CONSEIL COMMUNAUTAIRE Communauté de Communes INTERCOM ARGENTAN INTERCOM ______

DEPARTEMENT DE L' COMPTE -RENDU SUCCINCT

SEANCE DU MARDI 3 MARS 2015

Le mardi trois mars deux mil quinze à dix-huit heures, le Conseil Communautaire d'ARGENTAN INTERCOM s'est réuni en séance publique à la salle intercommunale Jean Allais de Nécy, sous la présidence de Monsieur Laurent BEAUVAIS, Président d’Argentan Intercom.

• DESIGNATION DU SECRETAIRE DE SEANCE : SOPHIE CHESNEL • APPEL NOMINAL PAR SOPHIE CHESNEL

Etaient présents en tant que titulaires :

BEAUVAIS Laurent, Président , DELAUNAY Daniel, 2ème vice-président , RUPPERT Roger , 3 ème vice-président , PICOT Jean-Kléber 4ème vice-président, BOSCHER Isabelle, 5ème vice-présidente , GREARD Jacques , 6ème vice-président , LERAT Michel, 7ème vice- président , ADRIEN Monique, AMIOT Jacques, APPERT Catherine, AUBERT Michel, BALLOT Jean-Philippe, BEAUVAIS Philippe, BELLANGER Patrick, BENOIST Danièle, BIGOT Xavier, BIJAULT Joël, BOURDELAS Karine, CHAUVIN Jacques, CHESNEL Sophie, CORDIER Sébastien, COUANON Thierry, DELABASLE Stanislas, DERRIEN Anne-Marie, DIVAY Christiane, DOMET Evelyne, DUPONT Cécile, DUPONT Laure, ECOBICHON Florence, FAMECHON Fernande, FONTAINE Jean-Pierre, FOURNIER Rénald, GAIGNON Catherine, GAUMONT Alain, GODEAU Gilbert, GOSSELIN Alain, GREE Christian, GUILLAUME Lionel, JIDOUARD Philippe, JOUADE Marylaure, LAMBERT Hervé, LECOEUR Brigitte, LEDENTU Nathalie, LERENDU Serge, LEROUX Jean-Pierre, LEVEILLE Frédéric, MAZURE Jocelyne, MELOT Michel, PAVIS Pierre, PICARD Rémy, PICCO Alain, PIERRE-BEYLOT Marie- Joseph, POTEL Patrick, PRIGENT Jacques, SÉJOURNÉ Hubert, VAUQUELIN Jacques.

Excusés : CARPENTIER Jean-Louis, 1er vice-président , CUGUEN Maria, GASSEAU Brigitte, LAHAYE Jean-Jacques, LE CHERBONNIER Louis, LECROSNIER Odile qui a donné pouvoir à DELABASLE Stanislas, POTIRON Hubert, DE VIGNERAL Guillaume.

Etaient présents en tant que suppléants : HERVAULT Christian, POTIER Danièle, BLAVETTE Dominique, BOURDON André, PESQUEREL Philippe.

Absents : CHOQUET Brigitte, COSNEFROY Anick, FRENEHARD Guy.

• L’A SSEMBLEE ETANT LEGALEMENT CONSTITUEE , MONSIEUR LE PRESIDENT OUVRE LA SEANCE • APPROBATION DU COMPTE -RENDU DE LA SEANCE DU 3 FEVRIER 2015

ORDRE DU JOUR

F INFORMATIONS

- Décisions du Président et du bureau du 10 décembre 2014

F ADMINISTRATION GENERALE

D2015–11 ADM : Désignation des délégués au sein du SIVOS de VRIGNY , SAINT CHRISTOPHE LE JAJOLET , MARCEI et D2015–12 ADM : Approbation du procès-verbal de mise à disposition de biens dans le cadre du transfert des compétences scolaire et périscolaire à Argentan Intercom D2015–13 ADM : Convention de mise à disposition – commune de

F PERSONNEL TERRITORIAL

D2015-14 GRH : Modification du tableau des effectifs

F FINANCES

D2015-15 FIN : Débat d’Orientation Budgétaire 2015

F QUESTIONS DIVERSES

Les informations suivantes sont portées à la connaissance du Conseil Communautaire d’Argentan Intercom :

OBJET : DECISIONS PRISES PAR LE PRESIDENT DANS LE CADRE DE LA DELEGATION FAITE PAR LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE

Vu l’article L 5211-10 du Code Général des Collectivités Territoriales ;

Vu la délibération du conseil communautaire du 15 avril 2014 n°D2014-50 ADM portant « délégation d’attributions du conseil communautaire au Président » ;

Considérant qu’en vertu de ces dispositions, il convient de communiquer au conseil, les décisions prises dans le cadre de la délégation donnée :

• Décision de porter plainte et de se constituer, si besoin est, partie civile, suite aux dégradations des mâts d’éclairage public, rue Alsace-Lorraine et route d’Urou, sur la commune d’Argentan.

BALANCE DES ENGAGEMENTS

Solde Imputation Date Libellé Engagem Fournisseur Marché / Contrat Budgétaire ent 30/01/2015 CLE LOGICIEL DE DECHIFFREMENT 60,00 ADM MEDIALEX

30/01/2015 FOURNITURES CUISINE OCCAGNES 364,05 TEC LEGALLAIS BOUCHARD

30/01/2015 CONTRE PLAQUE 157,16 TEC LERICHE MATERIAUX POINT P

30/01/2015 BALLON EAU CHAUDE LOGEMENT NECY 356,80 TEC SARL AUBADE MAILLARD

30/01/2015 COMMANDE TAMPON POUR REGIE 32,68 CAQ AZ COM'IMPRESSION

30/01/2015 200 CD VIERGES 150,00 ADM SAS ARGENTAN DISTRIBUTION

30/01/2015 EXPOSITION GUEZENNEC AFFICHE 243,60 COM VISIANCE

30/01/2015 EXPOSITION GUEZENNEG CARTON INVITATION 718,80 COM GRAPH 2000

30/01/2015 BOUQUET OU PLANTE POUR ANIMATIOIN AVEC MARIE ANNE MOULIN 30,00 MED NATURE

30/01/2015 MAINTENANCE ECLAIRAGE PUBLIC 1 298,24 TEC REXEL CEIM

06/02/2015 ADHESION 2015 284,40 MUS FEDERATION MUSICALE

06/02/2015 ABONNEMENT 2015 AU JOURNAL DE LA CMF 30,00 MUS CMF DIFFUSION

06/02/2015 TAMPON RECETTES REGIE AVEC SIG NATURE 26,16 MUS AZ COM'IMPRESSION

06/02/2015 ECOLE TRUN FOURNITURE SCOLAIRE BUDGET PEDAGO 369,95 EDU LIBRAIRIE DU MANOIR

06/02/2015 ECOLE TRUN FOURNITURES SCOLAIRE BUDGET PEDAGO 158,03 EDU LIBRAIRIE DU MANOIR

06/02/2015 ECOLE VINCENT MUSELLI MISE EN PLACE D UN FAUX PLAFOND 459,18 TEC RESEAU PRO

06/02/2015 ECOLE ANNE FRANK FOURNITURES POUR FABRICATION PANNEAUX AFFICHAGE 116,59 TEC LERICHE MATERIAUX POINT P

06/02/2015 CONTROLE SEMESTRIEL AUTOLAVEUSES 36,10 EDU NILFISK ADVANCE SA

06/02/2015 ECOLE VICTOR HUGO FOURNITURES NON STOCKEES 15,96 TEC SARL AUBADE MAILLARD

06/02/2015 ECOLE OCCAGNES FOURNITURES SCOLAIRES BUDGET PEDAGO 60,40 EDU EDITIONS PEDAGOGIQUES

06/02/2015 ECOLE OCCAGNES TRANSFERT AR CONSERVATOIRE CYCLE MUSIQUE TAP 158,00 EDU VOYAGES GOUGEUL

06/02/2015 ECOLE JACQUES PREVERT PEINTURE CLASSE N0 3 241,37 TEC MAISON DU DECOR

06/02/2015 COFFRET ET CABLE POUR TELEPHONIE 638,68 ADM REXEL FRANCE CEIM

06/02/2015 REPRISE DE DESORDRES SUITE SINISTRE EHPAAD OCCAGNES 7 871,60 ADM SA DURAND

06/02/2015 ACHAT THE CAFE 100,00 MED SAS ARGENTAN DISTRIBUTION

06/02/2015 3 REPAS DANS LE CADRE DE LA FORMATION CRANT 45,00 GRH HOTEL LE DONJON

06/02/2015 ACHAT DIVERS MATERIEL 100,00 MED BRICOMARCHE

06/02/2015 ECOLE TRUN FOURNITURES SCOLAIRE BUDGET PEDAGO TONER 78,00 EDU CABINET DELORME INFORMATIQUE

06/02/2015 ECOLE TRUN FOURNITURES SCOLAIRE BUDGET PEDAGO 167,90 EDU LIBRAIRIE DU MANOIR

06/02/2015 ECOLE TRUN FOURNITURES SCOLAIRE BUDGET PEDAGO 43,47 EDU LIBRAIRIE DU MANOIR

06/02/2015 ECOLE TRUN BUDGET PEDAGO FOURNITURES SCOLAIRE 578,65 EDU LIBRAIRIE DU MANOIR

06/02/2015 ECOLE VINCENT MUSELLI MISE EN PLACE D UN FAUX PLAFOND 781,86 TEC RESEAU PRO ECOLE ANNE FRANK FOURNITURES POUR FABRICATION DE PANNEAUX 06/02/2015 198,53 TEC LERICHE MATERIAUX POINT P AFFICHAGE

