METROPOLE NICE COTE D’AZUR
COMMUNE DE VENANSON
DEPARTEMENT DES ALPES MARITIMES
CARTE COMMUNALE
1
RAPPORT DE PRESENTATION
DOSSIER D’ENQUÊTE PUBLIQUE
PRESCRIPTION PAR DCM ...... 15/01/2011
ENQUETE PUBLIQUE DU ...... 28/12/2012 AU 30/01/2013
APPROBATION METROPOLITAINE LE ......
APPROBATION PREFECTORALE LE ......
1
SOMMAIRE
CHAPITRE I - LE CONTEXTE COMMUNAL ...... 5 I.1 - Analyse socio-économiques ...... 5 I.1.a - Analyse démographique ...... 5 I.1.a.1 - La population...... 5 I.1.a.2 - La population active...... 6 I.1.b - Analyse du parc de logements ...... 7 I.1.b.1 - Évolution du parc de logements et typologie ...... 7 I.1.b.2 - Le parc des résidences principales ...... 8 I.1.c - Les emplois et les activités de la commune ...... 9 I.1.c.1 - L’agriculture ...... 9 I.1.c.2 - Tourisme ...... 10 I.1.c.3 - Les projets ...... 10 I.2 - Les équipements ...... 12 I.2.a - Les équipements d’infrastructures ...... 12 I.2.a.1 - Voirie ...... 12 I.2.a.2 - Réseau d'eau potable ...... 14 I.2.a.3 - Assainissement ...... 15 I.2.a.4 - Les déchets ...... 16 I.2.b - Les équipements publics et la vie associative ...... 17 I.3 - Occupation actuelle du sol ...... 18 I.3.a - Milieu naturel ...... 18 I.3.a.1 - Topographie ...... 18 I.3.a.2 - Hydrographie ...... 20 I.3.b - Occupation des sols ...... 21 I.3.b.1 - Répartition actuelle des sols ...... 21 I.3.b.2 - Patrimoine ...... 25 I.3.b.3 - Les risques naturels ...... 27
CHAPITRE II - LES CONTRAINTES LÉGISLATIVES ET RÉGLEMENTAIRES ...... 30 II.1 - Les contraintes supracommunales : le respect des dispositions législatives applicables au territoire communal ...... 30 II.1.b - Article L 121-1 du code de l’urbanisme (article d’équilibre) ...... 30 II.1.c - La loi Montagne (loi n° 85-30 du 9 janvier 1985)...... 31 II.1.d - Les autres lois : lois diverses susceptibles d’avoir des conséquences sur le territoire communal ...... 31 II.1.d.1 - Loi sur l’eau...... 32 II.1.d.2 - La loi sur la protection et la mise en valeur des paysages (loi n° 93-24 du 8 janvier 1993) ...... 32 II.2 - Les documents d’urbanisme locaux ...... 33 II.2.a - Le schéma de cohérence territoriale ...... 33 II.2.b - Le Programme Local d’Habitat ...... 33 II.2.c - Le plan de déplacement urbain ...... 33 II.2.d - La Directive Territoriale d’Aménagement ...... 33 II.3 - Informations diverses...... 36 II.3.a - Zones naturelles d’intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF) ...... 36 II.3.b - Le réseau Natura 2000 ...... 37
Commune de Venanson - Carte Communale - Décembre 2012 2
CHAPITRE III - LES PERSPECTIVES DÉMOGRAPHIQUES ...... 38
CHAPITRE IV - JUSTIFICATION DES DISPOSITIONS DE LA CARTE COMMUNALE ..... 39 IV.1 - Les dispositions de la carte communale ...... 39 IV.1.a - Remarques générales sur les règles retenues ...... 39 IV.1.b - Les zones constructibles ...... 39 IV.1.c - Les espaces naturels ...... 40 IV.1.d - Tableau des superficies ...... 40 IV.1 - Explications des dispostions de la carte communale ...... 42 IV.1.a - Détermination des périmètres constructibles et inconstructibles ...... 42 IV.1.a.1 - Le village ...... 42 IV.1.a.2 - Les Granges ...... 43 IV.1.a.3 - La Crête Saint-Esprit ...... 44 IV.2 - Explications des choix opérés au regard des règles supracommunales ...... 45 IV.2.a - L’article L. 121-1 du code de l’urbanisme ...... 45 IV.2.b - La loi Montagne ...... 45 IV.2.c - La Directive Territoriale d’Aménagement ...... 46 IV.3 - Incidence du projet sur l’environnement ...... 46
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PRÉSENTATION HISTORIQUE
Les origines de Venanson sont lointaines, nous n’évoquerons ici que les faits marquants de son histoire.
Dès le milieu du XIème siècle apparaît le castrum de Venanson, en Vésubie « In Castro Venacione » parmi d’autres localités, quand le seigneur Rostaing concluant ainsi la Paix de Dieu, donne l’ensemble de ses biens à l’évêque de Nice, qui lui en restitue une moitié en fief.
Au XIIIème siècle la communauté devient finalement autonome, se plaçant sous l’autorité directe du Comte de Provence. Il édicte ses propres lois, appelées ordonnances, sous l’autorité du baile, représentant du souverain. La localité participe à la prospérité générale de la fin du Moyen Age.
S’opposant régulièrement à sa voisine de Saint-Martin, Venanson lui cède quelques territoires, mais l’affronte en justice dans de longs procès au sujet du pont de la Facciario qui enjambe le Boréon et lie les deux villages. Ses forêts lui assurent des ressources importantes, qui ne l’empêchent pourtant pas d’être inféodée au XVIIème siècle au Comte de Ribotti seul capable d’épurer ses dettes envers le fisc ducal de Savoie.
Au XVème siècle fut construite la chapelle Saint-Sébastien, pour protéger la communauté des différentes épidémies et en particulier la peste qui sévissait à cette époque
Du XVIème au XVIIIème siècle, Venanson subit les méfaits des luttes européennes dans laquelle la Savoie est engagée avec l’invasion des troupes françaises, puis franco-espagnoles.
Au XIXème siècle les coupes de bois des forêts communales paient pour l’essentiel l’installation d’un service public d’eau potable. Grâce à ses coupes de bois, la commune de Venanson passait pour une des plus riches de France si l’on tient compte de l’importance de sa population (95 habitants).
Dès le début du XXème siècle, sa situation perchée lui permet de partager le développement touristique de la « Suisse Niçoise », quand la route atteint enfin le village.
Administrativement, depuis 1818, Venanson est rattachée au canton de Saint-Martin Vésubie (mandatement savoyard de 1818 et décret français du 14 juin 1860).
Le village se nomma successivement Venacionis en 1109, Venaczoni en 1388, Venasson en 1499, Venanson en 1760 pour devenir l’actuel village de VENANSON.
SITUATION GÉOGRAPHIQUE
Le village de Venanson est construit sur un éperon rocheux à 1 164 mètres d’altitude sur la rive droite de la Vésubie dont il surplombe la vallée. Il s’organise autour de la Chapelle Saint- Sébastien datant du XVème siècle et de l’église Saint Michel.
Cet espace rural doté d’un cadre paysager alpin remarquable offre un environnement naturel de grande qualité.
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SITUATION INTERCOMMUNALE
La commune fait partie du canton de Roquebillière. Depuis le 1er janvier 2012, la commune est inclus dans la métropole Nice Côte d’Azur qui est composée de 45 communes depuis le littoral jusqu’au nord du département en limite avec l’Italie et le département des Alpes de Haute Provence.
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CHAPITRE I - LE CONTEXTE COMMUNAL
I.1 - ANALYSE SOCIO-ÉCONOMIQUES
I.1.a - Analyse démographique1 I.1.a.1 - La population Évolution de la population (1962/2007)
En 2007, la population totale est de 140 160 habitants. 140
120
100 La population communale augmente 80 régulièrement depuis 1962. Cette croissance est principalement due aux 60 apports de populations nouvelles : le 40 solde migratoire atteint un niveau élevé 20 sur la période 1975/1982 à près de 6 % 0 par an. 1962 1968 1675 1982 1990 1999 2007 La période 1982/1990 marque un frein à ce développement (le solde migratoire devient légèrement négatif) ; depuis cette date l’essor de la commune n’a cessé de se confirmer.
