Louzy Petit dictionnaire illustré des rues de la commune

Mairie de Louzy Version du 26 12 2015

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Sommaire

Avant-propos

La commune de Louzy Launay

Le Bouchet Louzy

Magé

Monceau Vitray

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Le document que vous allez lire est la troisième version d’un petit dictionnaire des rues et des chemins de la commune de Louzy. Des images ont été ajoutées, des précisions et des corrections apportées. Cet ouvrage est complémentaire des Promenades de Louzy édité en 2015 sur le site de la mairie.

La documentation concerne des informations ayant trait au passé, à l’actualité et à l’avenir de la commune. Classée par ordre alphabétique des villages et des rues, elle n’est pas encore assez complète, exacte et précise. Les habitants de la commune sont invités à enrichir ce guide évolutif pour qu’il devienne une œuvre collective. Il est possible à chacun d’envoyer des textes ou des images correspondant à une ou plusieurs des rubriques du dictionnaire, à une rue, une place ou un lieu particulier. Vous pouvez signaler des erreurs de forme et de fond. Nous aurions particulièrement besoin de photographies anciennes ou actuelles. Dans ce guide, vous pouvez exprimer un jugement ou une opinion et suggérer des orientations pour sa conception et à sa gestion. Un groupe de rédaction, réunissant des représentants de chaque village, est en cours de constitution. Vous pouvez en faire partie. Les règles de publication de vos textes et de vos images seront définies par ce groupe.

Adressez vos email à Pierre Donadieu, 3 bis rue de la Croix Estudier, à Louzy. Il est l’auteur de la première et de la seconde version du guide et vous répondra. [email protected]

Le 26 12 2015 Michel Doret

Maire de Louzy

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Les indications à destination des promeneurs ont été rédigées en italique à la fin de chaque rubrique. Il en est de même pour les mots en patois ou en langue étrangère.

Les mots soulignés renvoient à des rubriques (noms de rues) auxquelles on accède par ordre alphabétique dans chaque village.

Ce petit dictionnaire peut facilement être utilisé avec un smartphone au cours d’une promenade à pied, à bicyclette ou en voiture.

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La commune de Louzy

Située au nord de la commune de , la commune rurale de Louzy fait partie de la Communauté de Communes du Thouarsais (33 communes et 36 830 habitants en 2014). Elle réunit cinq villages, Launay avec la Morellerie, Le Bouchet, Magé, Monceau, Vitray et le bourg de Louzy (avec les quartiers de Parsois, La Sablonnière et Villeneuve) où sont situés l’église, la mairie, les écoles et les cimetières. Elle compte actuellement environ 1300 habitants (1285 en 2012) nombre en progression constante depuis les années 1960 (700 habitants). Ces nouveaux Louzéens habitent dans des lotissements ou des maisons individuelles, ou bien occupent d’anciens bâtiments des villages, surtout des fermes rachetées et réhabilitées. En 2007, on dénombrait environ 500 logements, dont 462 résidences principales, 13 résidences occasionnelles et 24 logements vacants.

Attesté au XIIème siècle (Luzi dans des écrits de 1122), Louzy était une paroisse sous l’ancien Régime, qui dépendait pour la justice de la sénéchaussée de Saumur au sud de la province d’Anjou. En 1750, on y dénombrait 250 maisons. Devenue une commune de la République au sein du nouveau département des Deux-Sèvres en 1792, elle a vu se succéder onze maires depuis cette date. De 1792 à 1800 (Baranger, Malécot) ; de 1800 à 1878 (Chauvin, De Piolant, Malecot, Piloteau) ; de 1878 à 1965 (Jean Léonard Boury, René Boury, Georges Richard), puis René Brunet (1965-1995), Jacky Michaud (1995-2001) et Michel Doret (depuis 2001). La mairie était localisée, avant la seconde guerre, dans la rue de la Croix Estudier (la maison Boury, avec deux maires Léopold et René Boury de 1878 à 1940), puis dans l’école publique (la maison Audouin achetée en 1890). Elle s’est déplacée ensuite de l’autre côté de la rue, dans la maison Foratier acquise en 1981, puis complétée en 1993 par la construction des bâtiments actuels.

De 1925 à 1965, 18 instituteurs et institutrices se succédèrent à l’école publique. Louis et Paulette Malveille, de 1945 à 1965, rempliront cette mission pendant la plus longue durée (20 ans).

Une particularité géologique D’une surface de 1860 hectares (1500 hectares labourables), à une altitude variant de 40 à 80 mètres, la commune est une vaste plaine agricole drainée par le ruisseau de la Losse qui prend sa source près de l’église de Louzy (derrière la résidence du Château, dans la prairie du même nom). Il reçoit au nord de la commune deux autres ruisseaux venant de Sainte-Verge (le ruisseau de la Fontaine-Chaude) et du lieu-dit la Saulaie près de Launay. À l’est, le ruisseau de la Meulle sépare la commune de Louzy de celle de Saint-Léger-de-Montbrun qui ne réunit pas moins de neuf hameaux.

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La Losse à Magé

La commune est située précisément au point de contact entre les terrains cristallins du Massif armoricain et sédimentaires du Bassin Parisien. Au nord-est, les buttes crayeuses de Saint-Léger-de-Montbrun et de annoncent la Touraine. À l’ouest, les méandres de la vallée du Thouet entaillent des roches de l’ére primaire (microgranit, diorite, rhyolite, gabbro) exploitées par des carrières. Une ligne de faille géologique, orientée nord-ouest/sud est perceptible au sud de la commune par les légères pentes de la rue de la mairie de Louzy près de la rocade, et de la route de Launay à l’entrée sud du hameau. Le substrat géologique de la commune est fait de roches de la période jurassique (grès, calcaires argileux et à silex, marnes) déposées par la mer il y a 200 millions d’années. Cette géologie a donné naissance à des sols agricoles, en général argileux et calcaires, avec des passages sablo-gréseux (rue des Sablons, la Sablonnière). Les sols argilo-calcaires sont souvent appelés terres de groie, expression qui a donné son nom à des lieux-dits de la commune (la Groie, la petite Groie à Vitray) Dans la commune voisine de Sainte-Verge, à trois kilomètres du bourg de Louzy, vous pouvez visiter un site géologique d’intérêt mondial : les deux carrières où le paléontologue Alcide d’Orbigny (1802-1857) a décrit un étage géologique du Jurassique : le Toarcien (de Toarcium, nom latin de Thouars) grâce aux fossiles (des ammonites) qu’il contient. http://www.reserves-naturelles.org/sites/default/files/reserves/rnn91- plaquette_toarcien.pdf

Une plaine agricole Jusqu’en mars 1884, date de leur interdiction par le maire, les prés communaux (La Casse, les Prés Martins) coexistaient avec les propriétés privées. Ils permettaient aux plus pauvres de faire pâturer les vaches, les oies et les moutons.

6 La campagne de Louzy était autrefois très bocagère. Les petites parcelles y étaient la règle. Après les remembrements des années 1950 et 1970, les paysages de la commune ont perdu une grande partie de leurs arbres. Ils sont aujourd’hui presque partout occupés par des champs de céréales (maïs, blé, orge), d’oléagineux (tournesol, colza) et de légumineuses (luzerne, pois) cultivés dans la plupart des vingt-trois exploitations agricoles et horticoles de la commune en 2013. À la même période que le remembrement des terres agricoles (de 1955 à 1970), le tournesol a été introduit au début des années 1960 (les semences venaient de Vernantes près de Saumur), et le maïs dans les années 1950. Les vignes, comme les cultures de graines potagères et florales, et celles de tabac, ont disparu. L’élevage bovin (laitier et à viande), ovin et porcin a beaucoup régressé en 50 ans. Deux élevages caprins se sont développés à Launay et Magé ainsi que des serres horticoles près des bois de Meule et à Magé. Des petits élevages de rente et de loisirs (volailles, ânes, chevaux, moutons) sont apparus à la périphérie des villages.

Dans les cours et les bâtiments des fermes, avant les années 1970, l’activité agricole était rythmée tout au long de l’année par des événements successifs qui mobilisaient, avec peu de répit, les familles des agriculteurs et leurs réseaux (les voisins, les retraités de la SNCF ou de l’armée notamment). En été, la moisson avec des moissonneuses-lieuses tirées d’abord par des bœufs puis par des tracteurs ; le transport des gerbes dans des charrettes et des plateaux jusque dans les gerbiers (les barges) des cours de ferme ; les deux à quatre jours de battage dans ces cours qui mobilisaient une grande partie des forces masculines et féminines (repas) des villages ; en octobre les vendanges qui demandaient la préparation des barriques et des tonneaux, puis le passage au pressoir et la mise en fûts ; en novembre, les agriculteurs « tuaient le cochon » découpé alors en de multiples morceaux à l’origine de nombreuses préparations (jambons, côtelettes, boudins, rôtis, rillettes, pâtés, fraissure, etc.) distribuées dans le réseau de voisinage et familial ; et en hiver, après avoir taillé la vigne et mis les déchets de taille en fagots (javelles), après avoir coupé le bois de chauffage dans les bois, jeunes et vieux participaient aux veillées employées en famille à casser des noix pour en récupérer les cerneaux et fabriquer de l’huile. Et toute l’année, chaque jour, les chevaux, les bœufs, les troupeaux de vaches laitières devaient être abreuvés et nourris avec de la paille, du foin, des choux, des betteraves, des topinambours, des grains, puis à partir des années 1960 des ensilages de plantes fourragères. Les vaches étaient traites à la main puis avec des machines à traire. En outre, les cochons, les lapins et les volailles devaient être nourris et les jardins entretenus et récoltés. La plupart de ces scènes et activités villageoises anciennes ont disparu.

De moins en moins liée à l’agriculture, la population de la commune de Louzy a perdu également ses commerçants et ses artisans traditionnels (menuisier, charron, maçon, etc.) remplacés par ceux des entreprises de la zone industrielle de Thouars- Louzy et de Villeneuve, ou des communes voisines. Elle est devenue résidentielle en trouvant ses emplois non agricoles dans les entreprises privées (une soixantaine à Louzy) et les services publics et associatifs de la commune et de la région de Thouars.

Dans la partie sud de la commune, vous verrez souvent des arrosages de parcelles agricoles en toutes saisons, même par temps de pluie, avec de puissants arroseurs. Il

7 s’agit des eaux de lavage des champignons de l’usine située à l’angle de la rue du Grand Rosé et de la route de Saumur, usine menacée de fermeture en 2015. La commune de Louzy (1965- 2010)

Pendant le long mandat de René Brunet (1965-1995), un agriculteur né à Louzy, la population se mit à croître rapidement. Elle passa de 642 habitants en 1968 à environ 1000 habitants en 1985. Le lotissement de la Maisonnette (24 parcelles), dans la rue du même nom, ainsi que des constructions et des restaurations de maisons anciennes dans les écarts en furent la première étape, et la création de la mairie une des nombreuses conséquences. Car, en 1965, les réunions du conseil municipal se tenaient dans une des salles de l’école publique.

À partir de 1969, la création de la zone industrielle de Louzy, avec l’arrivée des établissements Bellané et de l’entreprise des Meubles Morin (future Sésame) fut à l’origine de la création d’emplois nouveaux et d’une forte demande de logements qui n’existaient ni sur la commune ni à Thouars

C’est au début des années 1980 que la majorité des associations de la commune furent créées. En 1983, le chauffage central avait été installé dans l’école publique ainsi que les éclairages publics à Magé, Launay et Louzy. En 1985, le transport scolaire avait été mis en place, le bâtiment de la future mairie (la maison Foratier) avait été acquis et le terrain pour l’implantation de la salle des fêtes actuelle, ouverte à toutes les associations, acheté. Cette année-là, les rues avaient été numérotées, pour faciliter la tâche du facteur confronté à l’arrivée de nouveaux habitants.

