Rapport pour le conseil régional <%moisCX%>AVRIL 2011

Présenté par Jean-Paul Huchon Président du conseil régional d'Ile-de-

CONVENTION CADRE DE PARTENARIAT ENTRE LA REGION ÎLE-DE- FRANCE ET LES PÔLES DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR FRANCILIENS

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CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 3 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

Chapitres budgétaires : 902 « Enseignement » Code fonctionnel : 23 « Enseignement supérieur » Chapitres budgétaires : 932 « Enseignement » Code fonctionnel : 23 « Enseignement supérieur »

Chapitres budgétaires : 909 « Action économique » Code fonctionnel : 92 « Recherche et innovation » Chapitres budgétaires : 939 « Action économique » Code fonctionnel : 92 « Recherche et innovation »

Sommaire

EXPOSE DES MOTIFS ...... 4 1. Un paysage institutionnel francilien atypique, marqué par la présence de huit PRES...... 4 2. La nouvelle politique de la Région Île-de-France à l’égard des PRES...... 6

ANNEXE AU RAPPORT : FICHES DE PRESENTATION DES PRES FRANCILIENS ...... 12 1. Cergy University...... 13 2. UniverSud ...... 14 3. Université Paris Est ...... 16 4. ParisTech (Institut des sciences et technologies de Paris) ...... 18 5. Sorbonne Paris Cité ...... 20 6. Sorbonne Universités ...... 22 7. Paris Sciences et Lettres – Quartier Latin...... 24 8. Hautes Etudes-Sorbonne-Arts et Métiers (HESAM) ...... 26

PROJET DE DELIBERATION...... 28

ANNEXE A LA DELIBERATION ...... 30

@[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 4 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

EXPOSE DES MOTIFS

1. Un paysage institutionnel francilien atypique, marqué par la présence de huit PRES.

Portés dès 2004 par les Etats Généraux de la Recherche, les pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) ont été créés par la loi de programme pour la recherche du 18 avril 2006 (Code de la recherche, article L344-1). Neuf ont été créés dès 2007 sous la forme d’établissements publics de coopération scientifique (EPCS), dont trois en Île-de-France. A l’échelle nationale, 21 PRES étaient constitués début 2011.

Ces structures coopératives, qui reposent sur une logique de délégation de compétences des établissements membres en particulier en matière de recherche, de formations doctorales et d'international, visent à : - rapprocher universités, grandes écoles et organismes de recherche autour d’un projet commun ; - proposer une offre de formation plus cohérente et plus lisible au niveau d’un territoire ; - coordonner les politiques de recherche des établissements membres et définir des axes prioritaires communs ; - mutualiser les activités et les moyens des établissements ; - renforcer la visibilité et l’attractivité internationales des établissements d’enseignement supérieur et de recherche.

Selon les cas, les PRES peuvent constituer une forme de préfiguration d'une fusion entre établissements (PRES « pré-fusionnel »), ou simplement permettre l'exercice en commun d'un nombre plus ou moins grand de compétences (PRES « confédéral », de coopération ou de mutualisation). Tous les PRES franciliens actuellement constitués s’inscrivent dans cette seconde catégorie.

1.1. Une spécificité francilienne : la présence de 8 PRES sur le territoire.

Alors que dans la plupart des autres régions, il n’y a qu’un seul PRES régional, l’Île-de-France compte actuellement huit regroupements d’établissements de type « pôles de recherche et d’enseignement supérieur », sous des statuts juridiques divers :

Année de Départements Regroupements création Statut juridique

95 Cergy University 2006 Association Etablissement Public de Coopération 91 – 78 - 94 Universud Paris 2007 Scientifique Etablissement Public de Coopération 77 - 94 Université Paris Est 2007 Scientifique Etablissement Public de Coopération 75 – 91 - 77 ParisTech 2007 Scientifique Etablissement Public de Coopération 75 Sorbonne Paris Cité 2010 Scientifique

75 Sorbonne Universités 2010 Fondation de Coopération Scientifique Etablissement Public de Coopération 75 HESAM 2010 Scientifique

@[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 5 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

Paris Sciences et 75 Lettres 2010 Fondation de Coopération Scientifique

Le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche a « reconnu » en priorité les regroupements sous la forme d'établissement public de coopération scientifique, alors même que la loi n’impose pas de forme juridique particulière (qui peut être aussi une fondation de coopération scientifique, un groupement d’intérêt public, une association, etc.). L'EPCS est notamment le seul à permettre la délégation au PRES de la délivrance des diplômes. Depuis la loi du 13 décembre 20101, les EPCS peuvent être habilités à délivrer des diplômes nationaux (Code de la recherche, article L. 344-4). Ainsi, sur les 21 PRES existants, 18 ont été constitués en EPCS, 3 en fondations, auxquels il convient d’ajouter un unique regroupement sous forme associative (Cergy University).

1.2. Un processus de regroupement des acteurs encore inabouti.

- Des regroupements récents.

La priorité donnée à la mise en œuvre de la loi du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) a, au moins dans un premier temps, relégué au second plan la logique coopérative qui sous-tend la politique de regroupement des établissements et la création des PRES. Selon la Cour des comptes, « l’absence d’articulation entre l’approfondissement de l’autonomie des établissements et la logique de regroupement a conduit les universités à privilégier leurs politiques propres au détriment des actions menées en commun au sein des PRES »2.

Ainsi, sur les huit PRES franciliens, quatre ont été créés seulement en 2010, tous à Paris intra- muros, à la suite des propositions contenues dans le rapport Larrouturou3 et des projets suscités par l’opération campus.

Sur Saclay, la Cour des comptes4 a plus particulièrement souligné la « focalisation des pouvoirs publics sur le futur campus du plateau de Saclay marginalisant le rôle des deux PRES qui en sont membres, ParisTech et surtout UniverSud Paris, dont les objectifs se recoupent avec ceux du campus ».

- Des périmètres à stabiliser et consolider.

Les contours des regroupements ne sont pas encore complètement stabilisés et tendent à se complexifier, comme en témoigne les appartenances multiples de certains établissements à plusieurs PRES comme membres associés. Ainsi : - l’Ecole des Ponts est membre des PRES ParisTech et Université Paris Est ; - Chimie ParisTech et l'ESPCI appartiennent à ParisTech mais également à Paris Sciences et Lettres – Quartier Latin ; - Arts et métiers ParisTech est membre des PRES ParisTech et HESAM ; - Etc.

Plus récemment, l’Université Versailles-Saint-Quentin et l’Université de Cergy-Pontoise ont annoncé leur volonté de se rapprocher dans la perspective de former un nouveau PRES dans l’ouest francilien.

1 Loi n°2010-1536 du 13 décembre 2010 relative aux activités immobilières des établissements d’enseignement supérieur, aux structures interuniversitaires de coopération et aux conditions de recrutement et d’emploi du personnel enseignant et universitaire. 2 Cour des Comptes, Rapport public annuel 2011 (1ère partie, Observations des juridictions financières), Les pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) : un second souffle nécessaire, février 2011, p. 310. 3 Bernard Larrouturou, Pour rénover l’enseignement supérieur parisien, février 2010. 4 Cour des comptes, Rapport public annuel 2011 (1ère partie, Observations des juridictions financières), Les pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) : un second souffle nécessaire, février 2011, p. 316-317. @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 6 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

Par ailleurs, et alors même que l’un des objectifs initiaux du dispositif était précisément de favoriser le rapprochement entre grandes écoles et universités, deux PRES ne comprennent aucune université parmi leurs membres : ParisTech (qui regroupe 11 écoles d’ingénieurs et 1 école de management) et Paris Sciences et Lettres – Quartier Latin (qui regroupe 5 grands établissements à vocation nationale autour du site de la Montagne Sainte-Geneviève à Paris).

Enfin et surtout, trois universités franciliennes restent encore à ce jour en dehors de toute alliance : Paris Ouest Nanterre la Défense, Paris-VIII et Paris-IX Dauphine.

Au total, le mouvement actuel de regroupement et d’alliances en Île-de-France n’est pas encore abouti.

- Une logique géographique marquée par la « frontière » Paris intra / extra muros qui reste dominante.

Sur un plan géographique, la quasi totalité du territoire francilien est couverte par les regroupements à l’exception notable de l’ouest, qui compte deux des trois universités hors PRES en Île-de-France (Paris-IX Dauphine et Paris-X Nanterre).

