Table des matières LES GRANDS PRINCIPES LÉGISLATIFS ENCADRANT LES POLITIQUES D'AMÉNAGEMENT ET D'URBANISME...... 4

A - LES BASES DU DROIT DE L'URBANISME ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE...... 5 1°) Du développement durable au droit de l'urbanisme...... 5 2°) Le droit de l'urbanisme repose sur des principes fondamentaux :...... 5 3°) Les principes du développement durable appliqués au SCOT...... 6 4°) L'évaluation environnementale : une procédure obligatoire pour les SCOT...... 7 5°) La préservation de l'agriculture...... 10 6°) L'incitation à la généralisation des SCOT...... 11 B - LA PLACE DU SCOT DANS L'ORDONNANCEMENT JURIDIQUE...... 14 L'ÉLABORATION DU SCOT...... 15

A - LE CONTENU DU SCOT...... 16 B - LA PROCÉDURE D'ÉLABORATION DU SCOT...... 16 C - SON ÉVOLUTION ...... 18 LE CONTENU ET LE RÔLE DU PORTER A CONNAISSANCE (PAC) DANS LE SCHÉMA DE COHÉRENCE TERRITORIALE...... 19

A - LE PAC : UN DOCUMENT JURIDIQUE PRÉSENTANT POLITIQUES ET PROJETS DE L'ÉTAT...... 20 B - LE PAC : UN DOCUMENT TRANSMIS À LA COLLECTIVITÉ ET ACCESSIBLE AU PUBLIC ...... 20 LA PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU TERRITOIRE ...... 22

A - LA NIÈVRE EN CHIFFRES ...... 23 B - LE DÉCOUPAGE DU TERRITOIRE ...... 23 C - LES DOCUMENTS D'URBANISME SUR LE TERRITOIRE DU SCOT...... 27 D - LE SCOT DU GRAND NEVERS ...... 28 E - L'OCCUPATION DU SOL...... 31 F - LES ENTITÉS PAYSAGÈRES...... 33 LES ÉLÉMENTS UTILES A LA PRISE EN COMPTE DES RISQUES MAJEURS...... 38

A - LE RISQUE INONDATION...... 39 B - LE RISQUE DE RUPTURE DE BARRAGE...... 44 C - LE RISQUE DE MOUVEMENT DE TERRAIN...... 44 D - LE RISQUE DE TRANSPORT DE MATIÈRES DANGEREUSES...... 45 E - LE RISQUE MINIER...... 48 F - LE RISQUE TECHNOLOGIQUE...... 48 G - LE RISQUE TRANSPORT DE GAZ...... 49 H - L'ALÉA RETRAIT-GONFLEMENT DES ARGILES...... 52 I - LE RISQUE SISMIQUE...... 53 J - LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ...... 54 LA PROTECTION DES ÉCOSYSTEMES...... 56

A - LES ZONES NATURELLES D'INTÉRÊT ÉCOLOGIQUE, FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE (ZNIEFF)...... 57 B - LE RÉSEAU NATURA 2000...... 64 C - LES ESPACES NATURELS...... 65 1°) La trame verte et bleue...... 65 2°) Les espaces naturels sensibles...... 67 3°) La protection de l’espace rural...... 68 4°) Les milieux humides...... 68 5°) La prise en compte du paysage...... 71 LA RESSOURCE EN EAU...... 73

A - LE SCHÉMA DIRECTEUR D'AMÉNAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX (SDAGE)...... 74 B - LE SCHÉMA D'AMÉNAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX (SAGE) ALLIER AVAL...... 75 C - L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE...... 76 D - LES COURS D’EAU...... 76 LES POLLUTIONS ET LES NUISANCES...... 77

A - LES INSTALLATIONS INDUSTRIELLES ET ARTISANALES ...... 78 B - LES INSTALLATIONS AGRICOLES...... 79 C - LES SILOS...... 80 D - LES SITES ET SOLS POLLUÉS...... 80 E - LA ZONE VULNÉRABLE AUX NITRATES...... 82 F - L'ÉLIMINATION DES DÉCHETS...... 82 G - LES STATIONS D'ÉPURATION...... 83 H - LES RISQUES SANITAIRES (CIMETIÈRES)...... 83 I - LE BRUIT...... 84 1°) L'aérodrome...... 84 2°) Les infrastructures terrestres de transport ...... 84 3°) L'observatoire du bruit...... 85 J - L'AIR...... 85 LA POPULATION ET LA MIXITÉ SOCIALE...... 86

A - LA DÉMOGRAPHIE...... 87 B - ÉVOLUTION DU SOLDE NATUREL ET DU SOLDE MIGRATOIRE...... 89 C - LA STRUCTURE DE LA POPULATION...... 89 D - LES MÉNAGES, LES EMPLOIS...... 90 E - LES MIGRATIONS ET DÉPLACEMENTS...... 92 F - LE LOGEMENT...... 93 G - LE LOGEMENT SOCIAL...... 96 H - LES PROJETS D'INTÉRÊT GÉNÉRAL...... 98 I - LES GENS DU VOYAGE...... 98 LA PRÉSERVATION ET LE DÉVELOPPEMENT DE L'ACTIVITÉ COMMERCIALE..100

A - LE DOCUMENT D'AMÉNAGEMENT COMMERCIAL (DAC)...... 101 B - LE SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL DE LA NIÈVRE...... 101 LE PATRIMOINE...... 104

A - LE PATRIMOINE ARCHÉOLOGIQUE ...... 105 B - LES MONUMENTS HISTORIQUES ...... 105 C - LES SITES...... 107 LES RESSOURCES DU SOL ET DU SOUS-SOL ET LES ÉNERGIES RENOUVELABLES ...... 108

A - LA SITUATION DE L'AGRICULTURE...... 109 B - L'ÉNERGIE ÉOLIENNE TERRESTRE...... 111 C - L'ÉNERGIE SOLAIRE...... 111 D - LES FORÊTS...... 112 1°) Les bois des particuliers...... 112 2°) Les bois des collectivités relevant du régime forestier ...... 113 3°) La filière bois...... 114 4°) Les préconisations...... 114 E - LES CARRIÈRES...... 115 LES INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES ET FERROVIAIRES...... 116

A - LE DOMAINE FERROVIAIRE...... 117 B - LE DOMAINE ROUTIER...... 117 C - LES TRANSPORTS...... 119 LES SERVITUDES D'UTILITÉ PUBLIQUE...... 121

LES ANNEXES...... 123 4

LES GRANDS PRINCIPES LÉGISLATIFS ENCADRANT LES POLITIQUES D'AMÉNAGEMENT ET D'URBANISME

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A - LES BASES DU DROIT DE L'URBANISME ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

1°) Du développement durable au droit de l'urbanisme

Les conférences internationales de Rio (1992) et de Johannesbourg (2002) ont défini la notion de « développement durable ». Il s’agit de la recherche d’un développement qui satisfait les besoins de la génération actuelle sans priver les générations futures des moyens de satisfaire leurs besoins propres.

La loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbains (dite loi « SRU ») institue un cadre juridique nouveau. Elle introduit dans le droit de l’urbanisme la notion de développement durable. Le développement urbain doit désormais être conçu dans un cadre plus solidaire et plus durable en intégrant toutes les problématiques, dont les déplacements.

La loi SRU comporte trois grands volets traitant à la fois des politiques urbaines et territoriales, de la politique de la ville et de l’offre d’habitat diversifiée et de qualité, ainsi que de la mise en œuvre de la politique des déplacements au service du développement durable.

La loi SRU apporte un grand changement dans le Code de l’urbanisme, tout autant dans la manière de faire (les processus) que dans les objectifs qu’elle fixe aux politiques d’aménagement (les produits). Elle met en place, en effet, de nouveaux documents d’urbanisme, le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT), le Plan Local d’Urbanisme (PLU) et la Carte Communale.

La loi n°2003-590 du 2 juillet 2003 Urbanisme et Habitat (UH) conserve l'esprit de la loi SRU en ce qui concerne les SCOT et réaffirme leurs intérêts. Elle allège la règle des 15 km, précise que seules les communes ou leurs groupements peuvent être membres de la structure (EPCI ou syndicat mixte) en charge d'élaborer le SCOT, et introduit une procédure de modification de SCOT.

La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010, dite Grenelle 2, portant Engagement National pour l'Environnement, renforce le Code de l'urbanisme en tant qu'outil du développement et de l'aménagement durable des territoires par la prise en compte des plans climat-énergie territoriaux et par le conditionnement de l'urbanisation de certaines zones au respect de critères environnementaux.

2°) Le droit de l'urbanisme repose sur des principes fondamentaux :

– celui du partage des compétences et de l’harmonisation des politiques de chacune des collectivités publiques, principe fixé par l'article L110 du Code de l’urbanisme ; – ceux qui s’imposent à tous les documents d’urbanisme tel que le définit l’article L 121-1 du Code de l’urbanisme ; – l'harmonisation des prévisions et des décisions d'utiliser l'espace par les collectivités publiques, dans le respect de leur autonomie ;

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– le développement équilibré dans l'espace rural entre l'habitat, l'activité économique et artisanale, et la préservation des sites naturels, agricoles et forestiers ; – le principe de diversité des fonctions urbaines et de mixité sociale dans l'habitat (droit au logement, droit à la ville, accès aux commerces et aux services, droit au transport) ; – le respect de l'environnement par une utilisation économe des espaces et la maîtrise des besoins en déplacements ; – l'association des habitants tout au long de l'élaboration du projet au travers de la concertation.

Tous ces principes répondent à la nécessaire mise en œuvre d'un véritable projet de développement durable du territoire par la mise en cohérence des politiques publiques locales sur le territoire du SCOT.

3°) Les principes du développement durable appliqués au SCOT

Les documents d’urbanisme, et en particulier les SCOT, doivent permettre la mise en œuvre d’un projet de territoire respectueux du développement durable : organisation d’une gestion cohérente des territoires, utilisation économe des ressources, à travers un renforcement de la démocratie locale.

En effet, dans un contexte de croissance urbaine extensive, d’intensification des risques de dégradation des conditions de vie, aussi bien sociales qu’environnementales, la loi « SRU » vise à réagir aux processus: – d'éclatement et d'étalement spatial ; – de séparation des fonctions urbaines ; – d'exclusion sociale ; susceptibles de remettre en cause les principes du développement durable.

Dans ce but, la loi préconise, selon les dispositions de l’article L 121-1 : – le renouvellement urbain ; – la mixité des fonctions urbaines ; – la diversité de l’offre de logements ; – la maîtrise des déplacements automobiles.

Par ailleurs, la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 introduit de nouvelles dispositions dans l'objectif de lutte contre le changement climatique :

– mise en œuvre des modalités de protection des espaces nécessaires au maintien de la biodiversité et à la préservation écologique ; – possibilité de définir des secteurs dans lesquels l'ouverture de nouvelles zones à l'urbanisation est subordonnée à l'obligation pour les constructions, travaux, installations et aménagements de respecter soit des performances énergétiques et environnementales renforcées soit des critères de qualité renforcés en matière d'infrastructures et réseaux de communications électroniques ; – possibilité de définir des objectifs à atteindre en matière de maintien ou de création d'espaces verts dans les zones faisant l'objet d'une ouverture à l'urbanisation ;

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– définition des objectifs et des principes de la politique de l'habitat au regard de la mixité sociale ; – définition des grandes orientations de la politique des transports et des déplacements ; – définition des objectifs relatifs à l'équipement commercial et artisanal. Le document d'aménagement commercial délimite les zones d'aménagement commercial en prenant en compte les exigences d'aménagement du territoire et la maîtrise de flux de marchandises, de consommation économe de l'espace et de protection de l'environnement, des paysages, de l'architecture et du patrimoine bâti.

4°) L'évaluation environnementale : une procédure obligatoire pour les SCOT

L'évaluation environnementale est l'opportunité d'anticiper, de mesurer et de compenser les conséquences du parti d'aménagement (habitat, transports, grands projets, consommation d'espace, émissions de CO2, etc.) envisagé par le SCOT sur l'environnement, avant l'entrée en vigueur du SCOT, mais aussi de préparer le suivi de l'application du SCOT afin de pouvoir en tirer le bilan après 6 ans : cela implique un véritable suivi du SCOT et une organisation adaptée de la maîtrise d'ouvrage.

➢ Fondement juridique

L'évaluation des plans et programmes (dont les SCOT et les PLU font partie) a été instaurée par la directive européenne 2001/42/CE du 27 juin 2001 relative à l'évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l'environnement, transposée en droit français par ordonnance du 5 juin 2004, et au décret du 27 mai 2005 (n° 2005-608 et n° 2005-613).

Tous les SCOT doivent désormais faire l'objet d'une évaluation environnementale (de même que certains PLU). Cette évaluation environnementale est définie par les articles L.121-10 à L.121-15 et R. 121-14 à R. 121-17 du Code de l'urbanisme. Concernant les mesures transitoires, l'obligation de réaliser une évaluation environnementale ne s'impose pas aux SCOT dont l'élaboration ou la révision a été prescrite avant le 21 juillet 2004, à condition que l'enquête publique ait été ouverte avant le 1er février 2006 ou que leur approbation soit intervenue avant le 21 juillet 2006 (art. 8 du décret n°2005-608 du 27 mai 2005).

Le SCOT du Grand Nevers doit donc faire l'objet d'une évaluation environnementale. C'est le syndicat mixte du Grand Nevers, personne publique en charge de l'élaboration du projet de SCOT, qui a la responsabilité de réaliser cette évaluation.

➢ Les principes de l'évaluation environnementale

Le SCoT est l'échelle territoriale la plus adaptée pour analyser les choix et les orientations d'aménagement au regard des contraintes et des exigences environnementales. Il permet de mutualiser les études et de prendre en compte des phénomènes et des thèmes (tels que les milieux naturels, l'eau, les risques naturels et technologiques, le traitement des déchets, ...) qui dépassent souvent le territoire communal.

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Contrairement à une étude d'impact portant généralement sur un projet unique, l'évaluation environnementale du SCOT se rapporte à une échelle large qui planifie et initie de multiples projets. Ainsi, en se plaçant le plus en amont possible au niveau de la planification et de la programmation, les impacts globaux des actions/mesures prévues par le SCOT sont testés, évalués, comparés, ainsi que les solutions alternatives éventuelles. Cela permet de mieux appréhender les conséquences des choix effectués, de les anticiper plutôt que d'y remédier a posteriori, et éventuellement de choisir d'autres options comparativement moins dommageables pour l'environnement.

L'évaluation environnementale du projet de SCOT est une évaluation a priori. Cependant, elle initie aussi le cadre du suivi et de l'évaluation a posteriori du SCOT (obligatoire au plus tard 6 ans après son approbation). L'évaluation doit être réalisée sur la base d'un état initial de l'environnement et d'indicateurs établis en phase de diagnostic. Elle s'intègre dans le processus décisionnel d'élaboration du projet de SCOT puisqu'il conviendra d'expliquer les raisons des choix effectués compte-tenu des incidences environnementales. En effet, il s’agit d’instaurer un management environnemental pour la réalisation d'un document et de sa mise en œuvre durant sa période de validité.

➢ Le contenu de l'évaluation : rapport de présentation & rapport environnemental

Le rapport de présentation du SCOT décrit et évalue les incidences notables que peuvent avoir les orientations décrites dans le document sur l'environnement. Il présente les mesures envisagées pour éviter, réduire et, dans la mesure du possible, compenser ces incidences négatives. Il expose les raisons pour lesquelles, notamment du point de vue de la protection de l'environnement, parmi les partis d'aménagement envisagés, le projet a été retenu. Il contient les informations qui peuvent être raisonnablement exigées, compte tenu des connaissances et des méthodes d'évaluation existant à la date à laquelle est élaboré ou révisé le document, de son contenu et de son degré de précision et, le cas échéant, de l'existence d'autres documents ou plans relatifs à tout ou partie de la même zone géographique ou de procédures d'évaluation environnementale prévues à un stade ultérieur (art.L.121-11).

L’évaluation environnementale figure dans le rapport de présentation. L’article R. 122.2 du Code de l’urbanisme énumère les rubriques concernées (l'intégralité de cet article est reproduit plus loin dans ce document). La prise en compte de l'environnement ne constitue cependant que l'un des aspects de ce rapport de présentation : l'exposé du diagnostic général du territoire au regard des besoins répertoriés, l'explication des choix retenus pour établir le Projet d'Aménagement et de Développement Durable ainsi que la justification des orientations générales ou des règles retenues qui étaient exigées avant l'entrée en vigueur des textes relatifs à la procédure d'évaluation environnementale, sont maintenus.

Afin de faciliter les consultations réglementaires (avis spécifique de l'autorité environnementale - Préfet - sur l'évaluation) et la transparence de l'information du public, tous les éléments concernant l'évaluation environnementale du SCOT pourront être regroupés dans un « rapport d'évaluation environnementale » ou « rapport environnemental », lui-même composante du rapport de présentation du SCOT.

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Le rapport environnemental, inclus dans le rapport de présentation du SCOT, devra comporter les éléments suivants :

1. une présentation résumée des objectifs du SCOT et une description de l’articulation du SCOT avec les autres documents d’urbanisme et les plans ou programmes soumis à évaluation environnementale, en application du Code de l’environnement, avec lesquels il doit être compatible ou qu’il doit prendre en considération ;

2. une analyse de l’état initial de l’environnement et des perspectives de son évolution examinant notamment les perspectives d’évolution des zones susceptibles d’être touchées de manière notable par la mise en œuvre du SCOT ;

3. une analyse des incidences notables et prévisibles de la mise en œuvre du SCOT sur l’environnement et leurs conséquences sur la protection des zones revêtant une importance particulière pour l’environnement sont à traiter de façon très attentive ;

4. dans l’hypothèse où plusieurs variantes ont été envisagées pour établir le Projet d’Aménagement et de Développement Durable, une explication et une justification des choix retenus et les raisons pour lesquelles des projets alternatifs ont été écartés, au regard des objectifs de protection de l'environnement établis au niveau international, communautaire ou national. Il n’est cependant pas nécessaire de développer tous les partis d’aménagement différents. Seuls les projets effectivement envisagés doivent être expliqués ;

5. une présentation des mesures envisagées pour éviter, réduire et si possible compenser, s’il y a lieu, les conséquences dommageables de la mise en œuvre du document d’urbanisme sur l’environnement et le rappel que ce document fera l’objet d’une analyse des résultats de son application, notamment en ce qui concerne l’environnement, au plus tard à l’expiration d’un délai de six ans à compter de son approbation. Il convient d’abord de prévoir les mesures permettant d’éviter ou de réduire les conséquences dommageables sur l’environnement de la mise en œuvre du document, le recours aux mesures compensatoires ne devant être que supplétif et non systématique. Les mesures compensatoires éventuelles peuvent résulter du projet lui-même. Elles ne peuvent être envisagées que dans les domaines que réglemente le document d’urbanisme, et non dans d’autres domaines, tels que la production agricole ou forestière ;

6. enfin, un résumé non technique des éléments de l’évaluation environnementale et une description de la manière dont cette évaluation a été effectuée. Lors de l’enquête publique, le public pourra ainsi appréhender plus aisément la démarche d’évaluation environnementale.

➢ La procédure

De manière facultative, au cours de l’élaboration du SCOT, le syndicat mixte du SCOT du Grand Nevers, maître d'ouvrage, peut consulter le Préfet, autorité environnementale, pour avis sur le degré de précision des informations que doit contenir le rapport environnemental : c'est le « cadrage préalable » (art. L. 121-12 du Code de l'urbanisme). Cette consultation est fortement recommandée. SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 10

De manière obligatoire, et au plus tard trois mois avant l'ouverture de l’enquête publique, le syndicat mixte du SCOT du Grand Nevers saisit le Préfet pour avis sur le projet de SCOT arrêté, mais aussi sur l’évaluation environnementale contenue dans le rapport de présentation et sur la prise en compte de l’environnement par le projet de SCOT (art. R 121-15 du Code de l'urbanisme). Ce dernier point fera l'objet d'un avis spécifique du service régional de l'environnement (DREAL Bourgogne°. Cet avis, formulé de manière séparée à l'avis de l'Etat sur le projet de SCOT (prévu par l'article L.122-8 du Code de l'urbanisme), sera joint au dossier d'enquête publique. L'insuffisance d'évaluation environnementale engendre un risque de contentieux pour le syndicat mixte.

Les modifications (art. L122-13 du Code de l'urbanisme) et les mises en compatibilité (art. L.122-15 du Code de l'urbanisme) des schémas de cohérence sont dispensées de l'évaluation environnementale, à condition qu'elles n'aient pas pour objet d'autoriser la réalisation de travaux, ouvrages ou aménagements mentionnés à l'article L. 414-4 du Code de l'environnement (art.R.121-16 du Code de l'urbanisme).

