Trouy Le 17/07/2019 E19000083/45

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Sommaire

1 Généralités ...... 3 1.1 Préambule : Contexte de l’enquête publique complémentaire...... 3 1.2 Engagement de l’enquête complémentaire : ...... 5 1.3 Cadre juridique : ...... 5 1.4 Nature et caractéristiques du projet ...... 6 1.5 Composition du dossier ...... 6 1.5.1 Documents de BORALEX ENERGIE VERTE SAS: ...... 6 1.5.2 Composition du dossier des documents administratifs ...... 16 2 Organisation et déroulement de l’enquête ...... 17 2.1 Désignation du commissaire enquêteur ...... 17 2.2 Modalités de l’enquête ...... 18 2.2.1 Préparation et organisation de l’enquête ...... 18 2.2.2 Période ...... 18 2.2.3 Permanences ...... 19 2.2.4 Registre ...... 19 2.2.5 Contacts préalables et visites ...... 19 2.2.6 Initiatives prises par le commissaire enquêteur ...... 20 2.3 Information préalable...... 22 2.4 Information effective du public ...... 22 2.4.1 Affichage ...... 22 2.4.2 Autres actions d’information du public ...... 23 2.4.3 Publicité ...... 23 2.5 Incidents survenus au cours de l’enquête ...... 24 2.6 Climat de l’enquête ...... 24 2.7 Clôture de l’enquête, délais et modalités de transfert du dossier et registre ...... 24 2.7.1 Clôture de l’enquête : ...... 24 2.7.2 Demande de délais de rédaction supplémentaire ...... 24 2.7.3 . Modalités de transfert du dossier et des registres ...... 24 2.7.4 Relations avec le maître de l’ouvrage ...... 25

Enquête Publique complémentaire sur la demande d’autorisation présentée par la société BORALEX ENERGIE VERTE SAS pour l’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT SATURNIN (CHER).

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2.8 Relation comptable des observations ...... 25 2.9 Expression des avis des collectivités territoriales : ...... 25 3 ANALYSE DES OBSERVATIONS du PUBLIC ...... 26 3.1 – RESUME DES OBSERVATIONS DEFAVORABLES : ...... 27 3.2 EXAMEN PAR THEME DES DECLARATIONS DEFAVORABLES : ...... 61 3.2.1 Observations défavorables au projet sur la gouvernance : ...... 61 3.2.2 Rentabilité énergétique du projet ? ...... 64 3.2.3 Impact sanitaire du projet : santé, bruit, infrasons, luminosité… ...... 65 3.2.4 Impact paysager, patrimonial, consommation d’espace… ...... 65 3.2.5 Impact de biodiversité : faune, flore, habitats… ...... 67 3.2.6 Risques possibles pour les sols, l’air, l’eau… ...... 68 3.2.7 Incidences économiques : emplois, tourisme, marché immobilier ...... 70 3.3 – RESUME DES DECLARATIONS FAVORABLES AU PROJET : ...... 71 3.4 EXAMEN DES OBSERVATIONS FAVORABLES : ...... 73 3.5 LES PROPOSITIONS FORMULEES : ...... 73 4 CONSTAT GLOBAL : ...... 74

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1 GENERALITES 1.1 Préambule : Contexte de l’enquête publique complémentaire. RAPPEL : Cette enquête publique complémentaire, prescrite par un arrêté de la préfète du Cher n° 2019-0658 du 17 Mai 2019, s’inscrit dans le prolongement d’une enquête publique qui s’est déroulée du 10 Septembre au 11 Octobre 2013 dans les mairies de PREVERANGES et SAINT SATURNIN dans le Sud-Ouest du département du CHER. Cette enquête faisait suite à une Demande d’Autorisation d’Exploiter (DAE) présentée par la société ENEL GREEN POWER France SAS (EGPF) dont le siège était sis 20, rue de la Villette- Immeuble Le Bonnel 8ème Etage 69003 LYON ; elle avait été ouverte conformément aux prescriptions d’un arrêté du préfet du Cher N° 2013-DDCSPP-163 du 06 Août 2013. Le projet consistait en l’installation d’un parc éolien composé de trois machines et un poste de livraison sur le territoire de la commune de PREVERANGES ainsi que deux autres machines sur celui de la commune voisine de SAINT-SATURNIN A l’issue de l’enquête un rapport et des conclusions motivées avec avis ont été rédigés et clôturés le 22 Novembre 2013, puis remis ou envoyés respectivement à la préfecture du Cher et au tribunal administratif d’ORLEANS. Le 31 Juillet 2014, le Préfet de la Région Centre a pris un arrêté autorisant la société ENEL GREEN POWER France à exploiter ces installations de production d’électricité. Cependant l’association Boischaut Marche environnement et d’autres personnes ont formé une requête le 31 Janvier 2015 ainsi que des mémoires complémentaires pour demander, notamment, au tribunal administratif d’ORLEANS d’annuler l’arrêté d’autorisation d’exploiter du 31 Juillet 2014 et de condamner pécuniairement l’Etat et la société ENEL GREEN POWER France par application des dispositions de l’article L 761-1 du code de justice administrative. Le préfet de la région Centre-Val-de-Loire a déposé trois mémoires en défense, le premier le 8 Avril 2015, dans lesquels il a soutenu que les moyens de la requête n’étaient pas fondés ; La société Boralex Energie Verte qui a précisé n’être que la nouvelle dénomination de la société ENEL GREEN POWER France, a déposé, de son côté, trois mémoires en défense, le premier le 1er Avril 2015 ; elle a conclu, elle aussi au rejet de la requête et à une condamnation solidaire des requérants sur le fondement de l’article L 761-1 du code de justice administrative. En lecture publique du 2 Novembre 2016, le tribunal administratif d’ORLEANS, sous le dossier n°1500442, a annulé dans son article 1er l’arrêté du 31 juillet 2014 par lequel le préfet de la région Centre avait autorisé la société ENEL GREEN POWER France à exploiter cinq éoliennes et un poste de livraison sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT-SATURNIN.

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La société Boralex Energie Verte a déposé une requête le 23 Novembre 2016, suivie de plusieurs mémoires, auprès de la Cour Administrative d’Appel de NANTES enregistrés sous le N° 16NT03770, dans laquelle elle a demandé, notamment, à titre principal l’annulation du jugement du tribunal administratif d’ORLEANS. Le ministre chargé de l’environnement est intervenu, par une requête enregistrée sous le N°17NT000011, ainsi que des mémoires, en soutien de la requête de la société Boralex Energie Verte en se référant au mémoire présenté devant la cour administrative dans le cadre de son propre recours d’appel. La Cour administrative d’appel a procédé à la jonction des requêtes d’appel dirigées vers le même jugement du tribunal administratif d’ORLEANS. En lecture d’audience publique du 26 Décembre 2018, la Cour Administrative d’Appel a indiqué : - à l’article 31: «l’illégalité relevée au point 28 (irrégularité de l’avis émis le 14 août 2013 par le préfet de la région Centre en qualité d’autorité environnementale) peut être régularisée par la consultation, s’agissant du projet présenté par la société Boralex, d’une autorité environnementale présentant les garanties d’impartialité requise. Pour que cette régularisation puisse être effectuée, ce nouvel avis devra être rendu dans les conditions définies aux articles R.122-6 à R122-8 et R122-24 du code de l’environnement, applicables à la date de l’émission de cet avis ou de la constatation de l’expiration du délai requis pour qu’il soit rendu, par la mission régionale de l’autorité environnementale (MRAE) du Conseil Général de l’Environnement et du développement durable compétente pour la région Centre-Val de Loire » ; - à l’article 34 : « Dans l’hypothèse où le nouvel avis émis par la MRAE différerait substantiellement de celui qui avait été émis le 14 août 2013, une enquête publique complémentaire devra être organisée à titre de régularisation, selon les modalités prévues par les articles L.123-14 et R.123-23 du code de l’environnement, dans le cadre de laquelle seront soumis au public, outre l’avis recueilli à titre de régularisation, tout autre élément de nature à régulariser d’éventuels vices révélés par le nouvel avis, notamment une insuffisance de l’étude d’impact. Au vu des résultats de cette nouvelle enquête organisée comme indiqué précédemment le préfet de la région Centre-Val de Loire, pourra décider de procéder à l’édiction d’un arrêté modificatif régularisant le vice entachant la procédure initiale d’enquête publique ». La Cour Administrative d’Appel de Nantes a décidé dans son article 1er de sursoir à statuer jusqu’à ce que le préfet de la région Centre-Val de Loire ait procédé à la transmission d’un arrêté de régularisation édicté après le respect des modalités définies au point 34 du présent arrêt ou, à défaut jusqu’à l’expiration d’un délai de dix mois lorsque l’organisation d’une nouvelle enquête publique sera nécessaire comme indiqué au point 34.

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1.2 Engagement de l’enquête complémentaire : Dans ces conditions, la société par action simplifiée (SAS à associé unique) BORALEX ENERGIE VERTE dont le siège social est situé 21, Avenue Georges Pompidou – Le Danica- Bâtiment B- 4ème étage 69486 LYON Cedex 3 et dont le président est Monsieur Patrick LEMAIRE a déposé le 11 janvier 2019, un dossier de “Porter à connaissance“ aux fins de régularisation de l’autorisation d’exploiter des installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent sur les communes de Préveranges et Saint Saturnin, délivré par le préfet de la région Centre le 14 juillet 2014. Ce document a été transmis à la mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) Centre-Val de Loire qui a émis l’avis N° 2019-2419 le 29 mars 2019. Le 15 avril 2019, l’inspection des installations classées a proposé l’organisation d’une enquête publique complémentaire. La société BORALEX ENERGIE VERTE SAS a apporté une note en réponse à l’avis de la MRAe qui a été jointe au dossier soumis à l’enquête publique prescrite par l’arrêté préfectoral relaté ci avant. 1.3 Cadre juridique : L’article R 123-23 du code de l’environnement dispose que : L'enquête complémentaire, d'une durée de quinze jours, est ouverte dans les conditions communes fixées aux articles R. 123-9 à R. 123-12 du même code. Par ailleurs, dans un délai de quinze jours à compter de la date de clôture de l'enquête complémentaire, le commissaire enquêteur joint au rapport principal communiqué au public à l'issue de la première enquête un rapport complémentaire et des conclusions motivées au titre de l'enquête complémentaire. Les copies des rapports sont mises conjointement à la disposition du public pendant une année à la mairie de chacune des communes où s'est déroulée l'enquête et à la préfecture du département concerné. De même, l'autorité compétente pour organiser l'enquête (la préfecture du Cher) publie le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur sur le site internet où a été publié l'avis mentionné au I de l'article R. 123-11 et le tient à la disposition du public pendant un an. Dans ces conditions la présente enquête complémentaire s’est déroulée conformément aux prescriptions de l’arrêté de Madame la Préfète du Cher n°2019-0658 du 17 mai 2019 et à la décision n° E19000083/45 de Madame la Présidente du Tribunal administratif d’Orléans de désignation d’un commissaire enquêteur en vue de procéder à cette enquête publique complémentaire, en date du 29 avril 2019.

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1.4 Nature et caractéristiques du projet La nature et les caractéristiques du projet ont été relatées sur les documents soumis à l’enquête publique qui s’est déroulée du Mardi 10 septembre 2013 au Vendredi 11 octobre 2013 dans les mairies des communes de Préveranges et Saint Saturnin. Elles ont fait l’objet d’un rapport et de conclusions et avis motivés en date du 22 novembre 2013 joints. Monsieur Frédéric GOSSELIN, responsable régional développement a été désigné par la société BORALEX ENERGIE VERTE SAS pour apporter les informations relatives au projet considéré, auprès du public et autres intervenants durant l’enquête.

1.5 Composition du dossier Avant propos : Le dossier de l’enquête publique complémentaire consultable par le public dans les mairies de PREVERANGES et de SAINT SATURNIN comprend : - d’une part le dossier technique établi par EGPF pour l’enquête publique, en 2013, tels qu’ils ont été relatés sous le titre de “Composition du dossier technique“ au paraphe 1.5.1 du rapport d’enquête pages 7 et suivantes ; - des documents nouveaux fournis par BORALEX ENERGIE VERTE SAS ; - de l’ensemble des « documents administratifs » de la conduite de l’enquête. Tous les documents ont été tenus à la disposition du public dans les deux mairies de PREVERANGES et de SAINT SATURNIN en format “papier“. Les treize mairies du périmètre de 6 kilomètres défini à la rubrique 2980-1 de l’annexe 4 de l’article R 511-9 du code de l’environnement, les quatre communautés de communes des départements du Cher, de l’Allier, de la Creuse et de l’Indre dont sont parties prenantes ces communes, mentionnées à l’article 9 de l’arrêté préfectoral du 17 MAI 2019, ont été destinataires de ces documents sur une clé USB, à l’exception des documents recueillis au cours de l’enquête.

1.5.1 Documents de BORALEX ENERGIE VERTE SAS:

Il s’agit : - A- Du “Porter à connaissance aux fins de régularisation…“

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Ce cahier de 25 pages au format A3 expose en préambule le parcours contentieux qui a conduit l’actuel porteur de projet à établir le document pour l’information des services de l’Etat et de « permettre à la MRAe de tenir compte des éventuels changements significatifs des circonstances de fait qui auraient pu intervenir postérieurement au précédent avis émis par l’Autorité environnementale ». Le paragraphe I- Information générale concernant l’information projetée… … rappelle la situation géographique du projet, la chronologie de son contexte historique, sa consistance et ses caractéristiques d’implantation. Le paragraphe II- Demande de régularisation de l’autorisation d’exploiter… … expose dans le prolongement des “considérants“ 31 à 34 de l’arrêt de la Cour administrative d’appel de Nantes qu’il a procédé à un « examen rigoureux et complet des changements de fait ayant pu intervenir entre l’élaboration de l’étude d’impact environnementale en 2013 et la situation constatée en décembre 2018, en prenant soin de rechercher si ces éventuels changements pouvaient être qualifiés ou non de significatifs» ; il synthétise son analyse sous forme de tableaux et d’une présentation détaillée en annexe. Le tableau de synthèse ne note aucun changement de circonstances de fait entre 2013 et 2018 : - pour l’acoustique- Annexe 1 ; - pour les installations classées dans le périmètre de 15 kms- Annexe 3 ; - pour les effets cumulés sur le paysage en l’absence de nouveau parc ou projet dans le périmètre d’étude- Annexe 3 ; - pour le patrimoine dans le paysage : le château médiéval de Sainte-Sévère-sur- Indre a été inscrit après le recensement de 2013 ; l’analyse réalisée permet de conclure à l’absence de co-visibilité (effet non significatif) ; - pour la biodiversité : l’éolienne E3 serait distante de 1km d’une ZNIEFF de type 2 ; les périmètres de ZNIEFF n’ont pas changé ; - pour la biodiversité (milieux remarquables et espèces protégées) : le porteur de projet n’a recensé depuis 2013, dans un rayon de 10 kms autour du projet :  aucun Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope (APPB) ;  aucune réserve naturelle nationale ou régionale ;  aucun parc naturel régional ou national ;  aucune zone de convention RAMSAR ;  aucun Espace Naturel Sensible (ENS) - Annexe 5 ;  Toutes les espèces de chauves-souris étaient déjà protégées lors de la réalisation des études ; l’enjeu avait été étudié avec attention ;  Parmi les 14 espèces d’avifaune, devenues déterminante ZNIEFF depuis 2013, 12 étaient déjà protégées par un arrêté du 29/10/2009 ; elles avaient été

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correctement identifiées comme potentiellement à enjeu sur le site d’implantation  Aucun nouvel impact au niveau Habitat Flore, station évitée lors de la conception du projet. Le porteur de projet estime que le changement de considération de certaines espèces ne remet pas en cause les conclusions de l’étude d’impact. Le paragraphe III- Annexes : - L’Annexe ½ présente la carte des points de mesure acoustique ; aucune nouvelle construction destinée à l’habitation n’a été enregistrée ; les normes acoustiques n’ont pas évolué ; - L’Annexe 2/2 présente les distances des habitations aux éoliennes en 2013 et 2018; - L’annexe 2 consacrée à l’urbanisme indique qu’aucune habitation nouvelle ne remet en cause le respect de la distance minimale de 500 mètres aux lieux destinés à l’habitation ; - L’annexe 3- volet ½ présente les cartes des installations classées en 2013 et 2018 ; aucun nouveau parc ou projet ne figure dans ce périmètre ; la page suivante donne le détail de la carte de 2018 ; - L’annexe 4-volets ½, 2/3 et 3/3 est consacrée à la présentation du site médiéval de Sainte-Sévère-sur-Indre et de son jardin, inscrit le 04 février 2013 ; l’ensemble est orienté au Sud alors que le projet se trouve à environ 13 kms en direction de l’Est ; à partir des reliefs représentés sur la coupe altimétrique, le porteur de projet indique que la végétation et le bâti masquent la vue en direction du projet ; - L’annexe 5 Biodiversité :  Le volet ¼ présente les cartes des ZNIEFF qui n’ont pas changé entre 2013 et 2018 ;  Le volet 2/4 présente deux cartes a partir desquelles le pétitionnaire conclut qu’il n’y a pas de ZPS dans un rayon de 10 kms autour du projet ; la page suivante (23) détaille les différentes protections : pour les chiroptères, le changement de statut de la Noctule commune ne remet pas en cause les conclusions de l’étude d’impact ;  Le volet ¾ est consacré au détail des 14 espèces d’avifaune déjà identifiées en 2013 ;  Le volet 4/4 traite des habitats pour la flore : la station de “pulicaire commune“, dont le statut a évolué depuis 2013, a été évitée lors de la conception du projet ; au niveau de l’occupation des sols, le porteur de projet signale à partir de deux orthophotos de 2010 et 2016, la disparition de quelques arbres isolés, le léger rétrécissement des certaines haies.  - B- Les pièces complémentaires:  Le récépissé de changement d’exploitant.

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Ce document a été délivré le 09 février 2015 par la préfète du Cher sur demande du 20 janvier 2015 de la SAS BORALEX ENERGIE VERTE, “faisant connaître qu’elle a repris l’exploitation des installations terrestres de production d’électricité à partir de l’énergie mécanique du vent sur le territoire des communes de Préveranges et Saint Saturnin autorisée auparavant sous le nom de la société ENEL GREEN POWER France.“

 Trois arrêtés transférant un permis de construire. Ces trois documents ont été établis par le préfet de la région Centre-Val de Loire à la demande, formulée le 03 avril 2015, de la Société BORALEX Opérations et Développement ; ils transfèrent les permis de construire délivrés à la SAS ENEL GREEN POWER France pour : 1. Sur le territoire de la commune de Préveranges, la construction des éoliennes EO3, EO4, EO5, avec désignation des parcelles concernées ; 2. Sur le territoire de la commune de Préveranges, l’édification d’un poste de livraison lié à l’implantation de cinq éoliennes sur la parcelle AD 83 ; 3. Sur le territoire de la commune de Saint Saturnin, la construction de deux éoliennes EO1 et EO2, avec désignation des parcelles D433 et D678 ; Ces trois pièces ont été établies le 05 juin 2015.

 Un erratum. Ce document constitue un complément à la réponse de la MRAe, formulée en mai 2019 ; il ajoute un texte à la page 23 du résumé non technique du dossier de demande d’autorisation d’exploiter de juin 2013, sous le paragraphe : « Effets sur l’avifaune » dont le titre est : « Effets sur les chiroptères ». Il indique qu’il n’y aura pas d’effets sur ces animaux lors de la construction des machines car ils fréquentent peu les parcelles concernées ; de même, en phase d’exploitation, aucun axe migratoire de chauves-souris n’a été observé sur le site du projet. Enfin la distance du projet avec les 3 parcs de SaintMarien, Mesples-Viplaix et Quinssaines (respectivement à 7.5 km, 10.5 km et 22 km) et le projet sont très supérieurs au rayon d’action de la Pipistrelle commune, la plus sensible à la mortalité ; l’activité des autres espèces est très faible sur le site d’étude. Il en est déduit qu’aucun effet cumulé n’est à prévoir. - C- L’avis de la MRAe et la réponse de Boralex :

 Avis de la MRAe (Recueil de 11 pages au format A4) : Enquête Publique complémentaire sur la demande d’autorisation présentée par la société BORALEX ENERGIE VERTE SAS pour l’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT SATURNIN (CHER).

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1. Préambule. Les rappels de la MRAe exposés dans son préambule ont été mis en œuvre : le porteur de projet doit apporter une réponse écrite à l’autorité environnementale laquelle doit être mise à la disposition du public par voie électronique au plus tard au moment de l’ouverture de l’enquête publique ; la recommandation de la joindre au dossier d’enquête a été suivie. 2. Contexte et présentation du projet. « L’autorité environnementale recommande de compléter le dossier par une présentation de la société BORALEX qui a acquis la société ENEL GREEN POWER, porteur initial du projet. » 3. Principaux enjeux identifiés. Les enjeux environnementaux les plus forts s’articulent autour : - du paysage et du patrimoine ; - de la biodiversité ; - du bruit. 4. Qualité de l’étude d’impact. La MRAe évoque successivement : - La qualité de la description du projet, ses caractéristiques, le raccordement électrique ; - La description de l’état initial pour ce qui concerne le paysage et le patrimoine, la biodiversité et le bruit ; - La description des effets principaux que le projet est susceptible d’avoir sur l’environnement et des mesures envisagées pour éviter, réduire ou compenser les effets négatifs importants : A- Pour le paysage et le patrimoine, le volet paysager note à juste titre la visibilité fréquente d’une ou plusieurs éoliennes, en tout ou partie depuis les habitations riveraines ; les effets de saturation visuelle, domination et d’écrasement sur les habitations sont correctement étudiés et les limites clairement explicitées. « Ces études montrent que le contexte bocager tend à réduire la prégnance des éoliennes dans le paysage et à limiter l’importance des effets visuels associés ». Au plan patrimonial, la modélisation complétée par les photomontages et coupes de bonne qualité permet de conclure, de manière adaptée à un impact faible notamment depuis la tour de Toulx-Sainte-Croix (23) et la Chapelle Sainte-Agathe à Saint-Désiré (03) du fait de la distance d’éloignement (12 à 14 km).

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B- Pour la biodiversité, l’étude d’impact note que l’incidence principale pendant l’exploitation du parc est liée au risque de mortalité des oiseaux et chiroptères. Concernant les engagements du pétitionnaire sur le suivi de la mortalité par recherche des cadavres, de mise en place d’un suivi précis des chiroptères et d’un système d’asservissement pendant les périodes de leur forte activité si une mortalité importante est constatée, « L’autorité environnementale recommande de prendre en compte la version du protocole de suivi environnemental révisée en 2018 ainsi que d’étudier avec attention la possibilité de mettre en œuvre un plan de fonctionnement des machines asservi à l’activité des chiroptères dès la mise en service du parc, et non pas seulement suite aux résultats du suivi de mortalité des chiroptères». Aucun effet significatif n’est attendu sur les chiroptères d’intérêt européen du site « Haute Vallée de l’Arnon et affluents». C- Pour le bruit, une campagne de mesures acoustiques sera nécessaire, dès la réception du parc, pour valider et adapter l’exploitation de l’installation aux exigences règlementaires.