Seuls trois regroupements associent des établissements intra et extra muros de Paris : ParisTech (qui regroupe des établissements situés à Paris mais également à Saclay et Marne-la-Vallée), Sorbonne Paris Cité qui compte l’université Paris-XIII comme membre associé, et l’Université Paris Est qui associe l’École d’ingénieurs de la Ville de Paris (EIVP), l’École d’architecture de Malaquais, et l’École d’architecture de Belleville.

2. La nouvelle politique de la Région Île-de-France à l’égard des PRES.

La délibération cadre de la politique régionale en faveur de l’enseignement supérieur et de la recherche adoptée en séance plénière du 19 novembre 2010 a fait du soutien aux PRES l’un des quatre principes d’action de la Région sur le secteur.

Le présent rapport a pour objet de donner une traduction opérationnelle à cette nouvelle politique et tracer un cadre pour l’intervention régionale en faveur des PRES.

2.1. Les principes politiques.

Depuis 2004, la Région a mis au centre de sa politique en faveur de l’enseignement supérieur et de la recherche le soutien aux dynamiques de regroupement d’acteurs autour de projets coopératifs. Cette orientation a été confirmée et renforcée par le vote de la nouvelle délibération cadre de la politique régionale en faveur de l’enseignement supérieur et de la recherche en séance plénière du 19 novembre 2010.

La Région considère en effet que le dynamisme et la force de l’enseignement supérieur et de la recherche franciliens ne sont pas à rechercher dans une mise en concurrence systématique des établissements et une concentration des moyens sur quelques sites privilégiés ou quelques acteurs, mais bien d’avantage dans la coopération et la coordination de tous les acteurs de la recherche, de l’enseignement supérieur et de la valorisation, qu’elle soit culturelle, sociale, écologique ou économique, ainsi que dans un rééquilibrage permettant aux établissements d’enseignement supérieur de proposer une offre de formation sur tout le territoire francilien.

A cet égard, les PRES s’inscrivent dans la politique régionale en faveur de l’enseignement supérieur et de la recherche :

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- par la dynamique de regroupement qu’ils favorisent, en permettant la mise en réseau des acteurs autour de projets coopératifs ;

- par la visibilité renforcée à l’international qu’ils procurent aux acteurs franciliens de la recherche et de l’enseignement supérieur ;

- par leurs efforts en faveur d’une plus grande lisibilité de l’offre de formation, notamment doctorale.

Ainsi, la mise en œuvre d’une nouvelle politique en faveur des PRES doit permettre de répondre à deux enjeux majeurs :

- un enjeu d’aménagement du territoire : s’appuyer sur les PRES pour mieux structurer et clarifier le territoire francilien particulièrement foisonnant de l’enseignement supérieur et de la recherche ;

- un enjeu institutionnel : faire des PRES les interlocuteurs privilégiés de la Région et revaloriser leur rôle dans la mise en œuvre des politiques régionales, en les positionnant comme l’échelon pertinent de mutualisation des projets et des équipements des établissements universitaires.

2.1.1.Les objectifs poursuivis par cette nouvelle politique en faveur des PRES.

- S’appuyer sur les PRES pour structurer le territoire francilien de l’enseignement supérieur et de la recherche

Avec 17 universités, plusieurs centaines d’écoles et d’établissements, le paysage francilien de l’enseignement supérieur et de la recherche se caractérise par un tissu universitaire et scientifique d’une exceptionnelle richesse, mais également d’une très grande complexité.

De surcroît, depuis 2006, sous l’effet des réformes engagées par l’Etat, de nombreuses nouvelles structures ont été créées sous des formes et selon des logiques variées (fondations, RTRA, CTRS, pôles de compétitivité, Instituts Carnot, etc.). Selon les termes de la Cour des Comptes, « cette situation est porteuse de risques : éparpillement et juxtaposition de structures additionnelles (à rebours de l'objectif de meilleure visibilité), concurrence entre les structures dans leurs activités et la captation des financements, recherche de l'effet d'aubaine dans les dotations »5.

Dans ce paysage évolutif et foisonnant, la Région appelle de ses vœux une clarification du paysage universitaire francilien, dont le regroupement d’acteurs en PRES de plus en plus intégrés devrait constituer une première étape décisive.

Elle souhaite en cela accompagner la structuration progressive de ces regroupements, et apporter sa contribution à l’objectif d’une meilleure coordination des acteurs franciliens de la recherche et de l’enseignement supérieur.

- Faire des PRES des lieux de coordination et coopération entre établissements et de mutualisation des projets.

La Région considère qu’il est de sa responsabilité de favoriser la coopération et la coordination entre les différents acteurs locaux de l’enseignement supérieur et de la recherche (universités, écoles de l’enseignement supérieur et organismes de recherche).

5 Cour des comptes, Rapport public annuel 2011 (1ère partie, Observations des juridictions financières), Les pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) : un second souffle nécessaire, février 2011, p. 312. @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 8 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

Elle souhaite que les PRES constitués soient des ensembles confédéraux coordonnant les activités de recherche et d’enseignement supérieur de leurs membres et mettant en commun leurs fonctions communes.

Parmi les compétences qui pourraient être exercées plus efficacement de façon mutualisée, peuvent être citées : - l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants ; - la démocratisation de l’enseignement supérieur ; - l’insertion professionnelle des étudiants et des jeunes chercheurs ; - l’ouverture internationale : la politique de coopération et de promotion internationales des activités de recherche et de formation, y compris la mobilité internationale des étudiants, doctorants et chercheurs ; - la valorisation des activités de recherche ; - le développement du dialogue sciences – société et la diffusion de la culture scientifique ; - la politique immobilière (notamment les bibliothèques, logements de chercheurs, lieux de vie étudiante) ; - la mise en œuvre d’équipements mutualisés notamment dans le domaine du numérique ; - la formation tout au long de la vie.

2.1.2. Les conditions à respecter pour mettre en œuvre cette nouvelle politique.

- Encourager au sein du PRES le renforcement des principes de collégialité et de représentation.

Les PRES ne pourront jouer un rôle important dans la clarification du paysage francilien et dans la mise en place d’une plus grande coopération et d’une meilleure coordination entre les acteurs, que s’ils ne sont pas considérés par ces derniers comme une structure supplémentaire sans valeur ajoutée, dans « l’empilement » de structures dénoncé récemment par la Cour des comptes6.

En cela, ils doivent d’une part voir leurs missions clairement définies et précisées, et d’autre part assurer aux personnels et aux étudiants des établissements qu’ils regroupent une représentation forte et équilibrée. En effet, ils sont trop souvent perçus comme des structures institutionnelles supplémentaires qui remettent en cause le fonctionnement collégial et démocratique des établissements, ainsi que les principes d’indépendance des chercheurs et de libertés académiques. La Région tient ici à rappeler son attachement fort au principe de collégialité qui doit pouvoir pleinement s’appliquer au sein des PRES.

- Ne pas fragiliser les trois universités qui restent à ce jour en dehors de la dynamique de regroupement portée par les PRES.

La structuration souhaitable du paysage francilien de l’enseignement supérieur et de la recherche en pôles bien identifiés ne doit pas conduire à fragiliser les établissements universitaires qui restent à ce jour en dehors de cette dynamique. Si ceux-ci devaient se trouver durablement marginalisés dans le cadre des regroupements actuels, le paysage universitaire francilien risquerait en effet de se fragmenter davantage encore entre deux ensembles à deux vitesses.

6 Fin février 2010, la Cour des comptes a en effet adressé un référé au Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche sur la « politique de regroupements et de coopération dans l’enseignement supérieur ». Selon la Cour, « après la mise en place de nouvelles structures en 2006, après l’opération campus, les mesures envisagées pour l’emprunt national recèlent un risque d’empilement supplémentaire des labels et des structures et de complexification des relations entre les acteurs ». La Cour « estime nécessaire qu’en préalable au lancement des appels d’offres du grand emprunt, l’État mette désormais en cohérence les diverses initiatives législatives et financières majeures qui se sont succédées depuis quatre ans pour savoir où l’on va ; il lui revient de fixer une stratégie claire sur la politique de restructuration de la carte universitaire et les supports institutionnels qu’il entend privilégier au terme d’une période transitoire qui ne doit plus durer ». La Cour insiste : « Alors que les dispositifs de regroupements et de coopération se sont multipliés, les modalités de leur rationalisation et leur articulation n’ont pas été définies » (…) conduisant à « la concurrence entre les structures en termes d’activités ainsi que de captation des financements », ainsi qu’à « la recherche de l’effet d’aubaine dans les dotations ». @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 9 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

2.2. Les modalités du partenariat Région – PRES.

La Région souhaite renforcer son soutien aux PRES par la signature de conventions de partenariat Région – PRES à deux niveaux :

- d’une part, une convention cadre de partenariat, objet du présent rapport, signée entre la Région et les huit PRES franciliens, destinée à affirmer une vision partagée de l’avenir du système francilien d’enseignement supérieur et de recherche, et définir des axes prioritaires d’intervention ;

- d’autre part, des conventions de partenariat signées entre la Région et chaque PRES, qui déclineraient en un programme d’actions sur cinq ans les différentes priorités de la convention cadre de partenariat.

