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Coups de téléphone, réceptions, sorties, visites offi- cielles... etc. On ne s'appartient pas! Car Tino sait que si le succès est parfois facile, garder et maintenir ce succès est souvent très difficile. — Tino, me confie Mireille Balin, est un grand inquiet. Ne-dis pas le contraire, Tino, tu sais bien que je dis la vérité. Il a peur d'être au-dessous de lui-même, de ne pas donner au public ce que celui-ci attend de lui, aussi travaille-t-il avec acharnement. Valises, téléphone, derniers autogra- — Quand donc, demandai-je, les Parisiens (et les PETITS POTINS où Napoléon III allait aimer certaines nuits de phes... Tino semble très pris. Et jus- Parisiennes alors !) pourront-ils vous applaudir ? an'à l'heure du départ, il n'aura pas * Les journaux annoncent le retour à la scè- printemps. — En février je pense, d'ici là, je vais travailler, A Pont-aux-Dames, les vieux comédiens re- ■ne minute à lui ! L'envers de la ne de Rachilde. Et d'épilogucr. Personnelle- me renouveler, car chacun de nous se trouve dans ment, nous avions rencontré Rachilde. en trouvaient le souvenir de la Du Barry. Pres- gloire, l'envers de la célébrité !... banlieue, où elle promenait allègrement ses les n'a rien à envier à l'histoire. Mlle Alice cette obligation s'A ne veut pas lasser. Succéder à Tessier, qui fut l'habituée de tous les specta- Mistinguett au Casino ? Oh ! des bruits tout cela. 84 ans, à l'ombre des marronniers d'une belle cles de l'Opéra et du casino de Vichy, faii nn avenue. Bien entendu, Mme Rachilde n'a pas beau legs aux anciens de la scène, meurtris D'ailleurs, je ne veux pas vous donner de préci- du tout l'intention de monter sur les plan- n soleil splendide baigne Paris. ches. L'écrivain entend demeurer fidèle à par la vie, battus par la pluie des routes, en sions, ce sera une surprise. " quête d'un toit, après tant de gares et de dures Tout semblerait riant, accueil- Une surprise ... Décembre ... Janvier ... Février l'élevage des souris blanches qui font son étapes, Molière ou La Dame aux Camélias U bonheur et surprennent bien les visiteurs qui en poche. lant, gai, si ce n'était ce maudit vent ... plus de deux mois à attendre... Que ce sera long... se voient mordiller l'oreille ou pincer l'extré- glacial qui souffle en rafales... C'est à mité de la narine par un ravissant petit ani- Je voudrais bien lui demander quelque chose, mais mal couleur de pâquerette. CHEVALIER, POÈTE croire que le mistral s'est égaré dans je n'ose, pourtant son sourire m'enhardit! * J'ai rencontré, cette semaine. Arthur Allan, Voyez poésie! Paris et recherche en vain sa route! — Dites-moi quelque chose pour toutes les Tino- imitateur, qui présente la qualité de conser- , que le hasard d'une Le thermomètre marque à peine quel- rossistes, je me ferai l'interprète auprès d'elles. ver une grande personnalité. Drôle de type, lecture de Jehan Rictus avait amené pas à ques degrés au-dessus de zéro... — Eh bien ! me répond avec un sourire est-il drôle, Arthur Allan ! Sans doute est-il pas, pied à pied, jusqu'à la découverte de Lil Mais que ne ferait-on pas pour aller dommage que le cinéma l'ignore trop. Arthur Boël, s'enfonce plus encore dans cette voie et malicieux, dites-leur à très bientôt, et embrassez-les voir Tino Rossi car, " je-vais-voir- Allan prépare justement un nouveau numéro. écrit, sans rime ni raison, des petits poèmes, toutes pour moi ! ! ! " Tout est bien au point. Et la réaction du dans le genre de celui-ci qui, après tout, en Tino-Rossi ". Il nous quitte, et nous " Toutes " ? Dieu ! Si toutes venaient à moi, je me public sera certainement excellente puisque les valent bien d'autres. abandonnant à notre triste sort, il va fous de Sainte-Anne, où l'artiste est allé ex- Chanson par chanson, retrouverais, à la dernière, vieille de trente ans, périmenter ses gags, ont bien ri. Il est bien retrouver le soleil, la mer bleue, Ensemble, chers amis Messieurs-Dames, " Catari ", les pins, les mimosas, et exténuée, morte sans doute, et les sels, j'en suis sûre, connu que les fous sont les plus difficiles à Reprenons à l'unisson n'auraient plus aucun effet sur moi! dérider, ce qui contredit gentiment l'expres- Le chemin où souriront vos âmes. tout et tout... sion banale et frauduleuse: < Plus on est Filles et garçons Mais, avant de se risquer dehors, lenny JOSANE. de fous, plus on rit. » Chantes tous vos espoirs pleins de flamme. passons un coup de fil, c'est plus sûr... •k Si l'époque est aimable aux jeunes, ce n'est Pour qu'un renouveau efface le drame, PHOTOS ANDRÉ DINO \ qu'une raison de plus pour rendre nommage Chanson par chanson. — Allô ! le George V ? Passez-moi à ceux qui nous apportent l'héritage de tant Tout ceci ne nous autorise pas encore à Tino Rossi, je vous prie. Allô! Ici île souvenirs, aux vieux Français qui ont su annoncer les débuts de Paul Valéry au Casino " Vedettes " ! Tino Rossi est-il làl demeurer tard parmi nous pour répéter la légende des années passées. Aujourd'hui, nous de Paris. — Pour " Vedettes ", Tino est tou- voulons apporter nos pensées affectueuses à jours là, me répond une douce voix M. Edouard Dujardin, fondateur de la Revue LES CHESTEREIELO SONT LA féminine, qui n'est autre que celle de Blanche, ami de Verlaine, Mallarmé, Huys- Il est des surprises au music-hall où se Mireille Balin. mans. M. Edouard Dujardin vient d'atteindre, jouent quelquefois, derrière le rideau et au le sourire aux lèvres, sa quatre-vingtième delà de l'orchestre, des petites manières de Je monte. Le cœur me bat très fort. année. drame. Mais tout s'arrange dans le jour de Voir Tino, l'idole du XXe siècle, et ■ir Raimu jouera-t-il Marins ? Peut-être. Nous la rampe et dans cette poésie des coulisses recueillir ses paroles pour toutes ses avons osé poser la question à Raimu lui- où la danseuse sourit à l'homme-singe, où la admiratrices... je dis bien " toutes ". même. Comme ça, sans le préparer à un tel concierge sermonne la vedette qu'elle a connue choc, brusquement, mais aussi très poliment. enfant et premier communiant, où l'équili- Ce mot me semble effrayant tant il Raimu nous a répondu sans hésiter : < Cela briste fait des mots croisés dans l'attente de me semble impressionnant! se pourrait, mais le contraire est aussi pos- l'instant quotidien où il jouera avec le vide. Tino est là, devant moi, en manches sible. > Nous n'imaginions pas que la Pro- L'autre soir, les passagers des Chesterfol-- de chemise, perdu, affairé, au milieu vence était aussi proche de la Normandie, et lies 42, — le voyage dure deux heures, et nous nous excusons bien vivement de nôtre l'on s'amuse bien — eurent la joie de voir, des malles, des valises, des complets, audace, auprès de Raimu. qui jouera peut- hors programme, cet extraordinaire numéro des robes, des portemanteaux... H être Marins, si toutefois... des Chesterfield. si bien réglé, si fantaisiste, m'accueille avec sa gentillesse habi- qu'il donna des ailes aux deux artistes pour Tino Rossi, «vont son déport, c enre- •k Plaies, bosses et croûtes. Des peintres et tuelle, le sourire aux lèvres, mais je des sculpteurs ont manifesté violemment leur faire le tour du monde. gistré des morceaux classiques que, tous humeur au Salon d'Hiver parce qu'ils esti- Caccia et Margaritis s'étaient réconcilié» m'attarde sur ses yeux... Savez-vous peu, nous pourrons entendre à la radio. maient que leurs oeuvres étaient placées trop derrière le rideau, un soir où l'un s'ennuyait pourquoi ? Parce que les bruits les L'enregistrement terminé, Tino s'écoute à proximité des lavabos. Cea a jeté un froid de la fantaisie de l'autre, un soir où le petit ange de l'amitié se promenait sur les boule- plus divers ont couru à leur sujet! et bavarde avec l'opérateur, puis signe au Salon d'Hiver. Tino Rossi a d'immenses yeux gris. dans son bureau quelques lettres. + Serge Lifar vient de publier une étude sur vards. la Grisi qui inspira Théophile Gauthier. Mais Pierre LHOSTE. Oui, Mademoiselle, tous les deux sont Tino a le sourire, peut-être est-ce la Fernand Daily, qui est l'un des plus aimables bien pareils! Aussi expressifs l'un que l'autre! Ne niez pas! Certaines personnes joie d'aller retrouver le Midi, sa mer personnages que nous connaissons, prépare de VINA BOVY A LA SALLE PLEYEL ont encore des doutes ! Ce qu'ils ont de ... spécial ? Eh bien ! Je crois qu'ils sont chauds bleue, ses mimosas, la tiédeur enso- nouvelles histoires de fous. Chacun ses pe- L'unique récital donné par Vina Bovy à la comme le climat de son pays, lumineux comme son soleil... C'est un reflet du Midi leillée de sa campagne, Catari, où tites préoccupations. salle Pleyel a eu lieu le 38 novembre dernier. Tino Rossi et Mireille Balin, quelques il se reposero en toute tranquillité, Jean MONFISSE. qui semble s'y être réfugié! Mais, je me suis égarée... voyons, voyons, reprenons... Sale comble, enthousiaste, recueillie. La pro- — Alors, Tino Rossi, vous nous quittez? Que de cœurs vont soupirer... minutes avant leur départ, sont ve- loin du bruit, des curieux et des digieuse cantatrice connut un triomphe sans amateurs d'autographes également. — Oh! répond Mireille, ce ne sera que pour peu de temps. Deux mois environ. nus dire adieu à notre directeur, et CETTE BONNE Mlle TESSIER précédent. Les divers airs choisis nous