PlanPlan locallocal d’urbanismed’urbanisme IntercommunalIntercommunal dede lala communautécommunauté dede communescommunes PAYSPAYS FORT,FORT, SANCERROIS,SANCERROIS, septembre 2018 VALVAL DEDE LOIRELOIRE

PorterPorter àà connaissanceconnaissance dede l’Étatl’État

FASCICULEFASCICULE 33

Direction Départementale des Territoires du

Service Connaissance, Aménagement et Planification – Bureau Avis et Expertises Territoriales Table des matières 1. Contexte Général...... 5 1.1. Situation...... 5 1.2. Les documents d’urbanisme en vigueur sur le territoire...... 7 2. Structure urbaine et attractivité...... 9 2.1. L’insertion territoriale de la communauté de communes...... 9 2.2. Les bassins de vie (INSEE - « les bassins de vie 2012 »)...... 11 3. Démographie, Logement, Déplacements...... 13 3.1. Démographie (Source Insee)...... 13 3.1.1. Principales données 2014...... 13 3.1.2. Evolution de la population (1975-2014)...... 13 3.1.3. Evolution de la population (2009-2014)...... 14 3.1.4. Soldes migratoire et naturel (2009-2014)...... 15 3.1.5. Les ménages : nombre (2014) et évolution (2009-2014)...... 17 3.1.6. Indice de jeunesse (2014)...... 17 3.2. Logement (source Filocom 2013)...... 20 3.2.1. Principales données (source Filocom 2013)...... 20 3.2.2. La vacance 2013 et son évolution de 2007 à 2013 (source Filocom 2013)...... 21 3.2.3. Résidences principales inconfortables (source FILOCOM 2013)...... 24 3.2.4. Le logement indigne (source ARS – DDT 18 / SHBC)...... 25 3.2.5. Le logement social (service SHBC/BRULS – DDT du Cher)...... 29 3.3. Consommation d’espace...... 34 3.3.1. Analyse de l’occupation du sol – (source MAJIC 2013-DGFIP)...... 34 3.3.2. Evolution des surfaces artificialisées par l’habitat – (source MAJIC 2013-DGFIP)...... 35 3.3.3. Caractérisation du foncier habitat...... 36 3.4. Déplacements et transports...... 40 3.4.1. Flux des déplacements domicile-travail (données INSEE-DREAL)...... 40 3.4.2. Modes de transport alternatif...... 44 3.4.3. Projet d’infrastructure routière/ferroviaire...... 46 4. Situation économique et sociale...... 47 4.1. Situation sociale...... 47 4.1.1. Revenu moyen par foyer fiscal (source Insee 2014)...... 47 4.1.2. Chômage (source Insee 2014)...... 48 4.1.3. Pauvreté (source Filocom 2013)...... 48 4.1.4. Bilan...... 50 4.2. Entreprises et emploi...... 51 4.2.1. Evolution du nombre d’entreprises 2009-2014 – (source Insee)...... 51 4.2.2. Taux de création d’entreprises 2014 – (source Insee)...... 52 4.2.3. Postes des établissements (2014) par rapport au nombre d’actifs résidents (2014) – (source Insee)...... 52 4.2.4. La centrale de Belleville-sur-...... 53 4.2.5. Le vignoble du Sancerrois...... 54 4.3. Tourisme...... 55 5. Environnement...... 56 5.1. Assainissement...... 56 5.1.1. Eaux usées (données 2017)...... 56 5.1.2. Eaux pluviales...... 58 5.2. Ressources en eau...... 58 5.2.1. Alimentation en eau potable (données 2017)...... 58

2/151 5.2.2. Récupération des eaux de pluie...... 59 5.2.3. Eaux de loisirs...... 59 5.3. Milieux naturels et biodiversité...... 59 5.3.1. Les milieux aquatiques...... 59 5.3.2. Les zones humides...... 64 5.3.3. Les forêts...... 65 5.3.4. Les zonages environnementaux...... 70 5.3.5. La préservation de la biodiversité (SRCE, TVB)...... 73 5.4. Les énergies renouvelables...... 80 5.4.1. Éolien...... 80 5.4.2. Méthanisation...... 82 5.4.3. Photovoltaïque...... 82 5.4.4. Géothermie...... 83 6. Patrimoine, Paysage et Agriculture...... 85 6.1. Patrimoine...... 85 6.1.1. Zones de présomption de prescription archéologiques...... 85 6.1.2. Sites classés et inscrits actuels (loi du 2 Mai 1930)...... 87 6.1.3. Sites en projet de classement...... 89 6.1.4. Le patrimoine à préserver...... 91 6.2. Paysages...... 93 6.2.1. Les caractéristiques et aménagements du territoire...... 93 6.2.2. Les unités paysagères caractéristiques du territoire...... 94 6.3. Agriculture...... 101 6.3.1. La surface agricole utile (SAU)...... 104 6.3.2. Les exploitations agricoles...... 104 6.3.3. Les orientations technico-économiques des exploitations...... 105 6.3.4. L’âge des exploitants agricoles...... 109 7. Risques, Nuisances et Cadre de vie...... 111 7.1. Risques...... 111 7.1.1. Risques naturels...... 113 7.1.2. Risques technologiques...... 114 7.1.3. Autres risques...... 119 7.2. Nuisances...... 120 7.2.1. Bruit...... 120 7.3. Qualité de l’air...... 122 7.4. Énergie...... 123 7.4.1. Énergie nucléaire (source : EDF)...... 123 7.4.2. Transport d’électricité...... 123 8. Annexes...... 125 8.1. Annexe 1 : Les aires urbaines 2010 au sens de l’INSEE pour le territoire de la communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire...... 125 8.2. Annexe 2 : Les bassins de vie de la communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire (INSEE - les « bassins de vie 2012 »)...... 126 8.3. Annexe 3 : Population 2014 et évolution 2009 – 2014 sur les communes du territoire de la communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire...... 127 8.4. Annexe 4 : Répartition du parc locatif social sur la communauté de communes de la CdC Pays Fort Sancerrois Val de Loire en 2016...... 129 8.5. Annexe 5 : Typologie du logement social (parc tous bailleurs publics)...... 131 8.6. Annexe 6 : État de la demande de logements locatifs sociaux (données guichet unique au 31/12/2015)...... 132

3/151 8.7. Annexe 7 : Liste des communes dans l’option de passage du futur LGV Paris-Orléans- Clermont-Lyon – scénario median...... 133 8.8. Annexe 8 : Liste des communes qui possèdent des systèmes de traitement des eaux usées collectifs (données 2017)...... 134 8.9. Annexe 9 : Liste des Unités de Gestion de la Production et de la Distribution de l’Eau sur le territoire...... 137 8.10. Annexe 10 : Liste des acteurs intervenants sur le territoire...... 139 8.11. Annexe 11 : Les zones de frayères sur le territoire de la communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire...... 141 8.12. Annexe 12 : Plans simples de gestion présents sur le territoire...... 144 8.13. Annexe 13 : Liste des zonages environnementaux pour la communauté de communes Pays Fort, Sancerrois, Val de Loire...... 145 8.14. Annexe 14 : Liste des servitudes de Monument Historique et servitudes d’abords de Monument Historique (UDAP)...... 148 R500 de l’église Saint-Georges...... 150 8.15. Annexe 15 : Liste des communes en appellation AOP/AOC...... 151

4/151 1. CONTEXTE GÉNÉRAL 1.1. Situation

La communauté de communes du Pays Fort Sancerrois Val de Loire est issue de la fusion au 1er janvier 2017, dans le cadre du schéma directeur de coopération intercommunale, des ex- communautés de communes « Cœur de Pays Fort », « Sancerrois » et « Haut Berry Val de Loire ».

Située au Nord Est du département du Cher, le territoire de la communauté de communes du Pays Fort Sancerrois Val de Loire comprend 36 communes. Elle est limitrophe des départements de la Nièvre et du .

La communauté de communes comprend une unité urbaine : Sancerre1.

1 Définition INSEE de l’unité urbaine – 2010

L’unité urbaine est une commune ou un ensemble de communes qui comporte sur son territoire une zone bâtie d’au moins 2 000 habitants où aucune habitation n’est séparée de la plus proche de plus de 200 mètres. En outre chaque commune concernée possède plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. Si l’unité urbaine s’étend sur plusieurs communes, l’ensemble de ces communes forme une agglomération multi-communale ou agglomération urbaine. Si l’unité urbaine s’étend sur une seule commune, elle est dénommée ville isolée.

Les unités urbaines, datées de 2010, ont été établies en référence à la population connue au recensement de 2007.

5/151 Illustration 1: Carte de la situation géographique de la CdC Pays Fort Sancerrois Val de Loire (Réalisation : SCAP/BAET - DDT 18 - 2017)

6/151 1.2. Les documents d’urbanisme en vigueur sur le territoire

La communauté de communes est inscrite dans le périmètre du schéma de cohérence territoriale (SCoT) du Pays prescrit par délibération en date du 28 mars 2017. Il est également à noter sur les territoires limitrophes le SCoT du Pays du Giennois approuvé en date du 29/03/2016.

Elle regroupe les documents d’urbanisme suivants :

Communes présentant un Plan Local d’Urbanisme (PLU) Bannay – approuvé le 10/09/2010 Belleville-sur-Loire – approuvé le 27 août 2009 (mise à jour 2012) – approuvé le 08/04/2009 Bué – approuvé le 11/09/2007 (mise à jour 2016) Sancerre – approuvé le 11/07/2006 (mis à jour en 2010) – approuvé le 30/03/2017 Savigny-en-Sancerre – approuvé le 29/04/2011 (mise à jour 2014) Sury-en-Vaux – approuvé le 23/10/2012 Sury-près-Léré – approuvé le 24/01/2008 – approuvé le 25/02/2007 (révisé le 23/12/2014) – approuvé le 21/04/2011

Communes présentant un Plan d’Occupation des Sols (POS) – approuvé le 06/06/1989 Menetréol-sous-Sancerre – approuvé le 29/03/1979 (mis à jour en 2010) Saint-Satur – approuvé le 22/03/2002 – approuvé le 22/03/2002

Communes présentant une carte communale (CC) Assigny – approuvée le 16/06/2008 – approuvée le 25/02/2008 Crézancy-en-Sancerre – approuvée le 24/02/2011 Dampierre-en-Crot – approuvée le 22/01/2008 Le Noyer – approuvée le 12/09/2008 Subligny – approuvée le 06/06/2008 Sury-ès-Bois – approuvée le 22/02/2008 Thou – approuvée le 16/01/2008 – approuvée le 21/02/2008 – approuvée le 31/07/2008

7/151 Communes présentant un règlement national d’urbanisme (RNU) – POS caduc, approuvé le 25/09/1987 (mise à jour 2000) Jars – POS caduc, approuvé le 29/08/1987 Léré – POS caduc, approuvé le 21/05/1982 (2001) Menetou-Ratel Saint-Bouize Sainte-Gemme-en-Sancerrois – POS caduc-approuvé le 27/11/1987 Sens-Beaujeu Vailly-sur- – POS caduc- approuvé le 09/01/1987 (mise à jour 1998)

Source : DDT du Cher – SCAP – données 2017

8/151 2. STRUCTURE URBAINE ET ATTRACTIVITÉ 2.1. L’insertion territoriale de la communauté de communes

Le PLUi devra organiser le développement futur de ce territoire dans le souci de limiter la consommation des espaces naturels et agricoles. Dans cette optique, il est nécessaire que la communauté de communes prenne en compte l’organisation actuelle du territoire, et notamment les travaux de l’INSEE sur le Zonage des aires urbaines 20102.

Illustration 2: Les aires urbaines du territoire de la CdC Pays Fort Sancerrois Val de Loire en 2010 (IGN© BDCARTO® INSEE)

2 La Base communale des aires urbaines 2010 est téléchargeable à l’adresse suivante : https://www.insee.fr/fr/statistiques/1281046

9/151 Deux communes appartiennent au pôle de Sancerre. Saint-Satur et Sancerre forment un petit pôle – aire urbaine au sens de l’INSEE3, avec un nombre total d’emplois de 2266 en 2009. Le PLUi devra prendre en compte l’influence de ce pôle.

17 communes sont « multi-polarisées ». Cela signifie d’une part que ces communes sont situées hors des grandes aires urbaines4, des moyennes aires, des petites aires, hors des communes multi- polarisées des grandes aires urbaines, et d’autre part qu’au moins 40 % des actifs occupés résident et travaillent dans plusieurs aires urbaines sans atteindre ce seuil avec une seule d’entre elles.

Les 17 communes restantes sont dites « isolées, hors influence des pôles ».

La liste des communes est disponible en annexe (Annexe 1).

3 Petit pôle – unité urbaine au sens de l’INSEE : de 1 500 à moins de 5 000 emplois.

4 Définition INSEE du zonage en aires urbaines 2010 :

Une aire urbaine ou "grande aire urbaine" est un ensemble de communes, d’un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.

Le zonage en aires urbaines 2010 distingue également : - les "moyennes aires", ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle (unité urbaine) de 5 000 à 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci. - les "petites aires", ensemble de communes, d’un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle (unité urbaine) de 1 500 à 5 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci. Le zonage est basé sur les données du recensement 2008.

10/151 2.2. Les bassins de vie (INSEE - « les bassins de vie 20125 »)

Illustration 3: Les bassins de vie de la CdC Pays Fort Sancerrois en 2012 (IGN© BDCARTO® INSEE)

5 Définition INSEE du zonage des bassins de vie 2012 :

Le bassin de vie constitue le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants. On délimite ses contours en plusieurs étapes. On définit tout d’abord un pôle de services comme une commune ou unité urbaine disposant d’au moins 16 des 31 équipements intermédiaires. Les zones d’influence de chaque pôle de services sont ensuite délimitées en regroupant les communes les plus proches, la proximité se mesurant en temps de trajet, par la route à heure creuse. Ainsi, pour chaque commune et pour chaque équipement non présent sur la commune, on détermine la commune la plus proche proposant cet équipement. Les équipements intermédiaires mais aussi les équipements de proximité sont pris en compte.

La méthode ANABEL permet enfin d’agréger par itérations successives les communes et de dessiner le périmètre des bassins de vie comme le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants. Le zonage en bassins de vie apporte un complément à travers l’analyse de la répartition des équipements et de leur accès.

Son principal intérêt est de décrire les espaces non fortement peuplés, c’est-à-dire les bassins de vie construits sur des unités urbaines de moins de 50 000 habitants.

11/151 Les communes de la communauté de communes sont réparties sur quatre bassins de vie :

• La majorité des communes appartiennent au bassin de vie de Sancerre. • 6 communes appartiennent au bassin de vie d’Aubigny sur Nère. • 9 communes appartiennent au bassin de vie de Cosne sur Loire. • 1 commune appartient au bassin de vie de Briare (Loiret).

La liste des communes est disponible en annexe (Annexe 2).

12/151 3. DÉMOGRAPHIE, LOGEMENT, DÉPLACEMENTS 3.1. Démographie (Source Insee)

3.1.1. Principales données 2014

En 2014, la communauté de communes comprend 18 885 habitants soit 6,1 % de la population du département (310 270).

Communes (> 1 000 habitants) Nombre d’habitants en 2014 Belleville-sur-Loire 1 046 Boulleret 1 371 Léré 1 135 Saint-Satur 1 487 Sancerre 1 444 Savigny-en-Sancerre 1 012 CdC 18 885 Dpt 310 270 Région Centre 2 577 435 Métropolitaine 64 027 784

Le tableau reprenant l’ensemble des communes de l’EPCI est disponible en annexe (Annexe 3).

Les deux communes les plus peuplées sont Saint-Satur (1 487 habs.) et Sancerre (1 444 habs.). Ces 2 communes rassemblent 16 % de la population de la communauté de communes. Il est à noter que la population de Saint-Satur dépasse celle de Sancerre depuis 2011.

3.1.2. Evolution de la population (1975-2014)

Département du Région Centre- France CdC Cher Val de Loire métropolitaine Evolution de la population entre -2,8 % -1,9 % 19,8 % 21,7 % 1975 et 2014

Sur la période 1975-2014, l’évolution de la population est de -2,8 % pour la communauté de communes soit -553 habitants. Cette baisse est supérieure à celle du département tandis que la région et la France métropolitaine connaissent une augmentation de population (Illustration 4).

13/151 Illustration 4: Evolution démographique entre 1975 et 2014, base 100 en 1975 (Réalisation : DDT 18 - SCAP/BAET 2017)

Les communes6 de Belleville-sur-Loire (+263,2 % soit 758 habs.), de Léré (+29,0 % soit 255 habs.), de Savigny-en-Sancerre (+18,4 % soit 157 habs.) et de Boulleret (+1,9 % soit 26 habs.), gagnent des habitants tandis que Saint-Satur (-16,2 % soit -287 habs.) et Sancerre (-41,3 % soit -1 016 habs.) perdent des habitants.

3.1.3. Evolution de la population (2009-2014)

Durant la période 2009-2014, l’évolution de la population est de -2,5 % pour la communauté de communes soit -485 habitants. Cette baisse est supérieure à celle du département tandis que la région et la France métropolitaine connaissent une augmentation de population.

Département du Région Centre- France CdC Cher Val de Loire métropolitaine Evolution de la population entre -2,5 % -0,2 % 1,5 % 2,5 % 2009 et 2014

Le nombre d’habitants de Belleville-sur-Loire (+0,8 % soit 8 habs.) et Boulleret (+0,3 % soit 4 habs.) est stable ; les communes de Sancerre (-13,4 % soit -223 habs.), Saint-Satur (-8,6 % soit -140 habs.), Savigny-en-Sancerre (-6,5 % soit -70 habs.), Léré (-5,4 % soit -65 habs.), perdent des habitants.

6 Pôles de plus de 1 000 habitants.

14/151 Illustration 5: Evolution de la population 2009-2014 pour les communes de plus de 1 000 habs. de la CdC Pays Fort Sancerrois Val de Loire (Source : DDT18 - SCAP/BAET)

Se reporter à l’Annexe 3 pour le graphique complet de l’évolution de population sur le territoire.

3.1.4. Soldes migratoire7 et naturel8 (2009-2014)

Entre 2009 et 2014, la communauté de communes a un solde migratoire stable (0,05 %) en dessous des valeurs départementales, régionales et nationales. Son solde naturel est négatif (- 2,55 %) et bien inférieur aux valeurs départementale, régionale et nationale.

Département du Région Centre- France CdC Cher Val de Loire métropolitaine Solde naturel -2,55 % -0,61 % 1,03 % 2,13 % Solde migratoire 0,05 % 0,37 % 0,51 % 0,37 %

Concernant les soldes naturels, la commune dont le solde naturel négatif absolu est le plus important est Saint-Satur soit -95 habitants et un solde de -5,8 %. La commune dont le solde naturel positif absolu est le plus important est Crézancy-en-Sancerre soit +7 habitants et un solde de +1,4 %.

Concernant les soldes migratoires, la commune dont le solde migratoire négatif absolu est le plus important est Sancerre soit -173 habitants et un solde de -10,4 %. La commune dont le solde migratoire positif absolu est le plus important est Bannay soit +114 habitants et un solde de +14,6 %.

7 Définition INSEE : Le solde migratoire est la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de l’année. Ce concept est indépendant de la nationalité.

8 Définition INSEE : Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d’une période.

15/151 • Concernant les communes de plus de 1 000 habitants :

Communes > 1 000 habs. Solde naturel Solde migratoire Belleville-sur-Loire +2,3 % soit 24 habs. -1,5 % soit -16 habs. Boulleret -6,1 % soit -83 habs. +6,4 % soit +87 habs. Léré -2,8 % soit -33 habs. -2,7 % soit -32 habs. Saint-Satur -5,8 % soit -95 habs. -2,8 % soit -45 habs. Sancerre -3,0 % soit -50 habs. -10,4 % soit -173 habs. Savigny-en-Sancerre -0,9 % soit -10 habs. -5,5 % soit -60 habs.

Par ailleurs, il est à noter quatre EHPAD9 et une résidence pour personnes âgées sur le territoire de la communauté de communes10. Une partie des soldes naturels négatifs importants peuvent s’expliquer par la présence des trois structures suivants :

° l’EHPAD de Boulleret avec une capacité de 51 lits. ° l’EHPAD résidence Pierre de Saint-Satur avec une capacité de 42 lits. ° l’EHPAD annexe de l’hôpital local de Sancerre avec une capacité de plus de 100 lits.

Illustration 6: Evolution des soldes naturel et migratoire 2009-2014 sur le territoire de la CdC Pays Fort Sancerrois Val de Loire (Réalisation : DDT18 - SCAP/BAET)

9 Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes. 10 Données accessibles sur le site : http://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/annuaire-ehpad-en-hebergement-permanent//0 et http://www.maison-retraite-france.fr

16/151 3.1.5. Les ménages : nombre (2014) et évolution (2009-2014)

En 2014, la communauté de communes comprend 3 223 ménages de 1 personne. Le nombre de ménages est stable entre 2009 et 2014 avec un taux d’évolution de +3,1 %. Ce taux est inférieur à ceux du département, de la région et de la France métropolitaine.

Département du Région Centre- France CdC Cher Val de Loire métropolitaine Evolution du nombre de 3,1 % 5,6 % 8,0 % 8,9 % ménage entre 2009 et 2014

La commune qui gagne le plus de ménages est Verdigny (68,2 % soit +17 ménages). La commune qui perd le plus de ménages est Sury-en-Vaux (-16,7 % soit -8 ménages).

• Concernant les communes de plus de 1 000 habitants : Communes > 1 000 habs. Evolution des ménages 2008-2013 Belleville-sur-Loire +10,3 % soit +15 ménages Boulleret +7,5 % soit +14 ménages Léré +5,0 % soit +10 ménages Saint-Satur -1,4 % soit -5 ménages Sancerre -4,0 % soit -13 ménages Savigny-en-Sancerre +10,7 % soit +15 ménages

En 2014 la taille moyenne des ménages est de 2,1 personnes par ménage pour la communauté de communes (département : 2,2).

3.1.6. Indice de jeunesse11 (2014)

L’indice de jeunesse de la communauté de communes est faible (0,6). Il est inférieur aux valeurs du département, de la région et de la France métropolitaine.

Département du Région Centre- France CdC Cher Val de Loire métropolitaine Indice de jeunesse 0,6 0,7 0,9 1,0 en 2013

Seules deux communes ont un indice de jeunesse supérieur à 1 : Belleville sur Loire (1,1) et Sury près Léré (1,3). Les communes Le Noyer et Vailly-sur-Sauldre présentent les indices les plus faibles (0,2).

11 L’indice de jeunesse révèle le vieillissement de la population : plus cet indice est proche de 1 voir supérieur, plus la part des moins de 20 ans est importante. À l’inverse, plus l’indice est faible plus la part des plus de 60 ans est élevée.

17/151 • Concernant les communes de plus de 1 000 habitants :

Communes > 1 000 habs. Indice de jeunesse 2014 Belleville-sur-Loire 1,1 Boulleret 0,4 Léré 0,7 Saint-Satur 0,5 Sancerre 0,4 Savigny-en-Sancerre 0,6

18/151 Illustration 7: Synthèse de l'évolution de la population et des plus importants mouvements migratoires sur le territoire de la communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire pour la période 2008-2013. La réalisation de cette carte est antérieure à l’actualisation des données INSEE 2018 (Réalisation : DDT18 – SCAP/BDIG).

19/151 Recommandations  Réfléchir à définir une armature équilibrée pour le territoire, construite autour des principaux pôles identifiés.  Redynamiser l’unité urbaine de Sancerre pour lutter contre la baisse et le vieillissement de la population.  Conforter l’installation de la population sur le territoire de la communauté de communes en développant l’attractivité des communes (services et attractivité résidentielle notamment), en priorité sur les pôles de population de plus de 1 000 habitants de Sancerre, Boulleret, Léré, Saint- Satur, Savigny-en-Sancerre.  Anticiper l’évolution de la population sur le territoire et en particulier le vieillissement de la population (services à la personne, logements, …).  Mettre en place des solutions adaptées pour améliorer l’attractivité du territoire, particulièrement sur les communes impactées par une émigration importante.

3.2. Logement (source Filocom 2013)

3.2.1. Principales données (source Filocom 2013)

La communauté de communes comprend 13 573 logements soit 37,46 % du parc départemental (183 074 logements).

