Londres & Liverpool Avec Les Beatles

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Londres & Liverpool Avec Les Beatles PHILIPPE BROSSAT LONDRES & LIVERPOOL AVEC LES On croyait avoir tout lu sur les Beatles, mais Philippe Brossat réussit le pari de nous surprendre avec ce guide exhaustif des lieux où les PHILIPPE BROSSAT Fab Four ont laissé une trace, dans les deux villes fondatrices de leur mythologie : Londres et Liverpool. Plus de trois cents adresses étoffées de photos racontent un fragment de leur histoire, entre UN GUIDE DE VOYAGE D’ABBEY ROAD À PENNY LANE précision historique et anecdote. De la maison natale de George BEATLES Harrison aux cent vingt chambres de son manoir, après une bifurcation à la galerie où John Lennon a rencontré Yoko Ono, on découvre la chambre où Paul McCartney a composé son premier morceau, et le magasin où Brian Epstein a scellé le destin de Ringo Starr. Londres & Liverpool avec les Beatles entre dans leur intimité, de leur enfance BEATLES dans l’industrielle Liverpool à la folie du swinging London. Philippe Brossat est né en 1954, en même temps que le rock. LES Aux éditions Le mot et le reste, il a publié Places I Remember et Streets of New York. AVEC LONDRES & LIVERPOOL & LIVERPOOL LONDRES Prix2 : 2 euros 9HSMDQB*djhcij+ M ISBN : 978-2-36139-728-9 — LE MOT ET LE RESTE R PHILIPPE BROSSAT LONDRES & LIVERPOOL AVEC LES BEATLES un guide de voyage d’abbey road à penny lane le mot et le reste 2021 À Mathilde, Julien, Paul, Caroline. LONDRES 10 LONDRES ET LIVERPOOL AVEC LES BEATLES ET LIVERPOOL AVEC LONDRES SAINT JOHN’S WOOD / KILBURN En haut de Baker Street, chère au cœur de Sherlock Holmes, se cache un charmant quartier ultra résidentiel, Saint John’s Wood, avec son légendaire Polo Club. Ici se concentrent par- ticulièrement trois lieux qui ont forgé la légende des Fab Four : Abbey Road et son passage clouté, la maison où Paul McCartney habite depuis cinquante ans et le studio de leur toute première audition refusée par le label Decca. 3 ABBEY ROAD – EMI STUDIOS Pour les fans des Beatles du monde entier cette adresse est le Graal. Traverser au moins une fois le fameux passage clouté d’Abbey Road leur procure une joie supérieure à la peur de se faire écraser par un bus à bout de nerfs. Dans le monde et dans l’histoire du rock, à part Graceland, il n’y a pas de lieu plus mythique que ce discret bâtiment victorien d’un étage où se cachent les studios EMI. Les Beatles en ont fait leur terrain de jeu pratiquement exclusif, entre le 4 septembre 1962 et le 20 août 1969, entre « Love Me Do » et « I Want You (She’s So Heavy) » pour être pré- cis. Ils ne sont infidèles qu’en de rares occasions : quatre fois à Londres et une fois en France, les studios Pathé Marconi à Boulogne, pour « Can’t Buy Me Love » (George est seul quand il enregistre « The Inner Light » à Bombay). Tout commence quand les Beatles sont à Hambourg et reçoivent un télégramme de Brian Epstein annonçant triomphalement l’accord de EMI pour une audition avec George Martin. Le mercredi 6 juin 1962, John, Paul, George et… Pete franchissent pour la première fois le portail, traversent la petite cour avant de gravir les quelques escaliers qui mènent 12 à la porte d’entrée. Ils se dirigent alors sur la droite, vers le studio 2, celui de leurs futurs exploits. Ron Richards avec son ingénieur Norman Smith sont à la technique, George Martin passe une tête à la fin de la séance, le temps, pour Harrison de lui signifier qu’il n’aime pas sa cravate ! L’audition est concluante et l’enregistrement du premier disque est fixé au 4 septembre 1962. Ce jour-là, un nouveau batteur fait son entrée à Abbey Road, Ringo Starr remplace Pete Best, jugé techniquement limité par George Martin et les autres garçons, selon la version officielle. À partir de Revolver et plus précisément à partir de « Tomorrow Never Knows », Geoff Emerick, 20 ans, prend les manettes de la console de mixage REDD.51. Il peut se vanter d’avoir été présent à la première séance de septembre 1962 et à la dernière d’août 1969. Les observateurs estiment qu’il a joué un rôle fondamental dans l’évolution musicale des fab four, son chef-d’œuvre étant Sgt. Pepper’s. Il quitte les séances du double blanc fatigué par les tensions au sein du groupe mais revient pour l’ultime LONDRES ET LIVERPOOL AVEC LES BEATLES ET LIVERPOOL AVEC LONDRES Abbey Road. Dans son autobiographie, il se souvient du jour où John a fait installer un lit dans le studio pour sa Yoko convalescente devant les yeux hébétés de tous les présents. Quelques jours après la parution de Sgt. Pepper’s, le 25 juin 1967, les Beatles représentent le Royaume-Uni dans l’émission Our World, le premier show retransmis, en direct, par satellite par dix-neuf nations du monde entier. Pour l’occasion, John Lennon se fend d’une composition qu’il intitule « All You Need Is Love ». À 20 h 45, depuis le studio 1 d’Abbey Road, le plus vaste, en direct et en EMI Studios, Abbey Road 13 SAINT JOHN’S WOOD / KILBURN noir et blanc pour environ 400 millions de téléspectateurs, retentit La Marseillaise introduisant son hymne à l’amour. Le décor est fleuri façon hippie avec moult ballons et serpentins colorés. Casque sur les oreilles, John chante, Paul tient la basse, George effectue un court solo de guitare sur un fond sonore enregistré quelques jours plus tôt aux studios Olympic. George Martin en costume clair et Geoff Emerick avec cravate sombre sont à la technique, reliée par un câble à un camion de retransmission garé sur le parking. La fin du morceau tourne à l’improvisation festive