MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE
DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'AGRICULTURE DE LA LOZERE
RECHERCHES D'EAU PAR FORAGES DANS LES
FORMATIONS CRISTALLINES ET METAliflORPHIQUES
DE LAUBRAC ET DE LA MARGERIDE
Communes de Gabrias, Montrodat, Rieutort-de-Randon, Sivom d'Aumont-Aubrac et Syndicat d'AEP de la Clamouse (département de la Lozère)
par
P. BERARD
avec la collaboration de J.P. VIALA
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
Service géologique régional LANGUEDOC-ROUSSILLON 1039, rue de Pinville - 34000 Montpellier
Tél. (67) 92.93.31 Télex : 490.604 F
80 SGN 886 LRO Montpellier, le 19 Décembre 1980 RESUME
A la demande de la Direction départementale de l'Agriculture de la Lozère et dans le cadre du Programme régionalisé relatif aux travaux de recherche en eau dans ce département, le Service géologique régional Languedoc-Roussillon du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a procédé à une campagne de recherche en vue de captage d'eau souterraine pour assurer l'alimentation en eau potable de diverses collectivités du département de la Lozère : les communes de Cabrias, Mont- rodat, Rieutort-de-Randon, le S. I.V.G. M. d'Aumont-Aubrac et le Syndicat d'A.E.P. de la Clamouse.
La nature cristalline et métamorphique des formations du massif de 1 'Aubrac et de la Margeride limite aux secteurs arénisés et fracturés les seules possibilités de captage d'eau. L'implantation des sondages est donc basée sur l'étude détaillée des photographies aériennes avec un double objectif : d'analyse géomorphologique, et de mise en évidence des linéations en relation avec les discontinuités pétrogra¬ phiques ou structurales majeures. Le choix des emplacements est d 'autre part condi¬ tionné par la proximité des réseaux d'adduction en place, l'altitude relative du forage et du réservoir, les possibilités d'accès du matériel de forage, etc ... étant entendu que c'est la technique dite du "marteau fond de trou" qui est la plus efficace pour entreprendre ce type de reconnaissance.
Les travaux de forage ont été exécutés par l'entreprise Boriiface Frères de
Lunel (Hérault) avec un total de 929 m en 0 152 mm et de 19 m en 0 200 mm.
- 19 sondages ont été exécutés d'une profondeur moyenne de 43 m (13,50 à
90 m) , 2 forages ont pu être équipés : Fl à Montrodat (profondeur : 39 m, débit :
4,4 m3/h) et F2 à Rieutort-de-Randon (profondeur : 8o m, débit : 5,1 m3/h). Sur chacun de ces deux forages, nous avons réalisé un essai de pompage de 24 heures.
- Parmi les sondages, 5 d'entre eux sont secs, soit 26 %, 4 présentent des débits allant de 3 à 20 m3/h mais dont l'eau provient au moins en partie des forma¬ tions collu-alluviales de recouvrement (21 7,), et 10 dont l'eau a une origine unique¬ ment profonde (soit 53 7») présentent des débits ponctuels allant de 0,3 à 9,5 m3/h.
Les résultats enregistrés sont assez comparables à ceux de la campagne de
1979 (rapport BRGM n° 79 SGN 027 LRO), ils permettent toutefois d'envisager une ex¬
ploitation à 5 m3/h à Rieutort-de-Randdn, et à un débit voisin de 4 m3/h de façon dis¬
continue à Montrodat, . soit de satisfaire pour partie aux besoins de 2 sites sur les
5 secteurs qui ont été prospectés. SOMMAIRE
Pages
RESUME
SOMMAIRE - LISTE DES ANNEXES . '
DOCUMENTS UTILISES
1 - INTRODUCTION ' : , . . 1
2 - CONTEXTE GEOLOGIQUE 2
2.1 - Les micaschistes du Massif de la Boulaine et de Montrodat 2
2.2 - Les granites de la Margeride 3
3 - RESSOURCES HYDROGEOLOGIQUES ET DEFINITION DES IMPLANTATIONS DES OUVRA GES DE RECONNAISSANCE 4
4 - RESULTATS DES TRAVAUX 6
4.1 - Techniques d 'exécution 6
4.2 - Moyens mis en oeuvre et statistiques 6 4.3 - Connaissances acquises sur l'hydrogéologie régionale 8 4.3.1 - Coupes des sondages 8 4.3.2 - Secteurs de Cabrias et de Montrodat 8 4.3.3 - Secteur de Rieutort-de-Randon 9 4.3.4 - Secteur d'Aumont-Aubrac 10 4.3.5 - Secteur de Rocles - Chastanier 10 4.4 - Tests de pompage et interprétations 11
4.4.1 - Tests "air lift" ; 11 4.4.2 - Tests de pompage 12
5 - CONCLUSION 15 LISTE DES ANNEXES
ANNEXE 1 Situation et limites des communes prospectées
ANNEXE 2 Contexte géologique
ANNEXE 3 Plan de situation des sondages à 1/50 000 3.1 - Sites de Cabrias et de Montrodat 3.2 - Site de Rieutort-de-Randon 3.3 - Sites d'Aumont-Aubrac et de Beauregard Sud 3.4 - Site pour le Syndicat de la Clamouse
ANNEXE 4 Résultats des sondages
Planche 1 Sondage Pl
Planche 2 . Sondage P2 Cabrias Planche 3 Sondage P3 Planche 4 Sondage P4 Planche 5 Sondage P5 Montrodat Planche 6 Forage Fl Planche 7 Sondage P6 Planche 8 Sondage P7 Rieutort-de-Randon Planche 9 Forage F2 Planche 10 Sondage P8 Planche 11 Sondage P9
Planche 12 . Sondage PIO Aumont-Aubrac I et II Planche 13 Sondage Pli Planche 14 Sondage P12 Planche 15 Sondage P13 Planche 16 Sondage P14 Planche 17 Sondage P15 Planche 18 Sondage P16 Syndicat d'AEP de la Clamouse Planche 19 : Sondahe P17 Planche 20 : Sondage Pl8 Planche 21 : Sondage P19
ANNEXE 5 : Résultats des tests de pompage sur P5 et Fl à Montrodat et sur P7 et F2 à Rieutort-de-Randon. DOCUMENTS UTILISES DANS LE CADRE DES PRESENTS TRAVAUX DE RECONNAISSANCE
Cartes géologiques à 1/50 000
. Feuille de MENDE, XXVI-38, n° 862 (Rieutort-de-Randon,' Cabrias, Montrodat) . Feuille de St CHELY D'APCHER, XXVI-37, n° 838 (Aumont-Aubrac) . Feuille de LANCOGNE, XXVII-37, n^" 839 (Clamouse).
Cartes topographiques
. à 1/50 000, feuilles de MENDE, St CHELY D'APCHER, NASBINALS , LANCOGNE. . et coupures à 1/25 000 correspondantes
Photographies aériennes
. Mission France 1966 - FICEAC-MENDE (Rieutort-de-Randon 207-211, Montrodat 295-302, Cabrias 363-367) . Mission France 1963 - LANGOCNE-GENOLHAC (Clamouse 321-329/342-349/149-156) . Mission France 1964 - St CHELY D'APCHER (Aumont-Aubrac 37-42) . Mission France 1948 - MAURS-St CHELY D'APCHER (Rieutort-de-Randon 10-14, Aumont- Aubrac) .
Dossiers communaux de Cabrias, Montrodat, Aumont, Rieutort-de-Randon et Clamouse.
Travaux antérieurs et documents BRGM relatifs aux recherches d'eau en zone de socle cristallin et métamorphique. - 1 -
1 - INTRODUCTION
La Direction départementale de l'Agriculture de la Lozère a confié au Ser¬ vice géologique régional Languedoc-Roussillon du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) la responsabilité d'une recherche d'eau par forages dans' les for- mations cristallines et métamorphiques du secteur nord du département.
Un crédit de 250 000 francs a été alloué dans le cadre du programme régionalisé de recherche d'eau avec pour objectif l'amélioration des conditions d'alimentation en eau des communes de Cabrias, Montrodat, Rieutort-de-Randon, du S.l. V.O. M. d'Aumont- Aubrac et du Syndicat d'A.E.P. de la Clamouse (cf. annexe 1).
