Dev Patel Nicole Kidman

LION

Un film de Garth Davis

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SYNOPSIS

Une incroyable histoire vraie : à 5 ans, Saroo se retrouve seul dans un train traversant l'Inde qui l'emmène malgré lui à des milliers de kilomètres de sa famille. Perdu, le petit garçon doit apprendre à survivre seul dans l'immense ville de Calcutta. Après des mois d'errance, il est recueilli dans un orphelinat et adopté par un couple d'Australiens. 25 ans plus tard, Saroo est devenu un véritable Australien, mais il pense toujours à sa famille en Inde. Armé de quelques rares souvenirs et d'une inébranlable détermination, il commence à parcourir des photos satellites sur Google Earth, dans l'espoir de reconnaître son village. Mais peut-on imaginer retrouver une simple famille dans un pays d'un milliard d'habitants ?

NOTES DE PRODUCTION

Tiré de "A Long Way Home", livre autobiographique de , LION est signé Garth Davis (la série TOP OF THE LAKE), sur un scénario de Luke Davies (CANDY, LIFE). Le film réunit (SLUMDOG MILLIONAIRE, INDIAN PALACE), Nicole Kidman (PADDINGTON, THE HOURS), couronnée à l'Oscar, Rooney Mara (CAROL, MILLENIUM, LES HOMMES QUI N’AIMAIENT PAS LES FEMMES), citée à l'Oscar, et David Wenham (TOP OF THE LAKE , 300). On trouve encore au casting Nawazuddin Siddiqui, Priyanka Bose, Tannishtha Chatterjee, Deepti Naval, et Sunny Pawar dans son premier rôle à l'écran.

LION a été développé et produit par See-Saw Films (LE DISCOURS D'UN ROI, SHAME, TOP OF THE LAKE) en association avec Aquarius Films et Sunstar Entertainment. Le film est produit par , et Angie Fielder, tandis que la production exécutive est assurée par Bob Weinstein, Harvey Weinstein, David C. Glasser, Andrew Fraser, Shahen Mekertichian et Daniel Levin.

The Weinstein Company s'est très tôt engagé dans l'aventure de LION, au festival de Cannes 2014, à l'époque où il en était au stade du scénario. Il en a ainsi acquis les droits de distribution pour le monde entier (à l'exception de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande). Le film a été cofinancé par Screen Australia et Fulcrum Media Finance.

Lorsqu'Emile Sherman et Iain Canning, de See-Saw Films, ont découvert le véritable périple de Saroo Brierley pour retrouver son village natal et sa mère biologique, ils ont aussitôt compris qu'ils pouvaient en tirer un long métrage d'une force peu commune.

Une guerre de surenchères s'est alors engagée pour obtenir les droits d'adaptation du livre de Saroo. Grâce à sa filmographie de grande qualité et à sa volonté de produire une œuvre d'envergure internationale et fidèle à l'ouvrage, See-Saw a fini par remporter la bataille !

"C'est le genre de récit qui ne peut qu'émouvoir le public quand on le lui raconte", précise Emile Sherman. "C'est une histoire extraordinaire qui donne des frissons à quiconque la découvre. Elle fait écho à quelque chose de fondamental chez tout être humain – le besoin de connaître ses origines et son identité".

Iain Canning ajoute : "C'est une merveilleuse histoire vraie. Dès qu'on en a entendu parler, on s'est dit qu'on devait en acquérir les droits. Emile et moi avons lu un premier manuscrit du livre de Saroo et on a été emballés par l'incroyable dénouement où Saroo finit par retrouver son village natal". Iain Canning et Emile Sherman ont proposé à Garth Davis de réaliser le film alors qu'ils étaient au festival de Sundance en 2013 pour la projection de la série TOP OF THE LAKE, coréalisée par Davis et (également coscénariste de la série). Les deux réalisateurs ont aussi été nommés à l'Emmy.

Impressionné par le travail de Davis sur la série, Canning et Sherman n'ont pas hésité à lui confier la réalisation de LION.

"On a suivi notre instinct. On avait le sentiment que Garth, même s'il n'avait pas encore réalisé de long métrage, était exactement le metteur en scène qu'il nous fallait", précise Sherman. "Il a vrai regard de cinéaste et il sait donner une formidable ampleur esthétique au film. Dans le même temps, c'est un brillant directeur d'acteurs. Il sait instaurer une véritable intimité entre les personnages et on voulait faire en sorte que le résultat soit réaliste et sans concession".

"C'est un film qui parle des rapports familiaux, de ces liens profonds qui ne disparaissent jamais et qui donnent un sens à nos vies", poursuit-il. "Pour Garth, ces liens sont essentiels. En tant que réalisateur, il n'a pas peur des sentiments. Il prend les émotions à bras-le-corps, mais de manière réaliste, originale, intense. Il y a aussi chez lui une dimension spirituelle et une forme de fatalité dans son film. Le film parle de l'importance du destin et de l'espoir, et on était convaincus que Garth saurait mettre en valeur ces notions avec plus de subtilité que tout autre réalisateur".

Canning précise : "Sur le plateau, Garth se comporte en véritable chef d'orchestre, non seulement avec les comédiens, mais aussi en insufflant générosité et énergie à ses décisions. Tous ceux qui travaillent avec lui se sentent rassurés et à l'aise et peuvent donc facilement explorer les moments de bonheur et de détresse de la vie".

Réputé pour sa fidélité aux artistes, See-Saw Films poursuit sa collaboration avec Garth Davis en produisant MARY MAGDALENE, actuellement en préparation. Davis y dirigera Rooney Mara et .

La productrice Angie Fielder d'Aquarius Films, à qui on doit WISH YOU WERE HERE, avec Joel Edgerton et Teresa Palmer, s'est engagée dans l'aventure. Il faut dire que Sherman et elle recherchaient un projet sur lequel collaborer. Avant même qu'il ne lui parle du film, Angie Fielder avait découvert le parcours de Saroo grâce à un article de presse qui l'avait fascinée.

"Quand Emile m'a raconté qu'il avait obtenu les droits d'adaptation du livre, il ne m'a pas fallu plus de deux secondes pour prendre ma décision", assure-t-elle. "Il m'a ensuite expliqué que Garth Davis allait réaliser le film. J'admire son travail depuis longtemps, si bien que ce projet m'a emballée".

"On ne pourrait pas inventer l'histoire de Saroo tellement elle est extraordinaire", renchérit-elle. "Elle a tous les ingrédients d'un grand film : de l'aventure, des dangers à surmonter, un périple à travers le monde et l'enchevêtrement de plusieurs époques. Et la trajectoire du protagoniste est profondément émouvante. Ce qui rend cette histoire très cinématographique, c'est aussi son formidable dénouement. Après des années de quête d'identité, loin de sa famille biologique, il a miraculeusement fini par retrouver son village natal, comme une aiguille dans une botte de foin".