Sur l’ensemble de la période considérée (1962/2007), Taux de variation annuel dû … (en %) l’excédent naturel (différence … à l'excédent … au solde entre les naissances et les naturel migratoire décès) reste négatif. 1968/1975 - 2,88 - Néanmoins, avec le rajeunissement de la population, 1975/1982 - 2,60 + 5,96 ce dernier tend à se rapprocher 1982/1990 - 0,87 - 0,49 de zéro. 1990/1999 - 0,62 + 3,53 1999/2007 - 0,20 + 1,80 La commune séduit de plus en plus de couples de jeunes actifs et ainsi, la part des moins de 30 ans passe de Répartition par classes d'âge 15,6 % de la population totale en 1990 100 à 24,6 % en 2007. Parallèlement, la part 80 des plus de 75 ans 16,6 % en 1990 à 11,3 60 % en 2007. 40 20
0
1990 1999 2007
0-29 ans 30-74 ans 75 ans et +
1 Source : INSEE, recensement général de la population 1982, 1990 et 1999 et recensement rénové 2007.
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I.1.a.2 - La population active
L’augmentation de la population 2% Les actifs en 2007 totale et le rajeunissement lié à Agriculteurs l’arrivée de jeunes actifs ont induit une augmentation importante des 12% 19% Artisans, actifs communaux. comm., Ainsi en 1999, les actifs 6% chefs d’ent. représentaient 54 % de la Cadres, population totale dont 48 % avaient prof. Intel. 6% Sup. un emploi. Professions En 2007, ces taux ont progressé à interm. 71 % et 65 %. Employés
La répartition par catégorie socio- 55% professionnelle a évolué depuis Ouvrier 1999. Ainsi, les cadres peu présents en 1999 représentent 6 % des actifs en 2007.
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I.1.b - Analyse du parc de logements2 I.1.b.1 - Évolution du parc de logements et typologie3
Sur l’ensemble de la période considérée Résidences Résidences Logements principales secondaires vacants (1968/2007), la commune Total dispose d’un parc de Nbre % Nbre % Nbre % logements en 1968 43 23,6 127 69,8 12 6,6 182 augmentation. 1975 46 22,5 156 76,5 2 1,0 204
Au regard de sa position 1982 55 26,6 142 68,6 10 4,8 207 dans la vallée, sa 1990 51 23,7 163 75,8 1 0,5 215 vocation principale est l’accueil de population 1999 60 21,5 195 69,9 24 8,6 279 temporaire : le parc des 2007 73 25,0 193 66,1 26 8,9 292 résidences secondaires représente 66 % du parc de logement. Le parc de logements (1968/2007)
Néanmoins, cette 300 vocation évolue 250 durant cette période. La part des 200 résidences 150 principales augmente 100 graduellement et 50 atteint en 2007 le quart du parc de 0 logement. 1968 1975 1982 1990 1999 2007 Résidences principales Résidences secondaires Logements vacants
Quant à la vacance, elle garde un taux faible sur l’ensemble de la période (inférieur à 10 %). Elle constitue toutefois une réserve exploitable pour le développement futur de la commune.
Le parc de logements est ancien : environ 70 % des logements ont été achevés avant 1949. La part des logements construits entre 1999 et 2004 représente seulement 6,8 % du parc de logements.
2 Source : INSEE, recensement général de la population 1982, 1990 et 1999 et recensement rénové 2007. 3 On distingue trois catégories de logement : - les résidences principales : logements ou pièces indépendantes où le ménage demeure la plus grande partie de l'année. - les résidences secondaires (logements utilisés pour les week-ends, les loisirs ou les vacances) ou les logements loués (ou à louer) pour les loisirs ou les vacances. Sont inclus dans cette catégorie de logements les cas de multipropriété. - les logements vacants : logements sans occupant. Une partie d'entre eux sont disponibles pour la vente ou la location, qu'ils soient neufs ou anciens. D'autres sont des logements réservés par leur propriétaire et non encore occupés par leur nouveau titulaire, ou sans affectation définie (logements très vétustes, locaux en instance de règlement de succession, etc.), ou encore destinés à disparaître
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I.1.b.2 - Le parc des résidences principales
Le parc des résidences principales se répartit équitablement entre maisons Typologie des résidences individuelles4 et logements en immeuble 1% principales en 2007 collectif (de nombreuses maisons de village comprenant deux appartements sont comptabilisés en immeuble collectif au sens du recensement). Maison individuelle Par ailleurs, le parc des résidences secondaires est constitué à plus de 60% de 49% Immeuble collectif logements en immeuble collectif. 50% Ainsi, le développement de l’urbanisation Autre s’est opéré de manière traditionnelle et groupé et n’a que peu participé au mitage du paysage. La commune reste très préservée et le mitage a très peu atteint le paysage communal.
Les propriétaires occupants sont majoritaires : ils représentent plus de 70 % des ménages en 2007. Ce taux a légèrement diminué par rapport à 1999, où il représentait 73,3 %.
L’essentiel des résidences principales est composé de logements de type 3 pièces Statut d'occupation des résidences (35,1 % des résidences principales en 2007) principales en 2007 et de type 2 pièces (29,7 % des résidences principales). Les logements composés d’un 7% grand nombre de pièces (5 pièces et plus) représentent moins de 9,5 % des résidences Propriétaires principales en 2007. 20%
La tendance est à un développement des logements type 3 pièces qui représentaient Locataires 28,3 % en 1999.
73%
4 On distingue les résidences principales par type de logement dont les modalités sont les suivantes : - maisons individuelles ou fermes ; - logements dans un immeuble collectif ; - logements-foyers pour personnes âgées : il s'agit de logements dans des établissements assurant des services collectifs facultatifs (foyer, restaurant...) aux personnes hébergées (généralement valides) tout en préservant leur indépendance de vie. Occupés par des personnes de plus de 60 ans, ils sont équipés au moins d'une installation pour faire la cuisine. Cette catégorie de logements est donc à mi-chemin de l'hébergement collectif (maison de retraite, hospice) et du logement individuel ; - chambres meublées (hôtel ou garni) : chambres occupées par des personnes qui vivent la plus grande partie de l'année dans un hôtel ou une maison meublée, ou qui n'ont pas d'autre résidence ; - constructions provisoires, habitations de fortune : locaux impropres à l'habitation, cependant occupés à l'époque du recensement (baraque de bidonville, roulotte ou wagon immobilisé, cave, grenier, bâtiment en ruines, etc.) et les habitations provisoires édifiées pour le logement de sinistrés ; - pièces indépendantes (ayant leur propre entrée) louées, sous- louées ou prêtées à des particuliers : annexes indépendantes, telles que chambres de domestique, lorsqu'elles sont cédées à des tiers par l'occupant du logement dont elles dépendent ; - logements dans un immeuble à usage autre que d'habitation (usine, atelier, immeuble de bureaux, magasin, école, collège, hôpital, mairie, gare, bureau de poste, stade, etc.). Les cinq derniers types de résidences principales sont ici regroupés dans la catégorie "autre". En effet, leur nombre extrêmement faible ne permet pas une discrimination pertinente.
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I.1.c - Les emplois et les activités de la commune
Selon les derniers chiffres publiés par l’INSEE, au 31 décembre 2008, la commune compte 15 entreprises actives dont : - 5 dans le secteur de la construction, - 7 dans le secteur du commerce et des services.
La plupart des entreprises sont des entreprises individuelles n’employant pas de personnel salarié.
Toutefois, ces entreprises implantées sur le territoire communal offre quelques emplois notamment dans le domaine des services et plus particulièrement celui de la restauration et des services.
La commune a engagé un FISAC intercommunal avec les autres communes membres de la communauté de communes Vésubie-Mercantour, repris depuis le 1er janvier 2012 par la métropole.
