PPLLAANN LLOOCCAALL DD’’UURRBBAANNIISSMMEE

7. DOCUMENTS ANNEXES

P.O.S. INITIAL Approuvé le 27.12.1977 Vu pour être annexé à la délibération du conseil municipal REVISION N°1 en date du : approuvée le 28.02.1994 REVISION N°2 21 janvier 2008 approuvée le 20.03.1995 REVISION N°3 approuvée le 17.02.1997 REVISION N°4 approuvée le 20.12.1999 ELABORATION P.L.U REVISION SIMPLIFIEE N°1 approuvée le 11.07.2005 APPROBATION REVISION SIMPLIFIEE N°2 approuvée le 12.12.2005 REVISION SIMPLIFIEE N°3 approuvée le 12.12.2005 REVISION SIMPLIFIEE N°4 approuvée le 23.04.2007

ANNEXE I

ANNEXES SANITAIRES

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S O M M A I R E

AVANT-PROPOS...... 3

I - ALIMENTATION EAU POTABLE 4 1.1- Données générales ...... 4 1.2- Les installations existantes ...... 4 1.3- La protection des ressources ...... 12 1.4- Le volume d’eau consomme pour les annees 2005 et 2006...... 16 1.5- Les perspectives ...... 18

II - ASSAINISSEMENT EAUX USEES ET PLUVIALES 19 2.1- Généralités ...... 19 2.2- Les installations existantes ...... 19 2.3- Le zonage d’assainissement ...... 21

IV - NOTE TECHNIQUE SUR LES ORDURES MENAGERES 23

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AVANT-PROPOS

Le document ici établi ne remplace pas les études techniques détaillées préalables à tout projet d’aménagement ou de construction. De même, les réseaux et ouvrages sont figurés sur les plans à titre indicatif. Ils ne sauraient se substituer aux plans de récolement des réseaux, qui devront être consultés en tant que de besoin.

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I - ALIMENTATION EAU POTABLE

1.1- DONNEES GENERALES

Localisée dans le Sud de l’, Mulhouse se trouve au pied des collines du Sundgau, sur les bords de l’Ill, à l’endroit où la rivière entre dans la plaine d’Alsace et croise la voie naturelle entre bassin du Rhin / bassin du Rhône par le seuil de Belfort. Cette position est renforcée aujourd’hui par l’existence du canal à grand gabarit qui rejoint les ports rhénans vers l’Est. Placée au sein d’une région dynamique et bénéficiant d’une situation privilégiée, Mulhouse est la première ville du Haut-Rhin par son poids économique et démographique. Le diagnostic a montré que la population mulhousienne s’est stabilisée depuis 2000, après deux décennies de décroissance de son effectif. Pour les années à venir, les projections de population réalisées traduisent une diminution du nombre de personnes par logement et une évolution de la composition des ménages. Ce phénomène structurel de réduction de la taille des ménages implique une augmentation de la demande en logements pour accueillir le même nombre d’habitants. selon cette hypothèse, et sur la base de l’objectif fixé par le SCOT de la Région Mulhousienne, l’objectif de réalisation de 6600 logements à l’horizon 2020 doit suffire à répondre à la demande et répondre ainsi à l’enjeu de conservation du niveau de la population, soit environ 111 000 à 112 000 habitants.

1.2- LES INSTALLATIONS EXISTANTES

GENERALITES L’alimentation en eau potable de la Ville est gérée en régie par le service des eaux de Mulhouse. Ce dernier dispose de 2 nappes aquifères différentes pour l'alimentation en eau potable d'une population desservie d’environ 170 000 habitants. Le premier projet d’alimentation en eau est évoqué en 1830 par Joseph Koechlin, membre de la Société Industrielle : il s’agissait d’amener l’eau de la source du Burn à Brunstatt vers le « Nouveau Quartier » alors en construction. Mais le projet ne fut jamais réalisé, car il avait été démontré que l’eau n’était pas pure. Dans les années 1860, un particulier obtient une concession municipale pour pomper l’eau de la Doller, créer un château d’eau et canaliser certaines rues. Pour développer son entreprise, il crée la « Société des Eaux de la Doller » qui, au bout de quelques années, ne parvient plus à répondre à la demande. La Municipalité décide de lancer, en 1879, les études en vue de généraliser la distribution d’eau par canalisation dans toute la ville. Le projet est approuvé en juillet 1882 et deux ans plus tard, les principaux équipements sont réalisés : 3 Deux puits de captage au ; 3 Deux stations de pompage, l’une au Hirtzbach, l’autre à l’Argonne ; 3 Deux réservoirs, l’un également à l’Argonne, l’autre sur la crête du vignoble ; 3 75 km de conduites. Ces installations mises en service le 1er janvier 1885, desservent la moitié de la ville. Vers 1896,

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l’ensemble de la ville est desservi par le réseau d’eau potable. Les rapports produits à cette époque mettent l’accent sur la diminution des maladies et l’amélioration de l’hygiène, qu’ils mettent sur le compte de l’accès de chaque mulhousien à une eau de qualité.