5°) La préservation de l'agriculture

➢ Le cadre législatif

La loi n°99-574 du 9 juillet 1999, dite loi d'orientation agricole, fixe les orientations au niveau national en matière de maintien et de pérennisation de l'agriculture. Cette loi fixe les principes de pérennisation des potentialités de l'espace agricole et de la coexistence harmonieuse de l'agriculture avec d'autres usages du territoire. Ces dispositions ont été renforcées par la loi d'orientation agricole du 5 janvier 2006. La limitation du développement urbain au détriment des zones agricoles est recherchée. Si le projet de SCOT prévoit des réductions des espaces agricoles, il devra faire l'objet d'un avis de la chambre d'agriculture (article L. 112-3 du Code rural).

La loi n° 2010-874 du 27 juillet 2010 de modernisation de l'agriculture et de la pêche complète la loi de programmation n° 2009-967 du 3 août 2009 relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement et la loi ENE n° 2010-819 du 12 juillet 2010 par l'instauration d'une commission départementale de la consommation des espaces agricoles (CDCEA).

➢ La CDCEA

Le maintien d'une activité agricole constitue l'une des composantes essentielles d'un développement équilibré du territoire. L'agriculture remplit, en plus de sa fonction économique, une mission d'accueil et de gestion environnementale et paysagère. Dans un souci de gestion économe de l'espace (article L. 112-1 du Code rural), le SCOT doit préserver le potentiel agricole des communes du territoire. L'enjeu de cette préservation est crucial d'autant que le rythme annuel de consommation des terres agricoles s'accélère. L'artificialisation annuelle est passée de 60 000 ha il y a quelques années à 93 000 ha aujourd'hui.

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Désormais, la CDCEA doit obligatoirement être consultée en cas d'ouverture à l'urbanisation des zones agricoles lors de l'élaboration des SCOT, des PLU et des cartes communales. Ainsi, le président du syndicat mixte en charge du SCOT du Grand Nevers devra saisir la commission pour avis sur le projet de SCOT arrêté. L'avis de la commission est réputé favorable dans un délai de 3 mois à compter de sa saisine. Il s'agit d'un avis simple, la commission a donc pour rôle d'éclairer les autorités concernées sur la maîtrise de la consommation d'espaces. Elle peut, en outre, préconiser la mise en œuvre des outils spécifiques de protection du foncier agricole que sont les zones agricoles protégées (ZAP) ou les périmètres de protection des espaces agricoles et naturels périurbain (PAEN). Elle peut aussi préconiser l'élaboration de projet d'intérêt général (PIG) à vocation de protection des espaces agricoles.

6°) L'incitation à la généralisation des SCOT

La loi "UH" incitait à la mise en place de Schémas de Cohérence Territoriale, en conditionnant l’ouverture à l’urbanisation des zones naturelles ou des zones à urbaniser des communes non couvertes par un SCOT et situées à moins de 15 kilomètres du littoral ou d’une agglomération de plus de 50 000 habitants, au sens du recensement général de la population.

La loi Grenelle 2 pose le principe d'une généralisation des SCOT à l'ensemble du territoire d'ici à 2017, pour organiser le développement des territoires à la bonne échelle avec des documents de planification déclinés en fonction des spécificités locales :

➢ Jusqu'au 31/12/2012 « Dans les communes qui sont situées à moins de quinze kilomètres de la périphérie d'une agglomération de plus de 50 000 habitants, au sens du recensement général de la population, ou à moins de quinze kilomètres du rivage de la mer, et qui ne sont pas couvertes par un Schéma de Cohérence Territoriale applicable, le Plan Local d'Urbanisme ne peut être modifié ou révisé en vue d'ouvrir à l'urbanisation une zone à urbaniser délimitée après le 1er juillet 2002, ou une zone naturelle. »

➢ A compter du 01/01/2013 et jusqu'au 31/12/2016, cette disposition s'appliquera pour les communes situées à moins de 15 km de la périphérie d'une agglomération de plus de 15 000 habitants et, à compter du 01/01/2017, s'appliquera pour toutes les communes.

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Source : DDT 58/Bureau Planification

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La carte ci-avant précise les communes concernées par l'application locale de cette règle concernant l'agglomération neversoise. A noter que la distance de 15 km se calcule à partir des limites de la partie agglomérée de l'agglomération (en gris), selon la réponse ministérielle publiée au Journal Officiel du 28 août 2003.

Seules les communes disposant d'un Plan Local d'Urbanisme ou d'un Plan d'Occupation des Sols en vigueur (PLU ou POS) sont concernées.

Dans le cas où ces communes souhaiteraient, lors d'une modification ou d'une révision de leur POS ou PLU, ouvrir à l'urbanisation, soit une zone à urbaniser délimitée après le 1er juillet 2002, soit une zone naturelle, elles doivent :

- obtenir l'accord du préfet, pour celles qui ne sont couvertes ni par un SCOT applicable, ni par un périmètre arrêté de SCOT, c'est-à-dire les communes suivantes (en vert)

• pour la Nièvre : La Charité-sur-Loire, Raveau, Murlin, Beaumont-la-Ferrière, Sichamps, La Marche, Champvoux, Tronsanges, Chaulgnes, Luthenay-Uxeloup, Fleury- sur-Loire, Azy-le-Vif, Saint-Pierre-le-Moutier, Langeron

• pour le Cher : Argenvières, Jussy-le-Chaudrier, Saint-Léger-le-Petit, Beffes, Précy, Marseilles-les-Aubigny, Menetou-Couture, Jouet-sur-l'Aubois, Cours-les-Barres, Torteron, Le Chautay, Cuffy, La Guerche-sur-l'Aubois, Apremont-sur-Allier, La Chapelle-Hugon, Neuvy-le-Barrois, Mornay-sur-Allier, Saint-Hilaire-de-Gondilly ;

- obtenir l'accord du Syndicat Mixte, pour celles qui ne sont pas couvertes par un SCOT applicable, mais sont incluses dans le périmètre arrêté du SCoT du Grand Nevers, c'est-à-dire les communes suivantes (en rose) : Saint-Aubin-les-Forges, Poiseux, Nolay, Parigny-les-Vaux, Guérigny, Balleray, Urzy, Ourouër, Saint-Sulpice, Saint-Martin-d'Heuille, Saint-Firmin, Montigny-aux-Amognes, Saint-Jean-aux-Amognes, Marzy, Germigny-sur-Loire, Pougues-les- Eaux, Garchizy, Varennes-Vauzelles, Fourchambault, Coulanges-les-Nevers, Nevers, Challuy, Gimouille, Sermoise-sur-Loire, Saincaize-Meauce, Saint-Eloi, Saint-Benin-d'Azy, Sauvigny-les- Bois, Limon, La Fermeté, Chevenon, Beaumont-Sardolles, Imphy, Saint-Ouen-sur-Loire, Druy- Parigny, Béard, Magny-Cours, Saint-Parize-le-Châtel, Mars-sur-Allier.

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B - LA PLACE DU SCOT DANS L'ORDONNANCEMENT JURIDIQUE

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L'ÉLABORATION DU SCOT

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A - LE CONTENU DU SCOT

Le SCOT doit répondre aux objectifs fixés à l’article L 122.1 du Code de l'urbanisme :

Le rapport de Il expose le diagnostic établi au regard des prévisions économiques et présentation démographiques, de la protection de l'environnement et des besoins répertoriés. Il explique les choix retenus pour établir le PADD et le DOO. Il présente une analyse de la consommation d'espaces naturels et agricoles au cours des 10 dernières années et il justifie les objectifs chiffrés de limitation de cette consommation compris dans le DOO. Le PADD Le Projet d'Aménagement et de Développement Durables fixe les objectifs des politiques publiques et exprime la volonté et les choix des élus. Le DOO Le Document d'Orientation et d'Objectifs détermine les orientations générales de l'organisation de l'espace et les grands équilibres entre les espaces urbains, à urbaniser et les espaces ruraux, dans le respect du PADD. Il définit également les objectifs et les principes de la politique de l'habitat. Il arrête des objectifs chiffrés de consommation économe de l'espace et il détermine les grandes orientations de la politique des transports et des déplacements. Enfin, il précise les objectifs relatifs à l'équipement commercial et aux localisations préférentielles des commerces et définit les grands projets d'équipements et de services. Le DOO comprend un document d'aménagement commercial qui délimite des zones d'aménagement commercial en prenant en compte les exigences d'aménagement du territoire. Il peut, dans ces zones, prévoir que l'implantation d'équipements commerciaux est subordonnée au respect des conditions qu'il fixe et qui portent, notamment, sur la desserte par les transports collectifs, les conditions de stationnement, les conditions de livraison des marchandises et le respect des normes environnementales, dès lors que ces équipements, du fait de leur importance, sont susceptibles d'avoir un impact significatif sur l'organisation du territoire. Les schémas de secteur "Pour leur exécution, les schémas de cohérence territoriale peuvent être complétés en certaines de leurs parties, par des schémas de secteur qui en détaillent et en précisent le contenu."

B - LA PROCÉDURE D'ÉLABORATION DU SCOT

Le schéma ci-après synthétise la procédure d'élaboration du SCOT. Initiée par les communes ou leurs groupements compétents, la procédure d'élaboration est conduite par un Etablissement Public de Coopération Intercommunale (EPIC) ou par un syndicat mixte constitué exclusivement des communes et Etablissements Publics de Coopération Intercommunale compétents compris dans le périmètre du schéma. Toute la procédure est jalonnée de phases de concertation, d'association et de consultation.

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C - SON ÉVOLUTION

Le SCOT peut faire l'objet d'une :

– modification, à la condition qu'il ne soit pas porté atteinte à l'économie générale du Projet d'Aménagement et de Développement durables ; – mise en compatibilité avec une opération faisant l'objet d'une déclaration d'utilité publique ou d'une déclaration de projet ; – révision : la question du maintien en vigueur ou de la révision du schéma doit être étudiée avant l'expiration d'un délai de 6 ans, à compter de la délibération d'approbation, sous peine de caducité. L'EPCI ou le syndicat mixte procède à une analyse des résultats de l'application du schéma et délibère sur son maintien ou sur sa révision complète ou partielle (article L.122-14 du Code de l'urbanisme). – suppression .

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LE CONTENU ET LE RÔLE DU PORTER A CONNAISSANCE (PAC) DANS LE SCHÉMA DE COHÉRENCE TERRITORIALE

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A - LE PAC : UN DOCUMENT JURIDIQUE PRÉSENTANT POLITIQUES ET PROJETS DE L'ÉTAT

Le préfet porte à la connaissance des collectivités locales les informations nécessaires à la réalisation de leurs documents d'urbanisme tels que les Schémas de Cohérence Territoriale.

Il leur communique ainsi les éléments à portée juridique certaine tels que les projets d'intérêt général, les opérations d'intérêt national, les directives territoriales d'aménagement, les schémas de services collectifs, les servitudes d'utilité publique, ou encore les protections existantes en matière d'environnement et de patrimoine.

C'est aussi l'occasion de rappeler aux collectivités les politiques que l'Etat conduit dans les domaines de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire. Le présent document souligne ainsi les points importants des textes de lois que le projet du SCOT devra prendre en compte.

Le porter à connaissance comprend également les informations relatives aux projets de l'Etat. Il s’agit notamment des projets d'infrastructures nationales relevant des politiques routières, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires de l'État, qui nécessitent des mesures de réservation des terrains ou rendent nécessaires un contrôle de l'urbanisation.

Enfin il regroupe les études techniques existantes, notamment en matière de prévention des risques ou de protection de l'environnement.

Ce document constitue l'ensemble des informations concernant les lois et règlements auxquels doit se conformer le SCOT du Grand Nevers. Il fait la synthèse des informations fournies par les services de l'Etat (DDT, DREAL, ARS, DRAC, DDCSPP et STAP).

B - LE PAC : UN DOCUMENT TRANSMIS À LA COLLECTIVITÉ ET ACCESSIBLE AU PUBLIC

Le porter à connaissance est désormais tenu à la disposition du public, téléchargeable sur le site internet de la DDT : http://www.nievre.equipement.gouv.fr/ . Il peut être annexé en tout ou partie au dossier d'enquête publique, avant que le SCoT soit approuvé.

L’objectif est bien d’informer l’ensemble des différents acteurs participant à l’élaboration des documents d’urbanisme, des politiques et projets de l’Etat qui sont à prendre en compte pour le projet de SCOT.

Le PAC peut également se poursuivre en continu pour fournir tout élément nouvellement disponible (évolutions réglementaires, éléments de portée juridique, études, informations), pendant toute la durée de réalisation du projet.

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Par la suite, l'État continuera à s’exprimer dans le cadre de son association au projet en faisant part de son point de vue et de ses réflexions stratégiques sur le territoire du Grand Nevers.

Le présent document est organisé autour de 11 thèmes :

- présentation générale du territoire

- éléments utiles à la prise en compte des risques majeurs

- la protection des écosystèmes

- la ressource en eau

- les pollutions et les nuisances

- la population et la mixité sociale

- la préservation et le développement de l'activité commerciale

- le patrimoine

- les ressources du sol et du sous-sol et les énergies renouvelables

- les infrastructures routières et ferroviaires

- les servitudes d'utilité publique

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LA PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU TERRITOIRE

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A - LA NIÈVRE EN CHIFFRES

– 220 653 habitants – 32 habitants au km2 – 13,6 % de la population bourguignonne – 6 817 km2 – 21,6 % de la superficie régionale – 94,7 % d'espaces naturels – 225 000 ha de forêts – 370 000 ha de surfaces agricoles utiles.

B - LE DÉCOUPAGE DU TERRITOIRE

Le département de la Nièvre comprend 4 arrondissements : Nevers, Cosne-Cours-sur-Loire, Clamecy et Château-Chinon et 312 communes. Par ailleurs, 3 pays se sont constitués : le pays Nevers sud nivernais, le pays nivernais Morvan et le pays Bourgogne nivernaise. Le territoire du SCoT est couvert par le pays Nevers sud nivernais.

➢ Les communes Les communes sont regroupées en 28 communautés de communes et 1 communauté d'agglomération, à l'exception de 9 d'entre elles : Marzy, Entrains-sur-Nohain, Marigny-sur- Yonne, Chougny, Onlay, Saint-Honoré-les-Bains, Sémelay, Isenay et Saint-Gratien-Savigny.

Communautés de Communes Population Communautés de Communes Population (CC) 2008 (CC) 2008 CC Le Bon Pays 1 240 CC entre Loire et Morvan 4 569 CC Sologne Bourbonnais Nivernais 2 176 CC du Pays Corbigeois 4 732 CC du Val du Beuvron 2 231 CC Fil de Loire 4 753 CC La Fleur du Nivernais 2 994 CC des Amognes 5 358 CC Coeur du Nivernais 3 013 CC Nivernais Bourbonnais 5 464 CC du Sud Morvan 3 233 CC Loire et Vignoble 5 991 CC des Grands Lacs du Morvan 3 456 CC des Bertranges à la Nièvre 6 358 CC du Val du Sauzay 3 561 CC du Haut Morvan 6 455 CC Puisaye Nivernaise 3 534 CC du Sud Nivernais 7 287 CC du Bazois 3 792 CC entre Loire et Forêt 7 427 CC en Donziais 3 845 CC Loire et Allier 7 130 CC les Portes du Morvan 3 887 CC des Vaux d'Yonne 7 854 CC entre Nièvres et Forêts 3 940 CC du Pays Charitois 10 538 CC entre l'Alène et la Roche 4 164 CC Loire et Nohain 17 111

Total population communautés de communes (CC) 145 995 Agglomération de Nevers 66 118 Communes hors CC + Pousseaux hors CC Nièvre 8 540 Total Nièvre 220 653 SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 24

Les EPCI du département de la Nièvre

Source : DDT 58/Bureau planification

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➢ Le pays Nevers Sud Nivernais

Les pays sont fondés sur la libre adhésion de communes ou groupement de communes autour d'un projet commun de développement. Ils sont l'expression d'une cohésion géographique, culturelle, économique ou sociale. Associant les représentants des milieux économiques, sociaux, culturels et associatifs, ils élaborent une charte de pays, qui détermine la stratégie du territoire en matière de développement de gestion de l'espace et d'organisation des services.

La loi Grenelle 2 précise que « lorsque le périmètre d'un schéma de cohérence territoriale recouvre en tout ou partie d'un pays ayant fait l'objet d'une publication par arrêté préfectoral, le projet d'aménagement et de développement durables du schéma de cohérence territoriale prend en compte la charte de développement du pays. » Le territoire du pays Nevers Sud Nivernais couvre une partie du SCOT du Grand Nevers.

Le périmètre du pays Nevers Sud Nivernais : un territoire de 128 771 habitants, qui regroupe 10 communautés de communes et 9 communes isolées, ce qui correspond à 61% de la population de la Nièvre et le tiers des communes du département. Le pays Nevers Sud Nivernais est compétent dans les domaines suivants :

4 compétences obligatoires : – Développement économique – Aménagement de l'espace – Equilibre social de l'habitat – Cohésion sociale

4 compétences optionnelles : – Assainissement – Eau – Protection et mise en valeur de l'environnement – Soutien aux actions de maîtrise de la demande en énergie

3 compétences facultatives : – SIG – Sauvegarde des espaces naturels – Soutien aux grands évènements culturels

Le contrat de pays 2007-2013 propose un plan d'actions en faveur des territoires ruraux autour de 5 axes stratégiques : – Agir en faveur de l'emploi par des actions d'accompagnement des actifs et soutenir le développement de l'enseignement supérieur ; – Valoriser les atouts économiques en assurant la complémentarité des territoires et des savoir-faire ; – Associer les dimensions environnementales, touristiques et culturelles au service de projets fédérateurs et vecteurs d'image ; – Assurer la promotion du territoire et le développement de services à la population.

Le SCOT du Grand Nevers devra prendre en compte ces dispositions conformément à la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010.

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PAYS NEVERS SUD NIVERNAIS

Source : DDT 58/Bureau planification SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 27

C - LES DOCUMENTS D'URBANISME SUR LE TERRITOIRE DU SCOT

Sur le territoire du SCOT, 20 communes sont couvertes par un plan local d'urbanisme (PLU), 4 communes par une carte communale et 5 communes par un plan d'occupation des sols (POS). Une commune a un PLU en cours d'élaboration, deux communes élaborent une carte communale et une autre commune révise son PLU. Les 14 autres communes du SCOT sont en RNU (Règlement National d'Urbanisme). 30 communes possèdent donc un document d'urbanisme opposable, ce qui représente 92,05 % de la population totale du SCOT.

Source : DDT 58/Bureau Planification

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D - LE SCOT DU GRAND NEVERS

Le territoire du SCOT couvre 47 communes (6 EPCI et une commune) et s'étend sur l'équivalent d'un cinquième du département de la Nièvre, soit 105 000 hectares. Son périmètre a été arrêté le 22 novembre 2010, le Syndicat Mixte du SCOT du Grand Nevers est chargé de son élaboration et de son suivi. Ce périmètre est susceptible d'être élargi au département du Cher par l'adhésion de la communauté de communes des Portes du Berry Val d'Aubois. Les communes de Saint- Pierre-le-Moutier et Luthenay-Uxeloup dans la Nièvre pourraient également rejoindre le territoire du SCOT.

Le SCOT comprend 4 bassins de vie :

– bassin de vie de Nevers – bassin de vie de Fourchambault – bassin de vie de Guérigny – bassin de vie d'Imphy et une partie des bassins de vie de Decize, St Pierre le Moutier et Cercy-la-Tour.

➢ Le SCOT dans son environnement :

Source : INSEE Bourgogne – étude dans le cadre de l'élaboration du SCOT du Grand Nevers – 2011

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Source : DDT 58/Bureau Planification SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 30

Source : DDT 58/Bureau planification

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E - L'OCCUPATION DU SOL

Les terres agricoles représentent les 2/3 de la superficie du SCOT.

70

60

50

40 SCoT du Grand Nevers 30 Nièvre Bourgogne 20

10

0 Territoires ar- Territoires Forêts et mi- Surfaces en tificiels agricoles lieux semi- eau naturels

Source : Union Européenne – SOeS, Corine Land Cover 2006

31 % du territoire est occupé par de la forêt et 5 % par des zones artificialisées. Ces proportions sont très proches de celles observées au niveau de la Bourgogne.

Cependant, le territoire est un peu plus artificialisé que l'ensemble du département et de la Bourgogne. L'urbanisation est concentrée à l'ouest du territoire, principalement sur l'axe ligérien. La surface occupée par les terres agricoles (63 %) est légèrement inférieure à celle de la Bourgogne (65 %) et du département de la Nièvre (64 %).