I.1.c.1 - L’agriculture5
L’agriculture était encore vivace lors du recensement agricole de 1988 : 3 exploitations existantes pour une surface agricole utilisées de 7 ha. Elle avait disparue lors du recensement agricole de 2000.
Néanmoins en 2010, un jeune agriculteur s’est installé sur la commune. Son exploitation couvre une superficie de 3 hectares au quartier des Vignes en contrebas du hameau des Granges. L’exploitation s’oriente vers des production à forte valeur ajoutée : le safran, les chênes truffiers, la coupe de bois, les framboises et le maraîchage bio.
De plus la commune a engagé des études et prévu des travaux pour la remise en exploitation de la vacherie de Salès. Cette vacherie se situe au quartier Saint-Esprit sur une surface de 244,7 hectares. Les bâtiments existants ont une surface de 280 m2 dont 160 m2 pour l’élevage et le reste pour la transformation fromagère et un espace d’accueil. Sur le plan technique, le bâtiment sera doté de panneaux photovoltaïques et une station d’épuration bio est à l’étude. Les près de fauche seront remis en culture couplés à une Vacherie de Salès depuis La Colmiane exploitation de la forêt et au travail de coupe de bois. Enfin, une extension à vocation d’accueil touristique avec notamment un hébergement pour 12 personnes et salle de restauration est prévue.
5 Source : chambre d'agriculture, recensement agricole 2000.
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I.1.c.2 - Tourisme
La commune dispose notamment de trois équipements d’accueil touristique : - gite d’accueil Le Chalet des Trolls - hôtel La Bella Vista, - camping / gîtes d’étape Les Champouns, - centre de vacances Les Lorrains, - de nombreuses locations (environ une vingtaine).
Le Chalet des Trolls est situé route de la Colmiane, à proximité du village et offre une capacité d’accueil de 3 personnes dans un logement de 37 m2.
L’hôtel La Bella Vista se situe place Saint Jean u cœur du village et offre quatre chambres soit 8 lits ainsi qu’une salle de restauration.
Le camping-gîte d’étape des Champouns se situe le long de la route de Venanson, à proximité de la limite communale avec Saint-Martin Vésubie. Cet établissement offre un gîte d’étape de 11 lits, des meublés d’une capacité d’environ 30 lits, des chalets en bois d’une capacité d’environ 40 lits, un dortoir de 5 lits et un espace pour le camping et le Hôtel Bella Vista sur la place du village caravaning.
Ces deux activités, en complément des résidences secondaires, sont le socle de l’économie touristique de la commune qui bénéficie des retombées économiques liées à la présence du parc national du Mercantour, de la station de ski de La Colmiane, du site du Boréon et du parc Alpha.
La commune souhaite conforter cette vocation d’accueil touristique et divers projet y participent. Le premier projet concerne la vacherie de Salès qui disposera bientôt d’un équipement d’accueil pour douze personnes.
I.1.c.3 - Les projets
L’élaboration de la carte communale sera l’occasion de faciliter la réalisation de nombreux projets dans lesquels la commune s’est déjà engagée ou qu‘elle souhaite initier. L’objectif est notamment de renforcer le lien social et de développer des activités économiques adaptées au contexte local et au potentiel du territoire. Cette ambition participe dans le même temps à la préservation et la mise en valeur du patrimoine.
- créer des lieux de vie et d’échanges pour assurer l’animation de la vie locale (réhabilitation de la maison d’Eugène et du cabanon de la place St-Jean pour réaliser des salles intergénérationnelle et d’échange culinaire),
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- exploiter le potentiel agro-agropastoral du territoire par la redynamisation de l’activité d’élevage (vacherie de Salès) ou la création de lieux d’hébergement touristiques (réhabilitation de la grange du lavoir en gîte), - participer à la lutte contre le changement climatique par la production d’énergies renouvelables (création d’une centrale photovoltaïque).
Le site des Crêtes de Saint-Esprit (altitude 1 600 m.), accessible depuis la piste de la Colmiane, représente une bonne opportunité pour accueillir le projet de centrale photovoltaïque dans la mesure où on n’y observe aucun couvert végétal d’intérêt patrimonial particulier, et l’orientation y est optimale (plein sud). De plus, la topographie très marquée du terrain et la géologie du site (marne, roche Crêtes Saint-Esprit sédimentaire sensible à l’érosion) ne permettent qu’un choix limité d’occupation du sol. L’objectif de production énergétique en puissance nominale minimale est de 1 980,68 kWc et 2 400 kWc en puissance nominale maximale. Le rendement attendu pourrait alimenter un millier de foyer. Le bénéfice pour la commune sera donc important en terme de recettes. Ce projet est bien de nature à participer à la lutte contre le changement climatique puisqu’il permettra de rejeter 241 tonnes de CO2 en moins par an (et environ 4 396 tonnes en moins sur 20 ans).
De plus, la commune va engager des travaux de rénovation et de mise aux normes de la grange du Lavoir située dans le village. Ce bâtiment, propriété communale depuis 1985, va être transformé en gîte sur une surface de 80 m2, le rez-de-chaussée servira d’atelier pour un artisan.
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I.2 - LES ÉQUIPEMENTS
I.2.a - Les équipements d’infrastructures I.2.a.1 - Voirie
L’accessibilité de Venanson s’effectue par Saint Martin Vésubie en empruntant la RM 2565 qui dessert l’ensemble de la vallée de la Vésubie depuis Plan du Var à la confluence du Var et de la Vésubie.
L’accès au village s’effectue ensuite par une voie unique : la RM 31 qui assure la jonction du village avec le reste de la vallée. En complément des voiries métropolitaines, un réseau de routes communales desservant le village et les quartiers urbanisés ou non s’est développé.
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La RD 131 permet l’accès au pied du village en passant par les Granges et le hameau des Condamines.
Cette voie est la plus importante et suit un axe Nord/Sud. Cette route a un tracé sinueux épousant les courbes de niveau des différents vallons, à l’image des routes de montagnes.
La piste forestière se situe sur les crêtes de Lavignes et de Maurelles au sud-est, franchissant les limites communales avec Roquebillière
Le réseau interne à la commune peut être considéré comme bon, tout point de la commune est desservi. La problématique ici est que le seul accès à la commune se fait par la RM 31.
Les transports vers ou en provenance de Venanson sont peu nombreux, seul une ligne de transport en commun assure une liaison directe avec le collège, une fois par jour.. Les bus de transport scolaire proposent une ouverture au public dans la limite des places disponibles après ramassage et ce, deux fois par jour.
De plus, la ligne 730 du Conseil Général assure une liaison Nice /Saint Martin Vésubie deux fois par jour. La ligne 746 (Valdeblore - La Colmiane/ Nice) propose un passage par jour.
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I.2.a.2 - Réseau d'eau potable
L’alimentation en eau potable est assurée par deux sources : - la source des Naïdges, - la source de la Grave, en complément.
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Le premier réseau en eau potable est le captage de la source des Naïdges par conduite forcée. Il alimente le village.
Le deuxième réseau est beaucoup moins développé et dessert uniquement la vacherie de Salès.
L’eau d’irrigation provient du canal du Libaret qui court le long de la RM 31.
Tous les espaces bâtis de la commune sont alimentés par le réseau public d’eau potable à l’exception du hameau des Rigons.
Les sources alimentant le réseau d’eau potable de la commune ont été l’objet d’un arrêté du Préfet en date du 3 janvier 2007, instaurant des périmètres de protection.
I.2.a.3 - Assainissement
Seul le village et ses extensions à l’est le long de la RM 31 sont desservis par un réseau public d’assainissement. Ces secteurs sont représentés en rouge sur la carte ci-dessus.
Les effluents ainsi collectés sont dirigés en contre-bas du village à l’ouest où ils font l’objet d’un épandage naturel sur des propriétés communales.
