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Val-d’Oise terre de tournages PUB MARTINOT2:Mise en page 1 25/07/11 14:23 Page 1 DEVELOPPEMENT - TELECINEMA - SHOOT HD - ETALONNAGE - TRUCAGE - RESTAURATION - REPORTS - COPIES - DCP En quête de souvenirs... NUMÉRISATION DE VOS FILMS 8mm, super 8mm et 9,5mm pour TRANSFERT sur DVD et tous supports informatiques TOUS TRAVAUX PHOTO 10% DE REMISE SUR PRÉSENTATION DE CETTE PUBLICITÉ Val-d’Oise, terre de tournages En 1901, le premier film réalisé dans le Ils éveillent aussi une vive curiosité chez les Val-d’Oise mettait en scène des Patineurs sur le spectateurs : les deux tiers des touristes lac d’Enghien. En 2011, le 1000ème a été tourné étrangers disent avoir choisi la France pour sur la place de l’Auditoire à Montmorency : destination après avoir vu un film. Enfin, les Pauvre Richard conte les mésaventures d’un retombées économiques immédiates des gagnant du gros lot à la loterie nationale. tournages sont appréciables (54 semaines, des milliers d’heures de travail pour des Le 7ème art révèle et transfigure les sites choisis centaines de figurants et d’intermittents du pour cadres de comédies sentimentales, spectacle et 400 000 euros de loyers en de polars, de reconstitutions historiques en 2009, dans le département). costumes ou d’œuvres de science-fiction : Les Perles de la couronne à l’abbaye de Ce guide résume 110 ans d’évolution d’un Royaumont, Molière, comédien malgré lui au art qui est aussi une industrie et 110 ans château d’Ambleville, La Môme à Pontoise, d’évolution d’un territoire. En le publiant avec sur la place de la Harengerie, Les Aventures de le comité départemental du tourisme & des Rabbi Jacob dans la distillerie de Goussainville, loisirs du Val-d’Oise, le conseil général et Rush Hour à l’aéroport de Roissy/Charles- sa mission images & cinéma vous invitent à de-Gaulle, Un long dimanche de fiançailles à découvrir à votre guise des «lieux de mémoire» l’auberge Ravoux d’Auvers-sur-Oise… Autant célèbres ou méconnus. de monuments et de paysages, de villes et de villages, qui inspirent depuis longtemps l’imaginaire des cinéastes. Arnaud Bazin Président du Conseil général du Val-d’Oise Gérard Lambert-Motte Conseiller général chargé de la culture, du tourisme & du patrimoine Président du comité départemental du tourisme & des loisirs Val-d’Oise, terre de tournages - 3 Générique Val-d’Oise, terre de tournages est un guide Remerciements des 1001 films tournés en 110 ans dans le Arnaud Bazin, président du Conseil général du département. Val-d’Oise Gérard Lambert-Motte, conseiller général Rédaction chargé de la culture, du tourisme et du patrimoine, président du Comité départemental Patrick Glâtre, chargé de mission images & du tourisme & des loisirs cinéma à la direction de l’action culturelle du Jean-Pierre Barentin, conseiller général du Conseil général du Val-d’Oise Val-d’Oise Dominique Gillot, conseillère générale du Graphisme et mise en pages Val-d’Oise François Scellier, conseiller général du Val-d’Oise Frédéric Martinot Fabrice Cotté, directeur du Comité départemental du tourisme & des loisirs Direction éditoriale Yohann Etore, directeur de la communication Armelle Bonis, Conseil général du Val-d’Oise au Conseil général du Val-d’Oise Véronique Flageollet-Casassus, directrice de Laurent Demontoux, Comité départemental du l’action culturelle au Conseil général du Val-d’Oise tourisme & des loisirs Olivier-René Veillon, directeur de la Commission du film d’Île-de-France Impression Avec, au Conseil général du Val-d’Oise, Maria Châtellier, Dolorès Fourrez, Béatrice Lescossois- Gestion Graphic, Saint-Leu la Forêt Defrance, Patricia de Lisi, Laurence Manenti. Tiré à 4000 exemplaires pour diffusion gratuite Ainsi que : Dominique Autexier à La Gazette du ISBN en cours Val-d’Oise, Jean-François Benon, directeur du Comité d’expansion économique du Val-d’Oise, Yves Bouveret, directeur d’Écrans VO, Michaël Crédits photographiques Caucat, responsable de la communication et des 1ère de couv. : Pour la BBC, Tim Dunn tourne publics au musée national de la Renaissance/ The Impressionnists à Vétheuil, 2006 © Conseil Château d’Écouen, Daniel Colland de Cinédia, général du Val-d’Oise. Régis Douin et Christophe Lebras de Halluciné, Jean-Claude Jacob, président de l’Amicale des anciens marins des aéroports de l’Île-de-France, pour son recensement très précieux des films tournés à Roissy-Charles de Gaulle, Jérôme Johnson, responsable des publics à la Fondation Royaumont, Guy et Serge Paris au Petit Journal de Sagy, chroniqueurs assidus des tournages dans le Vexin français, Et aussi le Pauvre Richard (Malik Chibane, Nadia Hasnaoui et Alain Mayor) 4 - Val-d’Oise, terre de tournages Yolande Moreau est Séraphine à Amenucourt. DR. Danse de cour à Royaumont, Aurore © Dominique Autexier. L’Esprit des lieux Ce n’est pas un hasard si le Val-d’Oise est Un des