5- Qualité de l’étude d’impact. A- Concernant l’étude comparative des variantes d’implantation. « L’autorité environnementale recommande de compléter l’analyse comparative des trois variantes et du choix de la variante retenue dans le cadre de l’implantation du projet. » B- Concernant l’articulation du projet avec les plans et programmes concernés Le dossier présente de manière satisfaisante la compatibilité du projet en matière d’urbanisme (RNU) pour les deux communes ; de raccordement des réseaux des énergies renouvelables (S3REnR) ; de climat, air et de l’énergie (SRCAE) ; de schéma éolien (SRE- zone favorable n° 15) de la région Centre-Val de Loire. Toutefois le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) en place en 2013 a été remplacé, « l’Autorité environnementale recommande de mettre à jour l’étude de compatibilité du projet avec les dispositions du SDAGE 2016-2021. » C- Pour la phase chantier, le dossier prévoit des mesures d’évitement, de réduction et d’accompagnement dont le démarrage en dehors de la période de reproduction de l’avifaune et un “busage“ du ruisseau franchi par le chemin d’accès à l’éolienne EO5. D- Concernant la contribution à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et aux économies d’énergie, le projet de production d’énergie d’origine renouvelable Enquête Publique complémentaire sur la demande d’autorisation présentée par la société BORALEX ENERGIE VERTE SAS pour l’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT SATURNIN (CHER).

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prend correctement en compte les enjeux liés à la diversification des sources d’énergie et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. E- Concernant l’analyse des conditions de remise en état du site, à travers le démantèlement des machines, l’excavation partielle des fondations et leur comblement, le réaménagement est compatible avec un usage de type agricole.

6 Etude de dangers. La probabilité, la cinétique et la gravité des accidents potentiels liés à la présence de personnes, d’habitations ou d’infrastructures sont correctement analysées suivant les méthodes préconisées. Les dispositifs d’arrêt des machines prévus pour limiter et réduire les conséquences des risques de foudre et de glace sur les pales sont argumentés et efficients. L’étude des scénarios d’accidents et les mesures prises pour limiter leurs conséquences permettent de conclure à des risques résiduels acceptables pour le site choisi. 7 Résumés non techniques Ces résumés clair et concis permettent à un lecteur non spécialiste d’appréhender les principaux enjeux environnementaux, les risques liés au projet et la manière de leur prise en compte. Mais l’évocation des incidences sur les chiroptères n’étant pas évoquée, « l’Autorité environnementale recommande de compléter le résumé non technique de l’étude d’impact par les incidences du projet sur les chiroptères ». 8 Conclusion Pour la MRAe, l’étude d’impact et de danger est globalement en relation avec l’importance des effets et des risques engendrés par l’installation ; les incidences directes, indirectes, permanentes ou temporaires du projet sur les enjeux environnementaux sont identifiées et prises en compte ; au vu des impacts réels ou potentiels, des mesures pour supprimer, réduire ou compenser les incidences du projet sont détaillées. Les recommandations énoncées préalablement sont rappelées. En annexe, un tableau synoptique présente les enjeux vis-à-vis du projet suivant leur critère de force : il n’y a pas d’enjeu très fort (+++) mais seulement fort (++), présent mais faible (+) et non concerné (0). Nota bene-La faune, la flore, les milieux naturels dont les zones humides et “natura 2000“, la connectivité biologique, la consommation énergétique, l’utilisation des énergies renouvelables, la lutte contre le réchauffement climatique (émission de gaz à effet de serre) et adaptation au changement, le patrimoine architectural et historique, les paysages et le bruit sont cotés (++).

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 Note en réponse à l’Avis de la MRAe mai 2019 (Livret BORALEX de 29 pages en format A4). 1 Préambule. Le porteur de projet considère que l’avis de la MRAe reste sur le fond très proche de celui de l’Autorité environnementale prononcé le 14 août 2013 et qu’il met en évidence la qualité et la précision du dossier à travers l’exposé de sa conclusion.

2 REPONSE AUX OBSERVATIONS. 2.1 Présentation de la société BORALEX : BORALEX est une société productrice d’électricité vouée au développement et à l’exploitation de sites de production d’énergie renouvelable (éolienne, solaire hydroélectrique et thermique) ; sa puissance installée au 31/12/2018 est de 1942 mégawatts en France, au Canada et aux Etats Unis. Elle a deux centres de contrôle à distance au Québec et en France, plus de 410 employés et 25 ans d’expérience. La filiale française créée en 1999 compte plus de 170 salariés ; elle est le troisième plus important opérateur d’énergie éolienne terrestre en France. Son cœur de métier est l’exploitation de parcs d’énergie renouvelable et plus particulièrement éoliens. La compétence de ses personnels permet, par un système permanent de suivi de la production en temps réel, une intervention d’alerte dans des délais très courts. BORALEX possède une expérience confirmée en financement ; elle a investi plus d’un milliard d’Euros en France et s’est financée pour environ 740 M€ auprès d’une dizaine de banques françaises et européennes (cf annexe 1) ; les capacités techniques et financières de BORALEX Energie verte SAS sont garanties par le groupe BORALEX. Un extrait Kbis à jour au 05/03/2019 est joint en annexe 2. 2.2 Qualité de l’étude : BORALEX tient à souligner à partir d’extraits des observations de la MRAe sur le Paysage et le Patrimoine, le Bruit et la Biodiversité qu’elle retient une analyse “satisfaisante“ de la prise en compte du projet dans son environnement. BORALEX suivra la recommandation et se conformera au protocole de suivi environnemental des parcs éoliens terrestres révisé en 2018 ou tout autre révision du protocole de suivi environnemental qui serait instauré au jour de la mise en service du parc éolien.

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L’entreprise rappelle ensuite les données de l’étude d’impact de 2013 et celles qui ressortent des dispositions édictées en 2018, notamment les obligations de suivi de mortalité mutualisé pour les oiseaux et les chiroptères des semaines 20 à 44 (20 passages). A partir des investigations de 2013, l’enjeu et les risques d’impact pour les oiseaux fait état d’une migration faible et diffuse sans axe marqué, de passages de grues cendrés, selon observations locales, qui n’ont pas été vérifiées lors des études (l’espèce est non sensible, selon la LPO ; il n’existe pas d’espèces sensible à la perte d’habitat sur le site ; le pic noir qui constitue un enjeu patrimonial, est une espèce strictement forestière non impactée par la construction et l’exploitation du parc ; un milan noir nicheur, observé en 2010, est moins exposé à la collision qu’un migrateur d’autant que ses espaces de chasse et d’accès évitent le parc éolien. Concernant les chiroptères, BORALEX rappelle une fréquentation faible de 3.73 contacts/heure ; le site ne parait pas être un couloir privilégié de migration et aucun déplacement en altitude n’a été mis en évidence. La Noctule commune, La Noctule de Leisler, la Pipistrelle de Nathusius, les plus sensibles aux collisions, n’ont pas été contactées ou a densité très faible (Sérotine commune). Dans ces conditions, la pertinence d’un suivi avant la semaine 20 et après la semaine 43 n’apparait pas ; mais sur le plan environnemental un suivi en nacelle sera effectué sur une année complète (mars-novembre) afin d’étudier l’activité et de vérifier le risque de mortalité ; suivant les résultats obtenus la première année l’opération pourra être prolongée en 2ème année. En outre BORALEX s’engage à suivre les lignes directrices définies avec le groupe régional Chiroptères Centre-Val de Loire, à savoir pour toutes les éoliennes un bridage dès la mise en service sera mis en œuvre du 1er août au 31 octobre, par vents inférieurs à 6m/s 1 heure après le coucher du soleil et 1 heure avant le lever du soleil, pour des températures supérieures à 10° C ; l’efficacité de ce bridage recommandé sera testée à l’aide du suivi d’activité en nacelle et le suivi de mortalité dès la première année ; les critères de ce bridage pourront être affinés (horaires, saisonnalité, vitesse et température) ou le bridage levé si l’activité est faible et en l’absence de mortalité avérée. 2.3 Analyse des variantes et du choix de la variante : BORALEX rappelle l’approche plus contraignante qui prévalait, lors de la présentation du projet en 2013 (ZDE, minimum de 5 éoliennes) ; de plus l’étude originelle incluait un espace territorial de la commune de Saint-Priest-la-Marche ; celui-ci a été écarté pour des raisons de contraintes militaires et réglementaires (étude d’impact p 172 à 183). Des contingences supplémentaires ont été prises en compte sur recommandation de la DREAL par rapport aux boisements (150 mètres) et aux zones humides. Les variantes d’implantation ont toutes été conçues après intégration des mesures d’évitement et de réduction écologiques. La disparition signalée dans le “Porter à connaissance“ de

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Trouy le 17/07/2019 E19000083/45 quelques arbres et de rétrécissement de haies, entre 2010 et 2016, sont favorables à une réduction des impacts. 2.4 Dispositions du SDAGE : BORALEX a établi un tableau de la compatibilité du projet avec les thématiques du SDAGE en cours. Il en déduit la compatibilité par rapport : - à la préservation des inondations et des écosystèmes ; - à la protection des eaux et à la lutte contre toutes pollutions par déversements, écoulements…, qu’il s’agisse des eaux superficielles ou souterraines ; - à la restauration de la qualité de ces eaux et leur régénération ; - au rétablissement de la continuité écologique au sein des bassins hydrographiques Pour le surplus le projet n’est pas concerné par d’autres thématiques. 2.5 Compléments au résumé non technique Le résumé non technique et l’étude d’impact de 2013 ont fait l’objet d’un seul document. BORALEX, en réponse à la MRAe a proposé le texte qui a été incorporé au dossier de l’enquête ci avant sous la dénomination de “Erratum“. 3 ENGAGEMENTS DE BORALEX DANS LE SUIVI DES MESURES. BORALEX rappelle que dans le cadre de son niveau d’exigence environnementale, il a nommé deux intervenants pour ce parc : un pour le suivi environnemental des parcs en exploitation ainsi qu’un responsable destiné à suivre ses engagements en totale transparence avec les inspecteurs en phase exploitation. Cette société a conclu dès 2011 un partenariat avec WWF France, organisation indépendante de protection de l’environnement. Elle s’est engagée à faire évoluer ses propres pratiques par une démarche de réduction des impacts et à mettre en œuvre des actions communes visant au développement des énergies renouvelables dans le respect de l’environnement. La charte d’engagement de Boralex dans le cadre du partenariat avec WWF France est jointe en annexe 3 ; elle a été signée le 25 mai 2018 respectivement par Patrick DECOSTRE et Pascal CANFIN.

4 CONCLUSION BORALEX rappelle qu’elle a souhaité apporter des éléments quant aux engagements pris à la suite de l’acquisition de Enel Green Power France. Enquête Publique complémentaire sur la demande d’autorisation présentée par la société BORALEX ENERGIE VERTE SAS pour l’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT SATURNIN (CHER).

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Elle adapte ses protocoles des suivis environnementaux pour répondre aux exigences nouvelles de 2018 et propose la mise en œuvre d’un plan pour les chiroptères. La préservation des milieux naturels a été explicitée dans le choix de la variante d’implantation retenue. La compatibilité du projet avec le SDAGE actuel a fait l’objet d’une mise à jour ; un erratum est venu compléter le volet des effets sur les chiroptères. L’étude d’impact et l’étude de danger, comme la soulignée la MRAe, “est globalement en relation avec l’importance des effets et des risques engendrés par l’installation“ et conforme aux exigences réglementaires comme l’avait souligné l’Autorité environnementale dans son avis de 2013.

- D – Pièces du recours contre l’arrêté préfectoral d’autorisation : Ont été inclus dans le dossier mis à la disposition du public : 1- L’arrêté du préfet de la région Centre, ICPE n°7693 du 31 juillet 2014 ; 2- Le jugement du Tribunal administratif d’Orléans n°1500442 du 02 novembre 2016 ; 3- L’arrêt de sursis à statuer de la Cour Administrative d’Appel de Nantes : N°s 16NT03770/17NT00011 du 26 décembre 2018.

Nota Bene : Tous ces documents ont été tenus à la disposition du public pendant toute la durée de l’enquête publique complémentaire dans les mairies de Préveranges et de Saint Saturnin. Ils ont pu être consultés sur le site internet des services de l’Etat dans le Cher (www.cher.gouv.fr); à cet effet, un poste informatique a été mis à la disposition du public à la mairie de Préveranges

1.5.2 Composition du dossier des documents administratifs Dans chacune des mairies de Préveranges et Saint Saturnin, tous les documents, à caractère administratif ou venant en complément du dossier technique, ont été regroupés dans des chemises (de couleur verte pour Préveranges et mauve pour Saint-Saturnin) ; les documents concernés sont les suivants : - Les Registres de l’enquête d’une contenance de 16 pages chacun, 2 ont été nécessaires à Préveranges (la mention 2ème Registre a été porté); 1 à Saint Saturnin ; - L’Arrêté de la préfète du Cher n° 2019-0658 du 17 mai 2019, d’ouverture et d’organisation de l’Enquête Publique (4 pages) ;

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- L’Avis d’Enquête Publique de Madame la préfète du Cher (1 page) ; - La « Décision désignation enquête complémentaire » N° E19000083/45 de Madame la Présidente du Tribunal d’Orléans, en date du 29 avril 2019, relative à la nomination du commissaire enquêteur pour l’enquête publique mentionnée ci-dessus ; A ces documents du « dossier purement administratif», tenus à la disposition du public dans chacune des deux mairies de Préveranges et Saint Saturnin, pendant toute la durée de l’enquête publique ont été joints après sa clôture, dans le dossier de Préveranges : - Huit feuillets sur lesquels ont été photocopiés au recto et au verso les 16 copies de la publicité, dans deux journaux d’annonces légales paraissant dans les départements du Cher, de l’Allier, de la Creuse et de l’Indre, de l’Avis d’Enquête Publique ; - une chemise de couleur rose contenant les 14 copies des « Certificats d’affichage de l’avis d’enquête publique » établis par chacun des maires des communes du périmètre de publicité du parc éolien, et par le porteur de projet, ainsi que l’extrait de vérification de l’huissier mandaté pour effectuer ces vérifications. - la demande de Monsieur LERUDE et la réponse de BORALEX ; - la réponse de BORALEX à Monsieur DE JONG ; - la demande-réponse de BORALEX à Monsieur LERUDE Nota bene : Les observations du public déposées dans chaque mairie, sous forme de note, lettre ont été tenus à la disposition du public en documents annexés aux registres de l’enquête de chacun des sites ; les courriels parvenus à l’adresse dédiée du site préfectoral ont pu être consultés sur le site www.cher.gouv.fr ainsi qu’à la mairie de Préveranges en format papier.

2 ORGANISATION ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE 2.1 Désignation du commissaire enquêteur Par décision N° 19000083/45, du 29 avril 2019, Madame la Présidente du Tribunal Administratif d’Orléans m’a désigné comme commissaire enquêteur pour conduire l’enquête publique complémentaire ayant pour objet «la demande d’autorisation présentée par la société BORALEX (anciennement ENEL GREEN POWER FRANCE SAS) en vue d’exploiter un parc composé de cinq aérogénérateurs et d’un poste de livraison situés sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT SATURNIN (Cher) ».

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2.2 Modalités de l’enquête

2.2.1 Préparation et organisation de l’enquête Dès ma désignation, j’ai contacté Madame Annick DUBOIS au Secrétariat Général de la préfecture du Cher – Service de coordination des politiques publiques – Section coordination des ICPE qui m’avait été désignée comme interlocutrice pour obtenir le dossier de l’enquête. Au cours de la première visite le 03/05/2019, nous avons pu fixer les dates de l’enquête et des quatre permanences.

Cependant, BORALEX ENERGIE VERTE SAS n’avait pas encore fait parvenir tous les dossiers techniques de l’enquête. En conséquence, je suis revenu vers Madame DUBOIS le 21 mai pour retirer les dossiers techniques (y compris les documents de l’enquête originelle de 2013), destinés au commissaire enquêteur et aux deux mairies de Préveranges et Saint Saturnin ; une clé USB contenant les mêmes informations dématérialisées a été jointe à ces documents.

En fonction de ces dispositions, Madame la préfète du Cher a pris l’arrêté prescrivant l’ouverture et l’organisation de l’enquête publique le 17 Mai 2019

2.2.2 Période L’enquête publique s’est déroulée du mardi 11 juin 2019 à partir de 8h45 au mardi 25 juin 2019 jusqu’à 17h15, soit pendant une durée de 15 jours consécutifs. Pendant toute la durée de l’enquête, les personnes intéressées ont pu consulter le dossier et formuler éventuellement leurs observations soit : - sur le 1er registre d’enquête (jusqu’au 25 juin, date à laquelle les 16 pages avaient été entièrement remplies, ce qui a conduit à l’ouverture d’un 2ème registre pour la fin de l’enquête), spécialement ouvert à cet effet à la mairie de Préveranges, le lundi et mercredi de 8 H45 à 11 H45 et de 13 H à 16 h 45, le mardi et le jeudi de 8 H45 à 11 H45 et de 13 H45 à 17 H15 le vendredi de 8 H 45 à 15 H 45; - sur le registre d’enquête, spécialement ouvert à cet effet à la mairie de Saint Saturnin, le Lundi, Mardi, Jeudi et Vendredi de 9 H à 12 H et de 14 h à 17 H30 ; - par notes ou lettres remises directement aux deux mairies ci-dessus, et annexées au registre afin d’éviter des écritures trop longues et susciter éventuellement des ratures ou des surcharges sur ce document ; - par correspondances postales adressées à l’attention du commissaire enquêteur, en mairie de Préveranges, désignée par l’arrêté préfectoral comme siège de l’enquête ; - par courriel à l’adresse électronique suivante : pref-ep-preveranges-saint- [email protected].

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Il est rappelé que le dossier d’enquête publique et les observations du public transmises par voie électronique ont pu être consultés sur le site internet des services de l’Etat dans le Cher (www.cher.gouv.fr). A cet effet, un poste informatique a été mis à la disposition du public à la mairie de Préveranges. Cft ci avant 1.5.1.

2.2.3 Permanences Je me suis tenu à la disposition du public pour le renseigner utilement et pour recevoir ses observations orales et écrites durant les quatre permanences suivantes : ° le mardi 11 juin 2019 de 8 H45 à 11 H 45 à la mairie de Préveranges, ° le vendredi 14 juin 2019 de 14 H à 17 H à la mairie de Saint Saturnin ; ° le jeudi 20 juin 2019 de 9 H à 12 H à la mairie de Saint Saturnin ; ° le mardi 25 juin 2019 de 14 H15 à 17 H15 à la mairie de Préveranges.

2.2.4 Registre J’ai coté et paraphé les pages des deux premiers registres en présence de Madame DUBOIS le 03 mai 2019 ; je les ai remis aux maires des deux communes, le 4 juin 2019, à l’occasion d’une réunion préparatoire de l’enquête. Les deux maires ont procédé, le 11 juin 2019, chacun pour ce qui le concernait, à l’ouverture du registre afférent à sa commune. Conformément à l’article 7 de l’arrêté préfectoral du 17 mai 2019, j’ai clos et signé ces registres après la fin de la dernière permanence en mairie de Préveranges. Avant l’ouverture de l’enquête, j’ai paraphé les documents versés au dossier de l’enquête, puis au cours de celle-ci, j’ai visé toutes les nouvelles pièces, à la demande de l’autorité organisatrice.

2.2.5 Contacts préalables et visites

Document d’information J’ai rédigé le 21 mai 2019 un document d’information destiné aux maires et aux secrétaires de mairie de chacune des 2 communes où devaient se tenir des permanences ; il avait pour objet de les sensibiliser aux modalités et dates de l’affichage de l’avis au public, à la gestion de la documentation préalable à l’enquête (dossier technique pièces administratives), aux conditions de détention et de mise à disposition du registre et du dossier au cours de l’enquête, aux précautions à prendre lors de la consultation du dossier ainsi que pour l’enregistrement et la conservation des documents remis ou reçus quel qu’en soit le vecteur. J’ai également établi le 21 mai 2019 un document d’information pour chaque maire et secrétaire de mairies des onze autres communes situées dans le périmètre d’affichage ainsi que pour les quatre communautés de communes de rattachement de ces mêmes communes, afin de les inviter, pour ce qui concerne les communes, à me faire parvenir

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Trouy le 17/07/2019 E19000083/45 une copie du certificat d’affichage et, pour l’ensemble, à m’adresser une copie de leur avis sur la demande d’autorisation portée par BORALEX ; à défaut de délibération à m’en faire part.

Visites et contacts avec les mairies J’ai remis personnellement le 04 juin 2019 ces documents d’information ainsi que le dossier de l’enquête, tel qu’il est décrit ci avant en 1.5.1 et 1.5.2, dans les mairies de Préveranges et Saint Saturnin. J’ai pu constater lors de mon trajet ou sur place que l’affichage était bien en place à Chateaumeillant, Préveranges et Saint Saturnin, ainsi qu’aux quatre emplacements convenus avec le porteur de projet (aux mêmes lieux qu’en 2013). Le service préfectoral a assuré de son côté l’information des autres communes du périmètre ainsi que des communautés de communes. Ainsi à la date d’ouverture de l’enquête, toutes les mairies des communes concernées par l’enquête avaient été sensibilisées directement sur leur rôle respectif dans cette opération ; les espaces d’accueil et les modalités de réception du public, en présence ou non du commissaire enquêteur, avaient été définis. De nouveaux contacts ont été nécessaires avec les communes et les communautés de communes en vue du retour des certificats d’affichage et d’information sur les avis ou l’absence d’avis sur ce projet.

2.2.6 Initiatives prises par le commissaire enquêteur

Contacts et relations avec le porteur de projet. L’entreprise BORALEX ENERGIE VERTE a désigné Monsieur Frédéric GOSSELIN, responsable régional développement en tant qu’interlocuteur dans le cadre de cette enquête, associé ponctuellement à Madame Marine BOURBOULON pour les interventions sur le site, notamment pour la mise en place de l’affichage. Une visite sur place et une présentation du projet ne s’imposant pas dans le cadre de cette enquête complémentaire, des contacts téléphoniques et des courriels ont été échangés préalablement et tout au long de cette enquête.

