ENCEM

RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT

Commune de La Cheppe (Département de la )

Renouvellement d’une carrière de graveluche

Rubriques 2510-1, 2515-1-c et 2517-2

Mars 2014 Dossier n° E 06 51 5184 SOMMAIRE

PRESENTATION et OBJET DE LA DEMANDE 2 LE GRANULAT : UNE MATIERE INDISPENSABLE 3 LE SITE 4 LE PROJET EN QUELQUES CHIFFRES 6 RAISONS DU PROJET 7 SERVITUDES ET CONTRAINTES 8 ETUDE D’IMPACT DU PROJET 10 Topographie, sol et sous-sol 11 Eaux superficielles et souterraines 12 Climat et air 13 Milieu naturel 14 Sites et paysage 15

Environnement socio-économique 16 Commodité du voisinage 17 REAMENAGEMENT 18 PRESENTATION

L’article R.122-5 IV du Code de l’Environnement demande OBJET DE LA DEMANDE D’AUTORISATION que, pour « faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenues dans l'étude d’impact, celle-ci Ce dossier d’étude d’impact est établi afin d’obtenir : est précédée d'un résumé non technique ». • le renouvellement de l'autorisation d'exploitation d’une carrière de graveluche (au titre de la rubrique 2510-1 de la nomenclature ICPE1) ; Ce document, volontairement succinct, présente donc la • le renouvellement d’autorisation de fonctionnement d’un crible en tête de bande demande d’autorisation d’exploitation au titre des Installations Classées présentée par la société transporteuse (rubrique 2515-1-c) ; MORGAGNI-ZEIMETT sur la commune de La Cheppe • le renouvellement d’autorisation de fonctionnement d’une centrale de malaxage mobile (Marne). (rubrique 2515-1-c) et d’une installation de traitement mobile (rubrique 2515-2-b) ; • le renouvellement d’autorisation d’exploitation d’une plate-forme de transit (rubrique Il s’adresse au lecteur désireux d’appréhender rapidement, et dans son ensemble, les caractéristiques générales du 2517-2). dossier et les principaux points de l’étude d’impact relative à l’exploitation de la carrière. Le projet porte sur une superficie d’environ 17 ha Pour une information plus complète, il pourra se reporter à dont une superficie sollicitée pour la zone de traitement 3,15 ha l’étude d’impact et aux études techniques où sont traitées de façon exhaustive les incidences du projet sur le sol, les La production moyenne de matériaux sera de 40 000 tonnes par an eaux, le paysage, le milieu naturel et les populations La production maximale de granulats sera de 80 000 tonnes par an concernées. La durée d’autorisation sollicitée est de 10 années

LES AUTRES PROJETS CONNUS

Conformément à l’article R.122-5 du Code de l’Environnement modifié par le décret n°2011-2019 du 29 décembre 2011 portant réforme des études d’impact, l’étude d’impact doit prendre en compte les autres projets connus dans le secteur du projet afin d’étudier les effets cumulés. Parmi les projets se trouvant à moins de 5 km de l’emprise sollicitée, un a été inventorié. Il s’agit du projet d’augmentation de l’activité d’élevage de porcs par la SCEA du Pommier Sauvage, présente à environ 1 850 m au Nord-est du site. Il n’y aura pas d’effet cumulé avec le projet.

2 1 ICPE : Installation Classée pour la Protection de l’Environnement LE GRANULAT : UNE MATIERE INDISPENSABLE

Qu’est-ce qu’un granulat ? Chaque français consomme en moyenne 7 tonnes de granulats par an

Chaque jour, il faut produire 1 million de tonnes de granulats sur l’ensemble du territoire pour répondre à la demande économique du pays.

Ce sont des petits morceaux de roches destinés à réaliser des

ouvrages de travaux publics, de génie civil et de bâtiments.

Viaduc de MillaudeViaduc

– www.azur.net

3 LE SITE

Le projet est localisé dans la plaine de la Noblette, à environ 12 km au Nord-est de Châlons-en-Champagne et 8 km au Sud de .

Les terrains du projet sont localisés à environ un kilomètre au Sud- ouest du village de La Cheppe. La carrière est incluse dans un vaste ensemble agricole (cultures) à proximité de la RD394.

L’accès au site, à partir du Sud-est de La Cheppe, se fait par la RD994 sur environ 2,2 km, puis en traversant le chemin d’exploitation n°101 dit « Latéral Sud » et en empruntant le chemin d’exploitation n°106 dit « Nez Cassé » sur 50 m jusqu’à l’entrée de la carrière.