La répartition des logements sur le territoire en 2013 :

Part Résidences Part Résidences Part Logements Principales Secondaires Vacants CC Pays Fort Sancerrois Val 68,00 % 20,45 % 11,57 % de Loire Département du Cher 79,79 % 8,45 % 11,76 %

Il est à noter une part importante de résidences secondaires sur le territoire soit le double du taux départemental sur la même année.

L’évolution du nombre de résidences principales entre 2007 et 2013 :

Département du Région Centre- France CdC Cher Val de Loire métropolitaine Evolution du nombre de +2,73 % +2,50 % +4,83 % +6,43 % résidences principales

20/151 La commune qui voit le nombre de résidences principales le plus fortement augmenter est Sury- près-Léré avec un taux de 24,17 % soit +58 résidences principales supplémentaires ; celle dont le nombre diminue le plus fortement est Vailly-sur-Sauldre avec -6,57 % soit -28 résidences principales.

Evolution du nombre de résidences Communes > 1 000 habs. principales entre 2007 et 2013 Belleville-sur-Loire 0,45 % soit + 2 résidences principales Boulleret 3,24 % soit + 20 résidences principales Léré 0,53 % soit + 3 résidences principales Saint-Satur -1,99 % soit - 16 résidences principales Sancerre -6,02 % soit - 48 résidences principales Savigny-en-Sancerre 7,74 % soit + 35 résidences principales

3.2.2. La vacance 2013 et son évolution de 2007 à 2013 (source Filocom 2013)

En 2013, la communauté de communes compte 1 570 logements vacants soit 11,57 % du parc total.

Département du Région Centre- France CdC Cher Val de Loire métropolitaine Taux de logements 11,57 % 11,76 % 9,27 % 8,92 % vacants en 2013

La commune de Sancerre présente le taux de vacance le plus important soit 21,96 % correspondant à 262 logements vacants.

Entre 2007 et 2013, l’évolution de la vacance diminue sur le territoire de -6,99 % soit -118 logements vacants, alors qu’elle augmente pour le département, la région et la France métropolitaine.

Département du Région Centre- France CdC Cher Val de Loire métropolitaine Evolution du taux de logements -6,99 % 15,42 % 20,04 % 14,12 % vacants entre 2007 et 2013

Les communes présentant les plus fortes augmentations de logements vacants sont Thou et Belleville-sur-Loire (+67,65 %) ; la commune avec la plus importante réduction est Saint-Bouize. Certaines valeurs ne sont pas indiquées en raison de secret statistique. Il est à noter que la commune de Vailly-sur-Sauldre présente également une forte augmentation de la vacance soit +39,73 % et +39 logements vacants supplémentaires.

21/151 • Concernant les communes de plus de 1 000 habitants :

Evolution du taux de Taux de logements vacants en Communes concernées logements vacants entre 2007 2013 et 2013 Belleville-sur-Loire 10,59 % soit 57 logements +67,65 % soit +23 logements Boulleret 8,14 % soit 65 logements +4,84 % soit +3 logements Léré 11,46 % soit 88 logements +14,29 % soit +11 logements Saint-Satur 13,26 % soit 150 logements +4,90 % soit +7 logements Sancerre 21,96 % soit 262 logements +1,95 % soit +5 logements Savigny-en-Sancerre 10,20 % soit 71 logements -1,39 % soit -1 logement

22/151 Réalisation : DDT 18 – SCAP/BDIG source IGN© BDCARTO®

23/151 3.2.3. Résidences principales inconfortables12 (source FILOCOM 2013)

En 2013, la communauté de communes comprend 3 254 résidences principales inconfortables.

Département du Région Centre- France CdC Cher Val de Loire métropolitaine Taux de résidences principales inconfortables 37,46 % 22,47 % 15,29 % 19,50 % (rapport au parc des résidences principales)

Communes concernées Taux de résidences principales inconfortables Belleville-sur-Loire 17,16 % soit 76 logements concernés Boulleret 35,27 % soit 225 logements concernés Léré 35,71 % soit 205 logements concernés Saint-Satur 31,01 % soit 245 logements concernés Sancerre 26,93 % soit 202 logements concernés Savigny-en-Sancerre 39,01 % soit 190 logements concernés

12 Notion de logements inconfortables : Trois niveaux de confort proches de ceux de l’INSEE sont établis par la DGFIP : - tout confort : baignoire ou douche, wc et chauffage central ; - sans confort : ni baignoire, ni douche, ni wc ; - confort partiel : toutes les autres possibilités. On considérera qu’un logement est inconfortable quand il n’est pas « tout confort » donc si un des éléments de confort fait défaut.

24/151 Le taux de résidence principales inconfortables est élevé sur la communauté de communes. Il est bien au-dessus de la moyenne départementale concernant la grande majorité des communes et 9 communes présentent un taux supérieur ou égal à 50 %. Une grande part des communes de plus de 1 000 habitants est concernée par ce taux important.

Il est à noter que les données sous réserve de secret statistique sont indiquées par le symbole -s- sur le graphique.

3.2.4. Le logement indigne (source ANAH 2015 - DDT18)

Dans le Cher, la population concernée par un parc privé potentiellement indigne (PPPI) en 2015 est estimée13 à 22 716 personnes. Le Nord-Est du département (Illustration 8), incluant la communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire, est particulièrement concernée par cette problématique.

Sur l’EPCI Pays Fort Sancerrois Val de Loire, 73 % % du parc de logements existants a été construit avant 1975, date de la première réglementation thermique (67 % au niveau départemental, 60 % au niveau régional).

L’habitat indigne atteint près de 12 % de l’ensemble du parc de résidences principales privées, ce qui révèle un parc ancien et en partie déqualifié.

Le taux de ménages en situation de vulnérabilité énergétique liée au logement s’élève à 34 % ; l’intercommunalité est de fait l’un des territoires le plus touché par ce phénomène. Aussi, l’amélioration de l’efficacité énergétique des logements est l’un des enjeux majeurs en matière de politiques locales de l’habitat.

13 L’ANAH a mis en place un outil statistique de pré-repérage permettant aux acteurs locaux de situer les secteurs présentant un fort potentiel de logements indignes ; ce fichier a été constitué en croisant les ménages les plus précaires et les logements les plus dégradés.

25/151 Illustration 8: Carte du parc privé potentiellement indigne (PPPI) en région Centre-Val de Loire (Réalisation ORS 2016)

Depuis 2006 un recensement14 des logements indignes et non décents est effectué par le pôle départemental de lutte contre l’habitat indigne (PDLHI)15. En avril 2017, 1 490 logements figurent à l’Observatoire départemental de Lutte contre l’Habitat Indigne et non décent du Cher16. Sur le territoire de la communauté de communes 96 logements indignes sont dénombrés.

14 Il est à noter que ce recensement est issu de signalement ou plainte des occupants ; ces chiffres peuvent donc être sous-estimés. Le repérage de l’habitat indigne permet de constater que l’occupant d’un logement indigne est souvent en grande difficulté et ne sollicite pas l’aide des services sociaux. Il peut être confronté à de sérieux problèmes de santé ou de sécurité dont la cause est directement liée à l’habitat (maladies des voies respiratoires, accidents de la vie courante…). 15 Le pôle départemental de lutte contre l’habitat indigne (PDLHI) du Cher est l’instance dans laquelle l’ensemble des partenaires met au point le programme d’actions concrètes, les objectifs et les moyens pour le traitement de l’habitat indigne. La convention partenariale relative au PDLHI en cours couvre la période 2016-2018 (reconductible une fois). Les partenaires sont l’État, l’Anah, le Conseil départemental, la CAF, l’ARS, la MSA, Plus, Bourges, et le Syndicat Mixte du Pays Sancerre Sologne. 16 Observatoire mis en place et animé par la Caisse d’Allocations Familiales.

26/151 Illustration 9: Données Habitat Indigne disponibles pour le département du Cher (Source : DDT18/SHBC - 2017)

PB Propriétaires Bailleurs ; PO Propriétaires Occupants ; HI Habitat Indigne.

27/151 • Liste des logements inscrits au PDLHI au 06/04/2017 :

Nombre de logements au Communes Observations PDLHI Crezancy-en-Sancerre 3 Dont 2 décents Santranges 2 2 décents Vailly-en-Sauldre 2 Dont 1 décent Veaugues 3 Dont 1 décent et 1 sans suite Menetou-Ratel 3 Dont 2 décents Concressault 3 - Dampierre-en-Crot 1 - Boulleret 5 Dont 1 décent Sainte-Gemme-en-Sancerrois 1 - Barlieu 2 Dont 1 sans suite Villegenon 3 - Ménétréol-sous-Sancerre 3 Dont 2 décents et 1 sans suite Vinon 1 - Saint-Bouize 1 Dont 1 décent Sury-en-Vaux 2 - Savigny-en-Sancerre 8 Dont 3 décents et 1 sans suite Belleville-sur-Loire 6 Dont 4 décents et 1 sans suite Sancerre 11 Dont 5 décents et 2 sans suite Sens-Beaujeu 4 Dont 1 décent et 1 sans suite Jalognes 2 Dont 1 sans suite Jars 4 Dont 1 décent et 1 sans suite Subligny 1 Dont 1 décent Sury-près-Léré 1 Dont 1 sans suite Feux 3 Dont 1 sans suite Sury-ès-Bois 2 - Saint-Satur 6 Dont 3 décents et 1 sans suite Léré 7 Dont 1 décent Assigny 1 - Thauvenay 5 - CdC 96

Par ailleurs, on dénombre également 2 arrêtés préfectoraux d’insalubrité remédiable sur les communes de Boulleret et Savigny-en-Sancerre.

28/151 • Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) :

Le territoire est couvert dans sa totalité par l’OPAH du pays Sancerre-Sologne qui couvre 62 communes et a été mis en place en 2012 par le Syndicat Mixte du Pays Sancerre Sologne. Cette opération bénéficie d’un avenant de prorogation de son OPAH jusqu’à la fin de l’année 2018, le temps de mener à bien une étude pré-opérationnelle afin de repartir dans un nouveau programme.

La mise en place d’OPAH sur l’ensemble du département permet d’amplifier, de manière significative, le repérage et le traitement des logements indignes.

Documentation complémentaire : • Le guide a’urba « Guide PLU et Santé Environnementale » : http://www.aurba.org/productions/guide-plu-et-sant%c3%a9-environnementale/ • Le guide UFS PLU de la DGS/EHESP : www.ehesp.fr/wp-content/uploads/2014/09/guide-agir- urbanisme-sante-2014-v2-opt.pdf

3.2.5. Le logement social (service SHBC/BRULS – DDT du Cher)

29/151 Réalisation DDT 18 - SCAP/BDIG source IGN© BDCARTO®

30/151 • Répartition du parc social sur la communauté de communes en 2016 pour les communes concernées de manière importante (liste complète en Annexe 4) :

Office Société public France Logements % sur Communes Nationale Total habitat du Loire communaux l’EPCI Immobilière Cher Bannay 0 0 0 7 7 1 % Barlieu 0 8 0 4 12 1,8 % Belleville- 78 68 22 0 168 25 % sur-Loire Boulleret 0 0 20 0 20 3 % Bué 0 0 0 12 12 1,8 % Concressault 0 5 0 5 10 1,5 % Jars 0 0 0 8 8 1,2 % Léré 55 0 0 2 57 8,4 % Saint-Satur 20 38 - 2 60 9 % Sancerre 83 60 - 2 145 21 % Savigny-en- - 30 - 5 35 5,2 % Sancerre Subligny 12 - - 3 15 2,2 % Sury-en- - 8 - 3 11 2 % Vaux Vailly-sur- - 44 - 3 47 7 % Sauldre Veaugues 10 10 - 1 21 3 % Totalité de 265 274 42 98 679 - la CdC

Sur les 679 logements sociaux (tous bailleurs confondus) de la communauté de communes, la répartition des logements collectifs et individuels est équitable soit 42 % collectifs (282 logements sociaux) et 58 % individuels (397 logements sociaux).

• État de la vacance du parc OPHC (données 2015 hors démolition) :

Le dernier rapport d’activité disponible de l’Office Public de l’Habitat du Cher (OPHC 2015) fait état d’un taux de vacance qui est le plus faible sur la totalité de son patrimoine sur le secteur Nord dont fait partie la communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire. Il est de 4,63 % alors que la valeur moyenne se situe autour de 8,57 %. A titre de comparaison, le taux de vacance du même bailleur sur l’agglomération de Bourges est de 11,10 %.

31/151 • Typologie du logement social des communes les plus concernées (liste complète en Annexe 5) :

Nombre Nombre de de Communes T1 T2 T3 T4 T5 logements logements individuels collectifs Belleville- 6 10 43 74 35 32 136 sur-Loire Boulleret - - 4 9 7 - 20 Bué 4 4 3 1 - 12 - Léré - 8 16 17 14 13 42 Saint-Satur 6 4 12 25 12 16 43 Sancerre 34 27 51 28 6 137 8 Savigny-en- 1 9 11 13 1 8 27 Sancerre Subligny 1 4 5 2 3 12 3 Vailly-sur- 1 7 15 15 8 2 44 Sauldre Veaugues - - 7 11 2 - 20 Totalité de 55 94 210 226 94 282 397 la CdC

La plus grande part de logements sociaux est répartie sur Belleville-sur-Loire, Sancerre, Saint-Satur, Léré et Vailly-sur-Sauldre. Le parc total présente une majorité de logements de type T3 (30,9 %) et T4 (33,3 %).

Les communes de Belleville-sur-Loire et Sancerre rassemblent 46 % du parc total (respectivement 25 % et 21 %). La commune de Belleville-sur-Loire concentre majoritairement des logements T4 et 83 % de logements individuels. Le parc de la commune de Sancerre est à majorité de type T3 et à 95 % en logements collectifs.

Dans la demande de logements locatifs sociaux (données au 31/12/2015) il est noté une forte tension à Belleville-sur-Loire avec 1 attribution pour 2 demandes tandis que l’offre et la demande sont à l’équilibre à Sancerre (Annexe 6).

Le parc des bailleurs HLM a été construit en grande majorité entre 1970 et 1989, et une petite part progressive depuis 1990.

Le parc social communautaire est plutôt énergivore : 51 % du parc est classé en E, 33 % en F et 8,6 % en G. En outre, les élus de Sancerre ont indiqué au cours d’une réunion que certains logements locatifs sociaux situés sur leur commune souffraient d’une vacance chronique importante en raison de charges élevées dues à des logements énergivores.

32/151 • Obligations en matière d’attributions des logements sociaux :

Les objectifs du Plan local d’action pour le logement et l’hébergement des personnes défavorisées (PLALHPD) 2015-2019 en matière de relogements des publics identifiés comme prioritaires.

Dans le cadre des programmes de construction de logements sociaux neufs ou des programmes de rénovation du parc social existant, il convient de donner une priorité à la création ou à la réhabilitation de petits logements à loyers très modérés et à faibles charges énergétiques, adaptés à la part importante de demandeurs de logement social vivant seul (50 % des demandes en 2014 pour le département du Cher) et avec de faibles ressources (72 % des demandeurs ont des revenus inférieurs à 60 % des plafonds PLUS en 2014 dans le département du Cher).

Recommandations  Mobiliser les acteurs du logement locatif social (privé, bailleurs HLM, communes) pour produire une offre adaptée à la demande, notamment dans le parc de logements existants, et lutter contre la vacance. Une étude pourra être réalisée à cet effet en vue d’identifier les logements vacants et les causes de leur vacance, et notamment pour les deux communes fortement concernées tous parcs confondus (Vailly-sur-Sauldre et Belleville-sur-Loire).  Encourager les propriétaires occupants et bailleurs à la réhabilitation et à la rénovation de leurs logements.  Prendre des mesures pour inciter à la rénovation énergétique des logements anciens du parc privé ou public et en particulier sur les communes fortement concernées comme Sancerre.  Le PLUi devra préciser les mesures envisagées pour favoriser la réhabilitation des logements indignes en particulier sur les communes fortement concernées comme Sancerre, ainsi que celle des résidences principales inconfortables et notamment sur les communes Assigny, Jalognes, Le Noyer, Santranges, Sury-ès-Bois, Villegenon.  Adapter le foncier à mobiliser pour la création de logements neufs au scénario démographique envisagé en priorisant la densification du tissu bâti existant et adapter l’offre de logements pour répondre aux besoins des différentes populations (population âgée, stagiaires, jeunes travailleurs, etc.) en fonction des communes.

33/151 3.3. Consommation d’espace

Le territoire de la communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire est influencé par plusieurs systèmes territoriaux, principalement l’aire d’Orléans et l’aire de Bourges au sud, qui polarisent la majorité des déplacements domicile-travail et les flux liés aux achats de la population du système territorial. Cosne-sur-Loire (département de la Nièvre) influence également la partie est du territoire.

3.3.1. Analyse de l’occupation du sol – (source MAJIC 2013-DGFIP)

Illustration 10: Occupation du sol de la communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire (Source : DGI - données Majic2 - 2013 - traitement DDT 18/SCAP)

Les surfaces agricoles et boisées occupent la majorité des sols de la communauté de communes (93 %). La surface artificialisée représente 4 % du total des sols de la communauté de communes soit inférieure à la moyenne départementale sur la même année (4,3 %).

Une distinction est à noter entre les 6 communes de plus de 1 000 habitants dans la répartition des sols :

• Les communes de Boulleret, Léré, Sancerre et Savigny-en-Sancerre présentent une surface à dominante rurale (taux plus importants de sols agricoles et boisements). • Les communes de Belleville-sur-Loire et Saint-Satur sont les deux seules communes du territoire ayant une forte part de sols artificialisés (respectivement de 22 % et 26 %).

34/151 3.3.2. Evolution des surfaces artificialisées par l’habitat – (source MAJIC 2013-DGFIP)

Sur la communauté de communes, les surfaces artificialisées sont réparties de manière homogène entre les espaces dédiés à l’habitat et ceux concernant le non-bâti (Illustration 11) ; la surface artificialisée par du bâti représente 54 % de la surface totale artificialisée.

Illustration 11: Répartition des surfaces artificialisées sur le territoire de la CdC Pays Fort Sancerrois Val de Loire (Source : données Majic2 2013 Dgfip - traitement DDT18/SCAP)

La surface artificialisée par du bâti habitat représente 38 % de la surface totale artificialisée et 75 % de la surface artificialisée par le bâti (Illustration 12) soit une majorité.

35/151 Illustration 12: Répartition des surfaces occupées par du bâti sur le territoire de la CdC Pays Fort Sancerrois Val de Loire (Source : données Majic2 2013 Dgfip - traitement DDT18/SCAP)

3.3.3. Caractérisation du foncier habitat

Même si la dynamique résidentielle est relativement faible depuis les dix dernières années, le territoire reste concerné par la question de la cohérence de son développement entre l’habitat, les emplois et les services.

En 2011 la consommation de l’espace lié à l’habitat a été multipliée par 1,8 par rapport à 1961 (Illustration 13). En 50 ans ces surfaces ont augmenté de plus de 400 ha pour la totalité de la communauté de communes.

36/151 Illustration 13: Evolution des surfaces occupées par le bâti habitat (cumul) pour la CdC Pays Fort Sancerrois Val de Loire de 1961 à 2011 (Source : données Majic2 2013 Dgfip - traitement DDT18/ SCAP)

Sur le territoire, l’accroissement de la consommation du foncier habitat est dû presque exclusivement à la construction de maisons individuelles (Illustration 14).

La consommation du foncier par l’habitat est de 94 hectares tous les 10 ans. Les maisons individuelles représentent 93 % du foncier consommé par l’habitat soit 87 ha sur cette même période. L’habitat individuel consomme 2 à 3 fois plus de surface que l’habitat collectif.

De 2001 à 2011 sur la communauté de communes, la consommation du foncier habitat est plus élevée pour les communes de Bannay, Boulleret, Sainte-Gemme-en-Sancerrois, Belleville-sur-Loire et Menetou-Râtel.

37/151 Illustration 14: Evolution de la répartition des surfaces consommées pour l'habitat sur la CdC Pays Fort Sancerrois Val de Loire entre 1961 et 2011 (Source : données Majic2 2013 Dgfip - Traitement DDT18/SCAP)

Sur la période 2002-2011 à l’échelle de la communauté de communes, la moitié des maisons individuelles sont construites sur des terrains de plus de 1 124 m² et un quart sur des terrains de plus de 1 840 m². La surface moyenne consommée par maison individuelle sur le territoire sur la même période est de 1 381 m² pour un total de 471 maisons individuelles.

Sur cette même période, il est à noter une consommation importante de la surface moyenne par maison individuelle à Feux soit 2 126 m² en surface moyenne pour 15 maisons individuelles construites.

• Concernant les communes de plus de 1 000 habitants :

Communes Surface moyenne par maison individuelle (m²) Belleville-sur-Loire 1 467 (31 maisons construites) Boulleret 1 608 (40) Léré 1 185 (18) Saint-Satur 634 (35) Sancerre 1 060 (14) Savigny-en-Sancerre 1 046 (35)

38/151 +69 %

+46 %

+21 %

- 6 %

Illustration 15: Evolution démographique et consommation foncière par l'habitat, base 100 en 1968 (DGI – données Majic2 2013. INSEE RGP. Traitement DDT 18/SCAP)

En 2011 un habitant consomme 1,8 fois plus, et un ménage 1,4 fois plus, de foncier pour l’habitat qu’en 1968.

La consommation foncière liée à l’habitat est en relation directe avec l’évolution de la population. En 50 ans, sur le territoire de la communauté de communes, les surfaces foncières occupées par l’habitat ont fortement augmenté parallèlement à la croissance du nombre de logements (Illustration 15) et dans une plus faible mesure à l’évolution des ménages, tandis que l’évolution de la population est restée faible depuis 1990. La déconnexion entre évolution démographique (ménages) et consommation foncière par l’habitat est notamment remarquée pour les communes de : Verdigny, Bannay, Savigny-en-Sancerre, Belleville-sur-Loire, Vailly-sur-Sauldre.

Recommandations  Mettre en place une cohérence de développement entre habitat, emplois et services, spécifique au territoire ; déterminer des objectifs de densité appropriés pour les différents secteurs.  Veiller à concilier attractivité résidentielle, préservation des qualités patrimoniales du territoire et limitation de la périurbanisation.  Tenir compte de la proximité des espaces agricoles/naturels et de leurs contraintes concernant le territoire, pour développer les extensions urbaines.  Pour définir une consommation d’espace et une définition de tailles moyennes des espaces à usage d’habitat adaptées au territoire du PLUi, il importera de prendre en compte : ✔ le caractère périurbain des communes. ✔ la position des communes dans l’armature territoriale proche (niveau d’équipements et de

39/151 commerces, degré de polarisation des communes environnantes, etc).  Préserver les espaces agricoles et naturels du territoire : ✔ En privilégiant des solutions de renouvellement urbain, réhabilitation, changement d’affectation, rénovation, reconstruction, remplissage des « dents creuses », d’utilisation de friches. ✔ En ne réalisant les extensions urbaines que si les capacités d’urbanisation en renouvellement urbain sont suffisantes au regard des besoins en logements. ✔ En menant un travail sur l’intégration des extensions urbaines tant avec le bâti existant qu’avec les limites des espaces agricoles.  Favoriser la mixité fonctionnelle : ✔ en évitant la création de zones compartimentées (ZA commerciale, communes dortoirs, etc.). ✔ en faisant interagir habitat et commerces de proximité. ✔ par la mise en place d’espaces et lieux de rencontres (places centrales, etc).  Le projet de PLUi devra notamment : ✔ Comprendre un bilan de la consommation d’espaces sur les dix dernières années. ✔ Déterminer des objectifs chiffrés de limitation de la consommation d’espace. ✔ Possiblement définir des objectifs de densité qui pourront être traduits par secteur ou sous- secteur, qui veilleront à distinguer les secteurs au sein des enveloppes urbaines existantes et ceux en extension. Ils devront concerner les zones pour l’habitat ainsi que celles pour l’activité. ✔ S’appuyer sur les éléments méthodologiques déclinés dans le document « Consommation de l’espace en région Centre – Point de vue de l’État » de janvier 2012. ✔ Être pleinement et précisément justifié, en rapport avec les évolutions démographiques et économiques du territoire, ainsi que argumentées.

3.4. Déplacements et transports

3.4.1. Flux des déplacements domicile-travail (données INSEE-DREAL)

Déplacements 2008 2013 Evolution Internes 4 870 4 908 0,8 % soit 38 déplacements Sortants 2 657 2 594 -2,4 % soit -63 déplacements Entrants 2 193 2 249 2,6 % soit 56 déplacements Total 9 720 9 751 0,3 %

Ces chiffres montrent des échanges stables aussi bien en interne qu’en externe, le territoire renforçant même son attractivité (évolution quasi opposée des flux entrants et sortants).

