L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

10. DISPOSITIF EN CAS DE SINISTRE

Ce chapitre met en avant les procédures d’alerte et les moyens présents sur le site en cas de sinistre.

10.1. PROCEDURE D’ALERTE

Si un accident survient sur ce site, la procédure d'alerte décrite ci-dessous s'appliquera.

En dehors des horaires de travail, il sera fait appel aux secours extérieurs.

L’ensemble du personnel connaîtra les dossiers de prescriptions et les consignes de sécurité applicables au site et affichées dans les locaux destinés au personnel.

Si un accident survient sur le site, durant les heures d’ouverture, la procédure d'alerte suivante, s'appliquera : En cas d’accident, prévenir le responsable du site, qui se chargera d’alerter les secours internes et/ou externes ; En absence de réponse, alerter les secours ; Prévenir les personnes à contacter dans tous les cas.

A noter que la voie d’accès au site (entrée Nord-Est) est suffisamment dimensionnée pour permettre l’accès aux sapeurs-pompiers.

Les moyens d'alarme seront constitués par des téléphones portables et des radios. Les travailleurs isolés au niveau de la zone de stockage des déchets inertes seront toujours équipés d'un moyen de télécommunication (radio, téléphone portable, DATI, etc.).

Tous ces points sont régulièrement rappelés au personnel du site lors des recyclages de la formation aux premiers secours et lors de la lecture des consignes d’exploitation.

Enfin, tout incident ou accident grave sera signalé à l’Unité Territoriale (UT) DREAL du Territoire de .

10.2. MOYENS DE LUTTE CONTRE LES INCENDIES

De nombreux extincteurs de types différents sont disposés dans les engins ainsi qu’au niveau du local technique du site de Saint-Dizier-l’Evêque.

Le personnel est formé à l’utilisation de ces extincteurs et suit un recyclage régulier.

Ces extincteurs sont et seront vérifiés tous les ans par une société agréée. Ils pourront être utilisés sur l’ISDI en cas de départ d’incendie.

10.3. MOYENS DE LUTTE CONTRE LES DEVERSEMENTS ACCIDENTELS

Il n’y aura aucun stockage de produits polluants sur ce projet d’ISDI. En effet, le ravitaillement sera réalisé par un camion de ravitaillement tous les 2 jours environ. Le ravitaillement sera par ailleurs effectué sur l’aire étanche reliée au séparateur à hydrocarbures. GéoPlusEnvironnement R15022306 132 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Le petit entretien sera réalisé sur le site, au niveau de l’aire étanche en full service (absence de stockage de produits dangereux et de déchets souillés sur le site). Pour le gros entretien, les engins seront rapatriés vers les ateliers de l’entreprise CLIMENT à Voujeaucourt (25).

En cas de déversement accidentel d'hydrocarbures, les kits d’intervention rapide anti-pollution disposés dans chaque engin seront utilisés et il sera fait appel à une entreprise agréée pour évacuer les produits souillés (terre et eau).

10.4. MOYENS DE SECOURS AUX BLESSES

Le site disposera de : Sauveteurs Secouristes du Travail qui seront formés, diplômés et maintenus au niveau dans le cadre de la formation professionnelle ; D’une armoire de premiers secours (au niveau du local technique) et d'une trousse d'urgence dans l’engin travaillant sur l’ISDI.

Le contenu de la trousse de secours sera a minima le suivant :

Coffret plastique pour un véhicule (8 cm x 35 cm x 28 cm) 1 coussin hémostatique type CHUT 1 bande extensible 4 m x 7 cm 1 paquet de 10 compresses stériles 20 x 20 1 rouleau de sparadrap 1 flacon de Bétadine jaune (antiseptique) 1 flacon de DACRYOSERUM 1 pochette de 14 pansements individuels 1 pince à écharde 1 couverture isothermique 1 écharpe triangulaire 2 sachets plastiques 1 tube de Biafine 10 gants plastiques à usage unique 1 fiche de renseignements d’utilisation 1 paquet de 10 compresses stériles 30 x 30

Coffret métallique étanche pour une équipe de 10 personnes (30 cm x 22 cm x 12 cm) 2 coussins hémostatiques type CHUT 10 gants plastiques à usage unique 3 paquets de 10 compresses stériles 30 x 30 1 paquet de 10 compresses stériles 20 x 20 1 flacon de Bétadine jaune (antiseptique) 5 bandes extensibles 4 m x 7 cm 1 pochette de 14 pansements individuels 1 rouleau de sparadrap 1 écharpe triangulaire 2 couvertures isothermiques 1 flacon de DACRYOSERUM 2 sachets plastiques 1 pince à écharde 1 tube de Biafine 12 épingles de sûreté 1 fiche de renseignements d’utilisation 1 flacon de Bétadine rouge (savon)

Un registre de soins se trouvera au niveau du local à l’entrée du site et permettra l'enregistrement de tous les soins.

Le Chef de site sera chargé de vérifier le contenu des trousses périodiquement.

De plus, si l’accident le nécessite, le Chef de site fera appel aux secours extérieurs. A proximité des téléphones, seront disposées des affiches indiquant de manière lisible les numéros d’urgence, c’est-à-dire : Sapeurs-pompiers : 18 ; Forces de l’ordre : 17 ; SAMU : 15.

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11. CONCLUSION

Le projet de remblaiement avec des matériaux inertes de cette ancienne carrière de calcaires massifs permet d’apporter une solution aux entreprises locales de Travaux Publics pour gérer au mieux leurs déchets. Il permet également de réaliser une remise à l’état initial de l’ancienne carrière en restituant la surface des terres agricoles sur la commune de Saint- Dizier-l’Evêque diminuées par les activités extractives de la société L2C.

Ce projet présente peu d’impacts, au regard des anciens impacts de la carrière en activité et ce, principalement sur les habitations environnantes. Toutes les mesures édictées dans le présent document viseront à éviter ou réduire les nuisances faites aux riverains : bruit, poussières, trafic notamment (Cf. Annexe 21).

Le respect de l’ensemble des protocoles d’admission des matériaux inertes (Cf. Annexe 22), de contrôle de ces derniers et des mesures et prescriptions détaillées dans ce présent document permettront le comblement de la fosse par des matériaux dont le caractère inerte sera assuré.

De plus, rappelons que la plupart des mesures préconisées ici sont déjà mises en place (clôture entourant le projet, portail, haies périphériques, etc.).

Le réaménagement final de l’installation permet de restituer des terrains à l’agriculture, mais aussi de remettre les terrains à leur côte initiale afin de supprimer l’impact paysager de l’ancienne carrière et de contribuer au maintien et même au développement de la biodiversité locale.

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Annexes

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Annexe n°1

Article R. 512-46-1 à R. 512-46-7 du Code de l’Environnement

Source : LEGIFRANCE

GéoPlusEnvironnement R15022306

L2C – Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) – « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Annexe n°2

Arrêté du 12 décembre 2014 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations du régime de l’enregistrement relevant de la rubrique 2760 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement

Source : LEGIFRANCE

GéoPlusEnvironnement R15022306 AIDA - 05/03/2015 Seule la version publiée au journal officiel fait foi Arrêté du 12/12/14 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations du régime de l'enregistrement relevant de la rubrique n° 2760 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement

Type : Arrêté ministériel de prescriptions générales ou arrêté ministériel spécifique Date de signature : 12/12/2014 Date de publication : 14/12/2014 Etat : en vigueur

(JO n° 289 du 14 décembre 2014)

NOR : DEVP1412526A

Publics concernés : exploitants d'installations de stockage de déchets inertes relevant du régime de l'enregistrement au titre de la rubrique n° 2760.

Objet : prescriptions techniques générales applicables aux installations de stockage de déchets inertes relevant du régime de l'enregistrement au titre de la rubrique n° 2760 relatives à la protection de l'environnement pour l'exploitation de telles installations.

Entrée en vigueur : le présent arrêté entre en vigueur le 1er janvier 2015.

Notice : ces règles et prescriptions déterminent les mesures propres à prévenir et à réduire les risques d'accident ou de pollution ainsi que les conditions d'insertion dans l'environnement et de réaménagement des installations de stockage de déchets inertes après arrêt de l'exploitation.

Références : le présent arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).

Vus

La ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie,

Vu la directive n° 1999/31/CE du Conseil du 26 avril 1999 concernant la mise en décharge de déchets ;

Vu la décision n° 2003/33/CE du Conseil du 19 décembre 2002 établissant des critères et des procédures d'admission des déchets dans les décharges conformément à l'article 16 et à l'annexe II de la directive n° 1999/31/CE ;

Vu la directive n° 2008/98/CE du Parlement européen et du Conseil du 19 novembre 2008 relative aux déchets et abrogeant certaines directives ;

Vu le code de l'environnement, notamment les articles R. 512-46-1 à R. 512-46-30 ;

Vu le décret n° 88-466 du 28 avril 1988 modifié relatif aux produits contenant de l'amiante ;

Vu l'arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l'environnement par les installations classées pour la protection de l'environnement ;

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Vu l'arrêté du 29 juillet 2005 modifié fixant le formulaire du bordereau de suivi de déchets dangereux mentionné à l'article 4 du décret n° 2005-635 du 30 mai 2005 ;

Vu l'arrêté du 31 janvier 2008 relatif au registre et à la déclaration annuelle des émissions et de transferts de polluants et des déchets ;

Vu l'arrêté du 7 juillet 2009 relatif aux modalités d'analyse dans l'air et dans l'eau dans les ICPE et aux normes de référence ;

Vu l'arrêté du 29 février 2012 fixant le contenu des registres mentionnés aux articles R. 541-43 et R. 541-46 du code de l'environnement ;

Vu l'arrêté du 12 décembre 2014 relatif aux conditions d'admission des déchets inertes dans les installations relevant des rubriques 2515, 2516, 2517 et dans les installations de stockage de déchets inertes relevant de la rubrique 2760 de la nomenclature des installations classées ;

Vu l'avis des organisations professionnelles intéressées ;

Vu les observations formulées lors de la consultation publique réalisée du 28 mai 2014 au 19 juin 2014, en application de l'article L. 120-1 du code de l'environnement ;

Vu l'avis du Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques en date du 12 août 2014 ;

Vu l'avis du commissaire à la simplification en date du 12 août 2014,

Arrête :

Article 1er de l'arrêté du 12 décembre 2014

Le présent arrêté fixe les prescriptions applicables aux installations de stockage de déchets inertes soumises à enregistrement sous la rubrique n° 2760.

A l'exclusion des articles 4 et 6 et du I des articles 5 et 7, qui ne sont pas applicables aux installations existantes,les dispositions du présent arrêté sont applicables à compter du 1er janvier 2015.

Ces dispositions s'appliquent sans préjudice : - de prescriptions particulières dont peut être assorti l'arrêté d'enregistrement dans les conditions fixées par les articles L. 512-7-3 et L. 512-7-5 du code de l'environnement ; - des autres législations ainsi que des schémas, plans et autres documents d'orientation et de planification approuvés.

A compter du 1er janvier 2015, les prescriptions fixées avant cette date par arrêté préfectoral aux installations régulièrement autorisées en application de l'article L. 541-30-1 du code de l'environnement sont réputées constituer des prescriptions particulières prises au titre des articles L. 512-7-3 et L. 512-7-5 du code de l'environnement.

Article 2 de l'arrêté du 12 décembre 2014

Au sens du présent arrêté, on entend par :

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« Déchet inerte » : un déchet visé par l'alinéa 4 de l'article R. 541-8 du code de l'environnement ;

« Emergence » : la différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés du bruit ambiant (installation en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l'absence du bruit généré par l'installation) ; « Zones à émergence réglementée » : - l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date du dépôt de dossier d'enregistrement et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l'exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles ; - les zones constructibles définies par des documents d'urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date du dépôt de dossier d'enregistrement ; - l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés après la date du dépôt de dossier d'enregistrement dans les zones constructibles définies ci-dessus et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l'exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles ;

« Installation de stockage de déchets inertes » : installation de dépôt de déchets inertes, à l'exclusion des installations de dépôt de déchets où : - les déchets sont entreposés pour une durée inférieure à trois ans afin de permettre leur préparation à un transport en vue d'une valorisation dans un endroit différent ; - les déchets sont entreposés pour une durée inférieure à un an avant leur transport sur un lieu de stockage définitif ; - les déchets sont valorisés en conformité avec les articles L. 541-31 et suivants du code de l'environnement.

Article 3 de l'arrêté du 12 décembre 2014

Sont exclus du champ d'application du présent arrêté : - les stockages de déchets radioactifs au sens de la directive 96/29/EURATOM du Conseil du 13 mai 1996 fixant les normes de base relatives à la protection sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers résultant des rayonnements ionisants ; - les stockages de déchets à risques infectieux tels que définis dans le décret n° 97-1048 du 6 novembre 1997 relatif à l'élimination des déchets d'activités de soins à risques infectieux et assimilés et des pièces anatomiques et modifiant le code de la santé publique ; - les stockages de déchets provenant de la prospection, de l'extraction, du traitement et du stockage de ressources minières, y compris les matières premières fossiles, et les déchets issus de l'exploitation des mines et carrières, y compris les boues issues des forages permettant l'exploitation des hydrocarbures ; - les stockages dans des cavités naturelles ou artificielles en sous-sol.

Chapitre I : Dispositions générales

Article 4 de l'arrêté du 12 décembre 2014

L'installation est implantée, réalisée et exploitée conformément aux plans et autres documents joints à la demande d'enregistrement établie en conformité avec les articles R. 512-46-1 à R. 512-46-7 du code de l'environnement.

L'installation est implantée hors zone d'affleurement de nappe, cours d'eau, plan d'eau, canaux et fossés, temporaires ou définitifs.

L'exploitant énumère et justifie en tant que de besoin toutes les dispositions prises pour la conception, la construction et l'exploitation de l'installation afin de respecter les prescriptions du présent arrêté.

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Article 5 de l'arrêté du 12 décembre 2014

I. - Concernant les installations autorisées après l'entrée en vigueur du présent arrêté, l'exploitant établit et tient à jour un dossier comportant les documents suivants : - une copie de la demande d'enregistrement ; - le dossier d'enregistrement et le dossier qui l'accompagne, tenu à jour et daté en fonction des modifications apportées à l'installation ; - l'arrêté d'enregistrement délivré par le préfet ainsi que tout arrêté préfectoral relatif à l'installation ; - le type de déchets inertes admissibles sur le site selon les libellés et codes de l'annexe II à l'article R. 541-8 du code de l'environnement ; - la description du site, y compris les caractéristiques hydrogéologiques et géologiques ; - les différents documents prévus par le présent arrêté.

II. - Concernant les installations autorisées avant l'entrée en vigueur du présent arrêté, l'exploitant établit et tient à jour un dossier comportant les documents suivants : - une copie de la demande d'autorisation ; - le dossier d'autorisation et le dossier qui l'accompagne tenu à jour et daté en fonction des modifications apportées à l'installation ; - l'arrêté d'autorisation délivré par le préfet ainsi que tout arrêté préfectoral relatif à l'installation ; - le type de déchets inertes admissibles sur le site selon les libellés et codes de l'annexe II à l'article R. 541-8 du code de l'environnement ; - la description du site, y compris les caractéristiques hydrogéologiques et géologiques.

Article 6 de l'arrêté du 12 décembre 2014

L'installation est implantée à une distance d'éloignement de : 10 mètres des constructions à usage d'habitation, des établissements destinés à recevoir des personnes du public, des zones destinées à l'habitation ou des captages d'eau ; 10 mètres des voies d'eau, voies ferrées ou voie de communication routières.

En cas d'impossibilité technique de respecter ces distances, l'exploitant propose des mesures alternatives permettant d'assurer un niveau de nuisances des tiers équivalent.

Les stockages sont éloignés d'une distance d'au moins 10 mètres par rapport à la limite du site.

Article 7 de l'arrêté du 12 décembre 2014

Sans préjudice des règlements d'urbanisme, l'exploitant adopte les dispositions suivantes, nécessaires pour prévenir les envols de poussières et matières diverses :

I. Les voies de circulation et aires de stationnement des véhicules sont aménagées (formes de pente, revêtement, etc.).

II. Les voies de circulation et aires de stationnement des véhicules sont convenablement nettoyées.

III. Les véhicules sortant de l'installation n'entraînent pas de dépôt de poussière ou de boue sur les voies de circulation. Pour cela, des dispositions telles que le lavage des roues des véhicules sont prévues en cas de besoin.

IV. Les surfaces où cela est possible sont engazonnées ou végétalisées, des écrans de végétation sont mis en

4 / 11 AIDA - 05/03/2015 Seule la version publiée au journal officiel fait foi place, si cela est possible.

Article 8 de l'arrêté du 12 décembre 2014

L'exploitant prend les dispositions appropriées qui permettent d'intégrer l'installation dans le paysage.

L'ensemble de l'installation est maintenu propre et entretenu en permanence. Les abords de l'installation, placés sous le contrôle de l'exploitant, sont aménagés et maintenus en bon état de propreté. Les limites du périmètre intérieur sont régulièrement débroussaillées et nettoyées. Les émissaires de rejet et leur périphérie font l'objet d'un soin particulier. Les opérations de nettoyage doivent être conduites en limitant au maximum l'envol des poussières.

Article 9 de l'arrêté du 12 décembre 2014

L'exploitant récapitule dans une notice, disponible sur site, les mesures mises en œuvre pour réduire l'impact sur l'environnement des opérations de transport, entreposage, manipulation ou transvasement de déchets (circulation, envol de poussières, bruit, etc.) conformément aux chapitres V, VI et VII du présent arrêté. Y sont également précisées les modalités d'approvisionnement et d'expédition (itinéraires, horaires, matériels de transport utilisés, limitation des vitesses sur le site en fonction des conditions météorologiques, etc.) ainsi que les techniques d'exploitation et aménagements.

Chapitre II : Prévention des accidents et des pollutions

Section 1 : Généralités

Article 10 de l'arrêté du 12 décembre 2014

La présence dans l'installation de matières dangereuses ou combustibles est limitée aux nécessités de l'exploitation. L'exploitant identifie sur une liste les produits dangereux, leur nature, la quantité maximale détenue, les risques de ces produits dangereux, grâce aux fiches de données de sécurité et sur un plan leur localisation sur le site. Ces documents sont disponibles sur le site. Les récipients portent en caractères lisibles le nom des produits et, s'il y a lieu, les symboles de danger conformément à la législation relative à l'étiquetage des substances, préparations et mélanges dangereux.

Section 2 : Dispositions constructives

Article 11 de l'arrêté du 12 décembre 2014

L'installation dispose en permanence d'au moins un accès pour permettre à tout moment l'intervention des services d'incendie et de secours. Au sens du présent arrêté, on entend par « accès à l'installation » une ouverture reliant la voie de desserte privée ou publique et l'intérieur du site suffisamment dimensionnée pour permettre l'entrée des engins de secours et leur mise en œuvre. Les véhicules dont la présence est liée à l'exploitation de l'installation stationnent sans occasionner de gêne pour l'accessibilité des engins des services de secours depuis les voies de circulation externes à l'installation, même en dehors des heures d'exploitation et d'ouverture de l'installation.

Article 12 de l'arrêté du 12 décembre 2014

Des extincteurs sont répartis à l'intérieur de l'installation, bien visibles et facilement accessibles.

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Les moyens de lutte contre l'incendie sont capables de fonctionner efficacement quelle que soit la température de l'installation, notamment en période de gel. L'exploitant s'assure de la vérification périodique et de la maintenance des matériels de sécurité et de lutte contre l'incendie conformément aux référentiels en vigueur. Le registre de vérification périodique et de maintenance sont disponibles sur site.

Section 3 : Dispositif de rétention des pollutions accidentelles

Article 13 de l'arrêté du 12 décembre 2014

I. Tout stockage d'un liquide susceptible de créer une pollution des eaux ou des sols est réalisé à l'abri des eaux météoriques et associé à une capacité de rétention adaptée au volume des récipients.

L'étanchéité du (ou des) réservoir(s) associé(s) peut être contrôlée à tout moment.

Tout nouveau réservoir installé sous le niveau du sol est à double enveloppe.

II. Rétention et confinement.

Le sol des aires et des locaux de stockage des matières dangereuses ou susceptibles de créer une pollution de l'eau ou du sol est étanche et équipé de façon à pouvoir recueillir les eaux de lavage et les matières répandues accidentellement, de façon à ce que le liquide ne puisse s'écouler hors de l'aire ou du local.

Les matières recueillies sont de préférence récupérées et recyclées ou, en cas d'impossibilité, traitées conformément aux dispositions du présent arrêté.

Section 4 : Dispositions d'exploitation

Article 14 de l'arrêté du 12 décembre 2014

I. L'exploitation se fait sous la surveillance, directe ou indirecte, d'une personne nommément désignée par l'exploitant, ayant suivi une formation de base sur la conduite de l'installation, des dangers et inconvénients que l'exploitation induit, des produits et déchets utilisés ou stockés dans l'installation et des dispositions à mettre en œuvre en cas d'incident ou d'accident. Les personnes autorisées sur site sont nommément identifiées dans une liste disponible sur site. Les préposés à la surveillance et à l'entretien des installations sont formés à la conduite à tenir en cas d'incident ou d'accident et familiarisés avec l'emploi des moyens de lutte contre l'incendie. Le personnel connaît les risques présentés par les installations en fonctionnement normal ou dégradé.

II. Des consignes sont établies, tenues à jour et affichées dans les lieux fréquentés par le personnel.

Chapitre III : Conditions d'admission des déchets

Article 15 de l'arrêté du 12 décembre 2014

Les conditions d'admission des déchets sont fixées par l'arrêté du 12 décembre 2014 relatif aux conditions d'admission des déchets inertes dans les installations relevant des rubriques 2515, 2516, 2517 et dans les installations de stockage de déchets inertes relevant de la rubrique 2760 de la nomenclature des installations classées.

Chapitre IV : Règles d'exploitation du site

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Article 16 de l'arrêté du 12 décembre 2014

L'installation de stockage de déchets est protégée pour empêcher le libre accès au site. Ses entrées sont équipées de portails fermés à clé en dehors des heures d'ouverture. Les personnes étrangères à l'établissement n'ont pas l'accès libre aux installations.

Un seul accès principal est aménagé pour les conditions normales de fonctionnement du site, tout autre accès devant être réservé à un usage secondaire et exceptionnel.

Article 17 de l'arrêté du 12 décembre 2014

L'installation est construite, équipée et exploitée afin que son fonctionnement ne soit pas à l'origine de vibrations dans les constructions avoisinantes susceptibles de compromettre la santé ou la sécurité du voisinage ou de constituer une nuisance pour celui-ci, et les bruits émis par les installations sont réduits au maximum.

La livraison de déchets se fait en période diurne, sauf autorisation préfectorale spécifique.

Article 18 de l'arrêté du 12 décembre 2014

Il est interdit de procéder au brûlage de déchets sur le site de l'installation de stockage.

Article 19 de l'arrêté du 12 décembre 2014

Le déchargement des déchets directement dans la zone de stockage définitive est interdit. Une zone de contrôle des déchets est aménagée pour permettre le contrôle des déchets après déversements des bennes qui les transportent.

Cette zone peut être déplacée suivant le phasage de l'exploitation du site. Cette zone fait l'objet d'un affichage particulier et de délimitations permettant de la situer.

Une benne ne peut pas être déversée en l'absence de l'exploitant ou de son représentant.

Article 20 de l'arrêté du 12 décembre 2014

L'organisation du stockage des déchets doit remplir les conditions suivantes : - elle assure la stabilité de la masse des déchets, en particulier évite les glissements ; - elle est réalisée de manière à combler les parties en hauteur avant d'étendre la zone de stockage pour limiter, en cours d'exploitation, la superficie soumise aux intempéries ; - elle doit permettre un réaménagement progressif et coordonné du site selon un phasage proposé par l'exploitant et repris dans le dossier d'enregistrement.

Article 21 de l'arrêté du 12 décembre 2014

L'exploitant tient à la disposition de l'inspection des installations classées les éléments nécessaires pour présenter les différentes phases d‘exploitation du site.

Article 22 de l'arrêté du 12 décembre 2014

Un panneau de signalisation et d'information est placé à proximité immédiate de l'entrée principale, sur lequel sont notés :

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- l'identification de l'installation de stockage ; - le numéro et la date de l'arrêté préfectoral d'autorisation ; - la raison sociale et l'adresse de l'exploitant ; - les jours et heures d'ouverture ; - la mention : « interdiction d'accès à toute personne non autorisée » ; - le numéro de téléphone de la gendarmerie ou de la police et des services départementaux d'incendie et de secours.

Les panneaux sont en matériaux résistants, les inscriptions sont inaltérables.

Chapitre V : Utilisation de l'eau

Article 23 de l'arrêté du 12 décembre 2014

L'utilisation des eaux pluviales non polluées est privilégiée dans les procédés de nettoyage des installations et d'arrosage des pistes. Afin de limiter et de réduire le plus possible la consommation d'eau, des dispositifs de brumisation d'eau ou équivalents sont privilégiés chaque fois que possible.

Chapitre VI : Emissions dans l'air

Article 24 de l'arrêté du 12 décembre 2014

Toutes les dispositions nécessaires sont prises pour que l'établissement ne soit pas à l'origine d'émission de poussières ou d'odeurs susceptibles d'incommoder le voisinage et de nuire à la santé et à la sécurité publiques, et ce même en période d'inactivité.

Les déchets inertes stockés sont humidifiés pour empêcher les envols de poussières par temps sec et lorsque la vitesse du vent le nécessite.

Article 25 de l'arrêté du 12 décembre 2014

L'exploitant assure une surveillance de la qualité de l'air par la mesure des retombées de poussières.

Le nombre de points de mesure et les conditions dans lesquelles les appareils de mesure sont installés et exploités sont décrits dans une notice disponible sur site. Un point permettant de déterminer le niveau d'empoussièrement ambiant (« bruit de fond ») est prévu. L'exploitant met en place un réseau permettant de mesurer le suivi des retombées de poussières dans l'environnement. Ce suivi se fera selon les normes en vigueur par la méthode des jauges de retombées et en cas de difficultés, par la méthode des plaquettes de dépôt. Les exploitants qui participent à un réseau de mesure de la qualité de l'air qui comporte des mesures de retombées de poussières peuvent être dispensés de cette obligation si le réseau existant permet de surveiller correctement les effets de leurs rejets.

