MERCREDI 27 JANVIER 2016 I www.lequotidien.lu

AUTO JAGUAR RENOUE AVEC LA BERLINE FAMILIALE Lire en page 37

DiCaprio dans l'enfer blanc

Le très attendu, The Revenant avec Leonardo DiCaprio, sort aujourd'hui sur les écrans. Il conte l'incroyable périple d'un trappeur dans le Grand Ouest américain. Réalisé par le Mexicain, Alejandro Gon- zales Inarritu, le film est en lice pour une pluie d'Oscars, dont celui de meilleur acteur.. Lire en page 34

L'Holocauste en plein visage

Un centaine de peintures

n et dessins réalisés par des ge

lt victimes juives de la terreur

mi nazie sont présentés pour

ck la première fois à an

fr dans le cadre de l'exposition :

o «L'art de l'Holocauste».

ot Lire en page 40 Ph Pour la première fois, un seul artiste occupe cinq grands espaces de Neimënster Miley Cyrus avec avec une exposition, c'est Franck Miltgen avec «Response» : une travail monumental! Lire en page 35 Woody Allen La star Miley Cyrus va jouer dans la série que prépare le mythique réalisateur Woody Allen pour le géant américain «On avait l'impression de ne pas avoir tout dit» de la distribution en ligne Amazon. Elle jouera dans la MUSIQUE Un nouvel album et une tournée : Louise Attaque raconte son retour. série aux côtés du metteur en scène et de la comédienne l aura donc fallu patienter une di- lon, signant un deuxième album plus producteur britannique, Oliver Som, Square, Francofolies, Vieilles Char- Elaine May, qui avait tourné I zaine d'années avant de voir rêche en 2000. Puis il fait une pre- né comme Louise Attaque dans les rues), sera donné fin février à La Ro- dans Small Time Crooks, autre Louise Attaque reprendre sa place sur mière pause jusqu'en 2005, sort alors années 1990. C'est lui qui a peaufiné chelle. Les fans de J't'emmène au vent film d'Allen. Toujours sans la scène rock française. «On avait un troisième album, avant de se re- ce nouveau disque dense, traversé de et de Léa seront évidemment au ren- titre connu, la série – six l'impression de ne pas avoir tout mettre en sommeil pour près de dix touches de claviers ici et là, mais aussi dez-vous pour découvrir ce Louise At- épisodes d'une demi-heure – dit», explique le groupe qui sort en ans. Seule une chanson inédite, en d'une certaine gravité dans des textes taque désormais «quadragénaire», plongera le spectateur dans février son quatrième album, suivi 2011, avait entretenu la flamme, mais qui peuvent par exemple évoquer la mais dont l'ADN, assure Gaëtan les années 60. Sa diffusion d'une tournée forcément très atten- sans réel désir alors de recommencer fin de L'Insouciance. Roussel, n'a pas changé avec «la per- est prévue en fin d'année aux due. «On n'a qu'un groupe dans la ensemble. Peu à peu, l'idée de réveil- «C'est la première fois qu'on a sonnalité du violon» et cette «basse États-Unis, au Royaume-Uni vie», souligne de sa voix éraillée le ler Louise Attaque fait néanmoins donné les clés à un producteur avec très mélodique». «Et quelque chose et en Allemagne. chanteur Gaëtan Roussel, au milieu son chemin, mais en trio cette fois, le le champ libre pour s'exprimer sur qui nous suit depuis le début, j'es- de ses camarades Robin