INSTALLATION CLASSEE

POUR LA PROTECTION

DE L’ENVIRONNEMENT

ELEVAGE PORCIN SOUMIS A ENREGISTREMENT

Dossier de demande d’enregistrement du site de

« LE NEMARD» à (01)

INTERPORC RHONE-ALPES Aymeric MAILLOT Mars 2020

SOMMAIRE 1. DEMANDE D’ENREGISTREMENT ...... 2

2. LISTE DES PIECES JOINTES AU DOSSIER ...... 3

PJ N°1 : CARTE AU 1/25 000 INDIQUANT L’EMPLACEMENT DE L’INSTALLATION PROJETEE ...... 4

PJ N° 2 A : PLAN A L'ECHELLE DE 1/2 500 DES ABORDS DE L'INSTALLATION AVANT MODIFICATION ...... 5

PJ N° 2 B : PLAN A L'ECHELLE DE 1/2 500 DES ABORDS DE L'INSTALLATION APRES MODIFICATION ...... 6

PJ N° 3 : PLAN D'ENSEMBLE A L'ECHELLE DE 1/500 ...... 7

PJ N° 4 : COMPATIBILITE DES ACTIVITES PROJETEES AVEC L'AFFECTATION DES SOLS ...... 8

PJ N° 5 : DESCRIPTION DES CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES ...... 9

1. CAPACITES TECHNIQUES ...... 9 2. CAPACITES FINANCIERES ...... 9 PJ N° 6 : GUIDE DE JUSTIFICATION DE CONFORMITE A L’ARRETE RELATIF AUX PRESCRIPTIONS GENERALES APPLICABLES AUX INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT SOUMISES A ENREGISTREMENT SOUS LA RUBRIQUE 2102-1 (ELEVAGE PORCIN)...... 10

CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES ...... 11 CHAPITRE II : PREVENTION DES ACCIDENTS ET DES POLLUTIONS ...... 12 CHAPITRE III : EMISSIONS DANS L’EAU ET DANS LES SOLS ...... 14 CHAPITRE IV : EMISSIONS DANS L’AIR ...... 17 CHAPITRE V : BRUIT ET VIBRATION ...... 18 CHAPITRE VI : DECHETS ET SOUS-PRODUITS ANIMAUX ...... 19 CHAPITRE VII : AUTO SURVEILLANCE ...... 19 CHAPITRE VIII : EXECUTION ...... 20 PJ N° 12 : COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES PLANS, SCHEMAS ET PROGRAMMES ...... 21

1. LISTE DES ELEMENTS D’APPRECIATION DE COMPATIBILITE...... 21 2. SDAGE ET SAGE ...... 22 3. STOCKAGE ET ELIMINATION DES DECHETS ...... 23 4. ZONES VULNERABLES A LA POLLUTION PAR LES NITRATES ...... 24 5. ZNIEFF ET ZICO ...... 25 PJ N°13 : EVALUATION DES INCIDENCES NATURA 2000 ...... 26

1. DESCRIPTION DU PROJET ET LOCALISATION DES PARCELLES CONCERNEES PAR LES ZONAGES NATURA 2000 ...... 26 2. EXPOSE DES INCIDENCES POTENTIELLES POUR LES SITES NATURA 2000 CONCERNES ...... 26 3. ANALYSE DES EFFETS ...... 27 4. MESURES PRISES POUR REDUIRE OU SUPPRIMER LES EFFETS NEGATIFS DE L’INSTALLATION ...... 28 5. CONCLUSION DE L’ABSENCE D’EFFETS SIGNIFICATIFS ...... 28 PJ N° 18 : PLAN D’EPANDAGE ...... 29

PJ N° 19 : PLAN DES ZONES A RISQUES D’INCENDIE OU D’EXPLOSION ...... 30

PJ N° 20 : PLANS DE SITUATION DE L’ELEVAGE ET DE LA SAU AU 1/25 000 PAR RAPPORT AUX ESPACES PROTEGES CONCERNES ...... 31

PJ N° 21 : PLANS DU BATIMENT EN PROJET : VUE EN COUPE ET PLAN DE MASSE...... 32

PJ N° 22 : PROTOCOLES DE LUTTE CONTRE LES NUISIBLES ET DE NETTOYAGE ...... 33

PJ N° 23 : RECAPITULATIF DES EFFECTIFS AVANT ET APRES MODIFICATION ...... 34

1

2

Annexe I : Demande d’enregistrement pour une ou plusieurs

installation(s) classée(s) pour la protection de l’environnement N°  

Articles L. 512-7 et suivants du code de l’environnement

Ministère chargé des installations classées pour la protection de

l’environnement La loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés s'applique aux données nominatives portées dans ce formulaire. Elle garantit un droit d’accès et de rectification pour ces données auprès du service destinataire .

1. Intitulé du projet

Changement d'usage d'un bâtiment agricole d'élevage de dindes pour y élever des porcs charcutier en post-sevrage engraissement sur litière à destination de l'atelier de transformation à la ferme.

2. Identification du demandeur (remplir le 2.1.a pour un particulier, remplir le 2.1.b pour une société)

2.1.a Personne physique (vous êtes un particulier) : Madame Monsieur

Nom, prénom

2.1.b Personne morale (vous représentez une société civile ou commerciale ou une collectivité territoriale) :

Dénomination ou EARL LA BOULERIE

raison sociale

N° SIRET 53414161900013 Forme juridique EARL

Qualité du Cogérant

signataire

2.2 Coordonnées (adresse du domicile ou du siège social)

N° de téléphone 06.08.92.34.80 Adresse électronique [email protected]

N° voie 50 Type de voie Chemin Nom de voie du Némard

Lieu-dit ou BP

Code postal 01480 Commune CHALEINS

Si le demandeur réside à l'étranger Pays Province/Région

2.3 Personne habilitée à fournir les renseignements demandés sur la présente demande

Cochez la case si le demandeur n'est pas représenté Madame Monsieur ✔

Nom, prénom MAILLOT Aymeric Société Interporc Rhône Alpes

Service Environnement Fonction Chargé de Mission

Adresse

N° voie 23 Type de voie rue Nom de voie Jean Baldassini

Lieu-dit ou BP

Code postal 69364 Commune LYON Cedex 07

1 sur 13

N° de téléphone 06.88.82.08.41 Adresse électronique [email protected]

3. Informations générales sur l’installation projetée

3.1 Adresse de l’installation

N° voie 50 Type de voiechemin Nom de la voie du Némard

Lieu-dit ou BP

Code postal 01480 Commune CHALEINS

3.2 Emplacement de l’installation

✔ L’installation est-elle implantée sur le territoire de plusieurs départements ? Oui Non

Si oui veuillez préciser les numéros des départements concernés :

✔ L’installation est-elle implantée sur le territoire de plusieurs communes ? Oui Non

Si oui veuillez préciser le nom et le code postal de chaque commune

concernée :

4. Informations sur le projet

4.1 Description Description de votre projet, incluant ses caractéristiques physiques y compris les éventuels travaux de démolition et de construction L'installation de l'EARL La BOULERIE était déclarée au titre des ICPE au régime de l'autorisation pour de l'élevage de volaille (Dindes et poulets) puis est passé au régime de la déclaration suite à l'évolution de la nomenclature. l'installation était également déclarée au titre des ICPE et au régime de la déclaration pour de l'élevage de porcs (post-sevrage et engraissement).

Suite à la cessation d'activité de l'abattoir CORICO à MONSOLS, l'EARL a du mettre à l'arrêt sa production de dindes au 31 décembre 2019 et a envisagé de réaffecter le bâtiment existant pour accroître son activité d'élevage de porcs à destination de son atelier de transformation à la ferme et de circuits courts via le distributeur Super U.

L'EARL souhaite donc effectuer des aménagements intérieurs au bâtiment existant V1 (nommé P2 après modifications) pour y accueillir 240 places de porcelets en post-sevrage et 476 places de porcs charcutiers. L'élevage de ces animaux se fera sur litière paillée accumulée en considérant des entrées de lots de 240 porcelets toutes les 9 semaines, pour produire 1 390 porcelets post-sevrés, soit 1 320 porcs charcutiers par an.

Il n'y a pas de création de nouveaux bâtiments de prévu. Le bâtiment P2 verra seulement sa façade Est modifiée pour réaliser une ventilation statique à l'aide d'un filet brise-vent et l'aménagement intérieur du bâtiment sera conçu pour accueillir les porcs et les élever dans les conditions optimum d'alimentation, d'abreuvement et d'éclairage.

Un bâtiment de 200 poules pondeuse avec parcours sera également ajouté sur l'exploitation.

L'installation de l'EARL La BOULERIE ne sera alors plus déclarée au titre des ICPE pour l'élevage de volaille (poulets et poules pondeuses) mais dépendra du régime de l'enregistrement des ICPE pour l'agrandissement de l'élevage de porcs (post-sevrage et engraissement).

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4.2 Votre projet est-il un : Nouveau site Site existant ✔

4.3 Activité 3 sur 13 Précisez la nature et le volume des activités ainsi que la ou les rubrique(s) de la nomenclature des installations classées dont la ou

les installations projetées relèvent : Numéro de Désignation de la rubrique (intitulé Identification des installations exprimées avec les unités des critères

Régime rubrique simplifié) avec seuil de classement

Elevage, vente, transit etc. de porcs 320 places de porcelets en post-sevrage 2102-1 E 2.a. Plus de 450 animaux- 796 places de porcs charcutiers équivalents Total de 860 Animaux Equivalents

200 poules pondeuses

1200 poulets fermiers RSD Total de 1400 Animaux équivalents

Gaz inflammables liquéfiés de 2 stockages de 3,2 t chacun, 4718-2b DC catégorie 1 et 2 Total de 6,4 tonnes stockées

5. Respect des prescriptions générales

4 sur 13 5.1 Veuillez joindre un document permettant de justifier que votre installation fonctionnera en conformité avec l es prescriptions générales édictées par arrêté ministériel.

Des guides de justificatifs sont mis à votre disposition à l’adresse suivante : http://www.ineris.fr/aida/consultation_document/10361 .

Attention, la justification de la conformité à l'arrêté ministériel de prescriptions générales peut exiger la production de pièces annexes (exemple : plan d'épandage). Vous pouvez indiquer ces pièces dans le tableau à votre disposition en toute fin du présent formulaire, après le récapitulatif des

pièces obligatoires.