Déterminé à respecter la véracité du récit, Garth Davis s'est rendu à Calcutta et dans le village natal de Saroo tout en développant le projet. Il a d'ailleurs assisté à la première rencontre entre la mère biologique de Saroo, Kamla, et sa mère adoptive, Sue. Quelques scènes ont été tournées sur place et les proches de Saroo étaient les bienvenus sur le plateau.

"C'était fondamental pour moi de m'imprégner autant que possible de la réalité de Saroo et j'ai donc tenté de suivre la voie dans laquelle il s'était lui-même engagée", note le réalisateur. "Je me suis baladé, seul, dans son village et j'ai essayé de me mettre dans la peau d'un petit garçon qui grandit là. Je me suis assis sur un banc à la gare de Burhanpur où il s'est réveillé, seul, et puis je me suis rendu à la gare principale de Calcutta où l'histoire prend tout son sens. J'ai moi-même des enfants et j'ai essayé d'imaginer un gamin de 5 ans tout seul là-bas, qui ne parle pas la langue des gens autour de lui… C'est à ce moment-là que j'ai pris conscience que ça allait être un film d'une grande force émotionnelle".

Le scénariste Luke Davies a lui-même fait le voyage en Inde. Canning et Sherman avaient déjà travaillé avec lui sur LIFE d'Anton Corbijn et sur l'adaptation du propre roman de Davies, CANDY.

"Comme on avait déjà collaboré avec lui sur deux projets, on savait qu'il avait la sensibilité correspondant à cette histoire", souligne Canning.

Il se trouve que le scénariste avait découvert le parcours de Saroo sur Internet quelques jours avant que Sherman ne le contacte et qu'il l'avait également captivé. "C'est une histoire formidablement émouvante", dit-il. "Et c'est une histoire qui vous prend aux tripes car elle parle de l'absence de la mère et des retrouvailles avec elle. C'est d'autant plus fascinant que c'est vraiment ce qu'a vécu Saroo quand il était petit : ça n'a donc pas seulement la force d'un conte moral, mais celle d'un vrai parcours humain. Il n'y a rien de plus galvanisant que d'écrire un scénario d'une grande intensité émotionnelle pour un auteur".

Le réalisateur et le scénariste ont travaillé en étroite collaboration, explorant plusieurs pistes et imaginant la construction du film. Allaient-ils aborder l'histoire sous forme de flashbacks ou de manière chronologique ? Comment rester fidèle à l'itinéraire du protagoniste tout en en faisant un récit qui respecte les codes de la narration cinématographique ?

Emile Sherman s'explique : "Le plus simple aurait été de commencer par des scènes de Saroo en Australie pour que ce soit l'histoire d'un homme occidental qui est soudain assailli par des souvenirs du passé, puis d'avoir recours à des flashbacks dès lors qu'il part à la recherche de son village natal. On a longuement réfléchi à la construction et on a fini par privilégier une narration plus ample, en plongeant d'emblée le spectateur dans l'enfance de Saroo en Inde. Le film démarre donc par sa vie en famille, quand il était petit, jusqu'au moment où il se trompe de train, puis on enchaîne avec son passage à Calcutta. On ressent donc d'autant mieux la force de ces années auprès des siens quand Saroo habite en Australie et qu'il a un besoin viscéral de retrouver la trace de sa mère biologique".

L'une des plus grandes difficultés du projet consistait à dénicher un garçon indien capable de camper Saroo à l'âge de 5 ans. Angie Fielder raconte que l'équipe indienne a travaillé en étroite collaboration avec des écoles et des parents d'élèves de plusieurs grandes métropoles d'Inde pour trouver les jeunes interprètes. Ils ont fait passer des essais à des milliers d'enfants et tous ceux qui étaient pressentis en raison de leur potentiel étaient filmés, puis les vidéos étaient envoyées en Australie. Garth Davis, Angie Fielder, la directrice de casting australienne Kirsty McGregor et la coach Miranda Harcourt se sont ensuite rendus en Inde pour travailler avec les enfants sélectionnés, dont Sunny Pawar, le futur Saroo.

"Je savais le genre d'émotions que je voulais susciter avec ce personnage et, tout au long de l'histoire, j'ai ressenti l'esprit de ce gamin", indique le réalisateur. "Du coup, je savais ce que je recherchais mais le résultat qu'on voulait obtenir nous donnait pas mal de fil à retordre. En général, les enfants peuvent se révéler bons comédiens à partir de 8 ans. En revanche, il est plus difficile de trouver un enfant de 5 ans qui sait bien jouer la comédie. Pourtant, j'étais convaincu qu'il fallait dénicher un petit garçon – c'est beaucoup plus marquant, à l'image, d'avoir un tout petit être perdu dans une foule immense – qui ait la ténacité et la patience de supporter les contraintes imposées par un rôle principal".

"Je ne cessais de repenser à Sunny", poursuit-il. "Je plaçais une caméra devant lui et il me donnait le sentiment d'incarner cet enfant que j'avais en tête. Il me fallait un garçon qui possédait naturellement 80% du jeu d'acteur que j'allais lui demander, un enfant dont le regard était habité et dont on sentait qu'il avait déjà vécu. Avec Sunny, on était comblé. Il était capable de s'assoir dans une pièce, avec des caméras braquées sur lui : en l'observant, on se perdait dans son regard et on plongeait dans son passé. Dans le même temps, on sentait qu'il était habité par une vraie gravité".

"C'était un gamin pas comme les autres", dit-il encore. "On s'est ensuite demandé si on pouvait faire un essai avec lui : était-il capable de comprendre les consignes d'un réalisateur ? Était-il à même de pleurer ? De hurler ? Possédait-il de la force ? Il est allé au-delà de nos attentes".

"Au bout d'une semaine de tournage, il est devenu un acteur à part entière", reprend-il. "Il était clair qu'il pouvait exprimer plusieurs émotions dans la même scène. C'était absolument sidérant de voir qu'il insufflait à son jeu quelque chose qu'on ne lui demandait pas".

Angie Fielder intervient : "Si au départ Sunny était un petit garçon qui ne connaissait rien au travail d'acteur, c'est devenu un vrai pro qui savait exactement ce qu'il faisait et qui maîtrisait parfaitement son jeu. On voit bien à l'image qu'il ne se contente pas de regarder autour de lui mais qu'il ressent les choses. Je me souviens d'une scène importante où le frère aîné de Saroo est arrêté et où Sunny s'est mis à pleurer alors même qu'on filmait – et c'étaient de vraies larmes, sans recours au maquillage. Il pleurait sincèrement parce qu'il était réellement ému par ce qui se passait dans cette scène".

Le tournage a commencé à Calcutta, dans la région orientale de l'Inde, en janvier 2015. Dev Patel qui campe Saroo adulte est arrivé très tôt sur le plateau pour les scènes de retrouvailles avec sa mère biologique. L'acteur s'est beaucoup battu pour décrocher le rôle, réussissant à convaincre Garth Davis et les producteurs qu'il avait un très large répertoire.

