- Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la communauté -Lys et de la ville de

fitude réaliée dans le cadre des opCrations de Service public du BRGM 99-D-0402 Convention CAL - BRGM/NPC du 1010611999

juillet 2000 BRGM/RP-50125-FR COMMUNAUSE ARTOIS-LYS

Convention CAL - BRGMINPC du 10/06/1999

.NCAOUS C. LAMOTTE J. NICOLAS

juillet 2000 BRGMIRP-50125-PR Inventaire des points #eau souterraine du territoire de la Comn7unauté Afiois-Lys et de la ville de Lillers

Mots clés : Inventaire, eau souterraine, forage artésien, coiniiiunauté Artois-Lys, Lillers

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante : BRGM (2000)-Iiiveiitaire des points d'eaii soutemine sur le territoire de la coinniuiiauté Artois-Lys et de la ville de Lillers. Rapp.BRGM RP-50125-FR, 39 p.. S aim.

0 BRûIV1. 2000, cc docuiiieitt lie peur étre reproduit en totalité ou en partie sans I'aurorisalion expresse du BRGIVI. Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Artois-Lys et de la ville de Lillers

Synthèse

La présence, sur le territoire de la Communauté Artois-Lys et ville de Lillers, de nombreux forages nécessite, pour protéger la ressource en eau souterraine, de bien connaître les ouvrages actuels. Pour cela, la Communauté a souhaité pouvoir disposer d'une part d'un inventaire de ces forages, et d'autre part d'une description de cl~acun d'entre eux en vue de déterminer un degré de vulnérabilité vis-à-vis de la nappe captée. Le but est ensuite de sensibiliser la population en général et les propriétaires en particulier sur la nécessité de préserver la qualité de l'eau souterraine.

Dans le cadre du Contrat Rural Pour PEau, la Comniunauté a ainsi chargé le BRGM de réaliser cette opération. Le financement est asstiré, d'une part, par Ia Comn~unauté Artois-Lys, la ville de Lillers, l'Union Européenne (crédits FEDER) et l'Agence Artois- Picardie, d'autre part, par le BRGM dans le cadre de sa dotation de 1'Etat.

Un total dc 1075 indices a été recensé, soit 1530 ouvrages. Parmi eux, 13 % n'ont pas été vus (propriétaires absents. ...). Parmi ceux qui ont été "évalués", 33% ont une \~uliiérabilitéforte, et le iiiênie pourcentage présente des risques potentiels pour la nappe captéc.

Nous reconiinandoiis, surtout pour les quelqites ouvrages qui induisent une forte vulnérabilité de la nappe captée, une intervention rapide des communes concerttées. Inventaire des points d'eau souterraine du terrifoire de la Communauté Aiiois-Lys et de la ville de Lillers

Sommaire

Syiitlièse ...... 3 Soiiiinaire...... 4 Liste des annexes ...... 5 Liste des illustratioiis ...... 6 Iiitroduction ...... 8 1 . Rappel du cadre géologique et liydrogéologique du secteur d'étude ...... 10 1.1. Cadre géologique ...... 10 1 .1. 1 . Litliostratigrapliie ...... 10 1 .2. 1 . Les alltivioris quaternaires. et les litnons de couverture ...... 15 1.2.2. Les sables landeniens...... 16 1 2.3. Les craies. séno-turoiiniennes ...... 17 1 2.4. La craie cenoiiianienne...... 18 2 . Rappel de la réglenieiltation en vigueur ...... 19 sur les captages d'eau souterraine ...... 19 2.1 Réglenieritation en vigueur ...... 19 3 . Iiiveiitaire des points d'eau souterraine ...... 21 3.1 Consultation de la banque de données du sous-sol (BSS) ...... 21 3.2 Eiiquête de terrain ...... --77 3.2.1. Fiche sigiialétique du point d'eau ...... 23 3.2.2. Eiiq~iêtect itiventaire proprement dits ...... 23 2.2?- Resultats...... 24 2.3.1." 7 Notation des ouvrages ...... 24 ., 3.5.2.., Statistiques...... 26 3.2.3.-.,+ Quelq~e~ecoiiiiiiaiidûtions...... 27 4 . Bilan des ressoiirces. . en eau ...... 32 4.1. Bilan quaiititatif...... 32 4.2 Bilail qualitatif ...... 36 Coiicliisioii ...... 39 RIULIOGRAl'I-FIE ...... Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Artois-Lys et de la ville de Lillers

Liste des annexes

Annexe 1 - Contexte géologique et hydrogéologique

Carte 1 : Situation et géologie des communes de la Communauté Artois-Lys

Carte 2 : Limites de passage en captivité de la nappe des sables landéniens et de la nappe de la craie

Carte 3 :Piézométrie de la nappe des sables landéniens des Flandres - Juin 1997

Annexe 2 - Textes réglementaires sur le captage et l'exploitation des eaux souterraines

Annexe 3 - Articles de presse et triptyque de questionnement des habitants Photos

Annexe 4 - Fiche signalétique du point d'eau

Annexe 5 - Volumes prélevés en eau souterraine par commune en m3/an (1970 - 1998) (données AEAP)

Annexe 6 - Diagramme de Sclioeller et Berkaloff

Annexe 7 - 1-iistogrammes comparatifs des ions majeurs et des TH

Annexe 8 - Fiches de notation des ouvrages ( 3 classeurs à part) Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communautë Arfois-Lys et de la ville de Lillers

Liste des illustrations

FIGURES

Figure 1 : Limites des communes concernées

Figure 2 : Coupe géologique et teclinique du forage de I'ltôpital de St-Venant (00135X0013)

Figure 3 : Profil géologique transversal SWME Auinesval - Lillers

Figure 4 : Coupe géologiqiie SWNE simplifiée - Saint-Venant

Figure 5 : Position seliéniatique du "mur" et du "toit" d'un aquifère

Figure 6 : Reboucliage d'un forage simple (tubé puis paroi nue)

Figure 7 : Reboucliage d'un forage siiiiple (tubé entiéreitient)

Figure S : Reboucliage d'un forage complexe (2 nappes)

Figure 9 : Répartition, entre les communes, de Veau souterraine pour les différents usages

Figure 10 : Evolutioii des prélèvements dans la craie par usage

Figure 11 : Coniparaison cntre les prélèvements totaux et les prélèvements industriels à Lillers

Figure 12 : Schénia explicatif de la dénitrification naturelle en zone captive Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Cornmunaut6 Artois-Lys et de la ville de Lillers

TABLEAUX

Tableau 1 : Réglementation applicable aux prélèven~entsd'eau de nappe dans le Nord et le Pas-de-

Tableau 2 : Nombre de dossiers (indices) et d'ouvrages initialement connus en BSS

Tableau 3 : Correspondants locaux ayant aidé les agents du BRGM sur le terrain

Tableau 4 Prélèven~entsd'eau souterraine par commune et par usage en in3/an

Tableau 5 : Nombre de points vulnérables, par commune

Tableau 6 : Bilan entréeslsorties sur le territoire de la Communauté

Tableau 7 : Prélèveinents d'eau souterraine par commune et par usage en 1n3/an (données Agence de l'Eau Artois-Picardie) pour 1998

Tableau 8 : Données analytiques moyennes de quelques captages AEP Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Artois-Lys et de la ville de Lillers

Introduction

Dans le cadre d'un Contrat Rural pour l'Eau, volet 1: "LES EAUX SOUTERRAINES", objectif A: Protection de la ressource, la Comniunauté ARTOIS-LYS, ville de Lillers souliaite avoir une meilleure connaissance de la ressource en eau souterraine pour mieux la protéger. Pour cela, elle a chargé le BRGM de faire le bilan sur les points d'eau existüiits sur le territoire de la Conimu~iautéet de la ville de Lillers, et d'établir pour cliacun d'eux un degré de vtiliiérabilité.

Fi~iancéepar la Comniuiiauté, la Ville de Lillers, l'Union Européenne, l'Agence de l'Eau Artois-Picardie et le BRGM sur sa dotation de Service public, la présente étude se rapporte ainsi à la réalisation d'un i~iiieiitairele plus exliaustif possible des points d'eau souterrai~iedu territoire coiieeriié, dans le double but d'approfondir les connaissances dans le domaine des relations "eaux superficielles-eaux souterraines" et de sensibiliser la population, notamment les propriétaires d'oitvrages, à la protection de la ressource.

Coiicrètemciit. elle a comporté les trois pliases suivantes :

- coi~sultation de la Banque des Données du Sous-sol (BSS) et extraction des informations sur les ouvrages connus,

- enquête de terraiii pour vérification et actualisation de ces informations, reclierclie de muvenus points, remplissage d'un questionnaire comportant notamment des doilnées sur l'ciivironiicmcnt de cliaquc ouvrage,

- édition du présent rapport de syntlièse accompagné de fiches-ouvrages descriptives, de cartes de situatioii et d'un caliier de reconimandations sur la gestion réglementaire et iecl~tiiqucdes captages.

1-12 conteiiu du présent rapport s'articule donc autour de ces trois pliases, après LUI pirmier chapitre de généralités rappelant le cadre géologique et Iiydrogéologique du secteur d'ét~ide.

La fionire 1, page suivante, donne un aperçu scliématique de la répartition relative des comm~11icscoiicernées. Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de /a Communauté ArtoisLys et de la ville de Lillers

Figure 1 : Scliéiiia siinplifié des polygones des communes de la Cominunaiité Inventaire des points d'eau soutenaine du territoire de la Communaute Artois-Lys et de la ville de Lillers

1. Rappel du cadre géologique et hydrogéologique du secteur d'étude

1.l. CADRE GEOLOGIQUE

Géograpliiqiie~iieiit,le territoire de la Communauté Artois-Lys et de la Ville de Lillers se situe à l'ouest du Bétliunois, entre Béthune et Aire-sur-la-Lys (cf. carte 1 uni~exe1) cn présentant une forme allongée dans le sens SW-NE. Sa superficie totale est de 150 km2 pour une population de 30459 habitants, soit une densité de 203 ~iabitants/ltm*. Cet ensemble regroupe vingt communes.

DLI point de vue topograpllique, il s'étend des plateaux crétacés de l'Artois (altitude moyenne +90 NGF), dans le tiers sud-ouest, à la plaine tertiaire et quaternaire de la Lys (début de fa plaine des Flandres; altitude moyenne +20 NGF), dans les deux tiers nord- est, jusqu'à la rive droite de In Lys dont, liydrographiqueiiient, il appartient au bassin versant.

1.l .l. Lithostratigraphie

La succession des assises géologiques, là où elle est complète, c'est-à-dire sous la plaine des Flaiidres, est la suivante. depuis les dépôts superficiels quaternaires jusqu'au socle pritiiaire (établie partiellement à partir de la coupe du forage de l'liôpital de Si-Venant. iiidicé 00135X0011, et profond de 181 in; voir,figure 2) :

- linious (le plateau, de quelques mètres d'épaisseur, - argiles et sables alluvionnnires, épais d'une dizaine de mètres au rnaxinium, dans les vallées de la Lys et de ses aSiiuents.

Tertiaire :

- \'présien : argile gris-foncé (Argile des Flandres) d'environ 20 111. d'épaisseur iiiaxin~aledans le secteur d'étude (au carur de la Flandre, celle-ci peut atteindre plus de 100 mde piiissaiice) - L;rntlénien supérieur : sables fins, verts à gris-noir, iocaletrieiit pyriteux et indurés \ws In base (Sables d'Ostricourt), d'une épaisseur de 25 à 26 In. - L;indénieri inférieur : argile grise (Argile de Louvil) sur 4 à 5 111. d'épaisseur, puis sables argileux gris-noir (Tuffeau de base) sur 6 à 7 ni. Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Artois-Lys et de la ville de Lillers

artemcnt :Pas de Calais N' classement : 0013-5~-0013

LOCALISATION

X : 614.030 km

Y : 324.030 km Z soi : 14.50 m Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Arlois-Lys et de la ville de Lillers

Sénonicn :

- craie blanclie, sans silex sur 40 in. d'épaisseur puis se chargeant progressivement en silex sur une vingtaine de m., soit une puissance totale de 60 m.

Tnronien sunérieur :

- craie grise, très indurée sur 1,50 m., correspondant au banc de "tun" eUou de "nieule", - craie grisfitre à silex cornus, d'une dizaine de mètres d'épaisseur.

Turonien moyen :

- mlrries crayeuses bleufitres ("l>leus" des mineurs), d'une quarantaine de mètres d'épaisseur.

Turonien inférieur :

- 20 inètres de mariics plastiques, verdâtres ("dièves vertes")

- 20 mètres égaleinent de marnes crayeuses blaneliâtres appelées "ùièves blnncties", - cluelques. . mètres de marnes ~lauconieuscs- grises- à verdâtres, - congloinérat de base des assiscs crétacées (1,50 m.) appelé "tourtia"

- coiiglo~nératset sables avec lentilles de scliistes et galets de grès et de calcaires, d'âge carbonifère et d'épaisseur iiiiportante. fortement inclinés vers le NE.

Cettc coupe géiiéralc est illustrée par le profil transversal de IaJigure 3 (ci-après) et par le prolil simplifié Ferfiiy-Saint-Venant de la ,figure 4. Le contexte géologique de la Coinniuiiauté iirtois-Lys est égalenient illustré en uimexe 1 - curie 1 avec un extrait des cartes géologiques à 1/50 000'"'~ de Saint-Omer, Hazebrouck, Lillers et Béthune. lnventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Cornmunaut6 Artois-Lys et de la ville de Lillers

Figrm 3 :Profil g$o/ogiqiie frnrrsversnI SMfmTE Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Arfois-Lys et de la ville de Lillers

1.1.2. Structure

La tectonique régionale permet de distinguer une structure d'anticlinal faillé d'axe SE- NW, dans la moitié Sud-Ouest de la Connnunauté, se prolongeant vers le Nord, par une ciivette n~onoclinaleconstituant le soubassement de la plaine des Flandres. Les failles visibles affectent essentiellement les assises crétacées des collines et plateaux de l'Artois (longues failles épicrétacées de et de Pernes) qu'elles séparent en panneaux arfaissés vers le Nord. La carte 2 de l'omexe 1 et le profil de lafigrire 3 illustrent cette strticture qui fait donc affleurer les terrains crayeux dans le tiers SW de la Coinmunauté (côté Artois) et les terrains tertiaires et quaternaires alluviaux, dans les deux tiers NE (côté Flandres). Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Arfois-Lys et de la ville de Lillers

1.2. Aquifères et conditions hydrogéologiques locales

0ii appelle "iiiur" d'une nappe la base imperniéable de l'aquifère qui la contient. Ce sont eii général des argiles, des marnes, des seliistes, etc ...A l'opposé, le "toit" d'une iiappe (captive) est co~istituépar les couches imperméables qui recouvrent l'aquifère. (cf. scliéma ci-dessous,$gure 5)

Selon la nature et la disposition des couches qui vieiinent d'etre décrites, on peut distinguer. sur le territoire co~iiinunatitaire,les priiicipaux aquifères suivants, depuis la surface dn sol jusqu'au socle primaire :

1.2.1. Les alluvions quaternaires et les limons de couverture

La nappe qu'ils renferment est libre. Elle peut reposer soit sur un mur imperméable argilc~~x(Argile de Louvil ou Argile des Flandres), sans écliaiige avec les nappes sous- jaceiitcs, soit sur ti~imur perméable comme la craie ou les sables landéniens (Sables d'0stricourt) avec éclianges possibles par drainance ascendante ou descendante. Peti profonde et peu épaisse, cette nappe est alimentée directement par les eaux pluviales infiltrées dans le sol. Son écoulerneiit s'effectue normalement vers les axes de drainage que coiistitueiit les cours d'eau pernianents du secteur. Cette alimentation naturelle peut localciiici~têtre complétée par des apports de la nappe de la craie sous-jacente lorsque celle-ci se niet plus ou moins en charge sous les alluvions moins perméables de fonds de vallées.

Lcur coefficient de perméabilité est faible, de l'ordre de l.l~-~m/s, ce qui donne des valeurs de traiis~nissivitéautour de 1.10"' m2/s. Exploitée autrefois par de petits puirs BRGM/RP-50033-FR 13 Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Artois-Lys et de la ville de Lillers

donlestiques ou ferniiers de très faible productivité, elle n'est plus guère utilisée à I'lieure actucllc. Bien entendu, cet aquifère alluvial et limoneux est très vulnérnblc en raison de l'absence de couverture imper~néableprotectrice et de la faible profondeur de la nappe. Aussi, bien que très peu d'analyses soient connues sur l'eau de cette nappe, on peut présurner d'une qualité physico-cliimique et bactériologique plutôt médiocre.

1.2.2. Les sables landéniens Appelés également "Sables &Ostricourt", ils contiennent une vaste nappe s'étendant largement sous la plaine des Flandres. Celle-ci possède un régime libre et une alimentation directe par infiltration des eaux de pluies, dans l'étroite bande d'aTfleurement des sables qui va de , au Nord-Ouest à Cliocques, au Sud-Est (cf: carre 2 - criznexe 1). Elle passe ensuite rapidement à un régime captif, vers le Nord, dès l'ennoyage de l'aquifère sous l'Argile des Flandres. Elle est alors coinprise entre deux couclies imperméables: l'Argile de Louvil au mur et l'Argile des Flandres au toi; comme le montre la ,figure -/.

Le coefficient de perméabilité des sables se situe entre 1 et 2.10'' mls, soit une traiis~iiissivitédu réservoir de 2 à 4.10 4 m2 1s là où il est entier c'est-à-dire dans sa partie captive. Sa granulométrie étant relativement constante, ces valeurs restent très horiiogè~ies dans I'ensciiible du réservoir, lui conférant ainsi une bonne isotropie Iiydraulique.

Dans la bande libre de l'aquifère, c'est-à-dire là où il affleure, l'écoulement naturel de la nappe s'effectue, comme pour celle des alluvions, vers les différents cours d'eau traversant le secteur d'étude. Des échanges s'y produisent entre les sables landéniens et Ics alluvions sus-jacentcs, tantôt de bas en haut, lorsque la nappe est haute par rapport à celle des alluvions (en hiver esseritiellement), tantôt de haut en bas, lorsque la nappe est il l'étiage (été. automne).

Pour Ics alluvions également, la vtilnérabilité naturelle de la nappe des sables est forte dans cette zone et sa qualité peut se trouver localement dégradée du point de vue physico-chimique etlou bactériologique par toutes les sources actives ou potentielles de polliitioii et de contaiiiination superficielles existantes ainsi que par les échanges avec la nappe des alluvions. Toutefois, il y a lieu de souligner ici que ces risques d'altération se trouvent sensiblement anioindris chaque fois que des remontées d'eau artésienne en piavcnance de I'aquifère crayeux sous-jacent se manifestent et provoquent, par I'iiitetisité de leur débit, des phénomènes de dilution importante. (cf. aquifère crayeux ci- après).

Dans la partie captive de l'aquifère, par contre, la piézométrie générale de la nappe montre que son écoulement naturel se réalise vers une zone de dépression située vers le Nord (cf ccrrie 3 en u1711exe I), en direction de la frontière avec la Belgique. L'épaisse couche imperméable d'Argile des Flandres qui la recouvre et la maintient captive lui assure une vulnérabilité pratiquement nulle vis-à-vis des sources de pollution de Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Cornmunaut4 Artois-Lys et de la ville de Lillers

s~irface.Seuls les forages, abandonnés ou en activité, qui la captent peuvent servir de vecteurs à d'éventuelles pollutions issues de la sinface, surtout lorsqu'ils ne sont pas bien isolés à liauteur du sol (mauvaise eimentation essentiellement).

Contrairement à ce qui se passe dans la partie libre, la nappe est ici exploitée par de iionihreux forages à usage essentiellement agricole (irrigation, arrosage de cultures Iéguiiiières, abreuvement du bétail...). Ces ouvrages sont réalisés soit par battage d'un tiibe niétaIlique (aiitrefois en bois) erépiné à sa base et enfoncé au eceur des sables, soit par foration en rotation à la boue avec pose d'un tubage erépiné à la base et entouré d'un niassif filtrant.

1.2.3. Les craies séno-turonniennes

Celles-ci sont également le siège d'une iniportnntc nappe, très sollicitée dans la région Norcl/Pas-de-Calais et en particulier dans la zone d'étude. Tout comme pour les sables laiidéniens, elle possède un régiinc libre, dans la moitié sud-ouest de la Communauté et ni régime enptif, dans l'autre moitié, au nord-est (cf: carfe 2 - annexe 1). Sa réalimentation naturelle par infiltration des eaux de pluie ne se produit que dans sa partie libre, c'est-à-dire au droit des aîfleurenients, tandis que son écoulement général s'effectue du Sud-Ouest vers le Nord-Est.

Contrairenient à celle des sables landéniens, la perniéabilité de la craie est une per~néabilitédite "de fisstires" ou "en grand", ce qui, du point de vue hydraulique, crée une grande hétérogénéité et une forte auisotropie au sein de l'aquifère. C'est ainsi que le coefficient de perméabilité de la roclie peut varier daiis une fourcliette assez large, de 10." ni/s en zone peu fissurée (ceur des plateaux et couelies marneuses de base de l'aquifère) à 10.' m/s daiis l'axe des principales vallées ainsi que près de la limite de captivité de la nappe.

Si Ic iiiur tliéorique de l'aquifère est constitué par les marnes du Turonien moyen et infëricur (Dièves bleues et vertes), il est cil réalité fixé, dans la zone libre, par la fermeture ou la disparition des fissures et niicrofissures de la roclie qui devient de plus en plus compacte en profondeur. Ce pliénomène se produit également en zone captive où, au-delà d'une distance de quelques Itilomètres de la limite de mise en captivité de la nappe (4 à 5 I

1311 ce qiii concerne la vnlnérabilité de la nappc, elle est iiiaximale dans la zone libre et minimale voire nulle dans la partie captive :

- 15 oii la nappe est libre, en effet, la craie fissurée subaffleuraute n'est que particllement protégée par les limons superficiels plus ou moins perméables et la qualité de l'eau souterraine neut se trouver altérée par toutes sortes de sources de ~~ollutioii(rejets divers, décliarges anciennes, excès d'engrais chimiques, de pesticides...). C'est ainsi pour cette raison que les teneurs en nitrates y sont iclativeiiient élevées et parfois cil constante augmentation. En matière de vuliiérabiliié de la zone libre, il y a lieu de citer également les très nombreux Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Cornmunaut6 Arfois-Lys et de la ville de Liflers

anciens puits particuliers (domestiques ou fermiers) qui, autrefois, ont été utilisés à des fins d'eau potable ou agricoles et qui, aujourd'hui, constituent, s'il ne sont pas rcboucliés, autant de sources potentielles de pollution directe de la nappe (puits perdus).