Feix (basse) et batteur Alexandre Margraff ne faisant ce qu'on proposait», relève Robin père : ne pas seulement s'accompa- Arnaud Samuel (violon) dans une plus partie de l'aventure. Feix. «L'idée est à chaque fois d'ex- gner les uns les autres mais jouer Dernier tour brasserie du nord de . périmenter de nouvelles choses, on vraiment ensemble.» «J'ai l'impression que chaque che- «On pense n'a pas envie de se limiter à un son. pour Brian Wilson min et chaque contre-allée qu'on a >à la scène» Après, on a toujours la vision du Anomalie, de Louise Attaque. pu prendre, chacun de notre côté, live : dès la première note de la pre- Sortie le 12 février. Le chanteur et cofondateur ne nous ont pas proposé de vivre ce Au départ, «on ne savait pas si mière composition, on pense déjà à des Beach Boys, Brian Wilson, que Louise Attaque nous permet de Louise Attaque allait continuer à la scène, parce que c'est aussi ça, Le groupe sera en concert à va effectuer une dernière vivre», ajoute le chanteur qui ne s'est trois», reconnaît Arnaud Samuel. Louise Attaque», ajoute le la Rockhal (Esch-Belval) le 17 mars. tournée avec son influent pas franchement ennuyé loin de son «C'est un processus qui s'est fait bassiste. Support : The Seasons album Pet Sounds, qu'il avait groupe, avec, au compteur, deux al- par la discussion. On l'a su assez Pour la tournée du re- essentiellement conçu en bums solos et des productions pour vite parce qu'il y avait cette spécifi- tour (une quarantaine solo il y a 50 ans. Plus de d'autres artistes comme Alain Bas- cité, celle qui fait que quand on se de dates sont annon- 70 concerts, dont onze au hung. rassemble, ça finit par créer quel- cées), le trio sera Royaume-Uni, où l'album Louise Attaque, dont le retour inter- que chose qui nous échappe et accompagné avait connu un immense vient après celui des Innocents ou de nous correspond», ajoute le violo- d'un batteur et succès, sont ainsi prévus et Téléphone (sous le nom des Insus), niste. Restait à retrouver la fraîcheur d'un claviériste. démarreront le 26 mars à est l'un des fleurons de la scène fran- qui constitue un peu la marque de fa- Le coup d'en- Auckland (Nouvelle-Zélande). çaise : son premier album, paru en brique du groupe, à l'heure d'écrire ce voi de ce péri- Ce sera la dernière fois que 1997, gorgé de ritournelles entraî- quatrième album baptisé Anomalie ple, qui passera le rockeur de 73 ans jouera nantes, de violons joueurs et de poé- (sortie le 12 février). par les princi- l'album en entier. Pet Sounds sie urbaine, reste l'album de rock le Le trio est allé la chercher à Lon- paux festivals est considéré comme un des plus vendu en (trois millions dres, Berlin, Paris et dans le sud de la français (Prin- albums les plus influents d'exemplaires), selon Barclay. France, avant de confier ses dix nou- temps de Bour- de l'histoire de la pop. Le groupe a ensuite creusé son sil- velles compositions à un très jeune ges, Main mercredi 27 janvier 2016 CULTURE 35 Neimënster et l'effet miroir EXPOSITION L'artiste grand-ducal Franck Miltgen occupe tous les espaces de l'abbaye de Neumünster avec son exposition «Response». À découvrir dès demain!