Emile Sherman confie : "On savait qu'il nous fallait un comédien d'origine indienne ayant grandi en Occident plutôt qu'un acteur indien pour s'assurer que l'accent était le bon. Saroo est très australien dans son attitude. On a pensé à Dev très en amont du projet. Il nous a bluffés dans son bout d'essai. C'est un comédien épatant mais il est aussi sympa, chaleureux et très drôle. On savait qu'il réussirait à exprimer toutes sortes d'émotions. Dev a été totalement à la hauteur et a dépassé nos attentes les plus folles".

Iain Canning ajoute : "Dev apporte une grande profondeur au rôle dans un registre qu'on ne lui connaissait pas jusque-là. Je crois vraiment que ce film va l'imposer comme un acteur doté d'une gravité et d'une maturité exceptionnelles".

Le réalisateur précise : "Dev a appris qu'on développait ce projet au moment de l'écriture. Il a débarqué un jour chez Luke Davies à Los Angeles où on travaillait, il est entré chez lui et il s'est présenté. Le rôle le passionnait. Finalement, on a fait un bout d'essai de 4h30 à Londres – pieds nus et avec une caméra à l'épaule – et j'ai poussé Dev dans ses retranchements pour voir jusqu'où il était prêt à aller. Il nous fallait quelqu'un qui ait une vraie grandeur d'âme et Dev était notre homme !" Iain Canning et Angie Fielder évoquent leur première rencontre avec Saroo Brierley.

"Quand on fait sa connaissance, on comprend comment il a survécu dans les rues de Calcutta à l'âge de 5 ans", indique Angie Fielder. "Il y a chez lui de la résilience, de la pugnacité et de l'assurance. Dans le même temps, c'est un Australien pur jus avec un sens de l'humour politiquement incorrect".

Iain Canning renchérit : "Ce qui m'a séduit, c'est qu'il est très proche de sa sphère familiale, qu'il s'agisse de sa famille australienne et de sa famille biologique. À l'époque, il était vraiment surpris que son parcours ait autant touché le public et intéressé Google".

Après avoir appris le rôle central que Google Earth avait joué dans la recherche de son village natal, le géant de l'Internet a proposé à Saroo de participer à une conférence internationale où il a rencontré le PDG, Eric Schmidt. Google a accompagné la production tout au long du tournage, faisant en sorte que les scènes où Saroo recherche son village sur Google Earth soient authentiques.

Afin de coller physiquement au véritable Saroo Brierley, élancé et sportif grâce à sa vie au grand air australien, Dev Patel s'est imposé un régime alimentaire strict et des séances de musculation. Il a également travaillé avec une répétitrice pour acquérir l'accent australien, réputé pour être difficile.

Le comédien confirme qu'il tenait vraiment à décrocher le rôle, ajoutant qu'il n'avait jamais lu un scénario aussi enthousiasmant : "Il exalte le triomphe de l'être humain sur l'adversité. C'est un récit optimiste sur la volonté d'un gamin de s'en sortir coûte que coûte et de retrouver sa famille. Ce qui m'a particulièrement séduit, c'est qu'il s'agit d'un personnage très actuel et que l'histoire évoque des relations familiales très complexes. C'est un rôle magnifique".

La grande proximité entre le petit Saroo et son frère aîné Guddu sert de fil conducteur à la narration. Guddu est interprété par Abhishek Bharate qui trouve ici son premier rôle.

"Quand on recherchait l'interprète de Guddu, on se disait que le personnage devait être lumineux", signale Garth Davis. "Au moment des repérages en Inde, je me suis retrouvé dans un petit village et j'ai aperçu un garçon qui se tenait debout sur le toit de sa maison. Il correspondait parfaitement à mon image de Guddu. On sentait qu'il appartenait à ce coin et il dégageait quelque chose de nostalgique : il était lumineux. J'ai fait faire des essais à ce petit garçon, et bien qu'il ne nous convienne pas pour le rôle, il est devenu emblématique de ma recherche pour le bon interprète. C'est alors que j'ai rencontré Abhishek et j'ai immédiatement su que c'était lui : il avait un sourire désarçonnant. Il est solaire et on sent l'énergie qu'il dégage". Après avoir rencontré la véritable Sue Brierley à Hobart, en Tasmanie, le réalisateur était convaincu de vouloir confier le rôle à Nicole Kidman, lauréate de l'Oscar et du Golden Globe.

"Alors que je passais pas mal de temps avec Sue, et qu'elle était en train de me parler, l'idée s'est imposée à moi : 'il me faut Nicole Kidman'", confie le cinéaste. "Par le plus grand des hasards, on nous a informé que Nicole avait lu le scénario et qu'elle avait très envie de nous rencontrer".

"J'ai rencontré Nicole à New York et on s'est mis à parler et à pleurer, à parler et à pleurer encore…", dit-il. "Elle connaissait Sue intimement, comme moi je la connaissais. C'était formidable. J'ai adoré travailler avec Nicole et la côtoyer. Elle est extrêmement professionnelle et préparée. Elle m'a posé des questions d'une grande intelligence tout au long du tournage. C'est une grande bosseuse. Mais surtout, j'ai été frappé par son courage. Elle s'investit totalement dans son rôle, fidèle à la méthode de l'Actors Studio, et elle semble indomptable. Mais elle était adorable sur le plateau et elle parlait même avec les badauds qui nous regardaient pendant qu'on tournait. Elle a un vrai esprit d'équipe et elle est brillante".

C'est Harvey Weinstein qui a suggéré le nom de Rooney Mara pour Lucy, petite amie de Saroo qu'il rencontre à l'université. Weinstein a lui-même contacté la comédienne pour parler du film, avant que celle-ci n'obtienne le prix d'interprétation féminine au festival de Cannes et ne soit citée à l'Oscar pour CAROL de Todd Haynes.

"Lucy joue un rôle central dans cette histoire", signale Emile Sherman. "Elle incarne tout ce que recherche Saroo dans sa vie en Australie. Mais il s'éloigne d'elle de plus en plus au cours de ses recherches pour ses origines. Bien entendu, Lucy veut le soutenir et l'aider mais le parcours de l'homme qu'elle aime l'obsède et l'isole considérablement. Le fait qu'il soit déchiré entre son présent – ses sentiments pour Lucy – et son passé – ses souvenirs et son désir de retrouver sa mère biologique – explique la souffrance de Saroo. Rooney insuffle une grande tendresse à son personnage et les scènes réunissant Saroo et Lucy depuis leur rencontre jusqu'au moment où ils tombent amoureux sont émouvantes et parfaitement crédibles".

Le réalisateur se dit fasciné par la prestation de la comédienne. "Tout le mystère de l'intrigue se lit sur son visage", dit-il. "Même quand elle se tait, elle exprime énormément de choses. C'est extraordinaire. Je ne me suis pas vraiment rendu compte de l'impact que cela pouvait avoir car l'essentiel des rapports entre Lucy et Saroo ne passe pas par les mots. Mais elle réussit, sans rien dire, à exprimer tous ses sentiments. C'était impressionnant à voir".