Visite des lieux A l’occasion de chacun de mes déplacements au cours de l’enquête, je me suis attaché à me remémorer les lieux du projet et de ses alentours, d’un aspect différent compte tenu de la saison. A la suite des premières observations formulées par le public, je me suis déplacé plus spécialement sur un des lieux d’acheminement du matériel de construction

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Trouy le 17/07/2019 E19000083/45 des éoliennes où je m’étais déjà rendu en 2013. La voie actuelle, avec les chênes, probablement séculaires, qui la bordent ne m’a pas paru avoir connu de modifications. Une habitation est située en ce lieu au bord du chemin rural reliant le hameau de “Les Plaix“ à “Epiranges“ ; elle est à une distance de 590 mètres de l’emplacement projeté de l’éolienne EO2 et 605 mètres de EO4 ; la distance par rapport aux éoliennes EO1 et EO3, non indiquée au dossier, peut être estimée en fonction de l’échelle du plan à un peu plus de 800 mètres pour EO1 et un peu moins pour EO3. Les ouvertures de l’habitation, visibles du chemin, sont orientées Est-Est/Sud-Est en direction de EO4. A l’occasion de ces déplacements, j’ai pu observer à nouveau que le caractère vallonné et la végétation dense masquaient le site du projet à la circulation routière, de manière quasi permanente; en revanche, à défaut d’en connaître plus précisément les emplacements concernés, je n’ai pu m’assurer de l’ampleur de la réduction des haies et de la disparition de quelques arbres évoquée dans le “Porter à connaissance“. Démarche auprès des administrations et autres ; J’ai contacté l’unité territoriale (UT) de la DREAL du Cher, d’une part, à la suite d’observations portées sur des contributions du public faisant état d’un projet éolien, non signalé par le “Porter à connaissance“, sur le territoire des communes de Saint-Désiré (Allier) et Culan (Cher) ; d’autre part, afin de recueillir des informations sur la nature et le degré de protection qui pourraient concerner les “Espaces Naturels Sensibles“ (ENS) du « Moulin des Fougères » et de Sidiailles. J’ai aussi recueilli des informations, auprès de l’UT DREAL du Loiret sur les conséquences de la chute d’une éolienne dans ce département le 06 novembre 2018, au regard des éventuelles pollutions par les produits lubrifiants et de refroidissement nécessaires au fonctionnement de ces machines. J’ai contacté aussi la mairie de Saint Désiré (Allier) qui m’a confirmé qu’une entreprise dénommée INNERGEX avait procédé à la mi-février 2019 à deux journées de présentation d’un projet de parc éolien. Je me suis rapproché, du muséum d’histoire naturelle de Bourges pour recueillir des informations sur l’étendue de la fréquentation du site par les chiroptères. J’ai contacté l’association Nature 18 ainsi que l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) afin de recueillir plus d’informations sur la présence de la loutre sur le territoire des deux communes de Préveranges et Saint Saturnin ainsi que sur son comportement dans l’environnement.

Diffusion auprès du public des notes et courriers cachetés Tout au long de l’enquête, je me suis tenu informé auprès du secrétariat des deux mairies de l’arrivée ou du dépôt éventuel de notes cachetés, au nom du commissaire enquêteur afin que le public puisse avoir la connaissance la plus large, la plus rapide et la plus Enquête Publique complémentaire sur la demande d’autorisation présentée par la société BORALEX ENERGIE VERTE SAS pour l’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT SATURNIN (CHER).

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Trouy le 17/07/2019 E19000083/45 complète des observations déjà déposées. Cela m’a conduit à anticiper le début de la dernière permanence à Préveranges. Les expressions les plus nombreuses sont intervenues par courriel sur le site dédié de la préfecture du Cher qui les a communiquées dans les deux mairies ; elles étaient à la disposition du public à la mairie de Préveranges.

2.3 Information préalable. Pour la population locale le projet éolien qui avait fait l’objet de l’enquête publique en 2013 était annulé définitivement. Manifestement les riverains du projet, dont certains ont été partie prenante du recours contentieux devant le tribunal administratif et la Cour Administrative d’Appel, n’ont pas eu connaissance de l’arrêt du 26 décembre 2018 ; en tout cas ils n’en n’ont pas mesuré toute la portée éventuelle. Dans ce contexte, la publicité de cette enquête publique complémentaire les a surpris et a suscité des interrogations quant aux délais réduits d’information préalable et de durée de sa réalisation. 2.4 Information effective du public

2.4.1 Affichage L’affichage de l’avis d’enquête publique a été mis en place par les treize (13) communes concernées par le rayon de six kilomètres, sur le panneau dédié à cette formalité, visible à l’extérieur de chaque mairie. Sur commande du porteur de projet, il a fait l’objet d’un constat de bonne exécution par huissier le 25 mai, les 11 et 25 juin 2019 (document récapitulatif joint en annexe). Les maires de ces communes m’ont fait parvenir, pour leur part, une copie de leur certificat d’affichage, effectué au moins quinze jours avant le début de l’enquête et jusqu’à sa clôture le 25 juin, voire au-delà. J’ai pu m’assurer de l’affichage incombant au porteur de projet, en quatre endroits différents, à proximité de l’emplacement des futures éoliennes sur des voies d’accès publiques, lors de mon déplacement du 04 juin dans les deux communes, puis ponctuellement à l’occasion des permanences. La société BORALEX ENERGIE VERTE a attesté de cet affichage sous la signature de Monsieur GOSSELIN le 1 er juillet 2019. L’enquête publique constituant le prolongement de l’enquête de 2013, il a été convenu avec la société BORALEX de positionner les panneaux d’affichage aux mêmes emplacements sur des supports adaptés en hauteur, bien visibles et lisibles (format A2 et lettres noires sur fond jaune conformément à l’arrêté du 24 Avril 2012, paru au JORF le 4 Mai 2012) : ° à l’embranchement sur la RD3 du chemin rural de la Tannière ; ° à la sortie sud du hameau de « Les Plaix », à la fourche des chemins ruraux en direction de « Moulière » d’une part et « Epiranges » d’autre part ; à noter que les panneaux d’information des permis de construire étaient encore en place à cet endroit le 04 juin 2019 ;

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° en bordure du chemin rural de « Les Plaix » à « Moulière », environ à mi-distance de ces deux localités ; ° en bordure du chemin rural n° 8 entre « Epiranges et « La maison neuve ». Enfin, Monsieur le Maire de Préveranges a pris l’initiative d’afficher l’Avis au Public dans 24 hameaux de la commune disposant d’emplacements à cet usage. Dans ces conditions, aucun manquement ne m’est apparu ; par suite les formalités d’affichage me semblent suffisantes et régulières.

2.4.2 Autres actions d’information du public Conformément aux articles 3 et 8 de l’arrêté préfectoral du 17 mai 2019, tous les documents cités ci avant au paragraphe 1.5.1 ont été tenus à la disposition du public, sur le site de la préfecture du Cher (www.cher.gouv.fr). Il en a été de même pour les contributions adressées par courriel à l’adresse électronique : pref-ep-preveranges-saint- [email protected] traitée quotidiennement.

2.4.3 Publicité Les Avis d’Enquête Publique ont été publiés, plus de quinze jours (15) avant le début de l’enquête, par les soins de la DDCSPP du Cher dans les annonces légales de 2 journaux diffusés dans les quatre départements du Cher, de l’Allier, de la Creuse et de l’Indre :

 Le 22 mai 2019 dans « Le Berry Républicain » (page 30),  La semaine du 23 au 28 mai 2019 dans « L’écho du Berry » (page 41),  Le 22 mai 2019 dans « La Montagne » (page 17),  Le 26 mai 2019 dans « La Montagne-Dimanche » (page 14),  Le 22 mai 2019 dans « Centre-France» (page 17),  Le 26 mai 2019 dans « La Montagne » (page 16),  Le 22 mai 2019 dans « La Nouvelle République» (page 23),  Le 21 mai 2019 dans « L’Aurore Paysanne » (page 21) ;

Ces publications ont été répétées, dans les huit (8) premiers jours de l’enquête et dans ces mêmes journaux :

 Le 11 juin 2019 dans « Le Berry Républicain » (page 24),  La semaine du 13 au 19 juin 2019 dans « L’Echo du Berry » (page 38),  Le 11 juin 2019 dans « La Montagne » (page 22),  Le 16 juin 2019 dans « La Montagne Dimanche » (page 15),  Le 11 juin 2019 dans « Centre-France » (page 16),  Le 16 juin 2019 dans « La Montagne » (page12),  Le 11 juin 2019 dans « La Nouvelle République » (page 21),  Le 14 juin 2019 dans « L’Aurore Paysanne» (page 20) ;

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Dans ces conditions, la publicité m’apparaît respecter la réglementation.

2.5 Incidents survenus au cours de l’enquête

Aucun fait marquant n’a été relevé.

2.6 Climat de l’enquête L’expression d’opposition au projet a fait l’objet d’une forte mobilisation locale et au- delà auprès de ressortissants d’origine étrangère ayant pu ou pouvant fréquenter le site en villégiature; elle s’est manifestée surtout par des courriels parfois identiques. La réception dans les mairies de Préveranges et de Saint Saturnin, dans les espaces habituels d’accueil du public, a été satisfaisante, et les locaux ouverts pour la tenue des permanences (salle du conseil de bonne dimension) ont permis à un public, nombreux par moment, de pouvoir consulter le dossier, s’informer et déposer éventuellement des observations. La consultation des registres et les présences recensées au cours des permanences permettent d’évaluer les déplacements des personnes dans les mairies à une cinquantaine. 2.7 Clôture de l’enquête, délais et modalités de transfert du dossier et registre

2.7.1 Clôture de l’enquête : Après l’heure de fermeture de la mairie de Préveranges et à la fin de la dernière permanence, j’ai recueilli les documents originaux, mis en lieu sûr entre temps ; ils avaient été photocopiés pour être mis à la disposition du public. Je me suis ensuite déplacé à la mairie de Saint Saturnin où j’ai procédé de la même façon. Conformément à l’article 7 de l’arrêté préfectoral du 17 mai 2019, j’ai aussitôt clos et signé les registres des deux communes.

2.7.2 Demande de délais de rédaction supplémentaire J’ai sollicité un délai supplémentaire d’une semaine en raison du nombre important de contributions déposées, principalement par courriel dans les tout derniers jours de l’enquête ; mais aussi, afin de permettre, le retour des avis des collectivités locales sur cette demande d’autorisation ; en effet, ces collectivités disposent, comme le commissaire enquêteur, d’un délai de quinze jours après la clôture de l’enquête publique, pour s’exprimer ou pas.

2.7.3 . Modalités de transfert du dossier et des registres Compte tenu de la taille des documents de l’enquête, des délais supplémentaires de transmission et afin d’éviter la perte éventuelle de documents, l’ensemble des pièces du dossier de l’enquête (registres, dossier de chaque commune, originaux des notes, courriers et courriels) a été déposé le 17 juillet 2019, avec une note d’accompagnement, dans les locaux de la préfecture à Bourges, pour être transmis à Monsieur le Préfet du Cher.

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2.7.4 Relations avec le maître d’ouvrage Les relations avec les représentants de la société BORALEX ont été courtoises constructives et empreintes d’un respect réciproque à l’occasion des échanges téléphoniques, par courriel ou SMS. Elles ont contribué au bon déroulement de l’enquête et, notamment pour cette entreprise à répondre autant qu’il a été possible aux demandes de renseignements techniques sur ce projet.

2.8 Relation comptable des observations

Environ une cinquantaine de personnes se sont présentées sur les deux lieux de l’enquête ; elles ont pu consulter le dossier, consigner leur passage et déposer leur contribution; certaines à plusieurs reprises et quelques unes aux deux endroits ; d’autres n’ont pas laissé de trace écrite de leur passage et, de ce fait, n’ont pu être répertoriées par les secrétaires de mairie ou le commissaire enquêteur, dans les moments d’affluence. En revanche, les observations ont été recensées avec précision : - 20 inscriptions ont été portées sur les deux registres ouverts successivement à Préveranges ; - 8 ont été portées sur le registre de Saint Saturnin ; - 15 notes, et 2 lettres cachetées ont été réceptionnés à la mairie de Préveranges ; - pour Saint Saturnin ces mêmes chiffres sont de 3 notes ; - 65 courriels ont été réceptionnés sur le site dédié de la préfecture du Cher ; ils ont été accessibles au public sur le site internet départemental de l’Etat, ainsi qu’en version papier en annexe des registres de l’enquête à la mairie de Préveranges. L’ensemble de ces contributions représentent un peu plus de 300 pages. 2.9 Expression des avis des collectivités territoriales :

Concernant les avis des collectivités territoriales, invitées au titre de l’article 9 de l’arrêté préfectoral du 17 mai 2019 a faire connaître leur avis sur la demande d’autorisation de ce projet :

- Les conseils municipaux de 6 communes sont favorables au projet dont ceux de Préveranges et Saint Saturnin ; - Le conseil municipal de 1 commune est défavorable ; - Le conseil municipal de 1 commune est à égalité de voix ; - Les conseils municipaux de 5 communes n’ont pas délibéré.

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- Les conseils communautaires des 4 communautés de communes auxquelles sont rattachées les 5 communes du Cher, les 3 communes de l’Allier, les 3 communes de l’Indre et les 2 communes de la Creuse n’ont pas délibéré.

3 ANALYSE DES OBSERVATIONS DU PUBLIC Remarque liminaire : identification des observations.

Les contributions portées directement par le public sur les registres, de quelque nature qu’elles soient (par exemple simple mention de dépôt d’une note avec l’identité de la personne) ont été répertoriées « RP 1, RP 2… » à Préveranges et « RS 1, RS… 2 » à Saint Saturnin. Selon la même logique les notes déposées à Préveranges ont été référencées au fur et à mesure de leur arrivée « NP 1, NP 2… » et « NS 1, NS 2… » à Saint Saturnin. Il en va de même pour les 2 lettres reçus par La Poste répertoriées « LP1, LP2 ». Les courriels reçus à l’adresse [email protected] ont été répertoriés « C1, C2… » Dans un premier temps, ces contributions ont été résumées dans leur ordre d’arrivée et par contributeur ; en présence de plusieurs expressions pour la ou les mêmes personnes, elles sont exposées l’une après l’autre mais l’avis pour ou contre le projet n’est comptabilisé qu’une fois par personne. En revanche chaque document signé a été comptabilisé. Dans ces conditions :

- le nombre de documents signés indiquant un avis s’élèvent à 111 pour 113 documents recensés exprimant parfois plusieurs fois un avis de même sens qui de ce fait n’a été compté qu’une fois; - 5 contributions sont favorables au projet ; - 95 contributions sont défavorables au projet ; - 7 ont été produits par des représentants d’associations ou de collectivités ; Il s’agit de : - La communauté de communes Berry Grand Sud (NS1) ; - L’ASSOCIATION MONTLOUIS ENVIRONNEMENT “ ame“ (C28) ; - L’association BOISCHAUT MARCHE ENVIRONNEMENT (C30) - Madame HUE, maire de Montlouis (Cher) (C31) ; Enquête Publique complémentaire sur la demande d’autorisation présentée par la société BORALEX ENERGIE VERTE SAS pour l’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT SATURNIN (CHER).

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- Le SIRAH de l’Arnon (NP6) ; - La Chorale “Les Etoiles“ (RP20) ; - L’association “EOLIENNES, S’EN NAÎT TROP“ (C63)

Ensuite, afin de faciliter leur analyse, les observations ont été regroupées par grands thèmes. 3.1 – RESUME DES OBSERVATIONS DEFAVORABLES :

RP1- De ETTES-KNAPE : Joanna ETTES et Nicolaas KNAPE à Moulières de Préveranges sont opposés au projet éolien car ils ont un gîte et le projet pollue le paysage. Ils ont déposé le 13/06/2019 une note à la mairie de Préveranges NP2. NP2- De ETTES-KNAPE : Note de Madame Joanna ETTES et de Monsieur Nicollaas KNAPE, suite de RP1. Installés depuis 2000 et exploitant un gîte, ces personnes estiment que le point fort du Boischaut Sud est la beauté et le calme du paysage. Des gens venus de France ou de l'étranger ont rénovés des maisons souvent abandonnées (30 ans dans leur cas); l'arrivée de ces nouveaux habitants redonne des perspectives d'avenir aux communes dans le contexte d'une population en diminution; ils contribuent à l'économie de la région. Les éoliennes vont détruire la beauté et le calme; les flahs rouge nocturne donneront l'impression d'un terrain industriel. L'expérience rare du "silence total" aura disparu car il y aura toujours un peu de bruit produit par ces éoliennes. Les éoliennes dérangent la vue, c'est une pollution du paysage; à 600 mètres il y aura des reflets éblouissants sur les pales lorsqu'elles tourneront. Des changements sont intervenus depuis 2013: - le sénat a augmenté à 1000 mètres en 2015, la distance entre les éoliennes et les habitations puis l'assemblée nationale est revenue sur cette décision mais il ya une prise de conscience du problème éolien avec l'augmentation de la taille des engins ; - l'annulation de l'autorisation d'exploiter en 2016, accueillie comme un signe fort a relancé les gîtes ; - il ya d'autres projets en prévision à St Désiré Culan par Maïa Eolis; - la création de "Branche et aventure" à Sidiailles permet d'offrir plus de services aux hôtes;

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- il y a un beau potentiel touristique sur les communes; - la biodiversité est un sujet majeur or il y a encore des loutres sur les communes; - il ne faut pas prendre le risque de polluer le lac d'eau potable de Sidiailles. Les perturbations sur le bétail, dues aux éoliennes sont connues pourquoi les éleveurs du Boischaut participent à ce projet désastreux. Le prix des maisons va beaucoup baisser. RP2-Christian BOYART, sa mère Marie-Thérèse PETILLON et la famille sont opposés au projet. Ils ont deux maisons à quelques centaines de mètres du parc éolien qui est catastrophique pour eux, dès lors qu'ils ambitionnent de créer un gîte à leur retraite sur la commune de St Saturnin, projet accueilli favorablement par leurs amis enchantés par la nature et les paysages. Pour eux, ce projet éolien est aberrant au regard de la biodiversité dans un des derniers espaces de bocage du Cher, d'une grande richesse naturelle, à proximité d'une zone Natura 2000. Ils estiment que selon les données météorologiques, la production éolienne n'est pas viable, faute de vent; elle constitue seulement une opportunité liée à des avantages concédés et une niche économique temporaire. La perte de valeur de leurs maisons invendables à proximité du projet n'est pas prise en compte. Le développement des deux territoires communaux concernés passe par le tourisme vert qui valorise le patrimoine naturel, du reste depuis l'enquête de 2013 de nombreux gîtes et locations se sont installées; une activité "accrobranche" valorisant la nature a été créée à la base de loisirs de Sidiailles; l'installation de néo-ruraux sera stoppée. Au plan formel, ils déplorent une information "que quelques jours avant l'enquête" ; l'absence de certaines maisons sur le plan de la documentation "déjà pas à jour" en 2013", les noms sur les boîtes à lettres pouvant en attester.

RS1- De Ch. BOYART : Complément de contribution de Monsieur BOYART à celle déposée à PREVERANGES sous le N° RP2: Monsieur BOYART reprend sous le titre "Ce qui a changé depuis la première enquête de 2013, des observations d'une teneur similaire à celles développées sous le code NP2 par des contributeurs à PREVERANGES. Il évoque en conclusion "la prise en compte de la pollution lumineuse avec un décret de février 2019" et conclut "ici nous couplons zone de faible pollution lumineuse et bocage " qui doivent être les atouts du développement des communes et non l'éolien industriel.

C43-: De Christian BOYART Les Plaix Saint-Saturnin. Cette personne s'est déjà exprimée le 11 Juin sous la référence RP2 du registre de Préveranges et le 14 Juin sous Enquête Publique complémentaire sur la demande d’autorisation présentée par la société BORALEX ENERGIE VERTE SAS pour l’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT SATURNIN (CHER).

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Trouy le 17/07/2019 E19000083/45 la référence RS1 du registre de Saint-Saturnin; il complète sa contribution par ce courriel parvenu à l'adresse dédiée de la préfecture le 24 Juin 2019. Il s'étonne de la durée de quinze jours de cette enquête contre 30 pour les autres projets éoliens. L’information pour la contribution du public à distance n'est indiquée que par www.cher.gouv.fr. Les contributions envoyées par mail ne sont pas stockées au même endroit; elles sont regroupées par journée sans individualisation contrairement aux autres enquêtes publiques en cours. Le "porté à connaissance Préveranges 2019 Vf.pdf" ne s'affiche pas correctement: les pages 4 et 8 sont des blocs noirs; le titre est ambigüe en ne nommant pas Saint-Saturnin ; les documents n'ont pas été mis à jour, ils comportent des manques flagrants ; des maisons n'apparaissent pas dans le secteur concerné ; les distances ne sont donc pas évaluées sur la "carte des distances aux habitations actualisée 2018" ; la distance à son habitation n'est évaluée que vers 2 éoliennes, pourquoi pas les 4? Il indique en complément de RP2 (à propos du tourisme) avoir reçu des dizaines d'amis qui ont consommé localement (restaurants et supermarchés). Boralex ne répond pas précisément à la demande de vigilance de la MRAe concernant les chauves-souris dans le document "Mémoire en réponse pétitionnaire à l'avis MRAe;pdf": en page 12 il est répondu qu'il y aura un suivi de mortalité pour l'année 1 et pour l'année 2 avec plan "si forte mortalité"; M. BOYART se demande s'il restera encore des chauves- souris au bout de 2 ans. En page 13 des parties de texte de Boralex sont reprises "un plan de fonctionnement asservi à l'activité des chiroptères est déjà prévu" mais qu'il n'est pas réaliste de définir des périodes pendant lesquelles les éoliennes seraient arrêtées"; les lignes directrices de la région sont ensuite évoquées et de manière contradictoire: "nous nous engageons donc à suivre ces lignes directrices en appliquant un bridage dès la mise en service du parc de Préveranges (et Saint-Saturnin?) du 1er août au 31 octobre etc..."; quelle assertion retenir? Les recommandations habituelles portent sur avril à octobre? En référence à la "très faible fréquentation des chiroptères", sans qu'une étude ne soit citée et en connaissance d'une importante colonie de Noctule de Leisler, une des plus importante du Centre à Sidiailles à moins de 4 kms du projet, M. BOYART demande "une étude précise concernant la situation exacte des chiroptères", confiée au muséum de Bourges qui a une expertise reconnue sur le sujet pour obtenir des recommandations adaptées à la situation locale. Qu'une documentation claire et actualisée soit préparée pour une nouvelle enquête.

