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Maitre d’ouvrage :

SERVICES URBAINS ET ENVIRONNEMENTAUX Direction Rivière et Plan vert Hôtel de ville – Place des Halles 28 000

DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE AU TITRE DE L’ARTICLE L. 181-1 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT

COMMUNES DE CHARTRES ET LEVES

AMENAGEMENTS RIVIERE ET PLAN VERT SUR LES BERGES DE L'EURE ET SES ABORDS

AE Loi sur l’Eau SOGETI INGENIERIE INFRA Octobre 2019

Chartres Métropole Aménagements en bordure de l’Eure à Lèves et Chartres – Autorisation environnementale

Nombre de Indice pages du Objet de l'indice Date Rédigé par Vérifié par document

1 72 Création Juin 2019 Maëliss EVRARD Michel GASNIER

Hélène LE 2 107 Révision Octobre 2019 REGENT et Philippe SAUGER Benoît LAMBERT

Contacts : Direction Rivière Plan Vert Chartres Métropole : Hélène Le Régent, Technicienne de rivière 02 37 91 35 24 [email protected] Monsieur Benoît LAMBERT, Technicien Plan vert Mail : [email protected]

Référence SOGETI INGENIERIE INFRA : X:\Affaires\FR\EURE_ET_LOIR\31911\TECHNIQUE\02 - DLE \Lèves\Lèves_DLE2_sept2019.docx

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SOMMAIRE

CERFA N°15964*01

1 – PIECES A JOINDRE POUR TOUS LES DOSSIERS ...... 1

P.J. N°1 – PLAN DE SITUATION DU PROJET ECHELLE 1/25 000 ...... 2

P.J. N°2 – ELEMENTS TECHNIQUES ET GRAPHIQUES ...... 4 1. PROJET DE LIAISON DOUCE ET PARC PAYSAGER ...... 5 2. PROJET DE RESTAURATION DES BERGES EN RIVE GAUCHE ...... 12 Travaux préparatoires ...... 15 1.1.1 Évacuation des renforts bétonnés ...... 15 1.1.2 Batardage des zones d’interventions ...... 15 1.1.3 Intervention sur la végétation ...... 15 Création de banquettes en rive gauche de l’Eure ...... 15 Aménagements paysagers ...... 19 Mouvements de terre ...... 20 Démantèlement du vannage du parc sur le Couanon ...... 20

2. LES SOLUTIONS ALTERNATIVES ETUDIEES ...... 23

P.J. N°3 – MAITRISE FONCIERE ...... 24

P.J. N°5 – ETUDE D’INCIDENCE ...... 29 1. ETAT ACTUEL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT ...... 30 1. Le milieu physique ...... 30 2. Contexte géologique local ...... 31 3. Contexte hydrogéologique ...... 32 4. Usages de la ressource souterraine ...... 32 5. Hydrographie ...... 32 6. Obligations réglementaires des cours d’eau ...... 34 a) Continuité écologique ...... 34 b) Classement halieutique ...... 34 7. Qualité de l’eau ...... 34 8. Hydrologie ...... 35 9. Peuplement piscicole ...... 37 10. Inventaire des frayères ...... 38 11. Zones humides ...... 39

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12. Milieux naturels et patrimoine ...... 41 13. Risques majeurs ...... 43 14. Usages de l’eau en lien avec la rivière et les milieux aquatiques ...... 43

3. INCIDENCES DIRECTES ET INDIRECTES , TEMPORAIRES ET PERMANENTES DU PROJET , MESURES D’ EVITEMENT , DE REDUCTION OU COMPENSATOIRES ENVISAGEES ...... 46 1. Impacts sur la ressource en eau ...... 46 2. Incidences sur le patrimoine naturel ...... 46 3. Impact sur les inondations et prise en compte des PPRi ...... 46 a) Plan de Prévention des Risques naturels prévisible sur la commune de Chartres ...... 46 b) Plan de Prévention des Risques naturels prévisible sur la commune de Lèves ...... 48 c) Impact hydraulique de la restauration des berges ...... 49 4. Incidences sur le milieu aquatique ...... 50 a) Impact sur les écoulements ...... 50 b) Impact sur la qualité de l’eau en phase réalisation ...... 51 5. Nuisances vis-à-vis du voisinage ...... 54 a) Impact sur la qualité de l’eau après la réalisation ...... 54 6. Conclusion ...... 54

4. EVALUATION DES INCIDENCES DU PROJET SUR LES SITES NATURA 2000 ...... 55 1. Localisation des sites Natura 2000 les plus proches ...... 55 2. Incidences du projet sur le site Natura 2000 ...... 56 3. Conclusion sur l’incidence du projet ...... 57

5. MESURES DE SUIVI PROPOSEES ...... 57 6. CONDITIONS DE REMISE EN ETAT DU SITE APRES EXPLOITATION ...... 57 7. COMPATIBILITE AVEC LES SCHEMAS OU PLAN DE GESTION ...... 57 1. Le SDAGE ...... 57 2. Le SAGE ...... 58 3. Le plan de Prévention des risques d’inondation ...... 59 4. Les objectifs visés à l’article L211-1 ...... 59 5. Les objectifs de qualité des eaux ...... 59

8. RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DE L ’ETUDE D ’INCIDENCE ...... 61

P.J. N°6 – DECISION DE SAISINE CAS PAR CAS ...... 63

P.J. N°7 – NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE ...... 65 1. DEPOSITAIRE DU DOSSIER ...... 66 2. TERRITOIRE CONCERNE ...... 66 3. OBJET DU PRESENT DOSSIER ...... 70 1. COMMUNES CONCERNÉES ...... 71 2. LINEAIRE DE RIVIERE CONCERNÉ, MASSE D’EAU, NOTION DE BASSIN VERSANT ...... 71 3. DESCRIPTION GÉNÉRALE DES TRAVAUX ENVISAGÉS ...... 71

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4. DATE ET DELAIS D’INTERVENTION ...... 72 5. LOCALISATION DU PROJET ...... 72 6. LOCALISATION DES ACTIONS CONCERNEES PAR LE CODE DE L’ENVIRONNEMENT ...... 74 7. RUBRIQUES DE LA NOMENCLATURE CONCERNEES ...... 76 8. COMPATIBILITE, IMPACTS, INCIDENCES ET MESURES ERC ...... 79 1.1.1 Le SDAGE ...... 79 1.1.2 Le SAGE ...... 79 1.1.3 Le plan de Prévention des risques d’inondation ...... 80 1.1.4 Les objectifs visés à l’article L211-1 ...... 81 9. Les objectifs de qualité des eaux ...... 81 10. Impacts, incidences et mesures ERC ...... 81 11. Conclusion ...... 83

P.J. N°8 – SYNTHESE DES MESURES ERC ...... 84

2 – PIECES COMPLEMENTAIRES ...... 86

VOLET 1/LOI SUR L’EAU ET LES MILIEUX AQUATIQUES (D.181-15-1) DELIBERATION DE L’ORGANE DELIBERANT RELATIVE AU PROJET ...... 87

PIECES RELATIVES A L’ENQUETE PUBLIQUE ...... 90 1. LES TEXTES QUI REGISSENT L ’ENQUETE PUBLIQUE ...... 91 2. INSERTION DE L ’ENQUETE PUBLIQUE DANS LA PROCEDURE ADMINISTRATIVE ...... 92 3. DECISIONS ADOPTEES AU TERME DE L ’ENQUETE ET AUTORITES COMPETENTES ...... 93 4. BILAN DU DEBAT PUBLIC OU DE LA CONCERTATION ...... 93 5. AUTRES AUTORISATIONS NECESSAIRES POUR REALISER LE PROJET ...... 93

PIECES RELATIVES A L’ARTICULATION DU PROJET AVEC LES DOCUMENTS D’URBANISME 94

Figures

Figure 1 : Localisation du projet à l’échelle 1/25 000 ...... 3 Figure 2 :Plan du projet ...... 6 Figure 3 : coupe type stucture en enrobé enrobé ...... 7 Figure 4 : Vue en plan du cheminement en enrobé 450 ml...... 7 Figure 5 : Photo du fossé actuel en regardant vers l’amont – photo du 9 septembre 2019 ...... 8 Figure 6 : Profil en travers du fossé existant ...... 8 Figure 7 : Profil en travers du projet de franchissement ...... 9

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Figure 8 : Profil en travers du pont cadre existant en amont de notre projet de franchissement...... 9 Figure 9 : coupe type pour la liason de connexion - stucture en calcaire avec une finition sablé...... 10 Figure 10 : localisation de la liaison douce de connexion ...... 11 Figure 11 : Localisation des zones humides effectives et probables (DDT 28) – mars 2013 ...... 12 Figure 12 : Localisation des travaux de restauration des berges sur la photo aérienne ...... 13 Figure 13 : Linéaire de berge concerné - implantation sur le cadastre ...... 14 Figure 14 : principe d’aménagement des banquettes ...... 16 Figure 15 : Coupes des profils adoucis de la berge gauche ...... 17 Figure 16 : Exemples de réalisations ...... 18 Figure 17 : Exemple de mélange grainier ...... 19 Figure 18 : Vue du vannage depuis le pont de la RD 105 (2017) ...... 21 Figure 19 : Localisation du vannage à supprimer ...... 22 Figure 20 : Contexte foncier ...... 25 Figure 21 : Diagramme ombrothermique de la ville de Chartres et données caractéristiques ...... 30 Figure 22 : Contexte climatique : rose des vents (station de CHARTRES - 2006) ...... 30 Figure 23 : Carte géologique (source : Géoportail - 2018) ...... 31 Figure 24 : L’Eure à Lèves vue depuis la passerelle du moulin de Lèves ...... 32 Figure 25 : Le Couanon asséché en été ...... 33 Figure 26 : Le réseau hydrographique dans la zone concernée par les travaux ...... 33 Figure 27 : Bilan de la qualité de l’Eure amont en 2010 et 2011 ...... 35 Figure 28 : Débit moyen mensuel de l’Eure à Saint-Luperce (sources : Banque Hydro) ...... 36 Figure 29 : débits seuils de sécheresse fixés par l’arrêté du 23 avril 2012 ...... 37 Figure 30 : IPR réalisés sur l’Eure amont en 2005 et 2013 – FDAAPPMA 28 et ONEMA ...... 37 Figure 31 : Carte des frayères répertoriées par l’ONEMA en 2012 ...... 39 Figure 32 : Cartographie des zones humides du bassin de l’Eure ...... 40 Figure 33 : Situation par rapport aux ZNIEFF ...... 41 Figure 34 : Périmètre de protection de la prise d’eau des Trois Ponts à Chartres...... 44 Figure 35 : Localisation des différents usages de l’eau (source : étude CE3E) ...... 45 Figure 36 : Localisation de la zone d’expansion des crues (PPRI - Chartres) – septembre 2001 ...... 47 Figure 37 : Localisation de la zone d’expansion des crues (PPRI - lèves) – février 2009 ...... 48 Figure 38 : Localisation des zones du site Natura 2000 FR2400552 les plus proches ...... 55 Figure 39 : Zone 35 du site Natura 2000 FR24000552 ...... 56 Figure 40 : Délimitation des SAGE dans la zone d’intervention ...... 58 Figure 41 : périmètre de Chartres Métropole au 1 er janvier 2019 ...... 67 Figure 42 : Localisation du projet ...... 72

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Figure 43 : Emprises spécifiques au projet ...... 73 Figure 44 : A- Localisation des actions concernées par le code de l’environnement ...... 74 Figure 45 : B - Localisation des actions concernées par le code de l’environnement ...... 75 Figure 46 : Délimitation du SAGE par rapport à la zone d’intervention ...... 80 Figure 47 : Tableau de synthèse des mesures ERC ...... 82 Figure 48 : Extrait du PLU de la commune de Lèves ...... 96 Figure 49 : Extrait du PLU de la commune de Chartres ...... 97 Figure 50 : Espaces boisés classés dans le PLU de Lèves ...... 98 Figure 51 : Elément de paysage à protéger – article L151-23 du code de l’urbanisme ...... 98

Annexes du document

Annexe 1 : Plan du projet de restauration des berges

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CERFA

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Demande d’autorisation environnementale Articles R.181-13 et suivants du code de l’environnement

N° 15964*01 Ministère chargé de La loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés s'applique aux données nominatives portées dans ce formulaire. Elle garantit un droit d’accès et de rectification pour ces données auprès du service destinataire. Les informations recueillies font l’objet d’un traitement informatique l’environnement destiné à traiter votre demande d’autorisation environnementale. Les destinataires des données sont les services de l’Etat.

1. Procédures concernées par l’autorisation environnementale sollicitée

Ne sont pas compris dans le champ d’application du présent Cerfa, les projets visés au II de l’article L.181-2 du code de l’environnement.

Demande d’autorisation environnementale concernant :

Une ou plusieurs installations, ouvrages, travaux ou activités soumis à autorisation mentionnés au I de l’article L. 214-3 du code de l’environnement Une ou plusieurs installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation mentionnées à l’article L. 512-1 du code de l’environnement) Un autre projet soumis à évaluation environnementale mentionné aux articles L. 181-1 et au II du L. 122-1-1 du code de l’environnement

Autres procédures concernées : Une ou plusieurs installations classées pour la protection de l’environnement soumises à enregistrement mentionnées à l’article L. 181-2 du code de l’environnement Une ou plusieurs installations, ouvrages, travaux ou activités soumis à déclaration mentionnés au II de l’article L. 214-3 du code de l’environnement) Une ou plusieurs installations classées pour la protection de l’environnement soumises à déclaration mentionnées à l’article L. 181-2 du code de l’environnement, sauf si cette déclaration est réalisée à part Une activité, une installation, un ouvrage ou des travaux requérant une autorisation pour l’émission de gaz à effet de serre (au titre de l’article L. 229-6 du code de l’environnement) La modification de l’état des lieux ou de l’aspect d’une réserve naturelle (au titre des articles L. 332-6 et L. 332-9 du code de l’environnement) La modification de l’état des lieux ou de l’aspect d’un site classé ou en instance de classement (au titre des articles L. 341-7 et L. 341-10 du code de l’environnement) Une ou plusieurs activités, installations, ouvrages ou travaux requérant une dérogation « espèces et habitats protégés » (au titre de l’article L. 411-2 du code de l’environnement) Une ou plusieurs activités, installations, ouvrages ou travaux pouvant faire l’objet d’une absence d’opposition au titre du régime d’évaluation des incidences Natura 2000 (au titre de l’article L414-4 du code de l’environnement) Un dossier agrément OGM (au titre de l’article L. 532-3 du code de l’environnement) Un dossier agrément déchets (au titre de l’article L. 541-22 du code de l’environnement) Une installation de production d’électricité requérant une autorisation d’exploiter (au titre de l’article L. 311-1 du code de l’énergie) Une activité, une installation, un ouvrage ou des travaux requérant une autorisation de défrichement (au titre des articles L. 214-13 et L.341-3 du code forestier) Une installation de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent (au titre des articles L. 5111-1-6, L. 5112-2, L. 5114-2, L. 5113-1 du code de la défense, L. 54 du code des postes et des communications électroniques, L. 621-32 et L. 632-1 du code du patrimoine, L. 6352-1 du code des transports)

2. Informations générales sur le projet

Nouveau projet activité, 2.1 Nature de l’objet de la installation ouvrage ou Extension/Modification substantielle1 demande travaux)

2.2 Adresse du projet

N° voie Type de voie CR Nom de la voie chemin rural n°4

Lieu-dit ou BP

Code postal Localité Communes de Chartres et Lèves

1 Modifications substantielles d’une AIOT existante conformément à l’article R.181-46 du code de l’environnement. Le présent formulaire portera sur les modifications envisagées ainsi que leurs interactions avec les installations déjà existantes.

1 sur 29 2.3 Pour un projet terrestre, précisez les références cadastrales : Emprise Code N° de N° de Super cie de la Commune d'implantation du projet sur la postal section parcelle parcelle parcelle Chartres 28 000 CV 0078 _ _ ha _34 _ a _72 _ ca ( m²) _ _ ha _ _ a _ _ ca (m²)

Lèves 28 300 AL 0018 _ 1_ ha 94_ _ a _58 _ ca (m²) _ _ ha _ _ a _ _ ca (m²)

Lèves 28 300 AL 0099 _ _ ha 67_ _ a _06 _ ca (m²) _ _ ha _ _ a _ _ ca (m²)

_ _ ha _ _ a _ _ ca (m²) _ _ ha _ _ a _ _ ca (m²)

_ _ ha _ _ a _ _ ca (m²) _ _ ha _ _ a _ _ ca (m²)

_ _ ha _ _ a _ _ ca (m²) _ _ ha _ _ a _ _ ca (m²)

_ _ ha _ _ a _ _ ca (m²) _ _ ha _ _ a _ _ ca (m²)

_ _ ha _ _ a _ _ ca (m²) _ _ ha _ _ a _ _ ca (m²)

_ _ ha _ _ a _ _ ca (m²) _ _ ha _ _ a _ _ ca (m²)

_ _ ha _ _ a _ _ ca (m²) _ _ ha _ _ a _ _ ca (m²)

2.4 Pour un projet maritime ou vial, précisez les référence s géographiques : Situation (commune d’emprise ou limitrophe, levés topographiques, limites Consistance du de rivage, géoréférencement, cours d’eau concerné, point Domaine public concerné domaine public Super cie de

kilométrique, rive, parcelle limitrophe, références cadastrales, s’il y a lieu concerné (nature l’emprise autres critères ou procédés de délimitation de l’emprise, etc.) des bien s) d’emprise ou limitrophe

Berges de l'Eure sur la commune de Lèves, rive gauche Rue des grands prés Chemin en bordure de cours d'eau

Parcelles limitrophes : AL 18, AL99, AL 101 265 mètres linéaires

2.5 Certi cat de projet éventuellement délivré

Avez-vous demandé un certi cat de projet ? Oui Non

Si oui, précisez le numéro d'enregistrement du certi cat de n° projet

Identi cation du demandeur (remplir le 3.1.a pour un particulier, remplir le 3.1.b pour une entreprise)

2 S’agissant d’un projet IOTA (1° de l’article L. 181-1), nombre de pétitionnaires : _ _1

3.1.a Personne physique (vous êtes un particulier) : Madame Monsieur

Nom, prénom Date de naissance

Lieu de naissance Pays

3.1.b Personne morale (vous êtes une entreprise)

Dénomination CHARTRES METROPOLE Raison sociale Communauté d'Agglomération

N° SIRET 20003318100013 Forme juridique EPCI

3.2 Adresse

2 Se référer à l’annexe II : remplir autant de cadres que nécessaire .

2 sur 29 N° voie Type de voie Nom de voie Place des Halles

Lieu-dit ou BP Hôtel de ville

Code postal 28000 Localité CHARTRES

Si le demandeur habite à l'étranger Pays Province/Région

N° de téléphone Adresse électronique

3.3 Référent en charge du dossier représentant le pétitionnaire Madame Monsieur X

Cocher la case si coordonnées identiques que celles du pétitionnaire (3.1)

Nom, prénom SAUGER, Philippe Raison sociale

Service Rivière et Plan vert Fonction Directeur

Adresse

N° voie Type de voie Nom de voie Place des Halles

Lieu-dit ou BP Hôtel de ville

CHARTRES Code postal 28 000 Localité

N° de téléphone 02 37 91 35 20 Adresse électronique [email protected]

Informations obligatoires sur le projet 4.1.1 Description de l’AIOT envisagée, de ses modalités d'exécution et de fonctionnement, des procédés de mise en œuvre, notamment sa nature et son volume [cf projets tels que dé nis à l’article L.181-1 du code de l’environnemen t].

Le projet se décompose comme suit : ison douce d’environ 450 ml en enrobé. • La création d’un parc paysager avec une connexion sur la rue de la Paix à Lèves. • Une zone stationnement de véhicules à l’intérieur du parc • La restauration du réseau d’éclairage public existant et l’enfouissement des réseaux secs. • Le franchissement d’un fossé, pour connecter les zones d’habitations à la liaison douce • La création d’une clôture en piquet bois espacé de 3 m avec 5 • La restauration de berge en technique végétale et restauration hydro morphologique sur 265 m. . La démolition de l'ancien vannage en sortie du Couanon à Lèves.

3 sur 29 4.1.2. Description des moyens de suivi et de surveillance :

Les moyens de surveillance sont mis en place lorsque l’opération présente des . En l’occurrence, il n’y a pas de dangers générés. Durant les travaux, la surveillance du chantier sera assurée par le maître d’œuvre. L’entrepreneur sera tenu de laisser accès aux agents chargés du contrôle dans les conditions prévues à l'article L. 216-4 du code de l’environnement. Le maître d’ouvrage (ou le cas échéant le propriétaire lui-même selon les conventions) assurera le bon fonctionnement de l’ouvrage et son entretien une fois les travaux achevés.

L’entreprise qui sera choisie pour la réalisation des travaux sera tenue d’effectuer l’entretien des plantations pendant au moins 1 an suivant la réalisation. L’agglomération Chartres Métropoles prévoit un suivi annuel du site, principalement par des constats visuels et photographiques de la zone. Ce suivi sera réalisé par les techniciens de rivière de la Direction Rivière/Plan vert. Egalement, le site correspondant à une station de suivi mise en place dans le cadre de l’opération de Restauration de la Continuité Ecologique de 2016-2017, un suivi scientifique a minima par IPR (Indice Poisson en Rivière) sera effectué en collaboration avec la FDPPMA28.

Saisissez du texte ici 4.1.3. Description des moyens d'intervention en cas d'incident ou d'accident ainsi que les conditions de remise en état du site après exploitation et, le cas échéant, la nature, l'origine et le volume des eaux utilisées ou affectées :

Le site restera un lieu de nature, ne nécessitant pas de protections particulières. En phase travaux, le rejet accidentel d’hydrocarbures dans l’eau est le principal accident potentiel pouvant survenir. Les entreprises disposeront sur le chantier de barrages flottants pour retenir les hydrocarbures dans l’eau et d’une pompe pour les récupérer. Les terres souillées seront évacuées vers une filière d’élimination adaptée. La neutralisation de la source de la pollution comprendra les étapes suivantes : • Contenir et arrêter le déversement,

• Empêcher la propagation du polluant sur le sol en mettant en place des barrages pour fixer le polluant avec de la terre, du sable et des produits absorbants ou gélifiants, • Neutraliser le produit avec l’aide de spécialistes, car l’emploi de certains produits est dangereux et le respect des consignes de sécurité est impératif. Il faut toutefois rappeler que les quantités d’hydrocarbures susceptibles d’être rejetées, compte tenu de l a nature des travaux et des engins présents, sont faibles. Les entreprises garantiront une capacité d’intervention rapide afin d’assurer le repliement des installations du chantier en cas de crue consécutive à un orage ou un phénomène pluvieux de forte amplitude. En cas de problème, la Police de l’Eau sera immédiatement informée. Tous les moyens d’intervention (pompiers, …) seront mis en oeuvre en cas d’incident ou d’accident. L’entreprise qui sera choisie pour la réalisation des travaux sera tenue d’effectuer l’entretien des plantations pendant au moins 1 an suivant la réalisation. L’agglomération Chartres Métropoles prévoit un suivi annuel du site, principalement par des constats visuels et photographiques de la zone. Ce suivi sera réalisé par les techniciens de rivière de la Direction Rivière/Plan vert. Egalement, le site correspondant à une station de suivi mise en place dans le cadre de l’opération de Restauration de la Continuité Ecologique de 2016-2017, un suivi scientifique a minima par IPR (Indice Poisson en Rivière) sera effectué en collaboration avec la FDPPMA28. CONDITIONS DE REMISE EN ÉTAT DU SITE APRÈS EXPLOITATION L’objectif du projet est l’aménagement quasiment naturel d’un site, il n’est pas prévu de fin d’exploitation.

4.2.1 Activité IOTA Précisez la ou les rubrique(s) de la nomenclature « loi sur l’eau » dans laquelle ou lesquelles l’installation, l’ouvrage, les travaux ou les activités doivent être rangés : Numéro des rubriques Libellés des rubriques Désignation des seuils ou critères dans lesquels s’inscrit l’IOTA Régime concernées 3.1.1.0 Obstacle à l'écoulement En phase travaux uniquement Tempo 3.1.2.0. Modification du profil en long 275 m=> sur une longueur supérieure ou = à 100 m Auto. 3.1.5.0. Destruction de frayères Plus de 200 m² Décla. 3.3.1.0. Zone humide 1350 m² => supérieur à 0,1 ha mais < à 1 ha Décla.

4 sur 29

Pièces à joindre à la demande en fonction du projet envisagé

Le dossier de demande est complété par les pièces, documents et informations propres aux activités, installations, ouvrages et travaux prévus par le projet pour lequel l’autorisation est sollicitée ainsi qu’aux espaces et espèces faisant l'objet de mesures de protection auxquels il est susceptible de porter atteinte [article R. 181-15 du code de l’environnement].

2) Pièces à joindre selon la nature ou la situation du projet :

VOLET 1/. LOI SUR L’EAU ET LES MILIEUX AQUATIQUES

Lorsque l’autorisation environnementale concerne un projet relevant du 1° de l’article L. 181-1 du code de l’environnement, le dossier de demande est complété par les documents suivants [au titre de l’article D. 181-15- 1 du code de l’environnement] :

I. Lorsqu’il s’agit de stations d’épuration d’une agglomération d'assainissement ou de dispositifs d’assainissement non collectif, la demande comprend également [I. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] :

P.J. n°9. - Une description du système de collecte des eaux usées, [1° du I. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] Se référer à l'annexe I

P.J. n°10. - Une description des modalités de traitement des eaux collectées [2° du I. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] Se référer à l'annexe I

II. Lorsqu'il s'agit de déversoirs d’orage situés sur un système de collecte des eaux usées, la demande comprend

également [II. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] :

P.J. n°11. - Une évaluation des charges brutes et des flux de substances polluantes, actuelles et prévisibles, parvenant au déversoir, ainsi que leurs variations, notamment celles dues aux fortes pluies [1° du II. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ;

P.J. n°12. - Une détermination du niveau d'intensité pluviométrique déclenchant un rejet dans l’environnement ainsi qu’une estimation de la fréquence des événements pluviométriques d’intensité supérieure ou égale à ce niveau [2° du II. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ;

P.J. n°13. - Une estimation des flux de pollution déversés au milieu récepteur en fonction des évènements pluviométriques retenus en P.J 11. et l’étude de leur impact [3° du II. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] .