LOCALISATION DES RESSOURCES ET METHODES DE CAPTAGES

A ) CAPTAGES EST : Les captages de la Hardt (voir plan de situation)sont implantés au centre de la forêt domaniale depuis 1976. Le réservoir des alluvions rhénanes dans la forêt de la Hardt Sud se présente comme une cuvette inclinée du Sud vers le Nord. L'épaisseur totale des alluvions n'excède pas 15 à 20 m sur les bords de la cuvette limitée à l'Ouest par le Sundgau, à l'Est par le Rhin. Au centre de la cuvette, à l'emplacement du champ captant de la Ville de Mulhouse, l'épaisseur des alluvions atteint 50 à 90 m. Ces alluvions sont constituées de sable, de galets et de sable fin de nature calcaire et siliceuse, déposées en lits entremêlés les uns aux autres. En surface on rencontre directement les alluvions sous une mince couverture végétale. La végétation est constituée par une vaste forêt appelée Hardt. La nappe qui circule dans les alluvions est assez profonde puisque son toit à l'emplacement des captages est situé à une vingtaine de mètres de profondeur en période de basses eaux. Elle est bien alimentée par les apports du Sundgau et la pluviométrie locale. Elle est en outre en relation avec le Rhin qui, tout en constituant son exutoire, est également sur sa frontière Est un niveau d'équilibre. A l'emplacement des puits, le sens d'écoulement de la nappe est orienté S.O. - N.E. Les puits verticaux sont parfaitement adaptés à ce type de nappe alluviale. Le Service des Eaux en possède actuellement 5 sur la commune de , pour une production inexistante suite à une pollution des eaux par des produits phytosanitaires. Cette alimentation de secours pourrait néanmoins produire journellement 40 000 m3, soit l'équivalent d'une consommation moyenne de l'agglomération mulhousienne.

B ) CAPTAGES OUEST : Les captages de la Doller séparés en deux champs captants : 3 Les forages de et les forages du Hirtzbach qui extraient 14 millions de m3 d'eau par an, soit presque la totalité de la consommation de l'agglomération. Les captages de la Basse Vallée de la Doller sont donc répartis en deux groupes : Deux ouvrages à Reiningue, au droit d'un méandre de la rivière et cinq ouvrages au Hirtzbach. Tous ces captages sont des puits à drains rayonnants comportant chacun six drains crépinés sur une longueur d’environ 40 mètres. Ils sont équipés chacun de deux pompes de 200 m3/h de capacité, sauf le PHH6 qui n'en comporte qu'une. Le plan de situation des captages de la Doller et la coupe technique de l'un des ouvrages du Hirtzbach PHH2 (en annexe) permettent de mieux apprécier la configuration de ces ouvrages. Une partie des forages est située le long de la Doller. Ces forages ne se bornent pas à dériver de son milieu naturel une partie du débit de la nappe des alluvions. Ils réorganisent à leur profit les écoulements souterrains en modifiant leur direction et leur gradient.

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Ces forages se situent dans les alluvions récentes amenées par la Doller depuis le massif vosgien. Ces dépôts de nature sablo-graveleuse à granulométrie moyenne à grossière sont recouverts d'une couche de limons essentiellement loessique mesurant entre 1 et 2 mètres d'épaisseur, mais pouvant parfois se réduire à quelques décimètres. Ces formations sablo- graveleuses présentent ici entre 15 et 20 m d'épaisseur et reposent sur un substratum constitué de marnes d'âge oligocène. La vallée à remplissage alluvionnaire récent mesure de 10 à 15 km de large. Elle est bordée par des dépôts essentiellement loessiques, reposant soit sur des alluvions anciennes, soit sur des formations oligocènes marneuses. Les sables et graviers récents constituent un bon aquifère, sollicité par de nombreux captages d'eau à usage alimentaire ou industriel. Cet aquifère est en relation étroite avec la Doller. Au droit des zones de captages, la nappe s'écoule en général suivant la direction de la Doller (Est / Nord-Est), avec une vitesse variant de 5 à 15 m/jour. L'ouvrage le plus intéressant pour capter l'eau à cette faible profondeur sans risque de contamination par les eaux superficielles est le puits à drains horizontaux. La production journalière de ces 7 puits en activité est de 55 000 m3/jour, soit sensiblement les besoins de l'agglomération en période de pointe. La Ville de Mulhouse dispose donc de deux secteurs de captages indépendants du point de vue hydrogéologique, capable chacun de couvrir en temps normal les besoins journaliers moyens. Cette configuration remarquable et certainement unique, est un atout à reconquérir pour la distribution d'une eau de qualité en toute sécurité. L’interconnexion de ces deux centres de production par un réseau de conduites maîtresses de diamètres 800 - 600 - 500 permet d’interrompre la production d’un des champs captant en cas de pollution accidentelle sans perturber l’alimentation en eau de l’ensemble de l’agglomération.