Le père australien de Saroo est campé par David Wenham, à l'affiche de la série TOP OF THE LAKE, coréalisée par Garth Davis et Jane Campion. Emile Sherman précise :

"Pendant le casting, on se demandait quel genre de père on aimerait avoir si on était un enfant adopté et qu'on débarquait en Australie, et on ne pouvait s'empêcher de penser à David Wenham. À nos yeux, il incarnait tout ce à quoi aspirait le petit Saroo. Il est extrêmement rassurant, il est drôle et il est bienveillant".

L'acteur anglais Divian Ladwa, qui a joué dans la série DETECTORISTS, interprète Mantosh, frère adoptif de Saroo. Mantosh plus jeune est interprété par un enfant indien, Keshav Jadhav, repéré dans une école d'une ONG.

Les trois jeunes Indiens – Sunny, Abhishek et Keshav – se sont rendus en Australie pendant plusieurs semaines, avec leurs parents ou leurs tuteurs, pour la seconde moitié du tournage avant de rentrer chez eux à Mumbai et Pune.

Les six premières semaines du tournage de LION se sont déroulées en Inde – à Calcutta et dans l'État du Madhya Pradesh, au centre de l'Inde. Le réalisateur a d'ailleurs engagé des acteurs indiens aguerris pour des rôles décisifs. Citons notamment l'une des plus grandes stars du pays comme Nawazuddin Siddiqui, mais aussi des comédiens du cinéma indien indépendant comme Priyanka Bose, Tannishtha Chatterjee et Deepti Naval.

Priyanka Bose campe Kamla, mère biologique de Saroo. Après avoir rencontré cette dernière, le réalisateur la décrit comme "naturelle, vive, très forte et instinctive". Autant de qualités qu'il reconnaît à Priyanka qu'il considère comme une comédienne "intrépide et courageuse".

La partie indienne du tournage s'est avérée physiquement éprouvante : les acteurs et les techniciens ont dû supporter la densité de la population et la pollution de Calcutta ou encore la poussière et la chaleur d'Indore, à l'ouest du pays. En outre, l'intrigue exigeait que le tournage se déroule notamment dans la gare bondée de Calcutta, sur le pont qui relie l'est et l'ouest de la ville et en bordure de la rivière Hugli, affluent du Gange. C'est là que la production a dû amener les comédiens et acheminer du matériel en passant par les allées étroites et grouillant de monde du marché aux fleurs à la veille d'un important festival. Angie Fielder se souvient que la fermeture du pont Howrah pendant plusieurs heures un soir a été un vrai défi.

Elle salue le professionnalisme du directeur de production Pravesh Sahni dont le prestataire Take One India est l'un des plus expérimentés du secteur. La société a notamment collaboré à SLUMDOG MILLIONAIRE, INDIAN PALACE et la suite, MANGE, PRIE, AIME et ZERO DARK THIRTY.

"Pravesh est épatant et il nous fallait quelqu'un qui ait son expérience car il y avait beaucoup de scènes très complexes à filmer", analyse Angie Fielder. "Tourner à bord d'un train est assez difficile et on devait non seulement être dans un train mais pouvoir maîtriser son déplacement et contrôler des gares entières comme Howrah Station à Calcutta qui est assez proche de Grand Central, la grande gare de New York, mais où transitent des millions de gens".

"Cependant, la fermeture du pont n'avait jamais été tentée par Pravesh", dit-elle. "Il n'avait jamais été fermé pour les besoins d'un film même si des tournages ont lieu à Calcutta presque toutes les semaines. C'est un immense pont en acier qui fait à peu près la taille du Sydney Harbor Bridge et qui est constamment traversé par des voitures à toute heure du jour et de la nuit. On y a tourné entre 2h et 4h du matin une nuit et on nous a autorisés à fermer un versant du pont. C'est une scène très importante qui a un magnifique rendu à l'image. Je me souviens que lorsqu'on a tourné le dernier plan et que Garth a annoncé la fin du tournage, Pravesh et son équipe se congratulaient. Je ne suis pas sûr qu'ils arrivaient vraiment à croire qu'ils avaient réussi leur coup".

Le directeur de la photo restait calme en toutes circonstances. Le chef- opérateur et le réalisateur sont amis et collaborateurs depuis plus de vingt ans, autrement dit depuis l'époque où Fraser était son assistant. La carrière de Fraser est impressionnante, comme en témoignent ses collaborations à BRIGHT STAR de Jane Campion, à ZERO DARK THIRTY de Kathryn Bigelow, à FOXCATCHER de Bennett Miller et à ROGUE ONE : A STAR WARS STORY.

"Étant photographe à l'origine, j'ai été bluffé par le talent de Garth il y a vingt ans, à l'époque où il était assistant", confie le chef-opérateur. "Il connaît très bien le cinéma dans ses moindres subtilités et ça a été formidable de le voir progresser dans son travail de metteur en scène. Du coup, à chaque fois qu'il tente quelque chose de nouveau, ses progrès et son talent ne me surprennent pas".

Selon le réalisateur, ils sont "comme des frères" et "lisent dans les pensées l'un de l'autre".

"Nos parcours artistiques se sont construits conjointement et on a la même façon de voir les choses ou, en tout cas, on se comprend très bien", poursuit le réalisateur. "Le film était tellement ambitieux qu'il était très important pour moi de pouvoir compter sur un type comme lui en renfort. Il a un talent fou et il était parfaitement conscient du style qu'on voulait donner au film".

Sur un plan pratique, Davis et Fraser ont dû réfléchir à la manière de mettre en valeur un univers découvert à travers le point de vue d'un garçon de 5 ans. "Toutes nos décisions ont été prises pour faire en sorte que le spectateur s'identifie au maximum à Saroo", remarque le réalisateur. "Par exemple, comment filmer la scène où il se réveille dans le train et comprend qu'il est en pleine campagne ? Fallait-il placer la caméra à l'extérieur ou à l'intérieur du train ? On a décidé de rester au plus près de Saroo, sans jamais sortir et sans avoir recours à des plans d'exposition".

"Avec Greig, on a beaucoup discuté pour savoir comment placer la caméra à la hauteur d'un enfant de 5 ans", poursuit-il. "En général, l'axe de la caméra est plus bas ou plus haut et c'était donc un choix d'angle de prise de vue inhabituel. C'était un vrai défi technique et on a donc dû adapter le matériel pour qu'il soit opérationnel".

Le chef-opérateur explique notamment que lorsque Saroo se retrouve seul pour la première fois à la gare, la caméra demeure au niveau de son regard. Le spectateur ressent ainsi très fortement la présence de cet enfant noyé dans une marée humaine jusqu'au moment où il escalade un poteau pour se hisser au-dessus de la foule.

"C'est à ce moment-là qu'on filme en plan large pour prendre la mesure du vaste monde dans lequel ce petit garçon est complètement perdu", indique le réalisateur.