Les travaux de sondages et de forages ont été exécutés par l'entreprise
Boniface Frères de Lunel (Hérault) entre le 2 et le 22 septembre 1980, période de basses eaux et d'étiage des nappes.
La sélection des sites à prospecter a été définie par les services techniques de la D.D.A.. Le choix des emplacements de sondages tient compte de l'analyse détail¬ lée des photographies aériennes (géomorphologie, fracturation), des conditions d'ac¬ cès, des facilités liées à l'exploitation ou au raccordement avec les réseaux d'adduc¬ tion existants.
Une recherche analogue avait été exécutée dan's les mêmes conditions au cours de l'été 1979, objet du rapport BRGM n° 80 SGN 027 LRO du 15 janvier 1980. 2 - CONTEXTE GEOLOGIQUE
Les formations géologiques qui ont fait l'objet de sondages appartiennent au socle cristallin et métamorphique de l'Aubrac et de la Margeride. Les micaschis¬ tes ont été rencontrés dans les secteurs de Cabrias et de Montrodat, sur la bordure nord du massif de la Boulaine, au contact des formations calcaires et argileuses du .Lias. A Rieutort, Aumont- et Clamouse, ce sont les granites de la Margeride qui ont
été rencontrés à différents degrés d'altération ou de fracturation (cf. annexe 2).
2.1 - LES MICASCHISTES DU MASSIF DE LA BOULAINE ET DE MONTRODAT
Le massif de la Boulaine, dont l'altitude atteint 1 213 m, est allongé selon
l'axe SW-NE avec deux accidents majeurs qui le limitent :
- au Sud, l'accident WSW-ENE passant par Chastel-Nouvel',
- au Nord, l'accident NE-SW puis NNE-SSW passant par Cabrias et Chanac af¬ fectant également les séries sédimentaires.
En plus de ces deux directions principales, le matériel métamorphique, composé surtout de micaschistes et de gneiss, est affecté par des accidents secondaires sen¬ siblement N-S et par quelques failles mal individualisées de direction NW-SE beaucoup mieux marquées 'en bordure et au sein des formations granitiques voisines (massif de Rieutort).
Deux observations peuvent être retenues :
- l'altération argileuse des micaschistes est très réduite par suite de l'ara¬ sement qui a précédé le dépôt des formations liasiques puis par le rOle de protection qu'ont joué ces dépôts et notamment les argiles vis-à-vis des roches saines sous-ja¬ centes.
- les phases tectoniques et accidents majeurs qui ont pu affecter le substra¬ tum granitique ou gneissique ainsi que les séries calcaires ont eu une incidence moindre à nulle sur les micaschistes dont la nature, au moins localement, s'est révé¬
lée être fortement micacée. L'ensemble des micaschistes a subi ces mêmes dé forma tions mais de façon plus souple qu'un matériau compétent. Les cassures se sont amorties conduisant à des flexures plutôt qu'à des fractures. - 3 -
On peut rajouter que les intercalations de filons de quartz sont rares dans ce type de matériau.
2.2 - LES GRANITES DE LA' MARGERIDE
Ils sont assez homogènes et semblables sur les secteurs de Rieutort, Clamouse et Aumont-Aubrac. La partie ouest du secteur d 'Aumont présente cependant quelques variations locales de faciès (Lasbros, Villerousset) .
Ce sont des granites,- le plus souvent porphyroîdes à phénocristaux de' feld¬ spath, quartz et biotite. La présence de muscovite est plus rare, liée à la proximité de microgranites ou de granites leucocrates très quartzeux (Aumont-Ouest) .
Les filons de quartz et de microgranite sont rares et assez souvent associés aux accidents NNli-SSE qu'ils cicatrisent. Cette direction devient franchement Níí-SE dans le secteur de Rocles-Chastanier .
La direction structurale NE-SW est beaucoup moins bien marquée ainsi que la direction à tendance N-S. Ce sont surtout ces deux derniers axes qui présentent le plus grand intérêt pour les recherches d'eau.
Les affleurements sont nombreux et le réseau hydrographique souligne de façon remarquable le maillage en carrés ou rectangles peu aplatis en liaison avec les ac¬ cidents conjugu'és. Les zones d'altération profonde sont très localisées sans qu'une relation liée à la nature pétrographique ait pu être mise en évidence. En règle géné¬ rale l'épaisseur de l'altération est limitée à moins de 15 m ce qui ne constitue pas un élément favorable à l'existence de réservoirs aquifères d'importance notable. 4 -
3 - RESSOURCES HYDROGEOLOGIQUES ET DEFINITION DES IMPLANTATIONS
DES OUVRAGES DE RECONNAISSANCE
Toutes les communes qui ont fait l'objet de recherches d'eau par forages possèdent une ou plusieurs sources connues et dont certaines sont captées. En liai¬ son avec la faible épaisseur de l'altération, un contexte géomorphologique incisé et une pluviométrie moyenne assez abondante, les sources dif fuses sont également très nombreuses. Dans tous les cas, les débits unitaires sont inférieurs à 5 m3/h, se ré¬ duisant à moins de 500 1/h en périodes d'étiages sévères.
Classiquement, le principe adopté est donc le captage d'une ou si possible de plusieurs sources alimentant bien souvent par gravité les maisons et hameaux iso¬ lés. C'est le cas pour Montrodat, Cabrias et Rieutort-de-Randon, imposant un très long réseau d'adduction entre le point de captage et les points desservis.
Les eaux de surface sont également sollicitées soit directement : ruisseau de Rieufrech à l'ouest d'Aumont-Aubrac, soit indirectement par le biais de puits la¬ téraux : ruisseau de Clamouse. Cette dernière solution impose des traitements préa¬ lables rigoureux de l'eau avant sa distribution à défaut de périmètres de protection efficaces, difficiles à mettre en place et/ou à faire respecter (pâturages, migrations d'animaux domestiques, etc ...).
En adoptant le captage par forages profonds, le pouvoir de filtration des sols et la présence d'une couverture argileuse assez peu perméable permettent d'ob¬ tenir, en règle générale, une eau de meilleure qualité que celle des sources ou des puits latéraux qui induisent les eaux de surface si bien que les traitements préala¬ bles s'avèrent rarement nécessaires.
Les conditions d'obtention de débits élevés et de pérennité de la ressource sont toutefois liées : .
- d'une part, à l'existence d'une zone arènisée importante qui joue le rôle de réservoir,
- d'autre part, à là présence de zones de meilleures perméabilités liées à une nature lithologique différente (filons de quartz ou autres) ou à l'existence, dans la roche saine, de failles, diaclases et fractures qui joueront le rôle de drain.
Il s'agit donc, dans un contexte géomorphologique favorable, de recouper en cours de foration : -.5 -
- une série arènisée .si possible épaisse et ensuite
- les diaclases, les fissures et les joints associés aux épisodes ultimes qui ont régi la mise en place des granites et qui ont' pu s'ouvrir sous l'effet de la décompression,
- les zones broyées et fracturées qui ont pu accompagner les phases tectoni¬ ques récentes sans qu'un matériau hydrothermal ou autre ait pu ultérieurement ou conjointement oblitérer ou colmater ces cassures.
Le choix des emplacements des sondages de reconnaissance dépend donc des conditions géomorphologiques régionales et locales qui conditionnent l'existence de la ressource et des conditions structurales favorables qui permettent ou non son ex¬ ploitation. ' '
Les implantations sont définies par l'examen approfondi des photographies aériennes, l'échelle à 1/25 000 ou à 1/20 000 étant celle qui convient le mieux. Toutes les linéations liées à la géomorphologie, à la végétation, à la lithologie ou à l'hydrographie sont matérialisées sur kodatrace et éventuellem.ent reportées sur fond topographique à même échelle ou à 1/50 000.
Dans le cadre de la présente campagne pour laquelle 19 sondages ont été exé¬ cutés, on trouvera en annexe 3 la position des forages et des linéations majeures ra¬ menées à 1/50 000.
Le principe de foration adopté du "marteau fond de trou" utilisant l'air comprimé comme .élément essentiel de fonctionnement est assez bien maitrise et adapté aux investigations à moyenne profondeur quelle que soit la dureté du matériau (gra¬ nites, gneiss ou schistes). Les venues d'eau sont très bien localisées, il est de même possible de contrôler l'évolution du débit extrait en cours de forage.
