t n e m e n n o

r Rapport i v n d’activité E ’ l e

d 2002 t e e m s i n a b r U ’ d

, e r u t c e t i h c r A ’ d l i e s n o C

SOMMAIRE

1-RAPPORT MORAL p1 Le PLU de Montpezat p26 9-LES ACTIVITÉS DU p57 Le PLU de p27 CENTRE DE Le PLU de p29 DOCUMENTATION 2-EN HOMMAGE À p3 JACQUES DESPAX L’ACCOMPAGNEMENT p31 DES POLITIQUES 10-LES ACTIONS p59 URBAINES 3-EN HOMMAGE À p5 CULTURELLES p31 MAURICE ALLEFRESDE Nuit du film 2002 p59 p33 Le développement local, p7 RN 86 p61 Bourg-Saint-Andéol p35 la géographie et les géographes PROGRAMMATION DES p37 p66 ESPACES PUBLICS 11-REVUE p37 DE PRESSE 4-COMPOSITION DE p39 L’ASSOCIATION p14 p41 Le conseil d’administration Le bureau p14 PROGRAMMATION DES p43 L’équipe technique p15 BÂTIMENTS PUBLICS Les membres adhérents p15 Saint-Martin-de-Valamas p43 p16 Maison du Parc à Thines p45 Lentillères p47 5-LES MISSIONS p48 DU CAUE p18 LES JURYS DE CONCOURS Évolutions des démarches et des méthodes p18 7-LE CONSEIL AUX p49 PARTICULIERS 6-L’AIDE Analyse de la mission sur les p49 trois dernières années À LA DÉCISION DES p19 COLLECTIVITÉS LOCA- Les permanences en 2002 p50 LES Les communes conseillées p19 p54 en 2002 8-LES ACTIONS EN MILIEU SCOLAIRE Intervention à p54 L’ACCOMPAGNEMENT p24 DES DOCUMENTS Montpezat-sous-Bauzon D’URBANISME Intervention dans les écoles p55 Colloque de p24 du Coiron Liste des communes conseillées p25 en 2002 pour un document d’urbanisme

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002

1-RAPPORT MORAL

L’exercice qui vient de se terminer efficace et nous retrouvons une marque une nouvelle étape dans l’é- situation financiére jamais atteinte. volution de nos activités. Les Je voudrais profiter de cette occasion changements du cadre réglementai- pour remercier toute l’équipe du re (loi SRU en particulier) ont amenés CAUE qui s’est constituée depuis que les municipalités élues en 2001 à j’ai l’honneur d’assurer la présidence redéfinir leurs objectifs de développe- autour de Patrick FIFRE, Patrice ment urbains et pour cela ont fait FLAMBEAUX et Agnès PEYSEL- appel en nombre au CAUE. LON…Aux membres du conseil Nous avions retenu ensemble des d’administration qui ont impulsé et dispositions pour faire face à ce animé tous ces changements depuis surcroît (momentané ?) d’activités. Le quelques années. J’adresse Conseil Général nous a accordé une également mais très sincères aide limitée à 2002 et 2003 pour remerciements à deux militants du financer ces tâches qui ne font pas développement durable qui nous ont parties de nos quatre missions de quittés dans cette période, Jacques base et nous avons mis en place un DESPAX et Maurice ALLEFRESDES. Le système de participation des collecti- souvenir de leur engagement reste vités. Les résultats font apparaître que pour nous tous un exemple à suivre. l’augmentation de cette activité coûte plus cher que ce qu’elle est Jean-Claude TOURNAYRE financée, c’est pourquoi le conseil Président du CAUE d’administration a décidé de vous proposer des mesures destinées à assurer l’équilibre du budget. Nous continuons d’assurer les perma- nences dans les communes et cette activité, gratuite pour les candidats constructeurs, est en augmentation. Suivant en cela les indications de notre conseil d’administration nous développons les actions pédago- giques, mais toujours en liaison avec nos actions sur le terrain. Les manifestations que nous avons organisées ou auxquelles nous avons contribué (nuit du cinéma) ont toutes été un grand succès. La gestion rigoureuse mise en place par le conseil d’administration de septembre dernier s’est montrée

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2- EN HOMMAGE À JACQUES DESPAX

Jacques DESPAX était vice-président l’Ardèche au congrès national des chargé des finances du CAUE depuis CAUE, se souviennent encore de le 22 mars 1999. À l’instar de ses l’attention qu’il portait aux débats et à engagements dans le monde la vie de ce mouvement. mutualiste ou dans celui de L’ensemble du conseil d’administra- l’éducation nationale, Jacques tion regrette vivement sa disparition DESPAX s’est impliqué dans la vie de et lui rend hommage. notre association avec un dynamisme et un enthousiasme sans pareil.

Toujours présent, même durant les périodes de crises, il a su, avec clairvoyance, impulser des orientations et opérer des choix clairs pour favoriser le rayonnement de la structure au-delà de toutes contingences partisanes. Fidèle à sa conception du service public, il a voulu donner au CAUE une image renouvelée d’un organisme tourné vers l’aide à la décision des collectivités du département.

Amoureux de la diversité des paysages de l’Ardèche, il a activement soutenu les réflexions et les actions développées dans ce domaine. Lorsque l’équipe technique oubliait de s’engager auprès des milieux scolaires, il savait avec détermination lui rappeler ses missions de base dont celle destinée à l’éducation à l’espace des plus jeunes. Avec intelligence et malice, il aimait susciter le débat entre nos différents partenaires afin de construire des projets de qualité. Nos plus jeunes salariés, désignés en avril 2000 pour représenter le CAUE de

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3- EN HOMMAGE À MAURICE ALLEFRESDE

Maurice ALLEFRESDE a été désigné, par le préfet de l’Ardèche, administrateur du CAUE en juin 1992. En qualité de géographe, aguerri aux questions de développe- ment local aujourd’hui durable, sa présence et son franc parlé ont tou- jours été appréciés par l’ensemble des membres du conseil d’adminis- tration et ont permis de guider les actions du CAUE. En marge des obé- diences disciplinaires de la géogra- phie, dénonçant le statisme de sa propre discipline, Maurice ALLEFRESDE a développé des approches instruites du paysage et a aidé le CAUE à se positionner et à retrouver, à l’échelle du département, une logique d’actions au service des territoires. Le texte présenté ci-après aborde la question de l’implication des géographes dans le développement qu’on appelait à l’é- poque local, désormais durable. Nous tenons à lui rendre hommage .

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3- EN HOMMAGE À MAURICE ALLEFRESDE

LE DÉVELOPPEMENT LOCAL, LA GÉOGRAPHIE ET LES GÉOGRAPHES

La géographie, en , a-t-elle des géographes dans le développe- telles actions ? Et que reste-t-il à faire été, est-elle, pourrait-elle être, une ment local, c'est reprendre une fois désormais pour des géographes qui discipline-clé, pour le développement encore la parabole de la bouteille (à entendent participer en tant que tels en général, et pour le développe- moitié vide ou pleine). au processus de développement ment local en particulier ? Les local ? géographes ont-ils été, sont-ils, pour- - Pour la majorité des géographes, raient-ils être, devraient-ils être, des l'implication es qualité dans une 1.ENTRE GÉOGRAPHIE, protagonistes actifs du développe- opération de développement sur le GÉOGRAPHES ET ment à l'échelle locale ? La question terrain est une démarche à laquelle DÉVELOPPENIENT LOCAL, est indiscutablement une question ils se refusent, qu'ils n'ont jamais LE PLUS d'actualité, parce que le thème du souhaitée, ou qu'ils n'ont jamais eu SOUVENT UN CONSTAT DE développement l'est, en France et l'occasion de se voir proposer. CARENCE : ailleurs. - Pourquoi tant de géographes ont-ils Beaucoup de géographes en Si la question peut-être posée en ces peu investi dans la pratique du déve- conviennent, même si le ton termes, c'est que l'implication de la loppement local ou régional ? diffère de l’un à l’autre : géographie et celle des géographes Pourquoi la qualification que confère, dans le développement local ne vont comme tout savoir, le savoir géogra- Désabusé : " la réflexion des géogra- pas de soi. Notre interrogation n'est phique ne s'est-elle pas plus souvent phes français sur les problèmes de en fait qu'un aspect d'un vieux débat appliquée à. l'intervention profession- développement est assez faible " qui, bien évidemment, ne se règlera nelle en appui au développement pas de sitôt. Entre géographes local ? Naïf : " les géographes doivent surtout observateurs du change- réfléchir sur leur métier, sur leur rôle ment spatial et social, et géographes - Faut-il tenir seulement pour une individuel et collectif au sein de la surtout acteurs de la transformation malicieuse boutade l'aveu de l'un des société (C'est donc qu'ils ne le des territoires et des sociétés, la nôtres selon lequel "l'utilité, ça c'est feraient pas, ni ne l'auraient pas distance est bien plus décisive une question que je ne me suis pas encore fait ? ... ) qu'entre géographie physique , géo- posée"... graphie humaine et géographie Professoral : "les géographes régionale. - Pourquoi, à l'inverse, une partie des universitaires ont été amenés à géographes et de la géographie se penser que c'étaient seulement les Il ne saurait s'agir ici, pourtant, de sont-ils clairement placés dans une recherches désintéressées qui juger les uns et les autres. Car non attitude de participation au dévelop- relevaient vraiment de la science"... seulement la géographie et les pement, en s'associant, sur le terrain, géographes n'ont pas, et de loin, la à la mise en oeuvre d'opérations de Perspicace et amer : "les géographes même fonction selon les pays, mais, développement, à leur préparation, à classiques, en s'en tenant à la compte tenu des questions de leur programmation, à leur description de la région ne l'ont personnalité, de tempérament, ou de réalisation, se comportant en cela en guère "expérimentée" du dedans, ne hasard dans l'existence, il y a presque agents de développement ? Quand l'ont pas "vécue"... . Pour s'être autant de géographes différents les ils l'ont fait, comment l'ont-ils fait ? contraints à ce qu'ils considéraient uns des autres qu'il n'y a d'individus Quels sont les degrés possibles de comme l'analyse "objective", faite à ayant opté pour cette discipline. l'implication ? Quel est l'apport partir de critères et d'indicateurs Évaluer le rôle de la géographie et spécifique de la géographie dans de sans vie, ils se sont exclus du débat

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LE DÉVELOPPEMENT LOCAL, LA GÉOGRAPHIE ET LES GÉOGRAPHES

régional. Ils n'ont même pas pu Une géographie notariale. L'autre leur discipline à énoncer les change- participer en temps voulu au grand raison, non moins évidente, tient au ments souhaitables et les moyens mouvement d'identification et de fait que cette géographie-là n'est correspondants à l'appui de leur ana- délimitation des régions. La plupart qu'une discipline d'étude des lyse de situation. ("Diagnostic avec d'entre eux en tout cas". signes, c’est-à-dire de ce qu'a déjà ordonnance"). produit la transformation sociale ou Un autre géographe parle de notre spatiale : Cette géographie-là limite La géographie fait alors un pas vers métier "géographie scolastique son champ d'action à l'aval des chan- l'action de développement par le indifférente au quotidien". gements. En ce sens, si son infirmité biais de l'expertise. En géographie, Et pour finir, cette chute : "il continue mineure est de ne produire que des ce début d'ouverture vers l'applica- d'exister, voire de prospérer, dans les diagnostics périmés aussitôt que tion pratique de la discipline aurait universités, dans les écoles primaires publiés, son incapacité majeure est dû, semble-t-il, s'opérer sous les plus et secondaires, une géographie de ne pas pouvoir contribuer à anti- heureux auspices : L'expertise est en molle, insensible à l'agitation de son ciper, à imaginer, programmer et effet valorisante pour la discipline, et aile marchante" ... Elle l'est aussi à réaliser (avec d'autres) les évolutions gratifiante pour le géographe qui, es l'activité du milieu ambiant. souhaitables qui définissent qualité, est sollicitée au nom de son précisément ce qu'on appelle le savoir reconnu. L'expertise s’accom- Cette géographie "classique" apparaît développement. mode bien, par ailleurs, de l'indivi- donc comme étant la plus éloignée dualisme et de la spécialisation pour de toute implication dans le dévelop- -2. GÉOGRAPHIE, lesquels la plupart des géographes pement. Elle se borne, au pire, à GÉOGRAPHES ET ont longtemps manifesté une belle décrire, inventorier, classer, élaborer DÉVELOPPEMENT LOCAL, propension. des "typologies", au mieux, elle avan- UN PAS EN AVANT : ce des éléments d'interprétation et LA TENTATION DE L'EXPER- D'où vient alors que dans les années vise à la "connaissance instruite" des TISE ET SES LIMITES. qui suivirent la dernière guerre, le paysages et des sociétés. Sa finalité climat dans lesquels se joua la desti- est de s'enseigner pour se reproduire. Or, s'agissant de participer au déve- née de cette nouvelle géographie Bien plus que la thèse, le produit-test loppement quand on est géographe, d'expertise fut empoisonné par l'am- de cette conception de la géogra- "s'abstenir, c'est encore prendre parti" biguïté du discours, le trompe-l’œil, le phie c'est l'épreuve d'agrégation qui comme c'est le cas en politique. C'est débat de casuistique, la chicane, consiste à pourvoir cette géographie laisser à d'autres le soin et le pouvoir dont la seule finalité semblait être de en servants. La pureté de l'objet et la de faire le développement à notre savoir si la géographie méritait d'être rigueur des règles procèdent ici place, voire contre nous. qualifiée désormais d’”appliquée", d'une logique d'intégrisme. " L'abstention au niveau de l'action, ou d"'applicable", d"'active" ou de et le refuge dans la critique a "volontaire" ou de "dynamique"... Entre cette géographie-là et le déve- posteriori, sont une manière de Ce débat, certes, appartient à l'histoi- loppement local il y a incompatibilité renoncement", comme le reconnaît re : Une fois de plus la "rénovation" pour cette simple raison qu'elle l'un des nôtres. s'épuisa et se neutralisa dans un com- entend rester au stade d'un bat des chefs, et l'on crut pouvoir "diagnostic sans ordonnance", Cette constatation d'évidence a sortir de l'impasse et faire la trêve en c’est-à-dire d'un état des lieux non conduit certains géographes à énonçant cette petite lâcheté : assorti de prescriptions ou d'actions : affirmer et à démontrer la capacité de « La géographie peut être à la