✔ 5.2 Souhaitez-vous demander des aménagements aux prescriptions générales mentionnées ci-dessus ? Oui Non

Si oui, veuillez fournir un document indiquant la nature, l’importance et la justification des aménagements demandés.

Le service instructeur sera attentif à l’ampleur des demandes d’aménagements et aux justifications apportées.

6. Sensibilité environnementale en fonction de la localisation de votre projet

Ces informations sont demandées en application de l’article R. 512-46-3 du code de l’environnement. Afin de réunir les informations nécessaires pour remplir le tableau ci-dessous, vous pouvez vous rapprocher des services instructeurs, et vous référer notamment à l’outil de cartographie interactive CARMEN, disponible sur le site de chaque direction régionale. Le site Internet du ministère de l'environnement vous propose un regroupement de ces données environnementales par région, à

l'adresse suivante : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/linformation-environnementale#e2 Cette plateforme vous indiquera la définition de chacune des zones citées dans le formulaire. Vous pouvez également retrouver la cartographie d'une partie de ces informations sur le site de l’inventaire national du patrimoine

naturel (http://inpn.mnhn.fr/zone/sinp/espaces/viewer/ ).

Le projet se situe-t-il : Oui Non Si oui, lequel ou laquelle ?

Dans une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et 11 parcelles situées dans la ZNIEFF II 820003786 (ENSEMBLE FORME PAR LA ✔ floristique de type I ou II DOMBES DES ETANGS ET SA BORDURE ORIENTALE FORESTIERE) (ZNIEFF) ?

En zone de montagne ? ✔

Dans une zone couverte par un ✔ arrêté de protection biotope ?

Sur le territoire d’une commune ✔ littorale ?

Dans un parc national, un parc naturel marin, une réserve naturelle (nationale ou régionale), ✔ une zone de conservation halieutique ou un parc naturel régional ?

Sur un territoire couvert par un Plan de Prévention du Bruit dans l'Environnement de l'État dans l' (2ème plan de prévention du bruit, échéance) approuvé le 17 février 2014. Le projet est compatible avec ce plan car ✔ arrêté ou le cas échéant, en les sources de bruit concernées sont les infrastructures routières, les cours d’élaboration? infrastructures ferroviaires et les aérodromes.

Dans un bien inscrit au patrimoine mondiale ou sa zone tampon, un monument historique ✔ ou ses abords ou un site patrimonial remarquable?

Dans une zone humide ayant fait ✔ l’objet d’une délimitation ?

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Dans une commune couverte par un plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRN) ou par un plan de prévention des risques ✔ technologiques (PPRT) ? Si oui, est-il prescrit ou approuvé ?

Dans un site ou sur des sols pollués ? ✔ [Site répertorié dans l’inventaire BASOL ]

Dans une zone de répartition des eaux ? ✔ [R.211-71 du code de l’environnement]

Dans un périmètre de protection rapprochée d’un captage d’eau destiné à la consommation ✔ humaine ou d’eau minérale naturelle?

Dans un site inscrit ? ✔

Le projet se situe-t-il, dans ou

Oui Non Si oui, lequel et à quelle distance ? à proximité :

D’un site Natura 2000 ? ✔ Installation à 1,4 km des sites FR8201635 et FR8212016

D’un site classé ? ✔ Installation à 2,6 km de la Maison Forte de Villon

7. Effets notables que le projet est susceptible d’avoir sur l’environnement et la santé humaine

Ces informations sont demandées en application de l’article R. 512-46-3 du code de l’environnement.

7.1 Incidence potentielle de 1 Si oui, décrire la nature et l’importance de l’effet (appréciation Oui Non NC l'installation sommaire de l’incidence potentielle Engendre-t-il des prélèvements en Prélèvements en eau sur le réseau d'adduction d'eau potable. Effet faible eau ? ✔ sur l'environnement, présence d'un système de disconnexion et Si oui, dans quel milieu ? prélèvements journaliers inférieurs à 7 m³ Ressources

Impliquera-t-il des drainages / ou des modifications ✔ prévisibles des masses d'eau souterraines ?

1 Non concerné

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Est-il excédentaire ✔ en matériaux ?

Est-il déficitaire en matériaux ? Si oui, utilise t-il les ressources ✔ naturelles du sol ou du sous-sol ?

Est-il susceptible d'entraîner des perturbations, des dégradations, des destructions de la ✔ biodiversité existante : faune, flore, habitats, continuités écologiques ?

Si le projet est situé dans ou à proximité d’un site Natura 2000, est-il Installation à 1,4 km des sites FR8201635 et FR8212016, cependant des susceptible d’avoir parcelles du plan d'épandages sont situées dans et à proximité de ces un impact sur un ✔ sites et sont susceptibles d'avoir un impact sur un habitat. Des mesures habitat / une d'évitement sont présentées en PJ n°13. espèce inscrit(e) Milieu au Formulaire naturel Standard de Données du site ?

Est-il susceptible d'avoir des incidences sur les autres zones à sensibilité ✔ particulière énumérées au 6 du présent formulaire ?

Engendre-t-il la consommation d'espaces naturels, ✔ Le projet consiste à réutiliser des bâtiments existants. agricoles, forestiers, maritimes ?

Est-il concerné Les risques d'incendie existent, mais ils restent maîtrisés et limités par des risques ✔ technologiques ? (contrôles électriques, exctincteurs, réserve incendie) Risques

Est-il concerné par des risques ✔ naturels ?

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Engendre-t-il des Les risques sanitaires correspondent aux contaminations possibles de risques ✔ l'élevage par l'extérieur du type : intervenants extérieurs et visiteurs, sanitaires ? oiseaux, insectes et rongeurs. L'importance de l'effet est faible et des mesures de précautions sont mises en place pour prévenir tout risque Est-il concerné sanitaire : protocole d'habillage des intervenants extérieurs, gestion des ✔ par des risques entrées/sorties des lots d'animaux, nettoyage et désinfection en fin de sanitaires ? bande des bâtiments et protocole de dératisation.

Transport d'animaux en entrée et sortie d'élevage, livraison d'aliments, Engendre-t-il des déplacements/des ✔ déplacement de l'éleveur, transport des véhicules pour l'épandage. Le trafics ? trafic induit reste faible voire négligeable.

Fonctionnement des ventilateurs, distribution automatique de Est-il source de nourriture, bruit des animaux au moment de l'alimentation et de ✔ bruit ? périodes de chargement/déchargement, circulation de camions pour la

livraison des aliments et le transfert des animaux. Est-il concerné Ces effets sont peu important et compensés par la mise en place d'une par des nuisances sonores ? ✔ gestion diurne des sources de bruits. De plus les tiers sont situés à plus de 170 m du site.

Engendre-t-il des Odeurs générées par l'extraction d'air des bâtiments et les épandages ✔ odeurs ? d'effluents.

Impact faible du site du fait de l'éloignement des tiers (plus de 170 m) et Est-il concerné impact moyen lors des chantiers d'épandage, mais ponctuel dans Nuisances par des nuisances ✔ olfactives ? l'année.

Engendre-t-il des vibrations ? ✔

Est-il concerné par des vibrations ? ✔

Engendre-t-il des émissions ✔ lumineuses? La présence d'éclairage qui sera limitée aux périodes de chargement/ Est-il concerné déchargement des animaux (porcs et volailles) par des émissions ✔ lumineuses ?

Rejets dans l'air d'ammoniac et de poussières, limitées par la présence de Engendre-t-il des ✔ fosse couvertes sous le bâtiment et de l'extension concernant de rejets dans l'air ? l'élevage sur aire paillée accumulée

Engendre-t-il des rejets liquides ? Les rejets liquides des eaux de lavages suivent le même traitement que ✔ Emissions Si oui, dans quel les effluents d'élevage. milieu ?

Production d'effluents d'élevage qui sont traités par épuration naturelle Engendre t-il des lors de épandage sur des terres agricoles. L'épandage fait l'objet d'un ✔ d’effluents ? plan d'épandage en annexe pour justifier de son dimensionnement et de l'impact faible de ces effluents sur l'environnement

Engendre-t-il la Emballages, papiers, cartons : stockage dans l'atelier et collecte par les production de ordures ménagères ou dépôt en déchetterie déchets non Bidons vides de produits d'hygiène : rincage et stockage sous abri puis Déchets ✔ dangereux, reprise par le fournisseur. inertes, Déchets de soins : stockage dans boite dédiée et collecte par le dangereux ? vétérinaire.

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Est-il susceptible de porter atteinte au patrimoine Le monument historique classé le plus proche est la Maison Forte de architectural, ✔ Villon située à 2,6 km du site d’élevage. Compte tenu de l’éloignement, culturel, archéologique et le projet n’aura pas d’impact sur ce monument paysager ?

Patrimoine/

Cadre de Engendre-t-il des vie/ modifications sur Population les activités humaines (agriculture, sylviculture, ✔ urbanisme, aménagements) notamment l’usage des sols ?

7.2 Cumul avec d’autres activités

Les incidences de l’installation, identifiées au 7.1, sont-elles susceptibles d’être cumulées avec d’autres activités existantes ou

autorisées ? Oui Non ✔ Si oui, décrivez lesquelles :

7.3 Incidence transfrontalière

Les incidences de l’installation, identifiées au 7.1, sont-elles susceptibles d’avoir des effets de nature transfrontalière ? Oui Non ✔ Si oui, décrivez lesquels :

7.4 Mesures d’évitement et de réduction

Description, le cas échéant, des mesures et des caractéristiques du projet destinées à éviter ou réduire les effets négatifs notables du projet sur l’environnement ou la santé humaine (pour plus de précision, il vous est possible de joindre une annexe traitant de ces éléments) : Pour limiter les risques de pollutions des eaux de surface sur les parcelles concernées par des zones de protection Natura 2000 (EB12, EB14, EB15 et EB 27), le stockage d'effluents solide sera interdit sur ces parcelles et l'épandage ne se fera que sur des sols très bien ressuyés, en fractionnant les apports et avec des risques de pluie peu importants

8. Usage futur

Pour les sites nouveaux, veuillez indiquer votre proposition sur le type d'usage futur du site lorsque l’installation sera mise à l’arrêt définitif, accompagné de l’avis du propriétaire le cas échéant, ainsi que celui du maire ou du président de l’établissement public de coopération intercommunale compétent en matière d’urbanisme [5° de l’article R.512-46-4 du code de l’environnement].

