Tronçon Sud-Gironde-Toulouse

GPSO ISA Comparaison des hypothèses de tracés – Tronçon Sud Gironde-Toulouse

ETAPE 2

BORDEAUX – TOULOUSE

Comparaison des hypothèses de tracé

Tronçon Sud Gironde - Toulouse

SYNTHESE

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SOMMAIRE

1. PREAMBULE ...... 4

2. LE TERRITOIRE DU SUD GIRONDE A TOULOUSE ...... 5

2.1. Contexte général ...... 5 2.2. Enjeux sur ce tronçon ...... 7

3. LA SYNTHESE DE L ’ETUDE COMPARATIVE DES HYPOTHESES DE TRACES ... 10

3.1. Secteur D ...... 10 3.2. Secteur E ...... 11 3.3. Secteur F ...... 12 3.4. Secteur G ...... 13 3.5. Secteur LIA ...... 14 3.6. Secteur H ...... 15 3.7. Secteur I...... 16 3.8. Secteur J ...... 17 3.9. Secteur K ...... 18 3.10. Secteur L ...... 19

4. L’ HYPOTHESE DE TRACE PROPOSEE SUR LE TRONÇON SUD -GIRONDE / TOULOUSE ...... 20

5. ANNEXES : ANALYSE MULTI -DOMAINE DE CHAQUE SECTEUR ...... 21

5.1. Secteur D ...... 21 5.2. Secteur E ...... 22 5.3. Secteur F ...... 23 5.4. Secteur G ...... 24 5.5. Secteur LIA ...... 25 5.6. Secteur H ...... 26 5.7. Secteur I...... 28 5.8. Secteur J ...... 29 5.9. Secteur K ...... 31 5.10. Secteur L ...... 32

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1. PREAMBULE Ce document présente une synthèse de l’analyse comparative des hypothèses de tracés envisagées pour la ligne nouvelle Bordeaux-Toulouse, entre le Sud de la Gironde et Toulouse.

Ces hypothèses de tracé ont été conçues en prenant en considération :

• les enjeux environnementaux identifiés sur les territoires desservis par le fuseau du GPSO, approuvé par le ministre le 27 septembre 2010, • les services ferroviaires associés aux lignes nouvelles (dessertes, temps de parcours), Environnement Fonctionnel Technique • les caractéristiques techniques du référentiel ferroviaire en vigueur Milieu humain Fonctionnalités et Coûts • la dimension économique. Milieu naturel Qualité d’exploitation Technique Milieu physique Qualité de service Patrimoine et Paysage Coûts

Sur proposition de Réseau Ferré de France et à l’issue de la concertation menée à l’automne 2010, les hypothèses de tracé soumises à la comparaison ont été présentées en commissions consultatives de janvier 2011.

La méthode de comparaison des hypothèses de tracé est réalisée en deux étapes : Résultat de la comparaison • une analyse qualitative argumentée à dires d’experts, • une analyse quantitative factuelle. CONCERTATION

L’analyse comparative des hypothèses de tracé porte sur 3 domaines : Proposition de l’hypothèse de • Le domaine environnemental : la comparaison s’appuie sur quatre thématiques d’enjeux qui tracé à approfondir sont o Milieu humain o Milieu naturel et biologique o Milieu paysage et patrimoine L’analyse comparative par domaine permet de classer entre elles les hypothèses de tracé d’un même o Milieu physique secteur, de la plus favorable à la plus défavorable pour chacun des trois domaines (environnement, L’analyse comparative des hypothèses de tracé montre comment les principaux enjeux du fonctionnel et technique/coûts). La classification des hypothèses se fait selon la légende suivante : territoire ont été évités au maximum dans la mesure du possible, puis lorsqu’il y a impact, comment ces derniers peuvent être réduits, et en dernier recours comment ils peuvent être compensés. Les hypothèses de tracés sont alors comparées en fonction de l’impact résiduel Hypothèse la plus favorable c’est-à-dire après prise en compte des mesures de réductions et de compensations qui sont Sens positif de Hypothèse assez favorable envisageables. l’évaluation Hypothèse défavorable Hypothèse la plus défavorable • Le domaine fonctionnel : sur ce volet de la comparaison, sont évaluées les performances des hypothèses de tracés, dans le respect du Schéma des Installations Fonctionnelles (SIF) et des fonctionnalités définies dans le cadre du GPSO. A l’issue de cette analyse comparative par domaine, une synthèse multidomaines est réalisée afin de faire ressortir, par secteur, l’hypothèse globalement la plus favorable. Le résultat de cette comparaison • Le domaine technique et coûts : la comparaison porte essentiellement sur les dispositions est illustré par un synoptique représentant en vert l’hypothèse la plus favorable. techniques de construction de la ligne nouvelle, traduites sous forme de coût des hypothèses de tracés. Les écarts de coûts constatés sont expliqués par des critères de faisabilité ou de complexité technique compte tenu des enjeux du territoire.

Soumise à la concertation et enrichie de ses apports, cette analyse concertée permettra à RFF de proposer une hypothèse de tracé à approfondir.

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2. LE TERRITOIRE DU SUD GIRONDE A TOULOUSE

2.1. Contexte général

Ce tronçon « Sud Gironde – Toulouse » concerne 4 départements dont 2 en Aquitaine et 2 en Midi- Pyrénées: le département de la Gironde (33), le département du Lot-et-Garonne (47), le département du Tarn-et-Garonne (82) et le département de la Haute-Garonne(31).

Pour le département de la Gironde, 8 communes sont concernées : Bernos-Beaulac, Cudos, Escaudes, Lerm-et-Musset, Bourriot-Bergonce, Marions, Goualade, Saint-Michel-de-Castelnau.

Pour le département du Lot et Garonne, 29 communes sont concernées : Saint-Martin-Curton, Pindères, Sauméjan, Pompogne, Houeillès, Fargues-sur-Ourbise, Pompiey, Ambrus, Xaintrailles, Mongaillard, Buzet-sur-Baïse, Vianne, Feugarolles, Bruch, Montesquieu, Sérignac-sur-Garonne, Sainte Colombe en Bruilhois, Brax, Roquefort, Colayrac Saint-Cirq, Estillac, Le Passage, Moirax, Boé, Layrac, Fals, Caudecoste et Saint Nicolas de la Balerme.

Pour le département du Tarn et Garonne, 31 communes sont concernées : Dunes, Donzac, Saint-Loup, Saint-Cirice, Auvillar, Saint-Michel, Merles, Le Pin, Caumont, Saint-Nicolas-de-la-grave, Castelmeyran, Angeville, St Aignan, Castelferrus, Garganvillar, Cordes-Tolosane, Saint-Porquier, Castelsarrasin, La- ville-dieu-du-temple, Escatalens, Montbeton, Lacourt-Saint-Pierre, Montauban, Bressols, Montbartier, Labastide-Saint-Pierre, Campsas, Fabas, Canals, Grisolles et Pompignan

Quant au département de la Haute Garonne, 5 communes sont concernées : Fronton, Saint-Rustice, Castelnau d’Estrétefonds, Grenade et Saint-Jory.

Afin de faciliter la comparaison des hypothèses de tracé sur un même espace, le territoire du sud Gironde à Toulouse a été découpé en 10 secteurs comme le présente la cartographie ci-après. Un secteur est une entité territoriale à l’intérieur de laquelle est réalisée une comparaison multi-domaines des hypothèses de tracé qui y sont inscrites.

Dix secteurs composent ce tronçon : secteurs D à L et LIA.

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l’autoroute A62 reliant Bordeaux à Toulouse est une voie structurante à l’échelle régionale et 2.2. Enjeux sur ce tronçon nationale. Elle s’insère globalement en parallèle du tronçon. Ponctuellement, son insertion au sein du fuseau permet de proposer un rapprochement ou un jumelage des hypothèses de tracé 2.2.1. Les enjeux environnementaux avec cette infrastructure.