Les déplacements domicile-travail internes en 2013 représentent 50 % du total de ces déplacements (50 % en 2008), chiffres stables. Les déplacements domicile-travail vers l’extérieur du PLUi sont du

40/151 même ordre de grandeur que les déplacements entrants (respectivement 2594 et 2249 déplacements en 2013).

Les communes de Belleville-sur-Loire (présence d’une centrale nucléaire) et de Sancerre sont les plus concernées par les flux entrants et génèrent respectivement 605 et 560 déplacements quotidiens depuis l’extérieur du Pays Fort Sancerrois Val de Loire en 2013, notamment depuis Cosne-Cours- sur-Loire. Sancerre (742 déplacements depuis les autres communes du territoire du PLUi) apparaît comme le principal pôle générateur de flux au sein du Pays. Les flux sortants se dirigent principalement vers Cosne-Cours-sur-Loire (852 déplacements quotidiens en 2013).

La part modale des transports collectifs est globalement assez faible pour les principaux flux, qu’ils soient internes, sortants ou entrants, hormis sur le trajet Briare – Belleville-sur-Loire où elle est de 41,2 % (en augmentation par rapport à 2008). Globalement, en 2013, elle est de 1,0 % pour les flux internes, de 2,9 % pour les flux sortants, et de 2,7 % pour les flux entrants.

41/151 Illustration 16: Flux quotidiens de déplacements domicile-travail par communes (Réalisation : DREAL Centre-Val de Loire - 2017)

42/151 Illustration 17: Flux quotidiens de déplacements domicile-travail par EPCI (Réalisation : DREAL Centre-Val de Loire - 2017)

43/151 3.4.2. Modes de transport alternatif

Le territoire de la communauté de communes est desservi par une ligne régulière ainsi qu’un service de transport à la demande :

° Ligne 110 qui relie Bourges à Cosne-Cours sur Loire : Bué, Sancerre, Saint-Satur.

Il est à noter depuis le 01/09/2017 que le réseau de transports routier interurbain et scolaire porte un nom unique pour la région : Rémi - Réseau de mobilité interurbaine. Ce réseau remplace les anciens réseaux départementaux Lignes 18, Transbeauce, L’Aile Bleue, Touraine Fil Vert, Route 41, Ulys et les transports scolaires.

Il serait intéressant de développer l’offre en transports en commun en interne au Pays, notamment à destination du pôle générateur de déplacements de Sancerre, ainsi qu’au niveau interdépartemental à destination de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire.

La logique de rabattement vers les gares et lignes de bus régulières, dont la mise en place a déjà été entamée par le développement des Transports A la Demande (TAD), est à renforcer. Dans cette même optique, le covoiturage, par le développement d’aires labellisées, pourrait offrir une alternative supplémentaire à la voiture individuelle. À ce jour, la DDT n’a connaissance d’aucune aire de covoiturage officielle ni aucun projet d’aire se situant sur le territoire de la communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire.

Par ailleurs, le territoire dénombre 8 bornes de recharge pour véhicules électriques : ° 2 bornes à Léré. ° 2 bornes à Boulleret. ° 2 bornes à Saint-Satur. ° 2 bornes à Veaugues.

Les données sont accessibles sur le site : http://www.ecar18.fr/index.html.

44/151 La partie est de la communauté de communes est concernée par l’itinéraire de « La Loire à Vélo »17 qui relie Belleville-sur-Loire à Couargues en passant par Saint-Satur et Sancerre. Elle regroupe plusieurs boucles à vélo et itinéraires VTT ainsi que la présence du réseau de location berrycyclettes. Les infrastructures localisées sur cette aire géographique sont en grande partie à destination touristique (voir Tourisme). Il serait intéressant d’envisager relier cet itinéraire à tout ou une partie des communes du territoire, en créant de nouveaux circuits de déplacements et notamment à vocation de favoriser les modes de déplacements actifs au sein du territoire.

Illustration 18: Carte des véloroutes et voies vertes de France - zoom à l'échelle du territoire (Source : AF3V)

17 Se reporter au site de l’AF3V pour un complément d’informations : http://umap.openstreetmap.fr/fr/map/carte-des-veloroutes-et-voies-vertes- de-france_45562#11/47.2116/2.8166

45/151 3.4.3. Projet d’infrastructure routière/ferroviaire

Le réseau ferroviaire actuel du réseau Centre-Val de Loire comprend les communes Bannay, Saint- Satur, Sancerre.

Plusieurs communes se situent dans l’option de passage du tracé de la future ligne nouvelle à grande vitesse (LGV) Paris-Orléans-Clermont-Lyon- scénario median. La liste de ces communes est disponible en annexe (Annexe 7). Plusieurs scénarios sont envisagés mais aucun n’est encore arrêté à ce jour.

Aucun autre projet régional ou national d’infrastructure routière ou ferroviaire n’est connu à ce jour sur les communes du PLUi.

Recommandations  Les déplacements et la mobilité apparaissent un enjeu prioritaire pour le territoire.  Mener une réflexion sur l’articulation et la cohérence entre les différents modes de transports alternatifs avec les territoires limitrophes (covoiturage, transports collectifs, etc.) et au sein de l’intercommunalité.  Localiser l’urbanisation à proximité des dessertes de transport en commun et/ou densifier le réseau.  Favoriser une meilleure sobriété et efficacité énergétique dans le domaine des transports : ✔ Développer des infrastructures labellisées de covoiturage. ✔ Faciliter l’usage de la voiture électrique (déploiement du réseau de bornes de recharges, etc.). ✔ Favoriser les modes de déplacement doux dans l’aménagement des bourgs (pistes cyclables, chemins piétons sécurisés, etc.). ✔ Développer un réseau de boucles cyclables à partir de la Loire à vélo, dans une optique de structuration d’un schéma directeur vélo local offrant des possibilités de circulation alternative à la population.  Maintenir et renforcer l’attractivité des principaux pôles générateurs de flux (Belleville-sur- Loire et Sancerre) du territoire.

46/151 Quelques enjeux identifiés pour le territoire  Les déplacements et la mobilité ainsi que la lutte contre l’étalement urbain, constituent deux des quatre enjeux prioritaires du territoire identifiés par la DREAL Centre-Val de Loire.  La limitation de la consommation d’espaces constitue un autre enjeu majeur pour la région Centre-Val de Loire18 identifiés par la DREAL.  La revitalisation des principaux bourgs centre, en particulier le Sancerrois, constitue un enjeu de structuration du territoire.

4. SITUATION ÉCONOMIQUE ET SOCIALE 4.1. Situation sociale

4.1.1. Revenu moyen par foyer fiscal (source Insee 2014)

Département du Région Centre- France CdC Cher Val de Loire métropolitaine Revenu moyen par 24 735 € 22 837 € 24 844 € 25 874 € foyer fiscal 2014

En 2014 le revenu moyen par foyer fiscal est supérieur à la moyenne nationale pour 10 communes dont Sancerre (tableau ci-dessous). Il est très faible pour les communes de Thou (14 700 €).

Le revenu moyen par foyer fiscal apparaît très élevé pour les communes suivantes :

Communes Revenu moyen par foyer fiscal 2014 (€) Bannay 26 584 Bué 38 264 Crézancy-en-Sancerre 30 221 Sainte-Gemme-en-Sancerrois 28 550 Sancerre 27 923 Sury-près-Léré 27 503 Sury-en-Vaux 31 736 Thauvenay 26 235 Verdigny 49 421 Vinon 26 786

18 L’étude « Mesure et analyse de l’étalement urbain en région Centre » réalisée par la DREAL en 2010 a conclu qu’en région Centre-Val de Loire, la consommation d’espaces par l’urbanisation était évaluée à environ 6 000 ha/an, soit la superficie approximative de trois communes. Ceci représente une évolution relative de 0,15 % par an. À ce rythme, la surface artificialisée de la région Centre-Val de Loire aura doublé d’ici 55 ans.

47/151 • Concernant les autres communes de plus de 1 000 habitants : Communes Revenu moyen par foyer fiscal (€) 2014 Boulleret 22 851 Belleville-sur-Loire 23 322 Saint-Satur 24 570 Léré 24 391 Savigny-en-Sancerre 22 202

4.1.2. Chômage (source Insee 2014)

Département du Région Centre- France CdC Cher Val de Loire métropolitaine Taux de chômage au sens du recensement 11,5 % 14,1 % 12,8 % 14,0 % (2014)

La commune avec le plus faible taux de chômage est Verdigny (3,2 %). Cinq communes présentent un taux de chômage supérieur à la moyenne départementale dont Belleville-sur-Loire et Sancerre.

Communes Taux de chômage élevé (2014) Belleville-sur-Loire 16,0 % Jalognes 16,1 % Le Noyer 19,8 % Sancerre 18,9 % Thou 17,9 %

• Concernant les autres communes de plus de 1 000 habitants : Communes Taux de chômage Boulleret 11,1 % Léré 12,9 % Saint-Satur 11,9 % Savigny-en-Sancerre 10,7 %

4.1.3. Pauvreté (source Filocom 2013)

Département du Région Centre- France CdC Cher Val de Loire métropolitaine Taux de ménages 8,91 % 10,30 % 8,53 % 10,31 % pauvres19 en 2013

19 Les ménages pauvres sont les ménages dont le revenu en 2013 est inférieur ou égal à 30 % du plafond HLM.

48/151 La commune de Bannay présente le taux de ménages pauvres le plus faible (4,80 %). Quatorze communes présentent un taux de ménages pauvres supérieur à la moyenne départementale dont Belleville-sur-Loire (12,90 %), Sancerre (11,65 %) et Saint-Satur (11,25 %).

• Les autres communes de plus de 1000 habitants ont un taux sous la barre des 10 % : Communes Taux de ménages pauvres Boulleret 6,61 % Léré 9,77 % Savigny-en-Sancerre 8,44 %

49/151 4.1.4. Bilan

Réalisation : DDT 18 – SCAP/BDIG

50/151 Recommandations  Assurer la prise en compte des personnes vulnérables et des personnes pauvres (logement, déplacement, services et équipement, précarité énergétique, etc.) et en particulier sur les pôles de Sancerre, Belleville-sur-Loire et Saint-Satur.  Favoriser le maintien des services à la population, en particulier sur les communes présentant un taux de chômage très élevé (Le Noyer, Sancerre, Thou, etc.).

4.2. Entreprises et emploi

En 2014 la communauté de communes comprend 978 entreprises soit 7,18 % des entreprises20 du département (13 622). Le nombre d’entreprises a diminué de 666 unités entre 2009 et 2014. Il est à noter une baisse accrue entre 2009 et 2011 (-751 unités) avec une remontée entre 2011 et 2014 (+ 85 unités).

Au 31 décembre 2014, la communauté de communes compte 5 046 postes des établissements actifs. La commune de Sancerre localise 1 249 postes soit 25 % du total des postes actifs du territoire. Le second pôle est la commune de Belleville-sur-Loire avec 1 072 postes soit 21 % de l’ensemble.

Le territoire ne comprend pas de commune en Zone de Revitalisation Rurale au titre de l’arrêté du 16 mars 2017. Cependant il est à noter qu’une majorité des communes du territoire21 serait concernée dans le cas d’une application du projet de modification départementale du classement en zone de revitalisation rurale du Cher.

4.2.1. Evolution du nombre d’entreprises 2009-2014 – (source Insee)

Sur la période 2009-2014, l’évolution du nombre d’entreprises de la communauté de communes est bien inférieure à celle du département et de la région. En outre il est à noter que l’évolution du nombre d’entreprises de la communauté de communes est positif sur la période 2011-2014 soit de +9,52 % (+6,09 % pour le département et +9,08 % pour la région).

Département du Région Centre- France CdC Cher Val de Loire métropolitaine Evolution entreprises -40,5 % -23,9 % -16,2 % - 2009/2014 %

L’évolution positive la plus importante concerne la commune de Belleville-sur-Loire avec un taux de 7,1 % soit +3 entreprises. L’évolution négative la plus importante concerne Thou avec un taux de -80 % soit -8 entreprises.

20 Au sens de l’INSEE, l’entreprise est la plus petite combinaison d’unités légales qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d’une certaine autonomie de décision, notamment pour l’affectation de ses ressources courantes. 21 Source : Le Berry Républicain – n° 25 octobre 2017.

51/151 • Concernant les communes de plus de 1 000 habitants : Communes > 1 000 habs. Evolution du nombre d’entreprises 2009-2014 Boulleret -25 % soit -15 entreprises Léré -34,4 % soit -22 entreprises Saint-Satur -5,8 % soit -8 entreprises Sancerre -32,9 % soit -72 entreprises Savigny-en-Sancerre -19 % soit -12 entreprises

4.2.2. Taux de création d’entreprises 2014 – (source Insee)

En 2014, le taux de création d’entreprises de la communauté de communes est inférieure à celui du département, de la région et de la France.

Département du Région Centre- France CdC Cher Val de Loire métropolitaine Taux de création +11,86 % +12,34 % +13,41 % +14,12 % d’entreprises 2014

Le taux de création d’entreprises le plus important est à Santranges soit de 50 % (+8 entreprises créées).

Communes > 1 000 habs. Taux de création d’entreprises 2014 Belleville-sur-Loire 15,6 % soit 7 entreprises Boulleret 13,3 % soit 6 entreprises Léré 16,7 % soit 7 entreprises Saint-Satur 9,3 % soit 12 entreprises Sancerre 8,2 % soit 12 entreprises Savigny-en-Sancerre 17,6 % soit 9 entreprises

4.2.3. Postes22 des établissements23 (2014) par rapport au nombre d’actifs résidents (2014) – (source Insee)

Ce ratio a pour seul but de mesurer le dynamisme économique. Un ratio supérieur à 100 % est considéré comme très bon et un ratio supérieur à 75 % est bon. La communauté de communes offre moins de postes qu’elle n’héberge d’actifs. Le ratio entre les postes des établissements et le nombre d’actifs résidents est inférieur aux valeurs nationale, régionale et départementale.

22 Au sens de l’INSEE et selon les fichiers SIASP et DADS, un poste de travail correspond à un salarié dans un établissement. Un salarié qui travaille dans deux établissements (dans l’année ou à une date donnée) occupe donc deux postes. Le concept de poste principal permet de ne pas compter plusieurs fois les agents occupant plusieurs postes; le poste principal d’un salarié est le poste le plus rémunérateur. Un poste est considéré comme non annexe si le volume de travail et le niveau de rémunération associés sont « suffisants ».

23 L’établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l’entreprise. Un établissement produit des biens ou des services.

52/151 Département du Région Centre- France CdC Cher Val de Loire métropolitaine Postes des établissements 2014 +68,23 % +75,96 % +78,53 % +83,92 % par rapport au nombre d’actifs 2014

• Concernant les communes de plus de 1 000 habitants :

Communes > 1 000 habs. Ratio en terme de dynamisme économique Belleville-sur-Loire 245,50 % Boulleret 32,35 % Léré 67,23 % Saint-Satur 78,06 % Sancerre 250,80 % Savigny-en-Sancerre 21,32 %

Belleville-sur-Loire et Sancerre ont un très bon ratio postes/actifs dû notamment à la centrale nucléaire pour la première commune, et en lien avec la viticulture pour la seconde. Deux autres communes présentent un bon dynamisme économique au sein de la communauté de communes : Verdigny (127,50 %) et Bué (117,15 %).

4.2.4. La centrale de Belleville-sur-Loire24

La centrale nucléaire constitue un atout économique pour le territoire. Elle a été mise en service sur la période 1987-1988 et comprend 2 réacteurs à eau sous pression. Une forte augmentation de population à la fin des années 80 débuts des années 90, directement liée à la mise en route des réacteurs de la centrale, a été relevé pour les communes de Belleville-sur-Loire et Sury-près-Léré.

En 2017 la centrale de Belleville-sur-Loire regroupe 1046 employés dont 781 salariés EDF et 265 salariés permanents d’entreprises prestataires. Lors de l’arrêt programmé d’une unité de production, elle accueille entre 600 et 2 000 intervenants supplémentaires, principalement issus d’entreprises prestataires.

En 2016 la centrale a produit 16,7 milliards de kWh soit plus de 4 % de la production nationale d’électricité d’origine nucléaire.

24 Des informations supplémentaires sur la centrale sont disponibles aux adresses suivantes : https://www.edf.fr/groupe-edf/producteur-industriel/ carte-des-implantations/centrale-nucleaire-de-belleville/presentation et http://clibelleville.fr/la-centrale-nucleaire-de-belleville-sur- loire,011.html.

53/151 4.2.5. Le vignoble du Sancerrois25

De par l’origine contrôlée des vins, les vignobles Centre-Loire26 sont vecteurs de nombreux emplois indélocalisables. Il est estimé plus de 2100 emplois directs et indirects générés par les vignobles Centre-Loire et 2040 unités de travail annuel27.

Le site de Sancerre se démarque fortement de la totalité des sites récoltants vignobles du Centre- Loire soit pour l’année 2017 : • une superficie de 2 954 hectares sur une surface totale de vignes de 5 743 hectares26 soit une part de 51 % pour le site de Sancerre. • 330 producteurs récoltants sur un total de 741 producteurs26 soit une part de 45 %. • une production de 23 millions équivalent bouteille (rouge – – blanc) soit une forte majorité de la production des vignobles Centre-Loire (le second site est Pouilly-Fumé avec 10,9 millions équivalent bouteille).

Il est à noter que les vins Centre-Loire ont une portée internationale avec une exportation de 48 % de la production régionale dans 128 pays. En outre, le Cher et la Nièvre sont les deux premiers départements viticoles les plus créateurs de richesse par hectare au sein du Val de Loire.

Recommandations  Encourager l’implantation d’entreprises au plus près des équipements et services et notamment sur les pôles importants du territoire.  Favoriser les entreprises déjà créées et maintenir/développer des services (commerces, transport, aides, équipements …).  Promouvoir et soutenir les activités économiques non délocalisables (économie résidentielle, transformation des ressources agricoles, circuit-court, etc).  Renforcer la position des pôles, notamment Sancerre et Vailly-sur-Sauldre : ✔ Favoriser le maintien des services à la population. ✔ Relancer le dynamisme économique de la commune. ✔ Favoriser le maintien des petits commerces du centre-ville.

25 Source : Le Bureau Interprofessionnel des Vins du Centre (BIVC) ; La Voix Sancerrois – Sologne – Val de Loire, n° 13 décembre 2017. 26 En 2017, les vignobles du Centre-Loire regroupent 10 appellations de vins : Sancerre, Pouilly-Fumé, Menetou-Salon, Quincy, Reuilly, Coteaux du Giennois, Châteaumeillant, Pouilly-sur-Loire, Côtes de la Charité, Coteaux de Tannay. 27 L’Unité de Travail Annuel (UTA) est l’unité de mesure de la quantité de travail humain fourni sur chaque exploitation agricole. Cette unité équivaut au travail d’une personne travaillant à temps plein pendant une année.

54/151 4.3. Tourisme

La communauté de communes possède de nombreux atouts touristiques28.

Elle dénombre les principaux sites et activités touristiques suivants (liste non exhaustive) : ° La maison de Loire du Cher à Belleville-sur-Loire (10 200 visiteurs en 201629) ; ° Location de berrycyclettes dans de nombreuses communes dont Belleville-sur-Loire, Bannay, Boulleret, Sancerre, etc ; ° La « maison des Sancerre » et la « Tour des Fiefs » à Sancerre (respectivement 15.000 visiteurs payants par an et 7 à 8.000 visiteurs par an30) ; ° Le « musée rétromécanique du Pays Fort » et la « Grange Pyramidale » à Vailly-sur-Sauldre (2.000 visiteurs par an pour cette dernière structure30) ; ° La Manoeuvrerie de la Gravière à Le Noyer ; ° Le parc et château de la Pesselières (entre 4 et 5.000 visiteurs par an pour le château30) ; ° Le jardin Extra-Ordinaire à Barlieu ; ° La route des Vignobles en cœur de France ; ° La Brissauderie à Jars (entre 25 et 30.000 visiteurs par an30) ; ° La chèvrerie des Gallands à Crezancy-en-Sancerre ; ° La Collégiale Saint-Martin et sa Crypte à Léré ; ° Les vestiges de l’église Saint-Père-la-Nonne à Sancerre. ° le GR31 De Cosne-Cours-sur-Loire (Nièvre) à Neuvy-sur-Barangeon (Cher) qui passe par de nombreuses communes de la CdC au sud et à l’est du territoire.

A titre indicatif, l’office de tourisme de Sancerre recense entre 30 et 35.000 visiteurs par an30.

La diversité des paysages constitue également un atout touristique pour le territoire : ° Paysage agricole, au sud du sancerrois (région autour de Jalognes). ° Paysage viticole dans le sancerrois. ° Paysage ligérien (région autour de Belleville-sur-Loire). ° Paysage de bocage en Pays Fort.

Le territoire de la communauté de communes est traversé par l’itinéraire de La Loire à Vélo. En Centre-Val de Loire, le nombre moyen de passages de vélos cumulés en 201631 s’élève à près de 45 300 passages par compteur. Sur le territoire, les communes concernées sont les suivantes : ° Couargues avec un cumul de 24 328 passages en 2016 et un nombre moyen de 66 passages/jour. ° St-Satur avec un cumul de 21 447 passages en 2016 et un nombre moyen de 59 passages/jour.

En termes d’évènementiel notable, la communauté de communes est caractérisée par les évènement suivants, selon une enquête de l’Ad2T32 (liste non exhaustive) : ° Week-end festif de Vailly-sur-Sauldre (14 000 visiteurs). ° Foire aux Vins de Sancerre et Foire aux Vins de France (respectivement 10 000 et 7 000). ° Festivendanges à Sancerre (1 200 visiteurs).

28 Sources principales : http://www.berryprovince.com ; http://www.tourisme-territoiresducher.fr ; http://www.tourisme-pro-centre.fr/observatoire ; http://www.gr-infos.com. Des informations supplémentaires sont disponibles sur les sites des offices de tourisme des ex-communautés de communes. http://www.paysfort.fr/ / http://www.tourisme-sancerre.com/ / http://www.tourisme- hautberryvaldeloire.fr/ 29 Selon une enquête de fréquentation réalisée par le Comité Régional du Tourisme Centre-Val de Loire. Enquête disponible sur leur site: http://www.tourisme-pro-centre.fr/observatoire. 30 Source : journal La Voix – Sancerrois – Sologne – Val de Loire, numéro du 30 août 2017. 31 Document « Fréquentation de la Loire à Vélo » réalisé par le Comité Régional du Tourisme Centre-Val de Loire. 32 Ad2T : Agence de Développement du Tourisme et des Territoires du Cher – Enquête sur l’année 2015.

55/151 En matière d’hébergement touristique le territoire comptabilise plusieurs structures en termes d’hôtels, de locations, de gîtes et chambres d’hôtes labellisées. Elle dénombre également plusieurs aires d’accueil pour camping-car et un camping « Les Portes de Sancerre » à Saint-Satur.

Il est également à noter qu’une opération « grand site » visant à l’obtention du label « grand site de France » est envisagée sur le Sancerrois.

Recommandations  Valoriser la diversité des atouts du territoire pour renforcer son attractivité touristique.  Travailler sur les segments du parc d’hébergements touristiques manquants sur le territoire et mettre en place des solutions pour allonger la durée de séjour localement.  S’appuyer sur les communes en AOC pour continuer à développer l’oenotourisme, en lien avec les autres produits du terroir.  Favoriser voir encourager l’implantation d’hébergement touristiques qui représentent un potentiel de rénovation du patrimoine existant.  Valoriser le patrimoine bâti de la grange pyramidale de Vailly-sur-Sauldre en favorisant le tourisme sur ce site.  Favoriser le développement de l’écotourisme, en s’appuyant notamment sur le circuit La Loire à vélo présent sur le territoire. Il sera également possible de s’appuyer sur la démarche d’obtention du label « grand site de France » pour le Sancerrois (voir Sites en projet de classement).  Réaliser des études sur le développement touristique (enjeux, besoins, mode de déplacements, etc …) afin d’intégrer cette problématique aux documents d’urbanisme.  Valoriser les chemins de randonnées existants, en lien avec les territoires voisins.