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Bordereau récapitulatif des pièces à joindre à la demande d’enregistrement

Vous devez fournir le dossier complet en trois exemplaires, augmentés du nombre de communes dont l’avis est requis en application de l’article R. 512-46-11. Chaque dossier est constitué d’un exemplaire du formulaire de demande accompagné d es pièces nécessaires à l’instruction de votre enregistrement, parmi celles énumérées ci-dessous.

1) Pièces obligatoires pour tous les dossiers :

Pièces

P.J. n°1 . - Une carte au 1/25 000 ou, à défaut, au 1/50 000 sur laquelle sera indiqué l'emplacement de l'installation projetée [1° de ✔ l’art. R. 512-46-4 du code de l’environnement] P.J. n°2 . - Un plan à l'échelle de 1/2 500 au minimum des abords de l'installation jusqu'à une distance qui est au moins égale à 100 mètres. Lorsque des distances d'éloignement sont prévues dans l'arrêté de prescriptions générales prévu à l'article L. 512-7 , ✔ le plan au 1/2 500 doit couvrir ces distances augmentées de 100 mètres [2° de l’art. R. 512-46-4 du code de l’environnement] P.J. n°3 . - Un plan d'ensemble à l'échelle de 1/200 au minimum indiquant les dispositions projetées de l'installation ainsi que, jusqu'à 35 mètres au moins de celle-ci, l'affectation des constructions et terrains avoisinants ainsi que le tracé de tous les réseaux enterrés existants, les canaux, plans d'eau et cours d'eau [3° de l’art. R. 512-46-4 du code de l’environnement] ✔ Requête pour une échelle plus réduite ✔ : En cochant cette case, je demande l’autorisation de joindre à la présente demande d’enregistrement des plans de masse à une échelle inférieure au 1/200 [titre 1er du livre V du code de l’environnement] P.J. n°4. - Un document permettant au préfet d'apprécier la compatibilité des activités projetées avec l'affectation des sols prévue pour les secteurs délimités par le plan d'occupation des sols, le plan local d'urbanisme ou la carte communale [4° de l’art. R. 512- ✔ 46-4 du code de l’environnement] P.J. n°5 . - Une description de vos capacités techniques et financières [ 7° de l’art. R. 512-46-4 du code de l’environnement] ✔ P.J. n°6 . - Un document justifiant du respect des prescriptions générales édictées par le ministre chargé des installations classées

applicables à l'installation. Ce document présente notamment les mesures retenues et les performances attendues par le ✔ demandeur pour garantir le respect de ces prescriptions [8° de l’art. R. 512-46-4 du code de l’environnement] Pour les installations d’élevage, se référer au point 5 de la notice explicative.

2) Pièces à joindre selon la nature ou l’emplacement du projet :

Pièces

Si vous sollicitez des aménagements aux prescriptions générales mentionnés à l’article L. 512-7 applicables à l’installation : P.J. n°7. – Un document indiquant la nature, l’importance et la justification des aménagements demandés [Art. R. 512-46-5 du code de l’environnement].

Si votre projet se situe sur un site nouveau : P.J. n°8. - L'avis du propriétaire, si vous n’êtes pas propriétaire du terrain, sur l'état dans lequel devra être remis le site lors de l'arrêt définitif de l'installation [1° du I de l’art. 4 du décret n° 2014-450 et le 7° du I de l’art. R. 512-6 du code de l’environnement]. Cet avis est réputé émis si les personnes consultées ne se sont pas prononcées dans un délai de quarante-cinq jours suivant leur saisine par le demandeur. P.J. n°9 . - L'avis du maire ou du président de l'établissement public de coopération intercommunale compétent en matière d'urbanisme, sur l'état dans lequel devra être remis le site lors de l'arrêt définitif de l'installation [1° du I de l’art. 4 du décret n° 2014-450 et le 7° du I de l’art. R. 512-6 du code de l’environnement]. Cet avis est réputé émis si les personnes consultées ne se sont pas prononcées dans un délai de quarante-cinq jours suivant leur saisine par le demandeur.

Si l’implantation de l’installation nécessite l’obtention d’un permis de construire : P.J. n°10. – La justification du dépôt de la demande de permis de construire [1° de l’art. R. 512-46-6 du code de l’environnement]. Cette justification peut être fournie dans un délai de 10 jours après la présentation de la demande d’enregistrement.

Si l’implantation de l’installation nécessite l’obtention d’une autorisation de défrichement : P.J. n°11. – La justification du dépôt de la demande d’autorisation de défrichement [2° de l’art. R. 512-46-6 du code de l’environnement]. Cette justification peut être fournie dans un délai de 10 jours après la présentation de la demande d’enregistrement.

Si l’emplacement ou la nature du projet sont visés par un plan, schéma ou programme figurant parmi la liste suivante : P.J. n°12. - Les éléments permettant au préfet d'apprécier, s'il y a lieu, la compatibilité du projet avec les plans, schémas et ✔ programmes suivants : [9° de l’art. R. 512-46-4 du code de l’environnement]

- le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) prévu par les articles L. 212-1 et L. 212-2 du code de ✔ l'environnement

11 sur 13 - le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) prévu par les articles L. 212-3 à L. 212-6 du code de l'environnement

- le schéma régional des carrières prévu à l’article L. 515-3

- le plan national de prévention des déchets prévu par l'article L. 541-11 du code de l'environnement ✔

- le plan national de prévention et de gestion de certaines catégories de déchets prévu par l'article L. 541-11-1 du code de l'environnement - le plan régional de prévention et de gestion des déchets prévu par l'article L. 541-13 du code de l'environnement ✔

- le programme d'actions national pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d'origine agricole prévu par le IV ✔ de l'article R. 211-80 du code de l'environnement

- le programme d'actions régional pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d'origine agricole prévu par le IV ✔ de l'article R. 211-80 du code de l'environnement

Si votre projet nécessite une évaluation des incidences Natura 2000 : P.J. n°13. - L’évaluation des incidences Natura 2000 [article 1° du I de l’art. R. 414-19 du code de l’environnement] . Cette évaluation est proportionnée à l'importance du projet et aux enjeux de conservation des habitats et des espèces en présence ✔ [Art. R. 414-23 du code de l’environnement] . P.J. n°13.1 . - Une description du projet accompagnée d'une carte permettant de localiser l'espace terrestre ou marin sur lequel il peut avoir des effets et les sites Natura 2000 susceptibles d'être concernés par ces effets ; lorsque le projet est à réaliser dans le ✔ périmètre d'un site Natura 2000, un plan de situation détaillé est fourni ; [1° du I de l’art. R. 414-23 du code de l’environnement] P.J. n°13.2. Un exposé sommaire des raisons pour lesquelles le projet est ou non susceptible d'avoir une incidence sur un ou plusieurs sites Natura 2000 [2° du I de l’art. R. 414-23 du code de l’environnement] .

Dans l'affirmative, cet exposé précise la liste des sites Natura 2000 susceptibles d'être affectés, compte tenu de la nature et de ✔ l'importance du projet, de sa localisation dans un site Natura 2000 ou de la distance qui le sépare du ou des sites Natura 2000, de la topographie, de l'hydrographie, du fonctionnement des écosystèmes, des caractéristiques du ou des sites Natura 2000 et de leurs objectifs de conservation [2° du I de l’art. R. 414-23 du code de l’environnement] . P.J. n°13.3 . Dans l'hypothèse où un ou plusieurs sites Natura 2000 sont susceptibles d'être affectés, le dossier comprend

également une analyse des effets temporaires ou permanents, directs ou indirects, que le projet peut avoir, individuellement ou ✔ en raison de ses effets cumulés avec d'autres projets dont vous êtes responsable, sur l'état de conservation des habitats naturels et des espèces qui ont justifié la désignation du ou des sites [II de l’art. R. 414-23 du code de l’environnement]. P.J. n°13.4. S'il résulte de l'analyse mentionnée au 13.3 que le projet peut avoir des effets significatifs dommageables, pendant

ou après sa réalisation, sur l'état de conservation des habitats naturels et des espèces qui ont justifié la désignation du ou des ✔ sites, le dossier comprend un exposé des mesures qui seront prises pour supprimer ou réduire ces effets dommageables [III de l’art. R. 414-23 du code de l’environnement] . P.J. n°13.5. Lorsque, malgré les mesures prévues en 13.4, des effets significatifs dommageables subsistent sur l'état de conservation des habitats naturels et des espèces qui ont justifié la désignation du ou des sites, le dossier d'évaluation expose, en outre : [IV de l’art. R. 414-23 du code de l’environnement] : - P.J. n°13.5.1 La description des solutions alternatives envisageables, les raisons pour lesquelles il n'existe pas d'autre solution que celle retenue et les éléments qui permettent de justifier la réalisation du projet, dans les conditions prévues aux VII et VIII de l'article L. 414-4 du code de l’environnement ; [1° du IV de l’art. R. 414-23 du code de l’environnement] - P.J. n°13.5.2 La description des mesures envisagées pour compenser les effets dommageables que les mesures prévues au 13.4 ci-dessus ne peuvent supprimer. Les mesures compensatoires permettent une compensation efficace et proportionnée au regard de l'atteinte portée aux objectifs de conservation du ou des sites Natura 2000 concernés et du maintien de la cohérence globale du réseau Natura 2000. Ces mesures compensatoires sont mises en place selon un calendrier permettant d'assurer une continuité dans les capacités du réseau Natura 2000 à assurer la conservation des habitats naturels et des espèces. Lorsque ces mesures compensatoires sont fractionnées dans le temps et dans l'espace, elles résultent d'une approche d'ensemble, permettant d'assurer cette continuité ; [2° du IV de l’art. R. 414-23 du code de l’environnement] - P.J. n°13.5.3 L'estimation des dépenses correspondantes et les modalités de prise en charge des mesures compensatoires, qui sont assumées par vous [3° du IV de l’art. R. 414-23 du code de l’environnement] .