Cependant, la mise en place de façon ponctuelle, sur l'emplacement tel qu'il a été précédemment défini et qui devrait être l'emplacement optimal, se heurte à des difficultés liées :
- à l'accessibilité de la plate-forme en l'absence de chemins, à cause de la topographie mouvementée, de zones' argileuses gorgées d'eau, de l'encombrement du ma¬ tériel de forage (foreuse + compresseur), etc ...
- à 1 ' éloignement du réseau existant ou aux difficultés majeures de raccorde¬ ment à ce réseau,
- aux contraintes communales et, à l'intérieur des communes, aux autorisations préalables à l'exécution des travaux. 4 - RESULTATS DES TRAVAUX
4.1 - TECHNIQUES D'EXECUTION
Nous présentons ci-après les principaux résultats obtenus et dont les tech¬ niques d'exécution pour les sondages de reconnaissance et forages d'exploitation
étaient. les suivantes : .
- Exécution "en moyenne" de 3 sondages de reconnaissance d'une profondeur voisine de 30 mètres et d'un diamètre de 6" (0 = 152 mm), ceci sur chacun des ó sites avec la technique dite du "marteau fond de trou".
- Contrôle des vitesses d'avancement, localisation et estimation des venues d'eau en cours de foration, description des formations traversées (degré d'altération ou de fracturation).
- Test par air-lift d'une durée de 1 à 2 heures avec arrêts et reprises vi¬ sant à nettoyer le forage avec évaluation ponctuelle du débit.
- Forage d'exploitation en 0 6" ou 8" (152 ou 203 mm), équipement des premiers mètres en tubage acier 0 7"l/2 (190 mm) et cimentation gravitaire, tubage PVC 112 x .
125 m-Ti télescopé comprenant une partie supérieure pleine et une partie inférieure crépinée.
- "Développement" ou nettoyage de l'ouvrage à l'air-lift.
- Pompage d'essai avec pompe électrique immergée de 0 4" d'une durée de 24 heures.
4.2 - MOYENS MIS EN OEUVRE ET STATISTIQUES
Les travaux de forage ont été réalisés entre le 3 et le 21 septembre 1980 correspondant à 16 jours de foration pour un total de 948 ml en 0 6" ou 8". La moyenne
pour la présente campagne est donc de 59,25 m par jour comprenant les changements de site, les mises en place et les équipements des sondages et forages (le total enre¬
gistré en 1979 était de 524 m en 22 jours soit 23,8 m/j).
La répartition est de 929 m en 0 6" et de 19 m en 0 8".
La profondeur maximale atteinte a été de 90 m en P. 12 (Aumont-Aubrac), la DDA- LOZERE TABLEAU 1 - RECAPITULATIF SONDAGES ET FORAGES - CAMPAGNE 1980 BRGM - SGR/LRO
RIEUTORT AUMONT-AUBRAC Site CABRIAS MONTRODAT CLAMOUSE DE RANDON I II
Numéro sondage Pl P2 P3 P4 P5 - P6 P7 - P8 P9 PIO Pli P12 P13 P14 P15' P15 P16 P17 P18 P19 Numéro forage Fl F2
Coudard Désignation
Chanteruéjols
Couderc
Profondeur (m) 40 37 25 40 36 39 32 63 80 50 50 36 30 90 45 45 13 36 13,5 72 21,5 54
Vimenet Totaux partiels 102 115 175 301 255 '
Foration 0 6" 102 102Pigeonnier , 5 168,5 301 255 Foration 0 8". 12,5 6,5
(bis)Pigeonnier Prétubage - 1 - - 1 - - 1 - 1 - 1 1 ------1
Equipement : deBarraqueFumas
- Tubage PVC (m) - - - - 5 27 - 8 78 3 ------17
Coulagnesbasses - Tubage acier (m) - - - - 12,5 - - 6,5 ------
Débit estimé (m3/h) : (bis)Coulagnes
- air-lift 0 (5) 0,3 0,3 (10) (6) 0 3,6 9,5 2,7r-t 1,9 0 0 1 0,7 0,8 0 3 0 1,8 (3) (20)
Planes - test pompage/24 h 4,4 5,1
LaCroix 0 Une partie au moins de l'eau pompée provient des formations de recouvrement
: Total foré 948 ml Crandviala
Moyenne : 44,50 m par ouvrage (P15' exclu)
Beauregard
4LesChemins
Villerousset
LesBraux
Stade
(bis)Stade
Bournassou
Chastanier'
Fraisse
Bessettes - 8 -
profondeur minimale est de 13 m pour P. 15' et de 13,5 m pour P. 16 (Clamouse). Le son¬ dage P. 15' a été repris en P,15.
19 sondages ont été exécutés et 2 forages équipés représentant une moyenne
de 44,50 m par ouvrage (P. 15' exclu).
Les phénomènes de boulance rencontrés sur' certains sondages ont nécessité la mise en place d 'un prétubage à but de protection, tubage qui était arraché en fin de foration.
Les tests de pompage, d'une durée de 24 heures, ont été exécutés les 16 et 17 septembre 1980 pour Montrodat Fl, et les l8 et 19 septembre 1980 pour Rieutort-de-
Randon F2 . Un test d'une durée d'une heure a été repris sur F2 au débit moyen de 10,3 m3/h le 22 septembre 1980.
Le matériel de forage était composé d'une foreuse FORACO SM.70, équipée d'un
marteau fond de trou Landrill. Le compresseur était du type XR. ATLAS COPCO fournis¬ sant un débit d'air de 350 1/s pour des pressions allant de 12 à 15 bars.
Les pompages ont été effectués avec une pompe électrique immergée GRUNDFOS type SPlO-25 pouvant fournir un débit de 12 m3/h et de 4 m3/h avec respectivement
20 m et 100 m de HMT.
Le tableau de la page 7 présente, site par site, un récapitulatif statistique de la présente campagne.
4.3 - CONNAISSANCES ACQUISES SUR L'HYDROGEOLOGIE REGIONALE
4.3.1 - Coupes des sondages
Ces coupes sont présentées en annexe 4 et comprennent la description litho¬ logique détaillée, les vitesses d'avancement notées pour chaque tige de 4,50 m, la localisation des zones fissurées et des venues d'eau. Les échantillons relatifs à ces coupes sont conservés au Service géologique régional à Montpellier.
4.3.2 - Secteurs de Cabrias et de Montrodat
Ces deux secteurs sont situés à la limite des dépôts sédimentaires du Lias. Les "sondages P2 et P5 ont traversé ces dépôts sous des collu-alluvions aquifères. 9 -
Les venues d'eau voisines de 5 à 10 m3/h et la technique de foration adoptée ont été l'origine d'imprécisions sur la coupe lithologique, ainsi que sur la présence ou non d'un aquifére contenu, dans les micaschistes sous-jacents.
Les exemples de Pl, P3 et P4 sont significatifs de l'absence d'une fractu¬ ration importante au sein des micaschistes dont la nature est homogène et fortement micacée.
Les fractures importantes sont amorties ou évoluent en flexures, l'épaisseur réduite et la nature argileuse du recouvrement altéré ainsi que la morphologie très incisée s'opposent à l'existence de ressources importantes facilement exploitables.
Les accès au matériel de forage sont particulièrement difficiles. Dans ce contexte, et d'après les résultats peu encourageants enregistrés par pompage sur Fl ou sur les sondages Pl à P5, l'orientation à prendre pour ces deux communes nous pa¬ raît être celle du captage et de l'aménagement des sources et ressources que nous
avons pu reconnaître, à savoir :
- captage direct pour les sources issues des calcaires du Lias à Montrodat
(exemple : source de Bouldoire) ,
- captage par drains pour l'aquifère superficiel des colluvions de Chante¬ ruéjols (commune de Cabrias, site P2).
4.3.3 - Secteur de Rieutort-de-Randon
Le sondage P6, arrêté à 32 m, a rencontré le granite sain dès 6 m de profon¬
deur. Ce sondage est situé en partie amont du bassin versant et en zone décapée qui . s'étend au sud de Rieutort-de-Randon.