avec quelques guest stars triées sur le volet, Eric Clapton, Mick Jagger, Keith Moon, Marianne Faithfull, Mike McGear, les Small Faces et même Graham Nash que McCartney a invité le matin même. Tout le monde a l’air franchement shooté en direct devant la planète entière. Après quelques ajustements, le single « All You Need Is Love » sort le 7 juillet, ça tombe bien, c’est le Summer of Love. Le onzième album des Beatles devait s’appeler Everest du nom d’une marque de cigarette ché- rie par Geoff Emerick. Mais comme il n’est pas 14 toujours simple d’aller shooter une photo de couverture à 8 848 mètres d’altitude, l’adresse du studio EMI paraît plus raisonnable : Abbey Road. McCartney jette une esquisse du groupe traversant le passage clouté situé juste devant le studio et Lennon confie le job à l’Écossais Iain MacMillan que Yoko lui a fait connaître. Rendez-vous est fixé au vendredi 8 août 1969 en fin de matinée pour la prise de vue. L’exercice n’est pas facile, l’intrépide MacMillan est juché sur un escabeau en bois au milieu de la rue, on a demandé à un policier de bloquer le trafic quelques minutes mais difficile de faire plus. Entre chaque photo, on laisse passer un flot de véhicules et on recommence une nouvelle traversée dans l’autre sens. MacMillan réalise ainsi six clichés, le cinquième sera l’heureux élu, celui où les jambes des garçons forment un V parfait. D’autres personnages se sont glissés dans LONDRES ET LIVERPOOL AVEC LES BEATLES ET LIVERPOOL AVEC LONDRES la photo : à gauche au-dessus de la VW blanche, Alan Flanagan, Steve Millwood et Derek Seagrove rentrent de leur pause déjeuner et entrent aussi dans l’histoire. À droite au bord du trottoir, voici Paul Cole, un Américain en vacances à Londres. Il discute avec un policier de la pluie et du beau temps. Quelques années après, il sera toujours en train de se demander qui étaient ces gugus qui traversaient la rue pieds nus en cet été1969, quand il tombera sur la pochette de l’album et verra sa bobine vendue à plus de 30 millions d’exemplaires. Il est mort en retraité en 2008 à 93 ans, sans avoir jamais écouté l’album. La voi- ture (mal) garée sur le trottoir à gauche est une Volkswagen 1500 dite Beetle (ça ne s’invente pas…) immatricu- lée LMW 281F. Elle appartient à un habitant de l’immeuble d’en face que personne n’a réussi à dénicher avant le début de la prise de vue. Elle s’est vendue 23 000 dollars aux enchères en 1986 et était visible au musée de la marque à Wolfsburg en Allemagne. Le mur figurant sur la photo du verso de pochette a disparu, ce qui ne risque pas d’arriver au passage piéton, classé aux monuments his- toriques. Le 20 août 1969 se tient la dernière session d’enregistrement de l’album, c’est aussi l’ultime fois où les 15 quatre garçons sont réunis ensemble dans un studio. La journée débute à 14 heures dans le studio 3, on fignole LBURN « I Want You (She’s So Heavy) » et se I termine dans le studio 2 à 1 h 15 du matin, on discute de l’ordre des titres. Aujourd’hui le studio est toujours très actif, entre les bandes originales de films, les groupes pop et rock, il ne chôme pas. Quant au passage piéton, T JOHN’S WOOD / K N I on peut observer 24 / 24, grâce à une A webcam, qu’il est ultra embouteillé S par une foule cosmopolite. Les stu- dios ne se visitent pas. GARDEN ROAD – Rita meter maid Personne n’est exempté de payer son ticket de parking, pas même les stars de la pop.
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    “The scholarship surrounding the life and work of William Burroughs is in the midst of a renaissance. Students of Burroughs are turning away from myths, legends, and sensationalistic biographical detail in order to delve deeply into textual analysis, archival research, and explorations of literary and artistic history. Michael Stevens’ The Road to Interzone is an important part of this changing landscape. In a manner similar to Ralph Maud’s Charles Olson’s Reading, The Road to Interzone places the life and literature of “el Hombre Invisible” into sharper focus by listing and commenting on, in obsessive detail, the breadth of literary material Burroughs read, referred to, researched, and reviewed. Stevens reveals Burroughs to be a man of letters and of great learning, while simultaneously shedding light on the personal obsessions, pet theories, childhood favorites, and guilty pleasures, which make Burroughs such a unique and fascinating figure. Stevens’ book provides a wealth of new and important information for those deeply interested in Burroughs and will no doubt prove essential to future scholarship. Like Oliver Harris’ The Secret of Fascination and Robert Sobieszek’s Ports of Entry before it, The Road to Interzone is an indispensable addition to the canon of Burroughs Studies.” -Jed Birmingham “Michael Stevens has created a new kind of biography out of love for William S. Burroughs and love of books. Author worship and bibliophilia become one at the point of obsession, which of course is the point where they become interesting. Burroughs’ reading was intense and far flung, and Stevens has sleuthed out a portrait of that reading--the books Burroughs lent his name to in the form of introductions and blurbs, the books in his various libraries, the books he refers to, the books that found their way into his writing, and much more! Along with lively notes from Stevens, we have Burroughs throughout--his opinions, perceptions, the ‘grain of his voice.’ That in itself makes Stevens’ book a notable achievement.
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