per- tous trois ils se sont installés à la Les vieux comédiens, ceux qui n'entendent mirent de connaître (pour les profanes) le Tino est fatigué, et... terrasse du Fouquet's; ils parlent de plus les bruits familiers de leur art, qui est talent d'une voix peut-être unique au monde. — ...et le climat fera beaucoup de bien à Mireille, reprend Tino. Quelques semaines Elle chante en français, en allemand, en ita- projets. Mais à voir la table aussi quelquefois un dur métier, héritent d'un beau de repos ne pourront que nous faire beaucoup de bien! De plus, j'avoue que j'y château, digne d'être le second Pont-aux- lien, avec un égal succès. Ce fut une soirée peu garnie, on croirait que « c'est Dames. C'est Presles, à Casset. dans l'Allier. enchantée. vais pour travailler en toute tranquillité. A Paris, c'est pour ainsi dire impossible! un jour sans alcool et sans apéritif ». MADEMOISELLE SWIN'ï. Au moment où 1965 et d'aller même jusqu'en l'an 2000. C'est nous entrons dans la cour des établissements ainsi que nous voyons, dans un curieux décor Photosonor, à Courbevoie, nous regrettons de de Henri Mahé, les Champs-Elysées tels qu'ils ne pas avoir fait notre testament et nous re- seront en 1065... Ils n'ont d'ailleurs pas beau- commandons notre âme au bon Dieu... En coup changé. L'Arc est toujours là, à peine Depuis quelques jours, Jean effet, un cycliste arrive à vive allure, tout dominé dans le lointain par des gratte-ciel. Murât est de retour à Paris. droit vers nous. Mais, heureusement, nous Peu de voitures circulent à travers l'avenue, On peut le voir chaque matin en serons seulement pour nos émotions. Le mais le ciel est « encombré » par des avions, arriver à bicyclette aux stu- des hélicoptères et des aérobus... Mouvement dios Photosonor, cycliste a freiné juste à temps pour ne pas où il tourne un film musical* nous renverser. Evidemment, nous aurions pu intense, vision surprenante. « Mademoiselle Swing », sous l'apostropher en des termes peu choisis, plus Madeleine Sologne. Jean Marchât, Carette, la direction de Richard Pottier. ou moins douteux. Nous avons préféré sou- Robert Arnoux, Suzanne Dantès, Solange rire plutôt que de fulminer. Car nous recon- Guibert, Simone Alain, Suzanne Dehelly, 13 naissons, en la personne de ce cycliste intré- Luce Ferrald, Maupi et Jean Dasté (vêtus à pide, le cèsehne acteur Jean Murât. la mode de 1965 : dorures, cols brillants, ■ Elvire Popesco s'est eflongéV — Excusez-moi, dît-il, je suis devenu parements étonnants, chapeaux de cellophane B auprès d'un phonographe. Sans « swing > ! Je reviens de la Côte d'Azur où aux couleurs très vives) sont réunis en conseil B doute a-t-eHe trop dansé le j'ai tourné une comédie gaie et un ouvrage d'administration et expliquent leur projet d'or- ■L surine. Mais Elvire — ne vous ganiser des croisières stratosphériques régu- ■K y tro—ptx pas — est infati- qui retrace la vie héroïque des radiologues, B gable. Ble écoute avec ravis- avec Claude Dauphin, Jeanine Darcey, Made- lières... 3ft sèment un disque qui dispense leine Sologne et Pierrette Caillot pour parte- S'agit-il d'une visite chez les fous? Non ^BL a la rende des xa-xi et des naires. Et maintenant, je chante et je me tré- pas! Croisières Sidérales constitue, avec ses Yves Mirande o écrit le scénario et les dialogues d'un film qu3 ■M zo-xou... du plus bel effet. mousse du matin jusqu'au soir, je tourne multiples décors, sa machinerie originale et _ présentera prochainement Eclair-Journal. « Ce n'est pas moi ! », compliquée, ses nombreux interprètes, le plus !v > K réalisé par Jacques de Barortcellï avec jean Tisiser et Victor Mademoiselle Swing. H Boucher, pour lo première fois réunis ensemble. Nous voyons ici — Et vous prenez sans doute votre rôle grand effort do cinéma français depuis la V au sérieux ? reprise de l'activité des studios. Du reste, — C'est-à-dire que je suis chef d'orchestre, la réalisation de ce film nécessitera plus de que j'adore la musique classique (parlez-moi trois mois de prises de vues. des sonates en ré majeur!), que je suis marié à Elvire Popesco et que nous nous CE N'EST PAS MOI. Jacques de Baron- opposons tous les deux au mariage de notre celli et son équipe procèdent au montage du Militai nièce, fanatique du swing, avec le chef d'un film produit par Eclair-Journal : Ce n'est ensemble « hot > ! pas moi ! dont le scénario et les dialogues r — La nièce fanatique du swing, c'est moi, ont été écrits par Yves Mirande. annonce, en levant le petit doigt en l'air, la Les scènes succèdent aux scènes, accompa- gentille Irène de Trébert, qui débute à son gnées par la musique de Van Parys. Les ve- tour devant la caméra. dettes apparaissent tour à tour dans leur rôle — —Et à la fin du film, j'épouse Irène, respectif : Victor Boucher, Jean Tissier. Gi- confie solennellement Raymond Legrand, tan- nette Leclerc, Gilbert Géniat, Palau, Paul dis que ses musiciens exécutent la Marche Faivre, Maxime Fabert, Guy Sloux, Léon nuptiale. Bellières, Louvigny et Marcel Vallée. Voici X Naturellement, l'action de ce film, mis en un bref commentaire des premières images : scène par Richard Portier, sera agrémentée Cambo. milliardaire étranger, mène à Paris 1 Avec Suzanne Dantès, Jean Marchât et Su- la vie à grandes guides, comme seul peut la zanne Dehelly. Robert Arnoux, Carette et par de nombreux intermèdes musicaux. Marc Madeleine Sologne sont les principaux inter- Laugean et Johnny Hess ont composé à cette mener un véritable milliardaire. Il a des prètes d'un film d'anticipation, d'après une occasion des chansons bien rythmées, d'un affaires nombreuses et fructueuses, des se- grande fantaisie humoristique. Les voici con- swing de qualité. La mode étant au «wing, le crétaires, -dont Geneviève... qu'il affectionne cevant le projet d'organiser régulièrement des cinéma se devait de suivre le mouvement. Et particulièrement ; des amis, dont Quincampoix, croisières sidérales. Cela se passe en 1965. déjà, nous sommes gagnés par quelques airs son frère de lait qui lui sert de conseiller, et prodigieusement endiablés : Pierre Mingand ses cigares, dont ceux préparés spécialement à son intention. Tout «^mhU lui sourire quand un compositeur célèbre et qui ne se laissera apprend quelques pas très swing à Saturnin u pas davantage oublier de ceux qui l'auront Fabre qui semble avoir de bonnes dispositions ; un beau — ou plutôt un vilain jour... — Et la. suite ? demandez-vous. Au pro- connu. Cette aventure un peu folle. René Elvire Popesco, sagement assise auprès d'un Lefèbre la mène tambour battant. Il phonographe, écoute un disque qui dispense chain numéro?... est secondé par Saturnin Fabre qui à la ronde des za-zi et des za-zou. Quant à N'ayez crainte. Nous allons bientôt vous expliquer l'énigme de Ce n'est pas moi ! incarne un mélomane de petite ville moi, je danse tout seul — ou plus exactement, avec une verve inégalable... Il y a aussi j'essaye — sous l'œil amusé du personnel Soyez sages ! la charmante Paulette Dubost devenue, pour du plateau. les besoins du scénario, la fille de Saturnin Fabre. C'est une jeune fille de province qui CROISIÈRES SIDÉRALES. AEpinay.un adore son père et vit tranquillement en jouant nouveau metteur en scène, André Zwobada, de la harpe. Marcel Vallée s'appelle Bouchon. réalise une grande fantaisie humoristique L'un des Chesterfield, Gilles Margaritis, ré- d'anticipation, d'après un scénario original de pond au diminutif de Marga. Il y a encore Pierre Guerlais, adapté et dialogué par Pierre Zibral, Maurice Teynac. Marguerite Ducou- Bost : Croisières Sidérales. ret, Bussières et enfin la trépidante Ginette L'affabulation permet de passer de 1041 à Baudin qui n'est pas la dernière à faire des farces au studio. C'est sans doute une enfant terrible qui a grandi trop vite, car Ginette est restée très enfant. Mais telle qu'elle est, elle est bien et vous la verrez bientôt sur l'écran avec plaisir. Dans Opéra-Musette, ses qualités ont été employées de la plus heureuse des façons. , Nous continuons notre visite indiscrète et journalière à travers les studios pour vous entretenir, dans un avenir prochain, des nou- veaux films entrepris cette semaine. On sait en effet que Jean Boyer a commencé à Patlié- Fra.ncœur Boléro, la pièce de Michel Duran, avec Arletty. Marcel l'Herbier a donné à Joinville le premier tour de manivelle de La Nuit Fantastique, avec Fernand Gravey. Léon Poirier tourne en exté- rieurs La Grande Espérance, qui nous vaut la joie de revoir, dans un rôle particulière- ment intéressant, l'inoubliable interprète de La Charrette Fantôme, Micheline Francey. Henri Decoin dirige à Neuilly Les Inconnus dans la Maison, avec Raimu et celle qui fut sainte Thérèse de Lisieux à l'écran, Irène Victor Boucher et jean Tis- i Corday. Henri Fescourt occupe Saint-Mau- sier sont les protagonistes rice pour Vie Privée, qui marque la rentrée de « Ce n'est pas moi ! ». de Marie Bell. Jacques de Baroncelli met en Far l'éclat d'une ressem- blance physique, ils sont à scène La Duchesse de Langeais avec le couple lo fois Cambo et Bardac, idéal Edwige Feuillère-Pierre Richard-Willm. deux personnages de situa- Et M. Sacha Guitry réalise un fim historique tions bien différentes, dont avec Gaby Morlay, redevenue Parisienne. les aventures vous amuse- > Bertrand FABRE. ront follement, sur l'écran.