III. Lorsqu’il s’agit d’ouvrages mentionnés à la rubrique 3.2.5.0 du tableau de l’article R. 214-1 (barrages de retenue et

ouvrages assimilé s), la demande comprend également [III. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] :

P.J. n°14. - Le document, mentionné au titre du 2° du I de l’article R. 214-122 [1° du III. de l’article D. 181-15-1 du

code de l’environnement, en complément des informations prévues au 4° de l’article R. 181-3 du même cod e] ;

P.J. n°15. - Une note décrivant la procédure de première mise en eau conformément aux dispositions du I de l’article

R.214-121 [2° du III. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ;

P.J. n°16. - Une étude de dangers établie conformément à l’article R.214-116 si l’ouvrage est de classe A ou B [3° du III. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ; Se référer à l'annexe I

P.J. n°17. - Une note précisant que le porteur de projet disposera des capacités techniques et financières permettant d’assumer ses obligations à compter de l'exécution de l'autorisation environnementale jusqu'à la remise en état du site [4° du III. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ;

7 sur 29

P.J. n°18. - Lorsque l’ouvrage est construit dans le lit mineur d’un cours d’eau [5° du III. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement, en complément du 7° de l’article R. 181-13] : - l'indication des ouvrages immédiatement à l’aval et à l’amont et ayant une influence hydraulique - le profil en long de la section de cours d’eau ainsi que, s’il y a lieu, de la dérivation - un plan des terrains submergés à la cote de retenue normale - un plan des ouvrages et installations en rivière détaillés au niveau d’un avant-projet sommaire, comprenant, dès lors que nécessaire, les dispositifs assurant la circulation des poissons

IV. Lorsqu’il s’agit d’ouvrages mentionnés à la rubrique 3.2.6.0 du tableau de l’article R. 214-1 (système d’endiguement, aménagement hydraulique), sous réserve des dispositions du II. de l’article R. 562-14 et du II. de l’article R. 562-19, la demande comprend en outre [IV. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] :

P.J. n°19. - L’estimation de la population de la zone protégée et l’indication du niveau de la protection, au sens de l’article R. 214-119-1, dont bénéficie cette dernière [1° du IV. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement, en complément des informations prévues au 5° de l’article R. 181-13 et à l’article R. 181-14 du même code] ;

P.J. n°20. - La liste, le descriptif et la localisation sur une carte à l’échelle appropriée des ouvrages préexistants qui contribuent à la protection du territoire contre les inondations et les submersions ainsi que, lorsque le pétitionnaire n’est pas le propriétaire de ces ouvrages, les justificatifs démontrant qu’il en a la disposition ou a engagé les démarches à cette fin [2° du IV. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ;

P.J. n°21. - Dans le cas de travaux complémentaires concernant un système d’endiguement existant, au sens de l’article R. 562-13, la liste, le descriptif et la localisation sur une carte à l’échelle appropriée des digues existantes [3° du IV. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ;

P.J. n°22. - Les études d’avant-projet des ouvrages à modifier ou à construire ou une notice décrivant leur fonctionnalité si ces ouvrages modifiés ou construits concernent des dispositifs de régulation des écoulements hydrauliques [4° du IV. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ;

P.J. n°23. - L’étude de dangers établie conformément à l’article R. 214-116 du code de l’environnement [5° du IV de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ; Se référer à l'annexe I

P.J. n°24. - Le document, mentionné au titre du 2° du I de l’article R. 214-122 [6° du IV. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement, en complément des informations prévues au 4° de l’article R. 181-13 du même code].

V. Lorsqu’il s’agit d’un plan de gestion établi pour la réalisation d’une opération groupée d’entretien régulier d’un cours d’eau, canal ou plan d’eau prévue par l’article L. 215-15 du code de l’environnement, la demande comprend également [V. de l’article D.181-15-1 du code de l’environnement] :

P.J. n°25. - La démonstration de la cohérence hydrographique de l'unité d’intervention [1° du V. de l’article D. 181-15-

1 du code de l'environnement] ;

P.J. n°26. - S’il y a lieu, la liste des obstacles naturels ou artificiels, hors ouvrages permanents, préjudiciables à la sécurité des sports nautiques non motorisés [2° du V. de l’article D. 181-15-1 du code l’environnement] ;

P.J. n°27. - Le programme pluriannuel d’interventions [3° du V. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ;

P.J. n°28. - S’il y a lieu, les modalités de traitement des sédiments déplacés, retirés ou remis en suspension dans le cours d’eau [4° du V. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement].

VI. Lorsqu’il s'agit d'installations utilisant l’énergie hydraulique, la demande comprend également [VI. de l’article D.

181-15-1 du code de l’environnement] :

P.J. n°29. - Avec les justifications techniques nécessaires, le débit maximal dérivé, la hauteur de chute brute maximale, la puissance maximale brute calculée à partir du débit maximal de la dérivation et de la hauteur de chute maximale, et le volume stockable [1° du VI. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement, en complément du 4° de l’article R. 181-13 du même code] ;

P.J. n°30. - Une note justifiant les capacités techniques et financières du pétitionnaire et la durée d’autorisation proposée [2° du VI. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ;

P.J. n°31. - Pour les usines d’une puissance supérieure à 500 kW, les propositions de répartition entre les communes intéressées de la valeur locative de la force motrice de la chute et de ses aménagements [3° du VI. de l’article D. 181- 15-1 du code de l’environnement] ;

8 sur 29 P.J. n°32. - En complément du 7° de l’article R. 181-13 du code de l’environnement [4° du VI. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] :

- L'indication des ouvrages immédiatement à l’aval et à l’amont et ayant une influence hydraulique, le profil en long

de la section de cours d’eau ainsi que, s’il y a lieu, de la dérivation ; - Un plan des terrains submergés à la cote de retenue normale ;

- Un plan des ouvrages et installations en rivière détaillés au niveau d’un avant-projet sommaire, comprenant, dès

lors que nécessaire, les dispositifs assurant la circulation des poissons ;

P.J. n°33. - Si le projet du pétitionnaire prévoit une ou plusieurs conduites forcées dont les caractéristiques sont fixées par arrêté du ministre chargé de l’environnement au regard des risques qu’elles présentent, l'étude de dangers établie pour ces ouvrages conformément à l’article R. 214-116 [5° du VI. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] . Se référer à l’annexe

VII. Lorsque l'autorisation environnementale porte sur les prélèvements d’eau pour l’irrigation en faveur d’un organisme unique, le dossier de demande comprend également [VII. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] :

P.J. n°34. - Le projet du premier plan annuel de répartition prévu au deuxième alinéa de l’article R. 214-31-1 du code de l’environnement, à savoir le projet du premier plan annuel de répartition entre préleveurs irrigants du volume d’eau susceptible d’être prélevé [VII. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] .

VIII. Lorsque l'autorisation environnementale porte sur un projet qui doit être déclaré d’intérêt général dans le cadre de l’article R. 214-88, le dossier de demande est complété par les éléments mentionnés à l’article R. 214-99, à savoir [VIII. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] :

1. Dans tous les cas [I. de l’article R. 214-99 du code de l’environnement] :

P.J. n°35. - Un mémoire justifiant l’intérêt général ou l’urgence de l'opération [1° du I. de l’article R. 214-99 du code de l’environnement] ;

P.J. n°36. - Un mémoire explicatif [2° du I. de l’article R. 214-99 du code de l’environnement] Se référer à l'annexe I

P.J. n°37. - Un calendrier prévisionnel de réalisation des travaux et d’entretien des ouvrages, des installations ou du milieu qui doit faire l'objet des travaux [3° du I. de l’article R. 214-99 du code de l’environnement] .

2. Dans les cas d'opérations pour lesquelles les personnes qui ont rendu les travaux nécessaires ou qui y trouvent un intérêt sont appelées à participer aux dépenses [II. de l’article R. 214-99 du code de l’environnement] :

P.J. n°38. - La liste des catégories de personnes publiques ou privées, physiques ou morales appelées à participer à ces dépenses [1° du II. de l’article R. 214-99 du code de l’environnement] ;

P.J. n°39. - La proportion des dépenses dont le pétitionnaire demande la prise en charge par les personnes mentionnées au 1° du II. de l’article R. 214-99 du code de l’environnement (PJ 32), en ce qui concerne, d’une part, les dépenses d’investissement, d’autre part, les frais d’entretien et d’exploitation des ouvrages ou des installations [2° du II. de l’article R. 214-99 du code de l’environnement] ;

P.J. n°40. - Les critères retenus pour fixer les bases générales de répartition des dépenses prises en charge par les personnes mentionnées en PJ 32. (1° du II. de l’article R. 214-99 du code de l’environnement) [3° du II. de l’article R. 214-99 du code de l’environnement] ;

P.J. n°41. - Les éléments et les modalités de calcul qui seront utilisés pour déterminer les montants des participations aux dépenses des personnes mentionnées en PJ 32. (1° du II. de l’article R. 214-99 du code de l’environnement) [4° du II. de l’article R. 214-99 du code de l’environnement] ;

P.J. n°42. - Un plan de situation des biens et des activités concernés par l'opération [5° du II. de l’article R. 214-99 du code de l’environnement] ;

9 sur 29

P.J. n°43. - L'indication de l'organisme qui collectera les participations demandées aux personnes mentionnées en PJ 32. (1° du II. de l’article R. 214-99 du code de l’environnement), dans le cas où le pétitionnaire ne collecte pas lui- même la totalité de ces participations [6° du II. de l’article R. 214-99 du code de l’environnement] .

IX. Lorsque l'autorisation environnementale porte sur un épandage de boues, le dossier de demande est complété, le

cas échéant, par les éléments suivant [IX. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] :

P.J. n°44. - Une étude préalable dont le contenu est précisé à l’article R. 211-37 [IX. de l’article D. 181-15-1 du code

de l’environnement] ;

P.J. n°45. - Un programme prévisionnel d'épandage dans les conditions fixées par l’article R. 211-39 du code de

l’environnement [IX. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ;

VOLET 2/. INSTALLATIONS CLASSÉES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT (ICPE)

Lorsque l'autorisation environnementale concerne un projet relevant du 2° de l’article L. 181-1 du code de l’environnement, le dossier de demande est complété par les documents suivants [article D. 181-15-2 du code de l’environnement] :

Pièces à joindre pour tous les dossiers ICPE :

P.J. n°46. - Une description des procédés de fabrication que le pétitionnaire mettra en œuvre, les matières qu’il utilisera, les produits qu’il fabriquera, de manière à apprécier les dangers ou les inconvénients de l’installation [2° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement] ; Le cas échéant, le pétitionnaire pourra adresser, en exemplaire unique et sous pli séparé, les informations dont la diffusion lui apparaîtrait de nature à entraîner la divulgation de secrets de fabrication.

P.J. n°47. - Une description des capacités techniques et financières mentionnées à l’article L. 181-27 dont le pétitionnaire dispose, ou, lorsque ces capacités ne sont pas constituées au dépôt de la demande d’autorisation, les

modalités prévues pour les établir au plus tard à la mise en service de l'installation [3° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement] ;

P.J. n°48. - Un plan d’ensemble à l'échelle de 1/200 au minimum indiquant les dispositions projetées de l'installation ainsi que l'affectation des constructions et terrains avoisinants et le tracé de tous les réseaux enterrés existants. Une

échelle réduite peut, à la requête du pétitionnaire, être admise par l’administration [9° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement] ;

P.J. n°49. - L’étude de dangers mentionnée à l’article L. 181-25 et définie au III. de l’article D. 181-15-2 [10° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement]. Le demandeur fournit une étude de dangers qui précise les risques auxquels l'installation peut exposer, directement ou indirectement, les intérêts mentionnés à l'article L. 511-1 en cas d'accident, que la cause soit interne ou externe à l'installation. Le contenu de l'étude de dangers doit être en relation avec l'importance des risques engendrés par l'installation. En tant que de besoin, cette étude donne lieu à une analyse de risques qui prend en compte la probabilité d'occurrence, la cinétique et la gravité des accidents potentiels selon une méthodologie qu'elle explicite. Elle définit et justifie les mesures propres à réduire la probabilité et les effets de ces accidents. Se référer à l'annexe I

FFF

Pièces complémentaires à joindre selon la nature ou la situation du projet :

` I. Lorsque le pétitionnaire requiert l’institution de servitudes d’utilité publique prévues à l’article L.515-8 pour une

installation à implanter sur un site nouveau :

P.J. n°50.- Préciser le périmètre des ces servitudes et les règles souhaitées [1° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de

l'environnement] ;

I. Si l'installation pour laquelle vous demandez l'autorisation environnementale est destinée au traitement de

déchets :

P.J. n°51. - L'origine géographique prévue des déchets [4° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de

l'environnement] ;

10 sur 29 P.J. n°52. - La manière dont le projet est compatible avec les plans prévus aux articles L. 541-11, L. 541-11-1, L. 541-13 du code de l’environnement (les plans nationaux de prévention et de gestion des déchets) et L. 4251-1 du code des collectivités territoriales (le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires) [4° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement]

II. Si l'installation pour laquelle vous demandez l'autorisation environnementale est une installation soumise à quotas d’émission de gaz à effet de serre (installations relevant des articles L. 229-5 et L. 229-6 du code de l’environnement) :

P.J. n°53. - Une description des matières premières, combustibles et auxiliaires susceptibles d’émettre des gaz à effets de serr e [a) du 5° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement] ;

P.J. n°54. - Une description des différents sources d’émissions de gaz à effets de serre de l'installation [b) du 5° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement] ;

P.J. n°55. - Une description des mesures prises pour quantifier les émissions à travers un plan de surveillance qui réponde aux exigences du règlement prévu à l’article 14 de la directive 2003/87/ CE du 13 octobre 2003 modifiée. Ce plan peut être actualisé par l'exploitant sans avoir à modifier son autorisation [c) du 5° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement] ;

P.J. n°56. - Un résumé non technique des informations mentionnées aux a), b) et c) du 5° du I. de l’article D. 181- 15-2 du code de l’environnement (PJ 48, 49 et 50) [d) du 5° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement]

III. Si l'installation pour laquelle vous demandez l'autorisation environnementale est une installation IED (installations mentionnées à la section 8 du chapitre V du titre Ier du livre V, et visées à l’annexe I de la directive 2010/75/ UE du 24 novembre 2010 relative aux émissions industrielles) :

P.J. n°57. - Le contenu de l'étude d'impact portant sur les meilleures techniques disponibles, doit contenir les

compléments prévus à l’article R.515-59 [I. de l’article R. 515-59 du code de l’environnement] Se référer à l'annexe I

P.J. n°58. - Une proposition motivée de rubrique principale choisie parmi les rubriques 3000 à 3999 qui concernent les installations ou équipements visés à l’article R. 515-58 du code de l’environnement [II. de l’article R. 515-59 du code de l’environnement] ;

P.J. n°59. - Une proposition motivée de conclusions sur les meilleures techniques disponibles relatives à la rubrique principale [II. de l’article R. 515-59 du code de l’environnement].

IV. Si l'installation pour laquelle vous demandez l'autorisation environnementale est une installation soumise à garanties financières pour les installations mentionnées à l’article R. 516-1:

P.J. n°60. - Le montant des garanties financières exigées à l’article L. 516-1 [8° du I. de l’article D. 181-15-2 du code d e l’environnement] ;

P.J. n°61. - Lorsque le dossier est déposé dans le cadre d’une demande de modification substantielle en application de l’article L. 181-14, l’état de pollution des sols prévu à l’article L. 512-18 du code de l’environnement

[1 er alinéa du 6° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement] ; Se référer à l'annexe I

V. Si l’installation pour laquelle vous demandez l’autorisation environnementale est une installation à implanter sur un site nouveau :

P.J. n°62. - L’avis du propriétaire, lorsqu’il n’est pas le pétitionnaire, sur l’état dans lequel devra être remis le site lors de l'arrêt définitif de l'installation [11° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement] ;

P.J. n°63. - L’avis du maire ou du président de l’établissement public de coopération intercommunale compétent en matière d'urbanisme, sur l’état dans lequel devra être remis le site lors de l’arrêt définitif de l’installation [11° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement] ;

Ces avis (PJ 57 et 58) sont réputés émis si les personnes consultées ne se sont pas prononcées dans un délai de quarante-cinq jours suivant leur saisine par le pétitionnaire.

11 sur 29 VI. Si l'installation pour laquelle vous demandez l'autorisation environnementale est une installation terrestre de production d'électricité à partir de l'énergie mécanique du vent :

P.J. n°64. - Sauf dans le cas d’une révision en cours (P.J. n°68), un document établi par le pétitionnaire justifiant que le projet est conforme, selon le cas, au règlement national d’urbanisme, au plan local d’urbanisme ou au document en tenant lieu ou à la carte communale en vigueur au moment de l’instruction [a) du 12° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement]

P.J. n°65. - La délibération favorable prévue à l’article L. 515-47 (de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale compétence en matière de plan local d'urbanisme ou, à défaut, du conseil municipal de la commune concernée) lorsqu’un établissement public de coopération intercommunale ou une commune a arrêté un projet de plan local d'urbanisme avant la date de dépôt de la demande d'autorisation environnementale et que les installations projetées ne respectent pas la distance d'éloignement mentionnée à l’article L. 515-44 vis-à-vis des zones destinées à l’habitation définies dans le projet de plan local d'urbanisme [b) du 12° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement] ;

P.J. n°66. - Lorsque l'autorisation environnementale tient lieu d'autorisation prévue par les articles L. 621-32 et L. 632-1 du code du patrimoine [c) du 12° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement] Se référer à l'annexe I

P.J. n°67. - Lorsque l’implantation des aérogénérateurs est prévue à l’intérieur de la surface définie par la distance minimale d'éloignement précisée par arrêté du ministre chargé des installations classées, une étude des impacts cumulés sur les risques de perturbations des radars météorologiques par les aérogénérateurs implantés en deçà de cette distance. Les modalités de réalisation de cette étude sont précisés par arrêté du ministre chargé des installations classées [d) du 12° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement]

VII. Si l’installation pour laquelle vous demandez l’autorisation environnementale est mentionnée à l'article R. 516-

1 ou à l'article R. 515-101

P.J. n°68. - Le montan t des garanties financières exigées à l’article L. 516-1 du code de l’environnement [8° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement].

VII. Si l'autorisation environnementale ou, le cas échéant, l'autorisation d'urbanisme nécessaire à la réalisation du projet, apparaît manifestement insusceptible d'être délivrée eu égard à l'affectation des sols définie par le plan local d'urbanisme ou le document en tenant lieu ou la carte communale en vigueur au moment de l'instruction, à moins qu'une procédure de révision, de modification ou de mise en compatibilité du document d'urbanisme ayant pour effet de permettre cette délivrance soit engagée :

P.J. n°69. - La délibération ou l'acte formalisant la procédure d’évolution du plan local d'urbanisme, du document en tenant lieu ou de la carte communale [13° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement] .

VIII. Si l'installation pour laquelle vous demandez l'autorisation environnementale est une carrière ou une installation de stockage de déchets non inertes résultant de la prospection, de l’extraction, du traitement et du stockage de ressources minérales : P.J. n°70. - Le plan de gestion des déchets d'extraction [14° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement] .

IX. Si l'installation pour laquelle vous demandez l’autorisation environnementale est une installation d’une puissance supérieure à 20 MW :

P.J. n°71. - L'analyse du projet sur la consommation énergétique mentionnée au 3° du II. de l’article R. 122-5 comporte une analyse coûts-avantages afin d’évaluer l'opportunité de valoriser de la chaleur fatale notamment à travers un réseau de chaleur ou de froid [II. de l’article D. 181-15-2 du code de l'environnement] .

P.J. n°72. - une description des mesures prises pour limiter la consommation d’énergie de l’installation. Sont fournis notamment les éléments sur l’optimisation de l’efficacité énergétique, tels que la récupération secondaire de chaleur. II. de l’article D. 181-15-2 du code de l'environnemen t].

X. SI l'installation pour laquelle vous demandez l'autorisation environnementale est une installation de carrières destinées à l'exploitation souterraine de gypse située dans le périmètre d'une forêt de protection telle définie à l'article L. 141-1 du cod e :

P.J. n°73. - Une description du gisement sur lequel porte la demande ainsi que les pièces justifiant son intérêt national au regard des documents mentionnés au I de l'article R. 141-38-4.

P.J . n° 74. - L'analyse de la compatibilité de l'opération avec la destination forestière des lieux et des modalités de reconstitution de l'état boisé au terme des travaux.

12 sur 29 P.J. n° 75. - Un document attestant que les équipements, constructions, annexes et infrastructures indispensables à l'exploitation souterraine et à la sécurité de celle-ci, seront définis et utilisés de façon à limiter le plus possible l’occupation des parcelles forestières classées. P.J. n° 76. - Un document décrivant, pour les équipements, constructions, annexes et infrastructures indispensables à l’exploitation souterraine et à la sécurité de celle-ci, les voies d’accès en surface que le pétitionnaire utilisera. En cas d’impossibilité de les établir dans l'emprise des voies ou autres alignements exclus du périmètre de classement ou, à défaut, dans celle des routes forestières ou chemins d'exploitation forestiers, le document justifie de cette impossibilité.

VOLET 2 bis/. ENREGISTREMENT

Lorsque le projet nécessite l'enregistrement d'installations mentionnées à article L. 512-7, le dossier de demande comporte : [article D. 181 -15-2 bis du code de l’environnement] :

P.J. n°77 . – Un document justifiant du respect des prescriptions applicables à l'installation en vertu du titre Ier du livre V du présent code, notamment les prescriptions générales édictées par le ministre chargé des installations classées

en application du I de l'article L. 512-7, présentant notamment les mesures retenues et les performances attendues

par le demandeur pour garantir le respect de ces prescriptions. La demande d'enregistrement indique, le cas échéant, la nature, l'importance et la justification des aménagements aux prescriptions générales mentionnées à l'article L. 512- 7 sollicités par l'exploitant.

VOLET 3/. MODIFICATION D’UNE RÉSERVE NATURELLE

Lorsque l’autorisation environnementale tient lieu d'autorisation de modification de l’état ou de l’aspect d’une réserve naturelle nationale ou d’une réserve naturelle classée en Corse par l'État, le dossier est complété par les documents suivants [article D. 181-15-3 du code de l’environnement] :

P.J. n° 78. – Des éléments suffisants permettant d’apprécier les conséquences de l’opération sur l’espace protégé et

son environnement mentionnés au 4° du I de l’article R.332-24.

VOLET 4/. MODIFICATION D’UN SITE CLASSÉ

Lorsque l’autorisation environnementale tient lieu d’autorisation de modification de l’état des lieux ou de l’aspect d’un site classé ou en instance de classement, le dossier de demande est c omplété par les informations et pièces complémentaires suivantes [article D. 181-15-4 du code de l’environnement] :

P.J. n°79. - Une description générale du site classé ou en instance de classement accompagnée d’un plan de l’état

existant [1° de l’article D. 181-15-4 du code de l’environnement] ;

P.J. n°80. - Le plan de situation du projet, mentionné au 2° de l’article R. 181-13 (à l'échelle 1/25 000 ou, à défaut, 1/50 000), précisant le périmètre du site classé ou en instance de classement [2° de l’article D. 181-15-4 du code de l’environnement] ;

P.J. n°81. - Un report des travaux projetés sur le plan cadastral à une échelle appropriée [3° de l’article D. 181-15-4

du code de l’environnement] ;

P.J. n°82. - Un descriptif des travaux en site classé précisant la nature, la destination et les impacts du projet à réaliser accompagné d’un plan du projet et d’une analyse des impacts paysagers du projet [4° de l’article D. 181-15-4 du code de l’environnement] ;

P.J. n°83. - Un plan de masse et des coupes longitudinales adaptées à la nature du projet et à l'échelle du site [5° de

l’article D. 181-15-4 du code de l’environnement] ;

P.J. n°84. - La nature et la couleur des matériaux envisagés [6° de l’article D. 181-15-4 du code de l’environnement] ;

P.J. n°85. - Le traitement des clôtures ou aménagements et les éléments de végétation à conserver ou à créer [7° de

l’article D. 181-15-4 du code de l’environnement] ;

P.J. n°86. - Des documents photographiques permettant de situer le terrain dans l’environnement proche et si possible dans le paysage lointain (reporter les points et les angles des prises de vue sur le plan de situation) [8° de l’article D. 181-15-4 du code de l’environnement] ;

13 sur 29

P.J. n°87. - Des montages larges photographiques ou des dessins permettant d’évaluer dans de bonnes conditions les effets du projet sur le paysage en le situant notamment par rapport à son environnement immédiat et au périmètre du site classé [9° de l’article D. 181-15-4 du code de l’environnement].

VOLET 5/. DÉROGATION « ESPÈCES ET HABITATS PROTÉGÉS »

Lorsque l'autorisation environnementale tient lieu de dérogation au titre du 4° de l’article L. 411-2, le dossier de demande est complété par la description [article D. 181-15-5 du code de l'environnement] :

P.J. n°88. - Des espèces concernées, avec leur nom scientifique et nom commun [1° de l’article D. 181-15-5 du code

de l'environnement] ;

P.J. n°89. - Des spécimens de chacune des espèces faisant l’objet de la demande avec une estimation de leur

nombre et de leur sexe [2° de l’article D. 181-15-5 du code de l'environnement] ;

P.J. n°90. - De la période ou des dates d’intervention [3° de l’article D. 181-15-5 du code de l'environnement] ;

P.J. n°91. - Des lieux d'intervention [4° de l’article D. 181-15-5 du code de l'environnement] ;

P.J. n°92. - S’il y a lieu, des mesures de réduction ou de compensation mises en œuvre, ayant des conséquences bénéfiques pour les espèces concernées [5° de l’article D. 181-15-5 du code de l'environnement] ;

P.J. n°93. - De la qualification des personnes amenées à intervenir [6° de l’article D. 181-15-5 du code de

l'environnement] ;

P.J. n°94. - Du protocole des interventions : modalités techniques et modalités d'enregistrement des données

obtenues [7° de l’article D. 181-15-5 du code de l'environnement] ;

P.J. n°95. - Des modalités de compte-rendu des interventions [8° de l’article D. 181-15-5 du code de l'environnement]

;

VOLET 6/. DOSSIER AGRÉMENT OGM

Lorsque l'autorisation environnementale tient lieu d'agrément pour l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés au titre de l’article L. 532-3, le dossier de demande est complété par les informations suivantes [article D. 181-15-6 du code de l’environnement] :

P.J. n°96. - La nature de l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés que le demandeur se propose d’exercer [1°

de l’article D. 181-15-6 du code de l’environnement] ;

P.J. n°97. - Les organismes génétiquement modifiés qui seront utilisés et la classe de confinement dont relève cette

utilisation [2° de l’article D. 181-15-6 du code de l’environnement] ;

P.J. n°98. - Le cas échéant, les organismes génétiquement modifiés dont l'utilisation est déjà déclarée ou agréée et la

classe de confinement dont celle-ci relève [3° de l’article D. 181-15-6 du code de l’environnement] ;

P.J. n°99. - Le nom du responsable du l'utilisation et ses qualifications [4° de l’article D. 181-15-6 du code de

l’environnement] ;

P.J. n°100. - Les capacités financières de la personne privée exploitant une installation relevant d’une classe de

confinement 3 ou 4 [5° de l’article D. 181-15-6 du code de l’environnement] ;

P.J. n°101. - Les procédures internes permettant de suspendre provisoirement l'utilisation ou de cesser l’activité [6°

de l’article D. 181-15-6 du code de l’environnement] ;

14 sur 29

P.J. n°102. - Un dossier technique, dont le contenu est fixé par l’arrêté du 28 mars 2012 relatif au dossier technique demandé pour les utilisations confinées d'organismes génétiquement modifiés prévu aux articles R. 532-6, R. 532-14

et R. 532-26 du code de l'environnement. [7° de l’article D. 181-15-6 du code de l’environnement] .