LA DISTRIBUTION

A ) LE RESEAU La distribution d'eau potable fonctionne selon le principe du refoulement distribution. Les captages refoulent l'eau vers des réservoirs enterrés situés sur les collines de l'Illberg et du Rebberg. Les conduites de refoulement traversent l'agglomération et assurent en même temps la distribution. A production constante, les réservoirs se remplissent de nuit pendant les faibles consommations et fournissent de jour le complément entre la production et la consommation. La distribution d'eau est organisée en trois étages de pression : 3 La zone inférieure qui représente 80 % de la consommation est équipée de 2 réservoirs : Ö Le réservoir de l'Argonne, ouvrage rectangulaire en maçonnerie construit de 1883 à 1884 d'une capacité de 10 000 m3 Ö Le réservoir de l'Illberg, ouvrage circulaire en béton précontraint construit de 1965 à1966 d'une capacité de 20 000 m3. 3 La zone supérieure du Moenchsberg est équipée d'un réservoir en maçonnerie de 1800 m3 datant de 1885 et d'une nouvelle cuve en béton de 3200 m3 réalisée en 1973. Ces trois réservoirs sont enterrés, les accès en sont protégés par des portes blindées comportant des dispositifs de signalisation d’ouverture et les aérations ont fait l'objet de soins particuliers :

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Ö Filtration de l'air à 5 microns et dispositif de sécurité empêchent toute introduction malveillante d'objets ou de liquide vers l'eau stockée. Les points les plus élevés de l'agglomération sont desservis par deux stations de surpression, c'est le troisième niveau de la distribution. Ces stations de surpression sont équipées de groupes moto-pompes à vitesse variable de façon à garantir une pression constante quelle que soit la consommation.

LES TRAITEMENTS PREVENTIFS

A ) LA QUALITE DE L’EAU L'eau de la nappe de la Doller est faiblement minéralisée et légèrement agressive. Prélevée à la base de la nappe par des puits à drains horizontaux, elle est bactériologiquement pure et peut donc être distribuée sans traitement. L'eau de la nappe de la plaine du Rhin est moyennement minéralisée. Prélevée à grande profondeur (de 40 à 70 m), elle est également d'une grande pureté bactériologique, mais connaît une dégradation continue de la qualité, notamment par une augmentation des produits phytosanitaires. Ce captage est actuellement hors service. Pour garantir en permanence aux usagers une eau de bonne qualité, il faut apporter un soin particulier à toutes les interventions sur le réseau : 3 Stérilisation et contrôle avant mise en service des conduites neuves, stérilisation des pièces mises en œuvre lors de réparations et purge importante des conduites.

B ) SURVEILLANCE DE LA QUALITE Le décret 2001-1220 du 20 décembre 2001, entré en application le 24 décembre 2003, a eu pour conséquence la création d'un nouveau programme d'analyses, élaboré par la DDASS. Les analyses à caractère obligatoire réalisées en 2006 par l'Institut de Recherche Hydrologique sont au nombre de 231. Ces analyses ont été complétées par des analyses d'auto-contrôle effectuées par le Centre d'Analyses et de Recherches de l'Université Louis Pasteur, au nombre de 523.

DETAIL DES ANALYSES OBLIGATOIRES ET EN AUTO-CONTROLE EFFECTUEES EN 2006

Analyses Analyses en Types Caractéristiques obligatoires auto-contrôle D1 Analyse bactériologique et physico-chimique réduite 109 418 sur les réseaux de distribution* D1-D2 Analyse bactériologique et physico-chimique et 6 10 compléments sur les réseaux de distribution* P1 Analyse bactériologique et physico-chimique réduite, 7 26 sur puits et réservoirs* P1-P2 Analyse bactériologique et physico-chimique complète 5 2 sur les réservoirs* RP Analyse bactériologique réduite et physico-chimique 4 18 complète sur les puits* Atrazine - Triazines 21 Nappe 23 Michelbach 5 *Analyses portant sur la potabilité de l’eau : tous les résultats de ces analyses sont conformes aux normes de potabilité.

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C ) LES CONDUITES Au 31 décembre 2006, le réseau d’eau potable de la Ville de Mulhouse et des communes suburbaines s’étend sur un linéaire de 657 kilomètres.

D ) LES MATERIAUX La quasi totalité du réseau est en fonte (grise à graphite lamellaire ou ductile à graphite sphéroïdal, en fonction de la date de pose). Seuls quelques ouvrages font appel à d’autres matériaux (acier pour les conduites suspendues au tablier d’un pont, polyéthylène pour certains passages en siphon effectués par forage dirigé...).

1.3- LA PROTECTION DES RESSOURCES

L'alimentation en eau potable de la Ville de Mulhouse à partir des forages implantés dans la Basse Vallée de la Doller demeure une priorité absolue en raison des qualités exceptionnelles de l'eau pompée.

LES CAPTAGES DE LA DOLLER Le secteur de captage de la basse vallée de la Doller bénéficie d’un arrêté préfectoral de déclaration d’utilité publique des périmètres de protection depuis juin 1960. En 1978, un nouvel arrêté préfectoral a augmenté la superficie des périmètres de protection. Depuis 1990, la Ville de Mulhouse a pu acquérir plus de 90 ha de terres agricoles entourant le périmètre immédiat des captages situés à Reiningue et reconvertir ces surfaces en prairies naturelles augmentant ainsi la protection immédiate des puits. Cet investissement a permis de réduire les teneurs en nitrates à des valeurs inférieures à 10 mg/litre pour certains puits.