06/02/2015 CONTROLE SEMESTRIEL AUTOLAVEUSES 54,14 EDU NILFISK ADVANCE SA

06/02/2015 ECOLE VICTOR HUGO FOURNITURES NON STOCKEES 27,18 TEC SARL AUBADE MAILLARD

06/02/2015 ECOLE OCCAGNES FOURNITURES SCOLAIRES BUDGET PEDAGO 90,60 EDU EDITIONS PEDAGOGIQUES

06/02/2015 ECOLE JACQUES PREVERT PEINTURE CLASSE N0 3 410,99 TEC MAISON DU DECOR

06/02/2015 ECOLE TRUN FOURNITURES SCOLAIRE BUDGET PEDAGO TONER 122,00 EDU CABINET DELORME INFORMATIQUE

13/02/2015 PARTITIONS N0 26747 563,06 MUS DIAM SARL

13/02/2015 COMMANDE CARTE RFID 1 579,20 CAQ ELISATH NANCY

13/02/2015 ECOLE OCCAGNES FOURNITURES SCOLAIRES BUDGET PEDAGO 79,60 EDU BOURRELIER

VERIFICATION EXTINCTEURS PORTATYS EN PLACE DANS GROUPE 13/02/2015 275,21 TEC SICLI SCOLAIRES ARGENTAN ET TRUN

13/02/2015 PRODUIT ENTRETIEN ECOLES 374,40 EDU IPC

13/02/2015 COLLE RUBSON ECOLE MARCEL PAGNOL 14,28 TEC SERVI

13/02/2015 GRAVE PRIMAIRE 1 241,21 TEC SOCIETE DES CARRIERES DE VIGNATS

13/02/2015 FOURNITURES CUISINE OCCAGNES 211,38 TEC LERICHE MATERIAUX POINT P

13/02/2015 LOCATION MINIPELLE ET REMORQUE 585,83 TEC LOXAM LOCATION

13/02/2015 COMPOMAC 3 763,62 TEC COLAS

13/02/2015 FOURNITURES CUISINE OCCAGNES 4 950,00 TEC REXEL FRANCE CEIM

13/02/2015 MATERIAUX POUR POSE FAUX PLAFOND ECOLE PRIMAIRE ANNE FRANK 1 327,53 TEC LERICHE MATERIAUX POINT P

13/02/2015 FIXATION DES PLAFONDS SUSPENDUS DANS LES ECOLES 37,95 TEC LEGALLAIS BOUCHARD

FORMATION TRAVAILLER EN RESEAU DANS LE CADRE D UNE BIBLIOTHEQUE 13/02/2015 1 675,00 GRH MEDIATHEQUE DEPARTEMENTALE A PLUSIEURS SITES

PRESTATION DE NETTOYAGE QUOTIDIENNE DU LUNDI AU VENDREDI 13/02/2015 323,05 ADM SRIM MULTISERVICES FOURNITURE PRODUIT ENTRETIEN

TRANSPORT THEATRE DE LA RENAISSANCE A MONDEVILLE ECOLE 13/02/2015 140,00 EDU PAIERIE DEPARTEMENTALE DE L ORNE OCCAGNES

13/02/2015 MISE EN PLACE PANNEAU AFFICHAGE DANS LES ECOLES 51,98 TEC ROIMIER TESNIERE

13/02/2015 MATERIAUX POUR CLOISON COUPE FEU CHAUFFERIE ECOLE NECY 193,11 TEC LERICHE MATERIAUX POINT P

13/02/2015 CLOISON COUPE FEU ECOLE DE NECY 256,67 TEC LERICHE MATERIAUX POINT P

13/02/2015 PEINTURE PORTAIL ECOLE NECY 35,00 TEC MAISON DU DECOR

13/02/2015 MAINTENANCE ECLAIRAGE PUBLIC 324,90 TEC NOREP

13/02/2015 MAINTENANCE ECLAIRAGE PUBLIC 1 332,87 TEC COMPTOIR ELECTRIQUE FRANCAIS

13/02/2015 MAINTENANCE ECLAIRAGE PUBLIC 630,11 TEC COMPTOIR ELECTRIQUE FRANCAIS

13/02/2015 ECOLE OCCAGNES FOURNITURES SCOLAIRES BUDGET PEDAGO 119,40 EDU BOURRELIER

VERIFICATION DES EXTINCTEURS PORTATYS EN PLACE DANS GROUPE 13/02/2015 412,81 TEC SICLI SCOLAIRES ARGENTAN ET TRUN

13/02/2015 PRODUIT ENTRETIEN ECOLES 561,60 EDU IPC

13/02/2015 FIXATION DES FAUX PLAFONDS DANS LES ECOLES 56,93 TEC LEGALLAIS BOUCHARD

13/02/2015 TRANSPORT THEATRE DE LA RENAISSANCE MONDEVILLE OCCAGNES 210,00 EDU PAIERIE DEPARTEMENTALE DE L ORNE

13/02/2015 MISE EN PLACE PANNEAUX AFFICHAGE DANS LES ECOLES 77,96 TEC ROIMIER TESNIERE

13/02/2015 MATERIAUX POUR CLOISON COUPE FEU CHAUFFERIE ECOLE NECY 266,67 TEC LERICHE MATERIAUX POINT P

13/02/2015 CLOISON COUPE FEU ECOLE NECY 354,45 TEC LERICHE MATERIAUX POINT P

13/02/2015 PEINTURE PORTAIL ECOLE NECY 48,34 TEC MAISON DU DECOR

REF DEVIS 127 DU 27 JANVIER 2015 DERATISATION DU RESEAU 06/02/2015 3 756,00 6152 GDS SERVICES 61 D ASSAINISSEMENT ARGENTAN FONTENAI ET SARCEAUX

Bureau Communautaire COMMUNAUTE DE COMMUNES ARGENTAN INTERCOM ARGENTAN INTERCOM ______

DEPARTEMENT DE L'ORNE RELEVE DE CONCLUSIONS

SEANCE DU MERCREDI 10 DECEMBRE 2014

Le mercredi dix novembre deux mil quatorze à dix-huit heures et trente minutes, le Bureau Communautaire d’Argentan Intercom s'est réuni au siège administratif d’Argentan Intercom, sous la présidence de Monsieur Laurent BEAUVAIS, Président d’Argentan Intercom.

er Etaient présents : BEAUVAIS Laurent, Président , CARPENTIER Jean-Louis, 1 Vice-président , Conseiller Général de l’Orne , DELAUNAY Daniel, 2ème Vice-président , RUPPERT Roger, 3ème Vice-président , PICOT Jean-Kléber, 4ème Vice-président , LERAT Michel, 5ème Vice-président , BOSCHER Isabelle, 6ème Vice-présidente , GREARD Jacques, 7ème Vice-président , SEJOURNE Hubert, BOURDELAS Karine, ECOBICHON Florence.

Excusés : LEDENTU Nathalie, PAVIS Pierre, PICARD Rémy, POTIRON Hubert.

Secrétaire de Séance : BOSCHER Isabelle

• L’A SSEMBLEE ETANT LEGALEMENT CONSTITUEE , MONSIEUR LE PRESIDENT OUVRE LA SEANCE • APPROBATION DU RELEVE DE CONCLUSIONS DU BUREAU DU 10 NOVEMBRE 2014

DB2014-49 LOG

OBJET : REAMENAGEMENT DU QUARTIER SAINT MICHEL – PHASE 3 : AVENANT 2 LOT N °1

Dans le cadre des travaux portant réaménagement du quartier Saint Michel – Phase 3, la société Colas a été retenue comme attributaire du lot n°1 relatif à la voirie et aux réseaux divers.

L’objet du présent avenant concerne la fourniture et la pose d’une protection de container poubelle. Le montant de la plus value suite à cette demande supplémentaire s’élève à 2 096,85 € HT soit 2 516,22 TTC.

Le montant du lot n°1 du marché relatif au réaménagement du quartier Saint Michel – Phase 3 est désormais de 394 891,72 € HT (en prenant en compte l’avenant n°1) contre 388 341,88 € HT initialement prévu, soit une augmentation de 1,69%.

Vu le code des marchés publics et notamment ses articles 20 et 118 ; Vu la délibération du conseil communautaire du 15 avril 2014 portant délégation d’attribution du conseil communautaire au Président et au bureau,

Considérant la nécessité de procéder à la fourniture et la pose d’une protection de container poubelle.

APRES EN AVOIR DELIBERE , LE BUREAU COMMUNAUTAIRE A L’UNANIMITE DECIDE :

Article 1 : D’approuver la passation de l’avenant n°2 au lot n°1 du marché relatif au réaménagement du quartier Saint Michel – Phase 3. Article 2 : D’autoriser Monsieur le Président à signer les pièces correspondantes. Article 3 : De dire que les crédits sont inscrits au budget de la collectivité. Article 4 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication ou de son affichage ou de sa notification et de sa réception par le représentant de l’Etat.

DB2014-50 EQU

OBJET : CENTRE AQUATIQUE : ENTREES GRATUITES 2015

La communauté de communes Argentan Intercom a en charge l’entretien et la gestion du centre aquatique intercommunal. Chaque année, des éléments imprévisibles viennent ponctuer le fonctionnement du centre aquatique. Parmi ces éléments, on retiendra :

-des incidents techniques (fermeture anticipée des bassins, excréments, pannes de courant, problèmes de cartes défectueuses, etc.) -des erreurs humaines (décompte de plusieurs entrées au lieu d’une) -des partenariats de dernière minute lors des soirées thématiques.