Les normes utilisées pour mesurer les poussières sont les normes NF X 44-052 (version mai 2002) et NF EN 13284-1 (version mai 2002). La concentration en poussières de l'air ambiant à plus de 5 mètres de l'installation ne dépasse pas 200 mg/m2/j. Cette valeur limite s'impose à des mesures, prélèvements et analyses moyens réalisés sur une durée d'une demi-heure.

L'exploitant adresse tous les ans à l'inspection des installations classées un bilan des résultats de mesures de retombées de poussières, avec ses commentaires, qui tiennent notamment compte des évolutions significatives des valeurs mesurées, des niveaux de production, des superficies susceptibles d'émettre des poussières et des

8 / 11 AIDA - 05/03/2015 Seule la version publiée au journal officiel fait foi conditions météorologiques lors des mesures.

Les mesures sont effectuées sous la responsabilité de l'exploitant et à ses . Les résultats des mesures des émissions des cinq dernières années sont tenus à disposition de l'inspection des installations classées.

Au moins une fois par an, les mesures portant sur les rejets des poussières sont effectuées par un organisme agréé conformément à l'arrêté du 27 octobre 2011 ou choisi en accord avec l'inspection des installations classées. Cette périodicité peut être aménagée en fonction des conditions climatiques locales.

Chapitre VII : Bruit et vibrations

Article 26 de l'arrêté du 12 décembre 2014

I. Valeurs limites de bruit.

Les émissions sonores de l'installation ne sont pas à l'origine, dans les zones à émergence réglementée, d'une émergence supérieure aux valeurs admissibles définies dans le tableau suivant :

NIVEAU DE BRUIT AMBIANT EXISTANT ÉMERGENCE ADMISSIBLE POUR LA PÉRIODE ÉMERGENCE ADMISSIBLE POUR LA PÉRIODE dans les zones à émergence réglementée (incluant le allant de 7 heures à 22 heures, sauf dimanches et jours allant de 22 heures à 7 heures ainsi que les dimanches et bruit de l'installation) fériés jours fériés Supérieur à 35 et inférieur 6 dB (A) 4 dB (A) ou égal à 45 dB (A) Supérieur à 5 dB (A) 3 dB (A) 45 dB (A) De plus, le niveau de bruit en limite de propriété de l'installation ne dépasse pas, lorsqu'elle est en fonctionnement, 70 dB (A) pour la période de jour et 60 dB (A) pour la période de nuit, sauf si le bruit résiduel pour la période considérée est supérieur à cette limite.Dans le cas où le bruit particulier de l'établissement est à tonalité marquée au sens du point 1.9 de l'annexe de l'arrêté du 23 janvier 1997 susvisé, de manière établie ou cyclique, sa durée d'apparition n'excède pas 30 % de la durée de fonctionnement de l'établissement dans chacune des périodes diurne ou nocturne définies dans le tableau ci-avant.

II. Véhicules - engins de chantier.

Les véhicules de transport, les matériels de manutention et les engins de chantier utilisés à l'intérieur de l'installation sont conformes aux dispositions en vigueur en matière de limitation de leurs émissions sonores.L'usage de tous appareils de communication par voie acoustique (sirènes, avertisseurs, haut-parleurs, etc.), gênant pour le voisinage, est interdit, sauf si leur emploi est exceptionnel et réservé à la prévention et au signalement d'incidents graves ou d'accidents.

Chapitre VIII : Déchets

Article 27 de l'arrêté du 12 décembre 2014

Les dispositions du présent chapitre ne s'appliquent pas aux déchets inertes reçus par l'installation.

De façon générale, l'exploitant organise la gestion des déchets dans des conditions propres à garantir la préservation des intérêts visés aux articles L. 511-1 et L. 541-1 du code de l'environnement.

Article 28 de l'arrêté du 12 décembre 2014

9 / 11 AIDA - 05/03/2015 Seule la version publiée au journal officiel fait foi

L'exploitant prévoit au moins une benne de tri spécifique pour les déchets indésirables sur l'installation qui sont écartés dès leur identification.

L'exploitant effectue à l'intérieur de son établissement la séparation des déchets de façon à faciliter leur traitement ou leur élimination dans des filières spécifiques. Les déchets sont stockés, avant leur revalorisation ou leur élimination, dans des conditions ne présentant pas de risque de pollution (prévention d'un lessivage par les eaux météoriques, d'une pollution des eaux superficielles et souterraines, des envols et des odeurs) pour les populations avoisinantes et l'environnement.

L'exploitant assure la traçabilité de ces déchets indésirables dans son registre conformément à l'arrêté du 29 février 2012.

Article 29 de l'arrêté du 12 décembre 2014

L'exploitant effectue à l'intérieur de son établissement la séparation des déchets de façon à faciliter leur traitement ou leur élimination dans des filières spécifiques.

Les stockages temporaires, avant recyclage ou élimination des déchets dangereux, sont réalisés sur des cuvettes de rétention étanches et protégées des eaux météoriques. La quantité de déchets entreposés sur le site ne dépasse pas la capacité mensuelle produite ou, en cas de traitement externe, un lot normal d'expédition vers l'installation d'élimination.

L'exploitant assure la traçabilité de ces déchets dans son registre conformément à l'arrêté du 29 février 2012.

Conformément à l'arrêté du 29 juillet 2005 susvisé, il émet un bordereau de suivi dès qu'il remet des déchets dangereux à un tiers.

Chapitre IX : Surveillance des émissions

Article 30 de l'arrêté du 12 décembre 2014

Dans le cas d'une situation accidentelle qui entraînerait l'émission directe ou indirecte de polluants figurant aux annexes de l'arrêté du 17 juillet 2009 susvisé, une surveillance est mise en place afin de vérifier que l'introduction de ces polluants dans les eaux souterraines n'entraîne pas de dégradation ou de tendances à la hausse significatives et durables des concentrations de polluants dans les eaux souterraines.

Article 31 de l'arrêté du 12 décembre 2014

L'exploitant déclare ses déchets conformément aux seuils et aux critères de l'arrêté du 31 janvier 2008 modifié relatif au registre et à la déclaration annuelle des émissions polluantes et des déchets.

Chapitre X : Réaménagement du site après exploitation

Article 32 de l'arrêté du 12 décembre 2014

L'exploitant tient à disposition des inspecteurs des installations classées un rapport détaillé de la remise en état du site précisant la nature et les épaisseurs des différentes couches de recouvrement et tous les aménagements à créer et les caractéristiques que le stockage de déchet doit respecter (compacité, nature et quantité des différents végétaux, infrastructures…).

10 / 11 AIDA - 05/03/2015 Seule la version publiée au journal officiel fait foi

Le rapport contient aussi un accord du propriétaire du site si l'exploitant n'est pas le propriétaire et du maire de la commune d'implantation du site. La remise en état du site est conforme à ce rapport

Article 33 de l'arrêté du 12 décembre 2014

Une couverture finale est mise en place à la fin de l'exploitation de chacune des tranches issues du phasage proposé par l'exploitant et repris dans l'autorisation préfectorale d'exploiter. Son modelé permet la résorption et l'évacuation des eaux pluviales compatibles avec les obligations édictées aux articles 640 et 41 du code civil. La géométrie en plan, l'épaisseur et la nature de chaque couverture sont précisées dans le plan d'exploitation du site.Les aménagements sont effectués en fonction de l'usage ultérieur prévu du site, notamment ceux mentionnés dans les documents d'urbanisme opposables aux tiers. Dans tous les cas, l'aménagement du site après exploitation prend en compte l'aspect paysager.L'aménagement ne peut pas comporter de création de plan d'eau qui entraîne la mise en contact des déchets stockés avec de l'eau.

Article 34 de l'arrêté du 12 décembre 2014

A la fin de l'exploitation, l'exploitant fournit au préfet du département dans lequel est située l'installation un plan topographique du site de stockage à l'échelle 1/500 qui présente l'ensemble des aménagements du site.

Une copie de ce plan du site est transmise au maire de la commune d'implantation de l'installation, et au propriétaire du terrain si l'exploitant n'est pas le propriétaire.

Chapitre XI : Dispositions diverses

Article 35 de l'arrêté du 12 décembre 2014

L'arrêté du 28 octobre 2010 relatif aux installations de stockage de déchets inertes est abrogé.

Article 36 de l'arrêté du 12 décembre 2014

La directrice générale de la prévention des risques est chargée de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait le 12 décembre 2014.

Pour la ministre et par délégation : La directrice générale de la prévention des risques, P. Blanc

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Annexe n°3

Extrait K-bis de la société L2C

Source : L2C

GéoPlusEnvironnement R15022306

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Annexe n°4

Arrêté Préfectoral Complémentaire n°2014080-0001 du 21 mars 2014

Source : PREFECTURE TERRITOIRE DU BELFORT

GéoPlusEnvironnement R15022306

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Annexe n°5

Document Santé et Sécurité site du « Champs de la Raye » et protocole de sécurité chargement / déchargement

Source : L2C

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Unité de Travail : Général

Priorité Situation de travail Risque d'actions Moyens de prévention et de protection pouvant présenter un Risques identifiés Fréq Gravi Maîtri GxFx existants danger uenc 1 2 3 té se M e Prévenir le personnel de leur arrivée Personnels détachés et Détérioration involontaire du 1 0 3 4 X Nommer un tuteur stagiaires matériel Assurer la formation à la sécurité Vaccination Pandémie grippale Risque biologique 2 0 2 4 X Respect des procédures Port des EPI Chute de hauteur par glissade, Site clôturé Accès au site trébuchement, absence de 2 3 0 5 X Barrière à l'entrée défaillance de protection

Electricité Incendie par court circuit 3 1 1 5 X Maintenance et contrôle des machines et outils Electricité Electrocution 4 1 1 6 X Maintenance et contrôle des machines et outils Contrôle électrique Extincteurs en nombres suffisants et contrôlés Incendie, explosion Brûlures, intoxication, blessures 4 1 1 6 X Formation de SST et recyclage Mise à disposition d'une trousse à pharmacie Entretien du site Déplacement sur sol encombré; Ranger régulièrement bureaux et carrière (pistes et Chute de plain pied 2 2 3 7 X inégal ou glissant nivellement du sol) Pas de précipitation Entretien du site Déplacement sur sol encombré; Heurt 2 2 3 7 X Ranger régulièrement bureaux et carrière (pistes et inégal ou glissant nivellement du sol) Chaleur générée par le matériel, Mise à disposition d'EPI. les matériaux, les équipements Contraintes thermiques 2 3 2 7 X Mise à disposition d'une trousse à pharmacie. en fonctionnement Attendre refroidissement pour intervention

Bureaux, engins et véhicules équipés de climatisation Travail par forte chaleur (ÉTÉ) Insolation/déshydratation 1 4 3 8 X Mise à disposition de bouteilles d'eau Chaleur générée par le matériel, Mise à disposition d'EPI. les matériaux, les équipements Brûlures 3 3 2 8 X Mise à disposition d'une trousse à pharmacie. en fonctionnement Attendre refroidissement pour intervention Bruit non lésionnel (téléphone, Respect des autres. Bruit, fatigue 3 3 3 9 X conversation…) Régler les sonneries. Vérifier si l'activité de ces personnes ne fait pas courir Prestataires / Entreprises Risques spécifiques de leur 4 2 3 9 X de risques au personnel de la carrière extérieures activité Plan de prévention si nécessaire Utilisation de machines et Risque électrique 4 3 2 9 X Matériel révisé régulièrement et équipé de disjoncteur matériels électriques Prestataires / Entreprises Risques liés à l'environnement 4 2 4 10 X Accueillir, faire visiter, informer… extérieures de la carrière Respect de la réglementation : pas en conduisant Téléphone portable Accident de la circulation 4 4 3 11 X Ne pas téléphoner aux salariés, laisser un message

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Unité de travail : Administratif

Priorité Situation de travail Risque d'actions Moyens de prévention et de protection pouvant présenter un Risques identifiés Fréq Gravi Maîtri GxFx existants danger uenc 1 2 3 té se M e Ranger le matériel Outils coupants (ciseaux) Coupures 1 0 2 3 X Mise à disposition d'une trousse à pharmacie Travail en atmosphère Microbes et parasites 1 1 1 3 X climatisée (ÉTÉ) Travail en pénombre (HIVER) Contraintes visuelles 1 2 1 4 X Eclairage artificiel

Se conformer aux instructions d'emploi du fabricant Photocopieurs et imprimantes Risque chimique : ozone 1 3 1 5 X Assurer la maintenance régulière du matériel Eclairage naturelle si possible Eclairer les pièces de façon homogène (néons par 2 Travail sous éclairage artificiel Contraintes visuelles 1 3 1 5 X bien répartis et protégés par des grilles) Eviter les changements brusques de luminosité (protection visuelle, temps d'adaptation) Travail sur écran et pupitre de Alternance des tâches Contraintes visuelles 1 4 1 6 X visualisation Postes équipés d'écran plat Claviers et "souris" d'ordinateur TMS et maladies associées 3 3 0 6 X Alternance des tâches Formation Gestes et Postures réalisée par la Médecine Manutention des matériels Port de charges 3 1 3 7 X du Travail el 12/01/2007 Optimisation du temps de travail Poste à responsabilité Charge mentale, stress 2 4 2 8 X Mise à disposition d'outils de travail adaptés (logiciels)

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Unité de travail : Bascule

Priorité Situation de travail Risque d'actions Moyens de prévention et de protection pouvant présenter un Risques identifiés Fréq Gravi Maîtri GxFx existants danger uenc 1 2 3 té se M e Camion ratant la bascule Encastrement dans le local 4 0 1 5 X Vitsse réduite à l'arrivée des PL vers la bascule Pollution Intoxication 3 3 3 9 X Fermer la fenêtre à chaque passage de PL

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Unité de travail : Chauffeurs Poids Lourds et Conducteurs d'Engins Priorité Situation de travail Risque d'actions Moyens de prévention et de protection pouvant présenter un Risques identifiés Fréq Gravi Maîtri GxFx existants danger uenc 1 2 3 té se M e Rupture de conduites ou flexibles contenant des liquides Extincteur appropiré à bord de chaque engin et de Risque Incendie 2 1 1 4 X chauds (huiles moteur, huiles véhicules hydrauliques) Graissage des moteurs et Port des gants Huiles minérales (agressivité et entretien des systèmes 3 2 0 5 X Respect des conditions d'utilisation : FDS toxicité) hydrauliques Graissage automatique Contact accidentel avec canalisations et liquides chauds Mise à disposition d'une trousse à pharmacie. Brûlure 2 1 3 6 X (huiles moteurs, huiles Passer sous l'eau froide pendant 10 à 15 minutes hydrauliques) Chute de hauteur par Merlons de protection Décapage (bull) glissement, trébuchement, 4 1 2 7 X Zone de sécurité de 15m (front de taille) et 20m défaillance ou absence de (banquettes) Ne pas se précipiter Chute en descendant de l'engin Descendre les marches une à une Glissades 2 3 3 8 X ou du PL Descendre face à l'engin ou PL Port des EPI (chaussures)

Plan de circulation Transport des terres (dumper) Accident routier 4 1 3 8 X Respect de la limitation de vitesse à l'intérieur du site Heurt, choc, blessure, accident Plan de circulation depuis 2009 Chargement des terres (pelle) contre élément statique durant 4 4 0 8 X Panneaux de signalisation déplacement Pas de personnel dans le rayon d'action de l'engin Zone de protection autour de la trémie Déchargement dans trémie Chute de hauteur, chute d'objets 4 3 2 9 X Equipement de protection anti-chute sur trémie (dumper) ou de matière Pas de personnel dans le rayon d'action de l'engin Chargement de dumper Accident suite à éboulement de Cabine sécurisée 4 4 1 9 X (chargeuse) matière, ensevelissement Pas de personnel dans le rayon d'action de l'engin Ne pas se précipiter Chute en descendant de l'engin Chute de hauteur 4 3 3 10 X Descendre les marches une à une ou du PL Descendre face à l'engin ou PL Retournement de l'engin, Opérations de levage 4 3 3 10 X Pas de personnel dans le rayon d'action de l'engin véhicule Opérations de Retournement de l'engin, 4 4 3 11 X Pas de personnel dans le rayon d'action de l'engin chargement/déchargement véhicule Evaluation>0,5 mais<1,15 Sièges adaptés chaussée Vibrations Troubles musculo-squelettiques 4 4 3 11 X adaptéee

Cabines insonorisées+ port des EPI - attente Bruit 4 4 3 11 X d'évaluation personnalisée

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Unité de travail : Circulations/Déplacements

Priorité Situation de travail Risque d'actions Moyens de prévention et de protection pouvant présenter un Risques identifiés Fréq Gravi Maîtri GxFx existants danger uenc 1 2 3 té se M e Rupture de câbles Heurt 4 0 0 4 X Vérification par le chauffeur du chargement/déchargement du camion Evacuation des déblais Chute d'objets 2 1 2 5 X Respect de la zone de sécurité autour des engins Port du casque Travail, circulation ou accès en Port du harnais de sécurité Chute de hauteur 3 1 1 5 X hauteur Nacelle équipée de garde-corps, CACES PEMP

Port du casque anti bruit ou des bouchons d'oreilles Nettoyage haute pression Bruit 3 1 2 6 X moulés Travail, circulation ou accès en Mise à disposition du casque hauteur avec superposition de Chute d'objets 3 1 2 6 X Eviter les travaux superposés poste Ceintures de sécurité Déplacements ou manœuvres Basculement, renversement 2 4 1 7 X CACES des engins, véhicules Stabilisateur Travaux à proximité de lignes électriques (aériennes et Risque électrique 4 2 1 7 X Respect du plan de câblage souterraines) Port du baudrier et vêtements avec banes Travail en pénombre (HIVER) Contraintes visuelles 2 4 2 8 X rétroréfléchissantes Nettoyage régulier des vitres et feux Port du baudrier et vêtements avec banes Travail en pénombre (HIVER) Heurt 2 4 2 8 X rétroréfléchissantes Nettoyage régulier des vitres et feux Manutention de matériels et de Port du baudrier et vêtements avec bandes Heurt 3 3 2 8 X matériaux rétroréfléchissantes Permis de conduire Postes de sécurité : conduite Charge mentale, stress 3 4 1 8 X CACES PL, engins, grues, nacelles… FIMO + FCO en 2010 Vibrations (corps entier) lors de Engins équipés de sièges confortables la conduite de véhicules et TMS et maladies associées 3 4 1 8 X Cabines adaptées d'engins Cabine insonorisée Conduite de véhicules et Bruit 3 4 2 9 X Port du casque anti bruit ou des bouchons d'oreilles d'engins moulés Matériels/matériaux sous pression (cuves, flexibles, Eclatement 4 3 2 9 X Entretien régulier du matériel pneus…) Poste à responsabilité Charge mentale, stress 3 4 3 10 X Optimisation du temps de travail

Port du baudrier et vêtements avec bandes Circulation de personnes dans rétroréfléchissantes une zone de véhicules, d'engins Heurt 4 4 2 10 X Plan de circulation et balisage et de masses en mouvement Avertisseur de recul Eviter le personnel dans le rayon d'action de l'engin Supprimer les croisements de véhicules et d'engins Supprimer la présence d'obstacles fixes dans les zones d'évolution des véhicules et engins Conduite de véhicules et Collisions 4 4 3 11 X Plan de circulation d'engins Mettre en place des séparations physiques des voies de circulation Ceintures de sécurité

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Unité de travail : Maintenance Priorité Situation de travail Risque d'actions Moyens de prévention et de protection pouvant présenter un Risques identifiés Fréq Gravi Maîtri GxFx existants danger uenc 1 2 3 té se M e Réglage des balourds Port des EPI Coupure, perforation, piqûre 3 1 2 6 X (alimentateur vibrant) Consignation du matériel Accès par échelle à crinoline Chute de hauteur par glissade Changement de grille 4 0 2 6 X Obligation de monter sur le crible par une passerelle ou trébuchement sécurisée Application et respect des consignes de sécurité et de Travail de maintenance et/ou Chute de hauteur, chute maintenance 4 0 2 6 X d'entretien d'objets, coupure, écrasement Délivrance d'un permis de travail par l'employeur Port des EPI et harnais de sécurité

Démarrage et arrêt installation Electrocution, électrisation par Habilitation électrique 4 2 1 7 X électrique, dépannage contact direct ou indirect Condamnation électrique par Stéphane Figent

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Unité de travail : Autres activités (front de taille...) Priorité Situation de travail Risque d'actions Moyens de prévention et de protection pouvant présenter un Risques identifiés Fréq Gravi Maîtri GxFx existants danger uenc 1 2 3 té se M e Utilisation de machines outils Coupure 2 1 2 5 X Port des gants portatives électriques, Port des EPI (gants, lunettes) Soudage Projection, rejet 3 1 2 6 X Respect des consignes de sécurité Utilisation de machines outils portatives électriques, Projection, rejet 3 1 2 6 X Port des EPI (gants, lunettes) thermiques ou pneumatiques Utilisation de machines outils Bruit 3 1 2 6 X Port du casque anti bruit ou des bouchons d'oreilles Utilisationportatives de électriques, machines et moulés Risque électrique 4 1 1 6 X Vérification annuelle par un organisme agréé (APAVE) matériels électriques Utilisation de machines outils portatives électriques, TMS et maladies associées 3 1 3 7 X Alternance des tâches thermiques ou pneumatiques Utilisation de machines ou Port du casque anti bruit ou des bouchons d'oreilles Bruit 3 4 2 9 X matériels à moteurs thermiques moulés Matériel/matériaux sous pression (cuves, flexibles, Eclatement 4 3 3 10 X Entretien et visite périodique du matériel pneus…)

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L2C – Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) – « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Annexe n°6

Courrier du SDIS 90 relatif aux délais de secours

Source : SDIS 90

GéoPlusEnvironnement R15022306

L2C – Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) – « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Annexe n°7

Avis des propriétaires fonciers et du Maire sur l’usage futur du site après arrêt définitif

Sources : MAIRE DE SAINT-DIZIER-L’EVEQUE, PROPRIETAIRES DES TERRAINS

GéoPlusEnvironnement R15022306

ATTESTATION

Objet : Usage futur du site du lieu-dit « Champs de la Raye », sur la commune de Saint-Dizier-l’Evêque (90)

Je soussigné, ……………………………………, Maire de la commune de Saint-Dizier-l’Evêque (90), atteste avoir pris connaissance de l’usage futur et du réaménagement prévu sur les terrains concernés par la demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE de l’Installation de Stockage de Déchets Inertes du lieu-dit « Champs de la Raye », sur les parcelles cadastrées au tableau annexé ci-après, présentée par la société « Les Carrières Comtoises » (L2C) et accepte, tel que décrit dans le dossier, l’état dans lequel sera remis le site lors de l’arrêt définitif de l’exploitation.

Fait à ………………………… Le…………………………….. En deux exemplaires

Signature :

P/J : Plan de réaménagement de principe Liste des parcelles cadastrales concernées

LISTE DES PARCELLES CADASTRALES CONCERNEES

Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI du lieu-dit « Champs de la Raye »)

Commune Section N° parcelle Saint-Dizier-l’Evêque ZB 74

Légende : Pierrier : Pente douce - Hauteur comprise entre 0,60 et 1 mètre ; - Exposition Sud ; Périmètre autorisé - Granulométrie variée (blocs rocheux, gravier, sable) ; - Roches de nature calcaire. Courbe topographique maîtresse Haie “Nord” déjà existante Courbe topographique secondaire Haie “Ouest” existante Remblais ensemencés

5 Haie arbustive 5

5

Pierrier

Mouillère

0 m 10 m 40 m 0 6

5 Echelle au 1 / 1 000

Accès à la parcelle agricole depuis l’ancienne entrée Nord-Est

Dépression humide (mouillère)

5

6 5

Grands principes de la remise en état à l’échéance de l’autorisation :

- Régalage de terres végétales sur l’ensemble du site sur une hauteur de 0,40 m ; Haie “Est” existante - Revégétalisation par ensemencement avec du Ray Grass : L2C veillera à ce qu’aucune plante invasive ne vienne coloniser le site ;

- Création d’un pierrier et d’une mouillère ;

0 7 - Démantèlement des infrastructures et évacuation des engins

5 et déchets liés à l’exploitation de l’ISDI.

Haie “Sud” existante L2C - Saint Dizier l’Evêque Demande d’Enregistrement au titre de la rubrique 2760-3 Entrée Sud-Ouest des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement + du site réaménagée Annexe 7 GéoPlusEnvironnement Plan de projet de réaménagement Sources : GéoPlusEnvironnement, L2C

ATTESTATION

Objet : Usage futur du site du lieu-dit « Champs de la Raye », sur la commune de Saint-Dizier-l’Evêque (90)

Je soussigné, ……………………………………, propriétaire de la parcelle cadastrée n° ZB 74 située au lieu-dit « Champs de la Raye », commune de Saint-Dizier-l’Evêque (90), atteste avoir pris connaissance de l’usage futur et du réaménagement prévu sur les terrains concernés par la demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE de l’Installation de Stockage de Déchets Inertes du lieu-dit « Champs de la Raye », sur les parcelles cadastrées au tableau annexé ci-après, présentée par la société « Les Carrières Comtoises » (L2C) et accepte, tel que décrit dans le dossier, l’état dans lequel sera remis le site lors de l’arrêt définitif de l’exploitation.

Fait à ………………………… Le…………………………….. En deux exemplaires

Signature :

P/J : Plan de réaménagement de principe Liste des parcelles cadastrales concernées

LISTE DES PARCELLES CADASTRALES CONCERNEES

Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI du lieu-dit « Champs de la Raye »)

Commune Section N° parcelle Saint-Dizier-l’Evêque ZB 74

Légende : Pierrier : Pente douce - Hauteur comprise entre 0,60 et 1 mètre ; - Exposition Sud ; Périmètre autorisé - Granulométrie variée (blocs rocheux, gravier, sable) ; - Roches de nature calcaire. Courbe topographique maîtresse Haie “Nord” déjà existante Courbe topographique secondaire Haie “Ouest” existante Remblais ensemencés

5 Haie arbustive 5

5

Pierrier

Mouillère

0 m 10 m 40 m 0 6

5 Echelle au 1 / 1 000

Accès à la parcelle agricole depuis l’ancienne entrée Nord-Est

Dépression humide (mouillère)

5

6 5

Grands principes de la remise en état à l’échéance de l’autorisation :

- Régalage de terres végétales sur l’ensemble du site sur une hauteur de 0,40 m ; Haie “Est” existante - Revégétalisation par ensemencement avec du Ray Grass : L2C veillera à ce qu’aucune plante invasive ne vienne coloniser le site ;

- Création d’un pierrier et d’une mouillère ;

0 7 - Démantèlement des infrastructures et évacuation des engins

5 et déchets liés à l’exploitation de l’ISDI.

