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28 Sports Hockey sur glace Basket­ball Nancy en quart Ça ne valait pas mieux ! à toute vitesse Perturbés par deux sorties temporaires d’Hocevar et victimes de l’ultra réalisme de leurs adversaires, NANCY NANTERRE les Spinaliens peuvent aussi ne s’en prendre qu’à eux­mêmes après leur défaite à Strasbourg, hier. 93 79 STRASBOURG EPINAL (21­22, 28­16, 29­21, 15­20) Palais des sports Jean­Weille, 3 712 spectateurs, arbitrage de 4 2 MM. Chambon, Difallah et Dubois. Nancy : Duggins 21, Clark 20 (dt 6 sur 7 à 3 pts), Falker 20, Sène 9 Tiers­temps : 2­1, 2­1, 0­0. (dt 1 sur 3 à 3 pts), Gladyr 8 (dt 2 sur 2 à 3 pts), Bigote 5 (dt 1 sur 2 à Patinoire de l’Iceberg, 1 650 spectateurs ; arbitrage de M. Barbez 3 pts), Reid 4, Pietrus 2, Sy 2. assisté de MM. Furet et Caillot. 18‘ de prison contre Strasbourg Nanterre : Campbell 17 (dt 4 sur 6 à 3 pts), Ekperigin 15, Shuler (6+4+8) ; 8‘ contre Epinal (2+6+0). 13 tirs pour Strasbourg (6+6+1) ; 15 (dt 2 sur 5 à 3 pts), Jaiteh 10, Judith 9 (dt 1 sur 1 à 3 pts), Weems 34 tirs pour Epinal (10+13+11). 6, Riley 5 (dt 1 sur 3 à 3 pts), Gomis 2. Buts pour Strasbourg : Mathieu (8’27’’, ass. Marcos et Pardavy) ; Marcos (16’13’’) ; Cibula (26’20’’, ass. Pardavy et Peroff, SN2) ; Coupe de France l’embellie arriva rapidement. Goldberg (27’57’’, ass. Pardavy et Mathieu). Comment ? En corrigeant ce Buts pour Epinal : Kloz (3’53’’, ass. Beron et Baazzi) ; Kara Une coupe et ça repart… On vilain défaut (aucune balle (20’25’’, ass. Petrak et Plch). avait quitté le SLUC Nancy perdue dans le deuxième impuissant mardi en Eurocup quart et quatre lors des trente chez une équipe de Valence dernières minutes) et en Ligue Magnus puissance a fini de les acca­ qui lui avait donné la leçon comptant sur les cannes de bler. Mais il faut aussi tresser (­31), on l’a retrouvé séduisant Vaughn Duggins qui faisait des louanges aux Strasbour­ hier pour se payer le scalp voler en éclat la défense nan­ DE NOTRE ENVOYÉ geois et leur rendre homma­ d’une équipe de Nanterre terienne en pénétration. Le ge. Fortement démunis par pourtant perchée au sommet SLUC prenait alors les devants l’absence de cinq éléments de la ProA. Mais si le club fran­ pour atteindre la pause avec et énième derby entre cilien pouvait se targuer d’être un pécule plutôt replet (49­38). Strasbourg et Epinal n’a majeurs et de leur capitaine Elie Marcos en cours de partie, la bête noire officielle des Nan­ La suite était sans équivo­ Cpas manqué de sel. céiens en restant sur six suc­ que. Cela sentait la fessée Comme si l’enjeu mathémati­ ils ont fait front avec une cès de rang dont un lors de la pour Nanterre. Pascal Donna­ que ne suffisait pas, les événe­ remarquable abnégation. De Encore une fois, Nicolas Leonelli et les Spinaliens n’ont pas réussi à faire fructifier leur très large dernière finale de la coupe, dieu avait compris que le sort ments n’ont fait que rajouter surcroît, les piliers de l’Etoile possession du palet et ils ont été logiquement punis hier soir à Strasbourg. l’équipe d’Alain Weisz a pris la nancéien était jeté et préféré du piment. Après un coup Noire ont permis à la maison revanche qu’elle attendait économiser ses cadres. Mais d’envoi retardé de près de de tenir en équilibre. Envoyé au front, Pierre Mauf­ sur un essai aérien de Gold­ Mais comme trop souvent pour s’ouvrir les portes des grâce notamment à deux 40 minutes suite à un problè­ Pourtant, tout avait parfaite­ frey n’avait pas le temps de berg alors que la vue n’était cette saison, ce n’était pas sui­ quarts. paniers à 3 pts de Judith puis me de qualité de glace, les Spi­ ment démarrépour l’IC Epinal. s’échauffer qu’un slap à mi­ pas obstruée (4­2, 27’57’’). vi d’effets tangibles à la mar­ Le début de match avait Campbell, la JSF empêchait le naliens ont dû aussi faire face Logiquement craintifs au pourtant laissé croire que la SLUC de crier victoire trop tôt hauteur de Marcos le laissait Survoltés, les Strasbourgeois que. Des mauvais choix perpé­ e à la sortie temporaire de leur regard de leur situation, les pantois (2­1, 16’13’’). C’était s’accrochaient alors comme tuels au moment de conclure, bête noire ferait encore des (80­69, 34 ). Un feu de paille en portier titulaire par deux fois. Alsaciens laissaient venir. Epi­ cher payé pour l’ICE. La pause des morts de faim. Epinal avait un dernier rempart adverse misères. Heureusement, définitive. Outre ses péripéties, dont la nal sautait sur l’occasion et ne initiale donnait l’occasion à beau pousser, rien n’y faisait. infranchissable et des oppo­ deuxième qui leur a singuliè­ tardait pas à ouvrir la marque. Hocevar de se soigner et de D’autant plus que Hiadlovsky sants se sacrifiant sans comp­ rement compliqué la tâche, les Après plusieurs