Ces différents éléments ne permettent pas aux usagers de bénéficier correctement du service rendu.

Afin de gérer au mieux ces imprévus et dans la perspective de dédommagement suite à l’un de ces éléments, il est demandé au conseil communautaire de statuer sur le vote d’entrées gratuites évaluées à 50 par an.

Ces entrées seront réparties de la façon suivante :

30 entrées piscine adultes + espace détente 20 entrées enfants

Afin de suivre au mieux l’attribution de ces entrées, le nom et le motif devront figurer au dos du coupon. Les hôtesses récupéreront le coupon lors du passage en caisse et délivreront un badge sous l’intitulé « coupon cadeau ».

Les entrées gratuites seront soumises à une durée de validité égale à 3 mois.

Vu la délibération du conseil communautaire du 15 avril 2014 portant délégation d’attribution du conseil communautaire au Président et au bureau,

APRES EN AVOIR DELIBERE , LE BUREAU COMMUNAUTAIRE A L ’UNANIMITE DECIDE : Article 1 : De valider l’attribution de 50 entrées et leurs répartitions Article 2 : De valider les durées de validités des entrées gratuites. Article 3 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication ou de son affichage ou de sa notification et de sa réception par le représentant de l’Etat.

DB 2014 -51FIN

OBJET : REMBOURSEMENT FRAIS OTD

Dans le cadre du recouvrement de la redevance d’enlèvement des ordures ménagères sur l’ancien territoire de la communauté de communes de la vallée de la Dives, deux titres au nom de monsieur Gantier Laurent ont été émis pour des montants de 167,50 € (année 2007) et de 175,50 € (année 2008).

Il s’avère que ces derniers ont été émis par erreur, le tiers ne résidait pas sur le territoire pour les années concernées.

Par suite, dans le cadre du suivi des créances, et face au nom paiement de celles-ci, la trésorerie a fait procéder à une opposition à tiers détenteur sur le compte bancaire du tiers : procédure dont les frais sont de 101 euros.

Il convient donc de corriger cette erreur et de rembourser le tiers des sommes qu’il a du acquitter pour une opération dont il n’est pas responsable.

APRES EN AVOIR DELIBERE , LE BUREAU COMMUNAUTAIRE A L ’UNANIMITE DECIDE : Article 1 : De rembourser la somme de 101 euros à monsieur Laurent Gantier suite à l’opération à tiers détenteur effectuée sur son compte bancaire pour le paiement des titres de redevances des ordures ménagères des années 2007 et 2008, émises par erreur. Article 2 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication ou de son affichage ou de sa notification et de sa réception par le représentant de l’Etat.

QUESTIONS DIVERSES

1. Création d’un assainissement collectif sur la commune de Rônai

Dans le cadre de sa compétence en matière d’assainissement, l’ancienne communauté de communes de la Plaine d’Argentan Nord a élaboré un zonage d’assainissement collectif sur les communes de Rônai, Moulins sur Orne et le hameau de Cuy (commune d’Occagnes). La commune de Nécy et d’Occagnes disposent déjà d’un réseau d’assainissement collectif avec une station d’épuration créée sur chacune de ces deux communes.

Le programme d’assainissement collectif sur la commune de Rônai, prévue en 2014, concerne le raccordement de 95 habitations (tranche ferme 87 et 8 en tranche conditionnelle pour le hameau de Pierrefitte). Ce futur réseau est composé de 2 postes de refoulement, de 970 de ml de canalisation de refoulement et de 3 600 ml de réseau gravitaire. L'ensemble des canalisations suivra le réseau routier sur le domaine public. Une station d’épuration de type disque biologique calibré pour recevoir les effluents de 350 équivalents habitants va également être installée sur la commune.

‹ Etat d’avancement du projet

A ce titre, un marché public de travaux passé sous la forme d’une procédure adaptée a été lancé en septembre dernier. Conformément à la réglementation en vigueur, le marché a été divisé en 3 lots. Les estimations HT du maître d’œuvre sont les suivantes :

• Lot n°1 : réseau d’assainissement : 820 000 € • Lot n°2 : postes de refoulement : 55 000 € • Lot n°3 : station d’épuration : 360 000 €

Le coût prévisionnel des travaux s’élève donc à 1 235 0000 € HT. A cela s’ajoute les frais de maîtrise d’œuvre et autres études géotechniques, contrôles, sps…., qui portent le montant total du projet à 1 348 000 € HT.

Un appel d’offres a été lancé en septembre dernier afin de lancer les travaux dès la fin d’année 2014. L’analyse des offres est en cours mais 2 lots peuvent déjà être attribués :

- Lot 1 : réseau d’assainissement : 660 658 € HT - Lot 2 : poste de refoulement : 61 165 € HT

En ce qui concerne le lot 3, 2 entreprises ont répondues à l’appel d’offres, MSE et SAUR, mais pour un montant de travaux supérieur à l’estimation. Il est donc proposé de déclarer infructueux ce lot et de relancer une consultation.

‹ Financement du projet

En ce qui concerne le financement de l’opération, plusieurs éléments sont déjà connus : en effet, les subventions déjà obtenues de la part du Conseil Général de l’Orne sont les suivantes :

Nature des travaux Montant de la subvention octroyée Réseau d’assainissement collectif 230 400 € Construction d’une station d’épuration 87 150 € Total 317 550 €

En ce qui concerne l’Agence de l’Eau, la notification de subvention n’intervient qu’après attribution des marchés aux entreprises, cependant un accord de principe a été formalisé sur la base des éléments suivants :

Nature des travaux Montant de la subvention octroyée Réseau d’assainissement collectif 258 300 € Construction d’une station d’épuration 127 600 € Total 385 900 €

En complément, l’agence de l’eau octroie à la collectivité une avance de 20 % sans intérêt.

Le montant total des subventions perçues serait de 703 450 € pour un coût global de 1 348 000 € HT soit un apport direct de 644 550 € de la collectivité.

‹ Tarifs et mode de gestion

La question du mode de gestion de ce nouveau réseau reste à préciser. En effet, il n’est pas possible d’intégrer ce nouveau réseau au contrat de DSP du Pays d’Argentan dans la mesure où cela modifierait l’économie générale du projet (gestion d’une station d’épuration supplémentaire notamment). Il semble plus intéressant d’associer ce programme avec ceux des communes de Nécy, Occagnes et Vrigny (qui sont actuellement sur des contrats de prestation simples) afin de lancer soit une DSP, soit un contrat de prestation pour l’ensemble de ces communes et obtenir un tarif plus intéressant.

Au niveau des tarifs, même incertitude. Au vu du coût important des travaux, la question du prix n’est pas neutre.

Hypothèse de coût : (sur la base des tarifs actuellement pratiqués sur Nécy et Occagnes) Recettes prévisionnelles sur la base de 95 habitations Consommation de 80 m3/an/branchement : 7 600 m3 x 3.18/m3 = 24 168 € Part fixe : 65 €/an / branchement : 6 175 € Total de recettes prévisionnelles : 30 343 €

Dépenses prévisionnelles de fonctionnement/an : Entretien courant : 1 800 € Entretien réparation : 5 000 € EDF/eau/FT : 5 200 € Taxe foncière : 90 € Total des dépenses prévisionnelles : 12 090 €

Recettes prévisionnelles : 18 253 €.

‹ Perspectives et questionnement en matière d’assainissement collectif

D’autres communes sont concernées par des travaux de création de réseaux d’assainissements collectifs, conformément aux zonages d’assainissement des anciens EPCI. Il s’agit des communes de : - Moulins sur Orne (les études sont réalisées) - Saint Christophe le Jajolet (pas d’études) - Bailleul (pas d’études)

De même, sur l’ancien territoire de la Vallée de la Dives, les études en matière d’assainissement sont anciennes et plusieurs communes ont déjà émis le souhait d’étudier l’opportunité d’un réseau collectif sur leur territoire.

Il semble donc nécessaire de lancer dès à présent une réflexion globale à l’échelle d’Argentan Intercom sur un nouveau zonage d’assainissement collectif.

Pour ce qui est de l’uniformisation des tarifs, le processus ne peut être que progressif et sera conditionné au mode de gestion en place ou à venir. Dans tous les cas, il est nécessaire de :

- Maintenir jusqu’ à son terme (2022) la DSP du Pays d’Argentan et inclure progressivement les communes de Bailleul et Saint Christophe le Jajolet ;

- Regrouper au sein d’une DSP ou d’un contrat de prestations, les communes de Nécy, Occagnes, Ronai, Moulins sur Orne et Vrigny. La mise en concurrence devrait permettre de diminuer les tarifs.

- Maintenir la DSP sur la commune de Trun jusqu’ à son terme soit en 2024.

Ce n’est qu’à échéance de la DSP de Trun, soit en 2024 qu’un mode de gestion unique pourrait être mis en place, optimisant ainsi la possibilité d’avoir un tarif unique sur l’ensemble du territoire.

L’extension des réseaux et la non-uniformisation des tarifs à court terme vont donc entraîner une distorsion entre les usagers, ce qui peut être difficilement compréhensible par ces derniers, alors même que les nouveaux réseaux ne sont distants que de quelques kilomètres.