Si votre projet concerne les installations qui relèvent des dispositions des articles L. 229-5 et 229-6 : P.J. n°14. - La description : - Des matières premières, combustibles et auxiliaires susceptibles d'émettre du gaz à effet de serre ; - Des différentes sources d'émissions de gaz à effet de serre de l'installation ; - Des mesures prises pour quantifier les émissions de gaz à effet de serre grâce à un plan de surveillance qui réponde aux exigences du règlement pris en application de la directive 2003/87/CE du Parlement européen et du Conseil du 13 octobre 2003 établissant un système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre. Ce plan peut être actualisé par l’exploitant dans les conditions prévues par ce même règlement sans avoir à modifier son enregistrement. [10° de l’art. R. 512-46-4 du code de l’environnement] P.J. n°15. Un résumé non technique des informations mentionnées dans la pièce jointe n°14 [10° de l’art. R. 512-46-4 du code de l’environnement]

12 sur 13 Si votre projet concerne une installation d’une puissance supérieure ou égale à 20 MW : P.J. n°16. - Une analyse coûts-avantages afin d'évaluer l'opportunité de valoriser de la chaleur fatale notamment à travers un réseau de chaleur ou de froid. Un arrêté du ministre chargé des installations classées et du ministre chargé de l'énergie, pris dans les formes prévues à l'article L. 512-5, définit les installations concernées ainsi que les modalités de réalisation de l'analyse coûts-avantages. [11° de l’art. R. 512-46-4 du code de l’environnement] P.J. n°17. - Une description des mesures prises pour limiter la consommation d’énergie de l’installation Sont fournis notamment les éléments sur l’optimisation de l’efficacité énergétique, tels que la récupération secondaire de chaleur. [12° de l’art. R. 512-46- 4 du code de l’environnement]

3) Autres pièces volontairement transmises par le demandeur : Veuillez compléter le tableau ci-joint en indiquant les pièces supplémentaires que vous souhaitez transmettre à l’administration.

Pièces

PJ n° 18 : Plan d’épandage x PJ n° 19 : Plan des zones à risques d’incendie ou d’explosion x PJ n° 20 : Plans de situation de l’élevage et de la SAU au 1/25 000 par rapport aux espaces protégés concernés x PJ n° 21 : Plans du bâtiment en projet : vue en coupe et plan de masse x PJ n° 22 : Protocoles de lutte contre les nuisibles et de nettoyage x PJ n° 23 : Récapitulatif des effectifs avant et après modification x

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3 Carte - Géoportail https://www.geoportail.gouv.fr/carte

Edition des styles

© IGN 2019 - www.geoportail.gouv.fr/mentions-legales

Longitude : 4° 48 ′ 48 ″ E Latitude : 46° 03 ′ 00 ″ N

1 sur 1 15/01/2020 à 09:49 DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES Département : Le plan visualisé sur cet extrait est géré par le AIN ------centre des impôts foncier suivant : EXTRAIT DU PLAN CADASTRAL BOURG-EN-BRESSE Commune : ------PTGC Ain 5 rue de la Grenouillere 01000 CHALEINS 01000 BOURG EN BRESSE tél. 04 74 45 77 00 -fax 04 74 45 86 08 ddfip01.cadastre- Section : WE [email protected] Feuille : 000 WE 01

Échelle d'origine : 1/2000 Cet extrait de plan vous est délivré par : Échelle d'édition : 1/2500

Date d'édition : 06/01/2020 (fuseau horaire de Paris) cadastre.gouv.fr

Coordonnées en projection : RGF93CC46 ©2017 Ministère de l'Action et des Comptes publics

1840000 1840250 5207250 5207250 5207000 5207000

1840000 1840250

Le projet porté par l’EARL La Boulerie ne comporte pas de nouvelles constructions. L’augmentation des effectifs porcins élevés sur le site se fait par la désaffection d’un bâtiment utilisé pour l’élevage des volailles et la modification de son aménagement intérieur. La parcelle où se situe le projet, se trouve déjà en zone agricole vis-à-vis du PLU de la commune de CHALEINS. La modification du bâtiment d’élevage des dindes en bâtiment d’élevage des porcs ne constitue pas un changement de destination mais un changement d’usage. Elle n’est soumise à aucune formalité au titre de l’urbanisme mais seulement vis-à- vis de la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).

La commune de CHALEINS possède un PLU validé le 26/07/2018.

Site d’élevage

Le plan annexé à ce PLU (ci-dessus) précise bien la localisation des parcelles de l’installation en zone agricole. Le projet de modification est donc bien compatible avec les règles d’urbanisme locales.

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L’EARL comprend 5 associés dont 4 cogérants : - Philippe THETE, cogérant, installé le 1987 sur l’exploitation, - Cindy THETE, cogérante, installée en 2012, CAPA PAUM - Lydia THETE, cogérante, installée en 2003 sur l’exploitation - Steven THETE, cogérant, installée en janvier 2020, titulaire d’un BEPA - Anaïs THETE, installée en janvier 2020, associée et en charge de la gestion de la transformation, bénéficie d’un historique de 6 à 7 an de travail dans la charcuterie.

L’EARL La Boulerie s’occupe en parallèle d’un atelier de transformation et salaison des animaux des élevages porcins et avicoles dont les produits sont vendus au magasin de la ferme et en point de vente collectif. L’EARL est également dans ce cadre employeur de main d’œuvre (un salarié à temps plein et un temporaire) L’EARL La Boulerie bénéficie aussi du suivi technique des techniciens de la coopérative porcine CIRHYO et de l’interprofession porcine de Rhône-Alpes. Les associés de l’exploitation d’élevage disposent de toute la compétence nécessaire à la conduite technique d’un élevage porcin de type post-sevreur-engraisseur.

Les investissements relatifs au projet de modification de l’installation d’élevage sont pris en charge par l’EARL La Boulerie qui dispose des capacités financières nécessaires pour mener à terme son projet. Le détail des capacités financières est joint dans le tableau suivant :

Montant total de l’investissement : 254 500 € Dont : - Charpente 26 000 € - Démolition 3 500 € - Maçonnerie 125 000 € - Equipements 28 000 € - Electricité 62 000 € - Frais dossier 10 000 €

Montage financier : - Emprunt à moyen et long termes 209 500€ - Aides PCAE 45 000 €

Les opérations financières seront validées au deuxième trimestre 2020 pour la mise en œuvre des modifications. Elles s’appuient sur une matrice économique d’évaluation de la pertinence économique et financière du projet, présentée dans les pages suivantes. Le pétitionnaire possède ainsi les compétences pour l’exercice de son activité et les moyens pour mener à bien les mesures prévues pour la protection de l’environnement.

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Le dossier concerne l’augmentation d’effectif porcins sur l’installation existante de l’EARL La Boulerie, permise par la modification d’un bâtiment d’élevage de dindes mis en cessation pour y élever des porcs en post-sevrage et engraissement sur litière paillée. Les principales modifications sont : - Cessation de l’élevage de 10 800 dindes correspondant à la rubrique 2111-1 - Modification des aménagements intérieurs du bâtiments V1, pour le transformer en bâtiment d’élevage de porcs en post-sevrage et engraissement sur litière accumulée paillée et ventilation dynamique. - L’aménagement d’une aire d’embarquement et d’un quai de chargement pour répondre aux normes de biosécurité. - L’aménagement d’un sas sanitaire.

 Dans le cadre de ce projet, toutes les prescriptions techniques de l’arrêté du 27/12/2013 sont respectées

Comme prévu dans le code de l’environnement, le pétitionnaire énumère et justifie dans son dossier d’enregistrement les dispositions prises pour la conception, la construction et l’exploitation des installations afin de respecter les prescriptions de l’arrêté du 27 décembre 2013 modifié.

Prescriptions Justifications à apporter dans le dossier de demande d’enregistrement (arrêté du 27/12/2013 modifié) Article 1er Rubriques concernées par ce dossier : n°2102-1 (élevage de porcs). (champ Les effectifs de porcs précisés dans la demande d’enregistrement sont compris d’application) entre 450 animaux équivalents et 2000 emplacements de porcs ou 750 emplacements de truies.

L’élevage porcin comprendra après projet : - 320 places de porcelets en post sevrage - 796 places de porcs charcutiers Soit 860 animaux équivalents.

La répartition se fera de la manière suivante : - Bâtiment P1 : 80 places de porcelets en post-sevrage et 320 places de porcs charcutiers sur caillebotis intégral. - Bâtiment P2 : 240 places de porcelets en post-sevrage et 476 places de porcs charcutiers sur litière accumulée paillée. Une aire d’attente de 120 places de porcs sur caillebotis intégral sera également présente.

L’exploitation comprend aussi : - 3 poulaillers, V2, V3 et V4 accueillant chacun 400 poulets et un parcours de 2 000 m². - 1 poulailler V5, accueillant 200 poules pondeuses.

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Un tableau récapitulatif des effectifs est présenté en PJ n° 23 Article 2 Aucune (définitions)

Article 3 Aucune. (conformité de Les plans de situation et de masse des installations en projet sont fournis avec le l’installation) dossier d’enregistrement. Article 4 Aucune. (dossier Le dossier « Enregistrement » et les documents qui y sont associés sont tenus à la installation disposition de l’Inspection des Installations Classées. classée) Article 5 Le projet de modification des bâtiments d’élevage se fait sur un site existant, (Implantation) exploité précédemment par l’EARL Ferme des Jonchères (arrêté du 13 juin 2013), au régime de la déclaration pour les porcins. Le transfert d’exploitant a été réalisé le 17 janvier 2020 courrier recommandé à la préfecture de l’Ain pour définir l’EARL LA BOULERIE comme nouvel exploitant. Les nouveaux effectifs porcins concernés par le projet, seront implantés dans un ancien bâtiment d’élevage de volaille désaffecté, abritant initialement 10 800 places de dindes. Sur le rayon d’un kilomètre autour du site d’élevage, sont concernées les communes de CHALEINS, , et VILLENEUVE (PJ n°1). Les plans montrent que le bâtiment d’élevage en projet est implanté aux distances réglementaires par rapport aux tiers, puits et berges des cours d’eau (voir plan en PJ n°2 a et b). Le site d'élevage se trouve dans une zone à vocation agricole. Il n'y a pas de camping, de zone de baignade, de plage, ni de pisciculture dans un rayon de 500 m autour de l'élevage. Le cours d’eau le plus proche est situé à 230 m au sud de l’installation, il s’agit de la rivière « La Boulerie ». Il s’agit d’un affluent de La Mâtre, qui se jette à son tour dans La Saône. Il n’y a pas de captage d’eau destiné à l’alimentation en eau potable à proximité de l’élevage. Aucune habitation de tiers n’est présente dans le rayon des 100 m des installations existantes ou en projet. La maison d’habitation des tiers les plus proches (Tiers 2 et 3) se situent respectivement à 170 et 200 m au Sud-Ouest de l’installation. Un autre tiers (Tiers 5) se situe à 200 m au Sud, tandis que les tiers 1 et Tiers 4 se situent à plus de 280 m au Nord-Est et Sud-Ouest de l’installation. La maison d’habitation de l’exploitant ainsi que le laboratoire de transformation et le point de vente se situent à 110 m de l’installation et de ses annexes. Aucune maison d’habitation des tiers ne se trouve à moins de 20 m des parcours de volaille existants. La maison la plus proche (Tiers 2) se situe à 80 m à l’Est. Dans le projet, seul le bâtiment de volaille existant (V1) sera désaffecté transformé intérieurement pour y accueillir des porcs charcutiers sur litière (il sera ensuite appelé P2). Sur la commune de CHALEINS, on ne trouve pas de monument historiques inscrits. Le plus proche est situé sur la commune de VILLENEUVE. Il s’agit la Maison Forte de Villon. Ce monument est situé à 2,6 km à l’Est du site d’élevage. Compte tenu de l’éloignement, le projet n’aura pas d’impact sur ce monument. Un plan des installations projetées est fourni en PJ n°2b. Article 6 Le projet d’aménagement du bâtiment P2 (anciennement V1) ne consistera