Voici plus de deux ans que Franck quelle le public peut interagir, dans Miltgen a proposé aux responsables laquelle il peut entrer, se déplacer, et de Neimënster de venir travailler à dans laquelle il peut ainsi découvrir l'abbaye et occuper tous les espaces des compositions qui, par la taille et du CCRN avec une exposition réalisée le travail, rappellent ici un décor en grande partie in situ. La voici, c'est montagneux, là une aurore boréale. «Response», un réponse à l'appel Troisième étape de cette «Res- d'un site à la forte charge historique, ponse», le parvis de l'abbaye, où architecturale et politique. Franck Miltgen a installé une struc- ture gonflable de plus de 14 m de De notre journaliste diamètre et de 2 m de haut. De par sa Pablo Chimienti forme circulaire, elle casse la struc- ture rectangulaire du lieu ainsi que 'art contemporain, la résidence des bâtiments et de la falaise qui L d'artistes et la création in situ l'entourent; de par ses couleurs écla- dans les locaux inimitables de l'ab- tantes elle rompt avec l'aspect mo- baye sont les grands sillons que la di- nochrome plutôt marron/beige de rectrice générale de Neimënster, l'ensemble. Elle permet surtout au Ainhoa Achutegui, a décidé de creu- visiteur de plonger dans l'art, dans la ser avec insistance depuis son arri- couleur, de lui monter dessus et ainsi vée, fin 2013, à la tête de l'institu- changer de perspective, de point de tion. Trois voies dans lesquelles vue. Quand les beaux jours seront de s'inscrit pleinement l'exposition retour, elle offrira également aux vi- «Response» de Franck Miltgen. siteurs un magnifique endroit où «C'est la première fois qu'une ex- s'allonger pour admirer la falaise ou position, qu'un artiste, occupe profiter du soleil. Sans oublier le tous les espaces de l'abbaye : inté- contrepoint qu'elle offre au passant rieurs, cloître, agora et parvis», – touriste ou non – découvrant le note une Ainhoa Achutegui visible- Grund depuis le Bock ou les Casema- ment enthousiaste. Une occupation tes. de la rivière jouxtant l'abbaye était Place ensuite aux trois salles voû- également prévue au départ, mais tées du CCRN. Des grands espaces, La série Expansions occupe le cloître de l'abbaye de Neumünster. l'artiste a dû y renoncer pour des rai- on entre ici dans des salles basses, sons pratiques. «Avec l'hiver et les voire «opprimantes» selon l'artiste. crues de l'Alzette, ce n'était pas Du gigantisme, on passe à 26 petits faisable», reprend la directrice. formats. De l'explosion de couleurs, QUATRE QUESTIONS À FRANCK MILTGEN Franck Miltgen a fait contre mau- on revient ici à des monochromes vaise fortune bon cœur et a donc tridimensionnels aux couleurs ma- «Je voulais une certaine résistance» profité, non des crues, mais du tes, etc. Vingt-six papiers colorés aux moins de l'hiver pour poser son ex- formes variées qui rencontrent un Comment est née l'idée de l'exposition «Response»? Oui, bien sûr. D'ailleurs pendant des années, je n'ai tra- position non seulement dans l'es- fond plat, argenté, aux motifs géo- Franck Miltgen : Quand on travaille en tant qu'artiste, il y vaillé qu'in situ, puis je me suis concentré sur un travail pace, mais également dans la saison. métriques noirs. L'Art avec un grand a toujours différentes phases. Il y a un peu moins de trois d'atelier et pour ce projet-ci, j'ai mélangé les deux en fait. Si le spectateur est libre de «pren- «A» interroge ainsi les arts appli- ans, j'avais besoin d'un nouvel input, un nouvel apport. Je Les œuvres présentées dans les salles voûtées, par exem- dre» l'exposition par le bout qu'il quées, décoratifs, au «a» minuscule sentais qu'une nouvelle exposition dans une sorte de ple, ont été préparées en atelier, mais elles sont accro- veut, l'artiste l'invite néanmoins à réducteur. Le circuit se termine en- white-cube, c'est-à-dire une salle d'exposition blanche et chées sur un fond qui a été peint sur place. Et les deux suivre un parcours idéal. Et c'est au suite autour de l'escalier baroque de vide, ça n'allait plus m'apporter ce que je cherchais. Je