Ci-dessus : Robert Arnoux dans un des décors montés par Henri Mahé pour « Croisières Sidérales », que met en scène André Zwobada, à Epinoy, et qui nécessitera plus de trais mois de prises de vues. Ci- dessous : Cilles Margaritis — un des Chesterfield — répète, sons la Jean Murât joue le râle direction de Saturnin Fabre, mélomane de petite ville, l'opéra d*« Ooéro- d'un chef d'orchestre Musette », une folle aventure à laquelle participent Marcel Vallée, odorant la musique clas- Zibral, Maurice Teynac, Marguerite Ducouret, Bussières et G'iWre sique et qui s'opposera Baudin, toute une équipe turbulente de fort joyeux drilles. longtemps de sa jeune nièce — Irène de Trébert — une fanatique du swing, avec Le Prince de l'Accordéon, le Roi de la Valse, le Champion du Triolet, c'est le chef d'un ensemble René Lefèvre qui incarne dans « Opéra-Musette » — qu'il a réalisé en col- \ « hot » — K. Legrand. laboration avec Claude Renoir — un musicien sans ambition qui va de guinguette en guin«uette et allie à la verdeur du langage la délicatesse naturelle d'un bohème insouciant. A ses côtés, une charmante harpiste : Poulette. Dubos» qui devient la fine de Saturnin Fabre dans le film. 1 prend sa revanche, mais plutôt que les sou- " Etait-elle rousse, blonde venirs (et c'est peut-être un tort, cinémo- ou brune, la séduisante tographiquement porlont), ce sont les fruits souveraine d'Ecosse qu'Elizabeth d'Angleterre, de ses amours passées qu'il recherche, pour la « femme sans homme » devait faire déca- meubler un peu sa solitude. Voilà donc quatre piter par la main du bourreau, un jour d'hi- sketches, dont le premier sera cursif et ploi- ver, voilà plus de quatre siècles ? Les his- sont, le second, morne, le troisième, facile gaUche toriens prétendent qu'au bout de vingt on- mois très réussi, et le quatrième, le plus dans un «S vLtrTT le ^V18age ' un chapeau ror^ ' lunaire sous nées de captivité, Marie Stuart était devenue émouvant en théorie, le moins convaincant cnapeau rond, on sourit aussitôt. lamentablement chauve, 2t que du cœur en pratique. passionné qui avait été le sien au temps des Ce film est donc fort inégal, et Harry amours, il ne restait plus qu'un regard sans Baur, le protagoniste, ne peut rien contre les 8 1 8 Sf faiblesses d'une odoptotion qui le ccndorrme baisser du rideau^J^ ^ * ' ' i"^"- clarté et sans âme. Mais, à la scène et à l'écran, la dernière reine d'Ecosse, de Walter à être un passant à peu près désœuvré, sauf dons le dernier sketch et l'introduction. Harry m déhre Scott et de Schiller à John Ford et à Cari Georges Campo est „„T' Froelich, a gardé son charme et sa jeunesse, Baur, ses étranges chapeaux à larges bords, et nous expose, de la manière la plus pathé- sa voix de gargouille, le regard de ses pru- dont le nu^ run™ ™ nelles et son nez assyro-babylonien il TO n n - tique, son orageux plaidoyer. He^^XTpJt", J^ *^--*- ■» sourire. Zarah Leander nous présente un autre nous prouve pourtant, dès que tes auteurs aspect de la tragédie : celle-ci est consciente lui en fournissent l'occasion tc'est-à-dire mais faible, malgré sa prestance autoritaire, une bonne scène à interpréter) qu'il demeure tant an sent que la troublent d'abord ses l'un de nos plus grands comédiens... incertitudes, que la ravagent ensuite les A ses côtés, d'excellents partenaires : Mar- fln a flammes de la passion. Dès son arrivée on guerite Ducouret, en premier lieu, qui est tout H « puooC ' P^cruntéla scène. Ecosse, elle est marquée par le destin. Et à fait remarquable, puis le pittoresque Guil- l'intervention de l'aventureux Bothwell (Wilty laume de Sax, le charmant Pasquali, Monique Birgel) ne fera que hâter l'arrivée du malheur, Joyce et Suzanne Dantès, qui ne trahissent point leurs rôles, enfin Jacques Varennes et l à travers crimes et souffrances. de l'AUemagn^de '«****»*e Cari Froelich, le plus ancien et le plus le subtil Pierre Bertin. A la WHJT vlT '^P*^ «» de ntaJi . fameux des metteurs en scène du cinéma- Cette Jenny Jugo Sarç n e et tranquille ' éP^cT-T^ ° ^nchalant tographe allemand, a donné à cette œuvre JENNY, JEUNE PROF' continue à être dé- une forme somptueuse et un peu trop pic- licieuse, et il faut l'en remercier, même si 11 turale : il a sacrifié l'art de la continuité ses metteurs en scène (Erich Engel signe douces jo«x^£ ZtT "T* Pari*. les dramatique un peu dû au prestige des cette bande) y sont pour quelque chose. Elle e u n 68PETT TO LEIN images truculentes ou grandioses, âpres ou de quiétude. " P » n'a ni grâce poivrée ni humour extravagant, K£ ' 0168 bto lyriques. Son ouvrage laissera le souvenir et « swing -, CaT ^rTn »des et les scènes de grand lyrisme ne sont pas de de TO ,endre d'une composition absolument loyale et pas- son ressort. Sans prétentions, dans chacun de clown qu'il incSeTïl ^.f*" sionnée, à qui manque le dynamisme qui ses films, Jenny Jugo révèle son naturel et fait les très grands films. sa simplicité, sa gentillesse et sa franchise, ~1 Un misanthrope re- et c'est à travers des vicissitudes absolument ■ penti et quatre mè- banales qu'elle nous emmène jusqu'à son épilogue coutumier, qui est un mariage heu- res, plus quatre fils : voilà le postulat, reux avec l'élu de son cœur (aujourd'hui, ingénieux et varié, qu'Albert Valentin a Michèle NIOOLAI. le fin Albert Matterstock). Mais, effet du fourni à Maurice Tourneur, l'un des plus charme ou de l'ingéniosité, on ne sait pas, robustes parmi nos metteurs en scène. Vous le fait est qu'on arrive à cet épilogue sans souvenez-vous de < Carnet de Bal » ? Là, s'être aperçu de la banalité des vicissitudes. une femme se penchait mélancoliquement Et vous vous doutez bien que Jenny Jugo vers ses souvenirs d'amour , ici, l'homme aura essayé de nous faire croire que ce n'était point là l'élu de son cœur, ou même qu'elle n'avait jamais eu que de l'antipathie pour ce personnage... Ce personnage est professeur dans un ly- cée ; Jenny Jugo l'est aussi, mais dans l'une des petites classes. Elle se trouve amenée à remplacer provisoirement le bonhomme à la tête des c grands » et à se faire adorer Ce*» Passionnant, «• ««wvez pas ? par ses propres élèves. D'où des prises de bec, qui dégénèrent en guérilla, mais de l'émulation professionnelle ou parfait amour, la route (au cinématographe) est toute tra- cée. On ne la parcourra pourtant pas sans rencontrer quantité d'épisodes plaisants et divers et d'adroites évocations de l'atmos- phère d'un lycée en Allemagne. I Le visage trian- M0NTMARTRE-8UR-SEINE Igulaire, blême et immobile comme un de ces masques orien- taux plein d'expression, — le visage d'Edith Piof, à l'écran, constitue le « clou » de ce film de Georges Lacombe. Sa voix retrouve son prestige du cabaret ou de la scène, par le truchement du microphone ; ses robes, de tous les jours ou de soirée, accentuent au cinématographe le caractère touchant de cette petite bonne femme toute en cœur. Mais le film n'est point à son image : elle PHOTOS CONTtNENTAL-FILMS-A.c.fc.-U.F.A. . TOB.S Personne n'oserait vanter a un musicien n'y tient que le rôle de la Madone des mille e la partition de Paul Lincke : elle est loyale- douleurs, de la sacrifiée de l'amour, de la ment facile. Mais Théo Lingen l'a mise en curiosité rare, dans une intrigue facile. valeur de la manière !a plus adroite. Et la Comme dans la poésie fameuse, un jeune les malheurs qu'elle est censée avoir provo- qués à sa présentation, offrent un point de distribution est riche : Lizzi Waldmuller, les homme aime une jeune fille, qui aime un excellents Georg Alexander, Paul Henkels 3t départ narquois à son évocation : Frau Luna, autre jeune homme, qui aime une autre Poul Kemp, Irène von Meyendorff et Fitta jeune fille, qui aime un autre jeune homme... iModame La Lune) ou la nuit de Saint-Syl- Benkhoff, Théo Lingen lui-même, enfin, le vestre 1899 à Berlin, tel est le sujet de C'est une vieille histoire, mais est-elle tou- bouc émissaire de l'histoire, Karl Schônbock. jours nouvelle ? D'autant plus que, du titu- « Folies nocturnes », une de ces bandes d'un laire de l'amour initial au bellâtre (je parle comique robuste et plaisant, que les met- IA la fin du premier du rôle, pas de l'interprète) du flirt termi- teurs en scène allemands réussissent par- LE PRIX OU SILENCE ■ quart d'heure d2 nal, il semble que l'on aille du meilleur au faitement. projection, Olga Tschechowa tue un vilain moins bon, à mesure que l'on passe d'un Le conseiller supérieur préposé à l'obser- bonhomme de marchand de tableaux, qui maillon à l'autre de la chaîne : Jean-Louis vance de la morale dans les théâtres de voulait la faire chanter. Après, elle gardera Barrault, Edith Piaf, Henri Vidal (qui a du Berlin, a pour moitresse la vedette même le silence jusqu'à fa fin de l'ouvrage ; elle coffre et de la photogénie, mais un jeu en- de « Frau Luna », la charmante personne fera quatre ans de prison, se verra déshono- core maladroit ), Huguette Faget, Roger Du- qui mène ce tourbillon de girls court-vêtues, rée, manquera faire le malheur de sa fille, contre lesquelles le préposé à l'Observance mais n'avouera point qu'elle a revolvérisé chesnEn edéfinitive... , le meilleur du lot est ce- de la morale doit sévir. Vous devinez le le monsieur, pour sauver l'honneur de leu lui qui joue les hors-d'œuvre : Paul