- en zone captive, par contre, l'apparition progressive, au toit de l'aquifère, de l'Argile de Louvil puis de l'Argile des Flandres, assure à la nappe une protection naturelle très eGcace. Cependant, comme dans la partie libre, les forages pcuvcnt, dans certaines circonstances (infiltrations latbrales, injections accidentclles, n~auvaisesconditions d'abandon des ouvrages...), y constituer des points potentiels dc pollution.

1.2.4. La craie cénomanienne Bien que présent sur le territoire de la Comn~unauté,ce réservoir n'est, en fait, cité ici qwpour mémoire car il n'est pas connu pour être productif et bien réalimenté dans ce secteur où il est entièrement captif. Seuls quelques petits affleurements de craie et marne cénonianieniies existent près de Febvin-Palfart, à l'extrême sud-ouest de la zone d'étude. Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Arlois-Lys et de la ville de Lillers

2. Rappel de la réglementation en vigueur sur les captages d'eau souterraine

2.1 REGLEMENTATION EN VfGUEUR

11 s'agit ici de rappeler sominairement l'intitulé des textes officiels auxquels se réfère I'instructioii des dossiers de création de captages par les autorités administratives. On trouvera le détail de ces différents textes en ar~ncxc2.

La création de captages d'eau souterraine relève de la Loi sur l'Eau du 3 janvier 1992 (les captages destinés à I'AEP des populations sont en outre soumis à d'autres textes spécifiques).

- La Loi sur l'Eau du 3 janvier 1992 prévoit un système de trois cas possibles: l'absence de fornialités, la déclaration en préfecture ou l'autorisation préfectorale selon les voluines prélevés dans les captages et leur profondeur totale.

- Lcs décrets d':t~~)licationnos 93-742 et 93-743 du 29 mars 1993 définissent d'iine part. la procédure d'instruction des dossiers par les services de I'Etat chargés de la Police de l'Eau et regroupés clans cliaque préfecture autour d'une Mission Inter-Services de l'Eau (MISE), d'a~itrepart, la ~ioinenclat~ircdes ouvrages soun~isà la loi.

Xer~lntrru~..l'article 131 du Code Minier prévoit, par ailleurs et indépendamment, l'obligatioii de déclarer tout ouvrage de pltis de 10 métres de profondetir à la DRIRE qui éiiict Lin récépissé au péiitio~inaireet transmet copie de la déclaration au BRGM qui a mission de I'Etat dc recucillir les données d'ordre géologique, Iiydrogéologique et gCopliysiquc relatives aux ouvrages pour les archiver et les mettre à la disposition du public.

Compte tenu des spécificités de la Région Nord-Pas-de-Calais (exlensioii ancienne du Di.crct-Ioi (le 1935 sur les limites de prélèvements et de profondeurs fixant le réginie de I'atitorisdoii préfectorale), 011 peut résuiner la réglementation actuelle de la façon suivante : Inventaire des points d'eau souterraine du terriloire de la Communauté Artois-Lys et de la ville de Lillers

Profondeur totale 8 mîlheure et inférieure de i'ouvrage deOà10m (5 m dans la zone des dunes) supérieure à 10 m 13Sdaraüwt mrrpiète (ou 5 m) et inférieure ou égale à 80 m

- les ouvrages a usage domestique prélevant inoins de 40 m3/jour ne sont soumis à aucune forinalité (article 3 du décret 93-743),

- les ouvrages implantés 6 l'intérieur d'un périmètre de protection rapprocliée d'un captage public d'eau potable (AEP) sont soun~is au régime de l'autorisation préfectorale, quels que soient leur débit et leur profondeur (article 2 du décret 93-743),

- dans tous les cas les ouvrages restent soumis à la formalité de déclaration au titre de l'article 131 clu Code Minier.

- enfin. les captages destinés la production d'eau potable (AEP) font, de plus, l'objet cl'uiie procédure de dérivation des eaus (article 113 du Code Rural) et de mise en place de trois ~~érimètresde nrotcction (immédiate, rapprocliée, éloignée) au titre de l'article L20 du Code de la Santé Publique, inodifié nnr l'article 7 dc la loi N064- 1245 du 16 décembre 1964), cette procédure étant entérinée par une Déclaration d'Utilité Publique (DUP). Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la CommunaulP Artois-Lys et de la ville de Lillers

3. inventaire des points d'eau souterraine

3.1 CONSULTATION DE LA BANQUE DE DONNEES DU SOUS-SOL (BSS)

La BSS a été créée à I'éclieloii national dans le cadre de l'application de l'article 131 du Code Minier qui prévoit 1111régime de déclaration administrative pour tous travaux souterrains dépassant 10 mètres de profondeur (cf. supra), et 1'Etat a donné mission au BRGh? d'en assurer la gestion et la maintenance, ainsi que l'informatisation des domiées..

Aujourd'liui, pour I'eiisemble du Nord-Pas-de-Calais, la banque est riche de 47600 ciossiers relatifs à des travaux souterrains (dont 38300 sont informatisés). Parmi ces références , environ 30000 correspondent à des "points d'eau" au sens large, c'est-à- dire puits, forages, sources, plans d'eau, carrières en eau, etc...

L'acquisition des do~itiéesrelatives à ces "points d'eau" s'est faite en plusieurs étapes et se poursuit actucllement, de la façon suivante :

- durant les années 60, ratissage systéniatique sur le terrain, dans le cadre d'une opératioti iiationale appelée d'abord "IlUI" (Inventaire des Ressources 1-Iydrauliques) puis "EMS(Evaluation des Ressources I-iydrauliques),

recueil de renseigiienients auprès des Maîtres d'Ouvrages ou des entreprises de forages, pour les ouvrages déclarés au titre de l'art. 13 1 du Code Minier,

pour les ouvragcs ilon déclarés. récupératioii de do~inéespar différents moyens (déclarations de prélèvetiieiits à l'Agence de l'Eau, connaissance de rapports de bureaux d'études, appui à la Police de l'Eau, etc...).

Rcnr(~rriue:le 11" d'ideiitificatioii de tous les points de la BSS est appelé "indice iiatioual". Cclui-ci est coniposé de IO caractères du type CCCCSAOI23 ("Cu indiquant le no de coupure géologique à 1/50 000'"'~ coiicernée, "8" le no de liuitiènie de cette coupule, "A", le quart de chaque huitième (ou 32"' de coupure) remplacé par "X" lorsqti'il n'y a pas de subdivision en 32""'fSet 0123 le no d'entrée du point dans la base). Exein~les:l'indice 00145BO845 correspond au 845'"'' point entré en BSS dalis le huitiéiiie 5, quart B, de la carte géologique no 14 (); l'indice 00181X0056 corrcspoiid au 5~""~point eutré dans le huitième 1 de la carte no 18 (LILLERS).

'TIiéoriquemeiit, à cliaque indice conespond donc un seul et unique ouvrage implanté sur les cartes de la BSS. Cependant il est arrivé, dans le passé, que plusieurs ouvrages rrès voisius et de mêriie iiature(souvent dans les cressonnières), aient été regroupés sous le mêmc i~idiceavec cles désignations différentes (Exemple: 001 82X0244F1, F2, F3.. .).

Ceci espliquc aisément la différcncc importante entre le nombre d'indices pris et celui des ouvrages répcrtoiiés. (cf. tableau 2 ci-après).

BRGM/RP-50033-FR 2 1 Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Cornmunaut4 Arfois-Lys et de la ville de Lillers

Sur le territoire de la Corniiiunauté et de la Ville de Lillers, on comptait ainsi, avant le déniarrage de I'étudc, 694 "points d'eau" répartis de la rnanière suivante :

Indices Ouvrages Communes répertoriés répertoriés en BSS en BSS

3.2 ENQUETE DE TERRAIN

Cette enquête a consisté, d'une part, à revisiter les ouvrages connus en BSS, d'autre pal?, à ieclierclier d'autres j~oiiitsd'eau en "ratissant" au plus près possible la zone d'étude. Elle s'est appuyée sur une information générale de la population concernée, par I'iiiteriiiédiaire d'uii affichage en mairies, d'articles dans la presse locale el de l'éniission d'uii triptyque muni d'un coupon-réponse distribué ou mis à disposition du public dans les niairies (cfcrrvwxe 3). Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Artois-Lys et de la ville de Lillers

3.2.1. Fiche signalétique du point d'eau

Une ficlie spécifique cle renseigneinents a été mise au point de manière à consigner les inforniatioris obtenues sur le terrain. Le modèle en est donné en aniwxe 4.

Le recto comprend : - la date de visite, - Ic noin de la personne du BRGM ayant effectué cette visite, - I'iridice du point visité (si ce dernier était déjà connu du BRGM), - la nappe captée (si cette dernière était connue), - 1'~itilisationactuelle, future, et le devenir de l'ouvrage, - les mesures de terrain effectuées sur I'owrage, - la description sonmaire de l'équipement du point, - le constat de problème d'environneinent hors proximité immédiate du forage.

Le verço est une description plus détaillée de l'ouvrage, son état et son environnement iniiiiédiat. Ce sont notanment ces reiiseignements qui ont été utilisés pour noter la wliiérabilité dit point.

3.2.2. Enquête et inventaire proprement dits

Cette pliase est la plus délicate de l'opération. En effet, inalgré l'information de la population, l'accueil des agents BRGM a été parfois un peu difficile, les propriétaires n'ayant pas toujours ouvert leur porte et autorisé systématiquement l'accès aux points. Les renseignements obtenus de leur part peuvent ainsi être incomplets.

Le travail sur le terrain a cependant été facilité par la coopération de la coinniune (voir tableau ci-après). En effet, avant chaque recensement sur une commune, un rendez-vous a été pris avcc le niairc concerné afin de faire un état des iiiformations dont disposait lc BRGM cl'uiie part ct la coininunc d'autre part. Ce n'est qu'après cette étape que les ageiits du BRGM, inunis des dossiers BSS existants et des ficlies signalétiques, accompagnés d'une personne de la coiinnune, ont pu coininencer le recensement des ouvrages. Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Artois-Lys et de la ville de Lillers

PERSONNE(S) CONTACTEE@) ACCOMPAGNANT(S) ARlES M.COSSART M.COSSART M.BO1TEL M.BOITEL AUCHY-AU-BOIS M.MOULT UOURECQ Mile GOURNAY M.PRUVOST et M.CUVILLER UURBURE M.LAGACHE et M.I-IOCQ M.BOHAR UUSNES M.'fERNOY/M.TI-IILLIEZ Employé communal pour une panie CALONNE-SUR-LA-LYS Secrétaires M.FLANIM.BART M.BART FERFAY M.NICOLLE Conseiller municipal M.DELANNOY HAM-EN-ARTOIS M.PUCHOIS M.DUPONT M.DUPONT LIERES M.CRETEL LILLERS Secrétaires MONT-UERNANCHON M.MARTEL René M.MARTEL René NORRENT-FONTES M.HANNOTE ROUECQ MHANNOTE SAINT-FLORIS M.FAIVRE M.FAIVRE

- p~~ SAINT-VENANT M.BERON IVESTREHERI M.TAILLY

3.3 RESULTATS

Cltaque point ~4sitéa fait I'objct d'une ficlic, sauf en ce qui concerne les forages des crcssonriières dont le nombre peut dépasser la vingtaine et qui ne possèdent d'ailleurs souvent qu'un seul indice en BSS. Cliaque ficlie est recto-verso. Le recto est une copie de la pre~iiièrepage du dossier BSS, le verso détaille les caractéristiques de la nappe et de l'ouvrage, ainsi que de son environnement immédiat. Ces fiches constituent I'irt711exe8. Les ouvrages sont classés par commune; chaque ensemble est précédé par une localisation géographique des points sur fond IGN (1/25000), selon un code couleiir explicité page suivante. lnventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Artois-Lys et de la ville de Lillers

3.3.1. Notation des ouvrages

Cette notation a été faite selon plusieurs critères.

Le prcniier est l'état du forage, défini par les quatre points suivants :

- I'accessibiliié, - I'artésia~iistne, - la qualité de la tête (ouverte ou ferniée), - la qualité de la maçonnerie ou du tubage (en bon état ou dégradée). - Sont notés de "O" à "3" (vul~iérabilitécroissante): - l'accessibilité : inaccessible (O), peu accessible (l), très accessible (3), - la qualité de la tête : boulo~inée(O), fermée (l), ouverte (3), - la qualité du tubage ou de la maçonnerie : bon état (O), peu dégradé (l), très dégradé (3).

La noie tient compte des quatre critères qui n'ont pas été traités indépendamment les utis des autres. En effet, la v~ilnérabiliiépoter~tielle d'un ouvrage dont la tête est ouverte va étre différente si ce dernier est itiaccessible (par exemple dans un lieu fermé, une propriété privée clôturée, ...) ou si il est très accessible (dans une pâture ouverte), si il est artésien ou pas. L'obtention de la note niaximale "3" pour un critère n'est donc pas déterminant. Par contre, deux riotes "3" conduiront souvent à une conclusion du type "risque potentiel" ou "\diiérabilité forte" selori le second critère pris en compte qui est l'environnement immédiat du point.

Co~itraire~iientà l'état du forage, l'environnement a été jugé soit bon (O) soit iiiauvais (3). Dès que ce dernier est mauvais, la vulnérabilité du point a été considérée comme forte. il faut bien avoir à l'esprit que la note a été fixée à un niorrient donné et que I'eiiviroii~ic~neiitiiilmédiat d'uu ouvrage peut changer.

Li note globale est la syntlièse des deux critères "état" et "environnen~ent ininiédiat". Coinprise entre "O" et "5", la vulnérabilité du forage est jugée faible (1-eprésentation en bleu sur les cartes); entre "6" et "7", il y a des risques potentiels (expIicitfs dans les eonrrnentaires) (représentdon en jnunc sur les cartes); et au-dessus de "Sv, la vulnérabilité est forte i très forte (représentation en rouge sur Ics cartes). La majorité des ouvrages ont été notés selon ce principe. Cependant, on trouvera des exceptions où la note n'est pas tout à fait en accord avec la coriclusion sur la vuluérabilité. D'autres critères sont alors intervenus : la géologie, l'utilisatioii de la nappe captée, le contact avec le propriétaire. ...

Lcs ouvrages qui n'ont pas été vus (propriétaires absents ou qui n'ont pas répondu lors de notre visite, propriétaires qui ne nous ont pas autorisés à voir l'ouvrage. ...) n'ont bieu sûr pas fié notés. Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Artois-Lys et de la ville de Lillers

D'autre part, pour tout puits rebouché ou déclaré comme tel, la vulnérabilité a été jugée faible : on a fait I'hypotlièse que le rebouchage a été fait dans les règles de l'art.

Pour les puits dallés, donc inaccessibles, la vérification de l'état du tubage s'est avérée impossible. Des infiltrations d'eau superficielle de mauvaise qualité pounaient être possibles, de mênie que des écoulements d'eaux usées. Ceci n'a pas été vérifiable lors des visites. On a donc pris le parti de considérer que tout allait bien. Quand il y a soupçon, les commentaires en font part.

Les forages réalisés dans un avant-puits (exemples à Saint-Floris) peuvent présenter des risques d'écoulement d'eau accumulée, éventuellement stagnante, dans cet avant-puits.

Lors de la notation des puits traversant plusieurs aquifères (notamment les sables laiidénieiis, puis la craie), on a supposé également qu'ils avaient été réalisés dans les règles de l'art, c'est-à-dire sans mettre en communication les nappes traversées.

3.3.2. Statistiques

Un total de 1075 indices a été recensé, soit 1530 ouvrages.

1 Nombre 1 Nombre I % ouvrages I O/o indices 1 1

Les eliiffres sont plutôt rassurn~its: en effet, seulement 7% des ouvrages ont une vulnérabilité qui est importante ou qui présente des risques potentiels. Le détail de la répartition de ces ouvrages par commune est donné dans le tableau 5 ci-dessous. Trois communes n'ont exclusivement que des ouvrages recensés à vulnérabilité faible : il s'agit de Calonne SI la Lys, de Ferfay et de Mont-Bcrnanclion. La commune de Norrent- Fontes a le plus grand nombre d'ouvrages présentant une vulnérabilité forte mais cela s'explique par le fait qu'une cressoiinière comprenant à l'origine 42 ouvrages est à i'ahandoii.

Par ailleurs. 45 1 ouvrages artésiens (correspondant à 165 indices) s'écoulant librement au sol de façon perniaiiente ont été recensés, la plupart répartis bien entendu sur Norrent-Fontes. Les débits iiidividiiels pouvant allcr de 0.5 Ils à 8 ou 10 Ils. nous avons eslimé le débit moyen de ces ouvrages entre 2 et 3 Ils, soit entre 63000 et 95000 m3/aii. inventaire des points d'eau souterraine du ferrifoire de la Cornmunaut6 Artois-Lys et de la vitle de Liilers

/Communes 1 Ouvrages à / Ouvrages 5 risque 1 Total par 1 vulnérabil%é forte 1 potentiel commune Anies 1 1 1 3 1 5 Amettes O 1 1 Auciiy-aux-Bois O 2 2 Bourccq O 2 2 1 1 2 Ri~rneç n 5 ii P ne/la Lys O O O 2 2 4 Ferfay O O O Gonneliein O 1 1 -7 . . 1 1ia111-e1i-Artols u- I I Lcspesses O 5 5 Lières O 4 4 Lilleis... 1 6 7 Mont-Bernaiichon 1 O O O Norreiit-Fontes I 43 1 1 1 44 IZobecq O 3 3 Saint-Floris 1 1 2 Saint-Venant O 7 7 ----Westreliein O 1 1 TOTAL 49 46 96

Pnrnii les ouvrages à vulnérabilité importante, un seul a une utilisation industrielle (sucrerie de Lillers). Tous présentent un environnenient immédiat jugé mauvais, sauf un puits à Ecquedecques (001 84x0343) que l'on a jugé ù:tn~ercuscar il Y a réellement risctuc (le chute

Pour ceux à risque potciitiel, les coniinentaires précisent pour chacun d'entre eux quel cst Ic problème.

3.3.3. Quelques recommandations

P;irnti tous les ouvrages i~iventoriés,on peut distinguer deux grandes catégories vis-à- \.is de la vi~lnérabilitédes nappes : ceux qui sont artésiens en periiianence (forages niteignant la craie captive) et ceux qui ne le sont pas (puits et forages en nappes libres : cwie. sables laiidéiiiens. alluvio~is).Parmi ces derniers, il existe deux sous-catégories : - ceux qui sont ouvcrts ou cn très niauvais état et qui recueillent ou risquent de reciicillir des caw souillées ou des effluents quelco~iques, inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Artois-Lys et de la ville de Lilfers

- et ceux qui lie présentent aucun danger particulier.

Les ouvrages artésiens ainsi que ceux en bon état, bien isolés en surface, ne nécessitent eii principe pas d'ainénagement ni de réhabilitation particuliers. Seuls ceux appartenant à la première som-catégorie devraient faire, par précaution, l'objet d'une procédure d'abandon avec comblement définitif.

Cette opération est souinise, elle aussi, à réglementation aux termes de la loi de 1992 puisqii'elle doit faire l'objet d'une déclaration, à la fois au Maire de la commune coiiceriiée et au Préfet, à l'attention des services déconcentrés de I'Etat ayant en charge la Police de l'Eau (MISE).

Rcrttnrclrtc: A cette occasion, il serait souhaitable que le BRGM puisse obtenir les infi~r~tmtionsrecueillies afin de nrettre réfiiiiière~~zent- &jour la Banque des Données dii S"irs-sol (BSS).

Le reboucliage coinplet de l'ouvrage doit s'effectuer comme suit Cjigures 6 Ù 8):

- reinplissage de la zone de captage proprement dite (partie crépinée) à l'aide de inatériaus sablo-gravelcux perinéables, non polluants (inertes, stables dans le temps, de préférence siliceux, par exeinple tout-venant de ballastière), ou i défaut, du matériau cotistituaiit l'aquifère lui-inêiiie (par exemple craie, silex, sables landéniens, etc...),

- confection d'un bouclion étanche de bentonite-ciment (ou à défaut, de sobranite ou d'argile plastique, plus difficile cepeiidant à mettre en aruvre) à cheval sur la base du tube plein et le début des crépines, sur une liauteur minimale de 2 mètres, (Rentrirqire: on ~m~cider~rde !a niêil~cnranière pour chaque niveau de crépines, si phisieurs r7appe.s .sont crrpffes.~iru~iltnnémenf)

- reinplissage de la partie sus-jacente (tubes pleins) à l'aide, si possible, de niatériaux du mémc typc que précédeniniciit ou, à défaut, de matériaux de démolition propres (gravats

- c~ili~i,coiifection d'il11 boi~clionde cilnent d'au nioins 2 niéires de profondeur en tête cl'oiivrage et finition par une dalle, une cliape ou une collcrette en ciinent au niveau du sol, à la fois pour stabiliser l'ensemble et écarter les risques d'infiltrations latérales.

CoNf.s II~OIJCIIS:à titrc simplcinent indicatif, les coûts de ces opérations de rcboucliage to~tr~ientact~ellc~iient autour des valeurs moyennes suivantes (hors démontage pompes):

- 430 FI-IT/I~~la pose d'un gravier-sable pour le remblaiement des petits ouvrages

- 470 FI-IT/~I~pour un granulat calcaire dans les puits,

- 800 1'1-l~~iii~pour le béton dosé utilisé comme bouciioii étanclie

- 270 FI-%T/I~'pour la confcctioii d'une dalle de sécurité et de propreté au sol. Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Artois-Lys et de /a ville de Lillers

Figrrir 6 :Rcborrcltnge forage sititple pnroi nirc

Département :NORD N' classement : Commune :ST AHAND LES EAUX COUPE LITHOLOGIUUE COUPE TECHNIQUE

PIEZOKETRIE NS/Sol : 16.00 m Ciamtition de 0.00 1 I1.W m Rep/sol: 0.50 n

Z rep. : 0.50 m C,.rntlti." de 7.W i l1.W n

POWACE D'ESSAI Jurée : 1.0 h Jébit : 150.0 m3/1

?abat. : 8.00 n

PARAHETRES PHYSICO-CHIHIPUES iH : 7.1 !&sidu: 564 mg/l ;cc

urcté: 34 'F Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de /a Cornmunaut6 Artois-Lys et de la ville de Lillers

PIEZOHETRlE

lS/sai : 17.00 la

ltp/stti: -1 .O0 m

! rcp. : -1.00 n

:ote : -17.00 m liém Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Artois-Lys et de la ville de Lillers

lépartement :PAS-de-CALAIS N' classement : :omrnune : RICHEBOURG Désignation : F2 COUPE LITHOLOGIQUE COUPE TECHNIWE

PIEZOHETRIE

;/sol : 18.00 a :p/501: 0.50 . rcp. : 0.50 m

>te : -18.00 n L610

POHPAGE D'ESSAI

rr6e : 1 .O h

$bit : 150.0 m3/1

abat. : 8.00 m

PARAHETRES WYSICO-CHIHIOUES Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Artois-Lys et de la ville de Lillers

4. Bilan des ressources en eau

4.1. BILAN QUANTITATIF

Le bilan quantitatif (ou hydraulique) d'un aquifère s'effectue en comparant les données d'entrée et de sortie d'eau du système dont la soiiime algébrique doit être nulle.