De 1985 à 1995, seront construits et aménagés la salle des fêtes, la mairie et son annexe, les parkings du stade et du cimetière, la cantine scolaire, les plantations près du pont de la déviation, un nouveau terrain de football avec ses vestiaires, et de nouveaux trottoirs dans les villages. En juin 1995, Jacky Michaud, enseignant à Thouars, remplace René Brunet (qui était candidat à sa propre succession). Les travaux envisagés par l’équipe précédente se poursuivent en 1996 et 1997 : aménagement du rond-point au carrefour de la rue de l’Église et de la rue du Stade (démolition de la maison de madame Desmules) et création de la zone industrielle de la Casse. Un nouveau lotissement au Clos Nord (9 parcelles) est aménagé entre les deux écoles en 1996 et le projet de démolition de la ferme Verdon acquise en 1995 et attenante à l’église, est lancé à la suite d’idées données par les architectes conseils (CAUE ?).

Un chantier d’insertion est organisé à partir de 1996 grâce à l’aide du sous-préfet : la commune lui doit la réfection du mur du cimetière, l’aménagement du monument aux morts, la restauration des lavoirs de Louzy et de Monceau et l’aménagement de la place (en recréant les anciens murets) et des parkings autour de l’église. Le SIEDS efface les réseaux téléphoniques et d’éclairage public trop visibles. Le bourg suit une politique d’amélioration du cadre de vie locale avec l’aide des pouvoirs publics. En 1999, Le préau de l’école et sa façade sont refaits, ainsi que les rues de Magé et Vitray et la salle des fêtes. La même année, la commune entre dans la nouvelle communauté de communes du Thouarsais. Et le projet de valorisation de la maison Chauveau et de son pigeonnier, après la destruction de la ferme Verdon, se précise.

8 En 2001 Michel Doret, responsable d’agence bancaire, succède à Jacky Michaud. La nouvelle équipe municipale met en route la construction d’un atelier municipal et l’installation du tout-à-l’égout, puis en 2002 la rénovation de l’extérieur de l’église et les projets de réhabilitation de la maison Chauveau en logements, de restauration du pigeonnier et du porche du presbytère.

De 2003 à 2005, avec la maîtrise d’oeuvre du PACT-ARIM (architectes) et le concours d’une paysagiste, la maison Chauveau est convertie en logements et devient la Résidence du Château, tandis que se met en place le projet de lotissement des Millois (4 ha de terrains). Parallèlement la commune achète, rue de la Croix Estudier, la ferme de Paul Galard et une partie de celle de René Bossant pour un projet de création d’école maternelle et élémentaire.

De 2006 à 2009, les travaux du centre bourg et du quartier des Millois se terminent et la nouvelle école maternelle ouvre ses portes. En 2008, une nouvelle équipe municipale se met en place.

Plus de 5,5 millions d’euros ont été investis depuis 2001.

Vers le développement soutenable de la commune

L’usine de méthane au premier plan à droite et au second les silos de l’entreprise Bellanné.

Au cours des dix dernières années, la commune a adopté avec la Région Poitou- Charentes, le Conseil Général des Deux-Sèvres et la Communauté de Communes du Thouarsais, une politique de développement de plus en plus compatible avec les objectifs planétaires du développement soutenable (sommet de Rio-de-Janeiro de 1992). Dès 2003, elle choisit le chauffage au bois pour sept logements sociaux et une micro-crèche (maison Chauveau). En 2009, lors de la réalisation de travaux au village du Bouchet (voirie, enfouissement des réseaux), le choix de l'éclairage public s'est porté sur la technologie des LEDs (Diode électro-luminescente). Il s'agit du premier éclairage public 100% LED de la Communauté de Communes. Cette technologie innovante permet de combiner l’économie d'énergie à la qualité de l'éclairage. La commune adhère à la charte Terre Saine de la Région Poitou- Charentes (pas ou peu de pesticide dans l’espace public) depuis 2012, trie ses déchets ménagers et composte ses déchets végétaux (site en face le cimetière, déchetterie communautaire du Grand-Rosé, rue du Bois-de-Saint-Hilaire près du bourg de Louzy), et recycle des eaux industrielles grâce aux agriculteurs. En 2013, près de la déchetterie, elle a accueilli une usine de production de méthane et de fertilisants agricoles à partir des déchets animaux. Et à la fin de 2014, une usine de

9 production d’électricité à partir de capteurs solaires (seize hectares le long du chemin de Sainte-Verge à Orbé) avait été installée (voir image). En outre, une exploitation d’agriculture biologique existe à Monceau et quelques maisons récentes sont équipées de panneaux solaires. Sans oublier les voitures de la Poste désormais électriques.

En revanche, la construction d’éoliennes a été refusée par le conseil municipal en juin 2013, et la biodiversité du territoire reste à un niveau améliorable. Il en est de même pour la qualité des eaux des nappes phréatiques (l’eau des puits n’est pas potable). La commune accueille environ soixante-dix entreprises (zones d’activité de Thouars-Louzy et de Villeneuve), dont vingt-quatre agricoles.

Les capteurs solaires (route de Thouars à Puyraveau)

L’architecture : une région de transition L’architecture des bâtiments des villages mérite aujourd’hui une plus grande attention qu’hier. La région est en effet un riche carrefour d’influences entre Gâtine et Bocage, Anjou, Touraine et Haut-Poitou. Il est possible de rattacher les manières de construire à quatre types :

 L’architecture traditionnelle rurale dominante est proche de celle du Haut- Poitou : maisons basses ou à un étage et combles, couvertes en tuiles creuses (dite romaine ou tige de botte) ou en tuiles mécaniques (XXème siècle), toit à rives avec ou sans dépassement des murs, pourvu ou non de corniche (ou de génoise), et murs en moellons de calcaire couverts ou non d’enduits à la chaux, avec ou sans boulites (ouvertures étroites dans les murs des granges et des écuries) ; chaînages d’angle possibles en pierre de tuffeau de Tourtenay, et ouvertures à linteaux plats ou arqués, en bois ou en pierre calcaire. Sont concernés des bâtiments à usage d’habitation, agricole (écuries, granges, hangars ou ballets), d’artisanat et de commerce repris aujourd’hui et adaptés souvent pour le logement contemporain. Dans les villages, les murs, le plus souvent aveugles sur rues, cachent les jardins, les dépendances et les cours. Chaque maison dispose d’un puits peu profond car la nappe phréatique est en général proche du sol (un à cinq mètres).

10 Dans la plupart des fermes, actuelles ou anciennes, de la plaine de Thouars, l’organisation des bâtiments a évolué depuis cinquante ans. Autour d’une cour, souvent fermée, sont disposées l’habitation principale (de type traditionnel -couverte en tuiles- ou de type maison de maître -couverte en ardoises-), des hangars ouverts aux toits de tuiles ou de tôles reposant sur des piliers en pierre de taille, des étables anciennes ou modernes (stabulation) et des dépendances en ruines, inutilisées, fonctionnelles ou restaurées (porcheries, écuries, granges au toit autrefois en paille ou couvertes de fagots de bois (javelles), puits, cellier, toit à cochons, escalier d’accès aux greniers). Les caves, rares du fait de la présence proche de la nappe phréatique, ne sont possibles que sur les rares reliefs (buttes). Les fenils et les paillers ont fait place à des stockages horizontaux de paille ou de foin en rouleaux. Se sont ajoutés des bâtiments d’élevage hors sol (bovin, caprin, porcin, avicole) importants et de vastes hangars en tôle. L’habitat des agriculteurs s’est souvent déplacé vers des pavillons individuels plus confortables et fonctionnels que dans les logements traditionnels hérités du XIXème siècle (une à deux pièces avec grenier à grains à l’étage, y compris dans les maisons inspirées du modèle « de maître » et modernisées après 1945).

 De nombreuses maisons dites de maître (ou bourgeoises) du XIXème siècle ou du début du XXème siècle avant 1914, inspirées par le style néoclassique à la mode à cette époque en ; en ville comme à la campagne où elles sont parfois très simplifiées. Dans tous les cas, elles distinguaient de manière visible la richesse et le pouvoir relatifs de leurs propriétaires, le plus souvent des rentiers, des propriétaires terriens ou la puissance publique (école, mairie). Localisées dans les villages, elles sont assez souvent associées à des bâtiments de ferme (granges, hangars, écuries, toits à cochons, etc.), à des dépendances (pressoir, four, anciens logements de domestiques) et à des jardins. Les toits à deux ou quatre pans, couverts en ardoise, parfois mansardés, avec ou sans épi et crête de faîtage, protègent des combles, des greniers ou des pièces d’habitation éclairées par une ou plusieurs lucarnes parfois richement sculptées. De hautes cheminées en briques sur pignons ou façades peuvent bénéficier d’un couronnement en pierre de taille. La façade, à deux niveaux, est marquée par des chaînages d’angle, des bandeaux, des corniches simples ou sculptées, et des encadrements des ouvertures en pierre de taille (tuffeau), parfois avec effet décoratif de bossage. Les portails et porches de cour en pierre de taille sont d’autant plus travaillés que la façade de la maison de maître est sophistiquée (toit mansardé à lucarnes ouvragées, corniche, épis et crête de faîtage, etc.). Les pièces principales du rez-de-chaussée et du premier étage sont hautes et dotées de cheminées.

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Maison de maître à Magé Dans le modèle le plus simple, le premier étage peut être réduit à des greniers ou des chambres éclairés par de petites baies rectangulaires ou ovales, et les lucarnes de toit disparaître. L’appareillage des murs est le plus souvent en moellons de calcaire couvert d’un enduit à la chaux et au sable, mais peut avoir recours à la pierre de tuffeau à joints vifs comme en Touraine ou en Anjou. Les fenêtres sont à deux vantaux à trois carreaux chacun, et les portes, à l’encadrement parfois très décoré, dotées d’une imposte pour éclairer le couloir d’accès aux pièces ou à l’escalier. Ces maisons, très visibles, marquent les paysages urbanisés dès qu’on se trouve dans le Maine-et-Loire, en Touraine et en Anjou. Le nord et l’est de Thouars représentent en effet une aire géographique de transition avec les architectures des régions voisines.

Images à créer : à Louzy, la maison Chauveau-Morier, rue de l’Église, la maison Berthonneau, rue des Prés-Martins, au Bouchet la maison Courillaud rue du Puy Jourdain, à Magé la maison Oudry impasse des Paisseaux, la maison Fayada, etc.

 Dans la première moitié du XXème siècle (surtout 1920-1940), un style néorégionaliste urbain dit de « maison thouarsaise », d’inspiration Art Déco, très visible à Thouars et dans le nord des Deux-Sèvres, s’exprime sur les façades crépies de maisons isolées ou jumelées par l’utilisation de briques décoratives en bandeaux, chaînages d’angle et encadrement de baies, alternant avec la pierre de taille (tuffeau). Ces maisons peuvent être parfois de type vernaculaire haut poitevin ou de type maison de maître. On peut également constater l’influence plus nette du style Art Déco (géométrisation des encadrements des ouvertures, absence de décoration de façade) ou encore supposer l’inspiration des concepteurs par l’architecture de villégiature depuis la fin du XIXème siècle (ferme de charpente visible sous l’avancée du toit à forte pente, tourelle, cartouche de façade, etc.).

Images à créer : La maison Château au centre du bourg de Louzy

12  Enfin, à partir des années 1950, parfois juste avant la guerre, des maisons individuelles basses sur petites parcelles, de série ou non, isolées ou en lotissements, à un ou deux niveaux, sur garage simple ou double en sous-sol ou en appentis, ont été construites avec des ouvertures simples (fenêtres, portes-fenêtres, baies vitrées, portes). De style dit néorégional poitevin- charentais à partir des années 1980, avec des tuiles orange, un toit à faible pente, des murs en parpaings crépis ou enduits de couleur claire (beige), elles vont permettre à la population de la commune de doubler en 50 ans. Leur localisation et leur construction sont encadrées, via les permis de construire, par les règles d’urbanisme de la Communauté de Communes du Thouarsais (rue Victor-Hugo à Thouars).

