Petit Dictionnaire Illustré Des Rues De La Commune
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Louzy Petit dictionnaire illustré des rues de la commune Mairie de Louzy Version du 26 12 2015 1 Sommaire Avant-propos La commune de Louzy Launay Le Bouchet Louzy Magé Monceau Vitray 2 Le document que vous allez lire est la troisième version d’un petit dictionnaire des rues et des chemins de la commune de Louzy. Des images ont été ajoutées, des précisions et des corrections apportées. Cet ouvrage est complémentaire des Promenades de Louzy édité en 2015 sur le site de la mairie. La documentation concerne des informations ayant trait au passé, à l’actualité et à l’avenir de la commune. Classée par ordre alphabétique des villages et des rues, elle n’est pas encore assez complète, exacte et précise. Les habitants de la commune sont invités à enrichir ce guide évolutif pour qu’il devienne une œuvre collective. Il est possible à chacun d’envoyer des textes ou des images correspondant à une ou plusieurs des rubriques du dictionnaire, à une rue, une place ou un lieu particulier. Vous pouvez signaler des erreurs de forme et de fond. Nous aurions particulièrement besoin de photographies anciennes ou actuelles. Dans ce guide, vous pouvez exprimer un jugement ou une opinion et suggérer des orientations pour sa conception et à sa gestion. Un groupe de rédaction, réunissant des représentants de chaque village, est en cours de constitution. Vous pouvez en faire partie. Les règles de publication de vos textes et de vos images seront définies par ce groupe. Adressez vos email à Pierre Donadieu, 3 bis rue de la Croix Estudier, à Louzy. Il est l’auteur de la première et de la seconde version du guide et vous répondra. [email protected] Le 26 12 2015 Michel Doret Maire de Louzy 3 Les indications à destination des promeneurs ont été rédigées en italique à la fin de chaque rubrique. Il en est de même pour les mots en patois ou en langue étrangère. Les mots soulignés renvoient à des rubriques (noms de rues) auxquelles on accède par ordre alphabétique dans chaque village. Ce petit dictionnaire peut facilement être utilisé avec un smartphone au cours d’une promenade à pied, à bicyclette ou en voiture. 4 La commune de Louzy Située au nord de la commune de Thouars, la commune rurale de Louzy fait partie de la Communauté de Communes du Thouarsais (33 communes et 36 830 habitants en 2014). Elle réunit cinq villages, Launay avec la Morellerie, Le Bouchet, Magé, Monceau, Vitray et le bourg de Louzy (avec les quartiers de Parsois, La Sablonnière et Villeneuve) où sont situés l’église, la mairie, les écoles et les cimetières. Elle compte actuellement environ 1300 habitants (1285 en 2012) nombre en progression constante depuis les années 1960 (700 habitants). Ces nouveaux Louzéens habitent dans des lotissements ou des maisons individuelles, ou bien occupent d’anciens bâtiments des villages, surtout des fermes rachetées et réhabilitées. En 2007, on dénombrait environ 500 logements, dont 462 résidences principales, 13 résidences occasionnelles et 24 logements vacants. Attesté au XIIème siècle (Luzi dans des écrits de 1122), Louzy était une paroisse sous l’ancien Régime, qui dépendait pour la justice de la sénéchaussée de Saumur au sud de la province d’Anjou. En 1750, on y dénombrait 250 maisons. Devenue une commune de la République au sein du nouveau département des Deux-Sèvres en 1792, elle a vu se succéder onze maires depuis cette date. De 1792 à 1800 (Baranger, Malécot) ; de 1800 à 1878 (Chauvin, De Piolant, Malecot, Piloteau) ; de 1878 à 1965 (Jean Léonard Boury, René Boury, Georges Richard), puis René Brunet (1965-1995), Jacky Michaud (1995-2001) et Michel Doret (depuis 2001). La mairie était localisée, avant la seconde guerre, dans la rue de la Croix Estudier (la maison Boury, avec deux maires Léopold et René Boury de 1878 à 1940), puis dans l’école publique (la maison Audouin achetée en 1890). Elle s’est déplacée ensuite de l’autre côté de la rue, dans la maison Foratier acquise en 1981, puis complétée en 1993 par la construction des bâtiments actuels. De 1925 à 1965, 18 instituteurs et institutrices se succédèrent à l’école publique. Louis et Paulette Malveille, de 1945 à 1965, rempliront cette mission pendant la plus longue durée (20 ans). Une particularité géologique D’une surface de 1860 hectares (1500 hectares labourables), à une altitude variant de 40 à 80 mètres, la commune est une vaste plaine agricole drainée par le ruisseau de la Losse qui prend sa source près de l’église de Louzy (derrière la résidence du Château, dans la prairie du même nom). Il reçoit au nord de la commune deux autres ruisseaux venant de Sainte-Verge (le ruisseau de la Fontaine-Chaude) et du lieu-dit la Saulaie près de Launay. À l’est, le ruisseau de la Meulle sépare la commune de Louzy de celle de Saint-Léger-de-Montbrun qui ne réunit pas moins de neuf hameaux. 