VOLET 7/. DOSSIER AGRÉMENT DÉCHETS

Lorsque l'autorisation environnementale tient lieu d’agrément pour la gestion de déchets prévu à l’article L. 541- 22 :

P.J. n°103. - Le dossier de demande est complété par les informations requises par les articles R. 543-11, R. 543-13,

R. 543-35, R. 543-145, R. 543-162 et D. 543-274. [Article D. 181-15-7 du code de l’environnement]

VOLET 8/. DOSSIER ÉNERGIE

Lorsque le projet nécessite une autorisation d’exploiter une installation de production d'électricité au titre de l’article L. 311-1 du code de l’énergie [article D. 181-15-8 du code de l’environnement] :

P.J. n°104. - : le dossier de demande précise ses caractéristiques [article D. 181-15-8 du code de l’environnement] Se référer à l'annexe I

VOLET 9/. AUTORISATION DE DÉFRICHEMENT

Lorsque l'autorisation environnementale tient lieu d’autorisation de défrichement, le dossier de demande est complété par les éléments suivants [article D. 181-15-9 du code de l’environnement] :

P.J. n°105. - Une déclaration indiquant si, à la connaissance du pétitionnaire, les terrains ont été ou non parcourus

par un incendie durant les quinze années précédant l’année de la demande.

Lorsque le terrain relève du régime forestier, cette déclaration est produite dans les conditions de l’article R. 341-2 du code forestier [1° de l’article D. 181-15-9 du code de l’environnement] .

P.J. n°106. - Sur le plan de situation mentionné au 2° de l’article R. 181-13, la localisation et la superficie de la zone à défricher par parcelle cadastrale et pour la totalité de ces superficies.

P.J. n°107. - Un extrait du plan cadastral [3° de l’article D. 181-15-9 du code de l’environnement]

Autres renseignements

Informations complémentaires et justificatifs éventuels :

Engagement du demandeur

Fait,

le

15 sur 29 Nom et signature du demandeur

16 sur 29

Annexe I : Renseignements à fournir dans le cadre de la demande d’autorisation environnementale

Ministère chargé de l’environnement N° 15964*01

Vous trouverez ci-dessous, des précisions sur certaines pièces qui sont demandées dans le document Cerfa n° :

1) Pièces obligatoires pour tous les dossiers :

Etude d’impact :

P.J.n°4 Le contenu de l'étude d'impact 6 est proportionné à la sensibilité environnementale de la z one susceptible d'être affectée par le projet, à l'importance et la nature des travaux, installations, ouvrages, ou autres interventions dans le

milieu naturel ou le paysage projetés et à leurs incidences prévisibles sur l'environnement ou la santé humaine [article R.122-5 du code l’environnement).

En application du 2° du II de l'article L. 122-3, l'étude d'impact comporte les éléments suivants, en fonction des

caractéristiques spécifiques du projet et du type d'incidences sur l'environnement qu'il est susceptible de produire :

Un résumé non technique des informations prévues ci-dessous. Ce résumé peut faire l'objet d'un document

indépendant ; Une description du projet, y compris en particulier :

– une description de la localisation du projet ;

– une description des caractéristiques physiques de l'ensemble du projet, y compris, le cas échéant, des travaux de démolition nécessaires, et des exigences en matière d'utilisation des terres lors des phases de construction et de fonctionnement ; – une description des principales caractéristiques de la phase opérationnelle du projet, relatives au procédé de fabrication, à la demande et l'utilisation d'énergie, la nature et les quantités des matériaux et des ressources naturelles utilisés ; – une estimation des types et des quantités de résidus et d'émissions attendus, tels que la pollution de l'eau, de l'air, du sol et du sous-sol, le bruit, la vibration, la lumière, la chaleur, la radiation, et des types et des quantités de déchets produits durant les phases de construction et de fonctionnement.

Pour les installations relevant du titre Ier du livre V du présent code et les installations nucléaires de base mentionnées à l'article L. 593-1, cette description pourra être complétée dans le dossier de demande d'autorisation en application des articles R. 181-13 et suivants et de l'article 8 du décret n° 2007-1557 du 2 novembre 2007 modifié relatif aux installations nucléaires de base et au contrôle, en matière de sûreté nucléaire, du transport de substances radioactives ;

Une description des aspects pertinents de l'état actuel de l'environnement, dénommée “scénario de référence”, et de leur évolution en cas de mise en œuvre du projet ainsi qu'un aperçu de l'évolution probable de l'environnement en l'absence de mise en œuvre du projet, dans la mesure où les changements naturels par rapport au scénario de référence peuvent être évalués moyennant un effort raisonnable sur la base des informations environnementales et des connaissances scientifiques disponibles ; Une description des facteurs mentionnés au III de l'article L. 122-1 susceptibles d'être affectés de manière notable par le projet : la population, la santé humaine, la biodiversité, les terres, le sol, l'eau, l'air, le climat, les biens matériels, le patrimoine culturel, y compris les aspects architecturaux et archéologiques, et le paysage ; Une description des incidences notables que le projet est susceptible d'avoir sur l'environnement résultant,

entre autres :

- de la construction et de l'existence du projet, y compris, le cas échéant, des travaux de démolition ;

- de l'utilisation des ressources naturelles, en particulier les terres, le sol, l'eau et la biodiversité, en tenant

compte, dans la mesure du possible, de la disponibilité durable de ces ressources ;

6 Afin de veiller à l'exhaustivité et à la qualité de l'étude d'impact, le maître d'ouvrage s'assure que celle-ci est préparée par des experts compétents

17 sur 29

- de l'émission de polluants, du bruit, de la vibration, de la lumière, la chaleur et la radiation, de la création de

nuisances et de l'élimination et la valorisation des déchets ;

- des risques pour la santé humaine, pour le patrimoine culturel ou pour l'environnement ;

- du cumul des incidences avec d'autres projets existants ou approuvés, en tenant compte le cas échéant des problèmes environnementaux relatifs à l'utilisation des ressources n aturelles et des zones revêtant une importance particulière pour l'environnement susceptibles d'être touchées. Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l'étude d'impact : – ont fait l'objet d'une étude d'incidence environnementale au titre de l'article R. 181-14 et d'une enquête publique ;

– ont fait l'objet d'une évaluation environnementale au titre du présent code et pour lesquels un avis de l'autorité environnementale a été rendu public.

Sont exclus les projets ayant fait l'objet d'un arrêté mention nant un délai et devenu caduc, ceux dont la décision d'autorisation est devenue caduque, dont l'enquête publique n'est plus valable ainsi que ceux qui ont été officiellement abandonnés par le maître d'ouvrage ;

- des incidences du projet sur le climat et de la vulnérabilité du projet au changement climatique ;

- des technologies et des substances utilisées.

La description des éventuelles incidences notables sur les facteurs mentionnés au III de l'article L. 122-1 porte sur les effets directs et, le cas échéant, sur les effets indirects secondaires, cumulatifs, transfrontaliers, à court, moyen et long termes, permanents et temporaires, positifs et négatifs du projet ; Une description des incidences négatives notables attendues du projet sur l'environnement qui résultent de la vulnérabilité du projet à des risques d'accidents ou de catastrophes majeurs en rapport avec le projet concerné. Cette description comprend le cas échéant les mesures envisagées pour éviter ou réduire les incidences négatives notables de ces événements sur l'environnement et le détail de la préparation et de la réponse envisagée à ces situations d'urgence ; Une description des solutions de substitution raisonnables qui ont été examinées par le maître d'ouvrage, en fonction du projet proposé et de ses caractéristiques spécifiques, et une indication des principales raisons du choix effectué, notamment une comparaison des incidences sur l'environnement et la santé humaine ; Les mesures prévues par le maître de l'ouvrage pour : – éviter les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine et réduire les effets n'ayant pu être évités ;

– compenser, lorsque cela est possible, les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé

humaine qui n'ont pu être ni évités ni suffisamment réduits. S'il n'est pas possible de compenser ces effets, le maître d'ouvrage justifie cette impossibilité.

La description de ces mesures doit être accompagnée de l'estimation des dépenses correspondantes, de l'exposé des effets attendus de ces mesures à l'égard des impacts du projet sur les éléments mentionnés au 5° ; Le cas échéant, les modalités de suivi des mesures d'évitement, de réduction et de compensation proposées ; Une description des méthodes de prévision ou des éléments probants utilisés pour identifier et évaluer les

incidences notables sur l'environnement ; Les noms, qualités et qualifications du ou des experts qui ont préparé l'étude d'impact et les études ayant

contribué à sa réalisation ; Lorsque certains des éléments requis ci-dessus figurent dans l'étude de maîtrise des risques pour les installations nucléaires de base ou dans l'étude des dangers pour les installations classées pour la protection de l'environnement, il en est fait état dans l'étude d'impact. Pour les infrastructures de transport visées aux 5° à 9° du tableau annexé à l'article R. 122-2, l'étude d'impact comprend, en outre : – une analyse des conséquences prévisibles du projet sur le développement éventuel de l'urbanisation ; – une analyse des enjeux écologiques et des risques potentiels liés aux aménagements fonciers, agricoles et forestiers portant notamment sur la consommation des espaces agricoles, naturels ou forestiers induits par le projet, en fonction de l'ampleur des travaux prévisibles et de la sensibilité des milieux concernés ; – une analyse des coûts collectifs des pollutions et nuisances et des avantages induits pour la collectivité. Cette analyse comprendra les principaux résultats commentés de l'analyse socio-économique lorsqu'elle est requise par l'article L. 1511-2 du code des transports ; – une évaluation des consommations énergétiques résultant de l'exploitation du projet, notamment du fait des déplacements qu'elle entraîne ou permet d'éviter ; – une description des hypothèses de trafic, des conditions de circulation et des méthodes de calcul utilisées pour les évaluer et en étudier les conséquences.

Elle indique également les principes des mesures de protection contre les nuisances sonores qui seront mis en œuvre en application des dispositions des articles R. 571-44 à R. 571-52. Pour les installations, ouvrages, travaux et aménagements relevant du titre Ier du livre II et faisant l'objet d'une

évaluation environnementale, l'étude d'impact contient les éléments mentionnés au II de l'article R. 181-14. Pour les projets soumis à une étude d'incidences en application des dispositions du chapitre IV du titre Ier du livre IV, le formulaire d'examen au cas par cas tient lieu d'évaluation des inci dences Natura 2000 lorsqu'il permet d'établir

18 sur 29 l'absence d'incidence sur tout site Natura 2000. S'il apparaît après examen au cas par cas que le projet est susceptible d'avoir des incidences significatives sur un ou plusieurs sites Natura 2000 ou si le projet est soumis à évaluation des incidences systématique en application des dispositions précitées, le maître d'ouvrage fournit les éléments exigés par l'article R. 414-23. L'étude d'impact tient lieu d'évaluation des incidences Natura 2000 si elle contient les éléments exigés par l'article R. 414-23. Pour les installations classées pour la protection de l'environnement relevant du titre Ier du livre V du présent code et les installations nucléaires de base relevant du titre IX du livre V du code de l'environnement susmentionnée, le

contenu de l'étude d'impact est précisé et complété en tant que de besoin conformément au II de l'article D. 181-15-2 du présent code et à l'article 9 du décret du 2 novembre 2007 susmentionné. Pour les installations de stockage des déchets, l’étude d’impact indique les techniques envisageables destinées à permettre une éventuelle reprise des déchets dans le cas où aucune autre technique ne peut être mise en œuvre conformément aux dispositions de l’article L.541-25 du code de l’environnement. Afin de veiller à l'exhaustivité et à la qualité de l'étude d'impact : - le maître d'ouvrage s'assure que celle-ci est préparée par des experts compétents ; - l'autorité compétente veille à disposer d'une expertise suffisante pour examiner l'étude d'impact ou recourt si besoin à une telle expertise ; - si nécessaire, l'autorité compétente demande au maître d'ouvrage des informations supplémentaires à celles fournies dans l'étude d'impact, mentionnées au II et directement utiles à l'élaboration et à la motivation de sa décision sur les incidences notables du projet sur l'environnement prévue au I de l'article L. 122-1-1.

Etude d’incidence : Incidence P.J. n°5. - Si le projet n’est pas soumis à évaluation environnementale, le dossier comportera une étude d’incidence environnementale proportionnée à l’importance du projet et à son incidence prévisible sur l’environnement au regard des

intérêts mentionnés à l’article L. 181-3 du code de l’environnement [article R. 181-14 du code de l’environnement] L’étude d’incidence environnementale comporte :

La description de l’état actuel du site sur lequel le projet doit être réalisé et de son environnement [1° du I. de l’article R.

181-14 du code de l’environnement] ; Les incidences directes et indirectes, temporaires et permanentes du projet, sur les intérêts mentionnés à l’article L. 181-3 du code de l’environnement, eu égard à ses caractéristiques et à la sensibilité de son environnement [2° du I. de l’article R. 181-14 du code de l’environnement] ;

Les mesures envisagées pour éviter et réduire les effets négatifs notables du projet sur l’environnement et la santé, les compenser s’ils ne peuvent être évités ou réduits et, s’il n’est pas possible de les compenser la justification de cette impossibilité [3° du I. de l’article R.181-14 du code de l’environnement] ;

Les mesures de suivi [4° du I. de l’article 181-14 du code de l’environnement] ;

Les conditions de remise en état du site après exploitation [5° du I. de l’article R. 181-14 du code de l’environnement] ;

Un résumé non technique [6° du I. de l’article R. 181-14 du code de l’environnement] ;

Lorsque le projet est susceptible d’affecter des intérêts mentionnés à l’article L. 211-1 du code de l’environnement, l’étude d’incidence environnementale : [II. de l’article R. 181-14 du code de l’environnement] :

- porte sur la ressource en eau, le milieu aquatique, l’écoulement, le niveau et la qualité des eaux, y compris de ruissellement, en tenant compte des variations saisonnières et climatiques. Elle précise les raisons pour lesquelles le projet a été retenu parmi les alternatives au regard de ces enjeux ;

elle justifie, le cas échéant, de la compatibilité du projet avec :

* le schéma directeur ou le schéma d’aménagement et de gestion des eaux,

* les dispositions du plan de gestion des risques d’inondation mentionné à l’article L. 566-7,

- elle justifie de la contribution du projet à la réalisation des objectifs mentionnés à l’article L. 211-1 ainsi que des objectifs de qualité des eaux prévus par l’article D. 211-10.

Lorsque le projet est susceptible d’affecter un ou des sites Natura 2000, l’étude d'incidence environnementale comporte l'évaluation au regard des objectifs de conservation de ces sites dont le contenu est défini à l’article R. 414-23 du code de l'environnement [II. de l’article R. 181-14 du code de l’environnement].

19 sur 29

1) Pièces o 2) Pièces à joindre selon la nature ou la situation du projet :

VOLET 1/. LOI SUR L’EAU ET LES MILIEUX AQUATIQUES

Collecte et traitement des eaux usées : dossiers :

P.J. n°9. - Une description du système de collecte des eaux usées, comprenant [1° du I. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] :

Une description de la zone desservie par le système de collecte et les conditions de raccordement des immeubles desservis, ainsi que les déversements d’eaux usées non domestiques existants, faisant apparaître, lorsqu’il s’agit d’une agglomération d’assainissement, le nom des communes qui la constituent et sa

délimitation cartographique [a) du 1° du I. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ;

Une présentation de ses performances et des équipements destinés à limiter la variation des charges entrant dans la station d’épuration ou le dispositif d’assainissement non collectif [b) du 1° du I. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ;

L’évaluation des charges brutes et des flux de substances polluantes, actuelles et prévisibles, à collecter, ainsi

que leurs variations, notamment les variations saisonnières et celles dues à de fortes pluies [c) du 1° du I. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ;

Le calendrier de mise en œuvre du système de collecte [d) du 1° du I. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement].

P.J. n°10. Une description des modalités de traitement des eaux collectées indiquant [2° du I. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] :

Les objectifs de traitement retenus compte tenu des obligations réglementaires et des objectifs de qualité des eaux réceptrices [a) du 2° du I. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ;

Les valeurs limites des pluies en deçà desquelles ces objectifs peuvent être garantis à tout moment [b) du 2° du I. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ;

La capacité maximale journalière de traitement de la station pour laquelle les performances d’épuration peuvent être garanties hors périodes inhabituelles, pour les différentes formes de pollutions traitées, notamment pour la demande biochimique d’oxygène en cinq jours (DBO5) [c) du 2° du I. de l’article D. 181-15- 1 du code de l’environnement] ;

La localisation de la station d’épuration ou du dispositif d’assainissement non collectif et du point de rejet, et les caractéristiques des eaux réceptrices des eaux usées épurées [d) du 2° du I. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ;

Le calendrier de mise en œuvre des ouvrages de traitement [e) du 2° du I. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] ;

Les modalités prévues d’élimination des sous-produits issus de l’entretien du système de collecte des eaux usées et du fonctionnement de la station d’épuration ou du dispositif d’assainissement non collectif [f) du 2° du I. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement] .

Etudes de dangers : Barrages de retenue et ouvrages assimilés :

P.J. n°16. - Une étude de dangers établie conformément à l’article R. 214-116 si l’ouvrage est de classe A ou B [3° du III. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement]] :

20 sur 29

Une explicitation des risques pris en compte, le détail des mesures aptes à les réduire et une précision des risques résiduels une fois mises en œuvre les mesures précitées ; elle prend notamment en considération les risques liés aux crues, aux séismes, aux glissements de terrain, aux chutes de blocs et aux avalanches ainsi

que les conséquences d'une rupture des ouvrage ; elle prend également en compte des événements de gravité moindre mais de probabilité plus importante tels les accidents et incidents liés à l'exploitation de l'aménagement. [ I. de l’article R214-116 du code de l’environnement] ;

Un diagnostic exhaustif de l'état des ouvrages, réalisé conformément à une procédure adaptée à la situation des ouvrages et de la retenue dont la description est transmise au préfet au moins six mois avant la réalisation de ce diagnostic. L'étude évalue les conséquences des dégradations constatées sur la sécurité ;

Un résumé non technique présentant la probabilité, la cinétique et les zones d'effets des accidents potentiels ;

Une cartographie des zones de risques significatifs ;

Lorsqu’il s’agit d’une construction ou de la reconstruction d’un barrage de classe A, une démonstration de l’absence de risques pour la sécurité publique en cas de survenue d’une crue dont la probabilité d’occurrence annuelle est de 1/3 000 au cours de l’une quelconque des phases du chantier.

Système d’endiguement, aménagement hydraulique :

P.J. n°23. - Une étude de dangers dont le contenu est précisé à l’article R. 214-116 du code de l’environnement et portant sur la totalité.des ouvrages composant le système d'endiguement ou l’aménagement hydraulique : [5° du IV. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement]] :

Une présentation de la zone protégée sous une forme cartographique appropriée. L’étude de danger définit les crues des cours d'eau, les submersions marines et tout autre événement naturel dangereux contre lesquels le système ou l'aménagement apporte une protection. [ III . de l’article R214-116 du code de l’environnement ] ;

Lorsqu’il s’agit d’un système d'endiguement, un diagnostic approfondi de l'état des ouvrages ; l’étude de danger prend en compte le comportement des éléments naturels situés entre des tronçons de digues ou à l'extrémité d'une digue ou d'un ouvrage composant le système ;

La justification que les ouvrages sont adaptés à la protection annoncée et qu'il en va de même de leur entretien

et de leur surveillance ;

L’indication des dangers encourus par les personnes en cas de crues ou submersions dépassant le niveau de protection assuré ainsi que les moyens du gestionnaire pour anticiper ces événements et, lorsque ceux-ci surviennent, alerter les autorités compétentes pour intervenir et les informer pour contribuer à l'efficacité de leur intervention ;

Un résumé non technique de l’étude de danger qui décrit succinctement les événements contre lesquels le système apporte une protection, précise le cas échéant les limites de cette protection et présente la cartographie de la zone protégée ;

Tout autre élément permettant de préciser le contenu de l’étude de danger conformément à l’arrêté du 7 avril 2017 définissant le plan de l’étude de dangers des digues organisées en système d’endiguement et des autres ouvrages conçus ou aménagés en vue de prévenir les inondations et les submersions.

21 sur 29 Installations utilisant de l’énergie hydraulique :

P.J. n°33. - Une étude de dangers dont le contenu est précisé à l’article R. 214-116 du code de l’environnement , si le projet du pétitionnaire prévoit une ou plusieurs conduites forcées dont les caractéristiques sont xées par arrêté du ministre chargé de l’environnement au regard des risques qu’elles présentent: [5° du VI. de l’article D. 181-15-1 du code de l’environnement]] :

Une explicitation des risques pris en compte, le détail des mesures aptes à les réduire et une précision des risques résiduels une fois mises en œuvre les mesures précitées ; elle prend notamment en considération les risques liés aux crues, aux séismes, aux glissements de terrain, aux chutes de blocs et aux avalanches ainsi

que les conséquences d'une rupture des ouvrage ; elle prend également en compte des événements de gravité moindre mais de probabilité plus importante tels les accidents et incidents liés à l'exploitation de l'aménagement. [ I. de l’article R214-116 du code de l’environnement] ;

Un diagnostic exhaustif de l'état des ouvrages, réalisé conformément à une procédure adaptée à la situation des ouvrages et de la retenue dont la description est transmise au préfet au moins six mois avant la réalisation de ce diagnostic. L'étude évalue les conséquences des dégradations constatées sur la sécurité ;

Un résumé non technique présentant la probabilité, la cinétique et les zones d'eets des accidents potentiels;

Une cartographie des zones de risques signi catifs ;

Tout autre élément permettant de préciser le contenu de l’étude de danger conformément à l’arrêté ministériel

dé nissant le contenu et le plan de l’étude de dangers des conduites forcées .

Déclaration d’intérêt général :

P.J. n°36. - Un mémoire explicatif présentant de façon détaillée [2° du I. de l’article R. 214-99 du code de l’environnement] :

Une estimation des investissements par catégorie de travaux, d’ouvrages ou d’installations [a) du 2° du I. de

l’article R214-99 du code de l’environnement] ;

Les modalités d’entretien ou d’exploitation des ouvrages, des installations ou du milieu qui doivent faire l'objet

des travaux ainsi qu’une estimation des dépenses correspondantes [b) du 2° du I. de l’article R. 214-99 du code de l’environnement] ;

Un calendrier prévisionnel de réalisation des travaux et d’entretien des ouvrages, des installations ou du milieu

qui doit faire l’objet des travaux.

22 sur 29

- INSTALLATIONS CLASSÉES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT (ICPE)

P.J. n°49. - L’étude de dangers 7 mentionnée à l’article L. 181-25 et dé nie au III. de l’article D. 181-15-2 doit être en relation avec l’importance des risques engendrés par l’installation, compte tenu de son environnement et de la vulnérabilité des intérêts mentionnés à l’article L.181-3 du code de l’environnement [III de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement] :

Une explication des risques auxquels l’installation peut exposer, directement ou indirectement, les intérêts mentionnés à l’article L.511-1 en cas d’accident, que la cause soit interne ou externe à l’installation [article L.181-25 du code de l’environnement] ;

Une analyse de risques qui prend en compte la probabilité d’occurrence, la cinétique et la gravité des accidents

potentiels selon une méthodologie qu’elle explicite [article L.181-25 du code de l’environnement] ;

Une dé nition et une justi cation des mesures propres à réduire la probabilité et les eets de ces accidents

[article L.181-25 du code de l’environnement] ;

Une justi cation que le projet permet d’atteindre, dans des conditions économiquement acceptables, un niveau de risque aussi bas que possible, compte tenu de l'état des connaissances et des pratiques et de la vulnérabilité de l'environnement de l'installation [III de l’article D.181-15-2 du code de l’environnement] ;

La nature et l'organisation des moyens de secours dont le pétitionnaire dispose ou dont il s'est assuré le concours en vue de combattre les eets d'un éventuel sinistre [III de l’article D.181-15-2 du code de l’environnement] ;

Un résumé non technique explicitant la probabilité et la cinétique des accidents potentiels, ainsi qu'une cartographie agrégée par type d'eet des zones de risques signi catifs [III de l’article D.181-15-2 du code de l’environnement] ;

Établissement SEVESO : Pour les installations susceptibles de créer des accidents majeurs impliquant des substances dangereuses, l’étude de dangers doit [article R.515-90 du code de l’environnement] :

- justi er que l'exploitant met en œuvre les mesures de maîtrise des risques internes à l'établissement dans des conditions économiques acceptables, c'est-à-dire celles dont le coût n'est

pas disproportionné par rapport aux béné ces attendus, soit pour la sécurité globale de l'installation, soit pour la protection des intérêts mentionnés à l'article L. 511-1 ;

- démontrer qu'une politique de prévention des accidents majeurs telle que mentionnée à l'article L.

515-33 est mise en œuvre de façon appropriée ;

Établissement SEVESO seuil haut : Pour les installations présentant des dangers particulièrement importants pour la sécurité et la santé des populations voisines et pour l’environnement, l’étude de dangers :

7 Les dispositions de l’article D.181-15-2 prévoient notamment que : « Le ministre chargé des installations classées peut préciser les critères techniques et méthodologiques à prendre en compte pour l'établissement de l'étude de dangers, par arrêté pris dans les formes prévues à l'article L. 512-5.

Pour certaines catégories d'installations impliquant l'utilisation, la fabrication ou le stockage de substances dangereuses, le ministre chargé des installations classées peut préciser, par arrêté pris en application de l'article L. 512-5, le contenu de l'étude de dangers portant, notamment, sur les mesures d'organisation et de gestion propres à réduire la probabilité et les e ets d'un accident maje ur. »

23 sur 29

- démontre qu’a été établi un plan d'opération interne et qu'a été mis en œuvre un système de

gestion de la sécurité de façon appropriée [I de l’article R.515-98 du code de l’environnement] ;

– est accompagnée d’un résumé non technique qui comprend au moins des informations générales sur les risques liés aux accidents majeurs et sur les effets potentiels sur la santé publique et l'environnement en cas d'accident majeur [II de l’article R.515-98 du code de l’environnement] ;

- dans le cas des installations figurant sur la liste prévue à l'article L. 515-8, le pétitionnaire doit fournir les éléments indispensables pour l'élaboration par les autorités publiques d'un plan particulier d'intervention [III de l’article D.181-15-2 du code de l’environnement].

Installation IED :

P.J. n°57. - Le contenu de l'étude d'impact portant sur les meilleures techniques disponibles présentant [I de l’article R. 515-59 du code de l’environnement] :

La description des mesures prévues pour l’application des meilleures techniques disponibles prévue à l’article L. 515-28. Cette description complète la description des mesures réductrices et compensatoires mentionnées au 2°

du II à l’article R. 512-8. Cette description comprend une comparaison 8 du fonctionnement de l'installation avec :

- les meilleures techniques disponibles décrites dans les conclusions sur les meilleures techniques

disponibles mentionnées à l'article L. 515-28 et au I de l'article R. 515-62 ;

- les meilleures techniques disponibles figurant au sein des documents de référence sur les meilleures techniques disponibles adoptés par la Commission européenne avant le 7 janvier 2013 mentionnés à l'article R. 515-64 en l'absence de conclusions sur les meilleures techniques disponibles mentionnées au I de l'article R. 515-62.

- L'évaluation prévue à l'article R. 515-68 lorsque l'exploitant demande à bénéficier de cet article ;

- Le rapport de base mentionné à l'article L. 515-30 lorsque l'activité implique l'utilisation, la production ou le rejet de substances ou de mélanges dangereux pertinents mentionnés à l'article 3 du règlement (CE) n° 1272/2008 du 16 décembre 2008 relatif à la classification, à l'étiquetage et à l'emballage des substances et des mélanges, et un risque de contamination du sol et des eaux souterraines sur le site de l'exploitation 9.