"En dehors de cette scène à la gare, dès qu'on se situait au-dessus de Saroo, on avait l'impression que quelque chose ne fonctionnait pas", reprend Fraser. "C'est un petit enfant plongé dans un monde de grands. L'essentiel était donc d'épouser son regard – Sunny a des yeux magnifiques et ils reflètent le monde autour de lui".

Pour le réalisateur, la construction du film évoque le contraste entre le yin et le yang. "Pour moi, la première partie, en Inde, est une histoire extérieure, tandis que la seconde, en Australie, est un récit intime".

On retrouve des motifs qui ponctuent le film, comme la mer et des papillons. "La plupart du temps, c'est ce qui reste dans le non-dit qui est le plus intéressant", affirme Davis. "Mais comment transposer cela à l'image ? Pour la partie où Saroo arrive à Hobart, en Australie, j'ai décidé d'utiliser la mer comme un élément fondamental. La Tasmanie est une île et Hobart est une ville portuaire, également située en bord de fleuve. Nos personnages vivent tous près de l'eau et c'est donc un univers qui tranche totalement avec la région enclavée de l'Inde où évolue Saroo. Il y a quelque chose de féminin dans la mer – car l'océan relie tous les hommes entre eux".

Loin de l'environnement marin où vit Saroo en Australie, son village natal est situé dans une région très sèche, dominée par les teintes ocre.

Les producteurs et le réalisateur ont passé beaucoup de temps avec Saroo et ses parents adoptifs pendant la préparation. Saroo a raconté à Garth Davis qu'un papillon venait le voir à chaque fois qu'il était en danger, et notamment dans les rues de Calcutta. Pour Saroo, le papillon incarne l'esprit de son frère aîné qui l'accompagne et le guide.

"J'ai discuté avec Emile quand on était à Sundance et je lui ai dit 'je crois que le papillon est le totem spirituel du film mais on n'a pas besoin d'insister là-dessus et on peut simplement l'évoquer de manière métaphorique'", note le réalisateur. "Après cette conversation, nous sommes allés à une réception et cinq minutes plus tard, un SDF indien est entré dans la salle pour nous vendre des broches en forme de papillon pour gagner un peu d'argent. J'ai regardé Emile et je lui ai dit 'quelque chose est en train de se passer'".

Garth Davis évoque la "cartographie" du périple de Saroo : "Nous avons beaucoup réfléchi à la manière de bien faire comprendre toutes les étapes que doit franchir Saroo pour retrouver son village", dit-il. "De quoi se souvient-il ? Comment représenter ses souvenirs ? Qu'est-ce que sait le spectateur à chaque étape ? Ce qu'on souhaitait, c'est que le spectateur accompagne Saroo tout au long de sa trajectoire et qu'on découvre son village en même temps que lui. Cela devait être soigneusement préparé".

"J'espère que le rendu sera fluide à l'écran, mais on a énormément réfléchi à la manière dont l'image doit accompagner la narration", ajoute-t-il.

Emile Sherman estime que, grâce aux collaborateurs de création, le résultat final est à la hauteur de la force de l'intrigue : "Je suis très fier de ce film. C'est un récit extraordinaire sur le rôle de la mère et sur le besoin viscéral de retrouver ses racines", dit-il. "J'espère que le spectateur ressentira les mêmes frissons que Iain et moi avons senti en découvrant l'histoire".

Plus de 80 000 enfants sont portés disparus chaque année en Inde. See-Saw Films a cherché à collaborer avec des organisations sérieuses pour venir en aide aux enfants en Inde et partout dans le monde. En profitant de la promotion et de la couverture médiatique du film, See-Saw espère sensibiliser l'opinion publique à la nécessité d'aider ces organisations. Le public peut trouver plus d'informations et effectuer un don sur le site www.lionmovie.com

Saroo Brierley et ses parents adoptifs Sue et John vivent toujours à Hobart où le jeune homme travaille dans l'entreprise familiale. Saroo est un soutien actif du travail de Mme Sood qui a supervisé son adoption en Australie et qui dirige des orphelinats à Calcutta. Il revient fréquemment en Inde pour rendre visite à Mme Sood, à sa mère Kamla et à ses proches. Il est très souvent sollicité pour intervenir dans des conférences en Australie et dans le reste du monde. DEVANT LA CAMÉRA

DEV PATEL (Saroo) a connu la notoriété en interprétant le personnage principal de SLUMDOG MILLIONAIRE réalisé par Danny Boyle, qui a remporté huit Oscars dont celui du meilleur film. Son interprétation lui a valu des critiques élogieuses ainsi que de nombreuses récompenses, notamment le National Board of Review Award de la meilleure révélation masculine, le British Independent Film Award du meilleur espoir, le Broadcast Film Critics Choice Award, le Chicago Film Critics Association Award et le Washington Film Critics Association Award du meilleur espoir.

Il a assuré le doublage de la voix anglaise de SOUVENIRS GOUTTE À GOUTTE d'Isao Takahata. On l'a vu dans THE MAN WHO KNEW INFINITY de Matt Brown, CHAPPIE de Neill Blomkamp, avec Hugh Jackman, Sharlto Copley et Sigourney Weaver, INDIAN PALACE : SUITE ROYALE de John Madden, suite d’INDIAN PALACE, dans laquelle il retrouve Judy Dench, Maggie Smith, Bill Nighy, Penelope Wilton. Le premier film a connu un succès mondial et a été nommé à un Golden Globe et à un SAG Award. Il était récemment à l'affiche de la troisième et dernière saison de la série nommée au Golden Globe THE NEWSROOM, créée par Aaron Sorkin. Il a été nommé au NAACP Award 2013 du meilleur acteur dans un second rôle.

ROONEY MARA (Lucy) a remporté le prix d'interprétation féminine pour CAROL de Todd Haynes qui lui a aussi valu une citation à l'Oscar. Elle a fasciné le public et la critique pour MILLENIUM, LES HOMMES QUI N’AIMAIENT PAS LES FEMMES de David Fincher, d'après le roman de Stieg Larsson. Elle y incarne Lisbeth Salander, aux côtés de Daniel Craig et Robin Wright. Elle a obtenu une citation à l'Oscar, le prix de la Révélation décerné par le National Board of Review ainsi qu'une nomination au Golden Globe.

En 2013, elle a tourné dans LES AMANTS DU TEXAS de David Lowery, avec Casey Affleck et Ben Foster, présenté au festival de Sundance, EFFETS SECONDAIRES de Steven Soderbergh, avec Jude Law et Channing Tatum, et HER de Spike Jonze, avec Joaquin Phoenix. On la retrouvera dans WEIGHTLESS de Terrence Malick, réunissant Natalie Portman, Ryan Gosling, et Michael Fassbender. Elle retrouvera par ailleurs Garth Davis pour MARY MAGDALENE.