Le tronçon Sud Gironde-Toulouse s’étend du nord-ouest au sud-est de la limite du raccordement entre les lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux Espagne, sur la branche vers Toulouse jusqu’à son extrémité au nord de Saint-Jory. Il se rapproche des agglomérations d’Agen et de Montauban, au droit desquelles l’implantation d’une gare nouvelle pour la desserte des TAGV est prévue (secteurs G et K).

Ce tronçon concerne différentes typologies territoriales très contrastées tout au long de son parcours. En effet, en sortie du massif forestier des Landes, le tronçon Sud Gironde-Toulouse s’inscrit au sein d’un relief plus chahuté. Il s’agit de la traversée successive des coteaux, des terrasses puis de la plaine alluviale de la Garonne.

Les principaux enjeux humains sont constitués par des zones bâties, des zones d’activités, de l’agriculture et de la viticulture : l’habitat dans le massif forestier est constitué de quartiers, et d’airials plus isolés, les coteaux et la plaine de la Garonne sont caractérisés par la présence de nombreux bourgs Autoroute A62 et coteau viticole sur la commune d’Auvillar comme Sérignac-sur-Garonne, Layrac, Caudecoste, Castelferrus, Campsas, Pompignan ou (Photo : ISA) encore Saint-Rustice, et des hameaux. Le bâti se densifie à l’approche des agglomérations d’Agen, de Montauban et de Toulouse, Les enjeux naturels et biologiques sont principalement liés à l’intérêt écologique que présentent le au niveau des agglomérations, des zones d’activités présentent un intérêt économique réseau hydrographique, les gravières et la mosaïque de milieux agropastoraux présente sur les reliefs. important à une échelle intercommunale. Les principales zones d’activités sont : le fleuve de la Garonne est concerné à plusieurs reprises : - l’Agropôle d’Estillac, en périphérie d’Agen, - sur les communes de Brax et Colayrac-Saint-Cirq pour la liaison intergares d’Agen - les zones d’activités d’Albasud, Bressols et Montbartier en périphérie de et au niveau de sa confluence avec le Gers sur les communes de Boé, Layrac et Montauban, Moirax où la Garonne forme un méandre. Elle bénéficie de multiples protections - la ZAC Eurocentre de Castelnau d’Estrétefonds en périphérie de Toulouse. réglementaires (Natura 2000, Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope (APPB)

notamment), - sur la commune de Castelsarrasin et Cordes-Tolosane, il bénéficie, de plus, de zones d’inventaires (ZNIEFF). D’autres vallées importantes sont présentes et font parfois l’objet d’un classement en site Natura 2000 : le Ciron (SIC « Vallée du Ciron ») et son affluent, le Barthos, l’Avance (SIC « vallée de l’Avance »), en Aquitaine.

Airial de Boudassey et habitat en périphérie d’Agen (Photos : DRAC du Lot-et-Garonne et ISA)

les plantations de pins maritimes du massif landais vouées à la production. Certaines parcelles font l’objet d’expérimentations à moyen et long terme ou sont dotées de document de gestion durable. La rivière du Ciron et la Garonne (au Sud d’Agen) (Photo : ISA) l’ agriculture présente sur tout le tronçon et variant selon les milieux traversés :

- les polycultures irriguées omniprésentes dans la plaine de la Garonne, les sablières et gravières constituent des milieux d’intérêt pour la faune. - les terrasses alluviales (au niveau d’Agen et de Montauban) sont le support de - les sablières de Fargues-sur-Ourbise accueillent le Pélobate Cultripède, espèce productions fruitières (agriculture à haute valeur ajoutée) dont certaines sont protégée d’amphibien, classées en Indications Géographiques Protégées (pruneau d’Agen par exemple), - le vaste site de gravières de Layrac et Sauveterre-Saint-Denis est le seul site de de nombreux vignobles sont également présents sur les coteaux. Plusieurs Appellations nidification de la Sterne Pierregarin en Aquitaine, d’Origine Contrôlée ou Vins Délimités de Qualité Supérieure sont successivement concernées : - les gravières de Saint Rustice, Castelnau d’Estrétefonds, Grenade et Saint Jory, en - les côtes de Buzet et de Bruilhois en Aquitaine, périphérie toulousaine, sont localisées à proximité du fuseau. - les vins de Lavilledieu et les côtes du Frontonnais en Midi-Pyrénées.

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Certains boisements ou milieux remarquables présentent un intérêt écologique dans le - les reliefs et la mosaïque du parcellaire agricole et viticole : vergers des terrasses de tronçon : l’Agenais, vignobles du plateau de Fronton, côtière de Pompignan confèrent à ce tronçon - le site biologique du Coucurret (APPB) et le carrefour du Placiot (communes de un intérêt paysager dans son ensemble. Fargues-sur-Ourbise et Pompiey) accueillent des espèces d’insectes rares, - plusieurs bois classés en ZNIEFF : le Bois du Fort, de Capet, Butte aux Prieux sur les communes de Saint-Loup et de Saint-Cirice, la Forêt d’Agre et d’Escatalens, les Bois de la Moutette, de la Baraque et de Fromissard (de Saint-Porquier à Montbeton) notamment. - les prairies de la Viguerie (communes de Montbartier et Labastide-Saint-Pierre) sont couvertes par une ZNIEFF.

Les reliefs des coteaux présentent des intérêts pour la flore et l’avifaune notamment : - une héronnière patrimoniale est localisée sur la chute des coteaux de Gascogne à Moirax, - des pelouses calcicoles régulièrement réparties sur les coteaux, - des espèces végétales d’intérêt patrimoniales comme le Sérapias en cœur répertorié sur le plateau du frontonnais. Côtière de Pompignan (Photo : ISA)

Des édifices classés ou inscrits Monuments Historiques sont présents au sein ou à proximité de ce tronçon, leurs périmètres de protection de 500 m peuvent être en partie ou en totalité compris dans le fuseau. On citera entre autre: - le dolmen de Lumé, sur la commune de Fargues-sur-Ourbise, - l’église de Layrac, - l’abbaye de Belleperche - le château de Pompignan - l’église de St Rustice.

Sterne Pierregarin et Sablière de Perdigaud accueillant le Pélobate cultripède (Photos : Ecosphère et Biotope)

Les enjeux physiques sont constitués par : les zones inondables de la plaine de la Garonne et des différentes vallées encaissées faisant l’objet de zones rouges de PPRI, les enjeux forts au titre du SDAGE Adour-Garonne des cours d’eau d’Aquitaine et de Midi- Pyrénées (réservoirs biologiques et d’axes migrateurs,…) les périmètres de protection rapprochée des Captages d’Alimentation en Eau Potable des sources de Lagagnan et de Clarens (Lot-et-Garonne), les risques géotechniques localisés sur les coteaux

L’intérêt patrimonial de ce tronçon est lié à la qualité des ensembles paysagers formés par les reliefs plus ou moins marqués ainsi que par la vallée de la Garonne. - la chute des coteaux de Gascogne, au droit des communes de Boé, Layrac et Moirax, fait l’objet d’une inscription au titre de la loi du 2 mai 1930 relative à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire Dolmen de Lumé (Source : DRAC de Lot-et-Garonne ; 2010) ou pittoresque, - la bastide de Caudecoste est également inscrite au titre de la loi de 1930, elle est localisée De nombreux sites archéologiques témoins de l’occupation humaine très ancienne des terrasses de en franche sud du fuseau, à l’ouest d’Agen, la Garonne sont présents au sein de ce tronçon. Le site archéologique de Saint-Genès (commune de - un site inscrit, englobant les coteaux ouest de la vallée de l’Ayroux composé des châteaux Castelferrus) est également classé monument historique. de Montbrison et de Saint-Michel s’étend sur la commune de Saint-Michel. Ce site reconnaît la qualité patrimoniale et paysagère du secteur et des édifices présents en son sein. L’intérêt paysager est constitué des paysages de la campagne agricole et de la vallée de l’Ayroux,

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2.2.2. Les enjeux fonctionnels

Ce tronçon comprend, dans sa partie Nord, le débranchement de la ligne Bordeaux-Espagne de la ligne Bordeaux-Toulouse. Il se raccorde au Nord de Toulouse (au niveau de la commune de Saint Jory à la ligne existante Bordeaux - Sète.