Localisation départementale (ENCEM)

Localisation communale (IGN, ENCEM)

4 LE SITE

VUE AERIENNE

Le site présente plusieurs secteurs distincts :

 La zone d’exploitation organisée de la façon suivante : • une surface minérale correspondant à la carrière actuelle (zone d’extraction) avec une cote minimale à + 125 m NGF, bordée en limites Nord et Sud par des zones agricoles ; • une surface décapée dans le secteur Sud- est (future zone d’extraction) ; • une surface en cours de remblayage par des déchets inertes du site et par des apports de matériaux inertes extérieurs dans les secteurs Ouest et Sud (en cours de remise en état).  La zone de traitement, surface présentant les infrastructures suivantes : • centrale de malaxage ; • zone de stockage temporaire des matériaux ; • plate-forme pour l’accueil de l’installation de criblage-concassage mobile (par campagne) ; • pistes ; • pont-bascule ; • aire étanche bétonnée ; • bassin de collecte/infiltration des eaux de ruissellement de la zone de traitement ; • bungalows ; Vue aérienne du site (Géoportail, ENCEM) • parkings ; • 2 containers.

5 LE PROJET EN QUELQUES CHIFFRES

DETAILS CONCERNANT L’EXPLOITATION

 Superficie cadastrale : 16 ha 98 a 77 ca dont 3 ha 15 a 24 ca voués à la zone de traitement  Superficie exploitable : 7 ha 40 a 26 ca  Cote minimale d’extraction : + 125 m NGF  Volume de gisement commercialisable: 306 500 m3, soit 400 000 tonnes (d = 1,3 t/m3)  Volume de matériaux disponibles pour le réaménagement : 396 700 m3 de matériaux de découverte, de stériles de traitement (scalpage) et de matériaux inertes extérieurs  Productions annuelles moyenne / maximale sollicitées : 40 000 / 80 000 tonnes  Durée sollicitée : 10 années dont 9 années d’exploitation et 1 année supplémentaire pour la finalisation du réaménagement. Vue de la zone d’extraction (ENCEM) METHODE ET MOYENS D’EXPLOITATION DESTINATIONS DES MATERIAUX A ciel ouvert, hors nappe, selon les caractéristiques suivantes : •décapage de la découverte (terre végétale) puis stockage sans tassement, en Le traitement réalisé sur site consiste à élaborer des produits finis avec différentes merlons, sur le pourtour de l’exploitation ; formulations. Trois types de fabrication sont réalisés sur le site : •extraction des matériaux (graveluche) à l’aide une pelleteuse ; • graveluche écrêtée (0/11) ; •écrêtage dans le secteur d’extraction avec un scalpeur-cribleur ; • graves traitées aux liants hydrauliques formulés avec 95% de graveluche •stockage des matériaux stériles du scalpage en merlons périphériques et/ou écrêtée et 5% de ciment ; mise en remblai dans les zones où l’extraction a été achevée ; • graves traitées aux liants hydrauliques formulés avec 39% de graveluche •acheminement de la graveluche écrêtée par bande transporteuse jusqu’à la écrêtée, 36% de 6/14 concassés, 21,5% de 0/10 roulé et 3,5% de ciment. zone de traitement ; o stockage de la graveluche (pour commercialisation en état) en La graveluche écrêtée est utilisée pour remblayer les tranchées ou réaliser des attendant son évacuation ; plates-formes. La graveluche traitée avec un liant hydraulique est commercialisée o stockage de la graveluche puis alimentation de l’installation de pour réaliser des sous-couches de routes ou de plates-formes industrielles. malaxage afin de produire les graves routières ; .réaménagement du site de manière coordonnée, à l’aide des stériles du site et Les produits de la carrière de La Cheppe permettent de fournir les entreprises du des matériaux inertes extérieurs non recyclables. bâtiment, entreprises agricoles, communes, artisans et particuliers dans un rayon d’environ 50 km autour du site. 6 RAISONS DU PROJET

1 - UNE CARRIERE EXISTANTE 4 - UNE PROXIMITE DU MARCHE  Carrière exploitée depuis 1999 avec des infrastructures déjà  Plate-forme de traitement dans l’emprise de la carrière ; présentes sur place ;  Présence à proximité d’un réseau routier bien développé, assurant une  Connaissance de la qualité et des contraintes du gisement ; évacuation et un apport aisés des matériaux, notamment via les RD 994 et 977), et compatible avec un trafic de poids lourds ;  Méthode d’exploitation éprouvée.  Itinéraire principal d’évacuation des matériaux évitant toute traversée de ville 2 - UN CONTEXTE GEOLOGIQUE FAVORABLE ou de village.  Puissance moyenne de 4,6 m au droit du site, offrant à la société une réserve de gisement de 10 années compte tenu de la production sollicitée ;  Caractéristiques physiques et chimiques adaptées pour une utilisation dans les travaux routiers et TP, notamment sous forme de graves traitées ;  Logique de prolongement de l’exploitation.