Haie “Sud” existante L2C - Saint Dizier l’Evêque Demande d’Enregistrement au titre de la rubrique 2760-3 Entrée Sud-Ouest des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement + du site réaménagée Annexe 7 GéoPlusEnvironnement Plan de projet de réaménagement Sources : GéoPlusEnvironnement, L2C L2C – Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) – « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Annexe n°8

Relevés de propriétés pour la parcelle ZB74

Source : L2C

GéoPlusEnvironnement R15022306

L2C – Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) – « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Annexe n°9

Bordereau de suivi des inertes déjà en place au sein de la société L2C

Source : L2C

GéoPlusEnvironnement R15022306

L2C – Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) – « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Annexe n°10

Arrêté du 12 décembre 2014 relatif aux conditions d’admission des déchets inertes dans les installations relevant des rubriques 2515, 2516, 2517 et dans les installations de stockage des déchets inertes relevant de la rubrique 2760 de la nomenclature des installations classées

Source : LEGIFRANCE

GéoPlusEnvironnement R15022306

L2C – Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) – « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Annexe n°11

Méthodologie et résultats des inventaires des milieux naturels

Source : GEOPLUSENVIRONNEMENT

GéoPlusEnvironnement R15022306 1 METHODOLOGIE

1.1 Recherches bibliographiques

La récolte préliminaire des informations issues de différents organismes permet d’aiguiller les investigations sur le terrain. Les données récoltées concernent les points suivants :

L’historique de l’évolution du site qui permet de justifier l’état actuel de la zone ; La recherche bibliographique : des études réalisées auparavant permettent de mettre en évidence une évolution ou de rechercher des taxons plus ou moins sensibles déjà identifiés ; La prise de connaissance des réseaux existants (Observatoire de l’OPIE (Office Pour les Insectes et leurs Environnement), réseau des sites Natura 2000, Associations, etc.) ; L’étude par photo-interprétation des habitats naturels présents sur le site ; L’étude des facteurs abiotiques (Etudes : hydrogéologiques, piézométriques, topographiques, etc.) ; Les zonages d’importance écologique déjà identifiés.

Outils :

Il existe des organismes qui concentrent les données produites par les différents acteurs en lien avec l’environnement naturel. Ces informations peuvent être sous différentes formes : listes, données cartographiques, juridiques, …

Les acteurs principaux sont :

DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) Franche-Comté ; Conservatoire des Espaces Naturels de Franche Comté (CEN FC) ; Conservatoire Botanique National de Franche Comté (CBNFC) ; Conseil Régional Scientifique du Patrimoine Naturelle (CRSPN) de Franche Comté ; Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) de Franche Comté ; Muséum National d’Histoire Naturel (MNHN) ; Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN).

1.2 Inventaire écologique

1.2.1 Habitats naturels et flore

Une prospection systématique a été menée dans les différents habitats naturels présents lors des différents passages de terrain. Celle-ci a permis de rechercher d’éventuels habitats inscrits à l’Annexe I de la Directive européenne de 1992, dite « Directive Habitats », au titre de la conservation des habitats d’intérêt communautaire, et d’éventuelles espèces végétales inscrites à l’Annexe II ou IV de la « Directive Habitats » ou présentant un statut de protection et/ou de conservation à l’échelle nationale, régionale ou locale.

La détermination des unités de végétation ou des habitats, rencontrés sur le périmètre d’étude, repose sur l’utilisation de la méthode dite « phytosociologique ».

La phytosociologie est une science qui étudie la façon dont les plantes s’organisent et s’associent entre elles dans la nature afin de former des entités ou communautés végétales distinctes.

La méthode phytosociologique est basée sur l’analyse de la composition floristique par des traitements statistiques pour définir des groupements phytosociologiques homogènes ou habitats.

On utilisera notamment le coefficient d’abondance-dominance de Braun-Blanquet.

Echelle des coefficients + 1 2 3 4 5 Recouvrement Très faible < 5 % 5 à 25 % 25 à 50 % 50 à 75 % 75 à 100 %

Des relevés phytosociologiques, couplés à de simples relevés de végétation au parcours (habitats linéaires ou très artificialisés), ont été réalisés pour caractériser et cartographier toutes les unités de végétation se rattachant ou non à des habitats d’intérêt communautaire.

A partir de l’analyse des inventaires floristiques et des relevés phytosociologiques, on attribuera, pour chaque habitat, un code correspondant à la classification internationale EUNIS (EUropean Nature Information System). Il s’agit d’un système hiérarchisé de classification des habitats européens construit à partir de la typologie CORINE Biotopes. La correspondance entre ces deux classifications est établie afin de faciliter l’identification des habitats naturels.

Pour les habitats d’intérêt communautaire éventuels, un second code sera défini. Il correspond au code Natura 2000, attribué aux éventuels habitats d’intérêt communautaire, inscrits à l’Annexe I de la « Directive Habitats » sur la base du référentiel typologique européen actuellement en vigueur (Romao, 1999).

Ce diagnostic floristique permet de cerner les potentialités écologiques et biologiques du site étudié et notamment d’évaluer l’intérêt patrimonial des habitats et de la flore dans un contexte local, régional, national, voire européen.

1.2.2 Faune 1.2.2.1 Mammifères (hors chiroptères) Pour les mammifères, il est difficile de réaliser un inventaire exhaustif, ou tout au moins proche de l’exhaustivité, sans développer des techniques et moyens très lourds comme différents types de piégeages (micromammifères, etc.).

La collecte d’informations a donc consisté en l’observation directe d'individus, lorsque cela était possible (cela ne concerne généralement qu’un nombre limité d’espèces et reste, pour beaucoup d’entre elles, fortuite), et en la recherche d'indices de présence (fèces, traces, terriers, restes de repas, etc.) dans les différents habitats naturels du site d'étude et de ses abords.

L’inventaire se base donc sur un contact direct des espèces (ouïe et vue) et indirect par l’intermédiaire d’indices de présence (traces, coulées, épreintes, empreintes, cadavres, restes de repas, dégâts visibles sur le milieu) dans les zones potentiellement favorables.

1.2.2.2 Oiseaux Les oiseaux ont été inventoriés directement (vue, ouïe) ou indirectement (traces, fèces, restes de repas), au travers de points d’écoute et le long d’un transect traversant les différents habitats du site d’étude.

En fonction du cycle biologique des espèces (nicheuse, migratrice, de passage, gagnage), des types d’habitats présents et des conditions météorologiques, il convient d’adapter l’inventaire pour être le plus représentatif possible sur le site.

Les observations directes ont été effectuées à l’aide d’une paire de jumelles 10x42.

1.2.2.3 Entomofaune Les recherches entomologiques ont été axées sur les principaux groupes (lépidoptères diurnes, odonates, coléoptères et orthoptères).

Des prospections non systématiques ont été menées sur les éventuelles espèces de coléoptères saproxylophages d’intérêt communautaire pouvant coloniser le secteur.

Les autres groupes ont été recherchés et identifiés à vue (détection à l'œil nu après ou non capture au filet).

Pour les coléoptères, les investigations ont essentiellement consisté en la recherche d’indices de présence (cadavres, trous d’émergence).

Tout comme pour la flore, les recherches ont été menées afin d’identifier de potentielles espèces à statut de protection et/ou de conservation défavorable, ou encore présentant un indice de rareté avéré aux différentes échelles européenne à locale, ceci sur la base de différents arrêtés, textes officiels, ou ouvrages spécialisés.

1.2.2.4 Herpétofaune Amphibiens :

Les amphibiens possèdent un habitat étendu qui additionne 4 types de milieux exploités successivement au cours de l’accomplissement de leur cycle de vie annuel : site d’hivernage, site de reproduction, terrain de chasse et quartier d’été.

Une même unité spatiale fournit rarement l’ensemble des conditions nécessaires. Les amphibiens ont donc développé des comportements migratoires plus ou moins marqués afin de répondre à leurs besoins vitaux.

Les recherches s’articulent au printemps aussi bien en milieux terrestre qu'aquatique, sur tous les stades de développement, avec une prospection visuelle dans les zones favorables, notamment les zones de ponte où s’observent d’importants rassemblements, des captures à l’épuisette pour l’identification des pontes et des stades larvaires et des écoutes nocturnes pour les anoures (grenouilles et crapauds).

La recherche est ciblée aux abords des milieux favorables comme les mares, étangs, prairies, saulaies, lisières. Reptiles :

Les reptiles étant relativement discrets, la recherche reste essentiellement visuelle avec une attention portée en zone d’écotone, les zones ensoleillées, les zones de refuge.

Les saisons les plus favorables restent mai-juin et septembre-octobre. L’ensoleillement étant parfois trop intense lors de la saison estivale, ce qui limite l’activité des reptiles.

Une recherche bibliographique complète les inventaires afin d’affiner, en fonction des caractéristiques écologiques du site, les espèces potentiellement présentes.

1.2.3 Cartographie d’espèces remarquables

Toutes les espèces identifiées d’intérêt communautaire et/ou remarquables sont dénombrées et géoréférencées sur les cartes de terrain.

1.3 Rappel réglementaire sur la protection et le caractère remarquable des espèces et des habitats

1.3.1 Statut de protection des espèces et des habitats

On appelle « espèce protégée » toute espèce animale ou végétale pour laquelle s’applique une réglementation qui lui assure une protection vis-à-vis des projets d’aménagement et de toute action de l’Homme pouvant lui porter atteinte.

Dans le cadre des dossiers de demande d’autorisation, les études d’impact se doivent d’étudier la compatibilité entre le projet d’aménagement et la réglementation en matière de protection des habitats, de la faune et de la flore.

Ainsi, dans une démarche d’anticipation, les contraintes réglementaires identifiées dans le cadre de cette étude écologique s’appuient sur des textes en vigueur au moment où l’étude est rédigée.

Cette réglementation s’applique à différentes échelles :

Le droit communautaire : il s’applique sur le territoire européen des Etats membres : o Directive 2009/147/CEE du 30 novembre 2009, dite « Directive Oiseaux » ; o Directive 92/43/CEE du 21 mai 1992, dite « Directive Habitats / Faune / Flore ». Le droit français : la protection des espèces est régie par l’Article L.411-1 du Code de l’Environnement stipulant « l’interdiction de toute destruction, enlèvement, naturalisation, colportage (…) d’espèces animales non domestiques ou végétales non cultivées lorsqu’un intérêt scientifique particulier ou que les nécessités de la préservation du patrimoine biologique justifient leur conservation ». Pour chaque groupe d’espèces, un Arrêté Ministériel fixe la liste des espèces protégées. Il indique également le territoire pour lequel s’applique cette protection et les modalités précises de cette dernière.

Le tableau ci-après récapitule les différents textes réglementaires pour l’ensemble des cortèges.

Il est à noter, à ce sujet, que de nouveaux arrêtés ont été pris, en 2007 concernant les mammifères, les amphibiens et les reptiles, les insectes et les mollusques, et en 2009 pour les oiseaux. Ces arrêtés, définissent des listes d’espèces protégées pour lesquelles l’habitat est maintenant également protégé.

Niveau régional Cortège Niveau européen Niveau national et/ou départemental Habitat et Flore terrestre

Arrêté ministériel du 22 Directive Habitats / juin 1992 Arrêté du 20 janvier 1982 (modifié) relatif à la liste des espèces végétales Faune / Flore 92/43/CEE Flore protégées sur l'ensemble du territoire fixant la liste des espèces du 21 mai 1992 végétales protégées en franche-comté

Arrêté du 23 avril 2007 fixant les listes des Insectes insectes protégés sur l’ensemble du territoire (néant) et les modalités de leur protection

Arrêté du 19 novembre 2007 fixant la liste Directive Habitats / Reptiles- des amphibiens et reptiles protégés sur (néant) Faune / Flore 92/43/CEE Amphibiens l’ensemble du territoire du 21 mai 1992 Arrêté du 9 juillet 1999 fixant la liste des espèces de Arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des vertébrés protégées mammifères terrestres protégés sur menacées d'extinction en (néant) Mammifères l'ensemble du territoire et les modalités de et dont l'aire de leur protection répartition excède le territoire Directive Oiseaux Arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des d'un département Oiseaux 2009/147/CEE du 30 oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire (néant) novembre 2009 et les modalités de leur protection

1.3.1 Caractère remarquable des espèces et des habitats

Les listes d’espèces protégées ne sont pas nécessairement indicatrices du caractère remarquable des espèces. Si, pour la flore, les protections légales sont assez bien corrélées à leur statut de conservation, aucune considération de rareté n’intervient, par exemple, dans la définition des listes d’oiseaux protégés.

On entend par espèces/habitats remarquables :

Les espèces et les habitats répondants aux cotations mises en place par l’UICN bénéficiant alors de statuts de conservation préoccupants : quasi-menacé, vulnérable, en danger et en danger critique d’extinction. Elles peuvent être concernées par les échelles mondiale, européenne, nationale et régionale ; Les espèces et habitats dont le statut de rareté témoigne d’une faible représentativité à l’échelle d’une zone considérée ; Les espèces bénéficiant du caractère « déterminantes » inscrites sur les listes régionales et/ou départementales dont la présence sur le territoire peut motiver la désignation de Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) ; Les espèces et habitats ne bénéficiant d’aucun statut particulier, mais se trouvant dans des conditions écologiques ou biogéographiques particulières (en limite d’aire de répartition, surface des habitats) et présentant un intérêt exceptionnel (effectif remarquable, endémisme, etc.).

Ces informations sont disponibles via les listes rouges, les synthèses régionales ou départementales, la littérature naturaliste, etc. Elles sont établies par les organismes compétents et sont représentatives d’un secteur géographique considéré : mondial, européen, national, une régional, un département.

Tableau 1 : Synthèse des textes et outils relatifs aux caractères remarquables de la faune et de la flore.

Cortège Niveau européen Niveau national Niveau local Flore terrestre

2004 Red List of threatened species Liste rouge régionale Habitat – A global species assessment de la flore vasculaire naturels (UICN, 2004) Livre Rouge de la flore menacée de France. Tome I : de Franche-Comté espèces prioritaires (MNHN, CBNP, MEDD, 1995) SBFC - 2014 Manuel d’interprétation des habitats Flore de l’Union Européenne EUR 25 Liste espèces déterminantes (Commission européenne, 2003) ZNIEFF de Franche Comté Faune terrestre Listes rouges régionales Les Papillons de jour de France, Belgique, d’insectes de Franche-Comté Luxembourg (LAFRANCHIS, 2000) 2004 Red List of threatened species OPIE de Franche Comté – 2013 Les Libellules de France, Belgique, – A global species assessment Insectes Luxembourg (Duguet & Melki, 2006) (UICN, 2004) Liste des espèces Keith, P. 1994. Inventaire de la faune déterminantes ZNIEFF en menacée en France. MNHN WWF Franche Comté LPO Franche Comté - 2007 Liste rouge des espèces menacées en France – Chapitre Oiseaux nicheurs de France métropolitaine (MNHN, UICN, 2008) Liste rouge des espèces menacées en MNHN, 1994 - Oiseaux France – Chapitre Oiseaux non nicheurs Inventaire de la de France métropolitaine (MNHN, UICN, Liste rouge des Mammifères faune menacée LPO, SEOF (Société d’Etudes (hors Chiroptères), Oiseaux, en France Reptiles et Amphibiens de Ornithologiques de France) & ONCFS (Office Nationale de la Chasse et de la Franche-Comté. Faune Sauvage), 2011) LPO Franche Comté - 2008

La Liste rouge des espèces menacées en Liste des espèces France - Chapitre Mammifères de France déterminantes ZNIEFF en métropolitaine UICN France, MNHN, Franche Comté Mammifères SFEPM (Société Française pour l’Etudes et LPO Franche Comté - 2007 la Protection des Mammifères) & ONCFS (2009).

2004 Red List of threatened species Les Amphibiens de France, Belgique, Reptiles- – A global species assessment Luxembourg (DUGUET & MELKI, 2003) Amphibiens (UICN, 2004) 2 RESULTATS DES INVENTAIRES DE TERRAIN

2.1 Flore

Nom scientifique Nom vernaculaire Nom scientifique Nom vernaculaire Acer campestre L. Erable champêtre Malus domestica Borkh. Pommier cultivé Acer negundo L. Erable negundo Matricaria recutita L. Matricaire camomille Acer pseudoplatanus L. Erable sycomore Medicago lupulina L. Luzerne lupuline Achillea millefolium L. Achillée millefeuille Myosotis arvensis Hill Myosotis des champs Alliaria petiolata (M. Bieb.) Cavara & Alliaire Orchis mascula (L.) L. Orchis mâle Grande Anemone nemorosa L. Anémone des bois Paris quadrifolia L. Parisette à quatre feuilles Angelica archangelica L. Angélique vraie Plantago lanceolata L. Plantain lancéolé Anthoxanthum odoratum L. Flouve odorante Plantago major L. Grand plantain Anthyllis vulneraria L. Anthyllide vulnéraire Poa compressa L. Pâturin comprimé Arum maculatum L. Arum tâcheté Poa nemoralis L. Pâturin des bois Asplenium trichomanes L. Doradille polytric Poa pratensis L. Pâturin des prés Bellis perennis L. Pâquerette vivace Poa trivialis L. Pâturin commun Brassica napus L. Colza Polygonatum multiflorum (L.) All. Sceau-de-Salomon multiflore Bromus sterilis L. Brome stérile Polygonum aviculare L. Renouée des oiseaux Buxus sempervirens L. Buis commun Populus alba L. Peuplier blanc Capsella bursa-pastoris (L.) Medik. Capselle bourse-à- Populus tremula L. Peuplier tremble pasteur Cardamine hirsuta L. Cardamine hérissée Prunus avium (L.) L. [1755] Merisier vrai Cardamine pratensis L. Cardamine des prés Prunus spinosa L. Prunellier Carpinus betulus L. Charme Hedera helix Lierre Clematis vitalba L. Clématite des haies Picea abies Epicea Cornus sanguinea L. Cornouiller sanguin Ranunculus ficaria L. Ficaire fausse-renoncule Corylus avellana L. Noisetier,Coudrier Ranunculus repens L. Renoncule rampante Crataegus laevigata (Poir.) DC. Aubépine à deux styles Ranunculus acris L. Renoncule âcre Crataegus monogyna Jacq. Aubépine à un style Ranunculus bulbosus L. Renoncule bulbeuse Dactylis glomerata L. Dactyle aggloméré Reynoutria japonica Houtt. Renouée du Japon Daucus carota L. Carotte sauvage Rosa canina (Groupe) Rosier des chiens Equisetum arvense L. Prêle des champs Rubus idaeus L. Framboisier Euphorbia amygdaloides L. Euphorbe des bois Rumex acetosa L. Oseille des prés Euphorbia cyparissias L. Euphorbe petit-cyprès Rumex obtusifolius L. Oseille à feuilles obtuses Evonymus europaeus L. Fusain d'Europe Salix caprea L. Saule marsault Fagus sylvatica L Hêtre Salix cinerea L. Saule cendré Fragaria viridis Weston Fraisier vert Salix viminalis L. Saule des vanniers Fraxinus excelsior L. Frêne élevé Sambucus nigra L. Sureau noir Galium aparine L. Gaillet gratteron Sanguisorba minor Scop. Petite Pimprenelle Galium mollugo L. Gaillet mollugine Sedum album L. Orpin blanc Galium odoratum (L.) Scop. Aspérule odorante Senecio jacobaea L. Séneçon jacobée Geranium robertianum L. Géranium herbe-à- Sonchus asper (L.) Hill Laiteron rude Robert Geranium rotundifolium L. Géranium à feuilles Stellaria graminea L. Stellaire graminée rondes Helleborus foetidus L. Hellébore fétide Symphytum officinale L. Grande consoude Heracleum sphondylium L. Berce commune Tanacetum vulgare L. Tanaisie commune Holcus lanatus L. Houlque laineuse Taraxacum ruderalia (Groupe) Pissenlit commun Hypericum perforatum L. Millepertuis perforé Trifolium pratense L. Trèfle des prés Hypochaeris maculata L. Porcelle à feuilles Trifolium repens L. Trèfle blanc tachées Juglans regia L. Noyer commun Tussilago farfara L. Tussilage Lamium galeobdolon (L.) L. Lamier jaune Urtica dioica L. Grande ortie Lapsana communis L. Lampsane commune Verbascum thapsus L. Molène bouillon-blanc Lathyrus linifolius (Reichard) Bässler Gesse des montagnes Veronica arvensis L. Véronique des champs subsp. montanus (Bernh.) Bässler Lathyrus pratensis L. Gesse des prés Veronica hederifolia L. Véronique à feuilles de lierre Ligustrum vulgare L. Troène commun Viburnum lantana L. Viorne mancienne Lonicera periclymenum L. Chèvrefeuille des bois Vicia sativa L. Vesce cultivée Lonicera xylosteum L. Chèvrefeuille des haies Viola arvensis Murray Pensée des champs Lotus corniculatus L. Lotier corniculé Viola reichenbachiana Jord. ex Violette de Reichenbach Boreau Luzula campestris (L.) DC. Luzule des champs Viscum album L. Gui 2.2 Faune

2.2.1 Avifaune

Espèces d'oiseaux inventoriées Statut de protection Liste rouge

International Communautaire France Localisation

Noms par rapport CITES

Noms latins au projet Convention Convention Convention Directive Oiseaux Non Franche ZNIEFF vernaculaires UICN Comté de Bonn de Berne de oiseaux National nicheurs nicheurs Washington Prunella Accenteur HPP Annexe II Article 3 LC LC NA LC modularis mouchet Accipiter Autour des IPP/HPP Annexe III Article 3 LC LC LC LC gentilis palombes Motacilla Bergeronnette IPP/HPP Annexe II Article 3 NA NA NA LC alba grise Emberiza Bruant jaune IPP/HPP Annexe II Article 3 LC NT NA LC citrinella Buteo buteo Buse variable HPP Annexe II Annexe A Article 3 LC LC NA LC Carduelis Chardonneret IPP/HPP Annexe II Article 3 LC LC NA LC carduelis élégant Corvus Corbeau freux HPP Annexe II LC LC LC LC frugilegus Corvus Corneille HPP Annexe II LC LC NA LC corone noire Falco Faucon HPP Annexe II Annexe A Article 3 LC LC NA LC tinnunculus crécerelle Sylvia Fauvette à IPP/HPP Annexe II Annexe II Article 3 LC LC NA LC atricapilla tête noire Fauvette des Sylvia borin IPP Annexe II Annexe II Article 3 LC LC DD LC jardins Garrulus Geai des HPP Annexe II LC NA NA LC glandarius chênes Turdus Grive draine HPP Annexe III Annexe II LC LC NA LC viscivorus Turdus Grive HPP Annexe III Annexe II LC LC NA LC philomelos musicienne Hirundo Hirondelle HPP Annexe II Article 3 LC LC LC LC rustica rustique Carduelis Linotte IPP/HPP Annexe III Article 3 LC VU NA LC cannabina mélodieuse Turdus Merle noir IPP/HPP Annexe III Annexe II LC LC NA LC merula Cyanistes Mésange IPP/HPP Annexe II Article 3 LC LC NA LC caeruleus bleue Mésange Parus major IPP/HPP Annexe II Article 3 LC LC NA LC charbonnière Periparus Mésange HPP Annexe II Article 3 LC NT NA LC ater noire Poecile Mésange HPP Annexe II Article 3 LC LC / LC palustris nonnette Milvus Milan noir IPP/HPP Annexe II Annexe A Annexe I Article 3 LC LC NA NT OUI migrans Milvus Milan royal IPP/HPP Annexe II Annexe A Annexe I Article 3 NT VU VU EN OUI milvus Passer Moineau HPP Article 3 LC LC NA LC domesticus domestique Dendrocopos Pic épeiche IPP/HPP Annexe II Article 3 LC LC NA LC Espèces d'oiseaux inventoriées Statut de protection Liste rouge

International Communautaire France Localisation

Noms par rapport CITES Noms latins au projet Convention Convention Convention Directive Oiseaux Non Franche ZNIEFF vernaculaires UICN

de Bonn de Berne de oiseaux National nicheurs nicheurs Comté Washington major Dryocopus Pic noir HPP Annexe II Annexe I Article 3 LC LC / LC martius Pica pica Pie bavarde IPP/HPP Annexe II LC LC / LC Columba Pigeon ramier HPP Annexe II et III LC LC LC LC palumbus Fringilla Pinson des IPP/HPP Annexe III Article 3 LC LC NA LC coelebs arbres Phylloscopus Pouillot HPP Annexe II Annexe II Article 3 LC LC NA LC collybita véloce Regulus Roitelet triple- HPP Annexe II Article 3 LC LC NA LC ignicapilla bandeau Erithacus Rougegorge HPP Annexe II Article 3 LC LC NA LC rubecula familier Phoenicurus Rougequeue IPP/HPP Annexe II Article 3 LC LC NA LC ochruros noir Sitta Sittelle HPP Annexe II Article 3 LC LC / LC europaea torchepot Streptopelia Tourterelle HPP Annexe III Annexe II LC LC NA LC decaocto turque Troglodytes Troglodyte IPP/HPP Annexe II Article 3 LC LC NA LC troglodytes mignon Légende : Statut de protection : France : Article 3 : Protection Nationale de l’Arrêté du 29/10/2009 fixant la liste des oiseux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Européen : Directive Oiseaux (79/409/CEE) : Annexe I (Espèces nécessitant des mesures de conservations spéciale de leurs habitats) Annexe II : (Espèces pouvant faire l'objet d'actes de chasse en accord avec la législation en vigueur) ; Annexe III (Modalités de commercialisation des espèces chassables). Internationale : CITES : relatif au commerce des espèces ; Berne annexe II : Espèces de faune strictement protégées ; Annexe III : Espèces de faune protégées ; Annexe IV : Liste des espèces pour lesquelles les moyens et méthode de captures ou de chasse sont réglementés. Bonn : conservation des espèces migratrices. Liste Rouge : LC : Préoccupation mineure ; V/VU : Vulnérable ; NT : Quasi menacée ; EN : En danger, NA : Non applicable (espèce non soumise à évaluation car introduite récemment ou nicheuse occasionnelle ou marginale en métropole) ; / : non évaluée Localisation vis-à-vis du projet : IPP : Intérieur Périmètre Projet, HPP : Hors Périmètre Projet