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(Intégration dans essentiellement qu’à de l’aménagement intérieur pour y accueillir les porcs sur le paysage) litière paillée. La modification n’aura pas d’impact sur les aspects extérieurs du bâtiment mis à part le remplacement d’une partie du mur Est par un ensemble de barrières avec habillage Trespa et l’installation d’un filet brise vent en partie haute (voir PJ n°21). Cette façade n’est d’ailleurs pas visible depuis l’extérieur du site car dissimulée par une haie brise vent implantée parallèlement au bâtiment.

Face Est concernée par la modification

Ainsi, sur le site d’élevage existant, les modifications apportées au bâtiment ne seront que peu visibles depuis la route communale qui dessert l’élevage. L’ensemble des installations et leurs abords, sont aménagés et maintenus en bon état de propreté. Article 7 Les haies existantes situées à proximité du site, ainsi que les haies situées à (Infrastructures proximité des parcelles du plan d’épandage ou les parcelles boisées sont agro-écologiques) entretenues et taillées régulièrement. Elles sont composées d’essences locales.

Article 8 L’exploitant prête attention à la sécurité des installations et notamment au (Localisation des stockage de fioul et de gaz risques) Une cuve à fioul 5 000 l équipée d’un dispositif de rétention est installée sur le site d’élevage, dans l’atelier présent dans le hangar de stockage de matériel. La cuve à fioul contient du GNR permettant d’alimenter les matériels de manutention de l’exploitation et le groupe électrogène. Le système de chauffage du bâtiment P1 se fait à l’aide de radiants électriques 2 cuves de gaz de 3,2 tonnes sont présentes sur le site d’élevage. L’une sert pour le séchage des céréales en silo de la FAF et l’autre pour le chauffage des porcelets en post-sevrage du bâtiment P2 (anciennement pour le chauffage de l’atelier dinde) Les silos de stockage d’aliment et de céréales ne seront pas modifiés dans le projet. Ils sont munis d’échelles à crinoline. Les silos 1, 2 et 3 en tôle acier sont des cellules de respectivement 120 tonnes, 400 tonnes et 300 tonnes de céréales. Le silo 4 en polyester permet de stocker l’aliment fabriqué et présente une capacité de 4 tonnes. La capacité de stockage totale de l’exploitation reste inférieure à 5 000 m³. Le plan de masse annexé en PJ n°19 localise les stockages d’hydrocarbures, les silos, les armoires électriques, les moyens de protection des risques et les différentes classifications de dangers. Article 9 Les produits utilisés sont uniquement des désinfectants, détergeant et raticides : (Etat des stocks de - Désinfectant Megades de Shippers Nurserie de Néolait en bidon de 21 kg produits - Détergeant Act’Enzym de Bioarmor en bidon de 25 litres

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dangereux) - Pâte raticide Dif Crack de CTH en seau de 5 kg. Ces produits, ainsi que les produits vétérinaires, sont stockés dans l’atelier du bâtiment P2 (voir PJ n°3) L’exploitant conserve les fiches de sécurité des produits dangereux utilisés sur le site. Article 10 Toutes les dispositions sont prises aussi souvent que nécessaire pour empêcher la (Propreté de prolifération des insectes et des rongeurs, ainsi que pour en assurer la l’installation) destruction. Le protocole de lutte contient un plan de la localisation des appâts, les dates de remplacement et les fiches sécurité des produits utilisés. Le plan sera maintenu en l’état, le changement d’usage du bâtiment ne modifiant pas la lutte contre les nuisibles déjà effective. Le protocole de nettoyage des locaux avec élevage des animaux sur caillebotis consiste en un détrempage, un nettoyage à haute pression, une désinfection et un rinçage de chaque salle libre en fin de bande, en respectant les consignes d’application des produits dont les fiches de sécurité sont conservées sur le site. Pour le bâtiment P2, un curage simple des effluents sera réalisé en fin de bande et les fumiers seront transportés au champ. Le protocole de nettoyage et le plan de lutte contre les nuisibles sont présentés en PJ n°22. Article 11 I – (Aménagement)  Le bâtiment P1 présente des sols en caillebotis intégral sur préfosses béton, des soubassements des murs en béton et une élévation des murs en briques. Les animaux sont élevés sur caillebotis intégral. Les déjections sont pompées dans les préfosses avant épandage par 5 branchements situés sur la facade Est du bâtiment. La ventilation est de type dynamique et réalisée par 5 ventilateurs en toiture.  Le bâtiment P2 objet de la modification en projet présente des sols pleins en béton, des soubassements des murs en béton, des bardages en panneau sandwich non amiantés et une couverture en fibrociment non amianté. Les animaux seront élevés sur une litière paillée accumulée. Les déjections seront curées en fin de bande, sans lavage complémentaire et le fumier compact récupéré sera transporté au champ pour son stockage avant épandage. Un drain PVC de 200 mm traversera l’ensemble des cases sur litière paillée pour collecter d’éventuels jus d’écoulement. L’aire d’attente des porcs avant départ sera elle sur caillebotis intégral pour faciliter le nettoyage désinfection. Les effluents collectés seront réduits par un temps de séjour des porcs de l’ordre de 12 heures maximum toutes les 9 semaines et seront collectés annuellement pour un épandage en même temps que les lisiers du bâtiment P1. Le bâtiment P2 en projet présente une ventilation dynamique avec 6 ventilateurs de diamètre 500 placés dans le couloir de circulation de la façade Ouest, et une ventilation statique par la présence d’un filet brise vent sur la partie haute de la façade Est. Le détail des plans de masse des bâtiments est présent en PJ n°21.

Les céréales servant à la fabrication des aliments sont stockées en dehors des bâtiments dans 3 silos S1, S2 et S3. La préparation des mélanges se fait dans le local FAF (Fabrication d’Aliment à la Ferme). Pour le bâtiment P2, l’aliment transite par un silo intermédiaire de S4 de 4 tonnes

II – Les effluents liquides du bâtiment P1 et de l’aire d’attente du bâtiment P2 seront pompés directement dans les préfosses. Les effluents solides du bâtiment P2 seront stockés au champ.

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III – L’exploitant vérifie régulièrement le bon état d’étanchéité des ouvrages de stockage et des canalisations. Tout dysfonctionnement dans l’évacuation se répercuterait en effet sur les conditions d’élevage. Article 12 Les accès aux bâtiments annexes sont existants. (Accessibilité) Aucune modification ne sera faite sur les accès et voies de circulation existantes. Le site dispose d’un accès adapté pour l’intervention des véhicules de secours, les accès sont dégagés et suffisamment dimensionné et les voies sont stabilisées (voir PJ°19). Les bâtiments sont tous séparés les uns des autres d’une distance minimale de 10 m. Article 13 Moyens de lutte contre l’incendie : (Moyens de lutte - Un étang d’une capacité de 2 250 m³ est situé à 150 m du bâtiment le plus contre l’incendie) éloigné de l’installation. Cette réserve possède un accès aménagé depuis la RD n°75 pour faciliter l’accès et le pompage de l’eau. Cet étang sera réceptionné par le SDIS avant mise en service de l’installation - Trois points d’eau incendie sont également présents dans un rayon de 300 m de l’installation (voir PJ n°2) - 6 extincteurs adaptés aux risques sont répartis sur le site d’élevage (voir plan de masse en PJ n°19). Ils sont adaptés aux risques à combattre, il s’agit d’extincteurs à poudre polyvalents de 6 à 9 kg. Les extincteurs sont contrôlés annuellement, conformément à la réglementation en vigueur. Les consignes de sécurité et les numéros d’urgence sont affichés dans le bureau et dans chaque bâtiment. Un dispositif de coupure d’électricité est installé à l’entrée des bâtiments. Article 14 Les installations électriques (éclairage, ventilation…) sont réalisées conformément (Installations aux dispositions des normes et réglementation en vigueur et maintenues en état. électriques et Conformément à la réglementation, les installations électriques seront contrôlées techniques) tous les 5 ans en l’absence de salarié, tous les ans le cas contraire. Les rapports de vérifications et les justificatifs de la réalisation des travaux rendus nécessaires suite à ces rapports seront tenus à la disposition des organismes de contrôles et de l’inspecteur des installations classées. Article 15 La cuve à fuel est une cuve de 5 000 litres équipée d’un dispositif de rétention. (dispositif de Les produits de désinfection et de nettoyage, ainsi que les produits dangereux rétention) sont stockés dans le local de stockage du bâtiment P2, dans des conditions propres à éviter tout déversement accidentel dans le milieu naturel et tout risque pour la santé ou la sécurité des populations avoisinantes ou pour la protection de l’environnement. Des dispositifs de rétention conformes (100 % de la capacité du plus grand réservoir ou 50 % de la capacité globale des réservoirs associés) sont déjà existants.

Section I : principes généraux Article 16 Le fonctionnement de l’élevage est compatible avec les objectifs de qualité et de (compatibilité quantité des eaux visés au IV de l’article L.212-1 du code de l’environnement avec le SDAGE et (SDAGE et SAGE). le SAGE, zone Le plan d’épandage respectera les mesures du SDAGE Rhône Méditerranée. vulnérable) Les bâtiments d’élevage sur la commune de CHALEINS ne sont pas situés en zone vulnérable à la pollution par les nitrates. Cependant certaines parcelles, situées sur les communes de FRANCHELEINS et VILLENEUVE et exploitées par l’EARL LA BOULERIE sont situées en zone vulnérable. Les dispositions réglementaires spécifiques aux zones vulnérables s’appliquent alors à l’ensemble du parcellaire du plan d’épandage (équilibre de fertilisation, plan de fumure, calendrier d’épandage,

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couverture des sols,…).