2. Mise en œuvre de la réforme des rythmes

I - Premier point d'étape

Depuis la rentrée scolaire 2014-2015 et jusqu’aux vacances de la Toussaint, une première séquence de temps d’activité péri- éducatifs a été mise en place. Pour rappel, 3 structures coordinatrices ont été missionnées par Argentan intercom pour organiser sur les différents sites, les temps d’activités : la Maison du Citoyen (3 sites), l’association Familles Rurales (1 site) et la Ligue de l’Enseignement (8 sites). A l’issue de cette première période, un premier bilan se dessine. En cohérence avec la démarche de concertation initiée en mai et juin 2014, des comités de suivi se sont tenus dans chaque école entre le 10 octobre et le 3 novembre dernier avec les directeurs d’écoles, les représentants de parents d’élèves, les coordinateurs des structures socio-éducatives partenaires, les élus référents, les animateurs référents des écoles et la coordinatrice de la réforme des rythmes scolaires d’Argentan Intercom.

D’une manière générale, les constats partagés par les différents partenaires du projet sont les suivants :

• Tous les enfants ont pu être accueillis dès le premier jour de la rentrée, ce qui signifie que tous les sites disposaient de l’organisation humaine et matérielle nécessaire (mais parfois non suffisante) pour accueillir les enfants ;

• La mise en œuvre opérationnelle de la réforme est complexe, elle nécessite une mobilisation très importante du service Education et des structures partenaires.

Plusieurs explications à cela : • l’absence de démarche préalable initiée par les collectivités compétentes en 2013 ; • la prise en charge tardive d’Argentan intercom de l’organisation de la réforme ; • la multitude de sites à prendre en charge par l’établissement : 13 sites au total ; • la nécessaire intervention de plusieurs structures coordinatrices sur les sites, à défaut d’avoir en interne à l’établissement un service de type animation ou centre social capable d’intégrer la réforme dans son fonctionnement.

• Les structures partenaires rencontrent des difficultés dans le recrutement de personnel. Cette difficulté est liée : • au nombre important de personnes à recruter en très peu de temps (près d’une centaine dont la majorité a été recrutée durant l’été), • à l'absence de qualification professionnelle de ces dernières, et au cadre de l'emploi (temps de travail de l’ordre de 5 heures par semaine) ;

• La participation importante des enfants aux TAP (cf tableau ci-dessous). La moyenne globale se situe à 84,20 %.

Écoles Ligue de l’Enseignement :

Taux de École Effectif école Inscrits TAP participation Nécy 116 111 95,68% Occagnes 90 82 91,11 % Sarceaux 115 101 87,82 % RPI 94 83 88,29% Vincent Muselli 117 99 84,61% Jacques Prévert 199 158 79,39% JDF 111 82 73,87% Victor Hugo 113 98 86,72%

Ecoles Maison du Citoyen:

Taux de École Effectif école Inscrits TAP participation Fernand Léger 75 65 86,66 % Anne Frank 224 145 64,73 % Marcel Pagnol 159 130 81,76 %

Ecole Familles Rurales :

Taux de École Effectif école Inscrits TAP participation Trun 235 205 89,78 %

• Sur l’organisation du temps scolaire (OTS) optée par la collectivité pour l’année 2014-2015, à savoir 3x30 minutes et 1x 1h30 minutes, plusieurs constats s’imposent :

V 1h30 : sur la grande majorité des sites, ce créneau permet de mettre en place des activités et des projets de qualité. Des intervenants spécifiques peuvent venir sur les écoles pour des activités artistiques (aquarelle, modelage…), culturelles (activités scientifiques, jeu de société et jeu du monde) et sportives (danse, jügger, futsal). Ce créneau plus long permet également de pouvoir sortir de l’école, d’avoir accès aux équipements communautaires qui développent des cycles spécifiques sur les TAP avec nos équipes : cycle piscine pour les grandes sections des écoles du territoire avec le centre aquatique (Anne Frank, Jacques Prévert et Vincent Muselli), cycle du « papier au livre » et « flipbook » avec la Médiathèque (Anne Frank, Marcel Pagnol).

V 30 min : ce créneau est plus compliqué à organiser. Les passations, l’aménagement des locaux et l’installation des activités sont difficiles. Le temps réel d’activité est de 15 minutes au mieux, les enfants sont sans cesse sous pression pour ne pas être en retard, les équipes d’animation s’épuisent à tenter d’offrir des contenus intéressants sur un créneau trop court.

Seule l’école de Trun bénéficie d’un découpage de deux fois 1h30 : le lundi et mardi de 15h à 16h30 pour les élémentaires, le jeudi et vendredi de 15h à 16h30 pour les maternelles. Ce site expérimental, a permis de montrer que ce découpage permettait de mettre en place des activités de qualité pour l’enfant, un rythme régulier dans lequel l’élève trouve son compte.

• Sur les 12 sites, 3 sont en difficulté : Nécy, Vincent Muselli et le RPI Sur ces trois sites, le démarrage a été difficile, notamment car le référent de site n'a pas pu être recruté dès la rentrée, entraînant des difficultés de préparation et de coordination. Les équipes recrutées n'ont peu ou pas de qualification ou d'expérience dans l'encadrement et l'animation de groupes d'enfants, les locaux ne permettent pas de fonctionner dans de bonnes conditions au regard du nombre d'enfant à accueillir, les sites sont éloignés des équipements…

La Ligue de l’Enseignement est toujours en cours de recrutement d’animateurs sur les sites, afin de garantir un accueil de meilleure qualité, mais les candidatures sont rares. La problématique des ressources humaines est très importante (démission, turn- over, remplacement…).

Ces trois sites sont priorisés dans la mise en place de cycles d’activités spécifiques (centre aquatique, arts plastiques…) ainsi que sur le déploiement d’intervenants extérieurs.

II – Proposition d’évolution des modalités de mise en œuvre pour la rentrée 2015

L’urgence de 2014 n’a pas permis d’anticiper une organisation et une répartition pensée et équilibrée des créneaux de TAP entre les différents sites scolaires (répartition sur les 4 jours de la semaine et entre écoles maternelles et élémentaires). Le début d’année 2015 devra être consacré à cette recherche d’efficacité tant d’un point de vue financier et qu’au niveau organisationnel.

Fort de l’expérience de l’école de Trun, il apparaît que le découpage en deux créneaux d’1h30 par semaine est intéressant. En effet, à l’issue des discussions qui ont eu lieu en comité de suivi, il semble que cette organisation du temps répondre davantage aux attentes des partenaires éducatifs (parents, enfants, enseignants, structures socio-éducatives partenaires.

Du point de vue de la collectivité, ce scénario permettrait :

‹ de faire des économies car il permettrait : o de réduire de façon très importante le nombre d’animateurs nécessaire à l’encadrement des activités (division par deux), o de conserver les animateurs diplômés et qualifiés et donc de mutualiser des équipes, tout en leur proposant des contrats de travail plus intéressants (volume horaire) et donc de les pérenniser ; o de réduire le nombre d’animateurs référents de sites (cf paragraphe ci-dessus) ; o de déclarer davantage de sites en Accueil Collectif de Mineurs, ouvrant droit à la prestation spécifique CAF sur trois heures (4 sites éligibles actuellement) ;

‹ d’améliorer la qualité et le contenu des activités car elles seraient encadrées par des personnes plus compétentes; ‹ de mieux respecter le rythme des enfants (les équipes peuvent prendre le temps et ne sont pas obligées de presser continuellement les enfants) ; ‹ de garantir aux familles un contact avec les enseignants deux fois par semaine car aujourd’hui, ce sont les animateurs qui, à l’issue des demi-heures de TAP, rendent les enfants aux parents. ‹ de mieux respecter le rythme des enfants (les équipes peuvent prendre le temps et ne sont pas obligées de presser continuellement les enfants) ; ‹ de permettre aux agents des écoles de continuer à s’investir sur les TAP (probablement sur un des deux créneaux d’1h30), l’autre créneau pouvant être consacré à préparer les activités (temps de préparation et de réunion inexistants sur certains sites aujourd’hui) ;

Ce changement d’organisation nous apparait comme l’une des conditions indispensables à une mise en œuvre plus sereine de la réforme sur le territoire de la CDC. Au regard des premiers mois de fonctionnement et du contexte dans lequel nous avons dû appliquer cette réforme, les six prochains mois peuvent nous permettre d’avoir les conditions de temps nécessaires pour penser un projet plus cohérent et plus pertinent. Le PEDT de la collectivité est déposé à titre provisoire pour l’année 2014-2015, et il nous faut travailler celui qui engagera la collectivité de 2015 à 2017. Le retro planning qui suit présente les étapes obligatoires pour mettre en œuvre la réforme à la rentrée 2015 et confirme la nécessité d’une validation politique du scénario horaire très rapide.

Le contexte particulier de l’année 2014 a été entendu et compris par nos différents partenaires et par les services, il nous faut aujourd’hui trouver une organisation répondant aux exigences et aux objectifs de cette réforme, tout en garantissant aux différents acteurs éducatifs les conditions d’un accueil et d’un fonctionnement viable et cohérent.

La recherche d’économies peut et doit se faire au regard de l’organisation actuelle perfectible mais ne doit pas se faire au détriment du bien-être des enfants. C’est pourquoi, la piste proposée de travailler à une organisation en 2 fois 1h30 permet de maintenir un projet éducatif de territoire de qualité sur 3 heures. Si la recherche d’économie est très importante, se pose la question du maintien des 3 heures d’activités. ……

III Bilan financier

Le premier bilan d’étape révèle un écart de l’ordre de 90 000 € par rapport au cadre qui avait été retenu initialement. Ce glissement s’explique par l’effet conjugué : • de la hausse des charges supportées par la Ligue de l’Enseignement (surcoût des CDD, effort de formation compte tenu de la sous-qualification des intervenants, difficulté de recrutement due au fractionnement horaire…) • du coût du personnel communautaire intervenant sur les TAP (non gagé par une réduction des coûts supportés par les structures partenaires) • de la réduction de la recette escomptée de la CAF.

