SAINTE-MAURE DE TOURAINE De S.Maure, Marquis De Montausier; Gouverneur De Psaintonge, a Ir De France Et En Angounois, 16 65
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SAINTE-MAURE DE TOURAINE de S.Maure, Marquis de Montausier; Gouverneur de PSaintonge, a ir de France et en Angounois, 16 65. ensuite jl a été, gouverne'.dede Normandie, fut reçû Monseigneur Daufin.le Duc, et mort 1 7. Mai 1690. E. MONTROT SAINTE-MAURE DE TOURAINE C.L.D. DU MÊME AUTEUR Sainte-Maure de Touraine (monographie), Arrault Tours 1935. Prix Lhuillier 1938. La Préhistoire dans la région du Bec-des-Deux-Eaux. Confluent Vienne et Creuse. B.S.P.F. 1935. P. 111-129. La station paléolithique de Fontmore, commune de Vellèches (Vienne). B.S.P.F. 1937. P. 193-213. Le menhir de Trompe-Souris, commune de Chanceaux-lès-Loches. B.S.P.F. 1938. P. 480-488. Les saintes Maure et Britte en Touraine et dans le Beauvaisis. A.V.C. 1939. P. 145-166. La statue anthropomorphe de Pauvrelay. B.S.P.F. 1940. P. 153. Stations préhistoriques et monuments mégalithiques de la région de Sainte-Maure de Touraine. A.V.C. T. IV. P. 211-229. Le souterrain-refuge de la Morinière, commune de Saint-Epain (en collaboration avec le Comte de Rilly). A.V.C. T. IV. P. 382-385. Un gentilhomme campagnard de Touraine (Sainte-Maure). Le chevalier de Parigny. A.V.C. T. IV. P. 454-461. L'éperon barré des Deux-Manses (Sainte-Maure). A.V.C. T. IV. P. 462-466. L'ossuaire néolithique du Bec-des-Deux-Eaux. A.V.C. T. V. P. 99-108. L'éperon barré de Murat (Ferrière-Larcon). En collaboration avec Gérard Cordier AG.P. T. V. 56-60. Stations préhistoriques de la vallée de Courtineau. A.G.P. T. V. P. 61-65. Rouelles et fusaïoles. A.G.P. T. V. P. 72-77. Le Grand-Pressigny, l'une des capitales de la Préhistoire (en collaboration avec J.M. Rougé et A. Billault). Arrault Tours 1948. Sur la diffusion des silex préhistoriques du Grand-Pressigny. A.G.P. T. VII. P. 20-22. Les seigneurs de Sainte-Maure. A.V.C. Tome V. P. 28-44-93-98-138-148-182-197-228-239-280-292- 326-336. Inauguration du musée du Grand-Pressigny. A.G.P. T. VI. P. 4-18-19. Un centre fameux de la Préhistoire : Le Grand-Pressigny. T.F. n° 23. Une pierre-figure de la grotte de Gargantua à St-Rémy sur Creuse (Vienne). A.G.P. T. XI. P. 33-34. Un aventurier d'envergure : Pierre Coignard (Langeais). A.V.C. T .VI. P. 87-93. B.S.P.F. : Bulletin Société Préhistorique Française. A.V.C. : Amis du Vieux Chinon. T.F. : Tours France. A.G.P. : Amis du Grand-Pressigny. Cette réédition de l'ouvrage Sainte-Maure de Touraine paru chez Arrault et Cie à Tours en 1935 a été rendue possible grâce à la Ville de Sainte-Maure, à MM. Robert Guignard, maire, et Marc Desaché, ancien sénateur-maire ; au Syndicat d'Initiative de Sainte-Maure et à ses animateurs MM. le président Racoupeau et le doyen Pontonnier ; enfin à M. Pierre Leveel, président de la Société Archéologique de Touraine. E. M. AVANT-PROPOS La Touraine est, paraît-il, l'une des provinces les mieux étudiées, les plus connues, les plus célèbres et, cependant, combien de travaux il reste encore à faire ! ! ! « Le Jardin de France », expression due, dès le XV siècle, au florentin Francesco Florio, possède, en effet, et de juste aloi, un renom de célébrité dans l'Histoire et dans l'Art. Toutefois, cette Touraine dont on parle tant, dont on a vanté l'harmonieuse élégance, la grâce des vallées, la douceur du climat, ne s'arrêterait-elle point aux rives de la Loire, Touraine classique tant de fois décrite et si souvent parcourue ? Dans cette province, il est également des sites peu remarqués et des petites villes dont l'histoire est importante et qui ont, en un temps, joué un rôle, manifesté une époque et fixé quelques dates mémorables. En Touraine, Preuilly, Montrésor, Pressigny, n'ont-ils pas des évocateurs de terroir et des découvreurs de documents, et, depuis longtemps, la ville de Sainte-Maure de Touraine n'attend-elle pas son historien ? Le nom de Sainte-Maure est connu, il est vrai, des ménagères et des gastro- nomes car, à Paris comme à Tours, le Sainte-Maure est un fromage réputé et très estimé..., mais là s'arrête, pour « M. Tout-le-monde », la connaissance relative à Sainte-Maure ! De façon tout autre, ce pays est attirant. Les événements qui l'ont formé ou ceux qui s'y rattachent sont pour l'Histoire de la Touraine, parfois de premier ordre, vraiment. Jusqu'ici quelques lettrés s'étaient penchés, soit sur les registres d'état civil ou religieux, soit avaient jeté un regard aux Archives départementales et aux fonds de la