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Depuis 2013 il y a eu une prise de conscience de la fragilité de la biodiversité; les richesses des communes attirent des visiteurs européens, il ne faut pas gâcher cette voie de développement, héritée des parents. Ce projet étant trop impactant pour lui, avec 4 éoliennes en arc de cercle proche, M.BOYART se déclare opposé à l'installation de ce parc éolien, demande l'abandon du projet pour préserver le cadre de vie et de développement touristique et a minima de ne pas construire l'éolienne E4 qu'il n'aura pas en façade, épargnera aussi les habitants de Moulières et évitera l'abattage de chênes séculaires. Pour terminer il demande que le projet soit revu avec les critères de respect de la faune, des humains et des enjeux environnementaux du moment. RP4 : De Madame Brigitte LEGRAND. Elle habite à Deguilly, commune de Préveranges depuis 2015. Ils ont choisi de fuir le bruit, la pollution des usines, celle de l'éclairage urbain et celle des éoliennes. Aucune information ne leur a été donnée sur ce projet lors de leur achat. Ils ne souhaitent pas subir les nuisances visuelles et sonores en raison de la proximité des maisons. Ils ont des craintes quant à la revente de leurs maisons; les éoliennes vont à l'encontre du repeuplement des campagnes si on s'acharne à les détruire. Elles constituent un danger pour la santé humaine. De nombreuse espèces animales encore présentes, migrateurs, chauves souris, loutres sont en voie de disparition... Le parc de Nozay en Loire Atlantique constitue un danger pour les bovins et des personnes sont malades...où ira l'entêtement à détruire notre monde? RP5- De Monsieur Jean-Pierre LERUDE de Sidiailles : il signale le dépôt d'un commentaire assorti de 2 annexes et d'un questionnement technique auprès de Monsieur GOSSELIN de BORALEX complété de deux annexes. Ces documents sont analysés en NP1. NP1 : Note de Monsieur LE RUDE suite de RP5: Dans la note d'une page qu'il a signée, Monsieur LERUDE réitère une demande similaire à celle qu'il a produite en 2013 auprès du maître d'ouvrage, pour obtenir des précisions techniques sur les aérogénérateurs qui pourraient être mis en place; il estime qu'avec un recul de 6 ans le choix des machines a évolué. Aussi il souhaite connaître la hauteur du mât, les dimensions du générateur, la longueur des pales, les divers contenants qui servent au fonctionnement du générateur, huiles, liquides de refroidissement et/ou gaz et

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Trouy le 17/07/2019 E19000083/45 leurs quantités ainsi que leurs classifications et ce pour l'implantation de chaque type de machines envisagées. Il constate que la MRAe a "été obligée de rappeler que la retenue d'eau potable de Sidiailles est bien un captage superficiel et non souterrain, et que à juste titre ce point nécessite une vigilance particulière"; les deux espaces naturels sensibles du Lac de Sidiailles et du Moulin des Fougères à moins de 10 kilomètres du Parc éolien ne sont pas référencés dans les documents. Il pose la question de l'effet sur la biodiversité en cas d'incident. Il demande un retour rapide pour étayer son commentaire avant la fin de l'enquête. Sont joints à sa nouvelle note la copie du courriel de Monsieur LERUDE à Monsieur HENNEGUELLE du 20/09/2013 (annexe 1 d'une page), la réponse de Enel sous la signature de son directeur général du 07/10/2013 (annexe 2 de quatre pages), le courriel de transmission de la demande actuelle à Monsieur GOSSELIN (annexe 3 d'une page) ainsi que la note NT1 résumée ci avant (annexe 4 d'une page). RP9-De Jean-Pierre LERUDE: il indique le dépôt de la réponse de 4 pages de BORALEX ainsi que l'échange de mails. Note référencée NP3. NP3- De Jean-Pierre LERUDE: Dépôt du bordereau de transmission de ses interrogations auprès de Monsieur GOSSELIN de BORALEX ainsi que des éléments de réponses apportés pour être portés à la connaissance du public sur: le gabarit des éoliennes, les divers contenants qui servent au fonctionnement du générateur, le captage superficiel de SIDIAILLES, la vigilance à porter au lac de SIDIAILLES et au Moulin des Fougères, l'effet potentiel sur la biodiversité en cas de survenance d'un incident. RS5- De Jean-Pierre LERUDE- Dépôt la réponse de la société Boralex à son questionnement 4 pages et copie d'échange de mails 2pages. NS3- De Jean-Pierre LERUDE: Dépôt du bordereau de transmission de ses interrogations auprès de Monsieur GOSSELIN de BORALEX, ainsi que des éléments de réponses apportés pour être portés à la connaissance du public sur: le gabarit des éoliennes, les divers contenants qui servent au fonctionnement du générateur, le captage superficiel de SIDIAILLES, la vigilance à porter au lac de SIDIAILLES et au Moulin des Fougères, l'effet potentiel sur la biodiversité en cas de survenance d'un incident. RP18-De Jean-Pierre LERUDE: il indique le dépôt de la réponse de 2 pages recto verso avec une pochette rose contenant 9 annexes référencées; il précise n'avoir pas encore reçu de réponse de Monsieur GOSSELIN à son questionnement avant le départ de son domicile à 13H50. Le document est résumé en NP6. NP6-De Jean-Pierre LERUDE vice -président du SIRAH de l'Arnon: Dans une note de 4 pages et 9 annexes Monsieur LERUDE, fait part, en dehors de "toutes considérations émotionnelles", d'éléments nouveaux par rapport à l'avis de l'Autorité Environnementale de 2013; il propose le déplacement de 3 éoliennes par rapport à des

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Trouy le 17/07/2019 E19000083/45 cours d'eau ainsi qu'une étude en vue de la mise en place d'une turbine au déversoir d'étayage de l'Arnon qui largue de manière permanente 200l/seconde d'eau. A cet effet il argumente, parfois à nouveau, que la MRAe signifie que le captage d'eau potable du lac de Sidiailles est "superficiel et non souterrain, nécessite une vigilance particulière et prévoit des mesures adaptées pour limiter les risques de pollution"; il concède que le parc se situe dans le périmètre éloigné mais qu'un hydrogéologue agréé pourrait avoir, ici, toute latitude pour interdire l'implantation d'éoliennes à une distance respectable des cours d'eau; selon lui la classification de la MRAe devrait être de forte à très forte, face à l'enjeu local. Cette confusion entre captage superficiel et souterrain est un changement factuel significatif car aucune étude approfondie d'innocuité du risque et de ses conséquences n'a été produite. Monsieur LERUDE, lie eau et biodiversité et déplore au regard de la biodiversité et des Espaces Naturels Sensibles que les sites du Lac de Sidiailles et du Moulin des Fougères, gérés avec le conservatoire régional soient encore ignorés, alors qu'ils sont labellisés "Ecrins de Nature Exceptionnels"(annexes 1 et 2 livret) et sont à moins de 10 kms du projet (google annexe 3); ce ne sont ni des ZNIEFF, ni des NATURA 2000 (annexe 4 & 4). Il relève que BORALEX a faussement écrit dans le Porté à connaissance qu'il n'y a pas d'ENS dans un rayon de 10 kms et conclut qu'il s'agit là aussi d'un changement factuel significatif. il signale aussi l'intérêt porté par l'Agence Française de la Biodiversité aux lieux de "Diane" et "L'Ayant", dans le Bassin Versant de la "Joyeuse" de la commune de Préveranges (annexe 5).Dans le cadre de la notion affinée de cours d'eau, promue par le Ministère de l'Environnement, il fournit une carte sectorielle (annexe 6). Il rappelle les contraintes d'enherbage exigées en agriculture par rapport à l'éloignement des rives et dès lors que trois éoliennes EO1, EO4 et EO5 sont respectivement à 85, 90 et 95 mètres de cours d'eau permanents, cette distance est-elle raisonnable en cas de chute accidentelle? A partir de la photo de la chute d'une éolienne en région centre (annexe 8) et il pose la question de l'augmentation du coefficient de risque. Il observe une nouvelle fois que ce changement factuel significatif n'a pas fait l'objet d'une étude approfondie d'innocuité. S'agissant des volumes des "contenants" des éoliennes, il déplore de ne pas avoir eu toute les informations avant le dépôt de sa note en fin d'enquête; d'après ses propres recherches, il déduit qu'un générateur installé, de marque SIEMENS, pourrait contenir 380 litres de liquide de refroidissement, 116 litres de graisse et 439 litres d'huile d'engrenage et hydraulique; en cas de chute dans un ruisseau, il souligne la toxicité du glycol (liquide de refroidissement) pour l'homme et les animaux en cas d'ingestion; l'ensemble représentant l'équivalent des vidanges de 50 voitures aurait un effet désastreux

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Trouy le 17/07/2019 E19000083/45 sur l'abreuvement des animaux domestiques et la faune aquatique dans son ensemble, indépendamment de la renommée du site de Sidiailles et environs. Le manque de traitement et d'étude de ce risque entraine le même changement factuel et des conséquences identiques. D'où le déplacement de quelques mètres de 3 éoliennes compte tenu de l'espace disponible reconnu par la CDC. (annexe 9: échange avec BORALEX). RP6- De Dominique PEYROT. Cette personne est contre l'énergie éolienne car elle estime qu'il en existe d'autres moins agressives qui ne défigurent ni ne polluent pas les campagnes. Personne ne vient visiter les éoliennes et cela ne crée pas d'emplois pérennes. Existe-t-il des rapports fiables sur l'efficacité et le gain de cette énergie? Leur démantèlement est-il réellement envisagé? RP7- De Jcl.D- Cette personne est contre les éoliennes car, contrairement à son voisin à 50 m, il n'en aura pas et ne touchera pas des royalties; de plus son voisin pollue l'environnement avec des insecticides, rase les haies et coupe des arbres. RP10- De MC CHASSAING- Cette personne estime que les éoliennes ne rapportent rien, hormis la désertification définitive des campagnes par les touristes; elles coûtent "un pognon de dingue" qui pourrait faire mieux vivre les campagnes; elles polluent visuellement jour et nuit et ruinent le pays; ces projets sont destructeurs de paysages, de tranquillité, d'économie agricole. RS6- De Madame Marie-Christine CHASSAING- Complément à sa contribution RP10 déposée à Préveranges: Ce projet va nuire au tourisme, polluer le paysage rural, compromettre la qualité de la retenue d'eau alimentaire de Sidiailles avec tous les déchets et écoulements déversés ou infiltrés. RP11- De Philippe COURCELLE, La Brosse : Cette personne est contre le projet qui va défigurer ce beau paysage encore protégé; ce n'est pas rentable car autrefois, il n'y avait pas de moulin à vent; comme à Ids St Roch, cela n'amènera aucun emploi: fabrication, transport et montages sont étrangers. L'Allemagne revient en arrière, commence à démonter et ne sait que faire des "palmes"(?) non recyclables; la pollution sera pour nous dans 20 ans. RS7- De Philippe COURCELLE Labrosse (En complément de sa contribution RP11 à Préveranges):

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Le tourisme sera en régression, alors que la base de Sidiailles amène beaucoup de personnes.

RP13- De Madame Ruth BOR. Elle indique qu'elle a déposé une contribution à l'enquête sur le site préfectoral "www.cher gouv.fr", n'a pas reçu d'accusé réception et de ce fait confirme qu'elle est contre le projet. Courriel C6- Cette note intitulée “CONTRIBUTION A L’ENQUETE PUBLIQUE COMPLEMENTAIRE “ a été classée en NP15. NP15- De Ruth BOR à SIDIAILLES- Elle a déposé une copie de son message envoyé sur le site préfectoral dédié (C6) et confirmé son opposition au projet.

C6- De Ruth BOR à SIDIAILLES: Elle considère que depuis 2013, des choses sont devenues plus claires au niveau des impacts de ce projet: - sur le paysage, sur la biodiversité haies arrachées, arbres taillés, route élargies égalent réduction du biotope; - incidence de la masse de béton et du poids de l'éolienne sur le cours des eaux souterraines, des ruisseaux, sur le niveau de la nappe phréatique; - il est à présent prouvé que le champ magnétique électrique peut altérer la santé ainsi que le son basse fréquence, l'ombre portée et l'éclairage clignotant; c'est le cas aussi pour les bovins et les plantes. L'Etat doit appliquer le principe de précaution, sauvegarder l'agriculture et l'élevage; il ya aussi des incertitudes sur d'autres projets concurrents et face au besoin d'énergie renouvelable il y a des alternatives moins impactantes et moins risquées que l'éolien.

RP14-Illisible- Cette personne, agriculteur sur les communes de Préveranges et St Saturnin, mais habitant sur une commune pourvue d'éoliennes évoque : - la rentabilité de l'investissement par rapport à la production; la pollution visuelle du bocage pour un minuscule retour économique;- les nuisances sonores et visuelles à des kilomètres à la ronde; - la destruction de haies, d'arbres et d'habitats naturels d'oiseaux, d'animaux alors qu'il est demandé aux agriculteurs d'être écologiques mais pas aux promoteurs; - les blocs de bétons énormes laissés dans le sol lors du démantèlement et qui se charge du recyclage des éoliennes; - le grignotage toujours plus grand des surfaces sur la nature. Enquête Publique complémentaire sur la demande d’autorisation présentée par la société BORALEX ENERGIE VERTE SAS pour l’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT SATURNIN (CHER).

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Tout cela sans bénéfice pour la population au niveau de la facture d'électricité et au détriment de ce qui sera laissé à nos enfants. RP15-Illisible- Cette personne agricultrice à Préveranges est contre le projet qui, selon des études dans l'Ouest de la France ont montré que les éoliennes sont néfastes pour l'élevage bovin; qu'en est-il pour l'humain? Indépendamment de la beauté des paysages qui s'en trouve dégradée. RP16-Illisible- Pour cette personne les éoliennes c'est: - agression et dégradation visuelles et sonores du cadre naturel; - une faible production d'électricité dans une zone peu ventée et une perte de la production acheminée sous terre; - l'enrichissement de sociétés (souvent étrangères) sur le dos du contribuable; - une fabrication étrangère des pièces

- la perturbation du champ magnétique des oiseaux. RP17-De Catherine et Michel PROSEN-VILLIOD "Les Maisons" à Préveranges indiquent le dépôt d'une note de 6 pages. Note NP5: Ces personnes sont contre ce projet qui porte atteinte à la biodiversité, notamment aux chiroptères; le fonctionnement des éoliennes leur est fatal par collision avec les pales, traumatismes thoraciques, perte de repère due aux ultrasons et infrasons, confusion avec les grands arbres où elles nichent, attirance vers les insectes dans les lumières; les plus vulnérables sont les femelles; en dépit de leur longévité, la reproduction est lente; les mesures préconisées ne feront que quantifier la mortalité; quant à l'asservissement d'arrêt des machines qui interviendra selon les années? il en va de même pour le bruit? Les oiseaux migrateurs dont les grues dont la migration, dite faible, sur la foi d'une personne est contredite par d'autres; l'ensemble des oiseaux du bocage, des taillis sont concernés car déchiquetés s'ils volent en altitude (rapaces, héron, Milan noir au Cosson); ce fut le cas en 2013 dans la commune voisine dotée d'éoliennes. Ces atteintes peuvent être préalables à l'installation, quelques modifications sont intervenues ces dernières années; ces chantiers ne sont pas anodins: haies arrachées, chemin élargis ou créés, béton coulé par tonne, raccords électriques enfouis...tous travaux tassant le sol, avec incidence en sous sol et dans les airs dans un périmètre agricole.

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La présence de terre rares-cobalt, solvants dans l'éolienne-usine font qu'elle n'est ni lisse ni propre et cela pour un faible enjeu énergétique. Certains éleveurs ont constaté des effets néfastes sur les animaux; des coïncidences chronologiques ont été notées avec les travaux de construction des éoliennes justifiant des investigations supplémentaires; le contact de la terre et des phénomènes électromagnétiques peut créer de graves troubles selon les roches. Concernant l'eau, élément très sensible avec la réserve d'eau potable du lac de Sidiailles (approvisionne de 12000 à 40000 habitants), abondé par les affluents de la "Joyeuse" , dont le " pas de l'Oye" situé à 85 m de l'éolienne EO1, après un dénivelé de 90 m en 4 Kms; une fuite serait une catastrophe sanitaire. Au "Douzoumaroux", l'hydrogéologue interdisait l'implantation d'éoliennes en périmètre éloigné en raison du bétonnage profond qui pouvait détourner et écarter la circulation de l'eau. Le retour de la délicate loutre est signe d'environnement naturel. L'encerclement se poursuit dans la zone cartographiée par BORALEX à Culan St Désiré, le pire est à venir. L'éolien industriel, coûteux et improductif, induit une fracture sociale avec les lobbies et le monde de l'argent, au détriment d'une économie plus équitable. RP19- De Madame et Monsieur Philippe DESAGES; Ces personnes ont remis en mains propres les courriers de Pascale DAGARD (NP8), de Claire LAURENT-PINSON (NP9), de Mme Monsieur Hubert LINZE (NP10), de David DESAGES (NP11), de Armelle DESAGES (NP12), de Henri DESAGES (NP13), de Mme Monsieur Philippe DESAGES (NP14). Voir détail ci-dessous en NP 8 et suivants. RP20- De Catherina BOOGH-MONNICH "Le Gros Buisson" à SAINT SATURNIN. Elle est membre de la chorale "Les Etoiles" qui a séjourné, pour le plaisir des membres, au gîte de Préveranges en 2017 en raison de la beauté et du calme du paysage des deux communes et du sud du Boischaut; les éoliennes vont détruire la beauté et le calme; elle n'est pas sure de pouvoir organiser un autre séjour à Préveranges car il y a d'autres gîtes à des endroits plus agréables. RS4- De Catherina BOOGH-MONNICH et Willem MÖNNICH- Dépôt d'une contribution à l'EP-Voir NS2. NS 2- De Catherina J.BOOGH-MONNICH et de Willem P.MONNICH, entrepreneur Le Gros Buisson, à St SATURNIN: Ces personnes estiment que le point fort du Boischaut Sud est la beauté et le calme du paysage. Des gens venus de France ou de l'étranger ont rénovés des maisons souvent abandonnées depuis longtemps; l'arrivée de ces nouveaux habitants redonne des

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Trouy le 17/07/2019 E19000083/45 perspectives d'avenir aux communes dans le contexte d'une population en diminution; ils contribuent à l'économie de la région. Les éoliennes vont détruire la beauté et le calme; les flahs rouge nocturne donneront l'impression d'un terrain industriel. Les nuits ne seront pas assez obscures pour voir les constellations. L'expérience rare du "silence total" aura disparu car il y aura toujours un peu de bruit produit par ces éoliennes; elles émettent des infrasons qui peuvent avoir des effets graves sur les habitants et les animaux (malformations, chute de natalité...); c'est la vérité caché des recherches d'instituts internationaux. Il faut détruire des hectares de champs agricoles, de bocages et de et de biodiversité. Des changements sont intervenus depuis 2013: - Le sénat a augmenté à 1000 mètres en 2015, la distance entre les éoliennes et les habitations puis l'assemblée nationale est revenue sur cette décision mais il ya une prise de conscience du problème éolien avec l'augmentation de la taille des engins; - il y a d'autres projets en prévision à St Désiré Culan par Maïa Eolis; - la création de "Branché aventure" à Sidiailles permet d'offrir plus de services aux hôtes; - il y a un beau potentiel touristique sur les communes; - la biodiversité est un sujet majeur or il y a encore des loutres sur les communes; - il ne faut pas prendre le risque de polluer le lac d'eau potable de Sidiailles. - Les perturbations sur le bétail, dues aux éoliennes sont connues (Sont citées ici des productions de deux annexes jointes de 15pages dont 11 en anglais); Pourquoi les éleveurs du Boischaut participent à ce projet désastreux. Le prix des maisons va beaucoup baisser. Au Pays Bas on place les éoliennes près des autoroutes, en zone industrielle, très loin des habitations. NP7- De Michel GUILLEMAIN, Docteur en géographie-historique : Il a soutenu une thèse sur une bande géographique d''Argenton à la vallée de La Loire; il estime être bien placé pour faire comprendre que cette évolution du paysage par l'intrusion des éoliennes correspond à un saccage sans précédent d'un chef d'oeuvre paysager d'une des plus belles réalisation de la campagne française. NP8- De Pascale DAGARD à BOUSSAC (23),transmis par M.Mme DESAGES: Dans un premier temps non opposée à la présence de quelques éoliennes, elles vont gâcher le paysage et l'avenir de nos "coins", le tourisme, le calme la nature préservée; Enquête Publique complémentaire sur la demande d’autorisation présentée par la société BORALEX ENERGIE VERTE SAS pour l’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT SATURNIN (CHER).

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Trouy le 17/07/2019 E19000083/45 elles vont contribuer à la dépréciation des maisons; les nouveaux arrivants britanniques, néerlandais, sud africains, amoureux de tranquillité et de nature relativement vierge seront, à son avis, perdus. NP9- De Claire LAURENT-PIERSON à CHATEAUMEILLANT, transmis par M. Mme DESAGES: Dans le prolongement de son courrier joint de 2013, cette personne a cru à l'annulation du projet et que la commune de Préveranges garderait son silence et le chant des oiseaux, attirerait de nouveaux propriétaires, des retraités souhaitant s'installer dans une campagne sereine évitant les accidents de santé des habitants trop proches des éoliennes. Elle est convaincue que les bénéfices ne seront plus effectifs dans quelques années et demande si sont connues la durée de longévité du parc, la charge d'entretien pour les propriétaires en fin d'exploitation, la fiscalité de l'entreprise gestionnaire; elle fait part aussi de ses craintes quant à la fiabilité des contrats par rapport au démontage par nos descendants. NP10- De Mme et M. Hubert LINZE Le Betoux à Préveranges, transmis par M. Mme DESAGES: Ces personnes sont défavorables à l'implantation d'éoliennes sur cet espace car, d'une durée de vie limitée elles nécessitent de grandes quantités de matériaux, béton, acier, silicium, aluminium, cuivre plus ou moins recyclables. Elles seraient implantées trop près des habitations, modifieraient le cadre de vie et inesthétiques entraineraient une dévalorisation immobilière, engendreraient des nuisances sonores et visuelles par leur clignotement continuel, entrainerait une défiguration du paysage avec la suppression des haies et d'arbres, d'où un impact sur la biodiversité. Leur faible nombre interpelle quant à leur rentabilité dans un secteur peu particulièrement venté. Sans être opposé à l'énergie éolienne ces personnes ne souhaitent pas les voir partout en petit nombre. NP11- De David DESAGES, paysagiste à Préveranges- transmis par M. Mme DESAGES: Il n'est pas favorable au projet et s'étonne de la nomination du même commissaire enquêteur. Il trouve anormal qu'il n'y ait pas eu d'étude hydraulique (hydrogéologique) dés lors que les éoliennes seront dans un bassin versant; pour parer un accident et respecter des distances minimum d'implantation des modifications d'emplacement seront peut être nécessaires. Il s'étonne de n'avoir pas été contacté ainsi que d'autres entreprises locales pour le volet paysager en tant que paysagiste connaissant bien le milieu naturel du bocage.