Ce rapport contient les informations nécessaires pour comparer l'état de pollution du sol et des eaux souterraines avec l'état du site d'exploitation lors de la mise à l'arrêt définitif de l'installation et contient au minimum :

8 Cette comparaison positionne les niveaux des rejets par rapport aux niveaux d'émission associés aux meilleures techniques disponibles figurant dans les conclusions sur les MTD et les Brefs (documents de référence sur les meilleures techniques disponibles adoptés par la Commission européenne avant le 7 janvier 2013 Alinéas 6 et 7 du 1° du I de l’article R.515-59 : « Si l'exploitant souhaite que les prescriptions de l'autorisation soient fixées sur la base d'une meilleure technique disponible qui n'est décrite dans aucune des conclusions sur les meilleures techniques disponibles applicables, cette description est complétée par une proposition de meilleure technique disponible et par une justification de cette proposition en accordant une attention particulière aux critères fixés par l'arrêté du ministre chargé des installations classées prévu aux articles R. 515-62 et R. 515-63.

Lorsque l'activité ou le type de procédé de production utilisé n'est couvert par aucune des conclusions sur les meilleures techniques disponibles ou si ces conclusions ne prennent pas en considération toutes les incidences possibles de l'activité ou du procédé utilisé sur l'environnement, cette description propose une meilleure technique disponible et une justification de cette proposition en accordant une attention particulière aux critères fixés par l'arrêté du ministre chargé des installations classées prévu aux articles R. 515-62 et R. 515-63. » 9 Un arrêté du ministre chargé des installations classées précise les conditions d'application du présent 3° et le contenu de ce rapport

24 sur 29 - des informations relatives à l'utilisation actuelle et, si elles existent, aux utilisations précédentes du site ;

- des informations disponibles sur les mesures de pollution du sol et des eaux souterraines à l'époque de l'établissement du rapport ou, à défaut, de nouvelles mesures de cette pollution eu égard à

l'éventualité d'une telle pollution par les substances ou mélanges mentionnés à la pièce jointe n°57.3.

Garanties financières :

P.J. n°61. - Lorsque le dossier est déposé dans le cadre d’une demande de modification substantielle en application de er l’article L. 181-14, l’état de pollution de pollution des sols prévu à l’article L. 512-18 du code de l’environnement [1 alinéa du 6° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement].

Lorsque cet état de pollution des sols met en évidence une pollution présentant des dangers ou inconvénients pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques ou de nature à porter atteinte aux autres intérêts mentionnés à l’article L. 511-1 du code de l’environnement, le pétitionnaire propose [6° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement] :

- Soit les mesures de nature à éviter, réduire ou compenser cette pollution ainsi que le calendrier correspondant qu’il entend mettre en œuvre pour appliquer ces mesures ;

- Soit le programme des études nécessaires à la définition de telles mesures.

Installation terrestre de production d'électricité à partir de l'énergie mécanique du vent :

P.J. n°66. - Lorsque l'autorisation environnementale tient lieu d'autorisation prévue par les articles L. 621-32 et L. 632-1 du

code du patrimoine [c) du 12° du I. de l’article D. 181-15-2 du code de l’environnement] :

- Une notice de présentation des travaux envisagés indiquant les matériaux utilisés et les modes d’exécution

des travaux ;

- Le plan de situation du projet, mentionné à l’article R. 181-13, qui précise le périmètre du site patrimonial

remarquable ou des abords de monuments historiques ;

- Un plan de masse faisant apparaître les constructions, les clôtures et les éléments paysagers existants et

projetés ;

- Deux documents photographiques permettant de situ er le terrain respectivement dans l’environnement proche et le paysage lointain ;

- Des montages larges photographiques ou des dessin s permettant d’évaluer dans de bonnes conditions les effets du projet sur le paysage en le situant notamment par rapport à son environnement immédiat et au

périmètre du site patrimonial remarquable ou des abords de monuments historiques.

- DOSSIER ÉNERGIE

P.J. n°104. - Une description des caractéristiques du projet comportant notamment les éléments suivants [article D. 181-

15-8 du code de l’environnement] :

- la capacité de production du projet ;

- les techniques utilisées ;

- les rendements énergétiques.

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Annexe II : Renseignements à fournir dans le cadre d’une demande d’autorisation environnementale formulée par plusieurs pétitionnaires

Ministère chargé de l’environnement N° 15964*01

Pour une demande d’autorisation environnementale formulée par plusieurs pétitionnaires, vous trouverez ci-dessous des cadres supplémentaires :

3. Identification du demandeur (remplir le 3.1.a pour un particulier, remplir le 3.1.b pour une entreprise)

3.1.a Personne physique (vous êtes un particulier) : Madame Monsieur

Nom, prénom Date de naissance

Lieu de naissance Pays

3.1.b Personne morale (vous êtes une entreprise)

Dénomination Raison sociale

N° SIRET Forme juridique

3.2 Adresse

N° voie Type de voie Nom de voie

Lieu-dit ou BP

Code postal Localité

Si le demandeur habite à l'étranger Pays Province/Région

N° de téléphone Adresse électronique

3.3 Référent en charge du dossier représentant le pétitionnaire Madame Monsieur

Cocher la case si coordonnées identiques que celles du pétitionnaire (3.1)

Nom, prénom Raison sociale

Service Fonction

Adresse

N° voie Type de voie Nom de voie

Lieu-dit ou BP

Code postal Localité

N° de téléphone Adresse électronique

3. Identification du demandeur (remplir le 3.1.a pour un particulier, remplir le 3.1.b pour une entreprise)

3.1.a Personne physique (vous êtes un particulier) : Madame Monsieur

Nom, prénom Date de naissance

Lieu de naissance Pays

3.1.b Personne oObstaclemorale (vous à l'écoulementêtes une entreprise) obstacle Dénomination Raison sociale

N° SIRET Forme juridique

3.2 Adresse

27 sur 29 N° voie Type de voie Nom de voie

Lieu-dit ou BP

Code postal Localité

Si le demandeur habite à l'étranger Pays Province/Région

N° de téléphone Adresse électronique

3.3 Référent en charge du dossier représentant le pétitionnaire Madame Monsieur

Cocher la case si coordonnées identiques que celles du pétitionnaire (3.1)

Nom, prénom Raison sociale

Service Fonction

Adresse

N° voie Type de voie Nom de voie

Lieu-dit ou BP

Code postal Localité

N° de téléphone Adresse électronique

3. Identi cation du demandeur (remplir le 3.1.a pour un particulier, remplir le 3.1.b pour une entreprise)

3.1.a Personne physique (vous êtes un particulier) : Madame Monsieur

Nom, prénom Date de naissance

Lieu de naissance Pays

3.1.b Personne morale (vous êtes une entreprise)

Dénomination Raison sociale

N° SIRET Forme juridique

3.2 Adresse

N° voie Type de voie Nom de voie

Lieu-dit ou BP

Code postal Localité

Si le demandeur habite à l'étranger Pays Province/Région

N° de téléphone Adresse électronique

3.3 Référent en charge du dossier représentant le pétitionnaire Madame Monsieur

Cocher la case si coordonnées identiques que celles du pétitionnaire (3.1)

Nom, prénom Raison sociale

Service Fonction

Adresse

N° voie Type de voie Nom de voie

Lieu-dit ou BP

Code postal Localité

N° de téléphone Adresse électronique

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3. Identification du demandeur (remplir le 3.1.a pour un particulier, remplir le 3.1.b pour une entreprise)

3.1.a Personne physique (vous êtes un particulier) : Madame Monsieur

Nom, prénom Date de naissance

Lieu de naissance Pays

3.1.b Personne morale (vous êtes une entreprise)

Dénomination Raison sociale

N° SIRET Forme juridique

3.2 Adresse

N° voie Type de voie Nom de voie

Lieu-dit ou BP

Code postal Localité

Si le demandeur habite à l'étranger Pays Province/Région

N° de téléphone Adresse électronique

3.3 Référent en charge du dossier représentant le pétitionnaire Madame Monsieur

Cocher la case si coordonnées identiques que celles du pétitionnaire (3.1)

Nom, prénom Raison sociale

Service Fonction

Adresse

N° voie Type de voie Nom de voie

Lieu-dit ou BP

Code postal Localité

N° de téléphone Adresse électronique

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Chartres Métropole Aménagements en bordure de l’Eure à Lèves – Autorisation environnementale

1 – PIECES A JOINDRE POUR TOUS LES DOSSIERS

AE Loi sur l’Eau SOGETI INGENIERIE INFRA Juin 2019

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Chartres Métropole Aménagements en bordure de l’Eure à Lèves et Chartres – Autorisation environnementale

P.J. N°1 – PLAN DE SITUATION DU PROJET ECHELLE 1/25 000

Un plan de situation du projet, à l’échelle 1/25 000 ou, à défaut, au 1/50 000 sur lequel sera indiqué l’emplacement du projet (2° de l’article R. 181-13 du code de l’environnement)

AE Loi sur l’Eau SOGETI INGENIERIE INFRA Octobre 2019

Page 2 Chartres Métropole Aménagements en bordure de l’Eure à Lèves et Chartres – Autorisation environnementale

Emplacement du projet

500 m Echelle 1/25 000 Figure 1 : Localisation du projet à l’échelle 1/25 000

AE Loi sur l’Eau SOGETI INGENIERIE INFRA Octobre 2019 Page 3 Chartres Métropole Aménagements en bordure de l’Eure à Lèves et Chartres – Autorisation environnementale

P.J. N°2 – ELEMENTS TECHNIQUES ET GRAPHIQUES

Les éléments graphiques, plans ou cartes utiles à la compréhension des pièces du dossier (notamment du point 4 du CERFA et des pièces n°3 et 67) (7° de l’article R. 181-13 du code de l’environnement)

Est joint à cette pièce le descriptif technique lié aux éléments graphiques fournis (lien avec le 4.1.1. du CERFA)

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L’objectif du projet est de créer une liaison douce afin d’assurer la continuité de la coulée verte de la vallée de l’Eure, mais également de retrouver des espaces de prairies, d’entretenir la ripisylve, de reprendre les berges dégradées tout en préservant et en augmentant la capacité de ce secteur en zone d’expansion de crue. Ces aménagements viennent compléter les travaux entrepris en 2016 et 2017 sur la restauration de la continuité écologique de la rivière, ainsi que la déconstruction de l’ancienne station d’épuration en 2018. Pour le volet rivière, les travaux de restauration de la continuité écologique de l’Eure sur le périmètre urbain réalisés en 2016 et 2017 ont permis de retrouver une rivière naturelle, sans obstacle à l’écoulement, sur plus de dix kilomètres. La zone concernée par ce projet fait partie du secteur qui a retrouvé une rivière naturelle. Malgré cela, la rive gauche reste très abrupte localement et présente des tronçons totalement bétonnés. L’opération vise à remettre cette berge en pente plus douce, avec des matériaux terreux et pierreux tout en adaptant ponctuellement la largeur du lit de la rivière pour redynamiser les écoulements. Egalement, le projet vise à supprimer les parties aériennes de l’ancien vannage du Parc, propriété de Chartres Métropole, sans consistance légale et dont l’usage n’est plus avéré (maintenait le niveau d’eau dans une ancienne pièce d’eau en amont). Pour le volet Plan Vert, le chemin assurera la continuité à partir du stade des Grands-Prés en suivant la rive gauche de l’Eure. La liaison douce rejoindra l’ancienne station d’épuration de Lèves déconstruite en 2018. Cet espace libéré redeviendra une zone d’expansion des crues, le site sera réaménagé en parc paysager avec un grand espace de type prairie. Le cheminement restera sur la rive gauche de l’Eure jusqu’au Moulin de Lèves pour rejoindre la piste existante en direction de la fondation d’Aligre. Une liaison est prévue pour connecter les zones d’habitation du secteur pour rejoindre la rue de la Paix à Lèves. Ces travaux nécessitent une demande d’Autorisation Environnementale (AE) auprès de la Préfecture mais pas de Déclaration d’Intérêt Général vu le caractère public des parcelles visées. Cette procédure est soumise à enquête publique.

Les travaux objet de la présente demande se distinguent en deux opérations :

 Projet de liaison douce et parc paysager dans le cadre du PLAN VERT  Projet de restauration des berges en rive gauche et arasement de vannage

1. PROJET DE LIAISON DOUCE ET PARC PAYSAGER

Chartres Métropole va procéder à la requalification du chemin rural n°4 en un cheminement mixte piéton/cycliste, en enrobé, le long des bords de l’Eure. La création d’un parc paysager avec un grand espace de type prairie en lieu et place de l’ancienne station d’épuration. Ce nouvel aménagement sera accompagné d’éclairage public. Le projet se décompose comme suit :  La requalification du chemin rural existant en enrobé d’environ 450 m de liaison douce en enrobé.  La création d’un parc paysager avec une connexion sur la rue de la Paix à Lèves.  Une zone stationnement de véhicules à l’intérieur du parc  La restauration du réseau d’éclairage public existant et l’enfouissement des réseaux secs.  Le franchissement d’un fossé, pour connecter les zones d’habitations à la voie verte en créant une liaison en sable calcaire.  La création d’une clôture en piquet bois et fils sur 200 m environ.

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Figure 2 :Plan du projet

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Cheminement en enrobé Le cheminement présentera une structure classique pour la réalisation d’une piste cyclable en enrobé. En effet la liaison douce se situe sur la plupart du tracé en lieu et place du chemin rural existant, la structure existe, le nivellement ne changera pas.

Figure 3 : coupe type stucture en enrobé enrobé

Le cheminement ne sera pas rehaussé par rapport au niveau actuel du terrain naturel sur la plus grande partie du projet, il pourra même par secteur être légèrement plus pas. Sur l’emprise de l’ancienne station d’épuration le nivellement sera en effet plus bas. La largeur de la piste sera de 3 mètres. La longueur de la piste sera de 450 m. La structure pourra éventuellement être renforcée sur le premier tronçon en venant du Moulin de Lèves, cette partie de liaison devra permettre l’accès au riverain propriétaire de la passerelle qui enjambe l’Eure entre le Moulin de Lèves et le viaduc SNCF, lui permettant d’accéder à sa propriété. Le statut de chemin rural sera maintenu et nous devons permettre au propriétaire de se rendre sur ses parcelles. Dans tous les cas le chemin ne sera pas rehaussé par rapport à l’existant, la surface imperméabilisée ne sera en aucun cas supérieure à celle existante. Le chemin rural actuel est déjà en enrobé.

Figure 4 : Vue en plan du cheminement en enrobé 450 ml.

Au sein du lit majeur de l’Eure, le cheminement côtoie des zones humides de probabilité très forte et probabilité moyenne. La piste cyclable étant aménagée pratiquement en lieu et place du chemin rural existant avec une finition en enrobé du même type, cet aménagement ne modifie pas le caractère des éventuelles zones humides.

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Franchissement du fossé des Grands Prés Le projet de cheminement piéton/cycliste comprend le franchissement d’un fossé pour rejoindre la rue de la Paix à Lèves. Ce fossé contourne l’ancienne station d’épuration, il vient des Grands Prés à Chartres pour rejoindre le Couasnon. Ce fossé n’est en eau qu’une partie de l’année depuis la déconnexion avec l’Eure lors des travaux d’aménagement de la station d’épuration.

Figure 5 : Photo du fossé actuel en regardant vers l’amont – photo du 9 septembre 2019

Ce franchissement est d’environ 5 mètres de large. Il est composé d’un ouvrage sur cadre béton. Il est de la largeur de la piste, soit 3 mètres. Les travaux seront réalisés en période d’étiage. En cas de nécessité, des batardeaux devront être mis en place de part et d’autre de l’emplacement de l’ouvrage pour couper la circulation de l’eau dans le fossé, le temps de pose du cadre béton. Les eaux d’épuisement des fouilles seront renvoyées en aval dans ce fossé. Le débit du bras est très faible voir nul en période d’étiage. Du gravier 10/30 type « gravillon roulé » sera ajouté à l’intérieur du cadre béton sur une épaisseur de 0.20 m, de manière à recouvrir le béton, pour apporter un aspect plus naturel à la partie immergée (matelas alluvial).

Figure 6 : Profil en travers du fossé existant

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Figure 7 : Profil en travers du projet de franchissement

A noter que la partie circulable de l’ouvrage sera entre la côte 122.83 et 122.76 (légère pente), alors que la cote de crue centennale est à 123.10. Cette ouvrage étant situé en aval de l’ancienne station d’épuration démolie, il n’aura aucune influence en période de crue. En effet juste en amont de cet ouvrage 15 000 m² d’expansion de crue ont été retrouvés. De plus la capacité de passage de ce pont cadre est nettement supérieur à l’ouvrage existant situé juste en amont, à l’entrée de l’ancienne STEP (voir schéma ci-dessous). En effet sa surface de passage de l’eau est supérieure de 3.66 m².

Figure 8 : Profil en travers du pont cadre existant en amont de notre projet de franchissement.

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Parc paysager La déconstruction de l’ancienne station d’épuration a libéré un espace de 15 000 m² environ, l’idée est de créer un parc paysager sur cette emprise. Ce projet de parc a deux objectifs, créer un espace vert de Loisirs sur cet ancien site de type industriel et de reconquérir la zone d’expansion des crues. En effet il est clairement identifié dans le PPRI de la commune de Lèves en p 13 de la note de présentation que la station d’épuration est un obstacle à l’écoulement. Ce parc paysager aura donc une vocation de Loisirs, il sera connecté à l’axe de la vallée de l’Eure du Plan vert qui est un document structurant de notre Territoire. De plus une liaison vers les zones d’habitation sera créée. Il sera arboré en périphérie, avec une densité plus forte le long de la rue de la paix. Ces plantations respecteront les recommandations du PPRI. La grande zone de prairie au milieu du parc (7 000 m² environ), pourra occasionnellement accueillir des manifestations du type « vide grenier », cirque ou autre. Une partie des voiries de l’ancienne station d’épuration ont été conservées, elles servent dans un premier temps à desservir les équipements techniques conservés. Et dans un deuxième d’accès pour le futur parc. L’accès sera donc commun depuis la rue de la Paix (Lèves). L’autre partie de voirie conservée desservira une zone de stationnement de 32 places. Ces places seront réalisées avec une structure perméable de type « Evergreen ». Le nivellement sur ce secteur du parc se situera environ 15 cm plus bas que les anciens aménagements de la Station d’épuration (ancien pavillon des gardiens). Dans l’avenir une zone de jeux entre l’aire de stationnement et la rue de la Paix pourrait être installée par la commune. Une clôture en piquets bois espacés de 3 m avec 5 fils lisses sera implantée au nord afin de délimiter le parc et la Prairie voisine. Liaison douce de connexion des zones d’habitation en sable calcaire Cette liaison sera intégrée dans le dessin paysager du parc, leurs structures seront en GNT 0/31.5 sur 25 cm avec une finition en sable calcaire 0/6. Ces structures seront perméables.

Figure 9: coupe type pour la liason de connexion - stucture en calcaire avec une finition sablé.

Elle sera créée sur l’emprise de l’ancienne station, soit dans la nouvelle zone d’expansion de crues. Cet aménagement n’impacte en rien les zones d’expansion des crues et n’est pas concerné par les rubriques de la loi sur l’eau. Afin de connecter les zones d’habitations un ouvrage de franchissement sera créé au-dessus du fossé qui longe la rue de la Paix.

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Figure 10 : localisation de la liaison douce de connexion

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Figure 11 : Localisation des zones humides effectives et probables (DDT 28) – mars 2013

2. PROJET DE RESTAURATION DES BERGES EN RIVE GAUCHE

Les travaux de restauration faisant l’objet de la présente demande concernent l’Eure à Lèves, entre le pont SNCF et la moulin de Lèves, le long de la rue des Grands Prés. Les aménagements proposés ont pour objectif la restauration de la berge en rive gauche par des techniques végétales.

Le vannage du moulin de Lèves a été démonté en 2016 après abrogation de son droit d’eau par arrêté préfectoral. Cela n’a pas changé le profil de la rivière en amont du vannage puisque les vannes étaient ouvertes depuis 2008 et que la renaturation s’est faite au fil du temps. Toutefois, cette opération a permis d’envisager la restauration de la berge côté rive gauche, très anthropisée, sans risque de retour en arrière sur les niveaux d’eau de l’Eure.

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Démolition du vannage

Restauration de la berge

Figure 12 : Localisation des travaux de restauration des berges sur la photo aérienne

Les travaux de restauration de l’Eure, sur 265 mètres en rive gauche comportent ainsi:  L’abattage de haies trop denses, remplacées par des plantations adaptées aux bordures de cours d’eau (espèces de ripisylve, plantation par bosquets plutôt qu’en linéaire dense afin de laisser des points de vue sur le cours d’eau) ;

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Page 13 Chartres Métropole Aménagements en bordure de l’Eure à Lèves et Chartres – Autorisation environnementale

 L’enlèvement ponctuel de renforts en béton présents sur la berge ;  L’adoucissement de la pente des berges,  La création de banquettes pour redynamiser les écoulements ;  La végétalisation et la plantation d’arbres en berge.  Le démantèlement d’un ancien vannage sur le Couanon, à la confluence Couanon-Eure, est également compris dans l’opération. La maîtrise d’œuvre de l’aménagement a été confiée à SOGETI INGENIERIE Infra. Le projet d’aménagement est présenté en Annexe 1 (plans et coupes).

Les travaux de restauration de l’Eure, sur 265 mètres en rive gauche comportent:  L’abattage de haies trop denses, remplacées par des plantations adaptées aux bordures de cours d’eau ;  L’enlèvement ponctuel de renforts en béton présents sur la berge ;  L’adoucissement de la pente des berges,  La création de banquettes pour redynamiser les écoulements ;  La végétalisation et la plantation d’arbres en berge. Le démantèlement d’un ancien vannage sur le Couanon est également compris dans l’opération.

Linéaire concerné (265 m)

Figure 13 : Linéaire de berge concerné - implantation sur le cadastre

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TRAVAUX PRÉPARATOIRES

1.1.1 Évacuation des renforts bétonnés Les berges sont constituées en partie de renforcements bétonnés. Dans la mesure du possible, et sans déstabiliser à long terme les talus, ces matériaux seront extraits au maximum et substitués à des matériaux naturels (terres d’apports et petits blocs). Il est difficile de quantifier les volumes concernés par cette intervention. A ce stade, le Projet prévoit d’extraire 100 m3 de gravas inertes qui seront exportés en décharge adaptée.

1.1.2 Batardage des zones d’interventions Afin de réaliser les travaux, le cours d’eau sera mis à sec par des cordons de big-bags successifs doublés par un géotextile synthétique. Les big-bags sont posés en cordons, en pied de berge et parallèles à celle-ci, dans la zone d’intervention, dans le lit mineur. Pour évacuer les eaux d’infiltration, un puit de pompage pourra être créé. Une canalisation de refoulement permettra d’assécher la zone. Les eaux seront décantées et/ou filtrées avant leur rejet (zone de décantation ou filtres à pailles si nécessaires). La zone d’intervention asséchée est déplacée de proche en proche au fur-et-à-mesure de la progression du chantier.

1.1.3 Intervention sur la végétation Près de 200 ml de haie et de végétation opaques sont présentes en haut de berge en rive gauche. Afin de permettre les travaux de terrassement pour la création des banquettes et le talutage des berges, cette haie sera arrachée et évacuée du site vers une filière de traitement adaptée. Un état des lieux sera réalisé préalablement aux travaux, en présence de l’Entreprise et des services compétents de l’Agglomération Chartres Métropole. Cette reconnaissance permettra d’identifier et de marquer les éventuels arbres que la maîtrise d’ouvrage souhaiterait conserver. Cette intervention sera également l’occasion de s’assurer qu’aucune espèce exotique envahissante ou invasive n’est présente sur le site, demandant des précautions en phase chantier et un traitement spécifique. Cette opération d’abattage de la végétation ne constitue pas un « défrichement » au sens du code forestier (article L341-1), car il ne s’agit pas de la destruction d’une formation « forestière ». L’opération n’est donc pas soumise à autorisation de défrichement. D’autre part, un permis d’aménager en lien avec l’opération sera déposé par Chartres Métropole en amont du chantier.

CRÉATION DE BANQUETTES EN RIVE GAUCHE DE L’EURE Les banquettes vont redynamiser les écoulements en période de basses eaux tout en offrant des tirants d’eau supérieurs aux espèces piscicoles. Elles diversifient les écoulements en créant des accélérations ponctuelles induites par le rétrécissement du cours d'eau

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Figure 14 : principe d’aménagement des banquettes

Caractéristiques des banquettes :  Linéaire concerné : 265 ml ;  Largeur du lit mineur de l’Eure avant intervention : de 10 à 19 m ;  Largeur du lit mineur de l’Eure après intervention : de 8 à 14 m ;  Hauteur: 1 à 2 mètres

La berge en rive gauche étant actuellement trop abrupte (pente supérieure à 2H/1V), son profil va être adouci. Le reprofilage se fait à l’équilibre déblais = remblais, pour qu’il n’y ait aucun impact hydraulique négatif dans la zone inondable. Un tapis de géotextile biodégradable coco sera disposé au-dessus des remblais depuis le pied au haut de berge. Celui-ci aura d’une densité minimum de 740g/m². Ce dispositif permettra le maintien structurel de la berge remaniée préalablement à la végétalisation de celle- ci. Les banquettes seront constituées d’un mélange terre-pierres. Pour cela, un apport de pierres est envisagé, de calibre 50 – 200 mm pour un volume de 50 m3, qui sera lié à la terre végétale préalablement à la mise œuvre. Afin de maintenir en pied de berge les banquettes, alors situées dans le milieu aquatique, il sera disposé un cordon de pierres d’un calibre de 200 à 300 mm. Ce cordon de pierres sera posé sur le géotextile coco afin d’assurer son maintien en plus des agrafes. Il assurera la tenue de la banquette dans le temps et évitera le glissement des matériaux vers le fond du lit.

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Pente actuelle : 1V = 3,5 H Projet : 1V = 6,5 H

Pente actuelle : 1V = 1,6 H Projet : 1V = 3 H

Pente actuelle : 1V = 0,8 H Projet : 1V = 1,7 H

Pente actuelle : 1V = 1,5 H Projet : 1V = 2,5 H

Pente actuelle : 1V = 1,1 H Projet : 1V = 1,8 H

Figure 15 : Coupes des profils adoucis de la berge gauche

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Exemple de renaturation avec geonattes plantées d’hélophytes Photographie SOGETI INGENIERIE – Pisciculture de la Durdent à Héricourt-en-Caux

Exemple de cordon de pierres en pied de berges – Louviers (27) Exemple de banquettes réalisées en terre et silex (SOGETI INGENIERIE 2010) Figure 16 : Exemples de réalisations

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AMÉNAGEMENTS PAYSAGERS Les espaces libres auront vocation à redevenir des espaces humides. Un enherbement sera réalisé sur les parties hors d’eau des berges Le mélange grainier sera adapté au milieu rivulaire. Celui-ci comprend un renappage de l’ensemble des surfaces en terre végétale (20 cm) et un enherbement de mélange grainier comprenant, à titre d’exemple, les espèces suivantes : phalaris arundinacea, glyceria maxima, festuca arundinacea, agrostis stolonifera.