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F - LES ENTITÉS PAYSAGÈRES

Sur le territoire du SCOT du Grand Nevers, on distingue 4 entités paysagères :

– la vallée de la Loire – les Amognes – le Nivernais boisé – entre Loire et Allier

1. La vallée de la Loire

Elle est constituée en partie des vaux de Nevers formés à partir de deux vastes méandres entre Saint-Eloi et Fourchambault. A partir du Bec d'Allier, la Loire prend la dimension d'un fleuve large et imposant. De larges vues d'ensemble sur l'agglomération nivernaise s'ouvrent par endroits. C'est un paysage composite et varié, mêlant de nombreuses constructions, des cultures, des prairies au bocage préservé et des boisements. Des vues en belvédères, tant sur la Loire (coteau de Germigny) que sur les vallons (Mont Givre), ponctuent le secteur.

L'agglomération de Nevers crée un vaste secteur périurbain, mêlant constructions et agriculture. Une forte densité d'axes routiers importants, d'échangeurs, de giratoires, de pénétrantes et de traversées de l'agglomération jalonnent la ville et ses abords. Une grande zone commerciale, le long de la RN 7, marque l'entrée d'agglomération. Nevers offre un front bâti patrimonial sur la Loire, donnant de larges vues en belvédère sur le fleuve.

Au sud de Nevers, la vallée de la Loire forme un couloir cerné de coteaux de faible hauteur. La vallée occupée par les cultures et les prairies bocagères est moins large et plus régulière. Le canal latéral à la Loire borde le coteau sud. Des villes importantes, parfois industrielles, sont implantées au niveau des confluences avec des rivières.

Sur ce secteur, 3 villes présentent des enjeux importants en matière de paysage :

– Nevers : maîtriser l'étalement urbain de l'agglomération. Soigner les périphéries commerciales. Mettre en valeur le front de Loire. Valoriser la Nièvre dans l'agglomération et soigner les abords du port de la Jonction. – Fourchambault : gérer la végétation pour ouvrir la vallée aux abords du pont. – Imphy : ouvrir des vues sur la vallée depuis la ville. Mettre en valeur la vallée de l'Ixeure. Soigner les abords de la zone industrielle.

Sur l'ensemble de la vallée, sont préconisées les actions suivantes :

– maîtriser le développement de l'urbanisation et mettre en valeur les centres-bourgs – développer un projet d'agriculture périurbaine – révéler l'eau et le patrimoine ligérien dans le paysage – mettre en scène la découverte du territoire depuis les routes – prendre en compte le paysage dans le projet de développement de l'agglomération nivernaise.

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L'axe ligérien concentre les voies de communication : fleuve, canal, voie ferrée, RN7 et A77. Source : atlas des paysages de la Nièvre.

2. Les Amognes

Les Amognes forment une vaste cuvette entourée de reliefs boisés qui la cernent. L'Ixeure et ses affluents donnent au paysage une grande variété de reliefs. La partie nord-ouest est drainée vers la Nièvre par de petits ruisseaux. Le paysage mêle haies bocagères, prairies, parcelles de grandes cultures, arbres isolés, petits boisements, lisières forestières, petits cours d'eau, saules. Il est traversé par un réseau de petites routes aux tracés très variés alternant section en crête ou descente dans les fonds. Les Amognes sont caractérisées par une forte présence de la forêt ou de boisements plus circonscrits, elle en constitue les horizons majeurs, délimitant des clairières ou les vallons. Des buttes boisées ponctuent le paysage à l'est et forment la transition avec le Bazois. Au nord, les boisements marquent progressivement le passage vers les paysages forestiers du Nivernais boisé. Au sud et à l'ouest, la vallée de la Loire constitue une rupture nette avec les vallons et les boisements des Amognes.

L'habitat est disséminé avec des fermes isolées et des hameaux. Cette unité paysagère ne comporte pas de gros bourgs imposants. De nombreux châteaux ponctuent le territoire. Le bâti est groupé et s'est implanté principalement sur les replats ouverts en hauteur, en léger belvédère à flanc de coteau. Certains clochers et silhouettes de village sont visibles de loin. La proximité de Nevers a entraîné une dissémination de l'urbanisation, surtout sur la frange est de l'unité (urbanisation linéaire ou isolée).

Les enjeux paysagers sur ce secteur sont les suivants : – maintenir les ouvertures des couloirs de vallées – veiller à la gestion forestière des coteaux et mettre en valeur les lisières – pérenniser le maillage bocager et maintenir une diversité dans les cultures – révéler l'eau dans les vallées – mettre en scène la découverte du territoire – maîtriser le développement de l'urbanisation et mettre en valeur les centres-bourgs.

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Un paysage de grandes clairières culturales entrecoupées de vallons bocagers. Saint-Jean-aux-Amognes. Source : atlas des paysages de la Nièvre.

3. Le Nivernais boisé

Localisé sur le territoire du SCOT au niveau de la forêt des Bertranges, de Guérigny, de Balleray et des vallées de la Nièvre, le Nivernais boisé constitue une coupure entre la vallée de la Loire au sud et les plateaux du Donziois au nord. Il s'agit d'un paysage forestier, dominé par les feuillus et orienté vers les vallées et les côtes forestières. Le massif forestier du plateau constitué de grands ensembles domaniaux est facilement accessible depuis Nevers, l'axe des routes constitue souvent la seule perspective. Ces traversées débouchent sur les paysages plus ouverts des vallées ou des clairières qui forment le coeur de l'entité. Ces vallées bocagères sont étroites et forment des couloirs à fond plat bordés de coteaux boisés. Les villages sont directement en contact avec l'eau ou plus haut sur les coteaux. La végétation rend peu visible les rivières. La vallée de la Nièvre d'Arzembouy forme un axe de circulation majeur entre Guérigny et Prémery.

L'agriculture occupe une faible superficie dans le Nivernais boisé. Elle se concentre dans les couloirs de vallée et les clairières des replats. L'élevage est l'activité principale avec une domination très nette des prairies. La route départementale 977 reliant Nevers à Varzy serpente dans la vallées de la Nièvre d'Arzembouy offrant un tracé sinueux. Cette vallée concentre les principaux bourgs de l'unité : Urzy et Guérigny. Peu de routes transversales traversent les forêts, à l'écart des grands axes. La forte présence de la végétation coupe les vues, déjà restreintes par les lisières et le relief des coteaux. Le paysage se perçoit finalement comme une succession de lieux, qui donnent peu de lisibilité d'ensemble. La perception de l'entité se fait principalement au fil des vallées.

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Compte tenu des caractéristiques de ce secteur, on peut définir les enjeux suivants :

– à Guérigny : ouvrir l'axe de la vallée de la Nièvre et la confluence avec la Nièvre d'Arzembouy et les ruisseaux arrivant du nord-est – maintenir les ouvertures des fonds de vallées – révéler l'eau dans les vallées – mettre en valeur les lisières de forêt – gérer et préserver le petit parcellaire des coteaux

Le Nivernais boisé forme une barrière forestière qui domine les paysages alentour. Parigny-les-Vaux. Source : atlas des paysages de la Nièvre.

4. Entre Loire et Allier

Cette unité paysagère s'étend au sud-ouest du territoire du SCOT. Le paysage alterne collines et vallées bocagères, sommets boisés, rivières, étangs et prairies. Il offre de nombreux basculements depuis la dorsale de collines, qui culmine à 278 m entre Magny-Cours et Nevers, vers la Loire avec un coteau entaillé de vallons et des points de vue en belvédère sur la vallée, et vers la plaine de l'Allier, avec quelques points de vue sur le lointain. Cela est aussi perceptible en direction de Nevers avec l'entrée dans des secteurs plus urbanisés et des vues sur l'agglomération. De part et d'autre, s'étendent les larges vallées de la Loire et de l'Allier. Il s'agit d'un paysage de douces collines, très partiellement boisées. Un maillage bocager irrégulier encadre de grandes parcelles de cultures et de prairies. La plaine vers l'Allier offre par contraste un paysage uniforme, avec un relief très plat, surtout constitué de prairies bocagères, drainées par de petits ruisseaux. Les vues sont limitées par les haies.

Les bois sont implantés sur les hauteurs et les pentes de collines. Il s'agit presque exclusivement de forêts privées. Entre Loire et Allier est une zone d'élevage bovin qui regroupe une forte proportion d'éleveurs sélectionneurs. Les prairies dominent partout dans le val, les cultures se concentrent sur les terres les plus riches des collines.

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L'influence de Nevers, le circuit de Magny-Cours, les axes de communication de la vallée de l'Allier (RN7, voie ferrée) et la ligne à haute tension, donnent une tonalité périurbaine particulière à cette partie du territoire. La RN7 traverse ce secteur en reliant Nevers à Moulins. L'habitat est dispersé. L'urbanisation linéaire s'étale en déconnexion des groupes bâtis. De nombreuse fermes importantes, parfois à cour fermée aux allures fortifiées, ainsi que de nombreux châteaux ponctuent le paysage. Les bourgs principaux sont accrochés à des reliefs qui les placent hors inondation : Magny-Cours, Saint-Parize-le-Châtel.

Deux sites importants revêtent des enjeux particuliers en matière de paysage :

– confluence du Bec d'Allier et pont-canal du Guétin : lutter contre la fermeture générale du paysage par la végétation qui contribue à une banalisation paysagère autour du fleuve et de l'ouvrage. Prendre en compte la valeur patrimoniale et environnementale du site et de l'ouvrage lors des aménagements. – Circuit automobile de Magny-Cours : engager une requalification paysagère des abords du circuit avec un traitement paysager des entrées et des limites.

Sur l'ensemble de l'unité paysagère, on peut déterminer les enjeux suivants :

– pérenniser le maillage bocager – maintenir une diversité dans les parcelles de grandes cultures – révéler l'eau et le patrimoine de l'Allier dans le paysage.

Le Bec d'Allier. "La Loire prend ses allures de fleuve à son confluent avec l'Allier, immédiatement après que les deux rivières jumelles ont laissé derrière elles les roches du plateau central." Elisée Reclus, 1877. Source : atlas des paysages de la Nièvre.

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LES ÉLÉMENTS UTILES A LA PRISE EN COMPTE DES RISQUES MAJEURS

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Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) a été approuvé par arrêté préfectoral en date du 23 décembre 2010. Il dresse l’inventaire des risques naturels et technologiques majeurs dans le département de la Nièvre, conformément au décret du 11 octobre 1990 modifié, relatif à l’exercice du droit à l’information sur les risques pris en application de l’article L. 125-2 du Code de l’environnement. Les risques majeurs seront pris en compte dans l’ensemble du SCOT.

Les risques ci-dessous figurent dans le DDRM.

A - LE RISQUE INONDATION

Il existe cinq Plans de Prévention des Risques Inondations (PPRI) approuvés sur le territoire du SCOT.

Nom du PPRI Date d'approbation Communes concernées Loire Val de Nevers 17/12/2001 Challuy Coulanges-les-Nevers Nevers Saint-Eloi Sermoise-sur-Loire Loire Val du Bec d'Allier – Val de 14/08/2002 Fourchambault Givry Garchizy Germigny-sur-Loire Gimouille Marzy Loire Val de Nevers à Saint-Léger-les- 05/03/2003 Béard Vignes Chevenon Druy-Parigny Imphy Luthenay-Uxeloup Saint-Ouen-sur-Loire Sauvigny-les-Bois Allier aval 11/02/2008 Gimouille Mars-sur-Allier Saincaize-Meauce Rivière Nièvre 25/08/2010 Guérigny Nolay Poiseux Saint-Martin-d'Heuille Urzy

Les règlements de ces PPRI concernant les communes de la Nièvre sont consultables sur le site http://cartorisque.prim.net, dans l'onglet PPR détaillés.

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Dans le cadre du Plan Loire Grandeur Nature 2007-2013, l'Etablissement Public Loire réalise actuellement un test pilote de mise en oeuvre de la directive inondation en Loire moyenne. L'objectif est de développer une réflexion et de proposer un contenu et une méthodologie de mise en oeuvre sur le territoire du val de Loire moyenne et du val de Cher. Plusieurs documents ont été produits et sont disponibles sur le site internet du Plan Loire Grandeur Nature (www.plan- loire.fr) :

• Etat des lieux en Loire moyenne, juin 2009. • Essai de mise en oeuvre de l'évaluation préliminaire des risques d'inondation sur les vals de Loire moyenne et du Cher, décembre 2009. • Note méthodologique relative à la mise en oeuvre de l'évaluation préliminaire des risques d'inondation sur les vals de Loire moyenne et du Cher, décembre 2009.

D'autres études ont également été réalisées par cet établissement comme l'étude Prévision, Prévention, Protection du bassin de l'Allier.

De plus, une étude sur les vals de la Loire dans le Cher et la Nièvre va être lancée prochainement (pour plus de renseignements, contacter Monsieur Jean-Luc ROY de l'Etablissement public Loire).

Plusieurs documents recensent les zones inondables sur le territoire du SCOT :

• Cartographie des zones inondables de l'Allier de Mornay-sur-Allier au Bec d'Allier, 2006, Direction Départementale des Territoires (DDT) 58. • Atlas des zones inondables de la Nièvre et de ses affluents (la Letterie, la Petite Nièvre, la Renèvre, l'Heuille, le Meulot, la Pique), 2005, DDT 58. • Atlas des zones inondables de la vallée de la Loire (Nièvre et Cher) disponible sur le lien http://www2.centre.ecologie.gouv.fr/azi1/intex.htm, édition 2003 de la version réalisée en 1995.

L'atlas des zones inondables de la vallée de la Loire datant de 1995 n'est plus d'actualité.

L'atlas des zones inondables (AZI) de la Nièvre En plus des communes concernées par le PPRI de la rivière Nièvre, les communes de Balleray, Montigny-aux-Amognes, Ourouër, Parigny-les-Vaux et Saint-Aubin-les-Forges sont également couvertes par l'atlas des zones inondables de la Nièvre et de ses affluents. L'AZI a été réalisé par l'ancienne Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt en novembre 2005. Il cartographie les zones susceptibles d'être inondées par une crue fréquente (dont la période de retour est de l'ordre de 10 ans) et par une crue dite "maximale vraisemblable" (dont la période de retour est supérieure à 100 ans) en donnant une description de la plaine alluviale fonctionnelle des cours d'eau par délimitation des différentes structures morpho- dynamiques composant cette plaine alluviale façonnée par les crues successives du cours d'eau (méthode hydrogéomorphologique).

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L' É tude Globale du Risque Inondation sur l'Agglomération de Nevers (EGRIAN)

La communauté d'agglomération de Nevers a lancé l'Étude Globale du Risque Inondation sur l'Agglomération de Nevers (EGRIAN) en janvier 2007. Cette étude, dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par l'Agglomération de Nevers (ADN), se déroule notamment en partenariat avec l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne et l'État.

Elle s'articule autour de trois phases :

• Phase 1 (achevée techniquement) : diagnostic du risque inondation et analyse de la vulnérabilité du territoire de l'agglomération de Nevers ; • Phase 2 (en cours) : proposition de mesures susceptibles d'être intégrées dans le cadre d'une stratégie globale de réduction du risque inondation sur l'agglomération de Nevers ; • Phase 3 (achèvement prévu fin 2011) : élaboration du document stratégique de réduction du risque inondation.

Au-delà des PPRI opposables, les analyses menées en phase 1 doivent permettre d'orienter les stratégies d'aménagement au regard des résultats de cette phase.

Cette étude devrait se terminer fin 2011. De nombreux documents ont été produits, ils sont disponibles sur le site http://www.etude-egrian.com.

D'autres études peuvent être consultées comme :

• Atlas des résultats hydrauliques découlant de l'étude de propagation des crues, Agence de l'Eau Loire Bretagne, 2003, • Retour d'expérience sur la crue de 2003, Etablissement public Loire, 2006.

La politique de l’État dans les zones inondables répond à trois objectifs :

- Interdire les implantations humaines dans les zones les plus dangereuses où, quels que soient les aménagements, la sécurité des personnes ne peut être garantie intégralement, et les limiter dans les autres zones inondables.

- Préserver les capacités d'écoulement et d'expansion des crues pour ne pas aggraver les risques pour les zones situées à l'amont et à l'aval.

- Sauvegarder l'équilibre actuel des milieux.

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Elle énonce trois principes :

- Assurer la sécurité des populations : . Interdire toute nouvelle construction dans les zones d'aléas les plus forts ; . Saisir toute opportunité pour y réduire le nombre des constructions exposées ; . Réduire la vulnérabilité des constructions éventuellement autorisées dans les autres zones où les aléas sont moins importants.

- Préserver les champs d'inondation : Il s'agit de contrôler strictement l'extension de l'urbanisation dans les zones d'expansion des crues peu ou pas urbanisées où la crue peut stocker un volume d'eau important.

- Eviter tout endiguement ou remblaiement nouveau non justifié par la protection de lieux fortement urbanisés.

B - LE RISQUE DE RUPTURE DE BARRAGE

Les communes soumises au risque de rupture d'ouvrage hydraulique (digues) sont : Challuy, Nevers et Sermoise-sur-Loire.

C - LE RISQUE DE MOUVEMENT DE TERRAIN

Des cavités souterraines ont été identifiées sur le territoire du SCOT. Dans la Nièvre, l'inventaire est en cours, des résultats ont déjà été obtenus concernant les communes suivantes :

Balleray Parigny-les-Vaux Billy-Chevannes Poiseux Coulanges-les-Nevers Pougues-les-Eaux Druy-Parigny Saint-Aubin-les-Forges Garchizy Saint-Benin-d'Azy Gimouille Saint-Eloi Guérigny Saint-Ouen-sur-Loire La Fermeté Saint-Sulpice Limon Sauvigny-les-Bois Marzy Sermoise-sur-Loire Nevers Urzy Nolay

Les informations sur disponibles sur http://www.bdcavite.net.

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D - LE RISQUE DE TRANSPORT DE MATIÈRES DANGEREUSES

Le risque Transport de Matières Dangereuses (TMD) est consécutif à un accident se produisant lors du transport par voie routière, ferroviaire, aérienne, maritime, fluviale ou par canalisation de produits dangereux. Le recensement du transport du TMD figure au Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) élaboré par le Préfet et mis à jour en décembre 2010.

Le transport de matières dites dangereuses concerne dans le département de la Nièvre essentiellement les voies routières et ferrées.

Voie routière

Les communes du SCOT concernées sont :

Béard Nolay Billy-Chevannes Parigny-les-Vaux Challuy Poiseux Chevenon Pougues-les-Eaux Coulanges-les-Nevers Saincaize-Meauce Druy-Parigny Saint-Benin-d'Azy Fourchambault Saint-Eloi Garchizy Saint-Jean-aux-Amognes Gimouille Saint-Ouen-sur-Loire Guérigny Saint-Parize-le-Chatel Imphy Sauvigny-les-Bois Magny-Cours Sermoise-sur-Loire Mars-sur-Allier Urzy Marzy Varennes-Vauzelles Nevers

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Voie ferrée

Les communes du SCOT concernées sont :

Béard Nevers Challuy Nolay Chevenon Poiseux Coulanges-les-Nevers Pougues-les-Eaux Druy-Parigny Saincaize-Meauce Fourchambault Saint-Eloi Garchizy Saint-Ouen-sur-Loire Gimouille Sauvigny-les-Bois Guérigny Sermoise-sur-Loire Imphy Urzy Mars-sur-Allier Varennes-Vauzelles Marzy

Il est à noter que les transports de matières dangereuses font l'objet d'une surveillance générale :

– plan d'intervention Transports Matières Dangereuses en cas d'accidents graves,

– application d'une réglementation rigoureuse concernant le transport de matières dangereuses par voie routière.

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E - LE RISQUE MINIER

La Loi du 30 mars 1999 relative à la responsabilité en matière de dommages consécutifs à l'exploitation minière et à la prévention des risques miniers après la fin de l'exploitation a étendu aux risques miniers l'élaboration de plans de prévention (PPRM).

De la même manière, les risques d'instabilité liés à d'anciennes exploitations de carrrières souterraines peuvent faire l'objet de Plans de Prévention des Risques Naturels (PPRN).

Les communes du SCOT concernées sont :

Installation Type d'installation Communes Decize Ancienne exploitation de houille Beaumont-Sardolles Druy-Parigny Trois-Vèvres Ville-Langy Coulanges-les-Nevers Ancienne minière de fer Coulanges-les-Nevers Varennes Ancienne minière de fer Guérigny Varennes-Vauzelles Saint-Eloi Chaluzy Ancienne minière de fer Saint-Eloi Sauvigny-les-Bois Saint-Bérain-sur-Dheune Ancienne exploitation de houille Saint-Firmin Saint-Ouen-sur-Loire Ancienne minière de fer Saint-Ouen-sur-Loire

Les cartes de zonage sont disponibles sur le lien suivant : http://www.bourgogne.drire.gouv.fr/environnement/servitudes/frame.htm

F - LE RISQUE TECHNOLOGIQUE

24 communes sont concernées par une ou plusieurs Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE).

