La-Favorite Dossier-De-Presse.Pdf
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
FOX SEARCHLIGHT PICTURES, FILM4 et WAYPOINT ENTERTAINMENT présentent Une production ELEMENT PICTURES / SCARLET FILMS Un film de YORGOS LANTHIMOS (The Favourite) OLIVIA COLMAN EMMA STONE RACHEL WEISZ NICHOLAS HOULT JOE ALWYN SORTIE NATIONALE : 6 FÉVRIER 2019 Durée : 120 minutes Matériel presse téléchargeable sur : www.foxpresse.fr Presse online Distribution Presse CARTEL TWENTIETH CENTURY FOX MOONFLEET Constance Fontaine 241 boulevard Pereire 75017 Paris Matthieu Rey Tél. : 01 82 83 44 65 Tél. : 01 58 05 57 00 6, rue d’Aumale 75009 Paris [email protected] Tél. : 01 53 20 01 20 Marc-Antoine Bibiloni [email protected] Tél. : 01 82 83 44 70 marc-antoine.bibiloni @cartel-com.com I L’HISTOIRE ébut du XVIIIème siècle. L’Angleterre et la France sont en guerre. Toutefois, à la cour, la mode est aux courses de canards et à la dégustation Dd’ananas. La reine Anne, à la santé fragile et au caractère instable, occupe le trône tandis que son amie Lady Sarah gouverne le pays à sa place. Lorsqu’une nouvelle servante, Abigail Hill, arrive à la cour, Lady Sarah la prend sous son aile, pensant qu’elle pourrait être une alliée. Abigail va y voir l’opportunité de renouer avec ses racines aristocratiques. Alors que les enjeux politiques de la guerre absorbent Sarah, Abigail quant à elle parvient à gagner la confiance de la reine et devient sa nouvelle confidente. Cette amitié naissante donne à la jeune femme l’occasion de satisfaire ses ambitions, et elle ne laissera ni homme, ni femme, ni politique, ni même un lapin se mettre en travers de son chemin. II NOTES DE PRODUCTION « Lorsqu’on réalise un film historique, il est toujours passionnant de voir à quel point il peut résonner avec notre époque ; on se rend compte que bien peu de choses ont changé, hormis les costumes et le fait que nous ayons l’électricité ou Internet. Tant de similarités perdurent dans nos manières d’être, dans nos sociétés et notre rapport au pouvoir. » - Yorgos Lanthimos e cadre choisi pour LA FAVORITE est tiré de LA FAVORITE est le premier film historique de Yorgos l’Histoire, en l’occurrence celle du monde voilé Lanthimos, situé dans les décors outrageusement aristo- Lde la reine Anne (interprétée par Olivia Colman), cratiques de la royauté britannique du XVIIIe siècle. Son dernière (et ignorée) héritière de la lignée des Stuart, histoire, sombre mais teintée d’humour, dépeint les rela- qui malgré ses attaques de goutte et sa timidité aura régné tions de trois femmes aux commandes, jonglant entre alors que le pouvoir de la Grande-Bretagne se hissait au abandon, amour, faveurs et pouvoir, et inspire une forte rang mondial. C’est à travers la relation qu’entretient sensation de contemporanéité. Anne avec deux autres femmes habiles et ambitieuses Le film crée son propre univers, très vivant, grâce à la (Lady Sarah, amie intime de longue date et conseillère liberté que prend le réalisateur, au travers d’évènements politique, interprétée par Rachel Weisz, et sa cousine extérieurs à l’intrigue, d’enrichir la vie privée et les sans le sou devenue femme de chambre, en pleine politiques personnelles de ses personnages. Mises à part ascension sociale, incarnée par Emma Stone) que le film les spéculations, personne ne sait réellement ce qui se nous plonge dans un tourbillon de manipulations et passe verbalement, physiquement ou de quelque autre d’émotions qui à elles seules définissent le terme manière derrière les portes de la cour de la reine Anne, d’« intrigue de la cour ». et encore moins dans son lit. III Pour un récit d’Histoire si tentaculaire, LA FAVORITE Elle se trouve également confrontée à une nouvelle ère évolue pourtant dans un monde très insulaire, souvent de division nationale, principalement entre les partisans confiné entre les murs du palais royal où se déroulent politiques Whigs et Tories qui se battent pour le pouvoir. tous les jeux de pouvoir et de séduction, entrecoupés Le choix d’Anne comme reine n’était pourtant pas de courses de homards ou de canards et de lancers évident aux yeux du monde dans lequel elle évoluait, d’oranges sanguines, dans un grand détachement des un monde se transformant rapidement, aux obligations réalités du monde extérieur. personnelles et politiques contraignantes. Constamment Mais si le film apparaît comme une farce de chambre à souffrante, d’un caractère docile notoire, ayant reçu peu coucher aux conséquences de grande ampleur, le scénariste d’éducation, elle était perçue comme hautement mani- Tony McNamara, qui a étroitement travaillé avec Yorgos pulable. Lanthimos à partir d’un scénario original de Deborah Davis, Anne était confrontée à une foule de gens qui ne l’en- constate que c’est finalement une histoire d’amour. touraient que pour gagner de l’influence en l’utilisant ; « L’histoire nous démontre à quel point l’amour est com- ils cherchaient à entrer dans son cercle de confiance, ou pliqué », explique-t-il. « Nous la voyons comme une tragédie peut-être même à la séduire. comique. On nous parle de personnes qui s’aiment mais il y a tant d’autres aspects de leur personnalité et de La singularité de la vision de Yorgos Lanthimos a su leurs désirs face au monde en général qui se mettent en aiguiser la curiosité des producteurs, séduits par la ma- travers de leur amour. » nière dont il pourrait exploiter la lutte pour le pouvoir au sein de la cour de la reine Anne. « Le style de Yorgos peut être très élégant, simple et compliqué à la fois », LES ORIGINES DE L’INTRIGUE : observe la productrice Ceci Dempsey. « C’est un indivi- LE RÈGNE INSOLITE du énigmatique qui possède cette capacité incroyable de DE LA REINE ANNE communiquer à travers ses films. Il en dégage une sorte de magie subliminale qui accompagne toute sa narration, « Comment va le royaume ? » une espèce d’alchimie qui fait que quelques jours après - Lady Sarah avoir vu un de ses films, on est toujours aux prises avec ses interrogations. Il peut être très provocateur dans le ien que Yorgos Lanthimos tende volontiers vers la meilleur sens du terme. » dynamique psychologique et inter-relationnelle, LA BFAVORITE s’appuie sur le règne déjà baigné de Les deux femmes qui ont réussi à s’introduire dans le mystère de la reine Anne. « Ce qui m’intéressait le plus, cercle le plus intime de la reine Anne ont su créer un c’était ces personnages, leur pouvoir, leurs relations fragiles trio de pouvoir féminin rare avant le soi-disant Siècle et la manière dont le comportement d’une poignée de gens des Lumières. peut transformer le déroulement d’une guerre et influer sur le destin d’un pays. C’est également à mes yeux une La première est Lady Sarah Churchill, duchesse de Mar- histoire d’amour, parfois assez amusante, dramatique, avec lborough, d’un tranchant légendaire, très attrayante. une part d’ombre », rapporte Yorgos Lanthimos. Amies depuis l’enfance, Sarah devient une conseillère La reine Anne est sans doute la souveraine la moins politique incontournable lors de l’accession au trône connue d’Angleterre, et n’aura laissé aucun héritier à la d’Anne. Des rumeurs datant de plusieurs siècles avancent couronne pour perpétuer son nom malgré le nombre qu’elles seraient peut-être également devenues amantes. incroyable de 17 grossesses. Son accession au trône La seconde, Abigail Masham, cousine naturelle de Sarah, au tournant du XVIIIe siècle, due au fait qu’elle était réduite à la misère pour cause de banqueroute familiale, l’unique descendante protestante de la lignée des Stuart, a dû faire son entrée à la cour en tant que servante. la voit assumer son rôle de reine en pleine période de Néanmoins, Abigail a su tout mettre en œuvre pour en- changements marquants pour l’Angleterre. Anne supervise trer en concurrence avec Sarah pour devenir la nouvelle une guerre contre la France, la première guerre considérée « favorite » d’Anne, sachant se rendre indispensable, tout comme « moderne », ainsi que l’union de l’Angleterre et en poussant la reine vers une vision politique opposée à de l’Ecosse afin de constituer le Royaume-Uni. celle de Lady Sarah. IV Voilà pour les faits historiques. Mais le squelette du « Nous avons tous les deux senti que CANINE était récit repose sur une résonance psychologique et sensuelle une remarquable exploration de la nature humaine, en qui ne figure pas dans les manuels d’histoire. Tout a l’occurrence celle d’une famille. Cela nous a montré la commencé avec un scénario de Deborah Davis, dont la capacité de Yorgos à examiner les différentes facettes de productrice Ceci Dempsey et sa société Scarlet Films ont nos vies, que ce soit la famille, l’amour, la camaraderie, débuté le développement il y a vingt ans. « La première ou quoi que ce soit d’autre. Il sait raconter de telles ébauche du scénario a atterri sur mon bureau par hasard », histoires, qui existent dans des mondes parallèles, et qui se souvient Ceci Dempsey. « C’était une fantastique évoquent néanmoins l’essence même de notre manière histoire de trahison avec une opportunité rare de faire d’interagir les uns avec les autres », détaille Ed Guiney. apparaître des femmes brillantes se comportant mal, et le fait que cela soit basé sur une histoire vraie rendait le tout encore plus attrayant. Le script est depuis passé EN DÉCOUDRE AVEC par d’innombrables phases de mutation, mais le cœur LE FILM À COSTUMES de l’histoire reste le même : trois femmes qui luttent et trahissent les autres pour survivre. » « Les gens sont changeants, et peuvent parfois être imprévisibles. D’un point de vue historique, Deborah Davis disposait Selon la vision du monde de Yorgos, d’un large choix d’éléments avec lesquels composer mais il existe une manière plus libre, s’est sentie contrainte à se référer à quelques relations plus large d’observer les gens ; plus on creuse, spécifiques sous le règne bref mais tumultueux de la plus leurs côtés complexes, pervers reine Anne.