SURVEILLANCE DES EAUX SOUTERRAINES Pour juger globalement des modifications de l'environnement des captages vis-à-vis de la qualité de l’eau, l'implantation d'un réseau de contrôle des eaux souterraines était nécessaire. Il est en effet essentiel d'examiner l'évolution de certains paramètres (nitrates, triazines, hydrocarbures) des eaux souterraines au moyen d'un certain nombre de piézomètres forés en amont des puits de prélèvement d'eau potable. Le réseau actuel comporte plusieurs piézomètres implantés notamment de la manière suivante : Ö Un piézomètre situé entre les forages exploités à Reiningue et les rejets d'eaux pluviales dans le milieu naturel de cette même commune. Ö Un piézomètre situé en aval de l'échangeur A36 sortie Mulhouse-Dornach et à l'intérieur du périmètre rapproché zone A. Ö Un piézomètre à l'extrémité sud du périmètre rapproché zone A situé en aval de la zone urbanisée de Morschwiller. Les prélèvements actuels de l'ensemble du réseau de contrôle se font trimestriellement, en recherchant les différents paramètres suivants : 3 - Nitrates 3 - Triazines 3 - Hydrocarbures

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SURVEILLANCE DES EAUX DE SURFACE Les alluvions des champs captants de la Basse vallée de la Doller reposent sur des marnes oligocènes et sont le siège d'une nappe d'eau vulnérable communiquant avec la Doller tout au long de son parcours. Ceci implique une surveillance pointue et une préservation de la qualité de l'eau de cette rivière. Cette vulnérabilité du cours d’eau a conduit le Service des Eaux de la Ville de Mulhouse à implanter une station d’alerte et de mesures en amont des puits de Reiningue, afin de surveiller au mieux la qualité de l’eau. Le prélèvement de l’eau en rivière se fait en continu et les analyseurs de type, turbidimètre, conductivimètre, etc… mesurent les valeurs 24h sur 24h. Un préleveur-rejeteur permet de stocker des échantillons d’eau, afin de rechercher en laboratoire des substances indésirables, en cas d’anomalies constatées par les appareils installés sur site.

LES CAPTAGES DE LA HARDT Les captages de la Hardt dans la plaine du Rhin, opérationnels depuis 1976 bénéficient d’un arrêté de déclaration d’utilité publique des périmètres de protection depuis 1975. Situés au cœur de la forêt domaniale de la Hardt Sud, ces captages sont particulièrement bien protégés d’une pollution accidentelle, mais subissent actuellement une pollution diffuse d’origine agricole.

SURVEILLANCE DES EAUX SOUTERRAINES La Ville de Mulhouse a souhaité mettre en place un réseau de surveillance des eaux souterraines en amont des forages d'alimentation en eau potable (AEP) de la Forêt de la Hardt. Le Service des Eaux a chargé ANTEA Alsace de s'assurer de la bonne exécution des forages de 6 nouveaux piézomètres et de lever la coupe des terrains rencontrés pour adapter l'équipement de ces ouvrages. Ce réseau est donc composé de six piézomètres (voir plan de situation) situés dans la plaine rhénane à l'Ouest des captages et à l'Est des collines du Sundgau. Ils atteignent le substratum marneux dont la profondeur varie entre 13 m à proximité des collines et 28,5 m plus à l'Est. Le protocole des prélèvements périodiques est identique à celui des piézomètres de la Doller pour un réseau de contrôle comprenant au total 8 piézomètres (6 nouveaux + 2 anciens). Cette campagne de mesure permet le contrôle de l'évolution de la qualité de la nappe phréatique en amont des captages. Ces contrôles ont permis de constater une évolution inquiétante des teneurs en nitrates et triazines qui, dans les piézomètres à l'amont des captages dépassent largement les teneurs maximums fixées par la réglementation européenne. L'ensemble des captages d'eau potable de ce secteur de la Hardt est concerné par l'évolution de ces paramètres, le SIAEP du Canton de , le SAEP du Bassin Potassique-Hardt et le SIVOM du Pays de . Bénéficiant des captages de la Doller, la Ville de Mulhouse a pu supprimer ses prélèvements dans la nappe de la Hardt de sa partie production. Sous l'impulsion du Service des Eaux de la Ville de Mulhouse, un groupe de travail a été créé regroupant les distributeurs d'eau et les différents services de l'Etat et de la Région pour déterminer l'origine des pollutions et proposer des actions susceptibles de les réduire. La Ville de Mulhouse associée aux autres distributeurs d'eau concernés a assuré la maîtrise d'ouvrage d'une étude diagnostic. Celle-ci avait pour objectifs de préciser l'hydrogéologie du Sundgau pour le secteur concerné par les apports vers la nappe de la Hardt et de déterminer et quantifier les diverses sources de pollution.

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Il ressort de cette étude que les eaux souterraines sont contaminées par des produits phytosanitaires, dont la teneur dans les captages est supérieure à la valeur légale pour l’eau potable pour les trois collectivités les plus au nord et dont la teneur a une tendance à l’augmentation pour le captage le plus au sud.