Images à créer :Les lotissements du Clos et des Millois (1996) et près du calvaire (1960)

De nombreuses associations Dix-huit associations proposent des activités thématiques aux Louzéens : la chasse (ACCA), la pêche (Le Goujon Louzéen), le sport (l’Étoile sportive, Le club de gym volontaire, le club de tennis), le souvenir (les Anciens Combattants et Anciens d’Afrique du nord), l’éducation (Les Pt’its Louzéens, Parents école privée, P’tites histoires de parents), les activités culturelles et autres activités festives ou non (le comité des fêtes, les Maudits Blues thouarsais, Les Gazelles Louzéennes, les Copains de Magé, le club informatique, Louzy Demain, Les Millois). Les Copains de Magé

Créée le 10 octobre 1989 à l’occasion d’une fête aux marrons (et du plus gros mangeur de marrons) et à la bernache, l’association Les Copains de Magé organise chaque année la traditionnelle galette des rois, la sortie vélo en juin, un vide grenier (avec un concours de la plus grosse citrouille des jardiniers de Magé). Son Président en 2009 était Jean-Marie Morin. L’Étoile sportive de Louzy

Fondé en 1971, le club de foot-ball gère en 2009 quatre équipes seniors, et tous les niveaux depuis les débutants. Il organise un tournoi des jeunes, un spectacle, un repas de fin de saison et un bal du foot. Son président a été Alain Boizumault pendant 14 ans. En 2009, Hervé Marie prenait en charge cette responsabilité. L’Association communale de chasse agréée (ACCA)

Elle a été créée en 1964 (loi Verdeil) pour gérer le territoire de chasse (1100 ha) de la commune avec 1/10ème mis en réserve, ainsi que pour détruire les animaux nuisibles. Elle renouvelle le gibier (lièvres, perdreaux, faisans) par achat auprès d’un éleveur de Mauzé-Thouarsais, définit les aires de stationnement des véhicules des chasseurs et dispose d’un garde-chasse assermenté. Elle fut longtemps présidée par Jean-Paul Millault (1934-2009), fils de Léopold M., menuisier à Louzy en face de la place de l’église. Serge Richard lui a succédé.

13 20 hectares en exploitation sont nécessaires pour disposer d’un droit de chasse qui peut être concédé à autrui. L’ACCA compte 100 à 110 chasseurs essentiellement de la commune. Le Club du troisième âge

Créée en 1982, cette association « L’Amitié louzéenne » regroupe les personnes âgées de la commune pour toutes sortes d’activités distrayantes (jeux de société, goûters, repas, chorales, danses, sorties, etc.). C’est l’occasion de manifester solidarité et entraide. Les anciens combattants et anciens d’Afrique du nord

Créée en 1963 par des jeunes revenus d’Algérie et du Maroc, l’association commémore les dates anniversaires des guerres et organise des manifestations (banquet, bal, journée du souvenir, etc.). Elle est présidée depuis au moins 1984 par Lionel Gauthier, ancien entrepreneur à Louzy. Le Tennis-club de Louzy

Fondée en 1982, à l’occasion de la construction du court de tennis, cette association compta rapidement 115 adhérents presque tous Louzéens. En 2009, le club s’allie avec celui de Saint-Léger de Montbrun.

Le comité des fêtes Créée en octobre 1983, l’association du comité des fêtes organise les animations de la commune et le calendrier des manifestations de toutes les associations. Cette même année, il organisa un concert des flûtistes de Saint-Généroux et de la chorale des cheminots dans l’église de Louzy. Il en fut de même en 2005. S’y ajouta la fête intervillages.

En 2008, il organisait la soirée moules frites et la fête du 14 juillet avec Le Goujon louzéen, la Randonnée de la Losse (150 personnes)et le Télethon . En 2014, 467 marcheurs et 200 vététistes ont participé à la Randonnée.

Des associations nouvelles sont apparues : en 2000 Les Accrocs de l’informatique et Le Goujon louzéen ,association créée en 2004, qui organise chaque année les concours de pêche, les lâchers de truites, un loto et les réveillons de fin d’année. Le canal ayant été construit avant 1826, l’adhésion à la fédération départementale pêche n’a pas été obligatoire.

Les Gazelles louzéennes, créées en 2011, organisent des spectacles à la demande du comité des fêtes.

Il semble que le Petit Théâtre louzéen (en activité en 1981), qui perpétuait une tradition d’avant la dernière guerre ait disparu ?? Il en est de même pour l’amicale des sapeurs-pompiers.

Le bulletin municipal a été créé en 1984, René Brunet étant maire.

14 La liste alphabétique ci-dessous des rues et des lieux dits de la commune de Louzy n’est pas exhaustive. Voir la liste complète : http://www.ruesdemaville.com/VILLES_79/page_ville_34313.htm

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Launay

Du nom des boisements d’aulnes (une aulnaie) qui étaient fréquents dans la zone de sources au nord du village (lieu-dit La Saulaie). Cité dès 1306, Lonnaye en 1470, le nom est orthographié L’aunay sur le cadastre napoléonien. Le village est marqué par son ancienne seigneurie médiévale dont il reste aujourd’hui de hauts murs restaurés. Deux maisons dites bourgeoises ou de maître sont visibles en façade dans la rue principale (rue de Launay). L’une d’entre elles, au carrefour avec la rue des Sablons, était un café dans les années 1980. Quatre exploitations agricoles sont en activité.

Les deux dolmens de Puyraveau (La Pierre Levée), situés sur la commune de Saint- Léger-de-Montbrun sont facilement accessibles par le chemin rural de Puyraveau à Launay. Découvert en 1964, l’ensemble funéraire très riche Puyraveau II date de la fin du néolithique. Le matériel, qui a été inventorié par les archéologues, comprend des outils en pierre (flèches, poignards, vases en céramique, parures en perles) et des vestiges osseux (voir article de Charles Hebras et Jean-Pierre Pautreau, Bulletin de la société préhistorique française, n° 69, 1972). Les objets sont exposés au musée de (79) depuis 2013. Voir rue de la Taillée.

Le dolmen de la Pierre-Levée

Champ-de-l’âne (du), rue Lieu-dit. La rue prolonge, le long de l’enclôture restaurée de l’ancienne seigneurie médiévale, la rue du Pineau vers la route de Puyraveau (ancien chemin de Sainte- Verge à Orbé (commune de Saint-Léger-de-Montbrun). Elle donne accès au GAEC (Groupement agricole d’exploitations en commun) Le Chemin de Fleury, qui occupe l’emplacement des bâtiments de la seigneurie, et à la future centrale de capteurs solaires de 16 hectares. Cette dernière est construite à l’emplacement de l’ancien ETAMAT (Établissement du Matériel de l'Armée de Terre) créé en 1916 puis affecté au dépôt de munitions. Les poudres étaient stockées sur la commune de Louzy. En août 1944, le camp est pratiquement détruit par les troupes allemandes. Il subira ensuite de nombreuses destructions : en raison d’un incendie le 13 juillet 1946, puis en 1947 et en 1952. Reconstruit, il accueillera jusqu’à 50 000 tonnes

16 de munitions pour les armées françaises et américaines. Les activités de l’ETAMAT ont cessé en 2000, mais la sécurisation et la dépollution du site demanderont plus de dix ans pour l’ouvrir à de nouvelles activités (Projet TIPER). Lancé en 2005, le projet TIPER a pour objectif de développer les énergies renouvelables sur le territoire thouarsais en favorisant l'intégration durable de cette filière dans l’économie locale. http://www.tiper.fr/projet_tiper.html

Les murs restaurés de l’ancienne Seigneurie

Fleury (de), rue

Ancienne route de Tourtenay à Fleury (un hameau au sud de la commune de Thouars), reliant le chemin de Thouars au Bouchet, puis à la rocade pour contourner la zone ferroviaire de l’ancien dépôt de munitions (ex ETAMAT). Ce chemin rejoignait (avant la première guerre mondiale) directement le hameau de Fleury par la rue du Soc à Thouars. La vue aérienne (Google) indique le passage du chemin au sud de la zone ferroviaire.

Launay (sente de). Entre la rue de la Taillée et la rue de la Seigneurie.

Launay (de), rue Rue principale du village (route de Thouars à Tourtenay, commune de Saint-Léger- de-Montbrun). Deux maisons bourgeoises, en façade, récemment réhabilitées ou restaurées.

Pineau (du), rue

Route limitant les communes de Thouars et de Louzy du rond-point du Grand-Rosé au hameau de la Morellerie. Sablons (des), rue, impasse

Du nom des passages sablo-gréseux locaux que l’on retrouve à la Sablonnière et dans le lieu-dit « Les Courtines » (actuellement des serres de maraîchage utilisatrices de sols sableux y sont localisées. Voir Louzy).

17 Route étroite reliant la rue principale du village (la route de Thouars/Launay/Tourtenay) à celles de Louzy par la plaine agricole (rues de la mairie et de la Croix-Estudier). L’impasse dessert un petit lotissement récent. Seigneurie (de la), sente

Ruelle au centre du village.

Lieu dit. Du nom d’un ancien et vaste domaine médiéval attesté au XVIIIe siècle, dont l’enclôture des bâtiments, aux murs en pierre restaurés, est encore visible sur trois côtés route de Launay et rues du Champ-de-l’âne et du chemin de Fleury.

Sur le site du GAEC de la ferme de Fleury, existaient dans les années 1960 une chapelle qui fut démolie, les restes d’un ancien cimetière et le départ de trois souterrains vers Thouars et Louzy, qui furent comblés ou murés (information Gaétan Roy). La ferme appartenait dans les années 1950 à la famille Morier qui se retira ensuite à Parsois. Voir rue de la Taillée

Taillée (de la), rue Du nom de la parcelle située sur le cadastre napoléonien à la sortie du village. Petit bois ou chemin non empierré conduisant à des prairies (en Saintonge). Selon La Fontenelle de Vaudoré, une taillée désigne "une étendue de terre en longueur, close des deux côtés par une haie ou un fossé, servant pour la séparation des seigneuries. C'est là que le seigneur réunissait ses vassaux pour les conduire à la guerre". En somme, la taillée correspondait à une sorte de coupure, de "taillée" dans les bois ou les terres entre la seigneurie de Launay et ses voisines, ce qui correspondrait à la parcelle cadastrale. http://toponymes-archives.vendee.fr/toponyme-taillee-la-16253 Prolonge vers le centre du village la rue des Sablons et permet d’accéder aux dolmens de la Pierre-Levée à la limite de la commune de Saint-Léger-de-Montbrun

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La Sablonnière

Du nom des sols gréso-sableux locaux (les sablons) de l’étage géologique du Pliensbachien/Bathonien (Jurassique). Voir rue des Sablons à Launay. Les suffixes en –ière, qui datent de la fin du Moyen Age, ou en –érie, plus tardifs, fréquents dans les Deux-Sèvres et le Maine-et-Loire, sont rares à Louzy. Ils spécifient des noms de lieux. Pour les suffixes en –ay, voir Launay et Vitray. Le nom du hameau était cité dès 1531. Ancien hameau (La Sablonière) de cinq maisons (dont trois fermes) attesté au XVIIIème siècle et séparé du village de Louzy avant 1950, mais aujourd’hui en continuité construite avec le bourg le long des rues des Châtelaines et de la Sablonnière.

La Bedaudière Lieu-dit du cadastre au nord du village de l’autre côté du quartier agricole des Châtelaines.

La Casse

Lieu-dit, près de la maisonnette SNCF de la Sablonnière entre la voie ferrée et la route de Saumur. Ce nom ne correspond pas à une désignation du cadastre. Du dialecte poitevin (casse) désignant les terres humides autour du ruisseau de la Fontaine-Chaude

Les Châtelaines (voir, rue des Châtelaines à Louzy)

Les Sables

Lieu-dit de terrains sablonneux, au cadastre napoléonien, entre la route de Saumur et le village de la Sablonnière.

Sablonnière (de la), rue, impasse La rue relie la rue de la Maisonnette au village de Parsois le long des murs en ruine de l’ancien enclos du château disparu de Louzy. L’ne des mares qui la bordait à l’angle du hameau a été comblée dans les années 1970 et remplacée par un espace vert planté de deux saules. L’autre est intact. L’impasse donne accès à une ancienne ferme restaurée et deux maisons individuelles récentes. La partie nord de la rue est partiellement lotie. À une extrémité de la rue, du côté sud, attestée sur le cadastre napoléonien, une imposante maison de maître en appareillage de pierres de tuffeau accompagnée d’un vénérable séquoia dans la cour, et à l’autre extrémité une ancienne ferme restaurée, dont le porche a conservé son vénérable portail en bois d’origine, ferme autrefois habitée par la famille Morisset-Donadieu-Bouchet.