Les objectifs fonctionnels du tronçon Sud Gironde / Toulouse sont les suivants :

o Vitesses de conception et types de trafics : • Conception de la ligne permettant la circulation des trains à grande vitesse (TAGV) à 350km/h, • Raccordement « Sud – Sud » entre les lignes nouvelles Bordeaux - Espagne et Bordeaux – Toulouse, circulable à 230 km/h pour les TAGV permettant de relier directement Toulouse à l’Espagne; • Raccordement de la ligne nouvelle à la ligne existante Bordeaux – Toulouse au niveau de la commune de Saint Jory permettant ainsi la desserte de Toulouse par la gare existante en cœur de ville.

o Desserte des agglomérations :

• Desserte d’Agen par une gare nouvelle sur ligne nouvelle, avec une correspondance TER (mode ferré) entre la gare nouvelle et la gare existante en cœur de ville d’Agen, • Desserte de la gare nouvelle d'Agen et la gare nouvelle de Montauban en inter modalité avec les moyens routiers ou ferroviaire, • Desserte de Montauban par une gare nouvelle sur ligne nouvelle, en interconnexion avec la ligne existante. Création d'une gare TER à cette intersection permettant une correspondance avec la gare cœur de ville de Montauban, • Desserte de Toulouse par la gare cœur de ville de Toulouse via un raccordement de la ligne nouvelle Bordeaux-Toulouse sur la ligne existante Bordeaux-Toulouse au niveau de la commune de Saint Jory,

o Installations particulières : • Insertion d’au moins deux bases travaux permettant l’installation des équipements ferroviaires pendant le chantier (voie, alimentation électrique, télécommunication, signalisation, …).

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3. LA SYNTHESE DE L ’ETUDE COMPARATIVE DES HYPOTHESES DE TRACES Les tableaux ci-après décrivent, secteur par secteur : - la synthèse de l’analyse comparative des hypothèses de tracés, suivant les principes méthodologiques décrits en préambule et telle que présentée les 21 et 26 avril 2011 aux élus membres des commissions consultatives et aux participants de la concertation, membres des groupes de travail.

3.1. Secteur D

Synthèse multi-domaines

Sur ce secteur, trois combinaisons d’hypothèses sont comparées :

• l’hypothèse H 151-311 : Bernos-Beaulac - Nord fuseau – Est A65 ; • l’hypothèse H152-312 : Bernos-Beaulac – Nord fuseau – Ouest A65 ; • l’hypothèse H 153-311 : Bernos-Beaulac – Ouest A65 – Est A65.

L’hypothèse H151-311 est la plus favorable au regard des domaines environnemental, fonctionnel, et technico-économique.

L’analyse menée sur le plan environnemental fait ressortir comme hypothèse la plus favorable le scénario H151-311 composé d’un triangle réduit au maximum des caractéristiques techniques correspondant aux fonctionnalités retenues pour les lignes nouvelles et positionné le plus à l’est de la vallée du Ciron et de l’autoroute A65.

Elle permet notamment de limiter les impacts directs et indirects sur les habitations, le patrimoine et les enjeux du milieu naturel identifiés sur ce territoire. Elle s’éloigne du bourg de Captieux en passant à l’est de l’A65. Elle permet, en outre, de préserver au mieux les milieux naturels et biologiques au niveau des franchissements des cours d’eau et vis-à-vis des zones sensibles. Son positionnement se conjugue avec la mise en place d’une halte SR-GV à l’est de l’A65 et au niveau de l’échangeur de Captieux. Cette hypothèse respecte les fonctionnalités et objectifs du GPSO.

L’hypothèse H151-311 est également la plus favorable au regard du domaine technico-économique (c’est notamment la moins onéreuse).

Au vu de ces différentes analyses, l’hypothèse H151-311 est la plus favorable sur ce secteur.

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3.2. Secteur E

Synthèse multi-domaines

Sur ce secteur, quatre hypothèses de tracés sont comparées : • l’hypothèse H161 – 171 – 181 : Est fuseau – Nord Menjoue – Nord fuseau ; • l’hypothèse H162 – 172 – 182 : Ouest fuseau – Nord Menjoue – Sud fuseau ; • l’hypothèse H163 – 173 – 183 : Est/ouest fuseau – Sud Menjoue – Centre fuseau ; • l’hypothèse H163 – 174 – 184 : Est/ouest fuseau – Nord Menjoue ajusté – Sud fuseau.

L’hypothèse de tracé H163-174-184 est la plus favorable au regard du domaine environnemental . Les incidences sur les constructions sont les plus faibles car elle reste éloignée des zones habitées. Elle modifie alors l’ambiance sonore d’un nombre inférieur de bâtis. Elle comprend dans ses emprises, la plus faible surface de boisement (307 ha contre 314 ha pour l’hypothèse de tracé H163-173-183) et permet de préserver des surfaces plus importantes de parcelles sylvicoles expérimentales. Elle évite une partie du périmètre de protection rapproché des sources de Clarens. Elle permet d’éviter les deux sites d’activités d’extraction de sables et les enjeux relatifs aux amphibiens présents. Elle évite le site biologique (APPB) de Coucurret et la vieille chênaie de Xaintrailles. Elle s’insère également sur un plus faible linéaire dans la lande de Mexico qui présente des enjeux écologiques importants (Damier de la Succise, et Fadet des Laîches : papillons protégés). Etant plus éloignée des airials, son insertion paysagère est plus favorable. Elle évite également les sites archéologiques dont le Dolmen de Lumé, classé monument historique.

Au plan fonctionnel, l’ensemble des hypothèses respecte les objectifs fonctionnels du GPSO. Les écarts constatés sur la qualité de service restent minimes (quelques secondes d’écart de temps de parcours). D’un point de vue exploitation et maintenance de la ligne, l’hypothèse H162-172-182 est légèrement plus favorable car elle nécessite un appareil de dilatation de moins que les autres hypothèses. L’hypothèse H162-172-182 peut être considérée comme la plus favorable mais l’écart avec les autres hypothèses reste faible

D’un point de vue technico-économique, l’hypothèse H162-172-182 est la plus favorable et la moins coûteuse car elle nécessite le moins de linéaire d’ouvrage d’art non courant. L’hypothèse H161-171-181 présente un écart de 4% avec l’hypothèse la moins coûteuse. Elle peut donc aussi être considéré comme assez favorable.

Au vu de ces différentes analyses, les hypothèses H162-172-182 et H163-174-184 sont jugées les plus favorables de ce secteur.

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3.3. Secteur F

Synthèse multi-domaines

Sur ce secteur, deux hypothèses de tracés sont comparées : • l’hypothèse H (181/183/184) - 211 : nord Cantinolle – nord fuseau – nord A62 • l’hypothèse H 182 - (212/213) : sud Tournau – sud fuseau – sud A62

L’hypothèse de tracé H182-(212/213) est la plus favorable au regard du domaine environnemental. Elle impacte directement (sous les emprises) et indirectement (dans la proximité du projet) moins de constructions. Elle est moins perceptible et préserve mieux le cadre de vie en s’insérant de meilleure façon dans le paysage. Elle est plus favorable aux activités viticoles et sylvicoles en raison des plus faibles surfaces qu’elle consomme et des structures qu’elle permet de conserver. Elle préserve la quasi-totalité des sièges d’exploitation mais est cependant moins favorable vis-à-vis des activités agricoles, notamment en raison de son emprise sur des parcelles en cultures biologique. Elle préserve la zone de loisirs du plan d’eau de Page, sur la commune de Bruch. Elle est plus favorable à la préservation des habitats des mammifères semi-aquatiques mais ne peut éviter les prairies propices aux habitats d’espèces d’invertébrés. Elle est plus favorable au regard des enjeux physiques, en particulier en évitant les surfaces inscrites en zones orange du PPRI de la Garonne qu’elle contourne en restant au sud de l’A62. Elle permet de préserver les principaux enjeux du patrimoine archéologique mais restera moins favorable à celui de Taruscail. Par ailleurs elle sera plus proche du Château de Trenquéléon.