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LE DÉVELOPPEMENT LOCAL, LA GÉOGRAPHIE ET LES GÉOGRAPHES

rigueur applicable, mais elle ne pirouettes verbales : La géographie, Il faut cependant porter au crédit des saurait être appliquée que par d'aut- dit-on encore, est "une science utile opérations d'expertise, auxquelles res que le géographe, celui-ci, à la sinon directement applicable". Ou des géographes ont été conviés, le différence du politique n'ayant pas le bien "On peut définir notre tâche fait d'avoir aiguisé le regard de la dis- pouvoir de décision. » « Le géogra- comme une préparation à une géo- cipline sur le monde en stimulant son phe n'est pas le Prince ... Au mieux il graphie active, mais ne vaudrait-il pas acuité critique. La fonction cri- peut être l'un de ses conseillers. » "Le mieux dire que, pour faire une bonne tique des géographes, officiellement géographe n'est pas celui qui décide géographie, il faut des géographes sollicitée ou non, a eu l'occasion de d'une stratégie car il n'est pas le chef actifs c'est-à-dire vivant leur temps et s'appliquer de plus en plus à l'évalua- d'Etat ou le chef de guerre." Cette dans le temps..." Un autre collègue tion des changements s'opérant sur incroyable confusion dans l'analyse se tire de la difficulté en disant que l'espace et dans la société, au fur et à des niveaux du pouvoir (comme si " le mot géographie suivi d'un adjec- mesure que progressait la connais- tout le pouvoir résidait dans le tif c'est justement ce qu'il faut sance qu'on pouvait avoir de ces "prince", le "chef d'Etat" ou le "chef refuser."..Et l'on en vient à donner, du transformations, et que s’affirmaient de guerre") a considérablement com- rôle désormais dévolu au géogra- les possibilités de débat démocra- promis l'envol que la géographie phe, une définition aussi nouée et tique sur les politiques d’”aménage- paraissait vouloir prendre. À cet ava- alambiquée que celle-ci "le rôle du ment". tar dommageable est lié le désenga- géographe est de rendre compte de gement manifeste et durable de l'enchevêtrement spatial de différen- L'analyse critique des propositions, - notre discipline par rapport à la tes catégories de phénomènes et de ou des décisions-, d'aménagement pratique du développement et, dans mouvements d'envergure diverse sur ne comporte pas qu'une dimension la place ainsi laissée libre, l'interven- des territoires d'inégale ampleur, de économique, ni même seulement tion de disciplines de substitution qui façon à ce que les entreprises humai- une dimension sociale. L'analyse de se sont découvert une capacité à nes puissent y être menées ou orga- la multiplicité et de la conjugaison traiter de la dimension spatiale des nisées plus efficacement " des effets induits par une décision phénomènes : urbanisme, architectu- Ainsi, même quand elle s'est avancée d'aménagement implique nécessaire- re, économie industrielle, économie sur le terrain concret de l'expertise ou ment une approche territoriale et rurale... du conseil, la géographie se mutile l'examen critique des impacts sur un Aujourd'hui encore, le positionne- encore et les géographes assignent espace et sur la société qui y vit. Le ment de la géographie et des géo- des limites à leur action, au nom recours à la géographie et à la graphes par rapport aux opérations d'une prétendue nécessité de fonction critique des géographes en de développement territorial est per- division des tâches, et d'un devrait découler tout naturellement, turbé, en France et dans le Tiers partage tabou entre le technique et en particulier quand des décisions Monde, par les relents des querelles le politique. Comme si le développe- d'aménagement compromettent ou pseudo idéologiques qui ont pen- ment territorial auquel le géographe contrarient le développement territo- dant près de vingt ans agité notre peut collaborer avec bonheur ne rial. corporation. (voir par exemple le consistait pas, précisément, à recon- débat sur "le devoir d'ingérence"), naître et à donner le pouvoir de faire De la critique à la proposition alter- à ceux qui ont capacité théorique et native, le passage paraîtrait devoir On continue à ruser avec pratique de faire, y compris quand, s'opérer logiquement : Et si, poussant l'expression d'un malaise ou avec la de temps à autre, cela doit s'opérer plus avant le déroulement d'une difficulté de prendre parti. On s'en dans la conflictualité. démarche d'intervention amorcée tire par des contorsions ou des par l'expertise, le géographe en

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LE DÉVELOPPEMENT LOCAL, LA GÉOGRAPHIE ET LES GÉOGRAPHES

venait à engager son savoir, son résultats tangibles" ? la politique contractuelle des savoir-faire, et sa responsabilité Et cet autre encore : La perspective Contrats de Pays, Chartes jusque dans l'action ? Et si, selon la de l'action "place le géographe en Intercommunales d'Aménagement et célèbre formule, non content position de jugement et prépare de Développement, Initiatives locales d"'expliquer " le monde et de le donc sa sortie de la prétendue neu- pour l'Emploi, etc...etc ... et, plus "juger", il entreprenait avec d'autres tralité scientifique". généralement, la montée de la de "le changer" ? revendication de collectivités claire- 3. 1 : Le "passage à l’acte" du géo- ment territorialisées et identifiées par 3. LE GÉOGRAPHE "MILITANT DU graphe qui s’investit dans le dévelop- leur rapport à un lieu spécifique TERRITOIRE". pement local résulte en partie d'élé- (Corse, Bretagne, minorités ments fortuits et comporte souvent régionales) ; Quelques géographes pourraient une part de hasard et de chance. - enfin opportunités offertes en terme faire leur, aujourd'hui, cette formule d'action territoriale par l'amorce de la inventée par d'autres, pour qualifier L'accès à une fonction élective décentralisation administrative. leur engagement et celui de leur dis- (maire, conseiller général ou régio- cipline hors de la "cité savante", dans nal, député ... ) en est peut-être un L'engagement des quelques la pratique même du développement élément facilitateur mais cette condi- géographes qui ont saisi ces oppor- territorial. Leur géographie ne consis- tion, à l'examen, n'apparaît ni néces- tunités ne s'apparente en rien à la te alors pas seulement à "penser le saire, ni suffisante. Les géographes démarche romantique d'une "géo- territoire" mais à participer à sa trans- qui sont devenus "militants du graphie aux pieds nus". Marqué de formation raisonnée et concertée, à territoire" c'est-à-dire acteurs du déve- beaucoup d'opportunisme, il ne agir sur lui à partir d'une connaissan- loppement territorial ont obéi à représente pas, pour autant, une ce qu'on a acquise de lui. quelques motivations simples : Désir recherche de facilité. Il faut enfin sou- de sortir d'une pratique académique ligner que cet engagement s'inscrit La proposition par laquelle on a de pure reproduction du système, ou dans la filiation de la géographie, voulu définir l'objet de la géogra- d'enrichir et de renouveler cette pra- dans la fidélité à cette discipline, et phie, à savoir "penser l'espace pour tique en l'ouvrant sur l'extérieur ; non en rupture ou en sécession avec agir plus efficacement " peut aussi être renversée pour définir la exploiter mieux la fonction critique elle. géographie appliquée au développe- de la discipline et s'appuyer sur elle ment, dont l'objet devient "agir plus pour gagner à l'idée du changement 3.2. Les formes concrètes qu'a pu efficacement et, pour cela, savoir un public toujours plus large, débor- prendre cet engagement dans penser l'espace"...En somme une dant le cadre du seul public universi- l'action locale sont relativement diver- géographie qui soit à la fois une taire ; utiliser en France, l'occasion ses et l’on ne saurait ici les énumérer discipline dérivant dans l'action et de historique offerte par l'apparition de toutes. On pourrait, à titre d'exem- l'action. nouveaux modes d'action sur le ter- ples, en indiquer trois types : rain, à savoir : L'un des nôtres ne dit-il pas, très - La participation des géographes à opportunément, que "la légitimité - L'immense opportunité ouverte par l'élaboration, à la réalisation, et au épistémologique d'un savoir se la formation continue des adultes, contrôle de suivi de projets locaux de fonde, non pas dans un cadre aca- après 1971 ; développement. Au sein d'une équi- démique, fut-il scientifique, mais sur - la montée en puissance du "local" pe multidisciplinaire, le géographe des pratiques sociales assorties de inscrite dans le Mouvement des Pays, occupe une fonction permanente,

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LE DÉVELOPPEMENT LOCAL, LA GÉOGRAPHIE ET LES GÉOGRAPHES

non limitée à l'expertise : il élucide les de Lyon 11, le C.E.F.R.A (Centre rôle déterminant à jouer dans rapports entre projet de développe- d'Etudes et de Formation Rurales l'élaboration de nouveaux critères ment et ressources locales, il aide à Appliquées) d'évaluation du développement et l'élaboration de méthodologies pour Dans la perspective du développe- dans la définition de leurs modes l'explicitation des besoins, pour le ment local, les géographes ont aussi d'emploi, ne serait-ce que pour per- maniement de la statistique démo- qualité à participer à la formation mettre enfin la mesure des effets graphique ou économique, pour la des agents locaux de développe- autres qu'économiques et de court figuration cartographique. Il aide à la ment, des Élus locaux, et à la sensibi- terme induits par le développement mise en synergie de chantiers de lisation aux aspects territoriaux du comparativement à la croissance. développement similaires ou développement des personnels de complémentaires ... etc... l'éducation initiale ou de la formation 4. QUELQUES ASPECTS DE L'APPORT professionnelle. (Conseillers en DES GÉOGRAPHES ET DE LA - La participation de géographes à Formation continue des GRETA, GÉOGRAPHIE À LA PROBLÉMATIQUE toutes les tâches de formation, de Conseillers agricoles, Agents DU DÉVELOPPEMENT LOCAL. sensibilisation, d'initiation, de "cons- Techniques des Métiers, etc). cientisation" qui préparent ou accom- Le géographe a-t-il, de par sa pagnent le développement local, La valorisation théorique et métho- formation et son expérience, un aussi bien dans l'Université que sur le dologique, par le géographe, de sa apport spécifique à fournir au terrain : Dans l'Université, il s'agit de pratique de terrain dans une action processus de développement, et si l'organisation des "filières" préparatoi- de développement fait partie de son oui dans quels domaines précis ? res non seulement à 1"'aménage- engagement. Déjà la contribution de Que lui appartient-il de traiter spécia- ment" mais au développement. géographes à l'élaboration de théo- lement dans l'action locale ? (DEA, DESS, MST ... ). Hors de ries du développement territorial ou l'Université, à l'intention du public à l'étude des dispositifs propres à en 4. 1. La participation de quelques concerné par le développement assurer la mise en œuvre, concourt à géographes à l'élaboration de projets local, il s'agit de formations autres renouveler la pensée et la pratique locaux a déjà permis d'alimenter une que professionnelles et qui sont dés- du développement et de la formation réflexion sur ce qu'est le "développe- ormais désignées par le vocable qui lui est associée. Mais il reste beau- ment" (et sur ce qui ne l'est pas). La "Formation-Développement", dont coup à faire encore en la matière. géographie vouée aux actions l'objectif est de doter individuelle- L'approche territoriale du développe- territoriales a contribué à l'explicita- ment et collectivement les membres ment, soigneusement démarquée de tion des concepts relatifs au dévelop- d'une collectivité territoriale, rurale l'approche économiciste qui a pement, et aidé à. lever de graves ou urbaine, de toutes les qualifica- jusqu'ici prévalu, manque encore ambiguïtés de vocabulaire. Ce sont tions (autres que simplement profes- d'outils. Est-on suffisamment cons- des géographes qui ont contribué à. sionnelles) que requiert le développe- cient, par exemple, de notre infirmité souligner l'erreur qui se commettait à ment. Une illustration exacte de ce à évaluer une action de développe- confondre développement et crois- type de formation a été fournie dans ment, à en mesurer tous les effets, sance, développement et aménage- le cadre d'un programme appliqué faute de pouvoir disposer d'une bat- ment. Ce sont eux qui ont aidé à. entre 1976 et 1981 à l'ensemble de terie d'indicateurs adaptés, distincts révéler des cas de croissance non la population rurale du département de ceux par lesquels, jusqu'ici, nous accompagnés de développement, et de l'Ardèche, sous l'égide d'une avons mesuré des effets de croissan- qui ont montré qu'en cas de crois- Association créée au sein du départe- ce ? Aux côtés d'autres scientifiques sance "appauvrissante", il y a antago- ment de Géographie de l'Université et praticiens, les géographes ont un nisme radical entre croissance et