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Le Bouchet

Probablement de bosquet, bouscher (petit bois), les bois ayant été longtemps abondants autour des sources proches de la Meule. Hameau attesté au XVIIIème siècle et connu sous la nom de bosquet vers 1130.

Les deux dolmens de Puyraveau (La Pierre Levée), sur la commune Saint-Léger-de- Montbrun, sont facilement accessibles par le chemin rural de Puyraveau à Launay, puis par la route de Puyraveau (tourner deux fois à gauche). Découvert en 1964, l’ensemble funéraire Puyraveau II, très riche, date de la fin du néolithique. Le matériel, qui a été inventorié par les archéologues, comprend des outils en pierre (flèches, poignards, vases en céramique, parures en perles) et des vestiges osseux (voir article de Charles Hebras et Jean-Pierre Pautreau, Bulletin de la société préhistorique française, n° 69, 1972). Les objets sont exposés au musée de Bougon (79) depuis 2013.

Barochères, des Du nom d’un lieu-dit du cadastre, d’origine inconnue (peut-être du latin parrochia, paroisse). Courte rue rejoignant le chemin rural de Sainte-Verge à Orbé (commune de Saint-Léger-de-Montbrun) par la plaine agricole.

Accès possible au site des dolmens de la Pierre-Levée en rejoignant la route de Puyraveau. Bouchet (du), rue, impasse

Rue principale du hameau vers Louzy et Puyraveau (commune de Saint-Léger-de- Montbrun) à travers la plaine agricole.

Dans l’impasse, une ancienne ferme fortifiée avec un porche d’entrée à pigeonnier et une tourelle ronde sans toit. Une imposante tour tronquée, située sur cette ferme, qui appartenait à la famille Grelier et marquait la silhouette du village, a été détruite dans les années 1970. Ces bâtiments seraient les vestiges du château du Puy Jourdain, un domaine auparavant enclos d’un mur d’enceinte jalonné de tours servant de poste de tir pour l’artillerie.

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Croix-Guémard (de la), rue Toponyme assez répandu en France. Du nom de la parcelle cadastrale récemment lotie. De la rue du Bouchet à la route de Meule (commune de Saint-Léger-de- Montbrun). Lotissements de maisons individuelles des années 2000 à l’entrée du bourg.

Gagnis (le)

Lieu-dit au cadastre napoléonien. Entre la route de Launay à Meule et celle du Bouchet à Meule. De l’ancien français gagnage, terre labourable et par extension la métairie, la ferme, la borderie concernées. Lieu-dit pour d’anciennes cultures, prés, pâtis et pâturages (gagnis en dialecte poitevin).

Le chemin qui traverse ce quartier donne accès au marais d’Anjou où coulent les nombreux bras de la Meulle.

Ferteveau (chemin de) Nom du chemin reliant la route de Tourtenay à Thouars, au village du Bouchet le long du ruisseau de la Meulle jusqu’à la rue du Puy-Jourdain.

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Un petit pont en pierre dans les marais d’Anjou sur le chemin de Meule.

Ce chemin est bordé à l’est de peupleraies et de nombreux petits étangs de pêche de loisirs. Vous êtes dans le marais d’Anjou. Il longe le lavoir restauré de la Fontaine- du-Bouchet. Un sentier et quelques ponceaux anciens ou récents permettent de longer et de traverser les bras du ruisseau en direction du village de Meule. Le cresson y est abondant et l’eau parfaitement claire. Splendide vue sur la butte de Saint-Léger-de-Montbrun. Vous pouvez traverser le marais par un chemin qui le traverse vers le village de Meule et monter au sommet de la butte de Saint-Léger-de-Montbrun surmontée par une petite église et son cimetière. Magnifique panorama à découvrir.

Panorama depuis le sommet de la butte de Saint-Léger-de-Montbrun. Au premier plan les marais d’Anjou (source de la Meulle) ; au second plan, de gauche à droite, l’ancien silo de Thouars (déconstruit) et les silos de l’entreprise Bellanné à Louzy. Puy-Jourdain (du) rue, impasse

Lieu-dit lié à l’ancienne ferme fortifiée (voir impasse du Bouchet). Près des sources de la Meulle, affluent de la Losse, au milieu des champs bordés de haies, le lavoir non

22 couvert de la Fontaine-du-Bouchet, accessible par cette rue, a été réhabilité en 2009 par les habitants du village qui s’y réunissent pour un pique-nique annuel. Voir la maison rurale de maître à la façade bleu pastel qui était le siège d’une ferme possédée autrefois par la famille Nivet, originaire de Louzy et exploitante de carrières près de Thouars. Elle créa en 1929 des carrières de granulats dans le Thouarsais. La première était située à Ligron. Le groupe Nivet emploie aujourd’hui plus de 800 personnes.

L’exploitation agricole fut affermée à la famille Paquereau de 1933 à 1950. À cette époque, cette partie du village, occupée aujourd’hui par des maisons individuelles, était divisée en clos (des ouches) possédés notamment par les familles Raimbault, Grelier et Foureau.

La maison bleu pastel

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Louzy (bourg)

Vue de l’église et du pigeonnier depuis la route de la Sablonnière

Comme les noms de ou , Louzy est une appellation peut-être dérivée d’un patronyme romain (Lusus ?) avec le suffixe-acum (Losiacum), qui donne –ay, - ière et -érie (lieu de). Attesté au XIIème siècle (Luzi et Losi), le bourg de Louzy réunit aujourd’hui l’église, la mairie et les deux écoles, publique et privée, de la commune. Ces écoles ont ouvert en 1885 après la promulgation des lois Jules Ferry sur l’instruction publique (1881 et 1882). Deux hameaux, La Sablonnière et Villeneuve, réunis par des lotissements et des zones d’activité font pratiquement partie aujourd’hui du village de Louzy. De nouveaux quartiers sont apparus à la fin des années 1990 comme celui du lotissement des Millois. Voir le diaporama du site de la commune http://mairiedelouzy.free.fr/albumphoto/page44.html

Les rues de l’église et du stade sont les plus intéressantes pour le visiteur. Ardillons (les)

Lieu-dit l’Ardillon au cadastre (route de Louzy à Launay à proximité de la Saulaie), entre l’ancienne ouche des Trépassés et la Saulaie. Des « ardillons » semblables existent autour des autres écarts de la commune.

De ardille, ancien nom de l’argile en pays poitevin. Les sols de ces champs qui sont particulièrement argileux étaient autrefois difficiles à travailler et à récolter (surtout par temps de pluie prolongée).

Bois-de-Saint-Hilaire (du), rue Hilaire, évêque de Poitiers est un théologien du VIème siècle et docteur de l’Église (comme Saint Thomas d’Aquin) depuis 1851. Il aurait contribué à évangéliser le pays Thouarsais.

24 Ancienne portion de la route de Louzy à Thouars qui traversait le bois dit de Saint- Hilaire et fut coupée par la rocade dans les années 1980. Nouvelle rue, créée en juillet 2013, à la limite de la commune de Thouars (Motte de Justice), desservant la déchetterie communautaire du Grand-Rosé (créée en 2008) et l’usine de production de méthane (2013).

Bonnefonds (fontaine de)

Lieu-dit accessible par le chemin qui prolonge la rue des Prés-Martin et conduit à la confluence des fossés de la Saulaie. Entre les quartiers agricoles des Courtines, du Pont-Gaillard et celui des Rouges-Est. Source supprimée par le drainage et l’arasement des haies lors des remembrements des années 1950-1970 (une seule haie subsiste).

Les rives du ruisseau de la Losse ( à droite) près des sources disparues de Bonnefonds.

Bourg (impasse du) En face l’ancien café, et donnant sur la rue de l’Église, l’impasse donne accès à l’ancienne ferme Brunet. Châtelaines (des), rue

Du nom des Châtelaines, toponyme des parcelles du cadastre en face du village de la Sablonnière entre la Casse et la route de Parsois. La rue relie le bourg de Louzy au village voisin de la Sablonnière et à la route de Saumur. Elle traverse la voie ferrée (avec une maisonnette SNCF typique des réalisations de la fin du XIXème siècle) et le ruisseau de la Fontaine-Chaude, affluent de la Losse, qui prend sa source dans la commune voisine de Sainte-Verge.

Le nom de la rue et du quartier est une allusion probable aux duchesses de la Trémoïlle, notamment à Charlotte Brabantine de Nassau (1580-1631), épouse du duc Claude, et à Marie de la Tour d’Auvergne (1601-1661), épouse du duc Henri, lesquelles venaient souvent séjourner avec leur suite dans leur « maison de plaisance » de Louzy. Elles y accédaient par une large allée plantée d’arbres (un mail d’ormes dont la parcelle nommée ensuite la Grande Versenne) qui traversait l’actuelle zone ferroviaire de Thouars, le bois de Saint-Hilaire (près de l’actuelle déchetterie), puis la plaine agricole de Louzy jusqu’au stade principal actuel, situé à l’emplacement du château disparu. Le gérant des propriétés ducales locales que consultait Marie de la Tour d’Auvergne, habitait le hameau de la Sablonnière.

25 Voir rue du stade

Croix-Estudier (de la), rue

Centre bourg. Du nom du quartier agricole sur le cadastre napoléonien au sud de l’ancien clos. Pour partie, ancienne rue de la Tête-Noire. Une croix a pu exister au croisement avec la route de Launay.

Dans cette rue, où est située l’école primaire privée Saint-Joseph, les bâtiments de la ferme de la famille Bossant et de la maison de la famille Gallard ont fait place à l’école maternelle publique au début des années 2000. Dès les années 1990, le « clos », parcelles agricoles entourées de murs en ruine, situé en face de l’école privée Saint-Joseph, a été loti. Les murs ont disparu. Dans cette école, construite en 1885 par la famille Daviau de Piolant et tenue par des religieuses (de la Puye) jusqu’à la fin des années 1940, il n’y eut que des filles jusqu’en 1968 environ. En entrant dans la classe, les enfants récitaient une prière en se mettant à genoux sur leur chaise. Ils la renouvelaient avant et après la récréation, avant le déjeuner, puis avant de partir. Ce rythme diminua au fil des années, ont témoigné les anciennes élèves en 2008.

Dans cette rue, jusqu’à la fin des années 1950, avait lieu la procession de la Fête-Dieu (le second dimanche après la Pentecôte) qui conduisait les fidèles de l’église jusqu’à la statue de la Vierge située dans la cour de l’école privée. Le cortège marchait en chantant des cantiques sur un tapis de sciure colorée en ocre qui recouvrait la rue. Précédé par les enfants de chœur et couvert d’une chasuble dorée, le prêtre qui conduisait la procession portait l’ostensoir du Saint-Sacrement sous un dais soutenu par quatre hommes des villages (Mrs Rohé, Drochon, Châlon, Château) qui chantaient le Veni Creator. Les enfants étaient habillés de blanc et jetaient des fleurs blanches (de rosiers, de seringat, d’œillets) contenues dans les petites corbeilles qu’ils portaient. La dernière Fête-Dieu s’est déroulée en 1957. Elle aurait été interdite par la gendarmerie pour des raisons de sécurité. Remarquez l’ouverture voutée de la façade de l’école maternelle . Elle reprend la forme du porche de la ferme de la maison Gallard qui se trouvait à cet endroit avant la démolition au début des années 2000. Croix-du-Lion (de la), rue

Nom possible du calvaire au croisement avec la rue de la Garenne. Rue du cimetière actuel prolongeant la rue de l’église, vers Parsois et Monceau. Le nom a été donné au lavoir désaffecté et sec en général situé sur le ruisseau de la Losse dans la rue de l’Église. http://www.kizoa.fr/Video-Maker/d2686219k5425590o1/le-lavoir-de-la-croix-du- lion

Cure (de la), pré Toponyme du cadastre. Une parcelle derrière le presbytère (la cure) qui a été converti en logements. Une mare d’intérêt faunistique et floristique, l’étang des Prés- Martin, y est signalée (Sciences et nature dans le Thouarsais, Académie de Poitiers).