5. ENVIRONNEMENT 5.1. Assainissement

5.1.1. Eaux usées (données 2017)

a - Assainissement non collectif (ANC)

L’ensemble du territoire intercommunal est couvert par un SPANC33 porté par le Pays Sancerre Sologne. Toutes les collectivités auraient élaboré et validé leur zonage d’assainissement. Cependant, pour certaines communes (Jalognes, Jars, Le Noyer, Sens-Beaujeu, Vailly-sur-Sauldre, Veaugues et Verdigny) en l’absence d’éléments liés à l’enquête publique et aux délibérations d’approbation, les services de l’État ignorent si ces zonages sont opposables.

Les communes de Couargues, Crézancy-en-Sancerre, Jalognes, Sainte-Gemme-en-Sancerrois, Sens- Beaujeu, Subligny et Villegenon, ont chacune opté respectivement en 2001, 2014, 2016, 2000, 2002, 2000 et 2002 pour un traitement collectif des eaux usées. À ce jour, aucun de ces travaux n’a été réalisé.

33 Service Public d’Assainissement Non Collectif

56/151 b - Assainissement collectif (AC)

Certaines communes possèdent des systèmes de traitement des eaux usées collectif. La liste de ces communes est disponible en annexe (voir Annexe 8). Ces ouvrages disposent d’une autorisation administrative hormis pour les communes de Ménétréol-sous-Sancerre/Thauvenay et Vailly-sur- Sauldre.

Les communes de Veaugues, Sancerre/Saint-Satur, Ménétréol-sous-Sancerre, Vailly-sur-Sauldre font l’objet de mise en demeure par arrêté préfectoral : • Veaugues : travaux terminés en décembre 2016 et levée de restrictions d’urbanisation le 16 février 2017 ; l’arrêté de mise en demeure est cependant toujours actif (période d’observation) ; • Sancerre/Saint-Satur : mis en demeure mais pas de restriction en matière d’urbanisme ; • Ménétréol-sous-Sancerre : levée de restriction urbaine le 22 juin 2016 et toujours en travaux ; • Vailly-sur-Sauldre : astreinte administrative (mis en demeure en 2013 et étude en cours).

Enjeu :

La mise en conformité du système d’assainissement de Vailly-sur-Sauldre doit être réalisé par la construction d’une nouvelle station d’épuration et la séparation des eaux pluviales et des eaux usées. La mise aux normes de ce système d’assainissement constitue un enjeu pour ce territoire.

Travaux à venir :

La mise en conformité des systèmes d’assainissement de Sancerre/Saint-Satur et Ménétréol-sous- Sancerre/Thauvenay doit se poursuivre par la construction d’une nouvelle station d’épuration à Saint-Satur et le transfert des eaux usées de Ménétréol/Thauvenay vers ce nouvel ouvrage. Des investigations complémentaires sur les réseaux doivent être poursuivies et les travaux éventuels doivent être réalisés.

La station d’épuration de Feux doit être remplacée par un nouvel ouvrage.

Dans le cadre de l’amélioration du traitement des eaux usées, il est envisagé de mettre en place un dispositif d’assainissement collectif pour le bourg de la commune de Crézancy-en-Sancerre. Un dossier a été déposé en 2017.

Extension du réseau de collecte des eaux usées :

Tous les travaux sur le réseau de collecte d’eaux usées doivent s’appuyer sur une étude diagnostic de moins de 10 ans, conformément à la disposition 3C-1 du SDAGE et à l’arrêté ministériel du 21 juillet 2015. Dès lors, les éventuelles extensions de réseau de collecte d’eaux usées devront être confrontées aux travaux nécessaires à la bonne gestion patrimoniale du réseau existant.

Il est primordial de confronter les extensions d’urbanisation (nouveau raccordement) à la capacité nominale de la station d’épuration et à la charge entrante. Ainsi, le projet de PLUi devra présenter ces éléments pour démontrer la compatibilité de nouveau raccordement à la capacité du système d’assainissement collectif.

57/151 Recommandations  Vérifier et présenter dans le rapport de présentation du document d’urbanisme la compatibilité de la charge entrante des effluents créée par la densification du bâti et par les extensions urbaines à la capacité de l’assainissement collectif.  Prévoir la localisation des STEU renouvelées sur les territoires des communes de Feux, Sancerre/Saint-Satur (desservant également Ménétréol/Thauvenay) et Vailly-sur-Sauldre. Créer le cas échéant un emplacement réservé dans le document d’urbanisme.

5.1.2. Eaux pluviales

Se reporter au fascicule 2.

5.2. Ressources en eau

5.2.1. Alimentation en eau potable (données 2017)

Il existe 17 Unités de Gestion de la Production et de la Distribution de l'Eau (PRPDE) sur la communauté de communes Pays-Fort Sancerrois Val de Loire. La liste est disponible en annexe (voir Annexe 9).

Le SIAEP Val de Loire/Pays Fort n'est pas connecté à un autre réseau et n'est donc pas sécurisé en cas de dysfonctionnement quantitatif ou qualitatif des puits de Boulleret. Cela concerne également une partie de l'adduction communale de Menetou-Râtel reliée à ce réseau.

La liste des captages d'eau destinée à la consommation humaine utilisés pour l'alimentation des collectivités, ainsi que les informations administratives concernant la protection de chacun de ces captages sont définies dans le tableau ci-dessous.

De plus, il est à noter depuis Janvier 2017 l'abandon définitif du captage "Moulin à vent" de Veaugues et l'arrêt de la production d'eau pour la consommation humaine depuis ce captage.

58/151 Des précisions sont disponibles auprès de l'Agence Régionale de Santé (ARS). Les résultats des dernières analyses d’eau et les bilans annuels sont disponibles sur : http://www.ars.centre-val-de- loire.sante.fr/Eaux-de-consommation.90943.0.html

Par ailleurs le territoire n'est pas concerné à ce jour par des aires d'alimentation de captages34.

Recommandations  Vérifier et présenter, dans le rapport de présentation du document d’urbanisme, l’adéquation, d’un point de vue quantitatif, entre la ressource en eau mobilisable sur le territoire et en dehors du territoire de la communauté de communes le cas échéant, les capacités du réseau de distribution et l'évolution prévisionnelle de la population.  Prendre en compte la présence des captages et la préservation de la ressource en eau dans le projet PLUi.

5.2.2. Récupération des eaux de pluie

Se reporter au fascicule 2.

5.2.3. Eaux de loisirs

Il n’existe pas de baignade déclarée sur la communauté de communes.

5.3. Milieux naturels et biodiversité

5.3.1. Les milieux aquatiques

Une liste des acteurs intervenants sur le territoire dans ce cadre est jointe en annexe (voir Annexe 10).

Le territoire est particulièrement hétérogène en ce qui concerne les milieux aquatiques. En effet, les caractéristiques du bassin de la Loire sont très différentes de celle de la tête du bassin de la ou du bassin de la .

Une attention particulière devra être portée sur la tête du bassin de la Grande Sauldre qui est menacée par l’évolution des pratiques agricoles et des paysages. Ce secteur présente des enjeux forts en termes de biodiversité avec, notamment, la présence d’écrevisse à pattes blanches.

D’une manière générale, la ripisylve est un élément majeur dans le fonctionnement de ces cours d’eau notamment pour la stabilisation des berges et l’épuration des eaux. Il s’agit de formations boisées, buissonnantes et herbacées présentes sur les rives des cours d’eau. La collectivité devra prendre en compte la préservation et la restauration de la ripisylve.

a - Les schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE)

Le territoire n’est couvert par aucun Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SAGE) approuvé. Cependant le SAGE des Sauldres, en cours d’élaboration, couvre la partie nord-ouest du

34 Les données sont disponibles sur le site : https://aires-captages.fr/aires-alimentation-captages/recherche-des-aac

59/151 territoire. Le scénario alternatif a été approuvé le 18 février 2014. Le SAGE n’est donc pas approuvé et ne s’applique pas encore.

Communes concernées par le SAGE des Sauldres : Concressault, Barlieu, Vailly-sur-Sauldre, Sury- ès-Bois, Assigny, Villegenon, Thou, Dampierre-en-Crot, Jars, Subligny, Sainte-Gemme-en- Sancerrois, Sury-en-Vaux, Menetou-Ratel, Le Noyer, Sens-Beaujeu et Crézancy-en-Sancerre.

b - Les bassins versants

• Bassin de la Grande Sauldre :

Le bassin de la Grande Sauldre, et de ses affluents, couvre environ 40 % du territoire.

Ce bassin est classé en première catégorie piscicole. Ceci signifie que les salmonidés (truites) dominent. Les espèces piscicoles présentes sont donc particulièrement sensibles à la qualité de l’eau, à sa température, aux pollutions, notamment en période d’étiage.

Ce bassin présente un enjeu fort en termes de continuité écologique car certains tronçons jouent un rôle de réservoir biologique. Il est nécessaire d’assurer la protection des grands migrateurs (anguilles) mais aussi de permettre le déplacement des autres espèces. À ce titre aucun nouvel ouvrage ne pourra être autorisé s’il constitue un obstacle à la continuité écologique, et les ouvrages existants doivent être gérés, entretenus et équipés de manière à assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.

L’écrevisse à pattes blanches est présente en tête du bassin de la Grande Sauldre (Grande Sauldre et ses affluents depuis la source jusqu’à Vailly-sur-Sauldre). Cette espèce menacée est très sensible à la qualité de l’eau (Ph, température, composition) et des milieux aquatiques (disponibilité en abris). Elle peut néanmoins être présente dans des milieux variés (cours d’eau de taille différentes). Sa présence constitue un enjeu de préservation mais aussi un indicateur de la bonne qualité de l’eau et des milieux. Il conviendra donc de préserver le biotope de cette espèce et plus particulièrement de garantir un bon état des berges en les préservant de toute urbanisation. Le piétinent par le bétail et l’absence de ripisylve représentent aussi des menaces importantes pour l’espèce.

• Bassin de la Loire :

Le bassin de la Loire, et de ses affluents, couvre environ 35 % du territoire.

Ce bassin est classé en deuxième catégorie piscicole. Ceci signifie que les cyprinidés (poissons blancs) dominent. Les espèces piscicoles présentes peuvent supporter des variations en termes de qualité et de débit des eaux.

Ce bassin présente un enjeu fort en termes de continuité écologique car certains tronçons sont identifiés en très bon état écologique. Il est nécessaire d’assurer la protection des poissons migrateurs (anguilles, aloses, lamproies marines, truites de mer, saumons atlantiques). À ce titre aucun nouvel ouvrage ne pourra être autorisé s’il constitue un obstacle à la continuité écologique et les ouvrages existants doivent être gérés, entretenus et équipés de manière à assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.

Plusieurs tronçons de cours d’eau du bassin (la Loire) constituent des frayères et zones d’alimentation ou de croissance pour la faune piscicole et plus particulièrement pour le brochet. Un

60/151 inventaire des secteurs les plus favorables (boires, bras morts, mares, etc) pourrait permettre de les intégrer dans des zones suffisamment protectrices.

• Bassin de la Vauvise :

Le bassin de la Vauvise, et de ses affluents, couvre environ 25 % du territoire.

La majeure partie du bassin est classée en deuxième catégorie piscicole. Ceci signifie que les cyprinidés (poissons blancs) dominent. Les espèces piscicoles présentes peuvent supporter des variations en termes de qualité et de débit des eaux.

Seuls les sous bassins de la planche Godard et de la Benelle sont classés en première catégorie piscicole. Ceci signifie que les salmonidés (truites) dominent. Les espèces piscicoles présentes sont donc particulièrement sensibles à la qualité de l’eau, à sa température, aux pollutions, notamment en période d’étiage.

La Vauvise et la Chantereine présentent un enjeu fort en termes de continuité écologique car certains tronçons jouent un rôle de réservoir biologique. Il est nécessaire d’assurer la protection des poissons migrateurs (anguilles). À ce titre aucun nouvel ouvrage ne pourra être autorisé s’il constitue un obstacle à la continuité écologique et les ouvrages existants doivent être gérés, entretenus et équipés de manière à assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.

Plusieurs tronçons de la Vauvise et de la Chantereine constituent des frayères et zones d'alimentation ou de croissance pour la faune piscicole et plus particulièrement le brochet. Un inventaire des secteurs les plus favorables (boires, bras morts, mares, etc) pourrait permettre de les intégrer dans des zones suffisamment protectrices.

c - Les cours d’eau et frayères

Une carte des cours d’eau du Cher a été élaborée : elle recense les cours d’eau le long desquels le couvert environnemental, prévu par l’article D.615-46 du code rural, doit être implanté en priorité (arrêté préfectoral 2008-1-611 du 2 juin 2008 modifié). Cette carte constitue également la position, à priori, du service de police de l’eau sur l’application de la réglementation relative aux cours d'eau pour l’ensemble des usagers.

Elle est accessible grâce au lien suivant : http://cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr/cartelie/voir.do? carte=conditionnalite&service=DDT_18

Un inventaire des frayères et zones d'alimentation ou de croissance de la faune piscicole au sens de l'article L432-3 du code de l'environnement a été réalisé et validé par l’arrêté préfectoral n°2012-1- 1361 du 15 novembre 2012 pour le département du Cher. Cet arrêté vise à identifier les frayères et zones d’alimentation ou de croissance afin de renforcer leur protection.

Ces zones sont recensées pour le territoire dans le tableau joint en annexe (voir Annexe 11). Ces cours d'eau ou tronçons de cours d’eau devront faire l’objet d’une attention particulière. Il convient notamment de prendre les dispositions nécessaires pour que d’éventuelles constructions à proximité de ces cours d’eau n’entrainent pas la destruction de frayères. Notamment, il est important de préserver le lit majeur (zone naturellement inondable) et les annexes hydrauliques (bras morts, boires, mares, etc) de toutes constructions sur les zones identifiées comme des frayères à brochets.

61/151 Illustration 19: Frayères du département Cher (Réalisation : DDT 18 – SCAP/BDIG - 2017)

62/151 d - Les plans d’eau

Les plans d’eau peuvent-être préjudiciables à l’environnement à cause des modifications de la qualité de l’eau (réchauffement, modifications chimiques), des pertes en eau par évaporation et des impacts sur la dynamique des cours d’eau qu’ils occasionnent.

La construction de nouveaux plans d’eau ou l’agrandissement de plans d’eau existants (sauf réserves de substitution, plans d'eau de barrages destinés à l'alimentation en eau potable et à l'hydroélectricité relevant de l'article 4-7 de la Directive Cadre sur l’Eau, lagunes de traitement des eaux usées, plans d'eau de remise en état des carrières et retenues collinaires pour l'irrigation) doivent justifier d’un intérêt économique et/ou collectif. Par ailleurs, ils ne sont pas autorisés sur les communes suivantes :

Communes Motivation de l’interdiction Assigny, Bannay, Barlieu, Boulleret, Concressault, Crézancy-en-Sancerre, Dampierre- en-Crot, Feux, Jalognes, Jars, Le Noyer, Léré, Ménetou-Ratel, Ménétréol-sous-Sancerre, Saint- Bouize, Saint-Satur, Sainte-Gemme-en- Présence de réservoirs biologiques Sancerrois, Sancerre, Santranges, Savigny-en- Sancerre, Sens-Beaujeu, Subligny, Sury-ès-Bois, Sury-Pres-Léré, Thauvenay, Thou, Vailly-sur- Sauldre, Villegenon. Pour partie les communes de :

Assigny, Bué, Crézancy-en-Sancerre, Feux, Jalognes, Ménetou-Ratel, Saint-Bouize, Sainte- Gemme-en-Sancerrois, Sancerre, Santranges, Savigny-en-Sancerre, Subligny, Sury-en-Vaux, Thauvenay, Vinon. Densité de plans d’eau importante L’intégralité des communes suivantes :

Barlieu, Concressault, Dampierre-en-Crot, Gardefort, Jars, Le Noyer, Sens-Beaujeu, Sury- ès-Bois, Thou, Vailly-sur-Sauldre, Veaugues, Villegenon.

Recommandations  Sur les bassins versants, préserver la biodiversité : ✔ Préserver le biotope de l'écrevisse à pattes blanches présente dans le bassin de la Grande Sauldre et plus particulièrement garantir un bon état des berges en les préservant de toute urbanisation et en restaurant la ripisylve. ✔ Assurer la protection des poissons migrateurs (anguilles, aloses, lamproies marines, truites de mer, saumons atlantiques) présents dans les bassins de la Loire et de la Vauvise notamment en interdisant tout nouvel ouvrage susceptible de constituer un obstacle à la continuité écologique de ces espèces.

63/151  Préserver les zones à frayères : ✔ Prendre les dispositions nécessaires pour que d’éventuelles constructions à proximité des cours d’eau n’entraînent pas la destruction de frayères. Il est important de préserver le lit majeur (zone naturellement inondable) et les annexes hydrauliques (bras morts, boires, mares, etc) de toutes constructions sur les zones identifiées comme des frayères à brochets.  Préserver les milieux aquatiques en : ✔ évitant l’urbanisation à proximité immédiate des cours d’eau par la création de zones suffisamment protectrices (la sensibilité des différents cours d’eau peut être appréhendée par un classement en frayères et en réservoir biologique), ✔ préservant la ripisylve, les milieux prairiaux et le réseau de haies à proximité des cours d’eau, les structures paysagères ayant une interaction sur la qualité des eaux.

5.3.2. Les zones humides

Les zones humides doivent être préservées, car elles contribuent à : – la régulation des débits des cours d’eau et des nappes souterraines, elles ont un effet tampon sur les étiages et les inondations, – la filtration des polluants, – l’auto-épuration du milieu, – la bonne qualité biologique du milieu, de nombreuses espèces végétales et animales sont inféodées à la présence des zones humides pour tout ou partie de leur cycle de vie.

Plusieurs documents répertorient les zones humides à différentes échelles et peuvent donner des indications. Ils ont cependant leurs limites et doivent être complétés par un inventaire plus fin au niveau local (voir Guide pour la prise en compte des zones humides – DREAL Centre-Val de Loire – janvier 2016) :

• l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et Agrocampus Ouest ont publié une carte des milieux potentiellement humides en France : http://geowww.agrocampus-ouest.fr/web/. • le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE), adopté le 16 janvier 2015 par le Préfet de région, présente une sous-trame des milieux humides. • une pré-étude a été réalisée par le conseil départemental du Cher.

En outre, un inventaire des zones humides devra être réalisé par un bureau d’études ayant des compétences techniques en environnement (voir Guide pour la prise en compte des zones humides – DREAL Centre-Val de Loire- janvier 2016) en particulier dans les zones destinées à urbanisation.

Le PLUi devra veiller à préserver les zones humides identifiées (préservation des haies, etc).

Recommandations  En s'appuyant sur la méthode définie par le Guide pour la prise en compte des zones humides – DREAL Centre-Val de Loire – janvier 2016) : ✔ réaliser un inventaire des zones humides dans les parties du territoire susceptibles d'êtres

64/151 urbanisées. ✔ mettre en œuvre une démarche de type « éviter, réduire, compenser » pour les zones humides situées dans les secteurs à enjeux.

5.3.3. Les forêts

Le taux de boisement global du territoire Pays-Fort Sancerrois Val de Loire est de l’ordre de 15,6 % soit inférieur au taux de boisement moyen du département (26 %). Ces données sont indiquées sur la base des fichiers IGNF campagnes 2009-2013.

65/151 Illustration 20: Occupation agricole et forestière du sol – CdC Pays Fort, Sancerrois, Val de Loire (Réalisation : SCAP/BDIG66/151 - DDT du Cher 2017) De par son taux de boisement moyen, le territoire de l’intercommunalité est parsemé de boqueteaux et de haies boisées qu’il est recommandé de préserver. Or la réglementation relative aux défrichements ne peut le plus souvent s’y appliquer. Ces boqueteaux peuvent donc être actuellement librement supprimés par leurs propriétaires, ce qui serait préjudiciable pour le patrimoine naturel de la commune.

Il existe cependant des possibilités de préservation :

• Un élément du paysage, comme ces boqueteaux, peut être protégé sans figer le territoire (code de l’urbanisme, article L 123.1 alinéa 7). • Il est possible de recourir à un dispositif d’autorisation préalable pour tous travaux ayant pour objet de détruire un élément du paysage identifié, par une délibération du conseil municipal prise après enquête publique (code de l’urbanisme, article L 442.2).

De même, dans la mesure où le taux de boisement de la commune n’est pas élevé il pourrait être intéressant de protéger certains massifs en les classant en Espace Boisé Classé35 (code de l’urbanisme, article L 130-1).

Le territoire de la communauté de communes est également concerné par des dispositions particulières concernant le défrichement sur une partie du territoire et notamment le Sancerrois, en raison de l’érosion des sols. Ces dispositions concernent les communes de : Bué, Bannay, Crézancy- en-Sancerre, Ménetou-Ratel, Ménétréol-sous-Sancerre, Sancerre, Sens-Beaujeu, Saint-Satur, Sainte- Gemme, Sury-en-Vaux, Thauvenay, Veaugues, Verdigny et Vinon. Sur ces communes, le seuil de superficie boisé en dessous duquel les défrichements ne sont pas soumis à autorisation administrative est fixé à 0,5 ha. Le PLUi devra prendre en considération ces mesures sur les boisements concernés du territoire. Sur les autres communes de l’EPCI, ce seuil est celui fixé au niveau départemental soit de 4 ha.

Le PPR du Sancerrois36 fixe également des règles concernant les coupes ou les défrichements sur ce territoire, il sera utile de s’y référer pour l’élaboration du PLUi.

La DDT du Cher a connaissance de 18 documents de gestion durable des forêts en vigueur en 2014 sur l’intercommunalité. Ces documents sont des Plans de Gestion Simple (PSG)37 mis en place par des propriétaires engagés dans une démarche de gestion durable de leur boisement. Le détail est disponible en annexe (Annexe 12 ). Il pourrait être intéressant de valoriser ces démarches dans le cadre du PLUi.

35 Le classement d’un boisement en EBC permet de protéger les boisements présentant des enjeux importants.

36 Disponible sur le site de la DDT du Cher : http://www.cher.gouv.fr/Politiques-publiques/Risques-PPR-DDRM-DICRIM-PCS-IAL-ICPE/PPR- Plans-de-prevention-des-risques/PPR-Plans-de-Prevention-des-Risques-inondation-et-coulees-de-boues/PPR-inondation-et-coulees-de-boues- dans-le-Sancerrois

37 Plan de gestion simple : Ces documents concernent spécifiquement les forêts privées. Il est obligatoire pour les forêts dont la superficie dépasse 25 hectares. Les propriétaires de forêts de moins de 25 hectares peuvent adhérer volontairement à un PSG.

67/151 L’Office National des Forêts assure la gestion des bois et forêts soumises au régime forestier. Il s’agit des forêts domaniales (FD), communales (FC) ou sectionnales (FS). 10 secteurs sont recensés sur le territoire (Illustration 21).

• Liste des forêts et bois de la CdC du Pays Fort, Sancerrois, Val de Loire soumis au régime forestier de l’ONF :

Surface située dans le Commune Type de forêt Surface en gestion périmètre du PLUi Feux 199,36 ha 199,36 ha Gardefort 91,62 ha 91,62 ha Jalognes 71,97 ha 24,73 ha communale Saint-Bouize 27,21 ha 27,21 ha Sens-Beaujeu 125,85 ha 125,85 ha Vinon 61,22 ha 61,22 ha Veaugues-Crézancy 120,9 ha 120,90 ha Veaugues-Voisy sectionale Veaugues-Bourg 145,97 ha 145,97 ha Veaugues CCAS 61,95 ha 61,95 ha

68/151 Illustration 21: Forêts et bois du Pays Fort, Sancerrois, Val de Loire soumis au régime forestier de l’ONF (Source : ONF 2017).

69/151 Recommandations  Préserver à travers le PLUi les espaces boisés afin de maintenir leur rôle de : ✔ limitation du ruissellement, ✔ réservoir de biodiversité, ✔ éléments structurants du paysage.  Mettre en place des mesures adaptées pour préserver le boisement moyen du territoire, en particulier les haies boisées et boqueteaux.  Prendre les mesures nécessaires pour respecter les dispositions particulières concernant les boisements du Sancerrois.  Valoriser la démarche des Plans de Gestion Simple (PSG) mis en place sur le territoire.  L’Office National des Forêts (ONF) préconise de : ✔ classer les forêts publiques soumises au régime forestier en zone N (zone naturelle et forestière) du document d’urbanisme. ✔ en application de l’article R151-53 du code de l’urbanisme, les limites38 des forêts publiques relevant du régime forestier doivent figurer en annexe des PLUi « à titre informatif ». ✔ veiller au maintien des accès à la forêt pour les engins d’exploitation de fort tonnage. ✔ créer une contrainte d’urbanisme imposant un recul aux constructions de 30 à 50 m de largeur en limite de la forêt quand les pourtours de la forêt ne sont pas urbanisés, afin d’éviter tout problème lié à la chute d’arbres, de branches ou de feuilles, et de demande d’abattage ultérieure.