Installations de traitement sur site (ENCEM) 3 - UNE PRISE EN COMPTE DU CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL ET HUMAIN 5 - RAISONS ECONOMIQUES  Projet situé en dehors de toute zone naturelle remarquable ;  Etre présent sur le marché local (approvisionnement notamment en grave traité, graveluche écrêtée et en matériaux recyclés) ;  Projet situé à proximité du monument historique « Camp d’Attila » mais absence de sites classés à proximité immédiate ;  Pérenniser les activités de la société et ses investissements sur la plate- forme de traitement, et assurer son développement ;  Projet situé en dehors de tout périmètre de captage AEP ;  Contribuer activement au développement économique de la région en  Eloignement des premières habitations ; maintenant de multiples activités (fabricants de matériels, prestataires d’études  Prise en compte des écoulements de surface (bassins de décantation/infiltration) ; ou de contrôles, transporteurs…), en maintenant les emplois directs et indirects créés, en limitant le niveau de prix des matériaux (effet de proximité), en  Prise en compte de la diversité écologique du site et mise en valeur lors de permettant, après réaménagement du site, le retour à sa vocation initiale, en l’exploitation et dans le cadre du réaménagement ; proposant une zone de stockage définitif de matériaux inertes ;  Actuellement, aucune nuisance n’est notée.  Générer un effet économique pour la commune de La Cheppe par le biais de la contribution économique territoriale (ex taxe professionnelle). 7 SERVITUDES ET CONTRAINTES

Les principales servitudes et contraintes affectant le site sont :  Au titre des risques naturels : le projet n’est concerné par aucun Plan de Prévention des Risques Naturels.  Au titre des risques technologiques: le site n’est pas concerné par le PPRT associé à la société ECOLAB.  Au titre de la protection des captages d’alimentation en eau potable (AEP) : le site est inscrit en dehors de tout périmètre de protection de captage AEP.  Au titre des Appellations d’Origine Contrôlée (AOC) : les terrains sont concernés par les zonages AOC Brie de Meaux et Champagne, mais ils ne sont pas le lieu de pâturage d’un cheptel dont la production de lait serait destinée à la fabrication du Brie et la commune ne comporte pas d’aire délimitée parcellaire Champagne.  Au titre des réseaux et des canalisations : plusieurs ouvrages sont présents dans le voisinage immédiat du site : • un réseau BT (souterrain) au Nord et à l’Ouest du site ; • un réseau HTA (aérien) au Nord ; • un poste de transformation « Nez Cassé » alimenté par les 2 réseaux précédents et permettant l’alimentation en énergie électrique du site. Etant donnée la localisation de ces ouvrages, au pied du merlon périphérique ceinturant le site au Nord et à l’Ouest , aucune contrainte spécifique vis-à-vis de ces ouvrages n’est à prendre en compte.  Au titre de la voirie : la voirie à proximité de l’emprise sollicitée par le projet est essentiellement constituée par la RD 994, présente à environ 10 m au Nord du site, ainsi que par les chemins d’exploitation n°106 dit Nez-Cassé et n°101 dit Latéral Sud, respectivement en bordures Ouest et Nord. Plan des servitudes et des contraintes (IGN, ENCEM)  Au titre du réseau ferroviaire : la ligne TGV-Est Européen passe à 300 m au Sud du projet. Etant donnée la distance, aucune contrainte spécifique n’est à prendre en compte.

8 SERVITUDES ET CONTRAINTES

 Au titre du Code de l’Urbanisme : le projet est compatible avec le PLU de la commune de La Cheppe car il se situe en zone A où l’exploitation de carrière est autorisée, à condition qu’en fin d’exploitation les terrains soient remis en état de terre agricole cultivable hors d’eau.  Au titre du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du pays de Châlons- en-Champagne (en cours d’élaboration) : le projet s'inscrira dans les orientations du futur SCoT, notamment dans les ambitions environnementales du fait de la prise en compte de la sensibilité écologique du site, de l’intégration paysagère, de la préservation des ressources naturelles et des espaces agricoles …  Au titre du Schéma Départemental des Carrières de la Marne : le site est inscrit dans une zone à sensibilité importante car le risque de découverte archéologique y est élevé, mais le risque de découverte au droit des terrains est très faible. De plus, le projet consiste en un renouvellement plutôt qu’une ouverture avec diminution des productions, une étude écologique a été réalisée en amont du projet …  Au titre du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin de la Seine : le projet s’inscrit dans le cadre de la politique de ces pouvoirs publics, en particulier par la préservation de la ressource en eau potable, par l’exploitation de matériaux alluvionnaires hors d’eau, par une demande de renouvellement sans extension …  Au titre du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Aisne Vesle Suippe : le projet est conforme aux prescriptions de ce SAGE dans la mesure où celui-ci est situé en dehors de périmètre de captage d’eau potable et de zones inondables, et que la société a mis en œuvre sur son site l'ensemble des mesures pour garantir la qualité des eaux.  Au titre du milieu naturel : le projet se trouve en dehors de toute zone naturelle remarquable. Espaces naturels remarquables (IGN, ENCEM)  Au titre des sites et monuments / antiquités historiques et préhistoriques : le site est en partie inscrit au sein du périmètre de protection relatif au monument historique « Camp d’Attila ». Le secteur d’étude correspond à une zone à sensibilité archéologique mais les sondages menés en 1999 et 2005 n’ont rien révélé.