2.2.2 Amphibiens

Amphibien inventorié Statut de protection Liste rouge Noms Localisation Convention Noms latins National UICN Européenne Nationale FC vernaculaires de Berne Crapaud Bufo bufo IPP Annexe III Article 3 LC LC LC LC commun Légende : Statut de protection : PN : Protection Nationale de l’Arrêté du 19/11/2007 fixant la liste des reptiles et amphibiens protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Européen : Directive Habitat Faune Flore (92/43/CEE) :Annexe II (Espèces animales et végétales nécessitant une désignation) Annexe IV (Espèces animales et végétales d'intérêt communautaires nécessitant une protection stricte) ; Annexe III (Modalités de commercialisation des espèces chassables). Internationale : Berne annexe II : Espèces de faune strictement protégées ; Annexe III : Espèces de faune protégées ; Annece IV : Liste des espèces pour lesquelles les moyens et méthode de captures ou de chasse sont réglementés. Liste Rouge : LC : Préoccupation mineure ; VU Vulnérable ; NT : Quasi menacée ; EN : En danger, NA : Non applicable (espèce non soumise à évaluation car introduite récemment ou nicheuse occasionnelle ou marginale en métropole) ; / : non évaluée. Localisation dans périmètre du projet : IPP : Intérieur Périmètre Projet, HPP : Hors Périmètre Projet

2.2.3 Reptiles

Reptile inventorié Statut de protection Liste rouge Directive Noms Noms Localisation Convention habitats, National UICN Européenne Nationale FC latins vernaculaires de Berne faune, flore Podarcis Lézard des IPP/HPP Annexe IV Annexe II article 2 LC LC LC LC muralis murailles Légende : Statut de protection : PN : Protection Nationale de l’Arrêté du 19/11/2007 fixant la liste des reptiles et amphibiens protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Européen : Directive Habitat Faune Flore (92/43/CEE) : Annexe II (Espèces animales et végétales nécessitant une désignation) Annexe IV (Espèces animales et végétales d'intérêt communautaires nécessitant une protection stricte) ; Annexe III (Modalités de commercialisation des espèces chassables). Internationale : Berne annexe II : Espèce de faune strictement protégées ; Annexe III : Espèces de faune protégées ; Annexe IV : Liste des espèces pour lesquelles les moyens et méthode de captures ou de chasse sont réglementés. Liste Rouge : LC : Préoccupation mineure ; VU Vulnérable ; NT : Quasi menacée ; EN : En danger, NA : Non applicable (espèce non soumise à évaluation car introduite récemment ou nicheuse occasionnelle ou marginale en métropole) ; / : non évaluée. Localisation dans périmètre du projet : IPP : Intérieur Périmètre Projet, HPP : Hors Périmètre Projet

2.2.4 Entomofaune

Entomofaune inventoriée Liste rouge Espèce Localisation par Noms prioritaire Noms latins rapport au projet UICN Europe Nationale FC vernaculaires ORGFH Lépidoptères Pyronia tithonus Amaryllis IPP/HPP / LC LC LC Anthocharis Aurore IPP/HPP / LC LC LC cardamines Celastrina Azuré des HPP / LC LC LC argiolus nerpruns Vanessa cardui Belle dame IPP/HPP / LC LC LC Coenonympha Fadet commun HPP / LC LC LC pamphilus Papilio machaon Machaon IPP / LC LC LC Piéride de la Leptidea sinapis HPP / LC LC LC Moutarde Pieris napi Piéride du navet IPP/HPP LC LC LC LC Cupido argiadies Azuré du trèfle HPP / LC LC LC IV Légende : ORGFH : Niveau de priorité décroissant : groupe 1 : espèces dont les menaces ou les priorités d'actions sont fortes aux niveaux national et international et dont la région détient une certaine responsabilité ; groupe IV : espèces dont les niveaux de menaces ou de priorité d'actions (France et/ou international) sont faibles et dont la Franche-Comté ne détient pas de responsabilité particulière. Liste Rouge : LC : Préoccupation mineure ; VU Vulnérable ; NT : Quasi menacée ; EN : En danger, NA : Non applicable (espèce non soumise à évaluation car introduite récemment ou nicheuse occasionnelle ou marginale en métropole) ; / : non évaluée. Localisation dans périmètre du projet : IPP : Intérieur Périmètre Projet, HPP : Hors Périmètre Projet

2.2.5 Mammifères (hors chiroptères)

Mammifères inventoriés Statut de protection Liste rouge Communautaire Mammifères Noms Localisation Noms latins Convention Directive National UICN Europe continentaux FC vernaculaires de Berne habitats de France Hérisson Erinaceus europaeus HPP Annexe III PN LC LC LC LC d'Europe Légende : Statut de protection : PN : Protection Nationale de l’Arrêté du 23/04/2007 et fixant la liste des mammifères terrestre, insectes et mollusque protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Européen : Directive Habitat Faune Flore (92/43/CEE) : Annexe II (Espèces animales et végétales nécessitant une désignation) Annexe IV (Espèces animales et végétales d'intérêt communautaires nécessitant une protection stricte) ; Annexe III (Modalités de commercialisation des espèces chassables). Internationale : Berne annexe II : Espèces de faune strictement protégées ; Annexe III : Espèces de faune protégées ; Annexe IV : Liste des espèces pour lesquelles les moyens et méthode de captures ou de chasse sont réglementés. National : C : Chassable, N : Nuisible Liste Rouge : LC : Préoccupation mineure ; VU Vulnérable ; NT : Quasi menacée ; EN : En danger, NA : Non applicable (espèce non soumise à évaluation car introduite récemment ou nicheuse occasionnelle ou marginale en métropole) ; / : non évaluée. Localisation dans vis-à-vis du projet : IPP : Intérieur Périmètre Projet, HPP : Hors Périmètre Projet

L2C – Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) – « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Annexe n°12

Courrier de la DRAC Franche-Comté relatif au patrimoine culturel

Source : DRAC FRANCHE-COMTE

GéoPlusEnvironnement R15022306 PRÉFET DE LA RÉGION FRANCHE-COMTÉ

Besançon, le Direction régionale des affaires culturelles de Franche-Comté

Affaire suivie par : Virginie Fassenet Pôle : Patrimoines, architecture et cadre de vie Secteur : Coordination Tél. : 03 81 65 72 15 Courriel : [email protected]

N/Réf. : PACV/VF/2014/n° V/Réf : votre courrier du 9 juillet 2014 P.J. : 5

Objet : 90 - SAINT-DIZIER-L'EVEQUE – Etude de faisabilité pour un projet industriel Demande de renseignements

Monsieur,

Dans le cadre du dossier mentionné en objet, vous avez souhaité obtenir des renseignements sur le patrimoine situé sur la commune de Saint-Dizier-l'Evêque.

Patrimoine archéologique

Vous trouverez, en annexe, la liste des sites ou indices archéologiques actuellement connus du service régional de l'archéologie, au moment de votre requête, sur le territoire communal. – Les sites numérotés 1, 3, 4, 5 et 7 à 11 sont reportés sur la carte ci-jointe. – Le site numéro 6 ne peut être localisé avec précision. – Aucune entité n'est attribuée au numéro 2.

A ce jour, la commune fait l'objet d'un arrêté de zone de présomption de prescriptions archéologiques n° 03/151 daté du 25 août 2003 (voir plan en annexe). Tous les projets situés dans cette zone devront être présentés à la Direction régionale des affaires culturelles (service régional de l'archéologie). Lors de la saisine et après instruction des projets d’aménagement ou de construction, le service régional de l'archéologie proposera, si besoin est, des prescriptions au titre de l'archéologie préventive. Ces prescriptions feront alors l'objet d'un arrêté préfectoral transmis à la personne projetant les travaux et à l'autorité administrative chargée de l'instruction du dossier afin, par exemple, de mettre en place un diagnostic archéologique.

GéoPlusEnvironnement A l'attention de Johan MAZUY 7, rue du Breuil 88200 REMIREMONT

Direction régionale des affaires culturelles Hôtel de Magnoncourt – 7 rue Charles Nodier – 25043 Besançon Cedex Téléphone : 03 81 65 72 00 – Télécopie : 03 81 65 72 72 - Site Internet : www.franche-comte.culture.gouv.fr Je vous saurai gré de prendre en compte, au titre des informations utiles et en application de l'article R 123-2 du Code de l'urbanisme, les rappels législatifs et réglementaires suivants, applicables à l'ensemble du territoire communal : – Code du Patrimoine et notamment son Livre V ; – Loi n°2001-44 du 17 janvier 2001 relative à l'archéologie préventive et son décret d'application n°2002-89 du 16 janvier 2002 ; – Loi modificative n°2003-707 du 1er août 2003 et son décret d'application n°2004- 490 du 3 juin 2004 ; – Loi n° 2004-804 du 9 août 2004 (article 17).

Enfin, en application du Code du Patrimoine, articles L531-14 à 16 et R531-8 à 10, réglementant les découvertes fortuites, toute découverte archéologique de quelque nature qu'elle soit, doit être signalée immédiatement à la Direction régionale des affaires culturelles (service régional de l'archéologie, tél. 03 81 65 72 00), soit directement, soit par l'intermédiaire de la mairie. Les vestiges découverts ne doivent en aucun cas être détruits avant examen et avis d'un archéologue habilité. Tout contrevenant serait passible des peines prévues aux articles L544-1 à L544-13 du Code du Patrimoine, livre V archéologie, chapitre 4, dispositions pénales.

Patrimoine protégé au titre des monuments historiques

La commune de Saint-Dizier-l'Evêque est concernée par deux protections au titre des monuments historiques. - L'église Saint-Martin est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 6 janvier 1926. - La fontaine-lavoir est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 27 octobre 2006. Vous trouverez, ci-joint, un plan faisant figurer les périmètres de protection autour de ces édifices.

Protection au titre des sites

Le Val Saint-Dizier est un site protégé au titre du code de l'environnement depuis le 8 août 1978. Vous en trouverez la délimitation en annexe.

Restant à votre disposition pour tout renseignement complémentaire, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.

Copie : - STAP - SRA

Direction régionale des affaires culturelles Hôtel de Magnoncourt – 7 rue Charles Nodier – 25043 Besançon Cedex Téléphone : 03 81 65 72 00 – Télécopie : 03 81 65 72 72 - Site Internet : www.franche-comte.culture.gouv.fr Ministère de la Culture et de la Communication Direction générale des patrimoines

Ma sélection

Zones de présomption de prescription archéologique - - 90

En date du : 2003-08-25 Propriétaire : DRAC Franche-Comté Données de référence

Parcelles cadastrales Propriétaire : IGN Cartes IGN Propriétaire : IGN

km

Source : Ministère de la Culture et de la Communication, © 2010 - IGN Géoportail 0 0.5 1 WWUHHH WWVHHH WWWHHH IHHHHHH

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PSHRQ2fes—nçon2™edexF2PTFHVFPHIR i™helle2X2IGPSHHH COMMUNE DE SAINT-DIZIER-L'EVEQUE (90)

LISTE D'ENTITÉS ARCHÉOLOGIQUES

90 090 0001 / SAINT-DIZIER-L'EVEQUE / Eglise de Saint-Dizier / / Néolithique ? / outillage lithique 90 090 0003 / SAINT-DIZIER-L'EVEQUE / Carrière / Néolithique ancien / outillage lithique 90 090 0004 / SAINT-DIZIER-L'EVEQUE / Au Village / Néolithique récent / outillage lithique 90 090 0005 / SAINT-DIZIER-L'EVEQUE / Le Rond Bois /Néolithique - Age du bronze / débitage lithique 90 090 0006 / SAINT-DIZIER-L'EVEQUE / Val de Saint-Dizier /cimetière / Haut moyen-âge 90 090 0007 / SAINT-DIZIER-L'EVEQUE / Eglise de Saint-Dizier /occupation / Gallo-romain 90 090 0008 / SAINT-DIZIER-L'EVEQUE / Eglise de Saint-Dizier / cimetière / Haut moyen-âge 90 090 0009 / SAINT-DIZIER-L'EVEQUE / Eglise de Saint-Dizier / église / Haut moyen-âge 90 090 0010 / SAINT-DIZIER-L'EVEQUE / Eglise de Saint-Dizier / église / Moyen-âge classique 90 090 0011 / SAINT-DIZIER-L'EVEQUE / Au Village / Moyen-âge / poterie

DRAC Service de l'archéologie 7 février 2013 Ministère de la Culture et de la Communication Direction générale des patrimoines

Saint-Dizier-l'Evêque - périmètres de monuments historiques

Ma sélection

Périmètre de protection d'un monument historique - Doubs - 25

En date du : 2014-08-12 Propriétaire : DRAC Franche-Comté Périmètre de protection d'un monument historique - Haut-Rhin - 68

En date du : 2014-05-06 Propriétaire : DRAC Alsace Périmètre de protection d'un monument historique - Territoire-de-Belfort - 90

En date du : 2008-09-08 Propriétaire : STAP 90 - Territoire-de-Belfort Immeubles classés ou inscrits - Territoire-de-Belfort - 90

En date du : 2013-08-23 Propriétaire : STAP 90 - Territoire de Belfort Données de référence

Parcelles cadastrales Propriétaire : IGN Cartes IGN Propriétaire : IGN Ortho-imagerie Propriétaire : IGN

km

Source : Ministère de la Culture et de la Communication, © 2010 - IGN Géoportail 0 0.1 0.2 VAL SAINT-DIZIER

Territoire de Belfort ( Date d'arrêté ou de décret : 08/08/1978

Surface : 585.83 ha Franche-Comté

Fiche éditée le : 20 novembre 2004

Commune : , Saint-Dizier-L'évêque

© IGN - PARIS 1998 - SCAN25 ®

Pour une définition cadastrale du périmètre du site, il convient de se référer au texte réglementaire classant ou inscrivant le site. Le périmètre figurant sur cette carte n'est pas opposable aux tiers.

Périmètre du site SITE INSCRIT SITE INSCRIT 0 0.25 0.5 Kilomètres

DIREN de Franche-Comté - 5, rue du Général Sarrail - BP 137- 25014 Besançon CEDEX - Tél. 03.81.61.53.33 - [email protected] L2C – Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) – « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Annexe n°13

Fiches de mesure de bruit

Source : GEOPLUSENVIRONNEMENT

GéoPlusEnvironnement R15022306 FICHE MESURE DE BRUIT RESIDUEL SA HAD L2C - ISDI Saint Dizier l’Evêque (90)

Point de mesure STATION A «Limite de site»

Emplacement Limite Nord du site ZER1 Entre le chemin Est et le premier LSB ZER2 panneau “chantier interdit” LSA

LSC ZER3 Nature SITE HORS ACTIVITE Mesure diurne

Date et heure 12/06/14 à 17h02

Conditions Ensoleillé, surface sèche, 25°C météorologiques Vent de 1 à 2 m/s, secteur Nord-Est

Evénements Passage d’une voiture L2C dans le remarquables durant champs à proximité du sonomètre la mesure

Trafic routier sur la RD 26, oiseaux, Bruit de fond insectes

Résultats Lmin : 31,1 dB(A) Leq(A) : 42,1 dB(A) Lmax : 56,3 dB(A) L50 : 39,7 dB(A)

60 Avion Moto RD 26 Passage voiture L2C 55

50

45

40

35

30 17h00 17h05 17h10 17h15 17h20 17h25 FICHE MESURE DE BRUIT RESIDUEL SB HAD L2C - ISDI Saint Dizier l’Evêque (90)

Point de mesure STATION B «Limite de site»

Emplacement Limite Nord-Est du site ZER1 Devant le parking “Visiteurs” LSB ZER2 LSA

LSC ZER3 Nature SITE HORS ACTIVITE Mesure diurne

Date et heure 12/06/14 à 17h48

Conditions Ensoleillé, surface sèche, 24°C météorologiques Vent de 2 m/s, secteur Nord-Est

Evénements Passage d’un avion de ligne très remarquables durant bruyant entre 18h06 et 18h09 Passage d’une moto sur la RD 26 la mesure

Trafic routier sur la RD 26, oiseaux, Bruit de fond insectes

Résultats Lmin : 32 dB(A) Leq(A) : 43,8 dB(A) Lmax : 61,6 dB(A) L50 : 39,9 dB(A)

70 Avion Moto

65

60

55

50

45

40

35

30 17h55 18h00 18h05 18h10 18h15 18h20 FICHE MESURE DE BRUIT RESIDUEL SC HAD L2C - ISDI Saint Dizier l’Evêque (90)

Point de mesure STATION C «Limite de site»

Emplacement Limite de site Est /Sud-Est ZER1 Au niveau du champ de blé LSB ZER2 LSA

LSC ZER3 Nature SITE HORS ACTIVITE Mesure diurne

Date et heure 12/06/14 à 19h02

Conditions Ensoleillé, surface sèche, 24°C météorologiques Vent de 2/3 m/s, secteur Nord-Est

Evénements Passage de 2 avions de ligne remarquables durant Passage de 2 motos sur la RD 26 Aboiements lointain à 19h12 la mesure

Trafic routier sur la RD 26, oiseaux, Bruit de fond insectes

Résultats Lmin : 26,6 dB(A) Leq(A) : 40,9 dB(A) Lmax : 58,4 dB(A) L50 : 37,3 dB(A)

60 Avion Moto 55 Aboiements

50

45

40

35

30

25

20 19h05 19h10 19h15 19h20 19h25 19h30 FICHE MESURE DE BRUIT RESIDUEL ZER 1 HAD L2C - ISDI Saint Dizier l’Evêque (90)

Point de mesure STATION 1 «Zone à Emergence Réglementée»

Emplacement Au Nord du site, derrière la maison ZER1 au 23, rue Champs au Roi LSB ZER2 LSA

LSC ZER3 Nature SITE HORS ACTIVITE Mesure diurne

Date et heure 12/06/14 à 12h31

Conditions Ensoleillé, surface sèche, 25°C météorologiques Vent de 2/3 m/s, secteur Nord-Est

Evénements Passage de 2 avions de ligne remarquables durant Passage de 2 motos sur la RD 26 Aboiements lointain à 19h12 la mesure

Trafic routier sur la RD 26, oiseaux, Bruit de fond insectes

Résultats Lmin : 30,9 dB(A) Leq(A) : 40,9 dB(A) Lmax : 59,7 dB(A) L50 : 38,2 dB(A)

60 Avion

55

50

45

40

35

30 12h35 12h40 12h45 12h50 12h55 13h00 FICHE MESURE DE BRUIT RESIDUEL ZER 2 HAD L2C - ISDI Saint Dizier l’Evêque (90)

Point de mesure STATION 2 «Zone à Emergence Réglementée»

Emplacement Au Nord-Est du site, vers la terrasse ZER1 de la maison située LSB ZER2 au 49, rue principale LSA

LSC ZER3 Nature SITE HORS ACTIVITE Mesure diurne

Date et heure 12/06/14 à 18h27

Conditions Ensoleillé, surface sèche, 24°C météorologiques Vent de 2/3 m/s, secteur Nord-Est

Evénements Passage d’une moto et d’un tracteur remarquables durant sur la RD 26 la mesure

Trafic routier sur la RD 26, oiseaux, Bruit de fond insectes

Résultats Lmin : 31,2 dB(A) Leq(A) : 45,2 dB(A) Lmax : 64,1 dB(A) L50 : 42,7 dB(A)

70 Tracteur RD 26 Moto RD 26 65

60

55

50

45

40

35

30 18h30 18h35 18h40 18h45 18h50 18h55 FICHE MESURE DE BRUIT RESIDUEL ZER 3 HAD L2C - ISDI Saint Dizier l’Evêque (90)

Point de mesure STATION 3 «Zone à Emergence Réglementée»

Emplacement A l’Est du site, devant la maison ZER1 située au 56, rue principale LSB ZER2 LSA

LSC ZER3 Nature SITE HORS ACTIVITE Mesure diurne

Date et heure 12/06/14 à 19h37

Conditions Ensoleillé, surface sèche, 22°C météorologiques Vent <1 m/s, secteur Nord-Est

Evénements Passage de 14 voitures remarquables durant Cris d’un cycliste la mesure

Trafic routier sur la RD 26, oiseaux, Bruit de fond insectes

Résultats Lmin : 28,7 dB(A) Leq(A) : 56,8 dB(A) Lmax : 78,2 dB(A) L50 : 37,6 dB(A)

80

75

70

65

60

55

50

45

40

35

30 Voiture RD 26 25 Cris cycliste RD 26 20 19h40 19h45 19h50 19h55 20h00 20h05 L2C – Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) – « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Annexe n°14

Courrier du Conseil Général du Territoire de Belfort relatif aux comptages routiers

Source : CG 90

GéoPlusEnvironnement R15022306 2/9/2014 Messagerie pro

GeoPlusEnvironnement Agence Est

Comptages Saint-Dizier-L'Evêque De : "Brion Christophe" Date : lun. 01/09/2014 14:37 À : "GeoPlusEnvironnement Agence Est" Pièces jointes : [Comptages St Dizier (équivalence 2009).jpg]

Bonjour,

Suite à notre entretien téléphonique de ce jour, veuillez trouver en pièce jointe les données comptage demandées.

Bonne réception

BRION Christophe / Direction des routes / Pôle Exploitation Tel : 03.84.90.87.24. Mail : [email protected]

https://messageriepro.orange.fr/nc/G04R06C02/OFX/fr-FR/p/Object 1/1

L2C – Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) – « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Annexe n°15

Récépissé des demandes de travaux pour l’identification des servitudes techniques

Sources : ERDF, ORANGE, CC DU SUD TERRITOIRE, DIRECTION DES ROUTES

GéoPlusEnvironnement R15022306

Récépissé de DT Récépissé de DICT Au titre du chapitre IV du titre V du livre V (partie réglementaire) du Code de l’environnement et de la section 12 du chapitre IV du titre III du livre V de la 4ème partie (partie réglementaire) du Code du travail

Destinataire

Dénomination : ______

Récépissé de DT Complément d’adresse : ______Récépissé de DICT Numéro / Voie : ______Récépissé de DT/DICT Lieu-dit / BP : ______conjointe Code Postal / Commune : abbbc ______Pays : ______

Coordonnées de l’exploitant :

N° consultation du téléservice : Raison sociale : ______abbbbbbbbbbbbc Référence de l’exploitant : ______Personne à contacter : ______

N° d’affaire du déclarant : ______Numéro / Voie : ______Lieu-dit / BP : ______Date de réception de la déclaration : ____ / ____ / ______Code Postal / Commune : ______Commune où sont prévus les travaux : ______abbbc Tél. : acbcbcbcbc Fax : acbcbcbcbc Eléments généraux de réponse Les renseignements que vous avez fournis ne nous permettent pas de vous répondre. La déclaration est à renouveler. Précisez notamment : ______Les réseaux/ouvrages que nous exploitons ne sont pas concernés au regard des informations fournies. Distance > à : ______m Il y a au moins un réseau/ouvrage concerné (voir liste jointe). Catégorie de réseaux/ouvrages (voir liste des catégories au verso) : ______

Modification ou extension de nos réseaux / ouvrages Modification ou extension de réseau/ouvrage envisagée dans un délai inférieur à 3 mois : ______

Réalisation de modifications en cours sur notre réseau/ouvrage. Veuillez contacter notre représentant : ______Tél. : acbcbcbcbc NB : Si nous avons connaissance d’une modification du réseau/ouvrage dans le délai maximal de 3 mois à compter de la consultation du téléservice, nous vous en informerons.

Emplacement de nos réseaux / ouvrages Les plans de localisation sont joints Références : Echelle : Date d’édition : Sensible : Profondeur mini :

NB : La classe de précision A, B ou C ______/ ___ / ______cm figure dans les plans. ______/ ___ / ______cm ______/ ___ / ______cm Réunion sur chantier pour réaliser la localisation du réseau/ouvrage : Date retenue d’un commun accord : ___ / ___ / ______à ____ h ____ Votre projet doit tenir compte de la servitude protégeant notre ouvrage. (cas d’un récépissé de DT) Les plans de localisation ne sont pas en totalité de classe A : investigations complémentaires ou clauses particulières au marché à prévoir. Les branchements situés dans l’emprise du projet et pourvus d’affleurant sont tous rattachés à un réseau principal souterrain identifié dans les plans joints. Recommandations de sécurité Les recommandations techniques générales en fonction des réseaux et des techniques de travaux prévues sont consultables sur www.reseaux-et-canalisations.gouv.fr Les recommandations techniques spécifiques suivantes sont à appliquer, en fonction des risques liés à l’utilisation des techniques de travaux employées : ______Rubriques du guide technique relatives à des ouvrages spécifiques : ______Pour les exploitants de lignes électriques : si la distance d’approche a été précisée, indiquez si la mise hors tension est possible impossible Précisez les mesures de sécurité à mettre en œuvre : ______

Dispositifs importants pour la sécurité

Voir la liste des dispositifs en place dans le document joint Voir la localisation sur le plan joint Aucun dans l’emprise

Cas de dégradation d’un de nos ouvrages

En cas de dégradation d’un de nos ouvrages, contactez nos services au numéro de téléphone suivant : acbcbcbcbc Pour toute anomalie susceptible de mettre en cause la sécurité au cours du déroulement du chantier, prévenir le service départemental d’incendie et de secours (par défaut le 18 ou le 112) : ______

Responsable du dossier Signataire Nom : ______Nom : ______Désignation du service : ______Signature :

Tél. : acbcbcbcbc Date : ___ / ___ / _____ Nbre de pièces jointes, y compris les plans : _____

La loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, garantit un droit d’accès et de rectification des données auprès des organismes destinataires du formulaire.

