Revue De Presse Presse Nationale 4

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Revue De Presse Presse Nationale 4 présente KIM MINHEE UN FILM DE HONG SANGSOO REVUE DE PRESSE PRESSE NATIONALE 4 LIBÉRATION 6 LE MONDE 7 L’HUMANITÉ 8 LA CROIX 9 LES ╔ÉCHOS 10 LES INROCKUPTIBLES 11 TÉLÉRAMA 12 LE JOURNAL DU DIMANCHE 13 LE CANARD ENCHAINÉ 14 CAHIERS DU CINÉMA 15 TROIS COULEURS 19 SOFILM 20 PREMIERE 21 KOI MAGAZINE 22 RADIO / WEB 24 TOUTE LA CULTURE 25 CRITIKAT 26 CHAOS REIGN 27 CHACUN CHERCHE SON FILM 28 TRAVELLINGUE 29 LE POLYESTER 30 CULTUROPOING 32 LE BLEU DU MIROIR 35 FRANCE INTER 36 FRANCE CULTURE 37 BERLINALE 2020 39 ABUS DE CINÉ 40 LE MONDE 41 LIBÉRATION 42 TÉLÉRAMA 44 SCREEN DAILY 45 THE HOLLYWOOD REPORTER 47 THE NEW YORK TIMES 49 TOUTE LA CULTURE 50 VARIETY 52 PRESSE NATIONALE LIBÉRATION LE MONDE 30 SEPTEMBRE 2020 30 SEPTEMBRE 2020 LIBÉRATION LE MONDE 6 7 L’HUMANITÉ LA CROIX 30 SEPTEMBRE 2020 29 SEPTEMBRE 2020 • Par Emile Breton L’amour en fuite de Hong Sang-soo • Par Céline Rouden Après « Hotel by the River », sorti cet été, Hong Sang-soo est de retour avec un film mélancolique et gracieux construit autour de personnages féminins et de leurs désillusions. Un Ours d’argent de la meilleure réalisation, décerné lors de la dernière Berlinale, est venu couronner le travail original de ce Rohmer sud- coréen. Quelle est la femme du titre qui s’est enfuie et pourquoi ? Comme souvent, le réalisateur Hong Sang-soo laisse la question ouverte. Est-ce son héroïne Gamhee qui profite de l’absence de son mari parti en voyage d’affaires pour rendre visite à trois de ses anciennes amies qu’elle n’a pas vues depuis cinq ans ? Ou bien ces trois personnages qui pourraient être autant de variations de son état intérieur ? « Peut-être que j’avais tout simplement le sentiment que tous les personnages féminins fuient quelque chose, quelque chose d’oppressant et de malaisant », se contente d’expliquer le cinéaste, généralement peu disert sur le sens de ses films. Des vies solitaires La femme qui s’enfuit est un thème récurrent dans ces derniers longs- métrages (Seule sur la plage la nuit, Le jour d’après) construits autour de sa muse et compagne, l’actrice Kim Min-hee. Elle y incarne des personnages aux prises avec des amours adultères, souffrant de la situation au point de vouloir disparaître. Cette fois pourtant son personnage, la jeune Gamhee, est mariée et apparemment heureuse, même si comme elle le dit à ses interlocutrices, elle n’a pas quitté son mari « un seul jour depuis cinq ans », et semble apprécier cette nouvelle liberté. Au cours des trois rencontres qui constituent la structure minimaliste du film, ses amies vont lui confier leurs désillusions et lui donner matière à rêveries. La première, Youngsoon, récemment divorcée a quitté Séoul pour s’installer dans un faubourg moderne et ultra-sécurisé proche de la campagne, la seconde Suyoung a épargné pour se réfugier dans un bel appartement où elle a organisé sa vie en célibataire, tandis que la troisième, rencontrée par hasard, est désormais en couple avec un metteur en scène, aimé de Gamhee autrefois. Ténu et plein de grâce, le cinéma du Rohmer sud-coréen, qui ne cesse d’ausculter les sentiments amoureux, se pare ici des atours de la sororité – les hommes ont du mal à y trouver leur place – et de la mélancolie pour décrire des amours déçues et des vies solitaires auxquelles seule la contemplation de la nature apporte un peu de réconfort. L’HUMANITÉ LA CROIX 8 9 LES ÉCHOS LES INROCKUPTIBLES 29 SEPTEMBRE 2020 30 SEPTEMBRE 2020 « La Femme qui s’est enfuie » : la 24e vague de Hong Sang-soo • Par Adrien Gombeaud Il y a des jeunes femmes et des cafés déserts, des parapluies et de l’alcool… Comme d’habitude, le 24 e opus du Coréen Hong Sang-soo ressemble aux précédents. Comme d’habitude, il s’avérera légèrement et délicieusement différent. Le nouveau Hong Sang-soo arrive chez nous deux mois après le précédent. En réalité, il s’est écoulé un an entre « Hotel by the River » et « La Femme qui s’est enfuie ». Cet effet de calendrier souligne néanmoins la ponctualité méticuleuse du Coréen qui tricote sa pelote de film sans jamais s’arrêter. « La Femme qui s’est enfuie » raconte pourtant l’histoire d’une parenthèse. Gamhee profite d’un voyage d’affaires de son époux pour retrouver trois amies perdues de vue depuis son mariage. Cependant, les retrouvailles sont sans cesse perturbées par l’apparition d’un homme. Parfum troublant Selon son habitude, Hong installe un dispositif qui paraît verrouillé, puis vaporise un parfum troublant. Ces femmes ne sont-elles pas des variations d’une seule personne ? Représentent-elles ce que Gamhee aurait pu devenir si elle ne s’était pas mariée ? Tout se termine dans une salle de cinéma. À l’écran passe le décor de « Woman on the Beach », un film… de