Parmi les ICPE, il existe deux établissements Seveso :

• Totalgaz à Gimouille, • Arcelormittal-Steinless&Nickel Allo à Imphy.

L'usine Totalgaz de Gimouille est un établissement Seveso seuil haut. Un arrêté préfectoral en date du 10 mars 2010 a prescrit l'élaboration d'un Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) sur le périmètre d'étude qui concerne une partie des territoires des communes de Gimouille et Challuy. Les études relatives au PPRT sont actuellement en cours de réalisation.

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Pour prévenir les conséquences potentielles d'un éventuel accident majeur dans l'environnement de l'établissement, en évitant tout accroissement de la présence des populations tout en permettant le maintien et/ou le développement des activités du secteur compatibles avec les risques, des servitudes d'urbanisme en vue de l'élaboration du Plan d'Occupation des Sols (POS) avaient été portées à la connaissance de la commune en novembre 1992 et complétées en mars 1993. A la suite de la prescription du Plan Local d'Urbanisme (PLU) par le maire, les services de l'Etat ont élaboré un nouveau rapport relatif au porter à connaissance (PAC) en septembre 2008 faisant référence aux éléments de novembre 1992. Ces documents renvoient à 2 zones (Z1 et Z2) correspondant aux zones de protection rapprochée et zone de protection éloignée, avec pour chaque zone le type d'occupation des sols autorisé ou interdit.

Ces éléments sont applicables jusqu'à la date d'achèvement du PPRT.

L'usine Arcelormittal-Steinless&Nickel Allo est un établissement Seveso seuil bas.

Certaines ICPE figurent au registre français des émissions polluantes. Des informations sont disponibles sur le site : http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr.

G - LE RISQUE TRANSPORT DE GAZ

Le territoire des communes composant le SCOT est traversé par plusieurs canalisations de transport de gaz naturel haute pression. Ces ouvrages sont susceptibles, par perte de confinement accidentelle suivie de l'inflammation, de générer des risques très importants pour la santé ou la sécurité des populations voisines.

Une fiche déterminant la catégorie d'emplacement des ouvrages et leurs incidences sur l'environnement, ainsi qu'une fiche de renseignements caractérisant les ouvrages et précisant les servitudes d'utilité publique qui s'y rattachent, sont jointes en annexe n°1.

Du fait de la présence d'ouvrages de transport de gaz, certaines dispositions d'urbanisme sont à prendre en compte. L'article 8 de la circulaire n°2006-55 du 04 août 2006 rappelle que, concernant les établissements recevant du public (ERP) :

– dans le cercle glissant des Effets Létaux Significatifs (ELS), zone de dangers très graves pour la vie humaine, centré sur les canalisations et de rayon égal à la distance des ELS (cf la fiche jointe en annexe n°1), les établissements recevant du public de plus de 100 personnes sont proscrits ainsi que les immeubles de grande hauteur et les installations nucléaires ; – dans le cercle glissant des Premiers Effets Létaux (PEL), zone de dangers graves pour la vie humaine, centré sur la (les) canalisation(s) et de rayon égal à la distance des PEL (cf la fiche jointe en annexe n°1), les établissements recevant du public de 1ère à 3ème catégorie (de plus de 300 personnes) sont proscrits ainsi que les immeubles de grande hauteur et les installations nucléaires ; – dans le cercle des Effets Irréversibles (IRE), zone de dangers significatifs, centré sur les canalisations et de rayon égal à la distance des IRE (cf la fiche jointe en annexe n°1), GRT-Gaz doit être consulté pour tout nouveau projet d'aménagement ou de construction.

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De plus, l'article 7 de la circulaire impose également des règles de densité dans les ELS en fonction de la catégorie d'emplacement (cf la fiche jointe en annexe n°5 déterminant la catégorie d'emplacement des ouvrages).

Enfin, il convient de rappeler que, dans le cadre du décret 91-1147 du 14 octobre 1991, GRT- Gaz doit être consulté au niveau des demandes de renseignements et Déclarations d'Intention de Commencement de Travaux (DICT) pour tous travaux situés à moins de 100 mètres des ouvrages et à moins de 335 mètres pour les demandes de renseignements concernant la canalisation de diamètre 600 mm.

Les communes du SCOT concernées par le risque de transport de gaz sont les suivantes :

Chevenon Pougues-les-Eaux Coulanges-les-Nevers Saint-Eloi Imphy Sauvigny-les-Bois Mars-sur-Allier Urzy Parigny-les-Vaux Varennes-Vauzelles

Les canalisations sont gérées par GRT-Gaz, région Rhône-Méditerranée.

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H - L'ALÉA RETRAIT-GONFLEMENT DES ARGILES

Le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) a réalisé en 2008 une cartographie de l'aléa retrait-gonflement des argiles à l'échelle du département de la Nièvre. La démarche du BRGM s'est appuyée sur la base d'une analyse des cartes géologiques, associée à une synthèse d'informations concernant la susceptibilité au phénomène des formations argileuses et à la localisation des sinistres liés aux mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols. L'ensemble des communes du SCOT du Grand Nevers est concerné par le phénomène de retrait- gonflement des argiles dans des secteurs qualifiés en aléa faible à moyen.

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I - LE RISQUE SISMIQUE

Les avancées scientifiques et l'arrivée du nouveau Code européen de construction parasismique (l'Eurocode 8) ont rendu nécessaire la révision du zonage sismique en France qui datait de 1991. Ce contexte a conduit à déduire le zonage sismique de la France non plus d'une approche déterministe mais d'un calcul probabiliste. Une nouvelle carte nationale des aléas a donc été publiée par le Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable le 21 novembre 2005.

Le zonage règlementaire (zone 1 correspondant à un aléa très faible à zone 5 correspondant à un aléa fort) a été défini suivant 5 zones de sismicité croissante basées sur un découpage communal.

Les communes de Gimouille, Magny-Cours, Mars-sur-Allier, Saincaize-Meauce et Saint-Parize- le-Châtel se situent en zone d'aléa sismique faible (zone 2 – accélération comprise entre 0,7 m/s2 et 1,1 m/s2). Pour ces communes, des nouvelles normes de construction parasismique s'appliqueront à partir du 1er mai 2011 suivant les modalités du décret n°2010-1254 du 22 octobre 2010. Les autres communes du SCOT du Grand Nevers se situent toutes en aléa très faible (zone 1 – accélération inférieure à 0,7 m/s2.). Pour ces communes, aucune norme de construction ne s'appliquera.

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J - LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ a) Pour les lignes HTB :

• RTE doit conserver la possibilité de modifier et d'entretenir ses ouvrages pour des exigences fonctionnelles et/ou techniques ; • les règles de prospect, d'implantation et de hauteur des constructions ne sont pas applicables aux lignes de transport d'électricité HTB, faisant l'objet d'un report dans les documents graphiques et mentionnés dans la liste des servitudes. b) Pour les postes de transformation :

Doivent être autorisés des aménagements futurs tels que la construction de bâtiments techniques, équipements et de mise en conformité des clôtures du poste. c) Pour les implantations futures :

Concernant les implantations futures d'équipement d'intérêt général de RTE, une liste exhaustive ne peut être fournie. En effet, des clients ou futurs clients de RTE peuvent demander à tout moment un raccordement au Réseau Public de Transport d'Électricité. Le SCOT ne doit pas interdire la construction d'infrastructures du réseau de transport d'électricité. d) Pour les espaces boisés classés :

Les servitudes d'utilité publique de passage d'ouvrages de transport d'électricité ne sont pas compatibles avec un espace boisé classé. Dans le cas de l'existence d'une ligne, la zone boisée traversée fera l'objet d'un classement.

La liste et les plans de situation des ouvrages à haute et très haute tension figurent en annexe n°2.

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LA PROTECTION DES ÉCOSYSTEMES

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A - LES ZONES NATURELLES D'INTÉRÊT ÉCOLOGIQUE, FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE (ZNIEFF)

Les ZNIEFF de type I sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'associations d'espèces ou de milieux rares, remarquables ou caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional. Ces zones sont particulièrement sensibles à des équipements ou à des transformations mêmes limitées. Il conviendrait de les prendre en compte dans le SCOT afin de garantir leur préservation (article R.123-8 du Code de l’urbanisme).

Les ZNIEFF de type II sont de grands ensembles naturels riches et peu modifiés ou qui offrent des potentialités biologiques importantes. Dans ces zones, il importe de respecter les grands équilibres écologiques en tenant compte, notamment, du domaine vital de la faune sédentaire ou migratrice. L’urbanisation est autorisée à condition de présenter une analyse des enjeux environnementaux.

Le SCOT du Grand Nevers est concerné par la présence des ZNIEFF suivantes :

– Z.N.I.E.F.F. de type I :

- n°1002.0001 qui correspond à "La Loire de Béard à l'île de Baugy (la Rosière, sablière d'Avril, d'Apilly, Mortier)" concernant les communes de Béard et Druy- Parigny : Ce secteur de la Loire entre Béard et l'île de Baugy offre un paysage diversifié. Les grèves nues à la végétation annuelle spécialisée, les pelouses scidophiles, les landes et les fourrés du lit majeur forment une mosaïque de milieux naturels diversifiés.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°3.

- n°1002.0002 qui correspond à "Le Port des Bois" concernant les communes de Béard et Saint-Ouen-sur-Loire : Le Port des Bois est situé en amont d'Imphy. Cette portion de la vallée de la Loire présente des groupements sableux où alternent pelouses et fourrés.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°4.

- n°1003.0001 qui correspond à "Vallée de la Loire, Bec d'Allier, les Saulaies" concernant les communes de Challuy, Nevers, Marzy et Gimouille : Le Bec d'Allier est situé à la confluence de la Loire et de l'Allier. Les grèves sont nues ou portent une végétation annuelle spécialisée. Elles forment une mosaïque très diversifiée avec les îles boisées, les îlots, les pelouses, landes et prairies du lit majeur.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°5.

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- n°1004.0001 qui correspond à "Les Coteaux de Clamour" concernant la commune de Germigny-sur-loire : Les Coteaux de Clamour sont situés sur la rive droite de la Loire en aval de Fourchambault. Ce versant abrupt, en exposition sud-ouest, est dominé par des rochers calcaires. Il porte une végétation de pelouses et de fourrés.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°6.

- n°1004.0002 qui correspond à "La Saulaie de Germigny" concernant la commune de Germigny-sur-Loire : La Saulaie de Germigny est située sur le cours et la rive droite de la Loire, au niveau de Germigny-sur-Loire. Les grèves sont nues ou portent une végétation annuelle spécialisée. Elles forment une mosaïque très diversifiée avec les îles, bancs de sable, pelouses, prairies et forêts du lit majeur.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°7.

- n°1004.0003 qui correspond à "Coteau de la Marche et Tronsanges" concernant la commune de Germigny-sur-Loire : Le Coteau de la Marche et Tronsanges est situé en rive droite de la Loire. Les pelouses occupent ces pentes calcaires où l'on trouve trace d'anciennes vignes. La colonisation par les fourrés et les bosquets est importante.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°8.

- n°1006.0001 qui correspond à "Bois de Faye" concernant la commune de Sauvigny- les-Bois : La D978 entre Nevers et Saint-Benin-d'Azy traverse la forêt domaniale des Amognes. Des modèles forestiers variés occupent une zone de plateaux entaillés de vallons, au sud de cette route.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°9.

- n°1007.0001 qui correspond à "Val d'Allier : Pont de Mornay – Barrage des Lorrains" concernant les communes de Saincaize-Meauce et Mars-sur-Allier : Ce secteur du cours de l'Allier entre le Pont de Mornay et le Barrage des Lorrains offre des paysages diversifiés. Les grèves sableuses sont nues ou portent une végétation annuelle spécialisée. Elles forment une mosaïque variée avec les mares temporaires, les îles, les prairies, les pelouses et les forêts.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°10.

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- n°1013.0001 qui correspond à "Montsuard" concernant la commune de Varennes- Vauzelles : La zone de Montsuard se situe au nord de Nevers, à proximité de la forêt domaniale des Bertranges. C'est une ancienne terrasse sableuse de la Loire, colonisée par les pelouses et la lande à genêts à balais.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°11.

- n°1013.0002 qui correspond à "Mimont" concernant la commune de Parigny-les-Vaux : Mimont se situe à l'ouest de Parigny-les-Vaux sur un versant sud. Cet ensemble de pelouses et de landes est établi à l'emplacement d'anciennes vignes. L'érosion maintient certains secteurs dénudés.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°12.

- n°1013.0003 qui correspond à "Mont-Givre" concernant la commune de Pougues-les- Eaux : Le Mont-Givre se situe au sud-est de Pougues-les-Eaux. Des pelouses et des landes s'étendent sur les versants sud et est. Les forêts coiffent le relief.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°13.

- n°1013.0004 qui correspond à "Le Maillot, les Grands Champs"concernant les communes de Varennes-Vauzelles et Pougues-les-Eaux : Le Maillot, les Grands Champs se situent au sud-est de Pougues-les-Eaux. Ils constituent un ensemble de pelouses et de landes. La butte de Maillot est dominée par un bois de pins.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°14.

- n°1013.0005 qui correspond à "Les Chaumes" concernant la commune de Varennes- Vauzelles : Les Chaumes se situent à l'est de Pougues-les-Eaux. Cet ensemble de pelouses et de landes est établi sur les versants sud et ouest de la butte de la Maison Rouge.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°15.

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- n°1013.0006 qui correspond à "La Beue" concernant la commune de Varennes- Vauzelles Le ruisseau de la Pique coule vers le sud en direction de Nevers où il se jette dans la Nièvre. Le vallon est occupé par des groupements variés, allant de la forêt d'aulnes à la pelouse en passant par des landes à Genêt à balais.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°16.

- n°1014.0003 qui correspond à "Lupy" concernant la commune de Balleray : La zone de Lupy est située au nord-est de Balleray, elle occupe le versant sud du bois de Lupy. Les pelouses sont par endroits colonisées par les genévriers et les ourlets préforestiers.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°17.

- n°1014.0004 qui correspond à "Etang de Villemenant" concernant la commune de Guérigny : L'étang de Villemenant est situé dans la forêt domaniale de Guérigny, à proximité de la route forestière du Bourgelé. Il est installé sur les argiles de décalcification du plateau calcaire nivernais. Il est entièrement forestier et la queue de l'étang est marécageuse.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°18.

- n°1018.0001 qui correspond à "Etang de Bizy" concernant la commune de Parigny- les-Vaux : L'étang de Bizy est situé à l'est de Parigny-les-Vaux dans la vallée de la Nièvre. La végétation aquatique y est bien développée.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°19.

- n°1018.0002 qui correspond à "Vallée de la Nièvre à Coulanges-les-Nevers" concernant la commune de Coulanges-les-Nevers : Entre Coulanges-les-Nevers et le Pont Saint-Ours, peu avant son embouchure dans la Loire, la Nièvre coule dans un fond de vallée inondable avec des formations de hautes herbes (mégaphorbiales). Les berges de la rivière sont restées boisées.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°20.

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- Z.N.I.E.F.F. de type II :

- n°1002 qui correspond à "Vallée de la Loire de Decize à Imphy" concernant les communes de Béard, Chevenon, Druy-Parigny, Nevers, Saint-Eloi, Saint-Ouen-sur-Loire, Sauvigny-les-Bois et Sermoise-sur-Loire : Cette zone couvre un tronçon de 30 kilomètres de la Loire à l'amont de Nevers. Grèves, pelouses sur les terrasses, forêts riveraines confèrent à ce site son grand intérêt naturel indissociable d'une forte dynamique géomorphologique induite par les divagations du fleuve dans son lit majeur. Le maillage bocager est encore bien préservé en rive gauche où le fleuve reçoit plusieurs petits ruisseaux affluents (Acolin, Colâte).

La fiche détaillée est jointe en annexe n°21.

- n°1003 qui correspond à "Vallée de la Loire au Bec d'Allier" concernant les communes de Challuy, Fourchambault, Gimouille, Marzy, Nevers, Saincaize-Meauce : Cette zone située à l'aval de Nevers occupe la confluence de la Loire et de l'Allier. Des grèves nues à la forêt alluviale en passant par les milieux prairiaux et les pelouses sèches, c'est un ensemble d'une exceptionnelle richesse aussi bien floristique que faunistique avec un intérêt ornithologique bien identifié grâce à la station de baguage du Bec d'Allier.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°22.

- n°1004 qui correspond à "La vallée de la Loire, de Neuvy-sur-Loire à Fourchambault" concernant les communes de Fourchambault, Garchizy et Germigny- sur-Loire : Cette zone couvre l'ensemble de la partie aval de la Loire nivernaise sur près de 60 kilomètres. L'intérêt biologique exceptionnel de ce tronçon a conduit à la création, en 1995, de la Réserve Naturelle du Val de Loire. Elle s'étend sur les départements de la Nièvre et du Cher, entre la Charité et Tracy. Elle occupe 1 500 hectares et protège 20 kilomètres du fleuve. La Réserve accueille 477 espèces de plantes (10 % de la flore française) et 190 espèces d'oiseaux.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°23.

- n°1005 qui correspond à "Vallée de l'Aron et Forêt de Vincence" concernant les communes de Diennes-Aubigny et Fertrève : Cette zone couvre la vallée de l'Aron à l'aval de Châtillon-en-Bazois jusqu'à la forêt domaniale de Vincence. Elle comprend deux de ses affluents, le Trait et le Veynon. Au sud de la forêt, la zone englobe le cours de la Canne puis la basse vallée de l'Aron jusqu'à Saint-Léger-des-Vignes. Cette ZNIEFF présente également un intérêt géomorphologique

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avec l'Aron qui dessine de nombreux méandres encaissés dans les calcaires du Bazois à l'aval de Châtillon.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°24.

- n°1006 qui correspond à "Forêt des Minimes et de Sardolles" concernant les communes de Béard, Beaumont-Sardolles, Druy-Parigny, la Fermeté, Imphy, Limon, Montigny-aux-Amognes, Saint-Eloi, Saint-Jean-aux-Amognes, Saint-Ouen-sur-Loire, Sauvigny-les-Bois, Trois-Vèvres et Ville-Langy : Cette zone couvre un secteur essentiellement boisé des plateaux du Bazois entre la Machine et Nevers. On y observe de nombreux modèles forestiers liés à la diversité des sols sur lesquels ils se sont installés. Les petits ruisseaux accompagnés d'étangs contribuent à la richesse biologique de la zone.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°25.

- n°1007 qui correspond à "Le Val d'Allier d'Apremont à Villeneuve-sur-Allier" concernant les communes de Mars-sur-Allier et Saincaize-Meauce : Cette zone couvre le Val d'Allier nivernais sur plus de 30 kilomètres en amont de la confluence avec la Loire. C'est un ensemble naturel remarquablement conservé avec des milieux alluviaux typiques, depuis les grèves nues ravinées par les crues jusqu'aux forêts installées sur les îles. Ils accueillent de nombreuses espèces d'oiseaux, notamment en période de migration.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°26.

- n°1011 qui correspond à "Forêts des Bertranges et de Prémery" concernant la commune de Saint-Aubin-les-Forges : Cette zone couvre de grands espaces boisés du plateau nivernais, entre Prémery et la Charité-sur-Loire. Connus pour leurs populations de grands mammifères, ces massifs possèdent également des micro tourbières, derniers vestiges des glaciations du Quaternaire. Des hêtraies-chênaies à houx illustrent les influences qui s'exercent en Bourgogne.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°27.

- n°1013 qui correspond à "Vaux-de-Nevers" concernant les communes de Coulanges- les-Nevers, Fourchambault, Garchizy, Germigny-sur-Loire, Urzy, Parigny-les-Vaux, Pougues-les-Eaux et Varennes-Vauzelles : Cette zone aux contours très sinueux englobe les rebords des plateaux calcaires du nord- ouest de Nevers. Son intérêt biologique repose principalement dans les pelouses à

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orchidées qui se sont implantées sur ces coteaux secs, végétation héritée du pâturage extensif qui s'y pratiquait autrefois.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°28.

- n°1014 qui correspond à "Massif forestier des Cinq Seigneurs, buttes et bocage des Amognes" concernant les communes de Anlezy, Balleray, Billy-Chevannes, Cizely, la Fermeté, Guérigny, Nolay, Ourouër, Poiseux, Saint-Benin-d'Azy, Saint-Firmin, Saint- Jean-aux-Amognes, Saint-Martin-d'Heuille, Saint-Sulpice et Urzy : Cette zone correspond à la partie ouest du plateau nivernais. Dans ce relief bosselé, les buttes boisées côtoient des vallons où subsiste un maillage bocager. Forêt, bocage et pelouse calcaire à orchidées sont les trois milieux naturels remarquables de la zone.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°29.