Meu- nombre de péripéties qui peuvent s'ensuivre, son mari. Un avocat, Albrecht Schoenhals, lo — Mademoiselle, laissez- surtout si l'on ajoute que la vedette en mal lire avec vous ' risse, déjà remarqué dans * Ne bougez suppliera de parler, mais n'en obtiendra rien, question a le goût de l'intrigue et le con- du moins jusqu'au moment pù i! lui avouera NonI Alors, laissez-moi plus ! ». Il a de l'acidité, du charme, un seiller supérieur traite fort à la légère le bon regarder lo. Image,... qu'il aime. Celo suffit à desceller les lèvres flegme assez attendrissant et beaucoup d'es- renom de ses amis. Tout le monde s'en mêle prit. On le retrouvera certainement à l'écran. d'Olga Tschechowa, si l'on peut dire : à la au cours de cette nuit joyeuse et mouvemen- dernière bobine. Le malheur est que le spec- P»»« ÎJ» m* contenterai tée, toute la bureaucratie de Berlin et jus- «onc de vous regarder... Berlin, tout comme tateur, lui, connaît le secret de l'héroïne dès FOLIES NOCTURNES I Paris, a eu des Pères- qu'à trois employés en goguette, qui se sont fourré dans la tête de monter un numéro le Noudébuts .avon s du moins le plaisir d'admirer, la-Pudeur, il y a quarante ou cinquante ans. de music-hall... Faut-il révéler qu'au matin Théo Lingen, comédien Icocasse et metteur une fois de plus, la beauté d'Olgo Tschecho- du premier janvier, après ce réveillon de wa, le jeu sûr de Schoenhols, et l'outorité en scène fort spirituel, s'est amusé à évoquer, Champagne et de rires, tout s'arrangera, et et de la manière la plus savoureuse, cette on fêtera au moins quatre mariages de 'c; rugueuse du Friedrich Kayssler « fin de siècle dans la capitale du jeune em- moin droite ou de la main gauche ! pereur Guillaume II ». Une opérette de Paul Lincke, émule allemand de Franz Lehar, et orah leander prête joliment ses traits a Mar|e Stuart. MJHBjuVpnHHBJUM

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rappelons nouvelle llrfdrd. cours «« *? ,9 n- 30- otvez rsoctot» dimanche, ense'8"e- Dans 3 jours ~ tirer le max>«>un\ tf tten- « LA CHANSON P^L^éder avrvs. •Lis e a„ sol fa Comédie «tes CHaênpm- étude psychologique, pourtant rie! voici océder la craie. piste DES RUES » q en enseignements, vous passerez N vous *P^vo»'ow«.DessineK z oubliD, é % ,n L'AGE INGRAT ?de notre cou. , ée. pas o" !'^^J terroirra r PISTE 19 Paroles de Élysées s men D 1QU sur Georges Bérard je peux être excellente soirée, car cette pièce, Vivemen* f~t »a »«°°» piste. s »• Vou' laisserais nave*z en .principr—„treee . "sou »yene —z Musique de Le Centre de Jeunesse et de Formation sans prétention et pleine de fraî- é Les grands succès des les *« ;r^mpr%te £\ fi* °e ae^' de G. Ghesrem Professionnelle du Spectacle (dir. Rogno- cheur, est amusante. Je sais bien que a vos pied5- ?e 00 o ni) présente, à la Comédie des Champs- certains critiques chevronnés qui as- riche, riche... vOU 1& v& 4 V?iir marquée « *"L ,-ordre "«Tl^ D ou de £ „, - 6 ÉDITIONS Elysées, une pièce d'un jeune auteur de sistaient à la générale, leur opulente 0 seize ans, Jeanpière Desty, C'est l'Age In- chevelure en bataille, s'indignaient. niere grat. Le spectateur qui, durant cette der- Pensez donc ! Voici une pièce où d"~e ses au'il s'ag» JOUBERT su,vo nière saison, a tellement été sollicité par l'on ne vous présente point d'adul- j. l'émission PESS1N 8 3* des « spectacles de jeunes », boudera. tère ! Où le fils de la maison n'analyse 25, rue d'Hauteville, 25 Dieu sait si, jusqu'à présent, il a été dé- point les raisons qui le poussent $ Paris çu ! Je lui conseillerai pourtant d'aller voir courtiser son... cousin ! Et l'on appelli cette pièce. cela du théâtre ! J'avoue que telle QUATRE** „ c. d'abord bien _ R mettez-vousU a Jeanpière Desty ne se présente pas com- qu'elle est et sans même y chercher: 3 ères autre chose, la pièce est divertissante, dont n<» me un auteur-dramatique-prodige. Sa pièce tepolko double- W ,re. noUr™~S est sans prétention. Ce qu'il veut, simple- bien menée et fort bien jouée. Paul VA ère mérn0 ment, c'est faire comprendre aux grandes lé, en dehors d'un rôle qu'il tient admi- personnes ce qu'est cet âge ingrat. N'allez rablement, a fait une mise en scène trè donsoient la po. por lo P ^pose de vous en donnons te ^Q .re » point, là, chercher de savantes formules habile, et toute la troupe où s'unissent oroino philosophiques ou je ne sais quelles subti- étroitement les jeunes et les moins jeraf les situations psychologiques. Nous vivons nés, mène avec talent et avec ardeur la en pleine vie. Desty, dans sa préface, nous bataille quotidienne : Jeanpière Desty, dit bien : « Vous souvenez-vous de votre émouvant auteur-acteur ; Janine Deprez. '/ BouT âge ingrat ? > Mais qui, d'entre nous, à sensible petite fille ; Claire Nobis, ardeùtél $0UjTTE vrai dire, s'en souvient — j'entends s'en maman explosive ; André Lorière, un papa mm souvient réellement — s'en souvient « dans classique ; Cécile Dylma, une savoureuse 1 la vie > ? servante et Jacques d'Alès, un méchant vous posseo=- vous pourrez En quelques scènes, très joliment écrites, pion, jouent avec sincérité, étroitement unis dT^nse à venir- et à droite. *rf c Janpière Desty donne aux grandes person- aux petits- copains de lycée Guy Mauplat, 0 2Q rffl •*w 9 • ... •• J de po>Wa ° ^J^ fner alterne«sur teF• pasj nes une leçon, une rude leçon; c'est tout le Serge Berry et André Dionnet. de P°' ""àVenchaîne0 r procès « des grandes personnes » qu'il fait, Eh oui ! je l'avoue : j'aime L'Age Ingrats? r^^^^^rC en acoué- * ***** de ces grandes personnes qui ne peuvent et ensuite.de -^pour vous Robert RECAMEY. £ nravailler » II, ^ pas comprendre les jeunes garçons de seize -4 vous indu,ue ta ^ 9 0 et sur S n l ° P cQrp^ oolks a Anm théâtre «te la forte-St- P langage, ne vivent plus la même vie, n'ha- t te prof «te» ompos,t.on 1- ^ FEWWnOEL Martia ; l,ES DEUX GOSSES innen aéc bitent plus le même monde. Desty est un Sq- i^e dans interdit gosse qui pense comme un gosse, sans pré- Repr. même part Dans une page des « Plaisirs et les 0 5 6 La dernière nouveauté de: tention, tout gonflé de son magnifique idéal d "* ' ' »t laçais et B.»»« de pureté, d'honnêteté, de beauté. Tout Jours », Marcel Proust a écrit un « Eloge ÉDITIONS ROYALTY cela est éminemment sympathique et, pour de la mauvaise musique », que l'on pour- 25, rue d'Hauteville, Paris peu que l'on y veuille prendre garde, éton- rait facilement adapter en « Eloge du namment instructif. mélo»... «Telle fâcheuse ritournelle, a écrit Mais, même si vous n'avez pas un goût Proust, que toute oreille bien née et bien particulier pour faire, malgré vous, une élevée refuse à l'instant d'écouter, a reçu

Michel de Bonnay, qui a 12 ans, et Interprète le rôle de Fanfan, est aussi remar- quable que Bernard Daydé, âgé de IO ans, d'une «I émou- vante candeur dans le raie du pauvre petit Claudinet. Leur présence conter* A reprise des < Doux Gosses > un élément Inédit.

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!e trésor de milliers d'âmes, garde le se- solument inédit Eh effet, depuis la créa- cret de milliers de vies, dont elle fut l'ins- tion des « Deux Gosses », les rôles de Fan- piration vivante... » Et il conclut : « Détes- fan et de Claudinet avaient toujours été tez la mauvaise musique, ne la méprisez confiés à deux jeunes femmes. Pour jouer pas. Comme on la joue, la chante bien plus ces rôles, on a engagé à la Porte Saint- passionnément que la bonne, elle s'est Martin deux petits prodiges du cinéma peu à peu remplie du rêve et des français : Michel de Bonnay, qui a douze larmes des hommes... » C'est pour la ans, et Bernard Daydé, qui a dix ans, et dont toute la presse a salué la prodigieuse même raison que le mélo demeure pour nous vénérable. Sa place, nulle dans la création dans L'Assassinat du Père Noël- Ces deux enfants, bien supérieurs à des littérature, est immense dans l'histoire sen- petits prodiges, jouent sans cabotinage, timentale du peuple. Le respect, je ne dis pas l'amour, du mélo n'est pas seulement mais avec une sincérité fort émouvante, car ils ont exactement l'âge et le physique une forme de ce qu'on pourrait appeler la charité du bon goût, c'est encore la des Deux Gosses. Le texte que l'auteur conscience de l'importance du rôle social leur fait dire dépasse tout ce qu'on peut imaginer. Comment un gosse de dix ans du mélodrame. peut-il prononcer sans rire une phrase pa- La reprise des Deux Gosses, que vient reille : « C'est peut-être vrai qu'il y a un de faire M. Robert Ancelin, au théâtre de la Porte-Saint-Martin, semble une démons- bon Dieu pour protéger les enfants qui tration de l'effet théâtral porté à son maxi- veulent rester honnêtes... » ? mum. La construction d'un tel mélo est- A côté d'eux, on remarque les qualités remarquable ; et le cinéma d'aventures n'a de la sensible Jeanne Reinhardt ; l'élégance fait que reprendre le mouvement, d'une racée de Robert Hommet, le talent de Ge- progression constante, du bon vieux mélo, neviève Cérès. Le couple de monstres, per- qui accumule toutes les invraisemblances, sonnifié par Jean Lemarguy et Claudie de renverse brusquement toutes les situations, Sivry, ne prend pas le même relief au embrouille et débrouille les épisodes les théâtre qu'à l'écran, avec Dorville. Ser- plus fantastiques dans une action qui mé- jius est excellent, et Henri Bosc distingué... prise l'analyse. On pourrait aller à la Porte Saint-Martin LES DERNIERS SUCCES DES CHEZ LOTERIE Il faut dire aussi que la mise en scène rien que pour voir le tableau de l'écluse NOUVELLES ÉDITIONS MERID i AN FRANCE-MÉLODIE si vivante de Robert Ancelin contribue a du pont d'Austerlitz, d'un réalisme et d'une 95, rue La Boétie, Paris-S' mettre en valeur le légendaire succès de naïveté, aussi touchants qu'une crèche Marcel LABBÊ. dép. exclusif, 20, r. du Croissant. 39, rue Condorcet, Paris Pierre Decourcelle ; et la présence de deux d'église de campagne. jeunes petiîs comédiens apporte, pour la |eon LAURENT. première fois au théâtre, un élément ab- AUX ÉDITIONS GARROUSTE, 17, Fbg-St-Martin, Paris Une nouveauté d'actualité : NATIONALE \/ëJettlo TOUT EN BOIS/ créée par MONTY et BABY REINE riO». HANS BETZ