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LE DÉVELOPPEMENT LOCAL, LA GÉOGRAPHIE ET LES GÉOGRAPHES

développement. Ce sont aussi des mieux que l'aide humanitaire, tout régime politique ne saurait prétendre géographes qui ont montré que la comme le Tiers Monde. Les inégalités constituer un modèle infaillible, donc mise en place d'équipements et d'in- territoriales, les disparités spatiales ne qu'il n'y a en ce domaine que des frastructures censés avoir un effet se gèrent pas, elles se suppriment, et stratégies géographiquement diffé- structurant sur le territoire, - par quoi le moyen en est le développement renciées. se définit l’"aménagement” - ne suffi- local. sait pas, dans bien des cas, à assurer 4.4. La définition du périmètre géo- le développement des zones et des Un autre leurre que les géographes - graphique pertinent pour la mise en sociétés concernées. Certains en particulier ruraux - se devraient de oeuvre de ces stratégies locales de géographes ont pu en plaisanter, dénoncer : c'est le mirage d'un déve- développement offre au géographe parlant, fort à propos, non loppement de nos zones rurales les un nouveau motif d'intervention. d’aménagement du territoire plus déprimées, par le moyen de leur Quelle est la superficie du territoire la mais de "déménagement du intégration à toute force dans notre mieux adaptée aux exigences du territoire". L'aménagement, comme modèle économique dominant, l'é- développement local ? Quelles en la croissance économique n'est, au conomie de marché. Comment ima- sont les limites idéales (naturelles, mieux, qu'un moyen du développe- giner en effet que ces zones puissent administratives, de sentiment d'ap- ment territorial, celui-ci comportant être aujourd'hui sauvées par un partenance, ou autres ... )? Quelle est autant de paramètres qualitatifs que système auquel elles doivent la nature de cet espace : un territoire d'indicateurs quantifiables. précisément d'être marginalisées ? homogène, ou composite ? Ne faut- C'est aussi aux géographes de pro- il pas dans la plupart des cas, 4.2. Un autre apport spécifique des clamer que le prétendu "sous-déve- distinguer soigneusement un "espa- géographes au débat sur le dévelop- loppement" de ces zones n'est pas ce de gestion" administrative (com- pement local a été de souligner qu'a une fatalité irréversible, et qu'il mune, canton, arrondissement, côté de situations de marginalité convient, pour y assurer la relance du département...), et "l'espace de pro- sociale et de précarité individuelle développement d'imaginer des for- grammation" du développement existaient des situations de marginali- mules et des itinéraires largement local, qui est un espace de perspecti- té et précarit territoriales affectant des alternatifs et inédits par rapport au ve. ("les limites administratives entra- collectivités entières, et qu'il conve- modèle dont nous disposons. vent de manière souvent très nait de les traiter au même titre que contraignante l'impulsion et la coor- l'exclusion sociale à laquelle s'ap- 4.3. À cette démarche, les dination des actions d'aménage- plique le R.M.I. (Revenu Minimum géographes devraient être naturelle- ment" M.C.Maurel). Au surplus c'est d’Insertion) ment enclins ; car qui mieux que le au géographe de dire que le déve- géographe peut dire que ce qui loppement local étant une dyna- À cet égard, n'est-il pas vrai caractérise d'abord les milieux phy- mique, il ne peut de ce fait que s'ins- qu'il appartient aussi au géographe siques et humains à. l'échelle du crire dans des limites changeantes, de souligner l'inanité de politiques monde ou d'un pays c'est leur extrê- appelées à évoluer dans le temps. qui, sous couvert de meilleures distri- me diversité, donc la variété, des butions, et de " partage " enten- modes de développement à préconi- Il nous appartient aussi, dans ce draient résoudre par l'assistance et ser ? La grande leçon de la géogra- domaine, de poser la très importante par la subvention la question de nos phie, en termes de développement, question qui est au cœur du débat disparités territoriales et du retard de c'est qu'il ne saurait y avoir de modè- sur le développement local, à savoir développement de certaines de le de référence, et qu'aucun état, la question de la relation de l'échelon nos régions ? Celles-ci méritent aucun système économique, aucun local aux échelles territoriales de plus

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 12 3- EN HOMMAGE À MAURICE ALLEFRESDE

LE DÉVELOPPEMENT LOCAL, LA GÉOGRAPHIE ET LES GÉOGRAPHES

grand gabarit. C'est tout le problème œuvre, cette aventure est engagée. de la dialectique "endogène"/"exogè- L'enjeu est considérable, infiniment ne" dans la mise en oeuvre du plus large que celui de l'aménage- développement local, problématique ment : C'est toute la question de la à laquelle la géographie est préparée démocratie locale et de l'autorégéné- depuis longtemps, ce qui explique ration des collectivités locales qui est combien précieuse peut être la mise en jeu. en garde du géographe contre la confusion entre " développement Les géographes ont fait une entrée endogène" et "autarcie" que sont discrète dans cette aventure de notre tentés de faire certains acteurs zélés temps. Ils y ont été parfois bien du développement local. admis, parfois moins bien. Ils y ont parfois été encouragés, parfois dis- 4.5 Enfin le rôle du géographe deve- suadés par les leurs. Mais quand on nu militant du développement local analyse ce que pourrait être leur consiste parfois à appliquer son juge- contribution spécifique à. cette édifi- ment critique au concept même de cation des territoires, on se prend à "local", pour opérer quand elles s'im- souhaiter ardemment qu'ils n'y soient posent, de salubres remises en ques- désormais pas absents. tion, et refroidir les enthousiasmes Il ne s'agit pas, en la circonstance, de des prosélytes du "tout local". La se comporter en experts ou en juges. géographie aide à distinguer là où le Le géographe, aux côtés d'autres développement est possible de là où acteurs doit, dans cette entreprise il ne l'est pas ou ne l'est plus, faute de collective transgresser le statut que lui ressource humaine suffisante et d'ap- donne sa seule fonction profession- titude à concevoir un projet collectif. nelle : Membre de la collectivité, En d'autres circonstances, l'apport du citoyen parmi d'autres, il se doit de se géographe consiste à déceler les comporter autrement qu'en simple myopies localistes, les jeux de producteur de savoir, ou qu'en sim- pouvoir du "microcosme", aussi ple vecteur de connaissances qu'on pervers parfois pour le développe- serait porté à croire d'autant plus ment local que ceux du "macrocos- "nobles" qu'elles seraient sans prise me". Militant du territoire, le géogra- sur l'évolution du monde. phe ne saurait être pour autant, dans son engagement, ni un incondition- Maurice ALLEFRESDE nel du localisme, ni le fantassin de Octobre 1989, confirmé : avril 2002. toutes les batailles de clocher.

Conclusion.

L'aventure du développement local, celle qui vise à le faire reconnaître, à le légitimer, et à ce que lui soient fournis les moyens de sa mise en

13 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 4- COMPOSITION DE L’ASSOCIATION

CONSEIL D’ADMINISTRATION

4 représentants de l’Etat Suppléants commerce et d’industrie d’Aubenas M.le directeur départemental de Mme MONTMARD, architecte M.Le Président de la Chambre des l’agriculture et de la Forêt pour l’Ordre des architectes notaires M. BURBAN M. PELAPRAT, architecte pour le M.Le Président de la Chambre des M.le directeur départemental de Syndicat Départemental des architectes métiers l’équipement M.Le Président de la Chambre M. PFEIFFER d’agriculture M.le chef du service départemental 2 Personnes qualifiées dans Mme SAINT-CRIQ, représentant de l’architecture les domaines de l’Urbanisme l’Association des Maires de l’Ardèche, M. DURING et de l’Environnement choi- Maire de M. l’inspecteur d’académie sies par le Préfet M. TRAN, Président de l’Ecole M. BENARD M. LANDEL, maître de conférence d’Architecture de Lyon M. ALLEFRESDE, Géographe

6 représentants des col- 6 Membres élus au scrutin lectivités locales désignés secret par l’Assemblée par le Conseil Général en Générale pour 3 ans 2001 Mme ROBERT, adjointe à la mairie M. BRUCHET, conseiller général, de St Romain-de-Lerps maire de M. DESPAX, maire de Dunière-sur- M. CONSTANT, conseiller général Eyerieux M. DUBAY, conseiller général, M. DAUDEL, adjoint au maire de Maire d’Alboussière Bourg-Saint-Andéol M. GAILLARD, conseiller général M. DOUILLET, Président du CAL 07, M. GROS, conseiller général, maire M. GRENIER, maire de St Marcel- de les-, M. TOURNAYRE, conseiller général M. MANGEANT, directeur du CDT,

4 Représentants des pro- 1 Représentant élu par fessions concernées, dési- l’ensemble du personnel gnés par le Préfet. du CAUE siégeant avec M. DUNOGIER, représentant la voix consultative : Chambre des géomètres experts Mlle TREIBER, paysagiste Mme ARNICHAND, représentant l’Ordre des architectes M. DUCHAMP, représentant le Les membres associés, Syndicat départemental des architec- siégeant avec voix consul- tes de l’Ardèche tative M. CORTIAL, représentant de M.Le Président de la Chambre de l’Union départementale des syndicats commerce et d’industrie d’Annonay des maîtres artisans de l’Ardèche M.Le Président de la Chambre de

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 14 4- COMPOSITION DE L’ASSOCIATION

LE BUREAU ET L’ÉQUIPE DU CAUE DE L’ARDÈCHE

LE BUREAU L’ÉQUIPE DU CAUE Président : Directeur : M. TOURNAYRE, conseiller général M. FIFRE, urbaniste - géographe

Vice-Président : Responsable d’études : M. GAILLARD, conseiller général M. FLAMBEAUX, architecte M. DESPAX, chargé des finances Chargé de mission : Secrétaire : M. BOUSQUET, architecte Mme ROBERT, adjointe à la mairie de St Romain-de-Lerps Chargés d’études : Mlle TREIBER, paysagiste Membres : Mme MAGNIEZ, environnementaliste Mme SAINT-CRIQ, représentant M. ROBERT, environnementaliste l’Association des Maires de l’Ardèche, Maire de Soyons Infographie : M. ALLEFRESDE, Géographe M. MARTIN, plasticien M. DUNOGIER, représentant la Chambre des géomètres experts Documentation : M. DUCHAMP, représentant le Mlle GAMER Syndicat départemental des architectes Mme ARNICHAND, représentant Secrétaire-comptable : l’Ordre des architectes Mme PEYSSELON

STAGIAIRES INTÉGRÉS À L’ÉQUIPE EN 2002

Mlle COTIER, élève urbaniste Mlle PALJKOVIC, élève ingénieur paysage Mlle CHAPULLIOT, élève urbaniste M. SAUZON, élève urbaniste M. GRIMAUD, élève architecte M. JEOFFROY, élève ingénieur M. CARRÈRE, élève juriste

15 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 4- COMPOSITION DE L’ASSOCIATION

MEMBRES ADHÉRENTS DU CAUE

LES PARTICULIERS LES COMMUNES 47-LAFARRE ADHÉRENTS ADHÉRENTES 48-LAGORCE (Carte n°2) 49-LALEVADE-D’ARDÈCHE M.BAROLLE 50- M.BRENDLE 1- 51- M.LAROCHE 2- 52- Mlle MORFIN 3- 53-LAVILLEDIEU M.PERENON 4-ALBA-LA-ROMAINE 54- M.PLUMECOCQ 5-ALBOUSSIERE 55-LE MONESTIER 6- 56-LEMPS 7-ANTRAIGUES-SUR-VOLANE 57-LENTILLERES LES PROFESSIONELS 8- 58- ADHÉRENTS 9- 59-LOUBARESSE 10-ARRAS-SUR-RHÔNE 60-LUSSAS AILANTE PAYSAGE bureau d’études 11- 61- ALPHA imprimeur 12-AUBENAS 62-MARS C.BERTIER SARL d’architecte 13- 63-MAYRES M.CHAMBON architecte 14- 64-MEYRAS M.CUCHE architecte 15- 65- M.DHENNIN architecte 16-BEAUMONT 66-MONTPEZAT-SOUS-BAUZON M.GAGLIONE architecte 17-BERRIAS & CASTELJAU 67-NOZIÈRES Mme GAGLIONE paysagiste 18-BORNE 68-PONT-DE- M.MARTEL architecte 19-BOUCIEU-LE-ROI 69- Mme MERIAU urbaniste 20-BOURG-SAINT-ANDÉOL 70-PRUNET M.PELAPRAT architecte 21-CHAMPAGNE 71- M.RAVEREAU architecte 22-CHAMPIS 72-ROCLES M.REVERDI architecte 23- 73- 24-CHARMES-SUR-RHÔNE 74-ROSIÈRES 25- 75- LES COMMUNAUTÉS DE 26-CHOMERAC 76- COMMUNES ADHÉRENTES 27-COLOMBIER-LE-CARDINAL 77-SCEAUTRES (Carte n°1) 28- 78-SOYONS 29-COUX 79-ST-AGRÈVE COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU 30- 80-ST-CHRISTOL BASSIN D’ANNONAY 31- 81-ST-CIRGUES-EN-MONTAGNE 1- ANNONAY 32-DESAIGNES 82-ST-DIDIER-SOUS-AUBENAS 2- BOULIEU-LES-ANNONAY 33- 83-ST-ÉTIENNE-DE-SERRES 3- DAVÉZIEUX 34-DUNIÈRE-SUR-EYRIEUX 84-ST-ÉTIENNE-DE-VALOUX 4- ROIFFIEUX 35- 85-ST-FÉLICIEN 5- ST-CLAIR 36- 86-ST-FORTUNAT-SUR-EYRIEUX 6- ST-CYR 37-ÉTABLES 87-ST-GENEST-LACHAMP 7- ST-MARCEL-LES-ANNONAY 38-FAUGÈRES 88-ST-GINEYS-EN-COIRON 8- 39- 89-ST-JACQUES-D'ATTICIEUX 40- 90-ST-JEAN-LE-CENTENIER COMMUNAUTE DE 41-GLUN 91-ST-JOSEPH-DES-BANCS COMMUNES “LES 2 CHÊNES” 42-GOURDON 92-ST-JULIEN- 9- CHARMES-SUR-RHÔNE 43- 93-ST-JUST-D'ARDÈCHE 10- ST-GEORGES-LES-BAINS 44- 94-ST-LAURENT-SOUS-COIRON 45-LA VOULTE 95-ST-MARCEL-D'ARDÈCHE 46-LABASTIDE-DE-VIRAC 96-ST-MARTIN-D'ARDÈCHE

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 16 4- COMPOSITION DE L’ASSOCIATION