tentatives reprendre sa place. Ses cama­ stoppait tout ce qui se présen­ ter laissaient le score à 4­2. Un hommes de Philippe Bozon dangereuses, un shoot de Kloz rades semblaient avoir égale­ tait à lui. ultime double jeu de puissan­ ont aussi donné le bâton pour était insuffisamment repoussé ment retrouvé leurs esprits. Le scénario des vingt derniè­ ce restait improductif en dépit Un exploit signé Saint­Dié se faire battre. Par exemple, ils par Hiadlovsky avant de rouler Parfaitement mis sur orbite, res était identique. Strasbourg d’un tir de Kuralt sur l’angle de se sont montrés incapables de doucement derrière la ligne Kara s’y reprenait à deux fois se recroquevillait dans son la cage. Cela pouvait paraître tirer partie d’une emprise tota­ fatidique (0­1, 3’53’’). pour égaliser rapidement (2­2, camp en attendant sciemment cruel. Mais à bien y réfléchir, le sur la rencontre lors de la Les locaux ne changeaient 20’25’’). les « Gamyo ». Ceux­ci mono­ cela ne l’était pas tant que ça. dernière demi­heure. Leur pas leur façon de faire en ten­ polisaient outrageusement la incroyable stérilité en jeu de tant de boucler la zone neutre Deux minutes fatales rondelle. A.P. par un excellent quadrillage. Ligue Magnus Les « Gamyo » balbutiaient Seulement, la suite était net­ alors leurs relances si bien tement moins favorable. Ren­ Chamonix ­ Amiens.....................................................3­6 qu’ils concédaient une échap­ voyé au banc par le directeur Strasbourg ­ EPINAL...................................................4­2 pée qui restait heureusement de jeu car sa blessure suintait « Une faute professionelle » Rouen ­ Briançon..........................................................7­0 improductive. En revanche, Lyon ­ Dijon....................................................................5­3 à nouveau, Hocevar était à Morzine/Avoriaz ­ Brest...........................................4­3 lorsqu’ils parvenaient à con­ nouveau supplée par Mauf­ Philippe Bozon (entraîneur d’Epinal) : « Je ne suis pas très Gap ­ Caen.......................................................................5­4 tourner ce piège, ils se frey. Cela tombait mal car déçu par le scénario mais par l’attitude des joueurs. Ils n’ont Angers ­ Grenoble.....................................Le 29 janvier créaient de réelles opportuni­ l’intéressé devait faire face à pas été professionnels ce soir (hier soir). Ce n’est pas la tés. Toutefois, Hordelalay une situation de double désa­ première fois que cela se produit et c’est une faute profession­ Pts J G P p c ratait une cage ouverte. vantage numérique dont au nelle. Ça se répète et ça commence à faire beaucoup. On 1 Grenoble............................. 30 18 14 4 66 40 Finalement, les approxima­ moins la première infraction n’était pas prêts à jouer ce match. Pourtant, on était avertis que 2 Rouen................................... 28 19 14 5 91 53 tions vosgiennes étaient ne sautait pas aux yeux. D’une Strasbourg n’allait pas nous donner le match malgré ses 3 Gap........................................ 26 19 12 7 68 59 punies. Un palet égaré reve­ 4 Angers................................. 25 17 11 6 60 36 déviation, Cibula n’en avait absences. » 5 Chamonix........................... 24 18 10 7 67 58 nait dans la palette du jeune cure et remettait les Bas­ Thomas Mathieu qui expédiait Daniel Bourdages (entraîneur de Strasbourg) : « On savait 6 Amiens................................ 23 19 10 9 73 64 Rhinois en tête (3­2, 26’20’’). que l’on avait qu’une seule chance, c’était d’être très coura­ 7 Briançon............................. 23 18 11 7 64 57 un plomb sous la barre (1­1, Ce coup de massue était suivi 8 Strasbourg......................... 19 18 9 9 57 66 geux. Les gars ont tout donné et c’est ce qu’il fallait faire pour 8’27’’). La partie s’équilibrait et d’un second presque simulta­ Les Déodatiens ont eu les nerfs solides en fin de rencontre et 9 EPINAL................................ 19 19 9 10 62 65 un boulet de canon de Pardavy nément. Il n’était pas loin battre Epinal. Honnêtement, j’étais très nerveux tout au long 10 Dijon..................................... 18 18 8 10 55 61 venait percuter Hocevar à hau­ d’assommer définitivement de la journée et je n’arrivais pas y croire. Je pensais même que ont ainsi réalisé un véritable exploit. (Photo F.S.) 11 Lyon..................................... 16 19 7 12 61 78 nous allions prendre une claque. Mais il fallait y croire et c’est 12 Morzine/Avoriaz............. 14 19 7 12 52 83 teur du visage. Sonné et coupé les Vosgiens. 13 Brest..................................... 13 19 5 14 56 76 au niveau de l’arcade, le Slo­ Autorisé à regagner son ce que l’on a fait.

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