5.3.4. Les zonages environnementaux

La liste détaillée des zonages environnementaux est annexée au rapport (voir Annexe 13).

a - Zonages ZNIEFF 39

Le territoire comporte plusieurs zones naturelles d’intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 ainsi qu’une ZNIEFF de type 2.

38 Le périmètre des forêts est disponible sur le site http://onf.fr/onf/sommaire/donnees_publiques 39 Les données sont accessibles sur le site de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel https://inpn.mnhn.fr

70/151 Illustration 22: Zonages ZNIEFF présents sur le territoire de la CdC du Pays Fort, Sancerrois, Val de Loire (Source DREAL Centre Val de Loire)

b - Mesures de protection

Le territoire comporte une réserve naturelle nationale (RNN) et un arrêté préfectoral de protection de biotope (APPB) : ° RNN "Réserve naturelle nationale du Val de Loire" à Couargues, ° APPB "Grotte des Usages" à Veaugues.

La réserve naturelle nationale du Val de Loire (RNNVL) existe depuis 1995. Un nouveau plan de gestion de la RNNVL est en cours de rédaction. L’arrêté de protection de biotope "la Grotte des Usages" n’a pas bénéficié de comité de gestion depuis plusieurs années et aucune action ne s’y est déroulée. Elle est la deuxième cavité du département en effectifs hivernants de chauve-souris et est fortement fréquentée en période de rassemblement (« swarming »40) en août-septembre.

Par ailleurs, plusieurs secteurs sont concernés par des sites Natura 2000 :

° une zone de protection spéciale (ZPS) le long de la vallée de la Loire, ° plusieurs zones spéciales de conservation (ZSC) réparties sur les zones du Pays-Fort, Sancerrois et Vallée de la Loire.

40 Le « swarming » correspond aux rassemblements, en grand nombre, de chiroptères (toutes espèces confondues) devant les entrées des cavités souterraines.

71/151 Illustration 23: Mesures de protection présentes sur le territoire Pays-Fort Sancerrois Val de Loire (Source DREAL Centre Val de Loire)

Les sites Natura 2000 "Coteaux calcaires du Sancerrois" et "Massifs forestiers et rivières du Pays- Fort" sont concernés par une maîtrise d’ouvrage commune. Cette maîtrise d’ouvrage a été confiée au Pays Sancerre-Sologne.

Les sites Natura 2000 "Vallée de la Loire et de l’Allier" et "Vallée de la Loire et de l’Allier entre Mornay-sur-Allier et Neuvy-sur-Loire" sont concernés par une maîtrise d’ouvrage commune qui regroupe 5 sites de l’axe Loire-Allier du Cher et de la Nièvre ("Val d’Allier Bourguignon", "Bec d’Allier" et "Vallée de la Loire de Fourchambault à Neuvy-sur-Loire"). Cette maîtrise d’ouvrage a été confiée au Pays Bourgogne Nivernaise.

Un contrat Natura 2000 consistant à remettre en état des pelouses sèches des bords de Loire a été réalisé sur le site des îles de la Gargaude. L’opération consistait à lutter contre le solidage et à favoriser le corynéphore, typique des pelouses ligérienne.

Il convient de privilégier le classement des secteurs classés Natura 2000 en zone non-urbanisable, dans un souci de cohérence des réglementations relatives à l’environnement et à l’urbanisme. Toutefois, si tel n’est pas le cas :

° dans les zones d’urbanisation ou d’aménagement envisagées sur un site Natura 2000 ou à proximité immédiate, les documents d’urbanisme doivent comporter une localisation précise des habitats et espèces d’intérêt européen justifiant la désignation du site. Cette localisation permettra ainsi de s’assurer de l’éventuelle absence d’incidence significative du document d’urbanisme au regard du zonage retenu.

72/151 ° les zones à retenir pour un inventaire faune/flore/milieux sont certaines zones U si elles comportent des secteurs non construits de taille importante, les zones à urbaniser AU, certaines naturelles N si des aménagements importants y sont prévus (campings, parcs de loisirs, etc).

Enfin, sur la commune de Ménétréol-sous-Sancerre, il existe l’espace naturel sensible (ENS) du conseil départemental du Cher "Les Iles de la Gargaude" (pelouse et prairies ligériennes et vallées alluviales). Cet ENS est présent sur un site appartenant au conservatoire d’espaces naturels (CEN) Centre-Val de Loire. Cet ENS est par ailleurs animé par le CEN Centre-Val de Loire.

5.3.5. La préservation de la biodiversité (SRCE, TVB)

Le SRCE est décliné à partir des bassins de vie. Le territoire fait partie du bassin de vie d’Aubigny- sur-Nère. Il présente un paysage écologique diversifié et intègre les grands ensembles paysagers caractéristiques du Pays-Fort Sancerrois Val de Loire.

Afin de limiter les pertes de la biodiversité par la préservation et la restauration d’un réseau écologique fonctionnel, le Schéma régional de cohérence écologique du Centre-Val de Loire (SRCE) identifie sur le territoire la présence potentielle de réservoirs de biodiversité et de corridors écologiques dans différentes sous-trames.

La commune de Veaugues est également concernée par un gîte à chauve souris.

a - Constitution de la Trame Verte & Bleue (TVB)

Une sous-trame rassemble l’ensemble des espaces constitués par un même type de milieu et le réseau que constituent ces espaces plus ou moins connectés. Les sous-trames dites « prioritaires » sont celles dont les milieux supports rassemblent un grand nombre d’habitats menacés au sens de la liste rouge41 des habitats du Centre-Val de Loire.

Illustration 24: Le réseau constitutif de la Trame Verte & Bleue

41 Liste du Centre-Val de Loire disponible (2013) : http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/listes-rouges- region-centre-val-de-loire-a1451.html

73/151 Cinq sous-trame prioritaires animent le territoire de la CdC du Pays Fort, Sancerrois, Val de Loire :

° les milieux humides (dont forêts alluviales), ° les milieux prairiaux, ° les pelouses et landes sèches à humides sur sols acides, ° les lisières et pelouses sèches sur sols calcaires, ° les bocages et autres structures ligneuses linéaires.

Une autre sous-trame du territoire est la sous-trame des milieux boisés et des cours d’eau qui constituent localement des éléments structurants du réseau écologique, à intégrer dans tout aménagement du territoire.

Illustration 25: Sous-trame des milieux boisés et des cours d’eau (Source SRCE)

74/151 b - Les sous-trames prioritaires du territoire

La sous-trame prioritaire des milieux humides et des milieux prairiaux concerne toute la partie ouest du territoire. Elle répertorie différentes zones de corridors écologiques à préciser localement, en continuité avec la communauté de communes Sauldre et Sologne.

Illustration 26: Sous-trame prioritaire des milieux humides et des milieux prairiaux (Source SRCE)

75/151 La sous-trame prioritaire des pelouses et landes sèches à humides sur sols acides concerne deux aires sur le territoire : une zone centrale restreinte et une zone en périphérie sud-est dans la continuité de la vallée de la Loire. Ces deux aires répertorient des zones de corridors écologiques à préciser localement.

Illustration 27: Sous-trame prioritaire des pelouses et landes sèches à humides sur sols acides (Source SRCE)

76/151 La sous-trame prioritaire des pelouses et lisières sèches sur sols calcaires concerne principalement le territoire du Sancerrois. Elle indique des zones de corridors écologiques potentiels à préserver, en commun avec la communauté de communes Terres du Haut Berry et en région périphérique de la vallée de la Loire.

Illustration 28: Sous-trame prioritaire des pelouses et lisières sèches sur sols calcaires (Source SRCE)

77/151 La sous-trame prioritaire des bocages et autres structures ligneuses linéaires n’est pas caractérisée par des habitats naturels codifiés dans les listes rouges. Elle est cependant identifiée comme prioritaire en raison de sa richesse biologique particulière et de la diversité de ses milieux (milieux d’interface et mosaïques de milieux). Elle recouvre la majorité du territoire avec une fonctionnalité plus élevée relevée sur le secteur ouest.

Illustration 29: Sous-trame prioritaire des bocages et autres structures ligneuses linéaires (Source SRCE)

Les axes de travail concernant les sous-trames prioritaires sont :

° Sous-trame des milieux humides (dont forêts alluviales) : encourager le maintien voire la restauration des réseaux de zones humides présents tant dans le bocage que dans les boisements du Pays Fort. ° Sous-trame des milieux prairiaux : encourager le maintien d’une mosaïque de milieux, intégrant des prairies, dans les vallées des grandes rivières locales et dans les vallons du Pays Fort. ° Sous-trame des pelouses et landes sèches à humides sur sols acides : préserver les fragments de landes humides au sein des boisements du Pays Fort. ° Sous-trame des lisières et pelouses sèches sur sols calcaires : caractériser et encourager le maintien d’un réseau fonctionnel de pelouses calcicoles au sein du vignoble du Sancerrois.

Il est également à noter que la préservation du bocage constitue un enjeu important (entretien courant, restauration ou renouvellements nécessaires, etc) et en lien étroit avec la préservation des prairies. Le réseau hydrographique dense couvrant le territoire (bassin de la Grande Sauldre, bassin de la Loire, bassin de la Vauvise) doit également être pris en compte dans la préservation de sa fonctionnalité.

78/151 c - L’étude Trame Verte et Bleue du Pays Sancerre Sologne

Le projet de PLUi devra en outre s’appuyer sur la Trame Verte et Bleue qui a été réalisée par le Pays Sancerre-Sologne.

Les axes d’actions mis en avant pour le Pays à la suite de cette étude sont : • La prise en compte des continuités écologiques dans les projets de territoire des communes. • Le développement d’actions de communication, de sensibilisation et de formation à destination du grand public, des scolaires et des gestionnaires de l’espace. • L’amélioration des connaissances et de l’accès aux données biodiversité – environnement. • La préservation et la restauration des milieux identitaires du territoire et de la biodiversité associée.

Cette étude est accessible à l’adresse http://www.pays-sancerre-sologne.com/page-Trame-Verte-et- Bleue-108.html.

d - Le gîte de chauve-souris

Les déplacements des chiroptères au sein de leur domaine vital sont particulièrement dépendants de la structuration du paysage écologique local. Les structures telles que les haies, les boisements linéaires, les cours d’eau, les lisières et les canopées forestières (liste non exhaustive) constituent des supports nécessaires à leurs déplacements. La présence d’un gîte à chauves-souris dans la commune de Veaugues implique donc une réflexion sur la structuration et la qualité générale de ce paysage écologique. Par ailleurs il faudra veiller, lors de la planification d’aménagements, à maintenir un accès fonctionnel entre les gîtes et les territoires de chasse des chiroptères.

Documentation complémentaire :

° La TVB quelques réponses aux questions les plus fréquentes des élus – 2013 Dreal Centre Val de Loire http://www.trameverteetbleue.fr/documentation/references-bibliographiques/trame- verte-bleue-quelques-reponses-aux-questions-plus ° Lignes directrices et recommandations pour la prise en compte de la TVB dans les documents d’urbanisme – version Novembre 2015 Dreal Centre Val de Loire. ° SRCE : comment l’intégrer dans mon document d’urbanisme ? http://www.trameverteetbleue.fr/documentation/references-bibliographiques/srce-comment- integrer-dans-mon-document-urbanisme ° TVB et document d’urbanisme : Guide méthodologique […] Juillet 2013 http://www.trameverteetbleue.fr/documentation/references-bibliographiques/trame-verte-bleue- documents-urbanisme-guide-methodologique

Recommandations  Décliner le SRCE sur le territoire en prenant en compte les sous-trames prioritaires du bassin de vie d’Aubigny-sur-Nère relatives au territoire ; identifier et prendre en compte les enjeux écologiques de ce territoire.  Préserver les éléments environnementaux du territoire vulnérables aux mutations : bocage des vallons du Pays Fort, haies, petits massifs boisés, bosquets, arbres isolés, ripisylve, etc.

79/151  Les prendre en compte dans le document d’urbanisme et les préserver en mobilisant, le cas échéant, l’article 151-23 du code de l’urbanisme permettant de délimiter des secteurs à protéger pour des motifs d’ordres écologiques.  Préserver la structuration et la qualité générale du paysage écologique pour maintenir un accès fonctionnel entre les gîtes et les territoires de chasse des chauves-souris conformément à l’enjeu chauves-souris (chiroptères) du SRCE.  Identifier les ruptures de continuité écologiques et envisager leur rétablissement.

5.4. Les énergies renouvelables

Illustration 30: Puissance électrique d'origine renouvelable produite sur le territoire au 01/04/2017 (Réalisation MAT - 2017 - IGN© BDCARTO®)

5.4.1. Éolien

Pour rappel, le schéma régional éolien (SRE), annexé au schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE) arrêté le 28/06/12, identifie les zones favorables au développement de l’énergie éolienne. Le potentiel éolien supplémentaire restant à valoriser dans ces zones favorables est évalué à 1 520 MW.

80/151 Quatre communes de la communauté de communes se situent au nord de la zone 17 du schéma régional éolien : Feux, Gardefort, Jalognes, Veaugues. L’objectif indicatif de valorisation du potentiel d’énergie éolienne est de 90 MW. Cela n’exclut pas la possibilité d’implantations autres de parcs éoliens en dehors de ces communes dans la zone favorable.

Illustration 31: Carte indicative de la zone n°17 « Marges orientales de la Champagne berrichonne-Sancerrois » extrait du schéma régional éolien Centre

Une attention particulière devra être portée au traitement de la vision depuis le Pays Fort et le Sancerrois, en particulier au nord de la zone. La composition des parcs éoliens devra particulièrement soigner la qualité de leur perception depuis la RD 955, au Nord-Ouest de la zone. En effet, comme le souligne l’Atlas des paysages du Cher, cet axe routier en position belvédère « met en scène la transition entre le Pays Fort et la plaine de Champagne berrichonne de façon spectaculaire. […] Il offre le spectacle de la majeure partie de la plaine dont il fait comprendre les nuances et les subtilités et sa grande visibilité lui confère une réelle ‘responsabilité paysagère’. »

Les communes concernées se situent notamment à proximité du site emblématique du piton de Sancerre, site étroitement associé par ailleurs à celui de la prieurale Sainte-Croix-Notre-Dame à La- Charité-sur-Loire (patrimoine mondial de l’Humanité au titre des Chemins de Saint-Jacques-de- Compostelle en France) : ces deux sites jouent un rôle essentiel dans le développement économique du secteur. La vision des éoliennes depuis le coteau en rive droite de la Loire devra être finement étudiée en conséquence.

La zone recèle également un enjeu important pour la Grue cendrée. Des effectifs importants hivernent à proximité du territoire en Champagne berrichonne (étang de Craon près d’). L’impact potentiel des projets éoliens pour la migration et l’hivernage de cette espèce devra être étudiée très attentivement. Cet enjeu est également valable pour les chiroptères.

81/151 Le présent document ne fournit pas une liste exhaustive des enjeux présents dans chaque zone. Les enjeux référencés sont ceux pour lesquels ils a été jugé pertinent d’appeler explicitement l’attention des porteurs de projets éoliens (industriels, collectivités locales notamment). Dans le cadre des dossiers établis à l’appui des projets, les porteurs de projet devront donc recenser les intérêts environnementaux et patrimoniaux locaux, et justifier de leur prise en compte, même si ceux-ci ne sont pas mentionnés dans le présent document.

À ce jour, la DDT a connaissance de deux projets éoliens sur tout ou partie du territoire :

• Le projet de Montigny [CC Terres du Haut Berry]-Jalognes. Il est à noter que ces deux communes figurent dans l’aire d’étude du projet de classement de site de Sancerre au patrimoine mondial de l’UNESCO (Sites en projet de classement). Ce projet est refusé. • Le projet de 6 éoliennes d’une hauteur totale en bout de pâle de 165 m sur les communes de Menetou-Râtel – Sens-Beaujeu dont l’exploitant est Nordex. Le projet est confirmé, actuellement en fin des études préalables et avec un dépôt de dossier prévu prochainement.

5.4.2. Méthanisation

L’unique méthaniseur du département, d’une puissance de 1MW, est situé sur la commune de Feux. Un projet est en cours d’étude pour une unité de méthanisation sur la commune de Menetou-Râtel.

5.4.3. Photovoltaïque

La région Centre-Val de Loire n’a pas un potentiel solaire exceptionnel. Le territoire du PLUi est en partie un territoire rural et agricole d’où un potentiel soleil peu développé, car peu propice aux installations de centrales photovoltaïques. Il convient donc de favoriser les installations de panneaux sur toiture ou sur sites dégradés, comme le préconise la charte départementale Agriculture, Urbanisme & Territoires signée en 2010.

82/151 Illustration 32: Puissance solaire photovoltaïque installée sur le territoire au 31/12/2015 (Réalisation MAT - 2017 - IGN© BDCARTO®)

5.4.4. Géothermie

Aucun projet notable n’est connu à ce jour sur le périmètre du PLUi. L’objectif de 23 % d’énergies renouvelables en 2020 (Grenelle II) implique des objectifs ambitieux pour la géothermie : une multiplication par 6 de la production de chaleur à partir de géothermie entre 2006 et 2020.

Le potentiel de développement de la géothermie en région Centre Val de Loire est important et ce, particulièrement pour les solutions sur aquifères superficiels.

Le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie ADEME ont réalisé une évaluation de potentiel accessible à l’adresse suivante : http://www.geothermie-perspectives.fr/espace-regional.

Recommandations  Intégrer la réflexion sur le développement de la production des énergies renouvelables dans l’élaboration du PLUi.  Porter une attention particulière à l’impact paysager des projets éoliens et impact sur la faune.

83/151 Enjeux identifiés par la DREAL Centre-Val de Loire  Le développement des énergies renouvelables constitue l’un des quatre enjeux prioritaires du territoire.

84/151 6. PATRIMOINE, PAYSAGE ET AGRICULTURE

Le site constitué par la colline de Sancerre et du vignoble Sancerrois constitue un enjeu paysager et l’un des quatre enjeux prioritaires du territoire identifié par la DREAL Centre-Val de Loire.

6.1. Patrimoine

6.1.1. Zones de présomption de prescription archéologiques

La commune de Bué fait l’objet d’un arrêté du Préfet de région définissant les zones de présomption de prescription d’archéologie préventive (Arrêté n°04/0256 du 7 juillet 2004 voir fascicule 2). Les projets de travaux soumis à autorisation d’urbanisme et les projets de travaux énumérés à l’article R. 523-4 du code de patrimoine, doivent être transmis au Préfet de région pour instruction, en fonction des seuils que définit l’arrêté, quand ils sont situés à l’intérieur de ces zones.

Les zones délimitées en A nécessitent une transmission systématique des dossiers et permis, au Préfet de région, pour instruction et prescriptions archéologiques éventuelles. Les autres zones de la commune sont soumises à l’avis du Préfet de région en fonction des différents seuils (se reporter au fascicule 2).

85/151 Illustration 33: Zones de de saisine du Préfet de région en application du décret 2002-89 relatif à l'archéologie préventive pour la commune de Bué (Réalisation : DRAC - 2017)

86/151 6.1.2. Sites classés et inscrits actuels (loi du 2 Mai 1930)

La communauté de communes est concernée, au titre de la loi du 2 mai 1930 (codifiée aux articles L.341-1 et suivants du code de l’environnement) :

• par un site classé : les remparts de Sancerre (remparts des Dames, des Abreuvoirs, des Augustins) et l’esplanade de la porte César, classés par arrêté du 6 septembre 1946.

• par trois sites inscrits : ° la vieille ville de Sancerre, inscrite par arrêtés du 22 août 1973 et du 18 mai 1976 (extension). ° le versant Nord-Est de la colline de Sancerre, entre le vieux bourg et la limite communale de Saint-Satur, inscrit par arrêté du 6 septembre 1946. ° deux ensembles sur la commune de Ménétréol-sous-Sancerre : le bourg et la Métairie Graillot (lieux-dits « La Côte blanche » et « l’Etang »), inscrits par arrêté du 28 décembre 1979.

87/151 Illustration 34: Sites classés et inscrits sur les communes de Sancerre et Ménétréol-sous- Sancerre (Source : PLU CDC du Sancerrois 2016)

88/151 6.1.3. Sites en projet de classement

Une demande de classement au patrimoine mondial de l’UNESCO a été déposé le 31 octobre 2015 pour le sancerrois. Les acteurs locaux se sont associés au sein d’un comité sancerrois pour le patrimoine mondial.

Le territoire est concerné pour les communes : Sancerre, Bannay, Sainte-Gemme-en-Sancerrois, Sury-en-Vaux, Verdigny, Menetou-Ratel, Saint-Satur, Ménétréol-sous-Sancerre, Thauvenay, Vinon, Bué, Crézancy-en-Sancerre, Veaugues, Sens-Beaujeu, Couargues, Gardefort, Jalognes, Feux, Saint- Bouize, Boulleret, Subligny et Savigny-en-Sancerre.

Le planning prévisionnel est le suivant : • 2018 : restitution d’une étude paysagère et d’une étude historique du Sancerrois ; définition d’un projet de périmètre en concertation avec les acteurs du territoire ; • 2019 : élaboration des orientations de gestion du site en concertation avec les acteurs du territoire ; • 2020 : enquête publique préalable au classement ; • début 2021 : transmission du dossier de classement au ministre en charge des sites.

L’inscription au patrimoine mondial nécessite, de la part des acteurs concernés, des engagements en matière de protection et de mise en valeur. À cet effet, les études préalables au classement du site au titre de la loi du 2 mai 1930 ont été engagées42. L’aire d’étude est la même que pour la demande d’inscription au patrimoine mondial (Illustration 35). L’étude paysagère menée et les préconisations de mise en valeur et pérennisation du site seront à intégrer au projet PLUi.

Une opération « grand site » visant à l’obtention du label43 « grand site de France » est envisagée sur le Sancerrois.

Il est à noter l’obtention du label « Vignobles & Découvertes »44 pour le vignoble du Sancerrois en juillet 2016 ; ce label est attribué pour 3 ans.

À la connaissance des services de l’État, l’homologation du label « Petites Cités de Caractère45 » serait toujours en cours pour la commune de Sancerre. Sur le territoire du PLUi, une demande a également été faite concernant la commune de Saint-Satur.

42 Une étude paysagère est en cours pour déterminer la définition d’un périmètre de classement, visant en premier lieu les communes de la zone AOC Sancerre. Le caractère pittoresque du paysage pourrait cependant être considéré dans un ensemble continu plus vaste. La démarche aboutira au classement d’un secteur déterminé et protégé par des mesures contribuant à maintenir ses qualités remarquables en dehors des zones urbanisées. La labellisation site classé loi 1930 est un préalable à la candidature du site « collines du Sancerrois, territoire de l’AOC et le piton de Sancerre » au patrimoine mondial de l’UNESCO. 43 Le label « grand site de France » est un label officiel décerné par l’État et géré par le Ministère en charge de l’Écologie. 44 Le label Vignobles & Découvertes est attribué pour une durée de 3 ans par Atout France après recommandation du Conseil Supérieur de l’Oenotourisme. Le label distingue les destinations proposant une offre complète, correspondant à une pratique de court séjour, pertinente sur la thématique du vignoble et de la qualité. Il vise ainsi à développer la mise en réseau, favoriser l’émergence et la valorisation de produits qualifiés en cohérence avec les nouvelles attentes et pratiques des clientèles touristiques sensibles à l’oenotourisme. 45 Homologation obtenue pour cinq ans et possibilité de renouvellement. Le projet des Petites Cités de Caractère® est de fédérer dans ces communes les différents acteurs autour d’un objectif de sauvegarde du patrimoine, comme levier de développement des territoires. Dans le respect de la Charte de Qualité nationale à laquelle elle se réfère, une commission d’homologation sélectionne et contrôle les Petites Cités de Caractère® ; pour le département du Cher deux communes sont actuellement officiellement labellisées.http://www.petitescitesdecaractere.com

89/151 Illustration 35: L'aire d'étude du projet de classement au patrimoine mondial de l’UNESCO pour le sancerrois (source : DREAL Centre-Val de Loire 2016-2017)

90/151 6.1.4. Le patrimoine à préserver

La communauté de communes du Pays Fort, Sancerrois, Val de Loire possède un important patrimoine bâti identifié et protégé par le code du patrimoine, par les servitudes relatives aux monuments historiques et à leur périmètre de protection. (voir Annexe 14). Les données sont accessibles sur le site : http://atlas.patrimoines.culture.fr/atlas/trunk/

Néanmoins, plusieurs bâtiments d’intérêt sur le territoire intercommunal ne font pas l’objet de protection au titre des monuments historiques, mais pourraient être préservés dans le cadre du PLUi.