5 La Losse à Magé La commune est située précisément au point de contact entre les terrains cristallins du Massif armoricain et sédimentaires du Bassin Parisien. Au nord-est, les buttes crayeuses de Saint-Léger-de-Montbrun et de Tourtenay annoncent la Touraine. À l’ouest, les méandres de la vallée du Thouet entaillent des roches de l’ére primaire (microgranit, diorite, rhyolite, gabbro) exploitées par des carrières. Une ligne de faille géologique, orientée nord-ouest/sud est perceptible au sud de la commune par les légères pentes de la rue de la mairie de Louzy près de la rocade, et de la route de Launay à l’entrée sud du hameau. Le substrat géologique de la commune est fait de roches de la période jurassique (grès, calcaires argileux et à silex, marnes) déposées par la mer il y a 200 millions d’années. Cette géologie a donné naissance à des sols agricoles, en général argileux et calcaires, avec des passages sablo-gréseux (rue des Sablons, la Sablonnière). Les sols argilo-calcaires sont souvent appelés terres de groie, expression qui a donné son nom à des lieux-dits de la commune (la Groie, la petite Groie à Vitray) Dans la commune voisine de Sainte-Verge, à trois kilomètres du bourg de Louzy, vous pouvez visiter un site géologique d’intérêt mondial : les deux carrières où le paléontologue Alcide d’Orbigny (1802-1857) a décrit un étage géologique du Jurassique : le Toarcien (de Toarcium, nom latin de Thouars) grâce aux fossiles (des ammonites) qu’il contient. http://www.reserves-naturelles.org/sites/default/files/reserves/rnn91- plaquette_toarcien.pdf Une plaine agricole Jusqu’en mars 1884, date de leur interdiction par le maire, les prés communaux (La Casse, les Prés Martins) coexistaient avec les propriétés privées. Ils permettaient aux plus pauvres de faire pâturer les vaches, les oies et les moutons. 6 La campagne de Louzy était autrefois très bocagère. Les petites parcelles y étaient la règle. Après les remembrements des années 1950 et 1970, les paysages de la commune ont perdu une grande partie de leurs arbres. Ils sont aujourd’hui presque partout occupés par des champs de céréales (maïs, blé, orge), d’oléagineux (tournesol, colza) et de légumineuses (luzerne, pois) cultivés dans la plupart des vingt-trois exploitations agricoles et horticoles de la commune en 2013. À la même période que le remembrement des terres agricoles (de 1955 à 1970), le tournesol a été introduit au début des années 1960 (les semences venaient de Vernantes près de Saumur), et le maïs dans les années 1950. Les vignes, comme les cultures de graines potagères et florales, et celles de tabac, ont disparu. L’élevage bovin (laitier et à viande), ovin et porcin a beaucoup régressé en 50 ans. Deux élevages caprins se sont développés à Launay et Magé ainsi que des serres horticoles près des bois de Meule et à Magé. Des petits élevages de rente et de loisirs (volailles, ânes, chevaux, moutons) sont apparus à la périphérie des villages. Dans les cours et les bâtiments des fermes, avant les années 1970, l’activité agricole était rythmée tout au long de l’année par des événements successifs qui mobilisaient, avec peu de répit, les familles des agriculteurs et leurs réseaux (les voisins, les retraités de la SNCF ou de l’armée notamment). En été, la moisson avec des moissonneuses-lieuses tirées d’abord par des bœufs puis par des tracteurs ; le transport des gerbes dans des charrettes et des plateaux jusque dans les gerbiers (les barges) des cours de ferme ; les deux à quatre jours de battage dans ces cours qui mobilisaient une grande partie des forces masculines et féminines (repas) des villages ; en octobre les vendanges qui demandaient la préparation des barriques et des tonneaux, puis le passage au pressoir et la mise en fûts ; en novembre, les agriculteurs « tuaient le cochon » découpé alors en de multiples morceaux à l’origine de nombreuses préparations (jambons, côtelettes, boudins, rôtis, rillettes, pâtés, fraissure, etc.) distribuées dans le réseau de voisinage et familial ; et en hiver, après avoir taillé la vigne et mis les déchets de taille en fagots (javelles), après avoir coupé le bois de chauffage dans les bois, jeunes et vieux participaient aux veillées employées en famille à casser des noix pour en récupérer les cerneaux et fabriquer de l’huile. Et toute l’année, chaque jour, les chevaux, les bœufs, les troupeaux de vaches laitières devaient être abreuvés et nourris avec de la paille, du foin, des choux, des betteraves, des topinambours, des grains, puis à partir des années 1960 des ensilages de plantes fourragères. Les vaches étaient traites à la main puis avec des machines à traire.