Par ailleurs, les contaminants ont pour origines : 3 Les activités agricoles, les pratiques des collectivités locales et l’utilisation de pesticides par les particuliers pour leur jardin ou leur potager. 3 A l’issue de cette étude diagnostic, la Ville de Mulhouse et ses partenaires - l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse, la Région Alsace, le SIAEP du Canton de Habsheim, le SAEP du Bassin Potassique-Hardt et le SIVOM du Pays de SIERENTZ - ont décidé de créer et de cofinancer une Mission Qualité des Eaux. Les frais de la Mission sont répartis de la façon suivante : • Agence de l’Eau Rhin-Meuse 40 % • Région Alsace 40 % • SIAEP du Canton de Habsheim 5 % • SIVOM du Pays de Sierentz 5 % • SAEP du Bassin Potassique-Hardt 5 % • Ville de Mulhouse 5 % L’objectif de la Mission est la reconquête de la qualité des eaux superficielles du Sundgau Oriental et de la nappe phréatique située sous la forêt de la Hardt. Elle vise au changement de pratiques de l’ensemble des utilisateurs de produits phytosanitaires du secteur (agriculteurs, gestionnaires d’espaces et de voirie, particuliers).

En 2006, les actions ont principalement porté sur : 3 L’implantation de « Cultures Intermédiaires Pièges à Nitrates » par les agriculteurs grâce au partenariat mis en place avec les organismes prescripteurs (455 hectares implantés sur le secteur Hardt Sud en 2006) ; 3 La participation à des manifestations de sensibilisation des particuliers ; 3 La démonstration de matériel de désherbage alternatif à destination des agents des services espaces verts des communes ; 3 La sensibilisation des agents communaux grâce à la diffusion d’une lettre d’informations trimestrielle destinée aux services espaces verts ; 3 L’information de l’ensemble des acteurs des aides existantes pour le changement de pratiques.

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1.4- LE VOLUME D’EAU CONSOMME POUR LES ANNEES 2005 ET 2006

LES VOLUMES PRODUITS En 2006, 15 652 270 m3 ont été prélevés sur les 2 sites : Ö Doller, captage Reiningue : 4 553 270 m3, soit 29,09 % des prélèvements ; Ö Doller, captage Hirtzbach : 11 099 000 m3, soit 70,91 % des prélèvements.

Captage Hirtzbach Est Hirtzbach Reiningue Total Doller HARDT Production totale Ouest 2006 (m3) janv-06 476 880 480 600 382 540 1 340 020 1 340 020 févr-06 468 250 466 190 351 860 1 286 300 1 286 300 mars-06 504 350 556 680 304 660 1 365 690 1 365 690 avr-06 490 590 414 250 376 460 1 281 300 1 281 300 mai-06 447 110 499 890 415 630 1 362 630 1 362 630 juin-06 511 380 518 750 405 820 1 435 950 1435 950 juil-06 546 270 566 610 418 130 1 531 010 1 531 010 août-06 423 150 389 560 419 670 1 232 380 1 232 380 sept-06 447 900 428 950 385 620 1 262 470 1 262 470 oct-06 508 850 457 380 270 810 1 237 040 1 237 040 nov-06 386 010 345 240 399 640 1 130 890 1 130 890 déc-06 413 100 351 060 422 430 1 186 590 1 186 590

TOTAL 5 623 840 5 475 160 4 553 270 15 652 270 15 652 270 35,93% 34,98% 29,09% 100,00% 100,00%

Moyenne 15 408 15 000 12 475 42 883 42 883 journalière

Production 5 119 440 4 971 550 4 628 490 14 719 480 14 719 480 2005

Variation 9,85% 10,13% -1,63% 6,34% 6,34% 05/06

Globalement, les volumes produits ont augmenté de 6,34 % par rapport à l'année précédente. Cette évolution est surtout liée à l’augmentation de la production d’eau pendant les mois très chauds de juin (+8,5 % par rapport à 2005) et de juillet (+20 %), ainsi que de septembre (+8,71%).

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Production 2005/2006

1 550 000 1 500 000 1 450 000 1 400 000 1 350 000 1 300 000 1 250 000 1 200 000

Production M3 1 150 000 1 100 000 1 050 000 1 000 000 950 000 123456789101112

PRODUCTION TOTALE 2006 Mois PRODUCTION TOTALE 2005

LES VOLUMES DISTRIBUES

VARIATION COMMUNE VOLUME 06 VOLUME 05 05/06 MULHOUSE 7 721 958 8 025 237 -3,78% DIDENHEIM 76 499 80 180 -4,59% MORSCHWILLER 157 487 151 989 3,62% BRUNSTATT 291 086 286 942 1,44% 617 282 605 065 2,02% 829 990 837 870 -0,94% 332 405 340 550 -2,39% 422 401 456 934 -7,56% 287 951 344 158 -16,33% SIVU 638 160 900 700 -29,15% REININGUE 7 846 HABSHEIM- 1 084 430 988 470 9,71%

TOTAL 12 467 495 13 018 095 -4,23%

La légère diminution des volumes distribués est consécutive à la diminution des prélèvements du bassin potassique (-29,15 %) et à la réparation de la grosse fuite enregistrée en 2005 au niveau de la cité de l’habitat à Lutterbach (+50 000 m3 perdus).