La conformité de cet article est présentée en PJ n°12. Section II : prélèvements et consommations Articles 17 et 18 Les dispositions de la présente section s’appliquent aux activités d’élevage de (prélèvement l’installation. d’eau) L’eau qui alimente les bâtiments d’élevage porcin provient uniquement du réseau d’adduction d’eau potable. Un compteur d’eau volumétrique et un disconnecteur sont installés sur le système d’alimentation en eau afin de vérifier la présence de fuites et d’éviter les retours d’eau. La consommation annuelle d’eau pour les animaux est donnée dans le tableau suivant :

Consommation Nombre de Consommation / an (m3) (m3/an/place) places Type d'animaux Alimentation Lavage Alimentation Lavage Porcelets en post-sevrage 1,074925 0,0162 320 344 5 Porcs charcutiers 2,42725 0,0443 796 1 932 35 2 276 40 2 317

Le prélèvement maximum journalier d’eau effectué après projet sera d’environ 7 m3. Le compteur d’eau sera relevé mensuellement et les résultats seront portés sur un registre et conservés sur le site. Toutes les dispositions sont prises pour limiter les consommations d’eau, notamment par la pose d’abreuvoirs à économie d’eau pour limiter le gaspillage. Article 19 Non concerné, il n’y a pas de forage en prévision ou à mettre à l’arrêt. (forage) Section III : gestion du pâturage et des parcours extérieurs Articles 20, 21 Non concerné, les porcs ne sont pas élevés en plein air. (Parcours extérieurs des porcs et volailles) (Pâturage des bovins) Articles 22 Non concerné, la demande concerne un élevage de porc. (Pâturage des bovins) Section IV : collecte et stockage des effluents Article 23 Les ouvrages de stockage et de transfert des effluents sont étanches (voir (effluents localisation sur plan de masse en PJ n°3). d’élevage) Les effluents liquides sont stockés dans des fosses sous caillebotis pour les bâtiments P1 et l’aire d’attente du bâtiment P2. Les effluents solides du bâtiment P2 sont raclés en fin de bande, après 2 mois minimum de présence sous les animaux et transportés au champ pour stockage avant épandage.

Le dimensionnement des ouvrages de stockage est donné dans le tableau suivant :

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Capacité utile Matériaux Description / dimensions (m) (Profondeur utile) 322 m³ PF2 Béton 41,5 x 7,05 x 1,50 (1,1 m) PF1- Aire 31 m³ Béton 4,5 x 3 x 2,7 attente (2,3 m) TOTAL liquide 353 m³

Les volumes d’effluents produits sont les suivants : Calcul des volumes de production d'effluents (Références : Instruction technique n° DGPE/SDPE/2018-280 du 14 février 2018) Mode Production Production Nombre de Catégories d’animaux Type de sol Effluent d'alimentati m³ ou t /place/mois mensuelle annuelle places on (T ou m3) (T ou m3) 80 Caillebotis lisier 0,068 5 65 Auge/soupe/ Porcelets en PS Litière nourriseur 240 fumier 0,025 6 72 accumulée Sèche ou 320 Caillebotis lisier 0,112 36 430 Porcs charcutiers, Soupe quarantaines Litière Auge/soupe/ 476 fumier 0,063 30 357 accumulée nourriseur Total lisier 41 495 Total fumier 36 429

La durée de stockage est au minimum de 4 mois pour le lisier de porc et 2 mois pour les fumiers non susceptibles d’écoulement. La durée de stockage effective sur site sera de 8,5 mois pour les lisiers. Pour les fumiers l’intégralité des fumiers étant des fumiers pailleux non susceptibles d’écoulement, ils seront stockés au champ, ne nécessitant pas la création de surface de fumière supplémentaire. Aucun curage ne sera réalisé entre le 15 novembre et le 15 janvier, période à laquelle les stockages au champ sont interdits. Cet intervalle est compatible avec la durée d’élevage des porcs sur litière de 5 mois environ. Le curage des cases du bâtiment P2 n’est pas suivi d’un lavage. Ces durées de stockage sont donc compatibles avec le calendrier d’épandage et les périodes d’épandage les plus appropriées pour valoriser au mieux les éléments fertilisants sur l’assolement du plan d’épandage et aux conditions applicables en zone vulnérable. Les ouvrages de stockage sont exploités et dimensionnés afin d’éviter tout déversement dans le milieu naturel. Les réseaux d’évacuation du lisier sont présentés en PJ n°3. Article 24 Les eaux pluviales provenant des toitures ne sont pas mélangées avec les effluents (rejets des eaux d’élevage. pluviales) Les bâtiments d’élevage disposent de gouttières qui permettent de récupérer les eaux pluviales ou de systèmes de drains au sol pour canaliser les écoulements. Les eaux pluviales sont recueillies et canalisées et retournent vers le milieu naturel. Les réseaux sont représentés sur la PJ n°3. Article 25 Les rejets directs des effluents vers les eaux souterraines sont interdits. (eaux Les ouvrages de stockage existants sont étanches. souterraines) Article 26 Tous les effluents d’élevage sont stockés pour être épandus sur les terres (généralités) agricoles épandables figurant au plan d’épandage de l’élevage. Section V : épandage et traitement des effluents d’élevage Article 27-1 Le lisier et le fumier de porc de l’élevage sont valorisés par épandage sur les (épandage terrains étudiés dans l’étude d’épandage présentée dans le présent dossier en PJ généralités) n°18. La fertilisation des effluents est conforme aux textes en vigueur : équilibre des

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apports par rapport aux exportations des plantes en azote, phosphore et potasse et ce notamment pour les parcelles situées en zone vulnérable. La pression en éléments fertilisants sur le plan d’épandage est la suivante : SAU

Surface (ha) 217,12 Apports organiques (kg)  N 6 552

 P2O5 5 579

 K2O 6 210 Pressions d’épandage (kg/ha)  N 30

 P2O5 26  K O 29 2 La pression azotée est donc largement inférieure au recommandations pour les zones vulnérables à la pollution par les nitrates (170kg de N /ha SAU). Article 27-2 Le plan d’épandage est conforme aux prescriptions de l’article 27-2. (plan d’épandage) Article 27-3 La cartographie des parcelles du plan d’épandage est présentée en annexe 3 de (interdictions l’étude d’épandage. d’épandage) Les épandages seront à éviter les week-end et jours fériés pour limiter les nuisances. Article 27-4 Le dimensionnement du plan d’épandage est suffisant sur les terres mise à (dimensionnement disposition. du plan Les apports d’azote issus des déjections (effluents de l’élevage de porc et de d’épandage) l’élevage de volailles) n’excèdent pas les capacités d’exportation en azote et phosphore des cultures et des prairies sur le parcellaire en propre de l’EARL. Article 27-5 Les épandages sur sols nus sont suivis d’un enfouissement dans les 12 heures. (délais d’enfouissement) Article 28 Non concerné (station et équipement de traitement) Article 29 Non concerné (compostage) Article 30 Non concerné (site de traitement spécialisé)

Article 31 Les sources d’émissions odorantes sur l’élevage sont issues des animaux, des (odeurs, gaz, aliments et des déjections et concernent principalement l’extraction de l’air des poussières) bâtiments au niveau des ventilateurs et des aérations statiques, le stockage du lisier dans les bâtiments, le stockage du fumier au champ et l’épandage du lisier et des fumiers sur les surfaces mises à disposition du plan d’épandage et les transferts par véhicule d’animaux et matières premières. Les moyens mis en œuvre pour limiter les émissions d’odeur, de gaz et de 17

poussière sont : - Le choix du site isolé (1,5 km au nord du bourg de CHALEINS) pour limiter l’impact des nuisances olfactives. - Un seul tiers (Tiers 5) à proximité dans le sens des vents dominants (Nord- Sud). - Le stockage de l’aliment et des céréales en silo, la préparation des mélanges dans un local dédié du bâtiment P1 et la distribution étanche pour limiter les poussières. - Le lavage à haute pression et la désinfection des bâtiments sur caillebotis à la fin de chaque bande et le curage en fin de bande des bâtiments sur paille pour limiter les poussières et odeurs. - Le bâtiment d’élevage P2 objet de la modification est situé à plus de 180 m du premier tiers (Tiers 5). - Le stockage au champ des fumiers après une présence sous les animaux de plus de 2 mois. - L’aménagement correct des accès au site et aux bâtiments afin de limiter la durée des opérations de chargement/déchargement des animaux, la livraison de matières premières et la reprise du lisier et pour l’épandage.

Article 32 Les niveaux sonores produits par l’installation sont conformes à l’arrêté du 20 (bruits) août 1985, relatif aux bruits aériens émis dans l’environnement et les ICPE. Les bruits concernent principalement : - Les animaux et leurs cris lors de l’alimentation et des phases de chargement, déchargement et transferts entre bâtiments. - Les équipements et installations techniques comme les ventilateurs, la chaîne d’alimentation (livraisons d’aliments ou matières premières, fabrication des mélanges d’aliments et chaine de distribution) - Le lavage haute pression des salles et le curage des bâtiments. - La circulation des véhicules, tracteurs et camions pour l’épandage, l’enlèvement des porcs ou la livraison des aliments.

Les plages horaires et la fréquence de ces activités sont les suivantes Activité Plage horaire Fréquence livraison des aliments Entre 6h et 20h 4 fois par an livraison des porcelets Entre 14h et 18h 15 fois par an chargement des porcs Entre 6h et 18h 1 fois par semaine livraison fioul Entre 8h et 18h 4 fois par an livraison gaz Entre 8h et 18h 10 fois par an nettoyage des salles Entre 8h et 18h 1 fois par 6 semaines Curage du bâtiment P2 Entre 8h et 18h 1 fois par 9 semaines

Cela représente 100 flux de véhicules par an, soit en moyenne 9 flux par mois soit 2 par semaine. L’impact de l’installation reste limité sur le trafic local. Les épandages représentent 50 tonnes à lisier de 10 m³ et 36 épandeurs à fumier de 12t et sont regroupés sur des journées entières. Le chantier d’épandage représente 15 à 20 jours par an, répartis tout au long de l’année pour les fumiers et sur le printemps et l’automne pour les lisiers. Les épandages sont réalisés en période diurne.