9 ETUDE D’IMPACT DU PROJET

Cette étude est basée sur la démarche suivante :

DESCRIPTION DE L’ETAT INITIAL EFFETS DU PROJET MESURES MISES EN PLACE PAR LA SOCIETE

Les principaux effets du projet concerneront les points suivants :

Climat et air Commodité du voisinage Environnement socio-économique Milieu naturel Paysage

Sol et sous-sol Eaux superficielles et souterraines

10 TOPOGRAPHIE, SOL et SOUS-SOL

DESCRIPTION EFFETS DU PROJET La région du projet s’insère dans Il existe plusieurs risques : l’unité géomorphologique intitulée  Modification de la topographie : extension de l’excavation existante en direction de l’Est puis du Nord et de l’Ouest, à la cote Champagne crayeuse / centrale où minimale + 125 m NGF ; les dépôts périglaciaires  Risque de pollution des sols lié à la présence de stockages d’hydrocarbures sur le site, à la présence d’hydrocarbures dans surplombent des alluvions anciennes les engins, camions et groupe électrogène, au ravitaillement des engins et du groupe électrogène, à la qualité des matériaux reposant sur un substratum de extérieurs importés sur le site (remblaiement et recyclage), aux eaux de ruissellement chargées en matières en suspension et par craies du Santonien p.p. et base du les éventuels déchets déposés par des tiers ; Campanien (Crétacé).  Risque de dégradation de la qualité des sols et d’érosion lié au décapage des sols, à la manipulation et au stockage des Au droit du site, le niveau matériaux de découverte, à la circulation des engins sur les sols dénudés entraînant une déstructuration et un tassement du sol ou topographique varie entre les cotes au lessivage des nutriments suite à la disparition du couvert végétal ; + 125 et + 131,3 m NGF  Risque d’instabilité des terrains voisins, qui pourrait provenir de l’extraction des talus pouvant localement atteindre une hauteur maximale de 6 m (risque limité). La succession géologique au droit du site est organisée comme suit (de haut en bas) : MESURES A METTRE OU MISES EN PLACE  Découverte : 0,3 m de terre Concernant la topographie : remblaiement total du site au niveau du terrain naturel ; végétale ; Concernant le risque de pollution  Gisement : 4,6 m en moyenne de  Accès interdit au public et fermeture du site en dehors des heures d’ouverture ; graveluche (dépôts périglaciaires) ;  Contrôles stricts des apports de matériaux extérieurs (recyclage et remblaiement) ;  Substratum : craie blanche.  Maintien et extension du dispositif ceinturant le site et interdisant toute intrusion et dépôt de déchets par des tiers (barrière, merlons/clôtures périphériques, panneaux…) ;  Stockage du carburant en réservoir double parois sur bac étanche, stockage des fûts d’huile sur rétention, ravitaillement et petites opérations d’entretien/réparation/lavage des engins au droit d’une aire étanche reliée à un bac décanteur/déshuileur, ravitaillement du groupe électrogène de l’installation de traitement mobile réalisé à partir d’un camion-citerne, au-dessus d’un bac étanche mobile. Vidange régulière du bac décanteur-déshuileur en amont du bassin de collecte des eaux de ruissellement ;  Entretien régulier des engins et véhicules amenés à circuler sur le site (VGP) ;  Gestion et tri des déchets, présence de kits anti-pollution dans les engins et dans le container voué au stockage de carburant ;  Présence de sanitaires chimiques régulièrement vidangés par un récupérateur agréé. Concernant le risque de dégradation du sol  Respect des caractéristiques intrinsèques de la terre végétale lors des travaux de décapage, stockage et réaménagement ;  Remise en état coordonnée à l’exploitation limitant les stockages dans le temps. Concernant le risque d’instabilité des terrains  Hauteur des talus limitée à 6 m au maximum en cours d’exploitation puis remblayage complet lors du réaménagement ;  Maintien, en limite périphérique des terrains sollicités pour l’extraction, d’une bande inexploitée d’au moins 10 m de large ;  Remise en état simultanée à l’exploitation pour garantir rapidement la stabilité à long terme du site et de ses abords Gisement de La Cheppe (ENCEM) 11 EAUX SUPERFICIELLES et SOUTERRAINES