Au plan fonctionnel, l’analyse a été menée de manière combinée entre le secteur F et le secteur G. La combinaison H182-212 présente le plus de linéaire d’alignement et une zone de jumelage moindre avec l’autoroute A62. L’hypothèse H182-212 est donc la plus favorable d’un point de vue fonctionnel.

D’un point de vue technico-économique, l’écart de coût entre les deux hypothèses est de plus de 10% sur le secteur F, l’hypothèse H181/183/184-221 étant la plus chère. Cet écart de coût est principalement dû à l’insertion d’un viaduc de 600 m pour franchir la gravière située au nord de l’autoroute au PRF 129. Même combinée deux à deux avec les hypothèses compatibles du secteur G, l’hypothèse H(181/183/184)-211 reste encore plus chère de 6 à 8% de plus que les hypothèses H182-212 ou H182- 213.

Au vu de ces différentes analyses, l’hypothèse H182–(212/213) représente l’hypothèse la plus favorable de ce secteur.

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3.4. Secteur G Synthèse multi-domaines

Sur ce secteur, trois hypothèses de tracés sont comparées : • l’hypothèse n°211 : Nord A62 – Sud Pomaret – SDRA ; • l’hypothèse n°212 : Sud A62 – Nord Pomaret – gare R D656 ; • l’hypothèse n°213 : Sud A62 – Sud Pomaret – SDRA.

L’hypothèse de tracé H213 est la plus favorable au regard du domaine environnemental. Elle permet de s’éloigner au mieux du bâti présent sur le territoire (environ 620 bâtis sont compris dans une bande de 0 à 300 mètres des emprises contre plus de 660 et 950 environ, respectivement pour les HT212 et 211). Elle concerne directement environ 60 bâtis et permet également une plus grande préservation de l’ambiance sonore du bâti situé au sein ou à proximité du fuseau.

En début de secteur, son insertion au sud du fuseau lui permet de s’éloigner du bourg de Sérignac-sur- Garonne. Au niveau de Roquefort elle bénéficie de la présence de l’A62 pour proposer un jumelage et limiter ainsi l’effet de coupure dans les territoires. Elle apparaît légèrement plus favorable sur le milieu naturel notamment par des emprises moindres sur les habitats de la Genette, l’évitement d’un gîte de chauve-souris et l’évitement d’un ruisseau franchi par les deux autres hypothèses de tracé. Elle entrainera cependant le déplacement d’un bâtiment du CAT de Pomaret et le déplacement d’une partie du cimetière de Roquefort situé le long de l’A62. Elle longe également la bordure d’un site archéologique important situé sur la commune d’Estillac. Elle apparaît légèrement moins favorable que les deux autres hypothèses de tracé sur les enjeux viticoles lors de son passage sur le coteau viticole de Montesquieu (2 ha de vigne). Ce même coteau comprend également une zone de glissement de terrain.

Au plan fonctionnel, les hypothèses sont globalement équivalentes. Les seuls écarts constatés concernent le confort pour le voyageur, où effectivement, l’hypothèse 212 ressort comme la plus favorable des 3 hypothèses.

D’un point de vue technico-économique, le coût kilométrique faible implique le classement du critère technico-économique dans la catégorie «favorable» pour les trois hypothèses. L’hypothèse la moins onéreuse est néanmoins l’hypothèse 211.

Au vu de ces différentes analyses, l’hypothèse 213 est jugée la plus favorable de ce secteur.

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3.5. Secteur LIA Synthèse multi-domaines

Sur ce secteur, deux hypothèses de tracés sont comparées : • l’hypothèse LIA-Ouest : Liaison Intergare Ouest ; • l’hypothèse LIA-Est : Liaison Intergare Est

L’hypothèse de tracé LIA- Est est la plus favorable pour la liaison intergares d’Agen au regard du domaine environnemental. Elle permet avant tout de s’éloigner du bourg de Brax. Des aménagements permettront de travailler à une insertion paysagère respectant le rétablissement de l’isolement visuel et phonique des zones bâties localisées à proximité de la liaison. Elle s’éloigne également d’un site archéologique à très fort potentiel. Bien qu’elle étende son emprise sur une plus importante surface de boisements d’intérêt pour la Genette, la LIA Est évite le franchissement du ruisseau de Labourdasse à enjeu écologique fort. Elle est plus favorable pour les milieux aquatiques. Son insertion devra veiller à limiter les perturbations sur le fonctionnement du parc de loisirs Walibi ainsi que des éléments de protection contre les incendies (bassins de stockage). L’hypothèse de tracé LIA- Ouest est la moins favorable au niveau environnemental. Ceci est particulièrement dû à sa grande proximité du bourg de Brax et du site archéologique à fort potentiel. Elle permet, cependant, de s’insérer sur un linéaire moins important dans la zone orange du plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de la Garonne et évite un stockage d’eau pour la défense contre les incendies.

D’un point de vue fonctionnel, les deux hypothèses de tracés sont sensiblement identiques. L’hypothèse LIA-Est présente un linéaire moins important, quel que soit le choix de gare entre Brax/Roquefort et Estillac. La différence est de 800 m environ dans le cas de la gare Brax/Roquefort. Cette différence de linéaire se retrouve sur les temps de parcours.

L’analyse technico économique se traduit par un coût d’investissement proche (inférieur à 3% d’écart) malgré un linéaire plus important pour LIA-Ouest, elles sont donc évaluées au même niveau. Le coût kilométrique relativement élevé implique le classement du critère technico-économique dans la catégorie « assez favorable » dans les deux cas. L’hypothèse la moins onéreuse est l’hypothèse LIA-Est en liaison avec son linéaire légèrement plus faible.

Au vu de ces différentes analyses, l’hypothèse LIA-Est est préférable à l’hypothèse LIA-Ouest.

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3.6. Secteur H Synthèse multi-domaines

Sur ce secteur, cinq hypothèses de tracés sont comparées : • l’hypothèse n°221-231 : Garonne - Nord Caudecoste ; • l’hypothèse n°222-(232/234) : Garonne - Médian Caud ecoste – jumelage A62 ; • l’hypothèse n°223-(232/234) : Garonne - Sud Caudeco ste – jumelage A62; • l’hypothèse n°225-(232/234) : Estacade Sud Garonne -M édian Caudecoste – jumelage A62 ; • l’hypothèse n°226-(232/234) : Tunnel Sud Garonne-Mé dian Caudecoste – jumelage A62.

L’hypothèse de tracé H226-(232/234) est la plus favorable au regard du domaine environnemental. Elle s’inscrit, en tunnel, au sein du coteau de la Garonne, évitant ainsi les enjeux écologiques (héronnière) et favorisant son insertion paysagère. Elle permet de s’éloigner du bourg de Boé mais passe, au sortir du coteau et du franchissement de l’A62, en frange du bourg de Layrac (co-visibilité, modification de l’ambiance acoustique, enclavement de parcelles agricoles). Elle franchit les gravières de Layrac en évitant le seul site de nidification de la Sterne Pierregarin en Aquitaine. En fin de secteur, elle propose un tracé « médian » au niveau de Caudecoste pour rejoindre le sud du fuseau et permettre un jumelage avec l’A62, limitant ainsi l’effet de coupure au sein des territoires et du parcellaire agricole traversés.

Au plan fonctionnel, toutes les hypothèses respectent les fonctionnalités. Sur l’aspect de qualité de service, les hypothèses franchissant 2 fois la Garonne sont plus confortables que celle restant rive gauche (avec un léger avantage pour l’hypothèse 223-232/234). Ces dernières sont du point de vue des contraintes de maintenance, moins favorable. En parallèle, les hypothèses franchissant deux fois la Garonne présentent un linéaire plus important dans le périmètre de protection contre les risques d’inondation. Enfin sur la partie Est du secteur, le jumelage avec l’autoroute A62 peut rendre plus délicate l’accessibilité à la plate forme ferroviaire. D’un point de vue global, il paraît préférable de privilégier l’hypothèse 221-231 car cette hypothèse ne présente pas de zone de jumelage avec l’A62 et le nombre et le linéaire d’ouvrage d’art est moins élevé que pour les hypothèses restant rive gauche.