Catégories des réseaux / ouvrages

Ouvrages considérés comme sensibles pour la sécurité (au sens du I de l’article R. 554-2 du code de l’environnement) : A. Canalisations de transport et canalisations minières contenant des hydrocarbures liquides ou liquéfiés ; B. Canalisations de transport et canalisations minières contenant des produits chimiques liquides ou gazeux ; C. Canalisations de transport, de distribution et canalisations minières contenant des gaz combustibles ; D. Canalisations de transport ou de distribution de vapeur d’eau, d’eau surchauffée, d’eau chaude, d’eau glacée, ou de tout autre fluide caloporteur ou frigorigène ; E. Lignes électriques, réseaux d’éclairage public ; F. Installations destinées à la circulation de véhicules de transport public ferroviaire ou guidé ; G. Canalisations de transport de déchets par dispositif pneumatique sous pression ou par aspiration.

Autres ouvrages* (au sens du II de l’article R. 554-2 du code de l’environnement) : H. Installations souterraines de communications électroniques ; I. Canalisations souterraines de prélèvement et de distribution d’eau destinée à la consommation humaine en pression ou à écoulement libre, y compris les réservoirs d’eau enterrés qui leur sont associés ; J. Canalisations souterraines d’assainissement, contenant des eaux usées domestiques ou industrielles ou des eaux pluviales.

*Parmi les «autres ouvrages», certains peuvent être spécifiés par leur exploitant comme «sensibles», soit lors de l’enregistrement de l’ouvrage sur le guichet unique, soit lors de la réponse à la DT. Les dispositions réglementaires relatives aux réseaux sensibles s’appliquent alors pleinement à ces ouvrages.

67

148 187

149 162

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94

Récépissé de DT N° 14435*02 Ministère chargé Récépissé de DICT de l'écologie Au titre du chapitre IV du titre V du livre V (partie réglementaire) du Code de l’environnement et de la section 12 du chapitre IV du titre III du livre V de la 4ème partie (partie réglementaire) du Code du travail (Annexe 2 de l'arrêté du 15 février 2012 modifié - NOR : DEVP1116359A)

Destinataire

Dénomination : GEOPLUSENVIRONNEMENT ✔ Récépissé de DT Récépissé de DICT Complément / Service : Récépissé de DT/DICT Numéro / Voie : 7 RUE DU BREUIL conjointe Lieu-dit / BP : Code Postal / Commune : 88200 REMIREMONT Pays : France

N° consultation du téléservice : ______2014070901161TGA Coordonnées de l'exploitant : Référence de l’exploitant : ______1430013500.143001RDT02 Raison sociale : ______ERDF - URE Alsace Franche-Comté N° d’affaire du déclarant : ______Personne à contacter : MAZUY______Personne à contacter (déclarant) : ______MAZUY JOHAN Numéro / Voie : ______Rue Jacques FOILLET Lieu-dit / BP : ______Date de réception de la déclaration : ______15/07/14 Commune principale des travaux : ______SAINT-DIZIER-L'EVEQUE, 90100 Code Postal / Commune : ______25203 MONTBELIARD CEDEX Adresse des travaux prévus : ______CHAMPS DE LA RAYE Tél. : ______+330329221268 Fax : ______Eléments généraux de réponse Les renseignements que vous avez fournis ne nous permettent pas de vous répondre. La déclaration est à renouveler. Précisez notamment : ______Les réseaux/ouvrages que nous exploitons ne sont pas concernés au regard des informations fournies. Distance > à : ______m

✔ Il y a au moins un réseau/ouvrage concerné (voir liste jointe) de catégorie :______EL (voir liste des catégories au verso)

Modification ou extension de nos réseaux / ouvrages Modification ou extension de réseau/ouvrage envisagée dans un délai inférieur à 3 mois : ______Réalisation de modifications en cours sur notre réseau/ouvrage. Veuillez contacter notre représentant : ______Tél. : ______NB : Si nous avons connaissance d’une modification du réseau/ouvrage dans le délai maximal de 3 mois à compter de la consultation du téléservice, nous vous en informerons.

Emplacement de nos réseaux / ouvrages

✔ Plans joints : Références : Echelle (1) : Date d’édition (1) : Sensible : Prof. règl. mini (1) : Matériau réseau (1) : ✔ NB : La classe de ______1 ______2000 ______21/07/2014 ______cm ______précision A, B ou C ✔ figure dans les plans. ______200 ______60 cm ______

Réunion sur chantier pour localisation du réseau/ouvrage : Date retenue d'un commun accord : ______à ______ou Prise de RDV à l'initiative du déclarant (date du dernier contact non conclusif : ______) ✔ Votre projet doit tenir compte de la servitude protégeant notre ouvrage. ✔ (cas d’un récépissé de DT) Tous les tronçons dans l'emprise ne sont pas en totalité de classe A : investigations complémentaires ou clauses particulières au marché à prévoir. ✔ Les branchements situés dans l’emprise du projet et pourvus d’affleurant sont tous rattachés à un réseau principal souterrain identifié dans les plans joints. (1) : facultatif si l'information est fournie sur le plan joint

Recommandations de sécurité Les recommandations techniques générales en fonction des réseaux et des techniques de travaux prévues sont consultables sur www.reseaux-et-canalisations.gouv.fr Les recommandations techniques spécifiques suivantes sont à appliquer, en fonction des risques liés à l’utilisation des techniques de travaux employées : ______Des branchements sans affleurant ou (et) aéro-souterrain sont susceptibles d'etre dans l’emprise TVX Rubriques du guide technique relatives à des ouvrages ou travaux spécifiques : Voir ______chapitre 5.1 guide technique relatif aux travaux Pour les exploitants de lignes électriques : si la distance d'approche a été précisée, indiquez si la mise hors tension est : possible impossible Mesures de sécurité à mettre en œuvre : ______vous devrez avant le début des travaux évaluer les distances d’a ______pproches au réseau Dispositifs importants pour la sécurité : ______Aucun dans l'emprise Cas de dégradation d’un de nos ouvrages

En cas de dégradation d’un de nos ouvrages, contactez nos services au numéro de téléphone suivant : ______0176614701 Pour toute anomalie susceptible de mettre en cause la sécurité au cours du déroulement du chantier, prévenir le service départemental d’incendie et de secours (par défaut le 18 ou le 112) : ______SDIS du Territoire de Belfort 0384587800 Responsable du dossier Signature de l'exploitant ou de son représentant

Nom : M PASCAL Jean-philippe Nom : M PASCAL Jean-philippe

Désignation du service : SERVICE DT DICT Signature : Tél : +330381906386 Date :______21/07/14 Nbre de pièces jointes, y compris les plans : 3 La loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, garantit un droit d’accès et de rectification des données auprès des organismes destinataires du formulaire. (Rcp_V5_v1.01) 1430013500.143001RDT02 - CHAMPS DE LA RAYE - 90100 SAINT-DIZIER-L'EVEQUE 1/5 Service qui délivre le récépissé ERDF - URE Alsace Franche-Comté COMMENTAIRES IMPORTANTS ERDF ASSOCIES AU RECEPISSE N° Groupe DR-DICT 1430013500.143001RDT02 Rue Jacques FOILLET EN REPONSE A VOTRE DECLARATION 25203 MONTBELIARD CEDEX France Tél : +330381906956 Fax : +330381906449

Veuillez prendre en compte les commentaires suivants : POUR NOUS CONTACTER : Vous disposiez par le passé de la possibilité d'effectuer vos déclarations à ERDF via l'outil dictplus. Dorénavant, ERDF vous propose d'utiliser le site internet Protys.fr pour un envoi direct dématérialisé de vos déclarations.

Responsable du dossier : M PASCAL Jean-philippe

Tél : +330381906386

Date : 21/07/2014

Signature : M PASCAL Jean-philippe

(Commentaires_V3_V1.0)

1430013500.143001RDT02 - CHAMPS DE LA RAYE - 90100 SAINT-DIZIER-L'EVEQUE 2/5

LEGENDES SIMPLIFIEES

En application du décret n°2011-1241 du 05 octobre 2011 relatif à l’exécution de travaux à proximité de certains ouvrages souterrains, aériens, ou subaquatiques de transports ou de distribution.

Symbologie des principaux ouvrages des plans de masse et de détails Type de Représentation dans Représentation dans Type de réseau tension le plan de masse les plans de détails Souterrain ou

HTA Aérien

Aérien torsadé

Souterrain ou

BT Aérien

Aérien torsadé

Si l’extrait cartographique n’est constitué que d‘un plan de masse, les ouvrages sont classé en catégorie C.

Si l’extrait cartographique est constitué d‘un plan de masse, et de plans de détails, la catégorie des ouvrages est définie par la légende ci dessous :

Catégorisation des ouvrages souterrains des plans de détails au sens de la réglementation DT-DICT Eléments particuliers présents sur Exemple appliqué à un tronçon Classe des ouvrages la symbologie des ouvrages de réseau BT souterrain dans précités un plan de détails

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C « ? » ou « Tracé incertain » ou

Tracé incertain Ce document ne donne que les informations sur les ouvrages de distribution d’électricité exploités par ERDF (catégorie d’ouvrage au sens de l’article R.554-1 du code de l’environnement). Les autres réseaux qui pourraient apparaître ne sont pas à prendre en compte (gaz, éclairage, autres distributeurs d’électricité, …) 1-Sauf précision ponctuelle, les branchements ne sont pas systématiquement représentés. 2-Sauf précision ponctuelle, les ouvrages souterrains ont été construits à une profondeur générique comprise entre 0,50m et 1,20m (généralement autour de 0,80m) La légende de représentation complète est disponible sur demande auprès d’ERDF ou téléchargeable sur le site www.protys.eu.

Accessibilité © Copyright ERDF 2012 05/04/2012 Libre

1430013500.143001RDT02 - CHAMPS DE LA RAYE - 90100 SAINT-DIZIER-L'EVEQUE 3/5

TRAVAUX A PROXIMITE DE LIGNES

CANALISATIONS ET INSTALLATIONS ELECTRIQUES

RECOMMANDATIONS TECHNIQUES

Conditions pour déterminer si les travaux sont situés à proximité d’ouvrages Electriques

Les travaux sont considérés à proximité d’ouvrages électriques lorsque : • Ils sont situés à moins de 5 mètres de lignes électriques aériennes de tension supérieure à 50 000 volts, • Ils sont situés à moins de 3 mètres de lignes électriques aériennes de tension inférieure à 50 000 volts, • Ils sont situés à moins de 1,5 mètre de lignes électriques souterraines, quelle que soit la tension.

ATTENTION Pour la détermination des distances entre les “ travaux ” et l’ouvrage électrique, il doit être tenu compte : ¾ des mouvements, déplacements, balancements, fouettements (notamment en cas de rupture éventuelle d’un organe), ¾ des engins ou de chutes possibles des engins utilisés pour les travaux, ¾ des mouvements, mêmes accidentels, des charges manipulées et de leur encombrement, ¾ des mouvements, déplacements et balancements des câbles des lignes aériennes.

Principes de prévention des travaux à proximité d’ouvrages électriques Si les travaux sont situés à proximité d’ouvrages électriques, comme précisé ci-dessus, vous devez respecter les prescriptions des articles R 4534-107 à R 4534-130 du code du travail. 1- Si la mise hors tension est éventuellement possible, vous devrez avoir obtenu du chargé d’exploitation une attestation de mise hors tension de l’ouvrage à proximité duquel les travaux sont envisagés. 2- Compte tenu qu’ERDF est placé dans l’obligation impérieuse de limiter les mises hors tension aux cas indispensables pour assurer la continuité de l’alimentation électrique, compte tenu également du nombre important de travaux effectués à proximité des ouvrages électriques et de leur durée, votre chantier pourra se dérouler en présence de câbles sous tension. Dans ce cas, en accord avec le chargé d’exploitation avant le début des travaux, vous mettrez en oeuvre l’une ou plusieurs des mesures de sécurité suivantes : ƒ avoir dégagé l’ouvrage exclusivement par sondage manuel, ƒ avoir balisé la canalisation souterraine et fait surveiller le personnel par une personne compétente, ƒ avoir balisé les emplacements à occuper, les itinéraires à suivre pour les engins de terrassement, de transport, de levage ou de manutention, ƒ avoir délimité matériellement la zone de travail dans tous les plans par une signalisation très visible et fait surveiller le personnel par une personne compétente, ƒ avoir placé des obstacles efficaces pour mettre l’installation hors d’atteinte, ƒ avoir fait procéder à une isolation efficace des parties sous tension par le chargé d’exploitation ou par une entreprise qualifiée en accord avec le chargé d’exploitation, ƒ avoir protégé contre le rayonnement solaire les réseaux souterrains mis à l’air libre et faire en sorte de ne pas les déplacer, ni de marcher dessus, ƒ appliquer des prescriptions spécifiques données par le chargé d’exploitation.

En cas de dommages aux ouvrages appelez le 01 76 61 47 01 et uniquement dans ce cas

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L2C – Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) – « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Annexe n°16

Courrier de l’ARS Franche-Comté relatif aux captages AEP environnants

Source : ARS FRANCHE-COMTE

GéoPlusEnvironnement R15022306 14/8/2014 Messagerie pro

GeoPlusEnvironnement Agence Est

RE: RE :Etude de faisabilité- Saint dizizer l'évêque R 14012302 B De : "[email protected]" Date : lun. 11/08/2014 16:39 À : "[email protected]"

1- Je ne maitrise pas les délais dans la procédure de DUP et il est difficile dans ces conditions de vous donnez une date. 2- Je n'ai pas retrouver la carte jointe à votre demande, j'ai juste la trace de votre courrier dans le chrono d'entrée, pouvez vous me renvoyer la localisation du site pour que je puisse réponder à votre question. 3- Je vous confirme que sans DUP, je n'ai pas de contrainte règlementaire opposable vis à vis de la protection de la ressource en eau potable.

Fabienne UGOLIN Technicienne sanitaire Département santé environnement - Unité territoriale du Territoire de Belfort Direction Veille / Sécurité Sanitaire et Environnementale ARS de Franche Comté ------Tél : 03.84.58.82.20 fax : 03 84 28 71 38 [email protected] www.ars.franche-comte.sante.fr

De : GeoPlusEnvironnement Agence Est [mailto:[email protected]] Envoyé : lundi 11 août 2014 15:24 À : UGOLIN, Fabienne Objet : RE :Etude de faisabilité- Saint dizizer l'évêque R 14012302 B

Bonjour,

Effectivement, j'aurai aimé savoir quand la DUP sera prononcé, si le site se situe dans le bassin d'alimentation du captage du Val Saint Dizier ou même de Granvillars et si des mesures supplémentaires de prévention des pollutions devront être prises au sein du site. Enfin pouvez-vous me confirmer qu'il n'y a pour l'instant aucune contrainte réglementaire par rapport au projet ?

Merci d'avance pour votre réponse,

Cordialement,

MAZUY Johan

GéoPlusEnvironnement - Agence Est

7, rue du Breuil 88 200 REMIREMONT Tel : 03 29 22 12 68 Fax : 09 70 06 14 23 [email protected]

Pensez à l'environnement, n'imprimez ce mail que si nécessaire.

----- Message d'origine ----- https://messageriepro.orange.fr/nc/G04R06C02/OFX/fr-FR/p/Object 1/2 14/8/2014 Messagerie pro De : "[email protected]" Date lun. 11/08/2014 14:58 (GMT +02:00) À : "[email protected]" Cc : "[email protected]" Objet : Etude de faisabilité- Saint dizizer l'évêque R 14012302 B

Bonjour,

En réponse à votre demande, je vous informe qu'il existe des captages AEP dans le secteur du Val Saint Dizier. En revanche, aucune DUP n'est prononcé à ce jour. Le dossier en vue de la réalisation de l'enquête publique est en cours d'élaboration.

Il s'agit d'un secteur Karstique, sensible. Le gestionnaire est la Communauté de Communes du Sud Territoire que vous pouvez contacter pour toute demande. Je reste à votre disposition pour des informations complémentaires, Cordialement,

Fabienne UGOLIN Technicienne sanitaire Département santé environnement - Unité territoriale du Territoire de Belfort Direction Veille / Sécurité Sanitaire et Environnementale ARS de Franche Comté ------Tél : 03.84.58.82.20 fax : 03 84 28 71 38 [email protected] www.ars.franche-comte.sante.fr

https://messageriepro.orange.fr/nc/G04R06C02/OFX/fr-FR/p/Object 2/2 L2C – Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) – « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Annexe n°17

Courrier du Ministère de la Défense relatif aux servitudes militaires

Source : MINISTERE DE LA DEFENSE

GéoPlusEnvironnement R15022306

L2C – Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) – « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Annexe n°18

Courrier de la DGAC relatif aux servitudes aéronautiques

Source : DGAC

GéoPlusEnvironnement R15022306

L2C – Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) – « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Annexe n°19

Zonage du PPRI sur la commune de

Saint-Dizier-l’Evêque

Source : PREFECTURE TERRITOIRE DU BELFORT

GéoPlusEnvironnement R15022306

DIRECTION DÉPARTEMENTALE PRÉFECTURE DU DE L'É QUIPEMENT DU TERRITOIRE DE BELFORT TERRITOIRE DE BELFORT

PLAN DE PREVENTION DES RISQUES NATURELS PREVISIBLES

RISQUE INONDATION DU BASSIN DE L'ALLAINE

Communes de , Courcelles, Courtelevant, , , , , Lebetain, Méziré, , Réchésy, Saint Dizier l'Évêque et

2 - Règlement

Prescrit le 1er mars 2002 par arrêté préfectoral n° 496 Approuvé le 23 décembre 2005

Sommaire

I : DISPOSITIONS GENERALES ...... 1 I-1 : CHAMP D'APPLICATION ...... 1 I-2 : EFFETS DU PPR : ...... 2 I-3 : REFERENCE ...... 2 I-4 : GLOSSAIRE ...... 3 I-5 : ETABLISSEMENTS SENSIBLES...... 4 II : REGLEM ENTATION DE LA ZONE ROUGE ...... 5 II-1 : PROJETS NOUVEAUX...... 5 II-1-1 : INTERDICTIONS...... 5 II-1-2 : AUTORISATIONS ...... 5 II-1-3 : PRESCRIPTIONS...... 7 II-2 : BIENS EXISTANTS...... 9 II-2-1 : INTERDICTIONS...... 9 II-2-2 : AUTORISATIONS ...... 9 II-2-3 : PRESCRIPTIONS...... 10 III : REGLEM ENTATION DE LA ZONE BLEUE ...... 11 III–1 : PROJETS NOUVEAUX...... 11 III-1-1 : INTERDICTIONS...... 11 III-1-2 : AUTORISATIONS ...... 11 III-1-3 : PRESCRIPTIONS...... 13 III-2 : BIENS EXISTANTS ...... 15 III-2-1 : INTERDICTIONS...... 16 III-2-2 : AUTORISATIONS ...... 16 III-2-3 : PRESCRIPTIONS...... 16 IV : M ESURES DE PREVENTION ET DE SAUVEGARDE ...... 17 IV-1 : MESURES A CHARGE DES COMMUNES ET MAITRES D’OUVRAGES ...... 17 IV-2 : MESURES DE REDUCTION ET DE LIMITATION DE LA VULNERABILITE POUR L’HABITAT EXISTANT ET LES HABITANTS...... 18 IV-3 : MAITRISE DES ECOULEMENTS ET RUISSELLEMENTS ...... 19 IV-4 : OPERATIONS D’ENTRETIEN, DE PROTECTION ET DE PREVENTION...... 19 V : RECOM M ANDATIONS : ...... 19

P.P.R. de l’ALLAINE Règlement 2004

DOCTRINE REGLEMENTAIRE

(3 aléas : Allaine)

Zones urbanisées Zones peu ou pas Zones urbanisées urbanisées Zones industrielles et Aléa commerciales

Faible Rouge Bleu

Moyen Rouge Bleu

Fort et très fort Rouge Rouge

P.P.R.I. de l’ALLAINE Règlement 2004

Règlement du plan de prévention du risque inondation prévisible

I : DISPOSITIONS GENERALES

I-1 : CHAMP D'APPLICATION

Le présent règlement s'applique aux parties de territoire des communes désignée par l'arrêté préfectoral n° 496 du 1er mars 2002, exceptée la commune de .

Le PPR comprend 2 types de zones : la zone rouge et la zone bleue.

Lorsqu'une construction est à cheval sur les deux zones, le règlement de la zone la plus contraignante lui est appliqué.

La ZONE ROUGE correspond d’une part aux zones d’aléa les plus forts quel que soit leur degré d’urbanisation ou d’équipement, et d’autre part, aux zones inondables non urbanisées ou peu urbanisées quel que soit leur niveau d’aléa.

Cette zone est à préserver de toute urbanisation nouvelle soit pour des raisons de sécurité des biens et des personnes (zone d’aléa les plus forts), soit pour la préservation des champs d’expansion et d'écoulement des crues.

On notera que tous les îlots et berges naturelles de l'Allaine appartiennent obligatoirement à la zone rouge.

C’est pourquoi cette zone est inconstructible sauf exceptions citées dans le chapitre II.

La ZONE BLEUE correspond à des zones d’aléas faibles et moyen situées en secteur urbanisé. La plupart des constructions et travaux sont autorisés sur cette zone, sauf exception, et sous réserve du respect des prescriptions techniques destinées à réduire la vulnérabilité ( cf. III-1-3 et III-2-3).

Le règlement mentionne, le cas échéant, les mesures dont la mise en œuvre est obligatoire ainsi que le délai fixé pour leur mise en œuvre. Ce délai est de 5 ans maximum. Il peut être réduit en cas d’urgence.

A défaut de mise en conformité dans le délai prescrit, le représentant de l'État dans le département peut, après mise en demeure non suivie d'effet, ordonner la réalisation de ces mesures aux frais de l'exploitant ou de l'utilisateur.

- 1 - Dispositions générales P.P.R.I. de l’ALLAINE Règlement 2004

Le présent règlement s'applique sous réserve des dispositions réglementaires édictées par ailleurs (loi sur l’eau, réglementation sur les ICPE, PLU, carte communale, zonages d’assainissement communaux, …).

I-2 : EFFETS DU PPR :

En matière de travaux : la nature des techniques de prévention prises pour l'application du présent règlement et leurs conditions d'exécution relèvent de la responsabilité des maître d'ouvrage et maître d’œuvre concernés.

En matière d’Urbanisme : le PPR vaut servitude d'utilité publique en vertu de l’article 40-4 de la loi du 22 juillet 1987 modifiée (art. L 562-4 du Code de l’Environnement). Il est annexé au PLU (Plan Local d’Urbanisme) de la commune concernée, conformément à l’article L126-1 du Code de l'Urbanisme.

En matière d’assurance : se reporter à la note de présentation

En matière d’information : Art. L 125-5 du code de l’Environnement : " Les acquéreurs ou locataires de biens immobiliers situés dans des zones couvertes par un PPR approuvé sont informés par le vendeur ou le bailleur de l'existence des risques visés par ce plan. A cet effet, un état des risques naturels est établi à partir des informations mises à disposition par le préfet. En cas de mise en vente de l'immeuble l'état est produit dans les conditions et selon les modalités prévues aux articles L 271-4 et L 271-5 du code de la construction et de l'habitation. En cas de mise en location de l'immeuble, l'état des risques naturels est fourni au nouveau locataire dans les conditions et selon les modalités prévues à l'article 3-1 de la loi n° 89-1290 du 23 décembre 1986."

I-3 : REFERENCE

Le phénomène de référence retenu est celui de la crue centennale (niveau IGN 69) obtenu par modélisation du bassin de l'Allaine (Allaine, Ru de la Batte et Covatte) concernant la commune de.

Les cotes de la crue de référence, exprimées en cote IGN 69 (système normal), sont reportées sur une série de profils en travers édités sur la carte de zonage réglementaire.

La valeur de la cote de référence, en tout point de la zone inondable, entre des profils en travers, sera établie par interpolation linéaire entre deux profils en travers. Un exemple de calcul est réalisé dans la note de présentation.

- 2 - Dispositions générales P.P.R.I. de l’ALLAINE Règlement 2004

I-4 : GLOSSAIRE

Le règlement fait régulièrement appel à un vocabulaire spécifique. Celui-ci est explicité dans le glossaire ci-dessous.

o Aménagement : réalisation de travaux ne nécessitant ni permis de construire ni déclaration de travaux. o Ancrer au sol : arrimer de telle sorte qu’on évite l’emportement par la crue centennale o Annexes liée à l’habitation : annexes ajoutées à la construction individuelle ou collective existante < ou = à 10 m2 : abris de jardin, local technique de piscine, abris à bois… Elles ne font pas partie des extensions limitées. o Changement de destination : changement d’affectation d’un bâtiment. Ex. : transformation d’un bâtiment d’activité en logements ou le contraire. Voir aussi réduire / augmenter la vulnérabilité. o Constructions à usage d’activité et/ou de service : constructions destinées et utilisées pour des activités et/ou des services : commerces, artisanats, entrepôts commerciaux, locaux industriels, bureaux, établissements scolaires ou sportifs, crèches, hôpitaux, cliniques, centres pour handicapés, etc. o Constructions à usage d’hébergement : constructions destinées et utilisées pour héberger du public : hôtels, gîtes, maisons familiales, foyers, colonies de vacances, maisons de retraite, foyers pour handicapés, etc. o Constructions à usage de logement : constructions destinées et utilisées pour du logement permanent ou pas, individuel ou collectif : maisons individuelles, immeubles d’appartements, HLM, etc. o Emprise au sol : c’est la surface qu’occupe un bâtiment au sol, que cette surface soit close ou non. Par exemple, une terrasse soutenue par des piliers correspond à une surface non close constituant de l’emprise au sol ; par contre, un balcon en surplomb sans piliers porteurs, ne constitue pas d’emprise au sol et il en est de même pour les débords de toit. o Espaces de plein air : espaces verts, équipements sportifs et de loisirs ouverts. o Personne à mobilité réduite : toute personne éprouvant des difficultés à se mouvoir normalement, que ce soit en raison, de son état, de son âge ou bien de son handicap permanent ou temporaire. o Établissement hébergeant des personnes à mobilité réduite : cf point précédent. Il peut s’agir de foyers, colonies de vacances, maisons de retraite, centre pour handicapés, d’écoles, crèches, hôpitaux, cliniques,… o Réduire / augmenter la vulnérabilité : réduire / augmenter le nombre de personnes et/ou la valeur des biens exposés au risque. Ex. : transformer un bâtiment d’activité en logements correspond à une augmentation de la vulnérabilité.