DESCRIPTION EFFETS DU PROJET  Eaux superficielles : : le site d’étude est localisé dans Il existe plusieurs risques : la vallée de la Noblette (300 m au Nord au plus proche),  Risques de pollution liés à la présence de stockages d’hydrocarbures sur le site, à la présence mais en dehors de toute zone inondable. Les terrains sont d’hydrocarbures dans les engins, camions et groupe électrogène, au ravitaillement des engins et du groupe hydrauliquement déconnectés de tout cours d’eau. Les électrogène, à la qualité des matériaux extérieurs importés sur le site (remblaiement, recyclage), aux eaux écoulements de surface concernent uniquement les eaux de ruissellement chargées en matières en suspension et par les éventuels déchets déposés par des tiers ; de ruissellement liées aux intempéries (pluies, orages…). Au niveau de la zone de traitement, ces eaux sont  Effets sur les écoulements superficiels : l’excavation avec remblayage coordonné ne va pas canalisées et dirigées vers un bassin de collecte et de accroître les volumes des eaux ruisselant sur le carreau ni sur les zones voisines. En effet, le site est décantation avant infiltration. Au niveau de la zone ceinturée par des merlons périphériques donc l’eau ruisselant dans l’emprise de la carrière reste sur place. d’extraction, les eaux pluviales sont conduites au point bas Néanmoins, les écoulements locaux qui pourraient temporairement et localement gêner l’exploitation en fond de fouille puis s’infiltrent ou s’évaporent ; seront conduits aux points bas et infiltrés. La couche de graveluche limono-argileuse fonctionnera comme un filtre pour les eaux de ruissèlement avant infiltration dans la nappe ; Eaux souterraines : dans les environs du projet, l’essentiel des ressources en eaux souterraines provient de  Effets sur les écoulements souterrains : l’exploitation n’atteindra pas la nappe sous-jacente. Les l'aquifère de la craie. Le projet est situé en dehors de tout opérations d’extraction pourront augmenter les volumes d’eaux ruisselée à l’intérieur de la carrière. périmètre de protection de captage AEP. Néanmoins, l’augmentation du débit des eaux infiltrées ne sera pas de nature à modifier les caractéristiques actuelles des écoulements souterrains aux environs du site, compte tenu de la superficie mise en jeu. Le projet n’aura aucune incidence sur les usages de l’eau.

MESURES A METTRE OU MISES EN PLACE  Gestion des eaux de ruissellement : • maintien du bassin de collecte des eaux de ruissellement, correctement dimensionné, au droit de la plate-forme de traitement ; • maintien de la conduite des eaux de ruissellement tombant au droit de la zone d’extraction au point bas du carreau pour infiltration ;  Pollution : cf. mesures prises pour les sols. La Noblette au Nord du projet (ENCEM) Zone de collecte/décantation/infiltration des Bassin de collecte/décantation/infiltration des eaux de ruissellement - Zone d’extraction eaux de ruissellement - Zone de traitement (ENCEM) (ENCEM)

12 CLIMAT et AIR

DESCRIPTION  Climatologie : la Marne possède un climat océanique à influence continentale. La moyenne des précipitations à la station de est entre 45 et 50 mm/mois. La température moyenne annuelle est d’environ 15°C. Les vents dominants sont de secteur Sud-ouest et secondairement du Nord/Nord-est.  Air : le site se trouve en milieu rural, à distance des villes principales. La qualité de l’air dans le secteur d’étude peut être qualifiée de moyenne à bonne.

EFFETS DU PROJET

 Impact sur le climat local et sur les émissions de CO2 : compte tenu du peu d’engins présents sur le site et de leurs normes de rejet en vigueur, les quantités de gaz à effet de serre (principalement dioxyde de carbone) générées seront faibles et, en tout état de cause, ne seront pas susceptibles d'affecter le climat local ;  Emissions de poussières : liées aux travaux de décapage et d’exploitation, aux (dé-)chargements des matériaux depuis les camions de transport, à la circulation des engins sur le site notamment par temps sec, au traitement des matériaux et aux travaux de réaménagement. Mais, comme actuellement, leur propagation sera limitée compte tenu de la configuration du site, de la pluviométrie, de la conservation des merlons en périphérie durant toute l’exploitation, et de la mise en place de mesures ;  Odeurs, fumées et gaz d’échappement : les gaz d’échappement émanant des engins participeront à l’effet de serre, mais les rejets seront faibles et comparables à ceux des engins agricoles. Le seul risque sérieux de dégagement de fumée pourrait provenir de l’incendie d’un réservoir d’engin ou du groupe électrogène ou du réservoir de carburant à double parois, mais la gêne alors occasionnée par la fumée dégagée serait limitée et brève.