HENRI RABAUD

U dimanche 30 novembre au dimanche 7 décembre, Paris a célébré la mémoire d'un des plus grands parmi les plus grands musiciens, W.-A. Mozart qui, le 5 dé- cembre 1791, mourait à Vienne. Pour marquer le début du grand festival qui, la Salle du Conservatoire à l'Opéra, du Palais e Chaillot à la Salle Gaveau, en passant par l'Opéra-Comique. unissait les noms de Rabaud, Alfred Cortot. Jacques Thibaud, Hermann Abendroth, Gertrud Callam, Otto Sonnen à ceux de Charles Munch, de Gabriel Bouillon et de Richard Liesche, le Dr. Piersig faisait, au Club de la Presse, une conférence où il chercha tout d'abord à souligner l'importance qu'on ac- corde, en Allemagne, aux choses de la Culture. En effet, au moment même ou le Dr. Piersig prenait la parole, malgré la guerre, un groupe d'artistes, de directeurs et de journalistes fran- çais prenait le train pour Vienne, où des mani- festations musicales se déroulaient, parallèle- ment, en l'honneur de Mozart. MM. Jacques Rouché. Jean Bérard, René Delange, Florent- Schmitt, Arthur Honegger, Marcel Delannoy, Gustave Samazeuilh, René Dommange, Raphaël Génin, Jean Marietti. Robert Bernard, Guy Ferchaud et Masson nous diront à leur retour ce que furent ces journées de Vienne. "Sans doute, dit le Dr. Piersig, nous ne sommes M. DIENER pas seuls en Allemagne à aimer Mozart, on peut dire que Paris eut avec lui des relations person- nelles '. Et cependant, le Dr. Piersig tient à affirmer que, malgré tout ce qu'on a pu diri ou écrire, Mozart s'est toujours lui-même réclamé du germanisme et que les qualités et le charme qu'on se plaît à reconnaître dans l'œuvre de Mozart n'ont pas cessé de vivre, aujourd'hui comme toujours, dans l'âme germanique. Chaque nation prend dans Mozart ce qui n'est peut-être pas l'essentiel, mais n'est-ce pas une chose merveilleuse que de voir une œuvre aimée et interprétée universellement ! Devant la mu- sique de Mozart, les musiciens et les hommes ne se sentent plus divisés et le fait qu'au cours de ce festival Mozart, nous ayons pu applaudir à Paris de grands musiciens allemands, alors qu'une délégation française était reçue à Vienne, ne prouve-t-il pas une fois de plus que la musique est oeuvre de paix qui permet à des hommes de nations différentes de communier dans la célébration du Beau. C'était d'ailleurs la con- clusion du Dr. Piersig. Chacun de nous ne peut ALFRED CORTOT qu'être d'accord avec lui. Y

DU GALA DE LA SALLE PLEYEL w AU COCKTAIL « VEDETTES Ail hassrd de sec pas» *'!«*-î perte eâ, dans le m», «ene le métré, "terre Hleaei ereed es amis de « Vedettes » devenant chaque mant trio parigot-cubain chanta « Dadlidou *. miewseiefaecit des notes «se! jour plus nombreux, je suis très inquiet c La prière à Zumba >, et le dynamique servirent a faire se» émission*. L pour nos -rochains galas : l'Opéra ou te « Rantcho-Crandé », ce fut un enchantement Vel'd'Hiv' nous paraîtront bientôt des salles plein de féeriques sortilèges, qui nous évoqua minuscules. Cei* été, nous pensions très sincè- les madras écarlates, les palmiers, tes guitares, rement pouvoir réunir tous nos amis dans des les rumbas, lancinantes et voluptueuses, toute petites salles charmantes de cinéma des grands ta chaleur, tout le soleil, tous les rythmes des boulevards et des Champs-Elysées... Après notre Antilles, de la Martinique et surtout de Cuba. gala anniversaire, donné au Saint-Marcel Pathé, Une formation du Jazz de Paris, dirigée par la grande Salle Pleyel, qui contient deux mille Alix Combelle, interpréta un arrangement places, fut à peine assez vaste pour abriter swing sur la vieilles mélodie russe c Les yeux tous nos amis... La saison prochaine, je ne ré- noirs » et la nostalgique « Solitude » de Duke ponds plus de rien, ou alors, nous présenterons Ellington. nos réunions dominicales place de la Concorde, Après avoir présenté sur scène les principaux ou au Bois de Boulogne... interprètes du film « Le Valet Maître », puis Le dernier gala était donné en l'honneur du Cilles Margaritis et Roger Caccia, les célèbres film « Le Volet Maître >. Le metteur en scène Chesterfields, julien révéla la présence dons Paul Mesnier assistait d'ailleurs à cette séance, la salle de vedettes comme Jacques Dumesnil, ainsi que les principaux interprètes du film, que les danseurs lone et Brieux, jimmy Gaillard. l'on pouvait reconnaître dons les loges de la Ana de Espana (qui va redonner un second saf'e Pleyel : Henry Carat, le sympathique récital de danses espagnoles, le 14 décembre). Gc Tges Crey, René Cénin, Roger Karl... Toute Blanehette Brunoy, Yvette Chauviré, Maurice l' matinée, on attendit Elvire Popesco; elle Maillot, Jean Claudio, Roger Karl, Teddy Mi- arriva radieuse et rayonnante, dans un ravis- chaut. Roland Cerbeou, le jeune compositeur

PHUIU STUDIO MARCOURT POUR SATISFAIRE DE NOMBREUSES DEMANDES PHOTO STUDIO MARCOURT PHOTO sruoio HARCOURT DES SPECTATEURS N'AYANT PU TROUVER DE PLACE L'EXCELLENT FANTAISISTE FLORIDOR QUI FUT MIREILLE BORDIER, CHANTEUSE AU SOPRANO LORS DE SON DERNIER RÉCITAL, ANA DE ES- UNE DES VEDETTES DE LA REVUE " 1900 " A PUISSANT, CHANTE EN FRANÇAIS ET EN ALLE- PANA (ANA DE POMBO) DONNERA UN SECOND L'ALCAZAR DE PARIS, VIENT DE FAIRE AVEC MAND. APRÈS UNE EXCELLENTE TOURNÉE EN PRO- CONCERT DE DANSES ESPAGNOLES, AVEC DE UN IMMENSE SUCCÈS, SA RENTRÉE DANS " AU VINCE TRIOMPHE CHAQUE SOIR A El GARON NOUVELLES CRÉATIONS, LE DIMASCtlt 14 DÉ- TEMPS DES FIACRES " A L'ÉTOILE MUSIC-HALL. (LE LOUP BLANC); NOUS LA RETROUVERONS CEMBRE, A 14 H. 15 DANS LA GRANDE SALLE FLEYEL BIENTOT AUX , CHAMPS-ELYSÉES ET SUR UNE GRANDE SCÈNE DE MUSIC-HALL PARISIEN.

f*m LE TRIOLET |f -T* Tous les jours 15 - 20 h. TABARIN 56, ru* Galilée. - Ely 41-69 A• ■J»«*"L*e> Location 11 h. a 18 h. 30 TOUS LES JOURS à 18 h. 15 (SAUF LE VEN- GINO ARIGONI présente I DREDI) ET TOUS LES SOIRS A 20 h. 15 JEAN RIGAUX it K Claude NORMAND el DONALD Chesterfollies 42 DANS NOTRE MIROIR" NOUVELLE REVUE BURLESQUE , RETENEZ VOTRE TABLE : TRI. 25-16 DE GILLES MARGARITIS SKARJINSKY LA VILLA HENRY GARAT MARIE BIZET ALHAMBRA 5°-"""" présente aux Le plus Parisien des Cabarets Henry GARAT - Loulou HÉGOBURU DINERS et SOUPERS du DU MONTPARNASSE sant coupé, juste au moment où les premiers Raphaël Arroyo, Marcel Laporte, etc.. Enfin, spectateurs sortaient; mais l'éblouissante ve- Henry Carat obtint un triomphe en chantant Jean Dunot - Marthe Ferrare - Luc Dugard NIGHT-CLUB Un programme de choix dette se souviendra de notre gala, car, avant sur scène la principale chanson de son film » fa. 1 l'uts. 27, r. Bréa. DM. M-la d'avoir pu descendre de sa voiture, elle fut « Le Valet Maître ». dans Mon vieux Paris de happée par ses admirateurs, et sans la pré- RENÉE BELL A la sortie, une douzaine de voitures : cou- JEAN VALMY e taille plutôt petite, des cheveux « d'artiste » qui tom- sence d'esprit de notre directeur et la poigne pés, cabriolets, landaux, fiacres, victorias, ta- bent en touffe presque sur la nuque, des yeux d'un des agents, accourus pour la délivrer, je crois pissières et phaëtons, attendaient les vedettes ILE CABARET INTIME ET LUXUEUXBBBBBB D bleu profond, des yeux de rêveur et aussi de psychologue, " 20, RUE CUJAS que le somptueux manteau de vison de la pour les conduire au cocktail donné au bar de avec cela un petit nez spirituel, légèrement retroussé, un nuir.uinfaii.n-» blonde vedette eût fâcheusement souffert de notre journal... Ce fut, rue du Faubourg-Saint - petit nez parisien et surtout un mépris total du € qu'en DE 20 HEURES A I HEURE DU MATIN ces démonstrations affectueuses et admira- Honoré, un spectacle inoubliable, qui nous rap- L VIE EN ROSE dira-t-on ». « Ce sont les autres qui nous rendent la vie tives... pela certaines pages de Marcel Proust décri- | IBERTYS insupportable », se plaît-il à dire avec philosophie.^ Après une sélection du film « Le Valet vant le départ en voitures des Guermontes el ORCHESTRE • CHANTS « PARIS-SWING" 5, PLACE BLANCHE - Tri. 87-42 — Voilà le portrait d'un artiste ou d'un bohème, me Maître », le concours d'amateurs était réservé des Verdurin. DANSES - ATTRACTIONS direz-vous. , . . REVUE - DÉBUTS DU NOUVEL ORCH. SWING aux interprètes des chansons de Carat... Ju- J» M X K Les collaborateurs de notre journal furent tt .% 110. rue Pigalle. 