- 3 - Dispositions générales P.P.R.I. de l’ALLAINE Règlement 2004

I-5 : ETABLISSEMENTS SENSIBLES

Les constructions, ouvrages et établissements sensibles sont définis comme ceux présentant une vulnérabilité particulière et/ou contribuant à la sécurité des personnes, à la protection des biens et à la gestion de crise. Il s’agit:

o des immeubles de grande hauteur définis par l'article R122.2 du code de la construction et de l'habitation. o des établissements scolaires et universitaires de tous degrés. o des établissements hospitaliers et sociaux. o des centres de détention. o des centres de secours et les casernes de pompiers, gendarmeries, forces de police. o de toutes les installations comportant des dépôts de liquides ou de gaz liquéfiés inflammables ou toxiques qui relèvent de la législation des installations classées pour la protection de l'environnement (loi n° 76-663 du 16 juillet 1976). Concernant les stations-services, il est considéré que seules les cuves de stockage constituent un établissement sensible. o des installations productrices d'énergie sauf les usines hydroélectriques. o des installations relevant de l'application de l'article 5 de la directive européenne n° 82-501 du 24 juin 1982 concernant les risques d'accidents majeurs de certains établissements industriels. o des décharges d'ordures ménagères et de déchets industriels. o des dépôts de gaz de toute nature.

- 4 - Dispositions générales P.P.R.I. de l’ALLAINE Règlement 2004

II : REGLEMENTATION DE LA ZONE ROUGE

Elle est délimitée dans la carte de zonage réglementaire annexée.

II-1 : PROJETS NOUVEAUX

Les extensions, les surélévations et les reconstructions sont considérées comme des projets nouveaux.

II-1-1 : INTERDICTIONS

Sont interdits tous les travaux, constructions, installations non autorisés par le chapitre II-1-2 dont :

o La construction de logements neufs. o Les établissements sensibles. o Création de sous-sols (plancher sous le terrain naturel). o Création de terrains aménagés spécialement pour l'accueil des campeurs et des caravanes. o Les étangs. o Remblaiements sauf s’ils sont liés à des travaux de bâtiments et d'infrastructures de transports autorisés. o Digues et ouvrages assimilés, sauf pour la protection des lieux fortement urbanisés. Ces ouvrages n’ouvrent pas droit à l’urbanisation. o Les clôtures sauf clôtures agricoles et sauf celles définies dans l'article II-1-2. o L’implantation de bâtiments d’élevage de type « hors-sol ».

II-1-2 : AUTORISATIONS

Les projets admis respecteront les prescriptions listées dans le chapitre II-1-3

Sont admis au-dessus de la cote de référence :

o La surélévation de constructions existantes à usage de logement, sauf s’il y a création de nouveau logement. o L'extension limitée à 20 m² d’emprise au sol (superficie totale accordée pour l'ensemble des permis déposés pour une habitation après approbation du PPRI). o La surélévation des constructions existantes à usage d’hébergement à condition de ne pas augmenter la capacité d’hébergement. o La surélévation des constructions existantes type commerces, artisanats, entrepôts commerciaux, locaux industriels, bureaux, établissements sportifs, à condition de ne pas augmenter le nombre de personnes exposées au risque.

- 5 - zone rouge P.P.R.I. de l’ALLAINE Règlement 2004

o L’extension de bâtiments agricoles destinés à un élevage nécessitant la proximité des parcelles pour l’affouragement des animaux et liées à une délocalisation ou à une reprise des terrains agricoles sans bâtiments appropriés . Ces extensions ou constructions ne sont autorisées que sous réserve qu’il soit démontré techniquement (plan de situation de l'exploitation, cadastre, carte des aléas, …) que l’extension ne puisse se faire hors zone inondable ou dans une zone d’aléa plus faible. o Les reconstructions si l’inondation n’est pas la cause du sinistre et sous réserve qu’il n’y ait ni augmentation de l’emprise au sol, ni augmentation du nombre de personnes exposées (augmentation de la capacité d'accueil ou changement d'affectation des locaux), ni changement de destination, sauf si ce changement tend à réduire la vulnérabilité. o Les constructions, les installations et les équipements strictement nécessaires au fonctionnement des services publics et qu’il soit démontré techniquement (plan de situation du service public, cadastre, carte des aléas, …) que le projet ne puisse se faire hors zone inondable ou dans une zone d’aléa plus faible. Ces équipements seront accompagnés d’une limitation maximale de l’impact hydraulique et ne prévoiront aucune occupation humaine permanente. o Les stations d’épuration, les lagunages, s'il n’y a pas de solutions alternatives.

Sont admis :

o Les activités et occupations temporaires pouvant être annulées ou interrompues avec une évacuation normale et complète des personnes et des biens dans un délai inférieur à 24 heures. o Les cultures annuelles, les pacages et les clôtures agricoles correspondantes. o Les clôtures, pour les jardins privés, privatifs et publics, sans mur bahut, avec simple grillage. Elles seront transparentes (perméables à 80%) dans le sens du plus grand écoulement afin de ne pas gêner ce dernier. o Les plantations initiales dont la densité est inférieure à 800 plants par hectare, sauf les peupliers à moins de 10 m de la berge qui appauvrissent les milieux aquatiques et présentent des risques d’embâcles. o Les aménagements d’espaces de plein air, avec des constructions limitées aux locaux sanitaires et techniques indispensables à l’activité prévue sous réserve que : • les constructions soient implantées dans un secteur où les hauteurs d’eau pour la crue de référence soient inférieures à 1 m. • l’emprise au sol des bâtiments ne dépasse pas 100 m2 (superficie totale accordée pour l'ensemble des permis déposés pour un bâtiment après approbation du PPRI). • le plancher des rez-de-chaussée soit situé au-dessus de la cote de référence + 30 cm et réalisé sur vide sanitaire inondable, aéré, vidangeable et non transformable ou sur pilotis, de manière à assurer la transparence hydraulique. • les éléments accessoires (bancs, tables...) soient ancrés au sol.

- 6 - zone rouge P.P.R.I. de l’ALLAINE Règlement 2004

o Les aménagements publics, légers et limités en superficie (30 m²) notamment kiosque, auvent, WC publics ainsi que l’ensemble du mobilier urbain, à condition de les ancrer au sol. o La démolition-reconstruction des cabanes de jardins familiaux à condition de ne pas augmenter leur nombre total et de les ancrer au sol. o L’aménagement des campings existants, y compris les plantations, (démolitions-reconstructions comprises), à condition de ne pas augmenter l’emprise au sol des bâtiments et de diminuer leur vulnérabilité. o L’extension des places aménagées spécialement pour l'accueil des campeurs dans la mesure où leur création ne nécessite pas l’augmentation de surface des bâtiments nécessaires au fonctionnement du camping. o Les travaux d’aménagements hydrauliques destinés à améliorer l’écoulement ou le stockage des eaux et à réduire les risques. o Les travaux d’infrastructures publiques (transport et réseaux divers) sous 4 conditions : • leur réalisation hors zone inondable n’est pas envisageable pour des raisons techniques et/ou financière. • le parti retenu parmi les différentes solutions (dont les solutions hors zone inondable) présentera le meilleur compromis technique, économique et environnemental. • les ouvrages tant au regard de leurs caractéristiques, de leur implantation que de leur réalisation, ne doivent pas augmenter les risques en amont et en aval ; leur impact hydraulique doit être limité au maximum, tant du point de vue des capacités d’écoulement que des capacités d’expansion des crues (recherche de la plus grande transparence hydraulique). • la finalité de l’opération ne doit pas permettre de nouvelles implantations en zones inondables. o Les carrières dans le respect des réglementations en vigueur (législation carrières) et à condition qu’il n’y ait pas d’impact hydraulique, tant du point de vue des capacités d’écoulement que des capacités d’expansion des crues (pas de remblai). Par ailleurs, lors des études d’impact, le risque de perturbation hydraulique ou du transport solide par captation par la carrière, devra être particulièrement étudié.

II-1-3 : PRESCRIPTIONS

o Toute demande d’autorisation ou de déclaration de travaux, doit comporter des cotes en 3 dimensions, (art. R 421-2 du Code l’urbanisme) , rattachées au système Nivellement Général de la France (“ cotes IGN 69 ”). o L’extension, la construction, la surélévation et/ou la reconstruction de bâtiments, autorisées au II-1-2, respectera les prescriptions suivantes : • La structure du bâtiment doit résister aux pressions hydrauliques des crues, écoulements, ruissellements. • Les remblais éventuels seront limités à l’emprise du bâtiment et à son accès. Le talutage sera au maximum de 1 verticalement pour 2 horizontalement.

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• Les seuils des ouvertures et les planchers utilisables seront arasés au moins au niveau de la cote de référence + 30 cm. Lors de la mise à la cote, la construction sera réalisée sur vide sanitaire inondable, aéré, vidangeable et non transformable, ou sur pilotis, ou sur remblai limité à l’emprise du bâtiment et à son accès. • Lors des travaux, les parties d’ouvrage situées sous la cote de référence +30cm, devront être constituées de matériaux résistant à l’eau et conçues pour résister à la pression hydraulique, à l’érosion et aux effets d’affouillements. Ces parties d'ouvrage ne doivent pas être aménagées. o En ce qui concerne les réseaux : • Électriques : Les postes de distribution d’énergie électrique et les coffrets de commandes et d'alimentation devront être facilement accessibles en cas d'inondation et être positionnés au-dessus de la cote de référence. Ces dispositifs devront être automatisés dans le cas où l’occupation des locaux n’est pas permanente. L’installation des réseaux électriques sera de type descendant. Les prises électriques seront placées à 50 cm au moins au-dessus de la cote de référence. Sous cette cote les branchements et les câbles devront être étanches. Pour éviter les ruptures des câbles par les objets flottants, il est recommandé de retenir les normes suivantes pour la crue de référence : ‹ câbles MT : revanche de 2,50 m au point le plus bas de la ligne, ‹ câbles BT : revanche de 1,50 m au point le plus bas de la ligne. • Téléphoniques : Les coffrets de commande et d'alimentation devront être positionnés au-dessus de la cote de référence. Sous cette cote les branchements et les câbles devront être étanches. • Eau potable et assainissement : Pour la création de nouveaux réseaux, l'extension ou le remplacement, on utilisera des tuyaux et des matériaux d'assemblage étanches et résistants aux pressions hydrostatiques.

o Il est obligatoire:

• D’installer des dispositifs de coupure des réseaux techniques (électricité, eau, gaz) et les équipements de chauffage électriques à 50 cm au-dessus de la cote de référence. • D’installer un tableau de distribution électrique conçu de façon à pouvoir couper facilement l’électricité dans tout le niveau inondable, sans la couper dans les niveaux supérieurs. Et • D’éliminer tout obstacle à l’écoulement, inutile ou abandonné. • D’installer des tampons d’assainissement sécurisés pour les parties de réseaux pouvant être mises en charge lors des inondations. • Les canalisations d'évacuation des eaux usées devront être équipées de clapets anti-retour automatiques afin d'éviter le refoulement des

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eaux d’égouts. Les réseaux de toute nature situés au-dessous de la cote de référence devront être étanches ou déconnectables, et les réseaux de chaleur devront être équipés d'une protection thermique hydrofuge. • Les ouvertures tels que bouches d’aération, d’évacuations, drains et vide sanitaire, situées sous la cote de référence, devront être équipées de dispositifs bloquant les détritus et objets (en pratique des grilles fines). • Les installations d'assainissement devront être réalisées de telle sorte que leur fonctionnement ne soit pas perturbé et qu'elles n'occasionnent ni ne subissent de dommages lors des crues. • D’utiliser des matériaux imputrescibles pour les constructions et travaux situés en dessous de la cote de référence. • De réaliser un espace refuge accessible aux secours, de l’intérieur et de l’extérieur.

II-2 : BIENS EXISTANTS

Ce sont des mesures relatives à l’aménagement, l’utilisation ou l’exploitation des constructions, ouvrages, espaces mis en culture ou plantés, existant à la date d’approbation du plan. L’ensemble de ces mesures vise essentiellement à réduire la vulnérabilité notamment en ce qui concerne les constructions et les ouvrages.

II-2-1 : INTERDICTIONS

Sont interdits tous les travaux, constructions, installations non autorisés par le chapitre II-2-2 et notamment :

o L’aménagement de sous-sols (plancher sous le terrain naturel). o Les remblaiements sauf s’ils sont liés à des travaux de bâtiments et d'infrastructures de transport autorisés.

II-2-2 : AUTORISATIONS

Sont admis avec les prescriptions listées dans le chapitre II-2-3 :

o L’aménagement des établissements sensibles à condition de ne pas augmenter la vulnérabilité. o Les travaux d’entretien et de gestion courants des bâtiments et les travaux destinés à réduire les risques. o L’aménagement des constructions à usage de logement, à condition qu’il n’y ait pas création de nouveau logement. o L’aménagement des constructions à usage d’hébergement à condition de ne pas augmenter la capacité d’hébergement. o L’aménagement des constructions type commerces, artisanats, entrepôts commerciaux, locaux industriels, bureaux, établissements scolaires et

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sportifs, à condition de ne pas augmenter le nombre de personnes exposées au risque. o L’aménagement des auvents pour protéger les aires de stockage existantes. Ces auvents seront ouverts au moins sur tout un côté. Il devra être démontré financièrement et techniquement que le total de l’opération ne peut trouver sa place en zone bleue ou non inondable. o Les clôtures sans mur bahut, avec simple grillage. Elles seront transparentes (perméables à 80%) dans le sens du plus grand écoulement afin de ne pas gêner ce dernier.

II-2-3 : PRESCRIPTIONS

Ces mesures sont à réaliser dans un délai de 5 ans à compter de la date d’approbation du PPR suivant les conditions énumérées au chapitre IV –2 (mesures de réduction et de limitation de la vulnérabilité pour l’habitat existant et les habitants).

Les travaux sont autorisés sous réserve des prescriptions suivantes :

o Les planchers seront situés au dessus de la cote de référence + 30 cm. Lors de la mise à la cote, la construction sera réalisée sur vide sanitaire inondable, aéré, vidangeable et non transformable, ou sur pilotis, ou sur remblai limité à l’emprise du bâtiment et à son accès. o Il n’y aura pas de changement de destination, sauf si ce changement tend à réduire la vulnérabilité. o Les ouvertures situées en dessous de la cote de référence (sauf celles destinées au drainage des vides sanitaires) doivent être équipées d’un système d’obturation en période de crue (ex : batardeaux ne dépassant pas 1 m de hauteur). o Les produits polluants (et) ou dangereux doivent être mis hors d’eau, au dessus de la cote de référence. o Les citernes enterrées ou non et les cuves à fuel, en sous-sol, doivent être lestées ou ancrées. Les orifices non étanches seront situés au dessus de la crue de référence. o En sous-sol, un dispositif sera mis en place pour empêcher objets et matériaux d’être emportés par les crues.

Et sous réserve

o D’installer les dispositifs de coupure de réseaux techniques (eau-gaz- électricité) et les équipements de chauffage électrique à 50 cm au dessus de la cote de référence. o D’installer un tableau de distribution électrique conçu de façon à pouvoir couper facilement l’électricité dans tout le niveau inondable, sans la couper dans les niveaux supérieurs. o Installer des réseaux électriques de type descendant et placer les prises électriques à 50 cm au moins au-dessus de la cote de référence. o Sous cette cote, tous les branchements et tous les câbles devront être étanches.

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Et

o De créer des orifices de décharge au pied des murs de clôture qui font obstacle à l’écoulement. o D’éliminer tout obstacle à l’écoulement, inutile ou abandonné. o De matérialiser les emprises de piscines, bassins existants (marquages visibles au-dessus de la cote de référence). o D'installer des tampons d’assainissement sécurisés pour les parties de réseaux pouvant être mises en charge lors des inondations. o Les canalisations d'évacuation des eaux usées devront être équipées de clapets anti-retour automatiques afin d'éviter le refoulement des eaux d’égouts. Les réseaux de toute nature situés au-dessous de la cote de référence devront être étanches ou déconnectables, et les réseaux de chaleur devront être équipés d'une protection thermique hydrofuge. o Les ouvertures tels que bouches d’aération, d’évacuations, drains et vide sanitaire, situées sous la cote de référence, devront être équipées de dispositifs bloquant les détritus et objets (en pratique des grilles fines). o Les installations d'assainissement devront être réalisées de telle sorte que leur fonctionnement ne soit pas perturbé et qu'elles n'occasionnent ni ne subissent de dommages lors des crues. o D’utiliser des matériaux imputrescibles pour les constructions et travaux situés en dessous de la cote de référence.

Il est recommandé d’aménager un espace refuge accessible aux services de secours par l’intérieur comme par l’extérieur du bâtiment.

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III : REGLEMENTATION DE LA ZONE BLEUE

Elle est délimitée dans la carte de zonage réglementaire annexée.

III–1 : PROJETS NOUVEAUX

Les extensions, les surélévations et les reconstructions sont considérées comme des projets nouveaux.

III-1-1 : INTERDICTIONS

Sont interdits tous les travaux, constructions, installations non autorisés par le chapitre II-1-2 dont :

o Création d’établissements sensibles. o Création de sous-sols. o Création de terrains aménagés spécialement pour l'accueil des campeurs et des caravanes. o Remblaiements sauf s’ils sont liés à des travaux de bâtiments et d'infrastructures de transports autorisés. o Digues et ouvrages assimilés, sauf pour la protection des lieux fortement urbanisés. Ces ouvrages n’ouvrent pas droit à l’urbanisation.

III-1-2 : AUTORISATIONS

Les projets admis respecteront les prescriptions listées dans le chapitre III-1-3

Sont admis au-dessus de la cote de référence :

o L’extension des établissement sensibles. o Les reconstructions si l’inondation n’est pas la cause du sinistre. o La création et l’extension de constructions à usage de logements. o Les constructions annexes et indépendantes des habitations telles qu’abris de jardin, ... o La création de nouvelles aires de stockage si preuve est apportée qu’il est impossible de les implanter hors zone inondable. L'aménagement d'auvents sur ces aires de stockages est autorisé si ils sont ouvert au moins sur tout un côté. La surface de stockage créée ne devra pas excéder 5000 m2. o La création et l’extension de constructions à usage d’hébergement (hôtels, pensions de famille, …) exceptées celles accueillant spécifiquement des personnes à mobilité réduite. o L’extension des constructions existantes à usage d’hébergement spécifique pour les personnes à mobilité réduite, à condition de ne pas augmenter la capacité d’hébergement.

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o Les stations d’épuration s’il n’y a pas de solutions alternatives. o La création et l’extension des constructions existantes type commerce, artisanat, entrepôts commerciaux, locaux industriels, bureaux, établissements sportifs (sans regroupement de personnes à mobilité réduite). o Les constructions, reconstructions, les installations et les équipements strictement nécessaires au fonctionnement des services publics et qu’il soit apporté la preuve que l’extension ne puisse se faire hors zone inondable ou dans une zone d’aléa plus faible. Ces équipements seront accompagnés d’une limitation maximale de l’impact hydraulique et ne prévoiront aucune occupation humaine permanente. o L’extension de bâtiments agricoles (excepté les serres pour les cultures hors sol et les serres en dur).

Sont admis :

o Les cultures annuelles et les pacages. o Les activités et occupations temporaires pouvant être annulées ou interrompues avec une évacuation normale et complète des personnes et des biens dans un délai inférieur à 24 heures. o Les aires de stationnement non souterraines, à condition : • De ne pas remblayer. • De ne pas accentuer l’écoulement des eaux ni d’aggraver les risques. L’utilisation de chaussées perméables ou de bassins de rétention est recommandée. • De comporter une structure de chaussée résistant à l’aléa inondation. o Les piscines sous réserve de prendre toutes les dispositions contre les dégâts occasionnés par les inondations. o Les clôtures sans mur bahut, avec simple grillage. Elles seront transparentes (perméables à 80%) dans le sens du plus grand écoulement afin de ne pas gêner ce dernier. o Les plantations initiales dont la densité est inférieure à 800 plants par hectare. Par ailleurs, les peupliers devront être plantés à plus de 10 m de la berge car ils appauvrissent les milieux aquatiques et présentent des risques d’embâcles. o Les aménagements d’espaces de plein air, avec des constructions limitées aux locaux sanitaires et techniques indispensables à l’activité prévue sous réserve que : • les constructions soient implantées dans un secteur où les hauteurs d’eau pour la crue de référence soient inférieures à 1m. • l’emprise au sol des bâtiments ne dépasse pas 100 m2. • le plancher des rez-de-chaussée soit situé au-dessus de la cote de référence + 30 cm et réalisé sur vide sanitaire inondable, aéré, vidangeable et non transformable ou sur pilotis, de manière à assurer la transparence hydraulique. • les éléments accessoires (bancs, tables...) soient ancrés au sol. o La construction des cabanes de jardins familiaux à condition de les ancrer au sol.

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o Les aménagements publics, légers et limités en superficie (30 m²) du type kiosque, auvent, WC publics ainsi que l’ensemble du mobilier urbain, à condition de les ancrer au sol. o L’aménagement des campings existants, y compris les plantations, (démolitions-reconstructions comprises), à condition de ne pas augmenter l’emprise au sol des bâtiments et de diminuer leur vulnérabilité. o L’extension des places aménagées spécialement pour l'accueil des campeurs et des caravanes dans la mesure où leur création ne nécessite pas l’augmentation de surface des bâtiments nécessaires au fonctionnement du camping. o Les travaux d’aménagements hydrauliques destinés à améliorer l’écoulement ou le stockage des eaux et à réduire les risques. o Les travaux d’infrastructures publiques (transport et réseaux divers) sous 4 conditions : • leur réalisation hors zone inondable n’est pas envisageable pour des raisons techniques et/ou financière. • le parti retenu parmi les différentes solutions (dont les solutions hors zone inondable) présentera le meilleur compromis technique, économique et environnemental. • les ouvrages tant au regard de leurs caractéristiques, de leur implantation que de leur réalisation, ne doivent pas augmenter les risques en amont et en aval ; leur impact hydraulique doit être limité au maximum, tant du point de vue des capacités d’écoulement que des capacités d’expansion des crues (recherche de la plus grande transparence hydraulique). • la finalité de l’opération ne doit pas permettre de nouvelles implantations en zones inondables. o Les carrières dans le respect des réglementations en vigueur (législation carrières) et à condition qu’il n’y ait pas d’impact hydraulique, tant du point de vue des capacités d’écoulement que des capacités d’expansion des crues (pas de remblai). Par ailleurs, lors des études d’impact, le risque de perturbation hydraulique ou du transport solide par captation par la carrière, devra être particulièrement étudié.

III-1-3 : PRESCRIPTIONS

o Toute demande d’autorisation ou de déclaration de travaux, doit comporter des cotes en 3 dimensions, (art. R 421-2 du Code de l’urbanisme), rattachées au système Nivellement Général de la France (“ cotes IGN 69 ”). o Lors d’extensions contiguës d’un bâtiment, si le respect de la cote s’avère difficile, on pourra réaliser une extension limitée à 20% de l’emprise au sol pour les activités ou à 25 m² pour les habitations. De même, sur un site industriel existant, si la mise hors d’eau d’un bâtiment industriel, est de nature à perturber le fonctionnement de l’entreprise (par exemple circulation des engins de levage impossible en raison des pentes engendrées par les remblaiements), le niveau du sol pourra être fixé en dessous de la cote de référence, sous réserve que les matériaux stockés dans ces bâtiments

- 13 - zone bleue P.P.R.I. de l’ALLAINE Règlement 2004

soient insensibles à l’eau, qu’ils soient entreposés au-dessus de la cote de référence et que les bâtiments soient ouverts, au moins, dans le sens de l’écoulement de l’eau o La construction, l’extension, la reconstruction de bâtiments, admis au III-1-2, respecteront les prescriptions suivantes : • La structure du bâtiment doit résister aux pressions hydrauliques des crues, écoulements, ruissellements. • Les remblais éventuels seront limités à l’emprise du bâtiment et à son accès. Le talutage sera au maximum de 1 verticalement pour 2 horizontalement. • Les seuils des ouvertures et les planchers utilisables seront arasés au moins au niveau de la cote de référence + 30 cm. Lors de la mise à la cote, la construction sera réalisée sur vide sanitaire inondable, aéré, vidangeable et non transformable, ou sur pilotis, ou sur remblai limité à l’emprise du bâtiment et à son accès. • Lors des travaux, les parties d’ouvrage situées sous la cote de référence +30 cm, devront être constituées de matériaux résistant à l’eau et conçues pour résister à la pression hydraulique, à l’érosion et aux effets d’affouillements. Ces parties d’ouvrage ne seront pas aménagées. • Les cuves à fuel doivent être lestées ou ancrées. o En ce qui concerne les réseaux : • Électriques : Les postes de distribution d’énergie électrique et les coffrets de commandes et d'alimentation devront être facilement accessibles en cas d'inondation et être positionnés au-dessus de la cote de référence. Ces dispositifs devront être automatiques dans le cas où l’occupation des locaux n’est pas permanente. L’installation des réseaux électriques sera de type descendant et il conviendra de placer les prises électriques à 50 cm au moins au- dessus de la cote de référence. Sous cette cote les branchements et les câbles devront être étanches. Pour éviter les ruptures des câbles par les objets flottants, il est recommandé de retenir les normes suivantes pour la crue de référence : ‹ câbles MT : revanche de 2,50 m au point le plus bas de la ligne. ‹ câbles BT : revanche de 1,50 m au point le plus bas de la ligne. • Téléphoniques : Les coffrets de commande et d'alimentation devront être positionnés au-dessus de la cote de référence. Sous cette cote les branchements et les câbles devront être étanches. • Eau potable et assainissement : Pour la création de nouveaux réseaux, l'extension ou le remplacement, on utilisera des tuyaux et des matériaux d'assemblage étanches et résistants aux pressions hydrostatiques. • Puits artésiens et forages : les ouvertures dont tout ou partie est situé en dessous de la cote de référence doivent être équipées d’un système d’obturation sécurisé.

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o Il est obligatoire:

• D’installer des dispositifs de coupure des réseaux techniques (électricité, eau, gaz) et les équipements de chauffage électriques à 50 cm au-dessus de la cote de référence. • D’installer un tableau de distribution électrique conçu de façon à pouvoir couper facilement l’électricité dans tout le niveau inondable, sans la couper dans les niveaux supérieurs.