MESURES A METTRE OU MISES EN PLACE  Climat : en l’absence d’effets significatifs, aucune mesure spécifique ne s’impose. Néanmoins, la consommation de carburant sera faite de manière rationnelle par l’entretien régulier des engins, le renouvellement régulier du parc d’engins, la coordination de l’extraction et du réaménagement … ;  Réduction des émissions de poussières par les mesures visant à réduire les envols : • sur les pistes et la voie d’accès au site : nettoyage/balayage en cas de nécessité, limitation de la vitesse de circulation à 30 km/h, utilisation d’une tonne-à-eau en période sèche et venteuse pour asperger les pistes et voie d’accès ; • au niveau de la zone de traitement : mise en place de la centrale de malaxage et de l’installation de traitement mobile sur la plate-forme, ceinturée de merlons périphériques ; • sur la zone d’extraction : travaux d’exploitation menés en fosse à l’abri de merlons, remblayage avec des matériaux de nature principalement « limono-argileuse », présence de merlons périphériques végétalisés… ; • installation d’une bande transporteuse évitant la circulation d’engins entre la zone d’extraction et la zone de traitement ;  Odeurs, fumées et gaz d’échappement : conformité aux normes en vigueur relatives aux pollutions engendrées par les moteurs des engins circulant sur le site, brûlage à l’air libre des déchets strictement interdit, présence d’extincteur dans les engins … Diagramme de Gaussen de la station de Reims (Météo , ENCEM) 13 MILIEU NATUREL

DESCRIPTION EFFETS DU PROJET  Le changement temporaire de vocation des terres agricoles lors de l’exploitation  Le projet se situe en dehors de toute zone de protection du milieu naturel telle que ZNIEFF, ZICO, Natura 2000… ; pourrait entrainer un impact sur le fonctionnement des écosystèmes locaux, mais aucun corridor écologique ne sera affecté et l'exploitation ne sera pas de nature à  Une espèce végétale inventoriée inscrite sur liste rouge régionale (Crepis générer des incidences négatives directes sur des espèces menacées ; pulchra) et 6 espèces animales (Oedicnème criard – également inscrit à l'annexe I  La poursuite de l'exploitation sur la zone actuellement en culture va créer de de la Directive Oiseaux, Petit gravelot, Hirondelle de rivage, Tarier pâtre et Bruant nouveaux milieux pionniers attractifs pour les espèces spécialisées observées proyer; Crapaud Calamite inscrit à l’annexe IV de la directive habitats et dans la (notamment Crapaud calamite, Hirondelle de rivage, Oedicnème criard et liste rouge de la Champagne Ardenne) ; éventuellement Petit gravelot). L'impact induit apparaît positif pour ces espèces  La sensibilité avifaunistique globale de l'aire d'étude est modérée, voire élevée pendant l'exploitation, mais le projet de réaménagement aboutira forcément à leur spécifiquement pour les espèces dont la présence est directement liée à disparition "locale" ; l'exploitation (hirondelle de rivage, oedicnème criard et petit gravelot") ;  L'exploitation actuelle favorise l'existence d'espèces végétales calcicoles  La sensibilité au niveau des amphibiens est élevée, elle est concentrée sur des pionnières qui s'installent sur des sols décapés, et l'apparition de nombreuses zones avec accumulation d’eau pluviale en fond de fouille (zones non remblayées) espèces végétales calcicoles (développement au niveau des merlons et des flaques d’eau en périphérie des pistes de circulation ; périphériques) ;  La sensibilité vis-à-vis des reptiles est très faible à nulle. La sensibilité vis-à-vis  L'exploitation rend évolutive et temporaire l’existence d’espèces favorisées par le de l’entomofaune et des mammifères est faible ; développement de certains milieux sur le site, car ces milieux peuvent être à tout  Identification d’un degré d'enjeu écologique assez élevé pour une grande partie moment bouleversés par l'activité ; de la zone considérée. Zone de l'installation et cultures attenantes constituent des  Aucun impact notable ne viendra perturber l’intérêt écologique des ZNIEFF les secteurs à enjeu écologique faible à moyen. plus proches ;  Pas d’incidence sur les zones Natura 2000 situées à proximité du site.

MESURES A METTRE OU MISES EN PLACE Crapaud calamite (GEOGRAM)  Conservation des merlons périphériques de la zone de traitement durant toute l’exploitation, notamment dans le secteur de présence de Crepis pulchra. Conservation de la friche calcicole rase dans la zone centrale du projet et maintien de ce milieu ouvert avec des fauches annuelles ;  Aménagement d’une mare dans la dépression existante dans la partie centrale de la carrière, au niveau des friches calcicoles, afin de maintenir un site de reproduction pour les amphibiens ;  Suivi annuel du Crapaud Calamite pendant la durée d'exploitation ;  Exploitation du front de taille adaptée au maintien de l’Hirondelle de rivage sur le site ;  Mise en place d’un suivi annuel des mesures par la LPO ou le CPIE afin d’évaluer l’installation des espèces et l’évolution du milieu ; Ponte de crapaud calamite (GEOGRAM)  Aménagement d’une mare à l’extérieur du site, puis convention de suivi avec la LPO et le CPIE. Petit gravelot (GEOGRAM) 14 SITES et PAYSAGE