10 Métro : Trinité C'est en effet le portrait d'un grand artiste, celui de 8*ac OLGA OILBINNE, Andrée MICHELLE, etc. lien, qui les présentait sur scène, s'effaça pour obligés de protéger les vedettes contre les as- Pierre Hiégel : « le poète de la musique ». mettre en valeur chaque Espoir de « Ve- sauts des amateurs d'autographes, accrochés Cabaret Parisien TÉL. : TRI- 02-52 Généralement, on trouve un poète, lorsqu'il n'est pas dettes ». aux .portières de chaque voiture. Pendant vingt perdu dans ses pensées, ses rêves, au milieu de ses livres, Un merveilleux programme de music-hail minutes, ce fut un embouteillage dans le fau- de ses feuillets; aussi le poète de la musique ne peut se 9, rue Champollion nous permit d'applaudir ensuite les plus belles bourg, digne de la sortie d'un grand mariage rue Volney trouver que parmi les disques sur lesquels les grands musi- (QUARTIER LATIN) attractions de Paris : Julien présenta d'une à Saint-Cermain-des-Prés... Jimmy Gaillard, "CHEZ ELLE" Tél.£■ : Opé.95-78 LE CHAPITEAU ciens ont gravé pour l'éternité tout leur talent. Etant le façon très sympathique « Le Trio des Quatre », grimpé à côté du cocher, jouait les princes discothécaire officiel de Radio-Paris, c'est donc à la disco- Rentrée de Bourgade numéro de classe qui lui est très cher à plus charmants, dans un carrosse 1941, c'est-à-dire SOFIA BOTENY chez BORDAS thèque de ce poste que j'ai rencontré Pierre Hiégel. Samedi et Dimanche d'un titre, et qui demeure la grande révéla- un vieux fiacre, digne de celui de Xonroft... Jacqueline Grondpré - Chris rions Teily DINERS SPECTACLES Vous me trouvez en plein travail, me dit-il, je suis tion de cette saison. Ces quatre garçons, à la Cahin-caha, en trottinant autour de l'Etoile, Fred Fischer - La danseuse Etions Kaya er. train de choisir mes disques pour agrémenter et cons- MATINÉES AVEC OUVERT TOUTE LA NUIT fois chanteurs et comédiens, imagèrent d'une nos amis arrivèrent avenue d'Iéna, où les at- Simone Aima - Orchestre Wagner tituer le fond sonore de ma prochaine émission du € Coffre NOX façon très personnelle des chansons anciennes PLACE PIGALLE - TRU 13-26 BORDAS G US VISEUR tendaient déjà Régina-Camier, Albert Préjean Dîners à 20 h. Cabaret à 21 h. aux Souvenirs ». et modernes. et Elvire Popesco, qui se réchauffaient autour — C'est une de vos émissions préférées, je crois, et qui L'étourdissante fantaisiste Marie Bizet, en d'un poétique feu de bois, allumé dans une vé- obtient un très grand succès auprès de vos auditeurs et tailleur bleu pervenche, mit la salle en joie, ritable cheminée de château... De nombreux auditrices surtout ? LE CABARET EN VOGUE avec ses parodies bouffonnes. confrères se joignirent aux vedettes dans la plus — En effet, je reçois beaucoup de lettres et, principa- Avec Jeanne Manet, accompagnée par sympathique petite fête que l'on puisse ima- PARIS-PARIS lement, des lettres de femmes. Cette émission a l'air de EL GARON Weeno et Morino, ce fut l'évasion vers les giner : celle de l'amitié, NINETTE NOËL ^^^^^l\0^ Cabaret beaucoup leur plaire. Ce qui est a remarquer, c'est que ia (LE LOUP BLANC) aoys lumineux et ensoleillés. Quand ce char- Jean LAURENT. radio, par la voix de ses speakers, conférenciers, musiciens, ROGER NICOLAS •ASV Restaurant chanteurs, provoque un nombre de lettres plus élevé que 6, rue Fontaine DANIEUE VIGNEAU -jjO urctmstre Tzigane pour n'importe quelle rubrique de journal. Cela tient sans Orchestre tzigane GINETTE WANDER ! doute à cette sorte de conversation qu'est l'émission uni- | Haa.ïm KAN 94, Rue d'Amsterdam GRE G OR NEZO Pavillon de l'Elysée. Anj. 85-10 et 29-60 NineM^yoEiT latérale du micro. Une émission, entre autres, m'a valu un grand nombre de lettres. Oh ! pas des lettres de félicitations ou congratulations, mois au contraire... Micheline Grandier — Des lettres de protestation ?... Pas possible ! L'HEBDOMADAIRE DU THEATRE, DE LA VIE — Mais oui. Et cela, à la suite d'une histoire que j'avais |SHÉHÉRAZADE THÉ — COCKTAIL — SOIRÉt racontée relatant une aventure qui m'était arrivée : c'était PARISIENNE ET DU CINÉMA * PARAIT LE SAMEDI 43. rue tie Ponthieu — fclysées 13-37 1 FAMEUX CABARET l'histoire d'un pauvre chien que les circonstances m'avaient Directeur ; ROBERT RÉGAMEY - Rédacteur en chef : A.-M. JULIEN SIMONE VALBELLE obligé à laisser poursuivre sa vie loin de moi. ' IB, r. Fontaine, Tri. 01-11 ^ JAHBLA1V - RENÉE LAMÏ Oh ! le pauvre chien ! Mais c'est sans peine que je 22, SUE JPAUQUET — PAB.IS-XVI' ! 0e 22 A. «t l'aube. ses en petit MSI MAURICE MARTELLIER si reesieBle ÎM croirai, ainsi que vos auditeurs, que ce sont bien les circons- WILLY LEARDY TELEPHONE ! Direct.-Admin. Passy 28-98 - Rédact. Pus? 18-97 - Public. Kléber 41-64 3, rue de Liège - Tri. 41-68 en représentation d'en petit vloex. tances qui vous ont forcé à l'abandonner. D'autant plus NOUVEAUX TABLEAUX CHÈQUES POSTAUX : Paris 17S0-33 M. CAMBIER que ce petit chien noir que je vois assis à vos pieds n'a pas JUSQU'A 1 H. DU MATIN sSsesess 3«! vlendreet l'air d'être malheureux. Mais, dites-moi, toutes les histoires POUR Li ZONE NON OCCUPEE : Bureaux, 63, nu de la République, à Lyon. *£t«s*jiMr la reserve du « Coffre aux Souvenirs » sont-elles vraiment vécues ? Comme tous les journaux de la zone occupée, "VEDETTES" étant édStéà Paris ne peut pas — A quelques rares exceptions, oui. Quelquefois, j'essaie être mis en vente publique dans la zone non occupée. Néanmoins, nous avons l'autorisation CARRERE 1T*Ï?%. Saint-Moritz ■■BmomemWBr^ bien de matérialiser un rêve, mois, la plupart du temps, LE PARNASSE Tit de servir des abonnements individuels à nos lecteurs dans toute la zone non occupée. THÉ - COCKTAIL - CABARE1 j'emprunte le sujet de cette causerie à des souvenirs qui * Pour Ton* abonner, versez le montant à notre compte chèques postaux Lyon 850-32 A «en tjwrwettr choisissant 9, rut Delambre - Danton 81-52 ont réellement existé. Je dois vous dire que, depuis quel- Le plus élégant des Sons Sec dl*a.B*8 «te ses «sem- ques semaines, j'ai pris cette habitude qui m'est chère et PRIX DE L'ABONNEMENT : 1 AN (S2n««): 180 fr. - 8 MOIS <26»«) ! 95 tx. JACQUELINE MOREAU MESTRAL RESTAURANTS ereetee ew&wtenï : « Ce qui, d'après les lettres que je reçois, plaît à beaucoup de chante et présente et TOUT UN PROGRAMME disque est pewe vous » mes auditeurs, de prendre note de leurs désirs ou de leurs un programme de grande classe LA PRÉSENTATION DE " VEDETTES" EST RÉALISÉE PAR J. ROBICHON ET G. JALOU MORFAU 29, RUE DE MARIGNAN, PARIS - BAL. 28-60 suggestions. Ces lettres-là m'aident beaucoup, profondé- DE CHOIX j. « Chez l'ennsf***- do dis SON ORCHESTRE DYNAMIQUE La reproduction de tous textes ou documents photographiques paraissant dans ment, car. voyez-vous, le c Coffre aux Souvenirs » devient "VEDETTES" est strictement interdite, sauf autorisation de ia Direction. eoe* » f « t* Itet*»' musiqee une émission vraie. Au début, je faisais sortir de ce coffre LE CÉLÈBRE CABARET « La «Mffreleax «ew des chansons aimées des auditeurs, des airs d'hier et d'au- Dans le Jardin des Champs-Elysées trefois. Maintenant, je parle d'êtres de chair et de sang, d'êtres que j'ai connus, qui ont effleuré ma vie ou qui l'ont LE GRAND JEU marquée pour toujours...... Vol de Nuit L'ASSOCIATION ARTISTIQUE DANDELOT-KIESGEN - DE VALMALÉTE annonce; Oui, si je vous comprends bien, un rien suffit a faire SA MAJESTÉ LUCIEN de refour vous présente revivre un de vos souvenirs et vos auditeurs profitent de ces (LE BAR DES POÈTES ET DES DIMANCHE SALLE GAVEAU RÉCITAL DE VIOLON riens, puisque vous leur racontez vos souvenirs. 14 DECEMBRE reçoit tous les soirs LA NOUVELLE REVUE , Dons une causerie précédente du « Coffre aux Sou- GENS D'ESPRIT) 14 h. 30 Marias CASADESUS venirs » j'avais essayé de faire revivre quelques silhouettes DINER-SPECTACLE BEL AMI... de femmes. Tout ce que j'avais dit sur elles était rigou- YOLANDE MARDI SALLE PLEYEL RECITAL LISZT reusement exact. Ce n'étaient que de simples portraits, de 1S DÉCEMBRE de 19 heures à l'aube BELLE A NU ROLAND-MICHEL 20 h. 15 Walter RUMMEL simples images, des images de femmes, des images de jeunes JEANNE MANET filles. Mais, réellement, elles avaient fait partie de ma vie, MICKY JEUDI SALLE GAVEAU HOMMAGE A MAURICE RAVEL REINE PAULET accompagnée par de mes souvenirs... 18 BRAVO - MATEO - GODY Sans rien dire, je prends congé de mon ami Pierre Hiegel, EDGAR MARGUERITE LONG - JEAN DOYEN WEENO A MORINO DÉCEMBRE CLAUDINE SAXE je le laisse à ses souvenirs, ses chers souvenirs qui font la ROLAND-MICHEL 17 h. 30 de la Comédie-française In alitas «dettes de la radio joie de ses auditeurs et. avant de franchir la porte, je me et MARY MARQUET, et les plus belles attractions OUVERT A 17 HEURES JEANNE MANET I « ». 88 - i«. W Bplh - TB M-M remémore un de ses aphorismes préférés : « Le cœur a un LE CONCERT MOZART DONNÉ PAR M. M A RIUS-FRANÇOIS «AILLARB ORCHESTRE BARBEY ami • le souvenir ; et une ennemie : la mémoire. » 8, rue du Colonel-Renard |eon d'ESQUELLE. A LA SALLE GAVEAU i ,mrii 1 rtArpmhrp A 20 HEURES AU LIEU . islanu RDUUB-nCHEL ÉTO.41-84 -M Étoile-Ternes AURA LIEU LE l-UtlUI I » UeCClTIDrC DU MARDI 16 REIN* PAULET ANJ. 47-82 MISS

Quand il dansait ce tango avec Miss, Maurice revenait de ce camp d'Alton Grabow où il retourna l'autre leur. Avant l'avtre guerre, tous deux avalent dé|à dansé en- semble < la Valse renversante », presque peur leurs débuts à l'écran.