- n°1018 qui correspond à "Vallée de la Nièvre" concernant les communes de Balleray, Coulanges-les-Nevers, Guérigny, Montigny-aux-Amognes, Nolay, Parigny-les-Vaux, Poiseux, Saint-Aubin-les-Forges, Saint-Eloi, Nevers, Saint-Martin-d'Heuille, Urzy et Varennes-Vauzelles : Cette zone correspond à la vallée de la Nièvre et ses affluents, de Beaumont-la-Ferrière à Coulanges-les-Nevers, sur une cinquantaine de kilomètres. Nièvre d'Arzembouy et Renèvre, Heuille, ruisseau de Meulot sont les principaux affluents de la rive gauche de la Nièvre. La vallée de la Nièvre a été profondément appauvrie par divers travaux d'aménagement. En revanche, les vallées affluentes conservent des milieux humides caractéristiques des zones alluviales.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°30.

- n°1023 qui correspond à "Forêt et étangs du Perray" concernant la commune de Saint-Parize-le-Châtel. Cette zone correspond à des étangs, une forêt sur sol hydromorphe et des landes à bruyères. Elle est caractérisée par une richesse de l'avifaune et des gros mammifères forestiers.

La fiche détaillée est jointe en annexe n°31.

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B - LE RÉSEAU NATURA 2000

Le réseau Natura 2000 est destiné à regrouper les Sites d’Importance Communautaire (SIC) désignés au titre des directives européennes « habitats » et « oiseaux ». Dès 1979, la « Directive Oiseaux » prévoit la création de Zones de Protection Spéciales (ZPS) afin d’assurer la conservation d’espèces d’oiseaux jugées d’intérêt communautaire. En 1992, la « Directive Habitats » prévoit la création des Zones Spéciales de Conservation (ZSC) destinées à permettre la conservation d’habitats et d’espèces. Pour la première fois, il s’agit d’une approche par milieux (par «habitats»), ce qui logiquement débouche sur la notion de gestion territoriale, donc de développement durable.

Un tableau du réseau Natura 2000 est joint en annexe n°32.

A l’heure actuelle, le dispositif Natura 2000 au niveau local consiste en l’élaboration de documents d’objectifs pour chacun des sites retenus. Ces objectifs sont les suivants : . identifier précisément le patrimoine à protéger, . définir des orientations générales, . proposer des mesures et outils de gestion et en évaluer le coût global en concertation avec les différents acteurs tout en tenant compte du contexte économique, social et culturel.

Le territoire du SCOT du Grand Nevers est concerné par les sites Natura 2000 suivants :

– FR 2600965 "Val de Loire de Fourchambault à Neuvy-sur-Loire" qui concerne les communes de Fourchambault, Garchizy et Germigny-sur-Loire.

– FR 2600966 "Vallée de la Loire entre Imphy et Decize" qui concerne les communes de Béard, Chevenon, Druy-Parigny, Imphy, Luthenay-Uxeloup et Saint-Ouen-sur-Loire.

– FR 2600968 "Bec d'Allier" qui concerne les communes de Challuy, Chevenon, Gimouille, Imphy, Marzy, Nevers, Sauvigny-les-Bois, Saint-Eloi et Sermoise-sur-Loire.

– FR 2600969 "Val d'Allier bourguignon" qui concerne les communes de Mars-sur-Allier et Saincaize-Meauce.

– FR 2601014 et FR 26120009 "Bocages, forêts et milieux humides des Amognes et de la Machine" qui concernent les communes de Béard, Beaumont-Sardolles, Billy-Chevannes, Cizely, Coulanges-les-Nevers, Druy-Parigny, Imphy, la Fermeté, Limon, Montigny-aux- Amognes, Ourouër, Saint-Benin-d'Azy, Saint-Eloi, Saint-Firmin, Saint-Jean-aux- Amognes, Saint-Ouen-sur-Loire, Saint-Sulpice, Sauvigny-les-Bois, Trois-Vèvres et Ville- Langy.

– FR 2610004 "Vallées de la Loire et de l'Allier entre Mornay-sur-Allier et Neuvy-sur- Loire" qui concerne les communes de Challuy, Fourchambault, Germignys-sur-Loire, Garchizy, Gimouille, Mars-sur-Allier, Marzy, Nevers et Saincaize-Meauce.

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Il est à noter, également, que les communes de Mars-sur-Allier et Saincaize-Meauce font l'objet d'un classement en ZICO (Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux) et que la commune de Nevers fait l'objet d'un arrêté de protection de biotope du 4 février 2005 concernant l'île aux sternes. Les documents et les cartes sont joints en annexe n°33.

L'article 17 de la Loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010, portant Engagement National pour l'Environnement (ENE), impose au SCOT de préciser les modalités de protection des espaces nécessaires au maintien de la biodiversité et à la préservation ou à la remise en bon état des continuités écologiques.

C - LES ESPACES NATURELS

1°) La trame verte et bleue

La trame verte et bleue, l'un des engagements phares du Grenelle Environnement, s'inscrit dans les actions innovantes qui visent à stopper l'érosion de la biodiversité.

La biodiversité actuelle est le produit de la longue et lente évolution du monde vivant. Les experts indiquent que la moitié des espèces vivantes pourrait disparaître d'ici un siècle, compte tenu du rythme actuel de leur disparition : 100 à 1 000 fois supérieur au taux naturel d'extinction. L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), qui présente chaque année la liste rouge des espèces menacées dans le monde, estime, en 2009, que 36 % des espèces étudiées par leurs experts sont menacées. Près de 2 % des espèces étudiées ont d'ores et déjà irrémédiablement disparu.

Dans le contexte européen, la France est le 5ème pays abritant le plus grand nombre d'espèces mondialement menacées. En France, environ 165 ha de milieux naturels et terrains agricoles (soit un peu plus de quatre terrains de football) sont détruits chaque jour, remplacés par des routes, habitations, zones d'activités. Cela équivaut à plus de 60 000 ha par an, soit un département comme la Savoie tous les 10 ans.

Des causes naturelles peuvent expliquer la disparition d'espèces mais l'érosion actuelle de la biodiversité est largement attribuable aux activités humaines. Cinq pressions majeures sur la diversité biologique ont été identifiées :

• la fragmentation et la destruction des milieux naturels liées, en particulier, à l'urbanisation croissante, à la culture et au développement des infrastructures de transport : ceci affecte tout particulièrement les prairies, les zones humides, les tourbières ;

• l'exploitation non durable d'espèces sauvages (surpêche, déforestation, …) ;

• les pollutions d'origine domestique, industrielle et agricole ;

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• l'introduction d'espèces exotiques envahissantes comme le vison d'Amérique ou les jussies ;

• le changement climatique qui peut s'ajouter aux autres causes ou les aggraver.

Enrayer la perte de la biodiversité passe notamment en France par la préservation et la restauration de continuités écologiques.

L'enjeu de la constitution d'une trame verte et bleue s'inscrit bien au-delà de la simple préservation d'espaces naturels isolés et de la protection d'espèces en danger. Il s'agit de (re)constituer un réseau écologique cohérent qui permette aux espèces de circuler et d'interagir, et aux écosystèmes de continuer à rendre à l'homme leurs services.

Ces nécessaires maintien et rétablissement des continuités écologiques impliquent que l'espace rural, les cours d'eau, les zones urbaines mais également les grandes entités paysagères et écologiques que constituent les montagnes, les fleuves, les grandes zones herbagères et forestières, le littoral sauvage,... demeurent ou redeviennent partout où c'est possible des espaces de vie pour la nature.

Ainsi, une nouvelle méthode d'approche s'impose. Il faut désormais raisonner en termes de maillage et de fonctionnalité des écosystèmes, en termes de continuités écologiques, à une échelle spatiale très large. Cela nécessite d'intégrer la mobilité des espèces et, dans une moindre mesure, le déplacement au cours du temps des écosystèmes.

Le maillage de ces différents espaces, dans une logique de conservation dynamique de la biodiversité, constituera à terme, la trame verte et bleue dont les objectifs sont de :

• diminuer la fragmentation et la vulnérabilité des habitats naturels et habitats d'espèces ;

• identifier et relier les espaces importants pour la préservation de la biodiversité par des corridors écologiques ;

• atteindre ou conserver le bon état écologique ou le bon potentiel des eaux de surface ;

• prendre en compte la biologie des espèces migratrices ;

• faciliter les échanges génétiques nécessaires à la survie des espèces de la faune et de la flore sauvages ;

• améliorer la qualité et la diversité des paysages ;

• permettre le déplacement des aires de répartition des espèces sauvages et des habitats naturels dans le contexte du changement climatique.

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Source : DREAL Bourgogne

2°) Les espaces naturels sensibles

Le SCOT devra tenir compte des éventuelles zones de préemption des espaces naturels sensibles, instituées par le département de la Nièvre.

Dans le cadre de sa politique de préservation des milieux naturels et des Espaces Naturels Sensibles (ENS), le Conseil Général de la Nièvre assure, depuis 1991, l'aménagement et la gestion écologique de sites naturels remarquables au sein du département. Ces actions permettent de sauvegarder et aménager des espaces présentant de forts intérêts écologiques et paysagers.

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Les espaces naturels sensibles dans le périmètre su SCOT sont : • le domaine de la Beue à Varennes-Vauzelles (avec aménagement public à mobilité réduite), • le Bec d'Allier à Gimouille, • le coteau de Chaumois à Parigny-les-Vaux, • le sentier des Cigognes à Mars-sur-Allier, • la mare Equi-Marault à Magny-Cours.

3°) La protection de l’espace rural

Il y a lieu de s'opposer formellement à la dissémination excessive des constructions dans l'espace rural, car elles auraient notamment pour effet : 1. de banaliser le paysage ; 2. de compromettre l'exploitation agricole ; 3. d'alourdir le coût de divers services publics ; 4. de reporter sur les espaces protégés les seules possibilités pratiques de réaliser les équipements qui s'avéreront indispensables dans l'avenir.

4°) Les milieux humides

1 - Le concept des zones humides

Selon l'article L.211-1 du Code de l'environnement, les zones humides sont des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire, la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant une partie de l'année ».

Le Code de l'environnement instaure et définit l'objectif d'une gestion équilibrée de la ressource en eau. A cette fin, il vise en particulier la préservation des zones humides. Il affirme le principe selon lequel la préservation et la gestion durable des zones humides sont d'intérêt général. Il souligne que les politiques nationales, régionales et locales d'aménagement des territoires ruraux doivent prendre en compte l'importance de la conservation, l'exploitation et la gestion durable des zones humides.

Menacé par les activités humaines et les changements globaux, ce patrimoine naturel doit faire l'objet d'une attention particulière. La France s'est engagée à préserver les zones humides sur son territoire, notamment à travers la signature de la convention internationale de Ramsar en 1986.

2 - La législation

– la convention sur les zones humides signée à Ramsar (Iran) en 1971 et ratifiée par la France en 1986 ; – la loi sur l'eau de 1992 soumet à déclaration ou autorisation l'assèchement, la mise en eau, l'imperméabilisation ou le remblai des zones humides ; – la directive cadre sur l'eau du 23 octobre 2000 engage chaque Etat membre à parvenir à un bon état écologique des eaux d'ici à 2015 ; SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 69

– la loi relative au Développement des Territoires Ruraux (DTR) du 23 février 2005 énonce que la préservation et la gestion durable des zones humides sont d'intérêt général.

3 - Les fonctions des milieux humides

La vie des milieux humides est intimement liée à l'eau et à sa dynamique. Ils jouent un rôle de tampon et de filtre particulièrement important. Grâce à leur fonctionnement, les milieux humides offrent de nombreux services : – épuration de l'eau, – atténuation des crues, – soutien d'étiage.

Ils présentent de multiples facettes et se caractérisent par une biodiversité exceptionnelle. Ils abritent en effet de nombreuses espèces animales et végétales.

4 - Les menaces

Les milieux humides connaissent depuis quelques décennies, une diminution importante de leurs surfaces et une dégradation de leur qualité. L'urbanisation, le développement d'infrastructures et d'autres aménagements lourds sont à l'origine de leur régression. Certaines activités ont des effets plus complexes ou plus progressifs : – perturbation de l'alimentation en eau des milieux, – drainage à finalité agricole, – introduction d'espèces exotiques envahissantes, – pollution.

Cette évolution quantitative et qualitative entraine la diminution des services que ces espaces peuvent rendre à la société.

5 - Les milieux humides dans la Nièvre

Le département est couvert par d'importantes surfaces de zones humides, variées et écologiquement riches, qui contribuent à sa qualité et à son attractivité. Les zones humides couvrent une importante partie du territoire du SCOT et sont surtout localisées le long de la Loire et de l'Allier et des principaux cours d'eau. Elles sont également dues à la présence d'une multitude d'étangs et de mares principalement concentrés sur les Amognes. Ces écosystèmes ont subi les pressions du développement socio-économique qui ont mis en péril leur fragile équilibre. C'est pourquoi le Conseil Général de la Nièvre a pris l'initiative de réaliser une étude dont les principaux objectifs sont : – recueil, analyse et synthèse de l'ensemble des informations liées aux zones humides sur le département, – mise en évidence des services rendus par les zone humides, – mise en relief des menaces, – proposition d'une stratégie d'intervention.

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Le rapport de cette étude comprend en outre un cas pratique intitulé : « Inventaire des zones humides de la commune de Coulanges-les-Nevers » et peut être utilement consulté sur le site intranet du Conseil Général : www.cg58.fr.

Source : DDT 58/Bureau Planification SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 71

5°) La prise en compte du paysage

La convention européenne du paysage dite « convention de Florence » dont la France est signataire, est entrée en vigueur le 1er juillet 2006 et a été publiée au journal officiel le 22 décembre 2006.

Elle a pour objet de promouvoir la protection, la gestion et l'aménagement des paysages et d'organiser la coopération européenne dans ce domaine. Sa vocation est de favoriser une mise en cohérence des politiques du paysage.

La convention donne une définition juridique du paysage comme étant « une partie du territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l'action de facteurs naturels et humains ».

Dans son article 5, elle propose une stratégie de mise en œuvre locale dans chaque pays signataire : reconnaître juridiquement le paysage en tant que composante essentielle du cadre de vie des populations, définir et mettre en œuvre des politiques du paysage pour sa protection, sa gestion et son aménagement, faire participer le public et les communes, intégrer le paysage dans les politiques d'aménagement du territoire.

La circulaire du 1er mars 2007 met en œuvre au niveau national et local les dispositions de la convention. Conformément à la convention européenne, quatre axes de développement structurent la politique paysagère en France :

- identification et qualification des paysages, - définition des objectifs de qualité paysagère, - intégration du paysage dans les politiques sectorielles, - information et sensibilisation du public

Le paysage, patrimoine commun de la nation, est un élément essentiel du bien-être individuel et social. Selon l'article L.110 du Code de l'urbanisme, « les collectivités publiques en sont le gestionnaire et le garant dans le cadre de leurs compétences ».

L'attention est appelée sur la valeur économique et sociale du paysage dans une perspective de développement durable et de maintien de qualité des paysages.

Cette attention vise notamment la tendance d'évolution des paysages qui sont destructurés ou qui présentent un risque important de consommation des espaces : à titre d'exemple, on peut citer les phénomènes d'étalement urbain, de développement des zones commerciales, le développement des lignes électriques ou encore la mutation des paysages agricoles.

A ce titre, le paysage étant un élément de première importance face aux enjeux territoriaux, il apparaît nécessaire de prendre en compte cette notion comme une composante à part entière de la procédure d'évaluation environnementale des documents d'urbanisme.

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Cette prise en compte du paysage doit se traduire dans l’ensemble des documents du SCOT et en particulier dans le Projet d'Aménagement et de Développement Durables (PADD) qui fixe les objectifs des politiques publiques d'urbanisme, de protection et de mise en valeur des espaces naturels, agricoles et forestiers et des paysages, et définit, en outre, les principes de valorisation des paysages.

Sur le département de la Nièvre, un atlas des paysages est en cours d'élaboration. Il devrait être finalisé au dernier trimestre 2011.

D'ores et déjà, on peut identifier, sur le territoire du SCOT, les enjeux suivants :

Les enjeux paysagers liés à l'agriculture • Maintenir une diversité dans les paysages de grandes cultures. • Pérenniser le maillage bocager. • Gérer et préserver le petit parcellaire des coteaux. • Préserver les ouvertures agricoles de montage. • Développer un projet d'agriculture périurbaine. • Insérer les bâtiments agricoles.

Les enjeux paysagers liés à la forêt • Assurer la qualité paysagère des versants forestiers. • Maîtriser l'extension des boisements dans la vallée. • Animer les lisières et les voies d'accès. • Atténuer l'impact paysager des chantiers forestiers.

Les enjeux paysagers liés à l'urbanisme • Définir les limites de la ville - Maîtriser l'urbanisation. • Affirmer le caractère des villages. • Aménager les espaces publics. • Valoriser le front de Loire. • Prendre en compte le paysage dans le projet de développement de l'agglomération nivernaise.

Les enjeux paysagers liés à l'eau • Revaloriser les paysages de la Loire. • Ouvrir des accès à l'eau. • Mettre en valeur les cours d'eau dans le bourg. • Valoriser les ouvrages d'art et les canaux. • Mettre en valeur les lacs.

Mettre en scène la découverte du paysage • Valoriser les itinéraires majeurs de découverte. • Mettre en valeur les itinéraires en belvédère. • Affirmer les traversées et les entrées de bourg. • Valoriser les événements du paysage routier. • Valoriser les sites singuliers.

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LA RESSOURCE EN EAU

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A - LE SCHÉMA DIRECTEUR D'AMÉNAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX (SDAGE)

Le nouveau SDAGE, approuvé par le préfet coordonnateur de bassin par arrêté en date du 18 novembre 2009, couvre la période 2010-2015. Il définit des orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux avec lesquels le SCOT doit être compatible.

Toutes les communes du SCOT sont concernées par le SDAGE Loire-Bretagne.

Ces orientations fondamentales sont les suivantes :

- Repenser les aménagements des cours d'eau, - Réduire la pollution par les nitrates, par les pesticides et la pollution organique, - Maîtriser les pollutions dues aux substances dangereuses, - Protéger la santé en protégeant l'environnement, - Ouvrir les rivières aux poissons migrateurs, - Préserver les zones humides et la bio-diversité, - Préserver les têtes de bois versant, - Informer sur les risques majeurs, - Renforcer la cohérence des territoires et des politiques publiques.

Pour rendre le SDAGE accessible au plus grand nombre, et notamment à tous ceux qui ont en charge de le mettre en œuvre, la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement - Centre, coordinatrice de bassin, et l'agence de l'eau Loire-Bretagne ont préparé une version Internet du document sur le site : http://www.eau-loire-bretagne.fr/sdage/

Une zone vulnérable a été définie par l'arrêté n°94-335 du 14 septembre 1994. Les communes du SCOT concernées sont Challuy, Chevenon, Gimouille, Magny-Cours, Mars-sur-Allier, Saincaize-Meauce, Saint-Parize-le-Châtel et Sermoise-sur-Loire pour la Nièvre.

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B - LE SCHÉMA D'AMÉNAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX (SAGE) ALLIER AVAL

Le périmètre du Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) Allier Aval a été fixé par un arrêté inter-préfectoral du 10 janvier 2003.

Six communes du territoire du SCOT sont concernées : Challuy, Gimouille, Magny-Cours, Mars-sur-Allier, Saincaize-Meauce, Saint-Parize-le-Châtel.

Ce SAGE est en cours d'élaboration. L'état d'avancement et les documents produits sont consultables sur le sites internet suivants : http://www.gesteau.eaufrance.fr et http://www.sage- allieraval.com.

Pour consulter l'ensemble des documents : http://www.eau-loire-bretagne.fr/sdage_et_sage

Par ailleurs, un contrat de rivière est en cours d'élaboration, il s'agit du contrat de rivière Nièvre. Son diagnostic a été établi par le Conseil Général de la Nièvre.

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C - L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE

L'alimentation en eau potable sur le périmètre du SCOT est assurée à partir de 23 captages implantés sur les territoires des communes figurant sur les plans en annexe n°34.

La quantité d'eau potable fournie par l'ensemble des captages du territoire du SCOT est suffisante.

Les principaux syndicats intercommunaux dotés de la compétence eau et assainissement collectif présents sur le territoire du SCOT sont les suivants :

 l'agglomération de Nevers,  le SIAEP des Bertranges,  le SIAEP des Amognes,  le SIAEP du Bazois,  le SIAEP d'Imphy,  le SIAEP de l'Allier Nivernais,  le SIAEPA de Druy-Parigny.

Il n'y a pas de problèmes particuliers sur la qualité des eaux captées sur le périmètre du SCOT si ce n'est un problème de turbidité (eau trouble) sur les communes de Poiseux, Saint-Aubin-les- Forges et sur les communes couvertes par le SIAEP des Amognes.