D’un point de vue technico-économique, les 4 hypothèses (H221-231, H222-232/234, H223-232/234 et H225-232/234) se classent dans la catégorie « assez favorable ». Seule l’hypothèse de tracé 226-232/234 avec un coût d’investissement plus élevé que les 4 autres hypothèses est classée dans la catégorie « défavorable ».

Au vu de ces différentes analyses, l’hypothèse H222-(232/234) est jugée la plus favorable de ce secteur.

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3.7. Secteur I Synthèse multi-domaines

Sur ce secteur, deux hypothèses de tracés sont comparées : • l’hypothèse n°231/234 : St Loup – Nord Auvillar – A62 ; • l’hypothèse n°232 : St Loup – Sud Auvillar – A62

L’hypothèse de tracé H231/234 est la plus favorable au regard du domaine environnemental. En effet, elle concerne directement (sous les emprises) moins de bâti et reste éloignée des zones d’habitat diffus. Elle concerne moins de sièges d’exploitation agricoles, moins de surfaces agricoles HVA et viticoles, et concerne également moins de surfaces de boisement. Elle propose un passage en tunnel et un plus long jumelage avec l’A62 qui lui permet de limiter ses impacts sur le paysage et les milieux naturels. Elle conduit au prélèvement de surfaces moindres d’habitats d’espèces patrimoniales (boisements des coteaux et ripisylves). Elle concerne, toutefois, 1,3ha de pelouses calcicoles et implique le déplacement de l’usine de traitement d’eau potable de Candes (Saint-Michel).

D’un point de vue fonctionnel, les deux hypothèses 231/234 et 232 répondent aux objectifs fonctionnels, aux enjeux de desserte et sont conformes au schéma des installations ferroviaires. La succession d’ouvrage d’art sur plusieurs kilomètres (viaduc, tunnel et tranchée couverte), ainsi que la longue zone de jumelage avec l’autoroute A62, rendent la maintenance et l’exploitation de l’hypothèse 231/234 plus complexes.

D’un point de vue technico-économique, un relief tourmenté allié aux croisements de plusieurs infrastructures (dont une majeure - A62) est de nature à faire évoluer significativement les caractéristiques du projet et à en augmenter notablement le coût en cas d’aléa rencontré dans les phases d’approfondissement ultérieures, et de façon plus marquée pour l’hypothèse

H231/234. Cet élément justifie un classement différencié des 2 hypothèses de tracés. D’un point de vue technico-économique, l’HT 232 est ainsi la plus favorable.

Au vu de ces différentes analyses, l’hypothèse H232 est jugée la plus favorable de ce secteur.

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3.8. Secteur J

Synthèse multi-domaines

Sur ce secteur, trois hypothèses de tracés sont comparées : • l’hypothèse n°241 : A62 – Nord Garonne – Nord Sain t André ; • l’hypothèse n°243 : A62 – Sud Garonne – Nord Saint André ; • l’hypothèse n°245 : A62 – Sud Garonne – Sud Bénis – Nord Saint André.

Les hypothèses de tracé H243 et 245 sont les plus favorables au regard du domaine environnemental. Elles permettent de s’éloigner au mieux des zones bâties qui maillent le territoire (environ 21 bâtis dans l’emprise et 42 à moins de 100m pour l’hypothèse de tracé H243 et 23 puis 45 à moins de 100m pour l’hypothèse de tracé H245). Elles permettent également une bonne préservation de l’ambiance sonore du bâti situé au sein ou à proximité du fuseau. En début de secteur, l’insertion en jumelage avec l’A62, leur assure une bonne intégration dans le territoire d’un point de vue paysager mais également permettant de contourner des enjeux agricoles et du bâti. Toutefois, elles conduiront au rescindement du ruisseau du Bourdon. Leur bifurcation vers le sud leur permettent de contourner Caubetous, Garde-Boué et Gayssou. Elles se rapprochent, en revanche de Mondous et Poutès sur la commune de Saint-Aignan, et traversent les parcelles en agriculture biologique. En bordure sud du fuseau, les hypothèses de tracé H243 et H245 évitent le site archéologique emblématique de Saint-Genès ainsi que le bourg de Bénis puis plus loin le site archéologique de moins grande importance de Bordes Neuves et son hameau.

D’un point de vue fonctionnel, les hypothèses sont globalement équivalentes. Les seuls écarts constatés concernent le confort pour le voyageur pour lequel l’hypothèse 241 ressort comme la plus favorable. Les deux autres hypothèses présentent en effet un très faible linéaire de lignes droites.

L’analyse technico-économique se traduit par des coûts d’investissements différents suivant les hypothèses. L’hypothèse de tracé 241 est la moins onéreuse, cependant sont coût kilométrique relativement élevé implique le classement du critère technico-économique dans la catégorie « assez favorable ». L’hypothèse de tracé 243 est environ 7% plus onéreuse, elle se classe par conséquent en « défavorable » Enfin, l’hypothèse de tracé 245 est la plus onéreuse, avec un écart d’environ 10% par rapport à l’HT 241. Elle est classée en « très défavorable ».

Au vu de ces différentes analyses, l’hypothèse H243 est jugée la plus favorable de ce secteur.

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3.9. Secteur K

Synthèse multi-domaines

Sur ce secteur, trois hypothèses de tracés sont comparées : • l’hypothèse n°252-262 : Nord Saint André - Croix d e l'Agneau ; • l’hypothèse n°252-263 : Nord Saint André - Croix d e l’Agneau – Nord Pérayrols ; • l’hypothèse n°254-264 : Nord Saint André – Sud Pra d as – Sud Croix de l'Agneau – L’Estrade.

L’hypothèse de tracé H254/264 est la plus favorable au regard du domaine environnemental Elle concerne moins de bâti et reste éloignée des zones habitées. Elle préserve les sièges d’exploitation agricole. Elle conduit à déplacer moins de forages agricoles et ne présente pas de risque de rescindement de cours d’eau. Elle évite la mare de reproduction des Tritons et consomme moins d’habitats de mammifères, de l’avifaune et des chiroptères. Enfin, elle permet une meilleure insertion paysagère et a peu d’impact résiduel sur le patrimoine.

D’un point de vue fonctionnel, l’hypothèse 252-262 est la seule qui permet de maintenir une vitesse de 350 km/h sur ce secteur. Les autres ne permettent que des circulations dont la vitesse maximale peut atteindre 320 km/h sur tout ou partie du secteur.

Au plan technico économique, toutes les hypothèses du secteur présentent un coût d’investissement sensiblement identique. Les hypothèses H252-262 et H254-264 présentent cependant moins de flexibilité relative que l’hypothèse H252-263, ce qui laissera moins de place à l’optimisation en phase suivante.

Au vu de ces différentes analyses, l’hypothèse H252-262 est jugée la plus favorable de ce secteur.

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3.10. Secteur L

Synthèse multi-domaines

Sur ce secteur, trois hypothèses de tracés sont comparées : • l’hypothèse n°262-272-281 : Est A62 - Ouest Pompigna n ; • l’hypothèse n°262-273-281 : Ouest A62 - Est Pompigna n ; • l’hypothèse n°(263/264) -271-281 1 : Jumelage A62 - Ouest Pompignan.

L’hypothèse de tracé 262-273-281est la plus favorable au regard du domaine environnemental. Elle est plus favorable sur le bâti et les activités en concernant moins de bâtis (24) et reste assez éloignée des zones habitées (environ 110 constructions à moins de 150m). Elle consomme relativement peu de surfaces de culture à haute valeur ajoutée, de surfaces viticoles AOC et de boisements (5,5ha contre 8,5ha pour H262-272-281). Elle évite également les activités d’extraction de matériaux dans la vallée de la Garonne. Elle est également plus favorable vis-à-vis des milieux physique et naturel en évitant le périmètre de protection éloignée du captage de Grisolles et en préservant davantage de forages agricoles. Elle évite d’autre part, la station de Sérapias en cœur (Fleurs protégées au niveau régional), et concerne moins de surfaces d’habitats d’espèces patrimoniales. Elle évite le plan d’eau de la forêt royale de Fronton et permet de s’insérer plus favorablement d’un point de vue paysager, notamment en sortie de tunnel à Pompignan, sa position la rendant légèrement moins perceptible. Enfin, elle permet une meilleure insertion paysagère et a peu d’impact résiduel sur le patrimoine.