fonctionnent ensemble. D'autres choses ont été peintes cloître que ça commence, avec Ex- l'abbaye, là, l'artiste propose une voulais une certaine résistance et justement Neimënster en atelier, mais assemblées sur place, ne serait-ce qu'à pansion I - XII, une série de douze ta- sorte de bonus aux visiteurs avec une est un lieu très intéressant pour ça. Un lieu chargé histori- cause de la taille des tableaux. Mais tout ce projet est bleaux de grande taille, réalisés dans trentaine de travaux préparatoires quement, chargé architecturalement et chargé politique- vraiment une sorte de résidence. Pendant près de deux des tôles d'aluminium planes, qui da la série Expansions. Un «making ment. C'est un espace tout sauf neutre, et ça m'intéres- mois, j'ai vraiment travaillé ici, à très grande échelle, et je lui donnent un effet miroir, avec des of» de l'exposition qui rappelle non sait donc d'y organiser une exposition où mon travail me suis inspiré des lieux. Travailler in situ permet de espèces de rabats de formes et de tail- seulement le long processus créatif, pourrait... pas répondre, mais réagir à ces lieux, un peu changer d'échelle, du microscopique au monumental, de les différentes, et peints avec une pa- mais également qu'il existe toujours dans l'idée du call and response qui existe dans le milieu mieux planifier l'ensemble et puis de mieux et instanta- lette réduite de couleurs : jaune et d'autres possibilités d'œuvres sur le musical. nément réagir aux imprévus, aux contraintes du lieu. rose fluo ou encore vert turquoise. même principe. Des lieux chargés il y en a d'autres, pourquoi Avec ces imprévus et ces contraintes, finalement, Les couleurs se reflètent, se répon- Bref, avec cette «Response» Franck Neimënster? satisfait du résultat ou avez-vous quelques regrets? dent, parfois même se mélangent et Miltgen «répond», tient tête à l'ab- Mon travail est très axé sur des questions de délimita- Non, aucun regret. L'exposition a beaucoup changé de- ce que voit le spectateur, varie au fur baye du Grund, à ce qu'elle est, à ce tion, de liens, de frontières, de séparation, de communi- puis l'idée de départ, à cause des contraintes techniques, et à mesure de sa déambulation. qu'elle représente. Il invite surtout le cation, etc. Des choses contradictoires. Et pour moi, l'ab- mais aussi du temps qui est passé. J'ai beaucoup évolué visiteur à une expérience dans la- baye de Neumünster regroupe beaucoup de ces idées. en tant qu'artiste depuis la première fois, il y a près de Des visiteurs quelle il devra nécessairement se ren- C'était une abbaye, une prison, maintenant un centre cul- trois ans, que j'ai proposé ce projet à l'ancien directeur, >nécessairement actifs dre actif. Non seulement car il devra turel, qui plus est «de rencontre», c'est-à-dire un lieu avec Claude Frisoni. La proposition a donc changé également. suivre un parcours, passer d'une pièce une vraie volonté d'ouverture qui suit un lieu fermé Mais je suis extrêmement satisfait de la tournure des La suite se trouve à l'Agora. Là, à une autre, passer d'espaces inté- comme une prison, je trouve ça très intéressant. Et puis choses et du résultat. D'autant qu'il y eu plusieurs prises une seule œuvre occupe tout l'es- rieurs à extérieurs et vice versa, mais c'est un lieu fascinant et compliqué pour exposer, avec de risque dans cette exposition, avec ces bâches impri- pace sous la verrière; elle s'intitule également parce que la perception de des contraintes énormes, avec cette falaise du Bock qui mées, froissées, peintes à l'aérosol et défroissées. C'est Rip, et occupe 240 m2. L'installation chaque œuvre change à tout mo- domine tout l'espace, cette façade du bâtiment Robert- quelque chose qui ne vous donne aucun droit à l'erreur, il est faite des bâches de 10 m de long ment, selon le point de vue, le posi- Bruch qui lui fait face et qui est, elle aussi, imposante, etc. n'y a pas de deuxième chance, pas de possibilité de faire pour 4 de haut que l'artiste a froissé, tionnement, la lumière naturelle. Des choses qui m'ont forcé à trouver des