MEMBRES ADHÉRENTS DU CAUE

97-ST-MARTIN-DE-VALAMAS 98-ST-MARTIN-SOUS-LAVEZON Carte n°2 99-ST-MAURICE-D'IBIE 100-ST-MELANY 101-ST-MONTAN 102-ST-PAUL-LE-JEUNE 103-ST-PIERRE-SUR-DOUX 104-ST-PRIEST 105-ST-PRIVAT 106-ST-SYMPHORIEN-DE- MAHUN 107-ST-THOMÉ 108-ST-VICTOR 109-STE-MARGUERITE-LAFIGÈRE 110- 111- 112-TOURNON-SUR-RHÔNE 113- 114-VALLON-PONT-D'ARC 115-VALVIGNERES 116-VANOSC 117-VERNON 118-VERNOSC-LES-ANNONAY 119-VEYRAS 120- 121-VION 122- VOGÜÉ

Carte n°1

ÉVOLUTION DE L’ADHÉSION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

140

123 122

120

100

94 93 80

60

57

40

20

0 1998 1999 2000 2001 2002 17 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 5- LES MISSIONS DU CAUE

ÉVOLUTION DES DÉMARCHES ET DES MÉTHODES

La loi du 3 janvier 1977 définit les Montpezat-sous-Bauzon prouve l’effi- création de carte communale ou de missions que le CAUE doit cacité d’une telle démarche. En effet, PLU voire de SCOT. Cette mission, développer au profit de la qualité de la commune s’est lancée dans la révi- renforcée par une aide spécifique du l’architecture, de l’urbanisme et de sion de son document d’urbanisme conseil général, a permis de dévelop- l’environnement. Depuis l’avènement en s’appuyant sur une méthode lais- per des méthodes de travail qui de la loi, de nombreux évènements sant une large place à la concerta- autorisent un suivi à long terme des sont venus modifier le paysage tion. En corollaire, le CAUE a engagé collectivités, l’objectif étant d’aller au- institutionnel et les logiques d’amé- un travail pédagogique avec l’ensem- delà du document d’urbanisme pour nagement des territoires. Fort d’une ble des établissements scolaires de la réellement déployer des projets de capacité d’adaptation, le CAUE a tou- commune dont les contenus abor- qualité. jours su s’inscrire au sein des muta- dent les problématiques développées tions engendrées par la promulga- au sein du plan local d’urbanisme. Le Enfin, le CAUE a engagé de nom- tion de telle loi ou de tel dispositif bureau d’études chargé de l’élabora- breuses opérations en partenariat réglementaire. Récemment, les lois tion de la avec d’autres organismes ou adminis- Voynet, Chevènement et SRU ont révision du POS a été sollicité pour trations. Le PNR du Pilat et la Maison considérablement bouleversé les expliquer aux enfants les enjeux de la du Rhône ont été associés à l’organi- manières d’appréhender les problé- démarche et les conséquences indui- sation de la rencontre autour de la matiques d’aménagement des terri- tes sur l’aménagement de l’espace. RN 86. Le programme du colloque toires. Ainsi, il s’est avéré nécessaire Dans ce cadre, toutes les dimensions sur la loi Montagne et la loi SRU a été de positionner le CAUE dans la dyna- du projet que ce soit à l’échelle du construit en étroite relation avec la mique induite par la mise en place territoire communal ou à l’échelle DDE de l’Ardèche. Le colloque des nouveaux outils proposés par ces d’un bâtiment ont été abordées. concernant les projets éoliens en lois et notamment pour ce qui Ainsi, toutes les classes d’âge ont été Rhône-Alpes a été organisé avec concerne l’urbanisme et le dévelop- impliquées dans la réflexion de la col- l’ADEME et l’URCAUE. pement durable. lectivité.

Il s’agissait donc de hiérarchiser diffé- Outre les missions de formation ou remment les missions ou tout du pédagogiques, le CAUE propose des moins de les combiner autrement afin actions culturelles qui s’inscrivent de mieux répondre aux besoins des également dans les problématiques collectivités. territoriales. Les colloques, séminaires et autres expositions réalisés en 2002 Les actions de sensibilisation aux ont toujours répondu à des thèmes questions de l’architecture, de l’urba- concernant des problématiques terri- nisme et de l’environnement, qui par torialisées. Ce fut le cas du colloque le passé étaient le fer de lance de consacré à la loi Montagne et la loi nombreux CAUE, viennent, en SRU, la rencontre autour de la RN 86 Ardèche, en appui de l’aide à la déci- ou encore la préparation du colloque sion développée auprès des collecti- relatif à l’implantation d’éoliennes vités locales. dans la région Rhône-Alpes.

La mission pédagogique au profit des En 2002, le CAUE est intervenu sur milieux scolaires ou professionnels n’a 132 dossiers communaux dont 33 pas été abandonnée, mais est désor- documents d’urbanisme. mais recentrée dans le cadre des dif- L’accroissement des sollicitations des férentes missions d’accompagne- communes en matière d’urbanisme ment conduites auprès des est lié à l’avènement de la loi SRU. Le communes développant des projets CAUE s’est clairement positionné afin architecturaux ou urbanistiques. d’accompagner les communes dans L’exemple des actions menées à leur démarche de révision ou de

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 18 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

COMMUNES SUIVIES EN 2002

Dans la logique définie depuis trois ans, l’aide à la décision des collectivi- tés locales à connu en 2002 une pro- gression considérable. Le succès que le CAUE rencontre auprès des communes ou de leur groupement, atteste d’une véritable reconnaissance et d’un professionalis- me adapté à chaque situation. Que ce soit pour une opération mini- me comme l’installation d’un abribus ou une démarche plus complexe comme un projet urbain, le CAUE répond en visant systématiquement un objectif de qualité. Ce principe reconnu désormais par un plus grand nombre de communes confè- re au CAUE un rôle incontournable dans le département. La mise en place d’une participation forfaitaire des communes n’a pas alté- ré leurs demandes. Au contraire, entre septembre et décembre 2002, 40 conventions ont été signées. Ce nouveau dispositif sous-tend une implication plus efficace du CAUE et un engagement à plus long terme.

NOMBRES DE DOSSIERS SUIVIS PAR LE CAUE POUR L’ACCOMPAGNEMENT DES COLLECTIVITÉS

90 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES COMMUNES 5 80 5 6 70 5

60

50 3 5 40 80 72 68 63 30

45 20 39

10

0 1997 1998 1999 2000 2001 2002

19 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

TABLEAU DES COMMUNES CONSEILLÉES EN 2002

B C D COMMUNES NATURE DE LA MISSION 2

1 ALBA-LA-ROMAINE (VdC) Programmation des espaces publics 3

2 ANDANCE Aménagement des berges 4

3 AUBENAS Étude de définition 5

AUBIGNAS (VdC) Programmation de l'aire de stationnement + toilettes publiques 6 4

AUBIGNAS (VdC) Programmation de la réhabilitation du château 7

BALAZUC Étude circulation et stationnement + aménagement des berges 8 5

BALAZUC (VdC) Aménagement urbain 9

6 BANNE (VdC) Programmation de la traversée de village 10

7 Bassin Montélimar/ Intercommunalité 11

8 BERRIAS ET CASTELJAU Étude de la signalétique 12

9 BERZÈME Projet urbain 13

10 Mise en place d'espaces verts 14

11 BOUCIEU-LE-ROI Assitance technique aménagement calades 15

BOURG-SAINT-ANDÉOL Étude de circulation 16 12

BOURG-SAINT-ANDÉOL Création d'un crématorium 17

13 Aménagement urbain 18

14 Réhabilitation de bâtiments communaux 19

15 COLOMBIER-LE-JEUNE Aménagement de la traversée + village 20

16 Aménagement des espaces publics 21

17 DOMPNAC Intégration paysagère des bâtiments neufs 22

18 ECLASSAN Aménagement de la place publique 23 DDE-aide pour aménagement d'un immeuble en 3 logements locatifs+1 local commercial 19 EMPURANY 24

20 FAUGÈRES Aménagement d'espaces publics 25

21 GILHAC ET BRUZAC Aménagement de logement 26 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 20 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

TABLEAU DES COMMUNES CONSEILLÉES EN 2002

B C D

22 GLUN Aménagement des espaces publics + liaisons entre le vieux village et les lotissements 27

23 Projet de salle polyvalente espace animation dans local communal 28

24 LA VOULTE-SUR-RHÔNE Aménagement de la cour de récréation de l'école du centre 29 Programmation stationnement + Entrée de village+ Aménagement rues piétonnes + LABEAUME (VdC) Ruissellement 30 25

LABEAUME (VdC) Aménagement du village (Calades) 31

26 LAGORCE Musée magnanerie 32

27 LAGORCE Étude village de caractère 33

28 LALEVADE-D'ARDÈCHE Rénovation de l'ancienne lampisterie 34

29 LALOUVESC (VdC) Aménagement de la Place du Lac 35

30 LAMASTRE Implantation de la bibliothèque, cédéthèque multimédia 36

LAURAC-EN-VIVARAIS Réaménagement d'une place 37 31

LAURAC-EN-VIVARAIS Parking pour cars de tourisme 38

32 LAVILLEDIEU Demande label VDC 39

33 LENTILLERES Changement d'affectation de bâtiments communaux 40

34 LOUBARESSE Mur de l'église 41

35 LUSSAS Projet urbain 42

36 MARS Aménagements et projets architecturaux 43

MAUVES Aménagement des abords du plan d'eau 44 37

MAUVES Amélioration de la traversée du village (CD 386) 45

38 MAYRES Projet paysage et urbanisme 46

39 MEYRAS (VdC) Projet urbain 47

MIRABEL Aménagement des espace public 48 40

MIRABEL Projet urbain 49

41 MONTPEZAT-SOUS-BAUZON Charte pour les végétaux et matériaux de sols sur la commune 50

42 PRANLES Aménagement des abords extérieurs de l'école 51 21 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

TABLEAU DES COMMUNES CONSEILLÉES EN 2002

B C D

PRIVAS Étude de circulation et de stationnement 52 43

PRIVAS Analyse des potentialités d'accueil de bâtiments (crèche, école maternelle + immeuble ) 53

44 RIBES Projet d'aménagement de la place publique et de la salle polyvalente 54

45 Projet d'aménagement d'un terrain municipal (boulodrome) 55

46 SAINT-ANDRE-EN-VIVARAIS Restauration d'un bâtiment communal à usage locatif 56

47 SAINT-BARTHELEMY LE PLAIN Amélioration d'une maison de village 57

48 SAINT-CLÉMENT Étude muséale "maison de l'air et du feu" 58

49 SAINT-DÉSIRAT Aménagement de la traversée du village 59

50 SAINT-FORTUNAT Projet d'aménagement du centre village 60

51 SAINT-JEURE-D'ANDAURE Aménagement des espaces publics 61

52 SAINT-JEURRE-D'AY Création d'une cantine 62

SAINT-MARCEL-LES-ANNONAY Réalisation rond-point RN 82 63 53

SAINT-MARCEL-LES-ANNONAY Formation Loi S.R.U. 64

54 SAINT-PRIVAT Reflexion sur l'aménagement des espaces urbains et trottoir 65

55 SAINT-SYMPHORIEN-DE-MAHUN Projet d'agrandissement de la mairie 66

56 SAINT-APOLLINAIRE-DE-RIAS Aménagement d'un bâtiment communal 67

57 SAINT-CIERGE-LA-SERRE Définition Cahier des charges +préconisation architecturale 68

58 SAINT-CLÉMENT (VdC) programmation de l'aménagement du village 69

59 SAINT-CYR Aménagement du village + Réorganisation bâtiments communaux 70

60 SAINT-ÉTIENNE-DE-LUGDARÈS Expertise bâtiment communal 71

61 SAINT-ETIENNE-DE-SERRE Aménagement de bâtiments publics 72

62 SAINT-FELICIEN Aménagement et extension du camping municipal 73

63 SAINT-GERMAIN Mise en valeur du four communal 74

SAINT-JEAN-LE-CENTENIER Aménagement du quartier de la gare 75 64

SAINT-JEAN-LE-CENTENIER Aménagement d'un logement et d'une salle 3ème age 76 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 22 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

TABLEAU DES COMMUNES CONSEILLÉES EN 2002

B C D

65 SAINT-MAURICE-D'IBIE Programmation de l'aménagement de l'ancienne cure 77

66 SAINT-MARTIN-SUR-LAVEZON Projet abri sportif + aire de jeux 78

SAINT-MICHEL-DE-CHABRILLANOUX Aménagement du cimetière et d'un logement 79 67

SAINT-MICHEL-DE-CHABRILLANOUX Projet HQE 80

68 SAINT-MONTAN(VdC) Programmation des espaces publics 81

69 SAINT-PONS Projet urbain 82

70 SAINT-ROMAIN-D'AY Traversée du village et stationnement 83

SALAVAS Demande label VdC + aménagement de l'entrée nord 84 71

SALAVAS Agrandissement de la salle des fêtes 85 Aménagement de l'église et du vieux village avec valorisation du patrimoine 72 SAMPZON 86

SATILLIEU Restauration de terrasses 87 73

SATILLIEU Aménagement de la place publique 88

74 SAVAS Restauration d'un bâtiment communal 89 Aménagement du centre bourg-Sécurisation de la traversée du village et de la sortie de l'école publique 75 90