D’un point de vue fonctionnel, les trois hypothèses de tracés sont sensiblement équivalentes. L’hypothèse H263/264-271-281 est légèrement moins favorable que H262-273-281 car elle présente une zone de jumelage avec l’autoroute A62, le linéaire d’ouvrage souterrain le plus long. L’hypothèse la plus défavorable est l’hypothèse H262-272-264 car le double franchissement de l’autoroute A62 nécessite la mise en place d’équipement nécessitant plus de maintenance de la ligne nouvelle.

Au plan technico économique, les hypothèses 262-272-281 et 262-273-281 présentent un coût d’investissement sensiblement identique, mais plus élevé que le coût d’investissement de l’hypothèse (263/ 264)-271-281 (entre 5 et 10%).

Au vu de ces différentes analyses, l’hypothèse H262-273-281 est jugée la plus favorable de ce secteur.

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4. L’HYPOTHESE DE TRACE PROPOSEE SUR LE TRONÇON SUD -GIRONDE / TOULOUSE

Le territoire du sud Gironde à Toulouse comporte de nombreux enjeux :

- la présence de zones de bâtis denses ou d’habitats dispersés qui ont été pour la plupart évités. Le bâti se densifie à l’approche des agglomérations d’Agen, de Montauban et de Toulouse, en particulier dans l’agglomération Agenaise ou plusieurs communes sont concernées par le projet (Sérignac, Roquefort, Estillac, Layrac), - la présence de plusieurs zones d’activités (Agropôle, Albasud, Bressols et Montbartier), - une agriculture dominée par la polyculture, de nombreuses exploitations de petites tailles qui morcellent le territoire. La viticulture est également fortement présente, plusieurs Appellation d’Origine Contrôlée sont recensées ainsi que des Vins Délimités de Qualité supérieure, - un réseau hydrographique composé de cours d’eau majeur nécessitant la mise en œuvre de franchissement important et de ruisseaux souvent associés à des zones humides. C’est le cas notamment de la vallée de la Garonne, - des sites d’intérêt écologique concentrés au niveau des cours d’eau et des nombreuses sablières et gravières (gravières de Layrac et Sauveterre-Saint-Denis, les sablières de Fargues- sur-Ourbise…) constituant des milieux d’intérêt pour la faune - des enjeux patrimoniaux comme la bastide de Caudecoste, les châteaux de Montbrison et de Saint-Michel, côtière de Pompignan ou l’abbaye de Belleperche. Ces sites ont été évités. - des édifices classés ou inscrits Monuments Historiques sont présents au sein ou à proximité de ce tronçon comme : le dolmen de Lumé, l’église de Layrac, le château de Pompignan ou encore l’église de St Rustice. Leurs périmètres de protection de 500 m peuvent être en partie ou en totalité compris dans le fuseau.

L’analyse multi-domaines de la comparaison des hypothèses de tracés a permis d’identifier dès ce stade d’étude une seule hypothèse de tracé dans neuf secteurs : - les secteurs D, F, G, LIA, H, I, J, K et L

Sur le secteur E, l’analyse comparative n’a pas permis de distinguer entre deux hypothèses jugées équivalentes.

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5. ANNEXES : ANALYSE MULTI -DOMAINE DE CHAQUE SECTEUR

5.1. Secteur D

Domaine environnemental Domaine fonctionnel Ce scénario a les effets directs et indirects les moins importants sur les enjeux humains (constructions) et patrimoniaux identifiés sur ce territoire. Il s’éloigne du bourg de Captieux en passant à l’est de l’A65. Il permet, de préserver au mieux les milieux naturels et biologiques tant au niveau des franchissements des cours d’eau que sur les zones sensibles identifiées sur Domaine technico-économique la partie en descendant vers l’Espagne. Son positionnement peut se conjuguer avec la mise en place d’une halte SR-GV à l’est de l’A65 et au niveau de l’échangeur de Captieux. Il respecte les fonctionnalités attendues du GPSO et se constitue le scénario le moins couteux.

H 151 - 311 C’est l’hypothèse la plus favorable sur ce secteur.

Domaine environnemental Domaine fonctionnel Ce scénario est le moins favorable en termes environnementaux. Il a un impact direct et indirect sur nombre d’airials et habitations sur ce territoire. Sa position à l’ouest de l’A65 impacte le Domaine technico-économique bourg de Captieux. Il génère des effets défavorables sur le milieu naturel et biologique tant sur les franchissements de cours d’eau que sur les zones de compensation le long de l’autoroute A65. Sa position, à l’ouest de l’A65 et en remblai, présage d’une insertion plus difficile dans le territoire.

H H 152 - 312 En termes technico-économique, il est plus onéreux de près de 6% que l’hypothèse H151-311.

Domaine environnemental Domaine fonctionnel Ce scénario est plus défavorable sur son bilan environnemental que l’hypothèse H151–311. Son impact direct et indirect sur les bâtis est important et ses effets sur le milieu naturel et biologique sont plus négatifs. Toutefois, son jumelage partiel le long de l’A65 en partie nord lui confère un point favorable d’insertion territoriale. Domaine technico-économique Comme l’hypothèse H151–311, son positionnement peut se conjuguer avec la mise en place d’une halte SR-GV à l’est de l’A65 et au niveau de l’échangeur de Captieux. Il respecte les fonctionnalités attendues du GPSO. C’est le scénario le plus couteux.

H H 153 - 311

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5.2. Secteur E

Domaine environnemental Cette hypothèse a des impacts résiduels très importants sur les enjeux très forts de ce territoire, particulièrement sur le bâti, le patrimoine et surtout sur les zones

Domaine fonctionnel sensibles écologiques et les habitats d’espèces protégées qui ont pu s’y développer. Elle traverse la zone d’APPB et franchit les sablières et étangs d’intérêt écologique

181 Domaine technico-économique reconnu.

HT HT 161-171- Elle est cependant l’une des hypothèses les moins onéreuses de ce secteur.

Domaine environnemental Cette hypothèse dispose d’un bilan environnemental globalement équivalent à l’hypothèse H163-173-183, tout en étant moins favorable que celui de l’hypothèse H163-

Domaine fonctionnel 174-184. Ses effets directs sur les constructions et sur les parcelles de forêt expérimentales sont un peu plus importants et elle borde au plus près la chênaie de

182 Domaine technico-économique Xaintrailles. Par contre, elle préserve mieux les sites écologiques lors du franchissement du Barthos et de son chevelu.

HT HT 162-172- Elle est par ailleurs l’hypothèse la moins couteuse de ce secteur.

Domaine environnemental Cette hypothèse dispose d’un bilan environnemental globalement équivalent à celui de l’hypothèse H162-172-182 tout en étant moins favorable que celui de l’hypothèse Domaine fonctionnel H163-174-184. Domaine technico-économique Elle engendre des effets résiduels plus importants sur les zones d’habitat du Pélobate Cultripède, sur l’étang de Léoutre et passe au plus près du site patrimonial et archéologique de Jautan. Elle impacte peu de parcelles de forêt expérimentales. Elle est par ailleurs l’hypothèse la plus couteuse de ce secteur. HT HT 163-173-183 Domaine environnemental L’hypothèse 163-174-184 dispose du meilleur bilan environnemental du secteur. Elle permet de préserver au mieux les enjeux rencontrés tant sur le milieu humain que sur

Domaine fonctionnel le milieu naturel et biologique. Elle entraine, cependant, des effets résiduels sur les habitats et corridor de déplacement lors du franchissement du Barthos et de son

184 Domaine technico-économique chevelu.

HT HT 163-174- Elle est l’une des hypothèses les plus couteuses de ce secteur.