solutions pour, des corrections. Si on se rate, tout finit à la poubelle. Mais peintes à l'aérosol, puis défroissées. un, ne pas subir le lieu, deux, travailler avec. tout s'est bien passé et la prise de risque a payé. Surtout Une œuvre sur laquelle joue le vent Vernissage demain à 18 h 30. C'était important de créer in situ, ou du moins dans l'Agora. qui s'engouffre dans cet espace semi- Jusqu'au 10 avril. expressément pour ce lieu? P. C. fermé, une œuvre surtout avec la- www.neimenster.lu Coup de gueule anti-réseaux sociaux Le Food for Your Senses 2016 n'aura pas lieu de Werner Herzog, à Sundance MUSIQUE Comme l'an dernier, le festival en plein air Food for Your Senses n'aura pas lieu en 2016. C'est ce qu'ont annoncé les responsables, hier après-midi. En 2015, cette triste nouvelle était tom- CINÉMA Le réalisateur allemand Werner Herzog a fustigé «la bée au mois d'avril. Cette année, c'est donc dès janvier que le couperet tombe. Plus grave encore, stupidité» des réseaux sociaux en présentant son nouveau do- alors que l'an dernier les mélomanes avaient eu droit, sinon à un véritable grand festival en plein cumentaire sur internet au festival de Sundance. «Qu'est-ce qui air, comme par le passé, au moins à une manifestation de remplacement sur trois jours, fin juillet, vous impressionne dans 100 000 tweets, 100 000 fois des stu- aux Rotondes, intitulée Capital Sounds, cette année rien ne viendra combler l'absence du FFYS. pidités en 140 caractères?», a lancé le légendaire metteur en Alors que l'édition 2014 sur le site provisoire de Bissen avait été une réussite, avec quelque scène aux journalistes qui l'interrogeaient sur l'importance de 4 000 visiteurs quotidiens, les organisateurs s'étaient vus forcés de se mettre à la recherche d'un Twitter et des réseaux sociaux dans la société contemporaine. nouvel emplacement. Désormais, ces mêmes responsables «se voient dans l'obligation de prolon- «Je n'ai jamais vu un seul tweet que je trouve intéressant», ger la suspension de leur activité en raison de l'absence de site», regrettent-ils dans leur commu- ajoute l'auteur de Fitzcaraldo, Aguirre, La Colère de Dieu ou Nos- niqué. Après l'annonce de l'annulation l'an dernier, pourtant, le ministère de la Culture et de nom- feratu et de nombreux documentaires. Il espère que Lo and Be- breux politiciens avaient apporté leur soutien aux responsables, plusieurs communes avaient hold : Reveries of the Connected World, un essai en dix parties même fait part de leur intérêt pour accueillir le festival sur leur territoire, mais la structure organi- sur la naissance d'internet et ses répercussions, va amener le sationnelle de Food For Your Senses, qui repose sur des bénévoles, «s'est heurtée à ses propres li- public à examiner son addiction à la Toile, et à faire attention à mites» au moment de mener à bien cette mission. «ce qui se passe». Alors définitivement mort et enterré le FFYS? Pas pour ses responsa- «L'internet c'est quelque chose que les écrivains de science-fic- bles. «Tous les membres de l'ASBL sont d'accord sur le fait que le festi- p

tion n'avaient pas vu venir», a-t-il remarqué. «Les voitures qui af val doit perdurer, et se sont, dès le début de cette année, remis au tra- :

volent et la colonisation de l'espace oui, mais personne n'avait o

vail pour permettre à une édition 2017 de voir le jour.» Il ne reste plus l'internet sur son radar», argumente-t-il. Werner Herzog a expli- ot qu'à trouver un «site d'une taille de huit à dix hectares, avec accès aux qué qu'il avait développé une aversion aux réseaux sociaux et à Ph réseaux routiers, à l'eau, et à l'électricité». L'appel est, à nouveau, d'autres formes de nouvelles technologies et qu'à un moment donné, il n'a pas allumé son téléphone lancé! pendant une année entière. Celui qui dit chérir sa vie privée et fuir les premières de films ou autres http://ffys.eu/ événements surmédiatisés affirme : «Mon réseau social, c'est ma table de cuisine. Ma femme et moi cuisinons et nous avons maximum quatre invités, parce qu'on ne tient pas à plus de six.»