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Les mesures prises pour réduire le bruit sont les suivantes : - Activités diurnes uniquement - Installation des machines de préparation de l’alimentation dans le bâtiment P1 pour garantir une isolation phonique. Le broyage des céréales pour la préparation des aliments a lieu le matin à 9h. - Distribution rapide et synchrone de l’alimentation par son automatisation. - Aménagement d’un quai d’embarquement et d’une aire d’attente pour le bâtiment P2 pour diminuer le stress des animaux et le temps de chargement et déchargement des porcs. - Valorisation du bâti existant et conservation des haies servant de bouclier phonique autour de l’installation. - Les engins de transport et de manutention utilisés répondront aux exigences de la réglementation en vigueur. L’emploi des sirènes, alarmes, avertisseurs sera réservé à la prévention et au signalement d’incidents graves ou d’accidents.

Le projet est compatible avec le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de l’Etat dans l’Ain qui ne concerne que les infrastructures routières et ferroviaires ainsi que les aérodromes

Article 33 Les exploitants réalisent le tri et le recyclage des déchets produits sur leur (généralités) exploitation et prennent ainsi toutes les dispositions nécessaires dans la conception et l’exploitation des installations pour assurer une bonne gestion des déchets de l’exploitation. Article 34 Les déchets de l’exploitation sont stockés dans des conditions ne présentant pas (stockage et de risques pour les populations avoisinantes humaines et animales et entreposage des l’environnement. déchets) Les déchets vétérinaires (flacons vides, piquants, coupants, …) sont utilisés uniquement par le vétérinaire et repris par celui-ci lors des interventions. Voir le chapitre déchet du présent dossier (PJ n°12). Dans l’attente de leur enlèvement par l’équarisseur, les cadavres sont stockés dans un container étanche et sous une cloche pour les cadavres les plus gros, placés sur une aire stabilisée facilement nettoyable située à l’entrée de l’exploitation. Article 35 Les déchets issus de l’exploitation sont repris par des sociétés spécialisées, puis (éliminations) détruits selon la norme en vigueur. Les déchets d’activité de soins sont éliminés par le vétérinaire praticien de l’élevage. Les bidons de produits d’hygiène et de phytosanitaires sont repris par la société CTH qui commercialise ces produits. Les déchets DIB sont envoyés dans la déchetterie de la commune de FRANCHELEINS. Les animaux morts sont ramassés à la demande par l’équarisseur (Société SECANIM). Il n’y a pas de brulage de déchets à l’air libre.

Article 36 Non concerné (parcours plein air) Article 37 L’exploitation possède uniquement des terres exploitées en propre pour (cahier l’épandage des effluents d’élevage.

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d’épandage) Un cahier d’épandage conforme à la réglementation sera tenu à chaque chantier d’épandage. Il contiendra l’identification des surfaces réceptrices, les volumes d’effluents d’élevage et les quantités d’azote correspondantes. Article 38 Non concerné (station ou équipement de traitement) Article 39 Non concerné (compostage)

Article 40 et 41 Non concerné

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L’installation d’élevage est située sur la commune de CHALEINS (parcelles 112, 113, 114, section WE).

Le tableau ci-dessous présente la situation de l’élevage et des parcelles d’épandages :

Parcelles du plan Site d’élevage d’épandage Oui - Non En site Natura 2000 (Directive Habitats et Directive Oiseaux) Oui - Non

Les sites les plus proches sont les sites : Les parcelles EB12, 1. FR8201635 : La Dombes Installation située à EB14, EB15 et EB27 sont 2. FR8212016 : La Dombes 1,4 km à l’Ouest des inclues dans les zones 1 (Voir PJ n°13 ) sites et 2. Oui - Non Oui - Non ZNIEFF de type 1 :

- 820030608 (Etangs de la Dombes) La parcelle la plus Site situé à plus de - 820030861 (Lit majeur de la Saône) proche se trouve à 600 3,5 km des zones. m d’une ZNIEFF I.

Oui - Non ZNIEFF de type II : Oui - Non - 820003786 (ENSEMBLE FORME PAR LA DOMBES DES Parcelles EB14, 15, 16, ETANGS ET SA BORDURE ORIENTALE FORESTIERE) Site situé à plus de 21, 22, 23, 24, 25, 26, - 820030870 (VAL DE SAONE MERIDIONAL) 1,7 km des zones. 27, 29 dans la zone 820003786.

Oui - Non Oui - Non Zone d’importance pour la conservation des oiseau (ZICO) Parcelles EB10, 12, 13, RA01 – La Dombes Site situé à 800 m à 14, 15, 16, 21, 22, 23, 24, l’Ouest de la zone 25, 26, 27, 29

Périmètre de captage AEP Oui - Non Oui - Non Oui Non (Parcelles sur les communes de En zone vulnérables à la pollution par les nitrates Oui - Non FRANCHELEINS, VILLENEUVE, et PEYZIEUX SUR SAONE) Le SDAGE du bassin Rhône Méditerranée (voir SDAGE concerné point 2.)

SAGE concerné Aucun

Elevage et plan d’épandage non concerné Schéma Régional des carrières (absence de carrière)

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L’installation respecte la réglementation pour Plan national de prévention des déchets l’élimination de ses différents types de déchets (Voir point 3.) Plan national de prévention et de gestion de certaines Elevage et plan d’épandage non concerné catégories de déchets Plan régional de prévention et de gestion des déchets Plan validé le 19 décembre 2019

Parcelles concernées par les mesures du 6ème Programmes d’actions national et régional pour la protection programme de lutte contre la pollution par les des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole nitrates d’origine agricole. (Voir point 4.)

Le SDAGE (Schéma Directeur d’aménagement et de Gestion des Eaux) fixe par grand bassin hydrographique les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et des ressources piscicoles. Elaboré par le comité de bassin, le SDAGE Rhône-Méditerranée Corse 2016-2021 a été approuvé le 3 décembre 2015. Le SDAGE est l’instrument français de la mise en œuvre de la politique communautaire dans le domaine de l’eau fixé par la Directive Cadre Européenne sur l’Eau du 23 octobre 2000 (DCE).

C’est un plan de gestion qui a pour vocation d’orienter et de planifier la gestion de l’eau à l’échelle du bassin Rhône-Méditerranée. Il bénéficie d’une légitimité politique et d’une portée juridique. Il fixe les orientations fondamentales pour une gestion équilibrée de la ressource en eau et intègre les obligations définies par la DCE avec pour objectif général, l’atteinte du bon état des eaux, la non dégradation pour les eaux superficielles et souterraines, la réduction progressive de la pollution due aux substances prioritaires et le respect des objectifs des zones protégées.

Les neuf orientations fondamentales sont :  O.F.0 : S’adapter aux effets du changement climatique  O.F.1 : Privilégier la prévention et les interventions à la source pour plus d’efficacité  O.F.2: concrétiser la mise en œuvre du principe de non-dégradation des milieux aquatiques  O.F.3: Prendre en compte les enjeux économiques et sociaux des politiques de l’eau et assurer une gestion durable des services publics d’eau et d’assainissement  O.F.4: Renforcer la gestion de l’eau par bassin versant et assurer la cohérence entre aménagement du territoire et gestion de l’eau  O.F.5: Lutter contre les pollutions en mettant la priorité sur les pollutions par les substances dangereuses et la protection de la santé  O.F.5. A : Poursuivre les efforts de lutte contre les pollutions d’origine domestique et industrielle  O.F.5 B : Lutter contre l’eutrophisation des milieux aquatiques  O.F.5 C : Lutter contre les pollutions par les substances dangereuses

(Source : site internet Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse)

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Le projet de l’EARL LA BOULERIE est compatible avec les objectifs du SDAGE Rhône Méditerranée Corse : - 5B-01 Anticiper pour assurer la non-dégradation des milieux aquatiques fragiles vis- à-vis des phénomènes d’eutrophisation - 5B-03 Réduire les apports en phosphore et en azote dans les milieux aquatiques fragiles vis-à-vis des phénomènes d’eutrophisation L’installation disposera d’une capacité de stockage suffisante pour gérer ses effluents d’élevage ainsi que d’un plan d’épandage qui présente une balance équilibrée sur les éléments azote et phosphore.

A l’échelle d’un sous-bassin versant ou d’un groupement de sous-bassins, un SAGE Schéma d’aménagement et de gestion des eaux est élaboré par une Commission locale de l’eau (CLE) dont la composition est arrêtée par le préfet. Le projet de SAGE, validé par la CLE, donne lieu à des consultations (collectivités, comité de bassin, mise à disposition du public ...), puis à un arrêté du préfet. Le SAGE fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, des écosystèmes aquatiques, ainsi que les objectifs de préservation des zones humides. Les SAGE doivent être compatibles avec les orientations fixées par le SDAGE.

Il n’y a pas de SAGE en cours ou en projet sur la zone d’étude.

Les déchets issus de l’élevage concernent : - Les animaux trouvés morts - Les emballages ou résidus de produits vétérinaires (DASRI) - Les emballages de produits d’hygiène - Les DIB (fer, papier, carton…)

 Les animaux trouvés morts sont stockés sur une zone stabilisée (PJ n°3) équipée d’un container étanche pour les plus petits animaux et d’une cloche pour les animaux les plus gros. Cette zone d’équarrissage est située à l’interface entre la zone professionnelle et la zone publique de l’élevage. Les animaux morts sont évacués par une société d’équarrissage (SECANIM) selon les modalités prévues par le code rural. L'enlèvement a lieu à la demande et sous 2 jours ouvrés.

 Les emballages des produits vétérinaires ont deux types de récupérations. Les emballages cartons, papiers et plastiques, en l’absence de contact avec des produits vétérinaires, sont incorporés aux ordures « ménagères » ou déposés à la déchetterie de la commune de FRANCHELEINS. Les flacons en verre ou plastique ayant contenu des produits, les produits non utilisés et tout matériel ayant été en contact avec les animaux (aiguilles souillées par exemple) sont stockés dans un container spécifique et collectés par le vétérinaire praticien lorsque celui-ci est plein. La quantité de traitement vétérinaire étant retreinte, voire presque inexistante sur l’élevage, ces collectes ont lieu au maximum une fois par an.

 Les bidons de produits d’hygiène sont rincés, stockés et repris par le fournisseur lors de la livraison de nouveaux produits.