76 VALLON-PONT-D'ARC Réaménagement de la mairie + programmation du groupe scolaire et de la salle de sport 91

77 Programmation des espaces publics 92

78 VERNON Réfection de l'école publique 93

VEYRAS Projet cours d'école 94 79

VEYRAS Aménagement des espaces publics 95

80 Aménagement d'un bâtiment communal 96

81 VION Aménagement des espaces publics 97

82 VIVIERS Projet de complexe sportif 98

83 VOGÜE Démolition Syndicat d'Initiative 99

23 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

L’ACCOMPAGNEMENT DES DOCUMENTS D’URBANISME

COLLOQUE " CONSTRUIRE ET l’élaboration de leurs documents modes de concertation sont définis AMÉNAGER EN COMMUNE d’urbanisme. Dans l’esprit de l’article par la collectivité mais lors des RURALE, Loi Montagne et loi L 121-4 de la loi qui stipule que " Les réunions d’information préalables à SRU, quelles contraintes et communes ou établissements publics l’élaboration du document, le CAUE quels outils pour les commu- compétents peuvent avoir recours insiste sur ce point en proposant dif- nes ? " aux conseils d’architecture, d’urbanis- férentes solutions : exposition Samedi 28 Septembre 2002 me et de l’environnement lors de l’é- publique, atelier d’urbanisme, actions Salle des sports de VANOSC laboration, de la révision ou de la en milieu scolaire, journée porte (Ardèche). modification de leurs documents ouverte… d’urbanisme ", le CAUE de l’Ardèche L’avènement de la loi SRU a a clairement affiché cette mission en Enfin, de manière à revenir aux pro- suscité de vives inquiétudes et de développant des méthodes et des jets ponctuels, le CAUE propose à la nombreux questionnements au démarches répondant à l’esprit du commune de profiter de l’élaboration début de sa mise en application. Les texte. du document d’urbanisme pour se élus locaux, face aux profonds chan- doter d’un programme d’actions gements apportés par le texte, se Trois axes majeurs guident l’action du concrètes. Cela permet de prolonger trouvèrent désemparés et s’interrogè- CAUE dans l’accompagnement des l’accompagnement jusqu’à la rent sur les évolutions de leurs communes. programmation d’objets construits documents d’urbanisme. Il était donc ou la mise en forme en vraie gran- opportun de clarifier certains points D’une part, il s’agit bien, conformé- deur des orientations du PADD. notamment pour une grande partie ment à la loi, d’inscrire les communes des communes ardéchoises concer- dans une logique de projet. Pour nées par la loi Montagne. Ainsi, le autant, cette notion, difficile à appré- CAUE et la DDE prirent l’initiative hender, notamment à l’échelle d’un d’organiser un colloque concernant territoire communal voire intercom- les évolutions induites par la mise en munal, nécessite au préalable des place de la loi SRU. efforts d’explication conséquents. En effet, pour de nombreux élus, le pro- L’objectif de ce colloque était jet se résume très souvent à une double. D’une part, il fallait matérialité tangible comme l’édifica- répondre aux attentes des élus des tion d’un bâtiment ou la réalisation communes rurales de montagne d’espaces publics. Cette interpréta- concernant les dispositions régle- tion technique du projet constitue un mentaires de la loi montagne et de la écueil sur lequel il est préférable de loi de solidarité et de renouvellement s’appuyer plutôt que de la contour- urbain. D’autre part, il apparaissait ner. Ainsi, la démarche consiste à judicieux de faire émerger une réalité démontrer les interactions existantes de terrain, seul fondement légitime entre différentes échelles de de l’évolution de la loi Montagne. Ce réflexion afin de conduire le colloque n’eut pas pour objet de maître d’ouvrage à globaliser conclure un sujet mais plutôt l’approche du document d’urbanis- d’explorer les différents points de me. Dans cette logique, le PADD ne vue, de manière contradictoire, de peut se limiter à une série d’orienta- façon à faire émerger le débat. tions, mais se doit d’être spatialisé avant de localiser précisément ce qui Le rôle du CAUE dans l’accom- sera ouvert ou non à la construction. pagnement des documents Il s’agit également de faire compren- d’urbanisme. dre que le règlement et le zonage ne sont qu’une traduction juridique du Depuis la parution de la loi et des projet politique de la commune. décrets d’application, le CAUE, confirmé par la convention signée D’autre part, le CAUE a opté pour avec le conseil général de l’Ardèche, faire de la concertation un véritable accompagne les communes dans outil de débat. Certes, les choix et les

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 24 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

LISTES DES COMMUNES CONSEILLÉES EN 2002 POUR UN DOCUMENT D’URBANISME

PLAN LOCAUX D’URBANISME

1-Aubenas 2-Berrias et Casteljau 3- 4-Champagne 5-Chandolas 6-Glun 7-Lagorce 8-Lavilledieu 9-Lussas 10-Montpezat-sous-Bauzon 11- 12-Saint-Félicien 13-Saint-Paul-le-Jeune 14-Saint-Romain-de-Lerps 15-Saint-Symphorien-sous-Chomérac 16-Soyons 17-Veyras 18-Vion

CARTES COMMUNALES

1-Colombier-le-Jeune 2-Darbres 3-Empurany 4-Étables 5-Le Monestier 6-Nozières 7-Rochecolombe 8-Saint-André-Lachamp 9-Saint-Laurent-sous-Coiron 10-Saint-Martin-sur-Lavezon 11-Saint-Maurice-en- 12-Saint-Symphorien-de-Mahun 13-Saint-André-en-Vivarais 14-Valvignières 15-Vanosc

25 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

L’ACCOMPAGNEMENT DES DOCUMENTS D’URBANISME PLU DE MONTPEZAT-SOUS-BAUZON

La commune de Montpezat-sous- Bauzon s’est engagée dans la révi- sion de son POS aussitôt après les élections de mars 2001. Elle a fait appel au CAUE qui lui a proposé de mener la démarche selon une méthode qui a largement fait appel à la concertation. Celle-ci a été menée de manière à mieux préciser les objectifs de la révision et le cahier des charges s’est appuyé sur les débats des commissions thématiques mises en place.

Le CAUE a organisé une consultation sur invitation qui a per- mis de sélectionner les bureaux d’é- tudes " Axe Saône " et " Prospectives urbaines ". L’étude a réellement débuté le 8 juillet 2002 et devra s’é- taler sur 18 mois. Le diagnostic est à ce jour achevé et les premières orientations du PADD ont été présentées au groupe de travail au début de l’année 2003.

L’originalité de la démarche à Montpezat réside dans la mise en forme d’une concertation très large et ouverte à l’ensemble de la popula- tion. Toutefois, cela n’est pas sans poser de problèmes notamment en termes de communication des résultats et des formes de représenta- tions utilisées. Dans ce cadre, le rôle du CAUE consiste davantage à reca- drer le travail des bureaux d’études autant au niveau des contenus, sou- vent difficiles à comprendre qu’au niveau des types de rendus.

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 26 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

L’ACCOMPAGNEMENT DES DOCUMENTS D’URBANISME PLU DE LAVILLEDIEU

La commune de Lavilledieu s’est engagée dans la révision de son POS à l’automne 2001. Elle a fait appel au CAUE qui, dans le cadre de ses mis- sions d’accompagnement des docu- ments d’urbanisme, a proposé une méthode organisée en trois temps. La première phase a été caractérisée par un long travail pédagogique rela- tif au contenu de la nouvelle loi SRU et des modifications apportées au dispositif précédent. Ainsi, lors d’une réunion publique ouverte à tous, les grands principes de la loi ont été évo- qués et une démarche de réflexion en petits groupes de travail a été mise en place. La seconde phase a été constituée par la rédaction du cahier des charges et l’organisation d’une consultation de bureaux d’études. Enfin, le troisième temps correspond à la réalisation de l’étude. Aujourd’hui, la commune a défini les grandes orientations du PADD et s’engage dans la phase de concerta- tion imposée par la loi.

27 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 28 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

L’ACCOMPAGNEMENT DES DOCUMENTS D’URBANISME PLU DE LUSSAS

Du contrat-environnement de L’étude comprenait deux phases l’AIDCERC au PLU de Lussas menées de manière concomitante : Phase 1 : Identification de l’identité La démarche engagée à Lussas s’ins- Coiron à partir de l’analyse de l’en- crit au sein du contrat-environne- semble du massif ; ment signée entre la région et Phase 2 : Expérimentations du projet l’Association Intercommunale de de territoire sur quatre communes Développement Culturel et Écono- test. mique de la Région du Coiron (AID- CERC). Lussas s’est portée volontaire pour expérimenter une logique de projet L’objectif du contrat consistait à inté- de développement qui l’a conduit grer les aspects paysagers dans les naturellement à utiliser les résultats stratégies d’aménagement des com- de l’étude pour engager la révision munes de l’association. de son POS.

Il s’agissait :

- D’engager avec les élus et la popu- lation une réflexion sur la meilleure façon d’assurer le développement harmonieux de l’ensemble du Massif du Coiron tout en préservant et en mettant en valeur son patrimoine paysager encore très marqué ; - de faire en sorte que ce patrimoine reste un atout potentiel de dévelop- pement, notamment touristique, en préservant son caractère singulier.

Il fallut donc, dans un premier temps, mettre en exergue les caractéristiques paysagères du Coiron et les affirmer en tant qu’éléments identitaires du territoire pour que l’ensemble des communes appartenant à l’association s’y identifie. L’entité « Coiron » a été mieux définie et a pu se décliner sous plusieurs formes autant dans des logiques de recom- mandations que dans les futurs projets d’aménagement.

29 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 Localisation du stationnement Double périmètre de travail

Boulevard Pasteur Place madeleine levraut

Rue Jourdan Place du 14 juillet

Sens de circulation

La silhouette urbaine d’Aubenas

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 30 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

ACCOMPAGNEMENT DE POLITIQUE URBAINE COMMUNE D’ AUBENAS

La commune souhaitait réfléchir sur d’oeuvre, la relation est féconde, y mairie aura tout le loisir de trois axes : compris entre les équipes elles- missionner directement tel ou tel - Le futur déplacement des mêmes, puisqu’il a été décidé de membre de chaque équipe sur des tribunaux et de la mairie, libérant le mutualiser toute la première phase opérations ou des études précises. château, au coeur de la ville d’analyse territoriale. Chacun a donc ancienne ; pu profiter de l’approche des autres. Par ailleurs, le premier utilisateur de - la création et la restructuration du l’étude de définition est le bureau réseau de stationnement ; L’appel public à concurrence et la d’étude recruté par la commune - la valorisation urbaine de consultation se sont déroulés durant pour réviser le Plan Local l’ensemble du centre ville ancien, l’année 2002, la première réunion de d’Urbanisme. Là encore, c’est le considéré comme une conséquence lancement avec l’ensemble des CAUE qui a accompagné la commu- induite des deux premiers question- équipes s’est tenue le 3 octobre ne dans sa démarche de révision. nements. 2002. Le rendu des premières analyses, Devant la multiplicité des réponses devant le comité de pilotage, réunis- possibles et de façon à ne pas perdre sant l’ensemble des acteurs publics de vue la globalité de l’approche, le intéressés au projet, s’est déroulé en CAUE a proposé à la commune tout début d’année 2003. d’engager une étude de définition, Le projet est donc en cours et devrait sur la totalité des problèmes évoqués. voir sa conclusion dans le courant de l’année 2003. La rédaction du cahier des En l’occurrence, le projet de la ville charges a permis de cadrer le d’Aubenas consistera d’abord et programme et de définir les avant tout à définir un projet de compétences nécessaires des équipes développement culturel et urbain. Il candidates. importe donc à chaque équipe de proposer aux élus un projet compor- L’appel public à concurrence a retenu tant une série de propositions possi- l’attention de 16 équipes pluridiscipli- bles, leur permettant de déterminer naires. La commission d’appel d’offre un positionnement propre. en a retenu 7, qu’elle a auditionné, pour finalement sélectionner trois En ce sens, il n’y aura pas de ”lauréat” équipes lauréates. de l’étude, chaque concurrent étant en mesure d’alimenter le projet Une étude de définition est urbain de la commune. L’étude de l’alternative à la mise en place d’un définition fonctionne donc comme concours de maîtrise d’oeuvre. Elle une boîte à idée grandeur nature. est particulièrment adaptée aux pro- jets complexes et aux situations pro- À ce titre, le CAUE est chargé d’assu- grammatiques peu définies. rer la cohérence de la démarche. Le chemin se construisant en marchant, Par ailleurs, l’étude de définition le recadrage du travail se fait au fur et étant le fruit d’un dialogue étroit à mesure de son déroulement. entre le maître d’ouvrage et les différentes équipes de maîtrise Une fois l’étude terminée, la

31 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 Utilisation de l’espace public Evolution de l’espace bâti

Evolution parcellaire Vue aérienne

Comparaisoin des taux d’occupation des stationnements à différentes heures de la journée

La ville sur son monticule

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 32 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

ACCOMPAGNEMENT DE POLITIQUE URBAINE COMMUNE DE PRIVAS

La question liminaire posée par la travail fut la mise en évidence municipalité portait sur la redynami- de l’interdépendance de Privas sation du centre ville de Privas. avec les autres centres de décision Partant de là, le CAUE avait toute lati- qu’elle abrite, en l’occurrence le tude pour proposer une méthode Département et l’Etat, nécessitant d’investigation. forcément la mise en place d’une politique partenariale. Le travail a consisté à réaliser un dia- gnostic précis suivant plusieurs Ce travail servit de base au approches. diagnostic plus global réalisé par la Caisse des Dépots et Consignation, Les investigations ont porté sur : visant à la mise en place opérationnel- - La perception paysagère de Privas et le d’un processus de projet urbain, les entrées dans le cœur de la ville ; dévoilé récemment par la municipalité. - le réseau de voirie et ses dysfonc- tionnements ; La commune a souhaité que le CAUE - le stationnement ; reste associé à sa réflexion, dans le - les implantations commerciales et cadre de la mise en place de son administratives. projet urbain, qui va être initié au cours de l’année 2003. La commune attendait que le diagnostic dresse un état des lieux, lucide sans complaisance. Elle n’a pas été déçue sur ce point.

Le diagnostic a permis de dresser un premier bilan des atouts et contrain- tes pour le futur et rappeler la nécessité d’engager un véritable pro- jet urbain, qui s’appuie sur un concept fort.

Ce projet à venir est la pierre angulai- re fondant le repositionnement de Privas dans son bassin de vie et son bassin d’emploi. Comment affirmer le rôle prépondérant de Privas comme ville préfecture et comme centre de vie d’un territoire plus large, qui soit autonome par rapport aux agglomé- rations voisines (Valence, Aubenas et Montélimar).