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5.3. Secteur F

Domaine environnemental Domaine fonctionnel Domaine technico-économique Cette hypothèse est moins favorable au plan environnemental, du fait d’impacts directs et indirects sur les constructions, ainsi que sur la viticulture (AOC Buzet). Elle permet cependant l’évitement de zones sensibles naturelles et biologiques, une meilleure préservation du patrimoine, mais est plus difficile à intégrer dans le paysage. - 211 Elle est, par ailleurs, la plus couteuse des hypothèses.

HT (181/183/184)

Domaine environnemental Domaine fonctionnel Domaine technico-économique Cette hypothèse est plus favorable au plan environnemental (constructions et viticulture), du fait d’un impact moindre sur les constructions, d’un évitement des zones d’inondation du PPRI Garonne, et de son insertion paysagère plus aisée. Elle génère cependant plus d’impacts sur le milieu naturel et biologique et sur le patrimoine (éloignement moindre du Trenquéléon, mais distance plus importante vis-à-vis de Naudet). En termes technico-économique, elle est nettement moins onéreuse. HT 182 – (212/213)

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5.4. Secteur G

Domaine environnemental Domaine fonctionnel

Le passage à proximité du bourg de Sérignac amène un impact résiduel conséquent sur le bâti sans Domaine technico-économique pour autant être meilleure dans les domaines fonctionnels ou technico-économiques.

H211 L’hypothèse 211 semble donc la moins pertinente. Domaine environnemental Domaine fonctionnel Le passage dans les communes de la première couronne de l’agglomération d’Agen amène un Domaine technico-économique impact résiduel sur le bâti sans pour autant être meilleure dans les domaines fonctionnels ou technico-économiques.

H H 212 L’hypothèse 212 semble donc légèrement moins pertinente que l’hypothèse 213 Domaine environnemental Domaine fonctionnel Le passage de cette hypothèse, au Sud de l’A62 sur le plus grand linéaire, assure l’éloignement des Domaine technico-économique zones bâties. Dans les communes de la première couronne de l’agglomération d’Agen, elle amène un impact résiduel sur le bâti moins marqué que pour l’hypothèse H212.

Les domaines fonctionnels et techniques n’amènent pas de discrimination entre les hypothèses de

H H 213 tracé.

En considérant les domaines environnementaux, fonctionnels et technico-économiques, l’hypothèse 213 semble donc légèrement plus pertinente que l’hypothèse 212. Le passage entre l’A62 et le cimetière de Roquefort doit cependant faire l’objet d’une attention particulière.

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5.5. Secteur LIA

Domaine environnemental Domaine fonctionnel D'un point de vue environnemental, l'hypothèse LIA-Ouest présente des enjeux humains résiduels plus importants avec le passage à proximité du bourg de Brax. Toutes les hypothèses respectent les fonctionnalités. La différence de linéaire entre les deux hypothèses (la liaison LIA-Ouest est plus longue de 800 environ) induit Domaine technico-économique une différence de temps de parcours de 30 secondes supplémentaires environ pour l’hypothèse LIA-Ouest. D'un point de vue technico-économique, les hypothèses ne présentent pas de différence notable. Le passage à proximité du bourg de Brax entraîne un impact résiduel sur le bâti sans présenter de gains sur les domaines fonctionnels ou technico-économiques. LIA-OUEST LIA-OUEST L’hypothèse LIA-Ouest est la moins pertinente.

Domaine environnemental D'un point de vue environnemental, l'hypothèse LIA-Est présente des enjeux humains résiduels plus faibles avec l’évitement du bourg de Brax et le passage dans Domaine fonctionnel des sites moins urbanisés. Toutes les hypothèses respectent les fonctionnalités. La différence de linéaire entre les deux hypothèses (la liaison LIA-Est est plus courte de 800 environ) amène Domaine technico-économique une différence de temps de parcours de 30 secondes environ en faveur de l’hypothèse LIA-Est. D'un point de vue technico-économique, les hypothèses ne présentent pas de différence notable. LIA-EST LIA-EST L’hypothèse LIA-Est présente une meilleure insertion vis-à-vis des enjeux environnementaux, dont les enjeux humains. L’hypothèse LIA-Est est plus pertinente que l’hypothèse LIA-Ouest.

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5.6. Secteur H

Domaine environnemental Domaine fonctionnel D'un point de vue environnemental, cette hypothèse présente des impacts résiduels significatifs à la traversée de la Garonne avec la proximité du centre-bourg de Boé, des impacts résiduels naturels et biologiques à la traversée des gravières de Layrac et un positionnement lointain de l’ A62 à l’Est du secteur sur les communes Domaine technico-économique de Caudecoste et Dunes qui partage le territoire. Ce positionnement la distingue de l’hypothèse H 222- (232/234). Toutes les hypothèses respectent les fonctionnalités et présentent des qualités de service identiques mais cette hypothèse comporte une meilleure qualité

H221-231 H221-231 d’exploitation en raison de l’absence de secteurs délicats pour l’accès à la voie pour la maintenance, notamment en l’absence de jumelage avec l’A62. D'un point de vue technico-économique, elle présente un coût sensiblement identique aux hypothèses H 222- (232/234), H 223- (232/234) et H 225- (232/234).

Domaine environnemental Domaine fonctionnel D'un point de vue environnemental, cette hypothèse présente des impacts résiduels significatifs à la traversée de la Garonne avec la proximité du centre-bourg de Boé, des impacts résiduels naturels et biologiques à la traversée des gravières de Layrac et un positionnement proche de l’A6 2 à l’Est du secteur sur la commune de Domaine technico-économique Dunes. Malgré l’inclinaison vers le Sud pour assurer ce rapprochement de l’A62, l e maintien à distance de la bastide de Caudecoste est favorable à cette hypothèse, par rapport aux hypothèses H 221-231 et H 223- (232/234).

H H 222- (232/234) D'un point de vue technico-économique, elle présente un coût sensiblement identique aux hypothèses autres hypothèses H 221-231, H 223- (232/234) et H 225- (232/234).

Domaine environnemental D'un point de vue environnemental, cette hypothèse présente des impacts résiduels significatifs à la traversée de la Garonne avec la proximité du centre-bourg de Domaine fonctionnel Boé et un positionnement proche de la bastide de Caudecoste à l’Est du secteur. Malgré le moindre impact résiduel sur le mili eu naturel et biologique avec l’évitement par le Sud des gravières d e Layrac, la présence de cette bastide rend cette hypothèse moins favorable, sur le plan environnemental, que les hypothèses Domaine technico-économique H 221-231 et H 222- (232/234).

Toutes les hypothèses respectent les fonctionnalités et présentent des qualités de service identiqu es même si la présence d’un jumelage avec l’A62 au droit de Dunes pourrait présenter des difficultés d’accès à la voie pour la maintenance. H H 223- (232/234) D'un point de vue technico-économique, elle présente un coût sensiblement identique aux hypothèses H 221-231, H 222- (232/234) et H 225- (232/234).

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Domaine environnemental Domaine fonctionnel D'un point de vue environnemental, l'hypothèse H 225- (232/234) apparait défavorable, en raison d’impacts résiduels signi ficatifs sur les humains, Domaine technico-économique patrimoniaux et naturels rencontrés au niveau de la chute des coteaux de Gascogne. Toutes les hypothèses respectent les fonctionnalités et présentent des qualités de service identiques même si la présence d’un jumelage avec l’A62 au droit de Dunes pourrait présenter des difficultés d’accès à la voie pour la maintenance.

D'un point de vue technico-économique, elle présente un coût sensiblement identique aux hypothèses H 221-231, H 222- (232/234) et H 223- (232/234). H H 225- (232/234) Domaine environnemental Domaine fonctionnel D'un point de vue environnemental, l’hypothèse H 226- (232/234) est la plus favorable, principalement grâce à la présence d’un tunnel sous les coteaux de Domaine technico-économique Gascogne et à un évitement des gravières par le Sud. Une attention particulière devrait cependant être portée à l’insertion de la ligne pou r préserver le patrimoine paysager de Layrac. Toutes les hypothèses respectent les fonctionnalités et présentent des qualités de se rvice identiques même si la présence d’un jumelage avec l’A62 au droit de Dunes pourrait présenter des difficultés d’accès à la voie pour la maintenance.