26 Daviau-de-Piolant, rue

Centre bourg (entre le quartier des « Basses-Rues » et l’école Saint-Joseph). Du nom de la famille éponyme (D’Aviau de Piolant), ancienne propriétaire du château de Magé, et bienfaitrice de l’école privée de la commune. Une partie de la famille, surtout d’anciens officiers de l’armée française depuis l’Empire, ainsi que la dernière comtesse de Piolant, sont inhumées dans l’ancien cimetière près de l’église. La sépulture est marquée par une chapelle funéraire.

Depuis le XVIIIème siècle (et probablement avant cette date), cette famille possédait également le château du Bois de Sanzay localisé dans la commune voisine de Saint- Martin-de-Sanzay. Le titre de comte fut accordé par Napoléon 1er en 1809 à Charles François Daviau (1736- 1830 ?), qui fut archevêque de Bordeaux.

Né à Magé, Charles Antonin D’Aviau de Piolant (1813-1886), ancien officier de lanciers était le fils de Charles François Marie D’Aviau de Piolant (1772-1845) qui fut maire de Louzy de 1808 à 1830. En 1823, une école de filles (avec les sœurs de la Puye, de la congrégation religieuse des Filles de la Croix) fut ouverte à côté du château de Magé grâce au comte. Cette école est à l’origine en 1880 de l’école Saint- Joseph située dans la rue qui porte le nom de la famille, et dans la rue de la Croix Estudier.

La congrégation des Filles de la Croix a pour origine, en 1811, deux fondateurs : le père André Hubert Fournet et Jeanne-Élizabeth Bichier des Ages. Elle fut reconnue par l’État en 1826, trois ans après la création de l’école de Magé. Les sœurs (environ 500) sont aujourd’hui présentes dans de nombreux pays développés et en voie de développement. Le patronage Saint-André, construit en 1936, à côté de l’école est dédié au fondateur (voir l’inscription « Saint-André » sur le mur nord du côté de la rue).

Marié en 1838, Charles-François D’Aviau de Piolant eut deux fils, Georges (1840- 1893) et Albert (1845-1926). L’un des petit-fils de ce dernier, Jean, est né en 1908 à Na Thrang (Vietnam). Sa mère était la princesse Con Ton Nu Thi Kuong (1893- 1961), arrière-petite-fille de l'empereur d'Annam Minh Mang (dynastie des N’guyen) qui régnait à Hué de 1820 à 1841. Son père François Daviau de Piolant (1876-1949) était inspecteur général de la garde indochinoise.

Les religieuses qui enseignaient à l’école quittent Louzy en 1905, mais y reviennent sécularisées en 1923. La dernière quittera l’école en 1950. À partir de 1979 deux classes fonctionneront, puis une troisième ce qui obligera à construire une cantine (dans le patronage ?).

Rue de l’ancien patronage Saint-André : André-Hubert Fournet 1752-1834, le fondateur de la congrégation des Filles de la Croix et prêtre réfractaire, né à Saint- Pierre-de-Maillé dans la Vienne. Y avaient lieu, jusque dans les années 1950, les séances de théâtre du village et une partie des kermesses paroissiales. Église (de l’), rue, impasse, place

Rue principale de Louzy qui donne accès à l’église Saint-Pierre et à sa place publique, à l’ancien et au nouveau cimetières, à la prairie communale, à l’ancien lavoir construit après 1826 et réhabilité récemment, au monument aux morts, au

27 presbytère, et à l’ancienne maison Chauveau-Morier construite à la fin du XIXème siècle. Ces derniers étaient propriétaires autrefois de la seigneurie de Launay. Ces deux derniers bâtiments ont été restaurés au milieu des années 2000, à des fins de logements (résidence du Château). La ferme, voisine de l’église et de l’actuelle résidence du Château, a été détruite dans les années 1990, à l’exception d’un pigeonnier et de la maison d’habitation. Le presbytère, construit en 1821 sur une parcelle de luzerne appartenant à la famille Daviau de Piolant, a été également converti en logements et son porche restauré en 2003 (voir images du site de la mairie). À l’ouest, à côté du stade, une peupleraie a été abattue pendant la nuit du 26 décembre 1999 par les terribles tempêtes Lothar et Martin. En face la résidence du Château, la maison de la famille Fayada, ses peupleraies et son étang ont été la propriété de Madeleine Rigaud, ancienne directrice d’école de danse à Thouars.

Avant les années 1970-80, cette rue, très animée, surtout le dimanche matin au moment de la messe, regroupait l’épicerie (Famille Drochon), un café (Famille Brunet), et une menuiserie (Paul et Raymonde Millaut), activités disparues aujourd’hui. Elle donnait, par l’impasse de l’Église, également accès à la forge du maréchal ferrant (Famille Chargé). L’ancienne place de l’Église, plantée de marronniers, où avaient lieu les manifestations publiques comme la fête nationale du 14 juillet, a été réaménagée et replantée à la fin des années 1960. Fondée au XIème siècle, l’église Saint-Pierre relevait depuis 1122 du chapitre de l’église collégiale de Saint-Pierre-du-Châtelet à Thouars, laquelle fut détruite au moment des guerres de religion (fin XVIème siècle). Elle est dédiée à l’apôtre Pierre fondateur de l’église chrétienne. Le chœur est délimité par quatre piliers en pierre ornés d’une croix de Malte. Surélevées et voûtées au XIXème siècle (1869-1885), la nef est soutenue par des piliers aux chapiteaux ornés de motifs végétaux. Près de l’autel, une vierge en piéta du XVIème siècle, en bois d’orme, autrefois polychrome. La chapelle Saint-Jacques, où se réunissait la très ancienne confrérie des Agonisants, remaniée au XIXème siècle (1876-1879), abrite aujourd’hui les fonts baptismaux en marbre noir, précédemment au fond de la nef. La plupart des décors (statues, lustres descendant des voûtes, dorures, etc.) existant avant 1960 ont été retirés et un autel a été édifié plus près des fidèles. Les vitraux modernes ont été réalisés par l’abbé Bressolette en 1966.

Jeanne Dayneau, épouse de l’écuyer Jean Maurault (ou Mourault) a été inhumée à l’intérieur de l’église en 1584. À cette époque, et jusqu’à la fin du XIXème siècle, les pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques-de-Compostelle étaient hébergés dans la chapelle Saint-Jacques par la confrérie des Agonisants.

À l’extérieur, le clocher pyramidal du XIIème siècle, à huit baies géminées et voûtées en plein cintre, sur une base carrée, a été restauré entre 1882 et 1885. Il contient deux cloches, Marie et Marie-Elizabeth, réalisée en 1840 et baptisée en 1884. La légende indique que d’anciennes cloches, menacées d’être fondues au moment de la Révolution, ont été cachées près de l’église « à une volée de chapons du côté du couchant», c’est-à-dire à environ 70 mètres de l’entrée de l’impasse de l’église. Malgré les efforts des habitants de Louzy, elles n’ont jamais été retrouvées.

28 Un auvent ou bal(l)et au-dessus du portail d’entrée a été supprimé lors de la restauration du XIXème siècle (1869) et reconstruit à côté. Ce bâtiment a longtemps abrité la pompe à incendie du village (depuis 1920) et le corbillard à cheval. Les façades et le clocher ont été restaurés en 2003 ainsi que la façade d’entrée et le porche du presbytère. L’angélus sonne toujours matin et soir à sept heures, mais automatiquement grâce à l’équipement électrique mis en place après le décès du dernier sacristain-organiste et sonneur de cloches (Camille Brunet). L’impasse de l’église donne accès au cimetière ancien et avant 1980 desservait la forge du maréchal ferrant.

Le pigeonnier circulaire de l’ancienne ferme du château, a été restauré dans les années 2000. À l’intérieur, il conserve les boulins (alvéoles destinées aux nids des pigeons) accessibles par une échelle pivotante. Deux ouvertures étroites de tir ( ?), datables du XVIIème ou du XVIIIème siècle, visibles à l’intérieur, sont situées à la base de la tour qui fut peut être défensive avant de devenir un pigeonnier.

De gauche à droite, la maison d’habitation restaurée de la ferme disparue, la façade ouest de la résidence du Château, et le pigeonnier restauré de la ferme.

Vous remarquerez l’architecture de la résidence restaurée de l’ancienne maison Chauveau-Maurier représentative des variations locales des maisons de maître : toit à quatre pans couvert d’ardoises avec épi de faîtière, lucarnes sur rue et cour à linteau cintré, deux niveaux de logements avec fenêtres et volets en bois et façade sur rue avec jardinet et grilles en fer forgé. La façade ouest donne sur une cour où a été conservé et réaffecté l’ancien logement des fermiers de la ferme disparue, à côté du pigeonnier restauré à toit d’ardoises. En face de la résidence du Château, dans le décrochement de la rue, le portail ancien en bois d’une autre maison de maître avec cour et dépendances (maison Fayada).

Ne manquez pas les nids des hirondelles qui se sont installées sous le porche restauré du presbytère : le bâtiment sur rue est flanqué de deux petites tours d’angle. Le presbytère a été construit de 1821 à 1824 sur une parcelle de terre cultivée en luzerne, appartenant à la famille du maire Charles-François-Marie Daviau de Piolant.

Près de la place de l’église se trouve la seule maison du village, construite en 1933, de type « maison thouarsaise » à ferme de toit visible sous la toiture débordante couverte de tuiles mécaniques. Sur la façade en pignon sur rue, un cartouche « Mon Désir, 1933 » et une porte bleu clair en fer donnant accès à un puits. De l’autre côté de la rue, les façades de l’ancienne épicerie et du café-restaurant fermés définitivement.

29 Se donner le temps d’une petite visite au cimetière ancien (désaffecté en 1950) et à ses deux chapelles funéraires (dont la plus grande est celle de la famille Daviau de Piolant), et pour un instant de recueillement devant le monument aux morts des guerres construit en 1920.

Traversez le parking, et rejoignez au-delà du pigeonnier la prairie communale. Depuis la source de la Losse, au pied d’un vieux poirier, un premier et court canal avec deux bassins, l’un semi-circulaire et l’autre circulaire (le «rond ») à son extrémité, témoigne de l’existence probable de jardins (courtils) et sans doute d’étangs de pêche près de la gentilhommière disparue qui se situait à la place du stade. Certains voient dans le tracé de ces bassins la figuration du ciboire utilisé pendant les messes du culte catholique et d’autres celle d’un ostensoir.

Le premier canal entre les deux bassins Il ne reste aucune image ni aucune description du manoir. L’eau du ruisseau se déverse ensuite dans un second canal, encadré par deux chaussées-déversoirs. Il a été construit au XIXème siècle, car ce canal n’est pas indiqué sur le cadastre napoléonien de 1826. Puis l’eau passe sous la route et à côté du lavoir de la Croix-du-Lion restauré récemment et situé de l’autre côté de la rue de l’Église.

Dans la prairie attenante à la résidence du Château, sont aujourd’hui localisées de nombreuses activités collectives et publiques (fête nationale, feux d’artifice, concours de pêche, vide-greniers, pique-niques, jeux de boules, etc.). À côté des noues (fossés), un hangar restauré accueille les fêtes publiques et privées. La peupleraie âgée fera bientôt place à un nouvel aménagement paysager. Ne manquez pas la barque fleurie sur le bord du bassin, soigneusement entretenue par le Goujon Louzéen !

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Le second canal et la chaussée déversoir au premier plan.

Un lavoir, qui avait été aménagé sur le premier bassin, a disparu. Le nouveau cimetière au-delà du calvaire a été acheté par la mairie en 1927.

Les ruines de l’enclôture du Château, rue de l’Église, le long de la prairie du Château.