Les entrées, en zone de régime libre, correspondent habituellement, pour l'essentiel, à la part infiltrée des précipitations efficaces appelée "Infiltration efficace" affectant tout ou partic de la superficie dit bassin versant-souterrain. En zone de régime captif, cette infiltration efficace ii'existe plus niais d'autres apports liés à des phénomènes de draiiiancc naturelle ou aiiificielle, ascendante ou descendante peuvent se manifester.

En ce qui coiicerne les sorties, elles se répartissent entre les différents exutoires naturels: (sources, ruisseaux, rivières, évaporation dans les marais, etc.. .), les pertes éventuelles par draiiiaiice et les prélèveinents par pompage ou débordement artésien (cressonnières).

Dans le cas qui nous intéresse ici, on peut retenir les paraniètres suivants relatifs à ces ~~iouve~neiitsd'eau:

- superficie du bassin d'aliineritation prise en compte: 150 km2 - liauteur d'infiltration efficace moyenne interannuelle: 225 miii/an - débit spécifique d'étiage iiioycii des cours d'eau: 6.2 IIslkni2 - aimée des valeurs de prélèvcinents utilisées dans les calculs: 1997 (données Agence de l'Eau Artois-Picardie) - les débits liés aux pliénomènes de drainance résultent de l'équilibrage du bilan.

Les tcrrncs de cc bilan font l'objet du tableau 6 ci-après.

1,'exanieii de ce tableau montre que les prélèvements par pompage dans la nappe ne dépassent guère 10% de la ressource renouvelable moyenne, ce qui est peu comparé à d'autres bassiiis crayeux nettement plus sollicités. En réalité cet impact s'avère encore plus faible si l'on considère, non plus les prélèvements bruts, niais seulenient les débits consominés , lesquels sont sensiblcmerit moins élevés et induisent une restituiioii d'eau no~inégligeable aux systèmes aquifères concernés.

La répartition détaillée des prélèvernents par commune et par usage pour l'année 1998 est donnée clans le tohleaii 7 et illustrée par les graphiques des jigtrres 9 ci 10. Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Artois-Lys et de la ville de Lillers

I 1 (vers les Sables d'ostricouri) Tnblcnri 6 :Bilnrz crrtr~esortiessrrr le territoire de In Coiinrtrrrtnrrté

1998 Coriarirrrtcs AEP / Enri crgricole 1 Enir irtrlirstrielle 1 TOTAL Aiiies 1 1 14 O00 1 14 000

l Botireco I l I I I l Burbure I l I I I

Moiit- Bcriiaiiclion Norrent-Fontes 15 232 1s 232 Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de fa Communauté Artois-Lys et de la ville de Lillers

?&?i ÇIII~~IISel1 et111~~tllçmillc (111') l'rélL'r8entcr~lsce cm soirtcrrninr (m') Prr'li.vcmcnls cil eau sosterrninc (III') poili I'AEP (1998) pour I'iirnge agricole (1998) pour I'asa!g industricl (1998)

011observe que tiès peu de communes possèdent des ouvrages de captage AEP en service sur leur territoire (5 sur 20). Ceux-ci sont surtout situés sur les coiiiniuiies liniitroplies (Saint-Hilaire-Cottes, Caiiiblain-CliâteIain, , Molingliem, Cliocqties). Les débits les plus élevés sont expIoités à Lillers-même, puis à Ferfay. Litres, Goniieliem, et St-Venant. L'cau à usage agricole est exploitée à Noneiil-Fontes et Lillers (cressoiitiii.res), tandis que l'eau à usage industriel est surtout extraite à Lillers (Sucrerie), daus une mesure nettement moiiidrc à St-Venant.

Eli ce qui concerne I'évolutioii de ces prélèvements dans le temps, entre 1970 et 1998, on se reportera aux tableaux de I'oimse 5 qui délaillent, par année et par commune, les volumes prélevés, ainsi qu'auxJigirres IO el II page suivante. II est intéressant de noter que les prélèvemeiits pour 1'AEP et pour l'industrie sont du même ordre de grandeur et loin devant cctix i usage agricole. Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Arfois-Lys et de la ville de Lillers

Evolution des prélèvements annuels 1970-1998 Communauté Artois-Lys - Ville de Lillers

----- A Total 3 000 000 ~

......

agr o,~~~~:"~~:"":~"':~'~':'~~',i 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000

Prélèvements dans la nappe de la craie 1970-1998 Communauté Artois-Lys -Ville de Lillers

...... ,...... - a Prélevcmcntn industrials i Llllcn - . .L Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communaulé Artois-Lys et de la ville de Lillers

4.2 BILAN QUALITATIF

Seuls les captages d'AEP sont régulièrement suivis par la DDASS qui possède des résultats d'analyses pliysieo-chimiques etlou bactériologiques sur l'eau brute des nappes appelée "eau de production". Ces résultats sont aujourd'hui systématiquement inforiuatisés et remontent, via I'Agenee de l'Eau, à I'Observatoire National de la Qualité des Eaux Souterrai~ies(ONQES) au Ministère de I'Environnement.

Bien que ii'étaiit pas tout à fait à jour, ce1 observatoire a permis de réaliser des estractions de donilées se rapportant aux captages en service sur le territoire de la Co~iiriiuiiatitéet de la Ville de Lillers. Elles font l'objet du rabfeau 8 et des graphes placés en ar7nexes 6 el 7.

L'exaiiieii de ces dorinées permet, d'une part, de définir les caractéristiques (faciès) pliysieo-cliiniiques de la nappe captée (la craie), d'autre part, d'observer leur évolution dans l'espace, d'un secteur à l'autre de la zone d'étude.

0ii s'aperçoit ainsi que :

- le faciès bicarboiiaté-calcique est iiettement prépondérant à l'exception du captage de St-Venant où il devient cliloruré-sodique et potassiqiie, avec ilne certaine composante sulfatée (cf. diagramme de Sciioeller et Berltaloff en mmxe 6)

- coinparées entre les différents captages, sauf celui de St-Venant, les teneurs en calcium et en bicarbonates varient très peu, contrairement à celles en magtiésiiiiii, sodium, potassium, clilorures, sulfates et surtout nitrates qui préscnteiit des fluct~iatioiisplus ou moins niarquées d'un secteur à l'autre. Les telieurs en nitrates vont ainsi de moins de 0,5 mg/L à plus de 40 mg1L. avec des inaxitna dépassant la concentration maximale admissible (CMA) pour une eau poiabilisablc. cornrnc à Lillers (F3), Rombly et St-Hilaire-Cottes.

- la dureté (TI-1) élevée et les telieurs en fluorurcs plutôt faibles varient peu quant à elles, sauf toujours dans le secteur de St-Venant oii la première cliiite forteineut tandis que les secondes augiiientent de façon également très sensible (cf. Iiistograiiiiiies des terieurs par élément en ailnexe 7).

L'iiitcrprétatioii de ces différents constats est la suivante:

- le faciès bicarbonaté-calciqite ainsi que la forte dureté de l'eau sont csseiitiellemc~itdus à la nature crayeuse du réservoir, Ià où la iiappe est libre ou en début de captivité. Le faciès chloruré-sodique et fluoruré n'apparaît qu'en pleine captivité, relativeiiieiit loin de la limite zone librelzone captive, là oit se produisent des pliéiioiiiènes d'éclianges ioniques entre la craie et le recouvrement tertiaire ainsi que des arrivées d'eau plus ou moins fossiles,

- I'aiiiplitude importante de variation des teneurs en nitrates a deux causes priiicipalcs : la preinière, iiaturclle, est liée à des phénoniè~iesbiochiiiiiqiics dc BRGM/RP-50033-FR 36 Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Cornmunaufe Adois-Lys et de la ville de Lillers

dénitrification en zone captive. Ceux-ci y font pratiquement disparaître les nitrates (teneurs <0,5 mg/L). C'est le cas des captages de , Gon~ieliem et St-Veiia~it (cf scliénia de la jiigure 12 ci-dessous). La seconde cause se manifeste eii zone libre de la nappe. Elle est artificielle et résulte de co~itamiiia~io~isplus ou moins intenses et plus ou moins diffuses d'origine aiitliropique (abseme d'assainissement, rejets en puits perdus, épandages, décharges sauvages, etc ...) qui peuvent aller jusqu'à la fermeture de certains captages d'AEP.

On ajoutera que pami les ouvrages cités dans le tableau page suivante, deux font partie du réseau qualité patrimonial du Bassin Artois-Picardie. Il s'agit des captages de Cliocques (00191X0002) et de (00191X0033), tous deux situés à proximité de la zone d'étude. Le captage AEP de Ferfay (001S4X0149) sur la Communauté Artois-Lys est également un des points du réseau qualité niais aucune analyse connue de nos services ~i'aété réalisée û ce jour. La mise en place de ce réseau, réalisée par le BRGM dans le cadre du contrat de plan

appon~dc NO3 limite de captivité

-Plaine I sourcss de debordement

1 (disparition de NO3 donnant / t da I'azale gazeux gram / i aux bactfries dénitriliantes) I i

Eiat-Région (1994-1998) sur des crédits du Ministère de l'Industrie, de l'Agence de L'Eau Artois-Picardie, de la Région NordIPas-de-Calais et du Département du Pas-dc- Calais, a débuté cri 1994 et est aujourd'liui terminée. Son objectif est de permettre une meilleiire gestioii de la ressource par une meilleure connaissance de la qualité pliysico- cliiiiiiqtic des eaux souterraines dans leur globalité. Pour cela , dcux campagiies tl'o~ialysespar an sont réalisées sur 1SS points du Bassin Artois-Picardie. Inventaire des points d'eau souterraine du territoire de la Communauté Artois-Lys et de la ville de Liliers

Données analytiques moyennes sur l'eau des captages AEP situés à l'intérieur ou à proximité de la zone d'étude (*)

moy, , maxi moy, moy. maxi 21.8 1 42

28. 1 32~.~~ 26.1 29 , i

...... 19.2 / 20

. 20.8~. 29....

...... 23.5 28

...... 53.5 58

44.5 ...... 50

-- 48

-26.518.7 ...... 2044

33.2 45

-. 23.3 1 39.. 153.2 I.î63 *) teneurs en mglL; de français pour le TH

Tnblenrr :Do~irt&s ntiniytiqires iitoyerrnes de qrrelqrres ccciptnges AEP , 8 Conclusion

Le recensement le plus exliaustif et le plus systématique possible des points d'eau souterraine de la Communauté Artois-Lys et de la Ville de Lillers réalisé dans le cadre de la présente étude constitue en quelque sorte une "première" depuis l'Inventaire des Ressources Hydrauliques (IRH) effectué par le BRGM sur l'ensemble du territoire iiatioiial dans les années 60170.

II a eii effet permis de répertorier 1530 ouvrages sur les 20 communes concernées, soit 1075 "dossiers" dont près de la moitié, non connus à l'origine, sont venus enrichir la Banque des données du Sous-sol (BSS). Il s'agît à la fois de puits ou forages en gros diainètre, artésiens ou non et de petits forages généralement tous artésiens. Les pre~iiiers,parmi les plus profonds, se situent dans la zone du plateau crayeux développé au sud de Lillers, c'est-à-dire en-deça de la limite de captivité de la nappe, tandis que les secoiids ne se rencontrent que dans la zone abaissée formant le début de la Plaine des Flandres où existent aussi de nombreux puits non artésiens n'atteignant pas de nappe captive car trop peu profonds.

Les reiiseig~iementsobteiiiis, consignés sur des fiches spécifiques i~idividuelles,ont permis. cl1 attribuant à cliaque ouvrage une note de vulnérabilité vis-à-vis de la nappe captée, de dégager trois catégories de points, à savoir :

- ceux à vulnérabilité faible (1267 points), - ceux présentant LIII risque potentiel (46 points), - ceux à vulnérabilité forte (49 points).

Deux observatioiis intéressailtes s'imposent au vu de ces différents cliiffres : d'une part I'iniportaiice du nombre d'ouvrages existant sur le territoire étudié par rapport à ceux antérieureiiieiit recetisés (IRII), et d'autre part, la faible proportion de points (7%) piéseiitant un risque quelcoiiquc vis-à-vis des nappes captées.

Pour la plupart de ces derniers. l'abandon de l'ouvrage avec coinblenient définilif pur et simple doit être reconimandé. Pour certains autres, par contre, une simple réliabilitation de la tête de l'ouvrage au niveau dii sol peut suffire à diminuer sensiblement le degré de v~~lnérabilité.Seuls les poiiits d'eau aaitésie~isen permanence n'ont besoin d'aucun ainé~iagciiientparticulier sauf dans le cas oc1 leur artésiaiiisnie a disparu et oii ils doivent Cire rehoucliés, ce qui est, par exemple, le cas de certaines cressonnières abandonnées.

1% résunié la présente étude est un bel exeiiiple de convergence des intérêts de la Collectivité pttblique qui a en charge le développement des connaissances sur le sous- sol tlu territoire natioi~al(BSS) et la Collectivité locale, Maître d'ouvrage, dont le souci est de disposer du iiiaxiniuin d'éléments lui permettant d'assurer une bonne gestioii de ses ressources en eau.

A ce titre. le CD Rom fourni avec cc rapport et comportant toutes les données factuelles ci caitograpliiques de l'inve~itaire,lui sera sans aucun doute d'une grande utilité. BIBLIOGRAPHIE

.NNEEI AUTEURS 1 nm~ 1 REFERENCE

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,i LIOX 5iI:C -27 IMIIERCC'>I.

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I l I DDCRMENDRAiLUiOUS JY FECENGIIiEERiEIGACTlYiiETREDIA1I*iLYSE DE SCORIESDE LADECHARGE OHURIOfNILLEG2 ICE ea NPCOZO 1 1 JY UOUS PCC iNGiliEERiNG AVIIVITE TREM MNTROLE DE LAQUALITE DE G 1ILPPE DE IA CRIlE AHURIOIIYILLEU IS4S i en NPCOIB I I I DUBOST C SYIIDICAT ll1iERCWlMUNCLDE DISTRIBUTION UEAU Di ST+WW?E.MTIES RECHERCHE DUN NOWUSITE DtCAPTAGE ADDITIF A l.4 lERE PHASE IMERPRETATION W POhlPkGE im W NPC047 CESSAI EXCCUiE AU PIElOllETRE PZAWURECOU

I l CCOUS 1Y SYliDiUT II+IERCM:hzUNALOE LA REGION DEGOWEHEM PAS OE.CAWS EXECUTIONDUN NOUMAU CAPTAGE F4 ACHOMUES SUIVI DES TRkVAUX ET I!fTERPROATIOEIDES ESSAIS ET lm l,2g2 a: WkLYSES

MOU L CETAO. CON.LlU1IE DE 62 OPPORTUNITES. RISQUES ET MNTRWNTES LIES AU SOUS.SOLPCUR L'SA-LISSEMENT DU FOS ,991 91 WC29 BIBLIOGRAPHIE (SUITE)

TlTRE 1 REFERENCE

1 i.iiil.i~iZw,;E .GCl,il>llC~i.iS.Yt.C~& S.CG t .A thP kLCntKni UL1iEliCdiE..t. RESSXHCE tll GUP0TIC.E FWR LE DiiSS II Il li ER DJ PASCECIIVUS Jli:'lf:?€4S8! 1!,31 , 3 ine ~"~rcI.'3CELISill3. nYDR3DIILkIIIOUE CL SEClEUR CE BElIiU',E l --l I 1 LEPLAT J COILhtUIdE DE SANI-MIIIINT (521 IUBITATIONS SltIiSTREES A LASUITE DE Lk SECHERESSE 1989.1OiKI 1991 81 NPC78

DENUOT n SUCRERIE DE LILLERS ETUDE HYDROIEOLWIOUE DU SECTEUR DE CEYPRISE DES QXSSINS DE LAGUIIAGE DES EAUX RESIDUAIRES t992 82 NPCUI

l 1 I LEPLAT J HXSiTATION DE M BOULIER Jack". 1651. RUE DAIREA SAIN1,VENANT 1622) SINISTREMNSECUTIFAV, SECHERESSE !UI9.8(1 RECONNkISSANCEGEOL0010UE iW 92 I1PC 145 ET GEOTECHNIOUE I I I CARDINC FREhWUX F ETABLISSEIIiENI PUQLlCFONCIER NORD.P*-rDE~IS (E PF1 ODE REOUAUFICATION DE MFRICHE INDUSTRIELLE DAUCHELG2 ETUDE DU SCHEIaA 1-3 36961 NPC4S8: HYOfMJLIOUE DU SITE

IPIEGE NYDRLULIOUE 1 l WLLY S/CONIROLEOUFO~~~G~DEAUDEOUIESTEDE-CR DEShtESURES Cl IESULTATSACOUIS EN 191 Annexe 1

Contexte géologique et hydrogéologique

Carte 1 : Situation et géologie des communes de la Communauté Artois-Lys

Carte 2 : Limites de passage en captivité de la nappe des sables landéniens et de la nappe de la craie

Carte 3 : Piézométrie de la nappe des sables landéniens des Plandres - Juin 1997 , calje 1 : Situation et géologie ' Q 1s communes e de la Communauté Artois-Lys !!!@& Légende de la carte géologique \ i Cartt 1 : Limites de passage en c.)tivité de la nappe des sables landéniens et de la nappe de la craie Carte 3 : Carte C.hzométrique de la nappe ddsableç landéniens des Flandres - juin 1997

/ Nappe libre du landenien Nappe captive du landénien

Sens d'écoulement de la nappe -. -10- Courbe piézométrique avec wte NGF

DEPARTEMENT DU PAS DE CALAIS

O 5 1O -Kilomètres Annexe 2

Textes réglementaires relatifs au captage et 5 l'exploitation des eaux sorrterraines -4 januiar 1992 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE 187