La même formation granitique a été recoupée par le sondage P7, en rive droite
de la rivière Colagne. On remarque alors que pour le secteur situé au nord de Rieutort- de-Randon, et en particulier le long de la D.59 qui rejoint Estables, .les altitudes,
sont comprises entre 1100 et 1200 m, le modelé est beaucoup plus vallonné témoignant
l'existence d'une zone arènisée importante. En P7, arrêté à 63 m dans l'arène grani¬ tique, le débit ponctuel était de 3,6 m3/h. Pour cette même profondeur, le forage F2
situé à une distance de 6,20 m ne fournissait que 1,2 m3/h. Les venues d'eau les plus
importantes ont été notées entre 70 et 80 m au passage de filons de quartz et d'une .
zone broyée très large. Le débit ponctuel était alors de 9 à 11 ra3/h. Cet ouvrage n'a pas traversé la totalité de la zone arènisée si bien que cet emplacement peut être considéré comme exceptionnellement favorable pour l'obtention de très forts débits. L'arène argileuse et l'arène grenue qui représentent le réservoir aquifére ont dû. - 10
être tubées. La zone fracturée sous-jacente n'a été traversée que sur une dizaine de mètres.
Dans ce cas particulier, on retrouve une proportionalité bien respectée pour les épaisseurs des trois termes qui surmontent le granite sain :
- arène argileuse à feldspaths kaolinisés et à productivité médiocre à nulle,
- arène grenue à productivité faible à moyenne et à rôle de réservoir,
- zone fissurée et fracturée "à noyaux préservés" et à productivité élevée.
4.3.4 - Secteur d'Aumont-Aubrac
Les forages P8 et P9, foncés jusqu'à 50 m dans le même granite macrogrenu à feldspaths roses ont fourni respectivement 2,7 et 1,9 m3/h en débits ponctuels. Ces débits sont peu élevés et ne justifient pas l'exécution d'ouvrages d'exploitation en l'absence de zones fracturées bien marquées.
Le sondage P12 implanté au lieu-dit "les quatre chemins" a été poursuivi jus¬ qu'à 90 m dans un granite macrogrenu mélanocrate. Le débit ponctuel de 1 à 1,2 m3/h est l'indice d'une fissuration peu ouverte sous un recouvrement arènisé lui-même ré¬ duit.
Les sondages PIO, Pli et P13 présentent des faciès granitiques particuliers avec passées de muscovite ou séries macrogrenues associées à des zones broyées ou filoniennes injectées et minéralisées dans un contexte régional peu altéré.
Le secteur d'Aumont-Aubrac paraît être particulièrement difficile pour les recherches d'eau, nous retiendrons cependant que les conditions d'accès souvent dif¬ ficiles ou l'absence d'autorisations n'ont pas permis de tester valablement quelques uns des emplacements qui avaient été retenus.
4.3.5 - Secteur de Rocles-Chastanier
Ce secteur regroupe, en plus des communes de Rocles et de Chastanier, les communes de Naussac et de Fontanes associées dans le Syndicat d'A.E.P. de la Cla¬ mouse. L'eau d'origine superficielle est actuellement traitée avant d'être distri¬ buée gravitairement par un réseau d'adduction très étendu. ' -
L'existence de ce réseau ainsi que des raisons topographiques nous ont amené -11-
à concentrer nos investigations dans la région de Rocles-Chastanier. Les forages P14
à P18 ont permis d'obtenir des débits ponctuels de 0,8, 1,8 et. 3 m3/h. Pour le forage P19, dont le débit ponctuel est d'environ 20 m3/h, l'eau a une origine peu profonde en liaison également avec les pluies abondantes du 21/09/1980 qui ont alimenté cette nappe superficielle.
Dans les présentes conditions, nous n'avons pas préconisé l'exécution de fora¬ ges d'exploitation. Les forages de Chastanier (P17) et de Bessettes (P19) ont été som¬ mairement équipés dans la mesure où des tests de pompage pourraient être exécutés en période d'étiage.
Les zones Ouest et Nord-Ouest de la cuvette de Naussac pourraient encore faire l'objet de reconnaissance ultérieures et notamment le secteur situé au sud de Eriges.
4.4 - TESTS DE POMPAGE ET INTERPRETATIONS
4.4.1 - Tests "air lift'
Sur les coupes de sondages, nous avons noté les venues d'eau en précisant l'évolution des débits ponctuels aux différentes profondeurs. En fin d'exécution de
ces sondages, nous avons procédé pour 6 d'entre eux à des tests "air lift" d'une durée
voisine de 2 heures visant d'une part à estimer les débits ponctuels susceptibles d'être fournis .et d'autre part à nettoyer les parois du sondage de reconnaissance
(sondages P2 , P5, P7, P8, P9 et P17). -
Ces opérations de "développement" ou de "stimulation" de l'aquifère ont été également effectuées sur les forages Fl et F2.
. Ces tests consistant en arrêts et reprises d 'emulsion au travers des tiges de forage ne permettent pas de suivre l'évolution des niveaux lors de la descente, ainsi que lors de la remontée. De plus, la suppression du tubage de protection en. fin d'essai conduit au remblaiement du sondage par éboulement des parois.
L'estimation des débits consiste en une évaluation ponctuelle dont la valeur . est précisée au tableau 1. Sur les coupes des sondages nous avons également reporté le niveau d'eau au repos. 12 -
4.4.2 - Tests de pompage
Les forages Fl à Montrodat et F2 à Rieutort-de-Randon ont fait l'objet d'un test de pompage d'une durée de 24 heures par pompe électrique immergée. L'évolution, des rabattements a été notée sur le forage lui-même et sur le piézomètre voisin P5 pour Fl et P7 pour F2. Un essai d'une heure a été repris en P7/F2.
Les résultats des mesures effectuées en cours d'essai ainsi que les interpré¬ tations graphiques correspondantes sont présentées en annexe 5.
Deux méthodes d'interprétation ont été retenues pour permettre le calcul des paramètres hydrodynamiques (transmissivité et coefficient d'emmagasinement). Là méthode de Theis et la méthode de l'approximation logarithmique de Jacob, en consi¬ dérant que l'assimilation du milieu fissuré à un milieu poreux est très simplifiée car elle ne prend pas en compte les hétérogénéités et anisotropics liées à la présence des zones fracturées et broyées.
Nous récapitulons ci-après les principaux résultats obtenus :
T S t°w ? RS Communes Ouvrages Date tp Q t' (xl0-4m2/s) (7o) (°c) (ohm.cm) (mg/l)
4,7 2,9 MONTRODAT Fl / P5 16/17.09.80 1445 337 0,34 12,5 956 753 4,4 2,4
F2 /P7 18/19.09.80 1420 Jacob 5,1 1430 0,24 à 0,47 0,17 11,4 3124 230 Theis à 0,18 RIEUTORT- 5,1 0,25 0,45 DE-RANDON F2 / P7 22.09.80 60 10,3 255 Jacob 0,31 à 0,48 0,16 Theis 0,36 à 0,41 0,27 Valeurs moy. 0,36 0,2
Avec tp = temps de pompage en minutes Q = débit en ra3/h (débit moyen) t ' = temps de remontée des niveaux en minutes T = transmissivité en m2/s x 10-4 S = coefficient d'emmagasinement en % t°w = température de l'eau en degrés celsius P = résistivité en ohm.cm à 20°C RS = résidu sec équivalent en mg/l
a/ - Essai en P5/F1 à Montrodat ' '
L'interprétation de cet essai de pompage est particulière à cause de l'implan¬ tation des sondages sur la bordure de la zone sédimentaire et de la coupe géologique - 13 -
et technique des deux ouvrages P5 et Fl. Les collu-alluvions surmontent les calcaires et argiles du Lias, recouvrant eux-mêmes les micaschistes et gneiss du substratum. Chacune de ces formations est aquifére. et en liaison très probable avec l'écoulement superficiel du ruisseau voisin, c'est pourquoi le forage Fl a été implanté sur le versant de la vallée plutôt que dans l'axe du talweg. Cet ouvrage a été tube et ci¬ menté de 0 à 12,50 m.
Les caractéristiques hydrodynamiques sont déduites de la première partie de la courbe de descente pour laquelle nous avons retenu le débit moyen ¿e 4,7 m3/h (tp = 0 à 500 rainutes) et de la fin de la courbe de remontée en adoptant le débit moyen de 4,4 m3/h pour toute la durée du pompage. Nous avons obtenu respectivement pour la transmissivité T = 2,9 et 2,4.10"^ m2/s et pour le coefficient d'emmaga¬
sinement S = 0,34 ^.