2.2.1.Une convention cadre de partenariat entre la Région et l’ensemble des 8 PRES franciliens...

Objet du présent rapport, le projet de convention cadre de partenariat (annexe 1 à la délibération) a pour objet : - d’affirmer une vision commune de l’avenir du système francilien d’enseignement supérieur et de recherche (art. 2) ; - de porter une vision convergente du rôle des PRES, en particulier en matière d’aménagement du territoire (art. 3) ; - d’établir les chantiers prioritaires partagés (art. 4) ; - de définir les modalités de mise en œuvre du partenariat entre la Région et les 8 PRES (art. 5).

Concernant ce dernier volet, l’article 5 du projet de convention prévoit notamment : - La conclusion de conventions de partenariat bilatérales entre la Région et chaque PRES ; - Un accès privilégié des PRES aux financements régionaux de droit commun ; - La constitution de 2 groupes de travail, l’un sur les enjeux de gouvernance des PRES, l’autre sur la carte francilienne de l’enseignement supérieur et de la recherche ; - La constitution d’un comité de suivi de la convention, instance de dialogue entre la Région et les PRES, qui aura vocation à assurer un suivi et une évaluation des actions prévues.

Un bilan d’étape sera réalisé un an après la signature de la convention cadre de partenariat. Un avenant à cette convention sur les deux thématiques – enjeux de gouvernance et achèvement de la carte francilienne des regroupements universitaires - pourra être signé entre les parties, destiné notamment à mettre en œuvre les propositions formulées par les groupes de travail.

2.2.2. ...déclinée en conventions de partenariat conclues entre la Région et chaque PRES.

Sur le modèle des démarches de contractualisation conduites par les régions Rhône-Alpes, Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte-D’azur, la Région Île-de-France souhaite conclure des conventions qui déclineront pour chaque PRES en un programme d’actions sur cinq ans (2011- 2015) les différentes priorités de la convention cadre de partenariat.

Cofinancées par la Région et mises en œuvre par chaque PRES, ces conventions comprendront notamment :

- un programme de soutien à des projets immobiliers, déclinaison au niveau du PRES du plan d’investissement immobilier régional de 900 M€ sur la période 2010-2020.

@[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 10 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

Les PRES constituent désormais en effet l’échelon pertinent pour définir la stratégie immobilière des établissements membres, en mettant davantage l’accent sur les équipements mutualisés (bibliothèques, équipements sportifs, etc.). Si ce sont en général les PRES qui ont porté les projets « Campus » au nom de leurs membres, le soutien régional proposé ne vise pas à entrer dans une logique de cofinancement de ce dispositif de l’Etat mais bien plutôt à identifier quelques opérations phares sur l’Île-de-France sur lesquelles la Région souhaite se positionner en fonction : - de ses priorités d’action : les conditions de vie et d’études et la démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur, le soutien à l’emploi scientifique, la mise en réseau de la recherche et le dialogue sciences-société ; - de ses modes d’intervention : financement hors partenariat public-privé (PPP), sous maîtrise d’ouvrage régionale ou en cofinancement.

L’objectif est d’établir une programmation partagée des opérations immobilières prioritaires d’ici à 2020, sans pour autant remettre en cause les engagements pris au titre du Contrat de projets Etat – Région 2007-2013 dont l’exécution se poursuit en parallèle.

- un programme d’actions thématiques (vie étudiante, équipements TIC, coopérations internationales, valorisation, insertion professionnelle...).

Il s’agit dans ce volet de faire cofinancer par la Région des projets portés par le PRES et ses membres relevant des chantiers prioritaires définis dans la convention cadre de partenariat (art. 4).

Les projets seraient financés au titre des dispositifs de droit commun de la Région en matière d’enseignement supérieur et de recherche, ou au titre du dispositif spécifique de « soutien à la structuration des PRES ».

Pour autant, ce programme d’actions thématique ne constituera pas le cadre unique des relations entre les deux parties : les PRES pourront notamment continuer de candidater aux appels à projets lancés par la Région auprès de tous les acteurs franciliens. A cet égard, à l’occasion du vote de la délibération cadre enseignement supérieur – recherche du 19 novembre 2010, les critères d’éligibilité de certains dispositifs de droit commun de la Région ont été modifiés pour permettre aux PRES de déposer des projets mutualisés inter-établissements. De surcroît, lorsque le règlement d’intervention du dispositif le prévoit, les projets portés par les PRES pourront bénéficier d’une bonification du soutien régional, sans pour autant que cela se fasse au détriment des universités qui pour l’instant n’ont pas encore rejoint de regroupement.

Les conventions de partenariat signées entre la Région et chaque PRES pourront faire l’objet d’avenants annuels, visant à actualiser la liste des projets cofinancés en fonction des priorités des établissements et de leur rythme d’avancement. Ces avenants feront l’objet d’un vote en commission permanente du Conseil régional.

2.3. La politique régionale en faveur des universités hors PRES.

La Région Île-de-France tient à rappeler son attachement à ce que les universités qui restent aujourd’hui en dehors de la dynamique actuelle de regroupement intègrent le PRES de leur choix. C’est le sens du groupe de travail qui sera mis en place (art. 5.3. du projet de convention cadre de partenariat) et qui réunira l’ensemble des PRES franciliens et les universités hors PRES.

S’il s’avérait qu’elles restent durablement à l’écart de cette dynamique de regroupement, la signature d’une convention de partenariat pourra être envisagée avec les universités hors PRES, sur le même modèle que les conventions bilatérales ayant vocation à être signées entre la Région et chaque PRES. De surcroît, le plan d’investissement immobilier régional de 900 M€ sur 2010- 2020 pourrait également être décliné par établissement lorsqu’une université n’est pas membre d’un PRES.

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En tout état de cause, les universités hors PRES restent éligibles aux dispositifs régionaux de droit commun.

Je vous prie de bien vouloir en délibérer.

Le président du conseil régional d’Ile-de-France

JEAN-PAUL HUCHON

@[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 12 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

ANNEXE AU RAPPORT : FICHES DE PRESENTATION DES PRES FRANCILIENS

@[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 13 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

1. Cergy University

1.1. Composition.

11 Membres fondateurs : - L’Université de Cergy-Pontoise ; - L’ESSEC ; - L’ENSEA (école nationale supérieure de l’électronique et de ses applications) ; - L’EISTI (école internationale des sciences du traitement de l’information) ; - L’école nationale supérieure d’arts de Cergy-Pontoise ; - L’institut polytechnique Saint-Louis (IPSL) qui comprend 5 écoles d’ingénieurs : EBI (école de biologie industrielle), EPMI (école supérieure d’ingénieurs en génie électrique, productique et management industriel), EPSS (école pratique de service social), ILEPS (institut libre d’éducation physique supérieur), ISTOM (institut supérieur d’agro- environnement international) ; - L’ITIN / ESCIA (2 écoles en informatique réseaux et systèmes d’information et comptabilité gestion et finances, de la CCI de Versailles Val-d’Oise Yvelines).

4 Membres associés : - Le Conseil général du Val d’Oise ; - La Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise ; - Le CROUS de Versailles ; - Le Conservatoire à Rayonnement Régional de Cergy-Pontoise.

Périmètre : - 27 000 étudiants, dont 400 doctorants, 3000 étudiants étrangers, 3000 apprentis ; 600 enseignants chercheurs ; 30 équipes de recherche ; - Un Institut de recherche avancée ; - Un réseau numérique haut débit « PACCRET ».

1.2. Statuts et gouvernance.

Statut : association loi 1901 créée le 21 novembre 2006.

Présidence : Françoise Moulin-Civil (présidente de l’Université de Cergy-Pontoise) et Pierre Tapie (directeur général du groupe ESSEC) respectivement présidente du directoire et président du conseil de surveillance.

Gouvernance : directoire et conseil de surveillance.

1.3. Compétences et missions.

Domaines privilégiés en recherche : - Sciences exactes et expérimentales ; - Technologies numériques ; - Droit et sciences humaines (management).

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2. UniverSud Paris

2.1. Composition.

6 membres fondateurs : - Université de Versailles-Saint-Quentin ; - Université Paris-Sud 11 ; - Université d’Evry ; - Ecole Normale Supérieure de Cachan ; - Ecole Centrale Paris ; - SUPELEC (Ecole supérieure d’électricité).