Une des principales conclusions du

33 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 E N

Ô H R

E L BÂTIMENTS ADMINISTRATIFS

GROUPES SCOLAIRES

ÉQUIPEMENTS CULTURELS

SERVICES

COMMERCES

HÔTELLERIE / RESTAURATION

COMMERCES FERMÉS MAIRIE COMMERCES FORAINS ALIMENTAIRE NORD VESTIMENTAIRE

AUTRES 0 10 20 30 40 50 100mètres INCIDENCE SUR LE STATIONNEMENT

Schéma général de circulation Incidence du marché sur le stationnement

Vue panoramique à partir du Laoul

Perception des acteurs locaux Quartier de Tourne : pont de la RD 358 vers Bidon et aqueduc en ruine

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 34 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

ACCOMPAGNEMENT DE POLITIQUE URBAINE COMMUNE DE BOURG-SAINT-ANDÉOL

La commune de Bourg-Saint-Andéol 3. Une déclinaison du projet au s’interroge sur les différents modes de travers d’un tableau de bord des déplacements urbains et souhaite actions. mieux maîtriser la circulation et le stationnement dans son centre ville. La phase de diagnostic s’est effectuée Le tissu médiéval du centre ancien et au cours du troisième trimestre 2002 l’augmentation du trafic posent des et la mise en place du schéma problèmes de congestion. général durant le quatrième trimest- re. Le projet a été présenté à la Au delà de ce premier constat, qui est municipalité en fin d’année. le lot de nombreuses autres commu- nes, la municipalité souhaite se doter L’année 2003 sera consacrée à la d’un véritable plan directeur, lui per- validation de ce projet général et mettant d’identifier les actions à ensuite à la finalisation d’un tableau engager, afin de les hiérarchiser dans de bord des actions. le temps et de les délimiter spatiale- ment.

Le CAUE a proposé un travail en trois temps : 1. Une phase de diagnostic préalable réalisé suivant plusieurs modalités : - Approche territoriale; - approche statistique; - analyse du réseau et de son encom- brement; - analyse du stationnement et des espaces publics; - prise en compte des projets com- munaux en cours. En complément, une enquête a été effectuée auprès des acteurs locaux, afin d’évaluer la perception réelle des problèmes rencontrés par la popula- tion et la pertinence des propositions futures.

2. Une proposition de schéma géné- ral de circulation, s’appuyant sur des principes directeurs et définissant des orientations générales en matière d’évolution du réseau et des espaces publics.

35 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 36 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

PROGRAMMATION D’ESPACES PUBLICS COMMUNE DE SCEAUTRES

La commune de Sceautres a fait Patrice PIERRON, paysagiste associé à appel au CAUE au cours de l’année Sophie TERRIÈRE, architecte a finale- 2000 afin de l’assister dans sa ment été retenu. démarche de requalification et Le grand mérite des concepteurs, sur d’aménagement de la place publique la base de la question posée, a été du village. d’insister sur la dimension “culturelle” Cette plate-forme située en contrebas du projet, permettant la découverte du village et implantée au pied du de la spécificité paysagère de rocher, servait d’aire d’accueil et de Sceautres, comme un trait d’union stationnement pour les visiteurs de entre pratiques habitantes de cet passage ainsi que d’aire de retourne- espace et lieu de passage des ment pour les véhicules lourds. promeneurs et touristes. Malgré l’exiguïté de l’espace à traiter (environ 1000 m2), dans une com- mune au relief très difficile, ce lieu devait, dans sa requalification, conserver et renforcer sa fonction de lieu de rencontre pour les manifesta- tions communales, tout en devenant un espace d’articulation entre les différents éléments constitutifs du village.

L’intervention du CAUE, dans le cadre de sa mission, a consisté à rédiger le programme de travail et à accompa- gner les élus dans leur démarche de consultation des bureaux d’études.

37 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 légende légende

Projet de Patrice Pierron, vue en plan place aménagée, détail de l’éclairage

Projet de Patrice Pierron, profil

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 38 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

PROGRAMMATION D’ESPACES PUBLICS ET RÉORGANISATION DES QUARTIERS COMMUNE DE GLUN

D’origine agricole, la commune de À partir des conclusions du dossier de Glun s’est fortement développée en diagnostic et de pré-programmation habitat du fait de sa proximité de d’aménagement des espaces publics Valence. de Glun, réalisé en novembre 2002 Le village d’origine a aujourd’hui des par le CAUE, la municipalité a décidé nouveaux quartiers attenants organi- la mise en place de son PLU (Plan sés sous la forme de lotissements. local d’Urbanisme). La partie habitée de la plaine Ce dossier sera la base du PADD agricole est de plus en plus impor- (Projet d’Aménagement et de tante. Les lotissements se sont cons- Développement Durable) du PLU. truits de manière un peu anarchique à côté du vieux village. Les liaisons entre quartiers ne sont pas évidentes, il est difficile d’appré- hender la structure de la commune. La première intervention du CAUE de l’Ardèche a été d’assister la commune pour l’aménagement d’une place publique dans un lotissement. Pour des raisons de financements publics, il était urgent de concrétiser cette opération aujourd’hui réalisée. La maîtrise d’œuvre a été confiée à Patrice Pierron, paysagiste à Saint- Laurent-du-Pape. Cette première intervention a permis de faire prendre conscience à la com- mune de la nécessité de mener une réflexion plus globale sur l’ensemble des espaces publics de la commune et sur l’organisation de la structure du village.

39 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 place du fort, analyse fonctionnelle

place de l’église, analyse fonctionnelle

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 40 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

PROGRAMMATION D’ESPACES PUBLICS COMMUNE DE BANNE

La commune de Banne a participé à Après entretiens, Monsieur Pena a l’opération « villages de caractère » et été désigné pour assurer la maîtrise a sollicité le CAUE de l’Ardèche pour d’œuvre du projet. l’élaboration d’un plan d’action opérationnel basé sur le plan de mise en valeur réalisé par le CAL 07 et Robert Duchamp, architecte. L’aménagement de la traversée d’agglomération et des places princi- pales représente le point majeur de l’étude, bien que les circulations piétonnes et le stationnement restent un des éléments de programmation. L’aménagement de la départementa- le proprement dite est réalisé par la Direction Départementale de l’Équi- pement. Le cahier des charges, réalisé par le CAUE, permet une concordance de conception pour la traversée et les espaces publics. L’enjeu de l’aménagement est de trouver une cohérence et une continuité dans un village très linéaire composé de deux bourgs distincts. Il a semblé intéressant d’organiser une consultation de paysagistes élargie à certains de renommée nationale, afin de démontrer qu’il n’y a pas de petits projets, ni de petites communes.

Trois candidatures ont été retenues au premier tour : - Monsieur Amphoux, paysagiste à Sommières ; - Monsieur Pena, paysagiste à ; - Atelier 3A, architectes et paysagistes au Teil.

41 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 légende

vue depuis le parc

la maison de retraite détail

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 42 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

PROGRAMMATION DES BÂTIMENTS PUBLICS COMMUNE DE SAINT-MARTIN-DE-VALAMAS

La maison de retraite La Cerreno, à le) pour la réalisation de certains Saint-Martin-de-Valamas, souhaitait travaux. entreprendre une large réflexion sur la restructuration et la rénovation de Le CAUE a organisé une consultation ses bâtiments, en liaison avec un sur invitation de programmateurs. projet de vie par l’arrêté du 26 avril Cinq bureaux d’études ont été 1999 relatif aux institutions sociales et contactés : médico-sociales. - AGORA à Lyon (Jacques Perotto) ; La maison de retraite assure la - ARCHIGRAM à Montbrison maîtrise d’ouvrage des projets, avec (Robert Mure) ; l’assistance d’un conducteur - ÉDIFICE PROGRAMME à Vienne d’opération. (Philippe Petit) ; Les derniers travaux d’humanisation - MENIGHETTI PROGRAMMATION à et d’aménagements datent de 1984. Sophia Antipolis (Joël Winling) ; La vie au sein de l’établissement - Didier Salon architecte programma- présente quelques dysfonctionne- teur à Paris. ments, tant au niveau fonctionnel À l’issue des entrevues monsieur pour les personnels qu’au niveau de Robert Mure de Archigram a été rete- la vie quotidienne des résidents. nu pour l’étude de programmation Le projet pour l’établissement a pour en deux phases, la phase pré-opéra- but la création d’unités adaptées aux tionnelle et la phase opérationnelle. pathologies présentées par les résidents (personnes dépendantes, personnes désorientées, personnes en fin de vie, accueil de jour et accueil temporaire) dans un bâtiment restructuré et réaménagé par rapport aux nouvelles attentes. Le projet porte sur deux niveaux d’intervention, distincts mais liés : - Remise aux normes et en conformi- té des éléments du bâti existant ; - Restructuration fonctionnelle des activités.

La restructuration implique un projet d’extension du bâtiment existant d’environ 500 mètres carrés. Le CAUE de l’Ardèche, sollicité par la direction de l’établissement, a réalisé un dossier programme et de consultation de programmateurs. Ce dossier précise la nécessité de prendre en compte une démarche HQE (haute qualité environnementa-

43 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 État des lieux de la maison du Gerboul Principe d’aménagement

Vue de la façade principale

Thine, vue lointaine

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 44 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

PROGRAMMATION DES BÂTIMENTS PUBLICS MAISON DU PARC À THINES

Le Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche est propriétaire de la Maison du Gerboul, à l’entrée du village de Thines. Il souhaite réhabili- ter cette maison à laquelle les habitants du village sont très attachés. L’objectif prioritaire est de réaliser un lieu d’accueil du public avec un point d’information et une exposition permanente. Le CAUE de l’Ardèche a réalisé un dossier de diagnostic et de programmation en vue d’une consul- tation sur invitation d’architectes. Le Parc Naturel Régional est maître d’ouvrage de l’opération. Les architectes consultés pour la maîtrise d’œuvre sont les suivants : - Monsieur Debbèche, architecte à Malarce-sur-la-Thines ; - Monsieur Derobert, architecte à Joyeuse ; - Monsieur Cayol, architecte aux Vans ; - Monsieur Fabre, architecte aux Vans ; - Monsieur Rosell, architecte aux Vans ; - Agence Tam-Tam, architectes à Vals- les-bains. L’équipe de Monsieur Fabre a été retenue après les entrevues.

45 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 État des lieux - axonométrie

Plan de masse existant Plan de masse existant avec proposition d’agrandissement

Façade principale de l’école Cour de l’école

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 46 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

PROGRAMMATION DES BÂTIMENTS PUBLICS COMMUNE DE LENTILLÈRES

La commune de Lentillères est com- - Monsieur Desjardin, architecte à posée de plusieurs hameaux. Le prin- Aubenas ; cipal, les Imberts, regroupe la mairie, - Agence Tam-Tam, architectes à Vals- l’école, la salle polyvalente, l’église et les-Bains. le temple. L’agence Tam-Tam a été retenue pour La municipalité de Lentillères a assurer la maîtrise d’œuvre de contacté le CAUE de l’Ardèche pour l’opération. mener une réflexion sur l’organisa- tion de l’ensemble des bâtiments communaux avec pour objectif prin- cipal l’extension de l’école, aujourd’- hui trop petite. Ces travaux de réhabilitation et de ré affectation viennent compléter les aménagements des espaces publics déjà réalisés, et contribuent à la valo- risation du bourg. Dans un premier temps le CAUE de l’Ardèche a travaillé sur plusieurs scénarios possibles d’aménagement, en dégageant les avantages et inconvénients de chacune des solutions. L’organisation finale, définie par le programme, permet la création d’un logement locatif supplémentaire, l’extension de l’école et une plus grande mairie accessible de plain- pied. Une coopération avec l’organisme Polénergie a permis l’étude de l’implantation d’une chaudière bois pour l’ensemble de l’opération, avec des financements très attractifs.

Trois équipes d ‘architectes ont été consultées pour la réalisation du projet : - Monsieur Lhermet architecte à Aubenas ;

47 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 6- L’AIDE À LA DÉCISION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

LES JURYS DE CONCOURS

Restructuration et extension du 16 décembre 2002 : Jury de centre hospitalier d’Aubenas. sélection du lauréat Consultation d’architecture et d’ingé- Lauréat : atelier 3A. nierie pour la maîtrise d’œuvre, sélection d’un candidat sur dossier. 13 équipes candidates. Commission d’appel d’offre 11 avril 2002 : Jury de sélection du composé comme un jury pour des lauréat opérations de logement Equipe lauréate : Groupe 6 - Maître d‘ouvrage : VIVARAIS Grenoble HABITAT, Office Public d’Habitations à Loyer Modéré du Département de l’Ardèche, PRIVAS. Concours pour la construction de la 19 septembre 2002 : Avis de la médiathèque d’Aubenas. commission pour le choix de la Concours d’architecture pour la maî- maîtrise d’œuvre trise d’œuvre, sélection de trois Projets examinés : candidats, sur 57 dossiers de - CHOMÉRAC, construction de 25-30 candidature. logements collectifs locatifs ; 21 mai 2002 : Sélection des cinq - « le Provence », construction équipes admises à concourir. de 15-20 villas locatives ; - Atelier RIBOULLET (75) - SAINT-PRIEST « les Églantiers », - CHARON & RAMPILLON (38) construction de 20 villas locatives. - Christian SCHOUVEY (39) - RIPAULT & DUHART (75) Maison de retraite de Chomérac - CHAMBON (07) Concours d’architecture et d’ingénie- 12 novembre 2002 : Jury de rie pour la maîtrise d’œuvre, sélection sélection du lauréat de trois candidats, sur 28 dossiers de Equipe lauréate : CHARON candidature. & RAMPILLON (38) 26 juin 2002 : Sélection des 3 candidats retenus à concourir : - Équipe Fradin et Weck ; Construction d’un nouveau collège - Équipe Sallée ; au Pouzin. - Équipe Paris. Concours d’architecture et d’ingénie- 26 mars 2003 : Jury de sélection du rie pour la maîtrise d’œuvre, sélection lauréat (Résultat définitif non encore de trois candidats, sur 32 dossiers de parvenu). candidature. 3 septembre 2002 : Sélection des 3 candidats retenus à concourir : - Équipe Khan et Gaux, architectes à Crest ; - Équipe Dessus, architecte à Privas ; - Atelier 3A, architectes au Teil.