La commune a engagé une procédure pour établir un schéma directeur d’assainissement. Les premières visites du site par les ingénieurs en charge de ce dossier révèlent que le « système » d’assainissement existant n’est la cause d’aucune pollution. En effet, les terrains recevant les eaux collectées ont une superficie de plusieurs hectares (la parcelle 1092 a une superficie de 40 ha) ce qui est suffisant pour garantir un « traitement naturel ».
De plus, des études sont en cours afin de créer une station d’épuration. Deux scénarii ont été établi : un premier permettra la création d’une STEP communale, un second permettra la création d’une STEP intercommunale qui traitera les eaux usées de Venanson et de quelques quartiers de la commune voisine de Saint-Martin Vésubie.
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I.2.a.4 - Les déchets
La commune de Venanson est membre de la Métropole Nice Côte d’Azur qui assure l'ensemble de la compétence "élimination et valorisation des déchets".
La Métropole possède un centre d'enfouissement technique (CET) des déchets ménagers et assimilés sur le territoire de la commune de Belvédère (compactage et broyage), ainsi qu'une déchetterie située à Saint-Martin Vésubie.
La collecte est assurée dans toute la commune par la Métropole. La fréquence de ramassage est de 3 fois par semaine et les ordures ménagères sont acheminées aux installations de la commune. Les déchets ménagers sont ensuite traités au centre du SMED situé sur la commune du Broc, à proximité de la zone d’activités.
Le tri sélectif est organisé sur la base de l’apport volontaire. Les emballages triés sont acheminés au centre de tri de Villeneuve-Loubet avant d’être envoyés vers l’usine de recyclage. Le papier est amené à Carros dans une société spécialisée dans son recyclage. Le verre est stocké à la station de transit de Belvédère puis pris en charge par une société spécialisée qui l’achemine vers une entreprise de recyclage.
Les objets encombrants transitent par la décharge communale ou par la déchetterie de Saint-Martin Vésubie avant destruction et élimination.
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I.2.b - Les équipements publics et la vie associative
Les équipements publics de superstructure sont suffisants pour les besoins de la population. Les principaux équipements sont les suivants : - la mairie, - un boulodrome, - un plateau de jeux de plein air, - un jardin public, - un cimetière.
La vie locale à Venanson est animée par de nombreuses associations qui fédèrent les habitants autour de la préservation de leur patrimoine naturel, d’un passé agreste riche de traditions, d’activités communes telles les fêtes et animations organisées par l’association « Les Petits Cugulés » qui organise des activités toute au long de l’année.
De plus, la commune envisage la création de deux nouveaux lieux de vie pour les habitants. D’une part, la maison d’Eugène, située au quartier des Granges, va être rénovée et réaménagée pour accueillir dans la salle du rez-de- chaussée une petite bibliothèque en liaison avec la médiathèque de Saint- Martin Vésubie et un point internet. D’autre part, sur la place Saint-Jean, le cabanon va également être rénové en un espace d’échange culinaire pour permettre aux habitant de transformer, dans les normes sanitaires en vigueur, les fruits de leur récolte. La mairie
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I.3 - OCCUPATION ACTUELLE DU SOL
I.3.a - Milieu naturel I.3.a.1 - Topographie
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La commune de Venanson s’étend sur une vallée, ayant subi une forte érosion. Le Riou de Venanson la traverse du Sud-Ouest au Nord-Est. Le sol est formé majoritairement de calcaire expliquant l’existence de nombreux vallons, creusés par les ruissèlements qui alimentent le Riou. Le relief karstique permet l’apparition d’un réseau hydrographique souterrain par le biais de pertes et de résurgences, notamment sur l’adret de la crête St Esprit ou le versant ubac du vallon de Champouns.
Le point culminant de la commune, la tête de Courpatou (2065m), est situé au Sud Est. Le thalweg est au pied du village, à la jetée du Riou dans la Vésubie, à 800 m d’altitude.
Ce relief alpin caractéristique s’est formé durant l’ère tertiaire et quaternaire, la fonte des glaciers a creusé les vallées et vallons observables aujourd’hui.
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I.3.a.2 - Hydrographie
Le réseau hydrographique de Venanson est très développé,
Il est composé d’un cours d’eau principal, le Riou de Venanson, un affluent de la Vésubie.
Le Riou est alimenté en eau par une dizaine de rivières pérennes, elles-mêmes recevant un apport important d’eau par des écoulements temporaires (notamment lors des épisodes pluvieux).
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I.3.b - Occupation des sols I.3.b.1 - Répartition actuelle des sols
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L’occupation des sols de la commune se partage en 6 sites aux caractéristiques spécifiques :
Le village :
Perché sur son promontoire, il domine la vallée de la Vésubie. L’habitat y est dense et compact et s’organise autour des places et placettes. Il est le cœur de vie communal et regroupe l’essentiel des équipements publics. L’architecture présente un aspect traditionnel des villages de la Vésubie : des maisons sur plusieurs niveaux, resserrés sur Le village depuis la RM 2565 un petit parcellaire, autour de ruelles et de places.
Les vues depuis le village vers la Vésubie sont majestueuses : les cimes du Mercantour et le village de Saint-Martin au nord, la vallée de la Vésubie et ses terrasses alluviales à l’est et au sud.
Sa position dominante le rend très perceptible depuis la vallée et la RM 2565 : il est repère visuel dans le grand paysage.
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Les extensions le long de la RM 31 :
En direction de l’ouest l’urbanisation s’est développée le long de la RM 31, de la route du Relais et du chemin de la Colmiane.
Sur ce versant adret à la forte pente, des constructions récentes se sont installées sous forme d’habitat individuel regroupé.
Le bâti reprend le vocabulaire de l’architecture traditionnelle montagnarde. Vue depuis le relai Les espaces végétalisés entre les constructions couplés à la qualité architecturale de l’ensemble garantissent une insertion paysagère de qualité pour ce quartier dans le paysage proche et lointain.
Le hameau des Granges :
Le hameau des Granges se situe en contrebas de la RM 31 à l’ouest du village.
Il comprend plusieurs granges traditionnelles aujourd’hui devenues des logements.
L’habitat y est groupé au centre d’un vaste espace de terrasses de culture aujourd’hui à l’abandon. La forêt reprend peu à peu de l’espace et ferme le paysage. Les Granges
Cet espace ouvert offre des vues sur le village et la quasi-totalité de la commune et fait face à la forêt communale.
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Les Champouns :
Le hameau des Champouns se situe le long de la RM 31 en limite de commune avec Saint-Martin Vésubie.
Ce hameau ne comprend que quelques constructions. Il est très isolé du reste de la commune sur le plan paysager.
L’urbanisation est peu perceptible lors de la traversée par la RM 31.
Le site, à l’instar du Les Champouns village, offre des vues remarquables sur le Mercantour et la Vésubie ainsi que le village de Saint-Martin.
Le hameau des Rigons :
Ce hameau isolé est situé à l’ouest du village en contre haut de la route de la forêt.
Il n’est pas accessible par des voies carrossables, renforçant ainsi son isolement.
Il est entouré par les premiers boisements de la vaste forêt communale.
Les constructions sont très éparses et s’inscrivent sur des restanques traditionnelles.
L’architecture est en harmonie avec le paysage et l’ambiance forestière du site. Les constructions s’adaptent à la topographie de ce versant adret.
Les Rigons
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La forêt communale :
Bois Noir
La forêt occupe une part très importante du territoire communal. Il s’agit d’une forêt de conifères très dense composée essentiellement de pins. Elle est traditionnellement exploitée pour le bois même si l’exploitation a été récemment suspendue en raison d’un effondrement de la route.
Elle est très visible depuis de nombreux points de vue dans la vallée, notamment depuis la route de la Colmiane (RM 2565). Elle constitue un signal, un repère dans le grand paysage valléen. Elle est l’image de la commune.
I.3.b.2 - Patrimoine
Outre les fontaines du village, le lavoir et les portes encadrées du village, notamment rue Soutrane, le patrimoine bâti se compose des éléments suivants :
* Église paroissiale Saint-Michel : Située à l’extrémité du promontoire du village, elle domine la vallée de la Vésubie. Il s’agit d’un édifice du XVIIème siècle.