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Il considère qu'il y aura des incidences visuelles importantes, tout comme pour le parc de St Marien (23) visible de 40 et 50kms. NP12- De Armelle DESAGES à Quantilly (18)-transmis par M. Mme DESAGES: Dans le prolongement de sa note de 2013 elle confirme son opposition au projet; de plus en plus, elle le considère utopique au regard de la volonté d'aller vers les énergies renouvelables car l'analyse des conditions climatiques locales peu venteuses permettront un fonctionnement 20% du temps, soit 80% pour le reste avec les énergies actuelles. Elle exprime aussi des craintes pour la biodiversité reconnue des deux communes avec une faune paisiblement installée; l'écosystème local sera bouleversé et les espèces sauvages plus rares. La question du mal être des animaux en lien avec l'éolien incite à prouver d'abord l'inoffensivité des éoliennes. La proximité du bassin versant de Sidiailles milite pour la prise en considération des conséquences d'une fuite de substances toxiques dans les sols, avec une catastrophe irréversible de privation d'eau potable pour des milliers de foyers et animaux. Sur un plan plus personnel et émotionnel, elle n'imagine pas de voir le paysage transformé autour de la ferme familiale, symbole d'unité. NP13- De Henri DESAGES Le Cosson à Préveranges, transmis par M. Mme DESAGES: Résident un week-end sur deux avec ses deux jeunes enfants à proximité du site du projet, il marque sa désapprobation; bien que non opposé aux énergies renouvelables développées au plan national (offshore) et à la réduction de la consommation énergétique classique, il est convaincu que ce projet n'est pas assez performant. De plus, il se situe au coeur du bassin versant de Sidiailles, alimentant en eau potable 12000 familles, ce qui va à l'encontre de toutes les mesures prises par les pouvoirs publics au regard de cet enjeu environnemental de limiter les risques de contamination de l'eau. C'est en contradiction avec les quantités d'huile, de liquide de refroidissement, embarqués dans les éoliennes des m2 de béton coulés dans le sol recouvert et enfouis comme les déchets, la pollution invisible est là, avec le soutien des pouvoirs publics. Ce projet est situé en Boischaut-Marche, pays de bocage, de nature et de haies avec de nombreuses espèces ; il est resté à l'écart du développement économique et touristique ce qui a contribué à préserver son eau potable, c'est la richesse patrimoniale; comme agent d'assurance il observe qu'elle sera compromise. Le foncier bâti perd 20 à 30% de sa valeur. Il y a un déficit de services publics et des problèmes d'emploi; les habitants ne méritent pas cette dépréciation de leurs biens.

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Il souhaite en fin à titre personnel préserver pour ses enfants les valeurs de son éducation en ce lieu et les préserver des nuisances sonores et des effets négatifs sur l'organisme. Il reste convaincu de la faible rentabilité de ce projet par rapport à son coût et de son poids sur les générations futures. NP14- De Marie-Christine et Philippe DESAGES, propriétaires et exploitant agricole sur les deux communes : Ces deux personnes réitèrent leur totale opposition au projet en joignant la copie de leurs courriers argumentés produits en 2013. Aujourd'hui, ils ne s'expliquent pas la discrétion des CDC, des communes, des notaires et agents immobiliers qui font abstraction des projets éoliens au regard des acheteurs. Ils questionnent: 1- sur l'absence de réunion du conseil municipal avant cette nouvelle enquête publique pour l'informer de la continuation du projet et requérir les avis et opinions qui ont pu changer en 7 ans; 2- 2- sur la circonstance que les habitants de Préveranges et alentours sont persuadés que ce projet a été abandonné ou annulé; 3- 3- sur le choix du même commissaire enquêteur qui a émis un avis plus que favorable et le peu de crédit à accorder à cette enquête complémentaire. Ils estiment ce projet désastreux et préjudiciable pour tous. Ils seront impactés par les 5 éoliennes face à la maison d'habitation et subiront les conséquences néfastes quotidiennes pour leur bien être et leur santé. LP1-De Hélène KEBABDJIAN -IDS-ST-ROCH. Elle exprime sa totale opposition à ce projet car la biodiversité de ce lieu doit être préservée; le tourisme autour du barrage de Sidiailles supporterait mal la trop grande proximité des éoliennes; les terres agricoles et champêtres ne doivent pas être transformées en zone industrielle. LP2-De Arys KEBABDJIAN- IDS-ST-ROCH- Il est opposé à ce projet car les paysages, l'agriculture et la biodiversité du Boischaut ne peut supporter la multiplication de ces projets.

SAINT-SATURNIN RS2- De JONG : Monsieur Hein de JONG habite à Les Plaix de St SATURNIN. Il reproche à ce projet de faire diminuer le prix des maisons; en cas d'accident, il craint la pollution de la rivière "Loye" puis du réservoir d'eau potable (de Sidiailles); il indique que cette rivière est classée site Natura 2000. Enquête Publique complémentaire sur la demande d’autorisation présentée par la société BORALEX ENERGIE VERTE SAS pour l’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT SATURNIN (CHER).

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Il évoque l'impact sur les oiseaux, les chauves souris, la migration des grues. Il estime insuffisante la distance d'implantation de 500 mètres par rapport à celle de 1000 mètres retenue dans d'autres pays. Il souhaite la réalisation d'un photomontage à partir de son habitation. (Cette demande a été relayée le 14/06 auprès de Boralex). RS8- Illisible- Pour cette personne, l'intérêt des sites éoliens est à l'opposé du retour à la "nature" et très loin de la biodiversité. La science est en capacité de créer des sources d'énergie en adéquation des thèmes écologiques; ce sont des sites industriels avec les soucis adjacents: bétonnage, bruits, visualisation; en prime rendement financier proche de zéro. Laissons la recherche se développer.

COURRIELS PREFECTURE : C1-De Dominique BECART: Nous sommes contre le projet d'installation d'éoliennes dans le secteur de PREVERANGES et ST SATURNIN. C2-De Jean-Yves PETILLON. Berrichon de cœur, apprécie calme et beauté bucolique; éoliennes peu efficaces perturbent le lac en Natura 2000.

C3-De Jean Pierre Rebillard: Ce projet est contre-productif. Le Berry-Sud est une des régions les moins ventées de France; selon les mesures de bruit le promoteur serait obligé d'arrêter ou de brider les éoliennes qui ne tourneront qu'une faible partie du temps. Le système peut fonctionner financièrement sur les subventions. Pour le démantèlement excessivement coûteux, propriétaire et commune vont être mis à contribution; Enel et Boralex maintenant, rien n'assure la continuité. Il n'y a pas de pollution lumineuse, pas de bruit...on a dû augmenter le seuil à partir duquel on a mesuré le bruit. La biodiversité: il y a des grenouilles et des crapauds qu'on entend chanter la nuit des lézards, des oiseaux, une cigogne noire, même des loutres et des chauves souris. Le véritable potentiel économique: c'est le tourisme vert, néerlandais et anglais viennent chercher la nature, ils passeront leur chemin; or c'est une mise en avant du patrimoine avec pléthore d'églises romanes qu'il s'agit de soutenir.

C4-De Merel KNAPE (Holland):

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Les flahs rouge nocturne donneront l'impression d'un terrain industriel. L'expérience rare du "silence total" aura disparu car il y aura toujours un peu de bruit produit par ces éoliennes ; Les éoliennes dérangent la vue, c'est une pollution du paysage. A 600 mètres il y aura des reflets éblouissants sur les pales lorsqu'elles tourneront.

Les touristes ne viendront plus, le prix des maisons va beaucoup baisser . C5-De Jan SCHUURMANS-SCHERER Pays-Bas:

Cette famille a envoyé le même texte que C4. C7- De Ger et Mirjan ETTES-NIJBOER NederLand: Ces personnes a envoyé le même texte que C4. C8- De Boudewijnt SAS: Cette personne a envoyé le même texte que C4. C9- De Mike MEIJER Villeneuve : Cette personne a envoyé le même texte que C4. C10- De J.M. TEEUWEN : Cette personne a envoyé le même texte que C4.

C11- De Philippe REY Il exprime un avis défavorable car les impacts du projet, analysés correctement selon la MRAe sont trop importants par rapport à l'intérêt énergétique: - en raison de l'atteinte au paysage et des nuisances visuelles, le milieu bocager ne se prête pas à l'implantation d'éoliennes de grande taille, hors de proportion avec les haies ; - avec la multiplication des parcs (St Désiré, Ids-Touchay, Creuse) elles seront visibles partout; - l'effet sur le tourisme source d'activité sera forcément négatif; - au regard de la biodiversité l'avis de la MRAe souligne le risque de mortalité des oiseaux et chauves souris, le suivi de mortalité ne fait que mesurer les dégâts; alors qu'on s'alarme sur la perte de biodiversité, ce projet ne va pas dans le bon sens; qui vérifiera l'asservissement des éoliennes en période de risque ?

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- sur la distance aux habitations, la disposition législative qui permet au préfet de définir une distance supérieure à 500 m devrait être appliquée pour La Tanière et Maisonneuve; - enfin l'énergie d'origine éolienne ne contribue pas à la réduction du gaz à effet de serre car face à l'intermittence de sa production, elle nécessite la production fonctionnant au gaz ou au fuel; - le développement de l'éolien et la réduction du nucléaire a conduit à une augmentation du CO2 en Allemagne. Ces faits démentent la propagande. C12- De Ilse van ECK Pays Bas : Cette personne a envoyé le même texte que C4.

C13- De Monique ENGERANT à IDS-ST-ROCH. Elle est contre ce projet qui affectera l'économie touristique par une baisse de fréquentation du site de SIDIAILLES, en dépit des nouvelles activités (accrobranche- 2014- et tyroliennes), fera fuir les touristes et les habitants des résidences secondaires, d'où une baisse du commerce, artisanat, des nuitées en hôtellerie, gîtes... L'énergie éolienne n'est pas écologique au regard de la biodiversité (migration des grues, chauves souris, loutre). Ces projets ne profitent ni à la nature, ni à la population (factures électriques en augmentation), ni aux communes mais aux promoteurs avides de gain. C14- De T.OTTENS: Pas de texte en français indiquant une opinion par rapport au projet. C15- De Joanna ETTES et Nicolaas KNAPE à Moulières de Préveranges: Envoi du texte de la note déposée sous la référence NP2 à PREVERANGES. C16- De Léopold BIENENFELD à IXELLES Belgique: Il s'oppose à ce projet afin de protéger une faune et flore sensible et sauvegarder une vie et activité locale fragile liée au caractère paisible et riche de la diversité du territoire. Il évoque la présence, sur zone des vols des migrateurs ainsi que de chauves souris dont la population de Noctule a diminué de 50% en 10 ans en France; le projet est en contradiction avec la volonté de ralentir cette chute dont les chiffres n'étaient pas connus en 2013, d'où l'opportunité de relancer une étude sur l'impact des éoliennes à cet égard. Les ortophotos de l'annexe 5 montre une réduction des haies et boisements entre 2010 et 2016 qui conduit à une destruction régulière de ce type d'écosystème dans la région; plutôt que la" réduction des impacts", il est important de sauvegarder et permettre de se développer bocage, haies et boisements. La faune nocturne sera affectée par la pollution lumineuse.

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Au plan économique les deux communes ne bénéficieront pas à terme de la mise en oeuvre de ce projet; l'enjeu de ces villages est d'attirer de nouveaux habitants pour enrayer le déclin de population; un tassement de la diminution a été observé ces dernières années grâce à l'installation notamment d'étrangers (selon l'INSEE ils représentent 5 à 6% de la population à St SATURNIN); la réalisation du projet aura un effet repoussoir suivi d'une perte d'activité économique, une diminution de la valeur des habitations car le bruit allant jusqu'à 38 et 40 décibels engendrera une nuisance majeure pour les résidents dans un paysage pollué visuellement par des éoliennes de 150m de hauteur. Ce sera une catastrophe pour les revenus locaux et l'essor de SIDIAILLES, le musée de CHATEAUMEILLANT, le château de CULAN... C17- De Juana BIENENFELD HAMBURG Allemagne- Elle est venu dernièrement en 2017 et 2018 et a séjourné dans des hôtels et gîtes à et autour de CHATEAUMEILLANT, St SATURNIN et PREVERANGES; elle a découvert le Berry dans les années 80 et une nature intéressante encore "naturelle", les éoliennes gigantesques vont transformer ce coin de nature intacte et sans beaucoup de vent, en une nature massacrée et moche, pleine de bruit régulier et machinal qui fait mal; elles vont énerver les habitants, les invités et les touristes qui vont aller ailleurs. En Allemagne on a constaté que les éoliennes sont de plus en plus grandes qu'il faut les placer là où il y a du vent, peu de nature et pas de gens, plutôt en mer maintenant loin des côtes. Elle souhaite aux responsables la sagesse et la force de renoncer à ce projet très mal placé à PREVERANGES et ST SATURNIN. C18- De Hubert RANOUX, (indication): "Contre le projet éolien dans le Berry." C19- De Rosa LEIJDEKKERS : Cette personne a envoyé le même texte que C4. C20- De Christian BARTHOLOMOT: Cette personne fait part d'observations sans indiquer s'il est favorable ou pas à ce projet. Il estime que l'adresse internet de consultation du dossier sur le site préfectoral est notoirement insuffisante, de même que le chemin d'accès aux consultations électroniques déposées par le public; cela constitue un obstacle à l'information et à l'expression du public voulue par le législateur. Ce site n'est pas parmi les plus ventés, si les objectifs de rentabilité ne sont pas atteints, l'exploitant continuera-t-il ses versements aux deux communes ou maintiendra-t-il l'exploitation en échange d'une baisse drastique de ses versements?

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En dépit de la circonstance que le tribunal administratif n'a pas retenu le grief de l'impartialité du commissaire enquêteur, la nomination d'un autre commissaire enquêteur aurait été de nature à apaiser l'opinion sur ce point.

C22- De Michel GENDREAU "Les Creuses" à PREVERANGES. Cette personne habite à proximité de la zone du projet. La présence d'un site éolien rend les maisons exposées invendables ou à vil prix ce qui est préjudiciable pour les gens devant intégrer un établissement pour personnes âgées ou autres circonstances. Il existe des problèmes de santé, mieux définis depuis 2013, inhérents aux éoliennes (stress, audition, nausées vision, électromagnétiques...); ils concernent humains et animaux ainsi que la biodiversité avec les oiseaux migrateurs ou nicheurs, les chauves souris; ils payent un lourd tribut aux éoliennes; le gibier est rare car il a peur des éoliennes. On peut redouter un incident à proximité des ruisseaux en amont du lac de SIDIAILLES, alimentant en eau potable le secteur de ST AMAND à MONTLUCON. Est-il raisonnable de sacrifier ces terres pour une énergie improductive et coûteuse et il est question d'un nouveau projet à CULAN/St DESIRE (nouveau depuis 2013), quand cela s'arrêtera-t-il? Non aux Eoliennes. C23-De Judith BOOLELAAR, Holland: Cette personne a envoyé le même texte que C4 C24-De Christine COLMAIRE-BARATA PARIS 3ème- A découvert Les Plaix à St SATURNIN, paysage de boccages, doux, paisible et vallonné; elle trouve souhaitable de relocaliser le tourisme alors que les éoliennes détruisent un environnement en s'imposant jour et nuit par leur gigantisme, mouvements, clignotements, lumières rouges, ombres, bruits, ultra-sons et nuisances périphériques; elles menacent des lieux préservés disposant d'une riche biodiversité. D'autres projets seraient plus conformes à l'attente des contemporains: tourisme vert et écologique autour du Lac de Sidiailles, gîtes touristiques, implantation de famille néerlandaises, développer les parcs en zone industrialisée comme le long des autoroutes, s'orienter vers le solaire et les micro éoliennes. C25-De Philippe COLMAIRE PARIS- En tant que cycliste trouverait regrettable la destruction des richesses de ces paysages et de cette biodiversité préservés. C26-De Arthur de SMIDT Holland: Cette personne a envoyé le même texte que C4. C27-De Karen MONNICH Holland: Enquête Publique complémentaire sur la demande d’autorisation présentée par la société BORALEX ENERGIE VERTE SAS pour l’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT SATURNIN (CHER).

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Cette personne évoque les mêmes types de nuisances que C4.

C28- De Alain BENOIT-LEVY, président de l'ASSOCIATION MONTLOUIS ENVIRONNEMENT (ame): L'association par son président fait le constat que de nombreuses observations ont été versées à l'enquête publique illustrant les graves inconvénients de ce projet dans la zone concerné. C'est pourquoi elle souhaite présenter d'autres arguments dans un document de 14 pages: - sur le triplement du nombre d'éoliennes décrété par M le président MACRON le 27/11/2018 qui devrait passer de 8000 à 24000, alors même que des doutes sont exprimés par divers organismes sur l'énergie éolienne; - sur l'analyse chiffrée de la production électrique établie par RTE qui fait ressortir un taux de charge de 21% pour l'éolien contre 71% pour le nucléaire et 31% pour l'hydraulique; sur le regroupement de la production hydraulique dans les énergies renouvelables, dès lors qu'elle se différencie par son caractère pilotable; - sur les commentaires de RTE qui illustrent que l'éolien n'apporte pas de contribution à la lutte contre l'émission de CO2 ; -sur le non sens économique entre les sommes apportées par l'Etat à la production électrique par rapport à sa part dans les émissions de gaz à effet de serre 60% de subventions publiques pour 6% de participation de gaz à effet de serre; - sur l'effet destructif des éoliennes sur le paysage qui sont minimisés notamment au regard de la co-visibilité; - sur l'objectivité de l'étude d'impact qui fait partie du dossier de l'enquête publique, réalisée par des cabinets spécialisés, payés par les promoteurs, d'où 70% de recours contentieux; l'administration devrait modifier les modalités de réalisation des ces études au lieu d'élaborer des règles toujours plus favorables aux promoteurs (voir plus loin); - sur l'effet néfaste des éoliennes sur l'avifaune, les chiroptères, dont les recensements de mortalité prouvent le rôle mortifère; - sur le syndrome éolien, au regard de la santé humaine, due aux émergences sonores et la confidentialité entretenue; - sur la révision de la distance aux habitations, de 500 mètres fixée en 2011 en présence d'éoliennes de 120m, contre 200m aujourd'hui, et ses conséquences sonores; - sur le caractère intermittent de la production et la publicité mensongère des foyers alimentés (renvoi au taux de charge); les centrales thermiques devant prendre en charge l'imprévisibilité de la production, le bilan éolien d'émissions de CO2 devrait inclure l'impact de compensation;

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- sur la fabrication, la construction et le transport ainsi que l'impact environnemental du fonctionnement de l'éolienne qui n'est pas écologique; - sur l'utilisation de "terres rares", importées de Chine où elles sont exploitées dans des conditions environnementales et sanitaires scandaleuses; - sur le recyclage difficile des pales et le caractère hautement polluant des quantités d'huiles lubrifiantes consommées, avec les risques de fuite associés; - sur l'insistance des promoteurs auprès des agriculteurs pour arracher des baux emphytéotiques sans évoquer le démantèlement à leur charge; - sur les décisions des collectivités portées par les avantages financiers plus que par la transition énergétique; - sur le délitement grave du lien social dans les villages concernés entre les camps devenus ennemis; - sur la pénalisation des élus intéressés aux projets et ayant pris part aux votes décisionnels; - sur l'efficacité des syndicats éoliens dans les instances gouvernementales, aboutissant à des mesures d'accélération du développement de l'éolien, visant à supprimer l'enquête publique et le lien de proximité entre les riverains et le commissaire enquêteur; - sur l'exclusion des associations de protection du patrimoine au profit de SER et FEE dans certaines commissions; - sur la dépréciation des propriétés de l'ordre de 30 à 40% et la baisse des ventes des vieilles habitations portant atteinte à la restauration artisanale locale; - sur l'importation des éoliennes et les lieux d'emplois significatifs hors de France. C29-De Christian DOINEL à Sidiailles. L'avis négatif de cette personne sur l'autorisation d'exploiter ce parc éolien repose sur une analyse de points relevant de la protection de l'environnement : -Sur la co-visibilité avec des parcs identifiés: un nouveau projet de parc porté par INNERGEX au lieu-dit "Bois du Plaix" a fait l'objet d'une consultation publique les 15 et 16 février 2019; il aura des effets cumulatifs à partir de la Chapelle Ste Agathe avec le projet de l'enquête complémentaire et trois autres parcs de l'Allier ou de la Creuse. -Sur le tourisme: la CDC Berry-Grand-Sud a entrepris un programme de développement des activités touristiques, notamment à Sidiailles (restructuration et création de nouveaux loisirs) ces lourds investissements ne semblent pas raisonnables au regard de la fréquentation du tourisme pédestre que les éoliennes E01 et E04 surplomberont de 150 à 200m à moins de 2 kms de distance; de récents habitants anglais ou hollandais envisagent de partir sous d'autres cieux. Enquête Publique complémentaire sur la demande d’autorisation présentée par la société BORALEX ENERGIE VERTE SAS pour l’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT SATURNIN (CHER).