LOI no 92-3 du 3 Janvier 1992 aur l'eau (1) NOR: fNMI@X4IL L'Assemblte nationale et le Stnat ont adopté. Le Président de la République promulgue la loi dont la suit : An. 1-f. - L'eau lait panic du patrimoine commun de la nation. Sa protection. sa mise en valeur et le développe. ment de la ressource utilisable, dans le respect des tqui- libres naturels. sont d'intérét gtntral. L'usage de l'eau appanicnt tous dans le cadre des lois et rCglemcnts ainsi que des droiü anttrieurcment 'établis. An. 2. - Les dispositions de la prtsentc loi ont pour objet une gestion équilibrtc de la ressource en eau. Ccttc gestion tquilibrte vise B assurer : - la prtservation des tcosyaémcs aquatiques, des sites et des zones humides : on entend par zone humide les terrains. exploités ou non. habituellement inondés ou gorgés d'cau doucc, sakc ou saumitrc dc façon pcrmz Art. 5. - Dans un groupcmcnt dc sous-bassins ou un ncntc ou tcmporairc : la végétation. quand clle cris[< sous-bassin correspondant d unc unité hydrographiquc ou a y cst damincc par dcs plantes hygrophiles pendant a un systémc aquiftrc. un schéma d'aménagcmcnt ct dc gcs- moins unc panic dc I'annéc : [ion des Caux fixc lcs objcctifs généraux d'utilisation, dc - la protection contrc toutc pollution et la rcstauratio misc cn valcur ci dc. protcction quantitative cl qualitative Jc la qualiié dcs Caux supcrficicllcs ct soutcrraincs r dcs rcssourccs cn cau supcrlicicllc ct souicrrainc ci dcs éco. des caux de la mcr dans la limite des caux tcrrito syrtèmcs aquatiques ainsi que dc priscrvation dcs zoncs rialcs : humides, dc mani6rc d satisfairc aux principcs tnumtrés ;! I'aniclc III. Son ptrimètrc cst déterminé par Ic schtma - Ic dévclappcmcnt. . ct la protcction dc la rcssourcc ci cau : dircctcur mcntionnt d I'aniclc 3 : a défaut, il cst anété par le rcprtscntant dc I'Etat. apr& consultation ou sur proposi- - la valorisation de I'cau commc rcsourcc économiqu tion dcs collcctivitk tcmtorialcs ct aprts consultation du cl la répanilion dc ccttc rcssourcc : wmitt de bassin. dc manitrc d satisfairc ou i concilier, lors dcs diffcrcnr Pour l'élaboration. la révision ct le suivi dc I'appliwtion usagcs. activitts ou travaux. Ics cxigcnccs : du schéma d'amtnagcmcnt ct dc gcstion des caux, une - dc la ranci. dc la salubrité publiquc. dc la stcuriti commission localc dc I'cau cst crééc par Ic rcprkcntant dc civiic cl de I'alimcntation en cau potablc dc la popula I'Etat. lion : - dc la conscrvation et du libre tcoulcmcnt dcs caux c dc 1% protcction contre Ics inondations : - pour moilié. des rcpréscnlanu dcs collcaivilts tcmlo- rialcs ci dcs Ciablisscmcnts publics lauux. qui dtsi- - de I'agriculturc. dcs péchcs et dcs culturcs marines. d< la péchc cn cau doucc, dc l'industrie, dc la produnior gncnt cn Icur scin Ic prtsidcnl dc la cornmirsion ; d'énergie, dcs transports, du tourismc. dcs lotsirs ct de: - pour un quart. dcs rcprtscnlanu des usagcn. des pro- sports nautiques ainsi que dc toutcs autrcs activité! priétaires rivcrains, dcs organisations profcssionncllcs humaincs légalcmcnt cxcrctcs. ct dcs associations conccrnécs. Ccs associations doi- vent iuc rtgulièrcmcnt dtclarécs dcpuis au moins cinq ans A la datc de la crtation de la commission cc SC proposcr. par lcun statuts, la sauvegarde dc tout ou TITRE 1- panic dcs principcs vists d I'aniclc 1- : DE LA POLICE ET DE LA GfSnON DES EAUX - Our un qua& des rcprtscntants dc L'Eut et de scs &ta- , hsscmcnts publics. An. 3. - Un ou dcs schtmas dircctcun d'amtnagemcnc cl dc gcstion dcs cîux fixcnt pour chaquc bassin ou grou. Le schtma d'amtnagcmcnt ct dc gcstion des Caux drcssc pcmcnt dc bassins Ics oricntations fondamcntalcs d'unc in constat dc l'trac de la rcssourcc cn cau cc du milicu gcstion cquilibrtc dc la rcssourcc cn cau. tcllc quc prtvuc d iquatiquc. Il rcccnsc Ics difftrcnü usagcs qui sont faits des I'aniclc 1.5 CSSOU~CCSen cau cxistantcs. Ils prcnncnt cn comptc Ics principaux programmes Il prcnd cn comptc Ics documcnu d'orientation ct Ics anétb par Ics collcctivitts publiqucs et définissent dc rrogrammcs dc I'Etat. des collcctivitts tcmtorialcs et dc maniérc gtntralc et harmoniste Ics objcctifs dc quantitt cr cun groupcmcnu, des syndicats mixtcs, dcs ttablisscmcnu dc qualité dcs caux ainsi quc Ics amcnagcmcnu d réaliser wblia. dcs autrcs cnonncs morales dc droit public. ainsi pour Ics attcindrc. Ils dtlimitcnt ic ptrirnttrc dcs sous- IUC dcs socittts.d'!conamic mixte ct des associations syn- bassins concspondant d unc unité hydrographiquc. licalu dc la loi du 21 juin 1865 ayant dcs incidences sur la Les programmcs cl Ics dtcisions adminisfrativcs dans ic lualitt. la rtpanition ou I'usagc dc la rcssourct cn eau. domainc dc I'cau doivcnf étrc compatiblcs ou rcndus com- II &nonce, cnsuitc. Ics prioritts d retenir pour attcindrc patiblcs avcc fcun dispositions. Lcs autrcs.dtcisiom admi- :s objcctifs définis au prcmicr alinta. cn tcnant compte dc nistratives doivcnt prcndrc cn comptc les dispositions de a protection du milicu .naturc1 aquatique, dcs nt~sitk d: ces schtmas dircctcun. iisc en valcur dc La rcssourcc cn cau, dc I'tvoturion prtvt- Lc ou [CS schémas dircctcurs d'amtnagcmcnt ct dc gcs- iblc dc I'cspact rural, dc I'cnvironncmcnt urbain et tcono- [ion des Caux sont tlaborts. I'initiativc du prtfct coordan- iiquc ct dc Stquilibrc d assurcr cntrc Ici diiïtrcnu usascs natcur dc bassin. par le comitt dc bassin compt!cnt dans c I'cau. II tvaluc lcs moycns économiques ct ,financtcn un délai de cinq ans d comptcr dc la date dc publication Cccssaircs d sa misc cn auvrc. II doit tire compatiblc avcc de la prtscntc loi. 1 oricntations fixées par Ic schéma dircctcur mcntionnt d article 3 dc la prtscntc lai, s'il cxistc. Lc comitt de bassin associe d ccttc tlaboration dcs rcprt- scntants dc I'Etat et des conscils rtgionaux et gtntraux k projct dc schtma d'amtnagcmcnt ct dc gcstion des wnccrnk. qui lui tommuniqucnf toutcs informations utiles aux, tlabort ou révist par la commission localc dc I'c?u, rclcvant dc lcur compttcncc. st soumis i I'avis dcs conseils généraux, dcs conseils rtgtp- aux et du comitt dc bassin inttrcssb. k comitt de bassin k comitt dc bassin rccucillc L'avis dcs conseils rtgio- ssurc I'harmonisation des schtmas d'amtnagcmcnt et dc naux et dcs conscils gtntraux +oncernts sur le projct de cation dcs Caux cntrant dam le champ dc sa compttcncc. schéma qu'il a arrétt. Ces avis sont rtputts favorables s'ils n'intcrvicnncnt pas dans un dtlai de quatrc mois aprts la Lc projct cst rendu public par t'autorité administrativc transmisriori du projct dc schtma dircncur. vcc, cn anncxc, Ics avis dcs pcnonncs consuirtcs. Cc dos- Lc schéma dircctcur d'amtnagcmcnt ct de gcstion dcs cr est mis a la disposition du public pendant dcux mois. eaux est adopte par Ic comité de bassin et approuvt par A I'issuc de cc dtlai. Ic schéma d'amtnagcmcnt cf dc I'autoritt administrative. il cst tcnu d la disposition du cstion dcs caux, ~vcntucllcmcntmodifit pour tcnir utmptc public ct rtvist scion Ics formes prtvucs aux alintas prtct- cs obscrvations du public, dcs avis des communcs. des dcnu. ~nscilsgtntraux. dcs conrcils rtgiomux ct du comitt dc assin. est approuvt par I'auioritt administrativc. II CS1 An. 4. - Dans chaquc bassin, Ic préfet dc Ia région ou :nu d la disposition du public. Ic comité de bassin a son siégc anime et coordonne la poli- Lorsquc Ic schtma a 6th approuvé, lcs décisions ,pnscs iiquc dc I'Etat cn matière de policc et de gcstion dcs rcs- ans Ic domainc dc I'cau par Ics autoriits administrattvcs ct sourccs en tau afin dc rtaliscr I'unitt ct la cohtrcncc dcs pplicablcs dans le périmètre qu'il dtfinit doivcnt èuc com- actions dtconccntrCcs de SEtar en cc domainc dans les atiblcs ou rcnducs compatibles avcc cc schéma. Lcs autrcs régions ct dCpartcmcnu conccrncs. tcisions administratives doivcnt prcndrc CR CUmptc !es Lcs décrcu prévus A l'aniclc 8 prtciscnt les conditions ispositions du schtma. d'intcrvcntisn du prtfct coordonnateur dc bassin, notam. La commission localc de L'eau connait dcs rtalis?tiom, ment cn cc qui conccrnc la gcstion dcs situations de crises. ocumcnu ou programmes ponant cffet dans le pénmttrc ainsi quc Ics moycns dc toutc naturc néccssaircs d I'cxcr- u schéma d'amtnagcmcnt ct dc gcstion dcs Caux ct dcs clcc des missions qui lui sont confiécs par la prtscntc loi.' kisions visées d I'alinta ci-dcsrus. 4 jtnvior 1992 - JOURNAL OFFICIEL DE LA R~PUBLIQUE FRANÇAISE 189

Un dtcret fixe. en tant que de besoin. les modalitts d'ap 20 Ediaer, dans le respect de I'tquilibrc gtntral des plication du prhcnt anicle. droits et obligations rtsultant de concesfions de service public accordées par I'Etat. des prescnpttons sptcialcs ' An. 6. - En l'absence de schtma d'amtnagement et d applicables aux installations. travaux et aaivilb qui lant gestion dcs caux approuvt. la circulation sur les cour usage de I'cau ou qui en modifient le niveau ou lc mode d'cau des engins nautiques de loisir non motorists s'cf d'tcoulcmcnt ct les conditions dans lesquelles peuvent ttrc fcctue librement dans le respect des lois ct rtglemcnls d interdits ou rtglcmcntts tous foragcs. prises d'cau. barrages, police et des droits des riverains. travaux ou ouvrages de reje(, notamment dans les zones de sauvegarde dc la ressource. dtclartcs d'utilitt publique An. 7. - Pour faciliter la rtalisation des objectifs anttt pour I'approvisionncment aauel ou lutur en eau potable : dans un schtma d'amtnagement et de gestion des eaux. le 30 Fixer les dispositions paniculitrcs applicables aux collenivitts tcmtoriales inttrcsstes et leurs groupement sources et gisemenu d'eaux mintralcs naturclles et i leur exergant tout ou panic des compttcnccs tnumtrtes B I'ar protcction. ticlc 31 peuvent s'associcr dans une communautt locale di L'eau. Cet ttablisscmcnt public est constitut et fonaionm An. IO. - 1. - Sont soumis aux dispositions du prhent sclon les dispositions rtgissant I'un des twblissemcnt aniclc les installations, ouvrages, travaux ct anivicts rta- publia mcntionnts au titre VI du livre I*r du code de lists des fins non domcstiqucs par toute pcrsonnc phy- communes ou au titre VI1 de la loi du IO aoilt 1871 rclativi sique ou morale, publiquc ou privtc et entrahant des prtlt- aux conseils gtntraux. vcmenu sur Ici caux superficielles ou souterraines, restituk Les associations et syndicats de personnes physiques ot ou non. une modification du niveau ou du mode d'tcoule- morales ayant des activités dans le domaine de I'cau pcu ment dcs caux ou da dtvenemenu. tcoulemenu, rejeu ou vmt ttre associh h ses travaux, i tiüc consultatif. dtpbu direm ou indirem. chroniques ou tprsodiqun, mCme non polluanu. Dans la limite de son ptrimttrc d'intervention. la com munautt locale de I'eau pcut exercer tout ou panic de: II. - &s installations, ouvrages. travaux et anivilts vish comptlcnces tnumtrtcs B I'aniclc 31. iu 1 sont dtfinis dmune nomenclature. ttablie par dtcrct CO Conseil d'Ela1 aprh avis du Comilt national dc I'cau. et Elle trablit ci adopte un programme pluriannuel d'inter ioumü i iutmisation ou B dtclarntion suivant Ics dangers vmtion aprts avis conforme de la wmmission localc dc qu'ils prhentent CI Ir grivitt dc leun ellCu sur la ressource t'eau. cn cau et les tcosysttmes aquatiques. Un dtcret dCtermine les conditions d'application du prt Ce décret définit en outre les crittrcs de l'usaac domes- sent anicle. !ique, et notamment le volume d'eau en dc+ duquel Ic prt- ltvemcnt cst assimilt P un tcl usage, ainsi que In autres An. 8. - Les rtglcs gbntrales de prtservation de la qua iormn d'usage dont I'impaa sur le milieu aquatiquc'nt lit6 n de rtpanition des eaux superiicicllcs, soutcmincs ci :top faible pour justifier qu'elles soient soumises I. autorisa- daeaux de la mcr dans la limite des taux territoriales son1 !ion ou h dtclaration. détermintes par dtcrct en Conseil d'Ela[. III. - Sont soumis h autorisation de l'autorité administra- Ellcs fixent : :ive Ics installations, ouvrages, travaux cl anivitts susccp- Io Les normes de qualitt et les mesures ntcessaires B la :ibles de prtsenter des dangen our la santt et la stcuritt restauration et h la prtservation de cctte qualitt, cn fonc. xtblique, de nuire au libre twuf>ement dcs eaux. de rtduire tion des diiTtrcnu usages de I'cau et de leur cumul : .a rcnourct en eau. d'nccroltrc notablcmcnt le risque 20 Les rtgles de rtpanilion des eaux, de manitre d i'inondation, de poner atteinte gravement P la qualité ou B concilier les inttr6ü des diverses cattgories d'utilisateurs : a divcrsitt du milicu aquatique. Les conditions dans lesquelles peuvent &trc : Sont soumis il dtclaration Les installations. ouvrages, tra- 30 faux et aaivitb qui. n'ttant pas susceptiblu de prtsenter - interdits ou rtglcmcntts les dtvenemcnu. tcoulemenu, le tels dangers, doivent ntanmoins respecter In pmcrip- jeu. dtpbts directs ou indirects d'eau ou de matMre u ions tdicttes en application des snicies 8 et 9. plus gtnéralcment tout fait susccptiblc d'alttrcr la qua Si les principes mcntionnts B I'aniclc 2 de la prhentc loi litt des caux et du milicu aquatique : te sont pas garantis par I'extcution de ces prescriptions, - prescrites les mcsurcs ntccssaircs pour prtservcr cette autoritt administrative peut imposer, par arrétt. toutes qualitt et assurer la surveillance des puits et forages en >rncriptions sptcifiqucs ntccssaires. exploitation ou dtsafiectts : Lts prescriptions ntcessaires h la pl0lcCti0n des principes & Les conditions dans lesqucllcs peuvent tkc intciditcs ncntionnb h I'anicle 2 de la prhente loi. les moyens de ou rtglunenttes h mise en vente et la diïïusion dc produits ,urvcillance. les modalitk des contrdles techniques et les ou de dispositifs qui. dans des conditions d'utilisation nor- ?oyens d'intervention en cas d'incident ou d'accident sont malcment prtvisiblcs. sont susceptibles de nuire h la qualitt ixh par I'anétt d'autorisation et, tventucilcmcn~par des du milieu aquatique : ictes comoltmentaircs oris. .posttricurcmcnt h ccnc autorisa- ion. 5- Ln conditions dans Icsquellcs sont eïïcauts, par lc Un dtcrct dttcrmine Ici conditions dans Icsquellcs les srnicc chargt de la police des caux ou des rcjeu ou de irescriptions vistcs aux deux alintas prtctdenu sont tia- I'anivitt concemte. des contrdles techniques des installa- tions. travaux ou optrations et les conditions dans les- ilies. madifites ct pontes B la connaissance des ticn. quelles le coiit de ces contrdlcs peut Ctre mis d la charge dc IV. - Cautorisation est accordée aprts enquCte publique I'cxploitant. du proprittaire ou du responsable de la t, le cas tchtant. pour une durtc dtteminte. Un dtnet conduite des optrations en cas d'inobservation de la rtglt. Ittcrminc les conditions dans lesquelles le renouvellement mentarion. Si les contrDIes des rejets de substances de toute les autorisations et I'autorisation de travaux. inslaliatlons nature, y compris radioactives. ne sont pas effectuts par iu activitts prtsentant un caracttre temporaire et sans clfit des laboratoires publics. ils ne peuvent I'ttre que par des mponant et durable sur Ic milieu naturel peuvent ttrc laboratoires agrtts. ccordts sans enqutte publiquc préalable. An 9. En cornplcmcnt des rtgles gtncrales men- t'autorisation peut ttrc retirte ou modifitc, sans indem- - iitt de la pan de I'Etat cxcrçant scs pouvoirs de policc, tionntcs h I'aniclc 8 des prescriptions nationales ou pani. [ans les cas suivants : culitrcs B cenaines panics du tcmtoirc sont fixtes par dtcrct en Conseil d'Etat afin d'assurer la protection des 1a.Dans I'inttrtt dc la salubritt publique, et notamment principes mcntionnts B I'anicle 2. mque ce retrait ou cette modification est nécessaire A 'alimentation en eau potable des populations : Ces dicrcts dttcnnincnr cn paniculier les conditions dans 20 Pour prtvcnir ou faire cesser les inondations ou en Icsqucllcs I'autoritt administrative pcut : as de menace pour la stcuritt publique : 10 Prendre des mesures de limitation ou de suspension 30 En cas de mcnacc majeure pour le milicu aquatique. provisoire des usages de I'eau, pour faire face B une t notamment ionaue les milieux aouatiaucs sont soumis B mcnacc ou aux conscqucnces d'accidents, de stcheressc. es conditions hyd;nuliqucs critiqu4 noR compatibles avec d'inondations ou h un risque de ptnurie : :ut prtservation : 190 JOURNAL OFFICIEL DE LA RGPUBLIQUE FRANCAISE 4 iid1991

4- Lorsquc Ics ouvragcs ou installations sont abandonnis Les prtfcu sont tcnus dc communiquer rtgulitrcmcnt ou nc font plus l'objet d'un cntrcticn rtgulicr. aux maircs Ics donntcs relatives à la qualitt dc I'cau distri- Tout rcrus. rcirait ou modification d'autorisation doit ttrc bute, cn dcs tcrmcs simplcs ct comprthcnsiblcs par tous les motive auprts du dcmandcur. usagcrs. Les donntcs rclativcs h la qualitt dc I'cau distributc font V. - Les rtglcmcnu d'cau dcs cntrcpriscs hydrotlcc. I'objct d'un aflichagc en mairic ct de toutcs autrcs mcsurcs triqucs sont pris conjointerncnt au titrc dc I'aniclc 10 dc la de publicitt appropritc dans dcs conditions fixtcs par loi du 16 octobrc 1919 rclativc à l'utilisation dc I'tncrgic dtcrct. hydraulique cc du prbcnt aniclc. An. 14. - 1. - Le prcmicr alinta de I'aniclc L 736 du Ccs rtglcmcnu pcuvcnt faire I'objct de modifications. codc de La santt publiquc cst complttC par dcux phmu sans toutclois rcmcttrc cn causc I'tquilibrc gtntral dc la ainsi rédigtcs : u II peut pancr sur dcs tcmins disjoints. A concession. l'intérieur dc w ptriméiru pcuvcnt ttrc intcrdiu ou rCglc- VI. - Dans tous les cas les droiu dcs ticrs sont ct dcmcu- mcntts toutcs activitb. dtp6u ou installations dc naturc d rcnt rhcrvh. nuirc dircctcmcnt ou indircncmcnt 4 la qualitt des eaux. 1) L VII. - Lu installations et ouvragcs cxistanu doivcnt tuc II. - L'aniclc 737 du code. dc la untt publiquc cst mis cn conformitt avcc Ics dispositions prircs cn applica- wmplttt par un alinCa ainsi rtdigt : tion du 11 ci-dcssus dans un dtlai dc trois ans à comptcr u Les sutrcs anivitb. dtp6u ou installations dc nature h dc la date dc publication dc la prtscntc loi. nuire dircncmcnt ou indirencmcnt à la qualitt dc$ caux pcuvcnt tgalcmcnt être soumis à autorisation ou P dtclara- An. II. - Les installations soumiscs h autorisation ou P uon puIc dtcrct instituant le ptrimttrc de proteaion. i~ dtclaration au titre de la loi no 76-663 du 19 juillet 1976 III. - Au dtbut de I'aniclc L 738 du codc de la santt rclativc aux installations classtcs pour la protcnion de I'cn- publique. Ics mou : u Les iravaux tnoncts m sont remplacb vironncmcnt doivcnt aussi rcspencr les dispositions prtvucs par Ics mou : u Les travaux. anivitb, dtpdu ou installa- par la prbcnte loi. Des rtglcmcnu d'ap Iication uimmuns tions mcntionnér r. peuvent tire pris au titrc de ces deux rois sans que cela n'alfcac lcs compttcnccs et les proctdurcs misa en auvrc IV. - A I'aniclc L 739 du codc de la santt publiquc : pour l'application de la loi no 76-663 du 19 juillet 1976 a) Au prcmicr alinta, aprts Ics mou : u travaux soutcr- prtcittc. rains I> sont inrtrh Ics mou : CI ou à raison d'autres ani- vitts. dtp6u ou installations a : An. 12. - Les installations soumiscs à autorisation ou à bl Le mtmc alinta est complttt par les mou : u ou acti- dtclaration au titrc de I'aniclc 10 de la prbcntc loi pcrmct- rit& a : tant d'cficaucr à dcs fins non domcstiquu du prtlévc- c) Au dtbut du dcuxiémc alinta, aprb lcs mou : « lcs mcnu cn cau supenlcicllc ou da dtvencmenu, ainsi quc ravaux r sont instrts lcs mou : N OU activitb ». toutc installation de pompagc dcs eaux souterraines, doi- V. - Au dcuxitmc alinta de I'articlc L 743 du code de vent arc pourvucs des moycns de mcsure ou d'tvaluation a santt publiquc, aprh fcs mou : « L'occupation d'un ter. appropriés. Leurs cxploitanlr ou. s'il n'cxistc pas d'cxploi- ain compris dans lc ptrimttrc 18 sont instrts les mots : tanu, lcurs proprittaircs sont tenus d'en assurcr la porc et < ou L'application des aniclcs L 736 à L 740 cidcssus r. ic fonctionncmcnt, dc conserver trois ans les donntcs cor- VI. - Au prcmicr alinta de l'article L 744 du mdc de la rcspondantcs et dc tenir ccilcs-ci A la disposition dc I'auto- ,an[& publiquc, Ica mou : udc suspension, interdiction ou rit& administrative ainsi sue des ~crsomcimoralcs de droit public dont la listc cst fiitc par dtcre~ icstntcfion de travaux dans les CY prtvu aux Micies - 738. L 739 ct L 740 w sont rcmplactr par Ics mou : Lcs installations existantcs doivcnt ttrc mises cn confor- < dcs mcsurcs impastcs cn application dcr aruclcs L 736 à mitt avcc Ics dipositions du prtscnt aniclc dans un dtlai - 740 W. dc cinq ans P comptcr dc la date dc publication de la prt. VII. - Au dcuxitmc aiinta dc I'aniclc L 744 du codc dc scntc loi. a santé publiquc. lcs mou : « lcs aniclcr L 738. L 739 et An. 13. - 1. - L'aniclc L 20 du codc dc la santt - 740 H sont rcmplads par les mou : u Ics aniclcs L 736 d publiquc cst complttt par un alinéa ainsi rtdigt : - 740 W. r Si un point de préltvemcnt. un ouvrage ou un rtscr- An. 15. - Lorsque dcs travaux d'amtnagcmcnt hydFu. voir. cxismt 1. la datc dc publication de la loi no 64-1245 iquc, autres que ceux concédés ou autorisés en application du 16 dtccmbre 1964 relative au rtgimc ct A la rtpartition ic la loi du 16 octobre 1919 prtcittc. ont pour objct ou dcs Caux ct 6 la luttc contre lcur pollutian, ne b'tntficic pas mur constqucncc la rtgulation du dtbit d'un murs d;cau d'unc protcnion naturcllc pcrmctiant clficacemcnt d'assurer ion domanial ou I'augmcntation de son dtbit cn ptnodc la qualitt des caux, dcs ptrimttrcs dc protcnion sont dttcr- i'ttiagc. tout ou adc du dtbit anlficiel pcut é!re aficné, mints par dtclaration d'utilitt publiquc, dans un dtlai de ,ar dtclaration B'utilitt publiquc. sur une scction dc cc cinq ans à comptcr dc la publication dc la loi no 92-3 du :ours d'eau ct pour unc durtc diterminte, à ccnains 3 janvicr 1992 sur L'cau. w isagcs, sans préjudice de l'application de I'articlc, 45 dc la oi no 8F565 du 22 juillet 1987 rclativc h I'organoauon dc II. - Dans Ic dtlai dc dcux 'ans h compter dc la publica- a sicuntt civile. à la protcnion de 1. fortt contre L'in- tion de la prtscntc loi. toutc facture d'cau comprendra un mdic ct d la prtvcntion dcs risques majeurs. montant caicuit en fonction du volumc rtcllcmcnt L'actc dtclantif d'utilitt publiquc vaut autorisation au consommt par I'abonnt à un scrvicc dc distribution d'cau itrc de la prtsentc loi ct fixe. dans Ics condjtions pftvucs ct pourra. cn outrc, comprcndrc un montant calcult indt- Jar dtcrct. outrc lcs prcscriptions pour son installauon et pcndammcnt dc cc volume, compte tcnu dcr charges fixcs on exploitation : du service et dcs îirantristiqucs du branchcmcnt. - un dtbit affecté. dttcrmint compte tcnu des rcssourccs Toutefois, d titre cxccptionnel. le prtfet pourra, dans dcs disponiblcs aux difgrcntcs tpoqucs dc I'annte et conditions pitvucs par dtcrct cn Conscil d'Etat, à la attribut en prioritt au btntficiairc dc I'acre déclaratif dcmandc du mairc. si la rcssourcc cn eau cst naturcllcmcnt d'utilitt publiquc : abondante et si le nombre d'usagcn raccordés au rtscau cst - les prcscriptions jugtcs ntccssaircs pour assurcr lc pas- suffisamment faible. ou si la communc connait habitucllc. sage dc tout ou panic du débit aiïcnt dans la section ment dc fonts variations dc sa population. autorivr la considtrtc, dans ics conditions Ics plus rarionncllcs et mirc en auvrc d'unc tarification ne camponant pas dc les moins dommagcablcs pour Ics autrcs usagers dudit tcrmc dircctcmcnt proportionnel au volumc total coun d'cau et dans Ic rcspcct des tcosysttmcs aqua. consommt. tiques. III. - Les donntcs sur la qualitt de l'eau dcstintc à I'ali- Sans prtjudicc dc la rcsponsabilitt cncoumc vi~.h.viS du mcntation humainc ct, notamment, Ics rtsultaü dcs ana. >tntficiairc du dCbit aficnt. quiconque nc rcspcctc p. IcS lyscs rtalistcs dans Ic cadrc du wntrPle sanitaire ct les rrcscriptions dtfinics par I'actc dtclaratif d'utilitt publiquc analpes rtalistcs chez Ics paniculicrs sont publiques et cra passiblc d'unc amcndc d'un montant dc I 000 F à cornmunicablcs aux ticrs. :O 000 F. 4 j.n& 1Pn JOURNAL OFFICIEL DE LA R$PUBLIQUE FRANCAISE 181