Ce sont :

° Les églises de : Bannay, Crézancy-en-Sancerre (église Saint Pierre), Gardefort, Jalognes (église Sainte Madeleine), Menetou-ratel, Ménétréol-sous-Sancerre, Le Noyer (église Notre Dame), Savigny-en-Sancerre (église saint-Symphorien), Subligny (église Saint Pierre), Sury-es-Bois (église Saint Martin), Thauvenay (église Saint Pierre), Vailly-sur-Sauldre, Vinon. ° Les châteaux de : Jars (château de Nancray), Menetou-ratel (château du Couët), Ménétréol- sous-Sancerre (château des Aubelles), Subligny (château de la Boulaye), Thauvenay (château du bourg), Villegenon, Vinon. ° La ferme des Vaux (lieu-dit les Vaux) à Assigny. ° Le pont de chemin de fer « Port Aubry » à Bannay. ° L’immeuble de l’école à Crézancy-en-Sancerre. ° Le pigeonnier de Grimonville à Feux. ° La maison et la grange au 15-21 Grande rue à Léré. ° La tour de la maison des Rauches à Saint-Bouize. ° L’Hôtel de Ville à Sancerre. ° Le musée lapidaire de Saint-Père à Sancerre. ° Le moulin Guillard à Subligny.

Un autre site pourrait être pris en compte dans le cadre du PLUi, il s’agit de l’abbaye de Loroy46 située à Méry-ès-Bois et qui présente un état de dégradation avancé.

46 Source : La Voix Sancerrois – Sologne – Val de Loire n° du 29 novembre 2017.

91/151 Illustration 36: Le patrimoine bâti non protégé, à préserver du territoire Pays Fort, Sancerrois, Val de Loire (Réalisation : SCAP/BDIG - DDT du Cher 2017 - IGN© BDCARTO®) 92/151 Recommandations  Intégrer les zones de présomption des prescriptions archéologiques présentes sur le territoire dans le document d’urbanisme.  Prendre les mesures nécessaires pour préserver la qualité des sites classés et inscrits présents sur le territoire communautaire.  Préserver les nombreux éléments du patrimoine ne possédant pas de protection réglementaire et proposer des mesures de rénovation et de protection de l’abbaye de Loroy, en partenariat avec la DRAC.

6.2. Paysages

6.2.1. Les caractéristiques et aménagements du territoire

Le territoire comprend différentes unités paysagères ainsi que des espaces de transitions entre ces unités qui ont leur importance :

• La frange Est du relief du Pays Fort : « le paysage montueux de l’arbre et des eaux vives », particulièrement boisé, occupe la frange Ouest du territoire étudié. L’espace boisé proprement-dit est relativement stable en grande partie géré par les sylviculteurs.

• Le bocage, 3 visages différents d’Ouest en Est :

Il s’éclaircit au fur et à mesure que l’on se rapproche de la vallée de la Loire.

° Il comprend d’une part un bocage traditionnel vieillissant dont la trame végétale dense tend à se simplifier mais avec une belle facture. Une réflexion est à conduire sur la mutation de ce paysage, notamment sur la future image que l’on souhaite atteindre. La maille bocagère évolue, dû à la progression du labour au détriment de la végétation. Concernant les communes, les communes de Vailly et Jars présentent un bâti aggloméré autour des lieux de franchissement à gué, sur la Sauldre. La question de la qualité des extensions urbaines se pose avec la concentration des zones artisanales et du bâti agricole.

° Il comprend d’autre part l’Est du pays fort : « le bocage qui résiste », cet axe nord-sud est marqué par une ligne de crête et présente également une ligne de partage des eaux entre le bassin de la Sauldre et le bassin de la Loire.

° Les plaines et les bocages mêlées soit le devers du Pays Fort : transition entre Pays Fort et Val de Loire. Ce territoire est peu habité ; on trouve des regroupements de petites maisons modestes ainsi que des exploitations agricoles.

Le bocage constitue l’enjeu majeur de ce territoire. Cependant, l’ouverture de certains versants et l’accompagnement des ondulations du relief par les lignes de semis produit une image qui pour être

93/151 différente n’est pas sans qualité. Le véritable enjeu est ici sur la nature de l’image future : si ces paysages doivent au moins partiellement se modifier, vers quoi tendent-ils ?

• La vallée de la Loire : territoire fragile de berges entre la Loire et le canal. C’est une large vallée qui offre des vues sur le relief de Sancerre et sur la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, cette dernière constitue un repère notoire du paysage. Le secteur de la vallée présente une identité moins affirmée. Les bourgs qui s’y sont installés ont perdu de leur charme à cause d’un aménagement trop urbain des espaces publics.

Les paysages du territoire de la communauté de communes présente deux enjeux particuliers :

• Enjeu sur le bâti : Il y a peu de pression foncière dans ce secteur ; cependant l’évolution de la structure du paysage met à nu des noyaux bâtis autrefois entourés de végétation. Les zones artisanales sont très présentes dans ce secteur et elles devraient faire l’objet de davantage d’attention.

• Enjeu sur le paysage : ° Maintien de l’ouverture des fonds de vallées (notamment la Sauldre) à maintenir (souvent refermés par des peupleraies). ° Éviter la futaie résineuse sur les périphéries de massifs boisés situés à l’Ouest, car elle a pour effet d’homogénéiser l’aspect des lisières et constitue un risque de régression paysagère. ° Mettre en place des systèmes d’accompagnement plantés à partir de la palette végétale indigène et des structures de plantations à grandes échelles.

6.2.2. Les unités paysagères caractéristiques du territoire

D’après l’atlas des paysages du département du Cher, le territoire du de la CdC du Pays Fort, Sancerrois, Val de Loire est composé de différentes unités paysagères, caractéristiques des trois communautés de communes le composant.

94/151 Illustration 37: Les unités paysagères constituant le territoire du Pays Fort Sancerrois-Val de Loire (Réalisation : SCAP/BDIG – DDT du Cher 2017)

95/151 Deux unités paysagères présentent des enjeux très importants : Unité paysagère Enjeux importants • Il constitue un paysage fort de transition entre les territoires contrastés du Pays Fort (bassin de la Sauldre) et du Haut Berry-Val de Loire (bassin primaire de la Loire) avec des paysages de relief, de plaine et de bocage mêlés. Une transition graduelle est également notée aux abords du territoire du sancerrois avec l’apparition des vignobles et l’aplanissement progressif du relief. • L’unité offre des éléments diversifiés : bois, haies, paysages de plaine, îlots bocagers, L’EST DU PAYS FORT reliques de haies, bocage démembré. Ces derniers éléments sont représentatifs de l’évolution des pratiques agricoles sur le territoire (progression du labour en défaveur du paysage bocager) et constituent de ce fait un enjeu fort. • Communes concernées : Assigny, Belleville- sur-Loire, Santranges, Savigny-en-Sancerre, Sainte-Gemme-en-Sancerrois, Subligny, Sury- en-Vaux, Sury-ès-Bois, Sury-près-Léré.

• Cette unité constitue un carrefour entre trois territoires emblématiques du Cher : la plaine champenoise au sud-ouest, le bocage boisé du Pays Fort au nord et le vignoble du Sancerrois au sud-est. Le narthex se caractérise par la présence nette des paysages types de ces trois identités. • Ce territoire présente également des courbes marquées de relief, par un ensemble de plaines LE NARTHEX DU SANCERROIS et de petits vallons. Cependant ces paysages sont fragiles du fait de la progression de la culture sur les versants. Un enjeu important est d’éviter une réduction supplémentaire des lambeaux de haies et trame boisée existants sur les crêtes et versants, qui affecterait l’identité de ce paysage et l’amènerait vers un paysage de plaine. • Communes concernées : Bué, Crézancy-en- Sancerre, Le Noyer, Menetou-Râtel, Sens- Beaujeu, Veaugues.

96/151 Trois autres unités paysagères marquent l’identité du territoire :

Unité paysagère Enjeux importants • Cette unité marque le nord-ouest du territoire, caractérisée par un paysage de bocage typique du Berry. Elle est constituée par une trame verte, haies et petits boqueteaux épars, qui forment un paysage de lignes boisées soulignant les lignes de force du relief. Le plateau s’amplifie BOCAGE RELIQUAIRE DU NORD DU PAYS graduellement en relief vers le Pays Fort et le FORT Sancerrois. • Communes concernées : Assigny, Barlieu, Concressault, Dampierre-en-Crot, Jars, Le Noyer, Menetou-Râtel, Sens-Beaujeu, Subligny, Sury-ès-Bois, Thou, Vailly-sur-Sauldre, Villegenon.

• La vallée de la Loire est présente sur le secteur est du territoire sur les séquences vallée nucléaire (nord), Val de Loire en Sancerrois et seuil de la Chapelle-Montlinard (sud). Il s’agit d’un axe majeur de communications et de développement. • L’unité est constituée par un paysage de vallée spécifique à la Loire : largeur du lit majeur, présence du canal, des prairies humides et un milieu naturel riche (biotope ligérien), la particularité des verdiaux composant la ripisylve LA VALLÉE DE LA LOIRE de la Loire. Les terres alluviales sont très fertiles. • Il est également à noter la présence de la centrale électronucléaire de Belleville-sur-Loire avec des tours de refroidissement culminant à 110 mètres au-dessus du terrain naturel, visible dans un large périmètre au nord est du territoire. • Communes concernées : Bannay, Belleville- sur-Loire, Boulleret, Couargues, Léré, Ménétréol-sous-Sancerre, Sancerre, Saint- Bouize, Saint-Léger-le-Petit, Saint-Satur, Sury- près-Léré, Thauvenay.

SANCERRE • Cette unité caractérise le secteur sud du territoire et présente un paysage type de vignobles. Le Sancerrois est souligné par des

97/151 reliefs singuliers avec notamment la présence de quatre collines à l’est que sont Thauvenay, Sancerre, Saint-Satur, bois de Charnes. La pente générale s’incline vers l’ouest avec cependant le vallon de deux ruisseaux qui s’écoulent vers la Loire à l’est. • La présence de la vallée de Chavignol est également à souligner ainsi que la forte activité viticole développée dans ce secteur, caractérisant ses paysages. • Communes concernées : Bannay, Bué, Menetou-Râtel, Ménétréol-sous-Sancerre, Saint- Satur, Sancerre, Sury-en-Vaux, Verdigny, Vinon.

Concernant l’unité de Sancerre, il est à noter que le site constitué par la colline de Sancerre et le vignoble Sancerrois est l’un des plus remarquables du département du Cher.

Le site est délimité à l’est par la série des trois collines de Thauvenay, de Sancerre et du bois de Charnes, dont les faces orientales plongent de manière abrupte vers la Loire.

À l’ouest de ces collines, les terrains s’inclinent légèrement jusqu’aux coteaux marquant la limite du Sancerrois. Cette pente est toutefois entaillée par les vallons de deux ruisseaux qui s’écoulent vers la Loire à l’est (la cluse de la Colette et la cluse de la Baleine) ainsi que par les vallons des nombreux affluents de ces deux ruisseaux. L’ensemble formé par ces vallons crée un système de creux linéaires et de crêtes.

Le paysage agricole est très fortement marqué par la vigne, qui occupe la majeure partie du territoire à l’exception des buttes boisées du bois de Charnes et de Thauvenay. La ville de Sancerre qui domine la colline centrale constitue également un élément important du paysage. Cette ville, d’origine médiévale est à la fois un point de repère dans le paysage viticole et un belvédère sur celui-ci.

98/151 Illustration 38: Les cinq unités paysagères caractéristiques du territoire Pays Fort Sancerrois - Val de Loire (Réalisation : SCAP/BDIG – DDT du Cher 2017)

99/151 Recommandations  Prendre en compte l’importance du site constitué par la colline de Sancerre et le vignoble Sancerrois dans le projet de territoire.  Maintenir l’identité du territoire : ✔ Préserver les identités distinctes des unités paysagères typiques de la communauté de communes. ✔ Conserver la vocation agricole des parcelles actuellement occupées par la vigne. ✔ Encadrer les extensions d’urbanisation pour éviter l’étalement urbain et le mitage du territoire. ✔ Centrer le développement urbain sur et autour des villages existants en évitant des réglementations qui favoriseraient le mitage des constructions.  Définir la silhouette des bourgs/bâti des habitats (neufs et rénovation/bât agri) pour que le bâti ne perde pas les liens qui l’unissent aux lignes de force du paysage (aspect et logique d’implantation) : ✔ Travailler sur les seuils et lisières en épaisseur, établir clairement la limite entre espaces urbanisés et espace agricole. ✔ Éviter la banalisation et maintenir la diversité d’usage des sols, il s’agit de définir une politique de reconstitution des haies en lien avec les agriculteurs.  Compte tenu des forts enjeux paysagers existants, l’intervention d’un paysagiste qualifié dans l’élaboration du PLUi est indispensable. L’extension urbaine, si elle n’est pas maîtrisée, peut conduire à une banalisation des entrées de ville (notamment du fait de la présence de zones commerciales ou artisanales et de lotissements de qualité architecturale médiocre) et en particulier sur la commune de Sancerre.  Réaffirmer l’identité des territoires bocagers notamment en restituant la trame des haies et protégeant les îlots bocagers pour éviter un bocage démembré. Accompagner l’évolution des pratiques agricoles avec un enjeu de préservation du paysage bocager soit une réflexion qui unirait préservation et évolution. La mise en place d’une charte architecturale et paysagère (exemple de la CAP des Pays Monts & Barrages du Limousin) peut être une piste pour une préservation et valorisation concrète du paysage bocager.  Anticiper une dégradation possible de la qualité paysagère et mettre en place des actions pour : ✔ Éviter une banalisation des abords et des entrées de bourg. ✔ Éviter une urbanisation sur l’espace naturel et agricole. ✔ Éviter une fermeture des vues par la végétation et réouverture des accès et réseaux piétons. ✔ Favoriser une qualité architecturale des nouveaux secteurs d’urbanisation et des bâtiments agricoles. ✔ Favoriser une mobilité en harmonie avec le paysage (circulation et stationnement des véhicules en termes d’évolution des usages, impact éventuel sur les paysages, etc.)

100/151 6.3. Agriculture

Données AGREST 2010

Le territoire de la communauté de communes se situe sur trois petites régions agricoles (PRA) distinctes : les communes de long de la Loire appartiennent à la PRA et région naturelle47 « Val de Loire » ; au sud les communes de Feux, Gardefort, Jalognes et Vinon se situent en « Champagne Berrichonne », un territoire dominé par les productions de céréales et d’oléoprotéagineux ; le reste du territoire de la communauté de communes se situe dans la PRA « Pays Fort Sancerrois » qui présente en fait deux types d’agriculture : dans les communes de Saint-Gemme-en-Sancerrois, Bué, Sancerre, Saint-Satur, Verdigny, Sury-en-Vaux, Crezancy-en-Sancerre, Thauvenay et Menetreol- sous-Sancerre, la viticulture domine largement, avec le vignoble du Sancerrois ; pour les autres communes, ce sont les exploitations en polyculture-élevage qui dominent, avec des potentiels agronomiques des sols moindres qu’en Champagne Berrichonne.

L’agriculture de la communauté de communes est donc très diversifiée, avec des productions à très haute valeur ajoutée comme les vins de Sancerre, et des exploitations dégageant beaucoup moins de valeur ajoutée à l’hectare dans le Pays Fort.

C’est un territoire où l’on retrouve plusieurs productions de qualité. Le territoire de la communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire est situé sur tout ou partie des AOP48 « Sancerre » et « Chavignol » ainsi que dans l’aire de production des IGP49 « Val de Loire », « Volailles de l’Orléanais », « Volailles du Berry » et « Charolais de Bourgogne ». L’aire géographique d’une AOP correspond au territoire sur lequel doivent se dérouler les opérations d’élaboration du produit concerné. Dans le cas de l’AOP viticole Sancerre, les terrains où doivent être plantées les vignes pour pouvoir prétendre à l’appellation font l’objet d’une délimitation parcellaire spécifique (aire délimitée).

L’INAO50 est attentive à la protection des terrains délimités en AOP. Reconnus pour leurs qualités propres, ils constituent en effet un patrimoine limité, non transférable et non reproductible qu’il convient de préserver pour l’avenir, au-delà des parcelles actuellement plantées en vigne.

La quasi-totalité des communes du territoire est incluse dans l’aire géographique de l’AOP Chavignol. La relation du produit à son terroir étant plus diffuse que dans le cas des appellations viticoles, moins attachée à la parcelle cadastrée, mais toutefois nécessitant des surfaces agricoles, notamment la production des fourrages.

L’aire délimitée de l’AOC Sancerre est actuellement plantée à 99 %. Seuls de petits îlots très pentus restent à planter. Cette situation conduit les vignerons sancerrois à se développer dans les AOC limitrophes (Menetou-Salon, Pouilly Fumé, …). Cependant, du fait des restrictions réglementaires à la plantation mises en place par ces appellations chaque année pour limiter le développement de l’offre et maintenir des prix rémunérateurs, ce développement reste néanmoins contraint.

Depuis 2017, les plantations en IGP Val de Loire sont encore plus limitées dans le département du Cher et ses communes limitrophes. Devant le risque de détournement de notoriété pour les AOC du Centre-Loire, il a été mis en place une restriction à la plantation en IGP qui freine tout développement économique en IGP Val de Loire.

47 Données disponibles sur le site : http://www.cher.chambagri.fr/le-departement-la-region/les-regions-naturelles.html 48 Appellation d’Origine Protégée. 49 Indication Géographique Protégée. 50 Institut National de l’Origine et de la Qualité.

101/151 Cette absence de possibilité de plantation, alors même que les viticulteurs sancerrois possèdent des capacités d’investissement importantes (qui sont parmi les plus élevées de France) conduit à des situations de tension qui fragilisent les réflexions qui démarrent sur un éventuel classement UNESCO des paysages viticoles.

Un tableau regroupant l’appartenance aux SIQO51 pour chaque commune est disponible en annexe (Annexe 15). Il est à noter que l’image des AOP est concernée par les questions paysagères et à ce titre les appellations viticoles et leurs paysages associés participent pleinement au « paysage culturel exceptionnel ». À cet effet, l’INAO de Tours évaluera les enjeux en termes de superficies éventuellement détruites, de la qualité des terrains, des possibilités d’exploitation des secteurs proches, d’impact paysager, d’évolution prévisible.

51 Signes officiels de l’Origine et de la Qualité.

102/151 Source : http://www.cher.gouv.fr/Publications/Etudes-observatoires-et-cartes-du- departement-du-Cher/Cartotheque-du-territoire/Occupation-agricole-et-forestiere-du-sol/ Occupation-agricole-et-forestiere-du-sol2

103/151 6.3.1. La surface agricole utile (SAU52)

La surface agricole utile, ramenée aux sièges d’exploitations présents sur le territoire de la communauté de communes, évolue négativement sur la période 2000-2010 parallèlement au mouvement de baisse enregistré sur le département.

Taux d’évolution Superficie agricole Superficie agricole entre 2 000 et 2 010 utilisée en 2 000 utilisée en 2 010 en % CdC Pays Fort Sancerrois Val de 45 159 44 619 -1,2 % Loire (ha) Département du Cher 442 438 432 333 -2,3 % (ha)

Cependant, la diminution de la SAU de la communauté de communes reste bien moins élevée que dans le reste du Cher. 6.3.2. Les exploitations agricoles

En 2010, la communauté de communes compte 617 exploitations ayant leur siège au sein même du territoire. Sur la période 2000-2010, le territoire perd, en proportion, un peu moins d’exploitations que le département du Cher, qui perd 1/4 de ses exploitations.

Nombre Nombre Taux d’évolution d’exploitations d’exploitations entre 2 000 et 2 010 agricoles en 2 000 agricoles en 2 010 en % CdC Pays Fort Sancerrois Val de 760 617 -18,2 % Loire Département du Cher 5 138 3 806 -25,9 %

Cette diminution moindre du nombre d’exploitations sur le territoire de la communauté de communes par rapport au reste du Cher est à relier à la forte valeur ajoutée dégagée par la viticulture autour de Sancerre. Les exploitations viticoles trouvent plus facilement des repreneurs, du fait de résultats économiques très au-dessus de la moyenne départementale.

Parallèlement, l’unité de travail annuel (UTA53), c’est-à-dire la main d’œuvre mobilisée à temps plein pour l’activité agricole, a chuté de -3,6 % sur le territoire entre 2000 et 2010, ce qui est très

52 La SAU comprend les terres arables, la superficie toujours en herbes (STH) et les cultures permanentes.

53 UTA : Une UTA correspond au travail d’une personne à plein temps pendant une année entière. Le travail fourni sur une exploitation agricole provient, d’une part de l’activité des personnes de la famille (chef compris), d’autre part de l’activité de la main-d’oeuvre salariée (permanents, saisonniers, salariés des entreprises de travaux agricoles, des coopératives d’utilisation du matériel agricole et des groupements d’employeurs). La mesure d’une UTA est équivalente à celle d’un équivalent temps plein (ETP).

Le classement sur la base des coefficients de Production Brute Standard (PBS) est selon 3 classes de taille regroupées :

- les petites exploitations dont le PBS est inférieur à 25 000 €. - les moyennes exploitations dont le PBS est compris entre 25 000 et moins de 100 000 €. - les grandes exploitations dont la PBS est supérieure à 100 000 €.

104/151 inférieur à la moyenne départementale qui diminue de -19,2 %. La forte présence de vignobles sur le territoire est un élément d’explication, car la vigne est une culture qui demande une main d’œuvre importante.

Sur la période 2000-2010, la part des petites et moyennes exploitations a diminué sur le territoire communautaire suivant ainsi la tendance du département du Cher, avec un accroissement de 10 % de la part des grandes exploitations. Cette baisse se fait au profit des grandes exploitations, comme dans le reste du territoire national.

Illustration 39: Répartition de la taille des exploitations agricoles au sein du territoire de la CDC Pays Fort Sancerrois Val de Loire, évolution sur la période 2000-2010 et comparaison avec les données départementales. (Réalisation : DDT 18 - SCAP/BAET)

6.3.3. Les orientations technico-économiques des exploitations

La communauté de communes dénombre 760 exploitations en 2000 et 617 exploitations en 2010 soit une perte de 143 exploitations sur cette période. Les orientations technico-économiques majeures sont :

• les exploitations spécialisées en viticulture avec une part, sur la totalité des orientations, qui passe de 39 % en 2000 à 42 % en 2010. • les exploitations spécialisées en grandes cultures avec une part, sur la totalité des orientations, qui passe de 19 % en 2000 à 24 % en 2010. Il est à noter que cette orientation est également importante pour le département. • les exploitations de polyculture et polyélevage avec une part, sur la totalité des orientations, qui passe de 19 % en 2000 à 16 % en 2010. Il est à noter que cette orientation est également

105/151 importante pour le département. • les exploitations avec ovins, caprins et autres herbivores avec une part, sur la totalité des orientations, qui passe de 13 % en 2000 à 10 % en 2010.

Illustration 40: Répartition des orientations technico-économiques des exploitations au sein de la CDC Pays Fort Sancerrois Val de Loire pour la période 2000-2010. Le nombre d’exploitation est indiquée pour les orientations majeures ; les valeurs indiquées -s- sont secrets statistiques. (Source : DDT 18 - SCAP/BAET)

Le diagramme ci-dessous (Illustration 41) indique distinctement les secteurs de spécialisation de la communauté de communes par-rapport au département du Cher soit principalement le secteur de la viticulture.

106/151 Illustration 41: Répartition des orientations technico-économique des exploitations au sein de la communauté de communes et du département du Cher sur l’année 2010. (Source : DDT 18 - SCAP/BAET)

En 2010, la vente en circuit court54 au sein de la communauté de communes du Pays Fort Sancerrois Val de Loire représente 14,7 % des exploitations, soit un peu plus que le taux départemental (12,5 %). Ce chiffre est poussé par la vente de vins par les vignerons du Sancerrois et de par quelques producteurs.

54 Le circuit court est un mode de commercialisation des produits agricoles qui s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire entre l’exploitation et le consommateur.