Dé|a vedette au cctf'conc', Mis- tinguatt. engagée aux Variétés aux côtés des erasieur.Gey, Max Deariy, lavaMIère, Méoly, Dié- terle. y brilla si faim qu'en devait l'appeler le Réfane du faubourg

Jus de fois îis ont occupé, al- ternativement, au Casino de Parti, cette loge de la grande vedette, eu l'autre mardi Miss remplaçait une fois de plus Maurice, qui s'y maquillait Mais

Dans sa loge. Miss, comme Maurice, ferme parfois les yeux. En se reposant, rêve-t-elle au temps eu sa mère, ne pouvant l'envoyer au Conservatoire OUJOURS..-. PAKIS ! » Avec un tel titre, conce- loi ttt dernier ds T vrait-on une revue sans Mistinguett ? Quelle ijue lui se revoit sans doute à 12 ans soit la somptuosité du nouveau spectacle monté par lorsque son «ml Bepoii l'amena à I El Henri Varna, c'est avant tout un nouveau triomphe dorade dans la loge de Mistinguett, que pour notre grande fantaisiste, qui a fait sa rentrée lut, le périt Patapouf, admirait dé|a! si attendue an Casino de Paris, alors que Maurice Chevalier, qui y fut jadis son partenaire, le quittait pour s'en aller chanter pour les prisonniers de ce stalag de Magdebourg. d'où, autre coïncidence. Miss le fit sortir lui-même. L'autre soir, rue de Clichy. en applaudissant peut- être plus fort que les autres, je me rappelais le temps où, potache, le dimanche soir, en attendant de rega- gner mon dortoir à Rollin. je m'offrais un promenoir de vingt sous au Trianon Concert, de l'autre côté du boulevard Rochechouart. C'était en 1896 ! Qui m'eût dit alors que la petite chahuteuse aux fines jambes gainées de noir, qui passait en lever de rideau, ferait un tel chemin ! C'est qu'elle avait déjà bien du chien ! Ce n'était pas une de ces diseuses nostalgiques et dolentes que le public emboîtait pour s'amuser ! Au contraire, elle trépidait, gouailleuse, parigote en diable, d'un bout de la scène à l'antre, et c'était d'enthou- siasme qu'on répétait avec elle ses refrains. 1 -a même flamme qui brûle aujourd'hui notre « Miss » nationale, animait déjà la débutante Miss Tinguette. la petite élève du père Boussagol. qui n'a- vait pertes pas froid aux mirettes ! Du Trianon. elle s'en fut bien vite cueillir ses premiers lauriers à l'El- pigne de joie en écoutant ses chansons, nous revenant toujours en souve- dorado, où régnait Dranem. A l'Eldo aussi, j'allais après avoir fait plusieurs fois le tour du monde. du music-hall que souvent entendre celle qui était déjà devenue Mistin- Combien, parmi les milliers de spectateurs qui ac- Iss reprend sa loge de guett et qui, dans la Femme torpille, chantait avec clament chaque soir « la Miss », se doutent de la loi .ronde vedette, n'en dé- tant de brio : impérieuse que, depuis des années, s'impose l'infati- plaise à Anna Thibaud, qui J'stiis électrique, trique, trique, gable vedette pour conserver sa forme et son endurance Médis repoussa la petite Entres Messieurs.' Pour deux p'tits sous qui. son talent mis à part, font qu'elle règne toujours bouquetière d'En g bien. Vous flamb'res comme de l'amadou. sans partage au music-hall ? Au réveil, c'est le bain quotidien et la longue séance de massage, avec les et qui. furieuse de voir une rivale lui chiper sa chan- durs exercices d'assouplissement qui. l'été, se font sur son € Max ! Max ! ah ! qu't'es rigolo » entrait résolu- IMdme dans sa loge. Mou la pelouse de la propriété de Bougival. Chaque matin, jirice conserve volontiers ment en scène avec elle et. couvrant sa voix de la pieds nus sur le gazon trempé de rosée. Miss fait Json c paille > légendaire, sienne, l'obligeait à lui laisser la place ! rie la culture physique, du saut à la corde et de la [qu'il adopta jadis avec Sans doute, aujourd'hui. Miss ne danserait plus course à pied, tout comme un boxeur ou un lutteur «son smoking, bien que le « La Chaloupée » et « La Crapulette ». comme je à l'entraînement, ce qui lui a d'ailleurs servi plusieurs egretté Christine, qui les lui vis créer avec Max Dearly, au Moulin Rouge fois au cours de sa brillante carrière si jalousée. lent de disparaître, le lui et aux Variétés. Mais, au music-hall, elle n'en demeure tft N'en déplaise aux railleurs, c'est ce qui lui a permis fortement déconseillé' pas moins la Reine incomparable et toujours inégalée de conserver ses jambes devenues les plus chères du du panache... et de l'escalier ! Quel abattage ! Quelle monde — n'affirme-t-elle pas les avoir assurées trois ot°* maîtrise de soi-même ! Aujourd'hui comme hier, pen- millions ?\— et qui. en tout cas. ont toujours le galbe, dant toute une soirée, elle chante véritablement, même sinon la souplesse des gambettes de la petite chahu- sans voix, elle joue, elle prodigue ses rires ! Dès qu'elle teuse du Trianon. apparaît, c'est comme si la scène s'embrasait. Et dans Henry COSSIRA. la salle, le public, heureux de revoir son idole, tré- û RADIO-PARIS mmmmm .UTIOIUII COURRIE JEUNES I qui désirez vous consacrer e2î!°UÏUtS D'ONDIES : BORDEAUX SUD-OUEST , 219 m. 60 - BORDEAUX-JLAFAYETTE : 278 m. 60 - POSTE PARI h 29- Annonce - 7 ta. 30: Informations. - 7 h. 40: Ce que vous devez savoir. - 7 ta. 45: Annonce des DE VEDETTES SIEN : 12 m. 80 - RENNES-BRETAGNE > 431 m. 70 - RETRANSMISSION DES PROGRAMMES ALLEMANDS SUR 280 m. 60 ôrincipaies émissions de la journée. - 7 h. 5% Airs d'opéras-comiques et d'opérettes. - 8 h. 30: Informa- f'„ . K. 40- Disques - 8 h. 45: Couserie protestante. -.9 ta.: Concert de musique légère par I Orches- au THÉÂTRE, au CINÉMA, 8 h. : Radio-Journal de Paris. I" bull. d'inf. - 8 h. 15 : Un quart d'heure de culture physique. - 8 h. 30 : Ce disque Z de Paris sous la direction de M. Louis Masson, avec intermède de chant. - 10 h.: Messe. Présentation est pour vous (l'« partie). Une prés, de P. Hiégel. - 9 h. 15: Retransm. de la grand'messe de l'église St-Séverin. - 10 h.: à la MUSIQUE, à fa DANSE, ir Une Rlna-Kettyste. — Il y a plusieurs pro- et commentaires par le R.P. Roguet. - 11 h.: Transmission de Bourg-en-Bresse: «Connais ton pays La La Rose des vents. - 10 h. 15: Ce disque est pour vous <2« partie). - 10 h. 45: Henry de Montherlant. Pages du « Solstice cédés à employer pour devenir chanteuse. Editli Bresse» par Paul Gilson et Jacques Pauliac. - 12 h.; Jazz. - 12 h. 30: Informations - 12 h. 42: La de Juin » lues par I auteur. - Il h.: Les musiciens de la grande époque: Schubert. Pierre Fournier. Quintette à vent. - Lé«on des Combattants vous porlefSa* h- 47: Les puits de science, - 13 h.: Transmission de Pans. - voici des adresses qui vous SOURIEZ JEUNE... Piaf a débuté en chantant dans les rues. Si Il h. 45: Un journaliste allemand vous porte. - 12 h.: Les nouveautés du dimanche. - 13 h.: Radio-Journ. de Paris, 2' bul. cela vous... chante, faites comme elle. Ou bien, 16 h - Reportage par Georges Briquet, du match de football Olympique de Marseille contre .-ulouse. - Dans toutes les restaurations des voyez un genre de crochet. Mais, à mon avis, dmform. - 13 h. 15 : L'orchestre Richard Blareau. - 14 h. : Revue de la presse. - 14 h. 15 : Babith Leonet. - 14 h. 30 : dents la vue de l'or est inesthétique. 16 h" 30- Pernar'd de Menthon, d'Henri Ghéon. - 17 ta.: 881' Concert de l'Orchestre National, sous la intéresseront. le mieux serait de vous faire remarquer comme Pour nos leunes : Rothisen (conte laotien). - 15 h. : Grand concert en public de Radio-Paris, depuis le Théâtre Tous les travaux : obturations, cou- dire-tion d'Henri Tomasi. Cycle Mozart : L'Enlèvement au Sérail (ouverture); Concerto en ré mineur pour votre idole. des Champs-Elysées. Le grand orchestre de Radio-Paris, direction : M. Schultz-Dornburg. Avec Certrud Callam (soprano). ronnes, bridges, etc., sont désormais Kurt Bohme (basse). Jean Doyen (pianiste). - 16 : Radio-Journal de Paris, 3' bul. d'inf - 16 h. 15 : Suite du grand ■k La petite Françoise. — Mais oui, chère pe- h. oiario et orchestre (soliste: Mme Hélène Pignari) ; Concerto da caméra (Henry Barraud). - 18 h. 30: Pour rendus invisibles grâce à leur exécu- tite amie, je peux vous dire ce que devient concert en public de Radio-Poris. - 17 h. : L'ensemble Lucien Bellanger. - 17 h. 30 : « Jean Mermoz » héros du ciel nos prisonniers - 18 h. 35: Actualités. - 19 h.: Iriformations. - 19 b. 12: Annonce des principales émissions (cinquième anniversaire de sa mort). - 18 h. 30 : Radio-Paris music-hall avec Raymond Legrand et son orchestre. tion en Céramique. Des spécialistes Maurice Maillot. Il est à Paris. Je le rencontre du lendemain - 19 h. 15: Disque: Danses hongroises N« 5 (Brahms). - 19 ta. 20: Théâtre : « Le Verre ont créé le Centre de CERAMIQUE souvent sur les Champs-Elysées, le matin, vers André Franger, Simone Aima, Rogers, Anette Lajon et Pierre Bayle et Simonot. - 19 h. 30: Radio-Paris présente son dPEmi». de Scribe, avec le concours de Mme» Coby Morloy. Voientine Tessier et Madeleine Léty. - |~Lës Cours d'Art Dramatique DENTAIRE, 169, rue de Rennes. 11 heures 30. Pour l'instant, il ne tourne pas. magazine sonore : La Vie Parisienne. Variétés! Distractions! Sports! Réalisation : Jacques Dutal. - 20 h. à 20 h. 15 : I.lttré 10-00 (Gare Montparnasse). Roland Fersen est un jeune et sympathique Radio-Journol de Paris, 4' bul. d'inf. - 22 h. : Radio-Journal de Paris, dern. bul. d'inform. - 22 h. 15 : Fin d'émission. 