* La chapelle Sainte-Claire : Bâtie à l’entrée du village au centre de la place, cet édifice du XVème siècle renferme une œuvre peinte par Jean Baleison, artiste du moyen âge.
Oratoire Salve Regina
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* La Chapelle Saint-Roch : Elle est située à la sortie du village et est bâtie sur le modèle des petites chapelles rurales du XVème siècle.
* Pilon de la Madone Salvé Regina : Situé au bord de la route du Libaret, il est de construction récente mais constitue un des rares exemples d’oratoires de la vallée de la Vésubie.
* Casemate de Venanson : Elle domine une partie de la vallée de la Vésubie notamment le village de St Martin Vésubie, proche de la frontière italienne en 1940. Elle était armée de deux canon de 47mm à tir rapide et avait pour entrée une porte blindée.
* Avant-poste du Conquet : Cet ouvrage militaire avait pour mission la surveillance de la frontière italienne qui passait alors près de Venanson et Saint-Martin. Il devait retarder l’avancée des troupes italiennes et permettre à la Résistance de s’organiser.
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I.3.b.3 - Les risques naturels
La commune apparaît vulnérable aux risques naturels. Cependant, les risques connus des habitants ne sont pas formellement identifiés par des Plan de Prévention des Risques. En effet, aucun PPR n’a été prescrit pas le Préfet sur le territoire communal.
Toutefois, le risque d’inondation a fait l’objet d’une cartographie au travers de l’Atlas des zones inondables de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur.
L’Atlas des Zones Inondables est un document de connaissance des phénomènes d’inondations susceptibles de se produire par débordement de cours d’eau. La méthode utilisée pour délimiter les zones inondables est la méthode dite "hydrogéomorphologique" qui étudie le fonctionnement naturel des cours d'eau en analysant la structure des vallées. Les espaces identifiés sont potentiellement inondables, en l'état naturel du cours d'eau.
Pour la commune, la zone inondable concerne le lit majeur de la Vésubie où aucune urbanisation nouvelle n’est attendue.
Source : Atlas des zones inondables
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De plus, une étude de 1987 établie par le CETE Méditerranée identifie l’ampleur des risques de mouvement de terrains. L’étude porte sur le village et ses quartiers périphériques. L’espace étudié ne montre pas de risque important en matière de mouvement de terrain puisque tous les risques identifiés sont d’ampleur limitée.
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Enfin, en janvier 2010, le Préfet a porté à la connaissance de la commune la carte d’aléa « retrait gonflement des sols argileux ». Venanson est très faiblement exposée à ce type de risque. Les risques les plus importants présents sur la commune se situent en dehors des espaces urbanisés de la commune.
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CHAPITRE II - LES CONTRAINTES LÉGISLATIVES ET RÉGLEMENTAIRES
II.1 - LES CONTRAINTES SUPRACOMMUNALES : LE RESPECT DES DISPOSITIONS LÉGISLATIVES APPLICABLES AU TERRITOIRE COMMUNAL
Principes
Les dispositions de la carte communale doivent respecter les principes généraux énoncés par les articles L. 110 et L. 121-1 de code de l’urbanisme dit principe d’équilibre.
De plus, la carte communale doit être compatible s’il y a lieu avec le schéma de cohérence territoriale, le plan de déplacements urbains (PDU) et le programme local d'habitat (PLH). Ces trois documents n'existent pas actuellement pour le territoire de la commune.
Par ailleurs, la carte communale doit respecter diverses dispositions, telles que les servitudes d’urbanisme. C’est l’ensemble de ces contraintes que le présent rapport de présentation doit analyser.
II.1.b - Article L 121-1 du code de l’urbanisme (article d’équilibre)
La carte communale doit en la matière respecter les principes énoncés à l'article L. 121-1 du code de l'urbanisme. La carte communale doit déterminer les conditions permettant d'assurer :
« 1° L'équilibre entre :
a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux, la mise en valeur des entrées de ville et le développement rural ; b) L'utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ;
2° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements et de développement des transports collectifs ;
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3° La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, et la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature. »
II.1.c - La loi Montagne (loi n° 85-30 du 9 janvier 1985)
La commune de Venanson est classée en zone de montagne. En conséquence, sont applicables les dispositions des articles L. 145 et R. 145 du code l’urbanisme (protection des terres nécessaires à certaines activités, urbanisation en continuité de l’existant) qui fixent les principes d’aménagement et de protection à respecter en zone de montagne ainsi que les dispositions applicables aux unités touristiques nouvelles (UTN).
Les lignes de force de la loi sont : - la mobilisation simultanée et équilibrée des ressources disponibles dans les domaines agricole, forestier, artisanal, énergétique et touristique, - la protection des équilibres biologiques et écologiques, la préservation des sites et des paysages, la réhabilitation du bâti existant et la promotion du patrimoine culturel, - la reconnaissance du droit à un développement spécifique et à la prise en compte des différences, - l’adaptation et l’amélioration des équipements et des services, - la prise en compte des handicaps que subissent les collectivités locales et les activités économiques, - le soutien prioritaire des programmes globaux et pluriannuels de développement, - l’urbanisation doit se réaliser en continuité avec les bourgs, villages et hameaux existants ou sous forme de hameaux nouveaux intégrés à l’environnement (article L 145-3).
II.1.d - Les autres lois : lois diverses susceptibles d’avoir des conséquences sur le territoire communal
Il s’agit pour l’essentiel des lois sur l’eau, l’air, le bruit, les dispositions de la loi SRU sur l’habitat ainsi que la loi sur l’accueil des gens du voyage.
Les obligations induites par ces lois ne concernent pas directement les communes, parce que les obligations dépendant de ces textes sont liées à l’élaboration de documents spéciaux de type schémas intercommunaux, voire départementaux.
Pour autant, cela ne les dispense pas d’un effort d’anticipation en ce qu’elles seront tenues par les dispositions des documents en question lorsqu’ils seront approuvés et publiés. De plus, il existe quelquefois des obligations directes.
La commune de Venanson n’est pas soumise à l’ensemble de ces lois, seules seront examinées celles qui concernent la commune.
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II.1.d.1 - Loi sur l’eau
La loi prévoit deux types de documents : les SDAGE (schéma directeurs d’aménagement et de gestion des eaux) et les SAGE (schéma d’aménagement et de gestion). L’élaboration de ces documents n’est pas de la compétence de la commune, même si elle y participe. En revanche, il lui revient de les respecter le cas échéant lorsqu’ils ont été élaborés, approuvés par arrêté préfectoral et publiés.
La commune de Venanson est incluse dans le SDAGE Rhône-Méditerranée-Corse approuvé le 20 décembre 1996.
La Vésubie apparaît dans la carte du SDAGE relative aux rivières concernées par les loisirs liés à l’eau.
II.1.d.2 - La loi sur la protection et la mise en valeur des paysages (loi n° 93-24 du 8 janvier 1993)
Les paysages, par leur qualité et leur variété, constituent un patrimoine exceptionnel et irremplaçable. Ils sont un élément déterminant du cadre de vie et un facteur essentiel du développement économique et notamment touristique. La carte communale qui, en application des dispositions de l'article L. 121-1 du code de l'urbanisme, doit prendre en compte la préservation de la qualité des paysages et la maîtrise de leur évolution, est l'un des moyens dont dispose la commune pour mettre en œuvre et traduire sa politique en matière de paysage.
La carte communale doit veiller à la cohérence paysagère entre des espaces de nature différente que sont les espaces urbains patrimoniaux, les espaces résidentiels, les espaces agricoles et les espaces naturels, cette cohérence devant s'apprécier tant au plan visuel que fonctionnel.
La diversité même des paysages et des évolutions auxquelles ils sont confrontés de même que la multiplicité des partenaires concernés a conduit le Conseil Général, la Direction Régionale de l'Environnement et la Direction Départementale de l'Équipement à engager une étude paysagère pour l'ensemble du département des Alpes-Maritimes (Atlas Départemental des Paysages).