Après la huitème heure de pompage, on observe des variations de débit très importantes qui perturbent l'essai et une accentuation du rabattement .qui passe de
4,92 m à 8,20 m après 20 heures de pompage. Cette évolution du niveau dynamique vers des rabattements croissants résulte de la proximité d'un ou plusieurs écrans impermé¬ ables qui limitent l'extension latérale de l'aquifère. Par suite des variations de débit observées et de l'évolution des niveaux en P5 qui est peu significative (car ce piézomètre était éboulé et remblayé jusqu'à la cote de 3,50 m) nous ne sommes pas en mesure de préciser cette limite étanche. Le débit air-lift voisin de 10 m3/h sur P5 n'a pas été retrouvé en Fl car résultant des apports importants à partir de la série collu-alluviale induisant l'écoulement superficiel. Il convient donc, avant d'envisager une exploitation au débit discontinu voisin de 4 m3/h, de procéder à des essai complé¬ mentaires par' paliers à débit croissant pour déterminer les pertes de charge dues à l'ouvrage de captage lui-même suivis d'un essai de longue durée à débit constant, es¬ sais qui devront être conduits en période d'étiage.
Les valeurs de résistivité obtenues sont très faibles par rapport aux valeurs habituelles rencontrées en zone de socle, et résultent du cheminement de l'eau au sein' des séries carbonatées. Le substratum métamorphique affleurant apparaît en effet en "fenêtre" au travers des formations sédimentaires du Lias. La présence de limites im¬ perméables répond bien à la configuration géologique de l'aquifère situé en fond de vallée. - 14
b/ - Essais en P7/F2 à Rieutort-de-Randon
Le premier essai, d'une durée de 24 heures, a été entrepris les l8 et 19 sep¬ tembre 1980. Il a été exécuté en trou nu, seule la partie supérieure du forage F2
était tubée de 0 à 6,50 m. .
Malgré les variations de débit dues aux particules de terrain arrachées qui obtu¬ raient la vanne de réglage, nous avons pu tracer en diagramme semi-logarithmique (Jacob) et bilogarithmique (Theis) l'évolution des niveaux rabattus en Fl et en P7. Le sondage
P7 est situé à 6,20 m de F2 , le débit de pompage a été pris égal à 5,1 m3/h.
Les caractéristiques hydrodynamiques obtenues ont les valeurs moyennes sui-
vantes
Transmissivité T = 3,6.10-5 m2/s
Coefficient d'emmagasinement S = 0,2 %
Ces caractéristiques sont déduites des courbes de descente et de remontée.
Le deuxième essai, d'une durée d'une heure, exécuté le 22 septembre 1980 au
débit moyen de 10,3 m3/h, a donné des valeurs comparables :
T = 3,1 à 4,8.10-5 m2/s
S = 0,16 %
A la suite de ce deuxième essai, nous avons procédé à l'équipement du forage
F2 sur toute sa hauteur par la mise en place d'un tubage PVC avec une partie crépinée
de 44 à 62 m et de 68 à 80 m. Ce tubage était rendu nécessaire pour protéger le dis¬ positif d'exhaure du détachement des particules arénisées ou de blocs au niveau de zones broyées.
Afin de définir les modalités d'exploitation susceptibles d'être retenues, il faudrait donc au préalable déterminer les pertes de charge dues au captage par une série de pompages par paliers et reprendre un essai de très longue durée.
Toutefois, avec les présentes caractéristiques et en prenant un rabattement maximum admissible de 55 m, l'exploitation de façon discontinue au débit de 5 m3/h peut être envisagée sans problème sur le présent ouvrage. - 15 -
5 - CONCLUSION
Les résultats de la recherche effectuée en 1980 sont assez comparables à ceux obtenus en 1979 avec cependant des profondeurs moyennes d'investigation et des ca¬ dences d'exécution qui ont été supérieures.
La mise en place du matériel de foration sur l'emplacement optimal sélectionné sur carte et photographie aérienne n'est pas toujours aisée en raison des contraintes liées aux difficultés d'accès, aux autorisations préalables ou à l'encombrement de la foreuse et.de son compresseur.
Les conditions géomorphologiques de la bordure sédimentaire liées à la pré¬ sence de formations métamorphiques fortement .micacées et à l'absence presque totale dé zone altérée et de zones fracturées sous-jacentes nous conduisent à limiter les investigations par forages dans ces secteurs (Montrodat - Cabrias) et à préconiser le captage de sources connues ou des séries collu-alluviales aquifères, bien que ces dernières présentent une extension latérale limitée. Le. pompage entrepris en P5/F1 met en évidence ces limites si bien qu'une exploitation de façon discontinue au débit voi¬ sin de 4 m3/h peut seule être envisagée sur ce site.
Sur les secteurs cristallins à géomorphologie beaucoup moins incisée seule la partie nord de Rieutort-de-Randon a présenté une série altérée et arènisée très épaisse recouvrant la zone fissurée et broyée (forages P7/F2). La présence d'un ré¬ servoir important surmontant les horizons fracturés et broyés qui jouent le rôle de drains a permis d'obtenir des débits ponctuels voisins de 10,3 m3/h (essai du 22/09/80) et un débit sur 24 heures d'environ 5,1 m3/h. L'entraînement de particules de terrain ayant nécessité l'équipement complet de cet ouvrage, la détermination des modalités d'exploitation du forage F2 devrait donc être faite à partir d'essais par paliers ainsi que d'un essai de très longue durée.
Au total, 19 sondages de reconnaissance et 2 forages d'exploitation représen¬ tant 948 ml de forage ont été exécutés, la profondeur moyenne des sondages est de
43 m (P15' excepté) et la répartition est la suivante :
- 5 sondages sont secs soit 26 7»,
- 4 sondages, soit 21 °L, présentent des débits ponctuels allant de 3 à 20 m3/h
mais dont une partie de l'eau pompée provient des forraations de. recouvrement ,
- 10 sondages, soit 53 %, ont des débits ponctuels allant de 0,3 à 9,5 m3/h avec une eau d'origine uniquement profonde. - 16
Deux sites, sur les cinq secteurs reconnus, peuvent faire l'objet d'une ex¬ ploitation discontinue : Montrodat à 4 m3/h et Rieutort-de-Randon à 5 m3/h.