D - LES COURS D’EAU

Les cours d’eau et plan d’eau sont répertoriés pour chaque commune sur les plans figurant en annexe n°34.

Dans le lit majeur d’un cours d’eau, les installations, ouvrages, digues ou remblais, lorsqu’ils sont autorisés, peuvent être soumis à autorisation ou déclaration en application du décret n°93-743 du 29 mars 1993 relatif à la nomenclature des opérations soumises à autorisation ou de déclaration, en application de l’article 10 de la loi n°92-3 du 3 janvier 1992 sur l’eau.

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LES POLLUTIONS ET LES NUISANCES

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A - LES INSTALLATIONS INDUSTRIELLES ET ARTISANALES

D'après les informations disponibles sur le site Internet de la DREAL Bourgogne, http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr_.htm, plusieurs établissements figurent au titre des installations classées sur les communes du SCOT du Grand Nevers :

Raison sociale Code postal Commune Régime Seveso EVERS PAUL GERARD 58270 Beaumont-Sardolles Non Seveso NEVERS PIECES D'OCCASION 58000 Challuy Non Seveso (ex PAULET) HOLCIM GRANULATS SAS 58160 Chevenon Non Seveso GAEC DE L'HUILERIE 58340 Diennes-Aubigny Non Seveso REGAIN GROUPE 58600 Fourchambault Non Seveso RIC ENVIRONNEMENT (ex 58600 Fourchambault Non Seveso CGRN) SONIRVAL - VALEST 58600 Fourchambault Non Seveso TOP SEDIA 58600 Fourchambault Non Seveso FPT – POWERTRAIN 58600 Garchizy Non Seveso TECHNOLOGIES FRANCE PESSON CHRISTOPHE 58600 Garchizy Non Seveso GAEC DE SOULANGY 58320 Germigny-sur-Loire Non Seveso GRATIAS-PROPULSE (ex PRIMA 58470 Gimouille Non Seveso LOIRE ENERGIE) TOTALGAZ 58470 Gimouille  Seuil AS (autorisation avec servitudes) ARCELORMITTAL - SNA 58160 Imphy Seuil bas AUBERT ET DUVAL (ex 58160 Imphy Non Seveso TECPHY) UGITECH 58160 Imphy Non Seveso APERAM ALLOYS 58160 Imphy Non Seveso AFPA (CFPA) 58470 Magny-Cours Non Seveso DANIELSON ENGINEERING 58470 Magny-Cours Non Seveso ORECA – ex SNBE – SNOBECK 58470 Magny-Cours Non Seveso RACING S SODEMO 58470 Magny-Cours Non Seveso AIR LIQUIDE 58000 Nevers Non Seveso ALFA LAVAL SPIRAL 58000 Nevers Non Seveso ATB SELNI (ex BRANDT 58000 Nevers Non Seveso COMPONENTS) HOPITAL 58000 Nevers Non Seveso CEPHALON 58000 Nevers Non Seveso COMAP PLASTIC INDUSTRIES 58000 Nevers Non Seveso EUROSIT 58000 Nevers Non Seveso GATES 58000 Nevers Non Seveso

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GATES TOMKINS 58000 Nevers Non Seveso GEN 58000 Nevers Non Seveso ISAT 58000 Nevers Non Seveso LOOK FIXATIONS SA 58000 Nevers Non Seveso PHILIPS ECLAIRAGE 58000 Nevers Non Seveso SITA CENTRE EST 58000 Nevers Non Seveso SOCCRAM 58000 Nevers Non Seveso TECHNICENTRE BOURGOGNE 58000 Nevers Non Seveso AUVERGNE VALEO SECURITE HABITACLE 58000 Nevers Non Seveso ALAIN ELINAS PRODUCTION – 58320 Pougues-les-Eaux Non Seveso AEP ASSOCIATION PIQUE AVANT 58130 Saint-Aubin-les- Non Seveso NIVERNAIS Forges GAEC DE VANNAY 58270 Saint-Benin-d'Azy Non Seveso GRANULATS BOURGOGNE 58160 Saint-Ouen-sur-Loire Non Seveso AUVERGNE SATMA 58490 Saint-Parize-le-Châtel Non Seveso SCEA VAN BOEKEL 58490 Saint-Parize-le-Châtel Non Seveso VICAT 58490 Saint-Parize-le-Châtel Non Seveso EXCELL MINERALS FRANCE 58160 Sauvigny-les-Bois Non Seveso ENTREPRISE ROUTIERE DU 58640 Varennes-Vauzelles Non Seveso CENTRE TECHNICENTRE DE NEVERS 58640 Varennes-Vauzelles Non Seveso

Totalgaz à Gimouille : le PPRT est en cours d'élaboration.

Il faut noter, par ailleurs, la présence d'une pollution au plomb sur le site de la société CMD Engrenages à Guérigny et qui concerne la parcelle cadastrée section AN n°312. L'arrêté préfectoral n°2006-P-718 imposant des servitudes conventionnelles au profit de l'État sur ce site est joint en annexe n°35.

B - LES INSTALLATIONS AGRICOLES

La liste des installations agricoles et agroalimentaires classées pour la protection de l'environnement enregistrées sur les communes du SCOT du Grand Nevers est jointe en annexe n°36.

La réglementation applicable est notamment la suivante :

L'arrêté ministériel du 7 février 2005 concerne les élevages de bovins, de volailles et/ou de gibier à plumes et de porcs soumis à déclaration et à autorisation. En particulier, il est important de veiller au respect d'une distance de 100 m vis-à-vis des tiers des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE).

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De plus, l'article L.111-3 du Code rural prescrit que "lorsque des dispositions législatives ou réglementaires soumettent à des conditions de distance l'implantation ou l'extension de bâtiments agricoles vis-à-vis des habitations et immeubles habituellement occupés par des tiers, la même exigence d'éloignement doit être imposée à ces derniers à toute nouvelle construction et à tout changement de destination précités à usage non agricole nécessitant un permis de construire, à l'exception des extensions de constructions existantes."

C - LES SILOS

Ces installations peuvent engendrer trois principaux types de dangers : le phénomène d’auto- échauffement, l’incendie et l’explosion.

Sur le périmètre du SCOT, le silo à céréales de la société Axereal à Guérigny est classé comme à enjeux importants en matière de proximité des tiers. La mise à jour de l'étude des contraintes et zones de dangers est en cours d'instruction pour ce site (distance d'éloignement) définies par rapport à l'activité du silo et aux risques qu'il présente.

D - LES SITES ET SOLS POLLUÉS

Deux bases de données sont disponibles :

• L'inventaire BASOL des sites pollués par les activités industrielles appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif. Cet inventaire permet d'appréhender les actions menées par l'Administration et les responsables de ces sites pour prévenir les risques et les nuisances. Il est consultable sur internet à partir du site du Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement : http://basol.ecologie.gouv.fr. BASOL est actualisé en continu.

• Les inventaires régionaux des anciens sites industriels et d'activités de service, réalisés essentiellement à partir des archives, sont engagés sous l'impulsion des DREAL. L'ensemble des données collectées est versé à la base de données BASIAS, gérée par le BRGM et disponible sur Internet à l'adresse : http://basias.brgm.fr. Ces inventaires, longs et coûteux, contribuent à reconstituer l'histoire industrielle d'une région et doivent, à terme, permettre aux personnes gestionnaires de ces sites, d'éviter de réaliser des modifications d'usage erronées, comme d'implanter une école maternelle sur un site pollué ou une ancienne décharge. BASIAS est actualisé en continu.

Dans la base de données BASOL, on a relevé trois communes de la Nièvre concernées par plusieurs établissements : Fourchambault, Nevers et Varennes-Vauzelles. Le département de la Nièvre a mis en place des servitudes sur les parcelles concernées pour que l'usage soit uniquement industriel.

Le site industriel Euro Auto Hose à Nevers a fait l'objet, par le représentant de l'ancien exploitant, d'une procédure de cessation d'activité pour un usage non sensible de type industriel.

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Des servitudes d'utilité publique seront proposées par voie d'arrêté préfectoral, à l'issue de la consultation réglementaire en vigueur, sur les parcelles de ce site pour l'usage qui aura été retenu.

L'ancien site industriel d'Alsthom à Fourchambault (site avec pollution aux PCB) fait l'objet de travaux de réhabilitation qui sont engagés et qui doivent se poursuivre au regard de la nouvelle méthodologie nationale sur la gestion des sites et sols (potentiellement) pollués. Au final, des servitudes d'utilité publique seront prises sur les parcelles de terrain de ce site en fonction de l'usage futur qui sera défini.

L'ancien site industriel Facom à Saint-Eloi a fait l'objet, dernièrement, d'une procédure de cessation définitive d'activité. Les parcelles de terrain ont été grevées de servitudes d'utilité publique établies au regard de l'usage non sensible de type industriel retenu. Celles-ci ont été prises par voie d'arrêté préfectoral, à l'issue de la consultation réglementaire.

L'ancien site industriel Applications de l'Electrolyse à Nevers fait également l'objet d'une procédure de cessation d'activité pour un usage non sensible de type industriel. Des servitudes d'utilité publique sur les parcelles de terrain concernées seront prises par arrêté préfectoral au regard de l'usage futur qui aura été défini et à l'issue d'une consultation réglementaire.

Par ailleurs, d'anciens sites industriels définitivement fermés au titre des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) font toujours l'objet d'une surveillance de la qualité des eaux souterraines situées à leur aplomb (Rhône Poulenc Agrochimie et Euro Auto Hose à Nevers).

La liste des ICPE présentent sur le territoire du SCOT est jointe en annexe n°37.

Dans la base de données BASIAS, plusieurs communes de la Nièvre sont concernées :

Anlezy Nevers Béard Poiseux Challuy Pougues-les-Eaux Coulanges-les-Nevers Saincaize-Meauce La Fermeté Saint-Aubin-les-Forges Fourchambault Saint-Benin-d'Azy Garchizy Saint-Eloi Germigny-sur-Loire Saint-Martin-d'Heuille Gimouille Saint-Parize-le-Châtel Guérigny Saint-Sulpice Imphy Sauvigny-les-Bois Limon Sermoise-sur-Loire Magny-Cours Urzy Marzy Varennes-Vauzelles

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E - LA ZONE VULNÉRABLE AUX NITRATES

Le décret n°93-1038 du 27 août 1993, pris en application de la directive européenne 91/676/CEE du 12 décembre 1991 relative à la protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles, dresse un "inventaire des zones dites vulnérables qui contribuent à la pollution des eaux par le rejet direct ou indirect de nitrates ou d’autres composés azotés".

Afin de préserver ou de restaurer la qualité des eaux, un programme d'action prévu par la "directive nitrates " est mis en œuvre depuis 1997 dans les zones vulnérables du département de la Nièvre. Ce programme définit un ensemble de mesures que doit respecter chaque exploitant agricole pour éviter la pollution des eaux par les nitrates d'origine agricole.

L’arrêté préfectoral du 24 avril 2006 définit le troisième programme d’action à mettre en œuvre en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole.

Les communes du SCOT qui se situent en zone vulnérable, conformément à l'arrêté préfectoral n°2009-DDEA-1879 relatif au quatrième programme d'action à mettre en oeuvre en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d'origine agricole, sont les suivantes : Gimouille, Saincaize-Meauce, Mars-sur-Allier, Saint-Parize-le-Châtel, Magny-Cours, Chevenon, Sermoise-sur-Loire et Challuy.

L'arrêté préfectoral est joint en annexe n°38.

F - L'ÉLIMINATION DES DÉCHETS

La loi du 13 juillet 1975 relative à l’élimination des déchets et à la récupération des matériaux a été complétée par la loi du 13 juillet 1992 qui insiste sur la nécessaire valorisation des déchets ménagers et assimilés et sur l’interdiction de mise en décharge, à partir de 2002, de déchets bruts n’ayant pas fait l’objet de valorisation.

Le plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés a été approuvé par arrêté préfectoral du 8 décembre 2009 dans la Nièvre. Il définit l’organisation et les équipements nécessaires à la gestion et au traitement de ces déchets. La circulaire du 28 avril 1998 du ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement réoriente les plans départementaux d’élimination des déchets ménagers et assimilés en introduisant des réflexions sur la gestion des déchets du bâtiment et des travaux publics afin de distinguer les responsabilités respectives des acteurs (pouvoirs publics ou entreprises) dans la gestion de ces déchets. La planification départementale de la gestion des déchets du bâtiment et des travaux publics répond à une demande institutionnelle exprimée par la circulaire interministérielle du 15 février 2000. Le plan, qui a été approuvé par arrêté préfectoral du 27 juillet 2004, propose un schéma d’installations nouvelles à créer pour répondre aux besoins sur le département de la Nièvre selon un découpage par secteurs géographiques correspondant aux communautés de communes ou syndicats ayant la compétence déchets. Ainsi, chaque secteur devra pouvoir s'équiper d'un centre

SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 83 de stockage de classe trois (déchets inertes) couplé avec une plate-forme de regroupement ou de regroupement et de tri, et avec une déchetterie, dans tout nouveau projet, l'objectif étant de réduire les volumes mis en décharge en développant la valorisation par le tri et le recyclage.

Le document est consultable à la Direction Départementale des Territoires de la Nièvre dont l'adresse est 2 rue des Pâtis – 58000 Nevers.

Une charte départementale pour la gestion des déchets du bâtiment et des travaux publics, associée à un plan d'action, a été signée entre les différents partenaires le 20 mars 2007.

Elle engage les signataires à mettre en œuvre une politique de valorisation et d'élimination des déchets de chantier. La charte et le plan d'action sont disponibles sur le site internet de la DDT.

La réglementation relative aux installations de stockage de déchets inertes a été modifiée. Désormais, les autorisations d'exploiter des centres de stockage de déchets inertes ne relèvent plus de la compétence des maires mais de celle du préfet. Le décret n° 2006-302 et l'arrêté du 15 mars 2006, pris en en application de l'article L.541-30-1 du Code de l'environnement, fixent les dispositions applicables en la matière.

Le décret relatif à la composition des équipements électriques et électroniques et à l’élimination des déchets issus de ces équipements, a été publié au journal officiel en date du 22 juillet 2005. Il pose les bases d’une meilleure gestion de ces déchets. La mesure, consécutive au décret du 20 juillet 2005, est en vigueur depuis le 15 novembre 2006.

Pour la Bourgogne, il existe un Plan Régional d'Elimination des Déchets de Soins à Risque Infectieux approuvé le 13 janvier 2004 et un Plan Régional d'Elimination des Déchets Autres que Ménagers et Assimilés approuvé en décembre 2003.

Un centre d'enfouissement des déchets existe à La Fermeté.

G - LES STATIONS D'ÉPURATION

Le tableau concernant l'assainissement collectif sur les communes nivernaises du SCOT du Grand Nevers est joint en annexe n°39. Ce tableau présente les communes desservies, la capacité de traitement et le fonctionnement global des stations.

H - LES RISQUES SANITAIRES (CIMETIÈRES)

Une servitude d’utilité publique relative à la distance imposée entre les constructions et les cimetières est instituée en application de l’article L.2223-5 du Code Général des Collectivités Territoriales. Cet article précise que nul ne peut, sans autorisation, élever aucune habitation ni creuser un puits à moins de 100 mètres des nouveaux cimetières transférés hors des communes. Les bâtiments existants ne peuvent être ni restaurés ni augmentés sans autorisation.

SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 84

Cette servitude qui grève les terrains situés au voisinage du cimetière, qui peut paraître sans objet en raison de la présence d’une distribution publique d’eau potable dans le secteur, doit cependant demeurer pour maintenir l’interdiction du forage de puits.

Cette servitude d’utilité publique (code INT1) figure sur les listes des servitudes.

I - LE BRUIT

1°) L'aérodrome

L'aéroport de Nevers-Fourchambault, classé en catégorie D, n'est pas concerné par un Plan d'Exposition au Bruit (article L.147-2 du Code de l'urbanisme).

2°) Les infrastructures terrestres de transport

La loi n° 92-1444 du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit et ses différents textes d'application ont pour objet de prévenir, supprimer ou limiter l'émission ou la propagation des bruits susceptibles de nuire aux personnes ou à l'environnement.

L'article 13 de la loi, précisé par le décret n° 95-21 du 9 janvier 1995, prévoit notamment le recensement et le classement des infrastructures de transport terrestre en fonction de leurs caractéristiques sonores et de trafic.

Classement sonore des infrastructures terrestres :

• Arrêté n°2007-DDE-3428 du 18 juin 2007 (modificatif de l'arrêté préfectoral n°2000-DDE-1734 du 17 mai 2000) portant classement sonore des infrastructures terrestres – routes nationales et A 77 joint en annexe n°40. • Arrêté n°2007-DDE-3429 du 18 juin 2007 (modificatif de l'arrêté préfectoral n°2000-DDE-1755 du 17 mai 2000) portant classement sonore des infrastructures terrestres – routes départementales joint en annexe n°41. • Arrêté n°2009-DDEA-1930 portant classement des infrastructures terrestres – réseau ferroviaire joint en annexe n°42.

Par ailleurs, l'arrêté n°2009-DDEA-3156 (joint en annexe n°43) portant approbation des cartes de bruit stratégiques des autoroutes, routes nationales et routes départementales a été pris dans la Nièvre le 11 décembre 2009.

Il faudra donc se référer aux cartes de bruit stratégiques qui permettent une représentation des niveaux de bruit mais également de dénombrer la population exposée et de quantifier les nuisances.

Ces cartes de bruit stratégiques donnent lieu à l'élaboration de Plans de Prévention du Bruit dans l'Environnement (PPBE) qui tendent à prévenir les effets du bruit et à réduire les niveaux de

SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 85 bruit. Dans la Nièvre, l'arrêté portant établissement du PPBE des routes nationales et autoroutes a été approuvé le 16 décembre 2010 (joint en annexe n°44).

Une cartographie dynamique du classement sonore des voies bruyantes est consultable sur le site internet de la DDT de la Nièvre : http://www.nievre.equipement.gouv.fr.

3°) L'observatoire du bruit

Un observatoire du bruit routier est créé dans chaque département. Il doit recenser les zones de bruit critique et les points noirs bruit, déterminer les actions nécessaires à leur rattrapage, informer le public, suivre les actions programmées.

Dans la Nièvre, l'observatoire départemental du bruit a été réalisé en 2007-2008 pour le réseau routier national.

L'observatoire départemental du bruit de la Nièvre a identifié les zones de bruit critique et les points noirs du bruit sur l'A 77, la N 7 et la N 151.

J - L'AIR

La loi du 30 décembre 1996 sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie a comme objectif principal d’assurer à chacun un air qui ne nuise pas à sa santé et à utiliser rationnellement l’énergie. Cette loi, codifiée dans le Code de l’environnement, rend obligatoire la surveillance de la qualité de l’air assurée par l’État, la définition d’objectif de qualité et l’information du public.

Elle prescrit également l’élaboration d’un plan régional de la qualité de l’air, de plans de protection de l’atmosphère et, pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants, d’un Plan de Déplacement Urbain (PDU).

Le plan régional pour la qualité de l’air a été adopté en Bourgogne le 31 janvier 2001 : il fixe les orientations qui doivent permettre d’atteindre les objectifs d’amélioration de la qualité de l’air.

Ce document est accessible sur le site Internet de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement : www.bourgogne.developpement-durable.gouv.fr.

Les documents d’urbanisme doivent notamment, à ce titre, permettre d’assurer « la maîtrise des besoins de déplacement et de la circulation automobile, la préservation de la qualité de l’air, …. » en application de l’article L.121-1 du Code de l’urbanisme.

SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 86

LA POPULATION ET LA MIXITÉ SOCIALE

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A - LA DÉMOGRAPHIE

Population

Avec 94 428 habitants au recensement de 2008 sur une superficie de 105 000 ha, le SCOT du Grand Nevers présente une densité moyenne de 92 habitants au km2 (52 en Bourgogne). 70% des habitants résident dans l'ADN, les communautés de communes des Amognes et du Bon Pays sont les moins densément peuplées.

7 villes comptent plus de 3 000 habitants : Nevers (39 134), Varennes-Vauzelles (9 664), Garchizy (3 844), Marzy (3 683), Coulanges (3 672), Imphy (3 846) et Fourchambault (4 842).

La ville-centre perd des habitants depuis 1975 (- 6 349). D'une manière générale, la population est en baisse sur le territoire du SCOT depuis 1990.

95 000 habitants dans le SCOT du Grand Nevers 70% des habitants dans l'Agglomération de Nevers

Part en 2007 Lieu de résidence Population Population Population Population dans le SCOT 1975 1990 1999 2007 du Grand Nevers (en %) CA de Nevers 73 163 71 771 70 257 66 689 70,2 CC des Amognes 4 908 5 110 5 022 5 327 5,6 CC des Bertranges 4 912 5 968 6 163 6 390 6,7 CC Fil de Loire 5 530 5 435 4 999 4 763 5,0 CC Le Bon Pays 1 250 1 179 1 191 1 227 1,3 CC Loire et Allier 5 673 7 055 7 114 7 122 7,5 Marzy 2 199 3 032 3 049 3 434 3,6 SCOT du Grand Nevers 97 635 99 550 97 795 94 952 100,0 Source : Insee, Recensements de la Population de 1975 à 2007.