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-Sur la biodiversité: un arrêté préfectoral de 2013 avère la présence de la loutre, protégée depuis 2007, sur les communes d'implantation; la présence du crapaud à ventre jaune est signalée en zone Natura 2000. -Sur les impacts sanitaires de pollutions et captage d'eau potable: les éoliennes contiennent des produits lubrifiants et notamment du béryllium et du sélénium reconnus génotoxiques; est-ce compatible avec l'arrêté inter-préfectoral du 12 juillet 2013? Tout l'ensemble du parc inclus dans le bassin versant devrait faire l'objet de mesure de vigilance; dans l'étude de risque les conséquences de l'effondrement d'une éolienne dans le lit de l'Oye ne sont pas analysées or comment la contamination dispersée dans le courant pourrait-elle être récupérée et le gravier traité? -Sur l'impact sanitaire humain: certaines fréquences sonores des machines sont nocives pour la santé; l'Académie de médecine admet le syndrome éolien qui impliquerait une distance d'habitat de 1000m , voire de 10 fois la hauteur des éoliennes. -Sur la santé des animaux d'élevage: Le Groupe Permanent pour la Sécurité Electrique a conclu à la "concomitance de l'installation et la mise en service avec les troubles de comportement des animaux"; plusieurs hypothèses sont à l'étude. -Sur l'intérêt de l'éolien: La France exporte, à perte, 11% de sa production électrique en année normale. En 2015, la part des énergies fossiles représentait 6,3% de la production, la poursuite du programme éolien n'est pas essentielle; les sources de CO2 ne pourront jamais être complètement éliminée; mettre en doublon l'énergie de substitution thermique, vendre plus cher et importer du matériel étranger, ouvrons les yeux. Sinon implantons l'éolien en respectant vraiment paysages, sites, biodiversité de la faune, santé des habitants, isolons de manière pérennes les habitats, améliorons les modes de transports; cette approche est constatée par la Cour des comptes (soutien financier très élevé); un rapport d'une commission parlementaire faisant état d'une possible gabegie financière est attendu; -Sur le commissaire enquêteur: des extraits de ses écrits ne sont pas des avis motivés mais des jugements personnels sans justification. Sa nomination dans le cadre de cette enquête complémentaire déroge au code de déontologie de la Compagnie Nationale des Commissaires Enquêteurs et on a du mal à penser qu'il puisse conclure éventuellement de manière différente, d'autant que la mise à jour des éléments techniques et des impacts environnementaux n'est donc qu'opportune dans le contexte présent d'assurer plus d'indépendance à l'autorité environnementale. (La carte et la photo annoncées n'ont pas été jointe: source préfecture). C30- De Jean-Charles DUMESNIL, président de Boischaut Marche Environnement à Sidiailles; Il se déclare opposé au projet éolien de Préveranges -Saint Saturnin, il présente des arguments dans le cadre de cette enquête qui fait suite à un avis "substantiellement différent" de l’Autorité Environnementale destinée à la prise en compte des éléments

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Trouy le 17/07/2019 E19000083/45 nouveaux survenus depuis 2013. A titre d'exemple, il en présente six qui avec ceux d'autres citoyens doivent faire l'objet d'une remise à plat du projet et pourquoi pas à une nouvelle enquête publique complète avec un nouveau commissaire enquêteur à la présence moins étrange compte tenu des comportements lors de la première enquête ainsi que lors d'une autre enquête. Parmi les nouveaux éléments: -Un projet éolien dans la zone étudiée: en contradiction avec le "Porter à connaissance de janvier 2019 rédigé par Boralex, un projet existe dans la limite des 10kms au "Bois du Plaix" entre Saint Désiré (Allier) et Sidiailles; il est engagé par la société INNERGEX; le député local du Cher a accusé réception de cette information le 19 février 2019; l'étude de co-visibilité de 2013 doit pour le moins être reprise en fonction de ce nouveau projet. -Le changement de la position de l'Etat sur les dommages au gros bétail: En 2013 des rumeurs couraient sur la cohabitation des éoliennes et du gros bétail; des délocalisations d'exploitations agricoles sont envisagées avec indemnisation en Loire Atlantique dans un secteur où le rôle conducteur de l'eau dans les ondes néfastes pour le gros bétail semble être en cause; une estimation des risques pour les éleveurs locaux doit être faite devant ces faits nouveaux. -La nouvelle activité touristique à proximité du projet: Depuis 2013, des investissements importants ont été faits pour le développement la base de loisir de Sidiailles; ériger des éoliennes-repoussoirs n'est pas souhaitable. -La nouvelle possibilité pour les préfets, intervenue depuis 2013, d'exiger, en fonction du terrain, une distance d'implantation supérieure à 500 m par rapport aux habitations peut être utilisé ici pour réévaluer l'opportunité de ce parc au sein du bocage. -Une nouvelle espèce protégée: la présence de la loutre est reconnue ; sa protection s'ajoute à celle des crapauds, chiroptères et oiseaux dont les grues dont on ne peut nier le passage séculaire ou l'hivernage. Dans le cadre de la protection de la biodiversité, il faut remettre à plat le projet sur ce point. -La nouvelle lecture de l'exemple allemand: la propension allemande de développement des énergies renouvelables de 2013 a finalement conduit à conserver les anciennes centrales à charbon polluantes; l'argument du remplacement du nucléaire par le renouvelable intermittent tombe à l'eau; la notion de maillage des réseaux électriques européens est une hérésie face à un anticyclone privant toute l'Europe de vent. C31-D'Isabelle HUE, maire de Montlouis (Cher). Elle est défavorable au projet, s'exprime en tant que citoyenne et maire de sa commune concernée par un projet éolien: -Sur un plan général, la contribution de l'éolien à la réduction des gaz à effet de serre est contestable et contestée; la production d'énergie électrique "non pilotable" est compensée la plus part du temps par la production thermique carbonée, ou le parc nucléaire avec ses dangers de réchauffement/refroidissement; l'analyse en terme de Enquête Publique complémentaire sur la demande d’autorisation présentée par la société BORALEX ENERGIE VERTE SAS pour l’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT SATURNIN (CHER).

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Trouy le 17/07/2019 E19000083/45 pollution et de bilan carbone n'inclut pas tout le cycle; le processus d'extraction des métaux rares en Chine est loin d'être vertueux au plan environnemental et social; il soulève le problème de la dépendance française aux pays producteurs, déplace l'émission de CO2 sans la régler au plan de la planète. Le recyclage des pales n'est pas résolu par les industriels (décharges africaines à ciel ouvert). -Concernant le financement, la Cour des comptes pointe trop de contribution publique pour peu de résultat; avec l'augmentation du nombre de parcs le coût exorbitant de l'éolien sera basculé au consommateur et contribuable. Au profit de qui? -Sur le plan de l'écologie, les espèces végétales et animales et leurs représentants disparaissent ou diminuent; le fait de relativiser la mortalité des individus dans l'étude d'impact tend vers un écocide généralisé avec la prolifération exponentielle des parcs, surtout en zone de bocage; les mesures de compensation et de bridage ne seront pas à la hauteur des besoins; il ne peut être imaginé que les tonnes de béton restant à jamais dans le sol puissent bénéficier à la reconquête d'un équilibre biologique; des milliers d'hectares seront stérilisées, sauf peut-être à faire un usage intensif de produits pétrochimiques pollueurs, en l'occurrence proche de l'aire de captage d'eau potable de Sidiailles. Les habitants du secteur pourront être touchés par les champs électro magnétiques et les infrasons (effets connus mais occultés par les pouvoirs publics-rapport OMS). -Au plan du tourisme, la base nautique de Sidiailles et les hébergements seront touchés par une baisse de fréquentation de personnes recherchant, calme et authenticité, qualité de l'accueil. -En conclusion, le paradigme de l'éolien prôné par une caste de sur-consommateurs urbains irresponsables qui considèrent les territoires ruraux comme leur poubelle doit être révélé et puisque les éoliennes réduisent le CO2, et ne présentent pas de dangers, installons les en ville, nos élus seront ravis de les avoir. C32-De Curt ADLER, Ireland- Il fait part de son inquiétude par rapport au projet; il connait et apprécie la région pour sa paix, la diversité des animaux et oiseaux, la gentillesse des habitants. De son expérience irlandaise où il y a des parcs, il conclut que l'éolien profite au propriétaire individuel de l'implantation, mais les alentours souffrent de la construction et des nouvelles routes requises; la communauté doit supporter la dégradation de la nature, des vues et le bruit à jamais; généralement la communauté n'a rien à gagner (remises sur le prix de l'électricité), mais elle va ressentir que les grandes villes sont plus gagnantes par rapport à l'utilisation pour le commerce et l'industrie. Il souhaiterait que ce plan soit déplacé ailleurs en Beauce Berrichonne qui est plus convenable pour l'environnement et les habitants. C33- De Caroline CORNIER:

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Elle est opposée au projet qu'elle n'estime pas rentable car le secteur est peu venté; de plus lorsque le vent sera fort, l'exploitant devra brider ou arrêter les machines, le fera-t- il? C'est une inquiétude. La région est pauvre; l'argent pour la commune est minime; les promoteurs abaissent les prix et le paiement aux communes. Ils n'achètent pas les terres mais les louent; pour le démantèlement très coûteux les propriétaires et les communes seront mis à contribution; rien n'assure la continuité entre Enel et Boralex. Dans cette campagne exceptionnelle, le bocage est de plus en plus menacé par le regroupement des champs pour une meilleure rentabilité. Il n'y a pas de pollution lumineuse, pas de bruit; c'est un des premiers lieux depuis Paris où on voit un vrai ciel étoilé comme en montagne. La biodiversité est réelle avec pléthore de grenouilles, crapauds, lézards, des oiseaux, une cigogne noire et même des loutres; le nombre de chauve souris déjà impacté diminue; une étude de 2018 démontre que les éoliennes détruisent des quantités "industrielles" d'insectes; c'est un des rares coins où il y en a. Le vrai potentiel c'est le tourisme individuel; le Berry sud ne sait pas ou ne veut pas se mettre en avant: néerlandais et anglais viennent chercher la nature; des éoliennes, ils en ont; ce serait un repoussoir; il faut soutenir ce patrimoine naturel et culturel avec pléthore d'églises romanes. C34- De Ulla GEIGES Allemande. Elle est opposée à ce projet. Cette personne a développé les mêmes thèmes que ceux de C33. C35- De Harm TOREM et Anita OOSTVEEN – Ces personnes ont envoyé à partir d'une adresse internet en Hollande le texte synthétisé en NP2, daté de St Priest-La-Marche. C36- De Eberhard HÜBNER. Cette personne a adressé un texte en langue allemande. C37-De Isabelle et Jean-François BRETTE à Saint-Saturnin. Ces personnes propriétaires d'une maison à ST Saturnin sont opposées au projet car en fonction des données de l'étude d'impact avec une moyenne de vitesse de vent de 5,81m/s à 86m, ce potentiel éolien ne peut être satisfaisant; c'est un point majeur très peu argumenté. Le "porter à connaissance" n'apporte pas plus d'élément sur ce point majeur préalable à l'implantation. Au niveau des nuisances sanitaires des éoliennes le couple produit un rapport de l'Académie Nationale de Médecine 38 pages) du 09 mai 2017 concluent qu'à l'intérieur Enquête Publique complémentaire sur la demande d’autorisation présentée par la société BORALEX ENERGIE VERTE SAS pour l’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT SATURNIN (CHER).

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Trouy le 17/07/2019 E19000083/45 d'un périmètre de 1,5km les éoliennes perturberaient le sommeil et plus loin aucune maladie ni infirmité ne semble pouvoir être imputée à leur fonctionnement mais la définition de la santé a évolué et d'après l'OMS elle représente un état de complet bien- être physique, mental et social et le syndrome des éoliennes traduit une souffrance existentielle. Au niveau de l'emploi par comparaison de données de la FEE (France Energie Eolienne) et de la contribution NS5 de 2013 il n'y a pas de cohérence.

La destruction visuelle du paysage est également évoquée. C38-De Hanneke en Dik GOUDSBLOM Pays-Bas. Envoi du même document que C4. C39-De Laurent ARTHUR de BOURGES- Spécialiste des chauves-souris du muséum de Bourges: Il exprime un avis sur l'étude d'impact, apporte des précisions et des propositions. L'impact risque d'être important contrairement à ce qui est écrit dans les divers comptes-rendus. La multiplication des parcs à travers le territoire a une incidence de plus en plus forte sur les populations des espèces de haut vol qui migrent à travers le continent (Pipistrelles, Sérotines, Vespertillon bicolore et Noctules pour la région centre); 15 colonies connues de pipistrelles dans un rayon de 10 kms, 3 de sérotines, 1 de Noctules de Leisler de plus de 100 femelles, la plus importante en région Centre Val de Loire et sans doute la seule active actuellement; elle a été signalée au bureau d'étude en 2013. Depuis, plusieurs autres nurseries et colonies d'autres espèces ont été découvertes dans le secteur de la Marche. Proposition: une étude est à mener sur mât de mesure à hauteur des futures pales et sur 8 mois... au delà si le parc devait être construit... seules des mesures de bridage strictes...d'avril à novembre inclus du coucher au lever du soleil, pour des vents inférieur à 7 m/s et des températures supérieures à 7°C devraient être mises en place, pour l'ensemble des machines du parc...pour minimiser l'impact sur les populations locales et migratrices de Chiroptères. Faute de quoi ce type d'énergie renouvelable aura un impact négatif fort sur ces espèces. C41-De Catherine BOULOU, Agricultrice, la maison familiale est à 500+10 mètres du projet éolien: les éoliennes abiment les paysages, détériorent la faune et la flore; elle voit celles de St Marien avec leurs lumières dérangeantes et leurs pales envahissantes; elles l'agressent et elle a une sensation d'étouffement, d'emprise. Elles sont néfastes aux chauves-souris; on préfère les brider plutôt que d'arrêter le projet; les animaux migrateurs s'empaleront dans les pales.

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Elle est effarée à la lecture d'articles évoquant les maladies et mortalité ou comportement anormaux des vaches et des moutons. Elle dénonce, en amont de l'implantation : haies arrachées, création de chemins, réseaux d'enfouissement.

En tant qu’élue, déléguée du SIRAH, elle est stupéfaite du manque de contraintes imposées aux constructeurs d'éoliennes par rapport aux agriculteurs; elle ne peut comprendre un tel massacre de son environnement qui ne demandait que la tranquillité. Les maisons resteront fermée inhabitées invendables, de quoi accélérer la désertification des campagnes. C42-De Alain de ROMEMONT: est opposé au projet qui, sous couvert d'écologie, sacrifie les campagnes françaises et le cadre de vie de nombreux riverains au profit d'une poignée d'investisseurs sans scrupule. C44-De Hans DOORMONT Pays Bas- Envoi du même document que C4. C45-De Ella ADLER. Elle est opposée au projet. Elle indique que la situation de cette région a beaucoup évolué depuis 2013 au plan social et écologique: Le Berry, une des plus pauvres régions de France a été touché par une forte baisse de population; elle est aujourd'hui une des moins densément peuplée, à l'image de la Creuse voisine. La productivité y est faible en l'absence de moteur économique pour faire vivre la population locale; c'est l'un des seuls endroits sans agriculture extensive. En 2013, on portait une perspective négative sur ces caractéristiques; mais elles ont permis l'émergence d'une zone de biodiversité inédite dont la préservation est essentielle. La compréhension populaire limitée de la biodiversité en 2013 a évolué et l'absence de pollution sonore, lumineuse, de l'air est une véritable perle rare. On s'oriente vers le développement durable, ce qui est choquant dans une zone qui a miraculeusement échappé à la dégradation environnementale. Les projets des populations locales étaient encourageants (projet de gîte, tournois du jeu de Go), destinés à de nombreuses personnes de cette zone de nature et de calme sans la mettre en danger; des projets d'agriculture bio sont également en danger car la construction endommagera l'équilibre naturel, entre plantes, batraciens, petits mammifères et insectes. De nombreux étrangers s'installent et vivent en harmonie avec la nature, au profit des endroits déjà urbanisés (Chateaumeillant).

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L'installation du projet rompra le contrat social des habitants vivant en paix avec la nature; Cette énergie renouvelable ne contrebalance pas la destruction d'arbres de bocage, la perturbation d'habitats de chauve-souris et de loutres et l'introduction de la pollution sonore; d'autres sites seraient plus appropriés. Mme ADLER indique que de nombreuses failles l'ont empêchée de répondre de manière plus détaillée; elle a trouvé difficile l'accès au site www.cher.gouv.fr. ; elle n'a pas trouvé l'estimation de la quantité d'énergie produite; cette information est importante dès lors qu'il peut être constaté que cette région est peut ventée. C46-De Jantien Van ERVE Breda- Envoi du même document que C4. C47-De Hervé KERIVEL à GARCHES 92380- Cette personne est opposée au projet dès lors que le "Porter à connaissance" de Boralex affirme, page 11, qu'il n'y a pas de Parc Naturel Régional dans le secteur concerné ou à proximité. Or un projet est en cours d'étude depuis 2013 et le préfet devra se prononcer à mi 2020. Les projets éoliens dont celui de Préveranges- Saint-Saturnin (carte de visite des paysages lorsqu'on arrive de l'Allier ou de la Creuse) doivent être gelés en attendant la vérification de leur compatibilité avec la charte de ce PNR. Il n'y a pas urgence à produire du courant par de nouveaux moyens (non pilotables) d'obérer les possibilités de ce PNR de plusieurs décennies. C48-De Eve et Sébastien TARDIF à Ids-St-Roch. Ils sont voisins et citoyens très proches et donc concernés; ils sont opposés à ce projet: - en raison de l'aspect esthétique déplorable; - de plus, localement, suivant les estimations de l'ADEME, la vitesse moyenne du vent est rarement supérieure à 5m/s au sol et 5,5 à 80 mètres; - il conviendrait d'intégrer dans la pollution des éoliennes celle de la fabrication des éléments, des bétons spéciaux et des produits toxiques présents; - comme les éoliennes ne fonctionnent pas en l'absence de vent (75% du temps), il a fallu construire une nouvelle centrale thermique à gaz à St Pourcain-sur-Sioule; ces centrales dégagent du CO2, gaz à effet de serre, désastreux pour l'environnement et pour le climat de la planète; - le béton injecté, les 700 litres de lubrifiants (nacelle et moyeu), les 1160 kg d'huile du transformateur et d'autres composants chimiques sont plus dangereux que les produits phytosanitaires des agriculteurs dont l'utilisation est interdite, tout cela pour si peu de rendement ;

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- les nuisances sonores générées par les éoliennes n'ont aucun rapport avec les niveaux sonores des situations de la vie courante; certaines fréquences sont nocives pour la santé; dans cette région où le niveau de bruit est inférieur à 35 décibels, l'émergence de 3 décibels correspond à un doublement du bruit de fond actuel ; - au regard de la loi 2010-788 du 12/07/2010 et de la Charte de l'environnement, le fonctionnement des éoliennes ne peut pas porter atteinte aux riverains en matière d'émergence sonore. En Allemagne et aux Etats Unis les distances des éoliennes aux habitations sont de 1500 et 3000 mètres ce qui correspond aux recommandations de L'Académie de médecine (2015) et de l'OMS ; - la réalisation de ce projet peut engager la responsabilité des décideurs en cas de conséquence néfaste sur la santé des habitants, au regard de l'application du principe de précaution (jurisprudence CE du 19/07/2010 et TGI de Montpellier) ; - enfin, la rentabilité des éoliennes n'est pas assurée par leur fonctionnement mais par le tarif de rachat d'EDF de leur production, (d'où une dette de 5 milliards d'euros de l'Etat à son égard); dans le même temps la rentabilité des financements dans l'éolien 20% est une des plus fortes. C49-De Renée et Willem van ESSEN-HILLENBRINK. Ils sont opposés à la construction des éoliennes car elles ne peuvent pas être construites sans subventions; leur empreinte de construction ne peut pas leur permettre de produire de l'énergie verte; leur efficacité dépasse rarement 25% selon la loi de Betz; une turbine moderne atteint le maximum anormalement élevé de 80%. Il y a une dépréciation de l'immobilier, une énorme mortalité des oiseaux, "un drainage supplémentaire de la belle campagne est la pollution d'horizon", si les gens ne viennent plus il y aura des conséquences négatives pour l'économie de la région. C50-De C et F LEBEL à Moulières de Préveranges. Ils ont acquis un bien, situé à moins de 600 mètres de deux éoliennes; ils y résident depuis janvier 2018, jusque là, ils n'avaient pas été informés du projet éolien (vendeurs, maire, agent immobilier); leur projet de vie s'en trouve complètement changé au regard de leur recherche du bien être de leur famille, afin de vivre dans un environnement serein, tranquille en harmonie avec la nature. Ecologistes dans l'âme ils trouvent les alternatives au "tout nucléaire" indispensables pour le bien de la planète et voir au loin tourner des éoliennes, leur était presque agréable mais ils s'opposent fermement à ce projet de Préveranges et Saint-Saturnin car les éoliennes produiront peu en raison des vents faibles et des bridages fréquents. Elles détruiront la biodiversité si riche par des pertes "collatérales":

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- d'arbres et de haies, d'un paysage typique de bocage; de pollution des ruisseaux (il y a de l'eau à 5 mètres de profondeur à l'emplacement projeté d'une éolienne); - de mortalité accrue de nombreux animaux (chauves-souris, vaches due aux champs électromagnétiques, oiseaux migrateurs...). Le silence si précieux sera écrasé par le bruit lancinant des machines qui impactera leur santé (son et infrasons émis). Leur projet est de proposer un gîte à la location pour accueillir de nombreux citadins désireux de se ressourcer dans ce merveilleux bocage, de se promener dans les chemins et de profiter de la base de Sidiailles; ils y investissent du temps et de l'argent en vue de quelques retombées pécuniaires; or ce projet avortera dès que les éoliennes seront présentes à 600 mètres. A leur avis, leur ferme perdra 30% de sa valeur d'achat, plus certainement, personne n'achètera avec des éoliennes si proches. S'informant de l'avancée du projet ils se disent inquiets par le manque de transparence et l'impression de conflit d'intérêt entre les protagonistes, par le manque de retombées positives économiques pour la région et le cynisme de certains interlocuteurs. Les décideurs ne vivront pas si proches des éoliennes. A la lecture des doléances exprimées en 2013 par les habitants impactés, ils constatent que " la synthèse effectuée par le commissaire enquêteur ne laisse apparaître que mépris à leur égard". Ils mettront toute leur énergie à ne pas avoir à subir la réalisation de ce projet qui ne parait être que spéculation financière. C51-De Aline ABRAVANEL. A la suite de la nouvelle de ce projet "sans queue ni tête" d'implantation d'éoliennes dans l'un des rares bijoux de nature restant dans ce pays (l'un des moins venté), elle espère que l'enquête publique permettra d'écouter la voix des citoyens atterrés. C52-De Aline BOUHEY. Ce champ d'éoliennes au cœur d'un paysage naturel lui est incompréhensible; elle espère que les pouvoirs publics, encore capables d'un sursaut de bon sens, saurons mettre un terme à ce non-sens total. C53-De Aline ABRAVANEL. (autre adresse internet)- " Ce projet d'implantation d'éoliennes ne doit pas être poursuivi" par respect pour les habitants (humains et animaux) des alentours. "Respectez votre pays, respectez donc la nature".

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C54-De Nicole LEGRAIN. Elle demande la prise en considération de ces éléments de réflexion par rapport aux efforts faits et accélérés depuis peu: -efforts pour développer le tourisme (Berry en vélo, visites guidées, l'été dernier, des sites et monuments de St Saturnin et alentours): les éoliennes viennent gâcher les paysages, elles ont un effet repoussoir avéré contre le tourisme et l'achat de résidences secondaires; -efforts pour l'agriculture, l'élevage et les cultures raisonnées et/ou bio dans notre pays en perte de vitesse comme puissance agro-alimentaire : la mise à mal des champs, la perturbation de la biodiversité, la mise en danger de la protection de la faune et de la flore ne sont pas acceptables dans cette région du Boischaut sans aucune activité industrielle alors que tant de voix s'élèvent contre la désertification des territoires (actions gilets jaunes). C55-De Michel VAN DEN HOUTEN- Envoi du même document que C4. C56-De Jeannette De WIT à Si Priest-La-Marche- Envoi du même document que C4 ; C57-De Romain BENICHOU AYOUB- Il indique être allé sur la zone du projet, avec l'idée de profiter d'un paysage préservé, d'une nature sauvage; le bocage était vraiment endommagé et le projet n'améliorera pas la situation. Il y a très peu de vent dans le Berry; les éoliennes seront inutiles; la lumière et le bruit chasseront les espèces protégées. Le Berry doit miser sur son paysage, son patrimoine local et sauvage afin d'accueillir visiteurs et nouveaux résidents ; les éoliennes repousseront n'importe quel visiteur. Il s'oppose à ce projet néfaste et inutile pour le territoire berrichon. C58-De Amélia BOYART-BIENENFELD Belgique- Elle connait bien le site du projet et s'oppose à sa réalisation dommageable pour la nature et les hommes. Le Boischaut-Sud, paysage de bocage à des utilités multiples: -stockage du carbone, épuration de l'eau, écrêtage des crues, continuité écologique, protection des sols, esthétique paysagère, protection des cultures et animaux sauvages (source ONCFS); -c'est un réservoir de biodiversité pour les insectes, les oiseaux les mammifères.