Des prélèvements plus importants pourraient être assurés sur le forage F2 de Rieutort-de-Randon à condition que les essais de pompage complémentaires, tels qu'ils ont été préconisés, confirment les premières indications recueillies. D.D.A. Lozère Annexe 1
SITUATION et LIMITES des COMMUNIES PROSPECTEES
CAMPA&MC 1980 ; ©GABRIAS MONTR.ÛDAT ®RIE(JT0ftTdeR.ANDON @© AUMONT-AUBRAC l © SYNDICAT AX.PdelaCUMOUSE
•;-._,*.*-«*— \
— _j_. - »-i •**•«
CAMPAGNE 1373: St. GERMAIN du Teil SER.VER.ETTE S N[) R ME yRUE/S L A . I ~ Publication cadastre l.G.N
B.R.G.M. S.G.R. Lanqucdoc-Roussi 1 Echelle i/^00000 D.D.A. Lozère Annexe h
CONTEXTE GEOLOGIQUE
BASAI-TES RECOUVREMENT ôEDIMENTAIDE SUBSTRATUM METAMORPHIQUE (scWtes.micascViîsUs et qneiss) SUB5TRATUM CRISTALLIN (granites et gramWides) LIGNE dt PARTAGE des eaux de Surface-
'"T*. -" vl^i*A«*-V
• 1 •'» » « t i: 1 X ï
ST ANDRE -DE- VALBORGÑE Publication cadastre I.&.N Versant atlantique. Versant m¿dittr raneen .G.M. S G R Lanquedoc - Rous&illon Echelle 1/400 QO0 D.D. A. Lozère. 3-t
SITES de GAB&IAS «I de MONTRODAT ÔOMDAGES de MECONNAISSANCE ou PlEZOMETRES (Pi a Pi) FORAGE EQUIPE (FI) SOURCES >^ RESEAU de FPACTURES PRINCIPALES
CONTEXTE GÉOLOGIQUE ;
Série sédimentaire du Lias ( calcaires et marnes)
Substratum métamorphique á micaschistes tt gneiss dominants
eaJjmit de ta ccuiie. 1GN MENDE
B R.G.M. 5.6.R.. Languedoc-ßoussillon Echelle 1/50 000 D.D.A. Lozère- innexe 3-2, Site de RlEUTORTde Randon
SONDAGES de RECONNAISSANCE ou PIEZOMETRES
EQUIPE (Fi)
de FRACTURES PRINCIPALES
CONTEXTE GÉOLOGIQUE: Granites macrogre-nues et porphyrotdes
^ ^^mimm 1 l J»V 'V ' > '''M'" de Vifrciifef ; ?t
Fcrrui tofxoqtaaíuüiLC e«Iíuút cLe-s ccuttË* IGN MENDE et St. CHELY d'Apchex
B. ß.G.M. S. G.R. Languedoc-Roussillon Echelle 1/50 000 Annexe- 3-3 D.D. A. Lozère 5ití& d'Aumont-Àubr.ic et de Bcauregard sud
SOUDAGES de RECONNAISSANCE OU PIEZOMETRES ( Ps A P13)
R.EÔEAU de FRACTURE5 PRINCIPALES
CûWTEXTE GEOLOGIQUE : Granites macrogrenues à porphyroïdes tt leucoar<3nites
i^/A)V\-^7/ ' /-áJ^-^V./Tla Co^X^vh
A/*'l -TT iconic"» 'Ü x -xj
r>. TÍ V&. .>l*«Fï}*Î... i
Souleyrols. p. .blMlM K> \V^ trftflmifcváíf ¿P
STi:^c^j
eoc&ialt cUi cojttii 1GW WA5BINALS et St CHEL.Y d'Apcher
B. R.G M . S.G.ß. LanûUÊiioc- Echelle 1/50000 D.D. A. Lozère Annexe 3-A
SITE du SYMDICATde la ClAMOUSE
SONDAGES de RECONNAISSANCE, OU PIEZOMETOÔ (Pu*Pi9)
de FftACTUfcES PRINCIPALES
CONTEXTE GEOLOGIQUE : Granite, macrogrenu à porphyroïde et gneiss
et Coulée basaltique /\ A A
Toni &xbtait de UL IGM LANGOGNE
B.R.G.M. S.G.R Languedoc- Roussi lion Echelle 1/50000 Annexe 4 D .O.A.Lozère
RESULTATS DES SONDAGES (Planche 1 à planche 21)
I !
Service géologique régional LANGUEDOC - ROUSSILLON
1 Ml
i
i SONDAGE: P 1 Planche 1 DEPARTEMENT : LOZERE 602,20 COMMUME : GA3R1AS COORDONNEES ¡f : 249,05 LIEU DIT : GOUDARD V Z : 361 a
SONDAGE EXECUTE LE : 03/09/1930
PWFONDEUft TOTALE : 40. m
EQUIPEMEMT :
TEST AIR-LIFT : NIVEAU STATIQUE : à 13 h 30 = 29,10 m ; le 04/09 = 25,30
DEBITÓ MESUR.ES A COUPE LITHOLOGIQUE VITESSES D'AVANCEMENT mn/m Z 3 A 5 7 L'AVANCEMENT - O . •-' >- Argile brun rouge, eolluvion a rares blocs 0mm 5- Argile d'altération micacée, •!au sableuse
- 10-
Micaschiste yiu a11 ûré3 gr i s clair, rarss -rayées et fi- lons ^e quürf*.a (15 m)
15- SOC
très fin -20- huraide WÈM Micaschiste gris cl;:ir a ver- ¿âtre sain, trùs rares plans de rracturation
25-
- 30J '/'//
Micaachisttv fortement micacés 35- à passées graphiteuses noirns et pyrite, sains, non frac tu- rés
¿0 MOD. LR.Q n'
B. R.G.M. S. & R. Languedoc - Rousaillon SONDAGE: p 2 Planche 2
DEPAaXEMENT LOZERE X 6£4,72.
COMMUNE, G-ii-BRIAS COORDONNEES 252,24
LIEU DIT CilANTERL'EJOLS-LES-ADAMS 1018 m
SONDAGE EXECUTE LE 03/09/ 19Û0
PROFONDEUR. TOTALE 37 mètres
EQUIPEMENT Un pré -tubage
TEST AIR- LIFT 2 heures au débit corapria entre 5 et 7 m3/h
NIVEAU STATIQUE .à 17 h 00 : 4,10 ra ; le 04/09 : 3,60 m ; éboulé à 4 ra.
DEBITS MESURES A COUPE LITHOLOGIQUE VITESSES D'AVANCEMENT mn/m 2 3 A s 7 L'AVANCEMENT 0 -1 T7rrrTTTTT77\ I 1->- m humide ^E^S ^ Argile brun rouge à blocs, éboulis de n'ente et colluvion; ». venues d 'eau 5- --tr- ^^^^7V^ 2 m3/h '::^^ Argile rouge micacée, rares calcaires capucins et blocs, .^ 5 k 7 m3/h peu représentatifs. - 10-
23ri¿
.Argiles d'altération et mica¬ 15- schistes très altérés.
-20-
Micaschistes avec passées très riches en quartz, rai¬ 25- sins de leptynites
- so-
Quartzites et gneiss peu fracturés.
as-
-/;oJ MOD. LR.0 n*
B.R.G.M. S.G.R. Languedoc- Roussillon: SONDAGE: P 3 Planche. 3
DEPARTEMENT LOZERE 684,81
COMMUNE . CABRIAS COOROONNEES 252,00
LIEU DIT CHANTERUEJOLS-LES-COUDKRCS 1050 m
SONDAGE EXECUTE LE 04/09/1980
PROFONDEUR TOTALE 25 mètres
EQUIPEMENT
TEST AIR- LIFT
NIVEAU STATIQUE à 15 h 00 2,50 m
DEBITS MESURES A COUPE LITHOLOGIQUE VITESSES D'AVANCEMENT ^/^ \ ' Z 3 i, 5 6 7 L'AVANCEMENT 0 -I m Argile et blocs, éboulis de =^ pente =^ 0,2 à 0,4 m3/l]
5- Argile fi 'altération brun rouge
10-
Micaschiste très micacé é passées gris foncé à noir, peu altéré, peu fracturé 15-
-20 -Micaschiste sain gris foncé - à gris vert : présence de pyrite et rares passées quart zeuse
25-
30-
35-
¿OJ MOD. tno n"1
B.R.G.M. S.G.R. Languedoc- Rouâïillon SONDAGE: p 4 Planche ¿
DEPARTEMENT : LOZERE X 579,42.
COMMUNE . ': MONTRODAT COORDONNEES 253,53
LIEU DIT : VIMENET 922 ra
SONDAGE EXECUTE LE 04/09/1980
PROFONDEUR TOTALE 40 mètres
EQUIPEMENT
TEST AIR- LIFT
NIVEAU STATIQUE 5,40 ra le 06/09/1980
DEBIT5 MESURES A COUPE LITHOLOGIQUE VITESSES D'AVANCEMENT mn/m (2345 7 L'AVANCEMENT M»- 777/777^717' Terre végétale et remblaie¬ ments limono-sableux Û Argiles collu-alluviales à ^^rjiy blocs, très micacées 0 humide 5- o-o._ »"
Micaschistes très micacés, gris clair (siliceux) à brun rouge (argileux), très altérai - 10-
15- Micaschiste gris foncé peu iri^ duré, quelques passages tjès fracturés, humides, peu rubé¬ fiés. humide
-20-
Filonnets et dragées de quartz dans micaschistes localement humide assez fracturés
25-
Micaschiste gris foncé à noir sain humide *-
35- Micaschiste à dragées de quartz rares, peu fracturé
0,3 m3/h
-¿OJ MOD. LR.0 n"!