Une population périurbaine relativement importante

SCOT du Grand Nevers (part de la population en %) Communes de l'espace à dominante urbaine 98 - dont appartenant à un pôle urbain 57 - dont appartenant à une couronne périurbaine 41 - dont multipolarisées 0 Communes de l'espace à dominante rurale 2 Ensemble des communes 100 Source : Insee, Recensement de la population 2007 exploitation principale.

SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 88

Source : DDT 58/BureauPlanification

SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 89

B - ÉVOLUTION DU SOLDE NATUREL ET DU SOLDE MIGRATOIRE

Le SCOT du Grand Nevers perd des habitants en dépit d'un solde naturel légèrement positif sur la période 1999-2007 qui ne permet pas d'enrayer le déficit du solde migratoire.

taux de variation annuel moyen (en %) entre 1999 et 2007

-1 -0,5 0 0,5 1 1,5

CC le Bon Pays

Marzy

solde naturel cc Loire et Allier

cc Fil de Loire variation cc les Bertranges annuelle moyenne de la population CC les Amognes solde migratoire CA de Nevers

Nièvre

Bourgogne

SCOT du Grand Nevers

Source : INSEE.

C - LA STRUCTURE DE LA POPULATION

Le SCOT du Grand Nevers présente une structure d'âge qui traduit un vieillissement de la population.. La proportion des enfants de moins de 10 ans diminue (108 pour 1000 habitants en 2007 contre 115 pour 1000 habitants en 1999), tandis que celle des plus de 65 ans passe de 183 pour 1000 habitants en 1999 à 197 pour 1000 habitants en 2007.

La proportion des 30-59 ans est de 41%. Les moins de 15 ans représentent 17% sur le territoire du SCOT.

SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 90

SCOT DU GRAND NEVERS STRUCTURE PAR AGE EN %

25%

20%

15%

10%

5%

0% 0-14 ans 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans 75 ans ou +

Source : Insee, recensement de la population 2007, exploitation principale

Les moins de 20 ans sont moins nombreux que les plus de 60 ans. Les communautés de communes des Bertranges, du Bon Pays et de Loire et Allier sont les communautés les plus jeunes, avec 110 jeunes de moins de 20 ans pour 100 personnes de plus de 60 ans. La commune de Marzy se détache avec 125 jeunes de moins de 20 ans pour 100 personnes de plus de 60 ans.

Indice de jeunesse (- 20 ans / 60 ans et +)

140 120 100 80 60 40 20 0 CC Loire et Allier CA de Nevers CC Fil de Loire CC des Amognes CC le Bon Pays CC les Bertranges Marzy SCOT du Grand NIÈVRE BOURGOGNE Nevers

Source : Insee, RP 2007, exploitation principale

D - LES MÉNAGES, LES EMPLOIS

Le nombre et la part des ménages d'une ou deux personnes augmentent depuis 1999, tandis que la part des ménages de trois personnes et plus diminue. Sur le territoire du SCOT, 29% des ménages sont des couples sans enfants, 24% sont constitués de couples avec enfants et 8% sont des familles monoparentales. A l'identique de la Nièvre et de la Bourgogne, les employés et les ouvriers sont les catégories sociales les plus représentées dans le SCOT du Grand Nevers. Cependant, leur part est en SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 91 diminution depuis 1999 (respectivement 17,3% en 1999 et 16,8% en 2007, 17,4% en 1999 et 15,6% en 2007), tandis que celle des cadres et des professions intermédiaires augmente (respectivement 4,6% en 1999 et 5,4% en 2007, 11,4% en 1999 et 12,2% en 2007). La part des retraités passe de 25% en 1999 à 30% en 2007.

Population 15 ans ou plus principales catégories socioprofessionnelles

40% 35% 30% 25% 20% SCOT du Grand Nevers 15% Nièvre 10% Bourgogne 5% 0% Cadres Professions employés Ouvriers Retraités intermédiaires

Source : Insee, Recensement de la population 1999 et 2007 exploitations complémentaires.

39% de la population active du SCOT est occupée.

Répartition de la population selon le type d'activité

40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Actifs ayant un Chômeurs Retraités ou Elèves, Femmes ou Moins de 14 emploi préretraités étudiants, hommes au ans et autres stagiaires foyer inactifs

Source : Insee, Recensement de la population 2007, exploitation principale L'économie du SCOT du Grand Nevers compte près de 42 000 emplois. La part de l'agriculture représente 2% des emplois, celles de l'industrie 15,6%, de la construction 6,7%, et du tertiaire 75,6%. Les cinq plus gros employeurs représentent 15% de l'emploi total de la zone du SCOT. Le taux de chômage est proche de 12%. Les emplois se concentrent à Nevers (58%) et dans l'ADN (76%). SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 92

E - LES MIGRATIONS ET DÉPLACEMENTS

Le territoire est peu attractif, les migrations sur le territoire du SCOT sont déficitaires. Les plus gros mouvements résidentiels se font avec les régions limitrophes. Les volumes d'échanges sont importants avec la Bourgogne, l'Ile de France, l'Auvergne, Rhône-Alpes et la région Centre. Les échanges avec la région Centre sont surtout déficitaires avec le département du Cher (- 441 contre - 8 avec les autres départements du Centre). Seuls les mouvements avec l'Ile de France et la Nièvre présentent un solde excédentaire.

Solde des migrations résidentielles du SCOT du Grand Nevers Bourgogne

Centre

Auvergne

Rhône- Alpes Ile de France Nièvre

-700 -600 -500 -400 -300 -200 -100 0 100 200 300 400

Source : Insee, Recensement de la population 2007

Le SCOT perd des étudiants et de jeunes actifs. Toutes les catégories socioprofessionnelles présentent un solde négatif. A l'instar du niveau national, la mobilité résidentielle est plus importante chez les jeunes âgés de 20 à 39 ans. Le solde migratoire est négatif pour la population de 15 à 44 ans, puis il s'équilibre à partir de 45 ans. Plus de 20% des ménages qui s'installent dans le SCOT sont des couples avec enfants. Près de la moitié des ménages arrivant dans le SCOT sont des personnes seules. 11% des entrants sont des retraités. Les actifs ayant un emploi représentent 47% des arrivants contre 51% des sortants.

Il y a plus d'emplois que d'actifs dans le SCOT. En 2006, 57% des actifs ne résidaient pas sur leur lieu de travail. Les déplacements domicile-travail se sont intensifiés avec le Cher et surtout avec la Nièvre. 89% des actifs occupés travaillent dans le SCOT. Les déplacements domicile-travail concernent quotidiennement 4 360 nivernais qui rentrent dans le SCOT et 2 200 qui en sortent.

SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 93

Déplacements domicile-travail du SCOT du Grand Nevers

8 000 7 000 6 000 5 000 entrants 4 000 sortants 3 000 2 000 1 000 0 Nièvre Cher ensemble

Source : Insee, RP 2006

F - LE LOGEMENT

➢ Évolution

Le nombre de résidences principales représente 43 200 logements, soit 87% du total des logements présents sur le SCOT du Grand Nevers. Avec une croissance faible de 0,35% par an depuis 1999, l'évolution annuelle moyenne du nombre de résidences principales est inférieure à celle du département (0,46%) et de la Bourgogne (0,90%).

Sur le périmètre du SCOT, l'ADN et la communauté de communes du Fil de Loire affichent un taux de croissance particulièrement bas avec respectivement 0,18% et 0,05%, tandis que les communautés de communes des Amognes et du Bon Pays ont vu leur parc augmenter de plus d'1% par an.

Evolution des résidences principales entre 1999 et 2007 16%

14%

12% 13,38% Loire et Allier 10% fil de loire Marzy 8% Bertranges à la Nièvre 8,33% 8,21% 6% Am ognes 6,52% ADN 4% 5,55% Bon Pays

2%

0,40% 1,25% 0% Source : INSEE.

SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 94

➢ Caractéristiques

On dénombre 989 logements sociaux individuels et 7 958 logements sociaux collectifs sur le territoire du SCOT. L'habitat collectif représente une part importante des résidences principales avec 38% d'appartements. Le taux de locataires HLM s'élève à 19% contre 58% de propriétaires. Le parc est ancien : 96% des logements ont été construits avant 1999 et 1/3 avant 1949. 11% des résidences principales ont été construites après 1990. 41% des logements ont une surface comprise entre 70 et 100 m2 et 28% entre 40 et 70 m2. Un programme de restauration immobilière des quartiers anciens de Nevers a été déclaré d'utilité publique par arrêté en date du 10 octobre 2005.

➢ Logements vacants

Un logement vacant est un logement inhabité et vide ou pourvu d'un mobilier insuffisant pour en permettre l'occupation. 9,8% des logements sont vacants sur le périmètre du SCOT, soit 4 900 logements, parmi eux, 25% sont des logements HLM. Ce taux est supérieur à la moyenne départementale (9%) et régionale (8%). 50% des logements vacants ont été construits avant 1949. Nevers représente la part la plus importante de logements vacants : 61% des logements vacants du SCOT, alors que 45% de l'ensemble des logements du SCOT se situent sur la commune. 66% des logements vacants font moins de 70 m2.

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Source : DDT 58/Bureau Planification

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Un Plan Local de l'Habitat (PLH) est en cours d'élaboration sur le territoire de l'ADN et devrait être approuvé courant du 2ème semestre 2011.

G - LE LOGEMENT SOCIAL

La part des logements sociaux sur le SCOT représente 21 % des résidences principales. Les principaux organismes bailleurs sociaux sont Nièvre Habitat, Coopération et Famille, Logivie et ICF SE Méditerranée.

18 communes sur les 47 que compte le SCOT offrent un habitat social. Fourchambault, Nevers et Varennes-Vauzelles consacrent respectivement 34 %, 31 % et 24 % de leurs résidences principales aux logements sociaux.

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Source : DDT 58/Bureau Planification

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H - LES PROJETS D'INTÉRÊT GÉNÉRAL

Projet d'Intérêt Général (PIG) Jeunes

Une convention et un arrêté préfectoral ont été signés le 10 septembre 2010 pour la mise en place d'un PIG jeunes sur une durée de 3 ans. Ce PIG couvre le territoire du Pays Nevers Sud Nivernais et consiste à mettre sur le marché 100 logements réhabilités, proposés par des bailleurs privés et essentiellement constitués de studios, de T2 et de quelques T3 de surface réduite, non meublés, destinés aux jeunes de 16 à 30 ans. L'opérateur est le PACT de l'Allier et le financement est assuré par le Pays Nevers Sud Nivernais, le Conseil Général, le Conseil Régional et l'ANAH.

PIG Lutte contre l'habitat indigne

Un pôle de lutte contre l'habitat indigne a été créé en octobre 2010 pour fédérer l'ensemble des acteurs compétents dans ce domaine. Le PIG doit couvrir la totalité du département.

I - LES GENS DU VOYAGE

La loi n°2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et l’habitat des gens du voyage, prévoit la mise en œuvre dans chaque département d’un dispositif d’accueil des gens du voyage. Cette loi a un double objectif : d’une part, assurer la libre circulation des biens et des personnes et répondre ainsi à l’aspiration des gens du voyage itinérants à séjourner dans des lieux d’accueil dans des conditions décentes ; d’autre part, répondre au souci des élus locaux d’éviter des stationnements illicites qui occasionnent des difficultés de coexistence à leurs administrés.

Le dispositif d’accueil des gens du voyage est défini à l’échelle du département par un schéma d’accueil des gens du voyage. Le schéma d’accueil des gens du voyage de la Nièvre, approuvé par arrêté préfectoral du 14 octobre 2003, est actuellement en cours de révision. Ainsi, toutes les communes de plus de 5 000 habitants doivent réaliser ou participer financièrement à la réalisation et à la gestion des aires d’accueil.

La loi visée ci-dessus prévoit également que dans les zones constructibles, des terrains bâtis ou non bâtis peuvent être aménagés afin de permettre l’installation de caravanes constituant l’habitat permanent des utilisateurs. Ces terrains, dits familiaux, contrairement aux aires d’accueil, ne sont pas assimilables à des équipements publics. Ils correspondent à un habitat privé qui peut être locatif ou en pleine propriété. Réalisés sur l’initiative de personnes physiques ou de personnes morales publiques ou privées, ces terrains familiaux constituent des opérations d’aménagement à caractère privé. La circulaire n°2003-76/UHC/IUH1/26 du 17 décembre 2003 relative aux terrains familiaux, jointe en annexe n°45, précise l’application des préconisations permettant l’installation des caravanes constituant l’habitat permanent de leurs utilisateurs.

Conformément à l’article L. 121-1 du Code de l’urbanisme, les SCOT doivent notamment permettre la diversité urbaine et la mixité sociale dans l’habitat. Les terrains familiaux seront localisés de préférence en périphérie d’agglomération ou encore dans les secteurs constructibles.

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Sur le territoire du SCOT du Grand Nevers, on compte actuellement deux aires destinées à l'accueil des gens du voyage pour un séjour maximum de 9 mois. Elles sont localisées sur les communes de Nevers et Varennes-Vauzelles. Une aire de grand passage, permettant d'accueillir entre 50 et 200 caravanes pour des séjours courts (de quelques jours), est en cours de réalisation sur la commune de Saint-Eloi.

SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 100

LA PRÉSERVATION ET LE DÉVELOPPEMENT DE L'ACTIVITÉ COMMERCIALE

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A - LE DOCUMENT D'AMÉNAGEMENT COMMERCIAL (DAC)

La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 intègre l'urbanisme commercial dans le droit commun de l'urbanisme et confère au SCOT un rôle de régulation commerciale qu'il n'avait pas jusqu'à présent.

Ainsi, l'article L.122-1-9 du Code de l'urbanisme modifié introduit l'obligation pour le Document d'Orientations et d'Objectifs (DOO) de comporter un DAC : le DOO "comprend un DAC, défini dans les conditions prévues au II de l'article L.752-1 du Code de commerce, qui délimite les zones d'aménagement commercial en prenant en compte ces exigences d'aménagement du territoire."

B - LE SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL DE LA NIÈVRE

L'instauration des schémas de développement commercial a été prévue par le décret n°2002-1369 du 20 novembre 2002. Dans le cadre du développement et de la promotion du commerce, il vise à une plus grande maîtrise de l'évolution de l'équipement commercial tout en recherchant un meilleur équilibre entre toutes les formes de commerces, en vue d'une meilleure satisfaction des besoins des consommateurs.

Le schéma est un document à caractère d'orientation. La commission départementale d'équipement commercial conserve son pouvoir d'appréciation, mais doit se référer au schéma. Si celui-ci n'est pas opposable aux tiers, il présente cependant une vision claire de l'avenir dans un souci d'aménagement harmonieux du territoire. Cinq zones de chalandise ont été définies.

L'environnement économique, la comparaison de l'offre et de la demande, l'analyse prospective de l'évolution du commerce et de l'artisanat de la Nièvre, ont permis d'élaborer des orientations tendant à : • Préserver l'équilibre des territoires, • Encourager les projets, avec la mobilisation des aides et instruments traditionnels si, dans un secteur géographique déterminé, des besoins non couverts sont constatés, • Répondre aux attentes des consommateurs.

Le schéma de développement commercial de la Nièvre a été approuvé par l'observatoire départemental d'équipement commercial le 7 mai 2004.

Ce document est accessible sur le site internet de la préfecture de la Nièvre : http://www.nievre.pref .gouv.fr/a3.htm#schemadvtcommercial.

D'une étude réalisée à l'échelle du pays Nevers Sud Nivernais en mars 2010, il ressort que le pôle urbain de Nevers comprend 1 294 locaux commerciaux (1 pour 45 habitants) pour une surface totale de 179 000 m2 (3 100 m2 pour 1 000 habitants). Il représente 72 % de l'activité commerciale.

SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 102

➢ Le maillage commercial

Il y a une forte densité commerciale sur le territoire du SCOT, très liée au poids commercial du pôle urbain de Nevers. Le maillage en services de proximité est très dépendant des localisations de populations. Il est assez bien hiérarchisé à l'ouest, le long de l'axe majeur de circulation et beaucoup plus disparate sur le reste du territoire où le maillage est faible en pôles intermédiaires. L'attractivité commerciale du territoire est équivalente aux besoins de ses habitants.

L'étude fait ressortir 5 territoires d'enjeux au niveau du maillage commercial sur le périmètre du SCOT :

– pôle urbain de Nevers : un enjeu d'organisation et de qualité, pour optimiser le rayonnement du territoire, – Magny-cours : une évolution prévisible du profil socio-démographique qui devrait être favorable à un confortement du maillage commercial, avec une réponse spécifique éventuelle le long de l'autoroute, – nord du territoire : un comportement périurbain et une incidence touristique non négligeable (résidences secondaires), – Imphy / St Benin d'Azy : des réponses à apporter à une population en croissance et à fort pouvoir d'achat, – frange est du territoire : des réponses physiques de proximité délicates compte tenu des potentiels, mais un apport touristique complémentaire.

➢ Le contexte socio-démographique

Une moyenne d'âge relativement élevée (50 ans) des professionnels hors pôle urbain de Nevers impacte en partie leur positionnement à court et moyen terme. L'étude révèle qu'il y a peu d'intention d'investissement. Des enjeux de transmission importants peuvent interagir fortement avec la qualité du maillage du territoire.

Par ailleurs, le vieillissement marqué de la population a une forte incidence sur le niveau de consommation comme sur le besoin de services. Les ménages de + 75 ans présentent la caractéristique d'abaisser fortement le niveau de consommation "classique" : - 40 % en moyenne, - 63 % pour l'habillement et les chaussures par rapport à la moyenne.

Les ménages actifs, théoriquement à fort pouvoir d'achat, représentent 10 % des ménages et sont localisés en particulier dans la première et la deuxième couronne autour de Nevers.

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Source : DDT 58/Bureau Planification

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LE PATRIMOINE

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A - LE PATRIMOINE ARCHÉOLOGIQUE

La loi n°2001-44 du 17 janvier 2001 relative à l’archéologie préventive et ses décrets d’application ont fixé le domaine et les nouvelles conditions d’intervention de l'Etat pour assurer cette mission de service public. Elle prévoit la détermination de zonages par arrêté du préfet de région. Dans l’attente de ces nouveaux zonages, les dispositions antérieures (arrêté 1986-12 relatif à la prise en compte du patrimoine archéologique dans les procédures d’urbanisme) restent applicables (article 59 du décret n° 2002-89 du 16 janvier 2002).

La loi n° 2003-707 du 1er août 2003 modifie la précédente loi n° 2001-44 du 17 janvier 2001 relative à l’archéologie préventive. Elle substitue notamment aux redevances de diagnostics et de fouilles une redevance unique, assise non plus sur la prescription d’archéologie préventive mais sur tout projet d’aménagement portant sur un terrain d’une superficie égale ou supérieure à 3 000 m². Elle est donc due qu’il y ait ou non par la suite intervention sur le terrain au titre de l’archéologie préventive.

Sur le territoire du SCOT du Grand Nevers, il existe :

– un arrêté de zonage archéologique n°2004/250, de la commune de Nevers en date du 30 novembre 2004, joint en annexe n°46 ;

– un arrêté de zonage archéologique n°2004/254 de la commune de Saint-Parize-le-Châtel en date du 30 novembre 2004, joint en annexe n°47.

Les cartes des zonages archéologiques relatives à ces arrêtés devront être annexées au SCOT : l'une sous la dénomination "zonages archéologiques pris au titre de l'article L.522-5 du Code du patrimoine – arrêtés préfectoraux n°2004/250 et 2004/254", l'autre sous la dénomination "état des connaissances archéologiques".

Par ailleurs, plusieurs communes (hachurées en rouge sur la carte jointe en annexe n°48) font actuellement l'objet d'une étude par le service régional de l'archéologie, en vue d'une définition de nouveaux zonages archéologiques.

B - LES MONUMENTS HISTORIQUES

Les listes et les localisations des monuments historiques au titre de la loi du 31 décembre 1913, ainsi que les sites protégés au titre de la loi du 2 mai 1930, sont joints en annexe n°49.