Gland (Bois du) Lieu-dit. Du nom des fruits des chênes qui sont exploités en taillis tous les vingt-cinq ans environ pour le chauffage. Le long de la route de Launay à Meule (commune de Saint-Léger-de-Montbrun). Grande-Versenne (la),

31 Lieu–dit du cadastre napoléonien (parcelle 866) correspondant à l’allée disparue (attestée sur la carte des Cassini) menant de la ville médiévale de Thouars à l’ancien château de Louzy. Une très longue et étroite parcelle dans la plaine dont se souviennent les plus anciens, qui longeait la parcelle cadastrale des Millois, débouchait sur les stades. Elle a été supprimée par le remembrement des années 1950. Il existait curieusement, sur le même plan cadastral napoléonien, un autre quartier appelé la Grande Versenne, situé entre l’actuelle rocade et la limite du quartier construit des Millois. L’axe de la Grande Versenne est le même que celui du canal, le château ayant été situé entre les deux, ce qui suppose un projet dessiné par un architecte, probablement au début du XVIème siècle ou à la fin du précédent. Du côté de Parsois, cet axe aboutit à une ancienne entrée de l’enclôture près du grand noyer En Charente et en Vendée, une versenne désigne un ensemble de champs labourés dont les sillons sont orientés dans la même direction, ou parfois dont les eaux s’écoulent dans le même fossé, ou encore le sillon lui-même.

Voir rue du Stade Grand-Rosé (du), rond-point, rue

Du nom du quartier cadastré entre 1808 et 1826 (Rosée, la Pointe de Rosée) situé entre la route de Saumur et la route de Louzy à Thouars par le Bois de Saint-Hilaire. La Casse,

Du dialecte poitevin (casse). Lieu-dit désignant à La Sablonnière les terres humides du passage du ruisseau de la Fontaine-Chaude entre la voie ferrée et la route de Saumur. Le Château (de Louzy)

Nom du quartier sur le cadastre napoléonien de 1823 où figure seulement la ferme du château disparu, ferme dotée d’un porche soutenu par une poutre et démolie à la fin des années 1990. Il n’en reste que le pigeonnier et le bâtiment d’habitation. Le lieu correspond actuellement au site de la résidence du Château.

La prairie communale porte également le même nom (prairie du Château)

Voir rue du stade.

Les Courtines,

Lieu-dit du cadastre. Route de Launay à Monceau à l’est où sont localisées des serres maraîchères sur des terres sablonneuses. Ces dernières étaient cultivées en partie en vignes avant les remembrements.

Voir La Silée La Luzerne (de la), pré

32 Lieu-dit à l’extrémité de l’impasse des Prés-Martin, où se tiennent habituellement des ânes aujourd’hui. Mairie (de la), rue

Rue de l’école publique, de l’ancienne et de la nouvelle salle des fêtes, et du restaurant des écoles (en voie d’agrandissement en 2014), où ont été localisées la nouvelle mairie (année 1980) et les salles des associations à la place de l’ancienne ferme de la famille Foratier. Elle se prolonge jusqu’à la limite communale avec Thouars (rond-point du Grand-Rosé) et continue au nord par la rue de l’Église. Sur l’axe principal du village se succèdent donc les pouvoirs spirituels et profanes, pacifiquement aujourd’hui, ce qui ne fut pas toujours le cas dans la première moitié du siècle dernier.

En remontant cette rue vers Thouars, sur la droite, la nouvelle usine de méthane du projet TIPER (Technique Innovante pour la Production d’Énergies Renouvelables) dans la rue du Bois-de-Saint-Hilaire inaugurée en 2013. Sa production (le gaz méthane) à partir de déchets animaux permet le séchage des grains du silo voisin (les Établissements Bellanné construits en 1961) avec l’équivalent du chauffage annuel de 1500 foyers. L’usine produit également un fertilisant naturel utilisé par les agriculteurs.

Dans la plaine le long de cette rue, un pavillon isolé et abandonné, enclos de hautes haies de cyprès, cherche preneur désespérément depuis plus de vingt ans.

Achetés en 1885 et complétés en 1905 par l’école de filles et le préau, les bâtiments de l’école publique séparèrent jusqu’à la dernière guerre, l’éducation des filles et des garçons (à chacun son maître et sa maîtresse, sa cour et ses jeux). Dix-sept instituteurs et institutrices se succédèrent jusqu’en 1984. Une école maternelle ouvrira à partir de cette date et sera ensuite (2006) localisée dans des locaux neufs rue de la Croix- Estudier derrière les bâtiments scolaires de la rue de la Mairie.

Attenante à l’école, l’ancienne salle des fêtes construite en 1955 a longtemps servi de cantine scolaire de l’école publique, jusqu’à la mise en service de l’actuelle salle polyvalente en 1985. Mesdames Robin, Boutet, Guéret, Didier, Fouquet, Fradin et Chargé ont assuré la fonction de cantinière.

Depuis 2013, un distributeur de baguettes de pains fonctionne en face de l’école, équipement qui complète l’ouverture hebdomadaire et récente de la boulangerie de la rue du stade.

Maisonnette (de la), rue

Relie le bourg de Louzy à l’ancienne route de Saumur (déviée aujourd’hui) et au bourg de Sainte-Verge (du nom de la jeune bergère Viergue qui fut martyrisée et l’objet d’un culte jusqu’à la Révolution). Le nom de la rue vient de la petite maison typique de garde-barrière construite par la SNCF à la fin du XIXème siècle, où habitait la famille du gardien du passage à niveau de la voie ferrée Thouars-Saumur (la famille Ethioux) Elle a été détruite à la fin des années 1980 après la construction d’une barrière automatique et en raison de la construction du pont de la rocade est de Thouars sur la voie ferrée. Une

33 plantation très réussie de robiniers dissimule le talus du pont. La maisonnette voisine de garde-barrière (rue des Châtelaines), en revanche, est toujours en place et habitée. Cette rue a accueilli dans les années 1950 les premières maisons individuelles d’extension du bourg, dans les années 1970 le premier lotissement important (René Brunet étant maire) et le dernier à la fin des années 1990 (le quartier des Millois, Jacky Michaud étant maire). Les maisons de la première période, à un seul niveau, sont construites en général en surplomb avec garage en sous-sol, grande véranda et jardinet sur rue. Celles de la seconde (les Millois) sont un peu différentes (pas ou peu de vérandas, parfois un étage, enduit de façade uniformément beige, garage de niveau à une ou deux places de voiture, larges espaces circulatoires publics plantés avec des circulations piétonnes distinctes, des jeux d’enfants et des clôtures végétales).

Millois (Les) Lieu-dit, du nom des parcelles au cadastre napoléonien. Lotissement de la fin des années 1990. Pineau (du), rue

Dans la toponymie vendéenne, le pineau est un moulin et en Charente un petit pin et un apéritif célèbre. Route limitrophe avec la commune de Thouars du carrefour du Grand-Rosé au hameau de la Morellerie.

Prés-Martin (des) rue, impasse, Du nom du lieu-dit du cadastre (La Prée-Martin) correspondant à une zone de sources, de fossés et de prairies marécageuses (anciens communaux) située à l’extrémité du chemin (impasse aujourd’hui) qui rejoignait autrefois la route de Magé à Meule. Une autre et courte impasse aboutissait à un lavoir installé près d’une source dans la propriété de la famille Morisset-Donadieu.

Rue reliant le centre du bourg aux anciennes « Basses rues » du village. Elle longe une partie des bâtiments de la dernière ferme historique de Louzy qui appartient à la famille Chalon et se prolonge par un chemin qui menait autrefois à la fontaine de Bonnefonds. La boucherie du village (famille Moricet) y était localisée. Le bourg comptait une dizaine de fermes dans les années 1950.

À l’angle de la rue de la Croix-Estudier, une des quatre maisons de maître du bourg à toit couvert d’ardoises, dotée d’une tourelle extérieure d’escalier, et habitée autrefois par la famille Château.

Au croisement avec l’impasse, était localisé le premier café (la buvette) du village avant l’ouverture de celui qui était situé rue de l’Église. Dans cette impasse, était également situé le premier « bureau de poste » avec le téléphone public dans les années 1950.

La rue rejoint le chemin rural vers Monceau, Magé et Brion-près-Thouet (PR8) : à la sortie du village, une dizaine de noyers épargnés par les abattages des années 1950-60. Vous traversez le quartier agricole des Rouges. Le chemin carrossable traverse le

34 ruisseau, qui prend sa source à la Saulaie, au Pont-Gaillard, et se jette dans la Losse entre Louzy et Monceau. Au Pont-Gaillard, on ne peut plus pêcher d’écrevisses depuis 50 ans, à la suite probable des remembrements des années 1950 et de l’intensification de la production agricole. Le drainage de cette partie marécageuse de la commune (fontaine de Bonnefonds) s’est traduit par des fossés le long des parcelles agricoles d’une profondeur de plus d’un mètre cinquante et la quasi disparition des arbres et des haies.

Rouen (le) Lieu-dit agricole entre Louzy et Monceau, à l’est de la Losse. De rouan, faible dépression dans un lieu plat en dialecte angevin. Sablonnière (de la ), rue

Petite rue reliant la rue de la Maisonnette à la rue des Châtelaines et à la route qui mène au hameau de Parsois, le long des murs en ruine de l’ancien enclos du château disparu. La mare, qui la bordait à l’angle du hameau, a été comblée dans les années 1970 et remplacée par un espace vert planté de deux saules.

Saulaie (la)

Lieu-dit marqué jadis par des saules et aujourd’hui par des plantations de peupliers et des petits étangs de loisirs sur la route de Launay à Monceau. Une des trois sources de la Losse avec celle de la résidence du Château de Louzy et des Prés- Martin.

Silée (carrefour de la)

Lieu-dit du cadastre au carrefour entre la route de Parsois à Monceau et celle de Launay à Monceau. De filée, ligne droite selon laquelle les ceps de vigne étaient plantés (D’après Le Gentilhomme cultivateur, ou cours complet d’agriculture, Jean- Baptiste Dupuy-Demportes, P.G. Simon éditeur, Gand, 1764)

Ce quartier était en partie cultivé en vignes (voir Les Courtines)

Les serres maraîchères des Courtines

Stade (du), rue

Rue desservant les deux stades de football de la commune et le centre de loisirs. Elle donne accès au centre du bourg depuis la route de Saumur et de Thouars.

35 À l’emplacement du stade de l’Étoile, un village aux maisons en bois couvertes de chaumes ou de tuiles, et un château datant du haut moyen âge, et peut-être de l’époque gallo-romaine, ont été identifiés par des fossés profonds (4,50 mètres pour l’un d’entre eux). Un sanctuaire a pu exister à la place de l’église Saint-Pierre, ce que suggèrent des sarcophages repérés à l’est du chevet et des traces d’une construction circulaire de la fin du moyen âge à l’ouest du site La rue actuelle du stade délimitait au nord, par un mur disparu avec la construction du stade de l’Étoile, le domaine d’un ancien petit manoir ducal du XVIème siècle, vendu et détruit après la Révolution. Le périmètre du clos de la propriété s’étendait au nord jusqu’au hameau de Parsois. Ses murs en ruine sont encore visibles aujourd’hui en limite de la prairie du château et des lieux-dits récents du Poirie et de la Porte-noire (une des anciennes entrées de la propriété ducale).

Cette gentilhommière et son enclôture sont attestées à la fin du XIVème siècle en tant que relevant du fief du Sault. Propriété de seigneurs successifs (Jousseaume au XVème siècle notamment), le fief fut acquis par le duc Charles Belgique de la Trémoïlle (1655-1709) en 1703. La propriété et l’usage du manoir par la famille ducale sont antérieurs à l’acquisition du duc. La duchesse de religion protestante, Charlotte Brabantine de Nassau y venait souvent avec sa suite et son fils Henri (qui épousera Marie de la Tour d’Auvergne) surtout après la mort de son mari le duc Claude (1566-1604). Le manoir fut restauré et son ameublement enrichi ensuite par Henri de la Trémoïlle et Marie de la Tour d’Auvergne qui y séjournaient régulièrement avec leurs invités et leur suite. La propriété est parfaitement visible sur la carte des Cassini (XVIIIème siècle).