B.R.G.M. S.G.R. Languedoc-Roussillon SONDAGE: P 5 Planche 5 DEPARTEMENT LOZERE 079,33
COMMUNE MONTRODAT COORDONNEES S y , 251,14
LIEU DIT MONTRODAT-EST Z 725 m
SONDAGE EXECUTE LE 05/09/1980
PROFONDEUR TOTALE 36 mètres (Un tubage provisoire rais en place après alésage en 0 8"l/2, EQUIPEMENT (PVC 0 112/125 de 0 à 5 m TEST AIR- LIFT
NIVEAU STATIQUE 3,60 ra le 06/09 ; 2,90 m le 16/09
DEBITS MESURES A COUPE LITHOLOGIQUE VITESSES D'AVANCEMENT mn/m 2 3 4 5 7 L'AVANCEMENT 0 TTrryTTTrn
m. p^ 0 on Terre végétale, argiles jau¬ Q^C nes et blocs ^6r Calcaire capucin jaune et 5- marnes intercalées -s^. 1 ra3/h
f.l I' I I Echantillons peu représenta¬ tifs Il.l 10- I I 4 m3/h 1 r Calcaire sublithographique beige clair à blanc et marnes" 8 ra3/h vertes
15-
Echantillons non représenta¬ tifs
20- 10 ra3/h Argile d'altération rouge
Micaschiste altéré à tendance 25- gneissique (quartz important)"
- 30- Micaschiste et gneiss à feld-- spaths roses peu fracturés
35- ^;^^^. Micaschiste très micacé. sain
- ¿OJ MOD. LR.0 n"
B.R.G.M. S.G.R. Languedoc-Roussillon SONDAGE: Fl Planche 6
DEPARTEMENT LOZERE X 679,33 COMMUNE MONTRODAT COORDONNEES y 251,14 LIEU DIT MONTRODAT -EST 725 ra Situé à 15,50 ra à N,100° de P5 P5 utilisé comme piézomètre. SONDAGE EXECUTE LE 06/09/1980 PROFONDEUR TOTALE 39 mètres, F 0 210 mm de 0 à 12,50 m (Tubage 0 de 0 à 12, 50 m, PVC 0 12 à 39 ra, EQUIPEMENT acier l82 112/125 crépinéde cimentatic (gravitâlie en tête du forage TEST AIR- LIFT de .16 h à 18 h 00, débit : 4 à 6 m3/h'
NIVEAU STATIQUE à 1.9 h : 4,12 ra ; le 16/09/80 : 4,25 ra ; essai de pompage les 16 et 17/09/8
DEBITS MESURES A . COUPE LITHOLOGIQUE 1 VITESSES D'AVANCEMENT /^ 0 Í 2 3 A s 6 7 L'AVANCEMENT 0-1 1 m.- 1 Coupe identique à celle du ! sondage P5, continutation ' du forage jusqu'à 39 mètres - dans les mêraes formations 5- saines. Venues d'eau comparables à - celles du sondage P5, la ciraentation gravitaire et l'isolement des premiers mètres aquifères sont en - 10- partie à l'origine du débit inférieur observé.
,
...
15-
'
-20-
25-
-
30-
35-
-
_40_
B.R.G.M. S.G.R. Languedoc-Roussillon SONDAGE: P 6 Planche 1
DEPARTEMENT LOZERE X 691,02'.
.COMMUNE RIEUTORT-DE-RANDON COORDONNEES 257,54
LIEU DIT BARAQUE-DE-FUMAS 1206 ra
SONDAGE EXECUTE LE 08/09/1980
PROFONDEUR TOTALE 32 mètres
EQUIPEMENT
TEST AIR- LIFT
NIVEAU STATIQUE
DEBITS MESURES A COUPE LITHOLOGIQUE 1 VITESSES D'AVANCEMENT ^/ 0 \ 2 3 A S. 6 7^ L'AVANCEMENT 0 -| m.- X -..:<.. Arène sableuse ;.' ->-:.." .-f -i-
5- 'hX+ ' -f/-l-S - 10- I K X * X ( X X K X X X X ' X K X X X (XXXX c X X X K X K X X XXXX Granite porphyroîde à biotite 15- [ X X X X t X X « X sa m xxxx (XXX» xxxx c X X X X xxxx (XXXX X X X X (XXXX xxxx xxxx t X X X X -20- < X % ». > Granite porphyroîde à biotite- < X ï^^^^v* et feldspaths roses, quelques- ( ji^f X K > niveaux peu fracturés < K X x\ ( K X x X X K X K 25- 4 M X X X. XXXX < X X X » xxxx < X X X y xxxx < X X X Jf xxxx xxxx Idem, sain (XXXX < X X X X xxxx - 30- xxxx < X X X > ( X X X > xxxx 35- _ 40_ MOD. LR.O I B.R.G.M. S.G.R. Languedoc-Roussillon SONDAGE: P7 Planche S'. DEPARTEMENT LOZERE 690, 65, COMMUNE RIEUTORT-DE-RANDON COORDONNEES ( y 260,76 LIEU DIT ROUTE DE VITROLLES Z 1120 m SONDAGE EXECUTE LE 08/09/1980 PROFONDEUR TOTALE 63 mètres EQUIPEMENT Un prétubage acier puis tubage PVC 0 112/125 mm de 0 à 8 m. TEST' AIR- LIFT Le 09/09/80 de 8 h 30 à 10 h 30, débit voisin de 3,6 ra3/h NIVEAU STATIQUE 7,10 ra le 09/09 ; 6,50 m le 10/09/80. DEBITS MESURES A COUPE LITHOLOGIQUE VITESSES D'AVANCEMENT mn/m < 2 3 4 5 6 7 L'AVANCEMENT 0 -] 7777777771 J^^ m.- Terre végétale, argile et + -.+." arène très décomposée ZTT" 10- I -f --f- f -f -H "-f ' -t- -f -f- . I . I -!- -I- -H Granite macrogrenu très al¬ -20- ~^F t: ± ± ü téré à feldspaths kaolinisés et horizons plus argileux l-^=r -Í- -f- (34 m) ou plus sains (37,39 m) - . -f . -H -h -Í- -^_-H. -f 30- -r -f -H ~T =F 4- -^ dti - -f-_-f f- -f- T =F : - ^0- h- -h Granite altéré, très fracturé + + Venues d'eau .± -t-. -t- + + 500 1/h 50- 1 m3/h Granite très grossier, altéré à passages fracturés -60- 3 à 4 m3/h 70- - 80 J B. R..G. M. S. G. R. Languedoc- Roussillon SONDAGE: F 2 . Planche 9 DEPARTEMENT LOZERE . Í ^ 690,,. 65 . COMMUNE RIEUTORT-DE-RANDON COORDONNEES y : 260,76 LIEU DIT ROUTE DE VITROLLES l Z : 1120 m Situé à 6,20 ra du piézomètre SONDAGE EXECUTE LE 09/09/1980 PROFONDEUR TOTALE 80 mètres, foré en 0 200 mm de 0 à 6,50 m 0 0 à ra ; PVC 0 2 à m EQUIPEMENT (Tubage acier 180 de 6,50 cimenté, 112/125 de 80 (de 22/09/1980) crépine de 44 à 62 m et de 68 à 80 ra. TEST AIR-LIFT De 17 h à 19 h : débit voisin de 10 m3'/h NIVEAU STATIQUE 6,80 ra le 10/09/1980 DEBITS MESURES A COUPE LITHOLOGIQUE VITESSES D'AVANCEMENT mn/m < 2 3 4 s 7 L'AVANCEMENT *- 0 -1 1 1 1 1 1 ¡l)\ Terre végétale et arène très m. décomposée -I- , -h 4 -^P =F -4- ^^f^ 10- + 4' Granite macrogranu à biotite' très altéré 4 4- 4 . 4 4j 4 4 venues a eau 20- Zone broyée filonienne à quartz 1 ra3/h '4 4- 4 -H : 4 4 4 30- -+- Granite peu altéré gris clair 4 4 _± ± . 4 - -4= 4 .4.4" -4 - ¿0- '4 4 4- . 4 41 1= 4- 4 4 4 -=f= Í- 4 -H 4 . 4 Granite macrogrenu très * =M altéré -4 4 50 4 -4 4 4^ ,-.+-^4^ 4 4 4= "¥- 4 -4 -H . 4 4 -60- 4: ± 4 4 -4 ' "ir t -1- 4 Granite à biotite fracturé 4 -f 41 peu altéré 4-4-4 4- +- 4 4 41 70- ^1,5 m3/h . 