Elle a également été à l'affiche de FAVELAS de Stephen Daldry, sur un scénario de Richard Curtis, qui se déroule dans les favelas du Brésil. On l'a vue dans PAN de Joe Wright, avec Hugh Jackman et Amanda Seyfried, THE SECRET SCRIPTURE de Jim Sheridan, avec Vanessa Redgrave et Jeremy Irons. Plus tôt dans sa carrière, elle s'est illustrée dans TANNER HALL de Francesca Gregorini et Tatiana von Furstenberg, THE SOCIAL NETWORK de David Fincher, BE BAD de Miguel Arteta et WINNING SEASON, avec Sam Rockwell.

Pour le petit écran, elle s'est produite dans URGENCES, THE CLEANER, WOMEN'S MURDER CLUB et NEW YORK UNITÉ SPÉCIALE.

Elle est fondatrice de l'association à but non lucratif Uweze qui vient en aide aux orphelins les plus démunis des taudis de Kiberia, au Kenya. Découverte par le public international dans le thriller psychologique CALME BLANC de en 1989, NICOLE KIDMAN (Sue) est devenue une star mondiale réputée pour l’étendue de son registre et l’intensité de son jeu. Elle est aussi la seule comédienne australienne à avoir remporté l'Oscar.

En 2002, elle a été nommée à son premier Oscar pour MOULIN ROUGE ! de BazLuhrmann. Pour ce rôle, et pour sa prestation dans le thriller psychologique LES AUTRES d’Alejandro Amenábar, elle a reçu une double nomination aux Golden Globes 2002, remportant celui de la meilleure actrice dans un film musical. En 2003, son interprétation de Virginia Woolf dans THE HOURS de Stephen Daldry lui a valu l’Oscar de la meilleure actrice 2003, le Golden Globe, le BAFTA et l’Ours d’argent au Festival de Berlin.

En 2010, elle a été nommée à l’Oscar de la meilleure actrice, au Golden Globe, au Screen Actors GuildAward et à l’Independent Spirit Award pour sa prestation face à Aaron Eckhart dans RABBIT HOLE de John Cameron Mitchell.

En 2012, Nicole Kidman a été l’interprète de PAPERBOY de Lee Daniels, avec Matthew McConaughey, Zac Efron et John Cusack. Sa prestation lui a valu d’être nommée à l’Australian Academy of Cinema and Television Arts Award, au Screen Actors Guild Award et au Golden Globe. Deux ans plus tard, elle campe le rôle-titre de GRACE DE MONACO d'Olivier Dahan, qui lui vaut une citation au SAG Award. On l'a vue récemment dans AUX YEUX DE TOUS de Billy Ray, avec Julia Roberts.

Elle a dernièrement tourné dans THE FAMILY FANG, de et avec Jason Bateman, qu'elle a aussi produit, GENIUS, avec Colin Firth, HOW TO TALK TO GIRLS AT PARTIES, et la deuxième saison de TOP OF THE LAKE de Jane Campion.

Côté petit écran, elle a donné la réplique à Clive Owen dans HEMINGWAY AND GELLHORN, et a été nommée à l’Emmy Award de la meilleure actrice, au SAG et au Golden Globe. On la retrouvera dans la série BIG LITTLE LIES, avec Reese Witherspoon.

Au théâtre, Nicole Kidman s’est produite pour la première fois à Londres à l’automne 1998, avec Iain Glenn, dans la pièce de David Hare "The Blue Room" d’après "La Ronde" de Schnitzler, mise en scène par Sam Mendes au DonmarWarehouse. Elle y a été plébiscitée, a remporté l’Evening Standard Award de la meilleure comédienne et a été citée au Laurence Olivier Award. elle est actuellement à l'affiche de "Photograph 51" qui lui a valu un London Evening Standard Award.

En janvier 2006, Nicole Kidman a reçu la plus haute distinction australienne, le Companion in the Order of Australia. Elle a été nommée ambassadrice de bonne volonté du Fonds des Nations Unies pour le développement des femmes, l’UNIFEM, qui promeut l’autonomisation des femmes et l’égalité des sexes, et lutte contre la violation des droits des femmes dans le monde et les violences qui leur sont faites. Nicole Kidman a récemment apporté son soutien au Women’s Cancer Program. Avec son mari, Keith Urban, elle a permis de récolter plusieurs millions de dollars pour ce centre mondialement connu de recherche, de prévention et de traitement contre le cancer. DAVID WENHAM (John) a été salué pour ses nombreuses prestations au cinéma, à la télévision et au théâtre. Il est aujourd'hui l'un des comédiens australiens les plus respectés. Il s'est notamment fait connaître pour avoir campé Faramir dans la trilogie du SEIGNEUR DES ANNEAUX de Peter Jackson, qui lui a valu le Screen Actors Guild Award, le Broadcast Film Critics Award et le National Board of Review Award. On l'a vu dans ORANGES AND SUNSHINE, avec Emily Watson et Hugo Weaving, LA PAPESSE JEANNE, AUSTRALIA de , avec Nicole Kidman et Hugh Jackman et PUBLIC ENEMIES de Michael Mann, avec Johnny Depp.

Il a remporté le prix d'interprétation de l'AFI, de l'IF Award et du Film Critics Circle of Australia pour GETTIN' SQUARE et des nominations à l'AFI pour FATHER DAMIEN, THE BANK et BETTER THAN SEX. Il a encore été cité au FCCA Award et à l'AFI Award pour son interprétation mémorable d'un psychopathe dans THE BOYS, avec Toni Collette.

Il a encore joué dans 300 de Zack Snyder, MOULIN ROUGE, COSI, MARRIED LIFE d'Ira Sachs, VAN HELSING, LES ORPHELINS DE HUANG SHI et THE PROPOSITION.

Réputé pour sa prestation dans la série SEACHANGE, il a décroché une nomination à l'AFI Award. Il a remporté le même prix pour SIMONE DE BEAUVOIR 'S BABIES.

Après de longues recherches, SUNNY PAWAR (Saroo jeune) a été repéré dans une école pour enfants défavorisés de Mumbai et s'est ainsi vu confier son premier rôle au cinéma. Il vit toujours avec sa famille et continue d'aller à l'école à Mumbai. Après LION, il tournera dans LOVE SONIA avec Demi Moore.

ABHISHEK BHARATE (Guddu) a été découvert grâce à un casting dans son école. Il trouve ici son premier rôle au cinéma. Il sera également à l'affiche de LOVE SONIA avec Demi Moore.

PRIYANKA BOSE (Kamla) a fait ses débuts dans LOVE SEX AUR DHOKA, SORRY BHAI, JOHNNY GADDAR et GUZAARISH avant de décrocher le premier rôle dans GANGOR d'Italo Spinelli. Elle a ainsi remporté le prix d'interprétation du New Jersey Independent South Asian Film Festival.