Le territoire de la commune de Venanson a été identifié dans cette étude comme appartenant à la famille de la "Haute Vésubie".
Les enjeux tels qu'ils ressortent sont : - maintenir les espaces ouverts à vocation agropastorale, - maintenir l'entretien des chemins et sentier, - définir un périmètre de gestion de la silhouette urbaine, - valoriser les richesses du patrimoine bâti.
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II.2 - LES DOCUMENTS D’URBANISME LOCAUX
II.2.a - Le schéma de cohérence territoriale Aux termes de l'article L 123-1, avant dernier alinéa du code de l'urbanisme le P.L.U doit être compatible avec les dispositions du schéma de cohérence territoriale. Le rapport de présentation doit donc justifier de la compatibilité du P.L.U avec les dispositions du S.C.O.T.
La commune n’est pas comprise dans un périmètre de schéma de cohérence territoriale. Son intégration à la Métropole Nice Côte d’Azur va lui permettre d’être prochainement intégrée dans le périmètre SCOT de NCA lorsque celui-ci sera modifié par arrêté préfectoral. L’élargissement du périmètre du SCOT a été voté par le conseil métropolitain en date du 23 janvier 2012. Les études relatives au SCOT sont en cours.
II.2.b - Le Programme Local d’Habitat La Loi d'orientation sur la ville du 13 juillet 1991 a institué les Programmes locaux de l'habitat. Par ailleurs, la loi S.R.U du 13 décembre 2000 stipule que l'objectif de production de logements locatifs sociaux à définir ne peut être inférieur à 20 % du total des résidences principales.
Le P.L.H de la communauté urbaine a été adopté pour la période 2010/2015. Son périmètre pourrait être élargit pour inclure les nouvelles communes. Venanson n’est pas concernée à ce jour.
II.2.c - Le plan de déplacement urbain
Le Plan de Déplacements Urbains de la communauté urbaine Nice Côte d’Azur a été arrêté par délibération du conseil communautaire en date du 28 janvier 2008.
Le PDU a été arrêté avant l’entrée de la commune dans la métropole. Le PDU sera actualisé en fonction du nouveau périmètre d’étude.
II.2.d - La Directive Territoriale d’Aménagement
La DTA des Alpes-Maritimes (consultable en préfecture ou sur le site http://www.alpes- maritimes.equipement.gouv.fr/) ayant été approuvée par décret le 2 décembre 2003 (décret n°2003 -1169), elle s’impose aux documents d’urbanisme inférieurs.
Dans ses orientations, la D.T.A précise qu’il convient de développer les activités agricoles et pastorales, notamment celles qui sont « nécessaires au fonctionnement des systèmes d’exploitation locaux » notamment les activités légumières et fruitières et les espaces naturels à vocation pastorale… . « Les terres nécessaires au maintien et au développement des activités agricoles, pastorales et forestières sont préservées. La nécessité de préserver ces terres s’apprécie au regard de leur rôle et de leur place dans les systèmes d’exploitation locaux. Sont également pris en compte leur situation par rapport au siège de l’exploitation, leur relief, leur pente et leur exposition ».
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Dans les autres terres agricoles et pastorales sont autorisées les constructions liées et nécessaires aux exploitations agricoles et pastorales. « Le changement d'affectation de terres agricoles peut être admis lorsque leur localisation représente un enjeu pour l'implantation d'habitat ou d'activités, à l'échelle d'une commune ou d'un groupement de communes ».
La D.T.A définit également des principes d’urbanisation compatibles avec le développement et la protection de l’environnement, ainsi qu’avec le maintien et le développement des activités agricoles.
Ainsi dans les paysages et milieux caractéristiques du patrimoine naturel et culturel montagnard est admise « l'extension des villages, hameaux et groupes de constructions traditionnelles caractéristiques, soit dans les espaces peu perçus des axes de vue principaux qui révèlent le bâti ancien, soit en respectant la continuité avec la morphologie et l'architecture du bâti ancien ; les socles, les prés et jardins familiaux délimitant les fronts urbains et leur approche devront être protégés ».
D’autre part, l'urbanisation nouvelle doit se réaliser en continuité avec les bourgs, villages, hameaux et groupes de constructions traditionnelles ou d'habitations existants. La carte communale « peut délimiter les hameaux et groupes de constructions traditionnelles ou d'habitations existants en continuité desquels il prévoit une extension de l'urbanisation, en prenant en compte les caractéristiques traditionnelles de l'habitat, les constructions implantées et l'existence de voies et réseaux ».
La D.T.A dispose en outre que le Haut Pays et les zones de montagne disposent d’un riche patrimoine qu’il convient de préserver et de valoriser : le grand cadre paysager dont les cols alpins aux entrées du département, les principaux vallons et cours d’eau, les chemins de crêtes et les barres rocheuses, les grottes, gorges, versants boisés ainsi que les villages ou hameaux perchés et leurs abords (socles, jardins familiaux…), les panoramas, les vestiges historiques et le patrimoine religieux, les grandes terres agricoles à forte valeur patrimoniale (grandes olivaies, terrasses alluviales…).
La carte ci-après, ainsi que les cartes représentant le paysage, le relief et l’hydrographie permettent de repérer les principaux éléments patrimoniaux à protéger et valoriser, conformément aux orientations de la D.T.A pour le Haut Pays.
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II.3 - INFORMATIONS DIVERSES
II.3.a - Zones naturelles d’intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF) Le territoire communal est concerné par l'inscription dans l'inventaire du patrimoine naturel de la région Provence Alpes Côte d'Azur des zones suivantes :
Les zones ainsi repérées méritent une prise en considération et une gestion appropriée, tant au niveau de la carte communale que dans le cadre de l'élaboration ou de la réalisation de toute opération d'aménagement.
Le détail des ZNIEFF reportées ci-dessous est consultable sur le site internet de la DIREN, région PACA (http://www.paca.ecologie.gouv.fr/). La commune est concernée par les ZNIEFF suivantes :
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Massif du Tournairet et Brec d’Utelle : n° 06-100-138 (19 270,02 ha) : Ce grand territoire montagneux est hérissé de reliefs essentiellement orientés nord/sud : le Mont Tournairet, le Brec d’Utelle, la cime de l’Authion. La topographie très variée comporte également des barres rocheuses, des ravins, des sources…
Haute Vallée de la Vésubie et Vallée du Boréon: n° 06-139-1100 (523,85 ha) : La Haute vallée de la Vésubie présente la particularité de détenir des glaciers souterrains résiduels des derniers glaciations. Ce torrent de montagne (la Vésubie) compose l’aile orientale du bassin versant du Var. Il coule principalement sur un substrat cristallin. Le Boréon est un affluent de la Vésubie qui prend sa source au Lac des Sagnes. Il correspond à un torrent alpin cristallin de haute altitude, doté de cascades naturelles infranchissables.
II.3.b - Le réseau Natura 2000 La réglementation dite Natura 2000 comporte deux éléments : la directive Habitats et la directive Oiseaux.
La commune n’est comprise dans aucune aire de protection.
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CHAPITRE III - LES PERSPECTIVES DÉMOGRAPHIQUES
L’accroissement de population entre 1999 et 2007 était de + 1,6 % par an.
La commune souhaite maîtriser son développement et porter ce taux à 2 % pour les dix prochaines années.
Ainsi, la population s’élèverait à 170 habitants en 2020 soit une augmentation de 30 personnes.
En 2007, le nombre moyen d’occupants par résidence principale est de 1,9 personne. La commune souhaitant privilégier le développement de l’habitat permanent, l’hypothèse retenue considère que le nombre moyen d’occupant par résidence principale augmentera par l’arrivée de ménages et passera à 2 personnes.
On peut donc estimer les besoins en termes de logements permanents à 15.