Phalaris Glyceria arundinacea maxima

Agrostis Festuca stolonifera arundinacea

Figure 17 : Exemple de mélange grainier

Il est prévu le recouvrement des surfaces de berges de tissu géotextile biodégradable (jute ou coco). Ce dispositif permet le maintien des berges contre l’érosion avant développement de la végétation et tenue des berges grâce au système racinaire. La base des berges sera agrémentée de plants d’hélophytes individuels à raison de 1 plants/ml. Les espèces adaptées sont :  Laîches  Rubaniers  Joncs  Salicaires  Iris jaunes  Roseau  Baldingères  …

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 Acore  Le haut et le milieu des berges seront plantés d’arbustes, disposés en îlots ponctuellement. La disposition de cette végétation tiendra compte de l’orientation du site par rapport au soleil (selon les saisons) pour assurer des phases d’ensoleillement sur le nouveau lit, ainsi que des zones habitées en rive droite (l’implantation des îlots plantés sera priorisée au droit des habitations afin de les masquer de la vue des promeneurs).  Les arbustes adaptés sont :  Les arbres de hauts jets :

 Saules buissonnants  Aulnes  Erable champêtre  Sureau  Saules traités en têtards  Noisetier  …  Aubépine   Viorne  Le projet prévoit la plantation de 20 arbustes et 4 arbres de haut jet. Le choix des espèces et l'implantation seront définis en amont de travaux.

MOUVEMENTS DE TERRE En respect des recommandations du Plan de Prévention des Risques, le bilan des déblais et remblais sera nul. Ainsi, les terres déblayées seront utilisées en remblais. Les apports de matériaux compenseront strictement les volumes des gravas extraits. Un apport de terre végétale est envisagé pour un volume de 50 m3, et de mélange terre-pierre pour un volume de 50 m3. Ils compensent le volume de gravats extraits.

DÉMANTÈLEMENT DU VANNAGE DU PARC SUR LE COUANON

Le vannage du Parc est situé en sortie du Couanon. Il relève de la propriété de Chartres Métropole et est sans consistance légale car lié à une ancienne pièce d’eau privée située en amont. Il sera arasé dans le cadre de l’opération objet du présent dossier. Seules les parties aériennes (poutrelles métalliques) seront démontées afin de laisser les écoulements libres, les pelles de vannes en bois ayant été détruites lors des inondations que LEVES a connu en juin 2018.

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Figure 18 : Vue du vannage depuis le pont de la RD 105 (2017)

Les travaux consisteront à démanteler, extraire et évacuer l’ensemble des composants métalliques du vannage vers une filière de traitement adapté. Après démantèlement, l’entreprise devra reprendre par un petit travail de maçonnerie les murs où était fixé le vannage et assurer une remise en état de toutes les zones abimées par l’opération.

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Vannage sur le Couanon

Figure 19 : Localisation du vannage à supprimer

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2. LES SOLUTIONS ALTERNATIVES ETUDIEES

La restauration des berges concerne uniquement la rive gauche, de propriété publique. La rive droite n’est pas concernée par l’opération car elle a évolué spontanément depuis les travaux de restauration de la continuité écologique, grâce à sa constitution naturelle (pas de confortements inadaptés) et à sa pente moins marquée. Egalement, l’amont du pont de la SNCF n’est pas traité malgré la propriété publique des berges car l’effet de seuil induit par le radier du pont est très fort. Celui-ci crée une zone de profond qui concourt à la diversité morphologique et hydraulique du secteur (faciès lentique). C’est pour cette raison que la restauration de berges ne se fait qu’en rive gauche et en aval du pont de la SNCF.

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P.J. N°3 – MAITRISE FONCIERE

Un justificatif de la maîtrise foncière du terrain (3° de l’article R. 181-13 du code de l’environnement)

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Figure 20 : Contexte foncier

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P.J. N°5 – ETUDE D’INCIDENCE

Si le projet n’est pas soumis à évaluation environnementale, l’étude d’incidence proportionnée à l’importance du projet et à son incidence prévisible sur l’environnement au regard des intérêts mentionnés à l’article L. 181-3 du code de l’environnement (Article R. 181-14 du code de l’environnement)

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1. ETAT ACTUEL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT

1. LE MILIEU PHYSIQUE Situation géographique Le projet se situe sur les communes de CHARTRES et Lèves. Le projet commence immédiatement en aval du viaduc SNCF (Chartres-Paris) et se termine au niveau du Moulin de Lèves. Le projet se trouve en rives de l’Eure dans le lit majeur. Contexte climatique Le climat général du département de l’Eure-et-Loir est de type océanique caractérisé par une faible amplitude thermique et l’influence des intempéries atlantiques.

Figure 21 : Diagramme ombrothermique de la ville de Chartres et données caractéristiques

La station météorologique de Chartres indique les données suivantes. Les températures moyennes mensuelles atteignent un maximum de 18,9°C en juillet et un minimum de 3,8°C en janvier, avec une moyenne annuelle de 11°C. Les précipitations sont significatives d’un climat océanique avec une moyenne annuelle de 598,9 mm (moyenne calculée de 1981 à 2010). Elles atteignent leur maximum mensuel en juillet (56,5 mm) et décembre avec 56,3 mm. D’une manière générale les mois de février et d’août sont les moins arrosés. Les vents dominants (fréquence et intensité) sont de secteurs sud-ouest et ouest. Un maximum secondaire orienté nord-ouest apparaît aussi. Les vents les plus violents (vitesse supérieure à 8 m/s) sont rares, moins d’un jour par an.

Figure 22 : Contexte climatique : rose des vents (station de CHARTRES - 2006)

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2. CONTEXTE GÉOLOGIQUE LOCAL

Figure 23 : Carte géologique (source : Géoportail - 2018)

Le bassin versant de l’Eure dans la zone d’étude présente les terrains suivants : - Fz : Alluvions modernes. Elles occupent le lit vif argilo sableuses, gris fer, très fines.

- Fx : Alluvions anciennes quaternaires de la Vallée de l’Eure. Elles sont constituées par des débris, des galets siliceux lacustres, des sables et des graviers alluviaux auxquels se mêlent des sables sparnaciens.

- e1-4 : Argile à silex. Elle affleure le long des affluents de l’Eure. De faciès très uniforme, brun-ocre rouillé à passées ferrugineuses, rouge sombre, ou charbonneuses, elle contient de nombreux silex anguleux ou légèrement émoussés, noirs, fumés, hyalins ou orangés. Son épaisseur varie de 5 à 20 mètres. Elle repose sur la craie Sénonienne et est recouverte par les marnes lutétiennes du .

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3. CONTEXTE HYDROGÉOLOGIQUE Deux nappes importantes pour l’alimentation en eau potable sont présentes dans le bassin de l’Eure :  La nappe des sables du Cénomanien est exploitée dans la vallée de l’Eure, là où elle est en relation avec les sables et graviers des alluvions de l’Eure. Elle est peu minéralisée et peu chargée en nitrates mais elle est difficile à exploiter du fait de sa faible productivité.  La nappe de la craie protégée par son écran d’argile à silex est productive lorsqu’elle est fracturée, et a été altérée au niveau des failles et des vallées. La qualité de l’eau est basique et chargée en nitrates.  La nappe des alluvions de l’Eure est en relation avec ces 2 nappes qu’elle draine. Dans les gravières, elle affleure. Les matériaux grossiers et propres (sans fines d’argile) n’assurent pas de filtration et réduisent le colmatage des berges de ces étangs.

4. USAGES DE LA RESSOURCE SOUTERRAINE Des forages de nappe servent également à la production d’eau potable (forage de la Saussaye, forage de Bailleau l’Evêque et forage de Berchères-Saint-Germain). Il n’y a pas de périmètre de protection de captage d’eau souterraine dans la zone des travaux. Il existe une prise d’eau de surface au sud du projet, sur la commune de Chartres (cf. page 44)

5. HYDROGRAPHIE L'Eure est une rivière française non domaniale qui coule dans les départements de l'Orne, de l'Eure-et-Loir et de l'Eure. C'est un affluent direct de la Seine en rive gauche. L'Eure prend sa source à MARCHAINVILLE près de LONGNY AU PERCHE, dans l'Orne et rejoint la Seine à MARTOT, peu après avoir longé PONT DE L’ARCHE dans le département de l'Eure qui lui doit son nom. Elle arrose notamment CHARTRES, , PACY SUR EURE et LOUVIERS. Sa longueur est de 225 km et ses deux principaux affluents sont l'Avre et l'Iton. Le bassin versant de l’Eure couvre plus de 6 000 km² et quatre départements. Il est caractérisé, au niveau de l’Eure-et-Loir, pour l’essentiel par un paysage agricole (cultures céréalières) et industriel secondairement.

Figure 24 : L’Eure à Lèves vue depuis la passerelle du moulin de Lèves

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A Lèves, le Couanon (ou Couasnon) rejoint l’Eure en aval du moulin de Lèves (qui a été dérasé). C’est un petit affluent de la rive gauche de l’Eure qui mesure environ 21 km de long. Il prend sa source sur la commune de Thimert-Gatelles. Il est canalisé entre la rue Hoche Allart et l’Abbaye Notre-Dame-de Josaphat. Son débit est très faible, il peut s’assécher en été.

Source : ADEV environnement – PLU de Lèves Figure 25 : Le Couanon asséché en été

Le fossé des Grands Prés le rejoint avant la confluence. Ce cours d’eau n’a plus de lien avec l’Eure depuis la démolition de la station d’épuration. Il a été déclassé en « fossé » du fait de l’absence de source pérenne, puis récemment reclassé « cours d’eau » par la Police de l’Eau en réunion le 08/08/2019.

MOULIN DE LÈVES

Figure 26 : Le réseau hydrographique dans la zone concernée par les travaux

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Ouvrages hydrauliques Sur le cours de l’Eure dans l’agglomération Chartraine, il existait encore récemment de nombreux ouvrages hydrauliques. Entre et Lèves inclus, des travaux de restauration de la continuité écologique réalisés entre 2016 et 2017 ont déjà permis de libérer 10 km de cours d’eau. Dans ce secteur, un vannage n’avait pas été pris en compte dans les travaux de 2016-2017 : le vannage du Parc. Celui-ci est situé en sortie du Couanon, relève de la propriété de Chartres Métropole et est sans consistance légale car lié à une ancienne pièce d’eau privée située en amont. Il sera arasé dans le cadre de l’opération objet du présent dossier. Seules les parties aériennes (poutrelles métalliques) seront démontées afin de laisser les écoulements libres, les pelles de vannes en bois ayant été détruites lors des inondations que LEVES a connu en juin 2018.

6. OBLIGATIONS RÉGLEMENTAIRES DES COURS D’EAU

a) Continuité écologique A Lèves, l’Eure et le Couanon ne sont pas classés au titre de la continuité écologique (Article L214-17 du code de l’environnement).

b) Classement halieutique L’Eure est classée en deuxième catégorie piscicole. Le Plan Départemental pour la Protection des milieux aquatiques et la Gestion des ressources piscicoles (PDPG) de l’Eure et Loir classe l’Eure amont comme « cyprinicole perturbés ». Sur ce contexte, se développent les poissons blancs (cyprinidés) et les carnassiers (brochet, sandre et perche). Outre quelques points de pollutions agricole et urbaine, la segmentation par les vannages et la diminution des prairies inondables sont les principaux facteurs limitants.

7. QUALITÉ DE L’EAU

 Objectifs de qualité de l’eau Selon le SDAGE Seine Normandie, la masse d’eau considérée ici est intitulée « L'Eure du confluent du ruisseau d'Houdouenne (exclu) au confluent de la (exclu) » et codifiée FRHR243. Le SDAGE 2016-2021 fixe 44 orientations rassemblées en 8 défis et 2 leviers transversaux visant à l'atteinte du bon état écologique pour 62% des rivières (contre 39% actuellement) et 28% de bon état chimique pour les eaux souterraines. Les mesures sur l’Eure la caractérisent comme un cours d’eau de qualité écologique moyenne (2011-2013). L’état chimique avec HAP est considéré comme bon et l’objectif est de le conserver dans cette catégorie sur la période 2016-2021. De même, le SDAGE propose un report de l’objectif pour l’état écologique.

 Qualité physico-chimique des eaux de l’Eure La qualité des eaux de l’Eure fait l’objet d’un suivi régulier à Saint-Luperce (station Agence de l’Eau) et à Ver- Lès-Chartres (station Conseil Général).

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Indicateurs Station Eure à SAINT LUPERCE Station Eure à VER-LES-CHARTRES IBGN > 16 > 16 IBD pas de données entre 14,5 et 17 IPR pas de données entre 16 et 25 Bilan oxygène bon bon Nutriments bon bon Nitrates entre 25 et 50 entre 25 et 50 Année 2010

Indicateurs Station Eure à SAINT LUPERCE Station Eure à VER-LES-CHARTRES IBGN bon pas de données

IBD entre 10,5 et 14,5 17,1 IPR pas de données pas de données Bilan oxygène bon bon Nutriments bon moyen Nitrates moyen médiocre Année 2011 (source : Observatoire départemental de la qualité des eaux de rivière – 2010 et 2011) Figure 27 : Bilan de la qualité de l’Eure amont en 2010 et 2011

Globalement, la qualité tend vers une amélioration sur les paramètres « nitrates » et « IBD », alors qu’elle se dégraderait potentiellement sur les paramètres « IBGN » et « nutriments ». Malgré tout, l’Eure amont reste de qualité globalement médiocre à cause des nitrates notamment.

8. HYDROLOGIE L’alimentation de l’Eure se fait par les sources situées dans le Perche dans le département de l’Orne, renforcée par les principaux affluents. Le contexte géologique à l’amont du bassin versant induit une plus forte réactivité du cours d’eau aux évènements pluvieux importants. En effet, en l’absence de nappe apportant un débit soutenu, le débit du cours d’eau est ainsi directement dépendant de la pluviométrie. Plus en aval, notamment à partir de Fontenay-sur-Eure et surtout après Chartres, l’Eure présente un débit moyen interannuel plus soutenu en lien avec l’existence de la nappe de la craie. En effet, la nappe de la craie devient plus puissante dans ce secteur et l’on observe de nombreuses sources, essentiellement au niveau de Fontenay- sur-Eure. Par conséquent, les étiages sont moins marqués et les crues sont également plus modérées qu’à l’amont. Le site internet de la banque HYDRO recense une station de mesure des débits de l’Eure en amont de l’agglomération chartraine à Saint-Luperce (station H9021010). Au niveau de la zone d’étude, l’Eure à Lèves a un bassin versant de 810 km². Il est donc possible de déduire, par extrapolation, les caractéristiques des débits de l’Eure au droit du projet.

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QMNA5 Module Cours d’eau Localisation Bassin versant (en m3/s) (en m3/s) L’Eure Saint-Luperce 330 km² 0,22 1,61 Zone projet L’Eure 810 km² 0,54 3,95 (extrapolation)

Débits moyens mensuels Le graphique ci-contre reprend les débits moyens mensuels sur l’ensemble des années suivies (55 ans) pour la station de Saint-Luperce. L’Eure présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées.

Figure 28 : Débit moyen mensuel de l’Eure à Saint-Luperce (sources : Banque Hydro)

Débits de crue Le tableau suivant fournit les débits caractéristiques de crues de l’Eure à la station Saint-Luperce :

Débit de crue instantané (m3/s) Débit de crue journalier (m3/s)

Station Période de retour Période de retour

2 ans 5 ans 10 ans 50 ans 2 ans 5 ans 10 ans 50 ans L’Eure à Saint- 20 59 35 48 18 27 32 44 Luperce Les crues se forment dans le Perche et sont renforcées par les nombreux affluents. On constate en général que les débits de crue à Saint-Luperce sont en général très importants ramené à la surface du bassin versant. Le débit de crue augmente ensuite vers l’aval jusqu’à la confluence avec la Seine, mais de manière moins importante. La crue se forme donc le Perche en lien avec la géologie et le type de sols particuliers, puis se propage ensuite vers l’aval.

Débits d’étiage Comme énoncé précédemment, au droit de la commune de Lèves, l’Eure présente un faible débit d’étiage en lien avec la géologie et les types de sols particuliers de l’amont du bassin versant. Ceci se traduit par une absence de soutien de débit d’étiage par la nappe qui est très peu puissance dans ce secteur. L’arrêté préfectoral du 23 avril 2012 définit un cadre pour les mesures de limitation progressive des usages de l'eau sur les bassins hydrographiques des rivières d'Eure-et-Loir en période de sécheresse. Pour le secteur d’étude, les limites sont les suivantes :

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Figure 29 : débits seuils de sécheresse fixés par l’arrêté du 23 avril 2012

9. PEUPLEMENT PISCICOLE Peu de données existent concernant le peuplement piscicole de l’Eure au droit de la zone d’étude. Le peuplement a ainsi été appréhendé sur la base d’inventaires réalisés au niveau des stations les plus proches. Le tableau suivant reprend les résultats des Indices Poissons Rivières (IPR réalisés sur l’Eure amont entre 2005 et 2013 :

Figure 30 : IPR réalisés sur l’Eure amont en 2005 et 2013 – FDAAPPMA 28 et ONEMA

Ce tableau résume les résultats de pêches électriques menées dans le cadre du réseau RCS/RCO (ONEMA) et des suivis menés par la FDPPMA28. Sur l’Eure, le peuplement piscicole souffre davantage d’une détérioration des habitats que de la mauvaise qualité physico chimique. Les ouvrages hydrauliques disposés en moyenne tous les un à deux kilomètres engendrent une homogénéisation des habitats et donc une perte de biodiversité. Les vannages ont également pour conséquence de décaler les peuplements observés par rapport aux peuplements théoriques en favorisant les espèces d’eau calme. Sur le bassin de l’Eure, le brochet (espèce repère des cours d’eau cyprinicoles) rencontre des difficultés à accomplir son cycle biologique. Le facteur limitant principal est la modification très importante du régime hydrologique des cours d’eau et plus précisément, les variations trop brutales des débits et donc des hauteurs d’eau. L’anguille est en forte régression sur le bassin de l’Eure. Du fait de sa position (extrémité amont du bassin de l’Eure), l’accès est difficile à atteindre pour les migrateurs amphihalins qui se heurtent à une multitude d’ouvrages hydrauliques. Une station d’inventaire piscicole a fait l’objet d’un suivi régulier par l’ONEMA à Saint-Luperce, plus en amont sur l’Eure. Le dernier inventaire a été réalisé en 2013. 14 espèces de poissons ont été capturées sur cette station : anguille européenne, brème commune, brochet, chabot, chevaine, gardon, goujon, lamproie de Planer, loche franche, perche, perche soleil, truite de rivière, rotengle et vandoise. Ce peuplement est majoritairement cyprinicole avec néanmoins la présence de la truite de rivière, probablement issus de rempoissonnement et des espèces d’accompagnement de la truite : chabot et loche franche. Une pêche électrique a également été réalisée sur l’Eure à en 2013 en amont immédiat du moulin Leblanc. 13 espèces de poissons ont été capturées sur cette station : anguille européenne, brème

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bordelière, brème commune, brochet, chabot, chevaine, épinochette, gardon, goujon, ide mélanote, loche franche, perche et vandoise. Plus récemment, une pêche électrique a été réalisée sur l’Eure à Saint Georges sur Eure en 2016 en amont immédiat du moulin du Chapitre. 10 espèces de poissons ont été capturées sur cette station : ablette, anguille européenne, brème commune, brochet, chevaine, gardon, goujon, gremille, perche, tanche. On peut ainsi noter sur l’ensemble des pêches électriques réalisées une importante richesse spécifique qui correspond au peuplement attendu sur l’Eure.

10. INVENTAIRE DES FRAYÈRES Un inventaire des frayères des cours d’eau du département a été réalisé par l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA) et la Fédération Départementale pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques (FDPPMA) d’Eure-et-Loir. Les listes des classements, identifiant précisément les limites des tronçons, sont annexées à l’arrêté préfectoral du 10/12/12. A Lèves, l’Eure est classée en liste « 1 » et « 2p » de frayères : « 1 » Liste 1 : Inventaire des parties de cours d'eau susceptibles d'abriter des frayères, établi à partir des caractéristiques de pente et de largeur de ces cours d'eau qui correspondent aux aires naturelles de répartition de l'espèce. Poissons : Chabot ; Lamproie de planer ; Ombre commun ; Truite fario ; Vandoise ? « 2p » Liste 2 Inventaire des parties de cours d'eau ou de leurs lits majeurs dans lesquelles ont été constatées la dépose et la fixation d'œufs ou la présence d'alevins de l'espèce au cours de la période des dix années précédentes. Poissons : Brochet.

Selon la cartographie réalisée en 2012 accompagnant l’arrêté préfectoral (Figure 31), la zone d’étude est concernée par la présence de frayères pour la liste « 1 ». Ce classement liste « 1 » concerne les cours d’eau susceptibles d'abriter des frayères de par leurs caractéristiques. La présence de frayère n’est donc pas avérée dans le secteur étudié à Lèves.

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Cartes fournies A TITRE INDICATIF des tronçons et des emplacements des données ayant données lieu à proposition de classement Figure 31 : Carte des frayères répertoriées par l’ONEMA en 2012

11. ZONES HUMIDES D’après la cartographie des zones humides de la DDT de l’Eure-et-Loir, la création du parc paysager concerne une peupleraie, identifiée comme une zone humide de probabilité « forte ». Le reste du projet est classé en zone humide de probabilité moyenne.

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Prairies humides

Figure 32 : Cartographie des zones humides du bassin de l’Eure

Incidences de la restauration des berges La restauration des berges aura un rôle positif sur les zones humides, en améliorant le fonctionnement hydraulique du cours d’eau, et donc ses relations avec les zones humides rivulaires, et en créant une biodiversité plus importante. Incidences de l’aménagement du parc et des liaisons douces La piste cyclable sera aménagée pratiquement en lieu et place du chemin rural existant avec une finition en enrobé du même type, cet aménagement ne modifie pas le caractère des éventuelles zones humides

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12. MILIEUX NATURELS ET PATRIMOINE Zones protégées Le périmètre du projet n'interfère avec aucune des mesures d'inventaire, de gestion ou de protection suivantes (sources DREAL Centre et Inventaire National du Patrimoine Naturel) :  Site d'Intérêt Communautaire (Directive Habitats),  Zone de Protection Spéciale (ZPS),  Zone de Conservation Spéciale (ZSC)  Zone d'application de la Convention de RAMSAR,  Arrêté préfectoral de protection de biotope,  Réserve naturelle régionale ou nationale,  Site inscrit ou site classé. Natura 2000 L’emprise du projet ne concerne aucun site Natura 2000. Le site le plus proche est situé à 4,5 km. (voir le chapitre « evaluation des incidences du projet sur les sites natura 2000 » page 55). ZNIEFF Les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) délimitent des secteurs du territoire identifiés pour l’intérêt de leur faune, de leur flore ou des associations qu’ils portent. Le texte applicable est la circulaire nº 91/71 du 14 mai 1991, mais les ZNIEFF ne sont qu’un outil de connaissance dépourvu de portée juridique en lui-même. Cependant, les communes doivent prendre en compte la présence des ZNIEFF dans le cadre de l’élaboration des documents d’urbanisme. Il n’y a aucune ZNIEFF à proximité de la zone de travaux. Les ZNIEFF les plus proches se situent à Saint-Prest et Jouy (5 km).

ZNIEFF type I CAVITES A CHIROPTERES DE LA BUSSIERE, DES GRANDS LARRIS ET DES CLOUS GAILLARDS

Zone d’intervention

Figure 33 : Situation par rapport aux ZNIEFF

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Le projet va contribuer à retrouver un état plus naturel du milieu, et à améliorer la continuité et la connectivité de l’Eure entre l’amont et l’aval de l’agglomération de Chartres. Il va de plus participer à créer de nouveaux habitats diversifiés dans ce secteur.

Sites inscrits ou sites classés au titre du Code de l’Environnement Les sites inscrits de la Haute Vallée de l’Eure et de la Vallée de l’Eure ne figurent pas dans le périmètre du projet visé par ce dossier.

Faune et flore Aux abords du secteur des travaux, le milieu est principalement colonisé par les trois strates classiques que sont les herbacées, les arbustes et les arbres. D’après les données de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel, les espèces potentiellement présentes au niveau des rivières de plaine comme l’Eure sont les suivantes :

Flore potentiellement présente : * Plantes en partie ou complètement dans l’eau Nénuphar jaune ; potamot ; myriophylle * Plantes ayant toujours les pieds dans l’eau Iris des marais ; menthe aquatique ; myosotis des marais ; populage des marais Arbres : Aulne ; Frêne ; Saule * Plantes vivant sur des terrains humides en permanence Cardamine des près ; carex sp ; grande consoude ; jonc ; prêle des marais ; reine des près ; salicaire

Faune potentiellement présente * Faune vivant dans l’eau Ablette, chabot, brème, brochet, chevaine, gammare, gardon, libellules (larves), phryganes (larves), limnée, notonecte, planorbe, tanche, sangsue

* faune vivant à proximité de l’eau Bergeronnette des ruisseaux, campagnol amphibie, canard colvert, chauve-souris vespertilion de Daubenton, couleuvre à collier, cygne tuberculé, grenouille verte, héron cendré, libellules (adultes), martin-pêcheur, musaraigne aquatique, phryganes (adultes), poule d'eau, ragondin, rat musqué

Seul le brochet figure parmi les espèces protégées. Leur capture n’est cependant pas interdite mais leurs frayères sont protégées. Aucune présence de frayère n’est avérée sur ce secteur.

Le site ne semble donc pas être situé dans un milieu sensible du point de vue de la faune et de la flore.

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13. RISQUES MAJEURS Les communes de Chartres et Lèves sont concernées par sept types de risques majeurs :  Le risque d’inondation  Le risque de mouvement de terrain  Le risque de tempête  Le risque de chute de neige  Le risque sismique  Le risque de canicule  Le risque de transport de matières dangereuses Pour ce qui concerne l’étude, le risque inondation est pris en compte avec Le Plan de prévention des risques naturels prévisibles sur la commune de Chartres approuvé par arrêté du 25 septembre 2001 et par le plan de prévention des risques naturels prévisibles sur les communes de Lèves, , Saint-Prest, Jouy, Soulaires, Saint-Piat et Mévoisins par arrêté du 19 février 2009.

La zone de projet se situe en zone inondable. Les impacts sont précisés dans le chapitre « Impact sur les inondation et prise en compte de PPRi », page 46.

14. USAGES DE L’EAU EN LIEN AVEC LA RIVIÈRE ET LES MILIEUX AQUATIQUES Pêche Le droit de pêche appartient au propriétaire privé des parcelles riveraines du cours d’eau. Lorsque le cours d’eau constitue la limite de propriété (au centre du lit mineur), les propriétaires riverains ont, selon l’article L435-4 du code de l’environnement, le droit de pêche chacun de leur côté jusqu’au milieu du cours d’eau. Il existe une Association Agréée pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique (AAPPMA) sur l’Eure au droit de la zone d’étude : l’AAPPMA de la Gardonnette Chartraine. Cette AAPPMA dispose de parcours de pêche sur les berges de l’Eure depuis l’amont de Saint Georges sur Eure jusqu’à l’aval de Chartres. Il est à noter que l’AAPPMA ne dispose pas du droit de pêche au niveau de certains tronçons lorsque les propriétaires ont souhaité le garder. L’AAPPMA dispose également du droit de pêche sur de nombreux plans d’eau entre Saint Georges sur Eure et Chartres. Cette AAPPMA compte environ 2000 adhérents en 2016, toutes cartes confondues (personnes majeures, personnes mineures, cartes découverte,…). Cette AAPPMA réalise des empoissonnements en truite Fario adultes surdensitaires uniquement sur le parcours mouche de Fontenay-sur-Eure , ainsi que des truites Arc en Ciel sur un parcours enfant à Barjouville. Des empoissonnements en brochets et en fingerlings sont également réalisés sur les parcours rivière.