Et

• D’éliminer tout obstacle à l’écoulement, inutile ou abandonné. • De matérialiser les emprises de piscines (marquages visibles au- dessus de la cote de référence). • D'installer des tampons d’assainissement sécurisés pour les parties de réseaux pouvant être mises en charge lors des inondations. • Les canalisations d'évacuation des eaux usées devront être équipées de clapets anti-retour automatiques afin d'éviter le refoulement des eaux d’égouts. Les réseaux de toute nature situés au-dessous de la cote de référence devront être étanches ou déconnectables, et les réseaux de chaleur devront être équipés d'une protection thermique hydrofuge. • Les ouvertures tels que bouches d’aération, d’évacuations, drains et vide sanitaire, situées sous la cote de référence, devront être équipées de dispositifs bloquant les détritus et objets (en pratique des grilles fines). • Les installations d'assainissement devront être réalisées de telle sorte que leur fonctionnement ne soit pas perturbé et qu'elles n'occasionnent ni ne subissent de dommages lors des crues. • D’utiliser des matériaux imputrescibles pour les constructions et travaux situés en dessous de la cote de référence. • De réaliser un espace refuge accessible aux secours de l’intérieur et de l’extérieur.

III-2 : BIENS EXISTANTS

Ce sont des mesures relatives à l’aménagement (y compris le changement de destination), l’utilisation ou l’exploitation des constructions, ouvrages, espaces mis en culture ou plantés, existant à la date d’approbation du plan.. L’ensemble de ces mesures vise essentiellement à réduire la vulnérabilité notamment en ce qui concerne les constructions et les ouvrages.

- 15 - zone bleue P.P.R.I. de l’ALLAINE Règlement 2004

III-2-1 : INTERDICTIONS

Sont interdits tous les travaux, constructions, installations non autorisés par le chapitre III-2-2 dont :

o L’aménagement de sous-sols (plancher sous le terrain naturel). o Les remblaiements sauf s'ils sont liés à des travaux de bâtiments ou d’infrastructure autorisés.

III-2-2 : AUTORISATIONS

Sont admis avec les prescriptions listées dans le chapitre II-2-3 :

o L’aménagement des établissements sensibles. o Les travaux d’entretien et de gestion courants des bâtiments et les travaux destinés à réduire les risques. o L’aménagement des constructions à usage de logement (individuel ou collectif). o L’aménagement des constructions à usage d’hébergement (hôtels- pensions de famille…) exceptées celles accueillant spécifiquement des personnes à mobilité réduite. o L’aménagement des constructions à usage d’hébergement spécifique pour les personnes à mobilité réduite à condition de ne pas augmenter la capacité d’hébergement. o L’aménagement des constructions type commerce, artisanat, entrepôts commerciaux, locaux industriels, bureaux, établissements scolaires ou sportifs (sans regroupement de personnes à mobilité réduite). o L’aménagement des auvents pour protéger les aires de stockage existantes. Ces auvents seront ouverts au moins sur tout un côté. o Les clôtures sans mur bahut, avec simple grillage. Elles seront transparentes (perméables à 80%) dans le sens du plus grand écoulement afin de ne pas gêner ce dernier.

III-2-3 : PRESCRIPTIONS

Ces mesures sont à réaliser dans un délai de 5 ans à compter de la date d’approbation du PPR suivant les conditions énumérées au chapitre IV –2 (mesures de réduction et de limitation de la vulnérabilité pour l’habitat existant et les habitants).

Les travaux sont autorisés sous réserve des prescriptions suivantes :

o Les planchers seront situés au dessus de la cote de référence + 30 cm. Lors de la mise à la cote, la construction sera réalisée sur vide sanitaire inondable, aéré, vidangeable et non transformable, ou sur pilotis, ou sur remblai limité à l’emprise du bâtiment et à son accès.

- 16 - zone bleue P.P.R.I. de l’ALLAINE Règlement 2004

o Les ouvertures situées en dessous de la cote de référence (sauf celles destinées au drainage des vides sanitaires) doivent être équipées d’un système d’obturation en période de crue (ex : batardeaux ne dépassant pas 1 m de hauteur). o Les produits polluants (et) ou dangereux doivent être mis hors d’eau, au dessus de la cote de référence. o Les citernes enterrées ou non et les cuves à fuel, en sous-sol, doivent être lestées ou ancrées. Les orifices non étanches seront situés au dessus de la crue de référence. Les évents devront être situés au moins un mètre au- dessus de la cote de référence. o En sous-sol, un dispositif sera mis en place pour empêcher objets et matériaux d’être emportés par les crues.

Et sous réserve

o D’installer les dispositifs de coupure de réseaux techniques (eau-gaz- électricité) et les équipements de chauffage électrique à 50 cm au dessus de la cote de référence. o D’installer un tableau de distribution électrique conçu de façon à pouvoir couper facilement l’électricité dans tout le niveau inondable, sans la couper dans les niveaux supérieurs. o Installer des réseaux électriques de type descendant et placer les prises électriques à 50 cm au moins au-dessus de la cote de référence. o Sous cette cote, tous les branchements et tous les câbles devront être étanches.

Et

o De créer des orifices de décharge au pied des murs de clôture qui font obstacle à l’écoulement. o D’éliminer tout obstacle à l’écoulement, inutile ou abandonné. o De matérialiser les emprises de piscines, bassins existants (marquages visibles au-dessus de la cote de référence). o D'installer des tampons d’assainissement sécurisés pour les parties de réseaux pouvant être mises en charge lors des inondations. o Les canalisations d'évacuation des eaux usées devront être équipées de clapets anti-retour automatiques afin d'éviter le refoulement des eaux d’égouts. Les réseaux de toute nature situés au-dessous de la cote de référence devront être étanches ou déconnectables, et les réseaux de chaleur devront être équipés d'une protection thermique hydrofuge. o Les ouvertures tels que bouches d’aération, d’évacuations, drains et vide sanitaire, situées sous la cote de référence, devront être équipées de dispositifs bloquant les détritus et objets (en pratique des grilles fines). o Les installations d'assainissement devront être réalisées de telle sorte que leur fonctionnement ne soit pas perturbé et qu'elles n'occasionnent ni ne subissent de dommages lors des crues. o D’utiliser des matériaux imputrescibles pour les constructions et travaux situés en dessous de la cote de référence.

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o Puits artésiens et forages : les ouvertures dont tout ou partie est situé en dessous de la cote de référence doivent être équipées d’un système d’obturation sécurisé.

Il est recommandé d’aménager un espace refuge accessible aux services de secours par l’intérieur comme par l’extérieur du bâtiment.

- 18 - zone bleue P.P.R.I. de l’ALLAINE Règlement 2004

IV : MESURES DE PREVENTION ET DE SAUVEGARDE

Article 5 du décret 95-1089 du 5 octobre 1995 : Ces mesures sont à réaliser dans le délai de 5 ans sauf autre délai précisé ci-dessous.

IV-1 : MESURES A CHARGE DES COMMUNES ET MAITRES D’OUVRAGES

o Chaque commune ou groupement de communes devra réaliser des travaux permettant d’assurer l’alimentation en eau potable par temps de crue par l’une au moins des ressources disponibles : mise hors d’eau et/ou étanchéification des têtes de puits, mise hors d’eau des équipements sensibles (pompes, armoires électriques, systèmes de traitement…). o Les communes devront réaliser une information régulière sur le risque inondation conformément à la loi du 30 juillet 2003. o Conformément à l’article L 563-3 du Code de l’Environnement, le Maire procédera avec les services de l’État compétents, à l’inventaire des repères de crues existants ; il établira les repères correspondant aux crues historiques et aux nouvelles crues exceptionnelles. La commune matérialisera, entretiendra et protègera ces repères. o Les communes ou les collectivités locales établiront un plan communal de sauvegarde (décret n° 2005-1156 du 13 septembre 2005 relatif au plan communal de sauvegarde et pris pour application de l'article 13 de la loi n° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile) visant la mise en sécurité des personnes, en liaison avec le service départemental d’incendie et de secours, les services compétents de l’État et les collectivités concernées dans un délai de 2 ans. Ce plan doit notamment comprendre : • Le recueil et l’exploitation de l’alerte, • L’astreinte et le rappel des élus et des agents, • La mobilisation des bénévoles, • Les modalités d’alerte de la population, • Un plan des aires de refuge individuelles et collectives (existantes et à créer), • Un plan de circulation et d’accès permettant l’évacuation des personnes et facilitant l’intervention des secours, • Un plan d’organisation et des moyens à mobiliser pour intervenir, • Une carte des zones à évacuer ainsi que les modalités d’évacuation, • Le recensement et les mesures particulières à prendre concernant les installations sensibles et les personnes vulnérables. o Les maîtres d’ouvrage des infrastructures routières publiques (État, Département, communes) devront établir un plan d’alerte et d’intervention, en liaison avec les communes ou les collectivités locales, le service départemental d’incendie et de secours et les autres services compétents de l’État, visant la mise en sécurité des usagers des voies publiques dans un délai de 3 ans.

- 17 - mesures de prévention et de sauvegarde P.P.R.I. de l’ALLAINE Règlement 2004

o Les aires de stationnement ouvertes au public feront l’objet d’un mode de gestion approprié au risque inondation. Un règlement sera mis en place dans les 3 ans et devra s’intégrer au plan de prévention, d'intervention et de secours. o Le plan et les modalités d’évacuation des campings devront faire l’objet d’une information écrite et orale particulière auprès de chaque campeur Devront notamment être précisés et (ou) indiqués par le gestionnaire du camping, les modalités d’alerte, le(s) lieux de regroupement, l’itinéraire d’évacuation, le(s) lieux de rassemblement, les précautions à prendre. Il conviendra de s’assurer de la mobilité des caravanes et des mobil-homes affectés aux campeurs. Ces dispositions viennent compléter et préciser les prescriptions d’information d’alerte et d’évacuation adéquate fixées dans l’article L.443.2 du Code de l’Urbanisme.

IV-2 : MESURES DE REDUCTION ET DE LIMITATION DE LA VULNERABILITE POUR L’HABITAT EXISTANT ET LES HABITANTS

Chaque propriétaire d’un immeuble existant antérieurement à la date de publication du PPR et situé en zone rouge ou bleue devra obligatoirement faire réaliser une étude diagnostic de vulnérabilité dans un délai de deux ans à compter la date d'approbation du plan de prévention des risques.

Le diagnostic sera réalisé par une personne compétente et devra déboucher sur une liste de points vulnérables à l’inondation dans l'habitation et sur le choix des mesures appropriées pour réduire la vulnérabilité parmi celles proposées, en autre, dans les chapitres II-2-3 et III-2-3 (prescriptions respectivement pour la zone rouge et pour la zone bleue).

Ces mesures devront alors être réalisées dans un délai de 5 ans à compter de la date d’approbation du PPR.

Conformément à la réglementation en vigueur (article 5 du décret du 5-10-1995), le coût des travaux qui découlent de cette obligation est limitée à un montant inférieur à dix pour cent 10% de la valeur vénale, ou estimée, des biens concernés appréciée à la date de publication du plan. Le décret du 12 janvier 2005, l’arrêté 51 du 12 janvier 2005 ainsi que la circulaire du 23 février 2005 fixent les modalités d’attribution des subventions (40% pour les biens à usage d’habitation, 20% pour les biens à usage professionnel).

Si le coût de la mise en œuvre des mesures est supérieur au plafond de 10%, le propriétaire pourra ne mettre en œuvre que certaines d’entre elles choisies de façon à rester sous le plafond de ces 10%. Elles seront choisies sous sa responsabilité selon un ordre de priorité lié à la nature et à la disposition des biens. Elles viseront : o à assurer la sécurité des personnes; o à limiter le montant des dommages dus aux les inondations.

- 18 - mesures de prévention et de sauvegarde P.P.R.I. de l’ALLAINE Règlement 2004

Ces mesures de limitation ou de réduction de la vulnérabilité sont énumérées aux chapitres II-2-3 et III-2-3.

IV-3 : MAITRISE DES ECOULEMENTS ET RUISSELLEMENTS

o Conformément à l’article L 2224-10 du Code Général des Collectivités Territoriales, les communes ou leurs établissements publics de coopération délimitent notamment les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l’imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement. Ce schéma devra définir les zones contributives, les prescriptions et les équipements à mettre en œuvre par les aménageurs, la collectivité et les particuliers, et destinés à la rétention ou l’infiltration des eaux pluviales dans le cadre d’une gestion optimale des débits de pointe et de la mise en sécurité des personnes contre les inondations. Le schéma devra également définir les mesures dites alternatives à la parcelle, permettant la rétention des eaux pluviales sur le terrain d’assiette, afin de limiter les impacts des aménagements ou équipements dans les zones émettrices de ruissellements et d’au moins compenser les ruissellements induits. o Les activités agricoles, forestières et liées à la pêche pouvant aggraver les risques, il est donc recommander : • d’implanter régulièrement des bandes horizontales enherbées ou arborées pour limiter érosion ou ruissellement. • de labourer dans le sens perpendiculaire à la pente. • de ne pas défricher les têtes de ravin et les sommets de colline. • d’éviter l’arrachement des haies. o Les opérations de remembrement doivent être mises en œuvre en tenant compte de leurs effets induits sur les écoulements et ruissellements. Elles doivent donc être accompagnées de mesures générales et particulières compensatoires.

IV-4 : OPERATIONS D’ENTRETIEN, DE PROTECTION ET DE PREVENTION

o L’entretien des cours d’eau non domaniaux doit être assuré par les propriétaires riverains qui procéderont à l’entretien des rives par élagage et recépage de la végétation arborée et à l’enlèvement des embâcles et débris, flottants ou non. o Il est demandé aux propriétaires de piscines et bassins existants de matérialiser les emprises de ces derniers (marquages visibles au-dessus de la cote de référence).

- 19 - mesures de prévention et de sauvegarde P.P.R.I. de l’ALLAINE Règlement 2004

V : RECOMMANDATIONS :

Hors des parties zonées en rouge et en bleu au PPRI, le risque d’inondation normalement prévisible est faible. Cependant, pour l’établissement et l’utilisation de sous-sols et de dispositifs enterrés, il est recommandé de prendre en compte la présence d’une nappe souterraine pouvant atteindre la cote de référence.

Il est recommandé de mettre en œuvre toute mesure propre à diminuer la vulnérabilité des personnes et des biens (guide « mesures de prévention » PPR Risques d’inondation, la documentation française), par exemple : surélévation des biens sensibles à l'eau, surélévation de planchers, utilisation de matériaux insensibles à l'eau, étanchéification des ouvertures situées sous la cote de référence, amélioration de la perméabilité des clôtures.

Pour se prémunir des crues, les cheptels et les récoltes non engrangées doivent être évacués sur des terrains non submersibles ou transférés dans des locaux qui seront • soit placés à un niveau supérieur à celui de la crue de référence • soit rendus parfaitement étanches aux eaux d’infiltration.

- 19 - recommandations 00 0. 44

0 .0 4 3 4 PPRI du bassin de l'Allaine 4 12 ,6

0 .0 2 2 6 4 0 0 . 0 0 6 . 2 4 4 1 Commune de Saint Dizier l'Évêque 4

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0 0 4 . 0 0 52,1 5 0 2 .0 0 1 5 0 0 . 0 0 .0 8 4 4 1 5 St-Dizier-l'Evêque

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2 Légende : 5 Bleue Rouge 3 9 5 , 9 Cote de référence St-Dizier-l'Evêque

L2C – Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) – « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Annexe n°20

PLU de la commune de Saint Dizier l’Evêque

Source : MAIRIE DE SAINT DIZIER L’EVEQUE

GéoPlusEnvironnement R15022306

L2C – Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) – « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Annexe n°21

Document justifiant du respect des prescriptions de l’Arrêté du 12/12/14 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations du régime de l’enregistrement relevant de la rubrique 2760 de la nomenclature des ICPE

Source : GEOPLUSENVIRONNEMENT, LEGIFRANCE

GéoPlusEnvironnement R15022306 Numéro de Non Détail de l’article Concerné Remarques l’article Concerné Le présent arrêté fixe les prescriptions applicables aux installations de stockage de déchets inertes soumises à enregistrement sous la rubrique n° 2760. Article 1 X L’installation est concernée par la rubrique 2760-3 des ICPE A l'exclusion des articles 4 et 6 et du I des articles 5 et 7, qui ne sont pas applicables aux installations existantes, les dispositions du présent arrêté sont applicables à compter du 1er janvier 2015. « Installation de stockage de déchets inertes » : installation de dépôt de déchets inertes, à l'exclusion des installations de dépôt de déchets où : - les déchets sont entreposés pour une durée inférieure à trois ans afin de permettre leur préparation à un transport en vue d'une Les déchets inertes extérieurs acceptés sur le site seront entreposés pour Article 2 X valorisation dans un endroit différent ; une durée supérieure à 3 ans (Cf. § 5.4.3.3). - les déchets sont entreposés pour une durée inférieure à un an avant leur transport sur un lieu de stockage définitif ; - les déchets sont valorisés en conformité avec les articles L. 541-31 et suivants du code de l'environnement.

Sont exclus du champ d'application du présent arrêté : - les stockages de déchets radioactifs au sens de la directive 96/29/EURATOM du Conseil du 13 mai 1996 fixant les normes de base relatives à la protection sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers résultant des rayonnements ionisants L’installation n’accueillera que des déchets inertes issus du BTP. Les ; matériaux admis seront donc ceux décrits au § 5.4.2.1 du dossier ou les - les stockages de déchets à risques infectieux tels que définis dans matériaux douteux dont leur caractère inerte a été confirmé par les tests le décret n° 97-1048 du 6 novembre 1997relatif à l'élimination des décrits au § 5.4.2.3. Seront notamment refusés sur le site l’ensemble des déchets d'activités de soins à risques infectieux et assimilés et des Article 3 X matériaux décrits au § 5.4.2.2. pièces anatomiques et modifiant le code de la santé publique ;

- les stockages de déchets provenant de la prospection, de Il n’y aura donc pas de stockage de déchets radioactifs, infectieux ou l'extraction, du traitement et du stockage de ressources minières, y provenant de l’extraction de mines et carrières. compris les matières premières fossiles, et les déchets issus de l'exploitation des mines et carrières, y compris les boues issues des forages permettant l'exploitation des hydrocarbures ; - les stockages dans des cavités naturelles ou artificielles en sous- sol.

L'installation est implantée, réalisée et exploitée conformément aux plans et autres documents joints à la demande d'enregistrement établie en conformité avec les articles L’installation sera implantée, réalisée et exploitée conformément aux R. 512-46-1 à R. 512-46-7 du code de l'environnement. plans et autres documents joints à la demande d’enregistrement L'installation est implantée hors zone d'affleurement de nappe, (Cf. Chapitres 1 à 5, Chapitre 8, Figures 1 à 4, Figure 7). Article 4 X cours d'eau, plan d'eau, canaux et fossés, temporaires ou définitifs. L’installation est implantée hors zone d’affleurement de nappe, cours L'exploitant énumère et justifie en tant que de besoin toutes les d'eau, plan d'eau, canaux et fossés, temporaires ou définitifs (Cf. § 6.1.2, dispositions prises pour la conception, la construction et § 6.1.3, Figure 17 et Figure 18. l'exploitation de l'installation afin de respecter les prescriptions du présent arrêté. Numéro de Non Détail de l’article Concerné Remarques l’article Concerné I. - Concernant les installations autorisées après l'entrée en vigueur du présent arrêté, l'exploitant établit et tient à jour un dossier comportant les documents suivants : - une copie de la demande d'enregistrement ; - le dossier d'enregistrement et le dossier qui l'accompagne, tenu à jour et daté en fonction des modifications apportées à l'installation ; - l'arrêté d'enregistrement délivré par le préfet ainsi que tout arrêté préfectoral relatif à l'installation ; - le type de déchets inertes admissibles sur le site selon les libellés et codes de l'annexe II à l'article R. 541-8 du code de l'environnement ; - la description du site, y compris les caractéristiques Les documents d’enregistrement seront tenus à jour et laissés à hydrogéologiques et géologiques ; disposition. - les différents documents prévus par le présent arrêté. Article 5 X

La description du site, y compris les caractéristiques hydrogéologiques et II. - Concernant les installations autorisées avant l'entrée en vigueur géologiques sont décrites dans les Chapitres 5 et 6. du présent arrêté, l'exploitant établit et tient à jour un dossier comportant les documents suivants : - une copie de la demande d'autorisation ; - le dossier d'autorisation et le dossier qui l'accompagne tenu à jour et daté en fonction des modifications apportées à l'installation ; - l'arrêté d'autorisation délivré par le préfet ainsi que tout arrêté préfectoral relatif à l'installation ; - le type de déchets inertes admissibles sur le site selon les libellés et codes de l'annexe II à l'article R. 541-8 du code de l'environnement ; - la description du site, y compris les caractéristiques hydrogéologiques et géologiques.

Le site de Saint-Dizier-l’Evêque est implanté à une distance d’éloignement de plus de 10 m des constructions à usage d'habitation, des ERP, des zones destinées à l'habitation ou des captages d'eau, des L'installation est implantée à une distance d'éloignement de : voies d'eau, voies ferrées ou voie de communication routières au Nord, à 10 mètres des constructions à usage d'habitation, des l’Est et au Sud. établissements destinés à recevoir des personnes du public, des zones destinées à l'habitation ou des captages d'eau ; Cependant, cette distance de 10 m n’est pas respectée en bordure Ouest 10 mètres des voies d'eau, voies ferrées ou voie de communication de l’installation (rue du Champs au Roi bordant le site). routières. Article 6 X En cas d'impossibilité technique de respecter ces distances, Les principales mesures de réduction des nuisances sont : l'exploitant propose des mesures alternatives permettant d'assurer - L’entretien et le maintien d’une haie en bordure Ouest ; jouant le rôle un niveau de nuisances des tiers équivalent. d’écran paysager, d’écran sonore et permettant de limiter les envols de Les stockages sont éloignés d'une distance d'au moins 10 mètres poussières (écran contre le vent) (Cf. § 7.2.3 et 7.2.4) ; par rapport à la limite du site. - L’arrosage des pistes et stocks situés en bordure Ouest par temps sec et venteux (Cf. § 7.2.3) ; - La remise en état coordonnée et la revégétalisation du site limitera les surfaces minérales à l’Ouest de l’installation (Cf. § 7.2.3). Numéro de Non Détail de l’article Concerné Remarques l’article Concerné Sans préjudice des règlements d'urbanisme, l'exploitant adopte les dispositions suivantes, nécessaires pour prévenir les envols de poussières et matières diverses : Les voies de circulation et aires de stationnement des véhicules et engins I. - Les voies de circulation et aires de stationnement des véhicules seront aménagés et convenablement nettoyées (Cf. Figure 7 et § 7.2.3 et sont aménagées (formes de pente, revêtement, etc.). 7.2.7). II. - Les voies de circulation et aires de stationnement des véhicules sont convenablement nettoyées. Un laveur de roue sera installé en sortie du site (Cf. § 7.2.7). Article 7 X III. - Les véhicules sortant de l'installation n'entraînent pas de dépôt de poussière ou de boue sur les voies de circulation. Pour cela, des L’installation fera l’objet d’un réaménagement coordonné permettant de dispositions telles que le lavage des roues des véhicules sont végétaliser au maximum les surfaces minérales. Des haies seront prévues en cas de besoin. maintenues et entretenues tout autour de l’installation (Cf. § 7.2.3 et IV. - Les surfaces où cela est possible sont engazonnées ou Figure 36). végétalisées, des écrans de végétation sont mis en place, si cela est possible. L'exploitant prend les dispositions appropriées qui permettent d'intégrer l'installation dans le paysage. L'ensemble de l'installation est maintenu propre et entretenu en permanence. Les abords de l'installation, placés sous le contrôle de l'exploitant, sont aménagés et maintenus en bon état de propreté. L’ensemble des mesures permettant d’intégrer l’installation dans le Article 8 X Les limites du périmètre intérieur sont régulièrement débroussaillées paysage sont décrites au § 7.1.7.2. et nettoyées. Les émissaires de rejet et leur périphérie font l'objet d'un soin particulier. Les opérations de nettoyage doivent être conduites en limitant au maximum l'envol des poussières. L'exploitant récapitule dans une notice, disponible sur site, les mesures mises en œuvre pour réduire l'impact sur l'environnement L’ensemble de ces mesures permettant de réduire l’impact sur des opérations de transport, entreposage, manipulation ou l’environnement des opérations de transport, entreposage, manipulation transvasement de déchets (circulation, envol de poussières, bruit, ou transvasement de déchets, ainsi que les modalités etc.) conformément aux chapitres V, VI et VII du présent arrêté. Y Article 9 X d'approvisionnement et d'expédition et les techniques d'exploitation et sont également précisées les modalités d'approvisionnement et aménagements sont détaillées dans le Chapitre 7 et au § 5.3. d'expédition (itinéraires, horaires, matériels de transport utilisés, limitation des vitesses sur le site en fonction des conditions Un exemplaire de ce dossier sera laissé sur le site. météorologiques, etc.) ainsi que les techniques d'exploitation et aménagements.

La présence dans l'installation de matières dangereuses ou combustibles est limitée aux nécessités de l'exploitation. L'exploitant identifie sur une liste les produits dangereux, leur nature, la quantité maximale détenue, les risques de ces produits dangereux, grâce Aucun produit dangereux ne sera stocké sur le site (Cf. Chapitre 10). Le aux fiches de données de sécurité et sur un plan leur localisation Article 10 X ravitaillement sera réalisé sur l’aire étanche reliée au séparateur à sur le site. Ces documents sont disponibles sur le site. Les hydrocarbures par un camion de ravitaillement. récipients portent en caractères lisibles le nom des produits et, s'il y a lieu, les symboles de danger conformément à la législation relative à l'étiquetage des substances, préparations et mélanges dangereux. Numéro de Non Détail de l’article Concerné Remarques l’article Concerné

L'installation dispose en permanence d'au moins un accès pour permettre à tout moment l'intervention des services d'incendie et de L’entrée du site permet l’accès aux camions venant décharger les secours. Au sens du présent arrêté, on entend par « accès à matériaux inertes. Celle-ci est donc suffisamment dimensionnée pour l'installation » une ouverture reliant la voie de desserte privée ou permettre à tout moment l'intervention des services d'incendie et de publique et l'intérieur du site suffisamment dimensionnée pour secours. permettre l'entrée des engins de secours et leur mise en œuvre. Les Article 11 X véhicules dont la présence est liée à l'exploitation de l'installation Les véhicules dont la présence est liée à l'exploitation de l'installation stationnent sans occasionner de gêne pour l'accessibilité des stationneront sur le parking engins, en dehors des voies de circulation engins des services de secours depuis les voies de circulation (Cf. § 5.3, Figure 7 et Chapitre 10). externes à l'installation, même en dehors des heures d'exploitation et d'ouverture de l'installation.