Ln dis ositions du prtscnt anicle sont applicablcs aux litt dc I'incident ou de I'accidenb dcs frais exposh par mvaux ~amtnagemcnthydraulique autorists antérieure. elles. A ce titrc. elles peuvent se wnslituer panic tivitc mcnt d la publication de la prtsentc loi. devant Ics juridictions ptnalcs saisies de pounuiter wnst. cutives A l'incident ou A l'accident. An. 16. - Dans les oanics submersibles des valltcs non wuvcnn par un plan d'exposition aux risques naturels prt- An. 19. - Sont chargh de proctdcr i la recherche et & visiblcs. I'autoritt administrative peut tlaborcr des plans de la constatation des infractions aux dispositions de la prt- sutfacn submcrsibics oui dtfinissent Io orcscriotions tech. scntc loi, ainsi que dcs textes et des dtcisions pris pour son niqun & rcspcner afin d'assurer le libie tcotilemcnt des application : eaux. la conservation des champs d'inondation et le fonc- ' Io Les agcnu asscrmenlts et commissionnb, appanenant tionnement des tcosysttmes qu'ils constituent. . aux serviccs de I'Etat chargts de I'cnvironnemcnt, dc I'agri- Dans les zones couvenes par un plan de surfaces sub- culture. de l'industrie. de I'tquipement. dcs transpom. dc la mmiblcs, les dispositions du dcuxitme alinta et des mer. de la rantt et de la dtfeme : alintas suivanu de l'aniclc 5-1 de la loi n* 82.600 du 20 Les agents mentionnta A l'anicle 13 de la loi 13 juillct 1982 relative & L'indemnisation des victimes de na 76-663 du 19 juillet 1976 prttitte : carastrophcs naturelles sont applicablcs. 30 Les agcnu mentionnh A l'anicle 4 de la loi no 61-842 Un dtcrct en Conscil d'Etat dttcrminc les conditions du 2 aoPt 1961 relative A la lune wntre la pollutions dana Icsqucllcs sont ttablis les plans de surfaces submer- atmosphtriqucs et ponant modification de la loi du sibles ainsi que la nature dos prescriptions techniques qui y 19 dtccmbrc 19 17 : sont applicables. . ~ 40 Les agents des douancr : Ar!. 17. - 1. - Aprb le premier alinta de l'aniclc 83 du 50 &s agenu habilitb en matibrc de rtprcsrion da wde minier, sont instrh dcux alintas ainsi rédigés : rraudcs : R Dans tous les cas, le titulaire du titre ou de l'autorisa- 60 &s igcnu asserment& et commissionnb P cet effet tion dmsc un bilan des effets cumults dcs travaux sur la de l'Office national de la chasse et du Conseil suptricur de prtsence. l'accumulation. I'tmergcnce, le volume, l'tcoutc- la pCchc i ,. mcnt et la qualitt des Caux de toute nature, tvalue les 70 &r chercheurs, ingtnieun et techniciens assementh wnstquenccs prtvisibles de L'abandon dcs travaux ou de de I'lnstitut français de rccherche pour l'exploitation dc la I'uploiution sur la situation ainsi crtte et sur les usages mer : de l'eau CI indique les mesurer compensatoires envisagta. 80 Ln officien dc pon et oilicicn dc pon adjoins : u Aarh..-.~. avoir- -.. wnsultC .-.In callectivitbs~ ...- ~....~. te~~itoriales~ -....-.. in&..~.- -tes ct entendu le titulaire du titre ou de I'autorisation. 90 Les ingtnieun en service d l'Office national,dn forêts Ic prtfct lui prescrit le$ travaux A cxtcutcr pour rttablir en et les agents assemienth de cet Ctabli~scment,vish A l'ar- Icur ttat anttricur. conserver en lcur ttat actuel ou adapter ticle L 122.7 du wde forestier : aux besoins. les urantrisiiqucs essentielles du milieu aqua. 100 Les agcnts ascrmcnth et commissionnk des para tique ci Ics condilions hydrauliques permettant de rtpondre nationaux. aux objectifs mcntionnts d I'aniclc I.1 de II loi no 92.3 du Les gardes champêtres commissionnts & cet effet peuvent 3 janvicr 1992 sur l'eau. n être habilith & constatcr les infractions mcntionnta au prt. II. - Le dcuxitme alinta de l'aniclc 83 du code minier sent anicle dans dcs conditions dttemintn par dtcrct. nt camplttt par une phrase ainsi rtdigtc : ~iLa consigna- tion cntrc les mains d'un comptable public des sommes An. 20. - En vue dc rechercher ct constater les infrac- ntcasaires & la rtalisation des travaux imposés en applica- tions, ln agcnu mentionnh B l'anicle 19 ont acch aux tion'dc I'alinta prtctdcnt peut ttre cxigte dans Ics wndi- focaux. aux installations et lieux ob sont rtalistn laopéra- tiona prévues & I'anicle 17 de la loi na 92-3 du 3 janvicr tions & l'origine dn infractions. & l'exclusion des domtcilcs 1992 prtcittc. et de la panic de3 locaux qui sen de dornicilc aux intt- rceh. &a proprittaircs ct exploitanu sont tenus de leur An 18. - Lc prtfct et ic maire inttrcssts doivent Çtrc livrer passagc. Les agcnu nt peuvent accéder d ces locaux infomts, dans Ics meilleurs dtlais par toute pcnonnc qui qu'cntrc 8 heures cl 20 heures, ou en dehors de ces hcurcs en a connaissance, de tout incidcnt ou accidcnt prtscntant si l'ttablisscment est ouven au public, ou lonqu'unc ani- un danger pour la stcuritt civile. la qualité. la circulation vitt est cn cours. ou la conservation des Caux. Le procureur de la Rtpubliquc est prtalablement inrormt La penonnc d l'origine de l'incident ou de I*accident et dcs optrations cnvisagtcr en vue de la rcchcrche dcs I'exploitant ou. s'il n'existe pas d'exploitant, le proprittairc inlracttons. 11 pcut s'opposer P ces optrations. sont tenus. dts qu'ils cn ont connaissance. de prcndrc ou raire prendre toutes les mesures possibles pour mettre fin & An. 21. - Les infranions aux dis osiiions dc la prhcnte Ik ause de danger ou d'atteinte au milieu aquatique. tva- loi ct des tcxta prix pour son appfication sont constattes lu- ln constquenccs dc l'incident ou de l'accident et y par dcs pmch.verbaux qui font foi jusqul prcuvc du remédier. contraire. Lc prtfct peut prcscrirc aux pcrsonncs mentionnées ci- Lu procb-verbaux doivent, sous peine de nullitt. ttre dessus In mcsurcs & prendre pour mettre fin au dommagc adrcsds dans les cinq joun qui suivent leur cldture au pro- constalt ou en circonscrire la gravité et, notamment, les cureur de la Rtpubltquc. Une copie en cst tgalemcnt analyses d cffenucr. rcmisc, dans le mtmc dtlai. & I'inttresrt. En cas de carcncc. ci s'il y a un risque de pollution ou de destruction du milieu naturcl. ou cncore pour la santt An. 22. - Quiconquc a jctt. dtvent ou laisst s'tcoulcr publique ct L'alimentation en eau potable, le prtfct pcut dans les eaux supc~cieltes,souterraines ou les eaux do la prendre ou faire extcutcr les mesurcs ntcessaircs aux frais mer dans la limite des eaux temtoriales, direncment ou cf risques des personnes responsables. indirectcment, une ou dcs substances quclwnques dont l'action ou les rtanions on2 mtmc provisoirement, entraint Le prtfet ct le maire inttressts informent Ics populations des elfeu nuisibles sur la santt ou des dommagcs & la flore par tous les moyens approprits dcs circonstances de I'inci- ou a la faune. & L'exception des dommages vish d I'ar- dent ou de I'actidcnt, de ses cnéts prtvisibles et des ticle L 232-2 du code niml et B I'aniclc 6 du dtcrct du mesures prises pour y remédier. 9 janvier 1852 sur I'cxcrcice de la péche maritime, ou des Les agents des scrviccs publics d'incendie cl de sccoun modifications significatives du rtgimc normal d'aliment? ont accts aux proprittts pnvtes pour mettre fin aux causes tion en cau ou dcs limitations d'usage dcs zoncs dc bai- de danger ou d'atteintc au milieu aquatique ct prtvenir ou gnade. sera puni d'une amende dc 2 000 F & SW MW) F ct limiter la constquenco de I'incident.ou de L'accidcnt. d'un emprisonnement de deux mois d dcux ans, ou dc

Sms ortiudice de l'indemnisation des autres~ ~. dommzcw- m-- i'unc dc ces deux peines scuicment. Lonquc L'optration de subis. 1;s jcnonncs morales de droit public intcrvcnucs rejet a Ctt autoriste par anstt. les dispositions de cet alinta mattricllement ou financitrement ont droit au rcmboune- ne s'appliqucnt que si les prescriptions de cc1 arrCtt n'ont mcnt. par la ou Ics pcnonncs k qui incombc la rcsponrabi- pas Ctt rcspentes. 192 JOURNAL OFFICIEL DE LA R~PUBLI~UEFRANCAISE 4 ianrisr 1992

Lc tribunal pourra égalcmcnt imposcr au condamné dc mcsurc d'interdiction prononcée cn application de la prt- proccdcr la restauration du milieu aquatique dans Ic scntc loi scra puni d'unc pcinc d'cmprisonncmcnt dc dcux c~drrdc 1.t procédurc prévuc par I'aniclc 24. mois d deux ans et d'unc amcndc de 20 W F O 1 MX) MX) F Ccs mémcs pcincs et mcsurcs sont applicables a qui- ou dc I'unc dc ccs deux pcincs sculcmcnt. conque a jcté ou abandonné dcs dtchcts cn quantitt impor- Scra puni dcs mCmcs pcincs quiconquc poursuit unc op& tante dans Ics Caux supcrficicllcs ou soutcrraincs ou dans ration ou I'cxploitation d'unc installation ou d'un ouvngc - In eaux dc la mcr dans la limitc dcs Caux tcmtorialcs. sur sans sc conrormcr d I'arrttt de misc en dcmcure, pris par lc les pphgcs ou sur Ics rivages dc la mcr. Ccs dispositions ne prérct, d'avoir a rcspcctcr, au tcrmc d'un délat fixt. les s'ap,pliqucnt pas aux rcjcü cn mcr cffcnuts d panir dcs prcscnptions tcchniqucs prtvucs par I'autorisation ou Ics navires. . , rtglcmcnü pris cn application dc la préscntc loi. Quiconquc met obstaclc P I'cxcrcicc des fonctions Arc. 23. - Scra puni d'unc amcndc dc 2000 F a conliécr par la préscntc loi aux agcnü mcntionnts aux l2OOOO F ct d'un cmprisonncmcnt dc deux mois a deux aniclcs 8 ct 19 scra puni d'unc pcinc d'cmprisonncmcnt dc ans ou dc I'unc de ccs dcux pcincs sculcmcnt quiconque dcux O six mois ct d'une amcndc dc 5.W F 50 MX) F ou aura. sans I'autorisation rcquirc pour un actc. unc opéra. de I'unc dc ccs deux pcines sculcmcnt. tion. une installîtion ou un ouvrage. soit commis cct anc, An. 26. - En cas dc condamnation pour inrranion aux wnduit ou ciïcnué ccttc opération. cxploitt cettc installa. dispositions -de la prtscntc loi ou des rtglcmcnü cl mttts tion ou cct ouvngc. soit mis cn place ou participé O la pris pour son application. le tribunal peut ordonncr, aux misc en place d'une tcllc installation ou d'un tcl ouvngc. frais du condamné, la publication intégrale ou par cxuaiu En cas dc récidivc. l'amcndc est ponéc de 10000 F A dc sa décision et tvcntucllcmcnt la diffusion d'un message. 1 000 WO F. dont il fixc cxplicitcmcnt les tcrmcs. informant Ic public dcs motifs ct du wntcnu de sa décision, dans un ou plu. En css dc condamnalion. lc tribunal pcut ordonncr qu'il sieurs journaux qu'il dtsignc ainsi quc son aRïchagc dans soit mis fin aux opérations. i I'utilisation dc I'ouvragc ou dc Ics conditions ct sous Ics pcincs prévucs suivant Ics us aux I'irutsllation. L'cxccution provisoire de ccttc dtcision adcles Si ct 471 du codc pénal sans toutcrois que Ics fnrs peul ttrc ordonnée. de cette publicité puissent exctdcr le montant dc I'amcndc Lc tribunal pcut égalcmcnt cxigcr les mcsurcs prtvucs A CIICOUNC. I'alinéa prkédcnt ainsi que la rcmisc cn état des Iicux. dans le cadrc dc la procédurc prévue par I'aniclc 24. , An. 27. - lndtpcndammcnt dcs poursuitci ptnalcs, cn cas d'inobservation dcs dispositions prévues par la prtscnte Lc tribunal. saisi de poursuites pour infraction une loi ou les rtglcmcnü ct dtcisions individucllcs pris pour obligation dc dtclaration, pcut ordonner I'arrét de I'optn- son application. Ic qrtfct mct en dcmcurc d'y satisrairc tion ou I'intcrdinion d'utiliser I'installation ou I'ouvragc, dans un dtlai dércrmrnt. Si. d I'cxpiration du dtlai fixt, il dans Ic cadrc de la proctdurc prévue par I'aniclc 24. n'a pas tté obtempért d ccttc injonction par I'cxploitant O! par le propriétaire dc l'installation s'il n'y a pas d'cxploi. An. 24. - En cas dc poursuitc pour infranion aux dis- tant. le préfet pcul : positions dcs aniclcs 22 cf 23 ou pour infranion d une obligation de déclaration ou i toutc autre obligation rtsul- - I'obligcr A consigncr cntrc lcs mains d'un wmptablc tant dc la préscntc loi ou dcr r&gicmcnü ou dCcisipns indi- public unc somme corrcspondant 'a I'cstimation du viducllcs pris pour son application, Ic tribunal pcut. aprts montant des travaux d réaliser. laqucllc scra rcstituéc avoir déclaré Ic prévcnu coupablc, décider I'ajourncmcnt du au fur et d mesurc dc lcur cxtcution : il est, le cas prononcé de la pcinc cn lui enjoignant dc rcspcctcr les tchtant. proctdt au rccouvrcmcnt dc ccttc sommc prcscnptions auxqucllcs il a été contrcvcnu. commc cn matiérc de crtanccs dc I'Elal ttrangtrcs d L'impOt cc au domaine : Lc tribunal impanit un délai pour I'cxtcution dc ccs raire procédcr d'ollicc. sans préjudice dc I'aniclc 18'dc prcscriptions. II pcut assonir I'injonnion d'unc astrcintc - la préscntc loi aux frais de L'intéressé, d !'exécution dcs dont il iixc Le taux ct la durtc maximum. Son montant cst mcsurcs prcscritcs. Lcs sommes consignccs cn applica- dc 100 F d 20 000 F par jour dc rctard dans I'cxécution des tion des dispositions ci.dcssus pcuvcnt éuc utilisées mcsurcs imposécs. pour régler lcs dCpcnscs cntrainécs par I'cxécution L'ajourncmcnt nc pcut intcrvcnir qu'unc fois. II peut ttrc corficc : ordonne mimc si Ic prcvcnu oc comparait pqen pcponnc. - suspcndrc, s'il y a licu, l'autorisation jusqu'rl cxtcution Dans tous les cas, la décision pcut ttrc assonic dc I'cxécu- des conditions imposécs. lion provtsoirc. A I'audicncc dc rcnvoi. lorsquc Ics prcscnptions visées An. 28. - Lc montant des amcndcs prtvucs aux par i'injonnion ont étt cxécutécs dans Ic délai fixé, Ic tri- aniclcs 24. 27 d 29, 57 d 59 cf 214 du code du domaine bunal peut soit dispcnscr Ic wupablc dc pcinc, soit pro- public fluvial et dc la navigation iniéricurc cst de l MX) F d noncer les pcincs prévucs. 8OOûû F. A I'aniclc 214 du mémc codc. Ics mou : a et cn cas de récidivc, d'unc amcndc dc 480 F 7 2W FI>sont Lorsque Ics prcscnptions ont étt cxécutécs avcc rctard, Ic supprimés. tribunal liquidc. s'il y a licu. I'astrcintc et prononcc Ics pcincs prévucs. An. 29. - Les décisions $ses en application dcs Lorsqu'il y a CU incxtcution .des prcscriptions, Ic tribunal aniclcs 10, 12, 18 cl 27 dc La préscntc loi pcuvcnt &trC liquidc, s'il y a licu. I'astrcintc. prononcc les peines ct peut dtftrtcs P la juridiction administrative dans Ics conditions cnsuitc ordonner quc I'cxécution dc ccs prcscriptions soit prCvucs I'aniclc 14 de la loi no 76-663 du 19 juillct 1976 poursuivie d'ofiicc aux irais du condamné. précittc. La décision sur la peins intcrvicnt au plus tard un an An. 30. - En cas dc non-rcspcct dcs prcscriptions aprés la dtcision d'ajourncment. imposécs au titrc dcs aniclcs 8, 9 ct 10. toutc mcsurc utilc, Lc taux dLstrcintc tel qu'il a ttc fixt par la dtcision y compns I'intcrdiction d'cxploitcr I'ouvragc pu L'installa- d'ajourncmcnt nc pcut étrc modifié. tion en causc, pcut itrc ordonnéc pour fatrc ccsscr. k trouble, soit sur réquisition du ministérc public agissan,t d Pour la liquidation de I'astrcintc. la juridiction apprécic la rcquttc de L'autorité administntivc ou d'unc association I'incxccution ou Ic retard dans I'cxécution dcs prcscrip- remplissant Ics conditions fixées par L'aniclc 42. soit mime lions. en tcnant comptc. s'il y a iicu. de La survcnancc d'olficc par Ic juge d'instruction saisi dcs pounuitcs OU par d'tvcncmcnu qui ne sont pas imputables au prcvcnu. le tribunal corrcciionncl. L'autoritt judiciairc slatuc aprb avoir cntcndu I'cxploitant ou I'avoir diimcnt convoqut d An. 25. - Quiconquc cxploitc unc installation ou un comparaiire dans Ics quarante-huit hcurcs. La déctsion ouvragc ou réalisc dcs travaux cn violation d'unc mcsurc judiciaire est cxtcutoirc sur minute ct nonobstant toute vorc dc misc hors scrvicc. dc rctrait ou dc suspension d'unc de rccours. La mainlcvéc de la mcsurc ordonnée pcut inlcr- ' autorisation ou dc supprcssion d'unc installation ou d'unc vcnir d la ccsntion du troublc. - TITRE il u Les btntficiaircs d'un iransfcn dc compttencu en DE L-INTERYEMION DES COLLECTIVITE~ application du prtscnt anicle peuvent conctdcr. dans la TERRITORIALES limite dc lcurs compttcnccs rcspcaivcs. i'amtnagemcnt, l'entretien ct l'exploitation des coun d'cau, canaux, lacs et CHAPITREIl' plans d'cau des personnes dc droit public ou I dn De I'inirnrnrion da rolfrriiviris rrm'lo~alcs socittts d'tconomic mixtc ou B des associatians. I> dnnt la texrion des envr 111. - Au prcmicr alinta de i'aniclc 7 de la loi susmcn- An. 31. - Sous rhcrvc du respect dcs dispositions de! tionnéc, lcs mou : « pour toutu lu voies navigablcs u sont anicln 5 et 25 du codc du domainc public fluvial et dc la rcmplacts par Ics mots : H pour fous Io wun d'cau. navigation inttrieurc, Ics collcnivitts tcmtorialcs et leu? unaux, lacs et plans d'cau domaniaux v. gmppcmcnts ainsi ue les syndicats mixtcs crtts en applt. cation de I'aniclc 1 166-1 du codc dei communcs ct la An. 34. - Les collcnivitts tcmtorialcs ou lcun ttablisse- communautt localc dc I'eau sont habilitts B utiliscr la pro. mcnts publics ou leun groupements, conccssionnaircs de ctdurc prtvuc ar les dcux derniers alintas dc I'aniclc 175 coun d'eau. canaux. lacs et plans d'cau faisant panic du CI Ici aniclcs f76 d 179 du codc rural pour entreprendri domaine public de I'Etat. sont substituts A i'Etat pour I'ap- f'ttudc, I'cxécution ct I'cxploitation dc tous travaux, plication dc I'anicle L 29 du codc du domainc de I'Eut. ouvrages ou installations prtsentant un caracttrc d'inttrét gtntral ou d'urgence. dans Ic cadrc du schtma d'amtnagc. CHAP~TREII mcnt et de nesrion dcs eaux s'il existc ct vrsant : - I'amtn&ncnt d'un bassin ou d'une fraction de bassin De i'nuniniumcnr n de la dirtribution dc l'mu hydrographiquc : An 35. - 1. - Aprh I'anicle L 372.1 du wdc dcs com- - l'entretien et I'amtnagcmcnt d'un coun d'cau non muncs, il nt instrt un anicle L372-1-1 ainsi rtdigt : domanial. y compris les accts B cc cours d'cau : - I'approvisionncmcnt en eau : «Arc. L 372-1-1. - Les wmmuncs prcnncnt obligatoire- - la maitrisc des Caux piuvialcs et de ~isscllcmcnl: ment en charge Ics dtpcnsn rclativcs aux systtmcs d'usai- - la dtfcnsc contre les inondations et contrc la mer : nisscmcnt wllectif, notamment aux stations d'tpuration des la lutte contrc la pollution ; eaux ustn et B l'tlimination des boues qu'elles produiscnt, - et Ics dtpcnses de contr6lc des systtmcs d'assainissement - la pmtcction et la conservation des eaux supcriiciclles n soutcrraincs : non wllcnif. «Elles peuvent prcndrc en charge Ics dtpcnsu d'entre. - la protenion CI la restauration des sitcs. dcs tcasys- thes aquatiques ci dcs zones humides ainsi que dcs ti:n des systémcs d'assainissement non collcnif. formations boistcs riveraines : « L'ttcndue des prestations srrérentes aux scmicn d'a- - les amtnagcmcnu hydrauliques concourant d la sCcu- sainissemenc municipaux et ln dtlais dans lesquels ccs ri16 civile. prcstations doivent ttrc cfienivcmcnt assurta sont lixta L'ttudc. i'extcution ct I'cxploitation dcsdits travaux peu- par dtcret en Conseil d'Etat. cn fonction des csncttris- vent ttrc conctdtes notamrncnt d dcs socittts d'tconomic tiques des communes et notamment dc I'imporIancc des mixte. Les concessionnaires sont fondts d pcrccvoir le prix populations totalcs, agglomtrtcs cl saisonnikes. n des participations prtvucs I'aniclc 175 du codc mral. II. - L'cnscmble des prcstations prtvucs d I'ar- II nt proctdt d une seule enquétc publique au titrc de ticle L.372-1-1 du codc des wmmuncs doit cn tout ttat de I'aniclc 176 du codc niral. dc I'aniclc 10 de la prtscntc loi cause étrc assurt sur la totalitt du temtoire au plus tard le R s'il y a licu. de la dtclaration d'utilité publique. 3 I dtccmbrc 2WS. Un dtcrct en Conseil d'Etat fixc Ici conditions d'applica- tion du prtscnt anicic. Ill. - L'aniclc L 372-3 du codc des communcs est ainsi rtdigt : An. 32. - A la fin du scptiémc alinta de I'aniclc L 142-2 du codc de I'urbanismc, sont ajoutts Ic% mou : u Art. L 372-3. - Les communcs ou lcurs groupemenu net pour I'acquisition, par voic amiable ou par cxcrcicc du dtlimitcnt, aprts cnqutte publique : droit dc préemption mcntionnt d I'aniclc L 142-3, I'amtna- ci - les zona d'assainisscmcnt wllcdf ou elles sont gcmcnt ct la gestion des chemins le long des autrcs cours icnucs d'assurer la wllcctc dcs Caux usées domcstiqucs et d'cau et plans d'cau W. ,c stockagc. I'tpuration ct le rejct ou la rtutilisation dc i'cn- An 33. - La loi no 83-663 du 22 juillet 1983 complttant icmblc dcs Caux collcclCcs : la loi na 83-8 du 7 janvier 1983 rclativc B la rtpanirion dc a - les zoncs rclcvant de i'assainisscmcnt non wllenif ou compttcnccs entre les communcs, les dépanimcnu, .les ?Iles sont seulement tcnucs, afin dc prottgcr la salubritt rtgions et I'Etat est ainsi modifitc : publique, d'assurer le contr6lc des dispositifs d'assainisse. 1. - Le prcmicr alinta dc I'aniclc 5 cst ainsi rtdigt : nent ch si cllcs le dtcidcnt, leur cntrcticn : u La rtkion est compttcntc pour crter des canaux et des