DESCRIPTION  Le site est localisé dans une zone agricole dans la plaine de la Noblette, au sein de l’unité paysagère de la Champagne Centrale ;  Les environs immédiats du projet sont principalement composés de zones agricoles sans intérêt paysager particulier. L’écran végétal est alors peu développé et se concentre dans la vallée de la Noblette (boisements alluviaux) ;  Le « Camp d’Attila », monument historique, est l’élément paysager le plus remarquable ;  Du fait de l’exploitation de la carrière en fosse, des merlons périphériques ceinturant le site, des zones boisées dans le secteur de la Noblette, les perceptions visuelles de la carrière actuelle sont globalement réduites.

Terres agricoles de la plaine de la Noblette (ENCEM)

EFFETS DU PROJET  Les principales modifications du paysage que l’on observera dans le cadre du projet seront l’extension de contrastes (de vocations, d’ambiances, de couleurs …) entre le site « Camp d’Attila » (ENCEM) Eglise de La Cheppe (ENCEM) et son environnement paysager, suite aux travaux de décapage et d’exploitation ;  Le projet n’entrainera pas l’ouverture de nouveaux secteurs de visibilité du site ;  Aucune co-visibilité entre le site et le « Camp d’Attila » ne sera possible du fait de la MESURES A METTRE OU MISES EN PLACE présence d’un cordon boisé autour du monument historique ;  La conservation des merlons sur le pourtour du site et la mise en remblais coordonnée  Principes de gestion quotidiens : entretien au quotidien du site, de ses à l’exploitation permettront de réduire les perceptions visuelles depuis les secteurs Nord abords et de la voie d’accès ; (RD 994) sur la zone d’extraction. Seules les visions depuis le secteur Nord, sur les  Réduction de la surface en chantier par la coordination des travaux parties hautes de l’exploitation, seront maintenues ; d’exploitation et de réaménagement ;  A terme, il ne subsistera aucun effet du projet sur le paysage et les perceptions  Travaux de réaménagement assurant une bonne intégration du site et son visuelles. retour à la vocation initiale agricole paysagère.

15 ENVIRONNEMENT SOCIO-ECONOMIQUE

DESCRIPTION  Le projet est inscrit au sein d’une zone agricole. Peu de commerces, artisans et services sont présents sur la commune de La Cheppe et l’industrie est peu développée ;  Les habitations les plus proches du projet sont présentes à 300 m au Nord-ouest de la carrière (ferme du Moulin de la Vallée) et à 1 km au Nord-est (1ères habitations du centre communal de La Cheppe) ;  Le principal site d’intérêt sur la commune est le « Camp d’Attila » monument historique et archéologique. L’extrémité Est du projet est inscrite dans le périmètre de protection de 500 m de large autour du « Camp d’Attila ». Un camping et un terrain de football/rugby sont présents sur la commune ;  Le secteur d’étude est bien desservi, notamment par la RD 994 (1 175 véh./j), la RD 977 (5 581 véh./j) et la RD 3 (2 911 véh./j) ;  Plusieurs réseaux électriques sont présents dans l’enceinte du site.

EFFETS DU PROJET  Le site existant depuis plusieurs années, les effets supplémentaires sur la population locale seront limités ;  Les effets sur l’activité humaine concerneront essentiellement l’agriculture puisqu’une portion des terrains du projet fait actuellement l’objet d’une exploitation agricole. Néanmoins, cette portion de terrain est déjà intégrée dans l’emprise carrière. Par ailleurs, les activités ont et auront, localement, un effet positif sur les activités économiques (maintien des emplois directs et indirects, conservation de la sous-traitance de diverses activités à des entreprises locales…) et sur les revenus de la commune (contribution économique territoriale) ;  Le projet n’aura pas d’effet direct sur l’ensemble des activités de loisirs ;  Le projet sera responsable d’une légère augmentation de trafic de poids lourds sur les différents axes empruntés pour l’apport et l’évacuation des matériaux (inférieur à 2,6 % en moyenne du trafic total). Les routes empruntées par les camions pourront subir des dégradations et des salissures. Aucun centre communal n’est ni ne sera traversé par les camions évacuant les matériaux ;  Etant donné l’emplacement des ouvrages électriques hors emprise exploitable et de l’autre côté du merlon périphérique par rapport à la plate-forme de traitement, aucun effet du projet ne pourra affecter ces ouvrages ;  Le projet de carrière n’aura aucun impact sur les monuments historiques et sites compte tenu de l’éloignement Réseau routier (ENCEM) relatif vis-à-vis du projet ou de leur emplacement au sein d’une ceinture boisée (cas du « Camp d’Attila »). Etant donnés les résultats des diagnostics archéologiques menés au droit des terrains, le risque de découverte archéologique sur l’emprise sollicitée dans le cadre du projet est quasiment nul.