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Eau potable Il existe une prise d’eau gérée par Chartres Métropole (prise d’eau des Trois ponts), à quelques kilomètres en amont de la zone d’étude. Néanmoins, cette prise d’eau ne sera pas directement impactée par les travaux envisagés, en effet les travaux ont lieu en aval. Le périmètre de protection de ce captage ne concerne pas la zone du projet, il s’étend en amont de la prise d’eau.

Figure 34 : Périmètre de protection de la prise d’eau des Trois Ponts à Chartres.

Assainissement Le rejet de la nouvelle station d’épuration se situe dans le secteur des travaux.

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Figure 35 : Localisation des différents usages de l’eau (source : étude CE3E)

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3. INCIDENCES DIRECTES ET INDIRECTES, TEMPORAIRES ET PERMANENTES DU PROJET, MESURES D’EVITEMENT, DE REDUCTION OU COMPENSATOIRES ENVISAGEES

1. IMPACTS SUR LA RESSOURCE EN EAU Les aménagements ne sont pas situés dans des périmètres de protection de captages destinés à l’alimentation humaine. De par leur nature et compte tenu de l'absence de modification des lignes d'eau, l'impact sur les volumes, niveaux et qualités des aquifères et de l'eau potable est nul.

2. INCIDENCES SUR LE PATRIMOINE NATUREL Les travaux d’aménagement envisagés sont la poursuite des travaux entrepris par Chartres métropole sur l’axe de la vallée de l’Eure. L’objectif est de préserver des espaces naturels, de retrouver une rivière la plus naturelle possible, de préserver ou retrouver des capacités d’expansion de crue tout en assurant un axe de continuité de déplacement doux (piétons et vélos). Sur ce secteur de Chartres à Lèves, les travaux de la restauration de la continuité écologique se sont déroulés en 2016 et 2017.

Dans le secteur de Lèves, l’Eure n’appartient ni à une ZNIEFF de type 1, ni un site Natura 2000, ni une réserve, est n’est pas visée par un arrêté de protection de biotope.

Si l’intérêt de l’Eure pour la faune piscicole n’est pas moindre, il n’y a toutefois pas d’intérêt écologique majeur particulier de la zone de travaux qui nécessiterait des mesures spéciales de conservation ou de déplacement d’espèces ou d’habitats. Une pêche de sauvegarde sera effectuée pendant les travaux si nécessaire, en lien avec la FDPPMA28.

3. IMPACT SUR LES INONDATIONS ET PRISE EN COMPTE DES PPRI

a) Plan de Prévention des Risques naturels prévisible sur la commune de Chartres Ces aménagements doivent être en conformité avec le Plan de Prévention des Risques naturels prévisible sur la commune de Chartres : inondation de la rivière l’Eure. (Septembre 2001) La partie du projet située sur Chartres est située en Zone d’Expansion des Crues (ZEC).

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Figure 36 : Localisation de la zone d’expansion des crues (PPRI - Chartres) – septembre 2001

Le règlement autorise dans la Zone d’Expansion des Crues (ZEC) les infrastructures publiques et privées de transport à condition que :  Elles ne puissent être réalisées en dehors de la zone inondable,  Des mesures compensatoires de restauration des champs d’expansion des crues soient prises,  Elles aient un impact négligeable sur la ligne d’eau de la crue centennale,  Leur profil en long suive le plus possible la topographie initiale du site,  Le maître d’ouvrage prenne les dispositions appropriées aux risques créés par ces infrastructures et en avertisse le public par une signalisation adéquate. Le projet actuel respecte l’ensemble de ces recommandations, en effet Chartres métropole n’a pas d’autre emprise foncière pour réaliser cette liaison douce, le champ d’expansion des crues n’est pas modifié sur la commune de Chartres, il n’y aura pas d’impact sur la ligne d’eau centennale, le profil en long suivra la topographie du site et Chartres métropole s’engage à prévenir les utilisateurs des pistes cyclables en cas d’inondation du secteur.

Le règlement autorise dans la Zone d’Expansion des Crues (ZEC) les affouillements ou remblais à condition que :  Ils soient indispensables à la réalisation des ouvrages ou constructions autorisés dans la ZEC,  Les rehaussements temporaires du terrain liés à des travaux soient réalisés dans la période comprise entre le 1er mai et le 1er octobre,  Les affouillements soient sans digue ni remblais et respectent la procédure liée à l’application éventuelle du décret n° 93-743 du 29 mars 1993,  Les remblais respectent la procédure liée à l’application éventuelle du décret n° 93-743 du 29 mars 1993,

Le projet actuel respecte l’ensemble de ces recommandations, en effet Chartres métropole respectera la période de travaux et déposera un dossier « loi sur l’Eau » conformément à l’application du décret n° 93-743 du 29 mars 1993

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b) Plan de Prévention des Risques naturels prévisible sur la commune de Lèves Les aménagements doivent également être en conformité avec le Plan de Prévention des Risques naturels prévisible sur les communes de Lèves, Champhol, Saint-Prest, Jouy, Soulaires, Saint-Piat et Mévoisins : inondation de la rivière l’Eure. (Février 2009) Le projet est situé dans la Zone d’Expansion des Crues (ZEC) sur la commune de Lèves en zone verte V2 et V4. Au niveau de l’ancienne station d’épuration, le projet est situé en « Aléa faible » et juste en aval au niveau des prairies et le long de l’Eure en rive gauche le projet est situé en « Aléa fort ».

Figure 37 : Localisation de la zone d’expansion des crues (PPRI - lèves) – février 2009

Les dispositions générales (du règlement) prohibent en zone verte toute implantation de biens ou d’activités nouvelles, à l’exception de celles qui seraient de nature à garantir le maintien des espaces concernés dans leur fonction d’expansion des crues (Zone de loisir ou de promenade, camping), sans toutefois augmenter le risque.

Les dispositions applicables aux constructions, travaux, ouvrages et activités futurs applicables en zone verte autorisent :  Tous types de clôtures sauf clôtures pleines. Pour les zones V1 et V2  Les clôtures constituées de piquets ou poteaux espacés de plus de 3 m et de cinq fils. Pour les zones V2 et V4.  Les travaux d’infrastructure publique, leurs équipements et les remblayages indispensables à condition : o Que leurs fonctions rendent impossible toute solution d’implantation en dehors des zones inondables ; o Que le parti retenu, parmi les différentes solutions techniques envisageables, assure le meilleur équilibre entre enjeux de sécurité publique, hydrauliques, économiques et environnementaux ; o Que toutes les mesures soient prises pour ne pas aggraver les risques et les effets des crues, en particulier pour éviter des implantations dans les zones d’aléas les plus forts. Ces dispositions sont applicables pour les zones V1, V2, V3 et V4.

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 Les aménagements de plein air, des sports et loisirs. Pour les zones V1, V2, V3 et V4.  Les réseaux enterrés et aériens. Pour les zones V1, V2, V3 et V4.  Les plantations à basse tiges, sous réserves qu’elles soient entretenues. Pour la zone V3.  Les haies plantées parallèlement au courant. Pour la zone V3.  Les espaces verts. Pour les zones V1, V2 et V3  Les plantations à haute tige comprenant des arbres espacés d’au moins 6 m, à condition qu’ils soient régulièrement élagués jusqu’à 1 m au moins au-dessus du niveau des plus hautes eaux connues, et que le sol entre les arbres reste bien dégagé.

Le projet actuel respecte l’ensemble de ces recommandations, en effet Chartres métropole n’a pas d’autre emprise foncière pour réaliser cette liaison douce. Le champ d’expansion des crues n’est pas modifié sur la commune de Lèves par rapport au PPRI actuel, la zone d’expansion de crues sera même étendue de 15 000 m² environ, suite à la déconstruction de la station d’épuration et de l’aménagement de l’ancien site en parc paysager. La clôture installée respectera les prescriptions pour les zones V3 et V4. Il n’y aura pas d’impact sur la ligne d’eau centennale, le profil en long suivra la topographie du site et Chartres métropole s’engage à prévenir les utilisateurs des pistes cyclables en cas d’inondation du secteur.

c) Impact hydraulique de la restauration des berges La modification du profil de la berge rive gauche entrainera la création de remblais dans le lit mineur de l’Eure. Ces remblais vont être compensés en totalité à la fois en surface et en volume, par une surface et un volume de déblais équivalents. D’autre part, l’apport de terre végétale nécessaire à l’engazonnement, et les blocs constituants les banquettes (50 +50 m3) seront compensés par le volume de matériaux extrait lors de l’évacuation des renforts en béton existants (100 m3). Ces deux précautions vont permettre de ne pas modifier les conditions d’écoulement lors des crues.

Déblais réutilisés en remblais, sans apport de

matériaux extérieurs

 Surface soustraite à la zone inondable lors du reprofilage des berges : 573 m² (remblais)  Surface de zone inondable nouvellement créée lors du reprofilage des berges : 574 m² (déblais)

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4. INCIDENCES SUR LE MILIEU AQUATIQUE

a) Impact sur les écoulements Au mois d’octobre 2018, la valeur moyenne du débit enregistrée à la station de SAINT-LUPERCE (code H9021010, située à 10 km à l’amont du site) est de 0,333 m3/s pour une lame d’eau de 2,7 mm. Le maximum a été enregistré pour ce mois-là le 15 octobre : 0,729 m3/s pour une lame d’eau de 463,0 mm. Le débit moyen constaté en octobre 2018 est inférieur au débit moyen observé (calculé sur 54 ans) qui est de 0,751 m3/s. Il est par ailleurs également inférieur à la valeur de quinquennale sèche (1 m3/s).

Pour les travaux Plan vert : il y a une intervention dans le lit mineur du fossé des Grands Prés pour la mise en place du pont cadre. Il y aura donc un impact sur le milieu de façon temporaire. La pose de batardeaux se fera uniquement durant la période des travaux. La période du 15 juillet à fin novembre a été choisie afin de ne pas déranger le milieu aquatique et notamment les écoulements. En effet, les mois de Juillet à Novembre sont les mois où les conditions climatiques sont les plus favorables (basses eaux). Dans le cas du fossé des grands prés depuis la déconnexion avec l’Eure, il n’est plus en eaux durant cette période de l’année. La période de basses eaux est une période où les écoulements sont les plus faibles, où la lame d’eau est la plus fine. Aussi, elle est la plus propice pour la réalisation de ce type de travaux.

Ainsi, la pose de batardeaux durant cette période minimisera les impacts sur le milieu naturel.

Système de batardeaux

Les zones de travaux devront être exondées afin d’isoler les zones et ainsi éviter que tout composant de nature à polluer (flottants divers, liant, ciment, mortier…) ne soit emporté par les eaux. Pour se faire, il est prévu de mettre en place un système de sac de type « bigbags ». Ceux-ci ont l’avantage d’être facilement déplaçables, inertes, et de ne pas altérer le lit du cours d’eau. Ils seront recouverts d’une bâche étanche afin d’imperméabiliser les zones de travaux.

En cas de montée d’eau dans le fossé, les bigbags pourront être très rapidement retirés du lit mineur du fossé ou laissés en place en retirant uniquement la bâche assurant l’isolation des produits des travaux de l’eau. L’avantage de ce procédé dit « léger » est de pouvoir facilement et rapidement interrompre les travaux en cas de crue.

Les mesures d’évitements et de réduction définies semblent suffisantes vis-à-vis de l’incidence quantitative du projet. La mise en place de batardeaux permet de conserver l’écoulement des eaux et de préserver la vie piscicole. Concernant les travaux de démolition du vannage situé en sortie du Couanon, l’emploi de batardeaux type « bigbags » s’avèrera nécessaire également afin d’araser au mieux les poutrelles de soutènement métallique notamment au niveau du seuil de fond. Les incidences potentielles ainsi que les mesures d’évitement et de réduction définies ci-dessus sont identiques. Concernant la restauration des berges, le reprofilage des berges se fait à l’équilibre déblais = remblais, pour qu’il n’y ait aucun impact hydraulique négatif dans la zone inondable. Cela ne va donc pas modifier la ligne d’eau actuelle, ni modifier le régime d’écoulement de l’Eure.

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Les banquettes vont redynamiser les écoulements en période de basses eaux tout en offrant des tirants d’eau supérieurs aux espèces piscicoles. Elles diversifient les écoulements en créant des accélérations ponctuelles induites par le rétrécissement du cours d'eau, mais le régime moyen de l’ensemble du tronçon concerné par les travaux restera identique à la situation actuelle.

>> Mesures d’évitements et de réduction Période de travaux La période du 15 juillet au 30 novembre a été choisie afin de ne pas déranger le milieu aquatique et notamment les écoulements. En effet, les mois de Juillet à Novembre sont les mois où les conditions climatiques sont les plus favorables (basses eaux). La période de basses eaux est une période où les écoulements sont les plus faibles, où la lame d’eau est la plus fine. Aussi, elle est la plus propice pour la réalisation de ce type de travaux.

b) Impact sur la qualité de l’eau en phase réalisation Pour les travaux Plan vert : il y a une intervention dans le lit mineur du fossé des Grands Prés pour la mise en place du pont cadre. La réalisation des travaux de chantier va donner lieu à un certain nombre de nuisances temporaires.

Présentation des risques de pollution Les risques de pollution pour les travaux dans le lit mineur sont liés principalement aux travaux. Concernant ces risques, ils proviennent de l’utilisation d’engins mécaniques à moteur dans le lit mineur.

Par conséquent, le projet nécessite des mesures d’évitements et de réduction spécifiques à la protection des eaux superficielles et souterraines vis-à-vis de la pollution pendant les travaux.

Incidences qualitatives sur les eaux superficielles Les eaux superficielles sont très vulnérables dans ce type d’intervention. Ce sont exclusivement ces eaux qui peuvent être polluées lors des travaux par transport et assimilation de produits polluants issues du chantier (matériaux de terrassement).

Incidences qualitatives sur les eaux souterraines Les eaux souterraines ne sont pas concernées par ce projet dans la mesure où il n’y a pas de communication entre la rivière et la nappe souterraine.

>>Mesures d’évitements et de réduction La réalisation des travaux de chantier va donner lieu à un certain nombre de nuisances temporaires. Ces nuisances difficilement quantifiables, concernent essentiellement le bruit, la poussière, le trafic, les éventuels rejets polluants d’hydrocarbures ou d’huiles et le départ de particules fines liés aux engins Les mesures de protection énoncées ci-après seront prises afin de limiter les atteintes au milieu naturel. Période des travaux : Les travaux seront effectués en période de basses eaux entre le 15 juillet et le mois de Novembre 2018, afin de limiter leur incidence sur le milieu aquatique et la faune piscicole en particulier. Isolement du chantier : Afin de limiter les risques de pollution, la zone de travaux sera isolée à l’aide de batardeaux installés autour du chantier. Les batardeaux seront réalisés avec des sacs de type « bigbags » et une bâche étanche. L’ensemble

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de ces matériaux sera totalement inerte. Les zones de travaux seront ainsi asséchées, ce qui évitera le départ de produits polluants pouvant être transportés par les eaux de surface. Prévention des pollutions (hydrocarbures, matières en suspension, laitance …) Un barrage filtrant pourra être installé à l’aval immédiat de chaque poste de travail (3 postes différents) de façon à limiter le départ de matières en suspensions (MES), notamment lors de la mise en place et de l’enlèvement des batardeaux. Ils seront disposés à l’aval de chaque zone d’intervention. Un départ important de MES pourrait en effet constituer une pollution (délit pénal prévu et réprimé par l’article L.216-6 du Code de l’Environnement).

Des barrages flottant seront installés, si besoin est, pour prévenir les pollutions accidentelles aux hydrocarbures. Une procédure en cas de pollution accidentelle sera définie, le personnel de travaux informé et des moyens d’intervention seront disponibles à tout moment (diatomées, boudin, etc.) pour circonscrire cette pollution. Au niveau de la zone de travaux dénoyée, la protection du lit mineur de toute pollution sera assurée par la mise en place d’un absorbant.

Remise en état des lieux Les matériaux et débris seront évacués en fin de chantier. La remise en état du site après travaux sera effectuée.

Les mesures d’évitements et de réduction définies (voir ci-dessous) semblent suffisantes vis-à-vis de l’incidence quantitative du projet. La mise en place des buses permet de conserver l’écoulement des eaux et de préserver la vie piscicole. Concernant la restauration des berges, les aménagements consistant en de nombreux déblais-remblais et reprofilages de berge, le risque principal en termes d’impact sur le milieu est le relargage des matières en suspension en quantité importante. Le risque majeur est alors la mortalité de la faune aquatique par colmatage des ouïes et désoxygénation ponctuelle. Les risques de pollution pour les travaux dans le lit mineur sont également présents, ils sont liés principalement aux travaux. Concernant ces risques, ils proviennent de l’utilisation d’engins mécaniques à moteur dans le lit mineur.

Incidences qualitatives sur les eaux superficielles Les eaux superficielles sont très vulnérables dans ce type d’intervention. Ce sont exclusivement ces eaux qui peuvent être polluées lors des travaux par transport et assimilation de produits polluants issus du chantier (matériaux de terrassement).

Incidences qualitatives sur les eaux souterraines Les eaux souterraines ne sont pas concernées par ce projet dans la mesure où il n’y a pas de communication entre la rivière et la nappe souterraine.

Par conséquent, le projet nécessite des mesures d’évitement et de réduction spécifiques à la protection des eaux superficielles vis-à-vis de la pollution pendant les travaux. Ces nuisances difficilement quantifiables, concernent essentiellement le bruit, la poussière, le trafic, les éventuels rejets polluants d’hydrocarbures ou d’huiles et le départ de particules fines liés aux engins Les mesures de protection énoncées ci-après seront prises afin de limiter les atteintes au milieu naturel.

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>> Mesures d’évitements et de réduction

Période des travaux : Les travaux seront effectués en période de basses eaux entre le 15 juillet et le 30 Novembre 2020, afin de limiter leur incidence sur le milieu aquatique et la faune piscicole en particulier. L’ensemble des travaux se déroulera autant que faire se peut en dehors des périodes de reproduction des principaux poissons présents dans le cours d’eau. Cette mesure permettra aussi de limiter l’impact potentiel sur la présence d’éventuelles zones de frayères en aval et/ou pour limiter les incidences sur les habitats liés au nourrissage et au repos. La phase de travaux la plus impactante, correspondant à la restauration des berges, sera courte et ne durera qu’un mois. Le décolmatage éventuel des habitats dû aux opérations de terrassement et de remise en eau du lit sera ainsi assuré lors de la période de crue qui suivra les travaux. Mise à sec Pour limiter les impacts, les travaux vont être réalisé à sec, par batardage du cours d’eau dans la zone de travaux, au-fur-et-à-mesure de l’avancement du chantier.

Dispositions prises pendant le chantier Isolement du chantier : Afin de limiter les risques de pollution au niveau du passage provisoire, le géotextile sous la couche de roulement jouera un rôle de filtre. L’ensemble des matériaux utilisés pour cet accès temporaire seront enlevé en fin chantier. La zone de travaux sera ainsi protégée par les deux géotextiles, ce qui évitera le départ de produits polluants pouvant être transportés par les eaux de surface. Prévention des pollutions (hydrocarbures, matières en suspension, laitance …) Un plan de prévention en cas de pollution sera mis en œuvre pour la phase de chantier. Il faut toutefois rappeler que les quantités d'hydrocarbures susceptibles d'être rejetées, compte tenu de la nature des travaux et des engins présents, seront très faibles. Un barrage filtrant pourra être installé à l’aval immédiat de ce poste de travail au moment du démontage de façon à limiter le départ de matières en suspensions (MES). Un départ important de MES pourrait en effet constituer une pollution (délit pénal prévu et réprimé par l’article L.216-6 du Code de l’Environnement).

Une procédure en cas de pollution accidentelle sera définie, le personnel de travaux informé et des moyens d’intervention seront disponibles à tout moment (diatomées, boudin, etc.) pour circonscrire cette pollution. L’entreprise se chargera d’avertir au plus vite le service chargé de la Police de l’Eau (DDT, AFB) et le cas échéant les pompiers (SDIS28), et prendra les mesures nécessaires pour limiter l’étendue de la pollution et éviter qu’elle ne se reproduise : mise en place de barrage flottant et utilisation d’une pompe, prélèvement des terres souillées et évacuation vers une filière d’élimination adaptée. Remise en état des lieux Les matériaux et débris seront évacués en fin de chantier. La remise en état du site après travaux sera effectuée.

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5. NUISANCES VIS-À-VIS DU VOISINAGE Nuisances visuelles Les travaux seront temporaires et situés en recul vis-à-vis des habitations. La présence de la ripisylve participe à masquer la présence des engins de chantier. Il n’y aura donc pas d’impact visuel significatif à terme. Nuisances sur les accès La circulation, et notamment celle des piétons, aux abords de la zone de travaux sera interdite le temps des opérations. Cela fera l’objet d’une communication auprès des habitants de Chartres et de l’établissement d’arrêtés municipaux. Nuisances sur la santé L’impact sur la santé des personnes participant au chantier ressort de la législation du travail et n’est donc pas prise en compte dans ce document. L’impact sur les habitants est probablement nul. Le risque de pollution chronique du milieu par des eaux contaminées est limité et le mode d’ingestion ou d’inhalation vers des personnes est encore plus limité.

a) Impact sur la qualité de l’eau après la réalisation D’une manière générale, les travaux d’aménagement seront favorables à la vie piscicole. Les travaux permettront au cours d’eau de se rapprocher de son équilibre morphologique en restaurant notamment les faciès d’écoulement et les habitats. Le dérasement du Moulin de Lèves a déjà permis de rétablir un transit sédimentaire favorable à la création de nouveaux habitats et d’amorcer une diversification des habitats du fond et des berges, par la restauration des conditions naturelles d’écoulement et le resserrement naturel en rive droite. La restauration des berges va donc conforter ces bénéfices et améliorer encore plus la fonctionnalité du cours d’eau dans le secteur :  Par la reconstitution des cortèges de plantes hélophytes,  Par l’adoucissement des pentes de berges,  Et par l’amélioration des échanges hydriques au sein des berges, y compris au sein des matériaux géotextiles (porosité à l’eau).

 Pour les travaux Plan vert : il sera recréé à l’intérieur du pont cadre un matelas alluvial. Il sera composé de gravier 10/30 type « gravillon roulé » sur une épaisseur de 0.20 m, de manière à recouvrir le béton, pour apporter un aspect plus naturel à la partie immergée

6. CONCLUSION

Au regard de l’ensemble des éléments précités et des mesures d’évitement et de réduction mises en œuvre, l’impact du projet reste modéré compte tenu de la mise en place d’un programme de protection spécifique à l’opération. L’écoulement des eaux et la vie piscicole seront conservés.

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4. EVALUATION DES INCIDENCES DU PROJET SUR LES SITES NATURA 2000

1. LOCALISATION DES SITES NATURA 2000 LES PLUS PROCHES

Situé dans la région Centre val de Loire, le site Natura 2000 n°FR2400552 : « La vallée de l’Eure de Maintenon à et ses vallons affluents », proposé au titre de la directive « Habitats » se localise à l’Est- Nord-Est du département d’Eure et Loir, à la limite des départements des Yvelines et de l’Eure.

Ce site de 683 hectares est composé de 37 zones, de 3 à 150 hectares. Il comprend également une partie de la rivière « Eure » et 7 grottes à chiroptères. Les deux zones du site Natura 2000 FR2400552 les plus proches sont :  Cavité à chiroptères n°6 à Saint-Prest (Propriété privée).  La zone 35 La Prairie de Luisant. Habitat : 6430 Mégaphorbiaie.

Cavité n°6

Zone d’intervention

Zone 35

Figure 38 : Localisation des zones du site Natura 2000 FR2400552 les plus proches

Cavité à chiroptères n°6 à Saint-Prest (Propriété privée).

Le document d’objectif su site Natura 2000 FR24000552 recommande pour la cavité n°6 :

 Cette grotte comporte de nombreuses ouvertures : il est indispensable de poser des grilles de protection et de réparer le mur séparant les deux propriétés.

Les actions sont très localisées, en effet l’impact sur la cavité est situé au plus proche de celle-ci.

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La zone 35 La Prairie de Luisant. Habitat : 6430 Mégaphorbiaie.

La prairie humide de Luisant s’étend au total sur 35 hectares et joue le rôle d’éponge pendant les crues hivernales. Véritable bouffée d’oxygène au cœur de l’agglomération, on peut y observer chevreuils, hérons, faisans et de nombreuses espèces végétales don le Pigamon Jaune. Chartres Métropole est propriétaire du site sur 19 hectares.

Figure 39 : Zone 35 du site Natura 2000 FR24000552

Le document d’objectif su site Natura 2000 FR24000552 recommande pour la zone 35 de :

 Favoriser des éclaircies dans les zones boisées trop ombragées  Préserver les mégaphorbiaies  Exploiter de manière raisonnée le milieu boisé  Préserver cet habitat au cours de travaux forestiers ou d’entretien des fossés.

2. INCIDENCES DU PROJET SUR LE SITE NATURA 2000 Compte-tenu de la distance qui sépare ces deux zones du site Natura 2000 de la zone d’intervention, il n’y aura aucune incidence directe sur ces deux zones en phase travaux. Pour la cavité n°6 situé à 4,75 km de la zone de travaux, il n’y aura aucune incidence lors de la phase de travaux, après les travaux la création d’un nouvel espace de prairie, la restauration de la ripisylve, pourra améliorer la présence d’insectes sur ce site et permettra aux chauves-souris de ce site d’étendre leur périmètre de chasse. En effet certaine espèces de chiroptère ont un rayon de chasses pouvant aller jusqu’à 13 km. Concernant la zone 35 du site situé à 4.5 km en amont de la zone de travaux, il n’y aura aucune incidence lors de la phase de travaux, par contre ces travaux vont contribuer au contraire à retrouver un état plus naturel du milieu, et à améliorer la continuité et la connectivité de l’Eure entre l’amont et l’aval de l’agglomération de Chartres. Ils vont de plus participer à créer de nouveaux habitats diversifiés dans ce secteur. L’impact sur le site Natura 2000 FR24000552 de la Vallée de l’Eure sera donc positif, il n’y aura pas d’impact en phase travaux mais l’aménagement contribuera à améliorer leur connectivité.

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3. CONCLUSION SUR L’INCIDENCE DU PROJET Risque de destruction ou de détérioration d’habitat ou d’habitat d’espèce NON Risque de destruction ou de perturbation d’espèces NON Risque de perturbations possibles des espèces dans leurs fonctions vitales NON

5. MESURES DE SUIVI PROPOSEES

L’entreprise qui sera choisie pour la réalisation des travaux sera tenue d’effectuer l’entretien des plantations pendant au moins 1 an suivant la réalisation. L’agglomération Chartres Métropoles prévoit un suivi annuel du site, principalement par des constats visuels et photographiques de la zone. Ce suivi sera réalisé par les techniciens de rivière de la Direction Rivière/Plan vert. Egalement, le site correspondant à une station de suivi mise en place dans le cadre de l’opération de Restauration de la Continuité Ecologique de 2016-2017, un suivi scientifique a minima par IPR (Indice Poisson en Rivière) sera effectué en collaboration avec la FDPPMA28. Il n’est pas prévu d’autre mesure de suivi particulière.

6. CONDITIONS DE REMISE EN ETAT DU SITE APRES EXPLOITATION

L’objectif du projet est l’aménagement quasiment naturel d’un site, il n’est pas prévu de fin d’exploitation.