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En 2003, la consommation d’eau sur l’agglomération mulhousienne se répartissait de la façon suivante : Ö Annuelle : 11 649 055 m3 Ö Domestique : 9 571 829 m3 Ö Non-Domestique : 2 077 226 m3

L’année 2005 a permis à la Ville de Mulhouse d’obtenir la qualité « eau de source ». Cette référence, unique en pour un distributeur d’eau, a demandé une vigilance encore plus pointue en 2006 pour conserver cet acquis. Or, il est nécessaire et impératif d’éviter tout incident, de la source au robinet, pour conserver ce label. Par conséquent, une détermination forte est indispensables à tous les niveaux pour préserver l’ensemble de la chaîne de production et de distribution et pour éviter que la Ville de Mulhouse soit obligée, comme la plupart des villes françaises, de traiter l’eau.

1.5- LES PERSPECTIVES

` Le projet développé par la Ville de Mulhouse vise à un maintien du niveau actuel de la population. L’augmentation du nombre de logements prévue dans le cadre du P.L.U ne devrait pas conduire à une augmentation importante de la population mulhousienne. ` En terme de besoins, ils ne devraient que très peu varier, d’autant que les premières observations montrent une diminution de la consommation d’eau pour l’année 2006, pour la Ville de Mulhouse, mais également sur la majorité des communes de l’agglomération. La consommation moyenne par habitant est d’environ 180 litres d’eau par jour (la moyenne nationale oscille entre 150 litres et 200 litres). ` Cette diminution est liée aux travaux d’entretien du réseau, qui contribuent à augmenter son rendement. Mais elle est également liée aux mutations économiques qui se sont opérées sur le tissu industriel mulhousien, en particulier la fermeture progressive des entreprises grosses consommatrices d’eau.

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II - ASSAINISSEMENT EAUX USEES ET PLUVIALES

2.1- GENERALITES

Mulhouse, par l’intermédiaire de la CAMSA, adhère au SIVOM de la Région Mulhousienne, qui regroupe aujourd'hui 54 municipalités et représente une population d'environ 270 000 habitants. Il assure ainsi pour la Ville la gestion de l’assainissement des eaux usées et des eaux pluviales.

Par un contrat d'affermage, le SIVOM a confié l'exploitation et l'entretien du réseau du Mulhouse à La Lyonnaise des Eaux.

2.2- LES INSTALLATIONS EXISTANTES

LA STATION D’EPURATION

Les eaux collectées sont traitées à la station d’épuration du Sausheim. Elle reçoit chaque année l’équivalent de 27 millions de m3 d'eaux usées d’origine domestique mais également industrielle. Le SIVOM a signé une convention de partenariat avec 6 grands industriels de la région (Peugeot, ICMD, SIPP, Papeteries du Rhin, Texunion et DMC), qui participent financièrement à l'exploitation de la station et aux gros investissements. Le rejet s’effectue dans le Grand Canal d’Alsace. Des travaux récents sur la station ont permis d’améliorer le traitement de l’azote et du phosphore, ainsi qu’une partie des eaux pluviales.

Le respect des normes qualitatives relatives aux rejets dans le milieu naturel, fixées par la loi sur l'eau de 1992, a obligé le SIVOM à étendre la station d'épuration existante afin d'assurer un traitement complémentaire de l'azote et du phosphore et d'augmenter les débits traités en période pluvieuse. En effet, une étude réalisée en 1996 avait permis d'établir que le traitement de l'azote et du phosphore sur le site de la station était possible, moyennant des aménagements.

Ces travaux ont également permis d’augmenter la capacité d’épuration de l’unité de traitement, avec un débit qui est passé de 30 000 m3/jour à 72 510 m3/jour.

LE RESEAU

Le réseau d’assainissement mulhousien est majoritairement unitaire. L’ensemble du réseau d’assainissement des zones urbanisées des communes de l’agglomération, via des collecteurs intercommunaux, achemine les effluents collectés à la station d’épuration intercommunale.

La majorité du réseau de collecte est de type unitaire, ce qui signifie qu'il recueille à la fois les eaux usées et les eaux pluviales. Les réseaux communaux et intercommunaux convergent vers la rigole des égouts qui mène les effluents jusqu’à la station d’épuration. Les points d’introduction dans la rigole sont les suivants : • le poste de pompage Turgot à Illzach reçoit l’essentiel des effluents de Mulhouse, , , Didenheim, Brunstatt, Morschwiller et du Syndicat d'Assainissement de la Basse Vallée de la Doller (SABVD), ainsi qu’un quartier de Riedisheim

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• le poste de pompage des Quatre Saisons à Illzach reçoit les effluents de Reiningue, Lutterbach, Pfastatt et Mulhouse Bourtzwiller • le poste de pompage SIAIS à Sausheim reçoit les effluents de Sausheim et Illzach • le poste de pompage ZI Illzach reçoit les effluents de Riedisheim et de la zone industrielle de Modenheim • les communes d’, , Habsheim et Rixheim rejoignent gravitairement la rigole des égouts au droit de la station d’épuration.

LES EAUX PLUVIALES

Les eaux de pluie précipitées dans les zones urbanisées ont différentes destinations : • l’infiltration à la parcelle (dans des puits perdus) qui concerne des zones très restreintes ; • l’évacuation dans les réseaux communs aux eaux usées (système d’assainissement unitaire)

Les eaux collectées par les réseaux d’eaux pluviales sont rejetées directement dans le milieu naturel. Les réseaux de collecte unitaires sont pourvus de déversoirs permettant, en cas de pluie, le rejet d’une partie des eaux dans le milieu naturel par surverse.