En première approche, la réduction du coût budgétaire du projet doit exploiter au moins une des deux voies suivantes : • une optimisation des coûts liés à la coordination et aux frais de gestion, potentiellement à travers une réduction du nombre de partenaires et une reprise en main directe du projet ; • une réduction des dépenses de personnel reposant sur une meilleure organisation du temps scolaire, voire une réduction de l’offre éducative.

Il s’agit là de pistes de réduction de coût qui doivent, bien évidemment, être appréhendées à la lumière de leurs conséquences en matière de service rendu ou de capacité des services.

L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 20H00

ARRIVEE DE MESDAMES CHOQUET BRIGITTE, COSNEFROY ANICK ET MONSIEUR FRENEHARD GUY

DELIBERATIONS

D2015-15 FIN

OBJET : DEBAT D’ORIENTATION BUDGETAIRE

A- budget 2014 & analyse rétrospective

a) la nette érosion de la capacité d’autofinancement

L’année 2014 est, à l’évidence, une année charnière. Marqué par la fusion des trois communautés dissoutes, par le transfert des compétences scolaire et périscolaire, par la mise en œuvre d’un projet éducatif territorial lourd, l’exercice 2014 ne peut que difficilement s’interpréter dans la continuité des exercices précédents. Toutefois, afin d’examiner les marges de manœuvre résultant de ces évolutions diverses, il est nécessaire de faire émerger un premier bilan financier.

Pour mener à bien cette approche, la méthode proposée consiste à comparer les deux termes suivants :

communauté de communes du pays d’Argentan : compteadministratif 2013

communauté de communes de la

plaine d’Argentan Nord :

compteadministratif 2013

Argentan Intercom : compte administratif 2014 communauté de de la vallée de la DIves : compteadministratif 2013

effets des transferts de charges et de produits, tels qu’évalués par la CLECT

Il en ressort les données récapitulées ci-dessous :

compte compte effet fusion compte administratif administratif et transferts administratif 2013 à 2013 (CLECT) 2014 périmètre 2014

recettes réelles de fonctionnement 14 796 130 991 576 15 787 706 15 457 617 dépenses réelles de fonctionnement 12 210 641 925 163 13 135 803 14 268 395 épargne brute 2 585 489 66 413 2 651 902 1 189 222 remboursement en capital de la dette 872 866 872 866 905 922 épargne nette 1 712 623 66 413 1 779 036 283 300

Le recul de l’épargne nette entre 2013 et 2014 s’élève à près de 1,5 million d’euros. Cette très forte baisse de l’épargne nette enregistrée en 2014 grève considérablement les capacités d’action d’Argentan Intercom. En effet, l’épargne nette correspond à la capacité d’autofinancement : elle s’agrège aux subventions d’équipement et à l’éventuel recours à l’emprunt pour venir financer le programme d’investissement de l’établissement. La faculté d’investir est, dès lors, nettement hypothéquée.

Avant d’examiner les conditions d’un rétablissement progressif de la capacité d’autofinancement, il y a lieu, en première approche, de recenser les facteurs qui ont contribué à la dégradation de ce solde intermédiaire de gestion.

b) l’évolution des recettes de fonctionnement

Les recettes des services communautaires (redevances, loyers...) marquent un recul de l’ordre de 150 000 €. Plusieurs éléments d’explication peuvent être ici apportés : • l’écart de recettes des équipements communautaires, tel qu’il est comptabilisé (- 43 757 €) ne doit pas faire l’objet d’une mauvaise interprétation. Un examen attentif révèle une stabilité du chiffre d’affaires constaté par les trois structures. L’écart comptable est engendré par un décalage sur des remboursements de décharge d’activité syndicale (venus gonfler anormalement les recettes de l’exercice 2013) et par une modification de l’imputation de certaines prestations de la médiathèque ; • le recul des recettes des activités périscolaires (-40 420 €) découle principalement de l’harmonisation tarifaire opérée en septembre 2014 ; • la baisse des recettes de loyer (-65 413 €) découle de la réduction consentie à l’association gestionnaire de l’EHPAD d’Occagnes fin 2013 ; • les autres recettes courantes ont enregistré une diminution sensible (-61 493 €), conséquence de la suppression des participations versées par les communes limitrophes d’Argentan en contrepartie de la scolarisation des enfants résidents. Il n’y a là cependant pas de perte significative de marge de manœuvre budgétaire dans la mesure où la participation des communes est figée à travers l’attribution de compensation.

Les recettes issues de la fiscalité professionnelle sont en recul par rapport à 2013. Ce recul s’interprète de manière contrastée : • la baisse du produit de la cotisation foncière des entreprises (-178 943 €) ne doit pas se lire comme un tassement des bases fiscales, demeurées stables entre 2013 et 2014. L’année 2013 avait été marquée par la perception de rôles supplémentaires (conséquence de correctifs ou de redressements) dont le niveau n’a pas été reconduit en 2014 ; • la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises a, en revanche, enregistré une nette baisse (-61 556 €, soit 5,28%). Elle est le signe du recul de la richesse économique produite sur le territoire intercommunal.

Les mécanismes de dotation et de péréquation recouvrent des logiques assez disparates : • la dotation d’intercommunalité laisse apparaître une quasi-stabilité (-11 143 €) qui cache, en réalité, deux évolutions qui s’annihilent. La dotation d’intercommunalité s’est, du fait de la fusion, bonifiée de plus de 100 000 €. Toutefois, contrepartie du pacte de stabilité mis en œuvre à partir de 2014, la contribution au redressement des finances publiques est venue ponctionner cette même dotation de 113 716 € ; • le fonds de péréquation des recettes intercommunales et communales (FPIC) suit la montée en puissance prévue par le législateur, ce qui a permis à l’intercommunalité de constater un gain de 87 357 € du reversement FPIC dont bénéficie l’intercommunalité. • la dotation de compensation, héritage figé de la composante de la taxe professionnelle assise sur les salaires, suit désormais la réduction de l’enveloppe allouée par l’État (-27 014 € par rapport à 2013).

Au final, les recettes réelles de fonctionnement marquent le pas et s’affichent en recul de 2,09 % par rapport à 2013, soit une perte de 333 000 €. b) la forte progression des dépenses de fonctionnement

La dégradation de l’épargne de l’établissement s’analyse avant tout par une hausse des dépenses de fonctionnement sous la pression de logiques diverses : • de nécessaires adaptations liées à la fusion générant des frais importants (études, formation, prestations diverses…) ; • d’incontournables aménagements dans la gestion du personnel (modification des temps de travail, réduction des écarts les plus criants de régime indemnitaire) ; • la structuration du service éducation au sein d’un établissement qui n’avait pas d’action dans ce champ ; • la mise en œuvre, à marche forcée, de la réforme des rythmes scolaires ; • l’harmonisation qu’imposaient les nouveaux contours du territoire (restauration scolaire, tarification des services périscolaires…).

On peut répartir plus avant la hausse des dépenses réelles de fonctionnement (+1,132 million d’euros) sur les différents chapitres budgétaires.

Le chapitre dédié aux achats courants (011) est le premier concerné par la hausse décrite ci-dessus. L’écart avec l’exercice précédent, après correction des effets du transfert de charges, représente un surcroît de dépenses de 596 730 €, soit une progression de près de 22%. Certains aspects sont liés aux décisions prises au lendemain de la fusion et du transfert de la compétence scolaire, d’autres sont indépendants des décisions prises et verront leur impact borné à l’exercice 2014 : • le coût de la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires (hors subventions versées aux deux associations partenaires) représente près de 81 000 €. Cela recouvre les phases d’études préalables et les prestations d’accompagnement réalisées par des structures tierces, ainsi que les interventions assumées par la commune d’Argentan pendant la période allant de septembre à décembre 2014 ; • l’impact de l’option prise en matière de restauration scolaire s’élève à plus de 112 000 euros sur l’année 2014. Pour rappel, cette décision conduit à fournir l’ensemble des cantines scolaires en repas confectionnés par la cuisine centrale d’Argentan. Ainsi, à des repas industriels livrés en liaison froide se substituent des repas confectionnés le jour même à partir de produits frais et servis en liaison chaude. En contrepartie, à une prestation facturée, en moyenne, à moins de 3 € par repas s’est substitué le coût d’un service revenant à environ 5,50 € par repas ; • un écart important est le résultat d’un défaut d’annualité dans le traitement comptable des exercices 2013 et 2014. En effet, la facturation tardive de la prestation d’entretien du réseau d’eaux pluviales du second semestre 2013 a entraîné le déport de cette charge en 2014. Par conséquent, l’exercice 2013 n’a supporté la charge comptable que d’un seul semestre tandis que l’exercice 2014 en a supporté trois. La redevance semestrielle avoisinant 85 000 €, c’est donc un écart comptable de 170 000 € qui est observé, sans qu’il s’agisse pour autant d’une dérive.