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 L’ensemble des déchets produits sur le site d’élevage (papier, plastique, carton et verre) est collecté dans des poubelles prévues à cet effet et ne présentant pas de risque de pollution ou de nuisances pour l’environnement. Ils sont éliminés conformément à la réglementation en vigueur. La déchetterie de la commune de FRANCHELEINS permet notamment l'élimination de tous les papiers, cartons, plastiques, ferraille, verres, batteries,…

L’exploitant assurera une bonne gestion de ses déchets conformément à la réglementation en vigueur et limitera les volumes de déchets à la source en privilégiant les gros emballages, le stockage en silo, la réutilisation des sacs et l’élimination des différents déchets par des filières spécialisées. En aucun cas, les déchets ne seront brûlés ou enfouis.

Tableau de synthèse de la gestion des déchets de l’exploitation :

Type de déchet Stockage en attente de Périodicité de collecte Structure de collecte et collecte d’élimination Container A la demande, d’équarrissage et Equarisseur (Sté Cadavres d’animaux collecte sous 2 jours cloche sur zone SECANIM) ouvrés. stabilisée Emballages divers Dépose volontaire Déchetterie de Atelier (cartons, plastiques) selon stock FRANCHELEINS Atelier bâtiment Emballage produits stockage matériel A la livraison de phytosanitaires et Fournisseur (CTH) (rinçage des bidons nouveaux produits d’hygiène plastiques) Emballages produits Vétérinaire (Clinique Entreposage dans un vétérinaires + A la demande vétérinaire du Clair bac spécifique piquant, coupant Matin)

La directive nitrates est une directive européenne dont l’objectif est de protéger les eaux contre la pollution aux nitrates d’origine agricole. Le 6ème programme d’action est entré en vigueur depuis le 19 juillet 2018 et fixe un socle réglementaire national commun, applicable sur l’ensemble des zones vulnérables françaises comprenant 8 mesures (périodes d’interdiction d’épandage, gestion des effluents d’élevage, équilibre de fertilisation des cultures, documents prévisionnels et factuels d’enregistrement des pratiques, respect d’un plafond de 170 kg d’azote organique/ha SAU, respect des conditions particulières d’épandage, couverture des sols en interculture et maintien de bandes végétalisées permanentes le long des cours et des plans d’eau).

Les références réglementaires sont les arrêtés interministériels du 11 octobre 2016 modifiant l’arrêté du 19 décembre 2011 et du 23 octobre 2013 et l’arrêté Régional du 19 juillet 2018, relatifs aux programmes d’actions pour la protection des eaux contre la pollution des nitrates d’origine agricole.

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Les communes de FRANCHELEINS et VILLENEUVE sont situées en zone vulnérable à la pollution par les nitrates (ZVN). La commune de CHALEINS n’est pas située en ZVN, cependant, les parcelles situées cette commune devront de fait se conformer à la réglementation sur les ZVN.

L’épandage sur les parcelles du plan d’épandage de l’installation respectera donc le programme d’action en vigueur dans le département pour les zones concernées par la zone vulnérable et annexé au plan d’épandage actualisé de l’élevage.

Les ZNIEFF de type II 820003786 et ZICO RA 01 concernées par la présence de parcelles d’épandage de l’exploitation représentent des zonages emblématiques dans lesquels des descriptions de biotopes et écosystèmes particuliers ont été détaillés, précisant les diverses espèces y intervenant et leurs liens avec ce zonage. Les descriptions de ces zonages ne retiennent pas de précisions sur des facteurs influençant l’évolution des zonages ou de mesures de protection particulières liées aux activités agricole et particulièrement à l’épandage d’effluents d’élevage. Les activités de l’installation et en particulier de l’épandage d’effluents agricoles sur les parcelles du plan d’épandage sont donc compatibles avec ces zonages ZNIEFF II et ZICO.

Le PRPGD fixe des objectifs ambitieux, visant à ce que la Région enfouisse le moins possible ses déchets grâce à la prévention, au recyclage et au développement de l’économie circulaire. Ses trois grands axes prioritaires sont : - Réduire la production de déchets ménagers de 12 % d’ici à 2031 ; - Atteindre une valorisation matière (déchets non dangereux) de 65 % en 2025 et 70 % d’ici à 2031 ; - Réduire l’enfouissement de 50 % dès 2025.

L’exploitation s’intègre dans ce programme par la collecte sélective des emballages des produits d’hygiène et phytosanitaires auprès de son fournisseur et une démarche volontaire d’apport des DIB auprès de la déchetterie de FRANCHELEINS.

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Le projet d’installation est situé hors de tout site Natura 2000. Il consiste à transformer un bâtiment d’élevage de dindes en un bâtiment d’élevage de porcs charcutiers sur litière paillée, du post-sevrage à l’engraissement. Certaines parcelles du plan d’épandage de l’installation se trouvent cependant dans ou proche de sites concernés par des zonages Natura 2000.

La localisation des parcelles impactées (Les parcelles EB12, EB14, EB15 et EB27) est représentée avec l’ensemble du parcellaire sur la cartographie en PJ n°20 et précisée ici au 1/15 000ème :

EB12-1 EB15-1 FR8201635 : La Dombes FR8212016 : La Dombes EB14-1

EB27-1

De la création de cet atelier, il résultera la production d’effluents de type fumier pailleux de litière accumulée non susceptible d’écoulement qui viendra s’ajouter à la production déjà existante de lisier de porc et de fumier de volaille de l’installation. Le recyclage de ces effluents se fait par épandage pour bénéficier de l’épuration naturelle du sol et de la valorisation des éléments fertilisants par les cultures en place.

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Ainsi les parcelles identifiées dans les zones Natura 2000, recevront en fonction des cultures en place, des amendements de lisier ou de fumier dans le respect de la réglementation relative à l’épandage. Les zonages concernés et les actions y ayant des incidences négatives sont les suivants :

Zone Natura 2000 (Directive Habitats) FR8201635 : La Dombes

L’installation, de par son activité, n’aura pas d’impact sur la menace A02. Celle-ci n’est pas corrélée à l’activité d’épandage qui sera pratiquée sur les parcelles car elle n’entraîne pas de modification des pratiques agricoles ou des assolements.

Cependant, l’épandage d’effluents représente un risque concernant la menace H01.

Zone Natura 2000 (Directive Oiseaux) FR8212016 : La Dombes

L’installation, de par son activité, n’aura pas d’impact sur les menaces A01, A03et A10.01. Celles-ci ne sont pas corrélées à l’activité d’épandage qui sera pratiquée sur les parcelles car elle n’entraîne pas de modification des pratiques agricoles ou des assolements.

Cependant, l’épandage d’effluents représente un risque certain concernant la menace H01.

Les épandages mal maîtrisés peuvent entrainer des pollutions diffuses et des écoulements hors du champ d’épandage, notamment dans des cours d’eau ou des zones humides situées

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en aval hydraulique. Les dépôts de fumier sur les parcelles doivent également être examinés. Ces pratiques peuvent avoir un impact sur l’état de conservation des habitats naturels et des espèces désignées dans les sites concernés.

Sur les parcelles désignées sur ou à proximité des zones concernées, une attention particulière sera apportée aux chantiers liés à l’épandage d’effluents.

Pour ces parcelles EB12, EB14, EB15 et EB27, l’exploitant s’engage à : - Considérer une classification maximale de ces parcelles selon une classe d’aptitude moyenne (1), pour garantir un épandage seulement lors des périodes proches de l’équilibre de déficit hydrique pour limiter les risques de ruissellement et de lessivage. - N’épandre que sur sols très bien ressuyés, avec des risques de pluie peu importants et avec un fractionnement des apports. - Respecter des distance d’exclusion de 35 mètre des étangs et cours d’eau. - Ne pas stocker de fumier sur ces parcelles pour limiter les risques d’écoulements des tas.

L’application conforme des mesures prises concernant le stockage et l’épandage d’effluents sur les parcelles concernées par des zonages Natura 2000 permettra de supprimer les effets négatifs potentiel pouvant impacter les habitats et espèces visées par les mesures de protection.

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Le plan d’épandage est fourni en annexe du dossier de demande d’enregistrement de l’installation.

Les pages suivantes présentent la liste complète des parcelles mises à disposition du plan d’épandage.

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Elevage

Parcelles EARL Zones Natura ZNIEFF II LA BOULERIE 2000 ZICO

Protocole de nettoyage-désinfection des locaux :

Lavage :

Désinfection :

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PJ N°23 : Récapitulatif des modifications d’effectifs avant et après modification

TABLEAU n° 1 : RECAPITULATIF DES ACTIVITES EXERCEES AVANT PROJET

Catégories Capacité / Equivalence Capacité / N° de la Classement Documents Pétitionnaire Références d’animaux Effectif (en animaux - Effectif en nomenclature A, E ou D Administratifs cadastrales équivalents) animaux - équivalents Porcelet < de 30 kg 80 0,2 16 2102-2 D AP 13/06/2013 EARL FERME parcelles n° 112, 113, Porcs charcutiers 320 1 320 DES 114 section WE Dindes 10 800 3 32 400 2111-2 D JONCHERES CHALEINS Poulets fermiers 1 200 1 1 200 Stockage gaz 3,2 t 2 6,4 t 4718-2b DC Animaux Equivalents porcs 336 Animaux Equivalents volaille 33 600 Stockage gaz 6,4 t

L’exploitation est autorisée pour 336 animaux équivalents porcs et 33 600 animaux équivalents volaille.

TABLEAU n° 2 : RECAPITULATIF DES ACTIVITES EXERCEES APRES PROJET

Catégories Capacité / Equivalence Capacité / N° de la Classement Documents Pétitionnaire Références d’animaux Effectif (en animaux - Effectif en nomenclature A, E ou D Administratifs cadastrales équivalents) animaux - équivalents Porcelet < de 30 kg 320 0,2 64 EARL LA parcelles n° 112, 113, Porcs charcutiers 796 1 796 2102-1 E Demandé BOULERIE 114 section WE Poules pondeuses 200 1 200 CHALEINS Poulets fermiers 1 200 1 1 200 - - Stockage gaz 3,2 t 2 6,4 t 4718-2b DC Animaux Equivalents porcs 860 Animaux Equivalents volaille 1 400 Stockage gaz 6,4 t

L’exploitation sera autorisée pour 860 animaux équivalents porcs et 1 400 animaux équivalents volaille.