Louis Fuzelier, Le Théâtre Et La Pratique Du Vaudeville : Établissement Et Jalons D’Analyse D’Un Corpus

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Louis Fuzelier, Le Théâtre Et La Pratique Du Vaudeville : Établissement Et Jalons D’Analyse D’Un Corpus Université de Nantes U.F.R. Lettres et langages École doctorale Société, Cultures, Échanges Louis Fuzelier, le théâtre et la pratique du vaudeville : établissement et jalons d’analyse d’un corpus Thèse de doctorat Discipline : Littérature française Présentée et soutenue publiquement le 20 octobre 2014 par Loïc Chahine sous la direction de Madame le Professeur Françoise Rubellin — tome i — jury : M. Olivier Bettens (Cossonay, Suisse) Mme Jan Clarke (Université de Durham, Royaume-Uni) Mme Roxane Martin (Université de Lorraine) M. Bertrand Porot (Université de Reims Champagne-Ardenne) Mme Françoise Rubellin (Université de Nantes) Et le rire au galop qui traverse la salle Emporte tout, Les chagrins, les soucis Et les peines. [...] On n’honore jamais que les gens qui sont tristes. Sois un paillasse, un pitre, un pantin — que t’importe ! Fais rire le public, dissipe son ennui, Et, s’il te méprise et t’oublie Sitôt qu’il a passé la porte, Va, laisse-le, ça ne fait rien, On se souvient Toujours si mal de ceux qui vous ont fait du bien ! Sacha Guitry, Debureau, dans Théâtre complet, Plon, 1973, t. III, p. 314–315. Remerciements En premier lieu, je remercie Françoise Rubellin. Ce n’est pas seulement qu’il faut le faire : je le fais de cœur parce que je conçois difficilement un doctorant plus embêtant que moi. Et pourtant, elle s’est montrée d’une patience et d’une compréhension sans pareille, et ce alors même que je m’attaquais à un auteur qu’elle aime particulièrement. Je la remercie aussi pour son indéfectible soutien au cours des pérégrinations et diverses altérations qu’a subies cette thèse, et jusqu’à la dernière heure avant d’envoyer le tout à l’imprimeur. Je remercie immensément Benoît de Cornulier. D’abord, pour les nombreux échanges que nous avons eus, pour l’aide qu’il m’a apportée ; il va sans dire que les chapitres où il est question de métrique lui doivent, sinon tout, du moins beaucoup. Ensuite, pour ses nombreux encouragements et son regard toujours très pertinent sur ce que je faisais ou du moins ce que j’essayais de faire. Enfin, parce qu’on croise peu de gens dont on dit « heureusement qu’il existe » ; Benoît fait partie de ceux-là. Je remercie Pauline Beaucé, qui a largement contribué à l’orientation finale de cette thèse, qui m’a souvent encouragé, et qui a bien voulu relire quelques chapitres et me faire de judicieuses remarques. Pour ses encouragements et ses contradictions, pour l’esprit des siècles et la pratique musicale, je remercie particulièrement Jean-Noël Laurenti. Pour le suivi qu’ils ont apporté pendant les quatre années qu’a duré l’élaboration de cette thèse, je remercie Dominique Quéro et Jean Garapon. Je dois des remerciements particuliers à ce dernier pour sa présence calme et apaisée — croiser Jean Garapon “à la fac” est toujours une bonne chose — et pour une petite phrase qu’il a dite lors d’une de nos conversations, que je n’ai pas notée, hélas, dans sa formulation exacte, mais dont la substance était : les éditions, c’est ce quireste. Pour leurs objections, lors du séminaire Jeunes Chercheurs du Centre de Musique Baroque de Versailles, qui m’ont engagé à développer l’argumentation de ce qui concerne l’étude du lien entre texte et musique, je remercie Laura Naudeix, Thomas Leconte, Benjamin Pintiaux ; je remercie éga- lement Anne-Madeleine Goulet de m’y avoir invité et de sa présence bienveillante et sympathique. De même, je remercie François Moureau dont la mine distante et peu convaincue à l’évocation de l’écriture crue de Fuzelier a jeté un salutaire doute dans mes idées à ce propos. Je remercie également Hélène Forgeot, qui a bien voulu, et dans des délais fort resserrés, relire et corriger le résumé en anglais qui figure au dos de cette thèse. Je remercie celles qui, comme Perrine Paquereau ou Sophie Rousseau, m’ont fourni leurs trans- criptions de pièces, point de départ à partir qui m’a souvent facilité l’établissement du texte, et particulièrement Nina Legout, qui a bien voulu me transmettre son travail sur Arlequin jouet des fées, sur Les Songes et sur Le Camp des amours. 