• la fusion a, par ailleurs, entraîné d’incontournables frais de structure, de traitements administratifs, d’études… Parmi ces dépenses, on peut évoquer l’étude confiée à la société SP2000 pour préfigurer l’évaluation du transfert de la compétence scolaire ou encore les multiples prestations effectuées par les éditeurs de solutions logicielles en matière de paramétrage, transferts de données, extensions de droits… Ces surcoûts, difficiles à recenser de manière exhaustive, avoisinent 100 000 €. Ils sont, pour l’essentiel, sans lendemain.

Les dépenses de personnel (chapitre 012) ont marqué une hausse de 283 565 €, soit 5,79%. Cette évolution s’analyse comme suit : • la contrepartie de la revalorisation des grilles indiciaires de la catégorie C, mesure gouvernementale applicable à compter de janvier 2014. L’impact annuel de cette mesure s’élève à 54 000 € ; • l’adaptation du temps de travail de certains agents transférés en fonction des missions nouvelles qui leur ont été attribuées en 2014 (63 771 €) ; • le coût net de la structuration du service éducation, soit le coût des deux postes créés diminué de la charge transférée par la commune d’Argentan (47 359 €) ; • les remplacements effectués en 2014 en dehors du service éducation pour pallier les absences sur congé de maternité (19 077 €) ; • les très nombreux remplacements, ponctuels ou longs, des agents affectés dans les écoles, soit une charge annuelle de plus de 100 000 €.

Les participations versées ont subi une hausse significative (53 072 €) en raison de l’obligation pesant sur Argentan Intercom de financer les écoles privées établies sur son territoire à hauteur du nombre d’enfants résidents accueillis. Ainsi les élèves résidant à Sarceaux, à Boischampré (à l’exclusion du village de St Loyer) ou dans les communes de la communauté de la plaine d’Argentan Nord dissoute, donnent lieu à versement en faveur des écoles privées, à la différence de l’année précédente. En effet, ces territoires – disposant d’écoles publiques et n’accueillant pas d’établissements privés – étaient dispensés de versement.

La hausse des charges financières n’est que le reflet de l’obligation faite pour les emprunts souscrits par les communautés de la vallée de la Dives et de la plaine d’Argentan Nord de procéder à la comptabilisation des intérêts courus non échus. Il s’agit d’une mesure règlementaire comptable qui fait porter sur le compte administratif 2014 les intérêts versés en 2015 au titre des périodes ayant couru en 2014. Cet impact n’aura plus de répercussions les années ultérieures. c) fonds de roulement et capacité à investir

L’effort d’investissement, relativement faible en 2014, s’est élevé à 2,857 millions d’euros. En l’absence de recours à l’emprunt et compte tenu de l’érosion de l’épargne dégagée par l’exercice, les investissements de l’année 2014 ont été principalement financés par ponction du fonds de roulement disponible en début de période. Le tableau suivant retrace l’évolution de ce fonds de roulement.

fonds de roulement report au 1er janvier 2014 3 501 224 + épargne brute 2014 1 189 222 - remboursement en capital des emprunts effectué en 2014 905 922 = épargne nette 283 300 + + dépenses d'équipement 2 857 596 - subventions d'équipement 974 355 = effort d'équipement 1 883 241 - fonds de roulement au 31 décembre 2014 1 901 283

Avant de venir financer le programme d’équipement de l’année 2015, le fonds de roulement disponible le 1er janvier 2015 devra tout d’abord couvrir les opérations d’investissement reportées, soit un solde de 102 380 €. L’analyse de la capacité d’équipement d’Argentan Intercom à l’aube de l’année 2015 se lit donc comme suit :

fonds de roulement au 1er janvier 2015 1 901 283 + recettes reportées (restes à réaliser 2014) 1 636 920 - dépenses reportées (restes à réaliser 2014) 1 739 300 = CAF disponible après report 1 798 903 + épargne nette 2015 ? emprunts souscrits en 2015 ? - besoin en fonds de roulement 800 000 = capacité d'équipement 2015 ?

B- les perspectives financières et budgétaires a) les dépenses de fonctionnement

L’année 2014 a été marquée par un surcroît de dépenses lié à la structuration consécutive à la fusion. Bien que ce niveau de dépenses soit appelé à se réduire, il ne sera pas possible, même au prix d’un effort constant, de contenir les dépenses du chapitre 011 (dépenses à caractère général) au niveau de 2014. Le niveau d’inflation attendue des dépenses communales se situe à 1,5%. Par ailleurs, les options majeures prises en 2014 – la production de repas en régie pour l’ensemble des sites scolaires et la mise en œuvre du projet éducatif territorial – n’ont porté que sur 14 semaines de fonctionnement des écoles en 2014. Il conviendra d’assumer ce coût sur la totalité de l’exercice 2015.

Les dépenses de personnel connaîtront, elles aussi, une progression en 2015. La revalorisation des grilles des agents de catégorie C, le recrutement d’un directeur du pôle aménagement, la création d’une fonction de responsable des ressources humaines, les progressions liées aux carrières des agents sont autant de paramètres qui sous-tendent cette progression. En première approche, elle peut être évaluée à 262 000 €, soit 5% du budget du chapitre. Cette évolution postule pourtant un resserrement quant à la gestion des remplacements dans les écoles ainsi que certains non-remplacements des départs en retraite.

Corollaire de l’articulation trouvée avec les structures d’éducation populaire pour la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires, les subventions versées poursuivront leur augmentation en 2015. En effet, alors que la réforme n’avait concerné que quatre mois de l’année 2014, la totalité de l’exercice 2015 sera affectée par cette charge nouvelle.

En résumé, le budget consacré aux dépenses réelles de fonctionnement de l’année en cours devrait se situer plus de 350 000 € au- delà de ce que fait apparaître le compte administratif 2014. b) les recettes de fonctionnement

Déjà amorcée en 2014, la contribution au redressement des finances publiques, mécanisme instauré dans le cadre du pacte de stabilité, viendra ponctionner les budgets locaux à hauteur de 3,67 milliards d’euros supplémentaires. Ainsi, les intercommunalités françaises contribueront à hauteur de 621 millions d’euros, proportionnellement à leurs recettes de fonctionnement. L’impact de cette mesure sur le budget d’Argentan Intercom peut, en première approche, s’évaluer à 281 000 €. La projection de ce mécanisme à moyen terme révèle un tarissement de la dotation d’intercommunalité en 2017 et, partant, une ponction de l’autre élément majeur de la dotation globale de fonctionnement qu’est la dotation de compensation, « héritage » de l’ancienne part salaires de la taxe professionnelle. Globalement, entre 2014 et 2017, près de 950 000 € de recettes annuelles seront ainsi concernées par cette mesure. L’effet cumulé sur cette même période s’élève à près de 2,2 millions d’euros.

Les recettes fiscales directement liées à la valeur locative foncière connaîtront une progression liée à la revalorisation technique décidée en loi de finances (+0.9%) ainsi qu’aux évolutions en volume. Il convient de noter que les bases de cotisation foncières des entreprises progresseront suite à l’intégration de l’assiette de l’établissement New cold (765 000 €), dont la période d’exonération arrive à échéance.

La réduction de la recette issue du fonds national de garantie individuelle de ressources n’a qu’un effet facial. Ce transfert des communes vers l’EPCI est gagé par les attributions de compensation. Dans le même temps, l’attribution versée aux communes recule.

Compte tenu des éléments énoncés, les recettes réelles de fonctionnement devraient enregistrer un repli proche de 230 000 € en 2015. c) l’épargne dégagée

Selon ces hypothèses budgétaires, l’épargne brute dégagée par Argentan Intercom pourrait se situer à 908 364 € dans l’hypothèse d’un non-recours aux dépenses imprévues.

Après remboursement en capital des emprunts souscrits, l’épargne nette serait négative (-133 758 €), conduisant l’établissement à garantir son équilibre budgétaire au moyen des résultats antérieurs reportés.

C- les leviers a) la maîtrise des dépenses et le contrôle de gestion

Dans un contexte de raréfaction des ressources des collectivités (baisse des dotations, recours limité à la fiscalité), la principale voie de préservation des capacités d’investissement demeure dans l’optimisation des dépenses publiques. A l’examen, les marges de manœuvre réelles de réduction des charges générales de fonctionnement (chapitre 011) sont, à court terme, circonscrites. Si on écarte les dépenses contractualisées (gestion technique du centre aquatique, contrats de fourniture d’énergie, redevances d’utilisation des logiciels, fourniture de consommables indispensables au fonctionnement du service…), les possibilités d’arbitrage se resserrent nettement. Seuls certains postes budgétaires sont gérés comme une enveloppe annuelle sur laquelle s’exerce une faculté de choix : les modalités de mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires, les budgets pédagogiques, le budget acquisition d’ouvrages de la médiathèque, la programmation culturelle ou encore le budget communication. Une action, même mesurée, sur ces paramètres, présuppose toutefois un réexamen du projet du service.