15 membres associés : - AgroParisTech ; - Ecole nationale vétérinaire d'Alfort ; - Ecole nationale du paysage de Versailles ; - Télécom et Management Sud-Paris ; - Genopole d'Evry ; - Ecole nationale supérieure d'informatique pour l'industrie et l'entreprise ; - HEC ; - Ecole Polytechnique ; - Institut d'optique Graduate school ; - Ecole nationale supérieure d'architecture de Versailles ; - Synchrotron SOLEIL ; - IRD ; - INRA ; - CEMAGREF ; - ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).

2.2. Statuts et gouvernance.

Statut : Etablissement Public de Coopération Scientifique (EPCS) créé par décret du 22 mars 2007

Président : Xavier Chapuisat.

Gouvernance : conseil d’administration, conseil d’orientation stratégique, conseil scientifique et pédagogique.

2.3. Compétences et missions.

Missions : - élaborer et conduire une politique de recherche et de formation, animer les activités partagées entre ses membres fondateurs et associés du même espace géographique, labelliser les projets et valoriser les résultats. En particulier, le PRES assure la coordination des activités des écoles doctorales ainsi que la mise en place et la gestion des équipements partagés ;

- fixer les orientations de la politique de formation de l'établissement, notamment en coordonnant les politiques des établissements membres au niveau des licences, en harmonisant l'offre de formation au niveau des masters, en mettant en œuvre une politique de formation continue et de validation des acquis de l'expérience et en assurant la promotion des formations en alternance ;

@[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 15 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

- promouvoir ces activités de recherche et de formation au niveau international.

Le PRES et la Région : - Le PRES porte le DIM régional « santé, environnement et toxicologie » (SENT). - Subvention régionale d’investissement de 250 000 € (délibération CP 07-1031 du 29 novembre 2007) portant sur le soutien au projet de création d’une plateforme numérique d’accompagnement et de suivi des candidats à la validation des acquis de l’expérience.

@[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 16 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

3. Université Paris Est

3.1. Composition.

7 membres fondateurs : - Université Paris Est - Marne-La-Vallée (UMLV) ; - Université Paris Est – Créteil (UPEC) ; - Ecole des Ponts ParisTech ; - ESIEE Paris (école supérieure d’ingénieurs en électronique et électrotechnique) ; - Institut des sciences et techniques des transports, de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR) ; - Ecole spéciale des travaux publics (ESTP) ; - Ecole nationale vétérinaire d’Alfort.

10 Membres associés : - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) ; - Centre scientifique et technique du bâtiment ; - Ecole des ingénieurs de la Ville de Paris ; - Ecole nationale supérieure d’architecture de la ville et des territoires à Marne-la-Vallée ; - Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville ; - Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais ; - Institut géographique national – Ecole nationale des sciences géographiques ; - Institut national de l’audiovisuel (INA) ; - Pôle de compétitivité Advancity.

Périmètre : 45 000 étudiants, 1400 doctorants, 1600 chercheurs et enseignants-chercheurs, plus de 70 unités de recherche, 6 écoles doctorales.

Le PRES s’est constitué sur une logique territoriale forte, autour de deux pôles : la Cité Descartes à Marne-la-Vallée et Créteil autour de l’UPEC et l’hôpital Henri Mondor.

3.2. Statuts et gouvernance.

Statut : Etablissement Public de Coopération Scientifique créé par décret du 22 mars 2007

Président : Bernard Saint-Girons.

Gouvernance : conseil d’administration, conseil d’orientation stratégique, conseil scientifique. Une commission territoriale du PRES réunit une fois pas an les représentants des collectivités territoriales, des organismes consulaires ou des agences de développement.

3.3. Compétences et missions.

Missions : - l'animation du collège des écoles doctorales et la gestion des écoles doctorales pour lesquelles il est habilité ; - la répartition entre ses écoles doctorales des allocations de recherche attribuées par le ministère ou par ses membres et partenaires ; - la délivrance de diplômes d'établissement, nationaux ou internationaux ; - la mise en œuvre de formations ou la labellisation de formations assurées par ses membres ; - le suivi de l'insertion professionnelle des doctorants ; - la promotion internationale de l'Université Paris-Est ; - la signature de la production scientifique issue des personnels de ses membres fondateurs et de ceux de ses membres associés en ce qui concerne les projets menés dans le cadre @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 17 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

de l'établissement public de coopération scientifique, sous l'appellation Université Paris- Est; - la valorisation des activités de recherche décidées en commun ; - la gestion d'équipements communs ; - le développement d'actions culturelles, sportives et sociales.

Compétences désormais exercées au niveau du PRES :  Formation des doctorants : animation du collège des écoles doctorales, répartition des allocations de recherche, délivrance du doctorat, actions en faveur de l’insertion professionnelle des docteurs, etc.  Délivrance par le PRES de l’habilitation à diriger des recherches (HDR).

Trois thématiques scientifiques prioritaires :  « ville, environnement et leurs ingénieries » autour de l’UMLV et de l'école des Ponts et Chaussées sur la Cité Descartes ;  « santé et société » autour de l’ENVA, l’UPEC, et du CHU Henri Mondor ;  « image et médias », autour de l’INA.

Le PRES et la Région : la Région attribue dès aujourd’hui directement au PRES UPE des subventions sur les dispositifs : - allocations de recherche doctorales ; - soutien aux cotutelles internationales de thèse ; - insertion professionnelle des docteurs (Doctoriales, nouveau chapitre de la thèse) ; - équipements TIC : équipements en visioconférence (130 000 € en 2009, CP09-1082).

La Région a attribué au PRES une subvention de 11 M€ (délibération CP10-579 du 14 octobre 2010) pour lui permettre d’acquérir des surfaces au sein du bâtiment « Bienvenüe » du MEEDDM pour y réaliser un institut de la Ville regroupant l’IFU de Marne-la-Vallée, l’IUP de Créteil, ainsi que des laboratoires communs avec l’Ecole des Ponts et l’INRETS.

@[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 18 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

4. ParisTech (Institut des sciences et technologies de Paris)

4.1. Composition.

Membres : 11 écoles d’ingénieur + 1 école de management : - Ecole des Ponts ParisTech (Ecole nationale des ponts et chaussées ENPC) ; - Arts et métiers ParisTech (Ecole nationale supérieure d'arts et métiers) ; - Chimie ParisTech (Ecole nationale supérieure de chimie de Paris ENSCP) ; - Mines ParisTech (Ecole nationale supérieure des mines de Paris) ; - ENSTA ParisTech (Ecole nationale supérieure de techniques avancées) ; - Ecole polytechnique ParisTech (X) ; - ESPCI ParisTech (Ecole supérieure de physique et chimie industrielles de la Ville de Paris) ; - Telecom ParisTech (Ecole nationale supérieur des télécommunications) ; - ENSAE ParisTech (Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique) ; - AgroParisTech (Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement) ; - Institut d’optique (Institut d’optique Graduate School) ; - HEC Paris.

Périmètre : 20 000 étudiants dont 30% étrangers, 3500 enseignants chercheurs, 126 labos, 500 thèses par an, 2870 contrats de recherche signés en 2009 ;

Trois implantations : Paris, Saclay (X, Institut d’Optique) et Marne-la-Vallée (Ecole des Ponts).

4.2. Statuts et gouvernance.

Statut : établissement public de coopération scientifique (EPCS) créé par décret du 22 mars 2007.

Président : Cyrille Van Effenterre

Gouvernance : - conseil d’administration : composé d’un représentant de chaque membre fondateur, des personnalités qualifiées et des représentants élus de la communauté de travail des écoles fondatrices ; - conseil d’orientation stratégique : composé de dirigeants de grandes entreprises françaises et des représentants des organismes de tutelle des écoles ; - conseil scientifique : composé à parts égales de personnalités scientifiques extérieures et de représentants des conseils scientifiques des écoles membres.

