navet de provenance étrangère, Vendredi 10 mars, les « Amis du Cinéma », field Heath, near Crawley, Sussex (Angleterre) ; il ne faudrait faire seulement qu'une sélection collaborant avec notre distingué confrère, M. Jean 4° En effet, il serait amusant de dévoiler le pot aux des meilleures productions anglaises, américaines,etc. Gabriel Kékoti, E. Abril, Mochard, L. Carpen- Pour correspondre entre "Amis" Châtaignier, du Journal, directeur de la ravis- roses !... Combles. — M. Garandet (l'abbé Méral) dans tier, A. Vidal, Wagnérien. — Tous nos remercie- ments pour vos renseignements que nous uti- sante salle à'Enghien-Cinéma, organisaient un L'Orp/ieïiiie. liserons. Nous publions sous cette rubrique les noms et gala à Enghien. Le programme comportait, Roger Kuff. — Cinémaqazine publie chaque E. Abril. — Nous vous enverrons les titres, adresses des membres de l'Association des Amis du entre autres, une causerie sur « l'Acteur cinigra- semaine L'Empereur des Pauvres. tables et emboîtages des quatre trimestres contre Cinéma désireux d'entretenir une correspondance phique», par M. Aimé Simon-Girard, le d'Arta- Roi de l'audace. — Neva Gerber est née à Chicago, 10 francs franco. avec, d'autres ■ Amis « ayant le même désir. Il est Ben Wilson à Corning (lowaï. gnan des Trois Mousquetaires, le grand succès A plusieurs. — Les principaux interprètes du bien entendu que celle correspondance doit (fre Chonteau. — Billy West est d'origine russe ; il Pont des Soupirs sont : Luciano Albertini (Roland strictement cinégraphiqus : nous prions donc de Pathé-Consortium et une fort curieuse a d'abord joué des vaudevilles avant de faire du Candiano), Antonietta Calderari (Impérial, Caroli- les personnes dont le but est tout autre, de bien reconstitution d' «une passe d'armes au XVIIe cinéma ; il imite Chariot mal d'ailleurs... na White (ElêonoreI, OnoratoGaraveo (Scalabrino). vouloir s'abstenir. siècle », par Aimé Simon-Girard et M. l'adjudant Maria Liebling. — 1° Harold Lockwood était Suzy. — 1« Révoltée est un film admirable ; un excellent artiste ; il succomba en 1919 d'une '1 y avait longtemps que nous n'en avions vu Cléry, maîtres d'armes au Val-de-Grâce, en M. André Piguet, 3 bis, rue Durantin, Paris intluenza ; il était né à Brooklyn en 1887 ; on avait d'aussi bon ; Priscilla Dean (Molly Maddeni est (18e arrond.). "ne des plus grandes artiste de l'écran ; Stanley costumes de l'époque. pu le remarquer dans L'Ile Pidgin, Le jardin du Mlle Antoinette Déduire, 42, rue Saint-Etienne, Goethals (le petit Billie), Lon Chaney (Blackie), C'était la première fois que l'inoubliable d'Ar- Paradis. Fleur sauvage, Broadway Bill, Le trimar- à Lille (Nord). deur, Le pyjama enchanté, Le justicier, etc., 2" Le E. Warren (Chang-Low), Wheeler Oakman (Bal- Mlle Suzanne Guichard, 7, rue Tliiers, à Tunis- tagnan consentait à prendre la parole en public, livre de Delluc sur Chariot vous intéressera cer- lard) — qui est aussi le mari de Priscilla Dean — . aussi son succès demeura-t-il des plus vifs. tainement. Ralph Lewis (Madden) sont ses dignes partenaires ; (Tunisie). (Seïïiagazine 340 M. Caucé, 171, boul. de la Gare, Paris (13e). M. Henri Lnngeville, 14, passage Bonnamen ECOLE Professionnelle d'Opérateurs Edition illustrée par le Film de Nantes (Loire-Inférieure). 68, Ru* d* Bondy - Nord 87-62 Mlle Andrée Turlure, 23, rue Corneille, à Lille (Nord). PROJECTION ET PRISE DE VUES Mr. Charles Brartn, 15, rue Saint-Charles à Académie du Cinéma, dirigée p* M"« Renée Tunis (Tunisie). M. Thomas Valentin, Villa » Les Mimosas », Cari, du théâtre Gaumont, 7, rue du 29-Juluet, Route de Grasse, à Cannes (Alpes-Maritimes). Paris. Leçons et cours tous les après-midi. M. Henri Guidel, 67e Régiment d'Infanterie, 1" Compagnie, SoissonS (Aisne). COURS GRATUITS ROCHE Oïl M. Robert Chabin, 55, rue Saint-Dominique, 35» année. Subvention min. Instr. Pub. Cinéma L'Empereur des Pauvres Paris (7"). Tragédie, Comédie, Chant, 10, rue Jacquemonl MUe Suzanne Bourbon, de Troyes et Mlle Laure (XVII»). Noms de quelques élèves de M. Roche qui Grenier, de Lille, et M"' Germaine Debrie, de sont arrivés au Théâtre ou au Cinéma : MM. Déni* Solssons remercient tous les « Amis et Amies » qui d'Inès, Pierre Magnier, Etiévant, Volnys, Ver- leur ont écrit et s'excusent de ne pouvoir répondre moyal, de Gravone, Cueille, Térof, etc., etc. de FÉLICIEN CHAMPSAUR à tous. Mlles Misting-uett, Geneviève Félix, Pier- M. Louis Fonstin, du Caire, prie les « Amis » de rette Madd, Louise Dauville, Eveline Janney, ne pins correspondre avec lui jusqu'à nouvel ordre Pascaline, Germaine Rouer, etc., etc. pour cause de voyage. Chaque époque comprenant de 10 unt. en 3 nsli DAME, empl. dans gr. usine, dem. poste cais- luiqu'à l'âge de 35 un deux chapitres est résumée sière dans cinéma ou théâtre. Écr. S. P. G. E., GRANDIR 25.000 brochures gratuit» Institut Américain 2, Chaussée-d'Antin. Série C. s bts, Boul. des Italiens, Paria (g*). en un joli volume illustré =—= Films actualités, o fr. 20 le mètre. = ...... par le Film Expédition depuis 15 m. Muller, 21, Fg. 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