Des extincteurs sont répartis à l'intérieur de l'installation, bien De nombreux extincteurs de types différents sont disposés dans les visibles et facilement accessibles. engins ainsi qu’au niveau du local technique du site de Saint-Dizier- l’Evêque. Les moyens de lutte contre l'incendie sont capables de fonctionner efficacement quelle que soit la température de l'installation, Le personnel est formé à l’utilisation de ces extincteurs et suit un Article 12 X notamment en période de gel. L'exploitant s'assure de la vérification recyclage régulier. périodique et de la maintenance des matériels de sécurité et de lutte contre l'incendie conformément aux référentiels en vigueur. Le Ces extincteurs sont et seront vérifiés tous les ans par une société registre de vérification périodique et de maintenance sont agréée. Ils pourront être utilisés sur l’ISDI en cas de départ d’incendie disponibles sur site. (Cf. § 10.2).

I. - Tout stockage d'un liquide susceptible de créer une pollution des eaux ou des sols est réalisé à l'abri des eaux météoriques et associé à une capacité de rétention adaptée au volume des récipients. L'étanchéité du (ou des) réservoir(s) associé(s) peut être contrôlée à tout moment. Tout nouveau réservoir installé sous le niveau du sol est à double enveloppe. Aucun produit dangereux ne sera stocké sur le site (Cf. Chapitre 10). Le

Article 13 X ravitaillement sera réalisé sur l’aire étanche reliée au séparateur à II. - Rétention et confinement. hydrocarbures par un camion de ravitaillement. Le sol des aires et des locaux de stockage des matières dangereuses ou susceptibles de créer une pollution de l'eau ou du sol est étanche et équipé de façon à pouvoir recueillir les eaux de lavage et les matières répandues accidentellement, de façon à ce que le liquide ne puisse s'écouler hors de l'aire ou du local. Les matières recueillies sont de préférence récupérées et recyclées ou, en cas d'impossibilité, traitées conformément aux dispositions du présent arrêté. Numéro de Non Détail de l’article Concerné Remarques l’article Concerné I. - L'exploitation se fait sous la surveillance, directe ou indirecte, d'une personne nommément désignée par l'exploitant, ayant suivi une formation de base sur la conduite de l'installation, des dangers et inconvénients que l'exploitation induit, des produits et déchets utilisés ou stockés dans l'installation et des dispositions à mettre en L’exploitation sera réalisée sous la surveillance du responsable du site. œuvre en cas d'incident ou d'accident. Les personnes autorisées Cette personne est également formée aux dangers du site et aux sur site sont nommément identifiées dans une liste disponible sur procédures d’urgence. site. Les préposés à la surveillance et à l'entretien des installations Article 14 X sont formés à la conduite à tenir en cas d'incident ou d'accident et Les consignes de sécurité seront disponibles et affichées à l’accueil familiarisés avec l'emploi des moyens de lutte contre l'incendie. Le (Cf. § 10.1). personnel connaît les risques présentés par les installations en fonctionnement normal ou dégradé.

II. - Des consignes sont établies, tenues à jour et affichées dans les lieux fréquentés par le personnel.

Les conditions d'admission des déchets sont fixées par l'arrêté du 12 décembre 2014 relatif aux conditions d'admission des déchets inertes dans les installations relevant des rubriques 2515, 2516, L’admission des déchets se fera conformément à la législation des ISDI Article 15 X 2517 et dans les installations de stockage de déchets inertes (Cf. § 5.4). relevant de la rubrique 2760 de la nomenclature des installations classées.

L'installation de stockage de déchets est protégée pour empêcher le L’entrée du site et la sortie du site seront fermées par un portail fermé à libre accès au site. Ses entrées sont équipées de portails fermés à clé en dehors des horaires d’ouverture (Cf. § 5.3). clé en dehors des heures d'ouverture. Les personnes étrangères à l'établissement n'ont pas l'accès libre aux installations. Un seul Article 16 X Le site disposera d’une entrée située au Nord-Est de l’installation et d’une accès principal est aménagé pour les conditions normales de sortie disposée au Sud-Ouest (Cf. § 5.3). Le seul accès à l’installation est fonctionnement du site, tout autre accès devant être réservé à un donc l’entrée du site. usage secondaire et exceptionnel.

L'installation est construite, équipée et exploitée afin que son fonctionnement ne soit pas à l'origine de vibrations dans les constructions avoisinantes susceptibles de compromettre la santé L’installation ne sera pas à l’origine de vibrations ou d’émissions sonores ou la sécurité du voisinage ou de constituer une nuisance pour majeures susceptibles d’avoir une influence sur la santé et la sécurité des celui-ci, et les bruits émis par les installations sont réduits au Article 17 X riverains environnants (Cf. Chapitre 7). maximum. Le site fonctionnera exclusivement en période diurne (Cf. § 5.3). La livraison de déchets se fait en période diurne, sauf autorisation préfectorale spécifique.

Il est interdit de procéder au brûlage de déchets sur le site de Article 18 X Aucun brûlage des déchets sera réalisé (Cf. § 7.2.3.2). l'installation de stockage. Numéro de Non Détail de l’article Concerné Remarques l’article Concerné Le déchargement des déchets directement dans la zone de stockage définitive est interdit. Une zone de contrôle des déchets est aménagée pour permettre le contrôle des déchets après déversements des bennes qui les transportent. Cette zone peut être Des zones de dépotage et de contrôle seront aménagées (Cf. § 5.3 et déplacée suivant le phasage de l'exploitation du site. Cette zone fait Article 19 X 5.4). Ces dernières seront déplacées au fur et à mesure de la progression l'objet d'un affichage particulier et de délimitations permettant de la du phasage d’exploitation. Le déchargement sera contrôlé. situer. Une benne ne peut pas être déversée en l'absence de l'exploitant ou de son représentant.

L'organisation du stockage des déchets doit remplir les conditions suivantes : - elle assure la stabilité de la masse des déchets, en particulier évite les glissements ; - elle est réalisée de manière à combler les parties en hauteur avant L’organisation du stockage des déchets remplira les conditions décrites Article 20 X d'étendre la zone de stockage pour limiter, en cours d'exploitation, dans cet article (Cf. § 5.4, Chapitre 7 et 9, Figures 10, 35 et 36). la superficie soumise aux intempéries ; - elle doit permettre un réaménagement progressif et coordonné du site selon un phasage proposé par l'exploitant et repris dans le dossier d'enregistrement.

L'exploitant tient à la disposition de l'inspection des installations classées les éléments nécessaires pour présenter les différentes Article 21 X Le phasage est joint dans ce dossier d‘Enregistrement (Cf. Figure 10). phases d‘exploitation du site.

Un panneau de signalisation et d'information est placé à proximité immédiate de l'entrée principale, sur lequel sont notés : - l'identification de l'installation de stockage ; - le numéro et la date de l'arrêté préfectoral d'autorisation ; - la raison sociale et l'adresse de l'exploitant ; - les jours et heures d'ouverture ; Ces panneaux seront mis en place au niveau de l’entrée et de la sortie du - la mention : « interdiction d'accès à toute personne non Article 22 X site (Cf. § 5.3). autorisée » ; - le numéro de téléphone de la gendarmerie ou de la police et des services départementaux d'incendie et de secours.

Les panneaux sont en matériaux résistants, les inscriptions sont inaltérables.

L'utilisation des eaux pluviales non polluées est privilégiée dans les Les eaux pluviales non polluées seront stockées dans un bassin procédés de nettoyage des installations et d'arrosage des pistes. imperméabilisé par un géotextile, puis pompées pour être réutilisés pour Afin de limiter et de réduire le plus possible la consommation d'eau, Article 23 X l’arrosage des pistes ou le nettoyage de l’installation (Cf. Figure 7 et des dispositifs de brumisation d'eau ou équivalents sont privilégiés § 7.2.3.2). chaque fois que possible. Numéro de Non Détail de l’article Concerné Remarques l’article Concerné Toutes les dispositions nécessaires sont prises pour que l'établissement ne soit pas à l'origine d'émission de poussières ou d'odeurs susceptibles d'incommoder le voisinage et de nuire à la L’ensemble des dispositions prises pour que l'établissement ne soit pas à santé et à la sécurité publiques, et ce même en période d'inactivité. Article 24 X l'origine d'émission de poussières sont décrites dans le § 7.2.3.2). Les déchets inertes stockés sont humidifiés pour empêcher les envols de poussières par temps sec et lorsque la vitesse du vent le nécessite. L'exploitant assure une surveillance de la qualité de l'air par la mesure des retombées de poussières.

Le nombre de points de mesure et les conditions dans lesquelles les appareils de mesure sont installés et exploités sont décrits dans une notice disponible sur site. Un point permettant de déterminer le niveau d'empoussièrement ambiant (« bruit de fond ») est prévu. L'exploitant met en place un réseau permettant de mesurer le suivi des retombées de poussières dans l'environnement. Ce suivi se fera selon les normes en vigueur par la méthode des jauges de retombées et en cas de difficultés, par la méthode des plaquettes de dépôt. Les exploitants qui participent à un réseau de mesure de la qualité de l'air qui comporte des mesures de retombées de poussières peuvent être dispensés de cette obligation si le réseau existant permet de surveiller correctement les effets de leurs rejets. Les normes utilisées pour mesurer les poussières sont les normes NF X 44-052 (version mai 2002) et NF EN 13284-1 (version mai Une surveillance de la qualité de l’air par la mesure des retombées de 2002). La concentration en poussières de l'air ambiant à plus de 5 poussières sera réalisée conformément aux normes en vigueur mètres de l'installation ne dépasse pas 200 mg/m2/j. Cette valeur Article 25 X (Cf. § 7.2.3.2). limite s'impose à des mesures, prélèvements et analyses moyens réalisés sur une durée d'une demi-heure. Aucun rejet de poussières n’est effectué sur ce site.

L'exploitant adresse tous les ans à l'inspection des installations classées un bilan des résultats de mesures de retombées de poussières, avec ses commentaires, qui tiennent notamment compte des évolutions significatives des valeurs mesurées, des niveaux de production, des superficies susceptibles d'émettre des poussières et des conditions météorologiques lors des mesures. Les mesures sont effectuées sous la responsabilité de l'exploitant et à ses frais. Les résultats des mesures des émissions des cinq dernières années sont tenus à disposition de l'inspection des installations classées.

Au moins une fois par an, les mesures portant sur les rejets des poussières sont effectuées par un organisme agréé conformément à l'arrêté du 27 octobre 2011 ou choisi en accord avec l'inspection des installations classées. Cette périodicité peut être aménagée en fonction des conditions climatiques locales. Numéro de Non Détail de l’article Concerné Remarques l’article Concerné I. - Valeurs limites de bruit.

Les émissions sonores de l'installation ne sont pas à l'origine, dans les zones à émergence réglementée, d'une émergence supérieure aux valeurs admissibles. De plus, le niveau de bruit en limite de propriété de l'installation ne dépasse pas, lorsqu'elle est en fonctionnement, 70 dB (A) pour la période de jour et 60 dB (A) pour la période de nuit, sauf si le bruit résiduel pour la période considérée est supérieur à cette limite. Dans le cas où le bruit particulier de l'établissement est à tonalité marquée au sens du point 1.9 de l'annexe de l'arrêté du 23 janvier 1997 susvisé, de manière établie ou cyclique, sa durée d'apparition n'excède pas 30 % de la durée de L’ensemble des mesures décrites au § 7.2.4.4 permettent de répondre à fonctionnement de l'établissement dans chacune des périodes Article 26 X cet article. diurne ou nocturne définies dans le tableau ci-avant.

II. - Véhicules - engins de chantier.

Les véhicules de transport, les matériels de manutention et les engins de chantier utilisés à l'intérieur de l'installation sont conformes aux dispositions en vigueur en matière de limitation de leurs émissions sonores. L'usage de tous appareils de communication par voie acoustique (sirènes, avertisseurs, haut- parleurs, etc.), gênant pour le voisinage, est interdit, sauf si leur emploi est exceptionnel et réservé à la prévention et au signalement d'incidents graves ou d'accidents. Les dispositions du présent chapitre ne s'appliquent pas aux déchets inertes reçus par l'installation. De façon générale, L’exploitation ne présentera pas d’effets majeurs sur l’environnement l'exploitant organise la gestion des déchets dans des conditions Article 27 X naturel et anthropique situés aux alentours du site (Cf. Chapitre 7). propres à garantir la préservation des intérêts visés aux articles L. 511-1 et L. 541-1 du code de l'environnement.

L'exploitant prévoit au moins une benne de tri spécifique pour les déchets indésirables sur l'installation qui sont écartés dès leur identification. L'exploitant effectue à l'intérieur de son établissement la séparation des déchets de façon à faciliter leur traitement ou leur élimination dans des filières spécifiques. Les déchets sont stockés, avant leur revalorisation ou leur élimination, dans des conditions ne 3 bennes de tri sélectif seront disposées sous abri sur le site Article 28 X présentant pas de risque de pollution (prévention d'un lessivage par (Cf. § 5.3 et 7.2.8.2). les eaux météoriques, d'une pollution des eaux superficielles et souterraines, des envols et des odeurs) pour les populations avoisinantes et l'environnement. L'exploitant assure la traçabilité de ces déchets indésirables dans son registre conformément à l'arrêté du 29 février 2012. Numéro de Non Détail de l’article Concerné Remarques l’article Concerné

L'exploitant effectue à l'intérieur de son établissement la séparation des déchets de façon à faciliter leur traitement ou leur élimination dans des filières spécifiques.

Les stockages temporaires, avant recyclage ou élimination des déchets dangereux, sont réalisés sur des cuvettes de rétention étanches et protégées des eaux météoriques. La quantité de déchets entreposés sur le site ne dépasse pas la capacité Article 29 X Il n’y aura pas de stockage de produits dangereux sur le site. mensuelle produite ou, en cas de traitement externe, un lot normal d'expédition vers l'installation d'élimination.

L'exploitant assure la traçabilité de ces déchets dans son registre conformément à l'arrêté du 29 février 2012. Conformément à l'arrêté du 29 juillet 2005 susvisé, il émet un bordereau de suivi dès qu'il remet des déchets dangereux à un tiers.

Dans le cas d'une situation accidentelle qui entraînerait l'émission directe ou indirecte de polluants figurant aux annexes de l'arrêté du 17 juillet 2009 susvisé, une surveillance est mise en place afin de Le responsable du site suivra les instructions notifiées en cas de pollution vérifier que l'introduction de ces polluants dans les eaux Article 30 X accidentelle (Cf. Chapitre 10, § 7.1.2 et 7.1.3). souterraines n'entraîne pas de dégradation ou de tendances à la hausse significatives et durables des concentrations de polluants dans les eaux souterraines.

L'exploitant déclare ses déchets conformément aux seuils et aux critères de l'arrêté du 31 janvier 2008 modifié relatif au registre et à Article 31 X Cette déclaration sera réalisée tous les ans (Cf. § 7.2.8.2). la déclaration annuelle des émissions polluantes et des déchets.

L'exploitant tient à disposition des inspecteurs des installations classées un rapport détaillé de la remise en état du site précisant la nature et les épaisseurs des différentes couches de recouvrement et tous les aménagements à créer et les caractéristiques que le Un rapport sur la remise en état du site sera tenu à la disposition de la stockage de déchet doit respecter (compacité, nature et quantité DREAL (Cf. Chapitre 9). des différents végétaux, infrastructures…). Article 32 X L’autorisation du propriétaire et du Maire de Saint-Dizier-l’Evêque sont Le rapport contient aussi un accord du propriétaire du site si joints au dossier d’Enregistrement (Cf. Annexe 7). l'exploitant n'est pas le propriétaire et du maire de la commune d'implantation du site. La remise en état du site est conforme à ce rapport. Numéro de Non Détail de l’article Concerné Remarques l’article Concerné

Une couverture finale est mise en place à la fin de l'exploitation de chacune des tranches issues du phasage proposé par l'exploitant et repris dans l'autorisation préfectorale d'exploiter. Son modelé permet la résorption et l'évacuation des eaux pluviales compatibles avec les obligations édictées aux articles 640 et 41 du code civil. La géométrie en plan, l'épaisseur et la nature de chaque couverture Le phasage d’exploitation proposé permet lune remise en état à vocation sont précisées dans le plan d'exploitation du site. agricole, en recréant une prairie de fauche entourée d’une haie. Cette dernière s’intégrera parfaitement dans le paysage bocager du plateau de Article 33 X Les aménagements sont effectués en fonction de l'usage ultérieur Croix (Cf. Chapitre 9). prévu du site, notamment ceux mentionnés dans les documents d'urbanisme opposables aux tiers. Dans tous les cas, Le modelé permet la résorption et l’évacuation des eaux pluviales. l'aménagement du site après exploitation prend en compte l'aspect paysager.

L'aménagement ne peut pas comporter de création de plan d'eau qui entraîne la mise en contact des déchets stockés avec de l'eau.

A la fin de l'exploitation, l'exploitant fournit au préfet du département dans lequel est située l'installation un plan topographique du site de stockage à l'échelle 1/500 qui présente l'ensemble des aménagements du site. Un plan topographique du site sera réalisé à la fin de l’exploitation Article 34 X (Cf. Chapitre 9). Une copie de ce plan du site est transmise au maire de la commune d'implantation de l'installation, et au propriétaire du terrain si l'exploitant n'est pas le propriétaire.

L2C – Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) – « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Annexe n°22

Document justifiant du respect des prescriptions de l’Arrêté du 12/12/14 relatif aux conditions d’admission des déchets inertes dans les installations relevant des rubriques 2515, 2516, 2517 et dans les installations de stockage des déchets inertes relevant de la rubrique 2760 de la nomenclature des installations classées

Source : GEOPLUSENVIRONNEMENT, LEGIFRANCE

GéoPlusEnvironnement R15022306 Numéro de Non Détail de l’article Concerné Remarques l’article Concerné Les dispositions du présent arrêté s'appliquent aux installations relevant des régimes de l'autorisation, de l'enregistrement ou de la déclaration des L’installation est concernée par la rubrique 2760-3 des Article 1 X rubriques 2515, 2516, 2517 et aux installations de stockage de déchets inertes ICPE relevant de la rubrique 2760 de la nomenclature des installations classées. I. - Les installations visées à l'article 1er ne peuvent ni admettre ni stocker : - des déchets présentant au moins une des propriétés de danger énumérées à l'annexe I de l'article R. 541-8 du code de l'environnement, notamment des déchets contenant de l'amiante comme les matériaux de construction contenant de l'amiante, relevant du code 17 06 05* de la liste des déchets, les matériaux géologiques excavés contenant de l'amiante, relevant du code 17 05 03* de la liste des déchets et les agrégats d'enrobé relevant du code 17 06 L’installation n’accueillera que des déchets inertes issus du 05* de la liste des déchets ; BTP. Les matériaux admis seront donc ceux décrits au - des déchets liquides ou dont la siccité est inférieure à 30 % ; § 5.4.2.1 du dossier ou les matériaux douteux dont leur - des déchets dont la température est supérieure à 60 °C ; caractère inerte a été confirmé par les tests décrits au § - des déchets non pelletables ; Article 2 X 5.4.2.3. Seront notamment refusés sur le site l’ensemble - des déchets pulvérulents, à l'exception de ceux préalablement conditionnés des matériaux décrits au § 5.4.2.2. ou traités en vue de prévenir une dispersion sous l'effet du vent ; - des déchets radioactifs. Il n’y aura pas de stockage de déchets provenant de l’extraction de mines et carrières. II. - En outre, les installations de stockage de déchets inertes relevant de la rubrique 2760 ne peuvent ni admettre ni stocker les déchets provenant de la prospection, de l'extraction, du traitement et du stockage de ressources minières, y compris les matières premières fossiles et les déchets issus de l'exploitation des mines et carrières, y compris les boues issues des forages permettant l'exploitation des hydrocarbures. L'exploitant d'une installation visée à l'article 1er met en place une procédure d'acceptation préalable, décrite ci-dessous, afin de disposer de tous les éléments d'appréciation nécessaires sur la possibilité d'accepter des déchets dans l'installation. Seuls les déchets remplissant l'ensemble des conditions de cette procédure d'acceptation préalable peuvent être admis et stockés sur l'installation. L'exploitant s'assure, en premier lieu, que les déchets ne sont pas visés à l'article 2 du présent arrêté. Si les déchets entrent dans les catégories mentionnées dans l'annexe I du présent arrêté, l'exploitant s'assure : La procédure d’acceptation et l’ensemble des dispositions - qu'ils ont fait l'objet d'un tri préalable selon les meilleures technologies Article 3 X édictées aux § 5.4.1 et 5.4.2 permettent de respecter cet disponibles à un coût économiquement acceptable ; article. - que les déchets relevant des codes 17 05 04 et 20 02 02 ne proviennent pas de sites contaminés ; - que les déchets d'enrobés bitumineux relevant du code 17 03 02 de la liste des déchets figurant à l'annexe II de l'article R. 541-8 du code de l'environnement ont fait l'objet d'un test montrant qu'ils ne contiennent ni goudron ni amiante.

Si les déchets n'entrent pas dans les catégories mentionnées dans l'annexe I du présent arrêté, l'exploitant s'assure au minimum que les déchets respectent les valeurs limites des paramètres définis en annexe II. Numéro de Non Détail de l’article Concerné Remarques l’article Concerné Il est interdit de procéder à une dilution ou à un mélange de déchets avec Aucune dilution ou mélange de déchets dans le but de d'autres déchets ou produits dans le but de satisfaire aux critères d'admission Article 4 X satisfaire aux critères d'admission ne sera réalisée mentionnés à l'article 3. (Cf. § 5.4.2.2). Avant la livraison ou au moment de celle-ci, ou lors de la première d'une série de livraisons d'un même type de déchets, l'exploitant demande au producteur des déchets un document préalable indiquant : - le nom et les coordonnées du producteur des déchets et, le cas échéant, son numéro SIRET ; - le nom et les coordonnées des éventuels intermédiaires et, le cas échéant, leur numéro SIRET ; - le nom et les coordonnées du ou des transporteurs et, le cas échéant, leur numéro SIRET ; - l'origine des déchets ; - le libellé ainsi que le code à six chiffres des déchets, en référence à la liste des déchets figurant à l'annexe II de l'article R. 541-8 du code de l'environnement ; Les documents conformes à cet article seront établis Article 5 X - la quantité de déchets concernée en tonnes. (Cf. § 5.4.2 et 5.4.3).

Le cas échéant, sont annexés à ce document les résultats de l'acceptation préalable mentionnée à l'article 3.

Ce document est signé par le producteur des déchets et les différents intermédiaires, le cas échéant.

La durée de validité du document précité est d'un an au maximum.

Un exemplaire original de ce document est conservé par l'exploitant pendant au moins trois ans et est tenu à la disposition de l'inspection des installations classées. Lorsqu'elles existent, les copies des annexes sont conservées pendant la même période. Concernant les installations de stockage de déchets inertes relevant de la rubrique 2760, après justification particulière et sur la base d'une étude visant à caractériser le comportement d'une quantité précise d'un déchet dans une installation de stockage donnée et son impact potentiel sur l'environnement et la santé, les valeurs limites à respecter par les déchets visés par l'annexe II Le remblaiement sera réalisé au sein d’un encaissant peuvent être adaptées par arrêté préfectoral. Cette adaptation pourra calcaire (Cf. § 6.1.3). Les valeurs limites à respecter par les notamment être utilisée pour permettre le stockage de déchets dont la déchets visés par l’annexe II de l’Arrêté du 12/12/14 sont composition correspond au fond géochimique local. Article 6 X compatibles avec le fond géochimique local. Ces seuils ne En tout état de cause, les valeurs limites sur la lixiviation retenues dans l'arrêté seront donc pas modifiés. ne peuvent pas dépasser d'un facteur 3 les valeurs limites mentionnées en Seuls les déchets inertes respectant les valeurs de annexe II. l’annexe 2 de l’Arrêté du 12/12/14 seront acceptés.

Cette adaptation des valeurs limites ne peut pas concerner la valeur du carbone organique total sur l'éluat. Concernant le contenu total, seule la valeur limite relative au carbone organique total peut être modifiée dans la limite d'un facteur 2. Numéro de Non Détail de l’article Concerné Remarques l’article Concerné Avant d'être admis, tout chargement de déchets fait l'objet d'une vérification des documents d'accompagnement par l'exploitant de l'installation. Des contrôles des chargements seront réalisés à la bascule, lors de la pesée du chargement ainsi que lors du Article 7 X Un contrôle visuel des déchets est réalisé par l'exploitant à l'entrée de déchargement des déchets inertes sur la plate-forme de l'installation et lors du déchargement du camion afin de vérifier l'absence de dépotage (Cf. § 5.4.1 et 5.4.3). déchet non autorisé.

En cas d'acceptation des déchets, l'exploitant délivre un accusé d'acceptation au producteur des déchets en complétant le document prévu à l'article 5 par Un accusé d’acceptation au producteur des déchets sera les informations minimales suivantes : Article 8 X réalisé, conformément à la procédure d’acceptation - la quantité de déchets admise, exprimée en tonnes ; présente aux § 5.4.1 et 5.4.3). - la date et l'heure de l'acceptation des déchets. L'exploitant tient à jour un registre d'admission. Outre les éléments visés à l'arrêté du 29 février 2012 sur les registres, il consigne pour chaque chargement de déchets présenté : Un registre d’admission sera tenu à jour sur site et - l'accusé d'acceptation des déchets ; consignera l’ensemble des éléments demandés dans cet - le résultat du contrôle visuel mentionné à l'article 7 et, le cas échéant, celui Article 9 X article. Il sera conservé durant au moins 3 ans et de la vérification des documents d'accompagnement ; idéalement 30 ans et sera tenu à la disposition de - le cas échéant, le motif de refus d'admission. l’inspection des installations classées (Cf. § 5.4.1 et 5.4.3).

Ce registre est conservé pendant au moins trois ans et est tenu à la disposition de l'inspection des installations classées.

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