2,5 a3/h Zone broyée à granite gros¬ sier très altéré, passages » 9 m3/h rubéfiés ^^^ _ 9 à 11 ra3/h 80 J MOD. LR.0 n' B.R.G.M. S.G.R. Languedoc-Roussillon SONDAGE: P8 Planche 10 DEPARTEMENT LOZERE 674, 99 COMMUNE AUMONT-AUBRAC COORDONNEES ^ y 271,00 LIEU DIT LES PLi\NES Z 1000 m SONDAGE EXECUTE LE 10/09/1980 PROFONDEUR TOTALE 50 mètres EQUIPEMENT Un prétubage puis. tube PVC 0 112/125 de 0 à 3 m TEST AIR- LIFT De. 17 h 00 à 19 h 30 au débit moyen de 2;7 ra3/h NIVEAU STATIQUE 3,75 m le ll/09/SO DEBITS MESURES A COUPE LITHOLOGIQUE VITESSES D'AVANCEMENT mn/m 12 3 4 5 7 L'AVANCEMENT 0 - 77:'77-T777!rr v - '. -r. Arène très argileuse et dé¬ m. :'+:. composée à graviers de quartz 4'- 4 4'. 4"4| Granite macrogrenu très alté¬ ré à feldspaths roses 0,3 ra3/h 4 .4 = 1 '4\'4' 10- 4 -4 4| -4= 4- Granite peu altéré gris fon¬ 4 4 ' 4 cé à biotite et mica bjanc 1 m3/h -^r- Filon d 'aplite et horizons granitiques fissurés -20- ^^ 4. .4 4 4 4 Granite macrogrenu peu altéré à rares passées fissurées 4 4 4 4 4 30 4 -=t- -1-4-4 Granite gris rose macrogrenu 1,5 ra3/h -¿0- K^ sain avec passage fissuré à -f 4 feldspaths kaolinisés 4= 4 '41 4- 4 + +-^ Granite macrogrenu, peu 2,7 m3/h fracturé 4 4 41 50- 1 I - 60- 70- 80 J MOD. LR.0 n* &. R.. G. M. ô. G. R. Languedoc - Roussillon SONDAGE: P 9 Planche H DEPARTEMENT LOZERE 675,53 COMMUNE AUMONT AUBRAC COORDONNEES < y 267,80 LIEU DIT LA CROIX Z 1038 m SONDAGE EXECUTE LE 11/09/1980 PROFONDEUR TOTALE 50 mètres EQUIPEMENT Tubage provisoire lors de la foration TEST AIR- LIFT De 11 h 00 à 13 h 00, débit moyen : 1,75 à 1,9 ra3/H NIVEAU STATIQUE 17 h 00 : 2,10 m DEBITS. MESURES A COUPE LITHOLOGIQUE VITESSES D'AVANCEMENT mn/m 2 3 ' 4 s 6 7 L'AVANCEMENT 0 - Terre végétale, tourbeuse, m. noire venues d'eau, Arène granicique très argi¬ éboulement leuse .-<-:. .-^" Arène grenue i-l- 0,8 m3/h 10- Granite macrogrenu à biotite et feldspaths roses, rares filons d "aplite 1 m3/h 4' -h '4 4 20- .Granite gris, macrogrenu, 4 -H assez sain 4' 4 J:_ Granite peu fissuré à felds¬ -*» 1,2 ra3/h paths roses et aplite \4-->< 30- _i_'v j_ Il i.^^ 1,7 m3/h _4 4 ï 4 4 + 4 ^1,9 m3/h ¿0- 'Granite très fracturé à fel¬ 5^ dspaths altérés -4= 4=- 4 '4 -41 . 4' 4 Granite sain i- -h -^ 4 4- 50- 60- 70- 80 J MOD. LR.0 n B.R.G.M. S.G.R. Languedoc-Roussillon SONDAGE: P 10 Planche 12 DEPARTEMENT LOZERE X.. 672 ,,93 COMMUNE AUMONT-AUBRAC COORDONNEES ¡ y 268,26 LIEU DIT GRANDVIALA Z 1027 m SONDAGE EXECUTE LE 11/09/1980 PROFONDEUR TOTALE . 36 mètres EQUIPEMENT TEST AIR- LIFT NIVEAU STATIQUE 1,75 m le 12/09/1980 DEBITS MESURES A COUPE LITHOLOGIQUE VITESSES D'AVANCEMENT mn/m ( 2 ' 3 4 5 7 L'AVANCEMENT L>_ 0 -1 1 m Granite à grain moyen à bio¬ 5- tite et rauscovite, beige à : iy^+>\ rouille, peu altéré, peu fis¬ -4 +- suré 4 -4 -^ =F . 4 44 4 4 10- 4 4- '-4=- Granite sain, gris clair à 4 4 4 4i rares passages oxydés, phé¬ -4= =)- nocristaux à raicas blanc humide 4 15- 4 4 4= 4 M 4 = =f =H 4- 4 4 4 4| -4= 4 4 4 4 -20- -^ =r' 4 4 41 4 4 Granite sain, rares passées fissurées, feldspaths roses 25- 4 4 4 4 4^ 4 41 4 4 + + =H 4 -f -30- 4 4 humide 4 4 4 Granite sain -+ +- + 4 4) 35- ¿OJ MOO. LIIO n° B.R.G.M. S.G.R. Languedoc-Roussillon SONDAGE: p 11 Planche- K DEPARTEMENT LOZERE 66:9:, 59 COMMUNE AUMONT-AUBl^C COORDONNEES, ( y 2ôB>,.75 LIEU DIT BEAUREGARD Z 1110 m SONDAGE EXECUTE LE 12/09/1980' PROFONDEUR TOTALE 30 mètres EQUIPEMENT Un tubage provisoir-e lors de la foration TEST AIR- LIFT NIVEAU STATIQUE 2,20 m le 12/09/1980 à 16 h 30 DEBITS MESURES A COUPE LITHOLOGIQUE 1 VITESSES D'AVANCEMENT y^ 0 12 3 4 5 6 7 L'AVANCEMENT -On '/y/y'^y'yy/,' m.- Terre végétale, argile et ' ° À' o graviers y ^umide 4 eai o - ^ . . .o - o 1^'. + : 5- :+:+ 'r-^'.+'. "Arène granitique très décora- - h- ^ posée, altération argileuse .+ ' ocre .-(-. ^-' - 10- .-^. -^'. 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 15- 4- 4 4 4 4 rose, peu altéré, non frac- . 4 4 4 4 4 turé 4 4 - j- 4 4 4 4 4 20- -^ 4- 4 4 4 ¿l-^i Granite finement grenu très ?v> fracturé, rouge violacé 4 4 4 4- 25- 4 .4 4 Granite finement grenu, rou- - 4-4 4 geâtre, sain et sec . - 1 1 4 4 4 4 4 4- '-I- -4- 4 4 30- - 35- _ 40_ MOD. LRO t B.R.G.M. S.G.R. Languedoc-Roussillon SONDAGE: P 12 Planche 1' DEPARTEMENT LOZERE 712,.g7 COMMUNE AUMONT-AUBRAC COORDONNEES' 270,07 LIEU DIT LES QUATRE CHEMINS 1075 m SONDAGE EXECUTE LE 12, 15 et 16/09/1930 PROFONDEUR TOTALE 90 mètres EQUIPEMENT Un tubage de protection lors de la foration TEST AIR- LIFT NIVEAU STATIQUE 3,10 m le 17/09/19Í10 DE8ITS MESURES A COUPE LITHOLOGIQUE VITESSES D'AVANCEMENT mn/m 2 3 4 5 e 7 L'AVANCEMENT 0^ Terre végétale et blocs m. ÎTÏl? Arène granitique peu argi¬ .4--.4--- leuse 4 . 4 ^t- humide 10- 4 .4 41 -t- -^- 4 4 -H Granite macrogrenu mélanocrat. -T-H 1- 4- +' M (biotite) altéré à peu altéré . 4 4 feldspaths oxydés, rarement 4 4 " kaolinisés, peu fracturés -20- ^ ^ ^». humide ^4 4 ^ 4 0,2 m3/h '4-4 4 Passage plus altéré, oxydé ~T= T lia à une zone très fissurée 30- .©- 0,5 ra3/h 4 4 4 4 41 4 4 -H I 1- 4 4 -H -i.0- + 4 ¿z ± ± Granite peu altéré, peu fis¬ -I- 4^ suré ^4 + 4| .44 4- .-1- 4 50- bt + 4, 4 -I- \ i 4 4 F T~T H- 4 4 .^..0,7 m3/h -60- I 1 H- 4 4 4 4 Granite plus grossier, peu 4 -t- 4 altéré, non fissuré 4 4