Conformément au titre II du livre VI du Code du patrimoine : – tous travaux sur les immeubles inscrits au titre des monuments historiques doivent faire l'objet d'un permis de construire soumis à l'accord de l'Etat (exercé, dans le cas présent, par la conservation régionale des monuments historiques), à l'exception des travaux d'entretien ou de réparations ordinaires ; – tous travaux sur les immeubles classés au titre des monuments historiques doivent faire l'objet d'une autorisation de travaux soumise à l'accord de l'Etat (avec l'avis, dans le cas présent, de la conservation régionale des monuments historiques), à l'exception des travaux d'entretien ou de réparations ordinaires ; SCOT du Grand Nevers Porter à connaissance 2011 106

– tous travaux sur les immeubles protégés au titre des monuments historiques sont soumis au contrôle scientifique et technique de l'Etat (exercé, dans le cas présent, par la conservation régionale des monuments historiques), à l'exception des travaux d'entretien ou de réparations ordinaires ; – tous travaux sur un immeuble adossé à un immeuble classé au titre des monuments historiques et susceptibles d'affecter la bonne conservation de l'immeuble protégé est soumis à l'accord de l'Etat (exercé, dans le cas présent, par la conservation régionale des monuments historiques) ; – tous travaux situés dans le champ de visibilité tel que décrit dans l'article L.621-30-1 (d'un édifice protégé au titre des monuments historiques), sont soumis à l'autorisation préalable de l'Architecte des Bâtiments de France du département où se trouve l'édifice.

La commune de Nevers est dotée d'une ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager) créée par arrêté municipal n°08-1183 du 30 octobre 2008. Son règlement doit être annexé au SCOT. Cette zone peut concerner, à côté d'espaces bâtis en totalité ou en partie, des sites naturels non bâtis, et servir à protéger des paysages pour eux-mêmes, indépendamment de leur relation avec un édifice ou un ensemble bâti. Mais elle peut également concerner certains espaces déjà protégés au titre des législations sur les monuments historiques et les sites. Aux termes de l'article L.642-5 du Code du patrimoine, elle a en effet vocation à se substituer au régime de protection des abords des monuments historiques et pour partie à celui des sites inscrits.

La création d'une ZPPAUP à la place d'un périmètre de protection des abords d'un monument historique efface complètement celui-ci.

La ZPPAUP entraîne sur le territoire qu'elle couvre la création de servitudes qui doivent être respectées lors de la réalisation de travaux. Tous les travaux de construction, de démolition, de transformation et de modification de l'aspect extérieur des immeubles sont placés sous la surveillance de l'Architecte des Bâtiments de France (ABF) et sont soumis à autorisation spéciale délivrée après avis conforme de l'ABF (Code du patrimoine, article L.642-3).

La ZPPAUP est opposable aux autorisations et déclarations de travaux qui ne peuvent être délivrées que si ceux-ci sont conformes à leurs prescriptions.

La ZPPAUP a également des effets sur le régime de l'affichage et de la publicité. En principe, l'article L.581-8 du Code de l'environnement interdit toute publicité sur les territoires qu'elle couvre lorsqu'ils sont situés en agglomération.

L'article 28 de la loi Grenelle 2 remplace les ZPPAUP par des aires de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP). Les anciennes zones de protection seront remplacées par ces nouvelles aires dans un délai de 5 ans.

Les cartes et la liste des monuments historiques du SCOT du Grand Nevers figurent en annexe n°48.

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C - LES SITES

Au titre des quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d’ordre culturel, historique ou écologique (article L 123-1-7° du code de l’urbanisme), le SCOT peut assurer à certains secteurs (à définir) une protection suffisante pour éviter toute disparition ou transformation susceptibles d’altérer les lieux.

La liste et les cartes des sites présents sur le territoire du SCOT est jointe en annexe n°50.

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LES RESSOURCES DU SOL ET DU SOUS-SOL ET LES ÉNERGIES RENOUVELABLES

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A - LA SITUATION DE L'AGRICULTURE

Les fiches du dernier recensement agricole de 2000 des communes qui composent le SCOT du Grand Nevers, jointes en annexe n°51, donnent toutes indications utiles sur la structure des exploitations.

Le nombre d'exploitations agricoles déclarées à la Politique Agricole Commune (PAC) et les surfaces agricoles utiles par commune figurent dans le tableau joint en annexe n°52.

Il est à noter que les communes comportant le plus grand nombre d'exploitants sont Magny- Cours et Saint-Parize-le-Châtel. De même, ces deux communes possèdent les plus grandes surfaces agricoles utiles du périmètre du SCOT. Par ailleurs, il ressort de ce tableau que les communes de Fourchambault, Guérigny et Nevers n'ont aucun exploitant agricole déclaré à la PAC sur leur territoire.

L'élaboration du SCOT sera l'occasion d'effectuer un travail d'analyse précis sur l'utilisation actuelle des espaces agricoles et leur devenir, et sur la situation de l'économie agricole. La dispersion de l'habitat dans les hameaux ou bien l'urbanisation linéaire le long des voies de communication a tendance à limiter fortement le potentiel de l'agriculture et en particulier des activités d'élevage. Le secteur agricole est particulièrement sensible aux effets de coupure des voies. Par ailleurs, le logement des animaux et les épandages d'effluents sont soumis à des règles de distance par rapport aux habitations existantes. Si le regroupement de l'habitat autour des bourgs et leur densification sont aujourd'hui nécessaires compte tenu des objectifs de développement durable, ce regroupement a également un effet positif sur l'agriculture et son renouvellement à long terme.

Au regard des différents éléments du diagnostic agricole, le SCOT devra s'attacher à préserver les potentialités agricoles du territoire et pourra notamment :

– favoriser l'urbanisation des bourgs en privilégiant l'urbanisation en continuité de l'habitat existant afin d'éviter le mitage des espaces agricoles et naturels et le démantèlement de structures agricoles viables ;

– classer en Zones Agricoles Protégées (ZAP) les zones agricoles présentant un intérêt soit pour leur qualité de production, soit du fait de leur situation géographique ;

– mettre en place un observatoire du foncier agricole.

En particulier, le SCOT devra préserver le capital productif de l'agriculture et de la filière agroalimentaire qui contribue au développement économique, au besoin en mettant en œuvre, et au cas par cas, la procédure de zone agricole protégée. Par ailleurs, le SCOT devra protéger les filières maraîchères périurbaines.

Enfin, concernant l'aménagement foncier, un des objectifs des opérations de remembrement est de favoriser une utilisation optimale de la SAU par les agriculteurs. C'est pourquoi, lors de la définition des grandes orientations du SCOT, la vocation agricole des secteurs concernés par une opération de remembrement doit être maintenue.

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Source : DDT 58/Bureau Planification

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B - L'ÉNERGIE ÉOLIENNE TERRESTRE

La loi n°2003-8 du 3 janvier 2003 relative aux marchés du gaz et d’électricité et au service public de l’énergie a introduit un cadre juridique pour traiter et instruire les questions d’urbanisme, d’évaluation environnementale et de participation du public liées au développement de projets éoliens. Ces mesures marquent la volonté de concilier le développement nécessaire de la filière éolienne et la protection de l’environnement, ainsi que l’information et la participation du public. L’article 59 de cette loi a été abrogé par l’article 98 de la loi Urbanisme et Habitat n°2003-590 du 2 juillet 2003, publiée au journal officiel du 3 juillet 2003, qui a repris l’essentiel de ses dispositions en modifiant toutefois le seuil relatif à l’obligation de réaliser l’enquête publique.

Dans le cadre du Programme Régional Environnement, Maîtrise de l’Énergie, Déchets (PREMED), le Conseil régional de Bourgogne et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie ont édité un atlas éolien. Il s’agit d’un recueil de données sur les possibilités et les obstacles à l’implantation d’éoliennes de grandes puissances dans la région Bourgogne.

Ce document est accessible sur le site Internet du Conseil Régional de Bourgogne : www.cr-bourgogne.fr puis environnement.

La loi n° 2005-781 modifie le régime d'obligation d'achat de l'électricité éolienne et le cadre réglementaire des projets d'installations éoliennes. Elle introduit le principe de Zones de Développement de l’Éolien (ZDE), arrêtées par le préfet sur proposition des communes concernées ou d’un E.P.C.I. à fiscalité propre permettant aux installations éoliennes qui y sont situées de bénéficier de l’obligation d’achat. Ce dispositif a été mis en place pour approfondir la concertation, faire davantage participer les collectivités à cette forme de production décentralisée d’énergie et notamment mieux prendre en compte les considérations paysagères.

Une étude devrait être lancée pour la réalisation d'une ZDE concernant un projet éolien sur les communes de Rouy, Saint-Benin-des-Bois et Saint-Sulpice. Ce projet compterait 15 éoliennes pour une puissance de 30 MW.

Pour la communauté de communes Loire et Allier, une étude et une réflexion d'opportunité sont menées pour l'implantation d'éoliennes sur le territoire de l'EPCI.

C - L'ÉNERGIE SOLAIRE

Un projet de panneaux photovoltaïques au sol est en cours sur la commune de Sauvigny-les-Bois pour une surface de 14,701 hectares. Le porteur de projet est MELIOR SUN.

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D - LES FORÊTS

➢ Le cadre législatif

La loi n° 2001-602 du 09 juillet 2001 d'orientation sur la forêt s'attache à promouvoir le développement durable en reconnaissant d'intérêt général la mise en valeur et la protection des forêts dans l'ensemble de leurs fonctions économique, environnementale et sociale. Elle a pour objet d'assurer la gestion durable des forêts et de leurs ressources naturelles, de développer la qualification des emplois en vue de leur pérennisation, de renforcer la compétitivité de la filière de production forestière, de récolte et de valorisation du bois et des autres produits forestiers et de satisfaire les demandes sociales relatives à la forêt.

La gestion durable des forêts garantit leur diversité biologique, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité et leur capacité à satisfaire, actuellement et pour l'avenir, les fonctions économique, écologique et sociale pertinentes, aux niveaux local, national et international, sans causer de préjudices à d'autres écosystèmes.

Certaines forêts gérées par l'Office National des Forêts relèvent du régime forestier (articles L. 151-1 à L151-6 du Code forestier) et sont soumises à diverses servitudes en matière de construction, limitant le droit d'utilisation du sol à l'intérieur et à proximité des forêts soumises au régime forestier.

Parmi l'ensemble des dispositions novatrices de la loi de 2001, l'article L. 12 du code forestier instaure les "chartes forestières de territoire" qui offrent un cadre de contractualisation à une démarche de rencontre entre propriétaires forestiers, publics ou privés, et demandeurs motivés par une ou plusieurs offres de services, voire par l'avenir global d'un territoire forestier. D'autres outils sont créés ou renforcés pour l'aménagement du territoire : la protection des haies et arbres isolés dans les plans locaux d'urbanisme, la réglementation des boisements par les collectivités, la prévention des incendies de forêts,...

➢ Le territoire forestier

La Nièvre, avec 225 000 ha de forêts, représente environ 32% du boisement bourguignon. Le périmètre du SCOT est composé essentiellement d'une seule région forestière : le sud du plateau nivernais qui correspond à la zone forestière ouest-atlantique. La plupart des grandes forêts relevant du régime forestier se trouvent sur ce plateau : forêts de Guérigny, des Amognes et des Bertranges. Elles représentent 70% des forêts domaniales de la Nièvre. Les peuplements sont majoritairement de type chênaie-charmaie, reconnus pour leur qualité.

1°) Les bois des particuliers

Un tableau des surfaces forestières privées des communes du SCOT du Grand Nevers est joint en annexe n°53. L'enjeu dominant de ces forêts est la production, sauf pour la commune de Varennes-Vauzelles, dont l'enjeu est les loisirs.

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2°) Les bois des collectivités relevant du régime forestier

Source : DDT 58/Bureau Planification

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3°) La filière bois

Le conseil général a adopté en 2008 un Plan Bois. Il s'agit d'un programme constitué de 5 axes : – la sylviculture, – le bois énergie, – le bois construction, – le soutien aux entreprises de la filière bois, – la vitrine de la filière bois.

Les ambitions affichées de ce programme sont les suivantes : – promotion des différents modes de gestion sylvicole durable, – développement des énergies renouvelables en utilisant la ressource locale, – accompagnement financier des porteurs de projet qui souhaitent développer les constructions utilisant le bois, – développement de formations professionnelles adaptées à la filière bois, – organisation d'un salon du bois et de la forêt.

Pour tout renseignement complémentaire : Conseil Général de la Nièvre – DEFFD Service de l'Agriculture et de l'Aménagement rural Adresse : CG 58 – DEFFD / SAAR – 58039 Nevers cedex

4°) Les préconisations

Il apparaît opportun de procéder à un inventaire des espaces boisés lors du diagnostic environnemental afin de déterminer et de délimiter les espaces pouvant faire l'objet d'une éventuelle protection dans le cadre du SCOT (article L122-1 du Code de l'urbanisme). Cet inventaire est d'autant plus important sur les secteurs où la protection de ces espaces boisés correspond à un enjeu paysager très fort.

Il convient également de recenser les différents outils existants en matière de protection des espaces forestiers (espaces boisés classés, zone N des PLU) afin de faire part, pour les secteurs à protéger, des préconisations de mesures de protection. Les espaces boisés classés (EBC) figurant dans les POS ou PLU sont des espaces destinés à rester boisés et ne sont donc pas constructibles. Le classement interdit tout changement d'affectation et peut quelquefois pénaliser la gestion de la forêt en n'autorisant pas la création d'une desserte forestière.

Le SCOT devra donc intégrer les différentes fonctions de la forêt : – la fonction de production, que ce soit en forêt privée ou sectionnale, – la fonction paysagère.

Le risque incendies de forêts doit également être pris en compte dans le SCOT.

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E - LES CARRIÈRES

La loi n°93-3 du 4 janvier 1993 a introduit les carrières dans le champ d'application de la législation des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement en modifiant et complétant la loi du 19 juillet 1976 qui leur est applicable.

L'article 16-3 de cette dernière loi prévoit l'élaboration d'un schéma départemental des carrières dont le contenu, les modalités d'élaboration, d'approbation et de révision sont fixés par décret n°94-603 du 11 juillet 1994 et la circulaire du 11 janvier 1995.

Le schéma départemental des carrières a été approuvé par arrêté préfectoral du 15 octobre 2001. Il définit les conditions générales d'implantation des carrières dans le département en fonction des ressources offertes par les gisements de matériaux de carrières et de produits recyclables, en conciliant différents objectifs :

– satisfaire les besoins en matériaux du département de la Nièvre et des départements voisins et prendre en compte l'intérêt économique national ; – assurer la valorisation optimale du gisement en favorisant une utilisation économe et rationnelle des matières premières ; – garantir le respect de l'environnement et la protection des paysages, sites et milieux naturels sensibles ; – définir des règles en matière de remise en état et aménagement final des sites exploités.

Sur la base des contraintes identifiées et des zones à préserver, le territoire du département de la Nièvre est réparti en trois secteurs :

– secteur où l'exploitation doit être proscrite ; – secteur où l'exploitation peut être envisagée sous conditions ; – secteur exploitable libre de contraintes géographiques.

Un extrait du schéma départemental des carrières est joint en annexe n°54.

Le schéma départemental des carrières constitue un instrument d'aide à la décision du préfet lorsque celui-ci examine une demande d'autorisation d'exploitation de carrière en application de la législation des installations classées. Les autorisations accordées doivent être compatibles avec les orientations et objectifs du schéma des carrières.

Il peut être consulté à la Préfecture de la Nièvre – Direction du Pilotage Interministériel et des Moyens - ainsi que dans les sous-préfectures.

Plusieurs carrières sont exploitées sur le territoire du SCOT. Elles se situent à Chevenon, Saint- Ouen-sur-Loire et Saint-Parize-le-Châtel.

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LES INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES ET FERROVIAIRES

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A - LE DOMAINE FERROVIAIRE

Le périmètre du territoire du SCOT du Grand Nevers est traversé par les lignes ferroviaires suivantes :

– Ligne n°750000 allant de Moret-Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache. Les communes traversées sont Marzy, Magny-Cours, Mars-sur-Allier, Saint-Parize-le- Châtel, Garchizy, Pougues-les-Eaux, Nevers, Varennes-Vauzelles, Fourchambault, Gimouille, Challuy, Saincaize-Meauce.

– Ligne n°754000 allant de Clamecy à Nevers. Les communes traversées sont Parigny-les-Vaux, Guérigny, Urzy, Nevers, Coulanges-les- Nevers, Nolay, Poiseux.

– Ligne n°760000 allant de Nevers à Chagny. Les communes traversées sont : Saint-Eloi, Sauvigny-les-Bois, Imphy, Saint-Ouen-sur- Loire, Druy-Parigny, Béard, Nevers, Coulanges-les-Nevers.

– Ligne n°690000 allant de Vierzon à Saincaize-Meauce. La commune traversée est Saincaize-Meauce.

Les communes de Challuy, Fourchambault, Garchizy, Gimouille, Magny-Cours, Mars-sur-Allier, Marzy, Nevers, Pougues-les-Eaux, Saincaize-Meauce, Saint-Parize-le-Châtel et Varennes- Vauzelles sont concernées par l'arrêté préfectoral n°1930 du 05 août 2009 portant classement des infrastructures terrestres - réseau ferroviaire.

B - LE DOMAINE ROUTIER

Comme dans tous les départements, plus de 90 % des routes sont départementales, exception faite du réseau communal. La Nièvre est moins dotée en autoroute que la moyenne française. Le transfert en 2004 d'une partie du réseau national à l'échelon départemental a divisé par deux la proportion de routes nationales. Les routes départementales se décomposent en plusieurs types de réseaux et représentent 4 205 km.

L'inscription au plan départemental d'itinéraires de promenades et de randonnées (PDIPR) permet de consolider cet atout de la Nièvre et l'on compte aujourd'hui plus de 5 000 km de chemins ainsi préservés.

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Source : Conseil Général de la Nièvre Sur ce réseau, le Conseil Général prévoit les aménagements suivants (voir tableau ci-dessous et carte en annexe n°55 : N° sur Opération Commentaires carte 1 Aménagement d'un créneau de dépassement sur la RD978 à Sauvigny- les-Bois 2 Aménagement de la Véloroute entre Nevers et Decize Aménagement, dans le prolongement de la section ouverte entre Nevers et Le Guétin, d'une Véloroute sur le canal latéral à la Loire 3 Aménagement de la dernière section de la RD 47 entre la RD 40 et la RD 131 (Fourchambault-Marzy) 4 Aménagement d'une liaison entre la RD 8 et la RD 47 (Garchizy) 5 Déviation de Saint-Eloi 6 Aménagement d'une 3ème voie sur la RD 981 dans la côte de Montdescent (commune de Saint-Eloi) 7 Aménagement de la RD 40 à 2x2 voies entre Nevers (giratoire des Réflexion à mener concernant la Grands Champs) et Fourchambault (RD 47) – sécurisation des capacité de cette voie (avec le échanges développement des activités commerciales) et l'aspect sécurité 8 Desserte de la ZI de Saint-Eloi : création d'un échangeur avec l'A77 et/ou aménagement de la RD 176

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C - LES TRANSPORTS

Depuis le 1er septembre 2008, le Conseil Général de la Nièvre a mis en oeuvre un nouveau schéma départemental des transports collectifs pour répondre aux besoins des populations, tout en développant le transport de proximité. Il comprend : – des lignes régulières – des services à la demande Le schéma qui a pour ambition d'offrir une meilleure desserte du territoire (94 % de la population desservie), a été adopté le 25 janvier 2008.

Source : Conseil Général de la Nièvre

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En application de l'article 45 de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, le Conseil Général a réalisé un Schéma Directeur d'Accessibilité des Transports (SDA).

Le plan d'action du SDA est principalement orienté autour de deux axes majeurs :

– la mise en accessibilité des lignes structurantes et des lignes les plus fréquentées – la mise en accessibilité progressive des véhicules des lignes de marché, virtuelles et de services à la demande.

Le plan comporte 20 actions. Le schéma prévoit la mise en place d'une procédure de dépôt de plainte ainsi que des mesures d'évaluation. Il a été adopté le 26 mars 2010.

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LES SERVITUDES D'UTILITÉ PUBLIQUE

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Il s’agit des seules servitudes d’utilité publique affectant l’utilisation des sols (article L. 126-1 et R. 126-1 du Code de l’urbanisme).

Elles peuvent être regroupées en quatre catégories :

• les servitudes relatives à la conservation du patrimoine ; • les servitudes relatives à l’utilisation de certaines ressources et équipements ; • les servitudes relatives à la défense nationale ; • les servitudes relatives à la salubrité et à la sécurité publique.

Le SCOT du Grand Nevers devra tenir compte des servitudes d'utilité publique grevant le territoire intercommunal dont la liste figure ci-après.

Ces servitudes doivent être annexées au dossier du SCOT, à une échelle permettant leur application fiable aux autorisations d'occuper le sol.

Avant d’arrêter le projet de SCOT, il conviendra de s’assurer auprès du service chargé de l’urbanisme dans le département, qu’aucun élément nouveau n’est intervenu (abrogation ou création) en matière de servitude d’utilité publique.

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LES ANNEXES

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