Considérant que les résidences secondaires occupent une place prépondérante dans le parc de logements (66,1 % du parc de logements en 2007). Il convient également de prévoir des capacités pour ce type de logement. En effet, l’activité économique de la commune repose sur le tourisme et les résidences secondaires prennent part à cette activité. Néanmoins, la commune souhaite privilégier le développement de l’habitat permanent.
Par ailleurs, le taux de vacance est faible: 26 logements en 2006, soit 8,9 % du parc de logements communal. La commune souhaite diminuer ce taux, en cohérence avec l’OPAH multi-sites en cours dans la vallée.
Ainsi, les besoins peuvent être évalués à :
- 15 logements pour l’accueil des nouveaux résidents dont 20 % au travers des logements vacants existants, soit 12 constructions nouvelles,
- 10 logements pour l’accueil des touristes dont 20 % au travers des logements vacants existants, soit 8 constructions nouvelles.
Les perspectives communales retenues par la commune à l’horizon 2020 sont : - 20 constructions nouvelles - 5 logements vacants réoccupés.
Soit un parc de logements composé ainsi :
- résidences principales : 85 logements, 27,7 % - résidences secondaires : 201 logements, 65,4 % - logements vacants : 21 logements, 6,9 %
- total : 307 logements.
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CHAPITRE IV - JUSTIFICATION DES DISPOSITIONS DE LA CARTE COMMUNALE
IV.1 - LES DISPOSITIONS DE LA CARTE COMMUNALE
IV.1.a - Remarques générales sur les règles retenues
La carte communale est définie par les articles R. 124-1 à R. 124-8 du code de l’urbanisme. Le code expose que : « la carte communale comprend un rapport de présentation et un ou plusieurs documents graphiques ».
« Les documents graphiques sont opposables aux tiers. »
De plus, la carte communale ne dispose pas de règlement prévoyant les conditions d’occupation et d’utilisation du sol. Les documents graphiques tiennent lieu dès lors de règlement et de plans de zonage. Ils sont définis par l’article R. 124-3 : « le ou les documents graphiques délimitent les secteurs où les constructions sont autorisées et ceux où les constructions ne sont pas autorisées, à l'exception de l'adaptation, du changement de destination, de la réfection ou de l'extension des constructions existantes ou des constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs, à l'exploitation agricole ou forestière et à la mise en valeur des ressources naturelles.
Ils peuvent préciser qu'un secteur est réservé à l'implantation d'activités, notamment celles qui sont incompatibles avec le voisinage des zones habitées.
Ils délimitent, s'il y a lieu, les secteurs dans lesquels la reconstruction à l'identique d'un bâtiment détruit par un sinistre n'est pas autorisée. Dans les territoires couverts par la carte communale, les autorisations d'occuper et d'utiliser le sol sont instruites et délivrées sur le fondement des règles générales de l'urbanisme définies au chapitre Ier du titre Ier du livre Ier et des autres dispositions législatives et réglementaires applicables. » (RNU).
IV.1.b - Les zones constructibles
Les secteurs constructibles retenus (zones C) sont au nombre de trois:
- un premier secteur d’une superficie de 8,9 hectares comprend le village ainsi que ses extensions plus récentes vers l’ouest (quartiers Naige et Vilars).
- un deuxième secteur d’une superficie de 0,4 hectares situé au quartier des Granges,
- un troisième secteur d’une superficie de 11,7 hectares situé sur la Crête Saint-Esprit et réservé à l’accueil d’un parc photovoltaïque.
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Les deux premiers secteurs comprennent un certain nombre de constructions existantes. Ils sont desservis par des voies publiques, par le réseau d’eau potable existant ou futur et le réseau d’assainissement ou admettent les installations autonomes d’assainissement.
Dans ces secteurs, la réalisation de nouvelles constructions ainsi que l’extension et la rénovation des bâtiments existants devront s’effectuer en conformité avec les règles nationales d’urbanisme (RNU).
Le secteur situé sur la Crête Saint-Esprit ne pourra accueillir que le parc photovoltaïque qui sera raccordé à la ligne à haute tension située à quelques centaines de mètres de là.
IV.1.c - Les espaces naturels
Ils recouvrent la quasi-totalité du territoire communal. Les secteurs non constructibles (N) identifiés par la carte communale correspondent : - d’une part aux espaces naturels communaux, - d’autre part à des espaces comprenant des constructions existantes.
Les grands espaces naturels communaux sont protégés par des contraintes supracommunales : les zones naturelles d’intérêt faunistique et floristique (ZNIEFF) et le réseau Natura 2000 (S.I.C, Z.P.S et Z.I.C.O), la loi Montagne et la loi Paysage.
Les espaces comprenant des constructions existantes n’ont pas été classés en zone constructible C pour les raisons suivantes : - absence de hameau constitué au sens de la loi Montagne, - faiblesse des réseaux de desserte (voirie, eau potable notamment).
Dans ces secteurs (N), l’adaptation, la réfection ou l’extension des constructions existantes ou des constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs, à l’exploitation agricole et à la mise en valeur des ressources naturelles sont autorisées.
IV.1.d - Tableau des superficies
Surfaces Capacité résiduelle Secteurs en nombre de En hectares En % logements 1- Le Village 8,9 0,49 28 2- Les Granges 0,4 0,02 - 3- Crête Saint-Esprit 11,7 0,65 - Espaces naturels 1 777,0 98,84 - Total 1 798,0 - 28
Les besoins ont été évalués à 20 logements nouveaux à l’horizon 2020.
Les capacités de la carte communale sont évaluées à 28 logements nouveaux, soit 8 de plus que les besoins, permettant ainsi de tenir compte de la rétention foncière.
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IV.1 - EXPLICATIONS DES DISPOSTIONS DE LA CARTE COMMUNALE
IV.1.a - Détermination des périmètres constructibles et inconstructibles
IV.1.a.1 - Le village
Les limites de la zone constructible du village ont pour vocation de conforter l’urbanisation existante en recherchant une forme urbaine la plus dense possible.
Ces espaces comprennent une urbanisation existante importante, mais recèlent encore des capacités urbanisables. Ainsi, l’objectif est de renforcer l’urbanisation existante dans des espaces offrant une bonne desserte par les réseaux (voirie, eau potable et assainissement public).
Au nord-est et à l’extrême est, les limites de la zone constructible s’arrêtent au droit de l’urbanisation existante et permettent ainsi la préservation du socle du village, conformément aux orientations de la Directive Territoriale d’Aménagement approuvée.
Au sud-est, la limite de la zone constructible tient compte de l’urbanisation existante et permet la réalisation de quelques constructions nouvelles, notamment à proximité de l’intersection entre la Route des Granges et le chemin du Granégiou. Au droit du village, la limite suit l’urbanisation existante d’une part pour préserver la silhouette du village et d’autre part pour éviter une dispersion des constructions sur ces espaces, en respect des principes d’extension de l’urbanisation en zone de montagne.
La limite sud à partir du chemin du Granégiou jusqu’au quartier de Vilars, les limites d’urbanisation s’inscrivent dans la forme urbaine existante. Elles permettent le confortement de l’urbanisation existante de part et d’autre de la Route des Granges en favorisant la réalisation des nouvelles constructions sur les terrains libres situés entre des terrains déjà bâtis.
A l’ouest, les limites de constructibilité englobent quelques terrains non bâtis mais situés au contact des derniers terrains bâtis identifiés comme faisant partie de l’urbanisation continue du village au sens de la loi Montagne. Ces terrains sont par ailleurs desservis par les réseaux.
Au nord-ouest, la limite de la zone constructible englobe tous les terrains desservis par la route du Relais, la route de la Forêt ou le chemin de la Colmiane. Ces espaces, bien desservis par les voies et les réseaux humides comportent plusieurs unités foncières non bâties. L’objectif est de renforcer l’urbanisation de ces espaces dans un souci de gestion économe de l’espace.
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IV.1.a.2 - Les Granges
Les limites du périmètre constructible des granges s’appuient sur le hameau existant à l’urbanisation dense.