- I'aniclc 17, les aniclcs 42 CI 48 d 54 du codc du An. 48. - Avant i'c.xpiration d'un dtlai d'un an d domaine public iluvial et de la navigation inttricurc : comptcr de ta publicat~onde la prtscntc loi. le Gauvcrnc- - 1c démet-loi du 8 aorlt 1935 rclatif A la protection des ment prtscntera A I'OFlicc parlementaire d'tvaluation des caux souterraines : choix scicntiliqucs cl tcchnolagiqucs un bilan de I'appliu- tion de la prtscnte loi et des objectifs et moyens des - la loi no 73-624 du 10 juillet 1973 relative A la dtfcnsc actions ntccssaircs d la rtduction des pollutions diNurcs de contre les eaux : l'eau. - les aniclcs 30 d 33 dc la loi du 8 avril 1898 ponant rtgimc des caux. La prtscntc loi scra cxtcuttc commc loi de I'Etat. II. - Dans Ics aniclcs 175 du codc rural et L. 315.9 du Fait d Paris. ic 3 janvier 1992. codc des communes. sant abragts : FRANCOIS MITTERRAND - les mou : <t. Rojei de lai. tdoptt par I'Aricmbttc nationale. n* 208 11991-1992) : 3. A la fin du quatritmc alinta, les mou : «d'une autori- Rlqpon de M. Richerd Pouillc. ru nom de Ii commiiiion mixte sation nouvcllc ou d'unc conccssion 9, sont rcmplach par pmairc. na 216 (1991.1992): In mots : « d'unc concestion nouvcllc 2,. Diicuiiion a adoption te 21 dtccmbrc 1991.

Journal Officiel, Lois et Décrets, Assemblée Nationale, n03 du 4 Janvier 1992, page 187 à 195 13430 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE 27 septembre 1992 A-

TABLEAU C INDICES EMPLOIS SUPPRIMES PFIECTIFS ICEIS maiores

SERVICES DU PREMIER MINISTRE 1. - SERVICES GCNERAUX Administrateurs civiis de 1- classe ...... i...... ' 6 577.778

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EMPLOIS CAHS EFFECTIFS

COOP~RATIONET DWELOPPEMENT Administrateur civil de lu class

Administratesr civil de In class JUSTICE Rdministraleurs civils de In classe SERVICES DU PREMIER MINISTRE 1. - SERVICES G6NERAUX 4dministratrurs civils de ln classe

DBcrat no 92-1041 du 24 septembre 1992 portant appli- Dans cc cas. t'arriti imposant l'opération est pané a la cation de I'articlo 9(1*) do la lai ne 92-3 du 3 janvier connaissance de l'exploitant par tous moyens adaptés aux cir- 1992 sur t'eau relatif B la limitation ou B la suspen- constances. sion provisoiro dos usages do t'eau Ccs mesures, proportionnées au but recherchi, ne peuvcnt +IOA. ENVES2OODSlO ttre prescrites que pour une période limitée, éventucllcment renouvelablc. Dés lors quc Its conditions d'écoulcment ou Lc Premier ministre, d'approvisionncmcnt en cau rcdeviennent normales. il est mis Sur Ic rapport du ministrc dc l'environnement. fin. s'il y a lieu gradueliemcnt, aux mesures prescrites. Celles-ci Vu le codc du domaine public fluvial ct de la navigation ne font pas obstaclc aux facultés d'indcmnisation ouvertes par intérieure. ct notamment son article 33 : les droits cn vigucur. Vu Ic code rural, et notammcnt scs articles 106 111ct Art. 2. - Le préfet du départemcnt, lorsque la zooc est L 232-5 : entièrement comprise 3 l'intérieur d'un mémc dtpartemcnt. ou Vu Ic codc des communes, et notammcnt ses articles L. 131-2 les préfets des départements intéressés, Iorsquc la zone englobe et L. 131-13 : un tcmtoirc s'étendant sur deux ou plusieurs dépanemcnts, Vu le codc pénal, ct notamment son aniclc R 25 : peuvent désigner, par arrit6, une zone d'alcnc, pour un sous- Vu la loi du 16 octobre 1919 modifiée relative 2 I'utilisation bassin. bassin ou groupement de bassins correspondant b une de I'éncrgie hydraulique : unité hydrographique cohérente. dans laquelle ils sont suscep- Vu lx loi no 64-1245 du 16 décembre 1964 modifiée relative tibles de prcscnrc Ics mcsurcs mentionnées a l'article lep ci- au régime ct la répartition des Caux ct la lutte contre lcur dcssus. poilution : Ils cn inlonncnt le préfet coordonnateur de bassin. Vu la loi no 87-565 du 22 juillet 1987 rclalivc d l'organisation Dans la ou lcs zones d'alcne ainsi désignées. chaquc décla. de la sScuritC civilc. 2 la protection de la for51 contre I'inccndic rant, chaque tilulairc d'une concession ou d'une autorisation et 2 la prévention dcs risques majeurs, ct notammcnt son administrative de préiévemcnt, dc stockage ou de dévenemcn~ aniclc 45: fait connaître au préfet ses bcsoins récls et ses besoins priori- Vu la ioi ne 92-3 du 3 janvicr 1992 sur I'cau, cf notammcnt taires. pour la périodc couvenc par Ics mcsur~senvisagées son antclc 9 : dans la limite des volumes, débiü ou capacltcs dkclarés. Vu Ic décret ne 89-3 du 3 janvier 1989 modifié sur Ics eaux concédés ou autorisés ou au titre dcs lois susvistes cl de leurs dcstinécs A la consommation humainc. I'cxclusion dcs taux tentcs d'application. Lc ou les prikts établissent un document minérales naturcilcs : indiquant les 5cuilS prévus d'alerte, Ics mcsurc~ corrcspon- Vu l'avis de la mission interministéricilc dc I'cau cn date du dantes cl Ics usagcs de I'cau de prcmiirc nécCSSite à préserrer 30 avril 1992 : en priorité. Vu l'avis du Comité natianni dc I'cau cn date du 5 mai Ifs constatcnt par arritk le franchisscmcnt des seuils cntrai- 1992 : nant la misc en auvrc dcs mcsurcs envisagées. Le Conscil d'Etat (scction dcs travaux publia) cntcndu, An. 3. - En Ca! d'incident ou d'accidcnt, susccptiblc d'en- Décrétc : [rainer unc pollution ou une pénurie d'eau. ft Sans préjudice Art. 1=r. - Lcs mcsurcs générales ou paniculiéres prévucs dc L'application dc L'aniclc 18 dc la loi du 3 Janvtcr 1992 sus- par IC10 de l'article 9 de la loi du 3 janvicr 1992 susvisic pour vis& & la pcrsonnc il L'origine dc cc$ incident OU accidcnt à Paire facc A unc mcnacc ou aux conséquences d'accidents, dc I'crplaitant pu nu pmpriétairc. Ic ou lcs pr$fcts prcscrivcnt Ics séchcrcssc. d'inondations ou un risque dc pénuric sont pres- mesurrs prcvucs I'article Irr rcnducs ncCCssa%rCs par I'ur- crites par arrété du préfcf du dtpancmcnt. Ellcs peuvent gcncc. imposcr dcs opérations dc stockagc ou de dtstockagc dc I'cau. 11s en informent Ic préfet coordonnateur dc bassin. 27 septembre 1992 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIOUE .FRANCAISE 13431

An. 4. - Lorsquïl I'cstimc nicessairc. le prêfet coordonna remcnt compris 2 14ntérieur du mhedépancmcnt, soit par un tcur constatc par arrété iz nécessité dc mcsurcs coordonnée! arrtté conjoint dcs préfcts dcs dépanemcnts intércssés lorsquc dans plusicurs dépanemcnts pour faire facc aux situation! Ic périméire cnglobc un rcrritoirc s'étendant sur dcux ou plu- mcntionnécs à I'anicle II

27 septembre 1992 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUCI.IO.UE FRANCAISE 13433

des tmnspons, le ministrc dc I'industric et du commcrcc cxtt- Le minirrre de l'inrdrieur er de Io sdcuriré publique. rieur. Ic ministrc de ïagriculturc et de la Foré1 cl Ic ministrc dc PAUL QUILES la santé cl dc l'action humanitaire sont chargés, chacun en cc Le minisrre de Iëquipemenr. du fogemenr qui Ic concerne. dc I'cxécution du présent décrct, qui sera publit au Jnurrnal oficieldc la République françaisc. el des Iransporls. JEAN-LOUIS OIANCO Fait à Paris. le 24 scpicmbrc 1992. Le minisrre de I'indusirie er du commerce extérieur. PIERRE BeReGOVOY ' DOMINIQUE ST3AUSS.KAHN' . Par le Pmmicr ministrc : Le minisfre de I'agriculrure er de la forël. tr mini.we de Iént,ironnemenr. S~GOLENE ROYAL ~ouisMERMAZ Le garde des sceaux. minisrre de la jurtice. Le minisrre de Io sanré et de I'acrion bunioniraire. MICHEL VAUZELLE BERNARD KOUCHNER

MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS

D6crot du 18 septembre 1992 approuvant le dauxiQrno ANNEXE avenant B la convention pass6e entre l'Etat et la Soci6t6 des autoroutes du Nord et de l'Est do la DEUXI~MEAVENANT pour In concession de la construction. de I'ontretien et de l'exploitation d'autoroutes A LA CONYENTlOh I'ASSEE LE 21 JUIN 1990 ENTRE L'CTAT ET LA SOCIETE DES AUTOROUTES DU NORD ET DE L'EST DE LA NOR. MUR%W5570 FRANCE POUR LA CONCESSlON DE LA CONSTRCCTION. DE L'EKTRETIEN ET DE L'EXPLOITATION D'AUTOROUTES Lc Premier ministrc. Sur le rappon du ministrc dc I'intèricur et de la sècurité Sous réscrvc dc l'approbation du prércnt avcnanr par décret cn publiquc. du ministrc de I'économic et des financcs, du Conscil d'Elat. cntrc : minisire du budget cl du ministrc dc I'èquipement. du logcmcnt Le ministre dc I'équipemcni, du logement et dcs transpons agis- et dcs transpons, sant ru nom de I'Eta!. Vu Ic codc dc la voiric routière : D'une pan. et Vu Ic dtcrct du 29 octobre 1990 approuvant la convention ia Société des autoroutes du Nard ci dc I'Ert dc la Francc. passéc entre I'Etat et la Société des autoroutes du Nord ct de socitté d'économie mirtc. dom Ic sitgc social est Paris (79, I'Est de la Francc pour la conccssion de la construction. de 41 bis. avenuc Bosquet. reprércnltc par hl. Danicl Tcnenbaum. prC l'entretien et de I'expioiiation d'autoroutes : sidcnt du conseil d'administroion. dùmcnt accrédité, Vu le dècrct du 12 avril 1991 approuvant les avenants aux D'auirc pan, conicntions passécs entre I'Etat et la Compagnie hancitrc et il a été convcnu ce qui suit : industrielle dcs autoroutes, les sociétés dc l'autoroute de la Catc Basquc. dcs autoroutes Rhbnc-Alpes. des autoroutes du Sud dc la France. dc I'autoroutc Estércl-Cote d'Azur. des auio- Aniclc Ira routes du Nord cl de l'Es1 dc la Francc. de l'autoroute Paris. L'aniclc de la convcntion passèc le 27 juin 1990 entre I'Etat el Normandie. des autoroutcs Paris-Rliin-Rhbne, du tunnel routier II Socléle dri ~uiorautcrdu Nord CI dc I'Eit dc la France pour 13 sous le Mont Blanc : ron:crrion dc IJ conriruciion. dc I'cntrcticn cl dc I'cxploilrlion d'au. Le Conseil d'Ela1 (scction dcs travaux publics) cntcndu. ioruuirr. ci annrourLc. . mr dLcict du !Y octabrc IYYO. cil mo&fié commc suil : Décréte : 1. - Lc paragraphe 1.1 (01 est remplacé par Ics dispositions sui- An. Icr. - Sont approuvés : vantes : IOLc dcuxiéme avenant en date du 31 juillet 1992 à la c< nl La sçction de l'autoroute du Nord (A 1) comprise cntrc convcntion passic le 27 juin 1990 entre I'Etat et la Socitté des Roissy-cn-Fnnce (ValdOisc) et (Pas.dc-Cdais). d'unc lon- autoroutcs du Nord et de l'Est de la Francc pour la concession gueur de 168 kilomètres cnviron :n de la construction, de I'entrcticn CI de l'exploitation d'auto- Il. - Le paragraphe 1.2 est remplacé par Ics dispositions sui- routes ct approuvCc par Ic décrct du 29 octobre 1990 susvisé, vanles : modifiéc par un premier avenant approuvé par Ic décret du « 1.2. Sections cn cours dc réalisation : 12 avril 1991 susvisé : utcml= na 92-3 du 3 janvier1992 sur I'eau NOR : ENVElUfMUO ,.l.O. Installations. ouvragcs. mvaux pcnncmnl Ic ptiltvc- mcnr dans un systtmc aquiRrc auuc.qu'uoc nappc d'ac- Le Rcmier ministrc, ministrc dc la dtfcnsc, compagncmcnt d'un coun d'cau. d'un dtbit total : Sur Ic rapport du ministrc de L'cnvironncmcnf Io Supérieur ou égal i 80 m*/h 20 Suptricur P 8 ml/h mais inftricur i 80 m'/h Vu Ic wde dc la santt publiquc, notamment ses articles ...... L20, L736ctL737; .2.0. Rejeu d'eiiiucnu rur'lc soi ou dam Ic sous-soi. i l'ex- clusion des bassins d'infilmtion vism à la mbrique Vu la loi no 92-3 du 3 janvicr 1992 sur I'cau : 53.0. dc I'tpandagc visé i la rubrique 5.4.0. ainsi que Vu L'avis du Comité national dc I'cau cn date du da réinjcdom visées à la rubrique 13.1 2 juillet 1992 : J.O. Rccharge anificicllc da eaux rautcmina Vu i'avis dc la mission intcministtriclle de I'cau cn date du 7 mai 1992 : 3.1. Réinjeaion dans une mCmc nappc da eaux ptilcvk Lc Conscil d'Etat (senion des travaux publia) entcndu, pour la g6aihennic. I'cxhaurc dcs mines ct camtrci ou los dcs mvaux de gtnic civil. la capacirt totale dc Dtcrttc : tiinjcaian ttant : 1. Supéricurc ou tgalc à 80 m'/h Art 1% - La nomcnclaturc des insullatiom. ouvnga. tra- vaux ct anivitb soumis à autorisation ou à déclaration cn 20 Supéricurc P 8 m'ih, mais infiricurr i 80 m'/h ...... application de I'articlc 10 dc la loi du 3 janvier 1992 susvistc .32. Tn\?ur dc rcchcrche et d'crploitation dc gita &- Iigurc au ublcau anncxi au prtscnt diml lhtmqua ...... 4.O. Canaihuons dc MNpN d'hydroczrburcs ou de An. 2. - Les installations. ouvngcs. Vavaux ct anivitts pmduiu chimiqua liquida dont Ic pmduit du diamétre soumis à dtclantion par la nomenclature anncxtc au prkcnt exttricur pu la longueur al tgal ou supérieur à dtcrtt rcltvcnt du régime dc l'aurorÿation, ;i i'inttricur du pin- 5 MX) mkm cami mttrc de protmion npprochéc dcs points dc préltvcmcnu 3.0. Ouvng~installations, mvaux qui ttaient soumis à d'cau dcstinéc 1. I'alimcnution dcs collcdivitts humaina. mcn- autohation cn application du dtact.loi du 8 sotil 1935 tionnt 1. i'articlc L 20 du wdc dc la santt publique, ct du pin- cr des dtmeu qui cn ont &tendu Ic champ d'application mttrc dc protcaion da sourccs d'caux mintralcs diclades d'rntédt public. mentionné à I'aniclc 736 du mtmc mdc. A.0. Les mvaux dc rcchcrche et d'exploitation da stoc- L hga souterrains d'hydracarbura liquida ou iiqutlits An. 3. - Constituent un usage domcstiquc dc I'cau, au scm roumis aux dispositions dc I'ordonnacc no 58-1332 du dc l'article 10 dc la loi du 3 janvicr 1992 susvüte, la préltvc- 23~dtcembrc1958 : menu ct ics rcjeu dcstinés cxclusivcment 1. la satisfaaron da aJ Tnvaux de rcchcrchc ntçeuitant un ou pluicurs baoins dcs pcrsonncs physiques pmprittaira ou locauircs dcs fonga de durte de vie rupkieurc i un ut - installations et dc ccux du pcrsonncs raidant habitucllcmcnt bJ Auainvaux de rcchcrchc. -*nu* - -- .letir- -. .,nit- .- dam- .Icr- - lirnirer.- - du ouantir& d'eau n&xssaira à cJ Travaux d'cxploiration---.----..-..--.._.. I'alimcntarinn. humaine...... aux soi= >hvmtnc.." . au lavazc ct aux .6.1. LP mvaux de rccherchc n d'cxploiuùon da nac. productions végétalu ou animalcs &crvtcs à la wn&wnation kagn soutemini da pmduiu chimiqucs de bus i da- f~rniliîledc ccs oenonncs. tination indusuicllc. soumis aux dispritionr dc la loi En tout tut di cawc. cst assimilé un usage domatiquc de no 7C-1324 du 31 dkrmbrc 1970 n da stockaga sou- I'eau tout prtltvcmcnt inftncur au tgal B 40 métra cuba terrains da dkhcu radioactifs : d'cau par jour. qu'il soit clrcctué par unc personne physiquc al Travaux dc rcchndis ntçeuiunt un au plusieurs ou unc pcnonnc moralc ct qu'il le soit au moyen d'unc scule foraga de du& de vie suplricurc iun an installation ou de plusicun. bJ Auavavaux dc rechcrchc - An 4. - Lc ministre dc ïintincur ct dc la sécuntc publique. CITravaux d'exploitatinn Ic ministre dc l'agriculture ct du dtvcloppement rural. Ic .6.2. LP travaux dc rcchcrchc n d'cxploitation da noc- ministrc dc i'cnvironncmcnt. Ic ministre de I'équipcmcnt. du kasa routtrrains dc gaz roumis aux âiipasitio~de logcmcnt n dcs tnnsponr. Ir ministre dc i'industric ct du wm- l'ordonnance ne 58-1 132 du 25 novcmbrc 1958 : mcrce cxttncur. le minisuc de la santt ct dc l'anion bumani- nt Travaux dc rcchcrchc ntçeuiunt un ou ptusicun uirc. lc sccréuirc d'Ela1 aux tnnspons routicrs cc fluviaux cf forages de durte dc vic rupérieurc P un an Ic wdrcd'Etat à la mer sont chargés. chacun cn cc qui Ic bf Auamvaux de rcchcrchc ..--...... ---...-...-..- wnccmc. dc I'cxkution du préscnt dtcrct, qui sen publ~tau cl Travaux d'exploitation Journd oficiel dc la Rtpubliquc Iranpisc. 6.3. Travaux d'cxploitation dc mina.--.; -..---w-.-.... Fair à Paris, lc 29 mars 1993. 6.4. Travaux de rcchcrcha da mina : a) Pour In hydrocarburu li uida au gozsux. lanque 2* En aux de pollution ncrtc. si le dtbit du . In mvaux nkuritcnt un ou &uicuts longci de durk coun d'eau at supérieur 1 0.5 m'/s cr si Ir rejet dc vie supCricutc i un an .. A s'cffcctuc en dehors des zona vista au Io : b) Pour lu aums substancn. lonquc la mvaux al Matitra en suspension (M.E.S.) : 20 kg/j ...... provoquent un termsemcnt total d'un volumc DE05 : 20 kg/j : suptrieur 20 M)(1 mètres cuba ou entrainent la DCO : 120 kg/j ; dissolution de ccmina wucha du sous-sol. ou sont .rtalis& sur des tenains humidu ou des Matihn inhibiuicn (ML) : 2W équitox/j : marats ...... A Azote total IM : 20 kdi : d Autrn iravaux de rechercha de mina D ~hosphotc(à& (P) : i ig/j : ...... Compostr organohalogénts absorbabla sur chatbon anif (A0.X.) : 500 g/j : Mbux et mttalloldes (Mctox) : I kg/j : Au sens du prhcnt titre, le dtbit de rtftxnce du wun d'est Hydmcarbura : 5 kg/j : s'entend comme le débit moyen mcnsuel sec de rtcur Marina en ruspension (M.E.S.) : 5 à 20 kg/j ...... D rcncc 5 ans ci-aprh dtnommé a le débit w. DUO5 : 5 i 20 kfj 2.1.0. Rtltvcment et installatians et owmga permet- DCO : 30 a 120 g/j : tant Ic préltvcmcnt, y wmpris par dtrivatioh dm Matitres inhibitrices (M.I.): 50 6 un murs d'eau, dans sa nappc d'awmpagncmcnt 200 quirox/j : ou dans un plan d'eau ou canal alimcnté par ce &ore total (N.): 5 à 20 kg/j : wun d'cau ou ccnc nappc : Phosphon total (P) : 1 Q 5 kg/j : Io D'un débit total tgal ou suptrieur 5p. 100 Composts organohalogénés absorbablcs sur du débit ou a défaut du dtbit global d'alimentation charbon anif (A.O.X.) : 100 a 5W g/j : du canal ou du plan d'eau ...... A Mttaux et métalloïdes (Mctox) : 100 g à 24 D'un dtbit tolal compris entre 2 et 5 p. 100 I kg/j : du débit ou A défaut du dtbit global d'alimcntation Hydrocarbures : 5W g à 5 kg/j. du canai ou du plan d'cau D 1. installations ou activités à L'origine d'un emucnt 2.1.1. Sans préjudice des mesura prises pour I'applica- conespondant à au moins une des caractéristiques lion de l'anicle $5 de la lai sur I'eau. préltvemcnu suivaGer : et installations et ouvnges permettant le préttvc- 1 Si Ic dCbit de référence est inférieur ment, dans un mun d'cau. sa nappe d'accompa- gnement ou un plan d'eau ou canal alimcntt par cc 0,5 m'/s ou si le rejct s'clfeçtue dans une zone cours d'cau ou ccnc najpe. lorsque Ic débit du mentionnée au la de la ntbriauc 2.3.0 : coun d'cau en période cttagc rtsultc, pour plus al Appon au milieu a&atiquc de plus dc de moitié, d'une réalimentation artificielle. Tou- 5 t/jaur de sels dissous ...... tefois, en cc qui conccmc la Seine et la Loire, il 61 Appon au milicu aquatiquc de I à 5 Vjaur de n'y a lieu autorisation que lonque la capacitt du scls dissous préltvcmcnt a1 suptrieute à 80 m'fi ...... -...... A 20 Si le débit est supéncur ou égal 6 0.5 ma/s et 2.20. Rejet dans la eaux supctiicicllcs susceptible de si le xjct s'effemc hors d'unc zonc mentionnée au modifier le régime da eaux, la capacitt totale de Io de la i brique 2.3.0 : tcjn ttant : a) Appon au milicu aquatique de plus de Io Supérieure ou égale à IOWO m'/j ou à 20 Vjour de sels dissous ...... 25 p. 100 du débit ...... "" ...... A bJ Appon au milieu aquatique de 5 a 20 Vjour 20 Supérieure à 2W0 m'/j ou 1 5 p. 100 du de scls dissous -...... dtbit mais inftrieurr: à IO WO ma/j et 1 25 p. IW !. Emucnu radioanifs pmvenaot d'unc installation du débit...... D nucléaire de base (I.N.B.) ...... 23.0. Rejet dans la caux superficiclla dont Lc flux 1. Ounaga, installations enminant une difErence total de pallution cst supérieur ou égal A I'unc da de niveau de 35 m. pour le dtbit moyen annuel, valeun indiquks. a I'cxciusion da tejets visa aux de la ligne d'eau enm l'amont et I'aval de l'ou. nibriqua 5.1.0. 520 et 5.3.0 : vragc ou de I'installatian. ou une submcnion d'unc 10 En flux d! pallution bnttc, si le débit de rtfé- des rives d'un mus d'cau ._ tcncc du wun d'cau O& se fait le tcjet est inférieur . Ouvrages hydrauliqua fonctionnant par éclusées a 0.5 m'/s ou si I'cNluent se dtversc à moins d'un ). Détoumcmcnt, dérivation, tenifiution du lit, kiloméüe en amont d'unc cau de baignade, au sens canalisation d'un cours d'cau du dkrct no 81-324 du 7 avril 1981 modifii d'unc zone wnchyliwlc, d'unc prise d'eau potable. ou si . Création de canaux dont la section est supérieure I'cfliucnt at tejeté dmun étang ou plan d'cau, à 10 ma--.. --- une zonc humide. un purc rCgional naturel. un parc !. Couvemre d'un cous d'eau naturel sur une Ion- national, une rtservc natutclle ou une zonc dans peur : laquelle s'appliquent des mcsum de wnservatioa Io Supérieutc au égale IW m ...... dabiotona aouariaua. . : 20 Comprise entre 10 et 100 m ...... a) htatitces en swpension (M.E.S.) :90 kg/j ..."... . Ouvrage, temblais et épis, dans le lit mineur d'un DUO5 : 120 Lg/j : cQun d'eau, constituant un obstacle à I'twulemcnt Oc0 :240 kg/j : dama.. "... .*...... "".-.. Matitta inhibitrices (M.!.) : 200 Cquitox/j : 1. En dchon da voia navigables, curage ou dra- Azote total (N) : 15 kg/j ; gage dawun d'cau ou étangs. hon u vieux fonds, Phosphore toui (P) : 4 kg/j : vieux bords u. Ic volumc des boucs ou mattriaux Compostr organohalogéntr absorbabla sur tctirt au mun d'une annte étant : chdon aaif (A.0.X.) : 50 g/j : In Supérieur A 5 O ma- ...... Mhux n mttailoIda (Mtiox) :250 g/j : 20 Supérieur a 1000 ma, mais inftrieur 6 Hydmcarbura : I kg/j 5 000 m' " b) Matitra en suspcnsion (M.E.S.): 20 1 90 kg/j D . Curage au dragage da voia navigables. autre DU05 : 30 a 120 Lg/j : que le ritablissement da aracténstiqua da-che- DCO : M) a 240 kg/j : naux de navigation lonquc Ic rapport enm la sec- Matiéres inhibitrices M.. : 50 d tion a draguer et la section mouillte comapondant 200 équitox/j : aux plus bassa eaux at: - Azote roui (N) : 4 à 15 kg/j : In Supérieur IO p. 100 Phosphate total (P) : 1 A 4 kg/j : 20 Supérieur A 5 p. 100, mais inféricur Composts organohalogéntr absorbabla sur 10 p. IW ...... charbon aaif (A.0.X.J : 15 A 50 g/j : . Vidanga de plans d'cau soumisa 1 autorisation Mttaux et mttailoïdcs (Mctox) : 60 a par I'utide LU2-9 du code ~ral.han opération 250 g/j : de chdmage des voies navigable, hon piscicultuta Hydmcarbum : 200 g 1 1 kg/j : mentionnks 1 I'uticlc L231.6 du code ~rala &I man IW JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUELIQUE FRANÇAISE 5809

hon plans d'cau mcntionnts 1i'articlc L 231-7 du 3.3.0. Travaux dc construcrion, d'cxtcnsion ou dc méme codc. Lu vidangcs périodiqua da bamgcs modcmisation dapons maritirna, P i'cxccption de dc ntcnuc. dont la hauteur cst suptricurc 6 10 m ceux qui sont sans incidencc grave sur Ic milieu ou dont lc volume dc la rctcnuc atsupérieur A aquatique. la qualirt, le niveau ou In conditions 5 000 MX) m1 font L'objet d'unc autorisation valablc d'tcoulcmcnt dataux -...- .+...... A dcux ans. la ndanga périodiqua da auM bar. 33.1. Travaux ou ouvraga rtaiiséq en dchon des raga de rctcnuc font i'objct d'unc autorisation parts. cnuant dans Ic champ d'applicatiton du 140 unisuc valablc pendant une durée qui ae peut èM du tableau anncxt au dtcrct no 85.453 du su&curc 6 vcntc ans -...... 1...... 23 avril 1985, du rait de la supcnicie da terrains 2.7.0. Création d'ttangs ou de plans d'cau. la supcficic mis bon d'eau -..--....--.-...... -.-...... _...... -. . A ttant : 3.4.0. La opérations de dragage, 6 i'cxccption dc ccila Io Supérieun 6 3 ha ...... conccrcaat le simple cntrcticn dans la ports, chc- 20 Supéricure Q 2000 m'. mais inféricurc ou naui ctc., le volumc dc stdimcnis retiré au coun tgale 13ha .- ...... d'unc année étant : Io Egal ou suptricur 6 IW 000 m' ...... A 3. Mcr 24 Supéricur 200W ml, mais inférieur & 100000 m' D 3.1.0. Rcjcu cn mer. la capacité totale de rcjct tunt : ...... 3.5.0 Travaux de prospcdion. dc rcchcrchc et d'cxploi- 10 Suptricurc ou égale 6 5W WO m'/j tation da substances non viséa P l'article 2 du 2- Supéricurc 6 IWWO m'/je mais inférieure A codc mioicr ct contcnucs dans la fonds marins du 5W WO m'ij ...... "...... domaine public . A 32.0. Rcjcü cn mcr, lc flux total dc pollution tunt supérieur au égal a I'unc du valeurs indiquées, à 4. Milieux aqu~tlquaen général. I'cxclusion dcs rcjcu vis& par Les rubriqua 5-1.0. 5-2.0 ct 5.3.0 : i.l.0. Asstchcmcni imperméabilisation, rcmblais de IQ En flux de pollution brute. 1 moins dc I km zone humides ou de marais. la zonc asstchéc d'unc cau dc baignade. au sens du décret na 81-324 étant : du 7 avril 1981, modifié, d'unc zone conchylicolc Io Supéricure ou égale 6 IO 000 m' ...... A ou de cultures marina dans un parc régional 20 Supéricurc à 2üüü m'. mais inféricurc 6 naturel, un parc national, une réserve narurclla ou 10OW ml..-...... " D une z3nc dans laquclk s'appliquent da maures dr 1.2.0. Réalisation dc riseaux dc drainage pcrmcttant le wnscrvation dnbiotopes aquatiqua : drainage d'une supcnicic : a) Matitres cn suspension (M.E.S.) : 90 kg/j -...... Io Sup.%curc ou égalc 6 100 ha: ...... A Di305 : 120 kg/j : 20 Supéricurc 6 20 ha, mais iniëricurc IW ha D DC0 :240 kg/j ; 1.3.0. Ouvnga, installations, travaux pcrmcnant un Matitres inhibitrices (M.1.) : 2W équitodj : pdltvcmcnt total d'cau dans unc zonc OU du Azote total (N.) : 15 kg/j : mesura pcnn;uienta dc rrpanition quantitative Phospharc total (P) : 4 kg/j : instituée, notammmcnt au titre de I'aniclc 8.2a de Compas& organahaiogénb absorbabla sur la loi du 3 janvier 1992 sur I'cau, ont prtvu I'abais- , charbon actif (AOX) :50 g/j ; scmcnt daseuils : Métaux et mttalloIdcs (Mctox) : 250 g/j : Io Capacité supéricurc ou tgalc P 8 m'lh -....-.... A Hydmgrburcs : 1 kg/j : 20 Daus la aumcas .."-.- .-- ...... D b) Matitm en suspcnsioo (M.E.S.) :20 A 90 kgij ,.4.0. Caniixs alluvionaaircs (a I'udusian dc ell la dc surface idéricurc 6 5M) m'. exploittes par leur pro- Dl305 : 30 a 120 kg/j : priétai~~,une communc, un ryadicat intcrcnm- DCO : 60 6 240 kg/j : mund. pour leurs besoins propres, et situées cn- Matièrcs inhibitrices M.. : 50 i dchon du lit mineur d'un coun d'cau) A 2W touitox/i : ...... 5.0. Transfert d'cau d'un coun d'wu dans un aum Azotc iotal (N.j :4 a 15 kg/j : cnun d'cau .-- ...... A Phosphon total (P.) : 1 6 4 kg/j : d.0. Les travaux décidb par la cnmmission d'aména- Compas& organohalogtnts absarbabla sur gcmcnt foncier comprenant da U~MUXtels que charbon adif (A.O.X.) : 15 B 50 g/j ; I'mchagc dnbaies. i'anscmcnt da wlus,.lc com- Métaux et mttalloldes, (Mctox) : 60 d blcmnit da fors&. la protedion da $04I'tcoulc- 250 di: mcnt des eaux nuisibla. larctcnua et la dislnbu- ~~d&&ures : 100 g 6 l kgij : tion des eaux utilcs, la rectification. la 20 En flux de pollution ncnc, dans Ics autm Ogula+ation n le curagc da coun d'cau non us: domaniaux ...... A aJ Matiba en suspension (M.E.S.) :20 kg/j ...... Di305 : 20 kg/j : S. Ouvmgu d'auninusrmmr DCO : 120 kdi : .!.O. Stations d'épuration, Ic flux polluant journalier Matitrcs inhibi&s (M.I.) : 2W &uitox/j : ICÇU ou la capacité de traitcmcnt joumalitn tunt : Azote total (N.) : 20 kg/j : 10 Supérieur ou égal 6 120 kg dc dcmande bio- Phosphore tolai (P.) : 5 kg/j ; chimique d'oxygtnc en cinq jours (DBOS) ...... Composés organohaloghib absorbabics sur 20 Supérieur a 12 kg de DBOS, mais inftricur ou chartmn actif (A.OX.) : 50g/j: %al i 120 kg de DEOS ...... Métaux et mttalloida (Mctox) : I kg/j : 2.0. Dtscrvoin d'orage situts sur un &eau d'égouts Hydmcafbum : 5 kg/j. datint 6 cnIlmer un flux polluant journalier : LJ) Matiércs en (M.ES) : 5 i 20 kg/j In Supérieur ou tgal.3 120 kg de DEOS -.- ...... DB05:5A20kg/j: la Su neur 2 12 kg de DBO5. mais inftricur DCO : 30 d 120 kdi : 120 kg 8éc DBO5' .-...... -...... - Matitrcs inhibiiriccs (M.I.) : 50 i 3.0. Rejet d'aux pluviala dans laCaux supctficicllcs 2W quitadj : ou dans un bassin d'infiltration, la supcnicic totale Azote total (N.) : 5 6 20 kg/j : dcue~c&nt : Phosphon tatal (P.) : I 15 kg/j : Io Supéricurc ou égalc 6 20 ha -."-.....-...... Composb organohalogtnts absorbabla sur 24 Suphicurc 6 I ha. mais idtricure P 20 ha.."". chartma actif (A.O.X.) : IW i 500 g/j : 4.0. Epanbtge: 18 quantitt d'cmucnis ou de boua MCraux a mttallolda (Mctox) : IW g 6 épandues dtpassant ïunc davaleun suivanta : l Wi: In Volumc annuel : 5W 000 m'/an --..--...-.- DBOS : 5 gui : 3.21. Emucnu radioanifs pmvcnant d'une installation Azote : IO Van. nucléaire de base 20 Volume annucl : 50 004 1 SW OW m'/an ...... ' .5610 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÈPUELIQUE.FRANÇAISE 30 mars 15-31

- dix rcprkntanu du monde tconomiquc : - huit rcprbcntanu des organisations syndialcs : - doux Pcnonnalités qualifiées. choisics pour leur compé tcncc cn matiérc dc dtvcloppcmcnt durablc. dont Ic rcpré- 6.1.0. ~ravauxprhnis B Vaniclc 31 de ia 14du 3 jan- sentant dc la Francc P la wmmission du dtvcloppcmcnt vier 1992 sur I'cau. Ic montant des travaux &nt : durablc : SupCricur ou égal P 12 MF...... - Ic prhidcnt dc la mission intcrministéricllc sur I'clfct dc Sudricur ou tnal 1 I MF. mais initricur à scrrc. 12 M'F ... qw 1...... An. 4. - Lc prbidcnt dc la commission du dévcloppcmcnt 6.2.0. Temin de amping cl de caravanage non rac- durablc est nommé par décret du Prcmicr ministrc pour une cordt au réseau d'assainisscmcnt wllcnif: durée de tmis ans. Cc mandat at renouvclablc. Supérieur ou tgal P 2W cmplaccmcnts An. 5. - La commission du dtvcloppcmcnt durablc pcut Supérieur i 50 cmplaccmcnts. mais inRricur à fairc appel cn tant que de besoin aux scrviccs ct aux cxpcru 200 cmplanmcnu ...... -...... du commissariat géntnl au Plan ci d'autres ministércs. 6.2.1. Tcrrain contenant dcs habilalions ltgércs dc An. 6. - Lc Commissariat gCntral au Plan assurc Ic sccréta- loisin non racwrdé au réscau d'assainisscmcnt cal- riat dc la commission. Les crédits dc fonnionncmcnl de la lcctif: commission sont inscrits au budgct du Plan. Supérieur ou égal P 100 cmplaccmcnu ..-...... -... Supéricur P 25 emplaccmcnts, mais inférieur à An. 7. - Lcs irais dc dtplaccmcnt dcs mcmbrcs dc la com- LW cmplaccmcnu mission sont rcmboursts dans ics conditions fixtcs par lc -...... dénct na 90-437 du 28 mai 1990 fixant Ics conditions et Ics 63.0. Pisciculturcs mcntionnks au premier alinéa de modalitk dc riglcmcnt dcs frais occ?sionnés~parla déplacc- I'aniclc R 231-16 du code rural...... menu des pcrsonncls cinls sur Ic tcrntoirc mctropolitain dc la Piscicultures mcntionnécs au dcuxiémc alinta de Francc lorsqu'ils sont à,la charge du budgct dc I'Etat, des éta- l'article R 231-16 du code ~ral...... blisscmcnü publia nationaux à carankc administratif et dc 6.3.1. Entrcprisa hydrauliques soumises à la loi du cenains organisma subvcntionnh. 16 onobrc 1919 relative P I'utilisation de I'éncrgic Ah 8. - Le ministre d'Elat, ministrc dcs aeircs Ctrangércs, hydrautiquc ...... le ministre de I'intéricur et de la dcuriti publique, Ic ministre 6.4.0. Crtation d'une zone impcrméabiliséc, suptricurc dc i'économic ct des finances. le minktrc dc L'agriculture ct du à 5 ha d'un seul tcnant. à I'cxccption dcs voics développcmcnt rural. le ministrc dc I'cnvironncmcnt. Ic publiqucs affectta à la circulation ministrc dc I'équipcrncnt. du logcmcnt et des tnnspons, Ic 6.5. Création d'un tcmin dc golf -...... ministre de I'industric ct'du commcrcc cxtéricur, Ic ministrc du travail, dc I'cmploi ct de la formation profcssionncllc, Ic ministre dc la rcchcrchc ct dc I'espacc, Ic ministre dPfgué i la DBcmt ne 93-744 du 29 mars 1993 portant création coopération cl au dtvcloppcmcnt et le sccrtiairc d'Etat au Plan de la commission du d6valoppement durable sont chargés. chacun cn cc qui le conccme. de I'cxécution du NOR : ENVG?3IAU70 présent décret. qui scn publié au Journaf ofidel dc la Repu- bliquc française. Le Rcmicr ministrc, Fait à Paris, Ic 29 mars 1993. Sur Ic rappon du ministrc d'Etac, ministrc da anà'ircs tmn- géres, du ministre dc I'cnvimnncmcnl. ct du minislrc dtlégué à - PIERRE BeReGOVOY la woptration ct au dtvcloppcmcnt : Par le Prcrnicr ministrc : Vu Ic démt ne 83-1025 du 28 novembrc 1983 wnccmant lu Le minirire de I'cnvimnncmenr. dations entre I'administration et les usagcn wnccmant sa SéGOLENE ROYAL articla 10 A 15 rclatifs aux réglcs de fonnionncmcnt dcs orga- Le minisrre d'Etar. minurre der offaim irmnaères." nismes mnsultatifs placés auprb da autorités de I'Etat ct dcs ROLANDDUMAS ttablis~cmcntspublia administratifs dc I'Etat. Le rninkire de I'inrihr et de In sicunri publique, Dtcrttc : PAUL QUIL& Lr minime de f'iconomie er des finances. An. I*r. II at crtt auprés du kmicr ministrc une wm- - bllCHEL SAPIN mission du dtvcloppcmcnt durablc. Le minurre de I'agricufiure An. 2. - La commission du dévcloppcmcnt durablc est el du dc.ieloppcmenr ~mf. chargée : IEAN.PIERRE SOISSON - de définir la oricntations d'une politique dc dtvcloppc- Le minirrn de I'équipmenr. du logemen1 ment durable : cr des ironsporfs. - dc soumcttrc au Gouvcrncmcnt da recommandations JEAN.LOUIS BIANCO ayant pour objet dc promouvoir ces oricntations dans Ic adrc des objcaitirs arr6tés 3 l'occasion de la confércncc Le minime de I'indusrnc cr du mmmerce uririeur. dcs Nations-Unies sur I'cnvironncmcnt cl Ic dtvcloppc- WhllNtQUE STRAUSS-KAHN ment Le minirrrc du rravail. de l'emploi La wmmission du dtvcloppcmcnt durablc wntribuc P I'tla. ci de /a/amarion pmfusionnde. boration du programme dc la Francc cn matitre dc dévcloppc- MARTINE AUBRY mcnt durablc. qui doil ttrc prbcnté P l'arbitrage de la wmmis- Le minime de la recherche cl de kspacc. sion du dtvcloppcmcnt durable plactc auprés des HUBERT CURIEN Nations-Unia. Le minurre dilégui