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De ce fait, l'Etat a mis en place en 2017 le dispositif national de suivi des bocages avec l'ONCFS, l'INIGF; les résultats sont remontés aux Ministères de la transition écologique et solidaire et de l'Agriculture et de l'Alimentation ainsi qu' l'Agence de la biodiversité; des campagnes de sensibilisation de la haie et du bocage sont menées partout. Cette nouvelle priorité de l'Etat doit être prise en compte dans toute décision sur ce projet. L'impact sur la biodiversité serait immense et plus particulièrement sur les insectes pour lesquels, dans une étude allemande, les chercheurs estiment que 1200 tonnes d'insectes sont tués chaque année par la rotation des pales des éoliennes de ce pays; ainsi, les éoliennes sont une cause de la diminution des populations d'insectes et il est inadéquat d'en installer à Préveranges et St Saturnin. Elle demande la prise en compte des recherches scientifiques les plus récentes dans la prise de décisions de ce projet. Enfin, ce paysage de bocage est un atout économique; il attire visiteurs et nouveaux habitants en quête de nature intacte qui contribuent à endiguer l'exode rural. La construction de ces éoliennes condamnerait ces zones à l'abandon. La faible production des éoliennes dans cette zone peu ventée et leur bridage pour protéger la biodiversité ne sont pas à la hauteur des effets négatifs; le principe de proportionnalité n'a pas été respecté dans l'élaboration de ce projet ; elle demande son arrêt. C59-De Jérôme LEGRAIN. Il attire l'attention sur les preuves de plus en plus nombreuses et graves des dangers des éoliennes pour les animaux et les hommes, à partir d'articles parus sur des situations d'élevages décimés par surmortalité et chute de la production laitière; les hommes aussi connaissent des troubles du sommeil, kyste, aggravation d'un cancer, épilepsie, inflammations. L'impact du déplacement de 32 tonnes d'air à la seconde rendra les terres de plus en plus arides. L'installation du parc met gravement en péril en plus des animaux et des hommes les atouts de l'élevage, des cultures de l'agrotourisme. C60-De René VAN DEN HOUTEN Pays Bas-Envoi du même document que C4. C61-De Christina BIENENFELD, présente aux Plaix une partie de l'année depuis 1984. Selon sa contribution de 2013, nombres de thèmes et de problématiques abordés restent de grande actualité car aucune réponse n'a été apportée:

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La raison d'être de ce parc, dont l'efficience énergétique, reste inconnue, sous couvert de secret industriel; or dans cette région une des moins ventée un doute s'installe quant au réel apport énergétique en raison du bridage légal, pour ne pas dépasser le seuil de bruit. A ce propos, la contributrice indique que les éoliennes apporteront un surcroit de bruit de l'ordre de 18 db ce qui donne une croissance exponentielle stupéfiante de 64 fois plus. Quant à l'impact paysager, ses inquiétudes n'ont pas trouvé de réponse sur certaines simulations de vue; à 500 mètres, des éoliennes de 150 mètres disparaissent dans la végétation; le doute est permis à moins de croire à l'été perpétuel. Des aspects de fond importants ont changé depuis 2013. Par rapport aux 3 types d'éoliennes de 2013, les machines qui seront installées ne seront pas les mêmes avec l'évolution de la technologie; il n'y a pas d'information sur les changements de caractéristiques et les modifications d'impacts. Depuis 2013, l'approche des problématiques environnementales a évolué; à l'époque le changement climatique était considéré comme la seule priorité; depuis l'équilibre et de la survie humaine et surtout de la biodiversité sont des aspects tout autant impactants avec un triple phénomène: -le constat de la disparition ou de la diminution de nombre d'espèces ; - l'augmentation de l'état des connaissances en biodiversité ; -la prise de conscience de l'opinion publique. Un rapport cautionné par 132 pays vient d'être publié qui place la conservation de ce qui reste de biodiversité en priorité absolue. C'est une prise de consciente nouvelle depuis 2013. On ne peut se contenter de l'état des lieux sommaire d'alors et dire que rien n'a changé. Il faut procéder à une nouvelle et réelle interrogation approfondie à la lumière des connaissances d'aujourd'hui. Le public est aussi frappé par la disparition des oiseaux et plus inquiétante encore des chauves-souris, or elles survivent dans l'environnement local; plutôt que le suivi de mortalité promu par les autorités et le promoteur, brider les éoliennes ou encore ne pas les construire serait plus efficace pour protéger ce qui peut l'être. S'agissant des insectes qui contribuent à la biodiversité, une étude de 2018 montre qu'ils volent à une hauteur supérieure à 150 mètres; selon des extrapolations, les éoliennes participent à leur disparition. Sans être en zone Natura 2000 ou autrement protégée, la spécificité locale est rare avec un paysage de bocage de petits champs et de haies, même mises à mal, et une absence de pollution lumineuse de prise en compte récente, mais absente des préoccupations en 2013; la confrontation de la carte française des bocages avec les zones bleues (sans

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Trouy le 17/07/2019 E19000083/45 pollution lumineuse) se cumulent localement; ce bien précieux de plus en plus rare doit être préservé. Il ne s'agit pas d'accélérer la permissivité. Beaucoup a été dit sur le tourisme vert et l'attrait de ces paysages pour les étrangers et les français, l'important serait de l'exploiter pour le bien des communes et non de le détruire. L'enquête conduite par le même commissaire enquêteur qu'en 2013 est privée d'un oeil neuf, non impacté par l'historique dont elle aurait pu profiter. C62-De Alain BENOIT-LEVY, président de l'ASSOCIATION MONTLOUIS ENVIRONNEMENT (ame): Il confirme son opposition à ce projet C63-De Catherine DESJOBERT, association " EOLIENNES, S'EN NAÎT TROP" à Courçais (Allier). L'association n'est pas favorable au projet. Monsieur Laurent ARTHUR, conservateur au muséum de Bourges lui confirmait en 2013, la présence d'une colonie de 150 femelles de Noctules de Leisler au sud de Sidiailles; elle était suivie depuis 6 ans; un regroupement de Noctules communes était localisé à Culan; il s'étonnait que ces données ne soient pas communiquées car, avec les pipistrelles, elles sont impactées par les éoliennes; il y aura des incidences avec ces deux colonies dans le périmètre rapproché. Boralex n'indique pas dans le périmètre étudié le projet éolien de Saint Désiré/Culan par la société INNERGEX; Boralex a repris le projet de parc de Wolkswind à Chazemais, commune limitrophe de Saint Désiré, légèrement en dehors de la zone étudiée; vu leur hauteur ces éoliennes devraient être prises en compte. Les paysages et la qualité paysagère, les paysages ruraux sont un véritable atout patrimonial, social par le cadre de vie, économique par le développement du tourisme, comme à Sidiailles que l'introduction d'éoliennes va détruire. L'étude paysagère ne détermine pas si le paysage local est adapté aux éoliennes; elle propose des limites de l'impact visuel; les populations concernées par cette implantation sont abandonnées; ce droit à une vie de qualité ne doit pas être bafoué. Le principe de précaution n'est pas appliqué, pourtant les problèmes sont nombreux avec les élevages (baisse de la production de lait, malformation, vêlage difficile, retard de croissance); la concomitance de l'implantation de l'installation et l'altération des performances a fait l'objet de conclusions en Loire Atlantique. A cela s'ajoute des conséquences sur la santé humaine (maux de tête, jambes lourdes, trouble du sommeil). C64-De Nancy ETTES Pays Bas. Envoi du même document que C4. C65-De M.CALMARD.

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Il s'oppose au projet car cette zone gagnerait à miser sur son patrimoine environnemental afin de développer l'écotourisme; le projet ne va pas dans le sens d'une amélioration des conditions de vie dans la région; il détournera les nouveaux arrivants; il est laid et repoussant pour les visiteurs avides d'écotourisme. De nouveaux arrivants nourriraient l'économie locale de façon durable. La biodiversité, la faune, la flore les nombreux bocages font le charme du Berry; ils sont d'ailleurs en déclin; ce projet met en danger ces caractéristiques. Les éoliennes seront source de pollution sonore et lumineuse; elles fragiliseront la faune, la flore et l'écosystème. La région est peu venteuse, aucune estimation n'a été donnée sur les rendements attendus; ils ne justifient pas le danger qu'ils feront peser sur la faune et la flore; il espère ne pas voir cette zone exceptionnelle irréversiblement endommagée. 3.2 EXAMEN PAR THEME DES DECLARATIONS DEFAVORABLES : Il me paraît important de rappeler à ce stade l’attente de la Cour administrative d’appel de Nantes, telle qu’elle l’a exposée dans le considérant N° 34 : « Dans l’hypothèse où le nouvel avis émis par la MRAE différerait substantiellement de celui qui avait été émis le 14 août 2013, une enquête publique complémentaire devra être organisée à titre de régularisation…, dans le cadre de laquelle seront soumis au public, outre l’avis recueilli à titre de régularisation, tout autre élément de nature à régulariser d’éventuels vices révélés par le nouvel avis, notamment une insuffisance de l’étude d’impact. Dans ces conditions ce sont donc les éventuels vices révélés outre l’avis de la MRAe qui me paraissent devoir être régularisés.

3.2.1 Observations défavorables au projet sur la gouvernance :

Des observations de cette nature ont été relevées dans les 33 contributions suivantes : RP 2, 4, 6 ; NP 1, 5, 9, 11, 12, 13, 14 ; RS 2, 8 ; C 6, 11, 21, 24, 28, 29, 30, 31, 40, 41, 45, 47, 48, 50, 51, 52, 53, 54, 58, 61, 63. Elles ont trait à : - l’application de la règlementation : politique de l’éolien, évolutions sociales constatées, recommandation de l’académie de médecine, adaptation règlementaire souhaitée (exemple : distance aux habitations ; contraintes agricoles : distorsions ; éoliennes marines…) ; anticipation par rapport aux projets éventuels (parcs éoliens ; parc régional); prérogatives du préfet ; principe de précaution ;

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- l’information : enquête connue tardivement ; de courte durée ; qualité du dossier de l’enquête (originel et complément) ; difficultés d’accès au site préfectoral, son fonctionnement; documents tronqués ; courriels regroupés ; - la nomination du commissaire enquêteur ; Analyse factuelle : La distance règlementaire des machines aux habitations n’a pas été modifiée depuis la rédaction de l’étude d’impact. L’allégation selon laquelle l’annulation de l’autorisation d’exploiter aurait relancé l’installation de gîtes n’est pas connue (suite à ma demande) des deux mairies du site du projet, au niveau de la consistance et de l’utilisation des habitats ; les lieux de ces nouveaux hébergements ainsi que la nature et les dépenses éventuelles occasionnées n’ont pas été indiquées. La publicité de l’enquête complémentaire et sa durée ont été réalisées dans les conditions de délai définis par le code de l’environnement. La teneur de l’arrêt d’appel pouvait laisser envisager une régularisation qui aurait pu être portée, au moins, à la connaissance des personnes qui ont formé le recours. Quoi qu’il en soit, le public s’est exprimé largement sur le site dédié dont l’adresse figurait sur l’avis d’enquête publique, affiché par les 13 mairies du périmètre et publié 2 fois dans 2 journaux d’annonces légales des quatre départements du Cher, de l’Allier, de la Creuse et de l’Indre ; de plus, localement la mairie de Préveranges a affiché dans 24 hameaux dotés d’emplacements appropriés. Quant aux modalités de stockage des courriels sur le site préfectoral, elle permettait de connaître jour par jour les dépôts effectués, en n’ouvrant qu’un seul fichier ; par surcroît pour les personnes ne disposant pas d’une connexion internet ces documents ont été édités et mis à leur disposition au siège de l’enquête. Concernant les “lacunes“ du Porter à connaissance, elles pouvaient être compensées par l’examen des documents du dossier et la demande de copie, lors du déplacement de ce contributeur (RP2, RS1, C43) à chacune des 4 permanences. Une demande pouvait être formulée, aussi, auprès de Frédéric GOSSELIN, interlocuteur désigné par la société pour chacune de ses interrogations (les informations portées sur les pages 4 et 8 sont celles référencées au sommaire sous ces numéros). L’ouverture du fichier, sur le site préfectoral, faisant référence au “Porter à connaissance ne laisse aucun doute, dès la première page, sur l’étendue du projet à la commune de Saint Saturnin. Les éoliennes n’ayant pas été déplacées par rapport aux habitations, les distances sont celles qui ont été portées sur l’étude d’impact de 2013 ; il aurait été utile que ce contributeur indique l’emplacement des maisons manquantes, étant observé qu’aucune habitation ne se trouve dans le rayon de 500 mètres autour de chaque éolienne et ne peut donc figurer sur les plans à l’échelle 1/2500ème.

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L’indication d’un décret de février 2019 qui prendrait en compte la pollution lumineuse n’est pas suffisamment précise pour être examinée ; mais de fait, ce changement éventuel se situerait après la remise aux services de l’Etat du « Porter à connaissance » et il ne fait pas l’objet de recommandation de la MRAe. Il appartiendra aux services décisionnaires de l’Etat d’apprécier l’engagement pris par BORALEX en conclusion de la page 13 de sa réponse à la MRAe ; il sera seulement rappelé que les arrêtés préfectoraux, à l’image de celui qui a été pris le 31 juillet 2014 décrivent article par article ce qui est attendu de l’exploitant. Pour compléter « la très faible fréquentation des chiroptères » ressort des données consignées dans l’étude d’impact de 2013 aux pages 106 et 107 ; des espèces citées par le muséum de Bourges fréquentent les secteurs 6 et 7 de l’étude de terrain qui se trouvent à plus de trois kilomètres du site du projet carte page 104 ; un seul contact a été établi avec une Noctule de Leisler en transit. L’engagement de Boralex avec WWF France peut être considéré comme un gage de son implication de conservation de la biodiversité (son annexe 3). Quant à la demande à minima de ne pas construire l’éolienne 4, outre qu’elle pourrait se traduire par un déséquilibre de l’impact paysager, l’avis de la MRAe n’exprime aucune recommandation particulière de nature à devoir modifier la disposition et la consistance du parc projeté. Le changement de la position de L’Etat sur les dommages au gros bétail au regard des indemnisations envisagées en Loire Atlantique pour des délocalisations d’exploitations agricoles dans un secteur où le rôle conducteur de l’eau dans les ondes néfastes pour le gros bétail semble être en cause devrait conduire pour ces contributeurs à une estimation des risques devant ces faits nouveaux ; l’application du principe de précaution est aussi évoquée. Au plan factuel, aucun des contributeurs opposé au projet, n’a évoqué des dommages de même nature aux alentours des parcs éoliens de la Creuse ou de l’Allier dans des contextes géographiques plus proches et plus comparables que ceux de l’Ouest de la France ; de plus, selon les termes utilisés dans l’exposé, les causes restent à établir ; en effet selon un autre contributeur opposé au projet, “ plusieurs hypothèses sont à l’étude.“ S’agissant au demeurant d’animaux domestiques, ils ne font pas l’objet de développement dans l’étude d’impact et ne me paraissent donc pas devoir entrer dans les vices devant être régularisés. Le changement de stratégie allemand par rapport au développement éolien résulte d’un contexte étranger à celui de la France ; à mon avis, il ne peut constituer, un élément nouveau spécifique du projet de Préveranges et Saint Saturnin. Le contributeur C47 rapporte comme élément nouveau que constitue un projet de Parc Naturel Régional (PNR) en cours d’étude depuis 2103, ignoré par Boralex dans le “Porter à connaissance“ ; « il est dans un état d’avancement tel que le préfet aura à se prononcer

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à la mi 2020 ». Après recherche, ce projet concernerait le “Bas Berry“ des départements du Cher et de l’Indre. A l’image des parcs éoliens en cours de prospection, ce type de projet me semble constituer, au stade actuel qu’une éventualité et en tout cas un fait nouveau de nature à répondre à l’attente formulée par la Cour administrative d’appel. Le commissaire enquêteur a été nommé par décision de Madame la Présidente du tribunal administratif d’Orléans du 29 avril 2019, elle porte la mention « Vu la décision n°E13000229/45 du 12/07/2013 désignant Monsieur Jean-Marie RAYNAL en qualité de commissaire enquêteur titulaire pour conduire l’enquête publique mentionnée ci-dessus ; Vu le code de l’environnement ; Vu les listes départementales d’aptitude aux fonctions de commissaire enquêteur étables au titre de l’année 2019 ». Par ailleurs, le considérant 18 de l’arrêt du 26 décembre de la Cour administrative d’appel de Nantes se termine par « le moyen tiré d’un défaut d’impartialité du commissaire-enquêteur manque en fait et doit être écarté. ». En conclusion, les développements ci-dessus ne me paraissent pas devoir conduire à régularisation de vices avérés.

3.2.2 Rentabilité énergétique du projet ? Des observations relevant de ce thème ont été exprimées dans les 30 contributions identifiées :

RP 2, 6, 11, 14, 16 ; NP 5, 10, 12, 13 ; RS 8 ; C 2, 3, 11, 17, 21, 28, 29, 30, 34, 37, 40, 45, 48, 49, 50, 51, 57, 58, 61, 65.

Analyse factuelle :

Les contributeurs ont exprimé sous ce thème des observations de même nature que lors de l’enquête originelle de 2013 : insuffisance de la puissance du vent suivant la carte de l’Ademe et les données de Méteo France, emplacement inopportun avec proposition d’implantation en milieu marin, nécessité de construction de centrales thermiques pour compenser le caractère intermittent d’une production “non pilotable“. La publicité mensongère sur les foyers alimentés ou l’évocation du caractère non rentable sans participation de l’Etat, outre qu’ils mériteraient d’être approfondi n’entre pas dans le cadre dans le champ des vices éventuels devant être régularisés. Cependant aucun fait nouveau, dans le prolongement de l’étude d’impact ne m’est apparu de nature à devoir être régularisé.

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3.2.3 Impact sanitaire du projet : santé, bruit, infrasons, luminosité… Des observations relevant de ce thème ont été exprimées dans les 58 contributions identifiées :

RP 4, 10, 14, 15, 16 ; NP 1, 2, 5, 9, 10, 11, 12, 13, 14 ; RS 1, 8 ; NS 2 ; C 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12, 17, 20, 22, 23, 24, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 34, 37, 38, 40, 41, 42, 44, 45, 46, 48, 50, 53, 55, 56, 59, 60, 61, 63, 64, 65.

Analyse factuelle : Des doutes ont été exprimés sur la réalité et l’efficacité du bridage, en parallèle souvent avec la rentabilité du projet par rapport à la production attendu ; des références ont été faites à des travaux de l’Académie de Médecine, d’instituts internationaux sur l’émission des infrasons pouvant avoir des effets graves sur les habitants et les animaux (malformations, chute de natalité…). Dès lors que le porteur de projet et les services de l’Etat s’accordent sur la validation des mesures de bruit devant être opérées dès la mise en fonctionnement du parc, toutes les garanties me semblent prises en vue du respect strict de la réglementation acoustique qui n’a pas évolué depuis 2013. Cependant, entre temps, la mise en place de “serrations“ (par référence aux ailes de chouette), également appelées “peignes“, sur les arêtes des pales a été expérimentée par des exploitants de parcs éoliens ; elle est réputée diminuer, de manière permanente, le bruit de glissement de l’air.

3.2.4 Impact paysager, patrimonial, consommation d’espace… Des observations relevant de ce thème ont été exprimées dans les 68 contributions identifiées :

RP 2, 4, 6, 7, 10, 11, 14, 15, 16 ; NP 2, 5, 6, 7, 9, 10, 11, 14 ; LP 2 ; RS 8 ; NS 2 ; C 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 16, 20, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 34, 35, 37, 38, 40, 41, 42, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 52, 54, 55, 56, 58, 60, 61, 63, 64, 65. Analyse factuelle. Ce thème a recueilli le plus grand nombre d’observations du public ; la plupart sont récurrentes. Mais au prétexte que le « Porter à connaissance » déposé au mois de janvier 2019 n’évoque pas un projet de la société INNERGEX dans la limite des 10 kms, au “Bois du Plaix“ entre Saint Désiré (Allier) et Sidiailles, l’étude de co-visibilité devrait être reprise. Des renseignements recueillis auprès de la mairie de la commune de Saint Désiré (Allier), territoire possible d’implantation de ce parc, il résulte qu’une réunion de présentation a eu lieu, probablement dans la phase de concertation, deux jours à mi- Enquête Publique complémentaire sur la demande d’autorisation présentée par la société BORALEX ENERGIE VERTE SAS pour l’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT SATURNIN (CHER).