Le milieu récepteur est constitué de la nappe phréatique et de cours d’eau superficiels (canal du Rhône au Rhin, Ill, Doller, Steinbaechlein, pour Mulhouse). D’une manière générale, la qualité des cours d’eau superficiels est moyenne et ceux-ci sont très sensibles aux volumes et à la qualité des rejets.

Par temps de pluie, la collecte présente des dysfonctionnements notoires : • Sur les secteurs amont, des coulées de boues inondent des secteurs urbanisés (communes de Flaxlanden, Zimmersheim, Zillisheim, Brunstatt, Morschwiller-le-Bas, Habsheim et Rixheim). Lors d'une précipitation violente, le sol s'érode sous l'action de la pluie et la terre est emmenée par les ruissellements ce qui génère des coulées de boues en aval. En l'absence d'exutoire naturel, ces écoulements sont dirigés vers le réseau d'assainissement collectif, qui n'a pas toujours la capacité d'absorber la totalité des flux, d’où les inondations récurrentes constatées ; • Plus en aval, des inondations sont dues à une saturation du réseau de collecte (communes d'Illzach, Sausheim, Riedisheim, Habsheim, Didenheim, Zimmersheim et Eschentzwiller).

Des travaux de renforcement hydraulique et de rétention des eaux de pluie sont programmés par le SIVOM de l’agglomération mulhousienne.

Il a ainsi entrepris un programme de construction de bassins de retenue en complément de la dizaine de bassins de retenue existants.

Ce programme comprend la construction de 21 ouvrages permettant de stocker un volume global d’environ 600 000 m3. La réalisation de ce programme nécessite l’acquisition de 27 hectares et la pose de 5 km de canalisations. La réalisation des premiers ouvrages a commencé en 2003. Les ouvrages sont construits au fur et à mesure des acquisitions foncières.

Par ailleurs, les communes de la CAMSA ont engagé une réflexion générale sur l’aménagement de leur territoire, dont l’objectif est la réalisation d’un plan de gestion de l’espace rural et périurbain (GERPLAN). Une des finalités de ce plan est notamment d’établir des propositions pour réduire les ruissellements des zones agricoles en amont des agglomérations.

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2.3- LE ZONAGE D’ASSAINISSEMENT

En application de la loi du 3 janvier 1992 dite “loi sur l’eau” et du décret du 3 juin 1994, le SIVOM de l’Agglomération Mulhousienne a réalisé un zonage d’assainissement pour les communes adhérentes suivantes : Brunstatt, Didenheim, Eschentzwiller, Flaxlanden, Habsheim, Illzach, Lutterbach, Morschwiller-le-Bas, Mulhouse, Pfastatt, Reiningue, Riedisheim, Rixheim, Sausheim, Zillisheim et Zimmersheim.

D’après l’article 35 de la loi du 3 janvier 1992, les communes sont tenues de définir sur leur territoire en matière d’assainissement : • les zones d’assainissement collectif où elles sont tenues d'assurer la collecte des eaux usées domestiques et le stockage, l’épuration, le rejet ou la réutilisation de l’ensemble des eaux usées collectées • les zones relevant de l'assainissement non collectif où elles sont seulement tenues, afin de protéger la salubrité publique, d'assurer le contrôle de la conformité et du bon fonctionnement des dispositifs d'assainissement non collectif et, si elles le décident, leur entretien • les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l'imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement • les zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement lorsque la pollution qu'elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l'efficacité des dispositifs d'assainissement.

Ö Sur Mulhouse, l’ensemble du territoire est classé en zone d'assainissement collectif.

Ö S’agissant du zonage pluvial, compte tenu des problèmes hydrauliques récurrents liés à la saturation des réseaux par temps de pluie et de la nécessité de limiter les surverses des réseaux dans le milieu naturel, la partie urbanisée de l’agglomération mulhousienne dans sa totalité est une zone où le ruissellement ne doit pas être aggravé.

Un zonage pollution a également été établi en comparant : • d’une part, la localisation des rejets dans le milieu naturel et les volumes déversés à chacun de ces points • d’autre part, le débit, la qualité et l’objectif de qualité du cours d’eau récepteur.

Le zonage pollution définit les sites de déversements pour lesquels des mesures doivent être prises afin de limiter la pollution apportée au milieu naturel.

La comparaison entre les objectifs de qualité du milieu et les flux déversés au niveau des déversoirs d’orage a fait ressortir les points sensibles ci-dessous.