Ce secteur est desservi et traversé par la route des Granges et le chemin du Mouriés. Les réseaux existants n’ont pas les capacités suffisantes pour satisfaire les besoins engendrés par de nouvelles constructions.
Ainsi, les dispositions retenues dans le cadre de la carte communale permettent l’extension des constructions existantes mais interdisent toutes nouvelles constructions.
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IV.1.a.3 - La Crête Saint-Esprit
Le périmètre constructible de la Crête Saint-Esprit est destiné à recevoir le projet de parc photovoltaïque.
Le site est desservi par la piste de la Colmiane. Une ligne à hautes tensions se situe à quelques centaines de mètres du site.
Culminant à 1600m, le terrain, orienté plein sud, consiste en une crête qui descend en pente relativement abrupte avec un dénivelé d’environ 20% à 25%. Une végétation herbacée occupe le site.
Cet espace est ainsi très propice à l’installation d’un parc solaire : l’exposition, les pentes, la végétation rase, la présence d’une piste existante pour sa desserte, l’éloignement des zones d’habitation (évitant ainsi toute nuisance directe), la proximité d’une ligne à haute tension.
De plus, la réalisation de ce projet participera d’une part à l’accroissement de l’indépendance énergétique des Alpes-Maritimes et d’autre part à la mise en œuvre des objectifs des lois Grenelle en matière de développement des énergies renouvelables.
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IV.2 - EXPLICATIONS DES CHOIX OPÉRÉS AU REGARD DES RÈGLES SUPRACOMMUNALES
IV.2.a - L’article L. 121-1 du code de l’urbanisme
Les dispositions prises par la carte communale sont compatibles avec les principes énoncés par l’article L. 121-1 du code de l’urbanisme.
En effet, la carte communale permet d’assurer l’équilibre entre le développement urbain et le développement rural. Son élaboration a consisté essentiellement : - d’une part, à limiter l’urbanisation aux quartiers déjà occupés, dont les équipements en réseaux sont suffisants pour les besoins actuels et futurs et, - d’autre part à renforcer les groupes d’habitation et hameaux existants répondant aux mêmes caractéristiques.
Les capacités urbanisables définies par la carte communale sont suffisantes pour les besoins présents et futurs et tiennent compte notamment de la rétention foncière.
De plus, les périmètres non urbanisables déterminés par la carte communale assurent la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels. Ils représentent plus de 98 % de la superficie totale du territoire communal.
IV.2.b - La loi Montagne
Les principes d’urbanisation édictées par la loi, notamment le principe visant à limiter l'urbanisation en continuité des bourgs, villages, hameaux, groupes de constructions traditionnelles ou d'habitations existants, ont été intégrés lors de l’élaboration des périmètres constructibles.
En effet, le développement de l’urbanisation s’effectue selon deux axes : - en cœur et en périphérie immédiate du village, notamment dans sa partie aggloméré et en direction au quartier Vilars, - en cœur du hameaux des Granges.
De plus, les terres nécessaires au maintien et au développement des activités agricoles, pastorales et forestières sont préservées par la carte communale. Les éléments caractéristiques du patrimoine naturels identifiés dans le diagnostic sont épargnés de toute urbanisation nouvelle.
Enfin, un périmètre constructible a été déterminé afin de recevoir un projet de parc photovoltaïque sur la Crête Saint-Esprit. Compte tenu du type d’urbanisation attendue, ce périmètre constructible ne peut être prévu en continuité des zones d’habitation. En effet, un parc photovoltaïque requiert notamment un terrain exposé au sud, situé à proximité une ligne à hautes tensions et des pentes relativement importante. Par ailleurs, ce secteur n’accueillera aucune construction à usage d’habitation.
Ainsi, les dispositions retenues dans le cadre de la carte communale respectent les dispositions de l’article L. 145-3 du code de l’urbanisme.
Commune de Venanson - Carte Communale - Décembre 2012 46
IV.2.c - La Directive Territoriale d’Aménagement
La Directive Territoriale d’Aménagement expose les modalités d’application de la loi Montagne qui ont été expliquées précédemment.
Par ailleurs, la D.T.A impose de définir des conditions d’extension de l’urbanisation compatibles avec le développement envisagé et la protection de l’environnement. Les objectifs communaux à l’horizon de la carte commune sont de 30 habitants nouveaux, générant de besoins de 20 logements auxquels il convient de rajouter 20% de logements vacants réoccupés par la mise en œuvre de l’O.P.A.H (Opération Programmée d’ Amélioration de l’Habitat). Les capacités d’urbanisation nouvelle sont de 28 logements pour tenir compte de la rétention foncière.
Ainsi, les dispositions retenues par la carte communale respectent les orientations pour d’aménagement et le développement du Haut Pays.
IV.3 - INCIDENCE DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT
La commune de Venanson ne comprend aucun site Natura 2000 sur son territoire. Le site le plus proche se situe sur la commune de Roquebillière. Il s’agit de : - Site d’intérêt communautaire FR9301562, Sites à spéléomantes de Roquebillière.
La carte communale a retenu le principe de création de trois secteurs constructibles tels que définis par les articles R. 124-1 et suivants du code de l’urbanisme. Un premier secteur a été délimité au village pour une superficie de 8,9 hectares et une capacité théorique de 28 constructions nouvelles. Un deuxième secteur a été défini au hameau des Granges pour une superficie de 0,4 hectares où aucune construction nouvelle ne sera admise. Un troisième secteur a été retenu à la Crête Saint-Esprit pour une superficie de 11,7 hectares où aucune construction nouvelle à usage d’habitation ne sera admise et où un parc photovoltaïque sera créé.
Tous les secteurs constructibles déterminés par la carte communale sont situés en dehors des zones de protection Natura 2000 (voir cartographie page suivante). Ils représentant environ 1% de la superficie du territoire communal. Ainsi près de 99% du territoire de Venanson demeure en zone naturelle inconstructible dans laquelle les constructions nouvelles sont interdites. Seules sont autorisées l’extension des constructions existantes.
Au regard des deniers chiffres de recensement publié, la commune dispose d’un parc de logement de 292 unités. Les capacités urbanisables dégagées par la carte communale sont de 28 logements, soit une augmentation de 8,7% du parc total de logement à l’horizon 2020.
Les secteurs constructibles retenus par la carte communale sont géographiquement limités et s’appuient sur l’urbanisation existante (village et hameau). Ainsi, ces secteurs constructibles sont desservis par la voirie existante, par le réseau d’eau potable.
Commune de Venanson - Carte Communale - Décembre 2012 47
Considérant qu’une faible part du territoire communal est classée en zone constructible et que lesdites zones sont situées en continuité du village et hameaux existant, les impacts sur le milieu naturel sont négligeables.
Par ailleurs, les périmètres constructibles sont localisés en dehors de site Natura 2000. Bien qu’étant situé à l’aval du site Natura 200, les rejets polluants éventuels et accidentels vers le site de protection sont peu probables, notamment en raison de la réalisation prochaine d’une station d’épuration prévue dans le cadre de l’élaboration du schéma directeur d’assainissement.
De plus, les secteurs urbanisés de la commune ne se situent pas à l’intérieur des périmètres de protection des sources instaurés par arrêté préfectoral en date du 3 janvier 2007. Ainsi, la protection des eaux souterraines et des eaux de surfaces et assurée. Les capacités en eau potable sont suffisantes pour permettre la satisfaction des besoins actuels augmentés des capacités d’accueil de la carte communale. D’ailleurs, la commune voisine (Saint-Martin Vésubie) souffre d’un manque d’eau potable dans certains quartiers en raison de la topographie difficile de la commune. Ainsi dans le cadre d’un projet métropolitain, des descentes d’eau depuis les sources de Venanson sont permettre l’alimentation du quartier des Champouns.
Ainsi, les dispositions retenues dans le cadre de la carte communale sont sans incidence sur les habitats et les espèces protégés par le site Natura 2000.
Commune de Venanson - Carte Communale - Décembre 2012