107/151 108/151 6.3.4. L’âge des exploitants agricoles

En 2010, la part des exploitants de moins de 40 ans de la communauté de communes est légèrement supérieure à celle du département. La part des 40 à 49 ans présente une baisse notable au contraire de celle des 50 ans et plus qui est en hausse. La communauté de communes se démarque donc de la tendance départementale.

Sur cette même année, la moitié des exploitants de 50 ans et plus présents sur le territoire n’ont pas de successeur identifié, ce qui est inférieur à la part départementale. Ce constat est certainement à relier aux bons résultats économiques des exploitations viticoles.

Part des 50 ans et plus Moins de 40 Territoire Année De 40 à 49 ans 50 ans et plus sans ans successeur identifié 2000 27,1 % 33 % 39,9 % 57,8 % CdC 2010 18,3 % 25,4 % 56,2 % 50,8 % Département 2000 25,1 % 27,7 % 47,2 % 60,0 % du Cher 2010 17,4 % 27,6 % 54,9 % 58,8 %

Recommandations  Diversifier les activités autour de l’agriculture : transformation de produits agro-alimentaires, filière biologique et biomasse, circuits-courts, tourisme viticole et gastronomique etc, notamment dans le Pays Fort où les terres ont un faible potentiel agronomique  Préserver le foncier dans la zone d’appellation Sancerre : les vins de Sancerre connaissent actuellement une bonne dynamique commerciale, et les vignerons sont désormais limités par leur production et les aléas climatiques, plutôt que par leurs débouchés. De ce fait, il est important de conserver des surfaces pouvant être implantées en vignes dans la zone d’appellation de façon à pouvoir accompagner le développement de la filière.  Protéger les élevages, notamment de chèvres pour la filière Crottin de Chavignol : la production de lait de chèvre pour le Crottin diminue au niveau départemental, alors même que ce produit participe à l’identité du territoire et à son patrimoine gastronomique. Il convient d’être particulièrement attentif aux surfaces fourragères dédiées aux chèvres laitières.  Protéger les paysages agricoles, qui participent aux attraits du territoire en termes de tourisme rural et viticole.  Protéger les bâtiments d’exploitations par un périmètre suffisant classé en zone agricole, dans la mesure du possible, et retenir pour la règle de distance entre tout bâtiment agricole et les tiers (et zone urbanisée ou à urbaniser), la distance de 100 mètres applicable aux bâtiments d’élevage relevant d’une ICPE ; cette recommandation vise à permettre l’adaptation des bâtiments agricoles à l’évolution de l’agriculture et /ou de l’exploitation agricole.  Consulter tout exploitant agricole susceptible de perdre des terres agricoles pour s’assurer de ne

109/151 pas remettre en cause la viabilité/le fonctionnement de l’exploitation (impact sur un plan d’épandage d’une exploitation d’élevage, sur la perte de parcelles engagées dans le cadre de mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC), de conversion à l’agriculture biologique, sur l’enclavement de parcelles généré par les extensions urbaines...).  Minimiser le linéaire de confrontation entre l’activité agricole et les zones urbanisées ou à urbaniser. En effet, il vaut mieux privilégier un lotissement regroupé qu’une zone à urbaniser qui s’étire le long d’une route avec sur l’arrière une activité agricole. Préférer l’utilisation des « dents creuses » encore « agricoles » ce qui supprime des soucis de cohabitation avec l’activité agricole. Prévoir si possible une zone tampon entre l’activité agricole et l’urbanisation (espace vert, chemin d’accès … ) notamment par rapport aux traitements phytosanitaires et particulièrement pour les nouvelles constructions d’établissements recevant des personnes vulnérables (article L 253-7-1 du code rural et de la pêche maritime).  Privilégier l’extension de l’urbanisation sur des terres à moindre potentiel agronomique.  Insérer les associations d’agriculteurs au groupe de pilotage du PLUi. La principale composante de ce territoire étant l’agriculture, il est important de les associer en complément des acteurs déjà mobilisés. Les vignerons du Sancerrois semblent en outre particulièrement importants à solliciter.

110/151 7. RISQUES, NUISANCES ET CADRE DE VIE 7.1. Risques

Les communes de la communauté de communes sont concernées par un ou plusieurs risques. Ces risques sont répertoriés dans le dossier départemental des risques majeurs (DDRM).

Risques naturels Risques technologiques Transpor In Rupture t de ondation Mouvem Séisme d’ouvrag Commun Industrie Nucléair matière / cours Feu ent de (Zone 2 : e es l e très d’eau terrain faible) hydrauli dangereu concerné que ses Assigny oui Zone 1 oui / Bannay oui Zone 1 oui oui Loire Barlieu oui Zone 1 oui Belleville oui / -sur- oui Zone 1 oui oui Loire Loire oui / Boulleret oui Zone 1 oui oui oui Loire Bué oui Zone 2 oui Concress oui Zone 1 ault Couargue oui / oui Zone 1 oui s Loire Crézancy -en- oui Zone 2 oui Sancerre Dampierr oui Zone 1 e-en-Crot Feux oui Zone 2 oui Gardefort oui Zone 2 Jalognes oui Zone 2 Jars oui Zone 1 oui oui / Léré oui Zone 1 oui oui oui Loire oui / Le Noyer oui Zone 2 Loire Menetou- oui Zone 2

111/151 Râtel Ménétréo oui / l-sous- oui Zone 1 oui Loire Sancerre Saint- oui / oui Zone 1 Bouize Loire Sainte- Gemme- en oui Zone 1 Sancerroi s Saint- oui / oui Zone 1 oui oui Satur Loire oui / Sancerre oui Zone 1 oui oui Loire Santrange oui Zone 1 oui s Savigny- en- oui Zone 1 oui oui Sancerre Sens- oui Zone 2 Beaujeu Subligny oui Zone 1 Sury-en- oui Zone 1 oui Vaux Sury- oui / oui Zone 1 oui oui près-Léré Loire Sury-ès- oui Zone 1 Bois Thauvena oui / oui Zone 1 y Loire Thou oui Zone 1 Vailly- sur- oui Zone 1 oui Sauldre Veaugues oui Zone 2 oui Verdigny oui Zone 1 Villegeno oui Zone 1 n Vinon oui Zone 2

Source DDRM du Cher : http://www.cher.gouv.fr/Politiques-publiques/Risques-PPR-DDRM- DICRIM-PCS-IAL-ICPE/Droit-a-l-information- preventive-sur-les-risques-majeurs/DDRM-Dossier-departemental-des-risques-majeurs (données mises à jour le 11/03/2016)

112/151 7.1.1. Risques naturels

Le territoire de la communauté de communes de Pays Fort, Sancerrois, Val de Loire est concerné par les plans et documents dont la liste est donnée ci-dessous (pour toute information réglementaire, se reporter au fascicule 2) :

Plan et document Date Information complémentaire

Plan de prévention du risque de prescrit le mouvements de terrain par tassements 20/12/2005 différentiels (PPR « argiles »)

Plan de prévention des risques inondations prescrit le et coulées de boues 20/12/2005 (PPR « assurances ») Plan de prévention des risques naturels approuvé le (PPRn) inondations et coulées de boues 20/12/2013 dans le Sancerrois approuvé le La révision du PPRi de la Loire a été finalisée le Plan de prévention des risques 11/06/2002 22/05/201855. Éléments complémentaires d’inondation (PPRi) de la Loire et révisé le disponibles sur le site IDE de la DDT du Cher. 22/05/2018 Le PGRI est disponible dans son intégralité sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire : http:// Plan de gestion des risques d’inondation approuvé le www.centre.developpement-durable.gouv.fr/a-l- (PGRI) du bassin Loire-Bretagne 23/11/2015 echelle-du-bassin-le-plan-de-gestion-du-risque- a2826.html Le classement est consultable sur le site Risques sismiques internet : http://www.sisfrance.net/ La cartographie de l’aléa est réalisée par le bureau de recherches géologiques et minières Risques « retrait gonflement d’argiles » (BRGM) et est consultable sur le site www.argiles.fr Mouvements de terrain (glissement, chute, http://infoterre.brgm.fr/viewer/ éboulement, effondrement, coulée, MainTileForward.do érosion) Présence de cavités : Bannay, Bué, Les informations de la base de données cavités Concressault, Gardefort, Jalognes, sont consultables sur le site du BRGM : Ménétréol-sous-Sancerre, Sancerre, Sens- http://www.georisques.gouv.fr/dossiers/cavites- Beaujeu, Thauvenay, Thou, Veaugues et souterraines#/ Verdigny http://www.georisques.gouv.fr/ ; Il est également possible de consulter : www.cher.gouv.fr/Publications/Etudes- observatoires-et-cartes-du-departement-du-Cher

55 Au-delà des éléments disponibles sur le site IDE et relatifs au PPRi actuel qui est toujours opposable aux tiers, il conviendra de prendre en compte : - Le nouvel atlas des zones inondables de la Loire élaboré par la DREAL Centre-Val de Loire en 2013 et 2014. Cet atlas a été porté à la connaissance des maires des communes concernées par la préfète du Cher le 23/04/2015. Il est disponible dans chaque mairie, y compris au format électronique, ou via le site IDE. Il comprend une note de présentation et un atlas cartographique. - Les nouvelles zones d’aléa hauteur de submersion, d’aléa vitesse, ainsi que les zones de dissipation d’énergie. Ces éléments, regroupés sous la forme de cartes de diagnostic, ont été présentés aux communes le 22 avril 2016 et ont été mis en ligne immédiatement à l’issue de cette présentation. Un exemplaire papier des cartes et de la notice explicative qui les accompagne a également été remis à chaque maire concerné.

113/151 Les documents indiqués ci-dessus sont obligatoirement disponibles dans les mairies des communes concernées et en général consultables sur le site internet de la préfecture du département.

Pour les risques ayant fait l’objet d’un PPRN approuvés, le maître d’ouvrage devra mettre le document de planification en conformité avec les dispositions du ou des PPR approuvés sur le périmètre. Pour les PPRN prescrits, le maître d’ouvrage devra tenir compte de ce paramètre lors de l’élaboration du document.

Pour les risques couverts par des documents autres, tels que PIG (plan d’intérêt général), PER (plan d’évaluation du risque), PAC (porter à Connaissance), etc le maître d’ouvrage devra mettre le document de planification en conformité avec les éventuelles dispositions réglementaires des documents ou prendre en compte dans l’étude les zones de risques cartographiées.

Recommandations  Mentionner l’ensemble des risques connus sur le territoire dans le rapport de présentation du document d’urbanisme et préciser leur prise en compte dans les partis d’aménagement du projet.  Le risque inondations et coulées de boues nécessite un strict respect du PPR. Le projet de PLUi devra mettre en place des mesures qui permettent de réduire le risque : préservation des zones boisées et des haies, limitation du ruissellement, non-urbanisation des zones à risques, etc.  Suivre l’évolution de la révision du PPRi Loire au fur et à mesure de son avancement pour que le document d’urbanisme soit compatible avec le nouveau PPRi.  Préserver les zones inondables non urbanisées de l’urbanisation.  Préserver les zones d’expansion des crues et les zones potentiellement dangereuses.  Prendre en compte le risque de défaillance des digues.  Identifier les enjeux présentant un risque important et les délocaliser hors zones inondables.

7.1.2. Risques technologiques

a - Le risque nucléaire

La zone d’aléa d’accident à cinétique rapide définit la zone de danger immédiat dans un rayon de 2 km autour des réacteurs des centrales nucléaires. Elle doit faire l’objet de mesures spécifiques de maîtrise de l’urbanisation au regard des risques engendrés par les accidents à cinétique rapide. Il conviendra d’adopter une démarche de développement prudente des activités, constructions ou équipements nouveaux au voisinage des installations nucléaires.

De même, l’apport de population résidente ou de passage devra être limitée à ses abords.

Les proportions de territoire concernés dans la zone d’aléa d’accident à cinétique rapide sont : ° pour la commune de Belleville-sur-Loire de l’ordre de 45 % de son territoire. ° pour la commune de Sury-près-Léré de l’ordre de 14 % de son territoire.

Le Plan Particulier d’Intervention (PPI) du Centre Nucléaire de Production d’électricité (CNPE) de Belleville-sur-Loire est en cours de révision et indique les procédures mises en place dans la gestion de ce risque :

114/151 • phase réflexe dans un périmètre de rayon 2 km : alerte de la population par sirène et automate d’appel par l’exploitation, invitant à se mettre à l’abri et à l’écoute des médias ; interdiction de consommation des denrées alimentaires dès la phase réflexe, possiblement étendue aux phases immédiate et concertée. • phase immédiate dès la menace d’un accident majeur : vise à l’évacuation de la population dans un périmètre de rayon de 5 km autour de la centrale. • phase concertée : le PPI définit une extension du périmètre du rayon de 10 km à un rayon de 20 km autour de la centrale ; zone d’information préalable sur le risque nucléaire, de pré- distribution d’iode par l’exploitant de la centrale.

Illustration 42: Zone d'aléa d'accident à cinétique rapide de la centrale nucléaire de Belleville-sur- Loire (Source BATGC - DDT 2017)

b - Les installations classées pour l’environnement (ICPE)

En termes de ressources naturelles, ces 36 communes présentent un potentiel pour les matériaux alluvionnaires et les calcaires.

L’affectation des sols dans le PLUi doit tenir compte de la présence d’installations classées. Son élaboration doit également être l’occasion privilégiée de mener une réflexion autour des risques et des conflits d’usage engendrés par les activités industrielles ou agricoles, même si celles-ci ne sont pas soumises au régime des installations classées.

Les ICPE en activité sur le territoire de la communauté de communes soumises au régime de l’autorisation sont les suivantes (liste non exhaustive, données mises à jour au 11/04/2017) :

115/151 Commune Nom de la structure Adresse Activités Culture et production M FOUQUET Yannick Les Gaudières Barlieu animale, chasse et BARLIEU 18260 Barlieu services annexes SABLES GRAVIERS Les Gravelins et Les Carrière à ciel ouvert (2 Couargues ET TRANSPORTS Coques Chapotées carrières), autres SIROT 18300 Couargues industries extractives Les Bruyères Alcools, eaux de vie et SARL Distillerie du Crézancy-en-Sancerre 18300 Crezancy en liqueurs (production Sancerrois Sancerre par distillation) La brossellerie Dampierre-en-Crot MELLOT Georges 18260 Dampierre en En cessation d’activité Crot Silos plats, Installations MARNAY ENERGIE Lieu-dit ‘Marnay’ de méthanisation de Feux SAS 56 18300 Feux déchets non dangereux, Combustion Jalognes Centrale Eolienne Tureau à la Dame - Réhabilitation du site ROUZEAU Frères-Le La Guillonnerie Le Noyer après cessation en Noyer 18260 Le Noyer cours La Mi Voie BP 4 Saint-Satur TWO CAST BERRY En cessation d’activité 18300 St Satur Fonderie et Ateliers de - - Saint Satur (FASS) GAEC DU TRAIT DE Santranges - Élevage de bovins L’AS BLANCHET Gaël - Sury-ès-Bois - Élevage de volailles « Les Varennes » Thauvenay GSM Broyage - Carrière Quai de transfert de Vinon - résidus ménagers

Source : http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/rechercheICForm.php? selectRegion=&selectDept=-1&champcommune=&champNomEtabl=&champActivitePrinc=- 1&selectRegEtab=- 1&champListeIC=&selectPrioriteNat=-1&selectRegSeveso=-1&selectIPPC=-1 et données DDCSPP.

Par ailleurs, le territoire de la communauté de communes peut être concerné par un risque d’exposition aux champs magnétiques à proximité des lignes de transport d’électricité.

Recommandations  Déterminer dans le document d’urbanisme les conditions d’utilisation de l’espace aux abords

56 Ces installations ne génèrent pas de servitude d’urbanisme.

116/151 des ICPE de manière à prévenir les risques et à maîtriser l’urbanisation (classement de terrains en zone inconstructible, périmètres de protection gradués, etc) et les secteurs autorisant ou pas les installations classées.  Éviter d’implanter de nouveaux établissements sensibles (établissements accueillant des enfants, hôpitaux, maternités, etc) dans les zones exposées à un champ magnétique de plus de 1µT, conformément à l’instruction du Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie du 15 avril 2013. Les maires ont la possibilité de demander à RTE d’effectuer des mesures de champ électromagnétiques (convention de partenariat AMF/RTE). c - Risques transport de matière dangereuse (TDM)

Le risque de transport de matières dangereuses (TDM) est consécutif à un accident se produisant lors du transport de ces marchandises par voie routière, ferroviaire, voie d'eau ou canalisations.

Les axes principaux concernés par ce risque sur le territoire sont : D11, D13, D923, D751, D82, D2, D9, D22, D955, D85, D10.

Les communes concernées par le risque TMD routier hors hydrocarbures sont : Belleville-sur-Loire, Sury-Près-Léré, Léré, Boulleret.

Illustration 43: Risque de TMD routier hors hydrocarbures (Source DDRM - DDT du Cher 2017)

Les communes concernées par le risque TMD routier d’hydrocarbures liquides et gazeux (stations service et/ou transit) sont : Bannay, Barlieu, Belleville-sur-Loire, Boulleret, Bué, Crézancy-en- Sancerre, Feux, Jars, Léré, Saint-Satur, Sancerre, Savigny-en-Sancerre, Sury-en-Vaux, Sury-près- Léré, Vailly-sur-Sauldre, Veaugues.

117/151 Illustration 44: Risque de TMD routier d'hydrocarbures liquides et gazeux (Source DDRM - DDT du Cher 2017)

Une commune est concernée par le risque TMD ferroviaire sur le territoire : Belleville-sur-Loire. Source : dossier DDRM DDT du Cher.

Illustration 45: Risque de TMD ferroviaire (Source DDRM - DDT du Cher 2017)

118/151 7.1.3. Autres risques

a - Risques incendie

Se reporter au fascicule 2.

b - Risques routier

Les zones où le risque routier est le plus important sur la communauté de communes du Pays Fort, Sancerrois, Val de Loire sont détaillées dans le tableau ci-dessous. Les données sont issues des moyennes journalières annuelles des trafics (TMJA) sur l’année 2015 (pour les deux sens de circulation et tous jours confondus).

Zone Fréquence (véhicules/jours) RD955 2837 à 7580 RD2 6688 RD9 2869 RD751 2624 à 3443 RD926 1736 à 2261 RD183 1845 RD57 1534 RD82 1491 RD55 1415 RD920 1334 RD923 1056 RD7 1026 RD10 1019 Source : DDT du Cher - Service Mission Education et Sécurité Routière (MESR).

L’accidentologie sur 5 ans (2011-2015) fait apparaître 46 accidents corporels sur le territoire de la communauté de communes. Trente-trois accidents sur quarante-six sont localisés hors agglomération (72%). Dix-huit accidents sur quarante-six, dont un mortel, ont impliqué un deux roues motorisé. Trois accidents, dont un mortel, ont impliqué un piéton. Deux accidents ont impliqué un cycliste (2 tués). Une alcoolémie dépassant le seuil du délit est relevé dans dix accidents entraînant six décès.

Onze communes sont particulièrement impactées par la gravité des accidents : Sancerre (2 tués, 6 blessés hospitalisés et 3 blessés non hospitalisés) Surry-en-Vaux (2 tués, 2 blessés hospitalisés et 3 blessés non hospitalisés) Bannay (1 tué, 4 blessés hospitalisés et 3 blessés non hospitalisés) Boulleret (1 tué, 4 blessés hospitalisés et 1 blessé non hospitalisé) Bué (1 tué et 1 blessé hospitalisé) Couargues (1 tué) Saint Bouize (1 tué, 3 blessés hospitalisés et 1 blessé non hospitalisé) Savigny-en-Sancerre (1 tué et 1 blessé hospitalisé)

119/151 Sury-es-Bois (1 tué) Thauvenay (1 tué) Veaugues (1 tué et 4 blessés hospitalisés)

Recommandations  Réfléchir à des aménagements des zones les plus impactées par le risque routier afin de le réduire.  Prendre en compte les usagers vulnérables (piéton, cycliste, deux roues motorisés) en prévoyant des aménagements adaptés (liaisons douces, réduction des vitesses,... ) notamment dans les nouvelles zones ouvertes à l’urbanisation pour s’inscrire en faveur de la mobilité durable et la réduction du risque routier.

c - Risques sanitaires

Le territoire de la communauté de communes comporte deux sites et sols pollués, que l’on retrouve sur la base de données BASOL57 :

7.2. Nuisances

7.2.1. Bruit

L’arrêté préfectoral n°2015-1-0982 du 29 septembre 2015 portant mise à jour du classement sonore des infrastructures de transports terrestres dans le département du Cher identifie 3 communes du territoire concernées par ce classement :

° Boulleret (RD955) ° Bannay (RD955) ° Saint-Satur (RD2)

57 http://basol.developpement-durable.gouv.fr/

120/151 Illustration 46: Classement sonore des infrastructures terrestres pour la communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire (Source : site IDE - DDT du Cher - septembre 2015 - IGN© BDCARTO®)

L’arrêté, les cartes et l’ensemble des documents relatifs au classement sonore sont consultables sur le site internet départemental de l’état (IDE) : www.cher.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-eau-energies-renouvelables-foret-chasse- peche/Nuisances-sonores

Recommandations  Reporter dans les annexes du document d’urbanisme le périmètre des secteurs situés au voisinage des infrastructures de transports terrestres, dans lesquels des prescriptions d’isolement acoustique sont édictées, la référence de l’arrêté préfectoral correspondant et l’indication des lieux où il peut être consulté.

121/151 7.3. Qualité de l’air

Depuis le Décret n°2016-1071 du 3 août 2016 relatif au schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires, le SRCAE devra se fondre dans le SRADDET (en cours d’élaboration). Dans cette attente, le document de référence reste le SRCAE.

Les objectifs relatifs au climat, à l’air et à l’énergie portent sur : ° l’atténuation du changement climatique, notamment en réduisant les émissions de gaz à effet de serre ; ° l’adaptation au changement climatique ; ° la lutte contre la pollution atmosphérique et l’amélioration de la qualité de l’air ; ° la maîtrise de la consommation d’énergie, tant primaire que finale, notamment par la rénovation énergétique ; ° le développement des énergies renouvelables et des énergies de récupération, notamment celui de l’énergie éolienne et de l’énergie biomasse, le cas échéant par zones géographiques. Pour plus de précisions réglementaires, se reporter au F2.

Aucune commune de la communauté de communes n’est située en zone sensible pour la qualité de l’air au sens du Schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE). Par ailleurs, le territoire n’est pas concerné par un plan de protection de l’atmosphère de l’agglomération.

Sur le territoire de la communauté de communes, les secteurs qui apparaissent les plus gros contributeurs des émissions de gaz à effet de serre58 sont le résidentiel et l’agriculture.

Des éléments complémentaires sont consultables : • sur le site de la DREAL Centre – Val de Loire : ° Liste des communes en zone sensible : http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/les- zones-sensibles-en-region-centre-val-de-loire-a2070.html ° SRCAE : http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/schema-regional-du-climat-de-l- air-et-de-l-energie-r375.html • sur le site de l’association de surveillance de la qualité de l’air en région Centre Val de Loire Lig’Air https://www.ligair.fr/ • par les conseillers de l’agence locale de l’énergie et du climat du Cher (Alec 18) dont une permanence est active à Boulleret.

58 Atlas transversal Climat-Air-Énergie, fiche territoriale de la communauté de communes du Pays Fort Sancerrois Val de Loire.

122/151 Recommandations  L’amélioration de la qualité de l’air est un sujet transversal sur l’ensemble des politiques publiques et des outils pour les communes existent dans les différents secteurs (liste non exhaustive) : ✔ dans le secteur du bâtiment : développer l’utilisation de matériaux biosourcés, mettre en place la récupération d’eau de pluies, accroître le stockage carbone grâce aux surfaces perméables et la plantation de végétaux ligneux à forte croissance (toit/mur végétalisés), développer l’usage des énergies renouvelables pour le chauffage-refroidissement, etc. ✔ dans le secteur de l’agriculture : soutenir les démarches agro-écologiques tel que l’association des cultures et la limitation des intrants exogènes, favoriser les circuits de proximité, inciter à la réduction des intrants chimiques, limiter l’utilisation de produits phytosanitaires pour l’agriculture et les espaces publiques (interdiction dans les espaces publiques à partir de 2020).  La communauté de communes n’a aucune obligation en matière de plan climat air énergie territoriale59 mais la mise en place d’un PCAET sur le territoire serait une démarche proactive dans le portage des politiques publiques et permettrait à l’EPCI un rôle de coordonnateur de la transition énergétique dans le périmètre de la communauté de communes.