- dix rcprésentanü du monde cconomiquc : - huit rcprtrcntanü des organisations syndicales : - donc pcnonnalittr qualifices. choisia pour lcur campe. tcncc cn matiérc dc dcvcloppcmcnt durablc. dont Ic rcprc. scntant dc la France à la commtsston du dévcloppcmcnt durable : - Ic pr5sidcnt dc la mission intcnninistiricllc sur I'c~ctdc , scrrc. ~rt.4. - Le prcsidcnt dc la commission du dtvclappcment durable est nommé par décrct du Rcmicr ministrc pour une durée de trais ans. Ce mandat est renouvckblc. AC. 5. -La commission du dévcloppcmcnt durablc peut fairt appcl cn tant quc dc besoin aux serviccs et aux cxpcw du commissariat gcncral au PIan ct d'autres ministtrcs. An. 6. - Lc Commissariat général au PIan assure lc sccrcta- rial dc la commission. Les crédits dc fonnionncmcnt dc la commission sont inscrits au budgct du Plan. An. 7. - Lcs frais dc diplaccmcnt dcs mcmbru de la com- mission sont rcmboursCs dans les conditions fixées par Ic dénct no 90437 du 28 mai 1990 fixant Ics conditions c: Ics modalitts de rcglcmcnr dcs frais occasionnés par la déplacc- mcnu des pcnonnels civils sur Ic tcmtoirc mCtropolitain dc la Francc lonqu'ils sont i la charge du budgct dc I'EtaL dcs éta. blisscmcnls publia nationaux a carantre administratif cr de ccnains orpanismcs subvcntionnis. An. S. - Le ministrc d'EtaL ministrc dcs affaira étranpércs. le ministrc dc I'intcricur ci dc la sécuritC publique. Ic minisrrc dc l'économie et dcs financcs. le minixrc dc I'agriculrurc et du déueloppcmcnt rural. Ic ministre dc I'cnrironncmcnt. Ic ministre dc I'tquipcmcnt. du logcmcnt ct dcs transpans. Ir minutrc de I'industric ct du commcrce cxtcricur, lc ministrc du travail. de I'cmplai ct dc la fannation professionnelle. ie minisrrt dc la recherche ct de I'cspacc, Ic ministrc délégué a la coaptration et au dévcloppcmcnt ct Ic sccrtürirc d'Ew au Plan sont chargtr. chacun cn cc qui Ic conccrnc. dc I'exécution du préjcnt dccrct. qui scra publié au Journal oficiel dc la Rcpu- biiquc française. Fait a Paris. Ic 29 man 199:. PIERRE B6Rb?COVOY Par Ic hmicr ministrc : Lc minisrre de I'envirnnnemeni. SEGOL~NEROY.~L LE ministre d'&rar. ministre des o/faires Crrangéres. ROLAND DUMAS LE minürre de I'inririmr er de la riatriré publique. PAUL QUILÜ LE ministre de l'ecconomie el des financer. MICHEL SAPIN LE minirire dr fiig~ntlrure er du divcloppemcnr mrol. 1ViN.PIERRE SOISSOii Lc ministre de I'equipemenr. du logemrnr et des iranspons. IEAN.LOUIS BIANCO LE rninisrrc dc findusrrie cr du commerce exrèrieur. WMINIQCE STRAOSSLAHN Lc ministre du rmvnil. de l'emploi et de la formorton pmfusionnelle. MARSINE AUBRY LE ministre de la recherche er de l'espace. HUBERT CURIEN Lc minirrre ddègui à la coopèmrion cr au dè~eloppemrnr. MARCEL OEBARCE Lc secriraire d'&rat ou Plon. FRANÇOIS LONCLE

DBcmt na 53-74 du 29 man 1993 datif su fonds de mademirntion dn In partion dst ddchsu NOR ENVWIWYIO

Lc Rcmicr ministrc. Sur le rappan du ministre dc i'cnvironncmcnt ct du ministrc du bud~c~ Vu lalai no 75633 du 15 juillct 1975 relaiivc I'élimination a décku cl a la *cupcration da matériaux. modifice mummcnt par la loi no 92-64 du 13 juillct 1992 rclativc a I'tlimination dcs dcchcts aimi qu'aux installations clauca pour la pmtcnion de I'cnvironncmenr ; DCcrat n. 97.304 du 28 man 1897 poriani abtogotton drs d6ctcia d'oxtendon du dhtut-lol du 8 aoGt 7935 taIntif A la prateclian dus eaux soutonalnos NOR: PNVE475@3140

Lc Prcrnicr ndnistrt. Sur Ic rnppon du niinistn de I'uivironrerncnt. Vu Is loi n" 92-3 du 3 janvier 1992 modiriet sur I'cau : Vu Ic dCcrcl o- Y3.742 do 29 mur 1993 rcl~iifaux ducs J'autnrirntion CI dc dkl~tutionpr~~tcs pai I'zniclc Iii dc 1. lot $8- 112.3 dv 3 junvicr 1992 sur t'cru ; -VuL'evis tlc la mitrimi inltrminirttnçllc de I'raii cn dm ilii - i nmmbn 1W6.

An 2. - Lc minime de I'rrivirontrcmcnl et le ministn: &lé guC Q l'outremer suni CIIX&.cllaciin eii cr qui Ic cunccnic. dc l'cskution du prç

Articles de presse, triptyque de questionnenient des habitants Pt1otos O 9 ...... Pour limiter au minimum les Cette enqüëtëdébutéra sur les territoire, mais que cette ex;&: polruüons du sous-sol, selon las communes du haut-pays d'Ar- rience pourrait être ensuite éten- termes du. contrat rural pour fois (. Auchy-au-Bols, due B i'échelle de I'arrondisse- l'eau signé au début de l'année etc.). ment, dans le cadre du projet dernière par les communes ad- Eau-Artois par exemple. :. hérentes à i8~rtois-~yset par Un rapport sera édité avec, no- de Ullers, des études tamment, une cartographie des M" Delvoye souhaitait qu'on vent @Ireeiiectu6es. points de d'eau.un ~6. rassure les particuliers en indi- dérom sera également conqu quant qu'ils ne seraientpas sou- Le Bureau de recherches géo- avec I'ensemble des donnéesre- a d3ventueiles sanctions. logiques et minières (B.R.G.M.) cueillies sur chaque point (fiche M. TermYs maira de Busne% a a été mandaté par ia commu- de terrain, photo, coupe de fo- quels étaient les nauté Artols-Lys pour recenser rage, etc.). Ces renseignements de reper(Orierles ouvra- les puits du territoire. Le coGt de seront intégrés au futur systbme 'JeSnon d6clarés~M~Ce0usaré- cette opération, financée pai d'information géographique de ~~$~,~~e~~~abfl~~~~int~~ l'agence de Ikau Artois.Picardie la communauté (une espèce de en i70 %i, l'Europe (20 46). l'Artois- plan de cadastre informatisé dé- venir privé et qu,iis Lys (7 %) et la vilie.de Lillen (alité). sur la coliaboration (3 %), s'éibve a 250 450 francs des élus et des habitants pour hors Commencée en suite B la présentation de cette w~enira un recensement le elle achevée campagne A Ullerç mercredi der- Plus exhausti!~ossible. Y, en mal prochain. nier. plusieurs questions ont été M. ~l~j~t~,.~,par aiileum, rap. Posées Par I'assis(ance.'M. Go- pelé que l'état des lieur sera pri- Dans ce cadre, et pour complé- hlera demandé la raison pour la- mordial pour connaître les pro. ter labanque. de données de quelle le recensement des puits blgmes (pule non colmatés ou SOUS-SOI actuellement disponi- ne concerne pas Chocques et en mauvais bat), et négocier en. ble. des agents assermentés se d'autres communes limitrophes. suite des $ubventions auprbs de rendront chez tout un chacun André Flajolet, président de la l'agencede ?eau et du conseil r& pour examiner les puits du commun au lé,^ a expliqué que glonal dans le cadre d'un prol 13 septembre au 13 novembre. l'étude était expérimentais sur le gramme de travaux.

Un recensement des poils qui s'aven? Indispensablepour évller les pollufions du sous-sol 1 La communauté Artois-Lys lance un inventaire des puits et forages sur son territoire S S Signb en janvier dernier. façon dont va dtr~conduit in premier contrat rural hm. A ce propos il ert bon I'inventBte. do soultgoor quo Io penon pour t'eau du borrin /\Rais- no1 du BRGM est habtlitb d. Picaidio. vs pormattre d la ' Loi objectifs sont dbbte- nir unoconnsilssnce la plus intervenir on domsino communaute Anoia.Lys ot privb. sous rdservs ds pr6- Bla ville do Ullando msnsr oxacts poraible du nombts d'ouvrager, do laurloçslira-. Semation CUnOrdra do mis. uns 6Nds do roçon~smsnt tionerdeieladm; dcsansi aion. Utile oudde.pr6clrsr - ...... des puito et loragss sur to biiiror tes propridtsires aux qu'il n'agit simplement do A uns question concer- territoire der vingt comme- t~chniquasdo forago, d'en. v6rifier al do complbter le* nsnt la prbrencs de nom. nss. dans la cadre du volet tretisn et de colmwga. donndor. r Par question. e breux nuits A Cha~wes concomant les eaux souter- Cola. en prenant ancam to Pour mengr ceno dtudo. innistb te prérident Andr6 commUne toute raineo. Morvedi matin. B 1s Is prbssnco dans 1s rbg&n . les ing6nisur~du BRGM Flalaiot, de mcncr une mais no Irisant pas psnie saila Jacqusa.Wncant do . liilbmirs des puifs sn&*ions s'appuieront sur la BSS chasse oox-sorci0rsr. II do In communau16 Mois- Lillem. Jeon-Yvcr Eaeus. in- et do tn toshnique pargcu- (banque da doonbes doe s%yil itirlmpicment do faire Lva hdrd Fisjolet n'a pas génieur du BRGM (bureou libre sui 10s caranériso. sous-sots) Alabarbo.l. an louer le dmit dïnventaire. cnch6 ron auuhsit de voir de recherchas g6olagiqvar 1960 et norrnelsment rs- dmle cadre d'"na poiili- blondre se bavail d'invcn- et mintbrosl. oiganisms mise B jour avec los nouvel. que d'int6@t génSd, afin taire to

AU cours de la présentation de cette Btude. un certain 'ParexempleAllouagne etCh partenaires s'engagent à mener des acfions concertées dcrhs chaque volet : PRESERVONS MIEUX CONNAITRE NOS RESSOURCES EN EAU POTABLE. La Communauté Ariois-Lys et la ville de Dans le cadre de cefte étude, les Lillers, avec le soutien de leurs partenaires, agents du B.R.G.M.sont habilités à I ont décidé d'entreprendre une étude de intervenir en domaine privé. recensement des puits de leur territoire Ils seront munis d'un ordre de mission avec pour objectifs : qu'ils devront vous présenter. - une connaissance exacte du nombre des ouvrages, de leur localisation et de leur état. - la sensibilisation des propriétaires aux techniques de forage, d'entretien et de colmatage. 1 Patrick 1 Cette étude a été confiée au B.R.G.M. (Bureau de Recherches Géologiques et Minières basé à Lézennes) et se déroulera de Juillet 1999 à Mai 2000.

L'étude est scindée en 2 phases : - Synthèse bibliographique issue de la banque de données existantes. -Enquête de terrain (vérifications et Léau,laVe/ VOUS EiES PROPRlETAlRE D'UN PUlTS SUR LA COMMUNAUTE ARTOIS-LYS OU LA VILLE DE LILLERS.

VOUS ENVISAGEZ DE LE REHABILlrER OU DE LE COLMATER ...

FAITES-VOUS CONNAIRE DES A PRESENT ! Des aides financières spécifiques peuvent être obbnues dans le cadre du Conmit Ruml Pour l'Eau.

l~om:...... Prénom :...... Téléphone [facultatif) : - - - -

Situation du fou desi puits :...... I...... Son usage ? O Domestique O Agricole Li industriel I O Autres (préciseri :...... Renvoyez ce coupon à î'adresse suivante : B.R.G.M. Fort de Lézennes 59260 LEZENNES ou déposez-le au siège de la Communauté Artois-Lys 26 rue des Martyrs - 62190 Lillers. Tel: 03 21 02 27 93

Forage artésien jaillissant (00128X0060) situé à Ham-en-Artois

Forage artésien jaillissant (00128X0058) situé dans une ancienne cressonnière sur la commune de Ham-en-Artois Puits s 'effondrant (00184X0343), commune d ' Ecquedecques.

Puits se trouvant à Ames (00183X0068), situé sur le bord de la route, il sert de débarras aux encombrants (cf fiche). Annexe 4

Fiche signalétiqire du point d'eau Fiche de terrain

1 Date de visite 1 l~uteurfiche 1 1

Indice

Nappe captée

Agricole Cheptel Collective Individuelle Domestique Industrielle Service-Public Agricole Cheptel Collective Individuelle Domestique Industrielle Service-Public Conserve Rebouché Dalle Enlèvement de la pompe Autre :......

- Mesures : Niveau du repèrelsol Profondeur initiale : Remesuréelrep :

Si pompage en cours Niveau dynamiquelrepère Débit (m31s)

Equipement Tube PVC Tube métal Pompe et type 1 1 immergée, au sol? Débit max de la pompe (m31h) 1-1 Débit annuel prélevé (m3) 1-1

Personne contactée : 7 Si ouvrage non référencé : coupe? Foreur? Connaissance autres puits? Branchement au réseau d'assainissement collectif?

Constat de pb d'environnement hors proximité immédiate du forage :

Décharge municipale Décharge sauvage Station service Route Etablissemt industriel Autre : ...... Indice

BON MOYEN MAUVAIS Etat du forage au sol O 1 3

Accessibilité inaccessible car,,, peu accessible (dans patüre cloturée,,,) !rés accessible Artésianisme eau jaillissante eau non jailliss. mais à moins d'l mètre eau profonde de plusieurs mètres Qualité de la téte fermée par un capot soude, boulonne fermée mais non boulonnée ou soudée ouverte Qualité du tubage ou de la ni rouillé ni percé peu dégradé trés dégradé (rouille, .,.) maçonnerie en bon état légèrement fissurée fissurée, éboulée

Autres remarques ou précisions

BON MOYEN MAUVAIS Environnement O 1 3 immédiat

Sources de pollution potentielle (stockages divers. batiments, Environnement vulnérable, peut Source de pollution forte (bidons Absentes usines, parkings, abreuvoirs, présenter un risque d'essence, tas de fumier, ,,.) ,,,) constatées

Important :faire une description détaillée de l'environnement immédiat du forage Annexe 5

Volumes prélevés en eau souterraine en m3 par commune et par an de 1970 à 1998 (dotiiiées Agence de l'Eau Artois-Picardie) 1970 1971 AEP Eau agricole Eau industrielle AEP Eau agricole Eau industrielle (m3lan) (m3lan) (m31an) (m3lan) (m3lan) (m3lan) Ames 01 01 O 0 1 01 l

Lieres O O O O O l Mont-Bernenchon O O O O O l Norrent-Fontes O O O O O l O O O O O l Saint Floris O O O O O l Samt Venant 885951 01 01 1016601 01 l Westrehem 01 01 01 O 1 01 l

SOUS-TOTAL (m3lan) 648949 O 1074310 830134 O 1423341 total des prélévements sur la 1723259 2253474 communauté (m3lan) total des prélévements sur la communauté Robecq Satnt Florts Satnt Venant 112544 150150 114325 157822 99430 127598 Westrehem

SOUS-TOTAL (m3lan) 969788 O 1523040 1024567 O 1084032 958878 O 1603168 total des prélévements sur la 2492828 2208599 2562046 communauté

1982 1983 AEP Eau agricole Eau industrielle AEP 1 Eau agricole 1 Eau industrielle 1 AEP 1 Eau agricole 1 Eau industrielle (m3lan) (m3lan) (m31an) Ames.. 1 1 Amettes Auchy-au Bols Burbures 158880

Ecquedecques Ferfay 106257 Gonnehem 392520 Ham-en-Artois

SOUS-TOTAL (m3lan) 1180911 O 127628! total des prélévements sur la 2457196 communauté .. AEP Eau agricole Eau industrielle AEP Eau agricole Eau industrielle AEP Eau agricole Eau industrielle (rn3lan) (rn3lan) (rn3lan) (rn3lan) (rn3lan) (rn3lan) (rn3lan) (rn3lan) (rn3lan) Ames Amettes Auchy-au Bots

Ltllers 416241 841933 447866 645460 428766 72660 Liéres Mont-Bernenchon Norrent-Fontes Robecq Samt Florts Saint Venant 132691 115447 129581 120000 133206 11700t Westrehem

SOUS-TOTAL (rn3lan) 1251805 O 957380 1336914 O 765460 1344624 O 84361: total des prélévernents sur la 2209185 2102374 2188237 cornrnunaute (rn3lan) .""- 1989 AEP Eau agricole Eau industrielle AEP Eau agricole Eau industrielle AEP 1 Eau agricole 1 Eau industrielle :m3/an) (m3ian) (m3ian) (m3lan) (m3ian) (m3lan) I I Amettes Auchy-au Bois Bourecq Burbures

Gonnehem

Liéres

total des prélévements sur la communauté 1990 1991 1992 AEP Eau agricole 1 Eau industrielle 1 AEP 1 Eau agricole 1 Eau industrielle ( AEP 1 Eau agricole 1 Eau industrielle n3lan) 1 (milan) 1 (m3lan) 1 (m3lan) 1 (m3lan) 1 (m3lan) 1 (m3lan) 1 (m3Ian) 1 (m3lan) I 1 I l I I I I

1- 1- Lespesses

Norrent-Fontes

SOUS-TOTAL (m3lan)

total des prélévements sur la communauté C(m3lan) 1993 1994 1995 AEP Eau agricole Eau industrielle AEP Eau agricole Eau industrielle AEP Eau agricole Eau industrielle (m31an) (m3lan) (m3lan) (m3lan) (m3lan) (m3lan) (m3lan) (m3lan) (m3lan) Ames Amettes Auchy-au BOIS Bourecq Burbures Busnes Calonnella Lys Ecquedecques Feriay 137856 163463 170362 Gonnehem 501551 304517 Ham-en-Artois

total des prélévements sur la 2452742 2529115 1903372 communauté (m3lan) --- AEP Eau agricole Eau industrielle AEP Eau agricole Eau industrielle AEP Eau agricole Eau industrielli (m3lan) (m3lan) (m3lan) (m3lan) (m3lan) (m3lan) (m3lan) (m3lan) (rn3lan) Arnes Arnettes Auchy-au BOIS Bourecq Burbures Busnes Calonnella Lys Ecquedecques Ferfay 165557 72960 181 268 Gonnehern 338008 367565 305 239 Ham-en-Artois Lespesses Lillers 444702 9643 930764 424199 15855 739293 512 909 8 830 732 59 Lieres 152 317 Mont-Bernenchon Norrent-Fontes 18059 18103 15 232 Robecq Saint Flor~s Samt Venant 132520 87950 150268 76412 145290 74 60 Westrehern

SOUS-TOTAL (m3lan) 1080787 27702 1018714 1014992 33958 815705 1 297 023 24 062 807 191 total des prélévements sur la communauté Annexe 6

Diagramme de Sehoeller et Berltaloff DIAGRAMME D'ANALYSES D'EAU 'SCHOELLER BERUALOFF'

m,-. m .,m U C C U N LI _I Annexe 7

Histogra~nmescomparatifs des ions inajeurs et des TH Teneurs moyennes en Ca Teneurs moyennes en Mg Teneurs moyennes en Na Teneurs moyennes en K Teneurs moyennes en CI Teneurs moyennes en 504 Teneurs moyennes en HC03 Teneurs moyennes en NO3 Valeurs moyennes du TH Teneurs moyennes en F Annexe 8

Fiches de notation des ouvrages recensés (voir les 3 classeurs à part) BRGM SERVICE GEOLOGIQUE REGIONAL NORD - PAS-DE-CALAIS Fort de Lezennes - 59260 LEZENNES - France -Tel. : 33 (0)3 20 19 15 40