Cependant, d'un point de vue technico-économique, cette hypothèse présente un coût significativement plus élevé que celui des hypothèses H 221-231, H

H H 226- (232/234) 222- (232/234) H 223- (232/234) et H 225- (232/234), ce qui empêche de la considérer comme hypothèse la plus favorable au regard de l’ensemble des critères environnementaux, fonctionnels et technico-économiques.

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5.7. Secteur I

Domaine environnemental D'un point de vue environnemental, cette hypothèse est légèrement plus favorable, notamment sur le milieu humain. Elle concerne directement moins de bâti et de Domaine fonctionnel sièges d’exploitation. L’entrée Ouest du tunnel d’Auvillar impacte cependant une pelouse calcicole au lieu-dit Bellevue. Elle implique également le déplacement de la Domaine technico-économique station de traitement des eaux de Candes (commune de Saint-Michel).

Les deux hypothèses respectent les fonctionnalités exigées mais l'hypothèse 231/244 présente une qualité d'exploitation moindre. H231/234 H231/234 D'un point de vue technico-économique, si les deux hypothèses présentent un coût d’investissement sensiblement identique, le coût d’investissement de l'hypothèse 231/234 est légèrement supérieur. Domaine environnemental Domaine fonctionnel D'un point de vue environnemental, l'hypothèse 232 est légèrement moins favorable. Domaine technico-économique Les deux hypothèses respectent les fonctionnalités exigées mais l'hypothèse 232 présente une meilleure qualité d'exploitation.

H232 H232 D'un point de vue technico-économique, les deux hypothèses présentent un coût d’investissement sensiblement identique, L’hypothèse 232 est plus favorable.

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5.8. Secteur J

Domaine environnemental D'un point de vue environnemental, l'hypothèse 241 apparait relativement moins favorable, en particulier en raison des enjeux de bâti et patrimoniaux Domaine fonctionnel rencontrés. Le site archéologique emblématique de Saint-Genès ne peut être évité. Domaine technico-économique Toutes les hypothèses respectent les fonctionnalités et présentent des qualités de service et d’exploitation identiques.

D'un point de vue technico-économique, l'hypothèse 241 présente un coût sensiblement plus faible. H241 H241 Les impacts résiduels restent forts pour cette hypothèse.

L’hypothèse 241 semble donc la moins pertinente.

Domaine environnemental D'un point de vue environnemental, les hypothèses H243 et H245 apparaissent plus favorables. Elles permettent d’éviter un plus grand nombre de bâti et Domaine fonctionnel offrent une meilleure insertion paysagère au droit du franchissement de la vallée de la Garonne. L’hypothèse 243 ne permet pas d’éviter les habitations du Sud du hameau de Bénis mais touche globalement moins d’habitations Domaine technico-économique Toutes les hypothèses respectent les fonctionnalités et présentent des qualités de service et d’exploitation identiques.

D'un point de vue technico-économique, les hypothèses 243 et 245 présentent un coût sensiblement équivalent, et plus élevé que l’hypothèse 241 (de l’ordre de + 10%). H 243 H 243

L’hypothèse 243 semble plus pertinente que l’hypothèse 241 et légèrement plus pertinente que l’hypothèse 245 en particulier parce qu’elle est la plus avantageuse par rapport au bâti, tout en rendant la traversée de la Garonne (Natura 2000) moins longue.

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Domaine technico-économique Cette hypothèse franchit la Gimone, la Garonne et la ZNIEFF associée sur une plus grande surface, amenant ainsi à proposer un ouvrage plus long pour la traversée.

L’hypothèse 245 permet d’éviter 2 habitations du Sud du hameau de Bénis, mais en longeant celles-ci et en concernant sur les autres communes 4 bâtis de plus que l’hypothèse 243. En outre les 2 habitations de Bénis resteront, de ce fait, concernées par des enjeux indirects (bruit, covisibilité,…).

H 245 H 245 Toutes les hypothèses respectent les fonctionnalités et présentent des qualités de service et d’exploitation identiques.

D'un point de vue technico-économique, les hypothèses 243 et 245 présentent un coût sensiblement équivalent, et plus élevé que l’hypothèse 241 (de l’ordre de +10%).

L’hypothèse 245 ne présente ainsi pas d’avantages significatifs et le choix de l’hypothèse 243, au regard de critères environnementaux, fonctionnels et technico-économiques, parait plus pertinent.

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5.9. Secteur K

Domaine environnemental Domaine fonctionnel Domaine technico-économique Les impacts résiduels restent forts pour cette hypothèse en particulier en raison des enjeux de bâti rencontrés. Elle est cependant la seule à permettre une circulation à 350 km/h. D'un point de vue technico-économique, toutes les hypothèses présentent un coût d’investissement sensiblement identique.

H252-262

Domaine environnemental Domaine fonctionnel Domaine technico-économique Bien que moins importants que pour l’hypothèse H252-262, les impacts résiduels restent marqués pour cette hypothèse en particulier en raison des enjeux de bâti rencontrés et des zones d’intérêt écologiques majeur (zone de reproduction du triton). Elle ne respecte pas le programme fonctionnel de GPSO car ne permet pas une circulation à 350 km/h.

H H 252-263 Elle est équivalente aux autres hypothèses d'un point de vue technico-économique avec un coût d’investissement sensiblement identique.

Domaine environnemental Domaine fonctionnel Sur le plan environnemental, cette hypothèse évite au mieux les enjeux environnementaux, principalement humains. Elle ne respecte pas le programme fonctionnel Domaine technico-économique de GPSO car ne permet pas une circulation à 350 km/h. Elle est équivalente aux autres hypothèses d'un point de vue technico-économique avec un coût d’investissement sensiblement identique.

H H 254-264

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5.10. Secteur L

Domaine environnemental Domaine fonctionnel D'un point de vue environnemental, l’hypothèse 262-272-281 est moins favorable que l’hypothèse 262-273-281, en particulier en raison d’ une insertion paysagère difficile, avec le double franchissement de l’autoroute A62. Domaine technico-économique Toutes les hypothèses respectent les fonctionnalités du GPSO. D'un point de vue technico-économique, cette hypothèse présente un coût d’investissement élevé. Les effets environnementaux résiduels, en particulier concernant l’insertion paysagère avec un double franchissement de l’aut oroute A62, rendent cette

H 262-272-281 H 262-272-281 hypothèse moins favorable, au regard des critères environnementaux, fonctionnels et technico-économiques.

Domaine environnemental D'un point de vue environnemental, l’hypothèse 262-273-281 permet la meilleure prise en compte des enjeux, en particulier des enjeux humains de bâti ou liés à Domaine fonctionnel l’activité viticole du frontonnais. Domaine technico-économique Toutes les hypothèses respectent les fonctionnalités du GPSO. D'un point de vue technico-économique, cette hypothèse est d’un coût d’investissement élevé. La meilleure prise en compte des enjeux environnementaux font de cette hypothèse la plus favorable du secteur, au regard des critères environnementaux,

H 262-273-281 H 262-273-281 fonctionnels et technico-économiques.

Domaine environnemental Domaine fonctionnel D'un point de vue environnemental, l'hypothèse (263/ 264)-271-281 apparait moins favorable que l’hypothèse 262-273-281, en particulier en raison des enjeux Domaine technico-économique de bâti rencontrés et des enjeux sur le vignoble de Fronton. Elle intercepte également une parcelle d’orchidées rares dans sa partie Nord. Toutes les hypothèses respectent les fonctionnalités du GPSO. D'un point de vue technico-économique, cette hypothèse est plus favorable que les deux autres hypothèses. Les impacts environnementaux résiduels, en particulier concernant le bâti et le vignoble de Fronton, rendent cette hypothèse moins favorable que l’H262-273- 281, au regard des critères environnementaux, fonctionnels et technico-économiques. H H (263/ 264)-271-281

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