Bibliothèque de Tours. Mais si quelqu'un pensait, peut-être, écrire l'histoire de Sainte-Maure, personne n'osait entreprendre ce travail. Heureusement, attiré vers la documentation locale et encouragé par ses premières recherches, M. Ernest Montrot n'a pas hésité à compulser les vieilles chroniques et à secouer la poussière des registres vétustes. Dans ses fouilles, il a trouvé les éléments d'une véritable histoire. Aux ruines du passé de Sainte-Maure, c'est là un monument qui s'élève. Il est formé de matériaux divers, tous solides, tous choisis. Le visage du passé s'y montre parfois un peu fané, mais bien réel, fixé en un texte documenté et par des images dont la Photogravure du Centre a su rendre tout l'intérêt. A l'heure où l'on s'efforce de voir clair dans le labyrinthe des idées et des faits d'autrefois, M. E. Montrot nous conduit à Sainte-Maure, à travers les âges, jusqu'à l'orée des temps contemporains. J.M. ROUGÉ (1935). En relisant l'avant-propos de Jacques-Marie Rougé, on se prend à penser qu'il ne faudrait rien y ajouter. Cette page écrite en 1935 par notre grand folkloriste, n'a rien perdu de son actualité. Le découvreur de la « Touraine inconnue » ne pouvait qu'applaudir à la sortie d'un livre comme celui-ci, après avoir aidé son auteur dans ses recherches à la Bibliothèque de Tours, et aussi sur le terrain. C'est là tout Jacques-Marie Rougé, avec sa bonhomie, son style de tous les jours, et l'amour filial qu'il portait à sa terre tourangelle. Je n'écris donc ces quelques mots que pour faire plaisir à mon collègue et ami Ernest Montrot, membre titulaire de la Société Archéologique ; il entra dans cette docte et amicale Compagnie le 28 février 1934 avec pour parrains le chanoine Guignard, le docteur Ranjard et le président Emile Roque ; il était alors, dit notre Bulletin, « chevalier de la Légion d'Honneur, directeur de l'école de Sainte-Maure de Touraine ». Ajoutons qu'héritier (en quelque sorte) des Rohan, il habitait et faisait classe au château... Aujourd'hui vieux maître à l'œil vif et au geste prompt, alerte (presque) comme à vingt ans, Ernest Montrot s'est jeté avec ardeur dans la seconde édition de son livre, brassant à nouveau une riche matière historique et y ajoutant d'utiles compléments. Car depuis 1935 il a coulé beaucoup d'eau sous les ponts de la Manse ; Sainte-Maure, de gros bourg rural, est devenue l'une des petites cités tourangelles les plus actives dans tous les domaines. Puisque Ernest Montrot s'y trouve « comme un poisson dans l'eau » parmi des amis dont beaucoup sont ses anciens élèves, il lui a été facile de montrer à la fin de ce bel ouvrage comment s'est réalisée la transformation de Sainte-Maure. Longue vie à l'auteur et plein succès à cette seconde édition, si utile et agréable. Pierre LEVEEL, Président de la Société Archéologique de Touraine. Vue générale vers le Couvent, l'Eglise et le Château. CHAPITRE I Sainte-Maure de Touraine La terre et les hommes Chef-lieu d'un canton de 10 000 habitants, arrondissement de Chinon, située à 34 km de Tours, 30 km de Chinon, 31 km de Loches, 35 km de Châtellerault, la commune de Sainte-Maure de Touraine, peuplée elle-même de 4 300 habi- tants, a vu sa population s'accroître de 200 habitants entre 1962 et 1976. Elle est limitée au sud par les communes de Maillé et de Draché, à l'ouest par la commune de Noyant-de-Touraine, au nord par les communes de Saint- Epain et de Sainte-Catherine-de-Fierbois, à l'est par les communes du Lou- roux, de Bossée et de Sepmes. Elle est arrosée par la Manse de Sainte-Maure (affluent de la Vienne) qui passe à Sainte-Maure, par la Manse de Mareille ou ruisseau de Souvres (affluent de la Manse de Sainte-Maure) qui arrose le pittoresque ravin de Courtineau, par les ruisseaux de Puchenin et de Prévoux (affluents de la Manse de Mareille), par la Manse de la Garnaudrie ou ruisseau de la Jugeraie qui prend sa source au gué de Pierre Lambert et se jette à Vauvert dans la Manse de Sainte-Maure. Autrefois, un petit ruisseau « La Louine » qui s'est creusé par endroits un lit très encaissé, bordait la ville vers l'Ouest. Venant de la forêt de Sainte-Maure il se jetait dans la Manse près du prieuré Saint-Mesmin. La forêt ayant été défrichée, le ruisseau s'est peu à peu desséché, quoique les sources, très faibles, existent encore. Il n'est plus qu'une « courance » servant d'égout à la ville. En plus des cours d'eau cités ci-dessus, la commune possède de nom- breuses sources dont les principales sont : 1° La fontaine de la Garnaudrie (altitude : 100 mètres.