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 48 7- LE CONSEIL AUX PARTICULIERS

ANALYSE DE LA MISSION SUR LES TROIS DERNIÈRES ANNÉES

Le conseil aux particuliers est une des fortement recommandé, sans préju- missions de base des CAUE. Dans le ger du type de professionnel requis. dispositif de la loi sur l’architecture, Au minimum, il convient de protéger les particuliers qui construisent pour le particulier contre des initiatives eux-mêmes des logements de moins sans garanties de résultat ou risquées de 170 m2 ne sont pas tenus de juridiquement. Au mieux, un vérita- recourir au service d’un architecte. ble dialogue peut s’instaurer sur la Le législateur a donc assigné au nature et la qualité du projet en cours CAUE la mission d’apporter aux can- d’élaboration. Quel que soit l’étape à didats constructeurs, dont les projets laquelle en est le projet, il convient de sont inférieurs à ce seuil, des infor- pouvoir apporter « aide et assistance », mations générales et permanentes afin d’enrichir la réflexion des sur l’acte de bâtir. personnes venant nous rencontrer.

Pour assurer cette mission en Ardèche, le CAUE a depuis trois ans maintenant fait le choix de recevoir les pétitionnaires en Mairie et non pas en Subdivision, afin de bien dis- tinguer son rôle de conseil - facultatif et gratuit - par rapport aux attribu- tions légales du Ministère de l’Equipement dans la délivrance des autorisations. Nos interventions doi- vent être perçues par les pétitionnai- res comme l’accompagnement d’une démarche, plus que comme une étape contraignante supplémentaire. La majorité des demandes de rendez- vous émanant des particuliers concerne leur projet d’habitation per- sonnelle. Dans cette demande ultra- majoritaire, la part des construction de maison neuve est la plus importante. La « maison individuelle » est un marché très constitué, sur lequel les professionnels indépen- dants sont peu présents. La situation a donc fort peu changé depuis la mise en place de la loi. L’apport le plus significatif que peut avoir le CAUE est d’insister sur le caractère primordial de la démarche architecturale du projet, Dans tous les cas, le recours à des professionnels compétents est

49 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 7- LE CONSEIL AUX PARTICULIERS

LES PERMANENCES EN 2002

ÉVOLUTION DU CONSEIL AUX PARTICULIERS

En 2002, le CAUE a proposé 13 lieux 350

de permanences répartis sur tout le 300 300 département. Des disparités dans la 267 252 250 fréquence des sollicitations existent, 224 233 sans qu’elles correspondent aux 200 184

rythmes de la construction dans les 150 secteurs concernés. 100 Le nombre de conseil lors de ces permanences a progressé par 50

rapport à l’année précédente. 0 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Le conseil sur place est utilisé avec parcimonie (quatre cette année), et principalement à la demande des RÉPARTITION PAR TYPE DE CONEIL

élus. Ces demandes concernent bien 100% sur des cas problématiques, pour des permis en cours d’instruction ou déjà 37% 26% refusés.

Enfin, il faut noter le maitien du 11%

nombre de renseignements par 10% 6% 6% téléphone, ne nécessitant pas une 5% 4% prise de rendez-vous et portant 2% principalement sur des questions 2%

techniques, réglementaires ou 1%

juridiques. En 2002, plus d’une 1% s s s s s s s s s s centaine de personnes ont été e n n le e e e e oi ur uv io io o qu ad u qu b ie e at ns ric ti ç iq i s r n v e g is fa hn rid n te ns no xt a ur s c u tio x o é E ts o n te f/j c e renseignées. ti R n t tio ls ti ru ts uc e ts ra ei ra st en tr tim en o s st n m s â m o on ni Co e on B e C C i ag C rg dm n be a é é ts Am H en em gn ei ns Re

RÉPARTITION DU NOMBRE DE CONSEILS PAR PERMANENCES

60 51

50

39 40 35

30 23 21 20 20

20 14 14 12 7 10 4 4 3

0 as as re y s ay il de rc rd n ol ce ve iv n st ra an n Te a 'A la no é a è Pr be a Pé V o e ev -d y r d pl gr u m t- s nn L al t e ou An r -A A La S Le A L on Ch T t- su t -P e in s S n L Sa il llo g- se Va ur on Bo C

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 50 7- LE CONSEIL AUX PARTICULIERS

TABLEAU RÉCAPITULATIF DES PERMANENCES EN 2002

ARCHITECTES CONSEILLERS

LUC BOUSQUET PATRICE FLAMBEAUX

51 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 7- LE CONSEIL AUX PARTICULIERS

CARTE DES COMMUNES CONCERNÉES PAR LES PROJETS DES PÉTITIONNAIRES LORS DES PERMANENCES

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 52 7- LE CONSEIL AUX PARTICULIERS

COMMUNES CONCERNÉES PAR LES PROJETS DES PÉTITIONNAIRES LORS DES PERMANENCES

COMMUNENOMBRE COMMUNE NOMBRE DE PROJETS DE PROJETS

1- ALBA-LA-ROMAINE 3 75- PAYZAC 1 2- ANNONAY 2 76- PRADES 1 3- ANTRAIGUES-SUR-VOLANE 1 77- 1 4- ARCENS 1 78- PRANLES 1 5- ARDOIX 2 79- PRIVAS 4 6- 1 80- ROCHECOLOMBE 5 7- AUBENAS 2 81- 1 8- BAIX 1 82- ROSIÈRES 4 9- BEAUCHASTEL 1 83- SABLIÈRES 1 10- BEAULIEU 1 84- SAMPZON 3 11- BEAUMONT 1 85- SANILHAC 1 12- 1 86- SARRAS 1 13- BIDON 1 87- SAVAS 2 14- 1 88- SCEAUTRES 1 15- BORÉE 2 89- SÉCHERAS 2 16- BOULIEU-LES-ANNONAY 1 90- 2 17- BOURG-SAINT-ANDÉOL 3 91- SOYONS 2 18- 1 92- ST-AGRÈVE 3 19- BERRIAS-ET-CASTELJAU 1 93- ST-ALBAN-AURIOLLES 1 20- CHALANCON 1 94- ST-ALBAN-D'AY 1 21- 1 95- ST-ANDÉOL-DE-VALS 2 22- CHAMPIS 2 96- ST-ANDRÉ-DE-CRUZIÈRES 1 23- CHARMES-SUR-RHÔNE 2 97- ST-APPOLINAIRE-DE-RIAS 1 24- CHASSIERS 3 98- ST-BARTHELEMY-GROZON 2 25- 2 99- ST-BASILE 2 26- CHIROLS 2 100- ST-CIERGE-LA-SERRE 11 27- CHOMÉRAC 2 101- ST-CYR 2 28- COUX 1 102- ST-DÉSIRAT 3 29- 2 103- ST-DIDIER-SOUS-AUBENAS 1 30- CRUAS 1 104- ST-ETIENNE-DE-FONTBELLON 4 31- DARBRES 2 105- ST-ETIENNE-DE-SERRES 2 32- DAVEZIEUX 1 106- ST-FÉLICIEN 2 33- DESAIGNES 1 107- ST-GENEST-LACHAMP 1 34- DEVESSET 1 108- ST-GEORGES-LES-BAINS 1 35- DUNIÈRE-SUR-EYRIEUX 1 109- ST-JEAN-CHAMBRE 2 36- EMPURANY 4 110- ST-JEAN-DE-MUZOLS 1 37- ÉTABLES 2 111- ST-JEAN-DE-POURCHARESSE 1 38- FLAVIAC 3 112- ST-JEURE-D'AY 1 39- GILHOC-SUR-ORMÈZE 2 113- ST-JOSEPH-DES-BANCS 2 40- GLUN 1 114- ST-JULIEN-EN-ST-ALBAN 1 41- GOURDON 1 115- ST-JULIEN-LABROUSSE 1 42- HORS DÉPARTEMENT 1 116- ST-JULIEN-ROUX 1 43- JAUJAC 4 117- ST-LAGER-BRESSAC 1 44- LABASTIDE-DE-VIRAC 1 118- ST-MARCEL D'ARDECHE 2 45- LABASTIDE-SUR-BESORGUES 1 119- ST-MARCEL-LÈS-ANNONAY 2 46- LABATIE D'ANDAURE 1 120- ST-MARTIAL 1 47- LABLACHÈRE 2 121- ST-MAURICE-D'IBIE 2 48- LACHAPELLE-SOUS-AUBENAS 1 122- ST-MICHEL-DE-CHABRILLANOUX 2 49- LAGORCE 2 123- ST-PÉRAY 5 50- LALEVADE-D’ARDÈCHE 1 124- ST-PRIEST 5 51- LAMASTRE 9 125- ST-PRIVAT 3 52- 2 126- ST-ROMAIN-D'AY 1 53- LARGENTIÈRE 1 127- ST-SAUVEUR-DE-CRUZIÈRES 4 54- LARNAS 1 128- ST-SERNIN 2 55- LAURAC 2 129- ST-SYLVESTRE 2 56- LAVILLEDIEU 1 130- ST-SYMPHORIEN-DE-MAHUN 1 57- LE CHEYLARD 1 131- ST-VICTOR 1 58- 2 132- TALENCIEUX 1 59- LE TEIL 3 133- THORRENC 1 60- LENTILLÈRES 3 134- 4 61- LES ASSIONS 1 135- TOURNON 3 62- LES SALELLES 2 136- 2 63- 1 137- VALS-LES-BAINS 2 64- LESPERON 1 138- VEYRAS 2 65- 1 139- VILLENEUVE-DE-BERG 1 66- MALBOSC 2 140- VINEZAC 1 67- 1 141- VION 1 68- MARS 1 142- VIVIERS 2 69- MERCUERS 1 143- VOGÜÉ 2 70- MIRABEL 2 71- MONTPEZAT-SOUS-BAUZON 2 72- MONTRÉAL 2 73- NOZIÈRES 2 74- PAILHARÈS 2

53 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 8- LES ACTIONS EN MILIEU SCOLAIRE

INTERVENTION EN MILIEU SCOLAIRE À MONTPEZAT-SOUS-BAUZON

Le principe de l’action coordonnée s’est étendu en 2002 aux interven- tions en milieu scolaire. Il s’agit dans ce domaine d’intervenir prioritaire- ment dans les communes situées dans des communes ayant sollicité le CAUE. Une première expérience proposée à la commune MONTPEZAT-SOUS-BAUZON au début de l’année scolaire 2002/2003 sera menée au cours des deuxième et troisième trimestre de l’année scolaire. Le CAUE accompagne cette commune dans la réalisation de son Plan Local d’Urbanisme mais aussi pour d’autres projets d’aménage- ment. Il a été proposé à la municipalité de rencontrer la totalité des enfants scolarisés de la maternelle grande section à la troisième, soit 276 élèves. Le programme revêt plusieurs volets permettant à la fois aux enfants d’acquérir des connaissances au niveau de leur territoire et de son paysage, de l’urbanisme, mais aussi de rencontrer les acteurs de l’aména- gement (élus, bureaux d’études). À l’issue des interventions, les enfants seront interrogés par un questionnai- re sur leur vision et leurs souhaits concernant la commune. Au-delà des rencontres directes, ce document servira de lien entre la municipalité et les élèves. Ce type d’action présente plusieurs intérêts. Au niveau des enfants, il permet d’aborder des sujets com- plexes par le biais de l’action concrète. Il élargit le processus de concertation imposé par la loi SRU et crée une émulation auprès des parents impliqués dans ce même processus.

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 54 8- LES ACTIONS EN MILIEU SCOLAIRE

