Perspectives Médiévales, 34 | 2012 Clotilde Jobert-Dauphant, La Poétique Des Œuvres Complètes D’Eustache Descham

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Perspectives Médiévales, 34 | 2012 Clotilde Jobert-Dauphant, La Poétique Des Œuvres Complètes D’Eustache Descham Perspectives médiévales Revue d’épistémologie des langues et littératures du Moyen Âge 34 | 2012 Les textes médiévaux face à l'édition scientifique contemporaine. Clotilde Jobert-Dauphant, La Poétique des Œuvres complètes d’Eustache Deschamps (ms. BN fr. 840) : composition et variation formelle thèse de doctorat préparée sous la direction de Mme le professeur Jacqueline Cerquiglini-Toulet, soutenue le 28 novembre 2009 à l’université de Paris-Sorbonne Clotilde Jobert-Dauphant Édition électronique URL : http://journals.openedition.org/peme/1917 DOI : 10.4000/peme.1917 ISSN : 2262-5534 Éditeur Société de langues et littératures médiévales d’oc et d’oïl (SLLMOO) Référence électronique Clotilde Jobert-Dauphant, « Clotilde Jobert-Dauphant, La Poétique des Œuvres complètes d’Eustache Deschamps (ms. BN fr. 840) : composition et variation formelle », Perspectives médiévales [En ligne], 34 | 2012, mis en ligne le 24 septembre 2012, consulté le 26 novembre 2020. URL : http:// journals.openedition.org/peme/1917 ; DOI : https://doi.org/10.4000/peme.1917 Ce document a été généré automatiquement le 26 novembre 2020. © Perspectives médiévales Clotilde Jobert-Dauphant, La Poétique des Œuvres complètes d’Eustache Descham... 1 Clotilde Jobert-Dauphant, La Poétique des Œuvres complètes d’Eustache Deschamps (ms. BN fr. 840) : composition et variation formelle thèse de doctorat préparée sous la direction de Mme le professeur Jacqueline Cerquiglini-Toulet, soutenue le 28 novembre 2009 à l’université de Paris-Sorbonne Clotilde Jobert-Dauphant RÉFÉRENCE Clotilde Jobert-Dauphant, La Poétique des Œuvres complètes d’Eustache Deschamps (ms. BN fr. 840) : composition et variation formelle, thèse de doctorat préparée sous la direction de Mme le professeur Jacqueline Cerquiglini-Toulet, soutenue le 28 novembre 2009 à l’université de Paris-Sorbonne NOTE DE L’ÉDITEUR Jury composé de Mesdames et Messieurs les professeurs Dominique Boutet (université Paris-Sorbonne), Jacqueline Cerquiglini-Toulet (université Paris-Sorbonne), Sylvie Lefèvre (Columbia university, New York), Jean-Claude Mühlethaler (université de Lausanne), Madame Marie-Hélène Tesnière (Bibliothèque nationale de France), Monsieur Michel Zink (Collège de France). 1 Quarante ans après la thèse de Daniel Poirion sur Le Poète et le Prince. L’évolution du lyrisme courtois de Guillaume de Machaut à Charles d’Orléans, nous présentons ici un travail aux ambitions plus modestes, qui se propose de cerner la poétique du seul Eustache Deschamps. Poète estimé en son temps, Eustache Deschamps (1340 ?-1404 ?) est une Perspectives médiévales, 34 | 2012 Clotilde Jobert-Dauphant, La Poétique des Œuvres complètes d’Eustache Descham... 2 figure majeure de la lyrique française, puisqu’il a contribué à fixer les formes considérées comme typiquement médiévales par sa réflexion théorique dans L’Art de dictier, premier art poétique écrit en langue d’oïl en 1392. Au sein de ses innombrables poèmes, les différences de versification, le plurilinguisme et la polyphonie sont autant de techniques du discontinu qui répondent à l’éclatement du cadre lyrique courtois en une multiplicité de thèmes politiques et personnels. Le poète reproduit ainsi par l’hétérogénéité de son œuvre sa vision apocalyptique du monde marqué par la division du péché. 2 Le manuscrit Paris, Bibliothèque nationale de France, fr. 840, copié au début du XVe siècle, contient les 1500 pièces laissées par Eustache Deschamps à sa mort. Ce travail réalisé par le copiste Raoul Tainguy est à bien des égards exceptionnel car il témoigne d’un intérêt nouveau pour la réunion d’œuvres complètes d’un seul auteur et émane du même milieu intellectuel que Deschamps, celui des grands officiers au service de Charles VI. Les textes ont été rassemblés sous le double principe du changement perpétuel et du regroupement exhaustif en sous-ensembles cohérents. La composition du manuscrit des Œuvres complètes met ainsi en pratique le principe esthétique et moral de la variation pour ordonner en sections multiples l’œuvre d’un auteur unique. 3 Notre étude part de la réalité matérielle du volume manuscrit pour comprendre l’écriture d’une œuvre disparate bien que répétitive. En replaçant l’œuvre de Deschamps dans son contexte historique, par la comparaison avec de nombreux autres auteurs, poètes et théoriciens, du XIVe au XVIe siècle, notre thèse a cherché à saisir quelle influence pouvaient avoir, au moment de la rédaction des poèmes, les délimitations génériques revendiquées par Raoul Tainguy dans son classement et par Eustache Deschamps dans son Art de dictier. Quels étaient les choix formels et thématiques laissés au poète et propres à susciter l’admiration de son public ? Nous espérons que notre étude globale donnera aussi des jalons solides au futur travail collectif de la réédition des Œuvres complètes, devenu indispensable cent ans après la première édition proposée par le Marquis de Queux de Saint-Hilaire et Gaston Raynaud. Notre thèse se présente en trois tomes. Le premier expose les « Théories et pratiques poétiques » établies à partir des « Tableaux » qui présentent nos conclusions statistiques sur la tradition manuscrite et sur le corpus de Deschamps et ses contemporains. Le troisième tome contient les « Éditions de textes et annexes ». Chapitre 1. L’organisation globale des Œuvres complètes d’Eustache Deschamps : l’esthétique du discontinu ou l’ordre absent 4 La notion d’« œuvres complètes », type particulier du manuscrit d’auteur, trouve sa première grande réalisation avec le manuscrit Paris, Bibliothèque nationale de France, fr. 1584 supervisé par Guillaume de Machaut, soucieux de rassembler à la fin de sa vie ses compositions poétiques et musicales en un tout cohérent, magnifiquement illustré et ordonné derrière une figure d’auteur en majesté. Dans le Prologue qui les introduit, Guillaume est choisi et formé par Nature pour composer une œuvre au service d’Amour. La table des matières ajoutée en tête du manuscrit BN fr. 840 présente, elle, un auteur déjà mort, laissant une œuvre inachevée, décrite avec minutie par le classement des pièces selon leur forme et l’ordre alphabétique des incipit. Ce travail Perspectives médiévales, 34 | 2012 Clotilde Jobert-Dauphant, La Poétique des Œuvres complètes d’Eustache Descham... 3 d’ordonnancement, impressionnant mais arbitraire, allie l’idée d’exhaustivité à l’éclatement de l’œuvre en une multiplicité de textes indépendants ; il concilie la signature de l’auteur, seule justification du manuscrit, et la mainmise de l’éditeur Raoul Tainguy. 5 Eustache Deschamps ne s’est presque jamais soucié de la diffusion de ses textes, mis à part le manuscrit Paris, Bibliothèque nationale de France, fr. 20029 qui contient le Double Lai de fragilité humaine illustré en grisaille, offert à Charles VI en 1383. Le poète clame qu’il perd ses livres comme il se plaint de perdre sa tête, et ses autoportraits insistent sur la laideur et la décomposition de son corps qui part « en blobes », c’est-à- dire en loques. Il prend souvent la voix du vieillard aigri, prophète impuissant des malheurs destinés à ce monde pécheur bientôt jugé par Dieu. La plupart de ses poèmes sont des écrits de circonstances composés en des formes brèves pour une lecture immédiate. Les deux plus longs traités, le Dit du lion et le Miroir de Mariage, sont inachevés. À partir des travaux de Matteo Roccati, nous avons dressé la liste précise des manuscrits actuellement conservés et des pièces dont nous gardons plusieurs copies, préalable indispensable à tout travail éditorial. Seulement un dixième des pièces de Deschamps ont survécu en dehors du manuscrit Paris, Bibliothèque nationale de France, fr. 840, sous une forme isolée ou en petits groupes. Il s’agit essentiellement de ballades, de lais et de L’Art de dictier, qui ont circulé de manière anonyme pour leur intérêt politique et formel. Ce manuscrit est donc une exception. 6 Après la table des matières, la variété du contenu est mise en valeur par sa disposition désordonnée, sans logique thématique ou chronologique apparente. La succession de plus d’un millier de ballades et deux cents autres pièces à forme fixe (rondeaux, virelais et lais) joue sur la variation infinie autour des mêmes structures de base. Ces formes largement majoritaires contrastent avec des poésies plus libres et quelques textes en prose. L’Art de dictier fournit une clé précieuse pour la lecture entière de l’œuvre mais il n’est pas mis en avant dans la présentation. Le regroupement des pièces en sections reflète un ordre imparfait. La première partie s’intitule « balades de moralitez » et regroupe 300 ballades et 3 rondeaux : il s’agit d’un véritable recueil, certainement préparé par Deschamps selon une logique comparable à celle de la deuxième section qui regroupe 12 lais, soit autant de pièces que chaque pièce a de strophes. Puis une section contient uniquement des chansons royales, une autre des ballades amoureuses, une autre des rondeaux et des virelais : la rigueur du regroupement formel et en partie thématique signale un effort de construction qui n’apparaît plus ensuite, malgré un « explicit » qui sépare une sixième section d’une septième encore plus composite. La fin du manuscrit est marquée par une dernière section de « pluseurs balades morales » puis quelques traités. Le gros volume Paris, Bibliothèque nationale de France, fr. 840 est en fait séparé en deux parties par la devise de Raoul Tainguy : « catervaument » (f°314v, après l’explicit de la sixième section) et « tuffaument » (f°578v, après le Miroir de mariage). Dans d’autres manuscrits connus par les travaux de Marie-Hélène Tesnière, le copiste se présente comme un « caterval », un « bon buveur », mais « non mie tuffal », « qui ne fait pas du travail d’ivrogne ». Dans le cas des Œuvres complètes, la formulation affirmative du « tuffaument » signale le découragement de Raoul Tainguy à la fin de son ouvrage, dans une pose d’autodérision évoquant celle du poète. Le lecteur est donc invité à admirer un ordre poétique partiel : celui de chaque pièce, autonome mais couplée aux autres dans d’infinies correspondances, celui des sections, plus ou moins Perspectives médiévales, 34 | 2012 Clotilde Jobert-Dauphant, La Poétique des Œuvres complètes d’Eustache Descham..
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