TANNISHTHA CHATTERJEE (Noor) s'est imposée sur la scène internationale grâce à son rôle dans RENDEZ-VOUS À BRICK LANE de Sarah Gavron, qui lui a valu une nomination au British Independent Film Award aux côtés de Judi Dench et Anne Hathaway. On l'a vue dans deux films sélectionnés au festival de Toronto : DÉESSES INDIENNES EN COLÈRE de Pan Nalin et LA SAISON DES FEMMES, ainsi que dans ISLAND CITY, en compétition à la Mostra de Venise. Elle a joué dans SHADOWS OF TIME de Florian Gallenberger, ANNA KARENINE de Joe Wright et BOMBAY SUMMER, qui lui a valu le prix d'interprétation au New York Indian Film Festival.

Sa prestation dans DEKH INDIAN CIRCUS lui a valu le prix d'interprétation dans plusieurs festivals. On l'a encore vue dans MOONSOON SHOOTOUT, présenté en séance de minuit au festival de Cannes, et SIDDHARTH, en sélection officielle aux festivals de Venise et de Toronto. Enfin, elle a donné la réplique à Martin Sheen, Mischa Barton, Kal Penn et Rapjal Yadav dans BHOPAL: A PRAYER FOR RAIN.

NAWAZUDDIN SIDDIQUI (Rawa) s'est fait connaître dans le monde entier en 2012 grâce à PATANG, présenté au festival de Berlin. Grande figure du cinéma indien, il s'est produit dans une quarantaine de longs métrages comme BLACK FRIDAY, NEW YORK, PEEPLI LIVE, KAHANI et GANGS OF WASSEYPUR.

Originaire du nord de l'Inde, DEEPTI NAVAL (Mme Sood) est une grande comédienne, metteur en scène et poétesse. Elle a fait ses études à la City University de New York et a reçu sa licence de beaux-arts du Hunter College de Manhattan. Elle fait ses débuts sur grand écran dans EK BAAR PHIR en 1979 avant d'enchaîner avec une soixantaine de longs métrages. Elle a aussi réalisé la série THODOSA AASMAAN et produit THE PATH LESS TRAVELED. Elle a publié un recueil de poèmes et dirige la fondation Vinod Pandit en faveur de l'éducation des jeunes filles.

DIVIAN LADWA (Mantosh) s'est fait connaître grâce à la série DECETORIST et aux films SAXON et 8 MINUTES IDLE. Il a aussi prêté sa voix au court métrage MY DAD cité au BAFTA Award.

Diplômé de la National Theatre Drama School de Melbourne, SACHIN JOAB (Bharat) s'est sans doute imposé avec la série NEIGHBOURS. Il s'est encore illustré dans FAT TONY & CO, CONSPIRACY 365 et BETTER MAN. Aux États-Unis, il a joué dans les séries PERCEPTION et CHILDHOOD'S END et les films MY YEAR WITHOUT SEX et BIG MAMMA'S BOY.

PALLAVI SHARDA (Prama) est danseuse et comédienne. Diplômée de la University of Melbourne, elle s'est spécialisée en médias et communication et en études linguistiques avant de s'établir à Mumbai pour travailler dans le cinéma.

Elle a aussi joué dans des films australiens comme SAVE YOUR LEGS. Côté Bollywood, elle s'est produite dans BESHARAM.

Ambassadrice culturelle pour les relations indo-australiennes, elle intervient régulièrement dans des émissions télévisées et des événements.

ARKA DAS (Sami) a fait ses débuts en 2003 en participant au Youth Shakespeare Festival. Alors qu'il était étudiant, il s'est produit dans "References to Salvador Dali", et "Make Me Hot".

Il joue dans "Animals out of Paper", puis dans "Casanova" et "Beached".

Il tourne dans la minisérie THE CODE et le film GOOD MORNING.

Il a cofondé et mis en scène la web-série THE CASUALS.

DERRIÈRE LA CAMÉRA

GARTH DAVIS (Réalisateur) a coréalisé la première saison de la série TOP OF THE LAKE avec Jane Campion, interprétée par Elisabeth Moss, Peter Mullan, David Wenham et Holly Hunter. Il a ainsi été cité à l'Emmy et au BAFTA Award.

Réputé pour ses publicités, il a obtenu un prix au London International Award Show et un lion d'or au festival de Cannes. En 2010, il a été finaliste du prix du meilleur réalisateur de publicités décerné par la Directors Guild of America. D'abord artiste et graphiste, il a réalisé le documentaire PINS, le court métrage ALICE et la série LOVE MY WAY.

Producteurs oscarisés, IAIN CANNING & EMILE SHERMAN (Producteurs) ont monté See-Saw Films en 2008.

La société a produit MR. HOLMES de Bill Condon, avec Ian McKellen et Laura Linney, MACBETH de , avec Michael Fassbender et Marion Cotillard, LIFE d'Anton Corbijn, avec Robert Pattinson et Dane DeHaan, SLOW WEST de John Maclean, avec Michael Fassbender et Kodi Smit-McPhee, et la série BANISHED.

En 2010, la société a produit LE DISCOURS D'UN ROI de Tom Hooper (Oscar du meilleur film) avec Colin Firth, Geoffrey Rush et Helena Bonham Carter. Puis, elle a enchaîné avec SHAME de Steve McQueen, avec Michael Fassbender et Carey Mulligan, et TRACKS de John Curran, avec Mia Wasikowska, présenté à la Mostra de Venise en 2013. En 2014, See-Saw a produit sa première série télé, TOP OF THE LAKE, signée Jane Campion et interprétée par Elisabeth Moss, Holly Hunter et David Wenham. La série a remporté un Golden Globe et un Emmy.

ANGIE FIELDER (Productrice) a cofondé la société de production Aquarius Films. Elle a assuré la production exécutive de BERLIN SYNDROME de , avec Teresa Palmer et Max Riemelt. Elle a occupé la même fonction sur ROLLER DREAMS, documentaire sur l'importance du roller-skate à Venice Beach.

Elle a produit le court métrage OSCAR WILDE'S THE NIGHTINGALE AND THE ROSE, présenté au festival de Berlin et lauréat du meilleur court métrage du festival de Melbourne. Mia Wasikowska, Geoffrey Rush et David Wenham lui prêtent leur voix.

Elle a également produit WISH YOU WERE HERE de Kieran Darcy-Smith, avec Joel Edgerton, Felicity Price et Teresa Palmer, présenté au festival de Sundance et lauréat du Film Critics' Circle Award. On lui doit encore CROSSBOW, NETHERLAND DWARF de David Michôd et I LOVE SARAH JANE, sélectionnés aux festivals de Venise, Sundance, Berlin et Telluride.

LUKE DAVIES (Scénariste) est l'auteur de trois romans, dont "God of Speed", quatre volumes de poésie et le coscénariste de CANDY, d'après son propre roman.

Son recueil de poèmes, "Totem", a remporté le prix du South Australian Premier Literary Award et le Age Book of the Year Award.

Ses romans "Candy", "Isabelle the Navigator" et "God of Speed" sont tous devenus cultes. "Candy" a notamment été publié en France, Espagne, Allemagne, Israël, Grèce, Royaume-Uni et États-Unis.

L'adaptation de "Candy", interprétée par Heath Ledger, Abbie Cornish et Geoffrey Rush, a été projetée en compétition au festival de Berlin.