Les dépenses de personnel sont, par construction, peu propices à des redéploiements à court terme. Elles subissent, chaque année, une pression résultant des mesures de revalorisation décidées à l’échelon national et des évolutions prévues par le statut de la fonction publique. Dès lors, la réduction, ou tout du moins la maîtrise des charges de personnel repose, potentiellement, sur deux axes : une politique de rémunération modérée et une réduction des effectifs. Le niveau de rémunération des agents publics d'Argentan Intercom révèle, à l’examen, une distorsion avec les établissements de même nature. En moyenne, les agents perçoivent une rémunération inférieure à celle de leurs homologues, difficulté apparaissant à l’occasion de chaque récent recrutement. La réduction des effectifs ne peut s’envisager qu’à l’occasion des départs à la retraite. La structure de la pyramide des âges présage de faibles contingents de départs dans les années proches. Les réformes successives portant sur le régime de retraite incitent les agents à prolonger leur carrière. Toutefois, des occasions de non-renouvellement pourront être saisies. La masse salariale des agents supposés partir à la retraite s’élève à 109 800 €, 231 500 € et 85 100 €, respectivement pour les années 2015, 2016 et 2017. Là encore, le non-renouvellement de ces postes présuppose le réexamen préalable du projet de service. b) les tarifs

Les tarifs constituent une faible part des recettes d’Argentan Intercom : 5,1%. Par conséquent, une action sur ce levier ne peut pas avoir d’impact significatif que si elle est forte. A titre d’exemple, une hausse de 20% des tarifs contribuera à accroître, globalement, les recettes de 1%, soit 158 000 €.

Toutefois, l’usage de ce levier se heurte rapidement à des obstacles contraignants. Le tarif des équipements est, pour ce qui est du tarif communautaire, dans la moyenne des structures équivalentes et, pour ce qui est du tarif extérieur, nettement supérieur aux pratiques voisines. De plus, la fréquentation payante des structures commence à s’éroder, notamment au conservatoire.

Enfin, les redevances – malgré la mise en œuvre d’une tarification sociale qui réduit jusqu’à 90% le prix d’un repas en fonction des revenus du foyer – se heurtent, notamment pour ce qui concerne les services périscolaires, aux défauts de paiement. Le nombre important de procédures, la non-solvabilité de nombreuses familles rendent, in fine, le recouvrement de ces créances impossible.

Dans le contexte budgétaire d’Argentan Intercom, la mise à contribution des usagers apparaît comme un levier cohérent. Toutefois, pour les raisons évoquées ci-dessus, l’usage en demeure délicat. c) la fiscalité

Le levier fiscal peut s’exercer sur le taux ainsi que sur les autres aspects relevant de la décision de l’organe délibérant (politique d’abattement, cotisation minimale de CFE, exonérations…). Ces derniers aspects sont de nature à garantir une plus grande équité fiscale ou à accroître marginalement la recette. En revanche, seule une action sur le taux est susceptible de redonner à Argentan Intercom des marges de manœuvre budgétaires à partir d’un effort réparti sur l’ensemble des contribuables. Le tableau ci-dessous recense, à titre de première approche, l’impact d’éventuelles décisions en matière de taux. Il met en évidence le surcroît de produit fiscal ainsi que l’effort supplémentaire à consentir par le contribuable.

impact sur le recette issue d'une impact sur le taux global actuel recette issue bases (2014) taux interco actuel contribuable d'une hausse de la pression contribuable d'une (com. Argentan) d'un point hausse d'un point fiscale interco. de 1% hausse de 1% cotisation foncière des entreprises 8 020 000 € 23,03% 23,03% 80 200 € 4,34% 18 470 € 1,00% taxe d'habitation 20 123 000 € 7,82% 29,25% 201 230 € 3,42% 15 736 € 0,27% taxe foncière sur le bâti 21 928 000 € 7,57% 55,66% 219 280 € 1,80% 16 599 € 0,14% taxe foncière sur le non bâti 1 692 000 € 10,16% 77,28% 16 920 € 1,29% 1 719 € 0,13% total 517 630 € 52 525 €

Au-delà de cette première approche, il convient, préalablement à toute action sur le taux, d’envisager les questions suivantes :

• Quand une éventuelle hausse de la pression fiscale doit-elle intervenir ? • Doit-elle intervenir uniformément sur toutes les taxes ? • Peut-elle s’envisager, dans le cadre d’un pacte financier avec les communes, dans le cadre d’une pression fiscale globale constante ? d) le fonds de péréquation des recettes intercommunales et communales

Le fonds de péréquation des recettes intercommunales et communales (FPIC) est un dispositif mis en place au lendemain de la suppression de la taxe professionnelle. Constatant un fort déplacement de potentiel fiscal des territoires industriels vers les territoires concentrant les activités à forte valeur ajoutée, le législateur a instauré un mécanisme péréquateur voué à niveler ces disparités territoriales.

Le FPIC fonctionne en deux temps : • en premier lieu, les services de l’État analysent la richesse ou la pauvreté relative de chaque territoire intercommunal. Les territoires considérés comme riches sont contributeurs du fonds. Les territoires considérés comme pauvres sont bénéficiaires. Les critères d’approche de la richesse (essentiellement le potentiel financier) et de la pauvreté (le revenu moyen des habitants) étant distincts, il est possible qu’un territoire soit à la fois contributeur et bénéficiaire. C’est le cas de celui d’Argentan Intercom. • en second lieu, le prélèvement et le reversement calculé pour le territoire intercommunal est réparti entre communes et intercommunalité. Des principes de répartition sont, par défaut, fixés par la loi. Ils peuvent être adaptés par le conseil communautaire sous certaines conditions de majorité.

Une évolution de la répartition du FPIC entre communes et intercommunalité est susceptible, dans le cadre d’un pacte financier communautaire, de redonner des marges de manœuvre à l’EPCI, au détriment de celles des communes. Le tableau ci-dessous illustre ce mécanisme.

2014 2015 2016 niveau de la peréquation nationale 570 000 000 780 000 000 1 000 000 000 prélèvement ensemble interco. 92 088 126 015 161 558 - part EPCI 79 036 108 155 138 660 - part communes 13 052 17 861 22 898 reversement ensemble interco. 432 833 592 298 759 356 - part EPCI 200 810 274 793 352 298 - part communes 232 023 317 505 407 058 solde net EPCI droit commun 121 774 166 638 213 639 solde net EPCI transfert FPIC 466 283 597 798

e) l’emprunt

Dans le contexte de détérioration de l’épargne de l’établissement, le recours à l’emprunt doit être écarté. En effet, le remboursement en capital des emprunts étant gagé par l’épargne, un accroissent de l’encours de dette accélèrerait le processus de détérioration. f) la programmation des investissements

Comme la plupart des collectivités françaises soumises à un effet de ciseau (hausse des dépenses de fonctionnement conjuguées à un recul des recettes), le premier ajustement se fait sur l’investissement.

Cet ajustement s’opère, d’une part, en réduisant le volume des opérations menées. D’autre part, il consiste à privilégier les opérations cofinancées (subventions ou fonds de concours).

Les possibilités de réduire l’effort d’investissement sont, en partie, entravées par les obligations s’imposant à Argentan Intercom : • le maintien des sites dans un état de sécurité minimal ; • le respect des engagements contractualisés (convention publique d’aménagement avec la SHEMA, minimas contractuels sur les marchés publics de travaux…).

D- conclusion

La réduction de la capacité d’autofinancement entre 2013 et 2014 n’est pas le propre d’une dérive budgétaire. Le budget primitif voté au printemps 2014 – modifié par le conseil pour y intégrer les évolutions relatives à la réforme des rythmes scolaires, à la restauration scolaire et à la résolution du contrat avec la SCI de l’Industrie – prévoyait cette évolution.

Le débat qui doit s’ouvrir préalablement au vote du budget doit fixer les conditions dans lesquelles Argentan Intercom sécurisera, au cours des années à venir, son équilibre budgétaire et les objectifs que se fixe l’établissement en matière de programmation d’investissements.

E- le budget annexe assainissement

Une partie importante du service est déléguée dans le cadre de contrats par lesquels les délégataires (Nantaise des eaux, Saur) assurent l’exploitation courante du service. Par conséquent, les dépenses pesant sur l’établissement sont focalisées sur l’investissement. Elles sont financées à travers la part « collectivité » de la redevance assainissement calculée sur le volume d’eau consommé par chaque usager. Héritage de la fusion et des transferts de compétence, le service connaît une forte disparité dans ses modalités de gestion :

• une délégation de service public à la société Nantaise des Eaux Services sur le périmètre des communes d’Argentan, Sarceaux, Fontenai, Juvigny, Aunou-le-Faucon, Saint-Loyer-des-Champs et Sévigny ; • une délégation de service public à la société Saur qui exploite les installations de la commune de Trun ; • une prestation d’assistance technique pour la gestion des installations des communes d’Occagnes et de Nécy ; • une prestation d’assistance technique pour la gestion des installations de Vrigny.

Conséquence de ce montage hétéroclite, les tarifs en vigueur sont très contrastés.

L’enjeu principal de la période à venir consiste donc : • à repenser le financement de ce service public en évaluant les opportunités et les impacts d’une harmonisation tarifaire entre les différentes portions de territoire ; • à reconsidérer, en conséquence, les marges de manœuvre d’investissement en conciliant les projets de création de nouveaux réseaux et la nécessité d’entretenir sur le long terme des réseaux parfois vieillissants.

LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE A L ’UNANIMITE DECIDE :

Article 1 : De prendre acte de la tenue du débat d’orientation budgétaire relatif à l’exercice 2015. Article 2 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication ou de son affichage ou de sa notification et de sa réception par le représentant de l’Etat.

D2015-11 ADM

OBJET : DESIGNATION DES DELEGUES AU SEIN DU SIVOS DE VRIGNY , SAINT CHRISTOPHE LE JAJOLET , MARCEI ET MONTMERREI

Suite au renouvellement des conseils municipaux, le conseil communautaire avait désigné 6 représentants pour siéger au sein du syndicat à vocation scolaire de Vrigny, Saint Christophe le Jajolet, Marcei et Montmerrei. Cette désignation avait été faite en substitution des communes membres de ce syndicat, dans la mesure où Argentan Intercom est compétent en matière scolaire.