En 1789, le château et son enclôture deviennent biens communaux. À part quelques fondations invisibles sous le stade, il ne reste rien du château démoli avant 1825 et dont aucune représentation n’a été conservée. L’enclôture et la ferme voisine furent vendues en 1892. Un pigeonnier à tourelle a été conservé par les récentes restaurations (2003) de la façade nord de l’église après la déconstruction de la ferme attenante (ferme de la famille Gobin).

Depuis la source de la Losse, au pied d’un antique poirier, coule un premier et court canal avec deux bassins l’un semi-circulaire et l’autre circulaire (« le Rond ») à son extrémité. Les uns identifient sur cet axe une forme de ciboire, les autres d’ostensoir. Ces pièces d’eau sont situées le long de la prairie communale, dite du Château. Elles témoignent de l’existence probable de jardins (courtils) et sans doute d’étangs de pêche près de la gentilhommière. Il n’en reste aucune image ni aucune description. L’eau du ruisseau se déverse ensuite dans un second canal, encadré par deux chaussées déversoirs, qui a été construit au XIXème siècle (le second canal n’est pas indiqué sur le cadastre napoléonien de 1826). Puis, l’eau passe sous la route dans le lavoir de la Croix-du-Lion situé de l’autre côté de la rue de l’Église. Un calvaire de la dernière mission catholique (années 1950 ) est visible à la jonction avec la rue de la Maisonnette.

Au n° 5 la boulangerie qui a ouvert (le lundi après midi) en 2014 et vend des pains « bio » réalisés avec des farines « bio » issues de la production d’un céréalier de la commune d’Availles-Thouarsais dans la région d’. Un distributeur automatique

36 de baguettes, en face de la mairie depuis 2013, permet un approvisionnement en pain plus régulier des Louzéens.

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Magé

Magé est un des cinq hameaux (ou écarts) réunis dans la commune de Louzy. C’est le plus agricole de la commune, puisque sept sièges d’exploitation y sont localisés : quatre se consacrent surtout à la céréaliculture, deux à l’élevage (bovin et caprin), deux à l’arboriculture et un à l’horticulture. C’est aussi le village qui compte le plus d’habitants. Un ancien château, remanié au XVIIIème siècle et au XIXème siècles, longtemps en ruine, est en cours de restauration. Quelques élégantes maisons rurales de maître sont visibles. De nombreuses maisons de village et bâtiments de ferme ont été rachetés et réhabilités récemment, parallèlement à la construction de pavillons d’habitation depuis les années 1960.

Bernard (Bois) Lieu-dit des Hauts de Magé. Bois en limite de la commune de Sainte-Verge

Brèche (de la), rue Du nom, sur le cadastre, du quartier de parcelles le long du ruisseau de la Fontaine- Chaude au sud de la ferme du même nom, qui est habité par le dernier garde- champêtre de la commune. Depuis le bois de la Borne et le bois Brûlé (une croix basse de chemin en pierre au carrefour) jusqu’au passage à niveau de la voie ferrée, la rue longe les bâtiments de l’ancienne ferme, traverse le ruisseau de la Fontaine- Chaude, affluent de la Losse, et rejoint le village à travers les champs de céréales et quelques jardins le long de la voie ferrée. Non loin de la voie ferrée, un lavoir qui existait sur le ruisseau, a disparu.

Ambiance champêtre, propice à la promenade.

Doridère (de la), rue Toponyme d’origine inconnue. Rue de création récente adjacente à la route de Saumur. Localisation d’un ensemble de serres horticoles.

Estienvrin (Bois) Haut-de-Magé. Lieu-dit du cadastre (du clos du bois Estienvrin) ayant pour origine le patronyme d’un propriétaire ancien ? Bois à la limite de la commune de Brion- près-Thouet (Bois de la Gouraude). Fontaine-Chaude (de la), rue

Depuis le centre du village, cette rue donne accès au chemin et au ruisseau de la Fontaine chaude qui prend sa source dans la commune voisine de Sainte-Verge en passant par le lieu-dit La Casse. En dialecte poitevin, la casse est un fond humide propice aux cultures maraîchères et aux pépinières. Un lavoir, mal localisé, semble avoir existé à proximité du chemin.

38 Le chemin non carrossable relie Magé à la rue des Châtelaines à Louzy près de la petite maisonnette du passage à niveau automatique. Promenade pédestre conseillée.

Futaye (de la), rue Du nom du boisement voisin (la futaie ou futaye du parc du château). Relie le village à la route de Louzy en traversant le ruisseau de la Fontaine-Chaude. Longe le parc boisé et les murs en ruine du château de Magé. Godarde (de la), rue

Lieu-dit ? À l’extrémité nord du village, la rue donne accès depuis celle des Grands- Ormeaux à la route de Saumur. De nombreuses maisons (souvent d’anciens bâtiments de fermes) ont été rachetées récemment et réhabilitées. Parallèle à cette rue, l’ancien mail d’entrée du château, planté de tilleuls, accessible par la rue des Paisseaux, est abandonné. Grands-Ormeaux (des), rue

Du nom, au cadastre napoléonien, du quartier entre le ruisseau et le village. La rue, qui menait au château, devait être plantée avec des ormes.

Vue des anciennes écuries et du pigeonnier du château de Magé depuis la rue.

Le château de Magé a été la propriété de la famille Daviau de Piolant (voir rue Daviau-de-Piolant à Louzy), laquelle possédait d’autres châteaux dans la région (le Bois de Sanzay, notamment). En 1824, le château de Magé, dont le propriétaire était Charles-François-Marie D’Aviau de Piolant (maire de Louzy) était considéré par l’historien Berthre de Bournizeaux comme « un des 25 châteaux et maisons remarquables» de la région de Thouars dans un rayon de 12 kilomètres autour de la ville. À cette date, les bâtiments étaient indiqués sur le cadastre napoléonien de 1826.

En 1823, les soeurs de la Puye (les Filles de la Croix) vinrent s’installer au village de Magé, grâce à la famille Daviau de Piolant et fondérent la première école de filles de la commune. Elles déménagèrent ensuite dans l’actuelle école privée Saint-Joseph, construite en 1880 par la même famille bienfaitrice. Les soeurs partent en 1905, mais reviennent, sécularisées, en 1923 jusqu’au début des années 1950. À la mort de

39 la dernière comtesse de Piolant en 1973, une dotation de cette dernière a été faite à l’école. Le château appartient aujourd’hui à la « maison Saint-Louis-Marie (Grignion de Montfort) », une congrégation religieuse de moines, après avoir été la propriété des familles Juin, puis Bodineau-Gorry. Dans son état de l’été 2014, et tel qu’il est vu depuis la rue, le château comporte un corps principal de bâtiment habité avec une toiture à quatre pentes couvertes d’ ardoises avec lucarnes ovales, et un autre corps, juxtaposé à angle droit, bâché, dont une partie carrée de deux étages, avec un balcon-terrasse de premier étage à garde- corps sculpté, soutenu par quatre colonnes encadrant la porte d’entrée.

Sur une carte postale ancienne, la partie couverte d’une bâche provisoire est une terrasse limitée par des garde-corps en pierre. Le second étage est surmonté d’une tourelle hexagonale coiffée par un clocheton conique (lanterneau) qui, longtemps penché, a fini par s’effondrer(ou être supprimé). Cette partie de la construction a été ajoutée au XIXème siècle. On y voit en outre un pigeonnier restauré (comparable à celui de Louzy) ; un vaste et élégant bâtiment sans toit à deux niveaux, avec ouvertures à linteau en arc en plein cintre et au sud, en façade, un vaste porche à voûte cintrée : les anciennes écuries monumentales du château ; et de hauts murs de 2,5 à 3 mètres de haut. Le porche est décoré d’une tête de cheval sculptée en ronde bosse.

Près du château dont l’entrée est marquée par une grille en fer forgé associée à un remarquable alignement d’arbres -un mail (abandonné) de tilleuls-, une ferme en activité et sans doute d’anciens logements de personnel du château (habités autrefois par la famille Vergnault). À l’ombre de ce mail, se tenait jadis , le jour du 15 août, la fête du village, tradition reprise en octobre depuis le début des années 1990 par l’association Les Copains de Magé .

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L’ancien mail du château de Magé

Un boisement et des prairies (l’ancien parc du château) entouré de murs en ruine jouxtent les bâtiments.

Près des bâtiments d’élevage d’une ferme voisine, une magnifique maison bourgeoise de la fin du XIXème siècle, à toit à quatre pans, couvert d’ardoises et mansardé, à lucarnes à linteau cintré et jambages ouvragés, et deux hautes cheminées en brique encadrant la lucarne de la façade principale côté sud (c’est l’ancienne maison du secrétaire de la mairie Adrien Amanon). Magé (de), rue, impasse

Rue principale de Magé entre la route de Saumur et celle de Louzy. Un calvaire au carrefour avec la rue de la Fontaine-Chaude. Nombreuses maisons rurales anciennes réhabilitées, parfois abandonnées, et quelques pavillons récents.

L’impasse est la conséquence de la traversée du village par la voie de chemin de fer à la fin des années 1880.

Mairée (de la), chemin Lieu-dit. Localisation d’une entreprise horticole le long de la route de Saumur.

Ouche-à-Garreau (de l’), chemin Sans doute du nom d’un ancien propriétaire d’une prairie-verger ou d’un jardin (une ouche en langue d’oïl) située sur cette voie.

Paisseaux (des), rue, impasse

Du nom du quartier cadastral entre la route de Saumur et celui des Bordages. De l’ancien français paissel ou paisseau nommant des échalas, des pieux ou des piquets utilisés pour supporter la vigne autrefois abondante dans la commune (chaque agriculteur produisait son vin). Ancienne rue coupée par la voie de chemin de fer Thouars-Saumur à la fin du XIXème siècle. La rue donne accès au nord au vieux mail de tilleuls qui marque l’entrée du château de Magé.

Saumur (de), route

Route nationale (départementalisée aujourd’hui), plantée de platanes, reliant Saumur et Thouars, attestée dès la fin du XVIIIème siècle. En cours de déviation (contournement de Brion-près-Thouet)

Seigneurau (lac)

Lieu-dit en limite de la commune de Saint-Martin-de-Sanzay. Petit et ancien étang au milieu des bois et des friches loué par la commune à l’association de chasse (ACCA) depuis 2013.

41 Terres-Fortes (des), rue

De la rue de Magé à la route de Saumur. Allusion à la qualité des sols agricoles très argileux et difficiles à travailler, surtout à l’époque, révolue, de la traction des charrues avec des boeufs et des chevaux.

Socelière, ou Sausselaire (la)

Haut de Magé. Lieu-dit dans les bois et anciennes vignes de Magé près de la limite de commune avec Sainte-Verge. Un carrefour de la Socelière est indiqué sur le cadastre napoléonien (1826).

Villvert Quartier agricole du cadastre sur la route de Parsois à Monceau à proximité de la Losse. Peut-être de vil –vern : mauvais aulne. Lieu marécageux maléfique.

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Monceau

Signifie petit mont, en raison sans doute de la présence proche de la butte de la Tonnelle et de la topographie du site en haut de versant. Ancien hameau (Mousseau attesté au XVIIIème siècle), au pied duquel coule le ruisseau de la Losse qui prend sa source à Louzy à l’ouest de la résidence du Château et dans le lieu-dit la Saulaie . En 1826, le hameau ne comportait que trois fermes et les parcelles sur les pentes avaient été cultivées en vigne et l’étaient peut-être encore à cette époque. Un agriculteur y a aujourd’hui son siège d’exploitation.

Lacs ( Les) Lieu-dit agricole à l’est de la route de Louzy à Monceau, dans la dépression du ruisseau de la Meulle. Ancienne zone d’étangs et de mares disparus en raison des drainages et des remembrements au milieu du siècle dernier.

Le village de Monceau vu depuis le quartier des lacs. La maison de couleur noire à droite est un ancien séchoir à tabac des années 1950 Moulin-à-Vent (Le)

Lieu-dit agricole situé entre la rue de Monceau et la route de Vitray. Ancienne localisation probable d’un moulin à vent disparu.

Monceau (de), rue Relie Louzy et Vitray à travers le village.