MESURES A METTRE OU MISES EN PLACE  Les mesures prises pour réduire les effets potentiels de l’exploitation sur l’environnement (émissions de poussières, de bruit, …) et pour garantir la sécurité sur les voies de circulation, participeront de façon générale au maintien de la qualité du cadre de vie ;  Maintien et mise à jour si besoin de la signalisation de sécurité et du plan de circulation ;  Vérification du poids de charge des camions (pont-bascule) avant l’emprunt des voies de circulation externes ; Merlon périphérique (ENCEM)  Respect des procédés d’exploitation, distances de sécurité en limite de site et remblaiement total en fin d’exploitation pour garantir le respect de la stabilité des terrains adjacents et l’intégrité des biens les plus proches. 16 COMMODITE DU VOISINAGE

DESCRIPTION  Environnement sonore : les niveaux de bruit résiduels (sans activité) au niveau des habitations les plus proches du projet correspondent à une ambiance de bruits « courants » (entre 48 et 48,5 dBA). Ils sont essentiellement influencés par les activités agricoles dans les champs environnants le site, ainsi que par la circulation au niveau des RD 994 et 977 ;  Vibrations et projections : la circulation des engins et le fonctionnement des installations de traitement ne produisent pas de vibrations perceptibles pour le voisinage. Aucune projection ayant pour origine ces activités ne s’est produite ;  Emissions lumineuses : elles se limitent aux phares des engins et des camions, utilisés durant les périodes de faible luminosité, ainsi qu’au dispositif d'éclairage des installations de traitement .

EFFETS DU PROJET

 Environnement sonore : les simulations acoustiques réalisées ont montré que le projet ne serait pas de nature à constituer une nuisance pour les habitations les plus proches, et que les réglementations en matière d’environnement sonore seront respectées ;  Vibrations et projections : les engins et installations utilisés dans le cadre du projet seront identiques ou similaires aux actuels. Les activités continueront donc à ne pas présenter de nuisances pour le voisinage vis-à-vis des vibrations et projections ;  Emissions lumineuses : elles seront de même niveau que les actuelles. De ce fait, elles seront de faible intensité et seront peu susceptibles d’entraîner des perturbations pour les habitations les plus proches du site.

MESURES A METTRE OU MISES EN PLACE Environnement sonore : aucune mesure spécifique ne s’impose. Néanmoins : • respect des jours ouvrables et des heures légales de travail ; • engins conformes à la réglementation en matière de bruit et régulièrement entretenus ; • contrôle périodique des niveaux sonores et mesures complémentaires de limitation des émissions sonores si nécessaire ;  Vibrations / projections : étant donné l’absence de risque de projection et de propagation de vibration à l’extérieur du site, aucune mesure spécifique n'est à mettre en œuvre ; Localisation des mesures de bruit aux habitations  Emissions lumineuses : en l’absence de nuisances pour le voisinage, aucune mesure les plus proches et en limite de site (ENCEM) spécifique ne s'impose. Néanmoins, la société veillera au respect des normes liées à l’éclairage des véhicules.

17 REAMENAGEMENT

Un réaménagement doit prendre en compte un certain nombre de principes visant à : • assurer la sécurité du site après exploitation ; • favoriser une réintégration harmonieuse du site dans son contexte physique, paysager et humain ; • réaffecter à la vocation initiale du site de la carrière.

Le principe général du réaménagement sera de restituer en fin d’exploitation les terrains à leur vocation agricole initiale, après remblaiement jusqu’au niveau du terrain naturel à l’aide des stériles du site (terre de découverte et matériaux de scalpage) et de matériaux inertes extérieurs non recyclables.

Ce projet de réaménagement a été établi notamment en accord avec : • l’arrêté préfectoral d’autorisation d’exploitation du 23 février 1999 ; • le Plan Local d’Urbanisme de la commune de La Cheppe ; • le souhait du propriétaire des terrains et du maire de la commune de La Cheppe.

Les travaux de réaménagement se feront de façon coordonnée à l’exploitation. Ils permettront, en fin d’exploitation, de restituer les secteurs suivants : • au Sud (zone d’exploitation) modelage des zones d’extraction à la côte du terrain naturel à l’aide des stériles du site et des matériaux inertes extérieurs, puis régalage de terre végétale pour la reconstitution du sol agricole ; • au Nord (plate-forme de traitement) : remise en place de la terre végétale. Notons que dans le secteur du bassin de décantation et infiltration, après curage de celui-ci, des matériaux inertes seront utilisés pour le nivellement du terrain. De la terre végétale sera ensuite régalée ; • une pente moyenne de 0,5 % en direction du Sud sera Plan de l’état final (ENCEM) conservée pour la gestion des eaux de ruissellement.

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