4.3. Compétences et missions.

Missions : - favoriser et organiser l'exercice en commun d'activités de formation, d'enseignement supérieur, de recherche et de valorisation de la recherche à caractère scientifique, technique, économique et professionnel, éducatif et culturel, directement ou dans le cadre d'accords signés avec d'autres institutions et établissements français ou étrangers ; - entreprendre toute action commune de coopération européenne et internationale, bilatérale et multilatérale avec des institutions et établissements étrangers, dans le cadre défini par les pouvoirs publics ; - assurer des formations conduisant à la délivrance de diplômes d'établissement, de diplômes nationaux ou internationaux ; - labelliser des formations assurées par ses membres et délivrer en leur nom et à leur demande les diplômes d'établissement, les diplômes nationaux ou internationaux correspondants. @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 19 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

Grands domaines de recherche : - mathématiques et leurs applications - sciences et technologies de l’information et de la communication - physique, optique - science des matériaux, mécanique, génie mécanique - mécanique des fluides et énergétique - chimie, physico-chimie et génie chimique - sciences de la vie et ingénierie du vivant - sciences de la terre et génie de l’environnement - sciences de l’économie, de la gestion et de la société

Le PRES et la Région : - Une subvention d’investissement d’un montant de 100 000 € a été attribuée en 2008 (CP 08-307) au PRES pour lui permettre l’acquisition d’équipements de ballado-diffusion (podcasting).

@[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 20 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

5. Sorbonne Paris Cité

5.1. Composition

Membres fondateurs : - l’Université Paris-III Sorbonne ; - l’Université Paris-V Descartes ; - l’Université Paris-VII Denis-Diderot ; - Sciences Po ; - l’INALCO ; - l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique ; - I’Institut de Physique du Globe de Paris.

Membre associé : Université Paris-XIII.

Périmètre : 120 000 étudiants, dont 33 000 en santé ; 6700 doctorants ; 5650 enseignants chercheurs ; 2100 chercheurs, 5800 agents BIATOSS et ITA ; deux IUT.

2 implantations géographiques principales : Luxembourg / Saint-Germain / Cité / Cuvier et Paris Rive Gauche / Grands Moulins / Ivry.

5.2. Statuts et gouvernance.

Statut : établissement public de coopération scientifique (EPCS) créé par décret du 13 février 2010.

Gouvernance : le PRES est administré par un conseil d’administration, assisté d’un conseil d’orientation scientifique et pédagogique. Le CA du PRES comprendra 2 représentants de collectivités territoriales choisies d’un commun accord par les membres fondateurs sur la trentaine de membres qui composera ce CA (Région et la Mairie de Paris). Les collectivités territoriales sont également représentées au sein du conseil d’orientation scientifique.

Président du CA : Jean-François Girard.

5.3. Compétences et missions.

Missions : - l'élaboration et la mise en œuvre du plan stratégique du pôle de recherche et d'enseignement supérieur ; - la coordination des démarches stratégiques des établissements membres et de leurs relations contractuelles avec l'Etat, les collectivités territoriales, les partenaires institutionnels et les organismes de recherche ; - la coordination des politiques de formation des établissements, la création et la gestion de formations communes et de diplômes cohabilités, le renforcement de la formation tout au long de la vie ; - la coordination des écoles doctorales en vue de la délivrance d'un doctorat d’Université Paris Cité et la coopération interdisciplinaire en matière de formation doctorale ; - le renforcement de la coopération en matière de recherche et la mise en œuvre d'une politique de signature commune des publications scientifiques ; - la mise en place et la conduite d'une politique de valorisation de la recherche ; - la promotion internationale des activités de recherche et de formation et la facilitation de la mobilité entrante et sortante des étudiants et enseignants ; - la gestion de l'identité, la promotion de l'image et la mise en œuvre de la politique de communication du pôle de recherche et d'enseignement supérieur ; - la coordination des politiques de communication des établissements membres ; @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 21 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

- la coordination de la politique de vie étudiante et la mise en œuvre d'actions communes au bénéfice de la vie étudiante ; - la coopération en matière de suivi des étudiants, de l'orientation active des lycéens jusqu'à l'insertion professionnelle des étudiants ; - l'harmonisation des politiques et la coopération des services de documentation ; - l'élaboration d'une stratégie partagée concernant les implantations immobilières des établissements membres en Ile-de-France, la valorisation du patrimoine immobilier des membres ; - la gestion des financements immobiliers attribués au pôle de recherche et d'enseignement supérieur ; - l'élaboration d'une stratégie concertée d'évolution des systèmes d'information ; - la gestion des équipements communs, notamment dans le domaine du traitement des ressources numériques ; - plus généralement, la mise en œuvre des projets communs à tout ou partie des membres, dans les domaines entrant dans leurs missions.

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6. Sorbonne Universités

6.1. Composition.

Membres fondateurs : Université Pierre et Marie Curie (Paris-VI), Université Paris-II Assas, Université Paris-IV Sorbonne ; Muséum national d'histoire naturelle (membre fondateur non initial).

Membres associés : L'INSEAD, l'École des chartes, l'Institut National d’Histoire de l’Art (INHA), l’Ecole Nationale de la Magistrature (ENM), le CFPNP (Centre de formation professionnelle notariale de Paris), l'EFB (École de formation des barreaux), les Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan et l'EOGN (École des officiers de la gendarmerie). Arrivée également annoncée de l’Université Technologique de Compiègne (UTC) et de l’Ecole nationale supérieure de la police de Lyon (ENSP).

Périmètre : 60 000 étudiants, dont 13 000 étrangers, 23 000 en master et 7 000 en doctorat, 6 900 enseignants-chercheurs ainsi que 5 900 personnels.

6.2. Statuts et gouvernance.

Statuts : Fondation de coopération scientifique (FCS) (statuts publiés au JO du 24 juin 2010)

Présidence tournante pendant 3 ans : Louis Vogel, président de Paris-II, prend la présidence du PRES pour une année. Lui succèderont le président de l'UPMC puis celui de Paris-IV. Après cette période de trois ans, le conseil d'administration élit parmi ses membres le président pour une durée de quatre ans renouvelable.

Gouvernance : - Un conseil d’administration ; - Un conseil scientifique, pédagogique et de la vie universitaire ; - Un conseil des membres associés.

Ressources : dotation initiale constituée de 10 000 € d’apport par chaque membre fondateur. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a attribué en novembre 2010 à la FCS une subvention de deux millions d'euros au titre de fonds d'amorçage.

6.3. Compétences et missions.

Missions : - la coopération pédagogique et scientifique entre ses membres ; - la mise en place d'une signature commune à l'ensemble de ses membres. Cette signature sera caractérisée par l'utilisation, par les membres de la fondation, de la dénomination « Sorbonne Universités », complétée par l'utilisation par chacun d'eux de termes identifiants spécifiques en fonction du domaine d'enseignement et de recherche couvert, étant précisé que ces termes identifiants seront associés aux termes : « école, laboratoire, centre de recherche, faculté, etc. » ; - la mise en commun des moyens économiques dans le cadre de services communs à l'ensemble de ses membres ou à certains d'entre eux (dans le domaine des ressources humaines, de la finance, du patrimoine, des systèmes d'information, de la vie étudiante, etc.) ; - le partage des infrastructures et la conception de nouveaux moyens au service des étudiants ; - l'aide et l'assistance matérielle à la coopération entre partenaires dans le domaine de la pédagogie et de la recherche ;

@[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 23 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

- la promotion du pôle de recherche et d'enseignement supérieur au niveau national et international.

@[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 24 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

7. Paris Sciences et Lettres – Quartier Latin

7.1. Composition.

Membres fondateurs : - l’ENS Ulm ; - le Collège de France ; - l’Observatoire de Paris ; - l’ESPCI ParisTech ; - Chimie ParisTech.

Périmètre : 5 000 étudiants dont environ 3 000 doctorants ; positionnement géographique autour de la Montagne Sainte-Geneviève.

7.2. Statuts et gouvernance.

Statut : Fondation de coopération scientifique (FCS) (statuts publiés au JO du 10 juillet 2010)

Président : Claude Cohen-Tannoudji

Gouvernance :

- un conseil d'administration composé de 16 membres : deux représentants de chaque membre fondateur, deux représentants des enseignants-chercheurs et chercheurs, deux personnalités qualifiées désignées par les fondateurs, deux représentants de la Ville de Paris et de la Région Île- de-France.

- un comité de pilotage composé des chefs des établissements fondateurs et présidé par le président du CA, chargé de concevoir la stratégie de la fondation et de préparer les délibérations soumises au CA.

- un conseil d'orientation scientifique, pédagogique et de valorisation composé de 15 personnalités scientifiques, françaises ou étrangères, choisies pour leur compétence internationalement reconnue dans le domaine des sciences, des lettres et de la valorisation de la recherche. Il comprend aussi des représentants des partenaires de PSL, notamment les organismes de recherche. Sa mission est d’apporter au CA une réflexion prospective à moyen et long terme sur les grandes orientations en matière de recherche et de formation et des propositions de nouvelles actions communes.