7. COMPATIBILITE AVEC LES SCHEMAS OU PLAN DE GESTION

1. LE SDAGE Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du Bassin Seine-Normandie a été approuvé le 29 octobre 2009 par arrêté par le préfet coordonnateur de bassin. Il fixe les objectifs fondamentaux à respecter dans le domaine de l’eau, et qui relèvent pour les masses d’eaux de surface continentales et côtières :  Du bon état chimique ;  Du bon état écologique ;

Deux défis sont concernés notablement par le projet :  Défi 6 - Protéger et restaurer les milieux aquatiques et humides  Défi 8 – Limiter et prévenir le risque inondation

Ainsi, l’orientation 15 du SDAGE indique qu’il faut préserver et restaurer la fonctionnalité des milieux aquatiques continentaux et littoraux ainsi que la biodiversité. En particulier, la disposition 46 Limiter l’impact des travaux et aménagement sur les milieux aquatiques continentaux et sur les zones humides. Orientation 16 indique qu’il faut assurer la continuité écologique pour atteindre les objectifs environnementaux des masses d’eaux. L’atteinte et le maintien du bon état ou du bon potentiel écologique impliquent une bonne qualité des habitats, propices à l’installation des populations faunistiques et floristiques, donc une diversité physique du lit, des berges, des côtes et des fonds littoraux.

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Le projet envisagé est un accompagnement des travaux de restauration de la continuité écologique de l’Eure en secteur urbain de Chartres métropole entrepris en 2016 et 2017. Il ne modifie en rien l’état de la rivière suite aux travaux réalisés en 2016 et 2017. Il y a donc concordance entre cet élément structurant et les travaux envisagés.

2. LE SAGE Les SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) sont des procédures de planification beaucoup plus ciblées géographiquement, dont l’initiative revient aux acteurs locaux et qui doivent être cohérentes avec les orientations du SDAGE. Il n’y a pas de SAGE précisément dans la zone du présent projet, mais l’Eure fait partie du SAGE de la nappe de Beauce, en amont et en aval.

Zone d’intervention

SAGE de la Nappe de la Beauce

Source : http://carmen.developpement-durable.gouv.fr/index.php?map=DREAL24.map&service_idx=11# Figure 40 : Délimitation des SAGE dans la zone d’intervention

Ce SAGE, dont la CLE a été constituée par arrêté inter préfectoral le 11 juin 2013 a pour objectif n°4 la gestion concertée des milieux aquatiques. Cet objectif reprend la nécessité de mettre en place des actions de réhabilitation et d’entretien des milieux aquatiques afin d’en améliorer la qualité et le fonctionnement.

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Un des quatre enjeux sur le territoire couvert par le SAGE de la nappe de Beauce est de préserver les milieux naturels. Cet objectif doit permettre de restaurer et de protéger ces milieux naturels et de rendre aux cours d’eau et aux zones humides leur rôle hydraulique et épuratoire. En particulier, l’objectif 1 intègre dans son programme une mesure de réduction la pollution issue des eaux pluviales (Dispo n°13 et Art n°7). Cette mesure prévoit la mise en place de techniques alternatives de rétention des eaux pluviales. De même l’objectif 3 intègre dans son programme une mesure de rétablissement de la continuité écologique des cours d’eau (Dispo n°14, 15, 16, Art 9 et 10). Le projet envisagé est un accompagnement des travaux de restauration de la continuité écologique de l’Eure en secteur urbain de Chartres métropole entrepris en 2016 et 2017 sur le secteur. Il ne modifie en rien l’état de la rivière suite aux travaux réalisés en 2016 et 2017. Il y a donc concordance entre cet élément structurant et les travaux envisagés.

3. LE PLAN DE PRÉVENTION DES RISQUES D’INONDATION Cf. Paragraphe « Impact sur les inondations et prise en compte des PPRi » page 46.

4. LES OBJECTIFS VISÉS À L’ARTICLE L211-1 1° La prévention des inondations et la préservation des écosystèmes aquatiques, des sites et des zones humides ; on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année ; 2° La protection des eaux et la lutte contre toute pollution par déversements, écoulements, rejets, dépôts directs ou indirects de matières de toute nature et plus généralement par tout fait susceptible de provoquer ou d'accroître la dégradation des eaux en modifiant leurs caractéristiques physiques, chimiques, biologiques ou bactériologiques, qu'il s'agisse des eaux superficielles, souterraines ou des eaux de la mer dans la limite des eaux territoriales ; 3° La restauration de la qualité de ces eaux et leur régénération ; 4° Le développement, la mobilisation, la création et la protection de la ressource en eau ; 5° La valorisation de l'eau comme ressource économique et, en particulier, pour le développement de la production d'électricité d'origine renouvelable ainsi que la répartition de cette ressource ; 6° La promotion d'une utilisation efficace, économe et durable de la ressource en eau ; 7° Le rétablissement de la continuité écologique au sein des bassins hydrographiques. Le projet présenté vise particulièrement les objectifs 1° et 3°) de l’article L211-1 du code de l’environnement.

5. LES OBJECTIFS DE QUALITÉ DES EAUX La gestion qualitative de la ressource en eau se traduit de façon synthétique, au titre du SDAGE et du SAGE Nappe de Beauce, par la prise en compte des objectifs de qualité d'eau, le respect des normes réglementaires de qualité exigibles pour les usages locaux de l'eau, la révision ultérieure des objectifs en fonction de la sensibilité des milieux et des usages, et une série de recommandations visant à instaurer des programmes de lutte contre la pollution et un suivi de la qualité des eaux.

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Le projet n’a pas d’incidence sur la qualité actuelle du cours d’eau. En effet, la création du franchissement n’ayant qu’une mise en place temporaire, et pas d’effet durable sur les eaux ou le milieu existant ne devraient pas engendrer de détérioration de la qualité des eaux.

Le projet est donc compatible avec les objectifs de qualité d’eau.

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8. RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’INCIDENCE

Les travaux envisagés dans le cadre de la mise en œuvre du Plan vert et notamment pour la création de cette liaison douce interviennent suite aux travaux de restauration de la continuité écologique sur ce secteur de l’agglomération ayant entrainé la suppression de plusieurs ouvrages. Chartres métropole souhaite mettre en valeur ses Trames vertes et bleues en créant des liaisons douces en accompagnement de ces corridors écologiques. Nous profitons de ces travaux pour réaliser certains aménagements de berges. La restauration des berges concerne uniquement la rive gauche, de propriété publique. La rive droite n’est pas concernée par l’opération car elle a évolué spontanément depuis les travaux de restauration de la continuité écologique, grâce à sa constitution naturelle (pas de confortements inadaptés) et à sa pente moins marquée. Il s’agit de redonner un caractère naturel aux berges actuellement trop pentues, et renforcées localement par des dispositifs de fortune inadéquats. Les travaux dans un premier temps comprendront l’abattage de certains arbres et l’extraction des renforts inadaptés. Puis, le profil de la berge sera retravaillé par terrassement pour créer une pente beaucoup plus douce. La berge sera ensuite aménagée par des techniques de restauration végétale : pose d’un géotextile végétal biodégradable planté de végétaux, création de « banquettes » constituées d’un mélange terre-pierre et soutenues en pied de berge par des blocs plus gros. Ces banquettes permettront de créer des zones de rétrécissement alternant avec des zones plus larges, ce qui entrainera une diversification des écoulements dans la rivière en lui redonnant une dynamique plus naturelle. Les alternances de zones profondes et non profondes sont quant à elles déjà présentes, aucune intervention n’est donc prévue. Un vannage situé en sortie du Couanon, sans consistance légale car lié à une ancienne pièce d’eau privée située en amont et de propriété Chartres Métropole, sera à cette occasion arasé. Seules les parties aériennes (poutrelles métalliques) seront démontées afin de laisser libre les écoulements. Les travaux sur les berges de même que l’arasement du vannage seront effectués à sec, grâce à des batardeaux installés dans la rivière, parallèlement au courant, permettant d’isoler la zone de travaux. L’impact sur le milieu aquatique en sera donc d’autant minimisé. Dans tous les cas l’ensemble de ces aménagements ont également pour but d’améliorer la qualité écologique des cours d’eau sur le territoire de Chartres métropole et d’inciter le public à prendre conscience de la valeur et de l’intérêt de nos trames vertes et bleues pour la biodiversité et pour le cadre de vie. Les effets sur les milieux seront bénéfiques à la biodiversité et à la qualité de l’eau. Des incidences négatives ponctuelles et temporaires en phase travaux pourront avoir lieu, sans compromettre les effets positifs globaux des opérations.

 Au cours des travaux Toutes les mesures nécessaires seront prises durant le chantier pour limiter l’ensemble des incidences. Les incidences négatives sont globalement temporaires et localisées, portant sur :  L’eau : toutes les prescriptions nécessaires seront prises durant les phases de chantier afin de limiter les impacts des travaux sur l’écoulement et le niveau des eaux. Les travaux s’effectueront en dehors des périodes de crues.  La qualité de la ressource : Afin d’éviter toute pollution lors de la phase travaux liée à la présence et l’utilisation d’engins divers, des prescriptions seront imposées aux entreprises intervenant sur le chantier (huiles hydrauliques bio, entretien des véhicules hors site, etc.). Un plan de prévention en cas de pollution sera mis en œuvre. Egalement, les départs de M.E.S. seront le plus possible traités de manière préventive.  Le milieu naturel : les opérations se dérouleront autant que possible en dehors des périodes sensibles pour la faune. Les oiseaux, eux, pourraient ponctuellement être dérangés par le bruit des chantiers mais ils trouveront facilement refuge dans les jardins et les espaces publics voisins du site impacté.  L’environnement urbain et les activités de loisir : les travaux pourront générer des déviations de circulation des piétons notamment, mais cet effet ne sera que très temporaire. Le projet n’aura que

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peu d’incidence sur les activités de randonnée ou promenade, sauf lors des actions de création de la liaison douce. Dans ce cas des déviations piétonnes seront organisées.

 Après les travaux Après les travaux, les incidences des opérations visées seront majoritairement positives notamment pour le milieu naturel, la faune et la flore mais aussi pour les secteurs urbanisés facilement touchés par les inondations.

On peut ainsi lister :  L’eau : il y aura un impact positif sur le transport sédimentaire et sur la géomorphologie de l’Eure et de ses bras affluents. Les capacités d’autoépuration seront aussi localement restaurées.  Le milieu naturel : La restauration des berges, elle, va concourir à de meilleurs échanges latéraux entre le cours d’eau et ses différentes annexes.  La qualité de la ressource : de manière générale les travaux envisagés vont permettre de retrouver un meilleur renouvellement et une meilleure oxygénation de l’eau dans les linéaires actuellement en retenue, de même qu’une baisse de la température de l’eau. Les aménagements permettront de reconstituer des habitats aquatiques, de diversifier les écoulements, de reconquérir la biodiversité et donc la fonctionnalité du cours d’eau. Les vases notamment seront remobilisées plus naturellement par le cours d’eau, celui-ci sera alors décolmaté.  Les activités de loisirs : L’activité pêche pourra évoluer localement vers une pêche plus récréative, avec des espèces plus diversifiées d’eaux plus courantes.

 Mesures compensatoires Le projet ne présentant aucune incidence négative notable sur l’eau et le milieu aquatique, aucune mesure compensatoire n’est proposée. Nous considérons que les mesures compensatoires ont été réalisés en 2016 et en 2017 lors de la suppression des ouvrages sur ce secteur urbain. De même la déconstruction de l’ancienne station d’épuration et la remise au niveau des prairies d’environ 15 000 m² permettent d’améliorer nettement la situation sur ce secteur. Concernant les crues, la capacité d’expansion a été améliorée avec la déconstruction, la remise au niveau naturel et la désimperméabilisation des sols. Les travaux de restauration de la continuité écologique réalisés en 2016 et 2017 ont également nettement amélioré la situation. Il est joint dans le présent dossier un extrait de la modélisation hydraulique réalisée lors des travaux de restauration de la continuité écologique qui montrait un abaissement notoire des cotes de niveau d’eau pour la simulation de crue décennale.

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P.J. N°6 – DECISION DE SAISINE CAS PAR CAS

Si le projet n’est pas soumis à évaluation environnementale à l’issue de l’examen au cas par cas prévu par l’article R. 122-3, la décision correspondante, assortie, le cas échéant, de l’indication par le pétitionnaire des modifications apportées aux caractéristiques et mesures du projet ayant motivé cette décision. (6° de l’article R. 181-13 du code de l’environnement)

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P.J. N°7 – NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

Une note de présentation non technique du projet. (8° de l’article R. 181-13 du code de l’environnement)

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1. DEPOSITAIRE DU DOSSIER

Chartres métropole est une communauté d’agglomération composée de 66 communes au 1er janvier 2018. Adresse : Chartres métropole – Hôtel de Ville – Place des Halles – 28000 Chartres Téléphone : 02 37 91 35 20 Direction en charge du dossier : Direction rivière et plan vert Forme juridique : Communauté d’agglomération N° SIRET : 200 033 181 00013

2. TERRITOIRE CONCERNE

Le territoire de Chartres métropole est composé de 66 communes représentant 138 614 habitants pour une superficie de 863 km² (86 300 hectares).

Les origines de l’intercommunalité :

7 mai 1948 : création du SIAAC, syndicat intercommunal d’assainissement de 4 Communes (Chartres, Lucé, Mainvilliers et Lèves). 8 mai 1955 : rattachement de la Commune de Luisant. 28 mai 1962 : rattachement de la Commune du Coudray. 24 juillet 1967 : le SIAAC devient SIAC, syndicat intercommunal de l’agglomération Chartraine avec comme compétences l’assainissement, l’eau et les ordures ménagères (6 communes membres). 13 décembre 1967 : rattachement de la Commune de Champhol. 1er janvier 1993 : transformation du syndicat en district de Chartres avec compétences supplémentaires le transport urbain, l’action économique, sociale, culturelle et sportive. 1er janvier 2000 : transformation du district en communauté d’agglomération. 1er janvier 2011 : passage de 7 Communes à 32 Communes avec le regroupement des Communautés de Communes de l’orée de Chartres (16 Communes) et du Val de l’Eure (9 Communes). 1er janvier 2012 : 40 Communes (Intégration de 8 communes). 1er mars 2012 : 42 Communes (Intégration de 2 communes). 1er janvier 2013 : 47 Communes, intégration de la Communauté de Communes du Bois Gueslain (5 communes), 2 Communes ayant fusionnées depuis, passage à 46 Communes en 2016. 1er janvier 2018 : 66 Communes, intégration de 20 nouvelles communes.

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Figure 41 : périmètre de Chartres Métropole au 1er janvier 2019

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LES COMPETENCES DE CHARTRES METROPOLE

Les compétences obligatoires :

Développement économique  Création, aménagement, entretien et gestion de zones d’activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire d’intérêt communautaire;  Actions de développement économique d’intérêt communautaire. Aménagement de l’espace communautaire  Schéma de cohérence territoriale (SCOT);  Création et réalisation de zones d’aménagement concerté d’intérêt communautaire;  Organisation des transports urbains. Equilibre social de l’habitat  Programme local de l’habitat;  Politique du logement, notamment du logement social, d’intérêt communautaire, et actions, par des opérations d’intérêt communautaire, en faveur du logement des personnes défavorisées;  Amélioration du parc immobilier bâti d’intérêt communautaire. Politique de la ville  Dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d’insertion économique et sociale d’intérêt communautaire;  Dispositifs locaux d’intérêt communautaire de prévention de la délinquance. Lutte contre l’incendie et secours  Dispositifs locaux d’intérêt communautaire de prévention de la délinquance. Lutte contre l’incendie et secours Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI)

Les compétences optionnelles :

Assainissement Eau Protection et mise en valeur de l’environnement et du cadre de vie Collecte, élimination et valorisation des déchets ménagers et assimilés Lutte contre la pollution de l’air Lutte contre les nuisances sonores Construction, aménagement, entretien et gestion d’équipements culturels et sportifs d’intérêt communautaire Actions sociales d’intérêt communautaire

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Les compétences supplémentaires :

L’entretien de l’Eure et de ses affluents Elaboration et mise en œuvre du plan vert Gestion et entretien des vallées Constitution de réserves foncières Entretien des chemins ruraux constituant un maillage cohérent du territoire communautaire Participation aux dépenses de gestion induites par la présence de l’hôpital sur la commune du Coudray Aménagement et gestion des aires de stationnement des gens du voyage Etudes concernant la mise en œuvre des nouvelles technologies de l’information et de la communication sur le territoire de l’agglomération Transport et accueil des élèves des écoles maternelles et primaires au complexe aquatique avec patinoire pour l’enseignement de la natation.

OBJECTIFS DE CHARTRES MÉTROPOLE EN MATIERE D’ENVIRONNEMENT

Dès 2006 Chartres métropole a intégré la notion de territoire ou de bassin de vie en instaurant un schéma de cohérence territorial (SCOT) au niveau de 39 communes alors que la communauté d’agglomération ne comptait encore que 7 communes.

Dans cette démarche globale, la prise en compte des problématiques environnementales a été intégrée dans la réflexion et inscrite dans le SCOT. Chartres métropole a ensuite poursuivi dans cette démarche en validant son agenda 21 en 2012 et son schéma directeur du plan vert à l’échelle des 46 communes en 2014. Une procédure de mise à jour du SCOT est en cours en intégrant le nouveau périmètre à 66 communes et sous la forme d’un SCOT Grenelle.

Différentes démarches sont entreprises dans le domaine des déchets, des transports, de l’eau et de l’assainissement, de l’habitat, des bâtiments publics mais également dans le domaine de la biodiversité.

Le schéma directeur du plan vert adopté par Chartres métropole a défini les trames vertes et bleues de l’agglomération avec la volonté de préservation des espaces naturels et la recherche de continuité écologique, y compris les milieux aquatiques. Ce schéma directeur est en cohérence avec le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE). Pour la rivière, Chartres métropole met en place des plans pluriannuels de restauration et d’entretien (PPRE) avec la volonté d’améliorer la qualité de l’eau et les milieux associés. Ces plans permettent de réaliser des diagnostics précis de l’état de la rivière, des berges, de la ripisylve, des différents ouvrages, avec une précieuse prise de connaissance. Sur cette base sont ensuite élaborés des plans d’actions de restauration et d’entretien intégrant la notion de restauration de la continuité écologique.

Outre la préservation des espaces naturels, Chartres métropole souhaite également les ouvrir au public via l’aménagement de coulées vertes notamment sur l’axe principal de la vallée de l’Eure. Les aménagements du plan vert viennent en cohérence avec la réflexion menée pour la rivière.

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Chartres métropole agit à l’échelle d’un territoire avec une vision globale des actions. Pour la rivière, la réflexion est également menée avec une vision large prenant en compte la notion de bassin versant. Les compétences sur l’eau, l’assainissement, l’entretien des vallées et des bassins de rétentions, l’entretien de la rivière, le plan vert, assurées par Chartres métropole, permettent d’avoir cette vision globale et cette cohérence dans les actions mises en œuvre. De même le fait qu’une seule structure assure l’ensemble de ces compétences facilite la mise en œuvre des programmes d’opération.

Préservation de la vallée de l’Eure Coulée verte à Barjouville au bord de l’Eure

3. OBJET DU PRESENT DOSSIER

Le projet se situe au nord de l’Espace Naturel Sensible de la vallée de l’Eure (ENS). L’ENS est situé le long de l’Eure entre les communes de Saint-Georges-sur-Eure et Chartres, cet espace concerne 12 communes de l’agglomération (Chartres, Luisant, , Barjouville, Morancez, Ver-lès-Chartres, , Mignières, Meslay-le-Grenet, Nogent-sur-Eure, Fontenay-sur-Eure, Saint-Georges-sur-Eure) et s’étend sur 1 180 ha. Même si le projet n’est pas dans l’ENS, la situation environnementale reste similaire. Cet espace, favorable à la biodiversité et à la préservation de la ressource en eau, constitue le réseau principal de la Trame Verte et Bleue (TVB) du Schéma Régional de Continuité Ecologique (SRCE) initié par le Grenelle de l’environnement. Bénéficiant d’un environnement naturel riche, cet espace est propice aux loisirs de nature, randonnées à pied, VTT, vélo, cheval, canoë… L’agglomération souhaite mettre en valeur cet environnement naturel en offrant au public des espaces de loisirs de qualité et un accès facile par un réseau de liaisons douces.

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Le projet a une dimension à la fois écologique et une vocation de continuer le réseau de liaisons douces commencé au cœur de l’agglomération en 2004. Des aménagements ont déjà été réalisés depuis 2004, sur les communes de Luisant, Le Coudray, Chartres, Lèves, Lucé, Champhol et Fontenay sur Eure. L’objectif est de poursuivre les aménagements en conservant l’esprit des projets déjà réalisés.

Le projet de liaison douce au nord de la commune de Chartres et sur la commune de Lèves s’inscrit dans cette continuité, telle qu’elle a été validée au Conseil Communautaire du 20 janvier 2014. Le chemin assurera la continuité à partir du stade des Grands-Prés en suivant la rive gauche de l’Eure. La liaison douce rejoindra l’ancienne station d’épuration de Lèves déconstruite en 2018. Cet espace libéré redeviendra une zone d’expansion des crues, le site sera réaménagé en parc paysager avec un grand espace de type prairie. Le cheminement restera sur la rive gauche de l’Eure jusqu’au Moulin de Lèves pour rejoindre la piste existante en direction de la fondation d’Aligre. Deux liaisons sont prévues pour connecter les zones d’habitation du secteur. La première en longeant la ligne SNCF Chartres – Paris pour connecter le nouveau quartier de la Roseraie, l’autre pour rejoindre la rue de la Paix à Lèves. L’ensemble du projet est situé sur des terrains appartenant à la ville de Chartres, à la ville de Lèves et à Chartres métropole. Les terrains des deux communes seront mis à disposition de Chartres métropole. Nous profitons de ces travaux pour restaurer les berges entre le viaduc SNCF et le Moulin de Lèves. Les travaux de restauration de la continuité écologique de l’Eure sur le périmètre urbain réalisés en 2016 et 2017 ont permis de retrouver une rivière naturelle, sans obstacle à l’écoulement, sur plus de dix kilomètres. Le secteur concerné par le présent projet fait partie du secteur qui a retrouvé une rivière naturelle. De même le site de l’ancienne station d’épuration va être réhabilité en espace naturel et une nouvelle zone d’expansion des crues. L’objectif du projet est de créer une liaison douce afin d’assurer la continuité de la coulée verte de la vallée de l’Eure, mais également de retrouver des espaces de prairies, d’entretenir la ripisylve, de reprendre les berges dégradées tout en préservant et en augmentant la capacité de ce secteur en zone d’expansion de crue. Ces aménagements viennent compléter les travaux entrepris en 2016 et 2017 sur la restauration de la continuité écologique de la rivière, ainsi que la déconstruction de l’ancienne station d’épuration en 2018.

1. COMMUNES CONCERNÉES Les communes concernées par ce présent dossier sont la commune de CHARTRES et la commune de LÈVES.

2. LINEAIRE DE RIVIERE CONCERNÉ, MASSE D’EAU, NOTION DE BASSIN VERSANT Nous sommes concernés par la masse d’eau suivante :  L’Eure du confluent du ruisseau d‘Houdouenne (exclu) au confluent de la Voise (exclu) : FRHR243  Le projet longe 450 m de rivière, avec des interventions ponctuelles sur ce linéaire.  La restauration de berges concerne seulement 265 mètres en rive gauche

3. DESCRIPTION GÉNÉRALE DES TRAVAUX ENVISAGÉS Chartres Métropole va procéder à la création d’un cheminement mixte piéton/cycliste, en enrobé, le long des bords de l’Eure. La création d’un parc paysager avec un grand espace de type prairie en lieu et place de l’ancienne station d’épuration. Ce nouvel aménagement sera accompagné d’éclairage public. Le projet se décompose comme suit :  La requalification du chemin rural existant (en enrobé) en liaison douce d’environ 450 m en enrobé.

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 La création d’un parc paysager avec une connexion sur la rue de la Paix à Lèves.  Une zone stationnement de véhicules à l’intérieur du parc  La restauration du réseau d’éclairage public existant et l’enfouissement des réseaux secs.  Le franchissement d’un fossé, pour connecter les zones d’habitations à la voie verte en créant une liaison douce en sable calcaire.  La création d’une clôture en piquet bois espacé de 3 m avec 5 fils sur 200 m environ.  La restauration de berge en technique végétale et restauration hydro morphologique sur 265 ml environ.  L’effacement du vannage situé en sortie du Couanon (ouvrage sans droit d’eau et propriété de Chartres Métropole, lié à une ancienne pièce d’eau privée)

4. DATE ET DELAIS D’INTERVENTION

Les travaux sont prévus durant l’été 2020, la durée de l’intervention est d’environ 4 mois, dont 1 mois pour les travaux de restauration des berges. Ces travaux seront effectués en période de basses eaux entre le 15 juillet et le 30 Novembre 2020, afin de limiter leur incidence sur le milieu aquatique et la faune piscicole en particulier.

5. LOCALISATION DU PROJET

Figure 42 : Localisation du projet

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Figure 43 : Emprises spécifiques au projet

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6. LOCALISATION DES ACTIONS CONCERNEES PAR LE CODE DE L’ENVIRONNEMENT

Figure 44 : A- Localisation des actions concernées par le code de l’environnement

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Figure 45 : B - Localisation des actions concernées par le code de l’environnement

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7. RUBRIQUES DE LA NOMENCLATURE CONCERNEES Le présent dossier est concerné, selon la nomenclature établie par le Code de l’Environnement, par les rubriques suivantes :

REGIME TYPOLOGIE D’ACTIONS RUBRIQUES NATURE DE LA RUBRIQUE APPLICABLE AU CONCERNEES/AMPLEUR PROJET

« Installations, ouvrages, remblais et La mise en œuvre des aménagements épis, dans le lit mineur d’un cours envisagés (réalisation du d’eau, constituant : franchissement sur le fossé des 1] un obstacle à l’écoulement des Grands Prés et effacement du crues (Autorisation) vannage en sortie du Couanon) va 2] Un obstacle à la continuité entraîner ponctuellement la pose de écologique batardeaux dans le lit de la rivière Autorisation 3.1.1.0 a) entrainant une différence de durant les travaux temporaire niveau supérieure ou égale à 50 Ces travaux constitueront un obstacle cm, pour le débit moyen annuel temporaire à l’écoulement des crues de la ligne d’eau entre l’amont et (A) et représenteront un obstacle à la l’aval de l’ouvrage ou de l’installation (autorisation) continuité écologique entrainant une b) entrainant une différence de différence de niveau inférieure à 50 niveau supérieure à 20 cm cm de la ligne d’eau entre l’amont et (Déclaration) » l’aval de l’installation (D)

« Installations, ouvrages, travaux ou activités conduisant à modifier le profil en long ou le profil en La restauration des berges de l’Eure travers du lit mineur d’un cours se fera sur un tronçon 265 mètres. d’eau, à l’exclusion de ceux visés à la Le franchissement du fossé des rubrique 3.1.4.0, ou conduisant à la 3.1.2.0. Grands Prés concerne un linéaire de Autorisation dérivation d’un cours d’eau 10 m 1° Sur une longueur de cours d’eau Soit une opération totale de 275 supérieure ou égale à 100 m (A) mètres linéaires. 2° Sur une longueur de cours d’eau inférieure à 100 m (D) » Chartres Métropole ne dispose pas « Installations, ouvrages, travaux ou d’inventaire terrain récent permettant activités, dans le lit mineur d'un cours de déterminer si des frayères sont d'eau, étant de nature à détruire présentes au droit du projet. les frayères, les zones de croissance Toutefois, selon l’inventaire de ou les zones d'alimentation de la l’ONEMA réalisé en 2012 pour faune piscicole, des crustacés et des l’élaboration du classement frayères 3.1.5.0. batraciens, ou dans le lit majeur d'un des cours d’eau d’Eure-et-Loir, la zone Déclaration cours d'eau, étant de nature à d’intervention est concernée par des détruire les frayères de brochet : frayères potentielles. 1° Destruction de plus de 200 m² de Pour cette raison, il est considéré que frayères (D) le projet de restauration des berges est soumis à déclaration pour cette 2° Dans les autres cas (A) » rubrique.