21 h.: Informations. - 21 h. 15: Fin des émissions. de MAURICE ESCANDE" comédien promis à un bel avenir. Inutile de Sociétaire de la Comédie-Française me remercier : je suis là pour vous renseigner..! et pour vous plaire. ont lieu tes Jeudis et Dimanches de 10 à ir Luc toujours fidèle. — Fidèle à quoi ? Au 6 ta. 29- Annonce. - 6 ta. 30: Informations. - 6 ta. 35: Pour nos prisonniers. - 6 h. 40: Disques. - 6 h. 50. LA FORTUNE VOYAGE 7 h. : Rodio-Journal de Paris, I" bul. d'inf. - 7 h. 15 : Un quart d'heure de culture physique. - 7 h. 30 : Concert 12 heures, au THEATRE EDOUARD-Vtl poste ou à « Vedettes »? A Bel-Ami j'espère ! Rubriaue du Ministère de l'Agriculture. - 6 ta. 55: Annonce des principales émissions de la lournec. - .Je gros lot a passé la Héditerra-^ matinal. - 8 h. : Radio-Journal de Paris. Répétition du 1»' bul. d'inform. - 8 h. 15 : Promenade en Corse. - 9 h. : Je présume que Jean Claudio ne va plus à 6 ta «i^ Disques7 h. 20: Radio-Jeunesse: La presse et tes jeunes. - 7 ta. 25: Ce que vous devez savoir, née. Les cinq millions tirés salle Arrêt de l'émission. - 10 h. : Le trait d'union du travail. - 10 h. 15 : Gérard Hekking et Eugène Wagner. - 10 h. 45 : 3o17nformations. - 7 h. 40: A l'aide des réfugiés. - 7 ta. 45: Emission de la famille française. - l'école. Il demeure rue Sainte-Anne, avec ses f l Pleyel, le 20 novembre dernier, ont parents. Irène Enneri. - 11 h. : Soyons pratiques : quelques utilisations des peaux de lapins. - 11 h. 15 : Jean Suscinio et 7 n 50- L'entr'aide aux prisonniers rapatriés. - 7 ta. 55: Disques. - 8 ta. 25: Annonce des principales émis- ses matelots. - 11 h. 45 : Tommy Deserre. - 12 h.: Déjeuner-Concert : l'orchestre Victor Pascal. Trio d'Anches, Renée sions de laTurnee^ - 8 h. 30: Informations. - 8 ta. 40: Nouvelles des vôtres^- 8 h. 55: L'heure polaire. - été gagnés i Oran. ir La petite inconnue swing. — Pourquoi s'obs- ÉCOLE DU CINÉMA Mais n'allez pas croire que la For- tiner à rester dans l'ombre ? Venez me voir... Cilly. - 13 h. : Radio-Journal de Paris, 2» bul. d'inf. - 13 h. 15 : Suite du Déjeuner Concert : l'orchestre Victor Pascal, 9 b? 55- HeLreeï arrêt de l'émission. - 11 ta. 30: Au service des Lettres françaises. -11 ta. 50: Valses et bien que je sois invisible, ou envoyez-moi votre Françie Kernel et Jean Tranchant. - 14 h. : Revue de la presse. - 14 h. 15 : Le fermier à l'écoute. - 14 h. 30 : TzU^mes^chitre). - 12 ta. 30: Informations. - 12 h. 42: La Légion des Combattants.vous:parle^ - ET DU SPECTACLE DE PARIS tune ait émigré. Dans quelques jours, photo. Vous pouvez bien m'accorder cette fa- il ta^W: SoiisteT de Paris. - 13 ta.: Variétés. - 13 ta. 30: Intermotions. - 13 h. 40: Les inédits du lundi: Directrice : EVELYNE BEAUNE elle sera de retour ta Paris pour dis- Succès de films : Raymond Legrand et son orchestre. - 15 h. 15 : € Images de la nuit ». Présentation de Pierre Michel. - re veur. J'oi transmis votre lettre à Henri De- 15 h._30 : Les virtuoses du violon : Vasa Prihoda, René Benedetti, Jeanne Gautier. Miquel Condela, Jacques Thibaud. - Une œuvre de MM. Capdevielle et Exbrayat. avec le concours * 'P^? R^'^V™^'^** i° 5, Villa Montcalm — Paris -18" tribuer encore 60 millions de lots, coin. Johnny Hess est swing... et Suisse. Peut- Cie dramatique de la RTN. - 15 ta.: Concert de musique variée, par l'Orchestre de Vichy, sous la direction petits, moyens et grands. Et, tous les être fera-t-il lui aussi du cinéma. Pour l'ins- L'Ephéméride. - 16 h. : Radio-Journol de Paris, 3' bul. d'inf. - 16 h. 15 : « Chacun son tour » : Alec Siniavine et sa de M G Bauly. - 16 ta.: Concert de solistes. - 17 ta.: L'heure de la femme, par Jean-Jose Andneu. - Prép°" au Cinéma, Théâtre, Music-hall, Cabaret musique douce, Lily Doniere. Quintin Verdu. - 17 h. : Villes et voyages: « La mer Noire », par Jean Brun-Damase. - quinze jours,- elle recommence. tant, il écrit deux chansons à l'intention du Ta hV: Pour nosTprisonniers. - 18 ta. 5: Sports, pat Georges Briquet. - 18 ta. 12: Musique douce («rdjntrel. film c Mademoiselle Swing ». 17 h. 15: L'orchestre Jean Yatove: Les succès de J. Tranchant; Split (P. Vellones) ; Promenade chez les animaux (Di- 18 h 40- Actualités. - 19 ta.: Informations. - 19 b. 12: Annonce des principales émissions du lendemain. vers I ; Tarentelle (F. Jeanjean). - 18 h. : Radio-Paris Actualités. - 18 h. 15 : Trio de France. - 18 h. 45 : Morcelle ir Huguetfe David. — Vous êtes tout excusée 19 h. 15: Disques: Gigue (extrait de la suite en fol. d'Albert Roussel. - 19 ta. 20: Emission hrrique: 11, rue Beaujon d'avoir écrit au crayon. C'est très sympa- Branca : Ah! qui brûla d'amour (Tchaïkowsky) ; L'enfant prodige (C. Debussy); Rêve crépusculaire (R. Strauss) ; La COURS MOLIÈRE Tél. 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du 3 en » décembre JLJBS FMJLMKS A»JS E.A Q VMNXA. MP/MS Semaine dm IO au 1U décembre: AUBERT PALACE, 26, bd des Italiens. Perm. 12 h. 45 à 23 h. Le leur se lève. J. Gabin, Arletty. AUBERT PALACE, 26, bd des Italiens. Perm. 12 h. 45 à 23 h. Le |our se lève. ). Gabin, J. Berry. BALZAC, 136, Ch.-Elysées. Perm. 14 à 23 h. Fremont (aune et Rider Aîné. BALZAC, 136, Ch.-Elysées. Perm. 14 à 23 h. Ici l'on pèche. ). Tranchant, ). Sourza. BERTHIER, 35, bd Berthier. Sem.: 20 h. 30. D.F.: perm. 14à23h. Le Duel. Raimu, Y. Printemps. BERTHIER, 35, bd Berthier. Sem.: 20 h. 30. D. F.: perm. 14 à 23 h. Paris-New-York. M. Simon, i CINEMA DES CHAMPS-ELYSEES. 118. Ch.-Elysées. Perm. 14 à 22 h. 30. Gueula d'Amour. Gobin. CINEMA DES CHAMPS-ELYSEES, 1 13. Ch.-Elysées. Perm. 14 à 22 h. 30. Gueule d'Amour. Gabin.; CINECRAN, 17, r. Caumortin. Perm. 12 à 23 h. Anjelico. Viviane Romance. Actualités. CINECRAN, 17, r. Caumartin. Perm. 12 à 23 h. Nuit de Décembre. P. Blanchar, R. Saint-Cyr. : CINEMONDE OPERA, 4, Ch.-d'Antin. Perm 12 à 23 h. Première. Zarah Leander. CINEMONDE OPERA, 4, Ch.-d'Antin. Perm. 12 à 23 h. Carrefour, av. Ch. Vanel et Jules Berry.: CINEX, 2, boulevard de Strasbourg. Perm. 10 h. 30 à 23 h. Itto. Simone Berriau. CINEX, 2, bd Strasbourg. Perm. 10 h. 30 à 23 h. Le Roman d'un Tricheur. Sacha Guitry. CLICHY (Le), 7. pl. Clichy. Perm. 14 à 23 h. L'Océan en Feu. Actualités. CLICHY (Le), 7, pl. Clichy. Perm. 14 à 23 h. L'Enfer des Anges. L. Carletti, J. Tissier, Claudio.. CLICHY PALACE, 49, av. de Clichy. Perm. de 14 à 23 h. Le Dernier des Six. Pierre Fresnay. CLICHY PALACE, 49. av. de Clichy. Perm. de 14 à 23 h. Fille d'Eve, av. Mariko Rôkk. CLUB DES VEDETTES, 2, r. des Italiens. Perm. 14 à 23 h. Nuit de Décembre. P. Blanchar. CLUB DES VEDETTES, 2, r. des Italiens. Perm. 14 à 23 h. Paris-New-York. M. Simon, G. Morlay. DELAMBRE (Le), 11, r. Delambre. Perm. 14 à 23 h. Angèle. Fernandel. Orane Demazis. DELAMBRE (Le), 11, r. Delambre. 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Perm. 12 à 23 h. Orage. Charles Boyer, Michèle Morgan. MIRAMAR. gare Montparnasse. Perm. 13 h. 40 à 22 h. 45. L'Enfer des Anges. L. Carletti. MIRAMAR, gare Montparnasse. Perm. 13 h. 40 à 22 h. 45. Le Bois Sacré. V. Boucher, Popesco. f NAPOLEON, 4, av. Grande-Armée. Perm. 14 à 23 h. Angelica. V. Romance. NAPOLEON, 4, bd de la Grande-Armée. Perm. de 14 à 17 h. Cœur Immortel. H. George. PACIFIC, 48, bd de Strasbourg. Perm. 14 à 23 h. Mademoiselle, avec lise Werner. PACIFIC, 48, bd de Strasbourg. Perm. 14 à 23 h. Le Dernier des Six. P. Fresnay. PANTHEON, 13, r. Victor-Cousin. Perm. 14 à 23 h. Sam Lendemain. E. Feuillère. G. Rigaud. PANTHEON, 13, r. Victor-Cousin. Perm. 14 à 23 h. Monsieur Coccinelle. Larquey. PARAMOUNT, 2, bd des Capucines. Perm. 13 à 23 h. Madame Sans-Cène. Arletty. PARAMOUNT, 2, bd des Capucines. Perm. 13 à 23 h. Nous les gosses, avec Louise Carletti. RANELACH, 5, r. des Vignes. Aut. 64-44. S.t.l.j. M.: Jeudi, Sam. Perm. D. Folle Imposture. RANELACH, 5, r. des Vignes. Aut. 64-44. S.t.l.j. Mat. j., sam. Perm. D. Le Nouveau Testament. RECENT, 113, av. de Neuilly (Métro Sablons). Le Duel. Raimu, P. Fresnay, Y. Printemps. RECENT, 113, av. de Neuilly (Métro Sablons). Parade en 7 Nuits. Rcimu, J. Berry. SAINT-LAMBERT, 6, r. Péclet. Sem.: 20 h. 30. D. et F.: 14 et 16 h. 30. L'Acrobate. Fernandel SAINT-LAMBERT, 6, r. Péclet. Sem.: 20 h. 30. D.F.: 14 et 16 h. 30. Retour à l'aube. D. Darrieux. SCALA, 13, bd de Strasbourg. Perm. 14 à 23 h. La Brigade sauvage. Ch. Vanel. R. Duchesne. SCALA, 13, bd de Strasbourg. Perm. 14 à 23 h. Le Bois Sucré. V. Boucher. E. Popesco. STUDIO BERTRAND, 29, r.Bertrand. 15 à 20 h. 15. Dim.: perm. Fermé mardi. Volpone. H. Baur. STUDIO BERTRAND, 29, r. Bertrand. 15 à 20 h. 15. Dim.: perm. Fermé mardi. Michel Strogoff. STUDIO BOHEME, 115, rue Vaugirard. Perm. 14 à 23 h. Les Rois du Sport. Fernandel, Raimu. STUDIO BOHEME, 115, r. Vaugirard. Perm. 14 à 23 h. Cavalcade d'Amour. Simone Simon. STUDIO PARNASSE 21, r. Bréa. Perm. 14 à 22 h. 45. Opérette (W. Forst), version originale. STUDIO PARNASSE, 21, r. Bréa. Perm. 14 à 22 h. 45. Opérette. Willy Forst. Version française. STUDIO UNIVERSEL, 31, av. Opéra. Perm. 14 à 23 h. Le Volet Maître. E. Popesco. H. Garât. STUDIO UNIVERSEL, 31, av. Opéra. Perm. 14 à 23 h. Parade en 7 Nuits. J. Bèrry. Raimu. § UNIVERS, 42, r. d'Alésio. Perm. 14 à 23 h. L'Acrobate. Fernandel, J. Tissier. UNIVERS, 42, r. d'Alésia. Perm. 14 à 23 h. Diamant Noir. Charles Vanel. Gaby Morlay. URSULINES, 10, r. d. Ursulines. 14 h. 30 à 19 h. S.: 20 h. 30. Dim. perm. Les Musiciens du Ciel. URSULINES, 10, r. des Ursulines. 14 h. 30 à 19 h. S.: 20 h. 30. Dim. perm. Ménoge moderne. VIVIENNE, 49 r. Vivienne. Perm 14 à 23 h. Premier Rendez-vous r>arie»~ Dcn-™» VIVIENNE, 49, r. Vivienne. Perm. 14 à 23 h. Parade en 7 nuits. J. Berry, Raimu, Pipo. - tv .,. la: « i_es deu„ ,— X'^r*-'

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