plus beaux exemples de la prégnance le berceau d’une activité de tournage très de l’aura au cinéma est sans doute cette soutenue, formidablement diversifiée, dont ce fameuse Nuit du carrefour dont Patrick volume rend compte avec une remarquable Glâtre nous apprend que la scène décisive érudition. Il est en effet au cœur du grand fut tournée sur la nationale 1, à Bouffémont. bouleversement de la modernité artistique dans Le génie cinématographique de Jean Renoir le prolongement duquel le cinéma se situe. Lors fait de l’esprit d’un lieu le grand réservoir de la première exposition impressionniste, en de mystère de la fiction qu’il instaure. De ce 1874, dans l’atelier de Nadar, boulevard des morceau de Nationale indifférencié, il fait le Capucines, temple de la reproduction technique, lieu unique où rien d’autre ne peut se produire les paysages de Pissarro et de Cézanne font de sinon l’histoire dans laquelle il nous installe. Pontoise et d’Auvers-sur-Oise l’univers familier Par là, il se montre fidèle à Renoir le peintre, de la peinture nouvelle. C’est à Auvers que, vingt fidèle à Simenon dont La Nuit du carrefour est ans après, Van Gogh accomplit et transcende la première adaptation cinématographique, l’aventure impressionniste, quelques mois fidèle avant beaucoup d’autres – car Simenon avant que, presque en face de l’ancien atelier est un grand contemporain du cinéma et le de Nadar, sur le même boulevard à l’appellation lieu, dans ses fictions, exerce la même fonction champêtre, les frères Lumière ne viennent révélatrice que chez les impressionnistes et présenter leur singulière invention. dans le grand cinéma du vingtième siècle. Sa description est rare et pauvre, le mot, comme Le Val-d’Oise, révélateur décisif de la modernité la touche impressionniste, ne vibre que par le picturale, conserve dans ses paysages et ses silence qu’il distille autour de lui. La Nuit du sites urbains le secret de cette aventure et carrefour et La Maison du pendu exercent la celui-ci confère aux lieux un esprit auxquels même fascination, la même qualité d’aura où, les cinéastes sont très profondément sensibles. du proche, surgit un insondable lointain. Le Car l’enjeu d’une prise de vue, de la mise en Val-d’Oise est le trait d’union entre ces deux place d’un décor face à une situation de fiction, mystères. est de saisir l’impalpable, l’insaisissable, ce que Walter Benjamin appelle l’aura et définit La hantise de tout grand cinéaste est de comme le proche aussi lointain qu’il puisse connaître cette révélation qui fait d’un lieu la être. Le Val-d’Oise, si proche, recèle ainsi scène qui s’impose à son récit. Le Val-d’Oise des décors mystérieux qui nous transportent n’a pas fini de livrer ses secrets et d’inspirer dans des univers infiniment lointains et qui des œuvres qui prendront le relais des mille et mobilisent toute l’épaisseur de l’imagination une histoires dont ce livre dévide le fil. cinématographique. Olivier-René Veillon Directeur de la Commission du film d’Ile-de-France L’esprit des lieux - 7 Tournage à Theuville, Blanche Maupas © Conseil général du Val d’Oise 110 ans de cinéma Dès ses débuts, le cinéma s’est intéressé d’une maison. Les mises en scène de plus en au monde qui l’entoure. Avec un regard plus élaborées abandonnent les techniques de reporter, les frères Lumière ont filmé la du théâtre, les caméras se font plus mobiles Sortie des usines Lumière ou L’Arrivée d’un dans des décors plus réalistes, l’arrivée du train en gare de La Cieutat (1895). D’autres parlant impose l’insonorisation des plateaux. précurseurs ont franchi les murs de Paris ou parcouru des contrées lointaines pour Les années 1930 et 1940 privilégient les représenter la vie quotidienne dans la sujets contemporains et rares sont les banlieue, le couronnement d’un roi ou une réalisateurs qui préfèrent les décors naturels. irruption volcanique. En 1927, dans La Glace à trois faces, Jean Epstein filme, à L’Isle-Adam, trois femmes En 1901, un opérateur des actualités amoureuses du même homme. Un an plus Gaumont glorifie lesPatineurs sur le lac tard, il récidive à Magny-en-Vexin pour d’Enghien. Cette bobine montre des hommes, La Chute de la maison Usher. En 1932, en costume et chapeau, virevolter sur un lac Jean Renoir adapte La Nuit du carrefour de gelé. La proximité de la capitale explique le Simenon, et l’enveloppe d’une brume matinale choix de la ville thermale, l’extraordinaire se sur la nationale 1 à Bouffémont. trouvant aussi bien derrière les anciennes fortifications qu’à l’autre bout du monde. L’avènement de la couleur entraîne la modifi- cation d’un ensemble de paramètres. Les Dans son adolescence, le septième art tournages en extérieur deviennent moins immortalise Louis Blériot en train d’essayer contraignants, l’évolution technique du matériel son hydroglisseur sur la Seine, à Argenteuil, offrant une grande liberté de mouvements.