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Localisation des points sensibles

Commune Sites concernés par le zonage pollution Didenheim Amont du siphon de l’Ill au Nord de la commune Rue des Chars Illzach Rue Vauban Lutterbach Rue des Chevreuils Morschwiller Poste Mulhouse Dans le prolongement de la rue de Pfastatt Au croisement de la rue et du boulevard Stoessel Au croisement de la rue des Fabriques et de la rue du Siphon Au croisement du quai du Forst et de la rue Ste Thérèse Au croisement du quai du Forst et de la rue des Passerelles Rue de l’Ill à l’amont du siphon Quatelbach Pfastatt Au croisement de la rue des Mineurs et de la rue de l'Ecluse Riedisheim Rue de Modenheim / Quai du Rhône

Cette liste est complétée ou mise en parallèle avec la liste des déversoirs d’orage occasionnant les rejets dans le milieu naturel les plus importants qui devront être équipés d’instruments de mesure de débits. Sites à surveiller

Commune Sites concernés par le zonage pollution Habsheim D56 de Eschentzwiller Rue de la Rampe Illzach Aval du siphon Quatelbach Station Turgot Rue Vauban Station Quatre Saisons Mulhouse Rue de la Mer Rouge Dans le prolongement de la rue de Pfastatt Au croisement de la rue Hirsingue et du boulevard Stoessel Au croisement de la rue des Fabriques et de la rue du Siphon Au croisement du quai du Forst et de la rue des Passerelles Au croisement de la rue de Quimper et de la rue de Saint Dié Rue de l’Ill à l’amont du siphon Quatelbach Pfastatt Rue des Mineurs Riedisheim Au croisement de la rue de Bâle et de la rue de la Hardt Rue de Modenheim / Quai du Rhône Rixheim Rue des Artisans Rue Schumann

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IV - NOTE TECHNIQUE SUR LES ORDURES MENAGERES

LES ORDURES MENAGERES La Communauté d’Agglomération Mulhouse Sud Alsace gère la propreté urbaine et le ramassage des ordures ménagères dans les16 communes de la CAMSA, grâce à son service PUPA (Propreté Urbaine et Parc Auto). 3 La collecte des déchets ménagers ultimes : Trois fois par semaine, le service PUPA assure le ramassage de porte à porte. Les déchets ménagers sont acheminés vers l’usine d’incinération située sur le territoire de Sausheim et exploitée par le SIVOM de la Région Mulhousienne. L’incinération des déchets ménagers permet ainsi de les valoriser sous forme d’énergie électrique. Chaque année, l’usine peut produire jusqu’à 75000 MWh, soit l’équivalent d’une consommation de plus de 17000 habitants. L’électricité produite alimente l’usine et la station d’épuration de Sausheim, l’excédent étant revendu à EDF. Les mâchefers résiduels sont quant à eux utilisés comme remblais dans les constructions d’infrastructures routières.

3 La collecte et la valorisation des déchets ménagers recyclables : la collecte sélective s’effectue par apport volontaire sur Mulhouse et ceci depuis 1991 : Dans des containers (Points Tri et Points Tri Plus : papier/carton, verre et plastique) ; Dans les Déchets Tri (verre, papier/carton, plastique, vêtements, encombrants, déchets verts, gravats, bois, déchets spéciaux et toxiques, huiles, ferrailles). Seul le quartier des Coteaux bénéficie d’éco-containers pour le plastique, papier/carton, journaux et magazines, ramassés au porte à porte.

Les activités gèrent elles-mêmes leurs déchets. Elles peuvent les déposer au centre de tri d’Illzach qui traite les déchets industriels banals (DIB) : cartons, films plastiques, palettes, déchets de chantiers.

LES DECHETS OCCASIONNELS DES MENAGES

Les déchets occasionnels des ménages sont déposés par les particuliers, dans les trois déchetteries disponibles sur Mulhouse : 3 Mulhouse Hasenrain, avenue d' 3 Mulhouse Coteaux, rue Paul-Cézanne 3 Mulhouse Bourtzwiller

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Les déchets acceptés sont :

Terre, cailloux, pierre, ciment, gravats issus de construction ou de Meuble, canapé, matelas, jouets,… démolition…

Bicyclette, électroménager Déchets verts métallique…

Peinture, colle, piles, batteries, Gros carton industriel aérosols, huile de vidange,…

ORGANISATION DU TRI SELECTIF

Entreprise Nature des Fréquence de Lieu de Type de chargée de déchets l’enlèvement traitement traitement l’enlèvement

2 fois par BSN GLASSPACK Verre Recyclage PUPA semaine (Gironcour)

Prospectus, 2 fois par SCHROLL Journaux PUPA Recyclage semaine Magazines

2 fois par VALORPLAST Plastique PUPA semaine COLMAR

Cartons 2 fois par SCHROLL PUPA Tétras Brick semaine COLMAR Recyclage Ferraille Apport volontaire MARX-SPORLIN (acier d'emballage) déchetterie ET CERNAY Apport volontaire Aluminium ENVIRONNEMENT déchetterie

Apport volontaire ANNA COMPOST Déchets verts / Compostage déchetterie WITTENHEIM

Produits Apport volontaire LABO-SERVICE / toxiques déchetterie HERLISHEIM (67)

Apport volontaire Huile de vidange / SHRUU déchetterie

Apport volontaire ANTIPOLLUTION EST Huile de friture / déchetterie ROTHENBURG

Apport volontaire TRI/ BROYAGE EN Emcombrants / Incinération déchetterie CENTRE DE TRI

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ANNEXE II

ARRETE PREFECTORAL DU 11 OCTOBRE 1999 RELATIF AU CLASSEMENT SONORE DES INFRASTRUTURES DE TRANSPORT TERRESTRE

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