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Trouy le 17/07/2019 E19000083/45 février de cette année. Vérification faite auprès des services concernés de l’Etat, aucun dossier n’a été déposé. Comme la co-visibilité repose sur des éléments réels et non, seulement éventuels, l’étude en question incombera à INNERGEX le moment venu. De même il a été avéré par l’UT DREAL du Cher que le projet « Maïa Eolis » dont l’implantation avait été pressentie sur les territoires des communes de Culan (Cher) et Saint Désiré a été abandonnée. Dans ces conditions les informations communiquées à la MRAe sont exactes et aucun changement n’est constaté par rapport à l’étude d’impact originelle. BORALEX a signalé dans le “ Porter à connaissance“ par comparaison de photographie aériennes du site du projet, avant et après la réalisation de l’étude d’impact la disparition de quelques arbres isolés ainsi que le léger rétrécissement de certaines haies et boisements. Au plan du droit civil ces actions ne peuvent incomber qu’à la personne qui détient la jouissance des biens concernés (ce qui parfois ne manque pas d’être regrettable) ; en conséquence ces faits connus de la MRAe ne me semblent pas pouvoir constituer des vices devant être régularisés. La circonstance que Boralex a indiqué en page 23 du “Porter à connaissance“ qu’aucun Espace Naturel Sensible (ENS) n’existe dans un rayon de 10 Kms autour du projet est fausse ; elle constituerait un changement significatif des circonstances de fait car aucune étude approfondie n’a été produite pour montrer l’innocuité du risque et ses conséquences. Or il convient de ramener ce qui est une information erronée à sa juste proportion ; en effet, un paragraphe à la page 82 de l’étude d’impact est consacré aux Espaces Naturels Sensibles ; il vient après d’autres catégories de sites qui font l’objet de mesures restrictives ou contraignantes (ZNIEFF, ZICO, Natura 2000, Parcs Naturels, Sites inscrits…). Ce paragraphe est conclu par : “le périmètre d’étude n’est pas concerné par des espaces naturels sensibles“. De fait, renseignements pris auprès de l’UT DREAL du Cher, les ENS de Sidiailles et du Moulin des Fougères, gérés, directement pour le premier par le conservatoire d’espaces naturels Centre-Val de Loire, et, en partenariat avec le département du Cher pour le second (référence de la plaquette remise par le contributeur NP 6-annexe 2) ne sont situés dans aucune zone de protection par rapport au site du projet (carte page 75 de l’étude d’impact). Il n’y a pas lieu, à mon avis, de régulariser ce qui ne constitue pas concrètement un vice. De même, l’intérêt porté par l’Agence Française de la Biodiversité lors du « Copil de lancement du 29/11/2017 à deux lieux du bassin versant de “La Joyeuse“ sur le territoire de la commune de Préveranges à “Diane“ et “L’ayant“ (NP6-annexe 5), ne présente pas d’incidence avec le site du projet ; en effet, ils sont respectivement à environ 2 kms et 4.5

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Trouy le 17/07/2019 E19000083/45 kms de l’éolienne la plus proche (EO5) et les confluences des ruisseaux en provenance du site d’implantation du parc, avec “La Joyeuse“ sont bien en aval des lieux concernés. L’évolution de la technologie des éoliennes depuis 2013 est évoquée comme un changement d’aspect de fond important non corrélé avec une information des changements de caractéristiques et de modification des impacts. La MRAe dans son avis rappelle les dispositions toujours applicables à savoir qu’un gabarit maximal des modèles envisagés d’une hauteur totale de 157 mètres en bout de pale a été défini. Ces données cadrent les impacts qui restent les mêmes pour cette enquête complémentaire. Les craintes exprimées par rapport à la destruction d’hectares de champs agricoles, de bocage et de biodiversité ne correspondent en rien au contenu de l’étude d’impact qui fait état d’une consommation de 1.6 hectare de terre agricole, réparti sur les deux communes pendant la durée d’exploitation du parc, dont 1.25 hectare sera restituée à l’usage agricole à l’issue du démantèlement des installations. Au demeurant, contrairement aux craintes exprimées aussi sur la responsabilité et la charge du démantèlement, cette opération fait l’objet d’engagements financiers auprès des services de l’Etat ; elle est contractualisée, comme la location des emprises, avec les propriétaires ; elle incombe de manière bien établie à l’exploitant du parc. Aucune modification n’est intervenue dans ce domaine depuis l’enquête publique de 2013.

3.2.5 Impact de biodiversité : faune, flore, habitats… Des observations relevant de ce thème ont été exprimées dans les 46 contributions identifiées : RP 2, 4, 14, 16 NP 1, 2, 5, 8, 10, 12, 13 ; LP 1, 2 ; RS 2, 8 ; NS 2 ; C 2, 3, 6, 11, 16, 17, 22, 24, 25, 28, 29, 30, 31, 32, 34, 35, 39, 40, 41, 45, 46, 50, 51, 53, 54, 57, 58, 61, 63, 65.

Analyse factuelle. La présence de la loutre sur le territoire des deux communes de Préveranges et Saint Saturnin, est attestée en dernier lieu par l’arrêté DDT-2019/1039, définissant les secteurs dans lesquels la loutre d’Europe est avérée dans le Cher du 1 er juillet 2019 au 30 juin 2020. Cet arrêté règlemente le piégeage dans la limite de 200 mètres des berges des rivières. L’observation de ces contributeurs ne constitue pas un fait nouveau ; l’étude d’impact de 2013 indiquait en page 223 dans les espèces d’intérêt européen la présence homogène de la loutre sur l’ensemble des rives de l’Arnon et sur ses affluents ; cependant, « elle n’a pas été recensée lors des inventaires de terrain, probablement du fait du caractère trop intermittent des ruisseaux du secteur qui ne permettent pas le maintien durable de peuplements piscicoles suffisants ».

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Un contact de précaution a été pris avec l’association Nature 18 et l’ONCFS qui a confirmé la dépendance au milieu aquatique de cet animal lequel pourrait être dérangé, tout au plus, lors des travaux de mise en place des machines ; le “busage“ du ruisseau situé sur la voie d’accès à l’éolienne EO5 a été évoqué à cette occasion. En conséquence, aucune remise à plat ou régularisation ne me semble devoir s’imposer. Le conservateur du muséum de Bourges s’est exprimé par courriel (C39) sur la situation et le comportement des chiroptères ; il fait le constat que des espèces de haut vol migrent à travers le continent et sont vulnérables à la multiplication des parcs. Plusieurs colonies de diverses espèces sont présentes dans un rayon de 10 kms du site du projet dont une, importante, de Noctules de Leisler. Sur un plan général, il préconise des mesures de bridage sur des périodes plus étendues sur l’année, pour des seuils de vitesse de vent plus élevés et des températures plus faibles que celles qui résultent de la version du protocole de suivi environnemental révisé en 2018. A ce stade, il n’est pas établi que la diminution du nombre de chiroptères ne soit imputable qu’aux parcs éoliens ; les divers produits insecticides doivent y prendre leur part, de même qu’ils ne sont pas probablement pas neutres par rapport à la diminution constatée par ailleurs pour les insectes eux-mêmes (autre observation formulée résultant “d’extrapolations“ (C61). Dans ces conditions les mesures devant être prises en termes de bridage sont laissées à l’appréciation des services de l’Etat. Par ailleurs l’évocation d’un rapport cautionné par 132 pays qui vient d’être publié mettant la conservation de ce qui reste de biodiversité en priorité absolue, n’est pas de nature à établir que l’étude d’impact réalisée en 2013 constituerait un « état des lieux sommaire», devant conduire à une révision à la lumière des connaissances d’aujourd’hui. Pour ma part, je note que les impacts de biodiversité ont fait l’objet d’une étude par un établissement indépendant du porteur de projet et qu’il n’est pas démontré, à ce stade, que des études « à la lumières des connaissances d’aujourd’hui » seraient en contradiction avec la réalisation de ce projet. En tout cas, elles ne se traduisent par aucun vice avéré.

3.2.6 Risques possibles pour les sols, l’air, l’eau… Des observations relevant de ce thème ont été exprimées dans les 26 contributions identifiées : RP 4, 11, 14 ; NP 1, 2, 5, 10, 12 ; RS 1, 2, 6 ; C 22, 28, 29, 30, 31, 32, 34, 40, 41, 45, 48, 50, 57, 58, 59.

Analyse factuelle.

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La pollution de la retenue d’eau potable de Sidiailles constitue une préoccupation compréhensible de plusieurs contributeurs dont certains font partie du Syndicat Intercommunal pour la Réalisation Hydrauliques (SIRAH) de l’Arnon. Des craintes ont été exprimées par rapport au risque de chute d’une des éoliennes EO1, EO4 et EO5 dont le projet prévoit l’implantation respectivement à 85, 90 et 95 mètres de cours d’eaux permanents. La chute ou l’effondrement d’une machine n’est pas éventuel car un accident de cette nature s’est produit le 6 novembre 2018 dans le Loiret (une photo est annexée). Or, certains produits de fonctionnement de ces machines, dont les lubrifiants, contiennent des éléments reconnus “génotoxiques“ (béryllium et sélénium). Concernant la retenue d’eau potable de Sidiailles, un contributeur (NP6) estime que la circonstance (relevée par la MRAe) du caractère superficiel et non souterrain des eaux qui l’abondent, constitue un changement significatif des circonstances car de fait aucune étude approfondie n’a été produite pour montrer l’innocuité du risque et ses conséquences. Sur ce point, il me semble important de rappeler que chacun s’accorde sur la circonstance que le projet se situe dans la “zone de vigilance“ de 16000 hectares du bassin versant de l’Arnon. L’étude d’impact évoque cette situation, en page 62 “Captages AEP“ et, en page 216, les mesures qui seraient prises en cas de pollution accidentelles. Des renseignements pris auprès de l’UT DREAL du Loiret, il résulte que les épanchements des différents produits consécutifs à la chute de l’éolienne en 2018 ont fait l’objet d’un traitement par l’exploitant sous le contrôle de ces services de l’Etat. De même, la compatibilité, indiquée en page 16 de la réponse à l’avis de la MRAe, du projet avec le thème 2 du SDAGE en cours (“Protection des eaux et lutte contre toute pollution…“) constituerait un changement significatif des circonstances de fait… ; Or l’Etude de Dangers réalisée en 2013 a analysé les risques selon les critères imposés en la matière ; comme l’indique la MRAe en page 8, il a été conclu à l’acceptabilité des risques résiduels pour le site choisi. Dans ces conditions, pour ma part, je considère que le thème du SDAGE actuel ne crée pas un risque nouveau, par rapport aux mesures qui sont déjà prévues en cas de pollution accidentelle, notamment, au regard des produits contenus dans la machine qui se répandraient au sol à la suite d’un effondrement ; par suite, je ne perçois pas de modification sur ces points par rapport à la situation présentée à l’enquête publique en 2013. Au niveau de la configuration du site j’observe que la rose des vents reproduite en page 54 de l’étude d’impact indique principalement des vents dominants d’Ouest ; les derniers effondrements d’éoliennes en France (2 en 2018), outre qu’ils ont affecté des machines d’une ancienne génération, résultent d’une survitesse non maîtrisée ; elle s’est traduite par une rupture du mât au premier assemblage à environ 8 mètres de hauteur ; dans cette éventualité, la distance de chute de la nacelle contenant les sources polluantes en serait réduite d’autant en direction de l’Est. Dans cette hypothèse, de simple bon sens et non Enquête Publique complémentaire sur la demande d’autorisation présentée par la société BORALEX ENERGIE VERTE SAS pour l’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT SATURNIN (CHER).

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d’expert, seule l’éolienne EO5 serait éventuellement plus exposée (carte page 64), étant remarqué que le ruisseau concerné serait intermittent (photo page 214 de l’étude d’impact). En conséquence, la proposition de déplacer les machines qui induirait de nouvelles dispositions par rapport notamment aux distances des habitations et à l’intégration du projet dans le paysage ne me paraît pas devoir être retenue. Plusieurs contributeurs ont évoqué la pollution du sol par les masses de béton, nécessaires à l’arrimage au sol des machines, qui subsistent en tant que “déchets“ enterrés à l’issue du démantèlement du projet ; des milliers d’hectares seront stérilisées sauf à faire un usage intensif de produits pétrochimiques pollueurs… proche du captage de Sidiailles (C31). Les procédés de remise en état des parcs éoliens exposés dans l’étude d’impact, permettent un retour des terrains à leur usage originel ; la réglementation n’a pas évolué depuis l’enquête de 2013. Ce point a été repris sans ambiguïté par la MRAe. Enfin il a été évoqué la présence d’eau à 5 mètres de profondeur à l’emplacement projeté d’une éolienne ; cependant il n’est pas précisé quelle serait l’éolienne concernée ni l’origine ancienne ou plus actuelle de cette information. L’étude d’impact relate en page 196 que la profondeur du socle des fondations est d’environ 3 mètres et la dimension de sa surface est établie à la suite d’une étude géotechnique réalisée préalablement aux travaux (après l’obtention du permis de construire). L’imprécision de cette observation rapprochée des conditions de mise en œuvre des travaux de construction, ne me parait pas devoir conduire à quelque régularisation que ce soit.

3.2.7 Incidences économiques : emplois, tourisme, marché immobilier Des observations relevant de ce thème ont été exprimées dans les 66 contributions identifiées : RP 2, 4, 6, 7, 10, 11, 14, 16 ; NP 2, 5, 6, 8, 9, 10, 13, 14 ; LP 1, 2 ; RS 2 ; NS 2 ; C 3, 4, 5, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 16, 17, 20, 21, 22, 23, 24, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 34, 35, 37, 38, 40, 41, 42, 44, 45, 46, 49, 50, 52, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 63, 64, 65. Ce thème a nourri un grand nombre de contributions, presqu’autant que celui du paysage, avec lequel elles sont souvent communes : - Concernant l’emploi, il a été fait état d’un “déficit de services publics“, de l’incompréhension de ne pas avoir été contacté en qualité de paysagiste connaissant bien le contexte local.

- Concernant l’intérêt de l’éolien, il ne profite ni à la population (augmentation des factures d’électricité) ni aux communes. Un contributeur émet des doutes par rapport au paiement des redevances aux propriétaires des terrains et aux communes au cas où la production du parc ne serait pas au niveau attendu par l’exploitant.

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- Le tourisme est présenté comme l’activité d’avenir du territoire ; de nombreuses observations viennent de personnes originelles des pays nordiques, de passage occasionnel, voire installés sur place (il a été fait état de 6% de la population de Saint Saturnin). Le programme de développement des activités touristiques entrepris par la CDC Berry Grand Sud est mis en parallèle avec les « éoliennes- repoussoirs ; « ils ne semblent pas raisonnables au regard de la fréquentation du tourisme pédestre que les éoliennes EO1 et EO4 surplomberont de 15 à 200 m à moins de 2 kilomètres ».

- Mais la crainte la plus fréquente porte sur la dévalorisation du foncier, voire l’impossibilité de vendre et le départ des personnes “étrangères“ (pour beaucoup hollandaises) qui se sont sédentarisées ; pour un agent d’assurance le foncier bâti perd 20 à 30% de sa valeur. Pour un autre contributeur, cette situation a pour conséquence l’impossibilité de pouvoir assurer leur séjour en maison de retraite par la vente de leur bien. Ces observations sont l’expression émotionnelle, tout à fait respectable, de craintes récurrentes exposées lors de l’enquête publique en 2013. Cependant, à mon avis, elles ne résultent pas de faits avérés qui devraient être éventuellement régularisés.

3.3 – RESUME DES DECLARATIONS FAVORABLES AU PROJET :

RP3 : De C.NERMOND. Cette enquête est bien venue; les 6 années écoulées depuis la première permettent de prendre du recul. A partir du fonctionnement du parc voisin creusois situé à 2 kms à vol d'oiseaux de Préveranges, il constate que la population est indifférente aux éoliennes comme aux pylônes électriques : - les grues continuent de passer sans être perturbées par le bruit ou le brassage de l'air; - cette implantation n'a pas entrainé d'hospitalisation, aucune maladie n'a été détectée; - la chouette toujours présente annonce toujours "naissances et morts"; - la baisse de l'immobilier résulte plus de la désertification que des éoliennes mais le marché reprend; - aucun accident d'avion n'a été signalé et le bétail toujours important n'est pas plus malade qu'avant.

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En revanche les "royalties" biens venues ont permis l'enfouissement des réseaux. Préveranges ne peut continuer à s'opposer aux progrès modernes comme ce fut le cas dans le passé pour la gare, les foires, le four à chaux...il faut faire passer l'intérêt collectif avant l'intérêt personnel, regarder vers les énergies nouvelles non polluantes, dire oui aux éoliennes et non aux détracteurs spontanés et aux nouveaux arrivants qui sont manipulés...la peur, la peur... RP8- De Y B- interroge: "Anti-éoliens que reprochez vous aux éoliennes? Leur laideur: un pylône haute tension est-il plus beau? Leurs ondes: vous avez tous, portable, micro ondes, GPS, ordinateur, comment fonctionnent-ils? Elles vont tuer les oiseaux? On détruit leur habitat, on empoisonne leur nourriture avec engrais et pesticide, mais c'est normal puisqu'à votre profit; on arrache des haies, on coupe des arbres et là rien? quelle terre laisserons nous à notre descendance? RP12- De Jacques NICOLAS-ancien maire: Il rappelle que dès 2001 la commune de Préveranges s'est interrogée sur les mesures locales pour participer à la diminution du gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement climatique; elle a suivi les orientations gouvernementales et régionales de transition énergétique. Dans le contexte local des surfaces disponibles pour des énergies non polluantes, l'éolien a été retenu au détriment de l'hydraulique, du photovoltaïque et de la méthanisation débutante. Pour la municipalité, il permettait d'abonder de 30000€ le budget communal, des retombées fiscales, des contributions environnementales du porteur de projet (entretien des chemins ruraux, aménagement du centre bourg; cela compense la baisse des dotations de l'Etat et permet à l'image de la commune voisine creusoise de financer l'éclairage public et la réfection des trottoirs. Les obligations législatives, les contraintes paysagères et patrimoniales ont été respectées et les études de protection de santé publique ainsi que de la faune et de la flore ont été menées. Le porteur de projet disponible à tout moment a eu de nombreux échanges avec la population. La commune s'est inscrite en 2012 sur la liste des 100 premières communes bénéficiaires d'une borne de recharge pour véhicules électriques (installée en 2018)- une motion des communautés de communes ABC et Berry-Grand-Sud a été déposée. (Classée NP16). RS3- De Martine FOURDRAINE, vice présidente de la CDC Berry Grand Sud: Dépôt d'une contribution à l'EP au nom de la Communauté de Communes. En NS1 NS1-De Jean-Luc BRAHITI, Maire de St JEANVRIN, et Président de la CDC "Berry Grand Sud" et Martine FOURDRAINE, Maire de IDS-St-ROCH , Vice Présidente de la CDC en charge de la croissance verte. Enquête Publique complémentaire sur la demande d’autorisation présentée par la société BORALEX ENERGIE VERTE SAS pour l’exploitation d’un parc éolien sur le territoire des communes de PREVERANGES et SAINT SATURNIN (CHER).

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Ces deux élus portent le constat que la baisse envisagée de demande d'énergie dans les pays développés, sans réduction de croissance et confort, est compensée au plan mondial par le besoin croissant des pays émergents; une trajectoire de décarbonisation complète est en route d'ici la fin du 21ème siècle. Les nouvelles technologies plus propres plus sobres, le recyclage et l'économie circulaire y contribuent. La production d'énergie électrique tend vers le renouvelable et le décentralisé dont l'éolien et le photovoltaïque. Il s'agit non d'utopie mais de survie de l'humanité. Il faut faire des choses; l'espace rural se prête à l'installation d'éoliennes, outils de développement durable. La rigueur et les procédures exigeantes à l'égard des professionnels sont des garde-fous contre les dossiers mal préparés. Les avantages et les inconvénients d'un parc éolien sont sensiblement toujours les mêmes; les avantages sont factuels et peuvent être chiffrés. Des amalgames et des allégations mensongères, voire fallacieuses, sont répandues par des opposants aux méthodes très organisées qui confondent le plus souvent intérêts personnels et collectifs; il s'agit d'une minorité qui veut s'imposer à la majorité par le bruit, leur comportement et le manque de respect des autres. Les deux élus revendiquent d'appartenir à ceux qui s'investissent pour le territoire du Boischaut: La CDC a présenté en 2014 un dossier de "Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte" dont elle a été lauréate; le dossier comprend le développement des énergies renouvelables dont l'éolien, le développement économique du sud du Cher avec la question de la survie de la population. Les retombées économiques et fiscales peuvent être des leviers de croissance pour les acteurs locaux dans le cadre d'une préférence à l'implantation régionale de l'éolien. En présence d'un dossier sérieux et de qualité, présenté pour la seconde fois, à l'enquête publique par la société BORALEX, les deux signataires souhaitent que ce projet soit validé et se concrétise dans les meilleurs délais. 3.4 EXAMEN DES OBSERVATIONS FAVORABLES : A l’exception d’une personne qui n’a rien à reprocher à la production d’énergie électrique éolienne les autres contributeurs qui ont “porté“ ce projet depuis son origine ont souhaité exprimer le sens qu’il donne à leur action. Cette politique s’inscrit pour eux, notamment, dans une démarche globale plus vaste d’animation et d’investissements locaux dont ceux du tourisme et de maintien ou de développement des équipements communaux. Le développement en RP3 du registre de Préveranges sur “l’éolien en cours d’exploitation“ devrait pouvoir apaiser quelques craintes en matière de biodiversité de santé, voir d’immobilier

3.5 LES PROPOSITIONS FORMULEES : Dans le prolongement de leur opposition au projet des contributeurs ont proposé :

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- De renoncer à la création de ce projet ; - De déplacer les éoliennes EO1, EO4 et EO5 de quelques mètres ; - De ne pas construire l’éolienne EO4 ; - De s’orienter vers le solaire et les micro-éoliennes ; - De les construire ailleurs, au bord des autoroutes ou en mer ; - De les construire en ville en supprimant la distance minimum de 500 mètres. “Nos élus des villes seront ravis d’avoir des éoliennes…puisqu’ils y tiennent vraiment.“ (C31) ; - De s’intéresser à l’existant du barrage de Sidiailles qui largue de manière permanente 200 litres/seconde d’eau pour l’étayage de l’Arnon, Evoquée par des élus et des citoyens la mise en place d’une turbine n’a même pas bénéficié d’une étude (NP6). Ces observations ne sont pas recevables dans le cadre de la présente enquête. Mais, s’agissant de la dernière, elle pourrait être l’objet éventuellement d’une enquête publique si le projet prenait forme.

4 CONSTAT GLOBAL :

La production dans le dossier soumis à cette enquête publique complémentaire des documents faisant le lien avec l’enquête publique de 2013, (Arrêté préfectoral d’autorisation, Jugement du Tribunal administratif d’Orléans, Arrêt de la Cour administrative d’appel de Nantes), les explications données lors des permanences sur l’intérêt de prendre connaissance de ces documents et notamment du considérant n°34 de la CAA n’ont été suivi d’effet quant à la portée de l’enquête que dans les tous derniers jours. Au niveau du sens des expressions, la forte mobilisation des personnes, arrivées récemment dans les deux communes et les alentours ou ni vivant pas à demeure, a abondé de manière importante les observations défavorables à hauteur de plus de 70%. Dans le même temps, des contributeurs de l’enquête publique de 2013 (résidents du secteur du projet, y compris personnes ayant formé le recours contentieux), ne se sont pas manifestés. Il serait sans doute complexe et difficile voire impossible de connaître les raisons de cette situation. Dans un tel contexte, l’expression de la population qui s’est exprimée démocratiquement lors des dernières élections municipales de 2014 me semble pouvoir donner une indication sur l’adhésion aux projets concernant la vie locale à travers les avis des deux conseils municipaux qui se sont réunis respectivement le 21 Juin 2019 à Préveranges et le 28 Juin 2019 à Saint Saturnin.

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A Préveranges pour 412 bulletins exprimés sur 475 inscrits 10 élus se sont déclarés favorable au projet, 2 se sont abstenus et 2 se sont déclarés contre ; A Saint Saturnin ces mêmes données sont de 272 exprimés sur 392 inscrits 6 élus se sont déclarés favorables et 2 se sont déclarés contre. Au terme de l’examen et de l’analyse des observations et avis, le rapport d’enquête peut être clos. TROUY le 17 Juillet 2019 Le Commissaire Enquêteur Jean-Marie RAYNAL

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