Par suite, pour tenir compte de ces évolutions, un arrêté préfectoral a modifié les statuts du syndicat en remplaçant les communes membres (Marcei, Saint Christophe le Jajolet et Vrigny) par Argentan Intercom. Dans le même temps, ces communes ont fusionné pour créer la commune nouvelle de Boischampré.

Il revient donc au conseil communautaire de désigner deux nouveaux délégués pour représenter Argentan Intercom au sein du syndicat à vocation scolaire de Vrigny, Saint Christophe le Jajolet, Marcei et Montmerrei. Suite aux changements évoqués précédemment le nombre à désigner est désormais de deux membres titulaires.

Vu l’article L.5711-1 du code général des collectivités territoriales ; Vu l’article L. 5211-7 du code général des collectivités territoriales ; Vu l’arrêté préfectoral portant création de la commune de Boischampré, Vu les statuts du syndicat à vocation scolaire de Vrigny, Saint Christophe le Jajolet, Marcei et Montmerrei modifiées par arrêté préfectoral du 19.02.2015

Considérant la création de la commune de Boischampré. Considérant la mise à jour des statuts du syndicat à vocation scolaire de Vrigny, Saint Christophe le Jajolet, Marcei et Montmerrei Considérant qu’il convient de procéder à la désignation de deux délégués pour représenter Argentan Intercom au sein du syndicat à vocation scolaire de Vrigny, Saint Christophe le Jajolet, Marcei et Montmerrei.

APRES EN AVOIR DELIBERE , LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE A L ’UNANIMITE DECIDE :

Article 1 : De désigner BIGOT Xavier et LERAT Michel comme délégués titulaires pour représenter Argentan Intercom au sein du syndicat à vocation scolaire de VRIGNY , SAINT CHRISTOPHE LE JAJOLET , MARCEI et MONTMERREI

Article 2 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication ou de son affichage ou de sa notification et de sa réception par le représentant de l’Etat.

D2015-12 ADM

OBJET : APPROBATION DU PROCES-VERBAL DE MISE A DISPOSITION DE BIENS DANS LE CADRE DU TRANSFERT DES COMPETENCES SCOLAIRE ET PERISCOLAIRE A ARGENTAN INTERCOM

Par arrêté préfectoral du 29 mai 2013 modifié, a été créé le 1 er janvier 2014 Argentan Intercom, établissement public de coopération intercommunale qui fusionne les trois communautés suivantes : la communauté de communes du pays d’Argentan, la communauté de communes de la plaine d’Argentan Nord et la communauté de communes de la vallée de la Dives.

Concomitamment, les communes membres de l’ancienne communauté de communes du Pays d’argentan ont transféré à l’échelon intercommunal les compétences relevant du domaine scolaire et périscolaire.

Ainsi, Dans le cadre de ses compétences supplémentaires en matière scolaire et périscolaire, l'EPCI s'est substitué de plein droit, à la date du transfert de compétences, aux communes antérieurement compétentes.

En application des articles L. 1321-1 et suivants du Code général des collectivités territoriales, la mise à disposition de l'ensemble des biens, équipements, services et contrats nécessaires à la gestion des compétences transférées constitue le régime de droit commun applicable aux transferts de compétences.

Ce même article dispose qu'un procès-verbal doit être conclu entre chaque commune concernée et l'EPCI afin de préciser la consistance, la situation juridique et l'état des biens mis à disposition.

Il appartient donc au conseil communautaire de procéder à l'approbation du procès-verbal tel qu’annexé à la présente, de mise à disposition des biens entre la commune de Sarceaux et Argentan Intercom.

Vu l'arrêté préfectoral du 29 mai 2013, modifié par l'arrêté préfectoral du 7 octobre 2013, portant création et dénomination de la Communauté de communes Argentan Intercom au 1er janvier 2014 ;

Vu l'arrêté préfectoral du 19 décembre 2013 portant extension des compétences de l'EPCI, au 1er janvier 2014, aux compétences relevant du domaine scolaire et périscolaire ;

Vu la définition des compétences scolaire (construction, entretien et fonctionnement d'équipements culturels et sportifs et d'équipements de l'enseignement préélémentaire et élémentaire) et périscolaire (fourniture et service de repas dans les cantines scolaires, accueil des enfants dans les garderies scolaires et programmation et organisation des temps d’activités péri-éducatives définis par la réforme des rythmes scolaires) ;

Vu l'article L. 5211-5 III alinéa 1er du code général des collectivités territoriales selon lequel la mise à disposition est le régime de plein droit pour la gestion des biens mobiliers et immobiliers dans le cadre d'un transfert de compétence ;

Vu l'article L. 1321-1 du code général des collectivités territoriales qui prévoit que le transfert de compétence entraîne de plein droit la mise à disposition de la collectivité ou de l'EPCI bénéficiaire des biens meubles et immeubles utilisés, à la date de ce transfert, pour l'exercice de cette compétence ;

Vu que selon ce même article, cette mise à disposition est constatée par un procès-verbal établi contradictoirement entre les représentants de la collectivité antérieurement compétente et la collectivité ou l'EPCI bénéficiaire ;

Vu l'article L. 1321-2 du code général des collectivités territoriales qui prévoit que la mise à disposition n'entraîne aucun transfert de propriété ;

Considérant qu’il est obligatoire de procéder à l'établissement d'un procès-verbal pour constater le transfert des biens, équipements, services et contrats nécessaires à l'exercice des compétences transférées

APRES EN AVOIR DELIBERE , LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE A L ’UNANIMITE DECIDE : Article 1 : De valider le contenu des procès-verbaux de mise à disposition de biens dans le cadre du transfert des compétences scolaire et périscolaire à Argentan Intercom. Article 2 : D’autoriser Monsieur le Président à signer le procès-verbal de mise à disposition, entre la commune de Sarceaux et Argentan Intercom, ainsi que tout autre document relatif à ceux-ci, en application des articles L. 1321-1 et suivants du CGCT. Article 3 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication ou de son affichage ou de sa notification et de sa réception par le représentant de l’Etat.

D2015- 13 ADM

OBJET : CONVENTION DE MISE A DISPOSITION – COMMUNE DE SARCEAUX

La commune de Sarceaux a procédé sous sa maîtrise d’ouvrage à la construction d’une salle communale destinée à l’accueil des manifestations de la collectivité ainsi qu’à la restauration des écoliers de la commune et les garderies organisés dans le cadre péri scolaire. Par suite la compétence périscolaire a été transférée au 1 er janvier 2014 à la communauté de communes Argentan Intercom. La salle est donc utilisée par Argentan Intercom pour l’exercice de ces missions et a donc fait l’objet d’un procès verbal de mise à disposition, conformément aux dispositions du code général des collectivités territoriales. Cependant, pour l’organisation de ses manifestations, la commune a sollicité la mise à disposition de la salle dans les conditions de l’article L 1311-15 du code général des collectivités territoriales. Il est donc nécessaire d’établir une convention afin de permettre la mise à disposition, au profit de la commune du bâtiment cantine – garderie.

Vu l’article L1311-15 du code général des collectivités territoriales, Vu le projet de convention annexé à la présente,

Considérant qu’il convient de mettre à disposition de la commune de Sarceaux le bâtiment cantine – garderie pour les manifestations organisées par la municipalité.

APRES EN AVOIR DELIBERE , LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE A L ’UNANIMITE DECIDE :

Article 1 : D’approuver le projet de convention tel qu’annexé à la présente. Article 2 : D’autoriser Monsieur le Président à signer ladite convention. Article 3 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication ou de son affichage ou de sa notification et de sa réception par le représentant de l’Etat.

D2015-14 GRH

OBJET : MODIFICATION DU TABLEAU DES EFFECTIFS

Le territoire d’Argentan Intercom est désormais doté de deux médiathèques : la médiathèque François Mitterrand située à Argentan et la médiathèque Stéphane Hessel située à Trun.

Argentan Intercom souhaite créer un réseau de médiathèques sur son territoire afin d’offrir un service de lecture publique cohérent, de qualité et équitable en terme de services.

Pour cela, il est nécessaire de renforcer l’équipe de bénévoles en recrutant un bibliothécaire professionnel afin :

- de coordonner, de former et d’accompagner au quotidien l’équipe de bénévoles pour ce qui concerne :

o - les acquisitions, o - le traitement des documents (catalogage, indexation, équipement…) o - les animations (programmation en interne ou avec des intervenants extérieurs) o - la gestion des publics,

- de conduire la politique documentaire (tous supports confondus) - de prendre en charge la politique de communication pour faire connaitre le service sur le territoire de Trun et pour promouvoir les animations. - de proposer des ateliers internet et multimédia.

Il est donc nécessaire de créer un nouveau poste. Le coût de celui-ci est subventionnable auprès du conseil général et de la DRAC avec un financement qui se décline comme suit :

Dépenses : Salaire estimatif de 32 000 €

Recettes :

- Subvention du Conseil Général : 12 500 € en 2015 7 500 € en 2016 5 000 € en 2017

- Subvention de la DRAC de Basse-Normandie : 30 000 € sur 3 ans

APRES EN AVOIR DELIBERE , LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE A LA MAJORITE (1 CONTRE ) DECIDE :

Article 1 : D’approuver la création d’un poste d’assistant de conservation de seconde classe. Article 2 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication ou de son affichage ou de sa notification et de sa réception par le représentant de l’Etat.

L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 19h45