6 Remerciements Je remercie aussi ceux, ou plutôt celles qui ont eu la gentillesse de relire certaines des pièces, Marie-Aude Blais, Charlotte Guichard et Fanny Prou. Je tiens aussi à remercier Charlotte pour son enthousiasme à vouloir lire toujours de nouvelles pièces : voilà, au moins, qui encourage à éditer ! J’ai eu, dans les dernières semaines, l’occasion d’échanger quelques idées avec Marie-Aude Blais et cela n’a assurément pas été sans influence sur certains passages de ce travail. Quant à Fanny Prou, je lui dois bien, comme à beaucoup de monde, un remerciement particulier ; la Marquise dit dans une de ces lettres : « nous avons ici une pluie continuelle ; je dis continuelle, car elle n’est interrompue que par des orages » ; je pense que bien des gens de mon entourage, et en particulier ceux qui, malheureusement pour eux, pouvaient comprendre à peu près ce que je faisais, auraient pu écrire à leurs correspondants que je les abreuvais de jérémiades continuelles qui n’étaient interrompues que par des énervements — d’ailleurs, qui sait, peut-être l’ont-ils fait. Je remercie aussi Blanche Dutreuil qui, depuis le début, a enduré lesdites jérémiades, mais a aussi participé à de nombreux échanges ; on pourrait presque dire que j’ai élaboré certains chapitres en les lui racontant par téléphone. Pour les nombreux échanges et tous les vaudevilles, airs et autres cantates chantés et joués en- semble, je remercie Maëlle Levacher. Si j’ai oublié de remercier quelqu’un, je m’en excuse, et si quelqu’un estime qu’il devrait être remercié et qu’il n’a pas trouvé son nom, il peut l’inscrire ici : Jeremercie ........................................................................ Anche vorrei ringraziare Floriana Notarangelo detta @flonot, per i sui tweets, per il suo blog Mangiare Ridere, per il caffè, per la pasta, e infatti per l’Italia. Introduction M. Flonflon — Je ne suis pas baron, mais je suis comte de Lanlère et marquis de Lanturelu. Louis Fuzelier¹. En 1922, Amédée Marandet, dans son étude sur les documents de Favart conservés à la Bibliothèque- Musée de l’Opéra de Paris, consacre un chapitre à Fuzelier et l’ouvre par ce constat : Paul Lacroix² disait de Fuzelier en 1843 : « Ce spirituel auteur qui a composé un si grand nombre de pièces pour les théâtres de la Foire et qui fut toujours éclipsé par son collaborateur Lesage est aujourd’hui à peine connu de nous. » Il y a soixante-dix ans que ces lignes ont été écrites et nous ne connaissons pas Fuzelier davantage. On a cependant publié, depuis cette époque, bien des volumes sur le théâtre de la Foire, mais aucun d’eux n’a consacré à l’écrivain un chapitre spécial. Fuzelier ne mérite pas un oubli aussi complet ; si la place qu’il doit occuper dans l’histoire du théâtre est modeste, du moins existe-t-elle réellement, et c’est mépriser un peu trop son talent et ses ouvrages que de se borner à citer son nom à propos d’un travail sur Lesage ou sur les spectacles forains³. Aujourd’hui encore, plus de quatre-vingt dix ans après l’ouvrage de Marandet, les études sur Fuzelier restent fragmentaires. Comme d’Orneval, mais avec une production cinq fois plus volumineuse, il continue de rester dans l’ombre de Le Sage. Pourtant, Fuzelier occupe une place de choix dans l’histoire du théâtre : reconnu comme l’un des auteurs les plus féconds du xviiie siècle⁴, sa carrière s’étend sur toute la première moitié du xviiie siècle, de 1701 (Thésée ou la défaite des Amazones) à 1749 (Le Carnaval du Parnasse), et il a écrit pour tous les théâtres parisiens ; il est par ailleurs le premier auteur dont le nom soit cité dans les Mémoires sur les spectacles de la Foire des frères Parfaict⁵. 1. La Rencontre des Opéras, sc. xi. 2. Catalogue Soleinne, 2e partie, p. 78. 3. Amédée Marandet, Manuscrits inédits de la famille Favart, de Fuzelier, de Pannard et de divers auteurs du xviiie siècle, Paris, Librairie théâtrale, 1922, p. 56. 4. Dictionnaire des journalistes : « l’on peut considérer sa production comme la plus féconde du siècle. » Accessible en ligne : http ://dictionnaire-journalistes.gazettes18e.fr/journaliste/321-louis-fuzelier. 5. MfP, t. I, p. 26 : « Thésée ou la Défaite des Amazones, pièce en trois actes, avec autant d’intermèdes qui composaient Les Amours de Tremblotin et de Marinette. Ce coup d’essai de M. Fuzelier, qui depuis nous a donné tant de pièces, attira tout Paris chez Bertrand. » 8 Introduction S’il faut signaler les travaux de David Trott⁶ et ceux de Françoise Rubellin⁷, si les vastes études récentes sur les débuts des théâtres forains⁸ ou sur la parodie dramatique d’opéra⁹ évoquent plus ou moins longuement le cas de Fuzelier, la grande « étude d’information générale¹⁰ » sur l’homme et son œuvre reste à faire, au point qu’en commençant notre travail, nous n’avions pas à notre disposition de liste fiable et détaillée de ses œuvres dramatiques. En incluant les collaborations, le Dictionnaire des théâtres de Paris donne, à l’article Fuzelier, 112 pièces ; Amédée Marandet en compte 162 ; David Trott parlait de 237 — chiffre qui n’est pas sans poser de problème car le regretté David Trott n’a pas laissé de liste ; sur le site césar, enfin, on compte 252 titres¹¹. La première tâche à laquelle nous nous sommes attelé a donc été de dresser cette liste, d’établir le corpus des œuvres dramatiques de Fuzelier, ce qui permettrait ensuite de dénombrer : combien de pièces ? combien seul ? en collaboration ? pour quels théâtres ? de quelles formes ? Com- bien nous sont parvenues ? combien sont perdues ? Nous prétendons apporter de nouvelles réponses 6.
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