Davies est critique au Monthly et chroniqueur pour d'autres magazines et journaux.

Son premier court métrage comme réalisateur et scénariste, AIR, a été projeté à plusieurs festivals comme Venise, St-Tropez, Adelaide, Big Sur et Melbourne.

Son scénario pour LIFE, autour de l'amitié entre James Dean et un photographe du magazine Life, a été porté à l'écran par Anton Corbijn.

Il écrit actuellement l'adaptation des mémoires "Beautiful Boy: My Journey Through My Son’s Addiction" de David Sheff et "Tweak: Growing Up on Methamphetamines" de Nic Sheff sous forme d'un seul long métrage.

Il écrit également l'adaptation de "Catch 22" de Joseph Heller.

GREIG FRASER (Directeur de la photographie) est l'un des meilleurs chefs- opérateurs australiens. Il est membre de l'American Society of Cinematographers et de l'Australian Cinematographers Society.

Il a fait ses débuts en signant la photo de JEWBOY de Tony Krawitz. En 2009, il a éclairé BRIGHT STAR de Jane Campion, qui lui a valu un Australian Film Institute Award de la meilleure photo. Il a signé la lumière de LAISSE-MOI ENTRER de Matt Reeves

En 2012, il a éclairé COGAN - KILLING THEM SOFTLY d', et ZERO DARK THIRTY de Kathryn Bigelow.

Tout récemment, il a collaboré à FOXCATCHER de Bennett Miller, cité à l'Oscar, avec Steve Carrell, Mark Ruffalo et Channing Tatum, THE BOYS ARE BACK, OUT OF THE BLUE et BLANCHE NEIGE ET LE CHASSEUR. Il éclaire actuellement ROGUE ONE: A STAR WARS STORY.

CHRIS KENNEDY (Chef décorateur) s'illustre à la fois au cinéma, à la télévision et dans la publicité.

Il a notamment conçu les décors de DES HOMMES SANS LOI, LA ROUTE et THE PROPOSITION, tous signés John Hillcoat. THE PROPOSITION lui a valu son quatrième AFI Award. Il a été cité au Satellite Award du meilleur décor pour LA ROUTE. En 2014, il a collaboré à LA PROMESSE D'UNE VIE, premier long métrage de Russel Crowe.

En 2005, il a remporté le très convoité Byron Kennedy Award de l’AFI, décerné chaque année à "une personne dont le travail se caractérise par une recherche inlassable de l’excellence".

ALEXANDRE DE FRANCESCHI (Chef-monteur) compte trente ans d'expérience à son actif. Il a ainsi monté quelque 200 publicités et clips et une quinzaine de longs métrages. Il a fréquemment collaboré avec Jane Campion, notamment sur IN THE CUT, BRIGHT STAR et TOP OF THE LAKE. En 2006, il a assuré le montage du VOILE DES ILLUSIONS de John Curran, avec Edward Norton et Naomi Watts. Il a refait équipe avec le même réalisateur pour WE DON'T LIVE HERE ANYMORE, STONE et TRACKS. On lui doit encore le montage de LITTLE FISH, DISGRACE et DEAD EUROPE.

CAPPI IRELAND (Chef-costumière) a collaboré avec de nombreux réalisateurs de films et de séries en Australie. Elle a ainsi conçu les costumes de TOMORROW WHEN THE WAR BEGAN et des miniséries GLITCH, THE SLAP et GALLIPOLI. Par ailleurs, elle a été chef-costumière de CUT SNAKE, THE MULE, THE ROVER, ANIMAL KINGDOM, ORANGES AND SUNSHINE et BALIBO. Elle a remporté deux AFI/AACTA Awards.

ZELIKA STANIN (Chef maquilleuse et coiffeuse) s'est imposée comme l'une des meilleures dans son domaine depuis 25 ans. S'illustrant aussi bien au cinéma, à la télévision, à la publicité, dans la mode et la photo, elle a fait ses débuts dans les années 80 sur la série NEIGHBOURS. Après avoir collaboré à plusieurs productions australiennes, elle s'est distinguée pour MISSION : IMPOSSIBLE – 2, MOULIN ROUGE, MAX ET LES MAXIMONSTRES, ANIMAL KINGDOM, TOMORROW WHEN THE WAR BEGAN, LES VOIES DU DESTIN, TRACKS et THE ROVER. Elle a récemment collaboré à BANISHED.

HAUSCHKA & DUSTIN O'HALLORAN (Compositeurs)

Hauschka est compositeur, auteur et musicien expérimental qui travaille essentiellement sur un piano. Son premier album solo, "Substantial", mêle des mélodies classiques, pop et d'avant-garde. Il a été compositeur en résidence avec l'orchestre du Mitteldeutscher Rundfunk orchestra de Leipzig.

Côté cinéma, il a écrit les partitions de THE BOY, LA PLAGE DU DÉSIR et FAREWELL HERR SCHARZ.

O'Halloran est autodidacte. Inspiré par les cours de danse de sa mère et par des compositeurs comme Chopin, Arvo Pärt et Debussy, il se passionne ensuite pour des artistes comme Gavin Bryars, Morton Feldman et Joy Division. Il rencontre ensuite Sara Lov avec qui il monte le groupe Devics et enregistre cinq albums.

En 2006, l'un de ses deux albums solo séduit Sofia Coppola qui lui confie la partition de MARIE ANTOINETTE.

Il a depuis collaboré à BREATHE IN, avec Guy Pearce et Felicity Jones, À LA FOLIE, Grand prix du festival de Sundance, EQUALS, avec Kristen Stewart, Nicholas Hoult et Guy Pearce, et UMRIKA, Prix du public au festival de Sundance.

Il a enregistré deux autres albums solo, Vorleben et ATOMOS. MIRANDA HARCOURT (Coach) a mis au point des outils efficaces pour permettre aux comédiens et aux réalisateurs de nouer une vraie complicité. Elle travaille notamment avec des metteurs en scène comme Peter Jackson, Jane Campion, Gabor Csupo, Morten Tyldum, Woo Ping Wuen, Gaylene Preston, Stuart McKenzie et Garth Davis, et des comédiens comme Nicole Kidman.

Diplômée de la Central School of Speech and Drama, elle est aussi scénariste et metteur en scène de théâtre.

JENNY KENT (Répétitrice) est l'une des meilleures répétitrices d'Australie et a collaboré avec de grands comédiens, metteurs en scène et sociétés de production. D'abord comédienne et orthophoniste, elle s'est spécialisée en coaching de dialectes et de voix. Elle a enseigné dans de nombreuses écoles d'art dramatique.

Au cinéma, elle a collaboré à PARTISAN, PAPER PLANES, BALIBO et HOLDING THE MAN.

Côté théâtre, elle a participé à "Cheval de guerre", "Mary Poppins", "The Vertical Hour", "The Speechmaker", "Le Lauréat", "Les Misérables" et "Billy Elliott – The Musical".