Sur la pente, une maison de maître restaurée d’un type fréquent dans la commune (toit à quatre pans couvert d’ardoises sans lucarne, deux cheminées en pignon, un étage à deux petites fenêtres rectangulaires et à oculus en pignon, rez-de-chaussée à ouvertures à encadrement de pierre de tuffeau, autrefois porte pleine en bois avec imposte. À l’autre bout de la rue, une autre du même type avec un cèdre dans la cour et un puits profond couvert d’une lourde pierre.

Plus bas, le long de la rue, de hauts murs en moellons de pierre calcaire troués par des petites ouvertures ovales (oculus ou œil-de-bœuf). Voir ci-dessous.

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Prère (de la), rue, impasse

De prairie, pré ou prée, nom d’un lieu-dit entre ceux du Rouen et du Ventoir (parcelles agricoles au nord de la rue). Rue principale traversant le village. La plupart des maisons sont d’anciennes fermes réhabilitées et parfois considérablement modifiées. S’y ajoutent des maisons individuelles récentes qui densifient le coeur du village construit le long de cette rue. Au bord de la voie, de superbes murs de ferme, non crépis, à appareillage de moellons calcaires et couvertures en tuiles creuses : un ancien séchoir à tabac (de couleur noire) témoin de la période (années 1950-60) de contrat des agriculteurs avec l’État (SEITA). Près du pont franchissant le ruisseau, en prenant la route de Vitray, la base d’un calvaire en ruine (la Croix Monceau en 1826) sous deux marronniers, des jardins ruraux, quelques rares prés, et non loin un modeste lavoir non couvert accessible par quelques marches.

Le lavoir de Monceau

Rouen (le)

De l’ancien français rouan dépression humide en terrain plat. Lieu-dit agricole traversé par la Losse. entre Louzy et Monceau.

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Les anciennes écuries du château de Magé vues depuis la route de Monceau à Vitray

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Parsois

Lieu-dit. Ancien hameau ou écart (Parsay au XVIIIème siècle) de quelques maisons au carrefour des routes de Magé, Monceau et Louzy, au nord de l’enclôture du château. Localisation du nouveau cimetière depuis 1925. Une exploitation agricole y est en activité.

Croix-du-Lion, (de la), rue Nom possible du calvaire (croix de mission ?) situé au carrefour. Donne accès au nouveau cimetière.

Garenne (de la), rue

Du nom médiéval des réserves de chasse (bois ou prairies). La rue longe les vestiges des murs nord de l’enclôture du château en direction de Magé. Près du noyer, vous devinez une des anciennes entrées du parc du château.

Parsois (de), rue

Partie de la route reliant la Sablonnière à Monceau et Vitray.

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Villeneuve et zone industrielle

À l’origine hameau récent de quelques maisons rurales construit après 1850 au bord de la route de Saumur à Thouars au carrefour de la route de Louzy à Sainte-Verge (rue de Villeneuve). Ce quartier, qui fait partie aujourd’hui de la zone industrielle de Thouars-Louzy, a été modifié au nord par la construction en 2013 du début de la déviation de Brion-près -Thouet au lieu-dit La Casse.

La première implantation industrielle sur la zone d’activités a été celle des silos de l’entreprise Bellanné en 1961.

Six entreprises sont répertoriées au nord de la rue de Villeneuve et trente-sept au sud. Saumur (route de)

Tronçon de la départementale RD 938 en partie limitrophe avec la commune de Sainte-Verge où se sont développées du côté est les entreprises de la zone industrielle Thouars-Louzy depuis les années 1970, en continuité avec celle de Thouars. Près du nouveau rond-point, au lieu-dit la Casse (où passe le ruisseau de la Fontaine- Chaude affluent de la Losse en aval de Magé), des fouilles du Service régional de l’archéologie ont révélé en 2013 l’existence des fondations d’une importante villa de la fin du 1er siècle (un ensemble thermal et un bâtiment de 300 m2) réoccupée à l’époque médiévale avec ajout de silos et de bas-fourneaux pour la production de fer (Bilan scientifique, SRA, 2013, p. 179). Ces fouilles ont été recouvertes.

Une stèle en mémoire des trois cavaliers du 6ème Dragons tués le 21 juin 1940 par une colonne allemande venant de Thouars, avait été érigée sur le bas-côté de la route. Elle a disparu après 2000 avec l’extension de la zone industrielle.

La route donne accès à l’hippodrome de la commune de Sainte-Verge, créé en 1930, lieu de courses de chevaux et d’organisation de la Montgolfiade de Thouars au début du mois de septembre.

Pépinière (de la), rue, impasse.

Localisation actuelle des entreprises du quartier de Villeneuve. Petit-Rosé (du), impasse, rue

Du nom du quartier du cadastre situé entre la route de Saumur et la limite à l’ouest de la commune de Sainte-Verge. Voies récentes de desserte des entreprises de la zone industrielle Thouars-Louzy.

Villeneuve (de), rue

47 Du nom du hameau. Route ancienne reliant le bourg de Louzy au centre du village de Sainte-Verge en passant sous la rocade au niveau du passage de la voie ferrée Thouars-Saumur. 21-juin-1940 (du), boulevard

Date de la signature de l’armistice entre l’Allemagne hitlérienne et le gouvernement de Philippe Pétain dans la forêt de Compiègne.

Rue récente de desserte des entreprises de la zone industrielle.

Le petit marais de Sainte-Verge sur le ruisseau de la Fontaine-Chaude (voir itinéraire 9 du guide des promenades)

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Vitray

Le nom est peut-être lié à l’existence d’une activité de production de verre à vitre dès l’Antiquité comme cela est attesté pour des localités comme Vitré, Vitry, Verrerie, Verrière. Ancien hameau localisé au XVIIIème siècle (Vittray) à distance des ruisseaux de la Losse et de la Fontaine-Chaude qui coulent parallèlement avant de confluer au nord de la route d’Etambé (Brion-près-Thouet) à Vrère (Saint-Léger- de-Montbrun). Quatre agriculteurs sont en activité.

Balles de paille sur la route de Monceau à Vitray

Bois-de-Vitray (du), rue Mène au bois homonyme. Les anciennes fermes ou maisons rurales ont été en général réhabilitées pour le logement et des maisons individuelles récentes se sont ajoutées.

Au croisement avec la rue de Vitray, une belle maison de maître à toit à quatre pans couvert en ardoises, à appareillage en tuffeau à joints vifs en façade et en moellons calcaires en pignon sur rue, avec corniche crénelée et un appentis en face nord. L’influence de l’architecture tourangelle et angevine s’accroît en direction de Montreuil-Bellay et de Saumur. Voir ci-dessous.

Groie (la), la Petite Groie, les Petites Groyes

49 Lieux-dits agricoles dans le quartier de Vitray. De l’ancien français groe : la terre de groie est argilo-calcaire et fertile mais à dessèchement rapide. La route de Varannes qui traverse ce quartier depuis Vitray mène vers le nord, à 2 km, au village de Baugé (commune de Saint-Cyr-la-Lande). Entrevoir le remarquable château de Baugé, inscrit sur la liste des monuments historiques en 1989 et construit à la fin du XVIIème siècle (propriété privée de la famille La Ville-Baugé depuis trois siècles). Pierre-Louis de Baugé a été maire de Thouars sous la Restauration.

Pont-du-Parc Lieu-dit pour un lavoir aujourd’hui disparu, au bord d’un des ruisseaux.

Tonnelle (de la), rue

Toponyme du cadastre désignant la colline couverte de champs cultivés entre Vitray et Monceau, et culminant à 65 mètres. Ce relief a la même origine géologique (une butte témoin crayeuse) que celles de Tourtenay et de Saint-Léger-de-Montbrun. Elle a servi de point géodésique pour les premiers géomètres.

Route traversante du hameau en direction de Louzy au sud et la commune de Saint- Cyr-la-Lande au nord. Près de Monceau une vue lointaine sur le château de Magé (les écuries). Deux fermes (d’élevage laitier) marquent l’entrée sud du village.

À l’entrée nord du village, une croix au carrefour, puis à gauche un vieux puits à balancier en bois dans une ruelle (une venelle). Voir ci dessous.

Vitray (de), rue, impasse

Route menant à Étambé et Brion-près-Thouet du côté ouest et à Férolles (commune de Saint-Cyr-la-Lande) et Vrère (commune de Saint-Léger-de-Montbrun) au sud-est. Deux exploitations agricoles en activités à l’entrée du village.

Une maison restaurée à toit d’ardoises et de nombreuses entrées de propriété marquées par deux piliers ouvragés en tuffeau, parfois un portail et un portillon séparé en bois.

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Entrée d’une ferme sur la route de Brion à Férolles.

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Sources

Les textes sont issus du site web de la mairie de Louzy (2014), de la carte des Cassini (XVIIIe siècle), de « Thouars et le Thouet, un pays à découvrir, district de Thouars » d’Eric Berbudeau, La Nouvelle République, 1994, du dépliant touristique « Louzy », du plan guide officiel de Louzy de 2006, de « Louzy se raconte, recueil de souvenirs, Service Comm’Générations, Thouars, 2008 », de la carte 2014 du canton de Thouars, du mémoire de Sophie Benoit en 1998, de souvenirs personnels, d’observations directes et d’enquêtes auprès des habitants. Les numéros annuels du bulletin municipal depuis 1981 ont été également très précieux.

Quelques informations viennent du cadastre napoléonien réalisé entre 1808 et 1846 (1826) issu des archives des Deux-Sèvres en ligne. Le cadastre des propriétés foncières a été réalisé à l’échelle du 1/10 000ème et du 1/2 500ème, pour des raisons fiscales (calculer l’impôt) sous l’administration du marquis de Roussy, Charles-François-Marie de Pioland (orthographe de l’époque) étant maire de Louzy. http://archives.deux-sevres.com

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Promenades Le texte ci-dessous est un extrait des «Promenades de Louzy » qui a été édité en 2015 sur le site de la mairie de Louzy.

Neufs promenades pédestres ou cyclistes, d’une heure à trois heures, sont proposées, par exemple : Le clos des duchesses (une petite heure à pied)

Une des plus belles vues de l’église et du pigeonnier de l’ancienne ferme du château. Elle doit être conservée. Depuis le parking situé au nord de l’église près du pigeonnier (vestige restauré de la ferme détruite) et de la résidence du Château (ancienne maison Chauveau), prendre la direction de la prairie communale du Château (deux saules et deux noyers remarquables) ; puis franchir les élégantes passerelles sur le ruisseau naissant et les fossés de roseaux (la source de la Losse), et longer les deux bassins et les deux canaux jusqu’à la rue de l’Église et au lavoir. Pique-nique possible sous les vieux peupliers (tables prévues) ou au bord de l’eau .

Ce lieu est une zone de pêche gérée par l’association du Goujon Louzéen, organisatrice de concours de pêche, de palets et de pétanque. Emprunter la rue de l’église vers le cimetière, puis tourner à gauche (rue de la Garenne) en face du calvaire. Un noyer solitaire penche sur la route : vous êtes dans le quartier du Poirie (il reste des poiriers le long des restes de murs) et du hameau de Parsois. Au carrefour suivant, prendre à gauche la route de la Sablonnière en suivant les murs. Une ruine de porte presque invisible: c’est la Porte Noire qui fermait à l’ouest l’enclôture à l’époque des duchesses de la Trémoïlle. De nombreux noyers le long

53 des murs sont envahis par les lianes. Vue remarquable sur l’église et le pigeonnier (voir cliché ci-dessus). Au carrefour de la rue de la Sablonnière avec la rue des Châtelaines, tourner à gauche vers le centre du bourg. À votre gauche, après le calvaire, la rue du stade.

À l’emplacement de celui-ci, imaginez un charmant petit manoir Renaissance en vous inspirant de l’hôtel Tyndo à Thouars ou du château du Bois-de-Sanzay. Et à votre droite, conduisant à Thouars et alignée sur l’axe du canal, l’allée majestueuse de la Grande Versenne plantée d’ormes qu’empruntaient les châtelaines et leur suite. Retour vers l’église Saint-Pierre par la rue de l’Eglise, l’ancien cimetière et le presbytère (…)

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