7.4. Énergie

7.4.1. Énergie nucléaire (source : EDF)

Sur le territoire de la communauté de communes de Pays Fort Sancerrois Val de Loire EDF60 exploite la centrale nucléaire de Belleville, dont le fonctionnement est autorisé par décret du 15 septembre 1982.

L’enjeu notable est la préservation des capacités constructives sur et autour de la zone de cette structure en vue d’assurer la mise en œuvre de la Loi sur la Transition Énergétique, dans le respect des orientations de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie qui est en cours d’élaboration.

Recommandations  Respecter les mesures de préservation des capacités constructives relatives à la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire.

7.4.2. Transport d’électricité

L’instruction du Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie du 15 avril 2013, et relative à l’urbanisme à proximité des lignes de transport d’électricité recommande aux gestionnaires d’établissements et aux autorités compétentes en matière d’urbanisme afin d’éviter dans la mesure du possible, de décider ou d’autoriser l’implantation de nouveaux établissements sensibles (par exemple hôpitaux, maternités, établissements accueillant des enfants tels que crèches maternelles, écoles primaires, etc) dans les zones exposées à un champ magnétique de plus de 1µT.

59 Les EPCI de plus de 50 000 habitants au 01.01.2015 ont l’obligation de se doter d’un PCAET au 31.12.2016 et celles de plus de 20 000 habitants au 01.01.2017 ont l’obligation pour le 31.12.2018. Les autres EPCI peuvent prétendre à la démarche sur leur territoire. 60 EDF : électricité de France.

123/151 En effet, il existe des incertitudes sur les risques engendrés par l’exposition aux champs magnétiques.

Le niveau de champ magnétique généré, en un point donné, par une ligne électrique dépend notamment de l’intensité de la ligne et de la distance de ce point par rapport à la ligne61.

De par la convention de partenariat entre l’Association des Maires de France et le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité RTE, les maires ont la possibilité de demander à RTE d’effectuer des mesures de champs électromagnétiques62.

Recommandations  Le PLUi devra veiller à proscrire l’implantation d’habitation ou d’établissements sensibles à proximité des lignes à haute tension.

61 Site à consulter : http://circulaire.legifrance.gouv.fr/ 62 Site à consulter : http://www.clefdeschamps.info/Comment-mesurer-le-champ

124/151 8. ANNEXES 8.1. Annexe 1 : Les aires urbaines 2010 au sens de l’INSEE pour le territoire de la communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire.

Pôles Communes Communes appartenant au pôle de Sancerre Saint-Satur ; Sancerre Bannay ; Barlieu ; Boulleret ; Concressault ; Couargues ; Dampierre-en-Crot ; Feux ; Gardefort ; Ménétréol-sous-Sancerre ; Saint- Communes multipolarisées Bouize ; Sainte-Gemme-en-Sancerrois ; Savigny-en-Sancerre ; Sens-Beaujeu ; Subligny ; Sury-près-Léré ; Thauvenay ; Vinon. Assigny ; Belleville-sur-Loire ; Bué ; Crézancy- en-Sancerre ; Jalognes ; Jars ; Léré ; Menetou- Communes isolées, hors influence des pôles Râtel ; Le Noyer ; Santranges ; Sury-en-Vaux ; Sury-ès-Bois ; Thou ; Vailly-sur-Sauldre ; Veaugues ; Verdigny ; Villegenon.

125/151 8.2. Annexe 2 : Les bassins de vie de la communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire (INSEE - les « bassins de vie 2012 »)

Bassin de vie 2012 Communes Assigny ; Bannay ; Belleville-sur-Loire ; Cosne-Cours-sur-Loire Boulleret ; Léré ; Savigny-en-Sancerre ; Subligny ; Sury-près-Léré ; Sury-ès-Bois. Barlieu ; Concressault ; Dampierre-en-Crot ; Aubigny-sur-Nère Thou ; Vailly-sur-Sauldre ; Villegenon. Bué ; Couargues ; Crézancy-en-Sancerre ; Feux ; Gardefort ; Jalognes ; Jars ; Menetou-Râtel ; Ménétréol-sous-Sancerre ; Le Noyer ; Saint- Sancerre Bouize ; Sainte-Gemme-en-Sancerrois ; Saint- Satur ; Sancerre ; Sens-Beaujeu ; Sury-en-Vaux ; Thauvenay ; Veaugues ; Verdigny ; Vinon. Briare Santranges

126/151 8.3. Annexe 3 : Population 2014 et évolution 2009 – 2014 sur les communes du territoire de la communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire.

N°Insee Commune Population 2014 18014 Assigny 163 18020 Bannay 896 18022 Barlieu 380 18026 Belleville-sur-Loire 1046 18032 Boulleret 1371 18039 Bué 331 18070 Concressault 210 18074 Couargues 200 18079 Crézancy-en-Sancerre 475 18084 Dampierre-en-Crot 208 18094 Feux 336 18098 Gardefort 148 18116 Jalognes 297 18117 Jars 519 18125 Léré 1135 18144 Menetou-Râtel 490 18146 Ménétréol-sous-Sancerre 323 18168 Le Noyer 221 18200 Saint-Bouize 325 18208 Sainte-Gemme-en-Sancerrois 428 18233 Saint-Satur 1487 18241 Sancerre 1444 18243 Santranges 415 18246 Savigny-en-Sancerre 1012 18249 Sans-Beaujeu 402 18256 Subligny 346 18257 Sury-près-Léré 638 18258 Sury-en-Vaux 712 18259 Sury-ès-Bois 253 18262 Thauvenay 344

127/151 18264 Thou 77 18269 Vailly-sur-Sauldre 711 18272 Veaugues 697 18274 Verdigny 315 18284 Villegenon 223 18287 Vinon 307 Département du Cher 310270 CDC 18885 Région Centre 2577435 France métropolitaine 64027784

Illustration 47: Réalisation : DDT18 - SCAP/BAET

128/151 8.4. Annexe 4 : Répartition du parc locatif social sur la communauté de communes de la CdC Pays Fort Sancerrois Val de Loire en 2016.

Office public Logements % sur Communes SAFL SNI Total habitat du communaux l’EPCI Cher Assigny 0 0 0 2 2 0,3 % Bannay 0 0 0 7 7 1 % Barlieu 0 8 0 4 12 1,8 % Belleville- 78 68 22 0 168 25 % sur-Loire Boulleret 0 0 20 0 20 3 % Bué 0 0 0 12 12 1,8 % Concressault 0 5 0 5 10 1,5 % Couargues 0 0 0 1 1 0,1 % Crezancy- 0 0 0 3 3 0,4 % en-Sancerre Dampierre- 4 0 0 1 5 0,7 % en-Crot Feux 3 - - 3 6 0,9 % Gardefort 0 0 0 1 1 0,1 % Jalognes 0 0 0 1 1 0,1 % Jars 0 0 0 8 8 1,2 % Léré 55 0 0 2 57 8,4 % Menetou- 0 0 0 0 0 0 Râtel Ménétréol- sous- 0 3 0 2 5 0,7 % Sancerre Le Noyer - - - 2 2 0,3 % Saint-Bouize - - - 3 3 0,4 % Sainte- Gemme-en- - - - 1 1 0,1 % Sancerrois Saint-Satur 20 38 - 2 60 9 % Sancerre 83 60 - 2 145 21 % Santranges - - - 2 2 0,3 %

129/151 Savigny-en- - 30 - 5 35 5,2 % Sancerre Sens- - - - 2 2 0,3 % Beaujeu Subligny 12 - - 3 15 2,2 % Sury-près- - - - 3 3 0,4 % Léré Sury-en- - 8 - 3 11 2 % Vaux Sury-ès-Bois - - - 4 4 0,6 % Vailly-sur- - 44 - 3 47 7 % Sauldre Veaugues 10 10 - 1 21 3 % Verdigny - - - 0 0 0 Villegenon - - - 5 5 0,7 % Vinon - - - 1 1 0,1 % Totalité de 265 274 42 98 679 - la CdC

Source : Service SHBC/BRULS – DDT du Cher.

130/151 8.5. Annexe 5 : Typologie du logement social (parc tous bailleurs publics)

Nombre Nombre de de Communes T1 T2 T3 T4 T5 logements logements individuels collectifs Bannay - 2 4 1 - 7 - Barlieu - 1 4 6 1 4 8 Belleville- 6 10 43 74 35 32 136 sur-Loire Boulleret - - 4 9 7 - 20 Bué 4 4 3 1 - 12 - Concressault - 2 5 2 1 5 5 Feux - 1 1 3 1 - 6 Léré - 8 16 17 14 13 42 Saint-Satur 6 4 12 25 12 16 43 Sancerre 34 27 51 28 6 137 8 Savigny-en- 1 9 11 13 1 8 27 Sancerre Subligny 1 4 5 2 3 12 3 Sury-en- - 3 4 4 - 4 7 Vaux Vailly-sur- 1 7 15 15 8 2 44 Sauldre Veaugues - - 7 11 2 - 20 Totalité de 55 94 210 226 94 282 397 la CdC

131/151 8.6. Annexe 6 : État de la demande de logements locatifs sociaux (données guichet unique au 31/12/2015)

Données DDT18 – SHBC/BRULS

132/151 8.7. Annexe 7 : Liste des communes dans l’option de passage du futur LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon – scénario median.

Communes de la CdC Pays Fort Sancerrois Val de Loire dans l’option du scenario median Assigny Santranges Barlieu Savigny-en-Sancerre Belleville-sur-Loire Sens-Beaujeu Bué Subligny Crézancy-en-Sancerre Sury-en-Vaux Feux Sury-ès-Bois Gardefort Sury-près-Léré Jalognes Thou Jars Vailly-sur-Sauldre Le Noyer Veaugues Menetou-Ratel Verdigny Sainte-Gemme-en-Sancerrois Villegenon Sancerre Vinon

133/151 8.8. Annexe 8 : Liste des communes qui possèdent des systèmes de traitement des eaux usées collectifs (données 2017)

134/151 135/151 136/151 8.9. Annexe 9 : Liste des Unités de Gestion de la Production et de la Distribution de l’Eau sur le territoire.

137/151 138/151 8.10. Annexe 10 : Liste des acteurs intervenants sur le territoire

• Les syndicats de rivières :

• Les associations agréées pour la pêche et la protection des milieux aquatiques (AAPPMA) :

139/151 Les AAPPMA qui ont leur siège sur le territoire sont les suivantes :

140/151 8.11. Annexe 11 : Les zones de frayères sur le territoire de la communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire.

Le territoire est concerné par les zones de frayères ou zone d’alimentation ou de croissance suivantes :

141/151 142/151 143/151 8.12. Annexe 12 : Plans simples de gestion présents sur le territoire.

Nom de propriété Commune Jusqu’en VIAUX Assigny 2016 ABBAYE DE GRANDMONT Bannay 2024 MOREAU Barlieu 2016 VOGUE Boulleret 2021 LHERAULT Feux 2020 FOUILLET Feux 2023 BAILLY Gardefort 2016 VIENNE Jars 2022 LAMMERVILLE Léré 2028 MONTABERT Le Noyer 2024 BOIS SAUVAGE ET DES Sancerre 2017 GARENNES LOT DOULCET Sancerre 2017 JOUVENCEL Santranges 2028 GARNIER Sens-Beaujeu 2027 BOIS DE LA DAME Thauvenay 2014 MONTRIGAUD Thauvenay 2024 VALADIER Veaugues 2023 BOISDEFFRE Veaugues 2021

144/151 8.13. Annexe 13 : Liste des zonages environnementaux pour la communauté de communes Pays Fort, Sancerrois, Val de Loire.

Sites Natura 2000 ZNIEFF RNN / Commune ZPS ZSC Type 1 Type 2 APPB Assigny n°240031346 – Bois et prairie des Riaux Bannay n°FR2610004 – Vallée n°FR2400522 – n°240031328 – de la Loire et de Vallées de la Loire l’Allier entre Mornay- Loire et de l’Allier Berrichonne sur-Allier et Neuvy- sur-Loire Belleville-sur- n°FR2610004 – Vallée n°FR2400522 – n°240030692 – n°240031328 – Loire de la Loire et de Vallées de la Grèves du pont de Loire l’Allier entre Mornay- Loire et de l’Allier Belleville-sur-Loire Berrichonne sur-Allier et Neuvy- sur-Loire Boulleret n°FR2610004 – Vallée n°FR2400522 – n°240031328 – de la Loire et de Vallées de la Loire l’Allier entre Mornay- Loire et de l’Allier Berrichonne sur-Allier et Neuvy- sur-Loire Bué n°FR2400517 – n°240030330 – Coteaux Pelouses du Calcaires du Croupon Sancerrois n°240030345 – Pelouses d’Amigny- Belle Chaume n°240031476 – Pelouses marneuse du Vallon Couargues n°FR3600127 n°FR2610004 – Vallée n°FR2400522 – n°240030879 – Ilots n°240031328 – Réserve de la Loire et de Vallées de la de bois Gibault et Loire naturelle l’Allier entre Mornay- Loire et de l’Allier des loges, Iles de la Berrichonne nationale du sur-Allier et Neuvy- Garaude et de Val de Loire sur-Loire Malaga Crézancy-en- n°FR2400517 – n°240030264 – Sancerre Coteaux Pelouses du Petit Calcaires du Senais Sancerrois Dampierre- n°240031659 – n°240003914 – en-Crot Prairie de la Bois et Vallées Soularderie du Haut Pays n°240030294 – Fort Aulnaies-Frenaies de la Gaucherie Jars n°FR2400518 – n°240031591 – n°240003914 – Massifs forestiers Prairie des Petites Bois et Vallées et rivières du Chaumes du Haut Pays Pays-Fort n°240031454 – Fort Aulnaie-frênaie des Fonds de Bédus Léré n°FR2610004 – Vallée n°FR2400522 – n°240031328 – de la Loire et de Vallées de la Loire l’Allier entre Mornay- Loire et de l’Allier Berrichonne sur-Allier et Neuvy-

145/151 sur-Loire Le Noyer n°FR2400518 – n°240009771 – n°240003914 – Massifs forestiers Hêtraies et Bois et Vallées et rivières du Aulnaies-Frenaies du Haut Pays Pays-Fort des Bois de Fort Boucard Ménétréol- n°FR2610004 – Vallée n°FR2400522 – n°240030879 – Ilots n°240031328 – sous- de la Loire et de Vallées de la de bois Gibault et Loire l’Allier entre Mornay- Loire et de l’Allier des loges, Iles de la Berrichonne Sancerre sur-Allier et Neuvy- Garaude et de sur-Loire Malaga Saint-Satur n°FR2610004 – Vallée n°FR2400522 – n°240031328 – de la Loire et de Vallées de la Loire l’Allier entre Mornay- Loire et de l’Allier Berrichonne sur-Allier et Neuvy- sur-Loire Sancerre n°FR2610004 – Vallée n°FR2400517 – n°240030345 – n°240031328 – de la Loire et de Coteaux Pelouses d’Amigny- Loire l’Allier entre Mornay- Calcaires du Belle Chaume Berrichonne sur-Allier et Neuvy- Sancerrois n°240031476 – sur-Loire Pelouses marneuse du Vallon n°240030318 – Pelouses des Luneaux n°240030320 – Pelouses de la rue de Vaux n°240030333 – Pelouses des Chasseignes Savigny-en- n°240009773 – Sancerre Aulnaie tourbeuse de la Raclerie n°240031568 – Landes tourbeuses du Grand Champ Sens- n°FR2400518 – n°240031703 – n°240003914 – Beaujeu Massifs forestiers Prairies des Bois et Vallées et rivières du Bardoises et de du Haut Pays Pays-Fort Grand Champ Fort Subligny n°240031346 – Bois et prairie des Riaux Sury-en-Vaux n°FR2400517 – n°240031289 – Forêt Coteaux de Ravin de Thou Calcaires du Sancerrois Sury-près- n°FR2610004 – Vallée n°FR2400522 – n°240031328 – Léré de la Loire et de Vallées de la Loire l’Allier entre Mornay- Loire et de l’Allier Berrichonne sur-Allier et Neuvy- sur-Loire Thauvenay n°FR2610004 – Vallée n°FR2400517 – n°240030879 – Ilots n°240031328 – de la Loire et de Coteaux de bois Gibault et Loire l’Allier entre Mornay- Calcaires du des loges, Iles de la Berrichonne sur-Allier et Neuvy- Sancerrois Garaude et de sur-Loire n°FR2400522 – Malaga Vallées de la Loire et de l’Allier Thou n°240030834 – Suintement de la

146/151 Marne du Soc Veaugues n°FR3800574 n°FR2400517 – n°240030344 – APPB Grotte Coteaux Pelouses de Sarry des Usages Calcaires du n°240030377 – Sancerrois Pelouses du Bois Vert n°240031607 – Pelouse des Champs Palliere Villegenon n°FR2400518 – n°240030294 – n°240003914 – Massifs forestiers Aulnaies-Frenaies Bois et Vallées et rivières du de la Gaucherie du Haut Pays Pays-Fort n°240031454 – Fort Aulnaie-frênaie des Fonds de Bédus

• Liste des communes non concernées par ces zonages environnementaux : Barlieu, Concressault, Feux, Gardefort, Jalognes, Menetou-Râtel, Saint-Bouize, Sainte-Gemme-en Sancerrois, Santranges, Sury-ès-Bois, Vailly-sur-Sauldre, Verdigny, Vinon.

147/151 8.14. Annexe 14 : Liste des servitudes de Monument Historique et servitudes d’abords de Monument Historique (UDAP)

Servitude de Monument Historique (AC1) :

• Assigny : ◦ Monument Historique Inscrit (protection partielle) : château de la Vallée (façades et toitures du château ainsi que celles des communs, y compris le pigeonnier). • Boulleret ◦ Monument Historique Classé : château de Buranlure.

• Concressault ◦ Monument Historique Inscrit : église Saint-Pierre ◦ Monument Historique Inscrit (protection partielle) : domaine du moulin riche (deux moulins situés de part et d’autre de la Grande Sauldre y compris le mécanisme et le lit du valet à l’intérieur du moulin situé sur la rive gauche de la rivière ; grange de type pyramidal ; grange de type rectangulaire ; façades et toitures de l’ancienne grange ou remise à pans de bois accolée à la maison de maître ; façades et toitures de l’ancienne bergerie). • Gardefort • Jalognes : ◦ Monument Historique Inscrit : château de Pesselieres (façade et toitures ; terre plein ; pont ; fossés ; colombier) • Jars : ◦ Monument Historique classé : église Saint-Aignan ◦ Monument Historique Inscrit : Moulin des Plansons d’en Bas (maison des Tisserands y compris le moulin) • Léré ◦ Monument Historique Inscrit : maison à pans de bois au 20 Grande rue ◦ Monument Historique protection mixte : collégiale Saint-Martin ▪ crypte et porte ouest : classement par arrêté du 2/03/1912 ▪ église à l’exception des parties classées : inscription le 02/03/1926 ◦ Monument Historique protection mixte : château de Villattes ▪ la façade du château de Villattes : classement par arrêté du 28/09/1922 ▪ corps du bâtiment principal à l’exclusion de la façade antérieure sur cour ; aile en retour équerre à l’exclusion de la petite construction polygonale adossée et du grand pavillon d’angle : inscription du 5/09/2000. • Le Noyer : ◦ Monument Historique classé : Château de Boucard (Château en totalité, l’ensemble de ses dépendances bâties, ses cours, l’emprise de ses anciens jardins et parc, y compris les douves, canaux et ponts) ◦ Monument Historique Inscrit : Locature de la Gravière : Les deux bâtiments la composant, y compris leurs dispositions intérieures. • Saint-Bouize : ◦ Monument Historique Inscrit (protection partielle) : église Saint-Baudel (tour-porche) ◦ Protection mixte : Château de Montalivet-Lagrange : Château de La Grange : ▪ Ensemble des façades et toitures inscription par arrêté du 17 décembre 1959 ▪ Portail d'entrée, façades et toiture de la maison portière, deux bâtiments des communs en totalité, façades et toitures des deux pavillons encadrant la cour

148/151 d'honneur et escaliers attenant, cour d'honneur, murets balustrades, escaliers et grilles, intérieurs du corps de logis, basse-cour, murs, abreuvoir, chenil, hangar et réservoir d'eau en totalité, et hangar avec fenil, jardin potager, murs, grilles ainsi que la serre, parc. • Saint-Satur : ◦ Monument Historique Inscrit : Abbaye Saint Pierre. Abbatiale : Église et ensemble des éléments bâtis et des sols de l’ancienne abbaye, figurant au cadastre section AH sur les parcelles n° 123, 124, 125, 127, 128, 129, 130, 131 et 132. • Sancerre ◦ Monument Historique Inscrit (protection partielle): château (tour dite des fiefs) ◦ Monument Historique Inscrit (protection partielle): hôtel Farnault, 3 rue du méridien (façades et toitures) ◦ Monument Historique Inscrit : maison dite "des Clément", 4 place de la Panneterie ◦ Monument Historique Classé: Beffroi, place Saint-Jean ◦ Monument Historique Classé (protection partielle) : prieuré Saint-Pierre (église et vestiges mobiliers). • Santranges ◦ Monument Historique Inscrit (protection partielle) : église Notre-Dame (chœur, abside et portail). • Sens-Beaujeu : ◦ Monument Historique Inscrit (inscription partielle) : Château de Beaujeu (façades et toiture du château et des communs ; escalier avec sa cage ; salle à manger ainsi que le salon avec la salle de billard et la chambre contiguë, bibliothèque à l'étage). • Subligny ◦ Monument Historique Inscrit (protection partielle) : Moulin de Tirepeine (le bâtiment du moulin en totalité y compris mécanismes et appareillages ; la chambre attenante au moulin sur sa façade nord ; l’appentis sur la façade ouest ; le système hydraulique ; façades et toitures du logis ; façades et toitures de la grange). • Sury-en-Vaux : ◦ Monument Historique Inscrit : église Saint-Etienne • Sury-près-Léré ◦ Monument Historique Classé : église Saint-Jean-Baptiste • Villegenon ◦ Monument Historique Inscrit : église Saint-Georges

Servitude d’abords de Monument Historique (AC1) : • Assigny : ◦ R500 du château de la Vallée ◦ R500 du Moulin de Tirepeine (Subligny) • Bannay ◦ R500 du château de Buranlure (Boulleret) • Boulleret ◦ R500 du château de Buranlure • Concressault ◦ R500 de l’église Saint-Pierre ◦ R500 du domaine du Moulin Riche • Crezancy en Sancerre ◦ R500 de l’ensemble castral de Vèvre (Neuvy-Deux-Clochers) • Gardefort • Jalognes :

149/151 ◦ R500 du château de Pesselieres • Jars ◦ R500 de l’église Saint-Aignan ◦ R500 du moulin des Plansons d’en Bas • Léré ◦ R500 de la maison ◦ R500 de la collégiale Saint-Martin ◦ R500 du château de Villattes ◦ R500 de l’église Saint-Jean-Baptiste (Sury-Près-Léré) • Le Noyer : ◦ R500 du Château de Boucard. ◦ R500 de la locature de la Gravière. • Neuvy deux clochers : ◦ R500 de l’ensemble castral de Vèvre (La Tour, Château de la Tour) • Saint-Bouize : ◦ R500 de l'église Saint-Baudel (tour-porche) ◦ R500 du Château de la Grange • Saint-Satur : ◦ R500 de l'abbaye Saint-Pierre • Sancerre ◦ R500 château (tour dite des fiefs) ◦ R500 hôtel Farnault ◦ R500 de la maison dite "des Clément" ◦ R500 du Beffroi, place Saint-Jean ◦ R500 prieuré Saint-Pierre ◦ R500 de l'abbaye Saint-Pierre (commune de Saint-Satur). • Santranges ◦ R500 de l’église de Santranges • Sens-Beaujeau : ◦ R500 du château de Beaujeu. ◦ R500 du château de Boucard (Le Noyer) • Subligny ◦ R500 du moulin de Tirepeine • Sury-en-Vaux : ◦ R500 de église saint-Etienne • Villegenon ◦ R500 de l’église Saint-Georges

150/151 8.15. Annexe 15 : Liste des communes en appellation AOP/AOC

Source : INAO - Délégation Territoriale Centre Val de Loire.

La commune de Sury-en-Vaux est également concernée par toutes les appellations du territoire (IGP et AOP).

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