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La modification du profil de la berge « Installations, ouvrages, remblais implique des remblais dans la zone dans le lit majeur d'un cours inondable, ainsi que des déblais. d'eau : La surface de remblai en zone 1° Surface soustraite supérieure ou 3.2.2.0. inondable sera de 537 m². Déclaration égale à 10 000 m² (A) 2°Surface soustraite supérieure ou Pour le franchissement du fossé la égale à 400 m² et inférieure à 10 000 surface de remblai représente : 50 m² m² » Soit un total de 587 m²

La surface de cheminement concernée correspond à la totalité de « Assèchement, mise en eau, la piste cyclable en enrobé (450 m de imperméabilisation, remblais de longueur sur 3 m de large), soit zone humides ou de marais, la environ 1 350 m² décomposé en deux zone asséchée ou mise en eau zones : zone humide à probabilité très étant : forte 450 m² et zone humide à 3.3.1.0 Déclaration probabilité moyenne 900 m². 1°supérieure ou égale à 1 ha (A) Cependant nous n’augmentons pas la 2° supérieure à 0.1 ha, mais surface existante, le tracé est inférieure à 1ha (D) » simplement légèrement décalé par rapport à l’existant afin de permettre le talutage en pente douce des berges.

Le contenu du présent dossier entre dans le cadre du Plan de Prévention des risques naturels prévisible sur la commune de Chartres. En effet ces aménagements doivent également être en conformité avec le Plan de Prévention des Risques naturels prévisible sur la commune de Chartres : inondation de la rivière l’Eure. (Septembre 2001) Le projet est situé dans la Zone d’Expansion des Crues (ZEC), l’ensemble du projet est classé en « Aléa faible ». Le règlement autorise dans la Zone d’Expansion des Crues (ZEC) les infrastructures publiques et privées de transport à condition que :  Elles ne puissent être réalisées en dehors de la zone inondable,  Des mesures compensatoires de restauration des champs d’expansion des crues soient prises,  Elles aient un impact négligeable sur la ligne d’eau de la crue centennale,  Leur profil en long suive le plus possible la topographie initiale du site,  Le maître d’ouvrage prenne les dispositions appropriées aux risques créés par ces infrastructures et en avertisse le public par une signalisation adéquate. Le projet actuel respecte l’ensemble de ces recommandations, en effet Chartres métropole n’a pas d’autre emprise foncière pour réaliser cette liaison douce, le champ d’expansion des crues n’est pas modifié sur la commune de Chartres, il n’y aura pas d’impact sur la ligne d’eau centennale, le profil en long suivra la topographie du site et Chartres métropole s’engage à prévenir les utilisateurs des pistes cyclables en cas d’inondation du secteur. Le règlement autorise dans la Zone d’Expansion des Crues (ZEC) les affouillements ou remblais à condition que :  Ils soient indispensables à la réalisation des ouvrages ou constructions autorisés dans la ZEC,  Les rehaussements temporaires du terrain liés à des travaux soient réalisés dans la période comprise entre le 1er mai et le 1er octobre,  Les affouillements soient sans digue ni remblais et respectent la procédure liée à l’application éventuelle du décret n° 93-743 du 29 mars 1993,

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 Les remblais respectent la procédure liée à l’application éventuelle du décret n° 93-743 du 29 mars 1993, Le projet actuel respecte l’ensemble de ces recommandations, en effet Chartres métropole respectera la période de travaux et déposera un dossier « loi sur l’Eau » conformément à l’application du décret n° 93-743 du 29 mars 1993

Le contenu du présent dossier entre également dans le cadre du Plan de Prévention des risques naturels prévisible sur les communes de Lèves, Champhol, Saint-Prest, Jouy, Soulaires, Saint-Piat et Mévoisins. En effet ces aménagements doivent également être en conformité avec le Plan de Prévention des Risques naturels prévisible sur les communes de Lèves, Champhol, Saint-Prest, Jouy, Soulaires, Saint-Piat et Mévoisins : inondation de la rivière l’Eure. (Février 2009) Le projet est situé dans la Zone d’Expansion des Crues (ZEC) sur la commune de Lèves en zone verte V2 et V4. Au niveau de l’ancienne station d’épuration, le projet est situé en « Aléa faible » et juste en aval au niveau des praires et le long de l’Eure en rive gauche le projet est situé en « Aléa fort ». Les dispositions générales (du règlement) prohibent en zone verte toute implantation de biens ou d’activités nouvelles, à l’exception de celles qui seraient de nature à garantir le maintien des espaces concernés dans leur fonction d’expansion des crues (Zone de loisir ou de promenade, camping), sans toutefois augmenter le risque. Les dispositions applicables aux constructions, travaux, ouvrages et activités futurs applicables en zone verte autorisent :  Tous types de clôtures sauf clôtures pleines. Pour les zones V1 et V2  Les clôtures constituées de piquets ou poteaux espacés de plus de 3 m et de cinq fils. Pour les zones V2 et V4.  Les travaux d’infrastructure publique, leurs équipements et les remblayages indispensables à condition : o Que leurs fonctions rendent impossible toute solution d’implantation en dehors des zones inondables ; o Que le parti retenu, parmi les différentes solutions techniques envisageables, assure le meilleur équilibre entre enjeux de sécurité publique, hydrauliques, économiques et environnementaux ; o Que toutes les mesures soient prises pour ne pas aggraver les risques et les effets des crues, en particulier pour éviter des implantations dans les zones d’aléas les plus forts. Ces dispositions sont applicables pour les zones V1, V2, V3 et V4.  Les aménagements de plein air, des sports et loisirs. Pour les zones V1, V2, V3 et V4.  Les réseaux enterrés et aériens. Pour les zones V1, V2, V3 et V4.  Les plantations à basse tiges, sous réserves qu’elles soient entretenues. Pour la zone V3.  Les haies plantées parallèlement au courant. Pour la zone V3.  Les espaces verts. Pour les zones V1, V2 et V3  Les plantations à haute tige comprenant des arbres espacés d’au moins 6m, à condition qu’ils soient régulièrement élagués jusqu’à 1 m au moins au-dessus du niveau des plus hautes eaux connues, et que le sol entre les arbres reste bien dégagé. Le projet actuel respecte l’ensemble de ces recommandations, en effet Chartres métropole n’a pas d’autre emprise foncière pour réaliser cette liaison douce. Le champ d’expansion des crues n’est pas modifié sur la commune de Lèves par rapport au PPRI actuel, la zone d’expansion de crues sera même étendue de 15 000 m² environ, suite à la déconstruction de la station d’épuration et de l’aménagement de l’ancien site en parc paysager. La clôture installée respectera les prescriptions pour les zones V3 et V4. Il n’y aura pas d’impact sur la ligne d’eau centennale, le profil en long suivra la topographie du site et Chartres métropole s’engage à prévenir les utilisateurs des pistes cyclables en cas d’inondation du secteur.

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8. COMPATIBILITE, IMPACTS, INCIDENCES ET MESURES ERC

1.1.1 Le SDAGE Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du Bassin Seine-Normandie a été approuvé le 29 octobre 2009 par arrêté par le préfet coordonnateur de bassin. Il fixe les objectifs fondamentaux à respecter dans le domaine de l’eau, et qui relèvent pour les masses d’eaux de surface continentales et côtières :  Du bon état chimique ;  Du bon état écologique ;

Deux défis sont concernés notablement par le projet :  Défi 6 - Protéger et restaurer les milieux aquatiques et humides  Défi 8 – Limiter et prévenir le risque inondation

Ainsi, l’orientation 15 du SDAGE indique qu’il faut préserver et restaurer la fonctionnalité des milieux aquatiques continentaux et littoraux ainsi que la biodiversité. En particulier, la disposition 46 Limiter l’impact des travaux et aménagement sur les milieux aquatiques continentaux et sur les zones humides. Orientation 16 indique qu’il faut assurer la continuité écologique pour atteindre les objectifs environnementaux des masses d’eaux. L’atteinte et le maintien du bon état ou du bon potentiel écologique impliquent une bonne qualité des habitats, propices à l’installation des populations faunistiques et floristiques, donc une diversité physique du lit, des berges, des côtes et des fonds littoraux. Le projet envisagé est un accompagnement des travaux de restauration de la continuité écologique de l’Eure en secteur urbain de Chartres métropole entrepris en 2016 et 2017. Il ne modifie en rien l’état de la rivière suite aux travaux réalisés en 2016 et 2017. Il y a donc concordance entre cet élément structurant et les travaux envisagés.

1.1.2 Le SAGE Les SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) sont des procédures de planification beaucoup plus ciblées géographiquement, dont l’initiative revient aux acteurs locaux et qui doivent être cohérentes avec les orientations du SDAGE. Il n’y a pas de SAGE précisément dans la zone du présent projet, mais l’Eure fait partie du SAGE de la nappe de Beauce, en amont et en aval.

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Zone d’intervention

SAGE de la Nappe de la Beauce

Source : http://carmen.developpement-durable.gouv.fr/index.php?map=DREAL24.map&service_idx=11# Figure 46 : Délimitation du SAGE par rapport à la zone d’intervention

Ce SAGE, dont la CLE a été constituée par arrêté inter préfectoral le 11 juin 2013 a pour objectif n°4 la gestion concertée des milieux aquatiques. Cet objectif reprend la nécessité de mettre en place des actions de réhabilitation et d’entretien des milieux aquatiques afin d’en améliorer la qualité et le fonctionnement. Un des quatre enjeux sur le territoire couvert par le SAGE de la nappe de Beauce est de préserver les milieux naturels. Cet objectif doit permettre de restaurer et de protéger ces milieux naturels et de rendre aux cours d’eau et aux zones humides leur rôle hydraulique et épuratoire. En particulier, l’objectif 1 intègre dans son programme une mesure de réduction la pollution issue des eaux pluviales (Dispo n°13 et Art n°7). Cette mesure prévoit la mise en place de techniques alternatives de rétention des eaux pluviales. De même l’objectif 3 intègre dans son programme une mesure de rétablissement de la continuité écologique des cours d’eau (Dispo n°14, 15, 16, Art 9 et 10). Le projet envisagé est un accompagnement des travaux de restauration de la continuité écologique de l’Eure en secteur urbain de Chartres métropole entrepris en 2016 et 2017 sur le secteur. Il ne modifie en rien l’état de la rivière suite aux travaux réalisés en 2016 et 2017. Il y a donc concordance entre cet élément structurant et les travaux envisagés.

1.1.3 Le plan de Prévention des risques d’inondation Cf. Paragraphe « Impact sur les inondations et prise en compte des PPRi » page 46.

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1.1.4 Les objectifs visés à l’article L211-1 1° La prévention des inondations et la préservation des écosystèmes aquatiques, des sites et des zones humides ; on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année ; 2° La protection des eaux et la lutte contre toute pollution par déversements, écoulements, rejets, dépôts directs ou indirects de matières de toute nature et plus généralement par tout fait susceptible de provoquer ou d'accroître la dégradation des eaux en modifiant leurs caractéristiques physiques, chimiques, biologiques ou bactériologiques, qu'il s'agisse des eaux superficielles, souterraines ou des eaux de la mer dans la limite des eaux territoriales ; 3° La restauration de la qualité de ces eaux et leur régénération ; 4° Le développement, la mobilisation, la création et la protection de la ressource en eau ; 5° La valorisation de l'eau comme ressource économique et, en particulier, pour le développement de la production d'électricité d'origine renouvelable ainsi que la répartition de cette ressource ; 6° La promotion d'une utilisation efficace, économe et durable de la ressource en eau ; 7° Le rétablissement de la continuité écologique au sein des bassins hydrographiques. Le projet présenté vise particulièrement les objectifs 1° et 3°) de l’article L211-1 du code de l’environnement.

9. LES OBJECTIFS DE QUALITÉ DES EAUX La gestion qualitative de la ressource en eau se traduit de façon synthétique, au titre du SDAGE et du SAGE Nappe de Beauce, par la prise en compte des objectifs de qualité d'eau, le respect des normes réglementaires de qualité exigibles pour les usages locaux de l'eau, la révision ultérieure des objectifs en fonction de la sensibilité des milieux et des usages, et une série de recommandations visant à instaurer des programmes de lutte contre la pollution et un suivi de la qualité des eaux.

Le projet n’a pas d’incidence sur la qualité actuelle du cours d’eau. En effet, la création du franchissement n’ayant qu’une mise en place temporaire, et pas d’effet durable sur les eaux ou le milieu existant ne devraient pas engendrer de détérioration de la qualité des eaux.

Le projet est donc compatible avec les objectifs de qualité d’eau.

10. IMPACTS, INCIDENCES ET MESURES ERC

Le tableau suivant résume l’ensemble des impacts, incidences et mesures d’évitement, réduction ou compensation (ERC) liés au projet :

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Impact/incidence potentiels Phase concernée Thématique Mesure ERC mobilisée Adaptation de la période des travaux sur Dégradation des zones Milieu/patrimoine l'année pour ne pas interférer avec les d'habitat ou de fraye des Phase travaux naturel périodes de reproduction : travaux du 01 espèces piscicoles au 30 avril ou du 15 juillet au 30 novembre Prise en compte des prescriptions des PPRI Phase étude Agravation du risque sur les 2 communes inondation Phases étude et Recherche de l'équilibre déblais/remblais travaux Réalisation des travaux dans le lit mineur lorsque les niveaux d'eau sont les plus bas, entre juillet et novembre Perturbation des écoulements Mise en place de batardeaux type "bigbags", permettant leur retrait rapide Milieu aquatique en cas de montée des eaux et isolant la zone de travaux du reste du cours d'eau Mise en place de barrages filtrants en aval Pollution accidentelle de chaque zone principale de chantier (matières en suspension, Mise à disposition sur le chantier de hydrocarbures, huiles barrages flottants, définition d'une hydrauliques, etc) procédure propre au chantier en cas de pollution accidentelle Phase travaux La zone de travaux est située relativement en recul vis-à-vis des habitations. La Nuisances visuelles ripisylve présente en rive droite contribuera également au masquage du chantier Paysage La circulation, des piétons particulièrement, sera interdite aux abords Nuisances sur les accès et de la zone de travaux. Une communication accidentologie des piétons adaptée sera mise en œuvre tout comme des déviations Les phases chantier n'auront pas lieu de nuit. Les poussières dégagées au cours Nuisances sur la santé Air/bruit, Paysage des terrassements seront très limitées, les terres seront arrosées si besoin. Restauration des faciès d'écoulement et Préserver/améliorer les cycles Milieu Phase des habitats du cours d'eau. Amélioration de vie des espèces aquatique/patrimoine exploitation des échanges hydriques au sein des notamment piscicoles naturel berges et entre lit lineur et lit majeur. Figure 47 : Tableau de synthèse des mesures ERC

Au regard de l’ensemble des éléments précités et des mesures d’évitement et de réduction mises en œuvre, l’impact du projet reste modéré compte tenu de la mise en place d’un programme de protection spécifique à l’opération. L’écoulement des eaux et la vie piscicole seront conservés.

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11. CONCLUSION

En résumé, le projet vise avant tout à retrouver une meilleure qualité pour le milieu aquatique, que ce soit sur le volet de la vie piscicole, sur celui des habitats comme sur celui de la reconquête d’espaces qui étaient perdus jusqu’alors pour le stockage et l’écrêtage des inondations. Egalement, avec la connectivité restaurée grâce aux liaisons douces du Plan Vert, ce sont les riverains eux- mêmes du secteur qui vont pouvoir se réapproprier les lieux au travers de nouveaux espaces naturels. La phase chantier en elle-même comportera, comme démontré plus haut, quelques impacts prévisibles mais qui demeureront temporaires et relativement limités. Globalement, c’est l’ensemble de la trame verte et bleue qui sera restaurée avec cette opération.

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P.J. N°8 – SYNTHESE DES MESURES ERC

Une synthèse des mesures envisagées, sous forme de propositions de prescriptions de nature à assurer le respect des dispositions des articles L. 181-3, L. 181-4 et R. 181-43. (article R. 181-13 du code de l’environnement)

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Impact/incidence potentiels Phase concernée Thématique Mesure ERC mobilisée Adaptation de la période des travaux sur Dégradation des zones Milieu/patrimoine l'année pour ne pas interférer avec les d'habitat ou de fraye des Phase travaux naturel périodes de reproduction : travaux du 01 espèces piscicoles au 30 avril ou du 15 juillet au 30 novembre Prise en compte des prescriptions des PPRI Phase étude Agravation du risque sur les 2 communes inondation Phases étude et Recherche de l'équilibre déblais/remblais travaux Réalisation des travaux dans le lit mineur lorsque les niveaux d'eau sont les plus bas, entre juillet et novembre Perturbation des écoulements Mise en place de batardeaux type "bigbags", permettant leur retrait rapide Milieu aquatique en cas de montée des eaux et isolant la zone de travaux du reste du cours d'eau Mise en place de barrages filtrants en aval Pollution accidentelle de chaque zone principale de chantier (matières en suspension, Mise à disposition sur le chantier de hydrocarbures, huiles barrages flottants, définition d'une hydrauliques, etc) procédure propre au chantier en cas de pollution accidentelle Phase travaux La zone de travaux est située relativement en recul vis-à-vis des habitations. La Nuisances visuelles ripisylve présente en rive droite contribuera également au masquage du chantier Paysage La circulation, des piétons particulièrement, sera interdite aux abords Nuisances sur les accès et de la zone de travaux. Une communication accidentologie des piétons adaptée sera mise en œuvre tout comme des déviations Les phases chantier n'auront pas lieu de nuit. Les poussières dégagées au cours Nuisances sur la santé Air/bruit, Paysage des terrassements seront très limitées, les terres seront arrosées si besoin. Restauration des faciès d'écoulement et Préserver/améliorer les cycles Milieu Phase des habitats du cours d'eau. Amélioration de vie des espèces aquatique/patrimoine exploitation des échanges hydriques au sein des notamment piscicoles naturel berges et entre lit lineur et lit majeur.

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2 – PIECES COMPLEMENTAIRES

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VOLET 1/LOI SUR L’EAU ET LES MILIEUX AQUATIQUES (D.181-15-1) DELIBERATION DE L’ORGANE DELIBERANT RELATIVE AU PROJET

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PIECES RELATIVES A L’ENQUETE PUBLIQUE

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L’objet de l’enquête publique tel qu’il a été défini par le législateur est « d'assurer l'information et la participation du public ainsi que la prise en compte des intérêts des tiers lors de l'élaboration des décisions susceptibles d'affecter l'environnement mentionnées à l'article L. 123-2. Les observations et propositions parvenues pendant le délai de l'enquête sont prises en considération par le maître d'ouvrage et par l'autorité compétente pour prendre la décision. » La présente enquête publique est conduite au titre de l’Autorisation environnementale.

1. LES TEXTES QUI REGISSENT L’ENQUETE PUBLIQUE

Ce chapitre présente une liste non exhaustive des principaux textes en vigueur : 4.1 Textes relatifs à la concertation préalable  Code de l’urbanisme :  Articles L.121-24, R.121-5 1° et R.421-22 du code de l’urbanisme relatifs à l’établissement du permis d’aménager des aménagements légers ;  Articles L.103-2 et suivants du code de l’urbanisme relatifs à la procédure de concertation préalable ;  Article L300-2 du code de l’urbanisme relatif à la procédure de concertation préalable pour les projets soumis à un permis d’aménager. 4.2 Textes relatifs à l’enquête publique  Décret n° 2011-2018 du 29 décembre 2011 portant réforme de l'enquête publique relative aux opérations susceptibles d'affecter l'environnement ;  Code de l’Environnement  Articles L.123-1 à L.123-2 et R.123-1 relatifs au champ d’application et objet de l’enquête publique ;  Articles L.123-3 à L.123-19 et R.123-2 à R.123-27 concernant la procédure et le déroulement de l’enquête publique 4.3 Textes relatifs à l’autorisation environnementale  Ordonnance n° 2017-80 du 26 janvier 2017 ;  Décret n° 2017-81 du 26 janvier 2017 ;  Décret n° 2017-82 du 26 janvier 2017 ;  Code de l’Environnement :  Articles L214-1 à L214-6 relatifs aux régimes d’autorisation ou de déclaration ;  Article R.214-1 à R.214-56 relatifs au champ d’application des procédures d’autorisation ou de déclaration et les dispositions applicables aux opérations soumises à autorisation ou déclaration

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2. INSERTION DE L’ENQUETE PUBLIQUE DANS LA PROCEDURE ADMINISTRATIVE

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3. DECISIONS ADOPTEES AU TERME DE L’ENQUETE ET AUTORITES COMPETENTES

L’enquête publique est ouverte et organisée par l’autorité compétente pour prendre la décision en vue de laquelle l’enquête publique est requise (article L.123-3 du code de l’environnement). « Art. R. 181-2.-L'autorité administrative compétente pour délivrer l'autorisation environnementale ainsi que le certificat de projet prévu par l'article L. 181-6 est le préfet du département dans lequel est situé le projet. » L’autorité décisionnaire est en l’occurrence le préfet du département d’Eure-et-Loir. La décision suivant la demande d’autorisation environnementale est un arrêté préfectoral d’autorisation.

L'arrêté d'autorisation environnementale fixe les prescriptions nécessaires au respect des dispositions des articles L. 181-3 et L. 181-4. Il comporte notamment les mesures d'évitement, de réduction et de compensation et leurs modalités de suivi qui, le cas échéant, sont établies en tenant compte des prescriptions spéciales dont est assorti le permis de construire, le permis d'aménager, le permis de démolir ou la décision prise sur la déclaration préalable en application de l'article R. 111-26 du code de l'urbanisme.

4. BILAN DU DEBAT PUBLIC OU DE LA CONCERTATION

Il n’y a pas eu de débat public ou de concertation du public préalablement à l’enquête publique. Cette procédure n’était pas rendue nécessaire au vue de la nature du projet.

5. AUTRES AUTORISATIONS NECESSAIRES POUR REALISER LE PROJET

Le projet est d’autre part soumis au titre du code de l’urbanisme à un permis d’aménager. Celui-ci fera l’objet d’un dépôt de dossier de demande environ 3 mois avant la date de démarrage prévue pour les travaux, soit un dépôt au printemps 2020.

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PIECES RELATIVES A L’ARTICULATION DU PROJET AVEC LES DOCUMENTS D’URBANISME

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L’aménagement du parc paysager et du chemin plan vert sont soumis à une procédure de permis d’aménager. La compatibilité avec les documents d’urbanisme sera donc vérifiée dans le dossier de demande de permis. L’autorisation au titre de la loi sur l’eau vise plus la méthodologie d’intervention (échafaudage dans la rivière, batardeau…). La validité d’une autorisation d’urbanisme étant de deux ans, le dépôt de dossier de demande d’urbanisme se fera au cas par cas en fonction de la programmation des travaux. Si l’autorisation d’urbanisme était refusée les travaux ne seront pas entrepris. L’opération se situe dans une zone N du PLU de Lèves, et dans une zone URa du PLU de Chartres.

Zone N (commune de Lèves) : « La zone N correspond aux secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison :  - Soit de la qualité des sites, milieux et espaces naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique,  - Soit de l’existence d’une exploitation forestière,  - Soit de leur caractère d’espaces naturels,  - Soit de la nécessité de préserver ou restaurer les ressources naturelles,  - Soit de la nécessité de prévenir les risques notamment d’expansion des crues.  La zone N permet de mettre en œuvre le Plan Vert porté par l’Agglomération de Chartres Métropole. »

Zone Ura (commune de Chartres) : quartier pavillonnaire de Rechèvres/Roseraie Il s’agit d’une zone mixte, à vocation dominante résidentielle. Le tissu urbain et bâti est fortement disparate et comprend à la fois des secteurs d’habitat collectif, des maisons individuelles et de grands équipements qui ont vocation à muter dans les années à venir. Plusieurs projets sont en cours : l’opération nouvelle de la Roseraie et le renouvellement urbain de Rechèvres. L’objectif de cette zone est de permettre l’évolution des constructions et du tissu urbain de façon progressive et l’intégration des projets.

Le projet est compatible avec le PLU, car il ne fait pas partie de la liste des occupations interdites dans cette zone : Sont interdites les occupations et utilisations du sol suivantes :  Les constructions, installations et ouvrages à destination d’exploitation agricole ou forestière ;  Les constructions, installations et ouvrages à destination d’industrie, à l’exception de celles mentionnées à l’article 2 ;  Les constructions, installations et ouvrages à destination d’entrepôt, ainsi que la réhabilitation et l’extension des entrepôts existants ;  Les installations classées pour la protection de l’environnement, à l’exception de celles mentionnées à l’article 2 ;  L’ouverture et l’exploitation de carrières, ainsi que toute exploitation du sous-sol ;  Les dépôts sauvages de ferraille, de matériaux de démolition, de déchets, de véhicules, ainsi que de combustibles solides, liquides ou gazeux ;  Le stationnement de caravanes constituant un habitat permanent, camping, habitations légères de loisirs.

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Emprise du projet

Figure 48 : Extrait du PLU de la commune de Lèves

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Emprise du projet

Figure 49 : Extrait du PLU de la commune de Chartres

Espaces boisés classés La commune de Lèves a tenu à protéger, dans son Plan Local d’Urbanisme certains bois, forêts, parcs, haies ou arbres isolés. Ainsi, le classement de ces éléments en Espaces Boisés Classés (EBC) interdit les changements d'affectation ou les modes d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements. Ce classement ne concerne pas la zone de projet.

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Zone d’intervention

Figure 50 : Espaces boisés classés dans le PLU de Lèves

Certains sites ont par ailleurs également été recensés comme éléments à protéger « pour des motifs d'ordre écologique, notamment pour la préservation, le maintien ou la remise en état des continuités écologiques », au titre de l’article L151-23 du code de l’urbanisme. Il s’agit notamment de la rangée d’arbres située en rive gauche, en amont du moulin dans la partie nord de la zone d’intervention (le long de la parcelle 101) ;

Elément de paysage à protéger – article L151-23 du code de l’urbanisme

Figure 51 : Elément de paysage à protéger – article L151-23 du code de l’urbanisme

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Les prescriptions applicables prévues par le PLU sont : « Les travaux sur les éléments végétaux repérés au titre de l’article L.151-23 du code de l’urbanisme doivent être réalisés dans le souci de leur préservation (qualité et époque de la coupe) et de leur croissance optimale en fonction du site (gêne vis-à-vis de la sécurité des déplacements). Leur arrachage partiel ou total pourra être interdit ou subordonné à leur remplacement partiel ou total par des plantations nouvelles de même nature. Seuls les travaux liés à l’entretien et à la gestion de ces espaces sont autorisés, s’ils ne portent pas atteinte à leur qualité ou leur intégrité et contribuent à leur mise en valeur. »

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