Ressources financières : la dotation initiale apportée par les membres fondateurs de PSL s'élève à 400 000 € dont 10% sont non consomptibles. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche attribue une subvention de deux millions d'euros « à titre de fonds d'amorçage » au PRES.

7.3. Compétences et missions.

Missions : - favoriser la coordination des programmes de recherche et de formation des établissements d’enseignement supérieur et de recherche membres du PRES ; - renforcer l’animation de « Paris Sciences et Lettres - Quartier latin » en mettant à profit la proximité géographique des établissements membres, et de pérenniser ce quartier comme un « campus », lieu exceptionnel d’enseignement supérieur et de recherche ; - contribuer à offrir aux enseignants-chercheurs et aux étudiants fréquentant le campus des conditions de vie et de travail adaptées et à leur faciliter l’accès à des ressources scientifiques à la hauteur des standards internationaux et d’encourager les échanges internationaux d’étudiants, enseignants, chercheurs, post-doctorants et usagers des @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 25 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

établissements implantés sur le campus ; - accroître la visibilité internationale et l’attractivité des établissements membres ; - exercer les compétences et de mettre en œuvre les activités communes que lui confient ses membres et le lieu de la coordination de leurs politiques d’établissement afin de contribuer, par la mise en commun d’activités et de services, à renforcer l’efficacité des actions de support à la formation et à la recherche ; - PSL peut être chargée de la coordination des politiques immobilières communes aux membres de la fondation. Elle assure également la gestion des équipements ou des services mutualisés que ses membres lui confient.

12 thématiques prioritaires de recherche partagées : - micro et nano fluidique pour l'énergie, la santé et l'environnement ; - les frontières de la physique ; - de l'économie à l'écologie, les rétroactions dans les systèmes environnementaux ; - l'interface entre les sciences dures et les sciences de la vie ; - sciences et ingénierie des ondes ; - perception, cognition et apprentissage chez l'homme et la machine ; - les géosciences ; - chimie moléculaire, chimie verte et chimie du vivant ; - science et nouvelles ingénieries de la matière de notre environnement quotidien ; - la biologie et les neurosciences ; - l'Europe antique ; - les bibliothèques et la diffusion du savoir.

@[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 26 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

8. Hautes Etudes-Sorbonne-Arts et Métiers (HESAM)

8.1. Composition.

Membres fondateurs : - l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne ; - le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) ; - l'École française d'extrême orient (EFEO) ; - l'École nationale des chartes (ENC) ; - l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) ; - L’Ecole nationale supérieure d’arts et métiers (Arts et Métiers ParisTech) ; - l'École pratique des hautes études (EPHE) ; - l'École supérieure de commerce de Paris (ESCP Europe) ; - l'École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI – Les Ateliers).

Membres associés : - l'École nationale d'administration (ENA) ; - l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) ; - l'Institut national du patrimoine (INP).

Périmètre : 55 000 étudiants, dont 12 500 étudiants étrangers, 4 300 enseignants, enseignants chercheurs et chercheurs, 4 200 personnels, 6500 doctorants, 139 unités de recherche, 28 écoles doctorales

8.2. Statuts et gouvernance.

Statut : Etablissement Public de Coopération Scientifique créé par décret n° 2010-1751 du 31 décembre 2010.

Gouvernance : conseil d'administration, assisté d'un conseil académique qui apporte au conseil d'administration une réflexion prospective à moyen et long terme sur les orientations du pôle en matière de formation et de recherche.

Président : Jean-Claude Colliard ; Délégué général : Hugues Brunet.

Ressources financières : Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche attribue une dotation de deux millions d'euros « à titre de fonds d'amorçage » au PRES.

8.3. Compétences et missions.

Missions : - l'élaboration et la mise en œuvre du plan stratégique du pôle de recherche et d'enseignement supérieur ; - la promotion de l'identité et de l'image du pôle par une politique de communication commune, la mise en œuvre d'un système commun d'appellations ; - l'organisation et l'animation de la concertation entre les établissements membres en ce qui concerne leurs relations contractuelles avec l'Etat, les collectivités territoriales, les organismes de recherche et les autres partenaires institutionnels ; - le renforcement de la coopération en matière de formation, spécialement doctorale et postdoctorale, la création et la mise en œuvre de formations nouvelles, notamment en double cursus, le renforcement de la formation tout au long de la vie ; - le renforcement de la coopération en matière de recherche, le soutien aux nouvelles thématiques interdisciplinaires et la mise en œuvre d'une politique de signature commune de publications scientifiques ;

@[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 27 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

- la mise en place et la conduite d'une politique de valorisation de la recherche, notamment dans le domaine des sciences humaines et sociales ; - la promotion européenne et internationale du pôle et de ses activités de formation et de recherche, le soutien au montage des projets coopératifs et à la mobilité internationale des étudiants, enseignants-chercheurs, enseignants et chercheurs ; - le soutien à la vie et aux initiatives étudiantes, le soutien aux étudiants en situation de handicap ; - l'action en faveur de l'égalité des chances et le suivi de l'insertion professionnelle des étudiants ; - la coopération entre les services de documentation ; - la mutualisation de services et d'activités, la coopération entre les établissements en matière de fonctions support, de formation permanente des personnels, d'action et d'entraide sociale, de médecine de prévention, d'action culturelle et de loisirs ; - plus généralement, la mise en œuvre de projets communs à tout ou partie des membres, dans les domaines entrant dans leurs missions.

4 grands secteurs scientifiques : - les sciences pour l'ingénieur ; - les sciences de la gouvernance publique et privée ; - les sciences humaines et sociales ; - design et patrimoine.

@[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 28 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

PROJET DE DELIBERATION

DU CONVENTION CADRE DE PARTENARIAT ENTRE LA REGION ILE-DE-FRANCE ET LES PÔLES DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

LE CONSEIL REGIONAL D’ILE-DE-FRANCE

VU Le Code général des collectivités territoriales VU Le Code de la Recherche VU Le Code de l’Education VU La délibération du Conseil régional n° CR 72-10 du 18 novembre 2010 relative à la politique régionale en faveur de l’enseignement supérieur et de la recherche (délibération cadre 2011-2016) VU La délibération n° CR 33-10 du 17 juin 2010 : Règlement budgétaire et financier VU Le rapport <%numCX%>CR 19-11 présenté par monsieur le président du conseil régional d’Ile-de- France VU L’avis de la commission de l’enseignement supérieur et de la recherche VU L’avis de la commission du développement économique, de l’emploi, des NTIC, du tourisme, de l’innovation, de l’économie sociale et solidaire VU L’avis de la commission de l’action sociale, des formations sanitaires et sociales, de la santé et du handicap VU L’avis de la commission du logement, de l’habitat, du renouvellement urbain et de l’action foncière VU L’avis de la commission de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’alternance VU L’avis de la commission des finances, de la contractualisation et de l’administration générale

APRES EN AVOIR DELIBERE

Article 1 :

Approuve la convention cadre de partenariat entre la Région Île-de-France et les pôles de recherche et d’enseignement supérieur franciliens jointe en annexe à la présente délibération et autorise le Président du Conseil régional d’Île-de-France à la signer.

Article 2 :

Délègue à la Commission permanente la compétence pour autoriser le Président du Conseil régional d’Île-de-France à signer les avenants à la convention cadre de partenariat.

Article 3 :

Délègue à la Commission permanente la compétence pour approuver les conventions de partenariat conclues entre la Région Île-de-France et chacun des pôles de recherche et d’enseignement supérieur franciliens.

Article 4 : @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 29 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

Délègue à la Commission permanente la compétence pour approuver les conventions de partenariat conclues entre la Région Île-de-France et chacune des universités non membres d’un pôle de recherche et d’enseignement supérieur francilien.

JEAN-PAUL HUCHON

@[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 30 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

ANNEXE A LA DELIBERATION

@[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 31 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

CONVENTION CADRE DE PARTENARIAT

CONCLUE ENTRE :

La Région Île-de-France, Sise 33 rue Barbet de Jouy, 75007 Paris Représentée par le Président du Conseil régional

D’une part,

Et

Le Pôle de recherche et d’enseignement supérieur Cergy University Sis 33, boulevard du Port, 95011 Cergy-Pontoise Représenté par sa Présidente

Et

Le Pôle de recherche et d’enseignement supérieur Hautes Etudes – Sorbonne – Arts et Métiers (HESAM) Sis 292, rue Saint-Martin, 75003 Paris Représenté par son Président

Et

Le Pôle de recherche et d’enseignement supérieur Institut des Sciences et Technologies de Paris - Paristech Sis 12, rue Edouard Manet, 75013 Paris Représenté par son Président

Et

Le Pôle de recherche et d’enseignement supérieur Paris Sciences et Lettres – Quartier Latin Sis à l’Observatoire de Paris, 61 Avenue de l’Observatoire, 75014 Paris. Représentée par son Président

Et

Le Pôle de recherche et d’enseignement supérieur Sorbonne Paris Cité Sis 26, rue de Lille, 75007 Paris Représenté par son Président

Et

Le Pôle de recherche et d’enseignement supérieur Sorbonne Universités Sis 1, rue Victor Cousin, 75005 Paris Représenté par son Président

Et

Le Pôle de recherche et d’enseignement supérieur Université Paris Est Sis Cité Descartes, Champs-sur-Marne, 77454 Marne-la-Vallée. Représenté par son Président

Et @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 32 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

Le Pôle de recherche et d’enseignement supérieur Universud Paris Sis aux Algorithmes, bâtiment Euripide, 91190 Saint-Aubin Représenté par son Président

D’autre part,

PREAMBULE.