Hong Sang-soo ! Et si la vie n’était qu’un conte de cinéma infini ? LES ÉCHOS LES INROCKUPTIBLES 10 11 TÉLÉRAMA LE JDD 30 SEPTEMBRE 2020 29 SEPTEMBRE 2020 La Femme qui s’est enfuie • Par Stéphanie Belpeche Son mari en voyage d’affaires, une jeune femme rend visite à ses amies. Mais à chaque fois les retrouvailles sont contrariées… On ne se lasse pas de la petite musique de Hong Sang-soo, avec un drame dont il a le secret : sa compagne et muse Kim Min-hee dans le rôle principal et des discussions sentimentales autour d’une table. Si cette chronique douce-amère peut sembler bavarde et répétitive, il y a toujours un moment où la vérité et l’émotion surgissent sans crier gare. TÉLÉRAMA LE JDD 12 13 LE CANARD ENCHAINÉ LES CAHIERS DU CINÉMA SEPTEMBRE 2020 SEPTEMBRE 2020 • Par David Fontaine LE CANARD ENCHAINÉ LE LES CAHIERS DU CINÉMA 14 15 LES CAHIERS DU CINÉMA LES CAHIERS DU CINÉMA 16 17 TROIS COULEURS SEPTEMBRE 2020 Sorties du 16 septembre au 7 octobre <---- Cinéma ON AIME BEAUCOUP LES CHOSES QU’ON DIT, LES CHOSES QU’ON FAIT ET VOUS ? SORTIE LE 16 SEPTEMBRE PARTENAIRE DU 23/09/20 AU 17/01/21 DES FILMS DU MOIS PARIS, MUSÉE DU LUXEMBOURG MAN RAY ET LA MODE Explorant pour la première fois l’œuvre de Man Ray sous l’angle de la mode, l’exposition met en lumière ses travaux réalisés pour les plus grands couturiers – Poiret, Schiaparelli, Chanel – et les plus grandes revues – Vogue, Vanity Fair et Harper’s Bazaar. Alors que la photographie de mode balbutie encore, Man Ray développe dès 1921 une esthétique nouvelle et moderne, faite d’inventivité technique, de liberté et d’humour. Fresque contemporaine qui entre- les conflits intérieurs se révèlent en effet croise plusieurs histoires sentimentales, souvent cruels, et la quête du bonheur LA FEMME QUI S’EST ENFUIE le dixième film d’Emmanuel Mouret amoureux s’accompagne parfois de ver- fait des désirs contradictoires de ses tigineuses déceptions et manipulations… SORTIE LE 30 SEPTEMBRE personna ges la matière d’un fougueux Le savoureux casting donne chair à cette conte philosophique. foule sentimentale agitée par diverses PARTENAIRE CINÉ-CONCERT Jeune femme enceinte, Daphné (Camélia impulsions corporelles : l’intensité renfer- Jordana) se retrouve seule à la campagne mée de Niels Schneider, les aspirations À PARTIR DU 03/10 DU 23 AU 25/10 pendant quatre jours avec Maxime (Niels libératrices de Camélia Jordana, la colère Schneider), le cousin de son compagnon, cachée d’Émilie Dequenne, la trompeuse EN TOURNÉE DÔME DE PARIS - PARIS ce dernier ayant dû s’absenter. Les deux maturité de Vincent Macaigne ou la sympa- inconnus vont se raconter leurs histoires thie ambivalente de Guillaume Gouix for- GREASE DISNEY EN CONCERT d’amour présentes et passées d’où émer- ment autant de tempêtes intimes sublimées L’ORIGINAL Pour la première fois en tournée dans gent de nombreux protagonistes aux pas- par la mise en scène. Si l’usage des mots sions contrastées. Après Mademoiselle croyait pouvoir dispenser les protagonistes La tournée événement toute la France, la magie Disney fait de Joncquières, Emmanuel Mouret s’in- de tourments trop vifs, cette imbrication pour la première fois en France escale dans les plus grandes salles de téresse de nouveau aux inconstances du des désirs finit par faire surgir une émotion cœur, mais au film en costumes adapté de débordante qui déjoue magistralement les * Chansons : En Anglais spectacle de France avec près de 30 Diderot succède une intrigue située dans attentes et les conventions. * Textes : en Français représentations exceptionnelles de « un cadre contemporain qui multiplie les allers-retours temporels et les personnages. Disney en concert - Magical Music Les Choses qu’on dit, les choses Le cinéaste se révèle particulièrement à qu’on fait d’Emmanuel Mouret, from the Movies ». l’aise dans cette construction romanesque Pyramide (2 h 02), sortie le 16 septembre où la parole dévoile toujours des doubles fonds et des passions contradictoires. Au cœur d’un cocon esthétique rythmé par les DAMIEN LEBLANC Nouvelle variation de Hong Sang-soo sur ras de surveillance sont omniprésentes. musiques de Mozart, Purcell ou Tchaïkovski, PROLONGATION CINÉ-CONCERT les dysfonctionnements de la conversation, Intéressé par les dispositifs de reproduc- cette virée champêtre d’une femme mariée tion, le cinéaste s’amuse à répéter à trois JUSQU’AU 02/11/20 14/04/2021 permet au cinéaste sud-coréen de brocar- reprises le même motif consistant à faire der une certaine toxicité masculine. soudain s’immiscer un homme qui inter- Trois questions PARIS, GRAND PALAIS LA SEINE MUSICALE, Profitant du départ de son mari en voyage rompt longuement le fil d’une conversation BOULOGNE BILLANCOURT d’affaires, Gamhee (Kim Min-hee) rend entre femmes.
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