INTERVENTION EN MILIEU SCOLAIRE DANS LE COIRON

Suite à des journées de formation suivants : couleurs des différents éléments qui organisées par le CAUE auprès - Analyser comparativement la vision nous entourent. Les enfants ont été des enseignants de l’ensemble du subjective d’un paysage laissée par la invités à parcourir le village et choisir département, une série d’interven- mémoire et la vision objective faite quelques éléments selon les tions a été menée dans les classes sur place. Les enfants dessinaient ou propositions faites dans l’herbier entre 1998 et 2002. Ce programme décrivaient de mémoire un lieu (boiseries, pierres, tuiles…) en répondait aux objectifs suivants : connu qu’ils sont allés ensuite voir sur rapprochant le nuancier, les enfants - Rendre les élèves capables de place. Ce travail a permis d’aborder la trouvèrent les couleurs et les nommè- comprendre le rôle de chacune des subjectivité de notre regard sur le rent, puis ils les prélevèrent dans les composantes de leur paysage paysage. catalogues afin de remplir l’herbier. quotidien ; - Aiguiser le regard des enfants. Une En ce qui concerne les mots du - leur faire prendre conscience que série de diapositives fut projetée et paysage, il fut question de décrire le l’environnement proche s’intègre commentée par le biais d’un jeu de paysage mais aussi d’expliquer les dans une organisation spatiale plus questions-réponses. Les enfants ont sensations et sentiments qu’il inspire, vaste ; appris à élargir leur regard, et à l’objectif étant d’enrichir le vocabulai- - observer les spécificités de leur envi- classer les informations qu’ils re des enfants dans ce domaine ronnement quotidien et étudier le pouvaient obtenir à partir d’une vue. spécifique. Afin de les aider, des listes rôle de chacun de ses éléments. - Enrichir le vocabulaire descriptif. de mots classés par thème ont été Dégager les éléments dominants de L’apport de mots nouveaux permit préalablement distribuées. chacun de ces paysages ; aux enfants de distinguer plusieurs L’approche de la texture a été réalisée - apprendre à représenter un approches possible à partir d’un à l’aide de papiers appliqués et paysager familier ; même paysage : approche sensoriel- crayonnés sur les différents matériaux - apprendre à travailler ensemble et le, sociologique, architecturale, (revêtement de roues, écorces, échanger des connaissances. écologique, etc … ceci permit enduits, etc). d’affiner la description des différents Afin de mettre en évidence les lignes Ce programme s’est achevé en 2002 éléments : termes de couleur, de essentielles du paysage, un viseur a par des interventions sur les formes, de volumes. été distribué à chacun des élèves. Cet communes de : SAINT-PONS, - Préparer la restitution graphique. En outil limite le champ de vision, per- BERZÈME, LUSSAS, SAINT JEAN-LE- dessinant sur des vues projetées, les mettant aux élèves de distinguer les CENTENIER ET DARBRES. enfants ont constaté la présence des lignes. lignes essentielles qui constituent le La plupart des élèves du cours L’opération s’est adressée à un large paysage. Cette étape a permis de moyen savent utiliser un cadastre éventail d’âge et de contextes hiérarchiser les éléments à prendre aussi, l’exercice dans le cas présent puisqu’elle concernait des élèves de en compte lors de l’observation sur le fut d’utiliser la mémoire visuelle des 2 à 13 ans habitant dans des zones terrain. lieux afin de reconstituer les éléments géographiques très différentes. En Sur le terrain, les élèves sont allés manquants du cadastre distribué. 2002, seules des classes primaires ont rechercher les éléments qui leur été concernées. Étant donnée la permettent de caractériser et La restitution du travail servit à fréquence des classes uniques, les comprendre la formation et évaluer les acquis. Dans le cas des programmes ont été établis afin de l’évolution d’un paysage. Ils écoles du Coiron, cette étape a pris la fonctionner avec des niveaux d’âges travaillaient ainsi sur la couleur, la forme de vastes tableaux sur lesquels, très hétérogènes. texture, les lignes du paysage, les les élèves ont dessiné un paysage mots du paysage, les composants, le choisi de leur commune et ont ajou- Chaque intervention s’est déroulée cadastre. Un document appelé té en encadrement des éléments de sur plusieurs phases et commençait «herbier de village», fut distribué à détail tels que matériaux, procédés par un travail en classe. Ce temps chaque classe. Cet outil orienta les de construction, couleurs… Ces permit une première approche du recherches et créa en quelque sorte tableaux furent exposés en sujet et la préparation d’une sortie une carte d’identité paysagère de la différents endroits de la commune, sur le terrain. Cette séance s’est commune. Mairie, cantine, salle de classe. organisée différemment selon les Le travail sur la couleur consista à classes. Les objectifs étaient les repérer, identifier et nommer les

55 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 RECHERCHES DOCUMENTAIRES POUR L'ANNÉE 2002

NOM SUJET RÉSULTATS RECHERCHES DATE pour plaquette, docs sur viticultures et 1 Éditions ADELSA, Clarisse DENIAU différentes cultures 21/03/02 pour fiche signalétique dans n° d'avril, rech photos de panneaux solaires chez des Pas de photos faites par le CAUE ( pb 2 Village Magazine, Lucille VILBOUX particuliers droit d'auteurs) 22/03/02

3 ATOU (bureau d'étude) Recherche différentes subventions Fax 0244 avec taux de subventions. 26/03/02

Demande la publication : Parc National du Vercors, Pierre "L'assainnissement communal, guide de 4 MIGAYROU procédure à l'usage des maires" 1 exemplaire envoyé 26/03/02

documentation de préconnisation pour Mairie de , cté modifications apportée aux bâtiments, 5 d'environnement, M. JENNY conseils pour crépis, rejointements… Renseignements données par PFX 26/03/02 Largeur porte wc handicapés+ dimensions fax photocopie des dimensions d'un 6 Mme BARACAN intérieures pour Théâtre verdure ouvrage au CAUE 27/03/02 réalisation d'un relié sur le Droit de Agence François Seigneur, Sylvie de Préemption Urbain d'après le CD 7 la Dure Architectes DPU, définition… "construction et urbanisme" avr-02 Pour expo sur l'eau, du 25 avril au 6 proposition prêt expo pédagogique "l'eau Bibliothèque municipale St-Julien- mai, recherche documentation en Land buissonière" contre caution 762,25 8 en St-Alban, Mme Rouméas Art. Euros 2/04/02 Documentation sur l'habitat dans la Lycée professionnel André Cuzin, région et sur les anciens matériaux: pour 9 Mme SENIGALLIA (documentaliste) exposition Copie d'ouvrages 8/04/02 information du cd-rom "construction et 10 Associa° des Maires, Peggy GARY Recherche documentation sur la DUP urbanisme" imprimées (sur place) 10/04/02

Comment réaliser 1 étude de faisabilité pour créer un jardin ouvert à la visite: normes; réglementation; clés pour que le Valérie NAULEAU, étudiante (licence jardin soit viable économiquement; label 11 GL) 04 75 94 57 43 (jardin thématique?); régle Renseignement donnée par LT fév-02 Demande sur l'organisation de l'université d'été de 1998: plaquettes, CAUE CALVADOS Véronique THOMAS courriers, nombre d'invités, mode Dans boîte d'archives: programme et 12 28, rue Eudes 14000 CAEN d'hebergement courriers de réservation 19/06/02 Conseils sur maîtrise d'œuvre: est-ce que l'établissement de bordereaux M. COULOMB (Mairie de LA VOULTE) consultatifs entre dans une mission ACT 13 04 75 62 40 44 (assistance contrôle de traveaux)ou EXE? 20/06/02 Demande liste architectes et urbanistes M. DUVAL société Eurodif à pour projet de voierie (modification d'un Liste Bureaux d'études sur File maker 14 PIERRELATTE fax: 04 75 50 52 38 rond point) pro 21/06/02

Liste Bureaux d'études sur File maker 15 Mme COMPAGNON (Particulier) RechDemande documentation liste architectes sur le coût de pro 1/07/02 construction des gîtes, "bordereau de 16 Chambre d'agriculture Mme BRO prix" Emprunt d'un livre au centre de doc 2/07/03 Association "1ère rue", ville de Biay (54) Mme. Véronique LEONARD 03 Recherche vidéo sur jeunes architectes du 17 82 20 28 55 département 10/07/02

M. Robert MARCHAND 10, rue Recherche informations sur les types de 18 Constantine 37000 TOURS façades dans la région photocopies de livres du centre doc 24/07/02

19 Mme Marianne CARENO Recherche synthèse sur la loi SRU cd-rom "Éditions législatives" 26/09/02

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 56 9- LES ACTIVITÉS DU CENTRE DE DOCUMENTATION

Le centre est en libre accès pour tout Bibliothèque : • L’infiltration des eaux pluviales : public, la consultation des 30 ouvrages ont été acquis en 2002, planification, mise en œuvre et documents se fait sur place avec la gestion : journée d’études / Groupe possibilité d’emprunter gratuitement • Architectures de l’électricité / de recherche Rhône-Alpes sur les les ouvrages. Fondation Électricité de France, Infrastructures et l’Eau, Lyon, 20 juin Institut Français d’Architecture. – Paris 2000. – Villeurbanne : GRAIE, 2001. Productions documentaires : : Édition Norma, 1992. – 173p. ill. - pagination multiple.

Une veille documentaire a été mise • Une cité à Chaillot / Jean-Louis • La pluie : une ressource urbaine : en place en fonction des besoins du Cohen, Claude Eveno. – Besançon : Conférence / GRAIE, Lyon, 25 janvier CAUE et des demandes des Édition de l’Imprimeur, 2001. – 120p. 2001. – Lyon : GRAIE, 2001. stagiaires. Le suivi des thématiques choisies est effectué sur une durée • De l’écologie urbaine au • Les énergies renouvelables, minimum d’environ 5 heures par développement durable / Agence histoire, état des lieux et perspectives semaine sur internet. Régionale de l’Environnement de / Jean-Christophe Lhomme. – Paris : Quelques thèmes demandés : Haute-Normandie. – Voiron : La Delachaux et Niestlé, 2001. – 190p. - Art contemporain associé à Lettre du cadre territoriale, 2001. – l’urbanisme ; 186p. • Les Zones de Protection du - méthode d’analyse paysagère ; Patrimoine, Architectural, Urbain et - organisation de l’aménagement du • La loi S.R.U. et le nouvel urbanisme paysager / Ministère de la Culture et territoire dans les communautés / Jean-Michel Rollot. – Paris : Édition de la Communication, Direction de européennes ; Sorman, 2002. – 240p. l’Architecture et du Patrimoine ; - HQE et programmation ; Ministère de l’Aménagement du - assainissement pluvial ; • Le certificat d’urbanisme après la loi territoire et de l’Environnement, - médiation culturelle ; solidarité et renouvellement urbains / Direction de la Nature et des - évolution des documents d’urbanis- Patrick Hocreitère. – Sofiac, 2001. – paysages ; document réalisé avec le me, de leur perception ; 219p. concours de l’Association nationale - développement durable… des architectes des bâtiments de Une sélection d’articles se fait • Patrimoine et paysages culturels : France. – Paris, 2001. – 60p. : ill. également parmi les 12 abonne- Actes / du colloque international, ments de revues correspondant aux Saint-Émilion, 30 mai – 1er juin 2001. thématiques abordés par le CAUE, ce – Éditions Confluences, 2001. – qui permet ainsi à chaque chargé 351p. – ( Renaissance des cités d’études de se faire un dossier sur un d’Europe). sujet. • Les espaces publics urbains : Une revue de presse bimensuelle est recommandations pour une réalisée à partir des journaux suivants démarche de projet ; ss la dir. de : Le Dauphiné libéré, La Tribune et Jacques Cabanieu. – (Paris) : MICQ, Terre Vivaroise. 2001. – 172p.

• Guide des plans de paysage, des chartes et des contrats / Bertrand Folléa. – Paris : Ministère de l’Aménagement, du Territoire et de l’Environnement, 2001.

57 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 58 10- LES ACTIONS CULTURELLES

NUIT DU FILM 2002 PAYSAGE ET CINÉMA JAPONAIS

La soirée a débuté par une conféren- possédant une forme matérielle ce d’Augustin BERQUE, géographe, tend vers l’esprit. On pourrait enseignant à l’Ecole des Hautes Étu- traduire aujourd’hui : c’est à la des en Sciences Sociales, où il dirige fois un objet matériel qu’on peut le Centre de Recherches sur le Japon mesurer, c’est l’environnement. Contemporain. Mais c’est aussi autre chose, “...La perspective est la forme hors du temps. Tsan Ping utilise symbolique de l’émergence du le terme " tendre ". Son vocabu- sujet moderne. De manière plus laire est imprégné par le générale le paysage est une Boudhisme et le Taoïsme. Nous forme symbolique. Il nous nous dirions aujourd’hui qu’il y a apparaît de cette façon car c’est forcément un lien avec notre elle que nous avons sous les yeux. subjectivité. Cette forme qui nous est de plus Extrait de la conférence d’Augustin en plus importante est imprégnée BERQUE. de notre être, je dirai que notre être même en dépend. Cette La projection des quatres films a duré idée est encore difficile à accep- de 22h à 5h30. Chaque film a fait ter du point de vue des sciences l’objet d’une présentation par Gilles modernes de la nature. Par LAPRÉVOTTE, directeur du Festival exemple, l’écologie du paysage ne International du Film d’AMIENS. doit pas adopter un tel point de vue, elle doit se borner à mesurer CHARISMA les objets sinon elle ne serait pas de Kiyoshi KUROSAWA une discipline scientifique, une science de la nature. Ce point de LES CONTES DE LA LUNE VAGUE vue, est difficile à admettre au de Kenji MIZOGUCHI niveau des sciences modernes. Il avait été posé dès l’origine de la L’ÎLE NUE notion même de paysage non pas de Kanedo SHINDO en Europe mais en Chine. C’est en en effet en Chine que cette L’EMPIRE DE LA PASSION notion est apparue pour la de Nagisa OSHIMA première fois dans l’histoire de l’Humanité, vers le IVème siècle de notre ère. Un peintre qui s’appelait Tsan Ping, a écrit le premier traité du paysage dans l’histoire de l’Humanité. Ce peint- re chinois vivait au IVème et Vème siècle. Dans son introduction à la peinture de paysage, il pose un principe : le paysage, tout en

59 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 10- LES ACTIONS CULTURELLES

RN 86

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 60 10- LES ACTIONS CULTURELLES

RN 86

Voie de transit local ou itinéraire bis, la route nationale 86, qui de Lyon à Nîmes longe la rive droite du Rhône, constitue un élément de découverte du sillon rhodanien. Outre ses aspects fonctionnels incontournables – la RN 86 permet de relier selon un système de peigne les vallées et les arrières pays ardéchois – elle offre une diversité de paysages et de ter- roirs participant de l’identité de la moyenne vallée du Rhône. Cependant, elle souffre d’une caren- ce en termes de visibilité à l’échelle régionale et de lisibilité pour les usagers.

Le CAUE, en relation avec la Maison du Rhône et le PNR du Pilat, ont organisé une rencontre qui posait la question de la lisibilité de la voie tant dans ses dimensions patrimoniales que dans les rapports entretenus avec les villages traversés. Cette réunion a permis d’échanger sur les contraintes, les atouts et les perspec- tives à envisager pour affirmer le potentiel touristique de la RN 86.

61 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 10- LES ACTIONS CULTURELLES

RN 86 ARTICLE DANS LA REVUE “COURANT RHÔNE” N°7

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 62 10- LES ACTIONS CULTURELLES

RN 86 ARTICLE DANS LA REVUE “COURANT RHÔNE” N°7

63 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 10- LES ACTIONS CULTURELLES

RN 86 ARTICLE DANS LA REVUE “COURANT RHÔNE” N°7

CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002 64 10- LES ACTIONS CULTURELLES

RN 86 ARTICLE DANS LA REVUE “COURANT RHÔNE” N°7

65 CAUE DE L’ARDÈCHE - RAPPORT D’ACTIVITÉS 2002