Le paysage francilien de l’enseignement supérieur et de la recherche, fort de ses 600 000 étudiants, de ses 17 universités, de ses nombreuses écoles, de ses 80 000 chercheurs et enseignants-chercheurs, se caractérise par un tissu universitaire et scientifique d’une exceptionnelle richesse. Avec plus de 40% des dépenses intérieures de R&D en France, l’Île-de- France constitue la première concentration universitaire et scientifique d’Europe.

Cette richesse s’accompagne d’une très grande complexité. L’Ile-de-France a en effet hérité de l'histoire une carte universitaire éclatée sur un plan institutionnel et géographique, et elle se caractérise par une très forte diversité et une multiplicité d’acteurs présents sur son territoire.

Cette situation rend difficile une coordination pourtant nécessaire entre ces acteurs, ce dont conviennent tant les établissements académiques, qui s’y emploient, que le Conseil régional, qui se propose d’apporter sa contribution à cet objectif, conformément à la délibération cadre qu’il a adoptée le 19 novembre 2010.

L’essor des Pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) tels que souhaités dès 2004 par les Etats généraux pour la recherche est à cet égard une chance à saisir.

Pour l’institution régionale,

Bien qu’il ne s’agisse pas de compétences de plein exercice, l’enseignement supérieur et la recherche sont des priorités fortes, qui se sont traduites entre 2004 et 2010, par un investissement à hauteur de 1,323 milliard d’euros, avec une croissance forte et régulière des crédits engagés tout au long du mandat.

Cette montée en puissance du rôle de la Région va de pair avec la reconnaissance de son niveau comme un échelon territorial pertinent pour définir certains enjeux stratégiques de l’enseignement supérieur et de la recherche. Dans le cadre du Contrat de Projets Etat - Région (CPER) 2007- 2013, les priorités de la Région concernant ce domaine se sont traduites par un engagement financier représentant 689,4 millions d’euros d’investissements, pour un engagement financier total de 1414,8 millions d'euros, ce qui représente la deuxième enveloppe budgétaire du CPER après les transports. En 2010, l'effort budgétaire de la Région en faveur de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation a représenté près de 5,2% du budget régional.

La Région poursuivra ses efforts dans ce sens. Son Président, lors des « Assises de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation » organisées les 5, 6 et 7 juillet 2010, a annoncé un plan d’investissement de 900 millions d’euros sur 10 ans (2010 – 2020) et la poursuite du soutien en fonctionnement des besoins des étudiants et des personnels de la recherche et de l’enseignement supérieur.

La nouvelle délibération cadre de la politique régionale en faveur de l’enseignement supérieur et de la recherche, adoptée en séance plénière du conseil régional des 18 et 19 novembre 2010, constitue la feuille de route pour la Région pour la période 2011-2016 autour de quatre priorités :

- Améliorer les conditions de vie et d’études des jeunes s’engageant dans des études supérieures ; - Soutenir l’emploi scientifique ;

@[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 33 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

- Renforcer la recherche francilienne par la mise en réseau des acteurs ; - Développer le dialogue Sciences – Société.

La Région estime en effet que le dynamisme et la force de l’enseignement supérieur et de la recherche franciliens ne sont pas à rechercher dans une mise en concurrence systématique des établissements, mais bien dans une meilleure mise en réseau des acteurs franciliens autour de projets coopératifs. Elle considère que c'est bien à l'échelle de la Région qu'il faut raisonner si l'on a l'ambition de renforcer la recherche et l'enseignement supérieur.

C’est en ce sens que la Région souhaite construire un partenariat avec les huit PRES franciliens et en faire des interlocuteurs privilégiés dans la mise en œuvre de sa politique en matière d’enseignement supérieur et de recherche.

Pour les PRES franciliens,

Les établissements franciliens d’enseignement supérieur et de recherche assument leurs responsabilités vis-à-vis de leur territoire. Ils sont des atouts majeurs de l’attractivité régionale à l’échelle internationale. A l’ère de la connaissance et de l’innovation, ils contribuent au développement social et économique, directement par les applications de la recherche, mais surtout à plus long terme, grâce à l’écosystème créatif dont ils sont les moteurs. Leur rôle dans la hausse majeure du niveau d’instruction est crucial. En proposant des formations de qualité et diversifiées, à une part croissante de la jeunesse francilienne, ils concourent au dynamisme social, économique et culturel à venir.

Les universités, écoles et grands établissements ont en outre un impact structurant sur le territoire, à examiner du point de vue du logement, des transports, du commerce, de l’action culturelle, des ressorts civiques et solidaires. L’exceptionnelle concentration scientifique parisienne est assurément un atout majeur stimulant toute la région, à condition de trouver les voies et moyens pour favoriser réellement la mobilité de tous. D’autres territoires régionaux proposent des regroupements au rayonnement international incontestable et assumant un rôle structurant au niveau régional, tels Plaine commune, Cergy, Nanterre, Versailles et Saint-Quentin, Saclay et Orsay, Evry, Créteil, Marne-la-Vallée.

La création des Pôles de recherche et d’enseignement supérieur en Île-de-France offre à cet égard l’occasion de concevoir et de mettre en œuvre une véritable stratégie concertée d’aménagement, suivant une démarche en réseau, à l’échelle régionale qui s’avère appropriée. Cette concertation exige un souci démocratique constant, au sein même de la communauté académique dont le fonctionnement collégial est un trait essentiel, qu’en lien avec l’ensemble des acteurs civiques, avec lesquels les échanges doivent s’intensifier.

ARTICLE 1 - Objet de la convention.

Par la présente convention cadre de partenariat, les parties entendent : - Affirmer une vision partagée de l’avenir du système francilien d’enseignement supérieur et de recherche et du rôle des PRES ; - Définir des axes prioritaires d’intervention partagés ; - Œuvrer de manière coordonnée pour atteindre ces objectifs.

ARTICLE 2 - Une vision commune de l’avenir du système francilien d’enseignement supérieur et de recherche.

Les parties considèrent que le dynamisme et la force de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la valorisation, qu’elle soit culturelle, sociale, écologique ou économique nécessitent une coordination et une coopération de tous les acteurs franciliens, dont la dispersion est préjudiciable. Elles promeuvent l’ambition d’un développement harmonieux du territoire. Elles entendent œuvrer @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 34 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11 collectivement pour faire de l’Île-de-France une région ouverte au monde et attractive, en déployant tous les dispositifs favorisant la mobilité, qu’ils soient interrégionaux et internationaux.

Elles entendent participer à mettre le savoir, son élaboration, sa transmission, son partage, au cœur de la cité et à favoriser l’accroissement des connaissances et du savoir. Elles considèrent qu’il n’y a pas de véritable égalité entre les citoyens, pas de progrès social, ni de développement durable, sans émancipation des individus, sans ouverture de l’enseignement supérieur au plus grand nombre, sans participation active et raisonnée des citoyens.

Pour elles, l'ambition d'un savoir et des connaissances plus largement partagées, d'une véritable démocratisation de l'enseignement supérieur et d'un accroissement du niveau de qualification et de formation de la population de l'Île-de-France est un enjeu majeur. Elle nécessite la mise en place des conditions permettant aux établissements d'enseignement supérieur de proposer une offre de formation lisible et équilibrée sur tout le territoire francilien. Il leur paraît nécessaire d'élever le niveau de qualification générale pour répondre aux enjeux du développement économique et social et aux besoins des entreprises, qui réclament des compétences de plus en plus élevées. Cela nécessite d'aider les acteurs de l'enseignement supérieur à la réussite et à l'insertion professionnelle des jeunes.

La Région et les PRES estiment indispensable une meilleure articulation entre les différents cycles de formations et tiennent à améliorer la liaison entre le secondaire et le supérieur en portant une attention particulière à la première année de licence, et à actualiser de façon cohérente le parcours entre licence, master et doctorat. Ils prêtent attention aux formations par alternance dans l’enseignement supérieur. Ils encouragent la diversification de l’enseignement supérieur lorsqu’elle s’accompagne de passerelles et de possibilités de réorientation. Ils prévoient d’agir ensemble pour développer la formation tout au long de la vie, qu’elle soit diplômante ou non.

Les parties sont très attachées à promouvoir la formation à et par la recherche, notamment en ce qu’elle permet aux étudiants d’affronter le doute et stimuler leur imagination.

Elles considèrent qu'un effort majeur doit être réalisé en faveur de la recherche, qu’elle soit fondamentale ou plus en aval. De même, elles souhaitent favoriser le transfert de connaissances scientifiques fondamentales vers les entreprises, que ce transfert passe par les structures d'échanges ou par l'emploi de jeunes docteurs.

ARTICLE 3 : Une vision convergente du rôle des PRES

La Région et les PRES partagent la conviction que le regroupement d’établissements favorise la coopération et la coordination entre les différents acteurs locaux de l’enseignement supérieur et de la recherche (universités, écoles de l’enseignement supérieur et organismes de recherche) ainsi que la mutualisation des services et des équipements qu’elles appellent de leurs vœux. Toutefois le paysage francilien présente ici plusieurs particularités que les parties entendent faire évoluer.

Premièrement, l’Ile-de-France compte actuellement huit regroupements d’établissements établis sous forme de PRES (alors que dans la plupart des autres régions il n’y a qu’un seul PRES régional) ou ayant vocation à s’institutionnaliser ainsi. Parmi les PRES franciliens, seuls deux d’entre eux associent des établissements intra et extra muros de Paris, tandis que trois universités franciliennes restent en dehors de toute alliance et que deux PRES ne comprennent aucune université parmi leurs membres. Ce processus est encore inabouti.

Deuxièmement, les parties conviennent qu’il importe d’éviter que les PRES se surajoutent à un agencement institutionnel déjà complexe, sans définition pertinente de leur rôle. L’articulation de leur mission avec les universités et les autres établissements d’enseignement supérieur et de recherche mérite la meilleure attention. La coopération et la mutualisation représentent assurément des objectifs séduisants, à la portée des acteurs s’ils veillent à la bonne coordination des dispositifs. Dans le même esprit, la coordination des politiques induit l’intérêt d’une @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 35 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11 participation des collectivités territoriales et en particulier de la Région dans leurs structures de gouvernance. Enfin, ils doivent assurer aux personnels et aux étudiants des établissements qu'ils regroupent une représentation ou association forte et équilibrée, respectant le principe de collégialité.

En conjuguant identité académique, lisibilité géographique et équité sociale, les PRES ont vocation à contribuer au développement régional :

- par la dynamique de projets coopératifs qu’ils favorisent ; - par leurs efforts en faveur d’une plus grande lisibilité et diversité de l’offre de formation, notamment doctorale, par le développement de passerelles entre filières et grâce au rapprochement entre écoles et université, lequel est au cœur du projet des PRES ; - par la visibilité renforcée à l’international qu’ils procurent.

Pour accompagner ces évolutions, la Région, qui a accompagné depuis 2004 les dynamiques de regroupement autour de projets mutualisés, pose désormais le soutien aux PRES comme l’un de ses principes d’intervention pour la période 2011 – 2016. Par-là même, la Région Île-de-France s’engage à :

- positionner les PRES comme des interlocuteurs privilégiés de sa politique en faveur de l’enseignement supérieur et de la recherche ; - renforcer leur rôle dans la mise en œuvre de ses politiques et dispositifs ; - accompagner, sur le plan financier, les projets mutualisés portés par les PRES qui entrent dans le cadre de ses priorités d’intervention.

ARTICLE 4 : Les priorités d’intervention partagées.

Neuf chantiers prioritaires partagés entre la Région et les PRES, constituant autant de leviers d’action pour le développement universitaire et scientifique du territoire, sont identifiés :

- l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants ; - la politique immobilière (notamment les bibliothèques, logements de chercheurs, lieux de vie étudiante...qui importent aux PRES et sont les priorités de la Région) ; - la démocratisation de l’enseignement supérieur ; - l’insertion professionnelle des étudiants et des jeunes chercheurs ; - la valorisation des activités de la recherche et l’innovation ; - le développement du dialogue sciences – société et la diffusion de la culture scientifique ; - l’ouverture internationale : la politique de coopération et de promotion internationales des activités de recherche et de formation, y compris la mobilité internationale des étudiants, doctorants et chercheurs ; - la mise en œuvre d’équipements mutualisés notamment dans le domaine du numérique ; - la formation tout au long de la vie et les formations en apprentissage.

ARTICLE 5 : Les modalités de mise en œuvre de la présente convention.

A côté de la validation de ce document par les instances de décision de chaque PRES, les établissements d’enseignement supérieur et de recherche membres des regroupements, et en particulier les universités, sont invités à présenter à leurs propres instances le texte de la convention cadre.

5.1. La conclusion de conventions de partenariat bilatérales Région Île-de-France – PRES

Les priorités d’intervention partagées définies dans la présente convention ont vocation à être déclinées en actions et projets dans le cadre de conventions bilatérales signées entre la Région Île-de-France et chaque PRES pour une durée de cinq ans. @[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 36 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

Chaque convention bilatérale portera ainsi un programme pluriannuel d’actions financé pour partie par la Région, comprenant, le cas échéant un programme de soutien à l’immobilier, déclinaison au niveau de chaque PRES du plan d’investissement immobilier régional de 900 M€ sur la période 2010-2020.

Une attention particulière sera portée aux projets mutualisés entre plusieurs - voire tous les - PRES, et dont l’impact serait sensible à l’échelle régionale.

5.2. L’accès privilégié des PRES aux financements régionaux de droit commun.

Les conventions bilatérales ne constitueront pas le cadre unique des relations entre les deux parties : les PRES pourront notamment candidater aux différents appels à projets lancés par la Région Île-de-France.

De surcroît, si le règlement d’intervention du dispositif le prévoit, les projets mutualisés inter- établissements portés par un PRES pourront bénéficier d’une bonification du soutien régional.

5.3. La constitution de groupes de travail.

Deux groupes de travail sont mis en place sur les thématiques suivantes :

- Les enjeux de gouvernance : ce groupe de travail a vocation à faire des propositions concernant :

. l’application du principe de collégialité dans les instances de décision des PRES ;

. la représentation de la Région au sein des PRES.

- La poursuite du processus de regroupements des établissements franciliens : certains établissements restent à ce jour en dehors de cette dynamique, ce qui risque de les pénaliser et d’affaiblir le potentiel régional global. C’est pourquoi ce groupe de travail a vocation à devenir l’instance privilégiée du dialogue inter-regroupements et établissements pour prolonger la recomposition de la carte francilienne de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Un bilan d’étape sera réalisé un an après la signature du présent document. Sur la base de ce bilan à un an, un avenant à la convention cadre de partenariat pourra être signé entre les parties sur ces deux thématiques, destiné notamment à mettre en œuvre les propositions formulées par les groupes de travail.

5.4. La constitution d’un comité de suivi de la présente convention.

Un comité de suivi de la présente convention, instance de dialogue entre la Région Île-de-France et les PRES franciliens, composé à parité de représentants des PRES et de représentants de la Région Île-de-France, se réunira au moins une fois par an, ou à la demande de l’une des parties.

Il aura notamment pour mission d’assurer un suivi et une évaluation de la mise en œuvre des actions auxquelles la présente convention sert de cadre.

Fait à Paris, le

Le Président du Conseil régional d’Île-de-France Jean-Paul HUCHON

La Présidente du PRES Cergy University Françoise MOULIN-CIVIL

@[email protected] 24/03/11 10:03:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 37 RAPPORT N° <%numCX%>CR 19-11

Le Président du PRES HESAM Jean-Claude COLLIARD

Le Président du PRES Paristech Cyrille VAN EFFENTERRE

Le Président du PRES Paris Sciences et Lettres – Quartier Latin Claude COHEN-TANNOUDJI

Le Président du PRES Sorbonne Universités Louis VOGEL

Le Président du PRES Sorbonne Paris Cité Jean-François GIRARD

Le Président du PRES Université Paris Est Bernard SAINT-GIRONS

Le Président du PRES Universud Paris Xavier CHAPUISAT

@[email protected] 24/03/11 10:03:00